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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Événement #4 - LET ME IN

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Dazai Osamu
Liam MacCarthy
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Rosalia A. Prince
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Rosalia A. Prince

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"Rappelle-toi toujours de cette leçon, on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

Événement #4 - LET ME IN - Page 2 Ktpr

"Si jamais vous l'apercevez, ne me laissez pas si triste. Ecrivez-moi vite qu'il est revenu."

| Conte : Le petit prince
| Dans le monde des contes, je suis : : Le petit prince

| Cadavres : 36



Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-05, 22:40





Une fois arrivés à l’hôtel si prodigieux dont Mousse n’avait fait que me venter les mérites, il était temps que nous mettions notre plan à exécution. Bien sûr, cela ne me rassurait pas vraiment. L’hôtel me semblait bien grand et il faudrait la participation de tout le monde pour trouver cette mallette. Organisant les groupes, je vis Pacifica et Chuuya partir de leur côté. J’imaginais bien, au vu de la relation particulièrement conflictuelle qui les liaient à Dazai, qu’ils n’avaient aucune envie de se retrouver seuls avec ce dernier. Ce dernier d’ailleurs interrompis le silence du hall d’entrée en me faisant une confession. Ce fut Dazai qui brisa en premier le silence en déclarant d’une voix aigre.

« Je n’ai jamais autant regretté mes choix, je crois... »


Je tentais alors de relativiser les choses en lui lançant une petite pique assez ironique

"Je vous parie le hot dog que je n'ai pas pu manger ce midi qu'ils ne tiendront pas une heure ensemble sans s'entretuer."


Ces deux personnes me semblaient aussi impétueuses que fières. Ils allaient sans doute avoir du mal à collaborer. Mais sait-on jamais, la vie réservait parfois de drôle de surprises. Nous attendrions seuls dans le hall. Enfin seuls, c’était une manière de parler. Quelques minutes seulement après notre arrivée, nous vîmes deux inconnus se rapprocher de nous. Un homme et une femme. Le visage de la demoiselle ne me disait rien mais celui de l’homme me rappelait étrangement une personne de ma connaissance. Quelqu’un que j’avais déjà vu quelque part mais sans parvenir à mettre le doigt dessus.

« Vous voilà ! »

Le jeune homme arriva alors souriant et présenta Dazai à sa coéquipière. Je compris alors que ces personnes n’étaient pas totalement étrangères à notre affaire étant donné qu’il n’avait pas l’air le moins du monde surpris de le voir.

« Nous voilà ! Judith... agent Hoops je vous présente Dazai. »

Pour toute salutation, Dazai lui fit un petit signe de la main.

« Enchanté ! Quoique vos collègues aient dit de moi, c’est sûrement démesuré et infondé. J’ai résolu bon nombre d’enquêtes et elles ont toutes finies très bien. »

Cela me faisait rire que sa réputation puisse à ce point le précéder. Est-ce que toute la police le considérait comme un sociopathe ? Finalement, je décidais qu’il était tant que j’intervienne. Après tout, je méritais tout autant que d’avoir de la considération de leur part.

"Quant à moi c'est Rosalia ! Enchantée de vous rencontrer."


Judith de son côté tendit alors sa main à Dazai et ensuite à moi. Main que j’acceptais dans un sourire sincère même si ce dernier restait froid et courtois.

" Enchanté. Alors c'est vous le fameux Dazai, qui refile les enquêtes ? Je préfère faire ma propre opinion."


De son côté Liam lança un poli mais bref

« Salutation. »

C’est à ce moment-là que j’eus enfin l’occasion de reconnaître Liam. Naturellement, je le suivais depuis plusieurs mois sur les réseaux sociaux. J’aurais dû le reconnaitre tout de suite. Laissant un large sourire apparaître sur mon visage, j’adoptais une attitude que très peu de personnes me connaissaient. Ce visage à la fois ouvert et désireux de connaître véritablement les personnes que je rencontrais.

"Oh mais bien sûr que je vous connais... j'ai suivi chacune de vos enquêtes ! Je suis une grande fan de votre travail. C'est un honneur ! "

C’était apparemment le moyen idéal de briser la glace puisqu’il ne tarda pas à me sourire en retour.

« Si du site aussi. Mysterious Ways ! Vous aimez ? »

"Oh mais bien sûr que je vous connais... j'ai suivi chacune de vos enquêtes ! Je suis une grande fan de votre travail. C'est un honneur ! "

Il m’adressa alors un clin d’œil auquel je répondis par un sourire sincère. Bien évidemment, s’il y avait un mystère quelque part, je devais bien naturellement m’attendre à ce que Liam soit dans les parages. Décidant qu’il était grand temps de passer aux choses sérieuses, je repris mon air froid et détaché avant de les interroger.

"Donc si je comprends bien vous enquêtez également sur la disparition des Pines ?"

« Oui. En effet. »

Judith avait alors l’air très surprise, comme si même en travaillant sur la même affaire, nos cas étaient eux vraiment très différents.

"La disparition ? Les Pines ?"

Je la regardais alors interloquée, ne sachant pas réellement quoi dire. Je finis cependant par rajouter.

« Euh oui… ces personnes sont également déclarées disparues. Et qu'avez-vous découvert jusqu'à présent ? J'espère que vous vous en sortez un peu mieux que nous"

Je ne pouvais m’empêcher de songer à l’épisode de la forêt. Entre les tensions qui existaient entre tous les participants, je ne pouvais m’empêcher de songer à l’épisode de la pelle.

"On n’a pas eu l'occasion d'en apprendre beaucoup... si ce n'est des cours de sarcasme et un cours de défense par assommage de pelle."

Ce fut l’agent Hoops qui me répondit alors. Je ne pus qu’être un peu déçue devant les paroles qu’elle prononçait.

"Nous n'avons pas plus d'information que vous. Nous sommes allés interroger un jeune homme mais ça ne sait pas forcément bien passer. Alors nous avons aucunes informations. Mais je ne sais pas si les appels de cette nuit. Toujours la même histoire. Une voix de petite fille venant toquer à la porte."

"C'est très étrange en effet... Mais pourquoi chercher à enlever toutes ces personnes ?"

Il est clair que cette question se devait d’obtenir réponse. Est-ce qu’il s’agissait d’une vulgaire farce de ces esprits vengeurs où est-ce que leur enlèvement avait un sens plus profond et personnel ? Dazai tenta alors visiblement d’apporter des éléments de réponse.

« Je crois que je vous dois quelques explications à ce propos... »

Cela dit, quoi qu’il voulait nous expliquer, il ne termina jamais sa phrase. En effet, une alarme se fit alors entendre dans tout le bâtiment. Une alarme telle que l’on pouvait entendre lorsqu’un incendie se déclarait dans un bâtiment. Dazai fut donc le premier à nous prier de sortir. Nous le rejoignions à sa suite. Une fois dehors, nous vîmes plusieurs autres locataires sortir également de l’établissement. Cependant parmi eux, nous ne pouvions trouver ni Pacifica, ni Chuuya. Je devais bien admettre que cet état de fait était plutôt inquiétant. Je pris cependant de déclarer avec ma légendaire ironie froide et distante.

"C'est quoi cette histoire ? L'autre barjo de Stanley essaie de toucher de l'argent de son assurance en mettant le feu à son hôtel ?"

Dazai me répondit alors sombrement

« Je ne sais pas mais quelque chose me dit que le second groupe a plus d’informations que nous sur la source du problème... »

C’était bien possible, après tout eux avaient eu l’occasion d’approfondir leurs recherches dans le bâtiment. Ce n’étais pas du tout notre cas à nous. Judith de son côté commençait à se poser beaucoup de questions.

"Et où est le deuxième groupe ? Et Dazai dite moi ce qui se passe réellement. Pour voir la piste à suivre ou qu'on puisse réfléchir à une solution et retrouver les Pines."


Notre meneur ne répondit pas à ses différentes interrogations. Il se contenta de fixer le bâtiment en flamme, semblant juger l’ampleur des dégâts. C’est alors que le propriétaire surgit. Avec son attitude très professionnelle, il tentait de rassurer les personnes présentes.

« Tout va bien ! Il y a un léger incendie qui s’est déclenché dans une aile de l’hôtel mais les secours sont en route ! Je vous demande de ne pas paniquer ! »

Il finit par s’approcher de Dazait et leva un doigt accusateur dans sa direction.

« Qu’est-ce que vous avez fait dans la chambre de mon petit-neveu ?!"

« Pardon ? »

« Le détecteur de fumée s’est déclenché dans le couloir de sa chambre, moins d’une heure après que je vois aie ouvert les portes ! »

Je vis alors Liam se tourner en direction de Judith d’un regard que je ne parvins pas réellement à déchiffrer. Cela dit, il n’y avait aucun besoin de déchiffrer un regard pareil. Il semblait démontrer tout l’animosité qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre. Dazai tenait quant à lui toujours à se défendre devant son accusateur.

« Je ne suis pas allé dans sa chambre... Mais... »


Il ne finit pas sa phrase, trop occupé à observer les portes de l’hôtel. Quant à moi, qui me trouvait à deux pas je lui murmurais de façon que les autres et surtout Stanley ne puisse pas nous entendre.

"C'était pas Pacifica qui se trouvait dans sa chambre auparavant ?"

A mon tour cependant, je pris à nouveau la défense de Dazai. Après tout l’accuser lui, c’était accuser toute notre petite bande. Il était pourtant tellement important que nous puissions prendre la défense des uns et des autres, comme une vraie équipe prise dans le même mystère.

"Cela ne pouvait pas être nous Monsieur Pines. Nous nous trouvions dans le hall avant de sortir de l'hôtel"


« Ce n’est pas mon problème, je vous aie ouvert les portes car je vous faisais confiance ! J’aurais dû vous mettre à la porte, ça n’aurait pas empiré les choses ! »

A nouveau, Judith s’inquiéta pour les personnes restées bloqués à l’intérieur du bâtiment.

"Savez-vous s’il reste du monde ou pas à l'intérieur ?"

« Des employés se chargent de faire évacuer ce qui reste de l’autre côté le temps que le feu soit totalement éteint. Je veille à ce que personne ne rentre et rassur- EH, qu’est ce que vous faites ?! »


Dazai partit alors en courant et pénétra dans le bâtiment. Qu’est-ce qui lui prenait ? Sincèrement ? Ce n’était pas le moment de risquer notre vie aussi bêtement. Pourquoi ne pouvait-il donc pas attendre que les pompiers se pointent ? Ils n’allaient de toutes manières pas tarder à arriver avec le matériel pour éteindre ce feu de malheur. Et la confirmation de Liam n’empêcha pas non plus Judith de commettre la même erreur. Étaient-ils donc tous devenus brusquement suicidaire ?

« Les pompiers arrivent, mais allez-y ... »


Bon là clairement, il était évident que Liam ne les suivrait pas dans les flammes. D’après moi c’était également la meilleure des options à adopter. Toujours suivre les pas des experts ! C’était là ma devise. Je ne pouvais cependant pas cacher le fait que j’étais inquiète pour nos compagnons. Lorsque les pompiers arrivèrent sur les lieux, Liam discuta un instant avec eux pour leur faire part des éléments en sa possession. Je finis alors par me tourner dans sa direction.

« Il y a bien quelque chose que nous puissions faire pour eux, non ? »


« Je vais jouer ma Judith, mais malheureusement nous sommes des civils, il n'y a donc rien. Sauf éviter la panique et faire en sorte que tout le monde s'éloigne. »

Stanley se trouvait alors à mes côtés après avoir indiqué le lieu où avait pris l’incendie aux pompiers.

« Vous vous inquiétez pour rien. Je vous le répète : mon frère n’est pas du genre à se laisser attraper par des fantômes. Il va très bien à mon avis ! »

« Dites il est possible qu'il soit juste parti sans prévenir ? »

Devant la remarque de Liam, Stanley haussa simplement les épaules.

« Il l’a déjà fait, alors pourquoi pas ! Je fais plus gaffe à ça, moi. J’ai tout un hôtel à gérer. S’ils se mettent en danger, je vous conseille de pas trop rester à côté. Votre détective-là, Dazai c’est ça ? À mon avis, c’est pas pour les Pines qu’il s’en fait. Il agit pas comme les autres détectives... C’est de lui que je me méfierais si j’étais vous. Mais bon. Moi ce que j’en dis... »

Il finit par regarder sa montre avant de relever son regard vers l’hôtel, attendant que le signal soit donné. Forcément, il devait beaucoup s’inquiéter pour son investissement. D’après ses dires, il y consacrait désormais tout son temps. Il devait avoir de la peine à imaginer que son projet le plus précieux était en train de s’envoler en fumée. Cela dit, moi, j’étais beaucoup trop stressée pour tenir en compte ses dires. A ce moment-là, je ne pouvais que faire preuve d’ironie.

"Dixit le propriétaire de l'hôtel totalement parano. A ce que je sache, ce n'est pas vous qui venez de vous jeter dans les flammes pour sauver nos camarades prisonniers. J'admets qu'il est assez étrange mais je ne pense pas qu'il soit méchant pour autant."

C’est vrai, Dazai devait bien avoir une raison pour commettre un acte pareil, non ? Ou alors peut-être avait-il véritablement raison. Peut-être que la seule raison qui le poussait à agir ainsi était qu’il était totalement cinglé… ou responsable ? Cette deuxième option me donnait réellement des frissons dans le dos. C’est pourquoi, je préférais reprendre son argumentation concernant la disparition de son frère.

"Quant à la disparition de votre frère, il y a bien trop de personnes impliquées dans cette histoire pour que cela soit juste une coïncidence. Sans compter tous les trucs étranges qui nous sont arrivées... le paranormal c'est bien le domaine de prédilection de votre frère, non ?"

Je continuais cependant à regarder au loin la fumée s’échapper de la chambre de Dipper. Fort heureusement, le feu ne semblait pas s’étendre beaucoup à l’intérieur de ces locaux. C’était une très bonne chose pour nos compagnons ainsi que pour Stanley. Ce dernier d’ailleurs finit par me juger. Il ne devait pas beaucoup apprécier ma remarque.

« En effet et c’est pour ça que je vous dis qu’il n’est pas disparu. Il a passé trop de temps là-dedans pour se faire avoir par un truc aussi bidon ! C’est son domaine, ses problèmes ! Venez pas vous plaindre lorsque vous réaliserez que vous avez perdu votre temps ! »

L’alarme finit alors par s’arrêter. Visiblement les pompiers avaient effectué leur mission avec brio. Le propriétaire était visiblement braqué. Il attendait que l’équipe des pompiers sortent. Ces derniers l’informèrent de l’incendie qui avait prit dans le bureau, soutenu par ce qui se trouvait dans la poubelle. On avait donc jeté quelque chose d’inflammable ? Mais quoi et surtout pour quelle raison ?

Un sourire apparut alors sur mes lèvres lorsque je vis Judih et Dazai sortirent enfin du bâtiment. J’étais cependant très surprise de voir que les deux autres ne les accompagnaient pas. Où donc avaient-ils bien pu se cacher ? Je m’avançais alors vers eux, dans l’espoir d’avoir quelques informations.

"Est-ce que tout va bien pour vous ? Qu'est-ce que qui s'est passé ? Vous avez pu les retrouver ? »

"Ils ? Oh, vous voulez dire Chuuya et Pacifica ?"

Je fronçais alors les sourcils. Bien naturellement, de qui d’autres aurais-je pu parler ? Il sourit alors tout en regardant l’immeuble.

"À mon avis, ils vont parfaitement bien. Pacifica doit avoir une petite idée d'où provient la fumée et quant à Chuuya..."

Il soupira alors longuement avant de reprendre la parole.

"Et bien il doit suivre, comme toujours !"

"J'espère que vous avez raison... Mais je me demande quand même si c'est uniquement pour eux que vous êtes repassés à l'hôtel."

Le fait qu’il ne sache pas exactement où ils se trouvaient prouvait bien que cela n’avait pas été eux la première de ses préoccupations. L’air étonné qu’il adopta alors devait-ils prêté foi à mes soupçons ? Dazai semblait malgré tout agacé par la situation. Il s’arrêta alors face à Liam et moi. Mains plongées dans ses poches, il finit par reprendre avec un regard assez dur.

« Vous avez chacun un numéro de téléphone ? Est-ce que je peux l’avoir ? »

Je lui donnais alors le mien sans rechigner. Après tout, c’était important de pouvoir rester malgré tout en contact, non ?

"Mais je ne suis pas sûre de comprendre là où vous voulez en venir."

"L'enquête ne se fera pas en 24h, c'est évident. Surtout quand on sait que notre coupable agit la nuit. Avez-vous recontacté le numéro de téléphone qui vous avait envoyé ici ? Si ce n'est pas le cas, je vous invite à le refaire. Il n'est pas impossible que ça soit le numéro des dis-."

Il s’arrêta un instant et reprit la parole d’un air de tragédien en plein drama.

"C'est une piste importante. »

L’appel ? C’est vrai qu’avec tout ce qui s’était passé je l’avais totalement oublié. J’approuvais donc d’un signe de tête.
Bon très bien !"

Je composais alors le numéro de téléphone avant de reprendre la parole, espérant que quelqu’un pouvait me répondre.

"Allo ? Il y a quelqu'un ?"

J’entendis alors simplement un bip avant le déclenchement du répondeur.

"Votre correspondant n'est pas joignable pour le moment."


Non mais ils étaient sérieux-là ? Comme si c’était le moment de nous faire ce genre de calembours. Je disais cela car cela me surprenait au plus haut point de pouvoir donné un minimum de sens à cette histoire. Moi qui me croyait au milieu d’un truc étonnant et indéchiffrable, je me retrouvais devant une boîte vocale ordinaire.

"Qu'est-ce que c'est que c'est histoire ? C'est vraiment une blague finalement ?"

"Tu n'as pas réussi à contacter le numéro ?"

"Je suis tombée sur un répondeur qui me disait que mon correspondant n'était pas joignable"


Dazai fronça alors les sourcils tout en se tournant vers le propriétaire de l’hôtel occupé à régler les derniers détails liés à l’incendie.Il réfléchit alors un instant pensif avant de se tourner à nouveau vers moi.

"Tant pis, alors. Nous ferons sans ça. Je vous envoie un message pour que vous m'enregistriez dans vos contacts."


Je commençais à me sentir irritée. Songer ce fameux indice important avait fini par nous filer entre les doigts me mettait réellement de mauvaise humeur.

"Quoi ? Vous vous voulez dire qu'une fois de plus on a perdu notre seul et unique indice dans cette affaire ? Et cette personne aurait disparu comme les autres ?"


"Pas du tout, je veux dire que cet indice précisément ne nous permettra pas d'avancer sur une piste tout de suite. Mais ça ne signifie pas qu'il ne sera pas utile plus tard."


C’était réellement une réponse de meneur, conclue par un sourire rassurant. Je me tournais alors vers l’établissement.

"J'espère au moins que le journal n'était pas caché dans cette aile de l'hôtel."


Une part de moi espérait que Dazai était revenu dans l’hôtel et qu’il avait en sa possession le fameux journal mais sans oser nous le dire.

"Et la suite du programme, c'est quoi ? "


"Je vais vous expliquer."





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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-06, 12:38



Let Me In
Judith ne savait pas vraiment comment se sentir. Elle ne savait pas vraiment sur quel pied danser. La route jusqu’à l’hôtel s’était faite dans le silence le plus total, elle n’avait pas ouvert la bouche. De toute façon, elle ne voulait pas. Elle était clairement en train de se remettre en question. Elle avait peut-être été trop loin, mais elle ne voulait pas perdre son travail. Elle y tenait bien trop. C’était le rêve de toute une vie de pouvoir porter cet uniforme, et elle en était tellement fière. Elle ne savait pas si elle devait croire l’enfant, en soit, il était complètement défoncé, il aurait pu imaginer toute la scène. Elle en avait rencontré des personnes qui planaient, prêt à sauter d’un pont, parce que la personne était sûre de pouvoir voler. Ou encore des personnes complètement dans un autre monde qu’on ne pouvait pas leur parler. Elle aurait eu une autre approche, elle le savait. Elle n’aurait pas fait croire à ce jeune homme que son père était sans doute encore vivant. C’était pour ça qu’elle avait demandé à le voir. Ou peut-être à voir la personne responsable de ce dernier. Mais Liam, il avait fait n’importe quoi. Pourquoi se mettre avec elle, il savait que les choses ne se passeraient pas comme il avait envie avec un membre des forces de l’ordre dans le coin. Elle se demandait même pourquoi elle était encore là. Sans doute pour comprendre réellement l’histoire. Peut-être parce qu’elle ne pouvait pas laisser cette histoire recommencer une nouvelle nuit.

Elle était frustrée. Frustrée de ne pas avoir été jusqu’au bout de cet interrogatoire. Elle avait bien compris que Liam se fichait bien des règles et des lois. Elle l’avait laissé faire. Elle n’aurait peut-être pas dû. Mais les choses étaient faites, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Les doigts crispés sur le volant, on pouvait dire que Judith prenait bien trop son métier à cœur. Elle savait qu’elle devait prendre du recul, mais elle était déjà comme ça dans son monde, elle n’allait pas changer ici. Heureusement, ils arrivèrent bien vite à l’hôtel. Elle avait peut-être roulé un peu trop vite, mais tant pis. Elle se voyait mal rester dans cette voiture où la tension était plus que palpable. Elle savait qu’elle finirait par s’excuser, mais pour le moment, elle n’avait pas l’intention de le faire.

Arrivée sur les lieux, elle avait fait enfin la rencontre de ce fameux Dazai. Pour le moment, rien de bien particulier à dire. Il n’avait pas l’air de faire les choses étrangement, puis, il avait Rosalia. Qui semblait être adorable. Sans doute, une bonne équipe, mais elle apprit bien vite qu’il était question de disparition. Pourquoi Liam ne lui avait-il rien dit ? Il avait l’air d’être au courant en plus. Elle ne faisait pas part de toutes les informations, mais ils étaient deux sur ce coup-là. Comment pouvait-on reprocher des choses alors qu’on faisait la même chose. Elle ne comprenait pas.

L’alarme avait coupé toute discussion, et c’était tout naturellement qu’ils étaient sortis. Ne comprenant pas forcément ce qu’il se passait, Judith écouta la conversation avant de voir Dazai se rendre en courant dans le bâtiment. Soupirant, elle ne mit pas de secondes avant de décider de le suivre, en entendant bien que les pompiers arrivaient. Mais elle ne pouvait pas laisser le jeune homme seul. Il pouvait lui arrivait n’importe quoi. Elle préférait l’aider plutôt que de le savoir en danger. Courant dans les couloirs, le souffle court, elle essayait de suivre Dazai comme elle le pouvait. C’était qu’il courait vite. S’arrêtant sur le pas de la porte, elle regarda la chambre. Le feu partait de la poubelle. Pourquoi quelqu’un avait fait ça ? Clairement, la poubelle n’avait pas pris feu tout seul. Elle l’avait vue serrer le poing, sans doute en colère par la situation, même si, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi.

“C’était intentionnel ? Quelqu’un a mis le feu à quelque chose ? On ne devrait pas rester ici.”

Bien sûr que c’est intentionnel.. “

Il se mit à parler tout seul, Judith ne comprit pas forcément tout. Qui pouvait le détester. Elle préférait ne pas répondre et le regarda fouiller la chambre. Il cherchait quelque chose, elle en était sûre. Elle l’aurait bien aidé, mais elle ne savait pas ce qu’elle devait chercher. Puis, elle le vit revenir vers elle, elle pouvait entendre des pas approchée, sans doute les pompiers qui étaient arrivés. Ils ne devaient clairement pas rester ici.

“C’est vrai, nous ne devrions pas rester là. Partons.”

Judith accepta l’invitation de Dazai et sortie de la chambre. Elle ne pensait pas tomber sur nez à nez avec les pompiers. De plus, ça pourrait paraître étrange qu’ils sortent aussi rapidement de la pièce qui était en train de brûler. Tant pis, Judith allait leur expliquer, de toute façon, ils n’auraient aucune preuve contre eux.

“Nous avons pensé que des amis se trouvaient encore là. Le feu part de la poubelle. Nous vous laissons faire votre travail. - Elle leur adressa un signe de tête avant de rejoindre Dazai. Elle l’aurait bien aidé, mais elle ne savait pas ce qu’elle devait chercher. - Qui a brûlé quoi ?”

Judith voulait comprendre, elle voulait pouvoir aider. Mais pour ça, il lui fallait toutes les informations. Et elle savait qui lui en manquer, bien trop. Mais elle savait aussi qu’il ne fallait pas presser les choses, sinon, elle allait passer à côté de quelque chose, et elle ne voulait pas.

"Ça ne concerne pas l’enquête. Mais ça pourrait interférer avec si nous ne faisons rien. Je me charge de cette partie-là. - Il s’arrêta quelques secondes. - Judith, vous êtes policière n’est-ce pas ? Comment auriez-vous géré cette enquête si elle vous avait été donnée ?”

Judith s’arrêta quelques instants. Un peu surprise qu’on lui demande son avis. Il était enquêteur, il n’avait certainement pas la même façon de faire. Elle l’avait bien vue avec Liam. Mais peut-être qu’ils étaient arrivés à un point de non-retour. Ils arrivaient parfois que l’enquête n’avance pas comme on le voudrait. Ou bien que les choses ne se déroulent pas vraiment comme on l’aurait pensé. Souvent, ça agaçait les personnes qui donnaient toute leur énergie pour pouvoir aider le monde. La jeune femme préférait réfléchir à sa réponse. Elle ne voulait pas répondre à côté de la plaque. Ce n’était clairement pas le moment.

"D'accord. Alors je prendrai du recul. Je prendrai toutes les informations que j'ai à ma disposition. J'ai quadrillé le périmètre, sa touche, toute la ville. Il faut aller voir chaque personne pour voir ce qui s'est passé réellement. Je ferais les choses dans l'ordre. Interroger les personnes, chercher des indices et après voir où ça nous mène."

La jeune femme ne savait pas vraiment si la réponse allait convenir à Dazai. Mais elle était contente qu’on demande son aide. Elle était là pour ça dans le fond. Elle le vit se retourner vers elle, un sourire déterminé au coin des lèvres. Elle ne dit pas un mot, attendant.

"Je pense que nous avons tout pour réussir l'enquête, alors ?" - Il reprend plus sérieusement- Mais il reste le plus important : plus aucune autre victime ne doit disparaître." - Il s'arrêta. - Je vais vous soumettre une idée que je vous demanderais de ne pas mettre à terme tout de suite mais à laquelle je souhaiterais que vous songiez. - Il attendit d'avoir toute l'attention de Judith. - "Médiatiser le phénomène. Si on en parle, alors l'information passera comme une prévention et moins d'habitants penseront à ouvrir la porte en réponse aux esprits pour les inviter à entrer."

