« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et voilà, l'hiver était là et définitivement là, bien installé à Storybrooke et surtout décidé à rester encore deux longs mois. Je ne sortais plus son ma douce écharpe nouée autour de mon cou. Pas question, cela dit, que je mette un bonnet ! Si c'était pour être décoiffée et avoir les cheveux électriques dès que je l'enlevais, merci, mais non merci. J'avais les cheveux longs, c'était bien assez pour protéger mes oreilles du froid, de toute façon. Manifestement, je n'étais pas la seule à estimer ne pas avoir besoin de tous les accessoires du parfait bibendum d'hiver. Du moins, tel fut mon constat lorsque j'aperçus une sublime écharpe turquoise nonchalamment nouée à un feu rouge. Curieux détail, me direz-vous. Il était assurément de ceux qui ne pouvaient qu'attirer mon attention. Je savais bien, certes, que le maire était un peu (beaucoup) spécial, qu'il était ce qu'on appelle poliment un original, mais quand même ! Même lui devait bien savoir qu'un feu de signalisation, ça n'attrapait pas le rhume et que ça ne portait pas d'échape. Non, c'était forcément autre chose. Peut-être quelqu'un s'était-il rendu compte qu'il ne méritait pas cette écharpe trop belle pour lui ? Moi, en tout cas, je la méritais carrément et s'il n'y avait pas de non inscrit dessus, je n'allais pas me gêner pour la prendre. Le turquoise, ça va très bien au teint des rousses, en plus. C'était le destin, assurément. Je ne pouvais pas imaginer, d'ailleurs, à quel point j'avais raison, avec mon histoire de destin. Moi qui pensais dénouer l'écharpe et repartir vaquer à mes occupations, j'avais eu tout faux, une fois n'est pas coutume. Car à peine avais-je dénoué l'objet que je m'envolais, tournoyant un long, un très long, un trop long, même, moment dans les airs où le vent fouettait mon visage et me décoiffait. A près un moment qui, nous l'avons déjà établi, avait été trop long, je me retrouvai dans une salle de cours déserte, située dans un château et moi vêtue d'une robe de sorcier émeraude, détail dont je m'aperçus avec plaisir. Le vert émeraude, c'est vraiment ma couleur. Au moins les choses avaient-elles été bien faites, songeai-je en inspectant ma tenue de sorcière. Car c'était forcément un habit de sorcière, ça ne pouvait qu'être ça. Et comme l'école était dans une vieille bâtisse en pierre, il ne pouvait que s'agir de Poudlard. Je connais mes classiques, quand même. Quel que soit le tour de passe passe qui s'était produit, la malédiction qui s'était abattue ou le je sais pas quoi qui était arrivé, c'était arrivé à une personne parfaitement au courant de comment fonctionnait cet univers. Et je savais même que nous y étions arrivé en Portoloin. Ca avait servi de convaincre Riley de lire tous les bouquins quand elle était petite. J'avais senti que c'était quelque chose à côté de quoi il ne fallait pas passer. Par contre, la salle de classe, était pas ouffissime. Ca manquait de déco. Ma personne, qui plus est dans cette tenue, illuminait la pièce. Et justement, parce qu'une sorcière en principe ça a toujours une baguette, je glissai mes mains dans les longues poches de ma robe, y trouvant, comme prévu, une baguette finement ouvragée et à mon goût ainsi qu'un drôle de message :
[center]BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS DEBORAH ! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire dans la Grande Salle./center]
Ce mot m'apprit donc deux choses : 1) ce n'était pas un hasard que je sois arrivée jusqu'ici (et c'était bien normal, on allait quand même pas permettre au premier des péquenot d'aller à Poudlard, ça n'aurait pas été juste) ; et 2) j'avais un acolyte. Connaissant Storybrooke, il venait forcément de là-bas. Restait à espérer que ça soit quelqu'un de mieux que Dyson. Je repliai le parchemin et le glissai de nouveau dans ma robe, peu désireuse que quelqu'un le trouve. Je me dirigeai vers la porte de la salle de classe quand un nain tout ridé et excité (le professeur Filius Flitwick) y fit irruption : - Professeur Gust ! Venez vite, nous sommes en retard pour le banquet de la rentrée ! Et pouf, voilà comment on gagne une troisième information sans l'avoir demandée ! J'étais donc professeure ici - en tout cas dans l'esprit de Flitwick. Peut-être avais-je usurpé la place de quelqu'un, en tout cas, je n'avais pas de nouveaux souvenirs, juste la sensation d'être encore plus puissante que d'habitude. Je souris à mon collègue et lui emboitai le pas. Il était arrivé à point nommé - de cette façon je n'aurais pas à me perdre dans les dédales de Poudlard. C'était parfait. Nous arrivâmes à la Grande Salle en un rien de temps. Certains professeurs étaient déjà là mais ce qui me frappa le plus fut d'apercevoir le bonbon rose le plus insupportable de l'histoire de la littérature à la place de Dumbledore : Dolores Ombrage. Si elle avait pris sa place dans l'histoire (là-dessus je ne pouvais pas tellement la critiquer, j'avais moi-même pris la place d'un professeur - la sienne, peut-être) et dans la pièce c'était sans doute parce qu'elle dirigeait Poudlard. Clairement, nous n'allions pas être copine. Je l'ignorai donc, trop occupée non seulement à scruter la foule à la recherche de mon acolyte (pourvu que ce ne soit pas un élève, j'ai horreur des enfants qui ne sont pas les miens). J'aperçus entre autres Hagrid (on le voyait de loin, en même temps), Minerva MacGonagall, Poppy Pomfrey et son uniforme d'infirmière magique ainsi que, assis à l'avant-dernière chaise sur la droite : Ebenezer MacDuck. Pas de doute, c'était sans doute lui mon partenaire d'aventure. J'aurais pu tomber sur pire qu'un vieux canard fou de moi. Clairement, j'avais eu de la chance. D'un pas assuré, comme si les lieux m'appartenais, je franchis les derniers mètres me séparant de lui et m'assis gracieusement. - Tiens, tiens, tiens, ça doit pas trop vous changer de d'habitude. La robe de sorcier ou le kilt écossais, c'est presque kif-kif, non ? Mais j'aurais cru, vu votre âge, que vous auriez pris la place de Dumbledore en personne pas celle d'un simple professeur. Remarquez, vous auriez fait un meilleur directeur que Miss Malabar 1864. Alors, comment êtes vous arrivé ici, MacMagie ? demandai-je discrètement pour ne pas attirer l'attention de nos collègues sur nous.
Ebenezer B. McDuck
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Vous ai-je déjà dit que j'avais la magie en horreur ?
Nous étions enfin au début du mois de janvier et je ne pouvais que grandement m’en réjouir. Les fêtes de Noël passées, j’avais tout à loisir de pouvoir enfin revoir mes salariés au grand complet et nous pouvions enfin nous remettre au travail. Je n’avais jamais réellement compris toute l’exubérance qui existait autour des fêtes de Noël. A mes yeux, elle n’était qu’un prétexte pour des paresseux qui attendaient depuis des mois l’occasion de prendre des congés. Et pas uniquement des congés, non. Mais des congés payés en plus. Cela signifiait que non seulement ils n’étaient pas présents à leur poste, ce qui freinait immanquablement la prospérité de ma banque ainsi que la productivité des entreprises où ils travaillaient et dans lesquels j’avais invertis beaucoup d’argent, mais qu’en plus ils étaient payés à ne rien faire ? Je me promettais que si un jour, dans ce monde où dans un autre, je croisais le type qui avait eu l’idée de génie d’inventer les congés payés je l’étranglerais de mes propres mains. Non mais oh, pour qui se prenait-t-il ?
Enfin, comme je le disais je pouvais arrêter de me faire un ulcère pour cette affaire. Mieux que ça je m’étais un peu venger à leur retour de vacances. Chacun s’était retrouvé avec le double de travail qu’ils avaient en partant et c’était une très bonne chose. Eh oui, car moi contrairement à eux, je les avais toutes faites mes heures supplémentaires. Malgré la situation économique et délicate actuelle, je n’avais pas été radin sur l’huile de coude. Mon cerveau comme à son habitude fourmillait d’idées des plus intéressantes pour faire prospérer ma fortune et je comptais bien me mettre à l’ouvrage dès que j’en aurais la possibilité. Et puis il n’y avait pas que le travail qui préoccupait mon esprit. J’avais également prévu de nombreux voyages dans le pays.
Prospecter sur les vieilles terres de l’ouest était un projet que je comptais mettre en avant dès cette année et j’espérais que ce magnifique voyage me permettrait non seulement de m’enrichir mais également me rappeler de magnifiques souvenirs du passé. Eh oui, c’était cela vieillir… on commençait à courir les souvenirs pour nous rappeler nos années de jeunesse. D’ailleurs je ne comptais pas le faire seul. Ma famille viendrait très certainement avec moi. J’avais prévu de le leur proposer depuis très longtemps et j’avais vraiment hâte de connaître leur réponse. J’avais un héritage à transmettre et pas seulement pécunier. Mes petits-neveux ne pourraient réellement devenir des hommes dignes de ce nom sans partager l’histoire du plus prospère, intelligent et courageux de leur ancêtre. Mon rêve le plus cher était qu’ils finissent par me ressembler et qu’ils suivent mon exemple. Comment pourraient-ils y parvenir sans qu’ils ne comprennent tous les tenants et les aboutissants de l’art de devenir riche ? Ce n’était très certainement pas ce gros paresseux de Donald qui pourrait leur enseigner quoique se soit à ce sujet tout de même !
Et puis dans tout ce méli-mélo relationnel, il fallait également que je prenne Deborah en compte. Il s’était passé près d’une année depuis notre voyage en Ecosse. Cette excursion qui m’avait donné la certitude que cette femme avait le potentiel de devenir une grande aventurière. Elle m’avait également permis de comprendre que mes sentiments pour elle étaient loin d’être innocents. Elle avait eu le don comme personne de réchauffer mon vieux cœur de canard desséché. Oui c’est vrai, j’étais amoureux d’elle et suffisamment épris pour que je commence à envisager la possibilité qu’elle devienne un jour mon épouse et la sous-cheffe du meilleur clan de canard écossais de la planète. J’adorais passer avec elle, elle avait le don de toujours me faire beaucoup rire. Et puis, il fallait bien que j’admette qu’elle était faite du même bois que moi ! Mais il était aussi vrai que nous n’avions eu que peu de temps à passer ensemble. Mon travail avait pris tout monde temps et je n’en avais plus trouvé pour passer du temps avec la rouquine. Il faudrait qu’un jour je puisse y remédier mais pas ça ne serait certainement pas pour tout de suite.
Pour l’heure, je me démenais avec un stylo plume qui refusait de fonctionner. Etant arrivé très tôt à la banque pour signer des documents très important, je ne pouvais que regretter cette petite contrariété qui me mettait en retard sur la masse de travail que j’avais à rattraper. Pourtant, ça ne devait pas être si difficile pour un style de fonctionner plus de 2 ans sans que son ancre ne se tarisse, oui ?
