« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !

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Skylar T. McMillan
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Skylar T. McMillan

| Avatar : Jake Gyllenhaal

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"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! W2j9

"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Le commandant Skipper

| Cadavres : 1024



L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-07, 17:41


Une gloire éternelle attendra le champion du tournoi des trois sorciers à ce qu'il parait. Moi je n'attends rien de tout cela. Mon seul désir est de savoir que tout au long de cette aventure le noble chevalier que je suis aura le magnifique regard de son roi poser sur lui. Tes encouragements seront ma plus grande force et ton amour la plus belle de mes victoire, mon Queue Rayée.
Le moins que l’on pouvait dire c’est que la fin de l’année 2020 n’avait pas été de tout repos pour moi. Les missions les plus étranges n’avaient eu de cesse de se succéder depuis le mois de novembre. Guidé par un petit papillon consommateur d’herbe hallucinogènes, je m’étais retrouvé avec une petite troupe de soldats improvisés pour aller sauver la mémoire d’une licorne. La présence de mon cher mentor Ludwig à mes côtés avait alors été d’un grand réconfort pour m’aider à ne pas devenir taré dans ce monde sans queue ni tête. Puis, il y avait eu le jeu virtuel que nous avions testé avec Kowalski et qui nous avais mené jusqu’à 20 ans dans le futur pour faire la connaissance d’une famille imaginaire. Appréciant le fait d’être général j’était cependant resté comme de ronds de flan en imaginant que mon moi futur s’était retrouvé avec deux enfants mutants et marier au président des Etats-Unis qui n’était autre que Julian. Inutile donc de vous dire que je n’avais prêté aucun crédité à ce scénario plus que grotesque. Cela n’avait pas été le cas de Kowalski qui gobant tout cru son mariage avec Cain, avait vécu cette simulation avec beaucoup trop de crédulité. La fin de notre jeu vidéo consistant en une invasion alien et à la mort prématurée de certains de nos enfants l’avait donc complètement traumatisé. J’avais beau lui parler pendant des jours de l’improbabilité de ce scénario, il n’en avait pas cru un mot. A vrai dire, cela ne m’aurait étonné qu’à moitié qu’il passe désormais le plus clair de son temps dans son laboratoire à construire des armes atomiques pour détruire les aliens tenteraient d’envahir la Terre.

A cela devait s’ajouter encore l’épreuve la plus difficile et compliquée qu’il m’était donné d’avoir durant l’année 2020, accepter enfin après des années de réflexions de sortir avec Julian. Ce n’était pas à proprement parler une épreuve de sortir avec lui. Le lémurien avait tous un tas de qualités qui faisaient que j’étais très fier de le tenir à mon bras. Gentil, généreux et prévenant il savait bien mieux que moi entretenir notre petite flamme amoureuse et j’adorais cette petite bulle d’oxygène qu’il était pour moi. Je me souviens avoir passer des heures à lui conter mes exploits pour sauver la licorne. De toutes manières, il n’aurait pas pu y couper. Je lui avais quand même offert le sceptre magnifique qu’Amalthéa m’avait offert pour les courageux services rendus pour sa cause.

J’avais en revanche été beaucoup plus discrets sur les souvenirs que j’avais de la simulation du futur. Pourtant, il avait bien dû sentir que mon comportement envers lui avait changé. De peur de le perdre à nouveau, je restais proche de lui et le rejoignais dès que nous avions tous deux un moment de libre. Cela dit, je pouvais facilement imaginer qu’il était loin de s’en plaindre. Il avait passé tellement d’années à devoir m’attendre, à espérer que nous pourrions enfin sortir ensemble qu’il ne pouvait que se réjouir de voir son compagnon aussi attaché à lui. Je devais bien admettre que ce voyage avait été vraiment salutaire pour moi aussi. Bien souvent je voyais Julian comme le gros égocentrique qu’il était. J’avais de la peine à supporter son comportement de gros gamin pourri gâté et qui me poussais à conserver mes distances avec lui malgré tout.

Pourtant, je l’avais découvert durant ce voyage en mari affectueux. Un père de famille consciencieux qui avait pratiquement élevé tout seul notre progéniture. Un homme sur lequel je pourrais me reposer en toute circonstances. En somme, il m’avait prouvé qu’il pourrait un jour devenir cet homme dont je tomberais follement amoureux. Et même si ce n’était qu’uns simulation je me mis a espérer qu’un jour le gros bouffon qu’il était aujourd’hui ne serait plus qu’un mauvais rêve et qu’il laisserait sa place au véritable amour de ma vie. Cela prendrait certainement énormément de temps et cela réclamait de ma part une patience infinie mais je finirais par être terriblement fier d’être son mari. J’en étais certain !

La seule chose que je regrettais finalement était de ne pouvoir parler à Julian de ses différentes expériences qu’en témoignant. Nous n’avions jamais réellement eu l’occasion de vivre une aventure en amoureux. Pourtant. J’étais certain que cela aurait pu être une expérience à la fois excitante et originale. Nous en avions vécues de tellement drôle et intéressantes lorsque nous étions encore dans le monde des contes et cela me manquait véritablement… mais peut-être qu’une fois une telle occasion se pointerait à nouveau à l’horizon ?

En attendant, je m’étais résolu à m’occuper de Kowalski. C’est que mon frère en avait drôlement besoin après l’expérience traumatisante qu’il avait vécu. Plusieurs fois j’avais tenté de lui faire sortir le nez dehors pour lui changer les idées mais rien n’y faisait. J’allais finir par baisser les bras lorsque j’entendis parler d’un rassemblement style comic con pour tous les fans d’Harry Potter. Parmi tous les univers fantasy que nous connaissions, il était le seul pour lequel nous partagions une grande passion. Nous avions regardé plusieurs fois les films sans jamais nous en lasser et cela nous arrivait parfois de nous lancer dans différents débats et discussions autour de cet univers. Kowalski en était un fan acharné et naturellement il accepta mon offre. Pour une fois notre voyage ne consisterait en une visite sur une planète d’aliens pervers ou en une apocalypse difficile à supporter. J’étais certain que nous passerions une très bonne journée.

Les organisateurs avaient lancer l’idée d’une journée à thème déguisée à laquelle nous avions répondu avec plaisir. J’adorais les jeux de rôles, toutes les sortes de jeux de rôles. J’avais envie de porter les couleurs de mes personnages préférés et après quelques jours de réflexion mon choix s’était finalement porté sur Maugrey Fol Œil. C’était un personnage que j’adorais dans cette saga et avec lequel j’avais finalement beaucoup de points communs. Tous deux farouches défenseurs du bien, nous n’hésitions jamais à faire preuve de courage malgré notre caractère difficile à supporter pour certains de nos proches. J’estimais donc qu’il était tout à fait normal que je devienne son ambassadeur pour cet évènement. J’avais d’ailleurs trouvé un costume magnifique qui était d’aussi bonne qualité que celui que son acteur Brendan Gleeson portait dans ses films. Pour parfaire je costume, j’avais même commandé sa baguette magique et son œil fou. En clair, j’étais parfait et j’avais réellement hâte de partager ma trouvaille avec mon frère.

Mais bien naturellement, comme bien souvent ces temps-ci, rien ne s’était passé comme prévu ! En ouvrant le paquet, j’avais découvert au fond de ce dernier une gourde toute rouillée et percée, toute juste bonne pour la décharge. C’était un petit présent assez amusant à vrai dire et je pensais qu’il s’agissait d’un présent un peu fantasque de la part des marchant. Amusé, je la saisis dans ma main et c’est à ce moment-là que les problèmes commencèrent. Car à peine avais-je touché la flasque que je m’étais retrouvé projeté dans un autre monde. Et pas n’importe quel monde… celui d’Harry Potter. A vrai dire, je le reconnu immédiatement. Je me trouvais dans un salon magnifique aux couleurs rouges et dorées. De larges canapés étaient installés autour d’un feu de cheminée qui réchauffait l’atmosphère. Les tapisseries, représentant des tableaux et broderies moyenâgeuses ne laissait planer aucun doute sur l’identité du lieu. Je me trouvais dans la salle commune des Gryffondors. C’était un peu comme si cette baguette m’avait elle-même projetée dans l’univers auquel elle appartenait. Une chance que personne ne remarqua mon apparition. Je me serais difficilement imaginé devoir l’expliquer aux autres élèves présents.

Pris d’un vertige devant la violence de mon arrivée en ces lieu, je pris place sur un des canapés et remarquais en me abaissant mon regard que je ne portais plus le costume d’Alastor. J’étais au contraire revêtus d’une robe de sorciers noire, telles que celles que portaient les élèves de l’école. J’étais devenu un élève de Gryffondor ? Mais il y avait bien plus inquiétant que cela à vrai dire. Car les mains sur lesquels mon regard s’était braqué n’étaient pas celles d’un adulte mais au contraire celle d’un adolescent. En réalisant cela, je ne pus m’empêcher de soupirer. Serait-ce possible que cette fois, à défaut de vieillir, j’avais subi un bain bien involontaire dans une fontaine de jouvence magique ? Ne tenant plus devant ce mystère, je m’étais relevé d’un bon et m’étais précipité vers une petite commode où une jeune membre de ma maison avait déposé un petit miroir. Je l’ouvris avec précaution craignant de voir le reflet que je découvrirais. Je finis alors par ouvrir de grands yeux en me rendant compte que ce jeune sorcier c’était moi avec quelques années de moins. Que dis-je des années, au moins des décennies ? Je ne devais pas avoir plus de 17 ans. C’était bien plus que troublant, c’était réellement une expérience traumatisante. Ne pouvant quitter mon regard de mon reflet, j’entendis soudainement une voix surgir derrière
moi.

« Et Skylar qu’est-ce que tu fais avec ce miroir ? Il est à moi. Rends-le-moi. »

Comment se faisait-il qu’elle puisse m’appeler par mon prénom ? Je ne venais pas d’ici et elle ne pouvait pas me connaitre ? S’agissait-il d’une coïncidence dans ce cas ? J’avais de la peine à le croire. Entre mon visage de jeune adolescent qui clairement m’appartenait et mon nom cela commençait à faire beaucoup trop de détails pour n’être qu’une vulgaire coïncidence. Mais alors quoi ? M’étais-je soudain évanoui dans la réalité que je ne la distingue plus de la fiction ? S’agissait-il d’un mauvais sort joué par quelqu’un ? Mais dans ce cas-là, par qui ? Qui avait intérêt à ce que je puisse me retrouver à Poudlard ? Me retournant, je me retrouvais face à une petite demoiselle rousse à qui je rendis immédiatement le miroir.

« Euh oui excuse-moi je ne voulais pas te le voler. Je suis désolé. Tiens ! »

Je m’éloignais alors d’elle tandis que la salle commune commençait à être envahi d’élèves. Ils semblaient alors tous fébrile et je me sentais bien bête de ne pas en connaître la raison. Dans un réflexe, je plongeais ma main dans la poche de ma robe de sorcier pour en découvrir un papier. Était-ce donc la réponse à mes nombreuses interrogations ? N’hésitant pas une seconde, je le défroissais et le lus.

BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS SKYLAR MCMILLAN !
Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire à
LA GRANDE SALLE.

A ce moment-là je vis arriver en trombe deux grand énergumènes à la chevelure de feu qui se bousculaient joyeusement en invitant les autres élèves à en faire de même. Je les identifiais très vite comme étant Fred et George, les jumeaux tapageurs grands frères de Ron Weasley.

« Allez allez pressez le pas. N’oubliez pas que ce soir c’est le grand soir. »


« Et que la coupe choisira peut-être un élève de notre maison pour représenter l’école. Il ne faudrait pas manquer ça !»


J’ouvris alors en grand la bouche, comprenant soudainement ce qu’il se passait. Est-ce que je me trouvais vraiment plongé dans l’intrigue de mon roman préféré de la saga ? Serait-ce possible que je m retrouve au sein-même de la quatrième année d’Harry Potter. Cette année qui non seulement introduisait le tournoi des trois sorciers mais également Maugrey Fol Œil comme professeur de défense contre les forces du mal ? Quelle aubaine !

Tout heureux d’assister à cette fantastique occasion, je me rendis dans la célébrissime salle à manger de l’école. La grande salle avec son magnifique plafond étoilé. En passant dans les couloirs, je ne manquais pas d’apercevoir le trio formé par Harry, Ron et Hermione. C’était si surprenant de pouvoir les voir en vrai que je laissais un sourire discret illuminé mon visage. Je le tournais finalement pour suivre toute la petite troupe parmi le système si étrange des escaliers qui partaient dans tous les sens. Prêtant un instant un coup d’œil aux tableaux vivants qui m’avaient toujours tellement impressionné. J’aurais pu passer une bonne partie de la soirée à les observer, juste pour le plaisir d’imaginer que ses tableaux pourraient me répondre et s’étonner de mon air si surpris.

Cela dit, je ne pouvais laisser cette ambiance magique m’éloigner de mon but. Il me fallait rejoindre mon partenaire d’aventure à la grande salle. La question qui se posait c’était de qui il pouvait bien s’agir. Bien sûr, ma première pensée fut pour Kowalski. Connaissant l’attrait de mon frère pour cet univers, cela ne m’aurait guère surpris qu’il s’agisse de lui. Il fallait aussi dire que lorsque nous nous attirions des ennuis c’était très souvent en duo alors pourquoi pas cette fois-ci ? Je souris d’ailleurs légèrement en voyant les Serdaigle descendre depuis leur tour en hauteur pour nous rejoindre dans le hall. Je le cherchais du regard, connaissant bien la silhouette de mon frère à cet âge-là. Mais je ne le reconnu cependant pas dans la foule des plus grands élèves ce qui ne manqua pas de me surprendre grandement. Où était donc passer mon frère ?

Ne prêtant pas attention à ce que je faisais, je finis par rentrer en collision avec un élève de Serpentard qui devait avoir l’âge que j’avais à présent.

« Et tu pourrais regarder où tu vas ! »


Puis, sans me laisser un instant pour m’expliquer il continua à avancer. C’est alors que je vis un garçon aux cheveux blond gominé et qui ressemblait étrangement à cette espèce d’idiot de Drago Malefoy. Il était alors entouré de ses deux fidèles gorilles ainsi que d’un garçon aux cheveux noir bouclé et au teint basané. Je sentis alors mon cœur manqué un battement au moment où il tourna ses magnifiques yeux verts dans ma direction. Ce garçon c’était Julian… c’était mon Queue Rayée ! En réalité je n’avais jamais eu l’occasion de le connaître à cet âge-là pourtant la ressemblance était tellement saisissante que je n’eus aucun doute à ce sujet. Cependant, il ne semblait pas me reconnaître immédiatement. A vrai dire, je dus attendre que nous soyons tous installé dans la grande salle pour enfin pouvoir le rejoindre. Me glissant silencieusement parmi les élèves de Gryffondor, je rejoignis ceux de Serpentard sans prêter attention aux différents propos méchant tenu par les membres peu recommandables de cette maison. Puis lorsqu’enfin je fus à sa hauteur, je l’enlaçais par derrière et le retins entre mes bras en le berçant tendrement. Je finis par lui glisser à l’oreille.