Judith pencha la tête sur le côté. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de son idée. Dans le fond, elle était plutôt bonne. Informer la population pour qu’ils puissent se protéger eux même. Même si, ils mettaient à disposition toutes les forces de l’ordre, ils n’arrivaient pas à protéger tout le monde. Malheureusement.

Nous avons toutes les chances de notre côté. Je suis d'accord avec vous, il faut avant tout protéger la population. Votre idée pourrait être la bonne, mais n'a vous pas peur que la population panique de trop ? Certaines personnes voudront tester leur limite et ouvrir."

Judith se doutait bien qu’il avait toujours des petits idiots qui se sentaient au-dessus de tout et qui voudraient jouer les malins. Sauf que ce n’était clairement pas un jeu, loin de là. Mais certaines personnes étaient en quête d’aventure, de sensation forte. Il avait surtout des vies en jeux, et il était hors de question de d’autres personnes finissant par disparaître.

"Je me suis fait la même réflexion. C'est pourquoi cette prévention ne sera pas suffisante, mais nous verrons ça en temps voulu. Je tenais à vous faire part de cette idée puisque vous faites partie de la police de Storybrooke. Si des informations confidentielles venaient à être divulguées, il vaudrait mieux que ça soit par vous, non ?"

“Oui. Je pense que le plus important, c'est de prévenir et d'essayer de protéger le plus de monde possible. Votre idée est bonne. Il faut juste trouver le bon moment et les bons mots. Oui. Puis ce n'est pas sûr que si les informations viennent de vous qu'on vous prenne tellement au sérieux. Et ça serait dommage."

Elle l’entendit rire, ce qui la fit sourire. Elle devait juste trouver le bon moment pour dire les choses. Et surtout en parler avec son chef.

"N'est-ce pas ?" - Il haussa les épaules - "Enfin, j'ai l'habitude ! Je suis content que vous soyez avec nous, les détectives ne font pas assez équipe avec la police si vous voulez mon avis. Pourtant, nous faisons le même travail, à quelques détails près."

"Je pense aussi. Puis, la police n'aime pas forcément comment les détectives travaillent. - elle hausse les épaules. - Mais je pense que nous pouvons apprendre les uns des autres. Vous avez sûrement un œil sur les enquêtes que nous n'avons pas."

Quelques heures plus tard.

Judith avait fini par laisser son numéro de téléphone à Dazai avant de rentrer. Sa journée était finie, pour son plus grand bonheur. Elle ne voulait qu’une chose, rentrer chez soi. Son chef n’était pas là, elle lui ferait un contre rendu au plus vite. Même si, elle prit le temps de taper son rapport avant de rentrer. La journée avait été épuisante, bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Ce, disputée avec quelqu’un, était épuisant, surtout pour de la merde. Clairement. Elle aurait dû s'excuser avant de partir, mais elle n’avait pas eu le courage sur le coup. Puis, il fallait dire qu’il n’avait pas fait de grands efforts. Elle savait que leur chemin allait se recroiser. Ils étaient à présent sur la même enquête.

Elle avait roulé plus doucement, l’esprit étant ailleurs, elle ne voulait pas avoir d'accident. Elle avait fait quelques courses, avant de passer devant chez le jeune homme. Déposant de quoi manger et boire. Elle avait bien vu qu’il n’était pas son assiette, et elle se doutait bien que se faire à manger n’était pas forcément la première chose à laquelle il pensait. Puis, elle n’avait pas été forcément tendre avec lui, et elle ne pouvait pas faire grand chose non plus. Au moment où elle était remontée dans sa voiture, elle l’avait vue ouvrir sa porte et prendre le paquet. Les yeux rougis, sans doute d’avoir trop pleuré. Ça lui fendit le cœur.

En rentrant chez elle, elle avait pris tout l’amour que sa famille pouvait lui donner, ravis de les revoir. Elle avait écouté leur périphérie de la journée. Elle avait rigolé au moins, elle évacuait tout avant de se rendre dans la prairie où se trouvaient les chèvres. Elle savait qu’elle pourrait réfléchir à ce que Dazai leur avait dit avant de partir.

"Il faut tout d'abord prendre conscience que notre enquête n'est que l'allongement de celle de Stanford et Dipper Pines qui cherchaient eux-mêmes à savoir d'où provenait le journal japonais. Ils avaient prévu avant nous qu'un phénomène comme il s'en est déjà produit hier arriverait à un moment donné, ils ne savaient juste pas quand. Concernant leur disparition, deux possibilités s'ouvrent :" il avait levé deux doigts "1. Ils sont les dommages collatéraux des événements d'hier soir. Loin d'être bêtes, ils devaient savoir à quoi s'attendre, mais ça ne signifiait pas qu'ils pouvaient le contrôler... 2. Ils ne sont pas portés disparus..." Il replongea ses mains dans ses poches. "Que ça soit l'option une ou l'option deux, ça ne change rien pour nous. Ils ne réapparaîtront pas tant que nous n'aurons pas remonté la source du problème et pour cela, il faut que nous nous appuyons sur leurs recherches. J'ai assez observé pour savoir que ça ne s'arrêtera pas et j'aurais besoin de vous, autant comme les cibles que vous avez été que comme les enquêteurs que vous avez accepté d'être aujourd'hui. Méditez déjà sur ça et sur ce qui peut être fait.. Si des choix s'imposent à vous." Il regarda chacun d'entre eux puis retourna à l'intérieur de l'hôtel. Il fit un signe de main. "Je vous contacte très vite !"

Judith soupira, elle n’avait pas tout compris concernant le journal, elle ne savait pas qui étaient les deux personnes qui avaient disparu. Elle ne pouvait pas réfléchir correctement s'il lui manquait la moitié des informations. Puis, elle voulait savoir ce qui pouvait se trouver dans ce journal, peut-être qu’ils auraient des informations bien plus importantes. Elle demanderait sans doute plus tard à Dazai de pouvoir lui donner tout. S'ils devaient être des cibles, il faudrait qu’une personne de l’équipe se laisse prendre par… Elle ne savait pas vraiment. Avec un mouchard, pour pouvoir le suivre ou encore écouter. C’était une solution comme une autre. Ou attendre de voir quelqu’un se faire enlever pour voir qui en était la source de toute cette agitation.

Soufflant, elle se leva avant de rentrer chez elle. La nuit porte conseil. Fermant la porte à clé, elle planqua cette dernière. Au moins, personne ne pouvait ouvrir la porte puis, elle savait très bien que ces parents étaient au courant, et ne feraient rien. Elle avait confiance en eux. Comme ils avaient confiance en elle. Elle alla prendre une bonne douche avant de se rendre dans sa chambre. Souriant face au tableau qui se jouait devant elle. 3 de ses frères et sœurs se trouvaient dans son lit. Le plus petit avait attrapé Mr.Lapin, le doudou que Judith ne quittait jamais. Se glissant dans le lit, elle se fit une place comme elle le pouvait. Avant de sombrer dans un sommeil agité.





Nakahara Chuuya
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-07, 21:52





Le deuxième oncle Pines, le seul restant – pour l'instant – les avait informés qu'un dénommé Danny était le confident de la famille. Pacifica, sans attendre qu'on ne l'y invite et encore moins d'être accompagnée s'acquitte de la compagnie du groupe de détectives en carton. Chuuya la regarde partir, sans s'émouvoir. Elle allait probablement voir le Danny en question. Le mafieux eut un léger temps de réfléxion : rester en compagnie de Dazai qui lui filait de l'urticaire – et lui avait mit un coup de pelle, mais ça c'était accessoire – Rosalia qui n'était pas une mauvaise fille, mais avec qui il ne partageait rien et deux nouveaux rigolos qui ne devait probablement pas être mieux, ou s'en libérer et n'en avoir plus qu'une sur le dos, le choix était vite fait. Il recule, tourne les talons sans se faire prier et parti à la suite de Pacifica. Du groupe, elle avait l'air d'être la seule qui méritait un temps soit peu de sympathie. Et puis elle détestait Dazai, c'était forcément une fille respectable.

Il se retrouve à côté d'elle, sans lui adresser un regard ou un mot, comme si le fait de se retrouver en duo tombait sous le sens. Elle frappe la porte avec force. Une énergie qui ne le surprenait pas, en fait, elle en avait à revendre la gamine, ça se sentait. La porte s'ouvrit presque aussitôt sur un jeune homme qui pose son regard sur Pacifica, puis sur Chuuya.

« Euh, bonjour ? Vous êtes qui ? »

Pendant un court instant, Chuuya baisse les yeux vers Pacifica en se demandant si la question valait pour les deux. Il n'avait pas l'intention de faire des politesses ou des présentations, mais il prend la peine de faire un insigne effort, qui probablement, n'allait pas de se voir.

« Bonjour, embraye t-il, sans s'attarder sur des détails de présentation, j'ai été chargé de comprendre ce qui est arrivé à votre ami. On va vous prendre un peu de votre temps. Il avait tourné la phrase pour qu'elle ne passe pas comme une proposition. C'était un fait, et le jeune homme allait devoir faire avec.
- Voilà, comme il dit ! Confirme Pacifica sans plus de cérémonie. »

Elle entre dans la chambre sans avoir l'être gênée le moins du monde. Danny soupire. C'était une marque de style qu'elle appliquait partout ou elle ne se le permettait qu'en de rare occasion ? La première option paraissait plus crédible que la seconde. Sans non plus demander l'avis du nouveau témoin, Chuuya entre dans sa chambre à son tour, mais a l'élégance de rester légèrement en retrait :

« Vous deviez être au courant qu'ils avaient trouvé un journal en japonais j'imagine. On le cherche actuellement. Si vous saviez la moindre idée de sa position, vous nous aideriez grandement.
- Je ne sais pas où est le journal, réponds le gamin en hochant la tête, tout ce que je sais, c'est que Dipper et Stanford enquêtaient ensemble et qu'ils m'ont dit un moment que Pacifica avait prit le journal. Ils l'ont récupérés peu de temps après. »

Chuuya jette un regard lourd à Pacifica. Pour une blondinette aux allures de poupées, elle trainait beaucoup de chose derrière elle. Elle avait prit le journal, mais pour quel raison ? De nature soupçonneux, Chuuya enregistre l'information. Elle pouvait battre des cils autant qu'elle voulait, elle était soupçonneuse dès le départ.

« Je sais que le journal parlait d'esprit dérangeurs si ça peut vous aider. Qui s'amusait à frapper aux portes la nuit. »

Ca aidait, oui. La méthode n'est pas forcément surprenante pour quelqu'un qui l'a vécu la nuit dernière et qu'on manque de sommeil par sa faute, mais c'était bon à prendre. Il était trop tôt pour écarter de la tête de Chuuya la piste des pouvoirs. Il savait qu'un pouvoir pouvait prendre n'importe qu'elle pouvoir, mais s'il s'agissait d'un pouvoir ou d'un folklore à l'ancienne, c'était une autre histoire. Et à Storybrooke, il s'attendait à tout.

« Et d'ailleurs...
- Mh ... ? Chuuya fronce les sourcils, intrigué par cet arrêt.
- Ford avait peur qu'il y ait des esprits dérangeurs à Storybrooke. C'était le cas. Un soir, le soir de leur disparitions. Quelqu'un a frappé à la porte de l'hôtel. C'était fort j'ai pu l'entendre de ma chambre mais ça n'a pas durée longtemps. 
- Vous en avez déjà fais l'expérience ? Chuuya hausse alors les sourcils, surprit que les bruits viennent de l'entrée de l'hotel, A la porte de l'hôtel , pas à une chambre alors ? Vous savez si quelqu'un à répondu et ouvert ? »

Frappez chez quelqu'un, c'était ciblé. Comme si l'esprit ou quoi que ça puisse être localisait précisément une victime potentiel. Est-ce qu'il entrait dans les bâtiments ? Était arrêté par les portes ? Pouvait entrer et frapper tout le monde ? Il n'avait aucune idée du mode opératoire des petits esprits, si s'en était et si c'était réellement le cas ? Mais il gardait les idées dans un coin de sa tête.

« Je n'en sais rien, je n'étais pas avec eux. Mais peut-être que Ford et Dipper ont ouvert la porte. Ca expliquerait pourquoi les bruits sur la porte ce sont arrêtés... Il se tourne vers Pacifica, elle enquête avec vous ?
- Oui, bien sûr ! Répondit tout de go Pacifica, tu connais mon amour pour les Pines, je ne peux pas les laisser disparaître ! Et elle se mit à battre des cils avec innocence. 
- C'est pas marrant Pacifica. Je vois même pas ce que tu fais avec eux, toi qui hais tellement cette famille. Tu vas encore faire n'importe quoi. »

Chuuya se mordit l'intérieur de la lèvre pour étouffer un rire moqueur. Qui y croyait ? Et en plus, elle montrait ses mensonges sans trembler. « Étonnant que vous ne vous entendiez pas avec Dazai. » Elle lui ressemblait, d'une certaine façon, à se foutre du monde en ayant l'air de n'avoir rien à foutre des conséquences... mais elle lui paraissait plus supportable. Un court instant, ça lui semblait être un compliment. Il dégagea ses pensées pour revenir à leur esprits-mouton. Il s'éclaircit la voix en se rapprochant d'eux, pour mettre fin au cinéma de la peste déguisé en poupée.

«  Si je résume : quelqu'un à frapper à la porte de l'hôtel, et depuis, plus de trace d'eux ? Vous n'avez rien remarqué ou senti dans l'hôtel depuis qui sortirait de l'ordinaire ?
- Non je n'ai rien remarqué d'autre. Juste des bruits sur la porte comme le disait le journal."

Chuuya ouvre la bouche, quand l'alarme incendie leur vrille les oreilles. Loin de s'en affoler, il jette un coup d'oeil vers la porte en fronçant les sourcils. Il claque sa langue contre ses dents, frustré « Évidemment... ll fallait que ça arrive maintenant » Mais bien qu'il ne s'en inquiète pas, ce n'était probablement pas le cas de tout le monde dans la pièce. Il va ouvrir la porte, pour que Pacifica et Danny passent devant, mais une fois dans le couloir, l'odeur de fumée lui prend le nez.

L'odeur était trop étouffante pour venir de loin. Et à juste titre : c'était la chambre avoisinante à celle de Danny « Vous savez si la chambre est occupée ? »
- C'est celle de Dipper ! Il faut arrêter le feu, vite ! Sans réfléchir, Danny prit l'extincteur et il ouvrit la porte de la chambre de Dipper. Il tousse à cause de la fumée qui se trouve dans la chambre mais sans attendre, il essaye d'éteindre le feu qui se trouvait au niveau du bureau de Dipper.

La chambre de Dipper ? C'était une blague ? Lentement, il ouvre la bouche, écœuré et fusille Pacifica du regard : « C'est la chambre dans laquelle vous étiez ! Vous vous foutez de ma gueule ! »

Elle accumulait et Chuuya avait du mal à croire que c'était le fruit du hasard. Il grince des dents, sans la quitter des yeux. Le feu n'était pas totalement éteint et il ne savait pas ce qui brûlait... mais elle allait devoir fournir des explications. On leur demande alors d'évacuer à la porte de sortie, au bout du couloir. N'ayant pas d'autre chose, il suit le reste du groupe à l'extérieur.

Ils se retrouvent de l'autre côté de l'hôtel, loin du reste du groupe. Chuuya se met à chercher autour de lui leur présence, malgré lui. Une pointe d'inquiétude, quelques part, se réveille en lui. Pas pour tout le groupe, non... mais probablement pour celui qui s'en fichait le plus.

La voix énervé de Danny l'arrache à ses inquiétudes : « Je peux savoir ce que tu as foutu encore !? 
- C'est pas ma faute, quelqu'un à du rentrer dans la chambre après moi ! Probablement Mabel elle voulait tellement être incluse dans l'enquête... D'ailleurs j'espère que tu as vérifié que ta copine allait bien avant de fuir comme un lâche.
- Arrête de rejeter la faute sur les autres. C'est toujours la même chose avec toi. Bien-sûr qu'elle voulait faire partie de l'enquête, c'est son frère ! Quelqu'un qu'elle aime. Mais l'amour c'est un concept que tu ne connais pas bien-sûr, il fronce les sourcils avant de reprendre, je veux bien pardonner tes petites crises mais de là à mettre le feu dans chambre de Dipper, t'es vraiment débile. Pourquoi tu as fais ça ? »

Chuuya écoute leur dispute, sans comprendre de quoi il s'agissait. De toute façon, ça ne le concernait pas vraiment. Ce qui comptait, c'était que Pacifica admette sa faute.

« Je n'ai pas fais exprès et de toute façon, ça ne te regarde pas. Il est mort dans touts les cas, sa chambre ne lui manquera pas. Il serait temps de faire le deuil de ton ami au lieu de m'insulter comme si j'en étais la cause. »

Un deuil ? Il n'avait pas été question de mort à l'heure actuelle... S'il était mort à cause des esprits, ça changeait la donne.
Les yeux de Danny changèrent de couleur. Chuuya fixe Danny avec attention, remarquant le changement de couleur étonnant, mais il ne s'en étonna pas. Après tout, leur pouvoir avait une aura aussi... En revanche, il reste sur la défensive, pas qu'il le prenne pour une menace immédiate, mais il ne savait pas en quoi son pouvoir pouvait consister.

« Tu seras la première à pleurer si il était vraiment mort. Continue à rejeter les autres, je m'en fiche. Que tu veuilles finir seul, ça ne regarde que toi. Mais là, tu as fais une connerie de trop Pacifica. Tu ne mérites même pas l'amour des Pines. Tu ne mérites même pas d'être sur cette enquête ! Pourquoi tu as fais ça ?
- C'était dans le but de foutre l'enquête en l'air et c'est votre animosité personnelle qui vous a guidé ? Rajoute Chuuya dans l'inquisition destinée à la blondinette.

Il n'avait rien contre elle, mais il n'y avait rien non plus qui lui donnait envie de prendre sa défense. Chuuya avait des ordres qui venait de plus hauts et pas des moindre. Si elle foutait en l'air les indices qui pouvait servir à rendre des comptes au boss, elle mettait ses phalanges en danger. Il en avait pété pour moins que ça.

Non content de se retrouver au milieu d'une querelle qu'il ne comprenait pas, une demoiselle se mit à pleurer en arrivant vers eux.
- Dipper... Dipper est ... mort ?
- Non ne l'écoute pas. Il est en vie et des gens sont à sa recherche. Tu connais ton frère, il en faut plus pour se débarrasser de lui, se mit rapidement à la rassurer Danny en changeant du tout au tout d'attitude, pour la rassurer.
- C'est faux hein ? Dit elle en sanglottant, avec un sourire à crever le cœur, Vous ne l'avez toujours pas retrouvé ? Pourquoi vous me mettez à l'écart ? Je veux savoir ce qu'il se passe vraiment... Danny... tu ne peux pas me mentir hein ?

Chuuya se contente de regarder la sœur sans répondre, mais son regard en disait long, avec une forme de gravité. Il était évident que Dipper était toujours disparu et malheureusement, ce n'était pas dans les priorités de Chuuya de mettre le grappin dessus.

«  Ils sont en train de chercher des preuves, des indices pour les retrouver. Je leur ai dis tout ce que je savais sur le journal japonais, continua Danny, Ils vont les retrouver. C'est votre spécialité de disparaître avant de revenir dans cette famille...
- Super, voilà l'autre maintenant, se met à soupirer bruyamment Pacifica, si tu attends que je te rassure une fois de plus tu peux rêver, ton frère ne reverra jamais la lumière du jour et il est temps pour toi d'organiser son enterrement. Bon pour le vieux ça doit déjà être fait, il allait passer l'arme à gauche d'une minute à l'autre. »

Chuuya serre les dents. Et la catastrophe met peu de temps à arriver. Mabel gifle Pacifica, et même si la jeune fille est choquée de son propre geste, elle continue à crier sur Pacifica : « Est ce que tu t'entends parler ?! Comment peux tu oser dire ça de ma famille sans la moindre once de culpabilité ? Ils étaient tout ce que j'avais. » En larme, elle tombe au sol, en continuant de sangloter.

Chuuya grimace en regardant la joue de Pacifica, qui encaisse sans moufeter : « C'est bien au moins tu t'es mise à parler d'eux au passé. C'est le premier pas du deuil, elle se tourne vers Chuuya et continue, on devrait retrouver Dazai et son équipe improvisée non ? »
Le mafieux fait l'effort poser l'extrémité de ses doigts sur l'épaule de Pacifica pour l'éloigner de Mabel Pines. La guerre entre eux avait assez duré et continuer de se bouffer le nez ne réglerait ni leur affaire, ni celle de Chuuya. Sans quitter la sœur Pines des yeux Chuuya prévient Pacifica avec froideur : « Seulement si vous êtes honnête avec moi. Sinon je vous laisse vous déchirer avec vos histoires de familles.
- Je ne vois pas ce que vous attendez que je vous dise de plus. Vous pouvez bien me laisser là mais on ne se débarrasse pas de moi aussi facilement, sachez le. »

Elle avait le mérite de tenir tête à tout ce qui l'entourait, même sans en connaître les risques. C'était à son honneur. Ca n'empêche pas Chuuya se relever un sourcil :

« Vous voulez vraiment reparlez de l'hôtel qui brûle, probablement par votre faute et qui a emporter je ne sais quoi avec lui ? Il soupire en écartant le sujet d'une geste de main, passons. Je vous ai déjà dit que je voulais comprendre pourquoi ils ont disparus... Il ajoute plus bas, pour pas subir la foudre des deux autres, qu'ils refassent surface ou non, c'est pas mon plus grand problème. Allez, on y va.
- Allons comprendre le pourquoi du comment alors, si ça vous intéresse tant que ça, elle jette une dernière joute amère à Danny, Amuse toi bien à consoler l'amour de ta vie."

Chuuya recule un peu pour jauger l'ampleur des dégâts de l’hôtel encore entrain de fumer. Il s'en sortirait, le feu n'avait eu lieu que dans une chambre. La panique était plus grande que l'acte. Il soupire malgré tout, avant de partir du côté qui lui paraissait le plus court pour arriver à l'entrée principale de l'hôtel, en évitant les pompiers et ceux qui ont été évacué. Il jette un regard curieux par dessus son épaule, pour s'attarder sur les petits pieds de diva de Pacifica : « Désolé pour le trajet en talons ! » Ce n'était pas une allée de standing – c'était même carrément le foutoir – et il préférait éviter qu'elle ne se casse la cheville sur des cailloux.

« Je marche n'importe où en talons, j'ai l'habitude. Je peux même brûler des hôtels entiers en talons alors tu vois... »

Il fronce les sourcils, mais avec amusement. Elle avait l'audace de le dire, ce n'était pas quelque chose dont en général on se ventait, mais ça lui arracha un soupire amusé. Elle était sûrement un peu folle.

« Belle perfomance... » ajouta t-il pour lui même.

Ils passèrent sous la fenêtre dont s'échappait le plus de fumée. La chambre de Dipper. Il lève la tête vers elle. Qu'est-ce qu'elle avait pu brûler ? Si c'était des preuves, combien elle en avait foutu en l'air pour s'assurer la disparition des Pines ? Il se remit à soupirer. S'il était tombé sur Pacifica plutôt que sur Dazai pour cette affaire, tout aurait été sûrement plus simple pour les affaires de la mafia.
Absorbé dans ses pensées, il baisse les yeux vers le fatras qui bordait l'hôtel, un amoncellement de buisson sans queue ni tête, mais Pacifica lui saisit brusquement le bras, apeurée :

« Tu les entends ? Pitié, dis moi que tu les entends ? Ce sont comme des... les frappements de porte. La petite fille, elle est revenue ! Elle se met à pointer l'entrée de l'hôtel, elle vient de rentrer vite, poursuivons la ! »

Qu'est-ce qu'elle racontait ? Elle était dingue, ça y'est ! La fumée lui était monté à la tête. Il se crispe, en lui laissant son bras entre les mains, mais fait un pas sur le côté, pour maintenir une distance ténu « A part les pompiers, j'entends rien. De toute façon on est dehors, et tout le monde l'est. Même si c'était le cas, ça m'étonnerait qu'on soit les premières cibles. »

Elle a vu une petite fille fantôme entrée dans l'hôtel et elle veut courir après ? La paranoïa lui faisait jacter des trucs insensé ? Il baissa les yeux vers elle, en scrutant son air de grande tragédienne. Elle était terriblement crédible... Et en même temps, il avait du mal à croire à son cinéma, elle qui foutait le feu à des hôtels.
Il fait malgré tout l'effort de chercher le bruit dont elle parle et jette un œil vers les fenêtres, puis derrière lui. Il continue, plus calmement, en la ramenant vers lui, avec le bras qu'elle tenait toujours :
« Vous lui avez ouvert, à la gamine ?
- Non, je pensais qu'elle me laisserait tranquille justement ! Et vous ?

Ne voyant rien – je cite, et surtout pas la malette dans les buissons que miss Pacifica s'efforce de caché, parce qu'il est trop petit – et n'entendant pas plus de fantôme, il l'entraine doucement en avant, en tirant son bras, jusqu'à dépasser la fenêtre de Dipper Pines.

« J'ai ouvert la porte, mais je ne suis tombé sur personne... Je crois. J'espère en tout cas. »

Ils finirent enfin par arriver à l'entrée de l'hôtel. Après un rapide balayage, il ne voit aucun des collègues, si s'en était réellement. Le personnel de l'hôtel, mais aucun pseudo détectives. Ils étaient tous partis boire un café sans les attendre, les enfoirés ? Il se mordille la lèvre, crispé. Encore cette pique d'inquiétude, quelques part, qui grondait. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles... quelle connerie. Il s'insupporte, tout seul, de ressentir son inquiétude injustifié, mais une voix pataude le sauve de cette honte. Sans s'y attendre, Chuuya sursaute violemment et serre le poing. A 30 cm près, le coup lui arrivait dans le nez.
« Plus de peur que de mal ! Ouf ! Se rassure Mousse, le fameux homme-pelle
- J'aurais préféré que ce soit plus de mal que de peur en ce qui te concerne.
- Vous êtes encore là vous !? Lui crie Chuuya dessus
- Ah, vous ne l'aimez pas non plus ?
- J'aime pas tellement qu'il laisse traîner sa pelle surtout... »

Mousse se voile d'un regard triste, affecté par la situation. Chuuya décrypte son émotion en plissant les yeux, drôle de type.. Il faisait de la peine, dans le fond.
- Je comprends pas pourquoi tout le monde est sur les nerfs aujourd'hui... J'étais juste venu vous faire passer le message de Monsieur Dazai, je m'étais dit que vous seriez un peu perdu puisque vous n'étiez pas avec eux lorsqu'ils ont discuté... Il a dit à tout le monde de rentrer chez eux et qu'ils les recontacteraient bientôt.
-Quoi ? Et si je me fais enlever pendant la nuit ?
-On ne sait pas réellement si c'est de l'enlèvement, à vrai dire, ajoute Chuuya, pensif, vous n'avez personne avec qui rester ?
-J’aurais bien proposé à Danny mais il a l’air un peu énervé... Je me demande bien pourquoi. »

Vraiment ? Aucune idée ? Chuuya hausse un sourcil qui n'avait aucune autre vocation que de vouloir dire « Tu te fous de moi ? Même moi je sais. Arrête de fermer les yeux, ma belle. »

« Dormez ensemble, propose Mousse, visiblement à la ramasse sur tout ce qui concernait les relations humaines.