« Nom d’un foie de canard, ça n’est vraiment pas le moment ! »
Furieux, je jetais le stylo à l’autre bout de la pièce et je me relevais de ma chaise. Je passais de l’autre côté de la pièce où je me trouvais pour débouler vers la section réservée à mes collaborateurs. Observant les places de travail si mal rangées de mes collègues, je finis par apercevoir l’objet de mes désirs. Parmi les stylo bons marchés distribués à mes collaborateurs, je trouvais un magnifique stylo vert surmonté d’un serpent métallique. Même si le stylo me semblait bien précieux pour la personne qui le possédait, je me dis que c’était bien dommage de le laisser ainsi sans être utilisé par personne. Je m’en saisis donc et tentais d’en sortir la mine.
C’est à cet instant que quelque chose de terriblement insolite se produisit. Je fus comme transporter dans un endroit si différent de celui où je me trouvais quelque seconde auparavant. Le moins que l’on pouvait dire c’est que le voyage fut mouvementé. Je me sentais véritablement mal à l’aise à l’arrivée et j’eus de la peine à reprendre le contrôle sur moi. Ce ne fut qu’après quelques secondes, lorsque je rouvris enfin les yeux, que je me rendis compte de l’obscurité environnante. Tout était plongé dans le noir absolu, à l’exception du magnifique château qui se dressait devant moi. Il est clair que c’était une vraie merveille, si grand que je ne pouvais distinguer le sommet de la plus haute tour.
Je déglutis alors difficilement, comprenant le mauvais sort que l’on m’avait joué. A l’affut du moindre mouvement suspect dans ma direction, je scrutais le ciel m’attendant à tout moment à voir une sorcière à cheval sur son balai. J’entendais déjà son rire raisonner dans ma tête. Ce maudit rire de crécerelle qui me rappelait ma plus cruelle ennemie. Après tout, il n’y avait que Miss Tick dans mes relations il n’y avait que Miss Tick capable de me joue un tour aussi pendable. Cependant, une question hantait alors mon esprit. Pourquoi avait-elle cru bon de me vêtir de nouveaux vêtements ? Elle avait du temps à prendre à ce point ? Je me regardais un instant. Vêtu d’une cape de sorcier, je pouvais tout juste voir le costume brun et quadrillé et qui se trouvait au-dessous. Personnellement cela ne me dérangea pas et j’appréciais vraiment ces vêtements dignes de ma garde-robe. Mais tout de même, je ne pouvais que trouver la situation très étrange. Elle le devint d’avantage au moment où je découvrais que dans sa poche se trouvait un morceau de papier tout plier. En l’ouvrant je pus lire ce message.
BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS EBENEZER MCDUCK ! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire à la Grande salle.
Je devais alors admettre que je me sentais véritablement rassuré. Quelqu’un devait bien être derrière tout cela mais ce n’était en aucun cas ma vieille ennemie. Il devait très certainement s’agir de l’un de ces voyages improvisés comme seule la ville de Storybrooke pouvait nous permettre de faire. Pestant car j’estimais que ce n’était vraiment pas le moment, je m’interrogeais sur l’identité de la personne sensée se trouver dans la même galère que moi. J’entendis alors une voix raisonner derrière moi, visiblement ravie de me retrouver. Je fronçais alors un instant les sourcils et apercevant une sorcière qui devait avoir une dizaine d’années de moins que moi. Son air quelque peu austère ne pouvait pourtant pas trahir la joie que je voyais sur son visage.
« Professeur McDuck, c’est un plaisir de vous revoir enfin parmi nous. Votre année sabbatique a-t-elle porté ses fruits ? »
« De quoi est-ce que vous me parler ? »
« Eh bien de votre voyage autour du monde, pardi. Je vous avoue que je n’étais pas très rassurée de voir savoir si loin de nous durant cette période. Nous vivons des temps si incertains de nos jours. Avez-vous entendu parler de la tragédie du tournois des trois sorciers ? »
Je hochais la tête d’un air navré, ne sachant réellement pas quoi dire. J’étais bien trop occupé alors à comprendre ce qui se passait autours de moi. J’osais cependant une hypothèse, espérant qu’elle serait bonne.
« Eh oui hélas, quelle triste histoire. Tout peut arriver de nos jours. »
« Vous ne croyez pas si bien dire. A ce qu’il parait la pauvre Cho Chang est encore totalement choquée par la mort de Cédric. C’est le professeur Flitwick qui m’en a parlé. J’irais prendre de ses nouvelles une fois le banquet terminé. D’ailleurs vous tombé très bien, je m’y rendais justement. Allez venez avec moi. »
Je décidais alors de la suivre. J’étais plutôt confiant et je ne saurais réellement dire pourquoi. Peut-être était-ce son accent Ecossais si particulier qui indiquait que nous avions les mêmes origines. De fiers écossais des Highlands qui avaient choisis de passer leur vie à enseigner à de jeune élève. C’était une chose qui me plaisait. De plus, le papier indiquait bien une grande salle. Quel endroit pouvait mieux se prêter à une réunion pour un banquet ?
En avançant auprès de ma consœur, je jetais des regards autour de moi pour savoir si certains visages pouvaient me sembler familiers. Je perdis peu à peu de mes maigres espoirs en me rendant compte qu’aucun d’entre eux n’étaient des habitants de ma ville actuelle. Détail étrange, les élèves réunis portaient tous de longues robes noires qui une fois de plus m’évoquait des robes de sorciers. Me trouvais-je dans une école de magie ? Soudain, une idée me traversa l’esprit. Je me rappelais d’une saga littéraire et cinématographiques dont mes trois petite neveux étaient absolument dingues. J’avais beau leur parler de mon aversion naturelle pour la magie, ils n’avaient de cesse de me casser les oreilles avec leur histoire. Peut-être que le lieu où nous nous trouvions avait un lien avec cette histoire. Comment s’appelait-elle déjà ? Harry Potdebeurre c’est ça ? Je n’eus pas le temps de chercher d’avantage car la sorcière qui m’accompagnait interrompit le fil de mes pensées.
« Je suis navrée qu’Albus ne soit pas là pour vous accueillir, Ebenezer. Il se faisait une telle joie de vous revoir. Mais le malheur s’est abattu sur cette école. Le ministère de la magie à cru bon de mettre à la tête de notre école cette perfide Dolores Ombrage. Je vous avoue que cela ne m’inspire que mépris. Albus destitué de ses fonctions, qui sait ce qu’elle sera capable de nous faire subir ? »
Nous arrivions enfin vers la grande salle évoquée par ma comparse. Je fus alors totalement estomaqué de découvrir l’immense salle qui se dressait devant nous. J’ignorais jusqu’où elle s’étendait mais c’était le plus bel édifice jamais crée de mains d’hommes. Certainement parce que les hommes présents s’étaient reposés comme des flemmards sur les acquis de la magie. Longeant une table où des élèves de vert nous regardaient avant de chuchoter entre eux, nous arrivions enfin vers la grande table réservée aux professeurs. Saluant de ci, de là mes confrères présents, je m’assis à la place qui semblait m’être dévolue.
Je n’attendis pas très longtemps avant que les deux derniers sièges libres ne le soient plus. Un grand sourire éclaira alors mon visage alors que je vis ma belle rouquine, ma Deborah si piquante, s’asseoir à mes côtés. Ne pouvant me départir de mon ravissement j’écartais les bras en lui souriant.
« Vous avez vu ça ? Il semblerait que le professeur que je remplace, et qui semble étrangement être un double inconnu, ait les mêmes goûts vestimentaires que moi. C’est une grande chance, non ? Est-ce vraiment nécessaire de ma part de préciser que vous portez le vert à merveilles, ma chère ? »
Je fronçais alors les sourcils au moment où elle évoqua ce fameux Dhumbledor. Qui pouvait bien être ce sorcier qu’elle évoquait. Je me rappelais alors des propos de la sorcière qui m’avait accueillie. Me penchant vers elle, je repris la conversation.
« Dhumbledor comme dans Albus Dhumbledor ? Si c’est le cas, la sorcière assise au milieu de la table m’a informé qu’il avait été vidé de ses fonctions. J’aurais donc eu de la peine à être lui dans ce monde. »
Puis, me penchant d’avantage, je tâchais d’obtenir plus d’information sur ses lieux bien étrange. Deborah elle semblait parfaitement consciente de l’endroit où nous nous trouvions.