« Tu sais, je te trouve plutôt sexy en jeune premier, mon Queue Rayée. T’as toujours été aussi mignon ? »


Je déposais alors un baiser dans son cou alors que mon câlin n’avait pas passé inaperçu au regard des autres élèves qui l’entourait. J’eus même droit à la première remarque désobligeants de la part de l’autre gosse de riche pourri gâté. Drago ne manqua pas de jeter sur moi un regard empli d’écœurement tout en s’adressant à Julian.

« Depuis quand est-ce tu fréquentes cet abruti de sang mêlé, Julian ? »

Bien naturellement, il avait prononcé le mot de sang mêlé avec tout le dégoût qu’il portait aux sorciers qui n’étaient pas de sang pur.

« Ferme-la Malefoy ! »

J’avais toujours rêvé de lui sortir une phrase du genre mais j’avoue que le plaisir de le faire devant les films n’égalaient en rien le plaisir de pouvoir le faire en face à face. Bien résolu à garder la main de mon compagnon dans la mienne, je voulus le prendre à l’écart pour parler des différents évènements qui nous arrivait. Cela dit, nous n’eûmes pas le temps de nous livrer en confidence. Le brouhaha qui régnait aux alentours céda sa place à un grand silence alors que les directeurs des trois maisons, précédé par le grand mage Dumbledore firent leur apparition dans la pièce. Un à un ils se rassemblèrent sur l’estrade autour de la magnifique coupe qu’était la coupe de feu. Je me penchais alors une nouvelle fois à l’oreille de Julian pour lui faire une confidence.

« C’est le moment pour les directeurs de déclarer qui seront les champions du tournois des trois sorciers, une compétition très dangereuse où un champion des trois écoles de magie réunies ici va être désigné pour représenter son école. Si tu veux un petit conseil, tu ferais bien de garder un œil sur les membres de la maison de Poufsouffle. »


©️Pando



K. Julian Andrianamady
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K. Julian Andrianamady

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-09, 16:45

Julian & Skylar

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !



Julian poussait des grands soupirs dans le canapé du salon. Ce dimanche semblait passer au ralenti. Il faisait tellement froid dehors qu’il préférait rester à l’intérieur de sa villa. Pourtant, ce n’était pas les activités qui lui manquaient. Pancho donnait un cours de mixologie aux autres lémuriens dans la cuisine. Clover était dans la salle de sport au sous-sol et Maurice s’adonnait à la peinture. Julian aurait pu faire quelque chose de ses mains mais non, il préférait se lamenter, en poussant toutes les deux minutes de grands soupirs à en fendre l’âme en se plaignant du mauvais temps, de la neige et du froid. Tout ce cinéma pour montrer qu’il était simplement contrarié à vrai dire. De base, il avait voulu passer ce dimanche en compagnie de Skylar, mais ce dernier lui avait dit qu’il ne pouvait pas et ça n’avait pas vraiment plus à Julian. Son frère passait avant lui ? Ah ouais ? C’était comme ça ? Il était jaloux ! Ce n’était pas juste. Bon, il essayait aussi de ne pas montrer que son comportement odieux du jour était à cause de ça parce qu’il avait compris, un petit peu, que Skylar faisait beaucoup d’efforts. C’est vrai que leur début avait été des plus compliqués. D’abord ensemble, pendant 12h, puis rejeté, et une suite d'événements fâcheux que lui-même avait créée pour attirer l’attention de l’ancien pingouin, attisé par un Morty à son paroxysme. Il avait fallu une mission ensemble, à New York, pour que la situation se décante petit à petit. Quand Skylar lui avait dit qu’il réfléchissait sur sa situation, Julian s’était calmé. Il n’écoutait plus la petite voix -Morty- qui lui disait que Skylar ne le méritait pas et qu’il allait continuer de le faire souffrir. Non ! Il ne l’écoutait pas car il lui faisait confiance et qu’il savait, lui, ce qui s’était passé dans cet hôtel à New York. Skylar ne pourrait pas recommencer la même chose, et le destin lui avait donné raison quelques jours après. Alors Julian avait tout fait pour profiter au maximum de son nouveau partenaire, gommant les quelques défauts -que lui ne pensant pas avoir- pour être parfait aux yeux de Skylar mais surtout, il ne le forçait pas, en rien. Il lui faisait part des soirées qu’il faisait au moite mais s’il ne voulait pas venir, il ne lui faisait pas de caprices. Les seules choses qu’il exigeait, c’était de faire du shopping. Il adorait pouvoir se pavaner à son bras et regarder dans les yeux tous les gens qui avaient dit du mal d’eux. C’était lui, qui était le partenaire de Skylar et personne d’autre. Il était son héros ! Il adorait l’écouter lui raconter les aventures qu’il faisait, et il avait quasiment pleurer de joie quand il lui avait offert le sceptre de la fameuse licorne. Puis les vacances de Noël s’étaient aussi très bien passés, même s’il fallait dire qu’il n’avait pas tout compris à la dernière aventure qu’il lui avait conté. Etait il allé dans le futur ? Avait-il joué à un jeu vidéo ? Il avait hoché la tête, sans l’interrompre, en souriant, encore plus quand il lui avait parlé de leurs enfants. Lui qui avait toujours rêvé d’en avoir, avait été totalement servi par cette histoire. De plus, il avait remarqué que Skylar passait encore plus de temps avec lui, sans même qu’il vienne à quémander. Tout bénéfice. Enfin jusqu’à ce dimanche…. Parce que son débile de frère n’allait pas bien. Il en avait d’autres non ? De frères ! Il n’était pas un babysitter ! Surtout pour aller dans une convention d’on ne savait quoi ! Il avait essayé de lui expliquer mais cela ne l'intéressait pas vraiment, et maintenant, il se retrouvait, boudant comme un enfant, dans le canapé, les bras croisés.

En ayant lui-même marre de fixer le plafond sans intérêt, après s’être retourné dans toutes les positions possibles, il se redressa pour attraper la télécommande. Quitte à ne rien faire, autant regarder la télévision pour critiquer les looks des gens. Une activité qu’il adorait pratiquer, devant un écran ou dans la vraie vie. Or, à peine eut-il touché la manette qu'il se sentit happé. Il poussa un cri aigu avant de disparaître … pour réapparaître sur un autre canapé. Il ouvrit les yeux, totalement surpris et éberlué par ce qui se passait. Déja, il n’était plus chez lui. Il était dans une grande salle, à la décoration raffinée. Il y avait du cuir, du vert, de l’argenté, et une opulence sophistiquée qu’il apprécia. Néanmoins, avant de parler de décoration, il devait savoir où il était. Il baissa le regard sur lui et fronça les sourcils. Ses habits avait disparu pour laisser place à une cape, avec un écusson brodé. Ok … il ne comprenait pas vraiment… De plus … il n’avait plus sa grande queue de lémurien ...Encore moins quand il vu une vingtaine de personnes rentrer dans cette pièce, habillé de la même façon. C’était étrange, il avait l’impression de revoir ses souvenirs du pensionnat privé français où sa mère l’avait mis pendant son adolescence pour qu’il intègre ensuite une grande école prestigieuse. Était- il possible qu’il soit revenu dans le passé ? Non, certes, il portait aussi un uniforme, mais ce n’était pas le même.

“Juliaaaaaaaaaan !”

Se retournant, il vit une jeune femme, aux cheveux courts se précipiter vers lui pour l’enlacer. Se laissant faire, ne disant jamais non à un calin, il se recula pour l’observer. Elle était belle avec son teint pâle et ses yeux noirs. Un jeune homme blond arriva quelques instants après avec un sourire goguenard.

“Calme toi Pansy ! C’est pas comme si tu ne l’avais pas vu … on s’est quitté y a même pas une heure !”

Il essaya alors de connecter les neurones qu’il avait. Ces gens … le connaissaient. Ce qui était d’autant plus étrange que lui n’avait pas de souvenirs d’eux.

“Hahaha Julian fait toujours cet effet là !”

La jeune femme gloussa et le jeune homme eut un sourire digne d’une publicité en hochant la tête.

“Forcément, qu’en serait-il autrement ? On ne te surnomme pas King Julian pour rien !”

Julian fit une petite moue, un peu perdu avant qu’on ne s’approche de lui, posant ses mains sur ses épaules.

“Toujours aussi jouissif de voir les petits nous lécher les pieds hein ?”

Il sursauta vivement, se tournant dans un bond pour se retrouver face à un grand blond -encore-, plus grand que le premier.

“Oula, je connais cette tête K.J… toi tu as dû t'endormir y a une demi heure dans le dortoir et tu ne t’es pas encore remis c’est ça ?”

En vérité, Julian était si perdu qu’il ne répondit rien, à part sourire. Le grand blond lui fit un signe de tête pour le faire sortir de cette pièce, l’emmenant ailleurs, dans un endroit encore plus grand. Ils montèrent des marches et Julian était de plus en plus stupéfait par ce qu’il voyait. Où était-il ? Comment allait-il faire pour sortir de là ? Il sentait une forme de panique l’envahir et il dut s’appuyer contre le mur tant il avait la tête qui tournait.

“Oh KJ ? Ça va pas ?”

Le blond posa sa main sur son bras, l’observant sous toutes les coutures alors qu’il avait fermé les yeux pour essayer d’y voir plus clair.

“T’as pas dis un mot depuis qu’on est arrivé … ça te ressemble pas ! On t’as jeté un sort ou quoi ?”
“Où est ce que je suis ?”
“Ok je t’amène voir Madame Pomfresh … elle pourra nous dire ce qui se passe !”
“Non … non … répond moi …”
“Tu as du recevoir le sortilège de confusion … attend que je réfléchisse ce que Flictwick a dit à ce sujet …”
“Répond moi ! QU’EST CE QUE JE …”

Le blond lui mit la main sur la bouche, l’empêchant de terminer sa phrase alors qu’il commençait à se débattre, attirant le regard d’autres élèves.

“Chut ! Tu as une réputation à tenir ! Bon … bon … tu es Julian, élève de sixième année à Serpentard. À Poudlard … l’école de sorcellerie britannique. Tu fais partie des sangs purs … tu es mon meilleur ami depuis que nous sommes en capacité de parler et je suis Célestin Black…”

Ok ça faisait beaucoup d'informations… et surtout il comprenait qu’il avait toujours été là … Mais comment c’était possible. Il regarda alors le fameux Célestin dans les yeux, ayant toujours l’air un peu perdu.

“Oui c’est ça ! Il faut que je continue à te dire des choses qui font appel à tes souvenirs le temps que ça passe.”

Célestin lui tendit son bras et Julian hésita quelques secondes avant de s’y appuyer avec un sourire désolé.

“Tout à l’heure, nous avons croisé Drago, mon cousin, ainsi que Pansy, notre amie, ta plus grand fan d’ailleurs. Ils sont en quatrième année … Quant à toi, tu es connu pour ton style superbe et le fait que tu sois un métamorphomage. Tu adores avoir une grande queue que tu utilises comme boa, ou même des oreilles de chat. Tout le monde te trouve si mignon.”

Bon. Au final, ce n’était pas si éloigné de la vérité. Julian acquiesça tout en souriant avant de se stopper devant une immense porte.

“Reste quelques minutes là, normalement avec les informations que je t’ai donné, la confusion devrait partir. On se rejoint à la table !”

Julian le regarda partir, ne se préoccupant pas des autres élèves qui le regardait. Mettant ses mains dans ses poches en soupirant, il sentit quelque chose dans sa poche. Un bout de papier. Fronçant les sourcils, il l’ouvrit délicatement après s’être tourné.

BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS
Kaloïna Julian Andrianamady!
Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire dans la Grande Salle !


Alors ça c’était encore plus étrange. Personne ne connaissait le prénom que lui avait donné cette malédiction … ce qui voulait dire que ce qu’il vivait être vrai. Il ferma les yeux, se pinçant le nez, agacé de ne pas comprendre. Néanmoins, il eut une petite lueur quand il vit que la première chose qu’il devait faire c’était de retrouver son partenaire. Il n’avait qu’un partenaire et c’était Skylar ! Un grand sourire se plaqua sur son visage en pensant qu’il n’était pas tout seul dans cet univers bizarre. La grande salle, c’était sans doute la pièce qu’il y avait devant lui. Quand il y rentra, il fut bouleversé par tant de beauté. Jamais il n’avait vu une chose pareille. C’était bel et bien de la magie ! Il déglutit avant de s’avancer. S’il était bel et bien Julian, il devait se comporter comme tel. Il chercha du regard Skylar mais il y avait bien trop de monde. Serrant les poings, il se retourna quand il entendit son nom. Le son venait de la gauche, d’une table au couleur vert et argent, les même que la pièce où il avait atteri. Tout le monde le connaissait et pour quelques instants il oublia cette histoire. Il ne pouvait résister à l’appel narcissique de la foule et des flatteries. Il remarque les deux blonds et alla vers eux.

“Aaaah je vois que ça va mieux !”

Le plus petit des blonds -Drago- s’il avait bien retenu, se pencha vers lui, un air mauvais sur le visage.

“Ne t’en fais pas Julian, on va retrouver celui qui t’as fais ça !”

Julian fit une petite moue avant de prendre une coupe, devant lui, buvant sans même regarder ce qu’il y avait. Il avait soif ! Et pas qu’un peu. La regardant, il apprécia la manufacture délicate mais sursauta à nouveau quand il sentit des bras passer autour de son cou. Il reconnut alors la voix de Skylar et un sourire qu’il ne put cacher apparu sur son visage.

“Skylar chou ! Enfin … j’ai cru que jamais je n’allais te retrouver.”

Il se retourna avec un grand sourire mais se recula en voyant … que ce n’était pas tout à fait le Skylar qu’il connaissait. Ce dernier était beaucoup plus jeune et Julian ne put s’empêcher de pouffer de rire avant de froncer les sourcils à la réflexion de Drago.

“Et bien je …”
“Toi ! C’est toi qui a jeté le sortilège de confusion à Julian !”

Célestin c’était levé mais Skylar n’avait pas fait attention à ça, préférant plutôt continuer de lui murmurer des mots qu’il ne comprenait pas. Visiblement, il en savait beaucoup plus que lui sur ce qui allait se passait.

"Attends … regarde … lui aussi ne réagit pas comme d’habitude.”

Julian pencha la tête vers la petite brune -Pansy-, qui s’était aussi levé mais qui avait mis son bras devant Célestin. Ne s’en préoccupant pas, ne comprenant pas vraiment, il préféra regarder Skylar, re-gloussant de rire.

“Je n’ai toujours pas compris où l’on était mais c’est très marrant de te voir adolescent ! Alors ça fait quoi d’être à nouveau jeune ?

Il passa sa main sur son visage avant qu’une voix de crécelle ne le fit tourner avec rapidité. Qu’est ce qu’elle foutait là elle ?

“SKYLAR MCMILLIAN ! JE PEUX SAVOIR POURQUOI TU ES CHEZ LES SERPENTARD À TOUCHER CE ...CE … CE PETIT CON DE JULIAN ?”