Chuuya lève d'abord les yeux au ciel. Déjà, ils n'allaient pas dormir ensemble, et il y avait assez peu de chance qu'elle lui dise de venir coucher chez lui. Et faire entrer une inconnu dans une repère de mafieux, ça l'emballait moyennement. Il s'attarde sur Pacifica, en essayant de faire la part des choses. Il ne doutait pas le moins du monde que ça pouvait être une jeune fille dangereuse, pour lui. Pas physiquement, mais pour mettre son nez dans des affaires qui ne la regardait pas. Pourtant, il se sentait responsable d'elle, pour une raison qui lui échappait. C'était toujours comme ça... Vaincu, il détourne la tête en espérant un refus : « Si c'est la seule chose qui peut vous rassurer, j'ai la place chez moi. »

La blondinette lui décoche un regard de peureuse. Outch. Pas celui là. Il serre les dents, jouer les biches fragiles, c'était déloyale.
« C’est très gentil à vous... Je ne veux pas déranger mais c’est vrai que depuis que j’ai revu la petite fille j’ai peur qu’elle revienne, compréhensible, se dit Chuuya, en se souvenant de sa réunion où était Elise, Et c’est impossible qu’il m’arrive le même destin que celui des Pines.
- Ce serait dommage de vous regretter, conlut-il avec une pointe d'ironie. »

Chuuya accuse mentalement le coup. Et merde. Il allait devoir héberger une inconnue qui foutait le feu, espérait voir deux types disparaître et qui avait l'air d'avoir la vengeance facile. Pari risqué, mais tenu. ll prend ses clefs de voiture en s'éloignant vivement de l'hôtel qu'il a trop vu et fait un signe de main à Mousse : « Bon courage avec cet endroit. » Parce que clairement, c'était un bordel plus qu'un hôtel.

Au pire, il lui restait du vin de prune dans le frigo. Il suffisait de retirer le Beretta callé entre deux coussins et les chargeurs posées sur la table basse et la soirée passait comme une soirée ordinaire.


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Dazai Osamu
« The weak fear happiness itself »

Dazai Osamu

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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 0k35

There’s parts of me I cannot hide
I’ve tried and tried a million times
La-da-da-de-da, la-da-da-de-da, la-da-da-de-da ~

Événement #4 - LET ME IN - Page 2 Km2l

Embracin' the madness
My devils they whisper in my ear
Deafenin' me with all my fears


Welcome to my darkside

•••


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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-08, 14:26 « The weak fear happiness itself »


Let me in
L'enquête paranormale
Envoyer un message privé 4041b616c101d7425f754754a44cedef0c556385Envoyer un message privé 8d988f288db846d12a24e785b80c08a1d212277e

À dire vrai, Dazai ne s'est pas attendu à ce que quelque chose d'important soit retrouvé dans la chambre de Dipper, c'est pourquoi, d'ailleurs, avait-il laissé Pacifica s'y rendre en pariant qu'elle ne lui divulguerait rien. Peut-être souhaitait-il la tester ? De toute évidence, quelque chose bloque chez la jeune fille - ça concerne les Pines, et comme l'a pensé le détective, les jumeaux de sa tranche d'âge sont spécifiquement ciblés. Il avait espéré qu'à fouiller elle trouve, elle aussi, ce qu'elle pourrait désirer savoir du jeune garçon porté disparu. Les conséquences laissent entendre qu'elle aurait pu en trouver, des choses, mais qu'elle ne les a pas apprécié. Dazai ne connaît pas Dipper Pines, pas plus que son oncle, mais de ce qu'il en a lu et vu, il ne les pense pas aussi mesquins et manipulateurs que la jeune blonde le dit et il ne faut pas être stupide pour savoir que cette description lui scier mieux. L'asiatique a été en colère, sur le moment, non pas parce qu'il s'est senti trahi par Pacifica - il ne lui a pas fait confiance une seule seconde - mais parce qu'à brûler des preuves essentielles à l'enquête, elle a non seulement mis les victimes et futures victimes en danger, mais aussi les clients de l'hôtel. Si la disparition n'est pas reliée à elle de près ou de loin, c'est un miracle. Et si ce n'est pas elle ce coup-ci, pour sûr que ça le sera au prochain. Sous la pression de la division, des questions et des imprévus, Dazai ne fait qu'agir, agacé, en circonstances, regrettant chaque seconde cette bombe à retardement qu'il a invité à entrer dans l'équipe.

"Je vous contacte très vite !"

Et plus rien. Dos tourné à l'équipe qu'il a pourtant formé, que l'univers lui a amené, il fait à nouveau marche seule. C'est toujours ainsi avec lui, malgré toutes les années qui ont passé. Dazai Osamu, auteur, détective ou mafieux, est un isolé. Même en société, il avance seul. Même avec ses collègues, il y a un moment où il s'éloigne, comme un pion qu'on place à un peu à l'écart sur le plateau car telle est son poste pour la stratégie qui va s'ensuivre dans les tours à venir. Le jeune homme sait qu'il n'obtiendra rien de plus aujourd'hui, du moins pas avec ses supposés alliés. Non, il ne peut pas se permettre d'en juger certains : Liam est curieux et investi, il semble s'y connaître dans le domaine du paranormal et aime le mystère et le danger. Rosalia a la tête sur les épaules, elle est intelligente, motivée et lucide, elle est aussi l'une des seules à défendre Dazai malgré ce qu'on peut dire dans son dos. Judith, en tant que policière, est droite, formée, et fiable. Elle veut avoir le sens de la justice, suivre les protocoles non pour son propre intérêt mais la sécurité de la ville. Quant à Chuuya, même s'il n'est plus avec eux pour le moment, Dazai le connaît assez pour ne pas s'inquiéter du chemin qu'il prend. Il va s'occuper de Pacifica jusqu'à ce que le détective trouve un plan et le mette en place. Dès demain, l'affaire reprendra.

Mais qu'a fait Dazai lorsqu'il est retourné dans l'enceinte de l'établissement après avoir dit au revoir à une partie de la bande ? Puisque le propriétaire de l'établissement était trop occupé à gérer la clientèle et les secours, il en a profité pour emprunter des cartes électroniques qu'il a enregistré sous la porte de Dipper et Stanford Pines. Un jeu d'enfants. Il s'est tout d'abord rendu dans le couloir de Dipper, complètement opposé à celui de Stanford qui vient du bâtiment d'en face. Il a entendu d'ici les pleurs de la jeune sœur, Mabel, et d'un garçon qu'il pense être Danny. Pacifica et Chuuya ne sont plus là, à supposé, mais les traces qu'ils ont laissées à leur passage sont bien présentes. Dazai s'accroupie et laisse glisser sous la porte une des cartes électroniques qu'il a volé. Lorsque les hôtes remarquent l'objet et ouvre la porte, il est juste derrière. Longuement, ils discutent comme le détective avait prévu que deux de ses "alliés" le fassent, mais on sait bien que le plus gros boulot ne doit jamais être délégué.


***


La nuit se passe sans encombre (NDA : j'ai l'impression de décrire une partie de Loup-Garou), comme s'y est attendu Dazai Osamu. Pour s'en assurer, il a appelé en fin de matinée Judith Hoops. Certes, il est Dimanche, peut-être ne travaille-t-elle pas, mais ça ne l'empêche pas de pouvoir être la première tenue au courant sur les plaintes qui ont été déposées.

"Est-ce que tu saurais si des plaintes similaires aux précédentes ont été déposées cette nuit ou ce matin ?

- Non. Rien du tout. On dirait que la petite fille n'a pas voulu faire peur cette nuit. À croire, en effet.

- Je vois, c’est plutôt une bonne nouvelle... Répond Dazai par respect pour sa question, même s'il n'en a pas porté premier intérêt. Il attend seulement le moment pour rebondir.

- Oui plutôt.

- Concernant, hier... Il reprend, alors, hésitant. Je pense savoir qui a causé l’incendie de l’hôtel. Je t’avais dit que je m’en occuperais mais je crois qu’il serait préférable que tu t’en charges...

- Que je m'en charge ? Tu penses savoir ou tu es sûr de savoir qui est la personne ?

- J'avais demandé à Pacifica Northwest de se charger de la chambre qui a été incendié. Moins d'une heure plus tard, le détecteur de fumée s'est déclenché. Tu as été témoin comme moi de la scène : Un journal a été brûlé dans une poubelle et un cadre photo a été renversé. Ça aurait pu être une coïncidence, seulement je suis remonté peu de temps pour chercher Chuuya et Pacifica. À défaut de les retrouver, je suis tombé sur la sœur du jeune frère disparu, Dipper, ainsi que d'un ami à eux. La jeune fille était en larmes après avoir entendu Pacifica dire que les Pines étaient morts et qu'il ne fallait pas chercher à les retrouver. Il soupire, un peu embêté. J'ai toujours douté d'elle mais à cause de sa liaison avec l'enquête, en tant que suspecte comme en tant que témoin et proche des disparus, j'avais souhaité la garder auprès de moi - au cas où. Tu comprends maintenant que cette solution n'est plus envisageable..."

Tant qu'ils n'auraient pas retrouvé le journal japonais, la jeune riche originaire de Gravity Falls ne doit pas s'immiscer dans l'enquête, pas comme ça. Dazai a souhaité la mettre à l'épreuve et l'initier à l'affaire, peut-être pour sa curiosité égoïste de comprendre la source de sa haine, mais il sait maintenant que si elle lui tend à nouveau les poignets, il ne refusera pas deux fois de lui mettre les menottes (pour le commissariat, hein).

"Tu voudrais que j'intervienne en tant qu'agent. La policière prend une nouvelle pause, comprenant la difficulté qui s'impose chez son partenaire. A-t-elle une raison de faite ça ? De nuire à cette famille ? Tu pense que Monsieur Nakahara pourrait être son complice ? Je ne connais aucuns des deux, mais je pourrais aller leur rendre visite pour discuter avec eux.

- Je ne connais pas les motivations de Pacifica, sinon tu penses bien, j'aurais évité tout contact entre elle et la famille Pines. Chuuya n'est pas une menace, pour le connaître je peux te le confirmer. Si je ramène le sujet à lui, c'est parce que l'alarme incendie de son immeuble viendrait de se déclencher, une équipe de pompiers arrive sur les lieux. J'avais été voir Pacifica chez elle, mais comme elle ne répond pas, j'ose supposer qu'elle est encore avec lui... Tu vois où je veux venir ?

- Tu voudrais que j'aille chez Chuuya ? Si je comprend bien. Si c'est le cas, je vais y aller, si tu connais son adresse."

Plus ou moins, en effet. Il a également souhaité laisser entendre que Pacifica aurait pu être la suspecte d'un second incendie ou tentative d'incendie, étant donné qu'elle se trouve actuellement sur les lieux, mais Dazai sait que cette théorie sera bientôt révoquée, alors autant ne pas trop entrer dans les détails et laisser se tisser le fil conducteur.

"Je te l'envoie par message dès que possible. Acquiesce-t-il d'un sourire. Si tu ne souhaites pas faire ce que je te demande, Judith, sache que je le comprendrais très bien... Tu as le droit de refuser. En tant que policière, tu es la seule à savoir si les accusations portées contre Pacifica sont suffisantes pour l'emmener au poste et l'interroger là-bas. Cette méthode peut te sembler abusive et je ne t'empêcherais pas de tenter de la raisonner sans avoir recours aux lois. Je te demanderais simplement de ne pas oublier les vies qui sont en jeu ainsi que le temps qui nous est compté. Chaque heure nous éloigne de la disparition de Dipper et Stanford Pines, des indices, du journal... Et du coupable, probablement. C'est un choix difficile mais je te fais confiance pour que tu prennes la bonne décision.

- Je prendrais les mesures nécessaires au moment venu et en fonction de ce qu'elle dit. Je te tiendrais au courant. Je sais que ce n'est pas simple, mais il faut savoir faire les bon choix au bon moment. Je te remercie de me faire confiance Dazai."

Il lui fait confiance, c'est certain. Judith Hoops est une bonne agente, elle semble fidèle à son rôle, à ses valeurs. Les autres aussi pourraient former, ensemble, une excellente équipe. Le garçon essaierait de faire en sorte que ça le devienne, redoutant simplement le moment où ils le connaîtront un peu mieux, où ils comprendront que ses méthodes ne sont pas toujours justes, même si le résultat fait son effet. Dazai ne fait pas les choses gentiment, mais il pense les faire pour une bonne cause.

Appuyant sur un bouton pour verrouiller l'écran, il range son téléphone dans sa poche pour s'aguicher d'un briquet et d'une cigarette. Il l'allume, tend à la porter jusqu'à ses lèvres mais finit par lever le bras un peu plus haut au-dessus de sa tête. Non, il n'aime pas fumer, ça ne l'a jamais tenté. Qu'est-ce qui ne l'aurait pas plu ? La cigarette tient des promesses sur lesquelles il aurait pu s'appuyer : la mort à petit-feu, entre autre. Seulement, en plus de ne pas aimer la fumée - pauvre sensible qu'il est et laisse demeurer - Dazai a toujours perçu la cigarette comme un accessoire de mode qui forge une image figée de la personne qui la détient. Il n'apprécie pas l'idée mais ça ne lui a pas empêché d'en obtenir une pour un tout autre usage. À vrai dire, l'asiatique n'a pas passé la nuit chez lui. En repartant ce matin pour aller voir Pacifica, il s'est rendu compte qu'elle non plus, n'avait pas passé la nuit chez elle. Maintenant, où se trouve le détective ?
La fumée de la cigarette se dégage au contact de l'air et titille le système d'un détecteur fixé au mur. Dazai pose la cigarette sur le détecteur - provoquant l'alarme - et sort, mains dans les poches, par la porte de sortie de l'immeuble. Dans quelques instants, les pompiers arriveront et remarqueront l'erreur. Ils seront dérangés, irrités sûrement qu'on se paie leur tête de la sorte. Une à deux minutes plus tard, Dazai envoie l'adresse à Judith qui arrivera dans les minutes qui suivent, lorsque les pompiers seront sur le point de partir et tout le monde évacué. Elle retrouvera Pacifica et... La suite dépendra d'elle.

Maintenant, le détective s'avance dans une ruelle où un homme fait mine d'être au téléphone, et s'arrête face à lui. Il lui sourit jusqu'à ce que celui-ci daigne le reluquer avec angoisse. Ses lèvres s'entrouvrent à peine dans l'hésitation mais Dazai le coupe avant :

"C'est le parrain que vous avez au bout de la ligne ? Il lève les yeux au ciel, le menton relevé. Non, bien sûr que non, il ne s'adresserait pas directement aux guetteurs, encore moins par téléphone, mais ça n'empêche pas qu'il sera très prochainement tenu au courant de votre rapport sur l'avancée de l'enquête. Bien, poursuit-il avec indifférence, faites-lui passer un message en même temps, ça vous rendra un peu utile de mon côté."

L'homme au large manteau imitation militaire et décale un regard anxieux, il ne comprend pas ce qu'il a manqué, ce qu'il a fait de travers pour ne pas s'être fondu dans la masse. Il ne sait pas qui est Dazai Osamu, on voit qu'il ne vient pas de leur conte. C'est pourquoi il ne sert que de guetteur, d'ailleurs. Confirmant sa position, le détective peut donc reprendre :

"Dites-lui que m'envoyer son chien de garde ne sera pas suffisant pour contribuer à une enquête qui ne l'a jamais concerné. C'est une nouvelle méthode pour me convaincre de revenir parmi vous... Son regard transperce celui du mafieux, qu'il fixe d'un sourire mauvais. Ou bien essaie-t-il d'atteindre autre chose ?"

Rien n'est dit. L'homme n'a pas le droit de partir, ce serait fuir, mais il ne sait pas quoi répondre non plus. Évidemment qu'il n'a pas les réponses à ses questions, il n'est personne dans l'immense pyramide de la Mafia Portuaire. Il ne comprend rien et c'est, silencieux, déglutinant, qu'il n'attend que le moment où il pourra s'échapper et demander explications à ses supérieurs. Dazai sait qu'il va déjà passer une bonne partie du message et la réaction de Mori sera sa réponse. Il le laisse partir et agrippe son propre téléphone pour envoyer un message groupé à Liam, Rosalia et Chuuya :

"49.298009, -123.143695
Enregistrez ces coordonnées sur Google Maps, comme Rosalia l'avait fait lorsqu'elle l'a reçu. Il vous indiquera notre destination du jour. Mais cette fois-ci, nous ne ferons pas demi-tour. Je vous attends dans 20 minutes là-bas ! ^^ Ne venez pas en talons !"


Puis en privé, à Rosalia :

"Le numéro de téléphone inconnu, as-tu pu le rappeler ? Si le répondeur est le même qu'hier, alors je pense que le portable en question est déchargé ou bien qu'il a été éteint. Dans les deux cas, ce n'est pas bon signe, mais ça ne veut pas dire que tout est perdu. Il est fort probable que tu aies eu raison et que le numéro appartienne à un des disparus, si tu arrives à le confirmer en route ou que celui-ci te recontacte, ne me le dis pas directement et tente de garder contact avec lui le plus longtemps possible."

Il appelle son collègue, Ranpo. À peine a-t-il le temps de dire son nom que celui-ci lance du tac au tac, tellement fier, comme toujours, de ses facultés de déduction :

"Je savaiiiis que tu allais m'appeler.

-Alors pourquoi ne m'as-tu pas encore donné l'adresse de ton ami ?" Soupire d'un sourire Dazai.


Moses.



Pacifica Northwest
« The most popular girl in town »

Pacifica Northwest

| Avatar : Lucy Boynton

Événement #4 - LET ME IN - Page 2 3jfk

You should take it as a compliment
That I got drunk and made fun of the way you talk
You should think about the consequence
Of your magnetic field being a little too strong


Événement #4 - LET ME IN - Page 2 H7s7

| Conte : Souvenirs de Gravity Falls
| Dans le monde des contes, je suis : : Pacifica Northwest

Événement #4 - LET ME IN - Page 2 Z86d

| Cadavres : 526



Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-09, 19:24 « The most popular girl in town »



Let me in

Show no emotions, feel no pain.


Pacifica ϟ & Co .

Pourquoi me tournait-on le dos constamment ? Pourquoi est-ce que l'on se prenait toujours à moi, comme la solution de facilité, sans jamais prendre en compte mes sentiments ? Les gens étaient égoïstes, et la plupart ne se rendaient pas compte. Moi, parce que je l'assumais, était la fille détestable, que chacun haïssait à sa manière. Même Danny me haïssait maintenant, lui qui avait toujours été là pour moi, mon ami d'enfance qui m'avait toujours soutenu malgré mes erreurs. J'étais allé trop loin, selon lui. Je n'avais fais que d'énoncer la vérité. Dipper était probablement mort, il était temps de l'accepter. Il préférait défendre sa copine et la laisser me frapper vulgairement comme si je ne représentais rien à ses yeux. Soit, qu'il en soit ainsi. il pouvait me détester. Je n'étais pas touchée, il ne représentait déjà plus rien pour moi. Hop, parti comme s'il n'avait jamais été là. Il suffisait de relever ses barrières, et de ne montrer aucun signe de faiblesse. Si je ne montrais pas ma tristesse, c'était que je ne l'étais pas, tout simplement. En réalité, même moi je ne savais pas ce que je ressentais, au fond. Je passais tellement de temps à refouler tous mes sentiments que je n'arrivais même plus à les différencier, ils n'étaient plus qu'un vaste mélange. Dans tous les cas je réagissais de la même manière : violemment. Les autres commençaient à le remarquer. Après tout, je venais de brûler un hôtel parce que j'avais lu une note dans laquelle Dipper... je ne préférais même pas en parler. Peut-être étais-je même un peu jalouse de Mabel et de la manière par laquelle elle réagissait à toute cette histoire. Je faisais tellement attention à ne pas montrer mes vrais sentiments, à faire comme si tout cela ne me touchait alors qu'en réalité, plus le temps passait et plus je me rendais compte que la disparation des Pines... n'était pas vraiment ce que j'avais toujours voulu. Et voir Mabel ne pas avoir honte de pleurer de cette façon, ça m'énervait. Elle avait l'air stupide, évidemment mais au moins elle pouvait laisser libre cours à ses émotions. Elle était entourée de ses amis, de celui qu'elle aimait bien plus qu'un ami, de sa famille... Sa vie semblait parfaite. Elle avait tout, je n'avais rien.

Et là dedans était Chuuya. Je n'avais jamais pensé me retrouver à dormir chez lui au moment où j'ai posé les yeux sur sa taille de schtroumpf et ses cheveux rouges. Pourtant... Voilà que je rentrais dans son appartement, comme si on se connaissait depuis des années. En soit, il n'était qu'une béquille, que quelqu'un auquel j'allais m'accrocher pour une nuit. Ce n'était pas peur de la petite fille, que je n'avais d'ailleurs jamais vue, étant donné que cela n'était qu'un subtil moyen de distraction pour l'empêcher de trouver la mallette qui trônait dans les buissons en face de la chambre de Dipper. Je n'oubliais pas ma mission de compromettre l'enquête le plus possible, jamais. Mais Chuuya n'était qu'un moyen de refouler tout ce que je ressentais, pour une nuit de plus. je savais très bien que ce serait temporaire, que rien ne changerait vraiment au final, mais rien que pour me sentir bien juste une nuit, ça en valait le coup. Il ne suffit que quelques verres d'alcool et mon charme irrésistible et la nuit se termina comme je l'avais espéré, en me perdant contre le corps de Chuuya.

Je me réveillais de longues heures plus tard, étonnée de voir que brûler une chambre d'hôtel fatiguait autant. Mais visiblement, Chuuya était encore plus fatigué, puisqu'il dormait encore. Cela était, en réalité, ce que j'espérais secrètement. En plus d'être une béquille particulièrement efficace, je ne devais pas oublier qu'il représentait un élément important de l'enquête et j'aimais travailler en territoire connue. Il était donc parfaitement logique que je profite du repos du schtroumpf rouge pour fouiller dans ses affaires. Comme n'importe quelle personne censée le ferait... non ? Durant la nuit, lorsque je l'avais déshabillé, j'avais déjà remarqué qu'il portait des holster. j'avais tiqué, trouvant cela étrange mais... en même temps je ne connaissais rien de lui. J'avais prévu initialement de fouiller dés qu'il m'avait proposé de venir chez lui mais maintenant que j'avais vu cela... je ne pouvais pas m'en empêcher. Heureusement je n'eus pas à aller loin pour trouver quelque chose d'intéressant. Sur le côté du lit se trouvait un étui à pistolet. Il ne fallait pas être bête pour reconnaître ce genre d'objet... Cet homme devenait tout de suite plus intéressant ! Un criminel ? Un policier ? Non, ça m'étonnerait... Il m'aurait déjà arrêté pour avoir brûlé la chambre du disparu. Je devais en apprendre plus et surtout... je devais trouver le pistolet. Je ramassais l'étui et continua à chercher en pensant à un endroit où il l'aurait à portée de main... C'est alors que j'entendis la marmotte se réveiller derrière moi. Avec un sourire innocent, je m'assis sur le lit, lui faisant face en petite tenue tout en faisant balancer l'étui du pistolet de gauche à droite devant ses yeux, comme un trophée.

-Bien dormi, monsieur le criminel ?

Il releva la tête de l'oreiller, en se réveillant doucement, mais tiqua aussitôt en entendant criminel. Il se redressa brusquement sur les avant bras en regardant fixement l'étui se balancer. Il laissa quelques longues secondes passer, le temps de digérer son erreur et je le vis serrer les dents. J'adorais avoir le dessus sur lui, c'était extrêmement plaisant.

-On dit professionnel, pas criminel, Blondie.

Dixit celui qui laissait trainer des trucs pareils à côté de son lit. Et encore, il s'était réveillé avant que je fouille plus en détail, il avait de la chance.

-Oh, parce que les professionnels laissent souvent trainer des affaires aussi... révélatrices ? Je suis impatiente de voir ce qu'en pense ton boss. ajoutais-je en battant des cils sans perdre mon grand sourire radieux.

Il soupira, accusant les coups que je lui lançais avec grâce, ravalant sa haine. C'est alors qu'il se releva du bord du lit pour s'approcher et m'attraper fermement par le menton. Qu'est-ce qu'il y a ? Il voulait jouer à la barbichette ?

-Je suis impatient que tu lui tombe dessus. Je sais ce que je risque pour cette connerie, mais je doute que tu ais la moindre idée de ce qui t'attends.

Je levais les yeux au ciel. Il croyait me faire peur avec ses stupides menaces ? Je ne craignais personne et sûrement pas son boss alors si je voulais balancer ce que j'avais appris ce matin, je ne me dérangerais pas. Même si pour le moment, je n'avais pas prévu de le faire. J'étais de bonne humeur et... il pourrait toujours m'être utile pour la suite, alors autant le garder sous la main.

-Crois moi, je me doute très bien de ce que je risque aussi. Je lui jetais l'étui qu'il rattrapa habilement avant de vérifier l’état du chargeur. Puis, je lui tapotais gentiment la joue, comme l'on faisait affectueusement à un petit chien. Il se crispa, me fusillant du regard. T'as de la chance d'être mignon. Promis, je dirais rien. Mais au moins maintenant, je sais que j'ai un contact dans ce milieu... ça peut toujours servir.

-Pour quand les Pines réapparaitront, c'est ça ? Il se leva, attrapa le paquet de clope sur la table de chevet et en alluma une machinalement avant de se tenir debout en face de moi. Il sembla me jauger un moment avant d'esquisser un sourire. On aurait tendance à croire que tu es toujours en vie parce que tu débordes de chance... Il se pencha un peu, pour se retrouver nez à nez avec moi. Mais tu es juste la première des opportunistes. conclut-il, sans avoir lâcher son sourire à mi chemin entre la fascination et le dédain.