« Je suis arrivé ici en touchant un stylo. J’ai cru tout d’abord que c’est ma vieille ennemies Miss Tick qui m’avait envoyée ici mais ça ne semblait pas être le cas. Heureusement, sinon cela aurait été terrible pour nous deux. Mais dites-moi, vous semblez bien informée de votre côté. Où sommes-nous ? Et qui sont ces gens ? »
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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MacCopperfield et son enthousiasme n'avaient pas tort - le sorcier dont il avait pris la place avait malheureusement les mêmes goûts vestimentaires que lui. Pauvres de nous. Heureusement que JK Rowling n'avait jamais rien écrit sur les kilts. On échappait quand même au pire, en fin de compte. - Ouais, on va dire que le hasard fait bien les choses pour vous, je vous l'accorde. Au moins vous êtes pas dépaysé, rétorquai-je pas loin du comble de la joie - vraiment pas loin, juste à quelques kilomètres, cent max. Ma tenue, en revanche, ainsi que le compliment de McBaguette, m'inspiraient des sentiments bien plus proches de la vraie joie. J'observai un instant supplémentaire ma tenue, contentée que la mode version sorcier ne m'ait pas affublée des vieilles fripes des Weasley. Ils sont sympa, certes, mais horriblement pauvres. Et le tricot, en plus, ça gratte. - Et puisque vous en parlez, dans l'absolu, non, ce n'était pas utile de préciser que le vert me sied parfaitement mais vous avez bien fait de le faire quand même. Mon égo apprécie, précisai-je, le menton fièrement relevé. Je pense que je suis Serpentard, ajoutai-je. Y a intérêt, en tout cas. Hors de question que je sois une victime de Poufsouffle. Ou Gryffondor, c'est beaucoup trop mainstream. Vous aussi je vous mettrez bien à Serpentard, d'ailleurs, ajoutai-je en jaugeant mon voisin de table, les yeux légèrement plissés. Placer les gens dans les différentes maisons de Harry Potter était un de mes passe-temps préféré. Je le faisais, parfois, lorsque je rencontrais une personne - pas toujours machinalement, mais parfois. Chez certains, comme cette victime trop souriante d'Amelia Peters, étaient très faciles à cataloguer et d'autres moins. Aster Spleaster, par exemple. Malheureusement, je n'allais pas pouvoir m'amuser à attribuer une maison à tout le clan MacDuck, même si je ne doutais pas que ce soit une activité fortement passionnante. Nous n'avions, après tout, pas prévu d'atterrir à Poudlard aujourd'hui. MacChapeauPointu et moi-même étions des personnes trop occupées - lui à gagner plein d'argent, moi à être parfaite et distribuer des punchlines (on dirait pas comme ça mais c'est pas à la portée de tout le monde) - qui avaient tout laissé en plan (contre leur gré, certes) pour se retrouver dans la Grande Salle. Ce qui, en soi, était plutôt cool. On aurait pu atterrir dans les Hunger Games et devoir courir dans la boue, mais non, nous étions devenus des sorciers. Il fallait comprendre pourquoi, comment et par quelle façon on allait rentrer, mais en dehors de ça - et du bonbon rose et potelé - tout était très cool. MacSherlock se trouva, de fait, bien inspiré de me fournir les informations qu'il avait déjà réussi à glaner çà et là tout en me mettant au courant de sa connaissance du monde où nous étions. Définitivement non, ce n'était pas un Potterhead - fait peu étonnant vu son âge. - Ouais, Dumbledore comme ce que vous venez de dire, affirmai-je. J'en déduis que notre arrivée à pu chambouler le bon déroulé du roman. Normalement il n'est pas chassé de Poudlard aussi rapidement, mais j'imagine qu'il fallait que le héros - on va dire que c'est vous, même si vous remplissez pas toutes les cases, précisai-je, au cas où, a besoin d'une acolyte badass et sassy comme moi. Ca me parait logique, sinon l'histoire n'a aucun intérêt. Ce n'était pas une question, seulement un constat. Tout le monde adorait les fictions dans lesquelles la relation entre les deux protagonistes principaux faisait des étincelles - et nous pouvions dire que ma relation avec MacHighlands en faisait. Notre seule proximité physique, telle qu'elle était présentement, à quelques instants du début du banquet de la rentrée, aurait de quoi générer une centaine de fanfictions plus ou moins bien écrites et, en tout cas, toujours plus intéressantes que celles qui shippaient Hermione avec Rogue. On a vraiment pas idée d'écrire des horreurs pareilles. Je n'étais pas mécontente de pouvoir, une fois de plus, briller auprès de MacIgnorance en lui apportant ma connaissance sur l'univers de Harry Potter car je ne reculais jamais devant une occasion de briller. Bien au contraire. - J'ai trouvé une écharpe attachée à un feu de signalisation et comme elle était seyante, je l'ai prise et j'ai volé jusqu'ici. L'écharpe était un Portoloin et je pense que votre stylo également. Les Portoloins sont des objets ensorcelés pour se déplacer seul ou accompagner d'un point A à un point B. Je le précise au cas où vous ne vouliez pas connecter vos petits neurones de non Potterheard, précisai-je. Nous sommes donc à Poudlard, l'école de sorcellerie anglaise et plus précisément dans la Grande Salle, sur le point d'écouter un discours chiant à crever qui sera heureusement récompensé par un excellent repas. Nous sommes des sorciers et tous les gens ici en sont aussi. Sauf le grand hirsute, sur votre droite. Lui c'est un demi-géant. Et les fantômes qui se baladent là-bas eh bien ce sont des fantômes, j'ose espérer que vous vous en doutiez. Je ne connais pas votre Miss Tick - une ancienne petite copine que vous avez quittée en mauvaise termes ? - mais je doute qu'elle soit pire que Voldemort. C'est le grand méchant dans Harry Potter, ajoutai-je avant que MacNeSaitPas pose la question. Il est moins pire que le boudin rose, là-bas, parce qu'elle, elle est vraiment horripilante, c'est une petite politicienne lèche botte qui adore les décrets idiots et le rose flashy, mais plus dangereux en termes d'espérance de vie. En termes d'agacement c'est elle qui gagne haut la main. Doloros Ombrage ne manqua pas de prouver à peine avais-je terminé les présentations avec son discours interminable. - Bonsoir à tous, sourit-elle. Je dois dire que c'est un grand plaisir de revenir à Poudlard et de voir tous ces joyeux petits visages levés vers moi ! J'ai hâte de vous connaître tous et je suis sûre que nous deviendrons vite de très bons amis ! Les élèves, en face de nous, ne bronchèrent pas. Quant à moi, je sifflai : - Ouais, ouais, compte là-dessus. Elle ne m'entendit pas, trop occupée qu'elle était à s'écouter en arpentant la longueur de la salle et continua sa tirade : - Le ministère de la Magie a toujours accordé une importance primordiale à l’éducation des jeunes sorcières et des jeunes sorciers. Chaque directeur, chaque directrice de Poudlard a apporté quelque chose de nouveau en accomplissant la lourde tâche de gouverner cette école historique et c’est ainsi qu’il doit en être car l’absence du progrès signifie la stagnation puis le déclin. Mais le progrès pour le progrès ne doit pas être encouragé pour autant. Aussi, n’hésitons pas à entrer dans une ère nouvelle d’ouverture, d’efficacité, de responsabilité, avec la volonté de préserver ce qui doit être préservé, d’améliorer ce qui doit être améliorer, et de tailler dans le vif chaque fois que nous seront confrontés à des pratiques dont l’interdiction s’impose. Hihi, conclut-elle sans souhaiter bon appétit à personne. Un silence de mort suivit ces quelques mots et si Minerva MacGonagall n'avait pas montré l'exemple en applaudissant, personne ne l'aurait fait. Personne ne le fit véritablement de gaieté de cœur, en tout cas. - Le topo c'est que l'été dernier Voldermort est revenu, il a tué Cedric Diggory - c'est dommage, il était jeune et mignon, même si c'était un Poufsouffle - sauf qu'il n'y a qu'un seul témoin : Harry Potter. Le ministère veut le discréditer et le surveiller car ça ne les arrange pas tellement qu'il dise à qui veut l'entendre que le grand méchant est de retour. Et le souci c'est que dans notre version on est seulement le 1er septembre et Dumbledore n'est déjà plus ça. Bref, ça va être l'enfer. Mais on a un bon repas alors profitez au moins de ça, suggérai-je en me servant en pommes de terre et poulet rôti.
Ebenezer B. McDuck
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Vous ai-je déjà dit que j'avais la magie en horreur ?
Une fois arrivé dans la grande salle, j’étais ravi de pouvoir y rejoindre Deborah. Au moins je n’étais pas seul dans cette aventure et elle semblait en connaître beaucoup sur cet univers dans lequel nous avions atterri. C’est pourquoi je ne prêtais pas plus d’attention que cela à la pique qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de me lancer. A vrai dire, je me fichais royalement de ses avis sur mes tenues en général. J’avais même fini par chercher la provocation en m’habillant selon mais goûts même si ces derniers ne lui convenaient pas. Si cela l’insupportait à ce point, elle pouvait très bien détourner les talons et aller voir ailleurs si elle y était. Je ne l’avais jamais obligé à demeurer à mes côtés… même si dans ces circonstances était plus qu’utile. C’est pourquoi je ne lui fis pas de remarque déplacée. Elle était un peu comme le guide des castors junior. Elle était difficile à se trimbaler et elle était parfois un vrai fardeau mais elle demeurait très utile et cela gommait largement ces petites imperfections qu’elle avait sans même s’en rendre compte.
Je ne manquais alors pas d’ouvrir de grands yeux lorsqu’elle évoqua des noms que je n’avais jamais entendu ni d’Eve, ni d’Adam. Je lui partageais alors mon étonnement et mon côté décontenancé.
« Mais de quoi est-ce que vous me parlez ? Serpentard… Poufsouffle… c’est quoi ces noms à coucher dehors ? »
Attendant sa réponse, je me penchais avec plus d’attention sur le problème qui nous concernait à présent. Je lui racontais les propos que ma nouvelle collègue avait tenu par rapport à la situation dans laquelle se trouvait l’école de Poudlard. J’espérais à mon tour pouvoir récupérer des informations intéressantes de sa part. Peut-être avait-elle déjà une idée sur qui nous avait envoyé ici et dans quelles circonstances ? Car après tout, il est vrai que c’était là le grand problème de notre présence ici. Mais qui avait bien pu nous faire vivre une telle aventure ? Et surtout qu’est-ce que cette personne cherchait à obtenir de nous ? La seule chose qui me rassurait était qu’une fois encore ma compagne était à la page et semblait tout comprendre des évènements que nous traversions. Rien ne pourrait être une surprise pour elle. Enfin ça c’était bien sûr dans le meilleur des scénarios. Un scénario qui malgré tous mes espoirs semblait avoir quelques ratés depuis que nous nous étions retrouvés dans ce monde ci. Je choisis cependant de demeurer optimiste et de me fier au savoir de la rouquine.
« Ah ! J’en déduis que ce que nous vivons actuellement a déjà été écrit quelque part. Il faudra que vous me fassiez un rapport détaillé des différents évènements du récit. Cela nous permettra d’être parés à toutes éventualités. »
Je n’étais en revanche pas persuadé que ces dires concernant le rôle que nous jouerions dans cette histoire étaient correct. Je n’avais pas vraiment la carrure d’un héros de roman. De plus, je connaissais les bases de cette histoire et je savais que le véritable héros de cette aventure serait probablement le jeune Harry Potter. Nous autres professeurs, nous ne serions que des personnages secondaires. C’était une chance d’ailleurs. Je n’avais aucune intention d’être le meneur dans une aventure à laquelle je ne comprenais strictement rien. Surtout si cette aventure là exigeait de moi que je sois capable de faire de la magie. Je ne pus d’ailleurs pas m’empêcher de déglutir à l’idée que je ne pourrais guère leur enseigner grand-chose puisque j’ignorais tout des règles qui régissaient ce monde de magie. A la suite de son monologue, je finis par hocher les bras.
« J’ignore si vous avez raison ou non, ma chère. La seule chose que j’espère c’est que je ne m’humilierais pas devant mes élèves. J’ignore si je vous l’ai déjà dit mais j’ai une profonde aversion pour la magie. »
La magie n’était à mes yeux que poudre aux yeux, une méthode fainéante de personnes qui méprisaient au plus haut point le travail acharné. Les sorciers n’avaient après tout jamais été du genre à mettre leurs mains dans le cambouis. Mais peut-être que cette petite aventure me convaincrait du contraire ?
J’écoutais alors attentivement ma compagne m’expliquer dans quel univers nous nous trouvions. Je m’amusais à imaginer un monde peuplé de toutes ces créatures que l’on ne retrouvait pour la plupart que dans nos contes de fées. Je ne me réveillais réellement qu’au moment où Deborah évoqua Miss Tick, cette diablesse à chaudron. Désirais de corriger de suite ses propos calomnieux, je hochais la tête et lui avouais la vérité.
« Miss Tick ? Non… en réalité c’est une épouvantable diablesse, le genre à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Elle a toujours été jalouse de mon succès et à tenter de me mettre des barreaux dans les roues à chaque fois que je m’enrichissais davantage. Figurez-vous qu’elle a essayé à plusieurs reprises de me voler mon sous fétiche. Elle pensait qu’avec la bonne formule, elle parviendrait à devenir aussi chanceuse que moi. Fort heureusement, elle n’y est jamais parvenue. Je garde toujours mon sou bien précieusement à mes côtés. »
Je ris légèrement au moment où la rouquine me parla de son aversion naturelle pour la petite dame en rose qui s’apprêtait à parler devant les élèves rassemblés. A première vue, elle ne semblait pas être capable de faire du mal à une mouche. Cela dit, je me méfiais des personnes qui avaient l’air d’être de parfaits agneaux. Cela cachait toujours quelque chose. Je resterais donc sur mes gardes, prêt à bondir si jamais elle venait à s’en prendre à moi d’une quelconque façon. En attendant, j’écoutais avec attention son discours qui me permis de me faire une première opinion sur elle. A première vue, j’avais tendance à approuver son discours sur le respect des règles, sur la volonté d’apprécier le changement et de chercher à toujours innover. A vrai dire, cela ressemblait à un discours que j’aurais moi-même pu tenir en mon temps.