Julian écarquilla aussi grand ses yeux qu’il put le faire en voyant celle qui ressemblait -qui était- comme deux gouttes d’eau à Marlène. Elle portait une robe noire aussi, avec un insigne rouge. C’est à ce moment là, que Julian, qui s’était tourné vers Skylar encore plus perdu, remarqua que sur sa poitrine, le blason n’était pas le même que le sien. Ils n’étaient pas dans la même maison ...Néanmoins, pour l’instant ce n’était pas le plus important, c’était ce qui se passait à leur table. Un bon nombre d’élèves s’était tourné vers eux, regardant avec avidité le premier scandale de l’année.

“Dégage Lutrina ! On a pas besoin de toi en plus …”
“On t’as pas sonné Parkinson !”
“Toi non plus … Je te signale que c’est ma maison et mon ami que ton toutou agresse !”
“Sale Chapeaurouge ! Ne parle pas comme ça de mon petit ami !”
“Je ne dis que la vérité espèce de sang de bourbe ! Tout le monde sait que Mcmillian fait ce que tu lui dis de faire ! Tu dois bien savoir sucer pour qu'il remue la queue comme ça !”

Julian qui s’était levé avait regardé comme tout le monde la dispute qui allait virer au tirage de cheveux entre les deux jeune femmes. Célestin se mit entre elles, tandis qu’elle avait sorti leur baguette.

“Stop ! Calmez vous ou je vous retire des points avant même que l’année n’est commencé !”

Les deux jeunes femmes se regardèrent en chien de faïence pendant un moment avant de baisser leurs baguettes. C'est à ce moment que Julian en profita pour prendre la parole, sentant une certaine forme de rage l’envahir quand Marjolène vint se placer à côté de Skylar, lui prenant le bras.

“Comment ça … petit ami ?”
“Alors je savais que tu étais con mais à ce point là …”
“Tututut petite loutre … je ne te permets pas de m’insulter …”

Elle éclata de rire, s’essuyant même les yeux avant de reprendre.

“Je t’insulte pas, je dis la vérité. T’es con … t’es même le roi des cons !”
“Je pense que Julian et Skylar ont reçu le sortilège de confusion … c’est pour ça qu’ils réagissent comme ça …”

Julian leva les yeux au ciel tout en prenant une grande inspiration quand il vit Marlène avoir une tête d’inquiétude et regarder Skylar sous toutes les coutures.

“Oh non ! Viens mon chéri, je vais t’aider à faire passer ça !”

Il ne put assister, qu’impuissant, au kidnapping de Skylar par Marlène vers la table des Gryffondor. Ça n’allait pas se passer comme ça … ce n’était pas possible ! Skylar était à lui ! Pas à cette pouffiasse ! Il avait assez galéré comme ça pour l’avoir pour repartir de zéro.

“Tss … elle me dégoute … On dirait des sangsues à être collées comme ça ... Un an qu’ils sont ensemble … pourtant vu la réputation de McMillian, j’aurais pensé qu’il l’aurait juste accroché à son tableau de chasse, comme toutes celles et ceux qu’il a choppé.”

Ok. Il n’était pas d’accord pour ça … il voulait rentrer immédiatement à Storybrook. Or visiblement, ce n’était pas pour de suite. Il dut s'asseoir à la table, tandis qu’un vieux barbu commença à parler. Il jeta un regard vers la table à l’opposé de la sienne et ce qu’il vu lui donna encore plus envie de hurler de colère.

“Allez, gâche pas ta soirée en pensant au fait qu’il vient de te toucher … il paraît que les autres écoles de magie font faire une entrée remarquable ! Profitons avant que les cours chiants ne reprennent !”

Drago avait raison. Pour l’instant il ne pouvait rien faire. Il en avait bien conscience. Il n’oublie pas le gros problème. Il ne pouvait pas l’oublier vu comment la jalousie le rongeait de l’intérieur. Néanmoins, il pouvait bien prendre un peu de bon temps dans ce nouveau lieu, comme il l’avait toujours fait auparavant.


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"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

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"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-12, 14:52


Une gloire éternelle attendra le champion du tournoi des trois sorciers à ce qu'il parait. Moi je n'attends rien de tout cela. Mon seul désir est de savoir que tout au long de cette aventure le noble chevalier que je suis aura le magnifique regard de son roi poser sur lui. Tes encouragements seront ma plus grande force et ton amour la plus belle de mes victoire, mon Queue Rayée.
Lorsque j’arrivais à la table des Serpentard, j’étais si heureux de voir mon Julian que je ne m’étais pas préoccupé du reste. Lui faisant un gros câlin pour exprimer ma joie, j’avais attendu qu’il se tourne vers moi pour caresser sa joue d’un revers de la main. C’est qu’il était adorable en jeune adolescent. Je n’avais vu de lui que quelques photos de ses années de pensionnat mais le voir en vrai c’était différent. Il était beaucoup trop craquant et si les circonstances avaient été différentes, je n’aurais sans doute pas hésiter à l’embrasser, juste comme ça, pour voir si c’était différent qu’avec sa version adulte. Cependant, avec tous les autres élèves présents qui avaient les yeux braqués sur nous, ça n’était clairement pas le moment de le faire. Je me contentais donc de répondre à son affirmation tout amoureusement, afin de lui prouver que si le geste n’était pas là mes sentiments pour lui étaient toujours aussi vivaces.

« Gros bêta que tu es, tu ne l’as toujours pas compris ? Quel que soit la chose qui nous sépare, je te retrouverais toujours. »

C’est à ce moment-là que Drago intervient pour me rappeler avec son charme et son éloquence naturelle que j’avais des moldus dans ma famille. Je dus à ce moment-là me mordre la lèvre pour ne pas lui rétorquer qu’au moins dans ma famille, on ne devait pas souffrir de consanguinité. Je me retins à cet instant, mais me jurais que s’il osait me faire à nouveau une remarque, je ne manquerais pas de le lui faire savoir. Pour l’heure, je vis l’un des élèves me sauter à la figure en prétendant que j’avais dû lui lancer un sort de confusion. Bien évidemment, ça n’était pas le cas. Fronçant les sourcils, je sentis une colère incontrôlable monter en moi, comme si récupérer mon corps d’adolescent faisaient à nouveau s’affoler mes hormones. Serrant les poings, je finis par persiffler en déclarant.

« Tu crois vraiment que j’ai besoin de lui balancer un sort de confusion pour le mettre dans mon lit ? Désolé de te décevoir, mais si ça avait le cas, j’aurais dû le faire beaucoup plus tôt. »


Dans le fond, je m’en contrefichais de l’histoire de rivalité entre ces deux maisons. Il était clair qu’il s’agissait de cela, sinon pourquoi réagiraient-ils tous de manière si véhémente alors que je n’avais absolument rien fait de mal ? Je l’aimais mon Queue Rayée à moi. Je lui avais fait la promesse solennelle, le jour où nous nous étions enfin mis ensemble, de ne jamais renier mes sentiments pour lui et de les défendre coûte que coûte. C’est pourquoi, je préférais me tourner en direction de mon amoureux, saisissant la main qu’il avait placée sur mon visage. Je voulais répondre à sa question mais j’entendis une voix interrompre notre discussion.

Je ne pus m’empêcher alors de froncer un sourcil au moment où je m’aperçus que cette voix n’était autre que celle de Marlène. Me voir si proche de Julian ne semblait d’ailleurs pas lui donner envie de sauter de joie. Plaçant ma main sur l’épaule de mon petit ami pour le soutenir, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer à quel point elle était toute mignonne dans sa petite robe de sorcier. Apparemment Marlène semblait être tombée dans la même maison que moi. Était-ce réellement un hasard ? Il fallait le croire car mon amie de Storybrooke n’aurait jamais réagi de la sorte en me voyant sortir avec le lémurien. C’était une idée à laquelle elle avait fini par s’y faire. Avec plein de courage, elle m’avait même poussé à rompre pour suivre mon destin qui était celui de vivre avec mon Queue Rayée pour le restant de ma vie. Il était clair que cette version d'elle-même n’était pas mon amie et était au contraire furieuse de voir qu’une fois de plus, je me jetais sans aucune mesure dans ses bras à lui.

Ne trouvant quoi lui répondre, je laissais la parole à l’un des Serpentard complètement hystériques qui lui fit bien comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue. Pendant qu’elle discutait, je me penchais à l’oreille de Julian et lui murmurait.

« Ne t’en fais pas, va. Je t’expliquerais tout ce qui se passe une fois que nous serons seul à seul. Pour l’heure, je crois qu’il vaut mieux d’agir comme si nous faisons partie de ce monde parallèle. »


Je lui caressais encore une fois la joue tout amoureusement avant de me relever et de faire front à Marlène. Tout comme je l’imaginais, elle affirmait haut et fort qu’elle et moi étions en couple. Je soupirais alors, craignant de retomber dans le schéma indécis où je m’étais trouvé durant des mois à Storybrooke. Il faudrait que je rassure au plus vite mon Julian sur mes sentiments mais en attendant, j’en concluais que rester ici n’apporterait rien de bon pour personne.

Julian écarquilla aussi grand ses yeux qu’il put le faire en voyant celle qui ressemblait -qui était- comme deux gouttes d’eau à Marlène. Elle portait une robe noire aussi, avec un insigne rouge. C’est à ce moment là, que Julian, qui s’était tourné vers Skylar encore plus perdu, remarqua que sur sa poitrine, le blason n’était pas le même que le sien. Ils n’étaient pas dans la même maison ...Néanmoins, pour l’instant ce n’était pas le plus important, c’était ce qui se passait à leur table. Un bon nombre d’élèves s’était tourné vers eux, regardant avec avidité le premier scandale de l’année. Me dirigeant vers Marlène, je la saisis par le bras et affirmait.

« C’est bon Marlène, cherche pas à envenimer la situation d’accord ? On devrais retourner à la table des Gryffondor, la cérémonie va bientôt commencer. »


Adressant un dernier regard tout désolé à l’adresse de mon compagnon, je rejoignis la petite brune à la table des Gryffondor. Toujours aussi en colère, je me fis houspiller par ma pseudo petite amie.

« Très franchement Skylar, je sais pas à quoi tu joues mais c’est franchement pas drôle. »

Elle se passa une main devant le visage avant de reprendre la parole.

« Qui t’as jeté un sort de confusion ? Dis-le-moi ! Tu as toujours détesté ce type que tu trouvais irresponsable et arrogant. Tu n’as pas pu avoir un crush lui comme ça. Celui qui t’as fait ça t’as joué un très vilain tour et crois-moi, quand je lui mettrais la main dessus, il comprendra sa douleur. »

Elle semblait bien plus triste qu’en colère sur les derniers mots. Elle finit d’ailleurs par glisser sa main dans la mienne et me regarder d’un air à la fois amoureux et perdu.

« Tu sais que je t’aime, non ? Je t’ai toujours aimé. Je… j’ai pas envie de te perdre. Pas maintenant que tu es enfin à moi. Tu partages mes sentiments, non ? »


Je me contentais alors de la regarder sans ajouter un mot. Je ne voulais pas lui donner raison. Je ne pouvais pas le faire. Moi, c’était de Julian dont j’étais réellement amoureux. Je ne désirais pas lui donner l’impression que je lui appartenais, je trouvais ça terriblement malhonnête. Cependant, je ne pouvais pas non plus créer une vie à mon double de ce monde. Il ne serait peut-être pas ravi que je brise son couple pour me lancer dans une relation avec Julian qu’il n’approuvait pas. Je me trouvais encore une fois le cul entre deux chaises et je n’appréciais la chose qu’à moitié.

Toujours hésitant, je me sentais presque rassuré au moment où les différents directeurs des écoles de magies, suivis par le personnel de Poudlard, firent leur entrée en scène. Se plaçant tout autour du grand directeur de Poudlard, ils laissèrent Dumbledore prendre la parole devant une salle qui était littéralement crochée à ses lèvres.

« Chers élèves, chers confrères, le moment que nous attendions tous avec impatience est enfin arrivé. Durant de nombreuses semaines, les étudiants des écoles de magies de Poudlard, Beauxbâtons et Durmstrang ont proposés leur candidature pour participer au tournoi. Il est donc temps de connaître les noms de nos trois futurs champions. Que la cérémonie commence ! »

D’un geste plein d’emphase, il se tourna en direction de la coupe de feu dont les flammes bleues s’élevaient déjà bien plus haut que d’ordinaire. Un papier s’en éleva alors et vint atterrir entre les mains du directeur.

« La championne de l’école de Beauxbâtons est Fleur Delacour. »

Un tonnerre d’applaudissement s’éleva à la table des invités de Beauxbâtons alors que la jolie blonde se levait fièrement pour aller serrer la main de Dumbledore et rejoindre sa directrice. Un deuxième papier fut alors projeté de la coupe de feu.

« Le champion de l’école de Durmstrang est Viktor Krum. »


Un second tonnerre d’applaudissement s’éleva bien plus fort en direction des garçons de l’école d’Europe de l’Est. Ils ne semblaient d’ailleurs pas être les seuls à être ravis du résultat car des exclamations se firent également entendre chez les fans du grand champion de Quidditch.

Il était maintenant temps de découvrir qui serait le champion de l’école de Poudlard. A cet instant, j’adressais un sourire en direction de la table des Poufsouffle. J’avais hâte de voir la fierté dans les yeux de Cédrid Diggory qui deviendrait le nouvel ambassadeur de notre école de magie. Je tournais alors mon attention vers le grand mage qui venait de réceptionner le dernier – ou avant-dernier plutôt – nom qui sortirait de la coupe de feu.

« Le champion de l’école de Poudlard est Skylar McMillan. »


A cet instants, la table de Gryffondor était absolument en liesse. Ils étaient terriblement fiers de savoir que de toutes les maisons, c’était un élève de chez eux qui seraient susceptible de remporter la coupe des trois sorciers. Bien que tous les regards étaient braqués sur moi, je demeurais assis bien sagement à ma place. J’avais de la peine à croire ce qui m’arrivait et Marlène finit par m’embrasser tendrement sur la joue.

« Bravo à toi mon chéri ! C’est une grande nouvelle. »

J’aperçus alors Fred, qui était assit en face de moi me faire un clin d’œil.

« Allez, ne fais pas ton modeste. Vas-y ! »

Je me relevais alors, pousser par les cris et les acclamations de toute une salle. Tournant mon attention vers de Julian, là où bizarrement les élèves semblaient être les seuls à ne pas se réjouir pour moi, je lui adressais un sourire et finis par me diriger d’un pas décidé vers Dumbledore. Tout fier, je suis serrais la main et après avoir monté l’estrade, je rejoignis les deux autres champions du tournois à la salle des trophées.

La suite bien sûr, vous la connaissez, car cela se passa exactement comme dans le quatrième livre des aventures d’Harry Potter. Ce dernier fut désigné comme le quatrième champion du tournoi ce qui provoqua un véritable scandale parmi les professeurs. Certains hurlaient à l’imposture pendant que Dumbledore et McGonagall se convainquirent eux que quelque chose de grave se tramait peut-être dans cette école. Barty Croupton mit fin au débat en proclamant que les règles du tournois des trois sorciers étaient claires. Harry Potter était à présent devenu un champion officiel du tournoi.