-Je ne pensais pas que ce qu'on avait partagé cette nuit te donnait la faculté de lire dans mes pensées ! Je me levais, tant pour empêcher cette proximité dérangeante que parce que je venais de me rappeller d'un léger détail... Je n'avais rien à me mettre. Je me rendis donc jusqu'à son placard à vêtements dans lequel je n'hésitais pas à fouiller sans permission. Bien sûr que je suis opportuniste. Et individualiste. Et tout ce que tu peux penser d'autre. Ce n'est pas en pensant aux autres ou en laissant passer ma chance qu'on se fait une place dans ce monde. Je me retournais en regardant Chuuya, l'air dépitée. Dis moi que t'as au moins un habit potable là-dedans ? Il est hors de question que je porte la même tenue que la veille.

-Je cerne juste celle qui m'utilise. répondit-il un peu amère. Oh... avais-je froissé le grand criminel ? Quel dommage. Insulte moi et je te mets telle quelle sur le pallier. Il se leva en soupirant et m'écarta du bras avant de prendre une chemise une ceinture au hasard, la cigarette entre les dents, qu'il me tendit. Débrouille toi avec ça.

J'avais vu mieux comme amabilité mais bon. je devais probablement aussi me débrouiller avec sa mauvaise humeur dés le matin. C'était peut-être un peu ma faute, j'avoue, mais ça j'en avais rien à faire.

Tout de suite les grands mots ! Je ne t'utilise pas enfiiin je... te garde sous la main. Je lui fis un clin d'oeil. Heureusement que je peux transformer n'importe quoi en quelque chose digne d'un défilé. J'imagine que tu n'as pas d'escarpins qui traîne ? Oh, ou des cuissardes, ce serait parfait !

Il me regarda d'un air sceptique comme s'il semblait peu emballé d'être une solution de secours. Je me demandais bien pourquoi. Il leva les yeux au ciel en poussant de rire à mon commentaire et se mit en arrière sur le bord du lit en me suivant attentivement du regard.

-J'attends que d'être épaté, Pacifica. J'ai vraiment l'air d'avoir des escarpins qui trainent ?
Il regarda ses petits pieds puis les miens, avant de reprendre. Pas de cuissarde non plus... Et interdiction de déchiré, de recoudre NI de brûler mes vêtements.

-QUOI ? Comment je suis censé rendre ces choses potables alors ? T'as de la chance que mes talons de la veille aillent avec cette vulgaire chemise. Bon, bon, je vais devoir faire simple. En espérant que je ne croise aucun de mes collègues, et encore moins mon boss.

Il me regarda d'un air blasé à travers la fumée avant de sourire amusé, probablement par mes airs de diva.

-Pardon de vous écœurer, duchesse. Je devrais me tenir à 3m de distance dehors où ça ira ? Il se leva pour me rejoindre et fouilla à son tour dans l'armoire pour en sortir certains de ses vêtements qu'il me montra. Si je mets ça, ça va ? Je te donne pas des hauts le cœur ?

-3m seulement ? Plutôt 10, j'ai pas envie qu'on croit que je te connais. répondais-je en riant avant de reprendre un air sérieux en m'atardant sur les habits qu'il me tendait. Je ne rigolais sur ce qui concernait les vêtements, en tant qu'étudiante en mode et assistante de Gabriel Agreste je ne pouvais pas me le permettre. Heureusement, Chuuya semblait savoir s'habiller correctement puisque les pièces choisies fonctionnaient très bien les unes avec les autres. Hum. C'est pas trop mal oui. Je m'attendais à bien pire.

-Je pense qu'être bras dessus bras dessous avec Pacifica Northwest c'est mauvais sur un CV, mettons plutôt 20. répliqua t-il d'un air narquois. Il sembla surpris de me voir prendre avec autant de sérieux la question sur ses vêtements puis partit dans la salle de bain une fois mon avis prononcé. Wow, si c'est pas mal c'est que je dois avoir une chance écœurante aujourd'hui. Et ne fouille pas sous mes vêtements, tu ne trouveras rien, tu vas juste te couper !

-Tu parles, n'importe qui me supplierait pour être à ta place. En l'entendant me prévenir de ne pas fouiller dans ses vêtements, je fus bien sûr prise par l'envie de faire exactement le contraire. Cédant à la tentation, je soulevais un tas de vêtements pour y trouver un couteau, cran d'arrêt fermé. Avec un sourire narquois, je m'empris de le mettre dans ma poche. Tu me connais, j'oserais jamais !

-Qui ça ? Ton pote Danny ? Je l'entendis ouvrir l'eau depuis la salle de bain puis il passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte. Il me regarda d'un air accusateur en ayant vite compris ce que je venais de faire. La lame dépasse la longueur autorisée... Evite de te faire prendre avec. Et si tu comptes dire que c'est le mien, sache que je porte toujours des gants. il me sourit faussement avant de partir prendre sa douche.

-Danny n'est plus mon ami visiblement, et de toute façon il préfère la jumelle démoniaque.

Je n'ajoutais rien, regardant le couteau de nouveau pendant quelques secondes. Peut-être que je risquais de me faire prendre avec, mais au moins je serais mieux protégée. Tant pis. Je haussais les épaules et l'enfila de nouveau dans ma poche, n'ayant rien à faire des conseils de Chuuya.

-Démoniaque, à ce point qu'est-ce qu'elle a fait de si hor... L'alarme incendie de l'immeuble se fit retentir. Je soupirais, même plus surprise que le karma vienne me mettre une claque. Chuuya, encore dans la douche, commença à gueuler. Nan mais c'est pas vrai ! Pas deux jours d'affilé ! J'entendis un bruit sourd venant de la salle de bain, ce qui n'empêcha pas de me faire rire en imaginant la scène. Il sortit rapidement de celle-ci encore trempé et les vêtements propres se collant à son corps encore mouillé. Heureusement que j'avais eu la bonne idée de me doucher la veille. Il leva un doigt vers moi pour intimer de me taire. Je sais que c'est pas toi. Et heureusement, sinon je t'emplâtrais.

Dommage, ça aurait pu être amusant d'assumer la responsabilité d'un autre incendie pour le voir rager. Une prochaine fois peut-être...

-Quelle chance inouïe...

Ayant l'intuition que cette alarme n'était qu'une erreur, et n'ayant pas grand chose à faire de ma survie, je ne me pressais pas. Au contraire, je me déplaçais telle un escargot vers la porte de sortie de l'appartement. Chuuya lui, gromella dans son coin en traînant un peu des pieds. Visiblement, une alarme icendie n'était pas prévue dans son programme de la journée. Il prit le soin de cacher les pistolets qui traînaient, pour changer. Puis, finalement, il me rejoint devant sa porte d'entrée qu'il claqua brutalement derrière lui. J'avançais, regardant les marches avec dépit. Pourquoi fallait-il qu'il habite au quatrième étage ? Je commençais à descendre, me retenant de me plaindre. Chuuya me dépassa aisément, le sourire aux lèvres.

-Je crois que je préfère les esprits de petites filles à ça. Il sembla tiquer en voyant mon cou, avant de se pencher en arrière pour le pointer avec son index. T'as des bleus dans le cou. Fais gaffe si tu croises ton patron, ça se voit.

Il dit ça, l'air de rien, alors que je savais que mon patron n'aimerait pas me voir avec ce genre de choses sur le cou... Heureusement que je ne travaillais pas le dimanche et qu'il ne sortait pas souvent. J'espérais vraiment que ces bleurs allaient vite partir pour ne pas avoir à me mettre des tonnes de fond de teint le lendemain... Il aurait pu au moins s'excuser ! Mais étais-je vraiment étonnée par son attitude ? Pas vraiment. Je touchais mon cou continuellement, comme si cela alalit changer quoi que ce soit. Tant pis, ils étaient là, je devrais faire avec.

-T'aurais pu faire attention, je suis une fille délicate !

-Maniéré oui... Délicate, je ne sais pas. Dépêche toi, Cendrillon, ça m'amuse pas d'avoir les cheveux trempés.

C'était loin d'être mon problème. Mais me vint alors une idée.

-T'as qu'à me porter si tu veux que j'aille plus vite, je compte pas me casser une cheville.

Il tiqua de nouveau en rejetant la tête en arrière.

-Quelle diva ! Tu t'entraines tout les jours où c'est de naissance ? Il soupira en s'arrêtant. Il remonta de deux marches pour enfin tendre les bras et m'inviter à monter. Je ne le ferais pas deux fois.

Parfait ! Comme quoi, il suffisait de demander. Mais, ayant décidée que ça faisait au moins 10 minutes que je n'avais pas manipulé ou, au moins, déstabilisé quelqu'un, je décidais que c'était une bonne idée de reccommencer en l'embrassant pour le remercier. Il me regarda avec les yeux ronds, surpris, alors que je sourais, fière de l'avoir enfin fait taire. Il était un peu trop confiant, il méritait que je lui rappelle à qui il avait affaire.

C'est de naissance ! Merci ! Je montais dans ses bras puis reprit. Mais oui, mais oui, c'est ce qu'on verra. Allez, en avant !

En très bonne position, je profitais de la route jusqu'à notre arrivée en bas de l'immeuble où Chuuya me déposa de nouveau sur le sol. Dehors, c'était le chaos. un véritable brouhaha de gens inquiets et de policiers ainsi que de pompiers. J'avais l'impression de déjà-vu. Il fallait qu'on s'éloigne, le plus vite possible. Si l'on me liait à l'incendie de l'hôtel de hier... Je préfèrais ne pas imaginer ce qui m'arrivait. Je sentis Chuuya me prendre par le bras pour m'écarter en reculant, l'air de rien. Je m'approchais de lui, pour chuchoter afin de ne pas nous faire repérer.

-Je sais que je n’ai rien avoir avec cette alarme mais si ils me retracent avec l’incendie de l’hôtel... je risque d’avoir de gros problèmes.

-Je sais, c'est pour ça que je fais ça. Il soupira en jetant un oeil aux portes de sorties. Il faut qu'on remonte.

-T’es sûr ? Et si... elle nous suit ? disais-je en montrant d'un coup de tête l'une des policières.

-Si on remonte, tu pourras sortir par l'entrée principale... Elles sont bloquées quand l'alarme se déclenche, mais ça devrait être fini. Je ne vois pas pourquoi la police serait de l'autre côté. Il sembla me considérer un moment. A moins que tu ne caches plus qu'un incendie. C'est pas le cas, n'est-ce pas ... ?

-Bien tenté, mais non, je suis sage comme une image, à toujours respecter la loi ! Je dessinais une auréole imaginaire au dessus de ma tête puis reprit. Je te suis, t’as pas intérêt à m’avoir raconté n’importe quoi.

Nous commencâmes à partir, prêts à déroger à toute responsabilité envers la police et, alors que je suivais de très près les pas de Chuuya, j'entendis une voic nous interpeller dans mon dos.

-Excusez-moi, mais vous ne pouvez pas rentrer pour le moment. Alors retournez vers le groupe s'il vous plaît. On vous dira quand vous pourrez rentrer chez vous.

Parfait, pile quand on n'avait pas besoin d'eux. La policière (Judith, pour ceux qu'ont pas compris) sembla très sérieuse alors qu'on se retournait pour lui faire face, innocemment. Heureusement que je savais mentir mieux que personne.

- Oh... excusez-nous ! Comme il n’a pas l’air d’avoir le feu on pensait que c’était sécurisé mais il n’y a aucun soucis on va attendre. Merci de nous avoir prévenus !

Elle nous fit un signe de tête avant de tourner les talons, visiblement satisfaite de ma réponse. Chuuya la regarda partir, d'un air aimable avant de changer d'expression dés qu'elle ne nous avait plus dans sa vision.

-Tant pis, on va devoir être des citoyens modèles et ne pas éveiller les soupçons. dis-je en me tournant vers Chuuya, comprenant que son idée pour nous échapper tombait à l'eau.

-T'as de la chance d'avoir de longs cils, je flaire ton mauvais genre à 500m.

Je n'avais pas de "mauvais genre", je ne voyais absolument pas de quoi il parlait. Il n'y avait plus qu'à attendre que toute cette histoire se calme... Je ne voyais aucune flamme, sérieusement pourquoi ils ne laissaient pas les citoyens tranquille ? Je continuais de surveiller discrètement la jeune policière, quand je la vis passer un coup de téléphone. Elle semblait regarder beaucoup dans notre direction, vraiment beaucoup. A peine avait-elle raccrochée qu'elle revint à la charge.

-Excusez-moi. Vous êtes Madame Northwest et Monsieur Nakahara. Je vous cherchais. On peut dire que le hasard fait bien les choses. J'aurais quelques questions à vous posez.

Et merde. Je n'avais pas besoin d'être devin pour deviner de quoi elle voulait nous parler. En réalité, je n'avais jamais vraiment eu de problèmes avec la police et ne savait pas nécessairement comment agir de cette mauvaise passe. Mais comme je n'aimais pas non plus ne pas avoir le contrôle je refusais de laisser Chuuya prendre les devants. Je n'avais qu'à trouver un mensonge... Oh. Voilà qui était parfait, tant pour me sortir de là ou pour condamner la dernière Pines à ma place.

-Quoi ? Pas du tout, je suis Mabel Pines ! Pacifica est mon amie, je peux peut-être vous indiquer où elle habite ?

Je vis Chuuya se figer à mes côtés, ce qui me fit douter de mon choix de réponse mais... ça ne pouvait que marcher ! Non ?

-A quel propos ?

-Vraiment ? Vous avez vos papiers sur vous s'il vous plaît. Elle posa ensuite le regard sur Chuuya. C'est à propos de l'incendie qui a eu lieu à l'hôtel. Certains témoins me déclare que vous étiez sur les lieux. Mais je ne vous ai pas vue quand l'hôtel a été évacué.

Mes papiers. Hum. Note pour plus tard : me faire trafiquer une fausse carte d'identité avec le nom de ma pire ennemie pour qu'elle soit accusée de tout ce que j'aurais pu faire à ma place. Mais pour le moment, autant improviser.

-Oui bien sûr ! Je commençais à fouiller dans mes poches, avant de faire semblant de paniquer, n'y trouvant rien, forcément. Oh mince quelle cruche, je les ai oubliés ! Je suis vraiment désolée madame l’agent. Mais j’ai entendu parler de l’incendie oui, c’est horrible, dans la chambre de mon propre frère !

-Oh, vous y étiez ? On a été évacué par la sortie arrière. Une fois que le calme est revenu et que je suis retourné à l'entrée principale, je n'ai vu personne non plus et surtout pas vous. Les obligations, j'imagine. ajouta t-il en haussant les épaules. Peut-être que dire la vérité en oubliant de mentionner la partie où je brûlais le journal aurait pu suffir en réalité... Tant pis, cette version était bien plus amusante.

-Alors quand nous pourrions rentrer dans l'immeuble. Nous irons les chercher. De votre frère et vous n'êtes pas rester pour savoir la cause de l'incendie. Vous êtes sortie par la porte de derrière mais le rassemblement ce faisait devant. Vous auriez dû rejoindre tout le monde pour être sûr que tout le monde allait bien.

-Oh non ce n’est pas mon appartement ici, j’habite à l’hôtel chez mon super oncle ! Je suis sorti avec Danny, mon... copain hier pendant l’incendie. C’est un fantôme qui vole donc il a préféré me mettre en sécurité !

Je sentis Chuuya se balancer à côté de moi et alors que je lui lançais un regard d'incompréhension, il fit semblant de trébucher pour me mettre un coup de coude. Oui, ok, j'avais compris que je n'aurais pas dû mentir mais maintenant c'était trop tard, qu'est-ce que je pouvais bien y faire !

Oh, excuse moi... Il reposa son attention sur la poliècre prête à nous menotter. Les civils sont toujours les derniers au courant quand il s'agit d'expliquer les raisons de quelques choses, soit dit sans vous froisser... Et vous savez, personne n'a vraiment l'air de s'être soucier de nous, alors on ne va pas s'embarasser pour les autres, vous n'êtes pas d'accord agent... ?

-Et vous n'êtes pas rester avec votre oncle pour s'assurer que tout aller bien. Vous êtes sortie avec votre copain ou vous êtes sortie par la porte de derrière ? Nous sommes partie à votre recherche quand on a m'a informer que deux civils étaient encore dans les locaux. Puis, je pense que vous auriez dû informer votre oncle que tout allait bien. Il était dans tout ces états.

-Je suis sortie avec mon copain en traversant les murs, je ne sais pas comment cela s’est passé pour Chuuya mais s’il dit avoir été évacué par l’arrière je le crois. J’ai appelé mon oncle dès que j’en étais en sécurité je sais qu’il s’est fait un sang d’encre je suis désolée. Elle semblait ne pas vouloir me lâcher alors autant tenter le tout pour le tout. Je baissais la tête et commença à pleurnicher, comme une imitation parfaite de Mabel. Excusez-moi je ne voulais pas vous causer de problèmes.

Je n'aimais pas parler de qui était vraiment Danny sans son autorisation mais... il me détestait déjà, comme tout le monde dans cette ville, alors à part m'enfoncer encore un peu plus, il n'y avait pas de mal.

-Vous savez que donner des fausses informations à un agent pourrait vous causée des gros problèmes. Et il ne me semble pas que votre oncle est reçu un appel. J'étais avec lui. Me causer des problèmes à moi ? Ce n'est pas me cas. Mais à vous oui. Et sa serait dommage qu'une aussi jolie fille se retrouve derrière les barrières. Et j'ai eu des informations que vous étiez les derniers à être dans cette chambre. Alors je vous laisse une chance de tout me raconter.

Merde. Elle n'était pas si bête, pour une policière, j'étais particulièrement étonnée ! Je sentis le regard de Chuuya posé sur moi, comme pour me dire qu'il était temps pour moi d'arrêter mes conneries et de dire la vérité à la police. C'était vraiment pas amusant comme alternative... J'arrêtais soudainement de pleurer, essuyant mes larmes de crocodile délicatement avant de soupirer en regardant, blasée, Judith.

-Bon d’accord, je suis Pacifica, je voulais juste voir si vous étiez une super policière et vous êtes forgés bravo ! Pendant l’incendie j’étais avec Danny et Chuuya pour lui poser des questions par rapport à la disparition des Pines puis le personnel de l’hôtel nous a demandé d’évacuer, ce qu’on a fait sans broncher. Rien de plus.

-D'accord et que faisiez vous dans la chambre avant que l'incendie se déclare ? Des témoins m'ont informé que vous étiez dedans.

-Danny voulait éteindre l'incendie lui-même avec l'extincteur du couloir mais il n'a pas pu finir avant que le personnel arrive.

-Les fantômes ne peuvent pas attraper d'objet. Mais vous étiez bien dans la chambre avant l'incendie. Dites moi ce que vous faisiez ?

Elle ne connaissait pas l'immensité des pouvoirs de Danny, elle, ça se voyait... Il pouvait attraper des objets, et bien plus encore. Il n'y avait aucun souci de ce niveau mais j'imaginais que ce genre de pensées ne pouvait pas monter jusqu'à sa petite cervelle de piaf.

-C'est un peu compliqué à expliquer mais en gros, il peut contrôler quand il est un fantôme et quand il ne l'est pas... Vous savez, c'est Storybrooke. Je soupirais. Oh, vous voulez dire quand Dazai Osamu m'a demandé de fouiller la chambre à la recherche d'indices pour l'enquête ? je faisais exactement ça.

-Oui on en voit des choses étranges à Storybrooke. D'accord. Vous étiez entrain de fouiller la chambre. Et ensuite il s'est passé quoi ? Je pense qu'il serait bien, pour nous tous, de me dire ce qu'il sait réellement passer. On avisera après pour la suite.

-Je vous ai dis toute la vérité ! J'ai fouillé la chambre et je suis retourné voir Dazai, qui était accompagné de Chuuya et une certaine Rosalia, vous pouvez leur demander.

Chuuya lâcha un soupir sourd avant de hocher la tête.

-Je confirme. Et je suis restée avec elle depuis.

Enfin un peu d'aide de sa part, il était temps.

-Vous êtes retournée voir Dazai avant ou après l'alarme incendie ?

-Avant. Je vous ai dis que l'alarme incendie a sonné lorsqu'on était dans la chambre de Danny.

-Vous n'êtes pas très cohèrente dans vos propos. Vous me dites que quand l'alarme incendie s'est déclenchée vous étiez dans la chambre, sauf que vous venez de me dire que vous avez fouiller la chambre et êtes revenue vers Dazai avant l'alarme incendie. Sauf que j'étais avec Dazai, et que je ne vous ai pas vu. Alors soit vous essayez de me mener en bateau, soit vous me cachez la vérité.

Je ne savais honnêtement pas comment j'avais réussi à rester patiente jusqu'ici mais là j'atteignais ma limite. Elle ne comprenait rien de rien, je n'avais jamais rencontré quelqu'un avec aussi peu de neurones ! Elle devait travailler pour la science, il y avait de quoi étudier pendant des années avec un spécimen pareil.

-Je vais vous expliquer une dernière fois, puisque vous semblez ne pas tout comprendre. Je fouillais la chambre de Dipper, je suis retourné voir Dazai, on a discuté de ce que chacun avait trouvé, il a mentionné d'aller parler à Danny, je me suis portée volontaire et Chuuya m'a accompagné. Une fois là-bas, nous avons commencé à poser quelques questions à Danny et l'alarme incendie s'est déclenchée. C'est plus clair ?

-Quelqu'un a pu s'arranger pour mettre le feu pendant le laps de temps où nous étions en bas, sans vous. Le fait que nous ne nous soyons pas croisés n'incrimine pas Pacifica. ajouta t-il pour me défendre tout en haussant les épaules, nonchalamment comme s'il soulevait une évidence. Finalement, il était plus utile que je ne l'aurais imaginé.

-Je n’incrimine personne. Elle n'a pas les menottes autour des poignets. Je cherche juste une explication à tout ça. Elle soupira. Fatiguée de sa propre bétise peut-être ? Vous pouvez rentrer chez vous, mais restez à dispositions, nous aurons peut-être d'autres questions à vous posez.

Plutôt crever que de revivre ce calvaire.

-Merci de votre compréhension. Visiblement, vous savez où me trouver si besoin est.

La policière s'éloigna, enfin, et Chuuya reçut un appel mystérieux. Il s'excusa et s'éloigna. Je n'aimais pas qu'on me fasse des cachotteries... C'était donc tout naturellement que je le suivis pour essayer d'entendre au moins sa partie de la conversation, en essayant de ne pas me faire repérer.

-j'ai appris que les Pines enquaitait sur des esprits dérangeurs et que leur enquête découle d'un journal [...] mais je ne l'ai pas et aucun ne sait où il est.

Qu'est-ce que ça pouvait bien dire ? Roh, je ne comprenais rien. tant pis, je préférais laisser tomber. J'avais l'impression que plus j'essayais de m'approcher plus Chuuya s'éloignait, et peut-être n'était-ce pas une impression. Tant pis. En attendant, je sortis mon propre portable et prit le temps de réfléchir en regardant la liste de mes contacts. Je n'aimais pas rester sans rien faire et je devais profiter de ce petit moment seule pour assurer mes arrières. Le numéro de Desmond s'afficha alors. Avec un sourire narquois, j'appuyais sur le petit téléhone vert pour l'appeler. Je ne voulais pas le déranger, mais je savais qu'il viendrait à ma rescousse si quelque chose tournait au vinaigre avec cette histoire d'enquête. Il décrocha rapidement et je puis lui raconter donc toute l'histoire, sans oublier de mentionner l'incendie et ce qu'il l'avait causé. Je savais que même s'il me jugerait, il comprendrait. Il me poussait toujours à être plus méchante que la veille et à montrer aux Pines ce qu'ils rataient en ne me respectant pas à ma juste valeur. Parler avec lui me fit du bien et me rappella pourquoi je faisais tout ça. Cependant, je n'eus pas la force de lui parler de mes ressentiments... Il ne comprendrait pas. La vrité c'était que je ne savais pas ce que je voulais et je ne pouvais pas lui dire, après des mois à lui expliquer ma haine envers cette famille, que leur disparition ne me faisait pas l'effet escompté. Je n'étais pas triste, n'allons pas jusque l'autre extrême, mais j'étais loin de sauter autant de joie que je l'aurais espéré malgré ce que je laissais paraître. c'était comme il me manquait quelque chose, une partie de moi, un sentiment que je détestais et qui j'espérais partirais vite. Je laissais Desmond tranquille, en lui promettant de le tenir au courant si les choses ne se passaient pas comme je l'espérais. Et enfin, Chuuya revient beaucoup plus nerveux que d'habitude... Qui avait-il eu au téléphone ?

-Je vais devoir y aller. J'ai des urgences que je peux pas laisser de côté.

Quoi ? Et maintenant c'était lui qui me mettait sur la touche ? Non, non et non.

-Quelles urgences ? Si c’est par rapport à l’enquête, je dois savoir ! T’es comme Dazai a vouloir me mettre sur la touche !

Il fronça les sourcils. En plein dans le mille. Je n'avais qu'à continuer à appuyer jusqu'à ce qu'il cède.

-C'est par rapport à MON enquête et ne me compare pas à Dazai !

-Je ne dis que ce que je constate, je pensais simplement que tu valais mieux que lui. Visiblement je me suis trompée.

Il inspira, visiblement blessée par mes paroles. Étais-je allée un peu trop loin ?

-Si tu te trompes aussi lourdement sur les gens, ne t'étonnes pas d'être seule, Pacifica.

Je haussais les épaules à sa remarque, lui montrant que ça ne me touchait pas. J'avais l'habitude d'être seule à force, je l'avais acceptée. Il me tourna le dos et partit faire son propre bout de chemin... Quoi ? Non, ça ne devait pas se passer comme ça ! Il devait me montrer qu'il n'était pas comme Dazai en m'emmenant avec lui ! Même mon plan il ne pouvait pas le suivre correctement ? Tant pis, aux grands maux les grands remèdes, je n'avais qu'à le prendre en filature.