« Elle n’a pourtant pas l’air si diabolique que vous avez l’air de le dire. Pourquoi est-ce que vous l’apprécier pas au juste ? Qu’a-t-elle fait de si horrible pour mériter un tel jugement de votre part ? »
Je fronçais alors les sourcils lorsqu’elle approfondit son discours. Apparemment, je n’étais pas au bout de mes peines. J’étais malgré tout très étonné d’entendre de pareil propos de sa part. Je ne manquais d’ailleurs par de le souligner.
« Mais attendez… je ne comprends pas. Si ce Voldemort est réellement de retour et s’il représente un tel danger, pourquoi est-ce que le ministère essaie de le cacher ? Cela pourrait être très dangereux de ne pas prendre cette menace pour un réel danger. Est-ce qu’ils seraient de mèche avec lui ? »
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Si vous voulez mon avis, c'était l'ignorance de MacPasDeCulture qui aurait dû coucher dehors, pas les noms des quatre célèbres maisons de Poudlard. Cela dit, j'avais en tête l'analogie toute désignée pour lui faire comprendre le principe et je ne m'en privais pas : - C'est un peu comme vos clans, en Ecosse, sauf que ce sont des clans au sein d'une école de magie. Si on veut être exact on appelle ça des maisons. Gryffondor pour les courageux qui adorent s'attirer des ennuis, Serdaigle pour les intellos un peu chelou, Serpentard pour les ambitieux rusés et enfin Poufsouffle pour les gentils victimes qui bûchent beaucoup. Vous voyez les quatre tables devant nous ? indiquai-je en coulant un regard vers les élèves. Y en a une par maison et chaque maison à ses armoiries, ses valeurs et ses couleurs. Et aussi son fantôme attiré et son professeur référent. Ca risque d'être drôle si c'est sur vous que ça tombe et que vous n'y entendez rien, commentai-je, narquoise. Remarque, il pourrait toujours demander un "rapport détaillé" à son préfet si le besoin se faisait connaître. Je reconnaissais bien dans cette requête le chef d'entreprise qui avait besoin de tout contrôler et comprendre. Il ne devait pas aimer que la situation lui échappe. Il n'était pas du genre à se laisser porter par les événements. Plus du genre militaire. J'hésitai même à demander si je devais faire mon rapport au garde à vous ou si ça irait ça. Non mais sérieusement. Avait-il seulement conscience d'à qui il s'adressait ? - Je vous ferai ma fiche de lecture après le repas, répondis-je simplement sans préciser que nous étions tombés sur le tome le plus épais (quand même plus de mille pages, presque autant que Les Misérables mais heureusement avec beaucoup moins de descriptions inutiles). Ici n'était ni le lieu ni le moment. Et, par chance pour MacMoldu, le banquet de rentrée n'exigeait de lui aucune forme de magie, pas même un petit tour de passe-passe avec trois gobelets et une pièce. Je n'étais pas spécialement étonnée d'apprendre qu'il n'avait jamais voulu être un sorcier. MacNoMaj voulait être un Ecossais riche qui chassait des trésors. Il ne pouvait pas avoir toutes les ambitions du monde à la fois. Moi, en revanche, en tant que personne à part entière mais aussi à l'époque où j'étais dans la tête de Riley, j'avais toujours bien eu envie de faire un tour à Poudlard. Toutes les émotions avaient voulu y aller et nous avions dévoré avec plaisir les Harry Potter que lisait notre petite Riley. Ce qu'elle aurait été mignonne en petite sorcière ! Une Gryffondor, je pense. La maison des héros. Je ne voyais que ça pour elle. Jaspeur, Sadie et Colère seraient, je l'espérais, verts de jalousie quand ils apprendraient que j'avais été à Poudlard et pas eux. J'avais hâte d'avoir plein de choses à leur raconter et MacBuzzKiller avait intérêt de ne pas m'empêcher de bien m'amuser ! - Evitez de faire de la magie si cela vous rassure, moi je compte bien en profiter. Et si je peux inventer la potion du Dégoût, croyez moi, je vais pas me gêner ! déclarai-je avec véhémence. Je m'y voyais déjà. Et cette vision me laissait rêveuse. Cette Miss Tick aussi, un peu, et différemment. La perspective qu'elle puisse rendre MacVantard chèvre me fit sourire en coin. J'aime bien les femmes qui ont de la personnalité. Je m'aime bien, en fait. Et je n'aurais nullement été jalouse s'il avait avoué que son histoire avec l'intéressée était digne d'un soap opera de l'après-midi. En fait, ça m'aurait d'autant plus amusé. Dommage que la vérité soit toute autre. Une voleuse de sou fétiche, qu'est-ce que vous voulez que je fasse de ça ? C'était NUL, absolument NUL comme passif. D'ailleurs, avoir un sou fétiche, c'est vraiment ridicule aussi, soit dit en passant. J'opinai toutefois. - Ouais, une vraiment méchante personne, commentai-je platement en tâchant de ne pas paraitre trop sarcastique (croyez moi, dans une situation pareille, c'est difficile). Mais la déception de Miss Tick n'était rien, entendez moi bien RIEN, à côté de la première opinion que Dolores Ombrage. Ca, c'était tout bonnement révoltant. Ré-vol-tant. Et je pèse mes mots. Je tournai un regard incrédule vers MacNazi et me justifiai alors que se justifier d'une pareille évidence me paraissait complètement idiot. - En dehors de son goût trop prononcé pour le rose sous toutes ses teintes, cette femme est une harpie qui jubile quand elle peut torturer les élèves et n'a aucune tolérance pour... à peu près personne, disons, en dehors de ceux qui pensent et agissent comme elle. Elle n'aime pas les enfants, encore moins que moi, je veux dire, et est venue enseigner à Poudlard uniquement pour garder le contrôle sur l'école en général et Harry en particulier. C'est une politicienne avide de pouvoir et prête à tout pour le garder. Elle n'a pas réellement de morale, mais on aurait pu s'y attendre de la part d'une personne aussi fanatique du rose, précisai-je même si ça n'avait rien à voir. C'est trop effrayant pour le Ministre d'admettre que Lord Voldemort est de retour, qu'une guerre se prépare et ça craint un max. C'est toujours plus simple de se voiler la face mais c'est comme avec les boutons de fièvre : c'est pas parce qu'on fait semblant que c'est pas là que c'est pas là. Quand c'est là, c'est là, c'est moche et vaut mieux s'en occuper. Pour résumer très, très succinctement, conclus-je afin de signifier à MacMalabar que j'avais passé certains détails sous silence. Clairement j'avais pas l'énergie pour résumer 1 000 pages de méfaits accomplis. - Pour le moment non, elle n'est pas réellement de mèche avec lui. Elle est seulement à la botte de celui qui a le pouvoir, Cornelius Fudge, qui a peur que Dumbledore veuille lever une armée pour lui prendre le pouvoir. Ce qui est complètement idiot, ça ne l'intéresse pas, la politique, assurai-je en commençant mon dîner. Je devais bien admettre que c'était aussi délicieux que les personnages avaient l'air de le penser (Ron en tête) dans les romans et les films.
Le dîner se passa sans encombre. Dolores, ainsi que je pus l'observer du coin de l'œil, avait l'air positivement ravie de prendre place au centre de la table, au centre de la pièce et au centre de tout. Ses voisins se montraient polis envers elle et je les plaignais de devoir faire semblant. Je ne comptais pas faire de même. En fait, je comptais manger puis explorer le château, que MacAventurier vienne avec moi ou pas. Il était majeur et vacciné, c'était à lui de décider s'il avait envie de me suivre ou pas. Malheureusement, MacChefDeTribu fut rattrapé par ses obligations de directeur de maison. - Eh bien, professeur MacDuck, vous n'accompagnez pas vos premières années aux dortoirs de Serpentard ? lui demanda, étonnée, le professeur MacGonagall alors que le repas prenait fin et que les élèves étaient invités à retourner dans leurs quartiers. Je souris, amusée par la situation. Evidemment, c'était celui de nous deux qui n'y connaissait rien qui se retrouvait avec les responsabilités. Un classique. C'est la base de quantités de films. Heureusement pour lui, j'avais pitié et je lui donnai, discrètement, quelques renseignements afin qu'il ne passe pas pour un crétin en emmenant les Serpentards pile là où n'était pas leur salle commune : - Descendez aux cachots, n'allez pas en direction de la salle de potions mais continuez jusqu'à tomber sur un mur qui vous barre le chemin. C'est bon, vous y êtes. Il vous faut juste le mot de passe et pour ça, je peux pas vous aider. Essayez "sang pur", ça fonctionnera peut-être, ironisai-je même s'il ne comprendrait probablement pas ma truculence. Quand vous y êtes, soit vous jouez le rôle jusqu'au bout, soit vous trouvez un argument pour écourter. Je vous attendrai devant la Grande Salle, comme ça, vous aurez pas trop de mal à me retrouver. Avec un sourire radieux et une tape sur son dos, je m'éloignai de lui, le laissant à sa bande de premières années, prête à aller explorer le château en attendant qu'il ait terminé. Mais c'était sans compter sur Dolores Ombrage. La Grande Salle s'était rapidement vidée après le repas et je compris à son raclement de gorge agaçant au possible que c'était à moi qu'elle souhaitait parler. Je fis donc volte-face, lui offrant mon sourire le plus grand et le plus forcé. - Oui, Madame la Directrice ? Ces seuls mots me donnaient envie de m'arracher la langue. - Je voulais vous souhaiter personnellement la bienvenue parmi nous, hihi, répondit le bonbon rose en s'approchant de moi. Je voulais aussi vous rappeler qu'il n'y a absolument aucune raison que nos chers étudiants se mettent en danger pendant vos cours - d'autant que la rumeur veut que le poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal serait maudit, il serait absolument regrettable qu'il vous arrive quelque chose à vous aussi... - Ce sont des menaces, madame la directrice ? demandai-je, absolument pas impressionnée (d'autant qu'elle était petite et ossue alors que je suis une femme plutôt grande). - Oh non ma chère, voyons. Ce sont seulement des promesses, sourit la harpie. Je souris encore davantage. Si je crispais suffisamment mon visage peut-être que l'envie de lui coller un pain finirait par me passer. - Je compte donc sur vous pour enseigner uniquement la théorie, pas la pratique. Et si vous ne le faites pas... je le saurais. Bonne soirée, professeur Gust, conclut Dolores Ombrage en tournant les talons. J'espère que nous aurons bientôt l'occasion de boire le thé ensemble ! dit-elle encore sans se retourner. - Avec un immense plaisir ! assurai-je. Surtout si je pouvais faire le thé moi-même et y glisser du cyanure. Oh oui, là, je serais contente d'aller boire le thé avec elle. Mais nous n'étions sans doute pas venus pour tuer des personnages, si agaçants soient-ils. Je laissai donc tomber cette idée et quittai à mon tour la Grande Salle. Dans le hall d'entrée, j'aperçus Sibylle Trelawney, qui enseignait la Divination et qui, curieusement, n'était pas encore retournée dans son antre enfumé. Peut-être parce que le sort avait décidé que je devais interagir avec tous les personnages insupportables. - Bonsoir Sibylle, alors ce Troisième Œil, il va bien ? demandai-je, amusée. - Bonsoir Deborah. Naturellement, j'avais entrevu notre rencontre ce soir et je ne suis pas surprise de vous voir face à moi, ce soir, déclara la voyante. - Vous m'en direz tant... Et donc, des visions, récemment ? Un grave danger pour notre nouvelle directrice, peut-être ? suggérai-je avec intérêt. Si elle donnait suffisamment de détails, je voulais bien me dévouer pour réaliser la prémonition, quitte à foutre en l'air toute l'intrigue de L'Ordre du Phénix. Etonnée, Sibylle reprit : - Comment avez vous deviné, ma chère ? Seriez-vous également douée du don de Double Vue ? Se pourrait-il que quelqu'un en ces murs me comprennent enfin ? Oh, professeur Gust, j'ai attendu cela toute ma vie ! s'écria la voyante en me prenant les mains avec émotion. J'allais quand même pas lui avouer que je savais qu'elle ne prédisait jamais rien de positif. C'était beaucoup plus tentant de s'amuser avec elle. - Eh bien, je ne voudrais évidemment pas me vanter, mais oui, je vois beaucoup de choses. On ne m'écoute pas souvent, alors que j'ai toujours raison, expliquai-je en faisant, en fait, référence à mes conseils et mes punchlines criantes de vérité. - Vous n'êtes plus seule, ma chère, assura Sibylle en me tapotant amicalement la main, ses yeux immenses larmoyants et me rappelant ceux de Sadie. J'ai en effet vu un grande danger pour notre chère directrice. Le Sinistros, professeur Gust, rien de moi que le Sinistros ! s'étouffa-t-elle presque d'horreur. - Ah ouais, quand même, répondis-je. Et vous n'avez pas vu une date et une heure pour ce fâcheux événement, à tout hasard ? Sibylle sembla décontenancée par cette question mais y répondit quand même : - Eh bien... Non. Mais j'ai récemment eu la vision d'un... eh bien c'est très étrange, je n'ai pas su comment interpréter ce symbole... J'ai eu, figurez-vous, la vision d'un canard. Une idée de ce que cela peut signifier ? Et c'est ainsi que Dégoût devint la coach en interprétation de vision du professeur Trelawney. Eh bah... Heureusement, c'est à cet instant que j'aperçus MacSerpentard qui revenait à notre point de rendez-vous. Je souris, amusée. Peut-être qu'il nous écoutait déjà depuis un moment, en tout cas, sa vision tombait à pic. - Oh, oui, un canard, j'en vois juste en ce moment, personnellement... Alors, ce petit tour dans la salle commune, c'était bien ? demandai-je à mon partenaire tandis que Sibylle essayait en vain d'interpréter mes derniers propos.