Laissant les professeurs discuter entre eux, les 4 nouveaux champions furent envoyés à nouveaux dans la grande salle sous un second tonnerre d’applaudissement. Je regardais un instant la table des Poufsouffle. Comme tout bon membre de sa maison, Cédric ne semblait pas m’en tenir rigueur, bien au contraire. Il se leva pour me dire qu’il était réellement content pour moi et qu’il avait hâte de me voir en action sur le terrain. Mais une question trottait alors dans ma tête. Je savais ce qui aurait dû se passer. Cédric aurait dû participer au tournoi des trois sorciers ce qui lui aurait coûté la vie. Alors maintenant quoi ? Est-ce que c’était moi qui la perdrais ?

A cette pensée, je déglutis difficilement alors que, peu rassuré, je retournais vers la table des Serpentard qui commençait à être désertée. Julian lui était resté présent. J’avais tellement hâte de pouvoir parler avec lui à cœur ouvert de cette histoire que je ne m’aperçus pas immédiatement que Marlène elle non plus ne m’avait pas lâchée. Se pendant à mon cou, elle déposa un baiser langoureux sur mes lèvres. Un baiser que je ne lui rendis pas mais dont j’appréciais la saveur juvénile si particulière.

« Je le savais, mon amour. Je savais qu’un jour ton talent serait reconnu à sa juste valeur. Tu méritais clairement de devenir le champion de toute l’école. Je suis tellement fière. »

Elle m’embrassa à nouveau de manière plus passionnée et me berça un instant sans ses bras. Une lueur d’envie brillait alors dans ses yeux.

« Il faudra qu’on fête ça dignement, tous les deux. Mais hélas pas ce soir. J’ai un devoir de soins aux créatures magiques à rendre pour demain matin. Et tu sais à quel point je tiens à me dépasser dans cette matière. On se reverra plus tard, d’accord. Je t’aime ! »

Elle déposa un dernier baiser sur mes lèvres avant de filer en direction de la bibliothèque. C’est alors que je rendis compte que Julian avait déjà filé. Je sentir mon cœur se serrer lorsque je pensais qu’il avait dû assister à cette scène, totalement impuissant, comme il l’avait été une bonne partie de l’année dernière. Cela dit, je n’étais pas décidé à le laisser fuir de cette manière.

« Julian s’il te plait, attends-moi ! »

Me précipitant en dehors de la grande salle, je le rattrapais et le saisissant par le bras, je le traînais en direction d’une salle où nous pourrions vraiment être seuls tous les deux. Je crus alors bon de me confondre en excuse pour ce qui venait de se produire.

« Je tiens à m’excuser. Je suis… je suis vraiment désolé pour ce que tu as vu tout à l’heure. Je ne voulais pas tomber sur elle. Cette histoire ça aurait dû être notre petite aventure rien qu’à nous. Je t’en prie ne m’en veux pas, d’accord ? Tu sais très bien que c’est toi le seul véritable amour de ma vie, non ? »

Attendant sa réponse, je me passais une main derrière ma nuque, comme je le faisais à chaque fois que je me sentais gêné par une situation. Puis, préférant me concentrer sur des choses plus concrètes, je lançais dans un sourire.

« Tu ne dois pas comprendre grand-chose à ce qui se passe ici, non ? C’est un monde tiré d’une histoire dont je suis fan depuis des années. Tu as vu le jeune homme qui a été tiré au sort en dernier ? Ce fameux Harry Potter ? Eh bien c’est lui le héros de cette histoire. Il se livre à une guerre sans merci contre un mage noir nommé Voldemort, mais que tu devras éviter de nommer ici. Le mage était à l’époque si puissant qu’il a réussis à terroriser toute la population du monde magique. Il ne rêve plus que de trouver un moyen de se venger d’Harry qui a réussis à le battre alors qu’il n’était qu’un tout petit bébé. Bref, c’est une histoire compliquée tout ceci et tu auras sans doute l’occasion d’en entendre parler ailleurs. »

Je m’arrêtais un instant pour réfléchir à ce que pourrais encore lui apprendre d’essentiel.

« Nous sommes ici à Poudlard, une école de magie qui forme les futurs sorciers et sorcières de ce monde. Toi tu es un sorcier et j’en suis un également… même si je ne sais pas encore vraiment si j’ai pu conserver mes pouvoirs. On a plein de cours différents et dans cette école on est reparti en différentes sections que l’on appelle de maisons. Moi je suis chez les Gryffondors, les chevaliers servants et toi tu es chez les Serpentards, des sorciers en mode mages noirs. D’ailleurs, je te conseille de te méfier. De tous les étudiants de cette école c’est les plus mal aimés et pour cause. La plupart d’entre eux sont des être perfides. Ils prétendent que les sorciers de sangs purs, descendants d’une longue lignée de sorciers, sont les seuls sorciers qui en méritent le titre. C’es des escrocs et ils n’hésiteraient pas à vendre leur propre mère pour grimper sur l’échelle sociale. Que tu sois avec eux, ça me dépasse complètement ! Tu es bien trop gentil pour eux… fais gaffe de pas être trop naïf. Ils pourraient te le faire regretter. »

Puis soudain, j’entendis un bruit dans les couloirs suivi d’un miaulement inquiétant. Il devait s’agir de Miss Teigne, la chatte du concierge Rusard qui veillait au grain lorsque tout le monde était endormi. Regardant au loin, je fini par reprendre la parole.

« Il va falloir qu’on rejoigne nos dortoirs. On n’a pas le droit de rester en dehors de notre maison le soir. Je répondrai plus longuement à tes questions demain si tu en as toujours. Pour l’heure, nous devons aller nous coucher. »

Plus attendris, je me dirigeais vers lui et le saisissant tendrement par la taille, je passais une main sur son visage avant de l’embrasser langoureusement. Je finis par m’écarter tout en lui souriant charmeur.

« J’ai eu envie de faire ça toute la soirée. C’est marrant… tes baisers n’ont pas le même goût dans cette version de toi. J’ai l’impression qu’ils ont un goût de barbapapa, j’adore ça. »


Je l’embrassais à nouveau, faisant durer le baiser plus longuement avant de le serrer dans mes bras. Je me penchais alors à son oreille pour lui glisser une dernière confidence.

« En attendant, ne t’inquiète surtout pas pour elle, d’accord ? Marjolène ne sera plus jamais un obstacle entre nous. Je t’aime plus que tout et plus que n’importe qui au monde. Je n’accepterais jamais de te perdre. Tu m’as compris ? »

Je lui souris encore une fois et déposa un nouveau baiser sur ses lèvres. J’aurais tellement voulu rester avec lui mais je savais que cela ne ferait qu’alimenter les soupçons. C’est pourquoi, je finir par m’écarter.

« Bonne nuit, mon Queue Rayée à moi. Fais de beaux rêves ! »

Je repartis alors en direction de notre salle commune, suivant des élèves de Gryffondor le plus naturellement du monde. Après tout, moi je ne possédais pas le mot de passe alors qu’eux oui. J’étais terriblement angoissés par le tournoi mais j’attendrais le lendemain pour répondre à mes différentes interrogations Pour l’heure, il était temps d’aller dormir.

©️Pando



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________________________________________ 2021-01-17, 15:42

Julian & Skylar

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !



Ok… et après on osait dire que lui était fou ?!! Il venait de tomber dans un monde de fou ! Il ne comprenait rien à rien ! Certes, on avait essayé de lui expliquer les choses. Qu’il était un sorcier. Qu’il était dans le monde d’Harry Potter, qu’il devait d’ailleurs connaître ce monde. Que son meilleur ami s’appelait Célestin et qu’il était préfet. Qu’il était chez les Serpentards, qu’il avait une petit cour -pour changer-. Mais surtout ! À son grand malheur, Skylar, son Skylar, était en couple avec Marlène, chez les Gryffondor, une maison opposée à la sienne. Ça c’était vraiment nul ! C’était ce qu’il redoutait déja chez lui. Oui, il avait confiance en Skylar. Ce dernier lui avait dit qu’il avait définitivement rompu avec Marlène, et qu’il ne se consacrerait plus qu’à lui. Il le croyait mais … est ce que c’était la bonne solution… au final ? Drago venait de lui dire de ne pas gâcher sa soirée de rentrée pour un connard comme lui. Visiblement, dans ce monde, il ne pouvait pas le blairer. Un connard odieux sans cervelle qui agissait avant de réfléchir, et sans style. Voila comment les serpentards avaient dit qu’il le considérait. Mais c’était faux ! Certes, parfois Skylar pouvait être un abruti, il lui avait prouvé de nombreuses fois, et son style … or il était aussi généreux, doux et attentionné. Il était son chevalier, son commandant. Il n’y avait pas trente milles possibilités. Au fur et à mesure du repas, Julian avait commencé à réfléchir. Ce n’était pas eux en tant que tel. C’était d’autres personnes. Ils avaient pris la place d’autres personnes, qui avaient une autre vie. Cela lui rappelait, quand Tibo avait ouvert le fameux portail dimensionnel, sur la plage de Madagascar, et qu’une multitude de Julian en était sorti ! Sauf qu’il avait bien compris une chose, c’est que tous les Julian, aussi différents qu’ils pouvaient l’être, avaient toujours quelque chose en commun. Est ce que ça voulait dire que Skylar et lui n’étaient pas fait pour être ensemble ? Comme ce dernier le lui avait dit, tout au début, le lendemain qu’ils aient couché ensemble ? Est ce qu’il avait raison ? Est ce que c’était lui qui, au final, s’accrochait à une idée illusoire ? Buvant un liquide orange, qu’il appréciait énormément -du jus de citrouille-, il ne pouvait s’empêcher de regarder en direction de la table où se trouvait Skylar et Marlène, des idées moroses jaillissant de son esprit.

“Allez KJ, t’en fais pas ! Une bonne douche ce soir et ça effacera les attouchements que t’as fait ce sang de bourbe.”

Il lança un petit regard vers le blondinet, préférant ne rien lui répondre, se mordant plutôt la langue avec force, jusqu’à sentir un gout métallique en bouche. Il se souvenait que Tibo lui avait dit, où plutôt avait dit aux autres Julian, qui ne fallait rien changer sous peine de détraquer totalement l’univers dans lequel ils se trouvaient. Julian n’écoutait que quand son intérêt était en jeu, et clairement, pour lui, ça l’était. Que se passerait-il, dans ce monde-ci, si d’un seul coup, il changeait radicalement de vision ? Certes, s’il était le même, il n’était pas connu pour la linéarité de ses actions, mais tout de même. Quand il se faisait une opinion sur quelqu’un, il avait du mal à changer d’avis. Piochant dans son assiette, des succulents légumes, il tourna la tête vers la grande porte quand Célestin la pointa et que tous firent de même. Des gens passèrent au milieu d’eux. Des adultes, vu que lui était redevenu un adolescent de 16 ans. Un vieux barbu prit la parole, annonça alors le tournoi des trois maisons ouvert. C’est ce que Skylar lui avait dit. Portant son regard sur la belle coupe de feu, Julian pensa qu’il avait bien envie de l’avoir chez lui. Elle émettait de la lumière bleue, et en plus elle crachait des bouts de papiers ! Très pratique.

“Elle est tellement belle !”
“C’est normal, il paraît qu’elle a du sang de Vélane !”

Julian regarda la jeune femme retourner à sa place. C’est vrai qu’il fallait reconnaître qu’elle avait un physique très avantageux. Il ne niait jamais la beauté des choses. Puis, ce fut au tour d’un garçon de rentrer en scène. Tout le monde, surtout à sa table, applaudir fortement, et il se mit à les imiter avec un sourire. Bon, lui aussi était séduisant et visiblement, il était une célébrité. Julian entendit les commentaires à sa table. Un grand joueur de Quidditch. Il n’avait strictement aucune idée de ce que c’était mais il fit tout comme, grand sourire et hochant la tête. Puis, ce fut au tour de l’école de Poudlard. Cette école. Son école. Skylar lui avait dit de regarder vers la table des Poufsouffles, or, la table qui explosa de joie ne fut pas celle-là, car le nom ne fut pas Cédric Diggory. Quand Julian entendit le nom de Skylar, il eut une sorte de frisson. Et voila … ils avaient commencé à dérégler ce monde … tant pis, ils allaient devoir faire avec. Il tchipa en voyant Marlène embrasser Skylar, qui mit quelques secondes avant de se lever pour aller rejoindre le vieux barbu.

“Sérieusement ? Fallait que ce soit lui ?”
“Non mais je suis certaine qu’il a triché !”
“Voyons Pansy … ce choix ne me plait guère non plus, mais il fait partie de la catégorie que la coupe pouvait sélectionner …”

Julian n’écouta plus la conversation qui se déroulait juste à coté de lui. Il se demandait ce qui allait bien pouvoir se passer. Bien entendu, il voulait que Skylar gagne, et pas uniquement parce qu’il avait un esprit compétiteur. Il était simplement fier de lui ! Mais ne pas pouvoir montrer sa joie était difficile. Or, il eut un évènement qui chamboula encore plus la maison Serpentard. Alors que tout le monde pensait que la coupe avait rendu son verdict, un autre papier est sorti, avec le nom d’Harry Potter. Si pour l’avènement de Skylar, les serpentards avaient tout de même applaudi, ayant conscience qu’il représentait l’école en entier, là, ils se mirent à hurler. À crier au complot et au scandale. Julian en profita pour se mêler à la foule et crier sa colère. Elle n’était pas vraiment dirigée vers ce pauvre Harry, qui ne comprenait rien à la situation, mais c’était très exultant, de balancer des insultes. Les professeurs les firent taire en commençant à les renvoyer dans leur salle commune. Julian s’assit, piochant dans son assiette de dessert, des pâtisseries au goût délicieux.

“Tu viens ?”

Il se tourna vers son petit groupe d’amis tout en mordant dans un cupcacke à la banane.

“Julian finit de manger et il arrive !”
“Je te reconnais bien là KJ ! Les pâtisseries et toi, une vraie histoire d’amour !”

Julian leur fit un petit sourire, les laissant ainsi partir. Peut-être aurait-il mieux fait d’y aller avec eux. Pas sur qu’il se souvienne de l’emplacement de la salle commune. Mais il voulait aller parler à Skylar ! Il lui avait dit qu’il lui expliquerait, après, et après pour lui, c’était maintenant. Voyant que ses amis étaient enfin sorti, il se leva pour aller en direction de la table des Gryffondor, qui s’était aussi vidé. Il avait entendu le mot fête et un élan de jalousie s’était emparé de lui. Lui aussi voulait faire la fête ! Mais sa jalousie prit de l’ampleur quand il tomba nez à nez avec Skylar et Marlène, s’embrassant passionnément. Il sentit son estomac se tordre de douleur. Quel idiot était il ! Après tout, Skylar avait raison. Il lui avait dit aussi qu’il fallait jouer le jeu de ce monde. Même lui, y avait pensé pendant le repas. Néanmoins, c’était si dur de le voir heureux, car quoi qu’il puisse dire, Julian avait bien vu le petit sourire qu’il avait au moment où Marlène l’avait embrassé. N’espérant plus rien, il se retourna pour sortir de la grande salle dans un mouvement de cape. Il poussa un petit couinement quand il sentit qu’on lui attrapa le poignet et qu’on l’attira d’un coup dans un endroit vide. Il avait entendu la voix de Skylar mais n’avait pas eu le temps de se retourner. Les poings sur les hanches, il le regarda s’excuser et poussa un long soupir.