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Liam MacCarthy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Liam MacCarthy

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Personnage abandonné

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| Dans le monde des contes, je suis : : Tanaka Akira, le plus malin

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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-10, 19:12





Samedi 27 Mars - fin d’après midi

Liam avait laissé tout le monde faire sa vie. Clairement, il n’était pas en service, pas en tenue, et n’avait aucune envie de croiser le feu pour le plaisir. Si Judith et Dazai voulaient aller se mettre en danger, qu’il le fasse. Il fit ce qu’il pu quand les pompiers arrivèrent, tout en écoutant le frère du disparu et les autres informations qu’il voulait grappiller. Brett était bien là, et il ne pouvait que se sentir un peu mieux devant cette révélation. Brett était là, tout le monde s’en souvenait et c’était le principal. Alors que Dazai leur dit au revoir et que tout le petit groupe se sépara, il se passa plusieurs choses qui le coupèrent dans son envie de rentrer voir Manhattan pour l’embêter un peu.

Premièrement, il eu une petite discussion avec la jeune femme qui connaissait ses enquêtes sur le surnaturel. Il ne pouvait pas passer à côté d’une fan ! La discussion avait eu lieu un peu comme suit :

Liam : *s’approchant de la jeune femme* Hé ! Alors comme ça tu aimes bien mes vidéos ?

Rosa : *Le regard en souriant* Oh oui beaucoup ! Vos enquêtes ont l'air tellement passionnantes. Je rêverais de pouvoir en faire de même. *riant légèrement et faire un clin d’œil* Vous pourrez peut-être ajouter celle-ci à votre site internet lorsque nous l'auront terminée. Je suis sûre que beaucoup de gens s'y intéresseront.

Liam : Pour en faire de même, vous savez, il suffit juste de faire comme maintenant. Et je ne comptais pas y manquer *répond à son clin d’œil* Bien que certaines choses resteront peut être secrètes ... comme un incendie

Rosa : *hochant la tête négativement* Non je ne pense pas... enfin je ne vais pas vous mentir. Je m'y connais beaucoup moins bien que vous là-dedans. Cela dit cet incendie n'a pas été déclenché tout seul. Je pense que si nous parvenons à la résoudre nous répondrons à cette question également. * se place ensuite devant lui et demande* D'ailleurs vous qui avez l'habitude ce genre d'enquêtes, quelle théorie de Dazai vous semble la plus vraisemblable ?

Liam : *réfléchit un peu en observant l’hôtel* Honnêtement ? Je n’en ai aucune idée, j'ai l'impression qu'il y a trop de facteur "peut être" et pas assez de certitude pour s'arrêter à une idée.

Rosa : *approuve d’un signe de la tête* Vous avez raison, il vaut mieux garder toutes les hypothèses en tête pour le moment... surtout qu'il n'est pas exclu qu'une nouvelle s'y ajoute. *haussant les épaules et dit toute candide* Nous verrons bien. *regardant les pompiers* En revanche, j'ignorais que vous étiez également pompier. Dazai a vraiment eu de la chance de pouvoir tomber sur vous. Il n'y a rien que vous ne puissiez faire apparemment.

Liam : *riant de sa dernière réflexion* Pour dire la vérité, brett et Scott les deux personnes qui sont toujours avec moi dans les vidéos sont aussi pompiers. Et il y a bien des choses que je ne sais pas faire, même si je n'oserais l'avouer. *montrant un pompier au loin, il rajoute* Là, c’est Brett.

Rosa : *elle le regarda intéressé par ses propos* Donc vous vous êtes rencontrés au boulot et vous vous êtes dit que ce serait une bonne idée de vous lancer dans les enquêtes paranormales ? Et qu'est-ce qui vous a autant plu dans ce projet ?

Liam : Non non. On est ami depuis la maternelle, et on est devenu pompier car c'était la seule chose qui était logique pour nous.... *regardant Rosa* Quand on a 12 ans, on a trouvé un corps près de notre cabane, et on a commencé à chercher l'inexplicable

Rosa : Eh bien ! Vous avez commencé très tôt... je suis impressionnée. *souriant et ajoute* En tout cas, je suis ravie de faire cette enquête avec vous. Il y a si longtemps que je voulais m'incruster dans l'une de vos aventures.

Liam : Tu sais pour s'incruster suffit de demander, on embarque souvent des personnes comme ça, donc il ne faut pas hésiter à laisser des messages. Et je suis aussi ravi de faire cette enquête avec toi !

Rosa : *souriant et hochant la tête affirmativement* Message reçu, Liam ! Peut-être que si notre collaboration débouche sur autre chose je pourrais réussir à vous convaincre d'en suivre une deuxième. Enfin si vos amis Brett et Scott sont d'accord bien évidemment.

Liam : Franchement je ne pense pas qu'ils seront contre, nous verrons. En tout cas je pense que la journée a été trop longue, je vais m'enfuir avant de me faire attraper par mon chef *montrant son chef des pompiers* je vous dis à demain ?

Rosa : *rit et ajoute* Vous avez raison. Vous avez déjà suffisamment travaillé comme ça aujourd'hui. Inutile de faire des heures supplémentaires. Et puis il faut que je rentre moi aussi ou sinon Roxy va s'inquiéter. *s’écarte et fait un signe de la main* A demain et reposez-vous bien !

Liam : *fait un signe aussi* Au revoir.


Quoi qu’il puisse y avoir quelques inexactitudes. Après tout, on parlait au passé pour arriver vers le présent et tout n’était pas complètement dans l’ordre. Peut être y avait il des phrases qui ont été oubliés ? Oh, qui peut le savoir. Pas Liam en tout cas.

La deuxième chose qui fit arrêter Liam dans son désir de partir voir ailleurs s’il y était, fut le chef de brigade qui lui mit une main sur l’épaule… celui là même qu’il avait voulu éviter. . C’était d’ailleurs SON chef de brigade…. Et encore plus c’était le père de Scott, le garçon pour ceux qui ne se souviennent pas, que Liam n’arrête pas d’oublier et qui est au bord de la mort. Là aussi, il s’était passé à peu de choses prés, cela.

Chef : *avec un regard suspicieux* Liam, puis je savoir pourquoi tu te retrouves tout le temps au bord des incendies, même quand tu ne travailles pas ?

Liam : *un sourire gêné* ce n’est pas tout le temps, il est faux. C’est juste que je suis là quand il y a un incident, mais il y a aussi des incident quand je ne suis pas là …

Chef : *toujours pas convaincu* je pensais que tu passais la journée avec mon fils, il t’a viré ?

Liam : Non, voyons …. Pardi … il n’aurait point osé, mais je me suis retrouvé mêler à une affaire, indépendamment de ma volonté, et je n’ai eu d’autre chose que de m’y atteler.

Chef : *Fronce les sourcils et sent l’arnaque* Dit moi ce n’est pas toi qui a mit le feu tout de même ?

Liam : *A la limite de l’outrage* Je n’aurais jamais osé ! Et avec moi un feu aurait été contrôlé !

Chef : *laisse le silence planait puis hurle* BRETT !

Brett : *apparait* Oui chef ! *puis voit Liam* Tiens salut Liam ! C’est toi qui as allumé le feu ?

Liam : Mais non !

Brett : *réfléchit* tu as raison avec nous ils auraient été contrôlé.

Liam : *affirme du chef en faisant oui oui de la tête*

Chef : *observe les deux zigotos* Tous les deux ! Vous êtes chargés de me faire le contre rendu d’incident.

Liam & Brett : *en même temps* Mais quoi ?!

Liam : Je n’étais même pas présent !

Brett : C’était déjà moi la dernière fois !

Chef : Taisez-vous ! Contre rendu ! Sinon la prochaine fois que vous venez à la maison pas de désert pour vous deux.


Les deux avaient donc fini par mettre en forme des notes pour le rapport accoudé contre une des voitures de pompier qui devait rester là. La discussion des deux amis ne volait pas bien haut, aussi pour le bien de la santé mentale commune, ne sera-t-elle pas retranscrite dans son intégralité comme les deux scènes ci-dessus.

Il fallait juste savoir que Brett et Liam étaient deux amis, qu’ils se parlaient de tout. Que Liam expliqua clairement toute la situation qui avait eu lieu depuis ce matin… D’ailleurs, Brett lui fit la morale pour Judith, une nouvelle raison de ne pas retranscrire ses dires, et ils finirent d’écrire le rapport en exposant des hypothèses toutes plus farfelues les unes que les autres.

Sur les notes pour le rapport, on pouvait y lire que le feu prévenait d’une poubelle…. Et un journal avait brûlé. Le feu avait ensuite continué de brûler sur un bureau et avait envahi la chambre. Heureusement ça n’était pas allé plus loin, et il n’y avait eu des dégâts que dans la chambre. C’était un incendie volontaire. Brett précisa qu’il allait prendre la poubelle pour voir s’il peut voir ce qui a été brulé, mais il en doute. Bien sur, il ne faisait pas cela en tant que pompier, mais en tant qu’enquêteur du paranormal. Un check de gang plus tard, Liam avait enfin pu partir pour se préparer à sa soirée avec la rose…. Avant de se retourner vers Brett.

- Brett, mets toi tout nu !

Samedi 27 Mars – 20 h moins 10.
Il était arrivé assez vite au QG. Après avoir dû sauter sur Brett pour qu’il lui refile son uniforme … il n’avait clairement pas le temps de retourner chez lui … surtout avec sa sœur envahissante, donc il lui en fallait un tout de suite. Brett et lui avaient finit par se déshabiller dans un coin, bien qu’on aurait pu les voir sans soucis, et à s’échanger les vêtements avec un « tu m’en dois une ». Pour le nombre de « une » qui lui doit, un peu plus ou un peu moins… Il rentra dans l’appartement alors qu’il avait fait commander de la viande saignante en autre. Il ne manquait plus que Mana, alors qu’il enleva le badge de son ami sur son torse et le cacha en haut d’un meuble pour qu’il soit oublié.

La nourriture arriva à 20h20 … et il n’y avait toujours pas Mana, elle allait le faire attendre, c’est habituelle ça. Elle finit par arriver sur les coups de la demi, et il sourit. Elle claqua la porte, s’installa directement comme la princesse qu’elle était.

- J'espère que t'as commandé pour 3, j'ai une faim de... loup, on va dire.

Il s’approcha de la jeune femme, et était prêt à lui faire un smack… bah quoi ? L’espoir fait vivre et lui il serait immortel. Bien sur, elle lui donna un coup avec la main pour le faire reculer. La vilaine, lui qui s’était apprêté juste pour elle. Il se frotta le front avant de faire une moue triste.

- Tu n’es pas sympas avec moi, j’ai eu une dure journée, tu sais ? Je n’ai même pas le droit à un petit bisou.

Oui, il faisait sa tête de chien battu … et bien que ce visage marche du tonnerre de dieu envers sa mère et sa sœur, il savait que ça avait un effet proche de zéro pour la rose. D’ailleurs elle répondit.

- Parce que ma journée a été mieux, peut-être ? Je n’ai pas envie de me faire bisouiller, j'ai envie de manger.

Elle le regarda de haut en bas et haussa un sourcil. Et oui, elle remarqua son super accoutrement, juste pour ses beaux yeux en plus.

- Mais pour le dessert, si tu commences à retirer ça, on pourra peut-être y repenser.

Il lui sourit et apporta la nourriture chaude dans une assiette. Le plat était encore chaud, ce qui était bien. Il montra l’uniforme d’une main :

- Si j'enlève tout de suite mon uniforme, tu risques de vouloir sauter directement au désert, ça sera pas drôle, et tu as dis avoir faim.

En effet, ce petit con ne doutait de rien, il me fatigue parfois. Mais bref. La jeune femme avait dit qu’elle avait eu aussi une mauvaise journée, peut être voulait elle lui raconter ? Il lui proposa alors de le faire.

- Ça te ferait trop plaisir de passer avant la bouffe, mais non. Je préfère la viande saignante à ta belle gueule.

Elle commence à manger alors que Liam sourit à sa réflexion. Elle poursuivit.

- Je t'assure que tu ne veux pas savoir ce que j'ai fait et avec qui. Raconte-moi plutôt la tienne, que je fasse semblant de m'y intéresser.

Elle le faisait tout le temps … dire qu’elle était avec mieux que lui, meilleur que lui, plus beau, plus intéressant, et pourtant elle venait chez lui pour manger de la bouffe qui se faisait livrer partout… C’est qu’elle l’aimait un peu non ? En tout cas c’était ce que Liam décidait d’en déduire quand il lui fit un sourire. Il avait pour Mana un sentiment étrange. C’était proche de l’amour, très proche, mais aussi de la tendresse, et il ne pouvait pas l’imaginer ailleurs que dans sa vie. Mais s’il venait à lui dire, elle lui rirait au nez, alors il ne disait rien.

- Tu es trop vilaine avec moi, tu me fends mon cœur. Moi, j'ai chassé le fantôme d'une petite fille à Storybrooke, j'ai éteins un incendie, et j'enquête sur la disparition de peut être trois personnes.

Mana s’arrêta de manger… ne venait elle pas dire qu’entre sa gueule et la bouffe elle préférait la bouffe ? en tout cas son histoire avait de quoi l’intéresser, et elle sourit un peu bizarre.

- Le fantôme d'une petite fille ? Et on ne m’invite pas pour lui faire sa fête ? Dis-m'en plus.

Liam nota qu’elle se fichait pas mal des disparus, bien que l’une des peut être disparition était super intéressante, ou de l’incendie, qui clairement n’avait rien d’intéressant pour le moment. Il lui fit un large sourire et commença à lui répondre.

- J'ai voulu, mais crois moi, on a une équipe de personne chelou, je pense que tu finiras par leur faire la fête à eux....

Il continua de lui parler de l’enquête, ou ce qu’il en savait, parsemé d’hypothèse et de détails dont elle devait se foutre un peu. Liam dans sa manière de raconter ne dit aucun prénom. Ainsi, Dazai était l’inspecteur chelou, Pacifica était la blonde pas très jolie, Rosalie était la fan de surnaturel, Judith était celle qui était trop strict, et Chuuya était le mec que j’ai pas rencontré mais qui est là. La fourchette de la rose crissa au fond de l’assiette. Mana appuya une de ses canines contre sa langue.

- Tu te fous de moi ou t'es sérieux ? J'espère que tu ne l'as pas invitée à entrer... ? Oh. Quoi que. Si, tiens, laisse-la venir que je lui apprenne ce que ça fait de chasser sur mon territoire.

Elle eu un rire un peu flippant avant de reprendre sa nourriture … une manière bien à elle de dire qu’elle comptait bien être la seule femme flippante de l’entourage des 3 hommes ? Peut être oui.

- Personne ne l'a invité à rentrer, ton territoire n'est qu'à toi princesse. D'ailleurs personne n'a disparu non plus, c'est pour ça que je me demande si toutes les disparitions sont réelles, ou si ce sont juste des coïncidences flippantes.

Dans le lot des disparus peut être pas disparu, on avait l’oncle et le neveu, qui peut être sont disparus, mais peut être ont-ils pris une cuite sur un bateau et font halte dans un pays d’Afrique du Sud en ce moment…. Et un père qui a peut être disparu hier, ou peut être mort depuis deux ans et c’est tout …. Alors … Mana reprit, et Liam fronça les sourcils.

- Oh, innocent petit Liam, ces disparitions sont bien réelles si c'est lié à ce que je crois. Et tu ferais bien de ne pas jouer avec cette gamine-là. Ne lui ouvre pas.
- Que crois-tu ? Et tu sais bien qu'il y a qu'une femme avec qui je veux jouer.

Il voulait bien savoir les hypothèses de Mana, mais y a pas moyens qu’il ne prenne pas la perche tendu pour lui dire qu’il la préféré elle. Encore une fois, il était fou, pas taré. Elle secoua ses cheveux et ricana, elle allait le rendre fou.

- Si j'étais comme elle, même toi tu ne voudrais plus et ne pourrais plus jouer avec moi.

Bon, il arrêta de jouer quelque secondes pour essayer de se concentrer sur son enquête. Il lui demanda alors droit dans les yeux.

- Pourquoi ? Saurais-tu quelque chose sur toute cette histoire ?
- Les fantômes n'existent pas, Liam. Les démons, oui.
- On est à SB ici, qui te dit que ça n’existe pas, et pourquoi un démon se ferait passer pour un fantôme ?
- Mais atterris, coco ! Elle t'a pas dit "Coucou, je suis un fantôme, bouh bouh, ouvre la porte". C'est toi qui supposes. Si tu veux tout savoir... Je suis un démon, ou une partie du démon que j'ai été, et j'ai joué, comme elle, à demander à ce qu'on m'invite à entrer. Et ce n'était pas pour jouer.
- Est ce qu'en tant que démon tu pouvais effacer une existence ? C'est important, peut être que tu es la clé de tout !

Il se demanda un instant s’il ne devait pas appeler Dazai et lui faire par de l’idée que la chasse n’était plus aux fantômes mais aux démons, mais il n’avait pas envie de la quitter, elle, surtout dans sa tempête de sentiment qui semblait la submergé.

- En tout cas, tu es un bien des rares démons que j'aime alors.

Il haussa les épaules. Il ne connaissait comme démon que les Shi ki qu’il avait combattu …. Et … le combat qu’il avait lui mener était plus proche de la fuite pure et simple. Aurait il était comme tout le monde ? Si Megumi n’était pas contre sa sœur, si on leur avait proposé, aurait il trouver un terrain d’entente ? Il ne pouvait pas le dire. Il aimait à croire que oui.

- L'hypnose est un pouvoir alléchant, tu aurais aimé, crois-moi. Pour le reste, je ne sais pas. Tu n'as qu'à demander à la petite fille. Parce que je ne peux plus te croquer comme avant. Sinon, tu m'aurais détestée.

Finit-elle par dire avec un sourire en claquant des dents. Sans faire gaffe, elle frôla son cœur en pensant aux pieux, mais ça Liam ne pouvait pas le savoir. Il avait depuis longtemps arrêté de voir une ressemblance entre Megumi et Manhattan. Il voyait que Mégumi semblait souffrir de cette discussion et préféré l’arrêter.

- Si tu aurais essayé de me tuer, oui peut être ... mais à l'heure actuelle tu es une personne que j'aime vraiment beaucoup et que je ne peux détester, même malgré ton passé.

Doucement, il s’assit à côté d’elle pour continuer de manger et de parler d’un peu tout et rien, comme ils le faisaient souvent. A la fin du repas, il l’emmitoufla dans un plaid pour l’observer avec tendresse, même si elle n’aimait pas ça être toucher, il savait où toucher. Il la toucha, et le reste se passa dans l’intimidé de leur chambre. Les deux s’endormirent, Mana comme une masse qu’elle était quand elle dormait. Liam l’observa un peu en la prenant dans ses bras. Pour ce soir, il pouvait faire une exception et lui montrer qu’il l’aimait avec des gestes.

Dimanche 28 Mars - Le matin.

Le lendemain, quand il se réveilla, elle n’était déjà plus là. Il savait qu’elle n’aimait pas les contacts qui n’étaient pas charnels, dans le sens où elle voulait toujours se protéger des amis… Amis avec bénéfice oui, mais Mana oubliait souvent le « Amis ». Il se reposa sur son lit de toute sa hauteur. Merde. Comment faire pour qu’elle l’aime un peu plus ?

Dans la même journée – Fin d’après midi.

Il reçu un message de Dazai. Il n’avait aucune envie de lui parler, ni à lui ni à personne pour dire la vérité. Soupirant, il lu le message. Il enregistra les coordonnées …. Il soupira. 20 minutes pour sortir du lit, prendre une douche et partir, ça pouvait le faire. Et il le fit. Brett n’aurait clairement pas son uniforme ce matin. Mais bon, son ami devait le savoir en le prêtant.

Il arriva en premier sur les lieux, à l’heure, les cheveux encore mouillé de la douche express qu’il venait de prendre. Liam attendu quelqu’un bloquer dans les branches au loin … Un abruti accrochait son manteau dans les buissons. Se penchant vers la direction du bruit, Liam sourit.

- Besoin d’aide ?

Dazai le vit et esquissa un sourire satisfait.

- Liam ! Ravi de te savoir à l'heure, j'ai eu un léger contre-temps pour ma part.

Il vire les buissons en remettant sa veste. Il semblait chelou encore une fois, et Liam comprit qu’il n’avait pas eu une fausse mauvaise impression…

- Les autres ne sont pas encore là ?

Clairement moins d’une respiration plus tard, Rosalia arriva. Elle sembla contente de voir les autres qui sont déjà là. Liam n’avait même pas eu le temps de répondre à Dazai que non … il était le premier. Au moins, cela lui évitera de le faire. La seule femme du trio pour le moment dit :

- Je suis contente de vous voir. Moi qui pensais être la première ici. Alors messieurs, bien reposés ? Vous êtes prêts à repartir à l'aventure ?

Liam releva les mains en faisant des pouces, et fit un oui de sa tête tout sourire. Il avait bien dormi, il avait bien passé sa nuit, et sa soirée … juste la matinée était un trouble dans son humeur, mais il le cacha de son sourire motivé, d’ailleurs il rajouta !

- On est partit ! Des nouvelles informations?

Dazai acquissa.

- En effet ! Je pense avoir quelques idées sur la localisation du journal japonais. Rosalia était plus proche du but que nous ne le pensions lorsqu'elle s'est rendue en forêt pour suivre les coordonnées que je vous aie envoyées. Je pense que ce que nous recherchons est caché ici-même.
- Si c'est ici que se cache ce qu'on cherche, alors la personne qui a envoyé les coordonnés devraient le savoir aussi non ?

Non pas que ça l’amuse de tourner en rond comme un certain gif de gravity fall souvent utilisé …mais ils tournaient un peu en rond. Dazai continua.

- Je pense qu'il le sait, oui. C'est pour ça qu'il l'a laissé ici, d'ailleurs. Dans l'intérêt que nous le trouvions.
- Et pourquoi ne pas simplement venir et nous le dire ? Cela serait plus rapide non ? Est-ce qu'on doit le considérer comme un ami ou un ennemi ?

Alors que Liam se demandait bien qui pouvait savoir la localisation d’un objet mais pas venir les aider, il laissa un petit silence pesait …. Alors qu’apparu un homme avec des lunettes de soleil, et une mauvaise humeuuuuuur palpable. Aussi, il n’avait pas passé une nuit avec une agréable compagnie lui … mais ça Liam ne le savait pas. Il se dépêcha et lâcha un

- Bonjour …

Marmonnait dans sa barbe en guise d’accueil mais qui pourrait sonner comme une excuse de son retard … Rosalia acquissa en entendant les paroles de Dazai. Liam avait fait un signe de tête à Chuuya pour lui faire la salutation.

- Je pensais bien que je n'avais pas reçu ces coordonnées pas hasard.

Elle réfléchit ensuite à ce que venait de dire Liam.

- Je suis assez d'accord avec toi. Mais peut-être qu'il n'était pas dans la capacité de le faire ? Ou qu'il ait voulu garder le secret. Il ne m'a peut-être envoyé qu'un code parce qu'il craignait que son message soit intercepté ?

- Mais pourquoi mettre autant de secret sans aider à démêler le vrai du faux ? Pour le moment on ne sait pas ce qui est vrai ou pas. Les pines, le père disparu, l'incendie, qu'est ce qui est vrai ou faux, ou en rapport ....
- Je comprends que vous soyez perdus, nous n'avons pas encore toutes les pièces du puzzle, mais dans la situation actuelle où nous devons obtenir des preuves, je pense qu'il vaut mieux sauter dans le piège que de l'attendre de l'extérieur patiemment jusqu'à ce que d'autres disparaissent.

Répondit Dazai en dernier avant que Rosalia ne sorte son téléphone.

- En fait il n'y aurait qu'un seul moyen de le savoir.

Elle se mit à composer le numéro en mettant le haut-parleur. Pendant ce temps Chuuya haussa les sourcils pour dire.

- Quelqu'un d'autre à disparu ?

Cette fois ci, c’était plus sa faute ! Il avait peut être oublié pour Judith mais là ce n’était clairement pas sa faute ! Il le regarda et se demanda si se rattraper sur Chuuya le fera se sentir moins coupable quand il parlera à Judith … Il se recula pour s’approcher de l’homme et lui fit un débrief, un peu le même que celui qu’il avait fait à Mana la veille, tout en écoutant l’appel de Rosa. Dazai avait ignoré Chuuya … Il faisait mine d’observer les alentours… Le téléphone de Rosa fit un bip et donna le message de numéro non attribué. Dazai finit par dire à Rosalia.

- Bien, puisque nous sommes sur les lieux, autant ne pas perdre de temps.

Dazai s’avança vers un tronc d'arbre et tapa de deux coups dessus. Il s'écarta et alla voir celui d'à côté pour faire le même geste. Il répèta ça trois fois avec plusieurs troncs avant qu'au dernier, lorsqu’il frappa dessus, le bruit se fasse plus métallique. Il sorti un « Ah. ». Il sourit satisfait avant de se retourner vers la bande.

- Il est là dedans.

Liam le regarda …. Et se mit à faire un rire jaune … Vous voyez ce rire jaune du « je vais butter quelqu’un » ? Ce fit exactement ça …

- J'espère que c'est une blague, et elle ne me fait pas rire.

Rosalia simplement haussa les épaules comme ci c’était pas impressionnant.

- Bon tant qu'on peut trouve quelque chose... c'est quoi exactement Dazai ?
- Un système mécanique que je n'ai pas très bien compris.

Il haussa les épaules alors que le reste de l’assemblé attendait la suite …

- Aucun de vous ne provient de Gravity Falls, je crois ? Moi-même je n'avais aucune information sur ce conte avant hier, mais il semblerait qu'ils aient leur lot de mystères et que ceux-ci soient liés à notre enquête. Plus elle avance, plus je me dis que le journal en question n'a pas été qu'entre de bonnes mains." Il montre le tronc d'arbre. "Pour faire court, à Gravity Falls, Dipper Pines avait découvert un journal caché dans un tronc d'arbre par un auteur mystérieux qui s'avèrera être son oncle disparu. Aujourd'hui, alors que ces deux-là se trouvent aussi disparus, c'est nous qui sommes à la recherche d'un journal. Le pari était risqué mais...

Il ne finit pas sa phrase et frappa à nouveau sur le tronc. Il sourit ensuite.

- Qui veut ouvrir la porte en déversant sa force dessus ?
- Je n’ai pas pris mon pied de biche …

C’est balon hein ? si on lui aurait dit dans le sms pourquoi se retrouver à pampelune les noix … peut être aurait il penser à prendre des choses comme cela …mais on lui a juste dit « 20 minutes, là » et ça n’aidait pas à préparer des affaires ! Chuuya semblait se sentir concerné par les paroles de Dazai, mais il fit la sourde oreille en le regardant froidement … non mais Liam ne comptait pas planter la tente là ! Liam fit un sourire à Chuuya. Il lui aurait plus péter la gueule s’il avait su que c’était la cause de la barrière autour du cœur de sa rose, mais pour le moment il l’ignore.