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Aussi longtemps que vous vivrez rappelez-vous
que le trésor le plus précieux sera toujours votre famille !
| Conte : Intrigue Toon | Dans le monde des contes, je suis : : Scrooge McDuck ou Balthazar Picsou
Vous ai-je déjà dit que j'avais la magie en horreur ?
J’étais ravi de constater de voir que Deborah semblait être ravie de cette situation. Apparemment, c’était un monde qu’elle affectionnait beaucoup et je ne me sentais réellement pas l’envie de gâcher son plaisir. C’est pourquoi je préférais me prendre au jeu, comme elle-même l’avait fait lors de notre voyage en Ecosse. C’était en quelque sorte une jolie manière pour moi de lui renvoyer l’ascenseur. Ce d’autant plus que c’était une manière qui ne me coûterait rien, tout du moins c’est ce que j’imaginais. Mais j’avais toujours été un grand aventurier et en tant que tel, je me réjouissais de toutes les occasions que j’avais de prendre un peu de bon temps dans un environnement totalement nouveau et inédit à mes yeux. Surtout qu’il le fallait. Nous ne pouvions pas nous permettre de faire de l’antijeu alors que nous ignorions encore tout de l’identité de la personne qui se trouvait derrière tout ça. Pourquoi nous faire venir jusqu’ici ? Il ne pouvait s’agir de personne de ce monde. Pourquoi faire venir en leur sein des personnes totalement dénuée de pouvoirs magiques ? Cela n’avait absolument aucun sens. A moins que nous ne soyons pas les personnes qui de prime abord avaient été visées ? Cela pouvait se produire lorsque l’on partait à l’aventure à Storybrooke. Personnellement, cela m’était arrivé deux fois et je ne comprenais toujours pas pour quelle raison j’avais été expédié dans un autre monde pour combattre un démon effrayant.
L’autre hypothèse aurait été que cela soit un personnage de notre monde à nous qui nous envoie jusqu’ici. Mais alors dans quel intérêt ? Pour quelle raison aurait-il souhaité nous expédier dans le monde du sorcier Harry Potter ? Pour endormir notre vigilance en nous menant vivre une aventure excitante qui nous aurait fait perdre toute notion de notre véritable identité ? Cela aurait une chose plus qu’envisageable compte tenu du nombre de fois où mes ennemis avaient tenté de de détourner de mon coffre alors qu’eux se contentaient de le piller ? Est-ce que Miss Tick était bel et bien derrière toute cette affaire ? Craignant pour ma banque, mais encore plus pour notre survie, je préférais me concentrer sur ce qui se tramait ici et maintenant. Après tout, il fallait pouvoir apprivoiser ce terrain pour mieux nous en sortir. Qui sait quel danger pourrait se présenter sur notre route ?
J’approuvai alors les dires de Deborah lorsqu’elle parla des maisons. La répartition des élèves de l’école ne me paraissait pas dénuée de sens. Encore que j’eusse la certitude que c’est en mêlant les forces de différents individus aux compétences variées que l’on pouvait avancer et vaincre tous les dangers de la vie. Mais apparemment cette école n’avait pas la même philosophie que moi. Toutefois, j’étais bien content de me retrouver dans la maison des Serpentard, même si j’aurais pu me reconnaître dans toute. J’avais le courage des Gryffondor, l’ingéniosité des Serdaigle et l’amour du travail acharné des Poufsouffle. Mais soit que l’ambition ait été reconnue comme ma plus grande force ne me surprenait pas tant que cela. J’approuvais dans un mouvement de tête.
« Oui je vois ça… c’est incroyable de voir autant de jeunes sorciers et sorcières. Je n’aurais jamais cru qu’ils soient si nombreux. Remarquez, ils viennent d’un monde si différent du nôtre. »
Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire au moment où ma compagne évoqua l’idée que je puisse être leur professeur référent.
« Pfff je ne l’espère pas pour eux. Non mais franchement vous imaginez le tableau ? Alors que je ne connais pas du tout ce monde de lanceur de poudres de perlimpinpin ? Nous ne savons même pas si nous possédons des pouvoirs magiques ! »
J’avais raison sur ce dernier point, rien ne pouvait nous confirmer que nous avions bien hérité des pouvoirs de nos alter ego de sorciers. Que se passerait-il si cela n’était pas le cas ? Deborah avait beau vouloir faire sa maligne avec ses nouveaux super pouvoirs. Le fait était que nous n’étions même pas sûrs d’en avoir. Que se passerait-il si jamais une personne d’ici s’en rendait compte qu’adviendrait-il de nous ? Enfin pour le moment j’étais simplement satisfait de savoir que Deborah était prête à me venir en aide et à me faire part de son savoir. Elle ne pouvait pas refuser de faire la maligne après tout. N’était-ce pas ce qu’elle raffolait faire ? Se placer en miss je-sais-tout devant une foule qui ne pouvait qu’être admirative ?
« Je me doute bien que rien ne pourra vous empêcher de la faire… bien que j’ignore quel serait les effets de votre potion. Si vous y parvenez, ne comptez pas sur moi pour en boire la moindre goutte. J’aime trop être moi pour accepter de vous ressembler un tant soit peu. »
Cela étant dit, la rouquine prit son temps pour m’expliquer tous les petits secrets de la nouvelle directrice de cette école de magie. Ecarquillant les yeux à chaque de ses propos, je compris bien vite que son air austère mais avenant n’était en réalité qu’une couverture. En réalité, elle semblait être une personne réellement cruelle et qui ne semblait donner d’importance qu’à sa propre personne. Je haïssais les personnes qui avançaient masquées pour mieux tromper leurs ennemis. J’avais beau critiquer les manières de ma compagne que je trouvais trop arrogante et vantarde par moment, mais elle avait au moins le mérite de privilégier la franchise à la duperie. A la fin de son exposé, je poussais un lourd soupir avant de reprendre.
« Je ne m’attendais pas réellement à cela. C’est vrai qu’elle n’a vraiment pas l’air très aimable cette directrice. Vu comment vous me la décrivez, je ne serais même pas étonné qu’elle ait enfermé l’ancien directeur dans un donjon pour qu’elle puisse le tenir à l’écart de sa route et le torturer quand elle en sentirait l’envie. Elle donne réellement la chair de canard. »
D’ailleurs, cela ne m’aurait pas même étonné qu’elle soit de mèche avec le vrai méchant de l’histoire. Peut-être était-ce en réalité Fudge qui était un partisan de ce puissant mage noir. C’était peut-être la raison qui le poussait à vouloir que son retour reste un secret pour tout le monde.
« Pourquoi est-ce que le ministre a autant peur de Dumbledore ? Il pense qu’il vaut faire circuler de nouvelles rumeurs sur le retour de Voldemort uniquement pour reprendre son poste ? Est-ce que cette pour cette raison que votre fameux Dumbledore a laissé cette chose se faire ? Pour endormir toute suspicion venant de sa part ? »
La question demeurant en suspens, je profitais aux côtés de ma compagne d’un merveilleux buffet préparé de manière totalement magique. A dire vrai, c’était réellement délicieux. Non seulement le repas était gratuit mais en plus il y en avait pour tous les goûts. Parmi les grands plats de poissons et de viande, on pouvait trouver des plats typiques du nord de l’Angleterre et d’Ecosse. Je devais bien admettre que cela me ravissait réellement. A la fin du repas, la sorcière qui m’avait accueillie à mon arrivée me pria d’accompagner les élèves de première année jusqu’à leur salle commune. Elle ne put alors réprimer un sourire malicieux bien qu’un peu surpris devant les yeux exorbités que j’avais. Fort heureusement, Deborah vint à mon secours et m’expliqua comment rejoindre cette fameuse salle. D’un air taquin, Minerva McGonagall me souffla le mot de passe avant que je ne sorte de table. Prenant mon travail très au sérieux, je me plaçais devant la table des élèves habillés en vert et leur lançais.
« Très bien, les élèves de première année, venez avec moi je vous prie. Je vais vous conduire jusqu’à votre maison où vous retrouverez toutes vos affaires. Allons allons pressons, vous avez une longue journée qui vous attend demain. »
Je les vis alors se rassembler en rang bien serré, comme un adorable banc de canetons. Leur souriant gentiment, je me tournais et suivi les instructions que la rouquine m’avait donnée. Tout se passe merveilleusement bien, le préfet de Serpentard était même venu à ma rescousse pour accompagner les élèves jusqu’à leur dortoir. Pendant ce temps, j’en profitais pour sortir et me rendre jusqu’à une salle que j’identifiait comme étant mes appartements personnels. Je constatais alors avec une grande surpris que mes bagages aussi avaient été amenés jusqu’à ma chambre. Décidemment, le personnel de cette école était réellement de bonne qualité. Ils étaient d’ailleurs presque aussi doués que ma très chères mamie Baba.