“Julian le sait….Enfin Julian espère.”

Voir Skylar dire ces mots le rassurait sur ses peurs les plus profondes. Bien sur qu’il l’aimait ! Il l’aimait lui et personne d’autre ! Un sourire heureux naquit sur ses lèvres et il lui attrapa les mains avant de se reculer, pour s'asseoir sur un des bureaux. Skylar commença alors à parler, lui racontant tout ce qu’il devait savoir sur ce monde. Donc le Harry Potter, celui qui avait été hué par tout le monde, était recherché par un certain Voldemort, mais qui était mort. D’accord ...de toute façon, Julian avait vu sa tête, il avait l’air d’être une sacrée victime. Puis, il lui expliqua carrément le fonctionnement de l’école.

“Ouais, c’est comme au pensionnat français où j'étais il y a quelques années !

C’était tout pareil. Il jetta la tête en arrière, faisant un drôle de bruit de mécontentement. Il n’avait jamais aimé l’école. Les cours, ce n’était clairement pas pour lui, et devoir repasser par cette case le faisait royalement chier. Il releva la tête, fronçant les sourcils quand Skylar lui expliqua que les gens de sa maison n’étaient pas fréquentables. Pourtant, déja, il avait bien vu, dans sa salle commune, qu’ils étaient stylés. Puis ils étaient beaux, et très intéressants ! Ils étaient super sympathique avec lui. Croisant les bras sur sa poitrine, il secoua négativement la tête.

“Tututut petit pingouin !”

Sauf que Julian n’eut pas le temps de terminer sa phrase de remontrance car un bruit des plus désagréables les coupa. Skylar savait de quoi il s’agissait, ayant regardé avec inquiétude vers la porte, ce qui ne rassura pas l’ancien lémurien. Cependant, il se laissa faire quand il sentit des mains se glisser autour de sa taille. Il gloussa même, répondant avec envie à son baiser.

“J’ai mangé des gâteaux avant de venir…”

Il passa sa langue sur ses lèvres, et Skylar avait raison, lui non plus n’avait pas la même saveur qu’à l’époque, où plutôt au présent.

“Toi aussi, Julian ne saurait reconnaître mais c’est agréable.”

Ils recommencèrent, et Julian en profita clairement, ses mains se baladant un peu partout sur le torse adolescent de son compagnon. C’était rigolo de voir que même s’il avait le même corps, il n’avait pas les même proportions, étant encore dans sa croissance.

“Bien sur ! Même si nous devons faire semblant de ne pas nous aimer, ce n’est qu’un jeu. Pas drôle, mais un jeu.”

Il vit Skylar hocher la tête, et se séparèrent après un autre baiser.

“Bonne nuit à toi mon champion !”

Bon maintenant que cette question avait été mise au clair, Julian était beaucoup plus rassuré. Marchant dans les couloirs, il essaya de se souvenir du chemin qu’il avait pris quelques heures auparavant. Heureusement pour lui, il avait une très bonne mémoire des lieux, et il arriva une dizaine de minutes plus tard devant le tableau qui gardait leur salle. Heureusement, Célestin lui avait donné le mot de passe, quand il avait cru qu’il était soumis au sortilège de confusion.

“Facta, non verba.”

Julian rentra dans la salle, quasiment vide. Il n’y avait que quelques élèves, des premières années, qui lisaient, assis dans les fauteuils. Julian se dirigea alors vers la porte de son dortoir, sur la pointe des pieds, pour ne réveiller personne, mais justement, personne ne dormait. Les trois autres garçons étaient tous occupés à faire quelque chose, s’arrêtant quand il passa le seuil.

“T’en as mis du temps !”
“Laisse le Max !”
“Alors ? Le sortilège n’a plus fait effet ?”

Julian regarda les trois garçons, avant d’aller s'asseoir dans son lit, s’allongeant de tout son saoul, en faisant un petit sourire. Mentir, surtout à l’adolescence, avait été l’une de ses passions. Maintenant qu’il avait compris où il était, et ce qu’il devait faire, il n’allait pas en louper une.

“Julian a mis du temps … parce qu’il a retrouvé celui qui a fait ça.”

Les trois garçons firent un oooo collectif. Il les entendit bouger sur leurs lits, pour se rapprocher, tandis qu’il se redressa, passant une main dans ses cheveux bouclés.

“Allez raconte !”
“Julian s’est demandé, qui est ce qu’il avait croisé dans le Poudlard Express avant d’arriver à l’école … et … il s’est souvenu qu'il avait dit la vérité sur les habits de … Clotilde Desmorgen …”
“Desmorgen … ça me dit un truc …”

Julian inventait tout ce qu’il disait, mais il était si convaincant que son mensonge passait crème. Il se nourrissait de ce qu’il avait entendu durant toute la soirée, ayant la grande capacité de laisser traîner ses oreilles partout où il passait. Célestin se gratta le menton, tout en fronçant les sourcils.

"Attends … C’est pas la meuf de Serdaigle qui traîne justement toujours avec le frère de MacMillan ?”
“Kowalski ?”

Non … Sérieusement … il ne manquait vraiment plus que lui au tableau … Julian leva les yeux au ciel avant que le fameux Max ne reprenne.

“Ouais c’est lui. Ce petit con que les profs’ adorent …mais j’crois que la meuf qui traine avec lui c’est Caitlin !”
“Clotilde, Caitlin, c’est pareil voyons !”
“Mais ça m’étonne pas … par contre si elle t’a jeté un sort à toi, pourquoi elle l’aurait fait aussi au frère de son pote ?”

Julian fit une imitation de poisson rouge, levant les épaules avant que le troisième garçon, du nom de Liam ne prenne la parole.

“Mais siii Max ! Tu t’en souviens pas ? Y a deux ans, ils sont sortis ensemble, et MacMillan a tapé scandale ! Parce que son frère, à la Caitlin, il est à Gryffondor, et qu’ils peuvent pas se blairer MacMillan et lui ! Du coup, il n'arrêtait pas de dire que c’était pas possible, que son frère à lui méritait mieux, jusqu’au point où ils se sont séparés. Le frère de Caitlin était pas d’accord non plus. Ils se sont même écopés une retenue tous les deux pour s’être lancé un duel en plein milieu du couloir de botanique. Donc qu’elle se soit dit … que c’était une opportunité pour se venger …”
“C’est clair, surtout que les Serdaigles sont assez rancuniers mine de rien ! J’en ai un qui m’a fait une remarque sur ce que je lui avais dis trois mois avant … on dit de nous, mais eux ils sont pas mieux.”

La discussion se poursuivit ainsi toute la soirée. Julian appréciant ses camarades de chambre. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi Skylar avait dit qu’ils étaient méchants. Au contraire, il les trouvait vraiment sympathiques ! Ils avaient parlés des potins, des rumeurs, du fameux tournoi des trois, en l'occurrence quatres sorciers et des futurs cours avant que Max ne se mette à bailler largement, signe qu’il était l’heure de se coucher.

Julian s’endormit rapidement, d’un sommeil sans rêve, et quand le réveil sonna, il crut un moment, que justement, tout ce qui s’était passé la veille n’avait été qu’un rêve bizarre. Mais non, ses yeux tombèrent sur le vert de la teinture de son lit, qui n’était pas vraiment son lit, et en se levant, il vit que ses trois camarades étaient toujours présent. Ainsi, une nouvelle journée dans ce monde allait commencer, et il devait être parfait. Passant à la salle de bain, il prit son temps, ce qui ne choqua pas ses amis, avant de s’habiller et de descendre avec eux dans la grande salle. Sous le soleil, elle était encore plus belle, et il fallait dire que Julian était vraiment émerveillé de voir ça. Prenant un petit déjeuner copieux à base de porridge et d’énormément de fruits, il écoutait les conversations y participant de temps en temps. Puis, ce fut l’heure de se rendre en salle de cours, étant un peu déçu de ne pas avoir pu voir Skylar. Le premier cour qu’il avait été défense contre les forces du mal, en commun avec les Gryffondor. Rentrant dans la salle, il s’assit à côté de Célestin, en fond de classe. Derrière lui, ses amis de sixième année. De l’autre côté, les Gryffondor. Il masqua son sourire par de l’arrogance en voyant Skylar et sa bande arriver. Il lui avait dit de jouer le jeu, il joua le jeu ! Étant le leader des piques que les autres serpentards lancèrent.

“En plus de ne pas être stylé, ils ne sont même pas capable de savoir où se trouve leur classe. Pathétique."
“Votre cerveau est toujours pas activé visiblement.”
“C’est plus un redoublement à ce niveau là MacMillan !”

Il avait quand même ponctué sa première phrase par un petit clin d'œil, discret, qu’il espérait que Skylar avait vu. Quelques minutes après, un homme, très laid, rentra dans la classe en boitant.

“Bonjour à tous. Je suis Alastor Maugrey, votre professeur de défense contre les forces du mal. Cette année, j’ai décidé d'élever le niveau des dernières années. Les 6e années vont donc avoir cours avec les 7e années et les 7e années auront deux heures de cours en plus ! Il est révolu le temps où l’on ne faisait que gribouiller sur un parchemin les sorts sans les apprendre ! Il est révolu le temps où l’on ne faisait rien du tout dans ce cours !”

L’ambiance était glaciale, et même si la nouvelle prêtait à murmurer, personne n’osa rien dire, face à cet énergumène fouttant clairement les chocottes.


(c) ANAPHORE


Skylar T. McMillan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! If35

"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! W2j9

"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! 210704080453724845

| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Le commandant Skipper

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-26, 18:19

Une gloire éternelle attendra le champion du tournoi des trois sorciers à ce qu'il parait. Moi je n'attends rien de tout cela. Mon seul désir est de savoir que tout au long de cette aventure le noble chevalier que je suis aura le magnifique regard de son roi poser sur lui. Tes encouragements seront ma plus grande force et ton amour la plus belle de mes victoire, mon Queue Rayée.
Le moins que l’on pouvait dire, c’est que les choses qui se passaient à Poudlard depuis notre arrivée étaient des plus surprenantes. Apprendre que je sortais à nouveau avec Marlène dans ce monde ci avait été un véritable choc pour moi auquel j’étais bien loin de m’attendre. Intérieurement, j’avais senti mon cœur se resserrer au moment où je m’étais éloigné de mon lémurien pour rejoindre la loutre. J’avais mis tellement de temps à reconnaître que j’étais amoureux de Julian et aujourd’hui je me sentais parfaitement heureux à ses côtés. J’avais une chance unique ici de pouvoir vivre auprès de mon amoureux une aventure vraiment intéressante mais les circonstances nous avaient à nouveau séparées. Cela me faisait mal pour lui, d’autant que de voir Marlène se jeter à nouveau à mon cou devait lui remettre tellement de mauvais souvenirs en tête. Et j’étais encore loin de m’attendre à la surprise qui m’attendait. Contrairement aux évènements de la saga, ça n’avait pas été Cédric qui avait été désigné comme champion mais bel et bien moi. Comment cela pouvait-il être possible ? Qui avait bien pu changer les règles pour que nous nous retrouvions dans une telle situation ? Et dans quel intérêt ? Je l’ignorais mais il fallait que nous tirions très vite cette situation au clair. Après tout, il en allait peut-être de nos vies. Enfin de la mienne clairement, car même si je me retrouvais élève dans cette école, j’ignorais si les circonstances avaient privé ce deuxième moi de ses pouvoirs magiques. Si tel était le cas, je n’aurais même pas le temps de Quidditch que je me ferais cramer sur place par un dragon durant ma première tâche.

J’avais senti une boule se nouer au fond de mon estomac depuis que mon nom était sorti de la coupe. Et je songeais avec regret qu’elle ne repartirait certainement pas de ci tôt. Cela dit, malgré les circonstances, j’avais tout de même pris le temps de parler à Julian. Il fallait que je lui explique les bases de cet univers mais également, et c’était bien là le plus important, que je le rassure sur mes réels sentiments pour lui. Cela ne datait d’ailleurs pas de hier. Julian était un homme qui donnait l’impression d’avoir beaucoup de confiance en lui. Il était très fier de ce qu’il était et aimait qu’on le reconnaisse. Mais je savais pertinemment que cela cachait une blessure horriblement profonde. Le regret d’avoir été rejeté par ses parents était une blessure qui ne pourrait cicatrisée. Il avait peur de voir les choses se reproduire et que je l’abandonne à nouveau comme je l’avais fait l’année dernière. C’est pourquoi, je m’étais juré de lui rappeler tous les jours à quel point il était devenu indispensable dans ma vie. Je multipliais les petites attentions pour lui faire plaisir et ne passais pas un seul jour sans lui dire que je l’aimais. Cela n’était pas une simple affaire pour moi puisque ce n’était pas une chose à laquelle je pouvais habituer le soldat intérieur que j’étais. Cela dit, je devais bien avouer que cela me faisait beaucoup de bien d’apprendre à aimer et à le démontrer sans cesse. Ce soir-là encore, lorsque je l’avais tenu dans mes bras, j’avais senti que j’étais parvenu à le rassurer et cela m’avait rendu très heureux. Je regrettais de ne pas pouvoir rester à ses côtés plus longtemps mais il avait parfaitement raison. On ne pouvait pas vivre cette aventure en changeant totalement les règles. Il fallait donc que nous continuions à aimer en silence, ce qui me laissa un arrière-goût amer lorsque je l’avais vu rejoindre le dortoir des Serpentards. Cela dit, je n’avais pas le choix. Il fallait que je le fasse.

Ce fut donc après un dernier baiser partagé que je rejoignis la salle commune des Gryffondor. Une chance pour moi, d’autres élèves avaient eu la même idée que moi. L’un d’entre eux, me tapant derrière l’épaule venait de me féliciter. En me retournant, je me retrouvais en face d’un élève de mon école qui bizarrement me rappeler beaucoup Alexander. Bien évidemment, cela n’aurait pas dû me surprendre de savoir que le lion de notre univers avait fini dans la même maison que moi. Il en était carrément la mascotte.