- Une mésentente que l'on devrait connaître ?

Dit il aussi en cherchant une bout de bois sur le sol pour essayer d’aider à ouvrir le faux arbre chelou. Chuuya fit son balai dans le derche, Liam avait bien cerné le personnage, et il l’interrompt de sa main.

- Je vais le faire, c'est bon...

Il s’approche de l’arbre et demande à Dazai, sans le regarder, mais c’est le seul qui savait la réponse.

- Quels sont les risques d'abîmer ce que ça contient ?
- Si tu tâtais le terrain avant de frapper comme une brute, peut-être le saurais-tu.

Il leva les yeux au ciel … Liam l’observa, puis Chuuya… il ne savait pas ce qu’il y avait entre eux, mais entre eux et la blonde, Judith et lui et certaines d’autres pairing destructrice, ça allait le faire …

- Dis-toi simplement qu'un journal ancien se cache à l'intérieur.
- Pardon de n'être bon qu'à ça.

Chuuya tordit le bord pour essayer de faire un bâillement. Il s’était mordu la lèvre et avait concentré son pouvoir dans ses mains pour écraser lentement l'extérieur du compartiment jusqu'à ce que l'ouverture craque un peu et se soulève. Il glisse ses doigts dans l'ouverture et tire fermement dessus pour l'ouvrir. Comme on le ferait pour forcer sur les côtés une boite d’allumette. Quand ça commença à bailler, il pu attraper le trou qui se forma et ouvrit la porte de l’arbre. Dommage, il n’y avait pas Halloween Town derrière.

Liam avait un tic nerveux dans l’attente … il n’aimait pas être au dépends de quelqu’un, et le quelqu’un se bougeait pas le cul en plus pour le montrer à tout le monde … A l’intérieur, il y a donc le journal que Dazai attrapa avant Chuuya. Il observe pour vérifier.

- C’est lui.

Confirma t il … Il l’avait déjà vu oui, mais Liam aurait préféré qu’il lui montre plus de l’intérieur au lieu de faire son gollum avec son précieux contre Chuuya. Rosalia s’approcha de Dazai pour voir le journal. Liam aussi s’approcha. Il savait lire et comprendre le japonais, il pourrait peut être aidé. Pendant ce temps, Chuuya se tait …




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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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"Rappelle-toi toujours de cette leçon, on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

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"Si jamais vous l'apercevez, ne me laissez pas si triste. Ecrivez-moi vite qu'il est revenu."

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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-11, 22:07





La major partie de notre petit groupe s’était donc rassemblé dans la forêt. Après un appel à nouveau infructueux, il y en a de ceux qui savent vraiment se faire désirer, nous nous étions mis à la recherche du fameux journal japonais. Nous finissions par le trouver dissimulé dans un arbre. Dazai le saisit dans ses mains alors que nous nous rassemblions tous autour de sa trouvaille. Il l’inspectait alors précision, et le lut tranquillement grâce à ses compétences linguistiques de japonais. Il était planté dans son monde et bien sûr, je ne tardais pas à me manifester. Après tout le temps que nous avions passé à vouloir découvrir ce journal, c’était bien la moindre des choses de mettre fin au suspense à ce moment-là, non ?

"Alors, tu as l'intention de nous parler de ta découverte un jour ? Qu'est-ce que tu as remarqué ?"


A ce moment-là, Pacifica fit son apparition. Elle n’hésita pas un instant avant de foncer vers Dazai et lui retirer le journal qu’il avait dans ses mains.

"Oh, mais tu as le trouvé le journal ! C'est génial, on est si proches de retrouver mes amis !"

Je remarquais alors que Liam soupirait avant de se rapprocher de moi. Il semblait craindre qu’elle en vienne à lui sauter à la gorge à son tour. Quant à Dazai, il écarquilla les yeux en voyant la jeune femme.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Il finit alors par grimacer. Reprenant le journal dans ses mains, il le referma et se tourna en direction de ses trois autres comparses.

« Voici celle qui a mis le feu à l’hôtel si jamais l’information vous intéresse. Ne dites rien en sa présence, elle ne ferait que nous dévier de notre poste principale. »

Il regarda alors Pacifica d’une manière tout à fait méprisante

« Tu n’es pas celle qui a fait disparaître Ford et Dipper, tu n’es pas assez intelligente pour ça, mais tu n’es pas non plus venue nous aider les chercher. Je ne veux plus te voir. »

"Dommage pour toi, je compte bien rester à tes côtés. Mais ne t'en fais pas, on m'a aidé à comprendre mes torts, et je viens aider !"

Il se replongea alors à nouveau dans son journal pour trouver quelques informations. Devant la première des révélations, Liam ouvrit de grands yeux et siffla.

"Hé bah"

Quant à moi, je me contentais de croiser les bras sur ma poitrine. Cette annonce ne produisit pas le même effet chez moi. Je savais que la jeune femme avait visité précédemment la chambre de Dipper. De plus, elle n’était pas présente au moment de l’incendie. Elle ne semblait pas tenir beaucoup aux Pines non plus alors qu’elle les connaissait. Ça en faisait quand même beaucoup de coïncidences pour une seule personne.

"Je me doutais bien... vu que c'est toi qui étais aller visiter la chambre de Dipper. C'est franchement pitoyable. J'espère que tu n'as quand même brûler des éléments précieux de notre enquête."

Même si j’avais la réputation d’être froide, je ne pouvais qu’éprouver de la tristesse pour Stanley Pines. Il avait consacré beaucoup de temps à la vie de cet hôtel et je trouvais son geste profondément injuste pour lui. Sans compter que si Dipper réapparaissait, ça serait pour découvrir que sa chambre était partie en fumée et il avait sans doute des choses précieuses pour lui à l’intérieur.

"Je n'aurais jamais osé enfin !"

Se contenta de répondre mon interlocutrice en battant les cils. Bien évidemment, je pouvais remettre sa parole en doute. Elle avait déjà des tendances pyromanes et il lui semblait déjà manqué une case question santé mentale. De son côté, Liam alors n’hésita pas à se désolidariser des disputes naissantes des autres.

« Si on commence un fight, moi je compte les points je préviens. »

Je le regardais alors pour le rassurer.

"Non t'inquiète pas c'est pas mon attention... on perdrait trop elle en vaut pas la peine !"


Nous nous tournions alors tous les trois en direction du meneur de l’enquête. Il avait semble-t-il déjà des éléments de réponses intéressants à nous soumettre.

« Le journal témoigne des conséquences du sort. Il va nous permettre de découvrir ce qu’il a pu advenir des victimes... »

C’était une très bonne nouvelle. Peut-être s’agissait-il alors des pièces du puzzle qui nous manquait pour voir plus clair dans cette affaire.

"Et alors qu'est-ce que c'est que c'est que ces fameuses conséquences ? Ne fais pas durer le suspense... certains parmi nous ne parle pas le japonais."

"Oui, dis-nous tout cher Dazai, on veut découvrir la vérité !"

« Oui pardon. Le journal que j’ai entre les mains provient du XXeme siècle. Il a appartenu à un villageois japonais qui retraçait des événements étranges d’esprits venant frapper à sa porte. Ça ne se produisait que durant les pleines lunes et repartait généralement comme c’était venu. Le cas spécial de cette personne est qu’elle n’est jamais venue à bout d-»

Soudain, j’entendis mon téléphone à nouveau sonner. Ne manquant pas de sursauter, je compris très vite qu’il devait s’agir du mystérieux correspondant.

"Mets en haut-parleur."

Pacifica m’en avait intimé l’ordre mais bien évidemment, c’était inutile. Nous étions une équipe après tout et il était normal que nous soyons tous au courant des différents éléments de l’affaire. Cinq cerveaux valent mieux qu’un comme le dit l’adage. Décrochant l’appareil et mettant le haut-parleur, je tentais de prendre contact.

"Allo ? Qui est à l'appareil ?"


Il y eut alors un long silence d’une vingtaine de secondes. Manquant de perdre patience, noue entendions enfin quelqu’un décroché à l’autre bout du fil du téléphone. Il s’agissait de Judith ! Comment diable ce phénomène était-il possible ? Je ne manquais alors pas de froncer les sourcils avant de déclarer

"Judith c'est... c'est toi ? Mais comment ça se fait ? Tu as récupéré un téléphone perdu ?"

"Rosalia ? Absolument pas. C'est mon téléphone. Pourquoi m'appelle-tu ?"

J’étais réellement très étonnée, sachant parfaitement que ce n’était pas moi qui avais composé ce numéro de téléphone.

"Je n'ai pas essayé de t'appeler c'est... c'est vraiment bizarre."

Je regardais alors les autres espérant que ces derniers auraient une opinion sur ce mystère à nous faire partager. Ce fut Pacifica qui fut la première à prendre la parole.

"Je savais pas que les fantômes japonais s'amusaient à faire des blagues téléphoniques..."

Judith affirma ce qu’elle m’avait dit plus tôt

"Pourtant l'appel vient de toi. *donne numéro mystère * C'est bien ton numéro ? "

Le numéro qu’elle me donna était le numéro mystère et non pas le mien. D’ailleurs, chose étrange, c’était également le numéro affiché sur mon cadran à moi.

"Non pas du tout. C'est le numéro que j'ai essayé de joindre hier."


"Alors comment ça ce fait que tu m'as au bout du fil ? »

Chuuya proposa alors une hypothèse.

" C'est possible qu'une troisième personne vous ait appelé en même temps ? "

"Tu as peut-être raison. On devrait essayer de voir s'il y a une troisième voix au téléphone, non ?"

" Tu as assez de batterie ? Ne raccroche pas, au moins une de vous deux "

Judith poussa alors un gros soupir de frustration avant de tenter de joindre la potentielle troisième personne.

« Heho il y a quelqu'un d'autre ? "


Mais la seule chose qui nous répondait était un grésillement et des parasites. Nous entendions après un long moment un mouvement mais sans que la personne ne puisse être identifiée. Une série de bips résonnèrent avec différentes intensités, comme si l’interlocuteur essayait de nous faire passer un message en morse. D’ailleurs Dazai n’hésita pas à le confirmer.

"C'est du morse !"

Pacifica essaya alors d’identifier le numéro de téléphone.

"Ayant le numéro de Dipper, je peux déjà vous dire que ce n'est pas à lui... C'est peut-être celui de son oncle ? Ce ne serait pas idiot qu'un de nos deux disparus soit celui qui vous appelle. Je peux appeler Danny pour lui demander, il doit avoir son numéro."

"C'est vrai que j'y avais déjà pensé.... mais comment aurait-il pu avoir mon numéro de téléphone ?"


Chuuya alors nous intima l’ordre de nous taire et m’arracha le téléphone des mains pour aller l’apporter à Dazai.

" Tu as le même résultat ? "

Dazai dévia alors le carnet de Chuuya. Il se mit également à réfléchir sur cette problématique. Il confirma alors à Chuuya en sortant à son tour son téléphone mais il n’en eut pas le temps. Un seul grand bip raisonna alors, nous faisant comprendre que l’appel était terminé. Après avoir levé les yeux au ciel, il reprit son téléphone en main et effectua une vérification. Chuuya transposa ce qu’il connaissait de tête et montra à Dazai le résultat. L’enquêteur écrivit alors.

"A - H - A - H "

Et reprit la même information avec une triste mine. Est-ce que cette formule correspondait à un rire ? Non franchement, c’était ça le message qu’on essayait de nous faire passer ? Est-ce que notre mystérieux interlocuteur essayait tout simplement de nous faire tourner en bourrique ?

" Sérieusement... ? "

"Il semble que nous ayons affaire à un comique..."

"Super... on est bien avancés !"


Je soupirais lourdement avant de reprendre la parole. On ne devait pas nous désespérés pour autant. Il devait bien y avoir un moyen de nous en sortir autrement.

"Bon ben c'est clair que ça va rien donné du côté du téléphone. A moins que quelqu'un ait une théorie on peut peut-être reprendre le récit passionnant du journal."

"Rosalia a raison, nous devrions revenir à ce que nous avons pour le moment. Le journal est notre principale piste."

"OK alors on sait que ces évènements ne se sont pas uniquement produits sous nos latitudes et à notre époque. Est-ce qu'on a des détails ou des hypothèses concernant ce qui est arrivé à ces personnes ?"

Pacifica qui avait rit avec l’histoire du téléphone reprit avec une remarque acerbe.

"Probablement morts de vieillesse le temps qu'une équipe d'enquêteurs comme vous les retrouve."


Non mais sérieux ? C’était la pyromane qui osait s’adresser à nous de cette manière ? Heureusement qu’il y avait Chuuya pour remonter le niveau et s’impliquer bien plus dans cette affaire.

" il vient de quel Japon surtout, ce journal. Le monde où on se trouve tous maintenant ou un conte ?"

Dazai soupira alors et referma le journal. Il marqua alors un silence dramatique avant de reprendre la parole.

"Je pense connaître la personne adéquate pour répondre à vos questions. J'ai appelé un ami - enfin, l'ennemi d'un ami -, il a accepté de nous aider. Si tout se passe comme prévu, aucun de vous n'aura besoin d'apprendre le japonais ~"

Bon et bien ça au moins cela pouvait être une bonne nouvelle. Peut-être qu’au fond cette personne pourrait nous rendre un service. Malgré tout, Chuuya ne semblait vraiment pas très emballé par cette idée. Il semblait deviné ce que son camarade avait comme idée derrière la tête. Pacifica quant à elle ne semblait pas comprendre ce qui se passait. Elle déclara simplement.

« Encore heureux. Et il peut se dépêcher ? J’ai froid. »

Mais Dazai fidèle à lui-même ne semblait pas du tout vouloir qu’elle nous accompagne. Il lâcha en se tournant dans sa direction.

"Parce que tu crois que tu es du lot ?"

« Bien sûr ! Invitée ou non je reste avec vous. »

Et pour couronner le tout, Chuuya en rajouta une couche.

" Clouée au sol, tu n'iras pas très loin. "

Personnellement, je voyais cette question d’une toute autre façon. Etant donné le crime qu’elle venait de commettre, il valait mieux que l’on puisse garder un œil sur elle. Je me sentirais personnellement beaucoup plus rassurées que si elle traînait simplement dans la nature.

"Si elle reste avec nous au moins on pourra garder un oeil sur elle. Vous ne croyez pas ?"

Pacifica qui venait de jeter un regard noir à Chuuya se tourna vers moi toute souriante

« Voilà exactement ! En voilà une fille intelligente, tu devrais l’écouter. »

" Tu changes d'avis sur les gens comme tu changes de chemise, j'espère qu'on te la déjà dit. "

« C’est toi qui dit ça ? Un jour tu veux me mettre au lit et l’autre me clouer au sol, décide toi. »


Dazai leur adressa un regard absent et désintéressé avant de reprendre la route.

"Faites comme vous souhaitez, vous ne direz pas que je ne vous aurais pas prévenu."


"Il suffira d'éviter de la laisser seule, c'est tout ! Et on sera là si jamais elle a d'autres envies pyromanes".

Chuuya après avoir laissé Pacifica sur sa fin, se dirigea vers le meneur de la bande.

"Quand tu dis tes amis, tu parles de tes amis en trench ? Vous avez d'autres fréquentations que nous maintenant ?"

"Après être passé par des gens comme toi, toute fréquentation est bonne à prendre !"

" Je suis sûr que tu t'ennuies. "

Après avoir lancé sa pique, Dazai se tourna en direction de Pacifica.

« Vous souhaitez un trench de détective vous aussi ? On ne s'en passe plus après "

"Non merci, personne ne veut te ressembler."

" Vire cette pelisse, tu ressembles à un clochard, je te l'ai déjà dis.”

De mon côté je demeurais silencieuse et plongée dans mes pensées. J’avais vraiment hâte de rencontrer ces fameux amis en espérant qu’ils pourraient nous éclairer face à ce mystère.





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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-12, 10:32



Let Me In
Judith n’avait pas pu faire grand chose pour retenir Pacifica. Elle avait très bien compris qu’elle l’avait pris pour une idiote. Elle avait bien vu qu’elle s’était emmêlée dans ces explications. La jeune femme n’avait pas voulu forcer bien plus, elle ne voulait pas agacer la blonde, puis, de toute façon, elle n’avait que les paroles de Dazai contre celle de Pacifica. Rien de bien consistant pour pouvoir l’arrêter. De plus, elle avait dû passer pour une idiote de revenir vers eux comme une petite fleur. La prochaine fois, elle demanderait bien plus d'informations sur les personnes qu’elle devrait interroger. Comme savoir à quoi, ils ressemblent. Bon, c’était un peu la faute à Dazai qui ne lui avait pas donné toutes les informations. Au moins, elle avait pu mettre un visage aux prénoms. Elle n’avait pas forcément confiance en Pacifica, mais peut-être qu’elle se trompait. Elle ne la connaissait pas personnellement. Elle avait, peut-être, une raison de brûler ce carnet. Judith ne savait pas forcément quoi penser de tout ça. Mais elle était restée un moment, attendant le rapport des pompiers. Une simple cigarette, rien de plus. Ce n’était pas quelqu’un qui s’amusait à mettre le feu. Elle en était ravie.

Après avoir accompagné les personnes les plus faibles jusqu’à leurs appartements, Judith était retournée à son poste. Mais, elle n’y était pas restée longtemps non, elle avait pris de nouveau le dossier sur les appels. Il n’y avait pas de Liam pour la déranger. Elle pourrait faire son travail correctement. Alors, elle s’était rendue chez un couple de personnes âgées. Elle avait souri en voyant le nom, pour la simple raison qu’elle les connaissait. Ils appelaient souvent le poste pour les voisins qui faisait bien trop de bruit les week-ends. Les chocs des générations. La jeune femme avait passé plus de temps que prévue avec eux. Elle avait pu poser toutes ses questions, et surtout, elle se rendit compte que la peur que ça recommence était encore présente en eux. Elle leur promit de faire en sorte qu’une patrouille passe devant chez eux le soir, pour s’assurer que tout se passe bien. Puis, elle avait pris un thé, écoutant ces deux personnes âgées, elle avait rigolé, elle adorait entendre comment ils s’étaient rencontrés. Elle aimait écouter leur vie d’avant, ce qu’ils étaient avants. Elle les trouvait adorables, ils s’aimaient malgré toutes ses années. Elle espérait un jour pouvoir vivre une histoire comme la leur. Une belle et longue histoire.

Elle n’avait pas appris grand-chose en rentrant au poste, elle avait encore d’autres personnes à aller voir. Mais elle avait peur que ça soit encore les mêmes choses, il y avait de fortes chances que ça soit le cas. Elle avait l’impression de ne pas avancer, et elle n’aimait pas ça. Ne pas pouvoir aider les personnes qui en ont besoin. Elle faisait du surplace, elle le sentait. Elle devait faire bouger les choses. Soupirant, elle s’installa à son bureau, prenant une petite pause déjeuner, et surtout pour pouvoir réfléchir à la situation. Devait-elle mettre en place l’idée qu’elle avait eu dans le parc des chèvres ? Sans doute. Allait-elle le faire ? Absolument. Mais elle devait encore réfléchir si c'était vraiment une bonne idée ou non. Elle ne devait pas agir sur un coup de tête même si elle avait déjà pris sa décision. Comme souvent, Judith n’allait en parler que très peu, voir pas du tout et faire ce dont elle avait envie. Elle fut interrompue par un de ses collègues. Quelqu’un voulait la voir. Peut-être Liam qui venait de s’excuser. Quand elle arriva à l’accueil, elle fut surprise de voir Anil. Il avait toujours les yeux cernés, sans doute un manque de sommeil. Mais il ne semblait pas être parti dans un autre monde. Ce qui était en soit une bonne chose. Elle remarqua sa jambe qu’il secouait frénétiquement. Sans doute dû au stress ou encore au fait d’être inquiet pour son père.

“Bonjour Anil. Comment allez-vous aujourd'hui ?”

Elle voulait le mettre en confiance et surtout, elle voulait qu’il se sente bien en sa présence. Les choses ne s’étaient pas forcément déroulées correctement la dernière fois qu’elle l’avait vue. Elle voyait bien qu’il fuyait son regard.

“Bien. Vous avez des nouvelles concernant mon père ?”

“Non. Aucune pour le moment. La seule information que nous avons, c’est qu’il est décédé il y a deux ans. Mais nous continuons d’enquêter sur les bruits de la nuit dernière.”

Judith aimerait bien lui donner bien plus d’informations. Lui dire que son père n’était pas mort. Mais elle n’avait aucune certitude que ce n’était pas le cas. Elle ne pouvait pas lui promettre que son père soit vivant alors, que ce n’était peut-être pas le cas.

“Vous savez très bien que c’est faux, mon père n'est pas mort. Votre ami a dit qu’il l’avait vu récemment. C’est à cause de ces bruits, justement. C’est après ça qu’il a disparu. - Il grimaça, agacé. Marchant sur place, Judith le suit du regard. - Il n’est pas mort, j’vous le dis. C’est lui qui vous a appelé lorsque ça a frappé, c’est écrit sur votre truc.”

“Cet homme vous a menti pour avoir des informations. Nous n’avons pas toutes les informations concernant cet appel. Et vous n’étiez pas dans votre état normal. Vous auriez pu nous appeler ou encore imaginer tout ça. C’était une petite fille qui toquait à votre porte ?”

Judith ne pouvait pas lui faire croire ce que Liam lui avait dit. Il avait fait n’importe quoi. Et vue dans l’état dont le jeune homme se trouvait, elle préférait minimiser la douleur autant qu’elle le pouvait. Peut-être qu’elle se trompait, mais pour le moment, elle préférait croire la seule information qu’elle avait. Elle le vit se décomposer, ce n’était jamais vraiment facile d’annoncer quelque chose de tragique à quelqu’un.

“Il… Il a menti ? C’était le seul à croire en ma version… J’avais que ça comme preuve. - Sa voix commença à trembler. - Donc vous pensez que mon père est mort et que je suis taré, c’est ça ?”

“Je ne pense pas que tu sois taré. Je pense que tu ne sais juste pas comment gérer la situation. Mais si tu me dis que ton père est en vie, je vais tout faire pour savoir la vérité. Liam n’a pas été très intelligent de te faire croire ça. Je sais juste que la seule information que nous avons, c’est qu’il n’est plus de ce monde. - Elle s’approcha doucement du jeune homme, elle ne voulait pas le faire fuir. Elle savait qu’il avait besoin d’être réconforté, alors, elle le prit doucement dans ses bras. Il se laissa faire, mais il était vide, vide de tout sentiment, de joie. - Je suis vraiment désolé. Mais on va réussir à voir le fin mot de cette histoire.”

“Je veux savoir ce qu’il s’est passé… Je ne suis pas fou, je vous le jure…”

Judith aimerait savoir aussi ce qu’il se passait. Mais elle n’avait aucune réponse à lui fournir. Elle-même n’avait pas de réponse à ses propres questions.

“Je sais. Et tu vas savoir ce qui c’est passé. Je viendrais te le dire. Et si c’est une mauvaise nouvelle, chose que je n'espère pas. Je ferai en sorte que tu sois accompagné.”

"Je n'ai pas besoin d’être accompagné, mon daron m’a toujours appris à gérer seul s’il arrivait quoi que ce soit, je suis aumotone.”

Il s’était braqué, mais Judith avait bien vu dans l’état dans lequel il était, il y a deux jours. Même s'il disait gérer, il ne gérait rien du tout. C'était juste un enfant avec une grande peine.

“Je le vois bien. Mais tu es mineur. Et tu ne gères pas très bien la situation, sinon tu ne prendrais pas des choses pour avoir la tête à l’envers.”

“Tête à l’envers ? - Il rigola nerveusement. - Vous ne captez rien, vous êtes quand même persuadé que je ne fais pas la différence entre le vrai et le faux. Ma parole vaut que dalle pour vous.”

“Dis-moi que tu ne prends aucune drogue et quand nous sommes venues te voir, tu n’avais pas passé la nuit à prendre des choses illégales ? Et je n’ai jamais dit que tu ne faisais pas la différence. Je dis juste que tu as du mal à gérer la situation, car tu prends des choses que tu ne devrais pas. Sans doute pour atténuer la peine que tu ressens.”

Judith avait parlé un peu plus fermement, elle savait ce qu’elle avait vu. Il les avait accueillis complètement défoncé, ou avait passé la nuit à ça. Et le silence qui suivit ces mots confirma qu’elle n’avait pas tort. Elle ne le quitta pas des yeux, alors qu'il avait tourné la tête avec froideur. Ce n’était pas simple de pouvoir entendre des choses vraies, mais qui faisait mal.

“Je vais y aller.”

“D’accord. - Elle soupira. - Je suis désolé de ne pas pouvoir plus t’aider. Je viendrais te voir dès qu’on aura des informations.”

Elle le regarda partir, avant de souffler et de retourner à son bureau. Jetant la nourriture qui se trouvait dessus, elle n’avait plus faim. Si le père d’Anil n’était pas mort, elle devait le retrouver. Et s'il avait ouvert à la petite fille, c’était qu’il se trouvait quelque part. Et la seule chose pour savoir où il était, c’était de se faire enlever. Elle fut coupée par ses pensées par son téléphone qui venait de sonner. Soupirant, elle décrocha, tombant sur Rosalia. Elle ne comprenait pas. L’appel ne dura pas longtemps alors que ça raccroché déjà. Elle ne comprenait rien, mais elle mit bien vite de côté cet appel avant de prendre une feuille et de noter ce dont elle avait besoin. Puis, elle alla sur Internet, réservant une maison pour sa famille. Il était hors de question qu’elle les mette en danger. Puis, elle pourrait toujours leur dire qu’elle a trop de travail pour partir avec eux. Elle les appela, leur apprenant la bonne nouvelle, en envoyant tout ce dont ils avaient besoin. Les cris de ses frères et sœurs la firent sourire. En même temps, ils allaient louper un peu l’école. Mais elle préférait ça, que de les savoir en danger. Après avoir raccroché avec ses parents, elle appela Dazai.

“Dazai à l’appareil.”

“Bonjour Dazai, c’est Judith. Comment vas-tu ?”

"Disons que j’ai eu des jours meilleurs. Où es-tu ? Tu as pu faire ce que je t’avais demandé ?”

Judith savait qu’il parlait de Pacifica, elle n’avait pas pu faire grand chose malheureusement. Mais elle ne pouvait pas faire comme elle avait envie. Enfin, rien que personne ne pourrait se poser des questions. Elle n’avait pas pu arrêter la jeune femme sans avoir des preuves.