Ouvrant tous les placards et toutes les portes pour me situer dans ce nouvel environnement, je m’arrêtais dans la salle de bain. Regardant attentivement ma nouvelle apparence, je fus satisfait de savoir que tout était pareil chez moi. Oh mes cheveux étaient peut-être plus longs et j’avais décidé de laisser pousser des favoris sur mes joues mais mis à part ça la ressemblance était réellement saisissante. Alors que j’étais tout occupé à ma toilette, je relevais alors mes manches pour découvrir un étrange tatouage sur mon poignet droit. Un serpent entremêlé et surmonter d’une tête de mort. Mais qu’est-ce que c’était encore que cette histoire ? Passant un peu d’eau fraîche sur le tatouage, je comprenais très vite qu’il aurait été très mal vu de le montrer à qui que se soit. C’est pourquoi, je rabaissais ma manche presque aussitôt et rejoignis la seule personne qui pourrait m’aider et m’apporter des explications.
Remontant vers la grande salle, je trouvais Deborah en pleine conversation avec un autre professeur de l’école. Comme elle semblait étrange avec ses tenues d’un mauvais goût certain et ses lunettes si épaisses qu’il était difficile de deviner ses yeux. Lorsque j’arrivais vers elles, la sorcière gitane se tourna dans ma direction avec un sourire indéchiffrable.
« Oh ce cher professeur McDuck. C’est un plaisir de vous voir… vous semblez avoir cependant une si mauvaise mine mon cher. »
« C’est vrai professeur, mon voyage n’était pas de tout repos. J’imagine que je me sentirais mieux demain. »
Elle se rapprocha alors de moi et perdit soudainement son grand sourire. A la place, elle laissa apparaître une mine étrange, perdue entre la tristesse et l’inquiétude.
« Mais il n’y a pas que cela pas vrai. Je sens quelque chose caché au plus profond de vous. Un nuage noir masque votre aura bienveillante. Vous devriez vous méfier, professeur. Eloignez-vous de cette obscurité pendant qu’il en est encore temps. »
A nouveau, je levais les yeux au ciel. Je n’avais jamais apprécié les voyantes. Lorsqu’elles ne se jetaient pas sur vous pour attraper votre main pour lire ce que leurs sillons pouvaient bien dissimulés, c’était pour vous prédire une mort atroce. Hésitant à lui demander combien elle prendrait pour une séance, je me contentais de lui sourire et d’approuver d’un signe de tête.
« Mais oui parfaitement. Ne vous inquiétez pas, je saurais suivre vos sages conseils. Mais maintenant le professeur Gust et moi-même avons quelques détails à régler avant le début des cours demain. Si vous voulez bien nous excuser. »
« Oh oui bien sûr, bien sûr ! Il me reste moi-même bien des choses à faire avant demain. Je sens que les étoiles m’appellent. Elles ont quelque chose d’important à me dire. »
Elle tourna alors vers Deborah pour lui rappeler que son énigme du canard n’avait pas encore été résolue et qu’elle mettrait un point d’honneur à éclaircir cette prédiction. Elle partit alors et lorsqu’elle fut assez loin de nous, je secouais la tête dans un soupir.
« Complètement frapadingue cette folle. Et vous dites qu’elle est professeur à Poudlard ? C’est que l’enseignement doit réellement être pitoyable dans cette école. »
Retournant à ses côtés dans la grande salle qui avait magique était déblayée de toute sa vaisselle, je me tournais vers Deborah après m’être assuré que rien ni personne ne pouvait nous entendre.
« Est-ce que cet endroit pourrait suffire ? Vous avez tant de choses à me raconter ma chère alors allez-y expliquez-moi le B.A-ba des choses qu'il faut que je sache pour survivre dans cette école. »
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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Je n'avais pas dit à MacDindon que "donner la chair de canard" était une adaptation ridicule de l'expression déjà pas très jolie de base qu'était "donner la chair de poule". Ca ne m'avait pas paru nécessaire que nous nous prenions le bec, métaphoriquement, à ce sujet, à ce moment-là. J'aurais toujours l'occasion, plus tard, à Storybrooke, de lui fournir discrètement le Guide des expressions imagées validées par Deborah. Je n'avais pas non plus essayé d'épiloguer cent cinquante ans sur la psyché de Cornelius Fudge car ce n'était vraiment pas le personnage le plus intéressant de la saga. Mais, en guise de réponse, j'avais toutefois appris à mon partenaire d'expédition magique que Fudge était un petit politicien froussard qui craignait de perdre le pouvoir et qui, quoiqu'un peu idiot, était suffisamment intelligent (oui, c'est un paradoxe) pour connaitre la popularité de Dumbledore - et celle de Harry Potter, le Garçon qui a survécu (c'est sûr qu'avec un surnom pareil...) - et, de fait, la craindre. A tort, certes, mais la craindre quand même. Ca n'avait pas dû lui être très utile de savoir tout ça pour accompagner les élèves de première année, sauf à ce qu'il ait décidé de leur passer mes informations (ce qui aurait été une très mauvaise idée, mais quand on a la très mauvaise idée d'apprécier les kilts, on peut sans doute avoir d'autres très mauvaises idées, non ?) ce qui aurait pu expliquer pourquoi il avait mis autant de temps à me retrouver. Enfin. Maintenant il était là, c'était déjà ça de pris : une excuse parfaite pour arrêter de discuter avec Sibylle l'allumée lunaire afin que MacMadameIrma en profite aussi un peu aussi. C'était beaucoup plus agréable quand le Troisième Œil du professeur Trelawney s'en prenait à quelqu'un d'autre que moi, étrangement. J'en aurais presque regretté qu'il ait si rapidement écourté la consultation. C'est-à-dire que j'aurais pas été contre la payer pour qu'elle lui prédise qu'un kilt causerait sa mort, si ça pouvait le dissuader d'en porter à vie. Mais non. Elle se contenta de me rappeler son énigme du canard avant de prendre congé. On peut vraiment compter sur personne de nos jours, pas même sur les charlatans pour charlataner quand c'est le moment. - Bonjour aux étoiles de ma part ! saluai-je, ironiquement, notre collègue qui s'en alla à grandes enjambées maladroites et qui rétorqua qu'elle ne manquerait pas de transmettre mes amitiés aux astres suprêmes. Ou quelque chose dans le genre, je n'écoutai plus réellement quand elle me répondit, trop heureuse de récolter les impressions à chaud que la voyante du château avaient faites à MacSceptique. - Disons qu'elle est frappadingue 99,9 % du temps. Mais sinon elle a de vraies visions. C'est elle qui a vu le retour du Seigneur des Ténèbres, par exemple. Dommage que quand c'est arrivé, deux tomes avant, elle n'a pas compris ce qu'elle voyait. Je pense que c'est les vapeurs de thé. Quand on les inhale trop fort ça doit dérègle quelque chose là-dedans, indiquai-je en pointant ma tempe. MacProfesseur rebroussa ensuite chemin vers la Grande Salle. C'était pas particulièrement l'endroit que j'avais envie d'explorer mais je l'y suivis, convaincue de pouvoir le persuader que visiter une autre pièce du château serait une bonne idée ensuite. En plus y avait même pas de beau d'ours clouée au mur, que voulait-il donc y revoir ? Je compris, heureusement pour ma patience, bien vite qu'il souhaitait en apprendre davantage sur le monde de Harry Potter... et que faire ça dans la salle la plus grande et la plus exposée du château lui avait paru une bonne idée. Heureusement pour lui, tout le monde avait sans doute regagner ses appartements ou sa salle commune. Nous pouvions donc espérer être seuls. - Le B-A-ba comme vous dites, commençai-je, c'est de savoir vous servir de votre baguette. Après avoir trouvé la baguette de MacApprentieSorcière dans sa robe et la lui avoir fourré entre les mains, je dégainai donc la mienne et me mis à une distance raisonnable, comme si nous avions organisé un duel. Ce n'était juste pas tout à fait le cas. Préférant les actions aux paroles, en tout cas dans cette circonstance, je lui montrai comment tenir son instrument et, d'un air narquois, bien décidée à tester ma magie, je lui lançai subitement un petit sortilège de presque rien du tout : - Expelliarmus ! Au comble de la joie, je constatai que la formule avait fonctionné. Sa baguette échappa des mains de MacMoldu pour s'envoler jusqu'à ma main gauche qui l'attrapa avec grâce. - L'avantage c'est que j'ai lu les bouquins et donc je connais les formules. Vous... ça risque d'être difficile, très cher, souris-je, incroyablement satisfaite. Ca, c'était le sortilège de désarmement, un sort défensif, donc. Comptez pas sur moi pour vous apprendre les Sortilèges Impardonnables, j'ai décidé d'être une gentille sorcière. Mais retenez Expelliarmus. Et aussi Expecto Patronum, si jamais on croise des Détraqueurs. Faudra juste penser à un souvenir heureux avant de lancer le sortilège. Mais vous avez sans doute des tas de souvenirs heureux avec... j'sais pas... votre sou fétiche, peut-être ? Ah, retenez aussi Stupéfix. Ca stupéfie les ennemis sans les tuer. Je ne sais pas si on va se faire attaquer, cela dit, et les étudiants ont un manuel, si jamais vous devez faire cours. Ouvrez une page au pif et demander à quelqu'un du premier rang de lire ou quelque chose comme ça... Quoi d'autre... Normalement Voldemort et les Mangemorts ne débarqueront pas à Poudlard cette année - ce sont les sbires de Voldemort, précisai-je puis lui éviter de me supplier de combler son ignorance. Ils ont un tatouage de serpent sur l'avant-bras. C'est très laid. Presque plus qu'un kilt, enfin, je trouve. En principe ils ne le montrent pas, sauf pour appeler leur big boss en appuyant dessus. Mais évitez de soulever les manches de tout le monde pour essayer d'en démasquer, ça serait absolument pas subtil, observai-je. Puis tenez, regardez. Je suis chez les gentils, affirmai-je en retroussant mes manches pour prouver mes dires et dévoiler, en effet, deux avant-bras parfaits, sans aucun tatouage. Voilà, je pense qu'avec tout ça vous pouvez vous débrouiller. Hors de question que vous n'essayiez vos sortilèges sur moi, je tiens à ma permanente et à ma manucure, fis-je savoir avec un mouvement de tête digne d'une pub pour L'Oréal. On peut partir explorer le château, maintenant ? J'sais pas vous, mais moi, la Grande Salle, je commence à la connaitre par cœur. Et puis, nous pourrions essayer de vérifier votre théorie de tout à l'heure et voir si Dumbledore n'est pas enfermé dans une tour ou dans les cachots ! Je n'avais pas oublier ce commentaire que MacColumbo avait fait au dîner et j'avais trouvé l'idée amusante. Elle fournissait, en outre, le prétexte parfait pour explorer le château !
Ebenezer B. McDuck
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Vous ai-je déjà dit que j'avais la magie en horreur ?