« Eh eh McMillan, félicitation pour le tournois des trois sorciers. Alors dis-moi, ça te fait quoi de savoir que tu es le champion de Poudlard ? »


« Euuh à vrai dire je ne m’attendais pas vraiment à ça. Mais j’en suis très fier. Je vais tout faire pour gagner la coupe des trois sorciers pour toute l’école. »

« J’ai absolument aucun doute là-dessus. T’es quand même capitaine de notre équipe de Quidditch et t’as gagné trois fois le concours des duelistes de l’école. Franchement, s’il y en a un qui mérite de gagner c’est bien toi ! »

Une fois rentré dans la salle commune, je fus accueilli par un tonnerre d’applaudissement de la part des autres élèves de ma maison. Je serrais de nombreuses mains et j’eus même eu droit à un baiser de la part de ma mignonne petite loutre. J’étais très fier de me retrouver sur le devant de la scène et cela me faisait véritablement chaud au cœur. Cela dit, mon regard s’égara vers les escaliers montant au dortoir où j’y croisais le regard de Harry Potter. Si le regard des autres avait été pesant pour lui dans la version de la saga que je connaissais, je n’imaginais même pas ce qu’elle serait maintenant que l’autre champion de l’école venait de la même maison que lui. Ressentant une légère culpabilité pour lui, je profitais que les autres soient absorbés par leur verre de jus de citrouilles et leur discussion pour le rejoindre. Je le rattrapais alors dans les marches des escaliers.

« Eh Harry attends une minute!”

Le jeune adolescent se retourna vers moi l’air quelque peu courroucé. Sans même me laisser dire un mot, il m’interrompit et m’invectiva.

« Quoi ? Tu vas me faire la morale toi aussi ? Désolé de marcher sur tes plates-bandes mais c’est pas de ma faute OK ? J’ai pas mis mon nom dans la coupe et j’ai demandé à personne de le faire pour moi. »


« Je le sais Harry et je veux bien te croire. »

Cette simple déclaration suffit à calmer le jeune Gryffondor qui semblait à présent plus motivé à m’écouter.

« C’est vrai… avec tous les ennuis qui te sont arrivés depuis que tu es dans cette école, je vois mal pourquoi tu te mettrais toi-même en danger. Il doit s’agir d’un autre défi qui t’est lancé et si j’étais toi, je ferais très attention à moi. »

Me pinçant légèrement la lèvre en craignant d’en dire trop, je laissais finalement un sourire éclairer mon visage. Je voulais me montrer alors aussi rassurant qu’engageant.

« Je voulais que tu saches que je t’en veux donc pas du tout. Après tout, si un élève de notre école gagne la coupe, elle reviendra de toutes façons à Gryffondor. Alors je me disais qu’au lieu de se battre on pourrait s’entraider. Qu’est-ce que tu en dis ? »

Je lui tendis alors la main en signe de paix et de promesse d’entraide. Tout d’abord hésitant, il finit également par me sourire et saisit la main que je lui tendais avec plaisir.

« C’est d’accord, Skylar ! Je te remercie de bien vouloir me croire en tout cas… t’es de loin le seul pour le moment. »


« Ne t’inquiète pas, ils finiront par le comprendre eux aussi. Tu ne veux pas venir boire un verre avec nous ? »


Il secoua alors la tête d’un signe négatif, ayant l’air d’être tout à la fois remonté contre les autres et triste.

« Non je te remercie, je vais plutôt aller me coucher. Bonne nuit. »


Je lui adressais un petit geste de la tête empli de reconnaissance. J’étais vraiment heureux de savoir que nous travaillons dans le même camp. C’’était d’ailleurs très difficile pour moi de ne pas pouvoir lui faire part de ce que je connaissais mais je me disais que de révéler tout de suite les évènements me placerait dans une position très suspecte. En plus, je voyais cette expérience comme une sorte de voyage temporel. Qui sait ce qui pourrait bien se produire si j’avais le malheur d’expliquer à Harry ce qui allait se produite pour lui dans le futur ? C’est pourquoi je choisis de laisser les choses se faire, tout en me promettant de garder un œil sur lui pour le protéger si le besoin s’en faisait sentir.

La nuit qui suivit fut des plus brèves. Je passais toute la nuit à m’entraîner à jeter des sorts à différents objets. J’étais alors plus que ravi de constater que mes pouvoirs ne m’avaient pas quitté. J’étais en effet capable de jeter tous les sorts que Skylar avait appris. Je passais d’ailleurs mon temps à ressortir les différents cahiers scolaires de Skylar en répétant inlassablement les formules. Kowalski aurait sans doute été très fier de moi s’il avait vu à quel point j’avais décidé d’être studieux. Mais c’était bien le moins que je pouvais faire alors que je savais que la première tâche serait de pourfendre un dragon pour récupérer son œuf. Autant dire que la compétition mettrait d’office la barre très haut et qu’une maitrise parfaite de ma baguette ne serait que la bienvenue.

Le lendemain matin, je me sentais réellement épuisé mais également très excité. Je venais d’apprendre que le premier cours qui nous serait donné serait avec le professeur Maugrey. J’étais réellement un grand fan de ce personnage et je considérais le fait de pouvoir le rencontrer en chair et en os comme un véritable privilège. D’ailleurs, je me disais que le cours serait un moment privilégié pour pouvoir lui demander des conseils pour le grand combat qui m’attendrait d’ici quelques semaines.

Une fois arrivés en salle de cours, nous fûmes accueillis à renfort d’insultes de la part des élèves de Serpentard. Accompagné de Marlène et d’Alexander, je laissais ce dernier les interpeller en premier.

« Eh mais c’est la bande de gros loosers de Serpentard ! C’est drôle mais vu comme ça vous avez l’air d’une bande d’éternel redoublants. »

Je regardais alors mon Queue Rayée, bien décidé à jouer la comédie à mon tour.

« On manque peut-être de style, sale bouffon, mais au moins aucun de nous n’a été surpris par le directeur de notre maison en train de fumer des racines de mandragore dans les toilettes, hein ! T’as autant de charme et d’intelligence qu’un
troll des montagnes. »


En faisais-je un peu trop ? Peut-être oui, mais je voulais prouver à tous que je ne me trouvais plus sous le maléfice de qui que se soit. En plus, je devais bien admettre que je trouvais le fait de pouvoir à nouveau l’insulter à ma guise terriblement grisant. Je m’attendais, non à vrai dire j’espérais, qu’il me le ferait regretter plus tard en me punissant comme il se devait. Même si c’était assez difficile d’espérer faire quoi que ce soit de ce genre dans cette école. On ne pouvait pas s’attendre à avoir droit à un seul moment de vraie intimité tant qu’on serait coincé ici, surtout pas avec Marlène qui nous surveillerait toujours du coin de l’œil.

D’ailleurs en parlant d’œil, je voyais celui de Maugrey scruté inlassablement tous les élèves qui rentraient dans sa classe. Se tenant comme à son habitude à l’écart de tout cela, il attendit le moment où nous étions tous assis pour débuter son cours. Bien sûr, je ne me gênais pas pour m’asseoir au premier rang. C’était tellement grisant de songer qu’un homme tel que lui allait nous donner des cours que j’avais réellement envie de faire mes preuves. Il reprit alors son discours

« Dumbledore a souhaité que je vous en apprenne plus sur les sortilèges impardonnables. Et croyez-moi qu’étant donné ce qui vous attends, il vaut mieux que vous soyez préparé. On ne sait jamais quand nos ennemis pourraient frapper. »

Il se retourna vers le tableau pour écrire le nom des sortilèges qu’il venait de citer. Il réalisa alors qu’un des élèves étaient en train de rédiger une note avant de la donner à son voisin. Il se mit alors à lancer sur un ton beaucoup plus sévère.

« Soyez plus attentif à ce qui se passe en classe, monsieur Hansen. Sinon je vous promets que votre punition sera encore plus douloureuse que ces sortilèges. Et puisque vous semblez avoir envie de partager vos pensées avec le reste de la classe, dites-nous plutôt combien il y-a-il de ces sortilèges et pour quelle raison est-ce qu’ils s’appellent ainsi ? »

Je me tournais alors vers l’élève en question et ne pus m’empêcher de le foudroyer du regard. Ce jeune homme très blanc de visage et possédant des cheveux noir gominés c’était Hans… cette espèce de catastrophe ambulante. Je lui aurais bien lancé un doloris pour passer le temps mais cela aurait fait mauvais genre en pleine classe. Je me contentais donc de ne pas le quitter des yeux. Henrik regarda autour de lui un peu perdu.

« Euh eh ben je… je ne sais pas. 7 peut-être ? »

Comprenant que c’était le moment de m’illustrer en beauté, je bombais le torse et répondis moi-même à la question.

« Il y en a trois, professeur. Et s’ils sont appelés comme cela c’est parce que leur simple utilisation nous mènerait tout droit à Azkaban. »

Il approuva d’un léger signe de tête et approuva dans un rictus.

« Oh oui c’est certain. Et croyez-moi, les détraqueurs que vous avez rencontré l’année dernière ce n’était qu’un amuse-bouche en comparaison de la vie dans cette prison. »

Il détourna alors son attention pour aller lui-même nous faire une démonstration de ces trois sorts. Tout en interrogeant les élèves sur leur savoir, il nous fit une démonstration de ces sort aussi horrible que tragiquement cruels. Puis, il déposa des cages de ces bestioles sur son bureau et nous adressa un clin d’œil.

« Je suis un partisan des travaux pratiques et il est grands temps pour vous de faire une petite démonstration. Mettez-vous par deux et éloignez-vous bien les uns des autres. Il ne faudrait pas prendre le risque de voir un de vos sorts ricocher. »


L’un après l’autres, nous allions récupérer les cages qui contenaient des veracrasse. Puis, claudiquant, il passa derrière chacun des groupes d’élèves.

« Vous allez devoir vous entrainer à lancer des sorts d’imperum et de doloris sur ces vers. Et surtout ne faites pas les malins. Si je vois qu’un petit rigolo s’amuse à lancer l’un de ces sorts, je l’accompagnerais moi-même jusqu’à la prison d’Azkaban en le tenant par la peau des fesses. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »


Personne n’osa élever la voix. La professeur Maugrey savait se faire respecter et c’est l’une des raisons pour lequel j’étais aussi fanatique de lui. M’étant mis en duo avec Marjolène, je lançais ces sorts tout en ne les maintenant les pauvres insectes sous leur emprise que quelques secondes pour ne pas les faire trop souffrir. Après une heure, le professeur nous libéra et nous demanda de réaliser un devoir pour le prochain cours. Le premier était sur les sorts impardonnables et leur implication durant la première guerre des sorciers.

Une fois encore, je regardais Julian s’éloigner de moi en compagnie de sa nouvelle bande d’amis. Cela m’attristait de voir que même en cette occasion, je ne pourrais pas réellement lui parler. Cela faisait des heures que je ne lui avais pas adresser la parole et je trouvais cela très dur. Mais refusant de me laisser abattre, je détournais mon attention et demandais à Marlène de rejoindre sans moi la classe du cours de métamorphose, j’avais encore quelque chose à régler. M’approchant du bureau que Maugrey s’apprêtait à quitter à son tour, je le stoppais dans son élan.

« Professeur Maugrey ? Est-ce que je pourrais vous parler de quelque chose d’important ? »


Après m’avoir analysé de la tête au pieds, ce dernier finit par approuver d’un léger signe de tête, un sourire malicieux aux lèvres.

« McMillan c’est ça ? Le professeur McGonagall m’a parlé de toi. A ce qu’il parait tu rêves de devenir auror ? »


Tout excité, je laissais un large sourire apparaître sur mes lèvres. Je me sentais tellement flatté à l’idée qu’il ait pu retenir une information sur moi si importante.

« C’est exact. C’est pour cette raison que je tenais à repasser mes examens dans toutes les matières, pour me donner de meilleures chances pour la suite. Et puis, il y a le tournoi des trois sorciers. J’espère vraiment obtenir la victoire et ça me donnerait un sacré coup de pouce sur mon CV. Et justement, le professeur Dumbledore a proposé à tous les champions de se choisir un professeur référent pour les aider dans ce tournoi. Comme je vous ai toujours beaucoup admiré, je me demandais si par hasard vous accepteriez de m’aider. »

Je l’avais vu froncer les sourcils à mes derniers propos. Il me faisait très certainement comprendre par sa réaction que la flatterie n’était certainement pas une pratique qu’il appréciait. Il finit cependant par me considérer avec beaucoup d’empathie et ajouta.

« J’accepte volontiers de t’aider. Tu as de bonnes dispositions pour devenir un auror et je me ferais un plaisir de t’aider à concrétiser tes projets. Après tout, on ne sera jamais de trop pour chasser ces vermines. »

A ces propos, je sentis mon cœur s’emballer comme le cœur bourré d’hormones qu’était celui du jeune adolescent que j’avais remplacé. Être coaché par Fol Œil, c’était comme un rêve impossible qui se réalisait.

« Je vous remercie infiniment professeur. Mais c’est tellement difficile comme mission, je ne sais pas vraiment comment me préparer. Qui sait quel monstre nous aurons à affronter au premier tour. Est-ce que vous auriez un conseil à me donner ? »


« La défense contre les forces du mal tient en deux principes très importants ; connais ton ennemi et sois paré à toutes les éventualités. Tu te doutes bien que ta première mission en tant que champion ne consistera pas à te battre contre lutin de Cornouailles. Si tu ignores qui sera ton adversaire, le mieux que tu aies à faire c’est de trouver le point faible de toutes les grosses créatures qui pourraient t’être imposées. Trouve-le et entraîne toi à lancer des sorts qui profite au mieux de leur faiblesse. C’est ce que je peux te recommander de mieux. »

« Merci mille fois professeur ! »


Je me préparais donc à partir lorsque le professeur Maugrey m’arrêta à nouveau dans ma course.

« Si je peux te donner un deuxième conseil mon garçon, c’est de regarder les épreuves des tournois précédents. Cela te permettra peut-être d’imaginer ce qui t’attend. »

Je hochais la tête devant le conseil ingénieux de Fol Œil et repartit suivre mes autres cours du matin. L’après-midi était consacrée à l’étude et je décidais d’explorer plus en détail les propositions de Maugrey. En réalité, je savais déjà que c’était un dragon que j’aurais à affronter. Même si mon choix en tant que champion avait été une surprise, tous les éléments de la saga n’avaient pas été modifier. J’étais persuadé que c’était bien un dragon que j’aurais à affronter et je collectionnais autant d’ouvrages que possible sur le sujet.

Une chance pour moi, j’avais fini par entrevoir Kowalski qui lui aussi avait eu un sacré coup de jeune. J’étais soulagé de savoir qu’il était à mes côtés. Avec lui, j’étais au moins certain de rester vivant tout le long de la compétition. Il saurait me guider comme il l’avait toujours fait et c’était un sacré point bonus pour moi. Ne prenant pas la peine de le saluer, je déposais les livres sur la table et un grand bruit raisonna dans la bibliothèque.

"Kowalski j'ai besoin de toi ! Il faut que je trouve un sort pour battre un dragon. J'ai rassemblé tous les livres parlant de dragon. Je suis sûr qu'à deux on trouvera bien une solution. Tu es partant pour m'aider ?"


Kowalski me regarda de haut en bas, se demandant bien ce que je pouvais lui vouloir. Il me prenait alors de haut, comme d’habitude.

"Bonjour à toi aussi mon frère ! Je suppose que tu as su pour la première tâche du tournoi."