“Je suis au poste. Oui, même si je pense qu’elle me mène en bateau. Elle s’est perdu un peu dans ses explications. Mais je n’avais rien pour la retenir. Désolé.”

"Ce n'est pas grave." Répond-t-il d'une voix adoucie. "Tu as fait ce que tu avais pu. On ne peut pas arrêter quelqu'un sur des suppositions et des théories et ce n'est pas mon objectif. Je trouverais un autre moyen. Tu as poursuivi les recherches de ton côté ?"

Elle n’avait pas fait grand chose, juste un couple, mais il y avait une forte chance que ça soit toujours la même chose. Elle savait qu’elle ne faisait pas avancer l’enquête, mais elle n’avait aucune chose concrète.

"Exact. D'accord. Oui, je suis passé voir des personnes qui avaient porté plainte. Toujours la même histoire. Je n'ai pas vraiment avancé et de toi ?"

"J'ai contacté Liam, Rosalia et Chuuya. Nous avons trouvé le journal japonais sur lequel Stanford Pines et Dipper Pines enquêtaient avant de disparaître. Grâce à ça, nous savons que les esprits n'hantent pas les habitations seulement depuis avant-hier. C'est beaucoup plus ancien..."

Judith fronça des sourcils. Si les esprits étaient parmi eux, mais qu’ils ne faisaient rien jusqu’à aujourd’hui, c’était que quelqu’un ou quelque chose les avaient dérangé.

“D’accord, et ils les auraient réveillées en quelque sorte ? Vous allez faire quoi ? Tu penses que les esprits vont revenir à la charge ? Il ne sait rien passer cette nuit.”

"Ton hypothèse n'est pas bête." Répond Dazai d'un sourire. "Seulement, ils ont trouvé le journal rangé soigneusement dans une mallette en plein milieu de la forêt. Quelqu'un l'a donc déposé là-bas... C'est cette personne qui aurait été la plus à même de réveiller ce sort, si tu veux mon avis. Maintenant, je ne sais pas encore pourquoi..." Il se fait songeur un instant et reprend plus vivement : "Dis-moi, est-il possible que tu nous rejoignes dans la demi-heure ?"

Ils avaient une piste, et Judith en avait une autre, elle devait juste en faire part à Dazai au bon moment. Regardant l’heure, elle grimaça, elle n’avait pas encore fini son service, et elle savait qu’elle ne pouvait pas partir comme ça.

“Alors ça serait quelqu’un qui voudrait se venger ou quelque chose dans ce genre ? Puis pourquoi cacher un journal pour ensuite le faire découvrir à quelqu’un ? - Elle soupira. - Dans une demi-heure ? Je vais voir, je suis en service et je ne suis pas officiellement sur une enquête de disparition. Alors je ne suis pas sûre de pouvoir me libérer. Tu as besoin de moi ?”

"Et bien, nous nous rendons chez une connaissance qui pourrait peut-être nous aider à éclaircir l'histoire de l'auteur du journal. Naturellement, je ne peux que te proposer de nous y rejoindre, mais si tu souhaites rester au poste, je comprendrais."

“Je ne pense pas pouvoir quitter mon poste maintenant. Il manquerait quelqu’un dans l’équipe, et ça ne serait pas très professionnel de ma part. Mais si tu as besoin d’aide, je peux toujours aider ici.”

"Très bien, je respecte ta décision." Acquiesce Dazai. "Dans ce cas, je vais te demander de retracer le numéro de téléphone qui t'a appelé tout à l'heure. Rosalia a décroché, mais ce n'était pas son numéro. Celui-ci est intimement relié à l'enquête, il est même très fort probable que derrière se cache le coupable, le propriétaire de la mallette. Je ne te demande pas de le localiser précisément, je ne pense pas que ça sera possible. Mais si tu trouves quoi que ce soit l'y concernant, la moindre faille, le moindre moyen de le contacter... Fais-le."

Judith ne mit pas longtemps avant d’allumer son ordinateur. Elle ne savait pas vraiment ce que ça allait donner. Mais, elle pouvait aider au moins en restant au boulot.

“Je pourrais trouver le propriétaire, et même d’où l’appel a été émis. Veux-tu que je me rende sur place quand j'aurai les informations ou bien, je t'informe par messages ? Ça prendra peut-être un peu de temps par contre. Il se peut aussi que ça soit un téléphone prêt payé dans ce cas, on aura aucun renseignement.”

Il ne répondit pas tout de suite, et quand se fit le cas, elle ne put que sourire. Il ne savait pas encore ce qu’elle avait en tête, mais il allait bientôt le savoir.

"Non, ne t'y rends pas. Je ne sais pas à qui nous avons à faire, mais du peu que nous en savons, je pense qu'il n'attend justement que l'instant où nous le retrouverons. Si c'est bien le cas, alors tu te mets en danger inutilement. Contacte-moi seulement lorsque tu as des informations."

“D’accord. Je te contacterais en cas d'information. En parlant de se mettre en danger inutilement. Si, ce soir ou un autre soir, la petite fille vient toquer de nouveau à ma porte. Je ne laisserais pas la porte fermer.”

Judith l’avait dit. Ce n’était peut-être pas l’idée du siècle. Sans doute une idée bête, mais c’était la seule idée qu’elle avait eue et qu’elle pouvait réaliser.

"Comment ça ? Tu veux dire que tu la laisseras rentrer ?"

“Tu as tout compris. Ma famille ne sera pas là. Je ne mettrais personne en danger."

"Si ce n'est toi-même, tu veux dire." Il marque une pause. "Tu te sacrifies pour les autres ? Pourquoi ?"

Sacrifice ? Judith ne voyait pas les choses comme ça. Non, elle savait qu’elle ferait avancer l’enquête en quelque sorte. Puis, il fallait bien se lancer à un moment. Judith n’avait pas forcément peur dans le fond, elle savait que son métier comportait des risques.

“Tu sais, je mets ma vie en danger tous les jours. Me sacrifier ? Je ne me sacrifie pas ? Mais je pense que nous devons savoir où se trouve les Pines. Et je pourrais peut-être les aider. Imagine, ils sont non loin de nous, mais ne peuvent pas nous appeler ? J’aurais un équipement qui devrait pouvoir m’aider.

"Tu ne connais pas les conséquences de ces esprits. Si tu viens à disparaître, on ne sait ni quand ni comment tu reviendras. Toi-même tu n'en auras pas souvenir." Il soupire dans une nouvelle pause. "Judith, tu dois savoir que j'ai eu la même idée que toi. Beaucoup de monde ont ouvert la porte cette nuit-là, mais il n'y a eu que 3 disparitions de répertoriés. Si on part du principe que Stanford Pines et Dipper Pines n'ont pas disparu, alors il n'y en a eu qu'une seule, celle du garçon que vous aviez été voir hier. C'est pourquoi je pense que le sort ne peut faire qu'une seule victime par apparition. Autrement dit, si tu viens à disparaître cette nuit-là, tu peux être certain que les autres, eux, ne le seront pas. Seulement - "Reprend-t-il sous un ton d'avertissement. "En disparaissant, tu laisseras forcément quelque chose derrière toi. Et je ne peux te garantir de pouvoir le récupérer..."

“J’aurais quelqu’un pour me surveiller de près ou de loin. Je sais que c’est idiot. Mais j’ai confiance en vous alors il faut avoir confiance en moi. - Elle soupira. - Oui, mais toi, tu sais de quoi on parle, du moins tu as des pistes. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais si je peux aider ces personnes, alors je le ferai. Je vais le faire. - Elle fit une pause. - Je préfère perdre quelque chose que de laisser mourir des personnes. De toute façon, j’ai pris ma décision. Dans tous les cas, la chose la plus tragique qui peut m’arriver, c’est de mourir. Et je sais que ça n’arrivera pas.”

Après un silence vaincu, il répondit : "Je ne peux pas t'en empêcher. La seule chose que je peux faire, à mon échelle, c'est te guider. Alors écoute-moi : ne cherche pas à expliquer le phénomène qui se produit, il est inexplicable tout simplement, car il est de l'ordre de la magie. C'est une force supérieure qui prend et ne retire pas sauf si celle-ci est annulée par une force égale ou opposée. Je te promets de faire mon possible pour que ça soit le cas."

“D’accord. De la magie. Je pense que ça sera explicable de toute manière. Je t’en remercie. Mais si tu n’arrives pas à faire que ça soit possible, ça ne sera pas grave. D’accord ?”

Elle entendit un léger rire. C’était sans doute une façon de se rassurer dans le fond. Perdre quelque chose ce n’était pas rien. Mais ce n'était rien comparé à perdre quelqu’un de chère. Et elle ne voulait pas que les personnes disparues soient retrouvées trop tard.

"Perdre quelque chose à laquelle on tient est toujours grave. En tant que détective, je me tiens à ce que ça arrive le moins possible."

“Je ne vais pas dire le contraire. Mais on vit avec, du moins on apprend à vivre avec. Et je préfère perdre un bout de moi, plutôt qu’un être humain. Tu y arriveras, je le sais."

"Tiens-moi au courant pour le numéro de téléphone."


“Bien sûr. Et bonne chance.

"Tu en auras plus besoin que moi."

Raccrochant, Judith soupira, elle savait à qui elle allait faire appel pour l’aider. Aron. C'était la personne parfaite pour ce genre de choses. Secouant la tête, elle se mit au travail pour trouver d’où venait ce fameux numéro. Elle espérait trouver, pour pouvoir envoyer les informations à Dazai et surtout, qu’il puisse arrêter tout ça. Elle prit son téléphone puis envoya un message à Aron.

Sms : Hey ! C'est Juju la bagarreuse. J'ai besoin d'un service. Retrouve-moi à la ferme des Hoops. Vers 21 h. Et si tu passes par le poste avant et qu'on te demande pourquoi il manque du matériel, tu dis que.. Invente une excuse, mais je te dis tout de suite, ces derniers seront chez moi.




Nakahara Chuuya
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-14, 00:41





Dazai est en route pour retrouver les pièces manquantes, le connaissant il doit déjà avoir une bonne idée du coupable, contrairement à toi. Me ferais-tu regretter ma décision ? Souhaites tu que je te remplace ?

La remise à l'ordre du parrain tourne en boucle dans sa tête.

« Je prends l'affaire personnellement et je laisserais Dazai en arrière. Ca ne peut pas en être autrement. » avait répondu Chuuya

Avant de le laisser en arrière, tâche déjà de le rattraper.

Touché à vif. Brutal et sans anesthésie, le Boss avait osé. Il l'avait mis plus bas que son ex-partenaire et l'instant d'après, Pacifica avait appuyé un peu plus sur la plaie saignante.

Je ne dis que ce que je constate, je pensais simplement que tu valais mieux que lui. Visiblement je me suis trompée

Il ruminait, en silence, sans laisser sortir de son cœur ce qui le rongeait. Le groupe s'était engagé à suivre Dazai alors au téléphone avec la policière manquante, Pacifica y comprit, pour aller chez le fameux ennemi d'un ami. Introduction qui ne présageait rien de bon. Les ennemis de ses amis n'étaient pas un gage de qualité. C'était simplement une menace de plus, dans l'esprit de Chuuya, mais est-ce qu'ils avaient le choix ?
Il soupire doucement, acceptant en silence de remettre son sort entre les mains son ancien partenaire.

Son regard s'arrête en arrière, pour se poser sur Pacifica, dont la remarque continue de faire écho dans sa tête. Il la regarde un moment, à la manière d'un animal blessé qui montre les crocs pour ne pas qu'on lui fasse un peu plus mal. Il s'était fait une raison. Elle se trompait sur les gens. Sur ses anciens partenaires de monde, sur ses amis et même sur lui. Pourtant, il s'en sa présence se rapprocher de lui. La blondinette s'était dépêché de le rattraper et c'était mis à ses côtés pour rentrer dans le vif du sujet, sans introduction : « Bon, c’est quoi ton souci ? Depuis que t’as reçu ce coup de téléphone t’as complètement changé de comportement envers moi. »

Surprenant. Agréablement surprenant. Les oisillons dans son genre n'étaient-ils pas du genre à déborder de fierté qu'ils se mettaient volontairement à l'écart du groupe pour ne pas reconnaître qu'ils avaient fait mal. Le mafieux la prend alors un peu à part, en faisant quelques pas en écart du reste. « Tu m'as que ton patron n'était pas le genre de personne à décevoir ? Le mien non plus. Mais ça n'a rien à voir avec toi personnellement. »

Pacifica fronce les sourcils : « Comment ça ? Qu'est-ce qu'il a dit ? »

Il serre alors les dents, en jetant un œil à Dazai. Ce n'était qu'une parti du problème. Il était sur les nerfs parce que le parrain l'avait rappelé à l'ordre, mais il l'aurait supporté si aucun d'eux n'était venu le mettre sur la même échelle que celui dont il n'avait pas encore pardonné l'abandon. « Comme toi. Tu penses vraiment qu'on vaut autant lui et moi ? »

Pacifica était vraiment un drôle d'animal. Chuuya pensait avoir souper du caractère insondable de Dazai dont on anticipe jamais les réactions. Pacifica avait cette étrange faculté à avoir l'air surprise et bonne vivante dans les moments où on ne l'y attends pas. Visiblement, surprise, la blondinette s'interroge : « Sérieux ? C’est pour ça que tu boudes ? » Puis, elle se met à rire, comme si la situation n'avait pas lieu d'être. « Je n’ai dit ça que pour te faire réagir, je ne le pensais pas. Lui, je le déteste alors que toi... je te supporte. » Elle se met à sourire, de son sourire de poupée qui n'a jamais rien à se reprocher. Elle avait cette façon détourner de témoigner son affection qui la rendait encore plus délicieusement insupportable.

De plus en plus étonné par sa réaction, Chuuya recule la tête pour cerner si elle était entrain de se payer sa tête : « Où est-ce que vous allez apprit à viser si juste, Mlle Northwest ...? » Il tarde à lui rendre un sourire plus doux, le temps de la croire. « Et tu supportes peu de personnes. » Il amorce un début de rire, en la regardant sur le côté, mais se fait plus sombre « Fais attention à qui tu te mets à dos Pacifica. Tu es maligne, mais il y a plus mal intentionné que toi. Beaucoup plus. Ce serait gâché de te laisser t'évanouir dans la nature. » Il nuance son propos, avec une pointe d'ironie qui masque la vérité. C'était honnête, elle était maligne, une mauvaise fille maligne.

Elle balance ses cheveux en arrière, avec sa prétention naturelle : « Je sais tout faire, même viser juste. Un bien meilleur enquêteur l’aurait compris. » Et l'insolente ébouriffe les cheveux roux du mafieux qui souffle du nez en retour en essayant de se dérober de sa main. Accepter ses mains une nuit était une chose, s'attaquer à ses cheveux par camaraderie, une tout autre ! « Tu ne t’inquiéterais pas pour moi quand même ? Ne t’en fais pas, je sais très bien ce que je fais. Mais je suis d’accord : ma disparition serait le plus gros gâchis de l’humanité, une véritable tragédie. Mais tu me protégeras, j’ose espérer ! »

Il replace quelques mèches, pour la forme. « Si je devais m'inquiéter pour toutes les chiens errants, je serais pas au bout de mes peines ! » Il ne dévie pas son regard. Il ne doit pas. Les chiens errants venaient de son conte. Il ne veut pas y penser. Il se concentre sur Pacifica et dépose le bout de ses doigts sur son épaule. Un geste audacieux, lui qui ne touchait personne. Il la dépasse de peu, lâchant le contact au dernière moment, et lui lance avec un brin d'orgueil dans la voix : « Je suis le meilleur des partenaires après tout ! Tu pourrais même avancer les yeux fermées qu'il ne t'arriverait rien ! »

C'était une certitude. Lui confier une vie n'était pas un geste inconsidéré. Il l'élevait, plus haut que sa propre existence et s'assurait sa sécurité jusqu'au bout.

Le groupe, après une petite marche finit par arriver devant un grand immeuble devant lequel Dazai invita tout le monde à passer devant lui. Pacifica à son habitude, c'était plainte des marches. Il avait déjà été question de râler sur le trajet à pieds, fallait-il réellement s'attendre à autre chose pour les escaliers. Cette fois, elle les monterait seule. Chuuya l'avait prévenue, une fois pas deux.

En levant le nez dans la cage d'escalier, Chuuya s'étonne de l'état correct de l'endroit. Avec une pointe d'ironie dans sa suprise, il lance à Dazai : « Après l'état de l'hôtel, je m'attendais à plus... » Il fait une pause en cherchant le bon terme et hausse un sourcils « Rustique de ta part. »
Plein de dédain, Dazai réplique aussitôt « Je ne choisis pas où nous nous rendons. Si ce n'est pas assez rustique pour toi, tu peux toujours rentrer chez toi. »

La réaction n'est pas unanime. Pacifica se met à rire, Liam les ignore. Et sûrement était-ce plus sage de se tenir en dehors de ça, mais Chuuya ne laisse pas passer la remarque. Pas tant pour ce qu'il disait, mais pour le ton qu'il prenait. De quel droit se permettait-il cette condescendance ?
Le mafieux le regarde, sidéré et le rattrape par le pan du manteau « C'est quoi ton problème, subitement ? »

Liam soupire, fatigué sûrement de leur querelle qui n'en finissait pas. Avoir deux anciens partenaires n'avait jamais été la promesse d'une sinécure : « Je connais un endroit pour se taper dessus en tout l'égalité, si vous voulez. »

Dazai s'arrête en regardant son manteau sans laisser partir son dénigrement : « Je venais juste de le laver, je vais devoir le repasser à la machine." Il soupire et répond à Liam « Donnez lui l'adresse, il semble ne pas assez se défouler ces temps-ci. » avant de poursuivre sa route.
« Y'a pas qu'une personne qui en a besoin, rajoute Liam en passant une main sur son visage. »

Toujours blessé, vexé, sûrement, d'être ignoré par le seul qu'il estimait comme étant digne de combattre à armes égales, Chuuya le rattrape par le manteau. Pour lui faire face, une dernière fois, se rassurer qu'il n'avait pas été complètement évincé, peut-être... mais Dazai se défait du manteau, s'échappe de la tentative veine de Chuuya. Il jette le manteau dans les escaliers et ravale ses espérances muettes. Très bien. Il avait mieux à faire oui. Pour le boss, pour la famille que de galoper après un imbécile.

« Electrocute toi avec la machine, blaireau. » Il jette un regard hargneux à Liam et sa proposition de fight club « Et lui tirer une balle entre les yeux en toute l'égalité, vous connaissez ? « 

Au milieu de cette lutte sourde qui parasitait Chuuya, Pacifica ramène du bon sens dans le cœur du garçon : « Vous pouvez vous battre plus tard ? J’ai mieux à faire que d’assister au combat de deux idiots. »
Rosalia, contre toute attente, approuve la princesse infernale : « Pour une fois Pacifica a pas tort. On a des choses plus urgentes à faire ! »

Chuuya soupir, résolu, en regardant Pacifica. « Ok, c'est bon. » lâche t-il. Il l'écarte de son esprit. Ca ne servait à rien d'insister. Mais Dazai passe à côté, l'air de rien. Il prends le chapeau et l'envoie valser vers son manteau, on ajoutant avec affront « Va chercher. »

Il n'avait réellement qu'aussi peu de respect ? Chuuya le regarde sans broncher, un court instant. En silence. Vexé, bien sur, mais aussi déçu. Il se souvient de leur bagarre d'adolescent, à qui serait le chien de l'autre, mais ils étaient adolescents. Il l'avait prévenu, il ne voulait plus remuer sa nostalgie, ni se faire avoir à une guerre puéril pour savoir qui était le plus mâlin. Ni l'un ni l'autre ne jouait maintenant dans la même cour.

« Tu prendras mon manteau en passant ! » rajoute Dazai, ce qui suffit à extirper Chuuya de son absence temporaire. Il le rattrape par le col, avant qu'il ne s'échappe, y met toute sa force pour l'écraser contre le mur et lève le poing, près à lui écraser sur le nez. Il aurait pu, lui coller sans un mot, juste pour le faire taire, mais il hésite.

« Je commence à en avoir marre de tes conneries ! T'es payé à emmerder le monde ou a retrouver deux types perdus !? »
« Hésite pas a le frapper, il le mérite. » le conforte Pacifica
« Je suis payé à vous supporter, et j'irais sûrement demander une prime à la fin ~ »

Rosalia va lever les yeux au ciel et soupirer :
« Bon les gosses il y en a marre si vous pouvez pas vous calmer, continuez à vous battre. Moi j'avance, elle se rapproche de Pacifica pour l'inviter à continuer, Tu viens avec moi ? »
« Bien sur ! Sourit Pacifica Qu’ils s’amusent tous les deux on reviendra quand ils seront calmés. Ou quand l’un des deux aura succombé... » Elle va regarder Liam. « Tu nous accompagnes ? »
« Oh oui ! Réponds Liam, enthousiaste

Ils ne pouvaient pas comprendre et Chuuya les pardonnait de ne pas comprendre. Qui le pouvait ? Il garde le col de Dazai dans sa main, en le froissant légèrement. Il l'observe, dans les yeux, plus longtemps que prévue. Blessé, mais pas pour les même raison que tout à l'heure. Juste parce qu'il se demande pourquoi il a de la considération et lui non... Ils se détestaient, oui. Mais il y avait un peu plus que ça, quelques choses de plus profond qui n'avait pas de nom, qui passait par une forme de respect et d'encrage intemporel. Il relâche son col, lentement. Son regard devient froid, distant. Il n'arrive même pas à y faire passer un voile de haine, il y met une distance, un simple écart qui lui donnait pendant un court instant, l'aura de son boss.

« Tu auras toujours été déception sur déception, Dazai... »

Il monte une marche, mais se retourne brusquement pour écraser son poing sur sa pommette, pour la forme. Le remettre en place... Se rapprocher, une dernière fois, parce qu'ils communiquaient mieux ainsi.

« Dépêche toi. » lâche t-il froidement, avant de se retourner.

Le coup n'avait pas été satisfaisait. Pas plus que l'écart qu'il venait de mettre entre eux, mais c'était tout ce qu'il avait à faire.

Dazai encaisse le coup, un instant étonné, puis souriant : « C'est au quatrième étage. » informe t-il au reste du groupe, avant de redescendre chercher le manteau et le chapeau. En l'entendant descendre, Chuuya jette un regard en arrière. Curieux, mais patient. Il l'attends, sans vouloir l'admettre.

Il enfile son manteau, en montant les marches et en passant près de Chuuya, lui remet le chapeau sur la tête, avec un sourire sincère. Fier. Désarmé, Chuuya ne réponds rien. Il s'accroche à son sourire. Et au chapeau.

Tu sais ce qu'il représente, hein...

Il n'a pas besoin de mot. Ni d'un autre moment.
Dazai rejoint le reste des enquêteurs devant la porte, puis Chuuya. Après avoir frappé, un individu à la mauvaise mine évidente. Des traits cernés, un peu malade, derrière une mèche de cheveux brunes. Un raton laveur sur sa tête, qui regarde avec ses petites billes en guise d'oeil les inconnus, puisque son propriétaire se planque derrière ses propres cheveux... et de sa porte d'entrée. Les mains aggripés au bord, c'est raton à l'air plus curieux qu'il ne l'est.

Dazai l'accueille d'un grand sourire « Je ne t'ai pas trop fait attendre ? »
Le garçon voit trouble. « R-Ranpo ne m'a pas dit qu'il y aurait autant de monde... Qui est-ce ?
« -Mon équipe d'enquêteurs ! Tu peux nous aider ? »
Il grimace un peu mais finalement ouvre entièrement la porte, derrière laquelle il disparaît quasiment, pour laisser tout le monde entrer.
Chuuya, qui n'arrive pas à regarder ailleurs fixe le raton laveur en entrant dans l'appartement : « Une connaissance de Yokohama ? »

Pauvre jeune homme. Au lieu de faire sensation, son étrange animal de compagnie suscite plus dépenchement :
Liam, à son habitude, sourit pour détendre l'atmosphère : « C'est cool les ratons laveurs !
« Un rayon-laveur, vraiment ? C’est de mauvais goût. » cingle d'entrée de jeu Pacifica. Un accueil digne d'une diva.
Rosalina hausse les épaules pour répliquer « Moi je trouve pas... j'aime bien les animaux exotiques, j'ai un petit renard chez moi. »
Pacifica, se tourne vers elle en la regardant avec de grands yeux. Surprise ou cynique ? « Vraiment ? Au moins les renards ne fouillent pas dans les poubelles... C’est un peu plus élégant que cette chose. »
Chuuya, qui sous ses airs grognons aimait bien les animaux s'intéressa grandement à l'histoire de Rosalina : « Ha oui ? Un renard ? »
« Eh oui une petite Roxy que j'ai trouvé tout bébé dans la forêt. »

Liam eut l'air... crispé dans un sens inconnu, en entendant le mot renard, intériorisant sûrement certains de ses démons ! : « Les ratons laveurs et les renards sont cools. Et les deux fouillent dans la poubelle s'ils ont besoin d'être nourri »

Le chef de la colonie de vacances, le seul qui visiblement ne s'était pas émouraché pour les histoires de bestioles -surement nourrit par sa haine des chiens- le seul qui faisait office de figure paternel pendant l'effusion d'émerveillement ramène l'ordre en coupant la discussion, avec une grimace dissimulée en sourire : « Je ne pense pas que nous soyons là pour parler animaux de compagnie..." Coupe Dazai d'une grimace dissimulée en sourire
« Tu as peur qu’on dévie sur toi ? » Point pour Pacifica.
« Plus que pour se battre en tout cas, réponds Liam pour se moquer gentiment 
Dazai va hésiter entre rire ou pleurer, il décale un regard vaincu.

« Bon vous la, vous avez des infos à nous donner oui ou non ? Et plus vite que ça des vies sont en jeu. » s'impatiente Pacifica

Dazai reprend en essayant de récupérer un semblant de dignité. 
« Je vous présente Edgar Allan Poe. Ici, vous devriez le connaître comme étant un grand auteur de romans.
- Quel nom original... se permet de dire Chuuya. Après tout, sur six, ils étaient trois à avoir un nom d'auteurs.
-C'est ce que je faisais aussi avant !
-Mh, oui... À une moins grande échelle. Enfin bref ! Comme vous devez le savoir, la plupart des habitants de Storybrooke sont possesseur de pouvoirs particuliers. Il n'en fait pas exception et celui-ci pourrait nous être très utile aujourd'hui.