En entendant les propos tenus par Deborah sur le professeur Trewlawney et particulière sur les vapeurs de thé j’avoue que je ne pus m’empêcher de rire. Un rire qui aurait pu passer pour très suspect ou déplacé si jamais le professeur de divination ou d’autres personnes de Poudlard venait à nous écouter. Plaçant ma main devant ma bouche, je retournais aux côtés de Deborah dans la grande salle afin de discuter avec plus de précisions des différentes règles élémentaires de ce monde. Elle décida alors à me montrer la baguette magique qui était l’outil numéro un de tous bons sorciers qui en méritaient le titre. Elle crut bon alors de lancer comme premier sort un expelliarmus qui me désarma dans la seconde. Je croisais alors mes bras devant moi en pestant.
« Pfff toujours à vouloir faire votre intéressante, n’est-ce pas ? Franchement ma chère vous auriez pu débuter vos tours de passe-passe par un autre ! »
Même lorsque j’y mettais de la bonne volonté je n’obtenais pas gain de cause. Elle avait bien mérité cette petite pique de ma part et que n’en éprouvais aucune honte. Quelle manie aussi de toujours me fier à son jugement. Voilà une petite leçon que je me ferais un plaisir de retenir Toutefois, estimant que j’en avais assez fait pour le moment, je laissais ma coéquipière me présenter les autres sorts indispensables pour survivre dans ce monde magique. Je l’écoutais alors avec une attention soutenue, réagissant lorsque j’estimais que cela était nécessaire ou intéressant.
« Il faut un souvenir heureux pour déclencher un Expecto Patronum ? Mmmh ça ca être difficile de choisir en vérité. Mais vous avez raison, le jour où j’ai reçu mon sou fétiche à fait démarrer ma carrière dans les affaires. Je suis persuadé qu’il pourrait avoir des effets d’une très grande force. J’essayerais si jamais je rencontrer ces détraqués, vous avez dit ? Même si dans le fond, je ne sais pas réellement ce que c’est. »
J’approuvais également d’un signe de tête lorsqu’elle me parla d’un manuel de magie.
« Vous avez parfaitement raison, très chère. Les manuels des élèves me seraient probablement d’une grande aide dans la maîtrise de mes sortilèges. C’est un peu comme le manul des castor juniors que mes petits-neveux entraînaient partout avec eux. Il contenait presque tout le savoir du monde et il m’a été utile à de nombreuses occasions. Je le lirais donc, d’autant que j’aurais de longues nuits à occuper intelligemment. Je me plongerais donc dans la lecture de ces ouvrages. »
Je fus très surpris au moment où elle déclara que Voldemort et ses fidèles ne débarqueraient pas à Poudlard cette année. J’avoue même que je finis par pâlir un peu, réalisant à quel point notre arrivée dans ces lieux avaient pu bouleverser le cours des évènements. Apparemment, et en toute logique, j’aurais très certainement une mission à accomplir pour le Seigneur des Ténèbres. Une mission qui engagerait toute mon énergie et nécessiterait une grande attention de ma part. Hésitant tout d’abord à mettre Deborah dans la confidence, je finis par m’y résigner. Je ne savais pas encore de ce qu’il allait advenir de nous. Je préférais garder le silence pour ne pas l’inquiéter. Au moment où elle releva sa manche, je déglutis don difficilement finissant par lui adresser un sourire nerveux.
« Vous… euh vous aviez raison tout à l’heure. Les sorts impardonnables ne sont clairement pas faits pour une sorcière semblant être aussi droite que vous. A vrai dire cela ne m’étonne réellement pas de vous. Si vous êtes parfois un peu cruelle et opportuniste, vous n’être en aucun cas une méchante. »
Je n’imitais alors pas son geste, gardant mon tatouage tranquillement rangé dans ma manche. Ma comparse me proposa alors de faire un tour de l’école de Poudlard. Je ne pouvais qu’approuver l’idée.
« C’est une idée ingénieuse. Après tout, avant de bien pouvoir s’intégrer dans ce monde, il faut savoir se situer dans son environnement. Et après tout qui sait, peut-être apprendrons-nous des faits fort intéressants sur cette école. Je serais curieux de savoir ce que Cette mégère a bien pu faire de ce pauvre directeur. »
Sur ses belles paroles, nous sortions de la grande salle et allions rejoindre les couloirs où se trouvaient ces escaliers fous qui n’en faisaient réellement qu’à leur tête. Je me demandais comment c’était possible qu’aucun sorcier vivant dans ce monde ne puisse songer à les immobiliser une bonne fois pour toute. Après tout, cela ne devait pas être très sorcier pour eux, non ? Au fur et à mesure de votre escalade, je regardais avec attention certaines salles en demandant à Deborah de quoi il s’agissait. Cela pourrait s’avérer très utile si l’un de mes collègues me demandait de le retrouver dans sa classe pour une réunion improvisée. Je lui demandais de m’indiquer également l’emplacement de la bibliothèque au cas où je voudrais approfondir me connaissances dans les différents domaines.
Arrivés à l’étage où se trouvait le bureau du directeur, je remarquais dans les couloirs bon nombre d’affiche placardées. Elle mettait en garde les élèves concernant le comportement idéal à adopter afin que la vie à Poudlard se passent du mieux possible, tout du moins selon ces critères personnels. A vrai dire, j’avait déjà remarqué certain de ces panneaux sur le mur donnant sur la grande salle mais je n’avais pris conscience de la gravité de la situation que lorsque je m’étais aperçus que tous les étages possédaient les mêmes. Je me mis alors à rire légèrement tout en déclarant.
« Eh bien, votre amie la directrice ne plaisante pas avec la discipline on dirait. Regardez ces règlements… ils sont absolument sans queue ni tête. »
Puis, reportant mon attention vers la rouquine, je lui souris affectueusement tout en ajoutant.
« Dites-moi Deborah, vous qui connaissez cet endroit mieux que moi, par où suggérez-vous qu’on commence à chercher le vrai directeur de cette école ? Dans un placard à balai ou dans une salle interdite gardée par d’horribles maléfices ? »
Oh bien évidemment je plaisantais, mais j’avoue que j’aimais bien ce fil conducteur que nous tâchions de suivre au cours de notre conversation. Cette école devait receler tant et tant de mystère à découvrir et j’avais hâte de percer chacun d’entre eux. En revanche, je ne m’attendais certes pas à rencontrer la directrice rose bonbon au détour d’un couloir. Je me serais bien passé de ce genre de surprise. Tout occupée à rejoindre son bureau, elle ne put que m’adresser un petit sourire narquois.
« Professeur McDuck, c’est un plaisir de vous compter à nouveau parmi nous. Votre voyage était-il agréable ? »
« Il ne pouvait être des plus instructifs et formateurs, madame la directrice. »
« J’en suis persuadée… vous étiez parti pour étudiez quelles plantes déjà ? »
« Les plantes aquatiques et tropicales… ça n’est pas le climat idéal ici pour découvrir certaines plantes vivant dans des climats plus cléments qu’ici, vous en conviendrez. »
« Je pourrais peut-être vous organiser une petite conférence afin que chacun des élèves de cette école profitent grandement de votre savoir acquis durant cette année sabbatique. Vous devez avoir tant de choses intéressantes à nous raconter. Cela ne vous pose pas de problèmes, j’espère ? »
« Oh non, bien sûr que non. »
« Très bien dans ce cas nous conviendrons dès demain d’une date. Bonne nuit professeur McDuck… professeur Gust. »
Elle semblait tellement étrange. En réalité, il ne s’agissait pas là d’une simple conversation. On aurait plutôt dit un interrogatoire en bonne et due forme. Et j’avais une petite idée de l’information qu’elle tentait de me soutirer. Une fois qu’elle fut hors de vue, j’entraînais sans un mot Deborah dans une pièce qui s’avéra être un placard à balais.
« Bon et bien au moins vous ne pourrez pas vous plaindre que nous soyons dérangés par qui que ce soit. »
Puis, sans plus de discours, je lui relevais le fond de ma pensée.
« Ne vous faites pas d’illusion, très chère. Je ne cherchais pas à nous offrir un peu plus d’intimité… je crois savoir pourquoi la directrice m’a intercepté dans les couloirs. »
Je relevais alors ma manche, dévoilant le fameux tatouage dont Deborah m’avait parlé.
« Vous disiez que les mangemorts ne devaient pas investir l’école avant longtemps ? Eh bien je suis au regret de vous annoncer que votre avis est totalement erroné. A mon avis, si mon alter égo est parti de l’école c’était plutôt pour retrouver le seigneur des ténèbres. Ils ont très certainement un plan en tête et je vous avoue que cela ne me rassure pas du tout. »
Je soupirais lourdement avant de reprendre mon discours.