Comprenant que ce n’était peut-être pas la meilleure façon d’aborder les choses, je décidais d’y aller plus doucement. Me passant une main derrière la tête, comme je le faisais à chaque fois que je me sentais gêné, je finis par reprendre la parole.

"Euh oui bonjour à toi aussi... je suis désolé mais ce concours me stresse tellement."


Mon frère jeta alors un regard derrière ses lunettes avant de s’adresser à moi à nouveau.

"D'ailleurs, félicitations à toi ! Je n'ai pas eu le temps de te voir depuis l'annonce mais je suis vraiment fier ! Je ne doutais pas une seconde du choix de la coupe. Rico n'est malheureusement pas assez intelligent pour être choisi, ça ne pouvait donc être que toi."


"Je te remercie. C'est vrai que ça fait longtemps que j'attendais une occasion comme celle-ci de pouvoir démontrer mes talents. Si je gagne je serais assuré de pouvoir avoir une place de travail comme auror. C'est un rêve qui se réalise."

"Effectivement. Si tu gagnes, c'est la gloire assurée pour toi, et je te le souhaite !"


Je me sentis alors très touché par ses paroles. J’aimais bien ses petits moments que l’on passait en privé, où je pouvais enfin arrêter de jouer les soldats forts et courageux pour me contenter d’être moi tout simplement. C’est pourquoi, je finis par soupirer.

"Mais ça risque d'être plus difficile que ce que je pensais."

Pour toute réponses, Kowalski se contenta de glousser comme le gros intello imbu de lui-même qu’il était. Comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, il finit par ajouter.

"Voyons Skylar, tu n'as quand même pas cru que c'était juste une partie de bavboules entre amis ? Il y a quand même eu 198 morts depuis la création du tournoi. N'as tu donc pas lu le livre que je t'ai passé retraçant l'histoire de la coupe de feu ?"

En entendant le chiffre qu’il avançait, je ne pus qu’ouvrir de grands yeux. Il y avait-il réellement autant de morts dans ce tournoi ?

"198 tu dis ?! Eh ben dis donc ça fait... ça fait un sacré paquet de mort."

Cela dit, je me refusais de me décontenancer pour si peu. Après tout, ce n’était pas la première fois que je faisais face à une situation réellement difficile et que je parvenais à m’en sortir malgré tout. C’est pourquoi, je préférais bomber le torse, doté d’une nouvelle force intérieure.

"Mais mon nom n'aggrandira certainement pas la liste. J'ai confiance en moi et je sais qu'avec votre aide je ne pourrais pas échouer. Personne n'est aussi puissant que lorsque nous allions nos forces tous les cinq."


Julian aurait très certainement été très flatté que je l’ajoute à la liste des gens que je classais parmi mes compagnons d’aventure les plus fidèles. Mais ce Kowalski là ne devait en revanche rien savoir. C’est pourquoi, je crus bon de me corriger immédiatement.

"Euh nous quatre... pas nous cinq. J'ai dit tous les quatre. Bon on se met au travail ?"

Kowalski ne prit pas compte de ma remarque, se mettant tout de suite en mode travail. Il haussa les épaules.

"Viens. On va se mettre dans un coin de la bibliothèque plus tranquille."

"Merci frangin, je savais que je pouvais compter sur toi."

Kowalski se releva alors de sa place et nous nous rendions dans un coin isolé de la bibliothèque, là où aucune oreille indiscrète ne traînerait. A nouveau, je posais les livres que je souhaitais consulter sur la table de lecture. Je lui parlais alors de ma discussion précédente avec Fol Oeil.

"Quand j'en ai parlé avec le professeur Maugrey, il m'a dit que toutes les créatures du monde des sorciers avaient un point faible. La question c'est comment trouvé celui d'un dragon. Tu as une idée ?"


"Effectivement. Personne n'est invulnérable."

Kowalski sortit alors un parchemin avec une grande plume qu’il passa sous son menton.

"Hum ... les dragons ont des peaux très épaisses qui résistent à des températures extrêmes vu qu'ils produisent eux même du feu."

Il feuilleta alors le premier livre, prenant note de certains éléments qui pourraient réellement nous servir. Après 10 minutes de réflexion, il déclara

"Techniquement, la seule chose qui n'est pas protégé chez le dragon est la muqueuse. Si un sort touche directement leur épithélium, il marchera, mais pour ça, il faut déja toucher la muqueuse ... qui est caché sous les écailles..."

"C'est vrai que ce serait réellement une très bonne idée. Ou alors... on pourrait chercher à toucher la muqueuse là où il n'y a pas d'écailles ? Ça ne serait pas plus facile d'agir de cette façon ?"

Je sortis un schéma de dragon et l’analysais avec grand soin, comme si je tenais un plan de bataille entre mes mains.

"Il n'y aurait pas un endroit plus simple d'accès ? Genre le nez ou la bouche ? Ou alors l'extrémité de sa queue ?"


Kowalski m’écoutait d’un oreille attentive alors qu’il passait encore son temps à écrire des choses sur le manuscrit.

"Non je sais ! Les yeux ! Il faut que tu lui touches les yeux. Les paupières des dragons sont certes protectrices, mais elles laissent une fenêtre de réaction ! Si tu lui touches les yeux, déja il va avoir très mal, et ensuite il va perdre l'un de ses principaux sens ce qui va l'handicaper et tu pourras faire ce que tu dois faire. Il n'y a que les yeux ... car le nez, ton sort ne passera pas avant que tu te fasses brûler, tout comme la bouche. Quand à la queue, il suffit que ton dragon soit une espèce particulière pour qu'elle soit différente, affulé d'une boule, de pics venimeux ou autre."

"Mais oui bien sûr les yeux ! Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. T'es vraiment un génie Kowalski !"

Je levais alors la main pour faire un high five avant de me concentrer à nouveau. Kowalski ne répondit pas à mon compliment mais on pouvait deviner à le voir que c’était une évidence. Bien sûr qu’il était un génie et il le savait, ma grosse tête à moi.

"Il va falloir trouver un sort qui peut l'aveugler ou provoquer une inflammation. En duel on peut utiliser des fioles pour ça mais on n’aura pas le droit d'en prendre au championnat."


Je sortis alors de mon chapeau un livre sur différents sortilèges de défense et d’attaque.

"Regarde j'ai trouvé un sort... provocation de conjonctivite. C'est exactement ce qu'il me faut. Maintenant il ne reste plus qu'à trouver un cobaye pour m'entraîner. Mais comment faire ? Les dragons ça ne court pas les étages du château ?"

"Non mais tu peux t'entrainer sur un chose qui bouge aussi rapidement... les hiboux de la volière, et en plus, ça t'apprendra la précision vu que leurs yeux sont plus petits."

"C'est une très bonne idée. J'irais dans la soirée histoire d'être plus discret. Je sais que cet abruti de Julian se promenait partout avec son hibou très rare offerts par ses friqués de parents. Du coup j'ai bien envie d'aller m'entraîner sur ce satané oiseau."

Encore une fois, je ne pensais pas réellement faire du mal au hiboux de Julian. Mon amoureux et son oiseau ne méritait pas cela. Mais j’avais compris qu’il fallait donner le change et que faire mine de le détester ne ferais que donner plus de poids au personnage que je devais interpréter. Cette remarque fit d’ailleurs beaucoup rire mon frère qui plaça sa main devant la bouche pour ne pas profaner le silence sacré de la pièce.

"Pas bête. Après n'hésite pas à prendre des hiboux de plusieurs tailles pour augmenter ton habilité."


Je me relevais alors, comprenant que j’avais encore du pain sur la planche.

"Je te remercie pour tes conseils en tout cas. Je t'en donnerais des nouvelles à moins que tu ne veuilles t'y rendre avec moi ?"

"Non désolé, j'ai un essai à rédiger sur la formule de Leland pour mon cours d'arithmancie d'après-demain. Mais tiens-moi au courant de tes progrès !"


Je le lui promis et me mit donc en chemin pour étudier la formule. Je ne pouvais décemment pas aller m’entraîner sur les hiboux de l’école en pleine journée. Cela aurait été du plus mauvais effet devant les autres membres de l’école qu’il s’agisse de professeurs ou d’élèves. Je m’y rendis donc le soir, mais je ne le fis pas seul. En effet, durant l’après-midi, j’avais envoyé un hibou à Julian afin qu’il me rejoigne dans la volière. Nous avions encore beaucoup de choses à nous dire et il s’avérait que j’avais une mission à lui confier et que seul lui serait en mesure de mener à bien.

Vers 6 heures du soir, alors que le soleil commençait à aller se coucher, je me rendis au point de rendez-vous. Une chance pour nous, nous nous y retrouvions seuls. Je commençais alors à jeter des sorts sur les oiseaux. Les premiers essais ne furent pas très concluants. Toucher une cible qui volait n’était pas réellement une mince affaire, surtout pas des cibles aussi rapides et agiles que ces dernières. Mais petit à petit, je commençais à les toucher et cela les déstabilisa dans leur vol. Je compris alors que j’étais parvenu à atteindre ma cible. C’est alors que j’entendis la démarche agile et discrète de mon compagnon. Rangeant ma baguette dans ma robe de sorcier, je me tournais vers lui un grand sourire aux lèvres. Finissant par m’approcher de lui, je déposais un baiser rapide sur ses lèvres avant de le serrer bien fort dans mes bras tout en respirant son parfum ambré.

« Je suis trop content de te voir, mon Queue Rayée. Tu m’as tellement manqué ! »

Je me séparais alors de lui, saisissant son visage entre mes mains. Comme il était beau malgré son visage juvénile.

« C’est tellement dur de devoir vivre cette aventure sans pouvoir être avec toi, mon lémur en sucre. »

Je finis cependant par m’écarter, comprenant que le temps n’était pas à la nostalgie. Je lui expliquais alors la raison qui m’avait poussé à lui demander de venir jusqu’ici.

« Comme tu peux le constater, je suis en train de travailler sur mes sorts. Je voudrais pouvoir être prêt pour le grand jour où je devrais battre un dragon. Kowalski m’a aidé à trouver un sort qui serait juste parfait pour ça mais je dois encore m’entraîner sur ces oiseaux. C’est pas vraiment évident ! »

Je choisis alors de reporter mon attention sur lui. C’est vrai que je ne lui avais pas encore parlé de sa mission.

« Je vais avoir besoin de toi pour découvrir pour quelle raison nous avons atterris dans ce monde et dans cette école. Comme tu le sais j’ai beaucoup de choses à faire et toi tu restes là à te prélasser dans cette nouvelle vie. Je me suis dit que pour une fois tu pourrais te rendre utile. T’es beaucoup plus sociable que moi et tu as déjà une cour fidèle à tes pieds. Alors peut-être qu’en traînant avec eux, tu pourras découvrir ce qui se trame ici pour nous. On a besoin du nom d’un gros vilain. Tu peux faire ça pour moi ? »

Puis, décidant qu’il était temps que je le laisse parler, je vins à nouveau à ses côtés pour le serrer dans mes bras et lui poser la question à laquelle on ne pouvait échapper lorsque l’on vivait en couple.

« En fait ta journée s’est bien passée ? Comment est-ce que tu as occupé ton temps libre ? »



©️Pando



K. Julian Andrianamady
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

K. Julian Andrianamady

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| Conte : Le plus beau, le plus grand, le plus génialissime des rois de Madagascar
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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-30, 18:32

Julian & Skylar

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !



Visiblement, Skylar n’avait pas vu qu’il rigolait car la réplique qu’il lui envoya dans les gencives fut brutale. D’accord, ils avaient dit qu’ils devaient jouer le jeu, faire comme avant, quand ils n’étaient pas ensemble mais Julian ne s’était pas attendu que cela soit si difficile. Il avait pensé que Skylar modérerait ses propos. Non, au contraire, il avait même l’impression qu’il prenait un malin plaisir à se moquer de lui. Il serra les poings, sans même s'en rendre compte, prenant à cœur les insultes. Il avait quand même une fierté et une réputation à tenir ! Même par jeu, il ne pouvait laisser dire des choses pareilles. Néanmoins, il ne put répliquer car le professeur de ce cours fit tonner sa voix. Un frisson le parcourut entièrement. Il n’avait vraiment pas l’air commode. Son instinct de survie s'était activé, et il pensa qu’il n’avait pas intérêt à faire un faux pas. Sortilèges impardonnables ? C’était quoi ça encore ? Il tourna la tête vers Skylar, qui prit la parole, en bon élève. Julian gloussa, regardant par en dessous Célestin qui lui avait écrit un petit mot.

“L’humiliation que son frère leur a fait subir à porté ses fruits.”

Hum. Célestin devait certainement parler de Kowalski. C’était vrai, qu’en répondant comme ça, y avait un air de famille et Julian eut un autre sourire, en imaginant la scène. Il n’appréciait pas vraiment cet intello de service, mais ça avait du être vachement drôle. Dommage qu’il ait loupé ça. Néanmoins, son sourire se fana bien vite en voyant l’utilisation des fameux sortilèges. C’était si cruel … Julian pouvait limite ressentir toute la douleur de la pauvre araignée dans la main du professeur. Célestin parti chercher la cage, et il poussa un soupir. Maugrey expliqua comment il fallait faire, et chaque duo dut s’exerçait. Au début, Julian n’arriva pas à lancer le sortilège de doloris, et commença même à s’énerver.

“Il faut vouloir la douleur pour que ça marche Andrian !”

Il leva la tête, comprenant que le professeur s’adressait à lui. Tenant fermement sa baguette, il réessaya sans succès.

“Pense à quelqu’un que tu n’aimes pas ! À ton pire ennemi ! Allez vas-y !”

Poussant un soupir, il regarda le professeur qui l’encourageait avant de voir, derrière lui, Marlène et Skylar se sourire, fier d’avoir réussi sans problème. Il fallait penser à la douleur de quelqu’un hein ? Très bien. Prenant une grande inspiration, Julian se concentra et un jet vert foncé sortit de sa baguette. Le veracrasse se tordait de douleurs dans un bruit strident. Plus il continuait et plus il avait une sensation de puissance qui lui parcourait le corps. Qu’elle souffre cette pute pensa t’il fortement.

“Bien Andrian. Continuez comme ça.”

Bombant le torse de fierté, Julian eut un ricanement alors que tous les serpentards hochaient la tête, fier de lui. La fin du cours se passa sans trop d'accroc, et Julian leva la tête à l’entente du fait qu’ils avaient des devoirs à faire. Clairement, il ne les avait jamais fait même quand il était dans son pensionnat français, ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait commencer.

“Heureusement qu’on a divination maintenant, on va pouvoir se détendre !”

Julian regarda Célestin avec un sourire. Des cours de divination ! C’était vraiment super ! Il avait toujours apprécié cette discipline. En général, c’était Machikura qui lui lisait l’avenir. À Storybrook, il avait diversifié ses connaissances. Il était allé voir des voyantes, il connaissait des gens capables de tirer les cartes, de lire dans le marc de café, et d’utiliser les pouvoirs des pierres. Il prenait cette croyance très à cœur, et tous ses sujets faisaient exactement la même chose. Suivant ses amis, ils montèrent dans la tour nord, tout en haut. La salle sentait l’encens, et de grandes teintures recouvraient les murs. Immédiatement, Julian s’y sentit comme chez lui, et apprécia aussi la décoration, et le fait de pouvoir s'asseoir sur des gros poufs violets.