Dazai sort le journal qu'il tend à l'homme tandis que Pacifica se met à taper du pied, impatiente et nullement impressionnée
-Edgar Allan Poe... le grand Edgar Allan Poe ? Non mais t'es sérieux ? Dit Rosalia en ouvrant grand la bouche, puis elle va reprendre son sérieux, Oh oui dis-le nous ! Je suis très curieuse !

Pacifica baillait outrageusement, au milieu, montrant à la vue de tous qu'elle n'en avait absolument rien à cirer.

Edgar va décaler un regard gêné en se frottant le bras.
« J- Je ne suis pas exactement le véritable Allan Poe... J'ai été créé pour en être son inspiration en quelque sorte...
-Exact, reprend Dazai, Notre monde s'inspire directement de grands auteurs du XXème siècle dont nous portons les noms. Quant à nos pouvoirs... Ils sont en lien direct à nos œuvres principales.

Chuuya regarde Dazai en grimaçant : « Si je vois pas tes mains en l'air tout de suite, je les sors de force. En quoi consiste le pouvoir ? »

Après tout, Dazai était le seul de la pièce à pouvoir annuler n'importe quel pouvoir. Celui d'Edgar ne devait pas être une exception. Si jamais ça tournait mal, il était le plus à même d'y couper court. Enfin, une droite dans les dents, ça calmait toujours, mais si on pouvait éviter.

« Celui de Poe lui permet de plonger une ou plusieurs personnes à l'intérieur d'un livre pour en vivre l'histoire. Plutôt bien, non ? Il sourit

Chuuya regarde Dazai fixement puis Poe : « N'importe quel livre donc. Levez la main les volontaires. »

Liam va écouter puis lever la main, sans hésiter : « être coincé dans un livre vaut mieux certaine fois que d'être coincé avec des gens qui se tirent dans les pattes
- Coincé dans un livre avec des personnes qui se tirent dans les pattes, ça changera juste le décor.
- Tout seul, ou avec Roxy .... c'est mieux, ajouta Liam en appuyant un regard vers Rosalia

Pacifica tenta de se dérober en s'écartant du cercle : « Vous devriez rentrer. Je reste à l’extérieur pour vérifier que tout va bien. »
- hors de question. Tu viens avec nous, la rattrape Dazai
-Mais je ne vais quand même pas me mettre en danger ! Campe t-elle en croisant les bras.

Chuuya se tourne vers Poe, inquiet du sort qu'il leur réservait. Est-ce qu'il était fiché dans les registres de pouvoirs dans leur monde ? Son nom lui échappait complètement
- Comment on en sortira ?

Dazai va faire exprès de s'approcher de Pacifica en se mettant à ses côtés. D'un sourire il hausse les épaules pour Chuuya. « Nous verrons bien une fois à l'intérieur. »

Sa réponse n'avait rien de satisfaisant ou de rassurrant. C'était même l'effet inverse. Chuuya serre les dents en regardant Poe, puis Dazai Etre balancé dedans ne l'inquiétait pas forcément. Derrière, Pacifica tentait des précautions – inutiles – pour s'éloigner de Dazai et rejoindre l'entée.

« T'as vraiment une notion du danger éclaté. On a aucune idée de ce qu'on va trouver à l'intérieur et tu comptes les emmener avec nous ?, Il désigne le petit monde sans pouvoir, On risque pas grand chose, mais eux ?
-Voilà, exactement. Affrontez le danger à deux en amoureux plutôt ! Moi je rentre pas dans un livre, tente Pacifica, sans que Chuuya ne tienne compte de ses remarques.

Rosalia mit l'intérêt de l'initiative en doute : « Euh mais attends c'est bien joli tout ça mais à quoi ça va servir ? Tu penses que nos deux disparus sont bloqués là-dedans ? »

Chuuya ne remettait pas en question l'intérêt de la chose. Il avait intimement confiance aux plans foireux de Dazai, mais c'est précisément le côté foireux qui lui déplaisait. L'époque où ils n'étaient que deux, avec leur simple vie à défendre et non une équipe était derrière. Chuuya avait toujours su ce qu'était la valeur d'une vie, plus encore quand celle-ci comptait sur lui pour se défendre. Ils allaient tous être catapulter dans un autre monde, grâce à un pouvoir et probablement rencontré d'autre pouvoir, sans savoir comment les surmonter. Pour une fois, enfin, Chuuya s'inquiétait pour les autres dont il n'avait jusqu'à présent aucune affection.

- Meme si ça sert a rien ça peut etre fun ! S'enjaille Liam
- Mais on a pas vraiment de temps à perdre là. Alors je veux savoir où est le rapport ?

Chuuya les regarde, nerveux. Il ne sentait pas le plan et surtout, il n'avait plus le temps pour essayer de faire changer d'avis Dazai qui lève les yeux au ciel pour claironné comme un conteur :
-Profitez de ce voyage et vivez l'expérience pleinement ! Tout vous semblera plus clair à la fin ; Il acquiesce tout sourire innocent avant de pousser Pacifica vers les autres.

« Je vous attends ici. » dit Dazai, avant de demander à Edgar de commencer.

Chuuya s'étrangle. Ils les laissaient vraiment partir tout les quatre !? Dont trois sans pouvoirs, une tête brûlé, une princesse chouineuse et la seule avec la tête sur les épaules ? Estomaqué, il n'a pas le temps de répliquer. C'était surement mieux, qu'il reste. Chuuya l'espérait, en tout cas... Qu'il le fasse par précaution et pas par manque de compassion.

Edgar pose le journal à terre et s'éloigne d'un pas. Le journal s'illumine. Ces fameuses aura qu'ils avaient dans leur monde à eux. Chuuya regarde cette lumière, avec un demi sourire, ayant l'impression fugace d'être rentré à la maison... avant qu'ils ne soit aspirés par le livre. Et peut-être était-il le seul avec Liam – qui pour sa part appréciait probablement trop l'inconnu pour se ruer dedans – à embrasser la sensation de refuge qu'avait eu le pouvoir d'Edgar.

La lueur s'était éteinte. Ils étaient tous en kimono, sans exception. Chuuya les regarde, sans réelle surprise. Il reconnaît le style japonais des murs en papiers. Ils étaient tous assis autour de la (le?) chadubai (c'est le nom de la table, je suis allé vérifier). Le groupe était presque identique... si on enlevait Dazai et qu'on rajoutait un couple, les propriétaires de la maison. Devant eux, des bols, comme s'ils avaient toujours fait parti de cette maison – bol que boit Liam, d'ailleurs. Chuuya n'y touche pas, observant les deux filles d'un air inquiet. A juste titre.

On frappe à la porte. Un frisson parcourt l'échine de Chuuya. L'homme redresse le regard vers la porte et la voix connue de cette petite fille entonne :

« S'il vous plait... laissez moi entrer. »


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Événement #4 - LET ME IN - Page 2 3jfk

You should take it as a compliment
That I got drunk and made fun of the way you talk
You should think about the consequence
Of your magnetic field being a little too strong


Événement #4 - LET ME IN - Page 2 H7s7

| Conte : Souvenirs de Gravity Falls
| Dans le monde des contes, je suis : : Pacifica Northwest

Événement #4 - LET ME IN - Page 2 Z86d

| Cadavres : 526



Événement #4 - LET ME IN - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-14, 23:08 « The most popular girl in town »



Let me in

Show no emotions, feel no pain.


Pacifica ϟ & Co .

J'allais tuer Dazai. Je ne voulais pas rentrer dans ce fichu livre, qu'est-ce qu'il ne comprenait pas là dedans ? Mais non, il en avait fait qu'à sa tête, comme d'habitude, et voilà que je me retrouvais dans un décor japonais, autour d'une table bizarre dont je ne connaissais pas le nom parce que je n'en avais rien à faire de cette culture. En plus il y avait un couple bizarre avec nous, et je n'avais aucune envie de sociabiliser avec qui que ce soit... Ni de mourir à l'intérieur d'un livre. Enfin, l'avantage c'était que je n'allais pas entendre la voix insupportable de Dazai pendant un moment, et ça c'était extrêmement reposant. Chuuya était à mes côtés, ce qui me rassura un minimum. C'était mon seul allié dans toute cette histoire et j'avais vraiment besoin d'en avoir un, raison pour laquelle j'avais voulu mettre les choses au clair avec lui plus tôt. Et j'avais visiblement bien fait vu l'endroit dans lequel on se retrouvait... J'avais donc du prendre sur moi et faire le premier pas, mais purement par nécessité, rien d'autre. Je ne savais pas encore si je pouvais considérer Rosalia comme une alliée, malgré qu'elle m'ait étonnamment surprise en prenant ma défense, et en m'invitant à continuer en abandonnant les autres. Peut-être serait-elle plus utile que ce que j'avais imaginé. Je pouvais ainsi passer par elle et Chuuya pour m'intégrer dans l'enquête et la démanteler de l'intérieur. Il restait Liam, qui nous avait malheureusement accompagné et que je ne pouvais toujours pas supporter... Dazai n'aurait pas pu le garder sérieusement ? Ce furent les coups sur la porte d'entrée de la maison dans laquelle on se retrouvait qui me tirèrent de mes pensées. Oh non... Tout sauf ça.

-S'il vous plait, laissez-moi entrer...

Bien sûr qu'on allait devoir se taper la petite fille, encore une fois... Quelle aventure palpitante ce livre, vraiment ! Je sentais que ça allait être très intéressant et qu'on allait apprendre tellement de choses sur cette superbe enquête... Je ne réagis pas, tout comme le propriétaire, qui regarda inquiet sa femme, puis le reste du groupe. Il finit par prendre la parole.

-Je ne peux pas vous ouvrir.

Encore heureux ! Manquait plus qu'il décide d'ouvrir à un fantôme bizarre qui faisait disparaître les gens ! La petite fille ne sembla pas être contente de cette réponse puisqu'elle continua à toquer comme une pauvre cinglée.

-Toujours là pour nous saouler ce fantôme. Je levais les yeux au ciel, excédée et reprit en haussant le ton. On ne vous ouvrira pas, dégagez merci !

-C'est la première fois qu'elle frappe à votre porte ? demanda Chuuya à l'intention de nos hôtes.

Le propriétaire de la maison hocha la tête négativement, tournant son bol contre ses mains.

-C'est arrivé la semaine dernière à des voisins à nous. Ils avaient trouvé les coups étranges et n'ont pas ouvert, mais c'est alors qu-Les coups à la porte s'intensifièrent, suivi de pleurs, de cris, avant d'envahir toute la maison. La femme de l'homme se blottit dans les bras de son mari et ils attendent en silence que ça passe. Je suis désolé que vous ayez à supporter ça...

-Rassurez-vous on est tous passé par là. répondit Rosalia avec un petit sourire ironique. Le propriétaire, lui, sembla surpris d'une telle confession.

-Vous avez vous aussi eu affaire à la petite fille ?

-Oui, vous pouvez être désolés, déjà que la nourriture est franchement pas bonne on doit subir les caprices d'une petite fille fantôme !

-Je suis désolé. dit-il en se courbant devant moi.

Je le regardais de haut en bas, avec un sourire satisfait. Je n'avais absolument pas goûté ce qu'il y avait dans mon bol et ne comptait pas le faire, mais je trouvais que ça ajoutait un effet dramatique à mon propos, donc décida tout de même d'insulter leur nourriture qu'ils avaient du passer du temps à faire. Ce n'était pas mon problème et ce n'était de toute façon que des personnages d'un livre, je n'avais donc pas à m'inquiéter. Je ne comptais pas faire comme Rosalia et les rassure, c'était hors de question. Les coups finirent enfin par s'arrêter alors que je regardais les autres personnes de mon équipe me regarder, avec jugement. Ils devaient probablement être surpris par mes propos mais je n'en avais rien à faire. Rosalia commença d'ailleurs à manger la nourriture proposée pour montrer qu'elle est super bonne... C'était vraiment le dernier de mes soucis. Vint alors l'heure du coucher sur les futons, qui passa exceptionnellement vite jusqu'au lendemain matin où le propriétaire de la maison nous emmena à l'église. Super comme sortie... J'en avais toujours rêvé. Ils n'avaient pas de police plutôt ? Mais visiblement, dans ce coin, le prêtre semblait devenir le shérif. Rassurant...

-Mon père, je vous amène des étrangers. Ils disent avoir entendu frapper à leur porte aussi la petite fille qui nous hante depuis quelques semaines...

Le prête nous reluqua un à un. Je savais qu'il y avait de nombreuses choses à voir sur ce magnifique corps et visage, mais il avait intérêt à vite arrêter de me reluquer avant que je change les lignes du livre en un meurtre.

-Vous êtes des victimes des esprits, vous aussi ? Aucun de vous ne leur a ouvert, au moins ?

-Si, moi ! Mon pote ! dit, tout content, l'idiot du groupe : Liam.

Une nouvelle preuve de sa stupidité. Il était fier en plus...

-Non, je ne suis pas bête, je n'ai pas ouvert la porte, moi.

Chuuya jeta un regard en biais à Liam avant de hocher la tête. Je le pensais plus intelligent que ça... Déception sur déception. Encore.

-Moi, si. Qu'est-ce qu'on risque pour l'avoir fait, selon vous ?

-J'aimerais bien savoir aussi.

-La mort. répondis-je innocemment.

-Dommage que tu es pas ouvert alors.

Blablabla, il se croyait intelligent ? J'étais la seule qui avait un minimum réfléchi ici, et il osait s'en prendre à moi. Visiblement, il ne fut pas le seul puisque le prête haussa aussi le ton sur moi.

-Vous prenez ça avec trop de légèreté ! Oui, et ? On est dans un livre, j'en ai rien à faire. Il se tourna vers les autres, les poings serrés. Inviter les esprits à entrer revient à perdre quelque chose en échange... Je suis étonné de savoir que vous ou votre ami n'ayez pas été atteints par la malédiction... Mais qu'importe. Vous ne devez pas ouvrir. C'est trop dangereux.

-Comment se montrerait une malédiction ? Pourrait elle faire perdre la mémoire ?

-J'ai déjà perdu quelque chose, ça n'aurait rien changé. Comment les stopper s'ils restent dehors et qu'on ne peut pas les atteindre ?

Pourquoi posaient-ils autant de questions ? Ne pouvaient-ils pas oublier l'enquête quelques temps et juste attendre que le temps passe jusqu'à ce qu'on arrive à la fin du journal... Je ne savais pas comment les empêcher d'obtenir les informations qu'ils voulaient. Je pourrais les retarder en concentrant l'attention sur moi mais ça ne servirait à rien sur le long terme. Pour le moment, j'étais impuissante mais je ferais tout pour que ça ne reste pas le cas.

-Je n'en sais rien... Moi-même je ne comprends pas exactement encore tous les enjeux du sort. Là seule chose que je puis faire, c'est prévenir... Il posa son regard sur Chuuya. Ils s'en iront. Ils finissent toujours pas partir, comme ils sont venus. Je pense que la seule chose que nous puissions faire pour le moment est d'attendre que Dieu les éloigne pour nous et prier pour sa générosité.

Le propriétaire remercia le prêtre en se courbant. Je le regardais, ne comprenant pas pourquoi il nous remerciait. On s'en fichait de Dieu, il n'existait pas, il n'allait pas nous aider ! Il l'aurait déjà fait. Même si pour le coup, j'espérais qu'il ne le fasse pas.

-On ne va pas attendre que Dieu nous sauve quand même ? On est loin de s’en sortir alors ! On doit trouver une solution, par nous mêmes.

-Dites moi, qui est votre ... antagoniste ? Il attendit un peu, alors que personne ne semblait comprendre de quoi il parlait. Votre opposé, votre rival. Si nous sommes dans une histoire, que vous êtes le gentil toujours à croire en Dieu, vous avez certainement quelqu'un qui n'y croit pas, ou alors qui aime le diable non ?

Qu'est ce qu'il racontait encore l'autre idiot ? C'était pas possible que mon intelligence et sans faille et ma magnificence se retrouve aussi proche d'un Q.I. aussi proche de zéro... Pourquoi disait-il au personnage de l'histoire qu'on était dans une hsitoire ? C'était sa vie, il n'est pas censé le savoir... Comme prévu, le prêtre sembla totalement perdu, reluquant Liam un moment.

-Et bien, je... Je suppose que ces esprits sont les opposants de Dieu. Ceux qui s'opposent au bonheur d'autrui ne peuvent entrer dans la lumière et profiter de l'amour de notre Seigneur.

-Oui oui j'ai compris, je suis un peu fou, n'oubliez pas j'ai ouvert la porte, j'ai perdu la raison. Mais justement, qui est la première personne a avoir ouvert la porte ? Et qui prenez vous pour un ennemi de l'église ?

-Je ne sais pas, je le crains. Il haussa les épaules. J'ai appris l'existence des esprits lorsque plusieurs couples sont venues se plaindre du même phénomène. Désormais, je sais que quelque chose se passe, mais je ne sais pas quand est-ce qu'il a commencé... Ni même où.

-ça fait chier. Pardon. Pas de gros mots. Et j'étais la mal éduquée ? Il se tourna vers nous. Personne n'a eu l'idée de prendre le nom de l'auteur du livre ?

Chuuya sembla avoir une idée intelligente, trop intelligente pour l'enquête. Il se tourna vers celui qui nous hébergeait. Merde. J'y avais pensé auparavant mais avait bien pensé à le garder pour moi... J'aurais du me douter que Chuuya aurait eu la même idée.

-Vous tenez un journal intime, monsieur ?

-Pas con.

-Je-... Peut-être. Mais en quoi cela vous regarde-t-il ? Il semblait refroidi. Il se tourna vers le prête pour le saluer à nouveau. Excusez-les, ils sont étrangers.

Il nous demanda de repartir avec lui. Je voulais seulement partir, tout court.

-Ma mère est japonais. Elle avait l'habitude de tenir des journaux elle aussi, elle note tout les détails de la journée, du temps qu'il fait à l'état de la lune chaque soirs. Ca ne m'étonnerait pas que vous ayez cette habitude aussi... Il leva un doigt en direction du prêtre, pour rectifier. Exilé plus qu'étranger, pour rectifier !

-Pas exilé, ou étranger, mais en visiteurs. C'est une expérience de se jeter dans un livre, j'ai déjà fait pire avec moins de donnée, tu le sais

Rosalia, restée silencieuse jusqu'ici, poussa un gros soupir en levant les yeux au ciel, et finit par déclarer.

-Voilà ou on en est quand on se lance la tête la première dans un bouquin sans penser aux conséquences. Je ne vous félicite pas !

-C’est l’autre qui nous a poussé à l’intérieur !

Non mais franchement, comme si j'avais une quelconque envie d'être ici !

-Vous vous attendiez réellement à quelque chose de Dazai ? Vous tombez des nues un peu tard.

Personnellement, non. Mais les autres semblaient lui accorder une confiance aveugle, comme s'il était le Messih... Il était juste super bizarre.

-Personnellement je le connaissais pas hier Donzelle, hein.

Mais cela ne l'empêchait pas de le suivre partout et faire tout ce qu'il disait comme un toutou. Edgar Allan Poe avait son raton laveur, Dazai avait Liam. Chacun ses animaux de compagnie. Je ne préférais même pas s'arrêter sur le surnom qu'il lui avait donné... Enfin. Les nuits suivantes se déroulent sans accroc, semblant passer à la vitesse de la lumière. La semaine suivante, vint enfin un élément perturbateur. Alors que nous mangions à table, comme à notre nouvelle habitude, tout le monde remarqua la présence d'un nouveau venu autour de nous. C'était un vieillard, souriant. Mais il ne disait rien... Pas plus que le propriétaire, qui aurait au moins pu le présenter. Je ne comptais pas rester sans réponses longtemps.

-Vous êtes qui vous ? Il ne répondit rien. Il semblait comme... attendre. Non mais quel manque de respect ! Je claquais des doigts devant ses yeux, pour attirer son attention. Eh oh, le vieux, je vous parle !

Rosalia, elle, se posait les mêmes questions mais en voyant que ma discussion avec l'inconnu ne servait à rien, demanda directement au propriétaire.

-Comment se fait-il qu'il soit présent ici ? C'est vous qui l'avait invité ?

Le propriétaire hocha la tête négativement. Il sembla prêt à reposer la même question au vieillard directement mais il fut interrompu par... une présence encore plus indésirable. La petite fille était de retour, toquant à la porte et demandant encore une fois à rentrer à l'intérieur de la maison. C'est alors que le vieillard élargit son sourire.

-Bien sûr, entre.

Et tout le monde perdit connaissance immédiatemment.

***


A notre réveil, j'eus la désagréable surprise de voir que nous n'avions toujours pas quittés le livre. Cependant, nous semblions avoir changé de décor la maison dans laquelle l'on se trouvait ayant changé. Le propriétaire était dans le salon, écrivant à l'intérieur du fameux journal. Il sembla nous voir, sans pour autant nous prêter attention.

-Je ne sais pas quel jour nous sommes et lorsque j'ai demandé aux villageois où était ma maison, ils ont dit qu'elle avait été vendue. Ma femme, elle, m'aurait quitté il y quelques temps. Je ne comprends pas combien de temps s'est écoulé. récitait-il au fur à mesure qu'il écrivait. Nous ne pouvions pas entrer en interaction avec lui, comme si nous étions simplement spectateurs de la scène et non plus acteurs. Il poursuit. Tout ce que je peux faire, c'est donner l'alerte et avertir par le biais de ce journal ce qu'il arrive à celui qui ouvre la porte à ces esprits. Je ne sais même pas qui était ce vieillard...

-Ils étaient avec nous depuis le début alors...? demanda, probablement rhétoriquement Chuuya en serrant les dents.

-Le pauvre homme... c'est triste ce qui lui est arrivé. Vous croyez que la malédiction nous a touché nous aussi ?

-On dirait que ça le place dans une autre réalité. Comme le père du gamin. Il regarda Rosalia. Au moins, si on est touché on ne sera pas seul, contrairement à ce type là...

Super, disparaître avec eux à mes côtés... Un rêve qui devenait réalité. Quant à moi, je me tournais vers l'idiot de service.

-T’as ta réponse. L’antagoniste c’est le vieillard.

Rosalia approuva mes dires de la tête avant de me répondre.

-Qui sait ! Nous devrions peut-être découvrir son identité.

Et sur ces mots, la scène changea de nouveau. Nous étions cette fois sur le toit d'un immeuble, ce qui me rappella subitement une rencontre que j'aurais préféré oublier. Nous étions à Yokohama, de retour au XXIème siècle. Un jeune homme se trouvait devant nous, nous tournant le dos tout en contemplant la ville.

-Tu ne regretteras pas cette transmission de pouvoir, grand-père... il se retourna alors, étreignant le même journal que le propriétaire tenait plus tôt, celui dans lequel nous nous promenions actuellement. Le regard du garçon s'écarquilla en nous voyant. C'était un blond asiatique aux yeux vairons, un marron et un vert. Vous êtes qui ?

-Des amis de ton grand père !

Ce n'était peut-être pas très logique mais... c'était plus ou moins la vérité ? Enfin, nous étions des connaissances maintenant, non ? Cependant, il se braqua, serrant un peu plus le journal contre lui.

-Mon grand-père est mort il y a bien une décennie... Je vous repose la question : vous êtes qui ?!

-Tu es là, comme prévu !

C'était une voix familière qui venait de faire son entrée dans la scène. Je me retournais, sachant déjà ce que j'allais voir... Dazai, de retour.

-Dazai ! Content de te revoir, tu nous fais un débrief ?

Oh mais la ferme le toutou.

-Oh noooon, pas lui !

Je vis Chuuya se décaler sur le côté, pour une raison que je ne compris pas. Dazai, lui, nous regardait plein d'incompréhension avant d'arquer un sourcil.

On se connaît ? Il vit alors Chuuya. "CHUUYA ?! Depuis quand te charges-tu de l'enquête de l'Agence ? Il tira une grimace. Tu m'espionnes ? puis souffla. Qu'importe, redescends tes amis et laisse-moi finir mon boulot. finit-il en avançant en direction du jeune garçon.

-Non mon grand, tu nous a embarqué la dedans alors tu nous expliques au lieu de faire ton ... ton chuuya !

Ohlala... Ne comprenait-il vraiment rien ? Ce Dazai n'était pas le Dazai que l'on connaissait... C'était un Dazai du passé, une version de lui qui appartenait au livre, prouvant ainsi qu'il était bien plus lié à cette histoire que ce qu'il nous avait dit. Mais, devions nous être étonnés ? Chuuya, lui, avait l'air de bien s'amuser de la situation.

-Tu me fatigues Dazai... Mais t'inquiètes pas dans quelques années tu t'en souviendras.

J'ai tendance à me souvenir des visages que je croise. Mais on pourra discuter de tout ça lorsque j'aurais arrêté cet homme. C'est toi, n'est-ce pas ? il s'adressa cette fois au garçon. Le coupable des disparitions de ces dernières semaines ? Ton pouvoir se propage sous l'apparence d'esprits mais ils ne peuvent attaquer que si on les laisse entrer. C'est terminé.

Le garçon semblait dépassé. Il recula, cherchant à tout prix une sortie. Mais il n'y en avait pas. A part... Son regard se pencha dans le vide, et sans hésiter une seconde, il sauta.

-Bon il est mort, on rentre chez nous maintenant ?

-Je t'interdis de sauter Dazai !

-Je plussoie Chuuya, ça nous enquiquinerait un peu.

-Qu’il saute, tant pis.

-On a besoin de lui pour rentrer, sauf si tu veux rester ici avec nous jusqu'à ta mort.

Il n'avait donc vraiment rien compris, comme à son habitude...

-C’est pas le vrai, on s’en fiche.

-Malheureusement, c'est de son doublon qu'on a besoin. Mais même s'il est chiant, il sert plus qu'il à l'air. Alors si tu sautes, je te préviens, je te tue une seconde fois !

"Utile", mais bien sûr... Chuuya, mon grand, on a tous remarqué que tu tiens à Dazai, au fond, il ne servait à rien de trouver les mêmes excuses que moi avec les Pines...

-On garde ce qu'on a alors.

-Je suis assez d'accord avec Liam ! C'est lui qui nous a plongé dans ce livre alors c'est lui qui nous en sortira ! Même s'il n'est pas encore conscient de l'avoir fait.

Dazai, lui, s'était approché du vide pour regarder le bas de l'immeuble, sans y voir un seul cadavre. Il grimaça pour lui-même.

-Où est-ce qu'il est ? Puis, il se retourna vers nous en nous écoutant faire notre débat inutile, les sourcils froncés. Il sembla réfléchir encore et encore avant d'écarquiller grand les yeux. Vous ne venez pas d'ici ? Vous êtes dans le livre d-

Puis tout disparût autour de nous... Nous étions enfin arrivés à la fin du journal.

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