« Je me trouve à présent dans une impasse. Que devrais-je dire à la directrice demain ? Que j’ai perdu mes bobines de film et mes photographies en route ? Que malgré que je suis un professeur de potion, je n’ai pu ramener aucun spécimen avec moi ? Avouez que c’est un peu gros comme mensonge. »
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Là où MacMagicien se trompait c'était dans sa supposition que je voulais faire mon intéressante. Le fait est que ce n'était pas le cas et que ça ne l'avait jamais. Je ne pouvais pas vouloir faire mon intéressante puisque je l'étais. Je ne faisais que montrer un état de fait et si c'était trop éblouissant pour lui, je n'y pouvais rien. - J'aurais pu lancer un sortilège qui fait jaillir des paillettes de ma baguette, concédai-je avec une fausse nonchalance, mais des paillettes combinées à ma seule vision ça vous aurait ébloui à vie et je ne tiens pas à vous rendre aveugle. Vous ne pourriez plus profiter pleinement de moi, avouer que ça serait dommage, ajoutai-je avec un sourire mesquin. Je n'allais certainement pas me laisser impressionnée par un vieux grincheux qui, en plus, ne retenait pas correctement les noms. C'était, naturellement, du pain béni pour moi et c'est avec un grand sourire que je le corrigeai volontiers : - Des Détraqueurs, en fait. Mais vous avez une excuse, à votre âge on commence à moins bien entendre. Oui, j'ai toujours profondément apprécié d'être une peste et je m'en suis jamais cachée. Mais je ne suis effectivement pas une méchante. Je suis une héroïne sous-estimée et incomprise par les esprits les plus étroits. Mon arme pour faire le bien, c'est la vérité. C'est juste qu'elle est parfois difficile à regarder en face. C'est d'ailleurs pour cette raison que les gens ont tendance à faire comme si elle n'existait pas. On appelle ça se voiler la face ce que je n'ai jamais fait. Ni sur moi, ni sur personne. J'étais cependant heureuse de constater que MacPertinence s'était aperçu, en quelque sorte, de cette vérité à mon sujet et, le menton relevai, je le complétai : - Ce n'est pas moi qui suis cruelle, c'est la vérité qui est abominable. J'ai le courage, la gentillesse, je dirais presque, de la dire à chaque. Par contre, je juge énormément les gens, comme vous devez le savoir. Mais... merci de reconnaitre que je fais partie des gentils. J'apprécie. Je le savais déjà mais ça me fait plaisir de vous l'entendre dire. Je crois que vous êtes aussi un homme droit. Avec des valeurs et des principes. Sur ces compliments, nous quittèrent enfin la Grande Salle pour explorer le château, moi jouant les guides qui savent tout et MacEtudiant les apprentis studieux qui prennent des notes. Mentales, certes, mais quand même. Il buvait mes paroles, c'était évident. Notre parcours s'avéra jonché des maudites proclamations de Miss Malabar et je fus bien contente d'apprendre que je n'était pas la seule qui les méprisait. - Trop de décret tue les décrets, si vous voulez mon avis, commentai-je simplement. Mais au moins elle ne nous a pas fait l'affront de les éditer en rose pétant, elle a pensé à nos yeux. Si vous voyiez son bureau... C'est tout rose et plein d'assiettes avec des petits chats. Une horreur, je vous le garantie, assurai-je avec un ton d'experte puisque j'en suis une en goût. Nous fîmes encore quelques pas puis MacEnquêteur nous remit sur notre but premier : trouver le vrai directeur de cette école. - J'opterais pour une salle pleine de maléfices. Ou alors... La salle sur demande ! C'est une salle qui peut contenir tout ce dont on a besoin mais elle est difficile à trouver car elle n'apparait que quand on en a vraiment besoin. Une bonne planque, vous ne croyez pas ? MacSherlock n'eut pas l'occasion d'abonder dans mon sens (ce qu'il allait forcément faire) car Miss Malabar pointa le bout de son horrible nez, au détour d'un couloir. De quoi avoir une attaque, franchement ! Une vraie vision d'horreur. Heureusement que j'ai l'habitude de voir des choses qui ne me plaisent pas (par exemple Dyson). Mon visage resta ainsi de marbre, se fendant même d'un sourire excessivement poli. Par immense bonheur, ce n'était pas réellement à moi qu'elle voulait parler. D'ordinaire j'aime être le centre de l'attention, comme vous le savez sans doute, mais être le centre de l'attention de cette harpie, bizarrement, ça me disait trop rien. Je la saluai néanmoins poliment quand elle dégagea du passage, tentée de lui lancer un maléfice par derrière, juste pour la satisfaction personnelle. Je l'aurais fait, peut-être, si nous avions eu un passage secret sous la main ou une cape d'invisibilité. Mais comme nous n'en avions pas, je me contentai d'imaginer ce que ça aurait pu être, songeant qu'un jour les jumeaux Weasley l(des rouquins, donc forcément de bonnes personnes) le feraient pour moi. Pour le moment, je me trouvais entrainée dans un placard à balai. OK. Pas le genre d'endroit que je voulais visiter mais pourquoi pas. C'était assez intimiste, peut-être que MacEnsorcelé avait envie de faire des choses pas très catholiques avec moi parce que ma tenue de sorcière l'excitait (et qui n'aurait pas été émoustillé par ma personne, je vous le demande !). Mais le connaissant, ç'aurait été étonnant que ce soit le cas, comme il ne tarda pas à le mentionner lui-même. Ah, les seniors. Je suppose qu'après un certain temps on ne sait plus trop comment s'amuser... Toutefois, je devais bien m'avouer intriguée par ce qu'il pensait savoir que je ne savais pas encore et lui signifiai par mon attitude qu'il avait toute mon attention (que je n'offre pas à n'importe qui, d'ailleurs). Et le moins que l'on puisse dire c'est que mon intérêt ne fut pas déçu. Il ne blaguais pas, il en savait plus sur moi sur un point, c'était à présent certain. Je ne pus cependant m'empêcher de grimacer en regardant l'horrible marque des ténèbres sur son avant-bras. - Les tatouages, ça vous va vraiment pas. J'espère que celui-ci partira quand nous quitterons Poudlard parce que sinon vous allez douiller pour vous le faire enlever au laser, observai-je. Nous avions tous les deux pris la place de personnes que nous n'étions pas. Voire de personnes, peut-être étions-nous tombés dans un roman, après tout. Je savais par conséquent que ce tatouage ne signifiait rien, que MacMangemort n'en était pas réellement un. Il avait juste hérité du rôle craignos avec le tatouage hideux, il n'y pouvait rien. Peut-être que c'était la façon choisie par le karma pour le punir d'aimer les kilts et le haggis, allez savoir ! Dans tous les cas, il avait raison de pointer le problème qui nous pendait au nez : Ombrage. Toutes ses idées de mensonge ne passeraient jamais avec elle. Elle serait même cap de l'envoyer à Azkaban si ce qu'il disait ne lui plaisait pas et alors, bonjour pour le récupérer ! - Ouais, évitez de lui raconter tout ça, ça passera jamais, approuvai-je. Je vois trois possibilités : a) demain, nous ne serons peut-être plus là car nous serons peut-être rentrés chez nous, auquel cas, vous n'avez pas de dilemme. Mais comme personne ne peut l'affirmer, essayons d'envisager la suite. b) Ombrage est tellement peu sympathique qu'elle fait aussi partie des Mangemorts et a donné cette excuse d'entretien avec vous demain pour couvrir que vous avez en fait rendez-vous pour parler de Voldemort, dont elle veut dissimuler le retour pour arranger ses affaires. J'y crois moyen, mais, admetons, c'est pas totalement impossible. c) Nous avons toute la nuit pour trouver une bonne excuse OU trouver Dumbledore pour qu'il la chasse et je l'y aiderais. Mais si ça n'arrive pas et que nous sommes encore là demain, payez Peeves, l'esprit frappeur, pour qu'il accepte de dire qu'il a détruit votre matériel, relâcher vos créatures dans le lac noir et dieu sait quoi encore et ça le fera, conclus-je avec aplomb. J'ouvris alors la porte du placard à balai, m'assurai que personne ne pouvait nous voir en sortir (car je n'aime pas quand on jase sur ma personne) et en sortis, suivie par MacDilemme. Me tournant vers lui, je demandai : - Ca vous dit de chercher la salle sur demande ? Au pire, si vous y pensez très fort, peut-être qu'elle vous offrira une solution à ce dilemme ! l'encourageai-je étrangement sans sarcasme.
Ebenezer B. McDuck
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Vous ai-je déjà dit que j'avais la magie en horreur ?
Lorsque Deborah évoqua le bureau de la nouvelle directrice, je devais bien admettre que j’affichais un air de dégoût. Eh oui comme quoi même à moi cela pouvait m’arriver. Je devais bien avouer pourtant que je n’entendais rien à l’étrange passion d’Ombrage. Quelle idée de mettre tout son argent dans une collection d’immonde porcelaine de chats. Comme quoi même dans ce monde, l’argent du ministère et des impôts en général était bien mal dépensé. L’entrevue qui suivit me mit bien mal à l’aise. Ma compagne m’avait pourtant bien averti que les apparences concernant cette femme étaient terriblement trompeuses. A présent, son ton mielleux et terriblement ironique me donnait simplement envie de la gifler. Mais j’étais un homme de l’ancien temps et en tant que tel, je ne me permettrais jamais de frapper une femme. J’avais bien trop d’estime pour cela, même si j’avouais que jouer de vilains tours parfois à Goldie et Deborah étaient particulièrement grisant. Mais je me le permettais car je savais que ces deux femmes étaient capables de le supporter. Cette anglaise, cliché d’une bourgeoisie que je haïssais par-dessus tout, en aurait été bien incapable.
En la quittant, j’avais entré Deborah dans un petit local de nettoyage. Il fallait que je lui montre mon tatouage, car j’étais persuadé qu’elle serait tout à fait capable de m’apporter son aide dans cette histoire. Une fois encore je ne m’y trompais pas. Après une remarque sur l’horreur de mon tatouage qui me fit lever les yeux au ciel, elle prit encore une fois son rôle de conseillère très à cœur. Elle me proposa alors de rejoindre la salle sur demande, une partie du château qui selon elle était le refuge parfait pour toutes les personnes cherchant désespérément une réponse à leur S.O.S. Je devais bien admettre que cette nouvelle m’avait donné la pêche et c’est tout naturellement que je m’étais redresser sur mes jambes, tout heureux que j’étais de trouvé une solution à mon problème.
« Dans ce cas, ne perdons pas une minute. Allons-y… qui sait on pourra peut-être trouver une serre magique ? »
J’avais prononcé cette phrase avec une pointe d’ironie. Toujours aussi fidèle à mes convictions, je devais bien admettre que j’avais un peu de peine à croire au fait que la magie pouvait réellement être la solution à un problème quelconque. Néanmoins, je me rendais compte que nous n’avions pas réellement le temps de philosopher. Le temps pressait et nous n’avions qu’une nuit pour trouver une solution à cet épineux problème. C’est pourquoi sans plus de manière je quittais notre refuge pour nous mettre à la recherche de cette fameuse salle des miracles.
Devant apparaître pour les sorciers qui en avaient vraiment besoin, je devinais très facilement que trouver cette salle ne serait pas forcément une mince affaire. Rempli de convictions, je longeais les murs avec une certaine boule au ventre. Je tentais néanmoins de la faire taire. Quelque chose en moi me disait que mon manque de conviction ne ferait que rendre la chose plus difficile. Il ne fallait pas que je perde espoir. Puis soudain, je m’arrêtais brusquement. Je constatais que sur notre gauche se trouvait une grande porte donnant sur une salle qui devait l’être tout autant. Quelque chose dans cette salle semblait m’appeler et j’arrêtais donc ma course folle, poussant Deborah à en faire de même.
« Je crois que nous avons trouvé notre échappatoire, Deborah. Si je ne fais pas d’erreurs… »
Je me dirigeais vers la porte et l’ouvrit sans aucune hésitation. Je poussais alors à la fois un soupir de soulagement et d’admiration en voyant la pièce qui se dressait devant nous. Même si cette dernière était plongée dans la lumière obscure de la nuit, nous pouvions déjà deviner les centaines de plantes entreposées dans cet endroit. Tout fier, je me tournais vers la rouquine.
« Vous aviez raison Deborah, c’est vraiment un endroit miraculeux. »
Sortant ma baguette magique de ma robe de sorcier, je levais ma baguette devant moi et lançais sans trop de conviction un petit sort qui pourrait m’être utile.
« Lumos maxima »
La pièce s’illumina alors dans un éclat de lumière. Il y faisait presque comme en plein jour ce qui ne manquait pas de me faire pousser un petit wouah d’admiration. J’adressais alors un petit clin d’œil à ma compagne.
« Eh bien vous voyez, vous auriez très bien pu être un bon professeur. Il ne m’a pas fallu longtemps pour maîtriser mon premier sort. »
Toutefois, je parlais de premier sort mais j’étais certain que l’empreinte de mon alter ego brillait encore en moi, me donnant accès à des pouvoirs magiques que je ne devais pas même soupçonner. Je prêtais alors plus d’attention à ce qui se trouvait en face de moi. Des plantes, il y en avait des centaines et bien plus nombreuses que j’aurais pu les compter. Mais c’était bien là le problème. Comment distinguer celles que j’aurais pu trouver dans mes voyages et lesquelles ne l’étaient pas. Car s’il y avait une chose dont j’étais certain, c’était qu’Ombrage m’attendait au tournant. Elle remettrait en doute toutes mes paroles et je devais donc être plus préparé que jamais. Réfléchissant un instant, je finis par faire par de mes projets à Déborah.
« Vous savez, quitte à ce que nous soyons dans une école, autant en profiter pour aller chercher un livre à la bibliothèque, non ? J’ai besoin d’étudier du mieux possible les plantes que je vais présenter demain. Il me faut un livre sur les plantes botaniques exotiques. Est-ce qu’une petite nuit de révision vous tenterait ? »