“T’as entendu ? Il paraît que les élèves de Dumstrang et Beauxbatons vont nous rejoindre pour certains cours !”

Julian, qui regardait avec attention la boule de cristal posait sur la petite table, tourna la tête vers Liam, qui avait l’air surexcité à cette nouvelle.

“Et ?”
“Et ? Sérieux KJ ? Et ? On va pouvoir encore plus pécho ! T’as vu comment elles sont bonnes les p’tites parisiennes ?”
“Mais Liam, t’as oublié que KJ est plus baguette que miche ?”

Les deux garçons rigolèrent comme les adolescents qu’ils étaient, avant que Liam ajoute, en faisant un petit signe des sourcils.

“Oh ça va rien dire ça ! Il peut faire comme moi et taper dans les deux côtés. J’parlais des meufs de Beauxbatons mais putain les gars de Dumstrang !”
“Vous savez que Julian est ici hein ? Et qu’il peut donner sa propre opinion !”
“Ah bon ? On avait cru que tu avais donné ta langue à la chatte à Rusard.”
“Malheureusement je vous rappelle que Julian était assez confus quand les autres écoles ont été présentées, il a pas pu tout voir correctement !”

Il fit un petit geste hautain de la tête, tout en tchipant. À vrai dire, il n’y avait pas fait attention, parce que son attention était entièrement portée sur quelqu’un d’autre. Néanmoins, il commençait à se dire, qu’il ne voyait pas pourquoi lui non plus ne regarderait pas ailleurs, vu que Skylar était à nouveau en couple avec sa pouffiasse. Il n’allait pas rester seul à se lamenter ! Ce n’était pas digne de lui ! Puis, il avait bien dit que c’était le jeu. Mais bon, pour l’instant, la question ne se posait pas. Le professeur Trelawney venait d’apparaître de derrière un rideau.

“Bonjour mes chers enfants ! Ravi de voir que vous continuez le noble art de la divination après vos BUSES.”

Elle les scruta un par un avant de s’avancer vers Julian.

“Bravo pour votre Effort Exceptionnel Julian, je n’en attendais pas moins de vous. Votre troisième œil commence véritablement à s’ouvrir.”

S’il avait ressenti de la fierté dans l’autre cours, ce n’était rien comparé au sentiment qu’il avait actuellement. La tête haute, il eut un sourire lumineux, se pavanant même sur son siège. Il savait qu’il était doué pour ça, quoi qu’en dise Skylar ou son frère ! La divination n’était en rien du charlatanisme, c’était un art noble, réservé à quelques initiés.

“Cette année, nous allons étudier les rêves, leurs caractères prémonitoires et au second semestre les constellations.”

Julian était tout excité. Il adorait en général aller voir Claude pour qu’il lui dise la signification de ses rêves. Cela faisait quelques années maintenant et il avait retenu deux trois choses, qui, il espérait, allait pouvoir servir.

“Aujourd’hui, vous allez écrire dans votre carnet, le rêve de la nuit dernière.”

Lui qui était habitué à rêver, s’étonna d’avoir un trou noir. Cette nuit, il n’avait rien rêvé. Il avait dormi comme une souche. Est ce que du coup, il devait inventer un rêve ? Où peut être mélanger des bouts de rêve dont il se souvenait ?

“Madame ?”

Voulant poser la question, il fit signe à la professeur de venir. Cette dernière posa alors sa main sur la sienne. Elle eut un hoquet puis un mouvement de recul.

“Oh mon pauvre bichon.”

Julian plissa les sourcils. Bien la première fois qu’on l’appelait bichon.

“C’est noir. Tout est noir autour de vous. Même votre âme est en train de se noircir.”
“Vous savez que le total look noir parfois c’est vraimpet sympa ?”

Il essaya de détendre un peu l’atmosphère, en rigolant, parce que la dame venait vraiment de lui faire peur. Sa voix avait changé, et elle ressemblait à Machikura quand elle faisait des prédictions. Est ce qu’elle venait de lui en faire une ?

“Vous vouliez me poser une question ?”
“Euh … ouais … genre quand on a pas rêvé on fait quoi ?”
“Marquez que vous n’avez pas rêvé, et essayez d’analyser plutôt celui de Monsieur Shore.”

Julian se tourna vers Célestin, qui faisait une tête toute aussi surprise que lui, avant d’hausser les épaules et de lui tendre son carnet.

“Laisse tomber. Les rumeurs sont vraies, elle abuse trop de la mandragore pilée.”

L’écoutant, il haussa aussi les épaules, prenant son cahier avant d’exploser de rire à ce qu’il lisait.


Finalement, sa journée lui parut absolument longue. Comme si elle était sans fin. Les cours se succédèrent après celui de divination. Sortilèges. Potion. Métamorphose. Même vol ! Il n’avait eu que deux heures de pause le midi et n’avait qu’une envie, que la cloche de fin des cours retentissent. Cela faisait des années qu’il n’avait pas suivi un rythme aussi intensif. Vraiment, les études ce n’était pas pour lui. Heureusement qu’il n’était pas tout seul dans cette galère. Liam était un peu comme lui, souvent absent pendant que les professeurs parlaient et pas vraiment enclin à étudier, tandis que Célestin et Max travaillaient d’arrache pied. Enfin surtout Célestin, qui n’arrêtait pas de dire qu’en tant que préfet, il devait donner l’exemple. Il l’avait même obligé à travailler durant la dernière heure, qui était une heure de permanence dans la grande salle, alors qu’il avait commencé à se faire les ongles. Même si les serpentards l’appréciaient grandement, Célestin n’avait en aucun cas envie que Julian leur fasse perdre des points pour son comportement nonchalant.

“Tiens KJ, regarde y a ton hibou !”

Un grand duc majestueux fit son apparition dans la grande salle. Ce n’était pourtant pas l’heure du courrier. Au moins, cela eut le don de capter l’attention de Julian, qui regarda l’animal venir se poser devant lui. Il détacha précautionneusement la lettre attachée à son pied avant de lui caresser la tête.

“Julian,
Ton grand-père est mort ce matin.
Nous avons envoyé une lettre à Albus Dumbledore ainsi qu’à Severus pour te permettre de louper les cours vendredi matin.
Un porte-au-loin sera mis à ta disposition à la gare de Prè-au-Lard à 10h.
Mon affection.
Guilhem.”


Julian resta interdit pendant quelques minutes. Son grand-père était mort … mais son grand-père était mort depuis longtemps à vrai dire. Il était mort avec sa grand mère, dans un accident d’avion. Les seules personnes qui avaient été content de sa naissance étaient partis si rapidement. Qu’est ce que ça voulait dire encore et Guilhem … des années que son père ne lui avait pas écrit. La dernière fois remontait quand il était, justement, quand il était dans son pensionnat. Même après la levée de la malédiction, il ne lui avait rien dit. Juste, sa mère lui avait envoyé une lettre, en lui expliquant qu’ils ne comptaient absolument pas resté à Storybrook, dans cette ville de plouc, et qu’ils comptaient faire le tour du monde. Aujourd’hui, sept ans après, il ne savait pas où ils se trouvaient. Alors recevoir une lettre comme ça le sonnait un peu. Il ne broncha même pas quand Célestin prit le parchemin pour le lire, voyant qu’il ne réagissait pas.

“Par Merlin Julian … je suis désolé.”
“Je peux savoir quelle est l’origine de cette agitation Shore ?”

Célestin tendit le parchemin au professeur Rogue qui hocha la tête en soupirant, posant sa main sur l’épaule de Julian qui était encore dans ses pensées.

“Ah. Elle est arrivée. Mes condoléances Julian. Venez dans mon bureau si vous vous sentez mal… Shore, raccompagnez-le dans la salle commune.”

Célestin hocha la tête avant de prendre la main de Julian pour le faire lever et faire ce que Rogue avait dit, sous le regard perturbé de ses amis. Julian marchait dans les couloirs sans vraiment voir les autres élèves qui murmurait sur son passage. Une fois dans la salle commune, il se laissa tomba dans un des fauteuils, ne se préoccupant pas de Célestin. C’était étrange. Il avait un drôle de sentiment. Un mélange entre plusieurs émotions. De la surprise, c’était elle qui dominait. Il avait du mal à croire que son père lui avait écrit une lettre. Il avait du mal à croire que jusqu’à maintenant, son grand-père était vivant. De la tristesse aussi. Il avait été proche de lui, du moins, dans ses faux souvenirs, où quand il regardait certaines photos. Puis une sorte de je m’en foutisme. Oui il était triste, mais il n’arrivait pas à pleurer.

“Tiens, rien de mieux qu’un Rhum Groseille pour remonter le moral des troupes !”

Il leva les yeux vers Célestin, qui lui tendit un verre d’alcool rouge. Julian le renifla avant de le boire d’une traite. Ce n’était pas mauvais, bien au contraire. Il y avait des notes sucrées, amères, qui se mariaient bien avec le rhum. Posant le verre sur la table basse, il regarda Célestin se mettre à coté de lui, avant de le serrer dans les bras.

“Ça va aller d’accord ? On est là ! Je sais que tu aimais beaucoup ton grand-père. C’est jamais facile de perdre un proche … surtout celui qui te donne le plus d’amour. .. et dans nos familles, ils ne connaissent pas vraiment ça. Ah ça pour respecter les noms, jouer les aristocrates y a du monde, mais pour élever les enfants y a plus personnes.”

Julian hocha simplement de la tête, restant silencieux. Visiblement, ici aussi ses parents avaient décidé de ne pas jouer leurs rôles, mais il n’était pas seul. Il comprenait, en sous entendu, la détresse de Célestin. Il avait raison. Dans tous les mondes, c’était comme ça. À croire que l’argent et le rang mettait obligatoirement une distance ou effacer le sentiment d’amour qu’il y avait. Il n’avait jamais compris ça. Lui avait de l’argent, et pourtant il aimait son prochain. Ce n’était pas incompatible.

“Putain KJ !”

La porte de la salle commune s’ouvrit, laissant une dizaine d’élèves de Serpentard rentraient avec en tête Max et Liam, qui vinrent directement sur lui.

“Rogue nous as dit …”
“Pour ton grand père …”
“On est vraiment désolé !”
“On est là pour toi !”
“On va pas te laisser tomber !”
“On va faire la fête pour te remonter le moral !”

Il les regardait tous, à parler, à lui toucher le bras, la main. C’était réconfortant. C’était chaleureux. Il avait l’impression d’être aimé ici, de faire partie d’une véritable famille.

“Merci à vous. Vous êtes géniaux ! King Julian apprécie vraiment.”

Il ne se fit pas prier pour faire des calins à tout le monde, avant de se lever, passant une main dans ses boucles.

“Je dois écrire la réponse.”
“Ouais t’inquiète on comprend.”
“On reste ici si jamais !”

Julian fila dans son dortoir, s’asseyant à son bureau. Il ne croyait vraiment pas à ce qu’il allait faire. Écrire à son père. Oh il avait essayé avant, mais ses lettres étaient restées sans réponse, alors il avait arrêté à son vingtième anniversaire. Il s’était juré de ne plus jamais lui écrire car il ne méritait pas qu’il perde son temps pour lui. Pour eux. Or il allait le faire. La main tremblante, il rédigea une missive, expliquant qu’il serait là, à l’heure convenue. De toute façon, il ne pouvait y échapper. Il connaissait ses parents, et il se doutait que ceux d’ici n’étaient pas différents des siens. Il n’avait pas le choix.

“Ton hibou est reparti à la volière."
“Tu veux qu’on vienne avec toi ?”
“Non c’est bon.”

Sortant de la salle commune, il prit la direction de la volière. Bien entendu, il se trompa plusieurs fois de chemin avant qu’une dame dans un tableau ne lui indique la bonne direction. Quand il sortit du château, l’air frais lui fit le plus grand bien, brisant un peu cette bulle étrange dans laquelle il était rentré. Faisant attention de ne pas tomber dans les escaliers salis par les oiseaux, il eut une grimace de dégoût en sentant l’odeur des déjections.

“Skylar ?!”

Et bien, c’était vraiment l'après-midi des surprises. Skylar était aussi à la volière. Ce qu’il lui avait dit le matin lui revint en force mais les bras puissants qui l’entourèrent eurent raison de ses pensées. Posant sa tête quelques instants sur son épaule, il se laissa faire. Il se recula à contre coeur, écoutant Skylar lui parler de pourquoi il était là.

“Ah oui c’est vrai, le tournoi.”

Il avait zappé cette information. Pour l’instant, il n’était pas vraiment concerné par ça, vu qu’en plus il n’était pas censé être ami avec Skylar.

“Cool pour toi que ton intello de nerd puisse t’aider.”

Nonchalant, Julian se balança alors de droite à gauche, l’écoutant lui parler de sa mission. N’étant pas vraiment dans un bon mood, il regarda même ses ongles, lui faisant comprendre qu’en vérité, il n’en avait rien à faire. Surtout qu’il venait clairement de lui dire qu’il ne faisait rien de ses journées, qu’il était un feignant. Bien, entre ça et l’insulte du troll de ce matin.

“Je suis des cours dont je ne comprends absolument rien et qui me font chier. Je dois supporter de te voir embrasser Marlène la conne. Ah et mon grand-père est mort. Ce qui me fait en vérité revivre deux fois sa mort. Donc à toi de voir comment se passe ma journée.”

Il avait été plus froid qu’il ne l’aurait voulu mais malgré le fait qu'il voulait faire bonne figure, il était touché par cette situation étrange.

“Mon père m’a écrit tout à l’heure pour me le dire. Je dois aller vendredi à l’enterrement. En sachant que techniquement je n’ai pas vu mes parents depuis au moins quinze ans dans notre vraie vie … tu comprendras que le feignant que Julian est, a autre chose à faire que de trouver le nom d’un méchant. Puis toi tu connais cet univers, t’as qu’à le trouver directement. Je sais pas spoile toi et lis la fin du livre ! Où va parler avec ton frère au cerveau aussi gros que ses chevilles.”

Il avait débité ça rapidement, sur un ton suffisant, dans un soupir avant de se passer la main sur son front.

“Non mais après cherche pas, on est de Storybrook, il arrive toujours des trucs louches. J’ai arrêté de comprendre y a bien longtemps.”

C’était Maurice en vérité, qui lui avait dit d’arrêter de chercher. Ils étaient magiques, et la magie faisait souvent ce qu’elle voulait. Alors pourquoi se creuser les méninges pour comprendre la chose. Julian se laissait souvent porter par le courant, appréciant plus ou moins les moments qu’il vivait. Finalement, il s’approcha de lui, pour le prendre dans ses bras, posant encore une fois sa tête sur son épaule. Il aurait voulu que Skylar vienne avec lui, mais il savait que c’était totalement impossible. Il n’avait pas envie de subir cette épreuve tout seul. Pas tant l’enterrement qui lui faisait peur, mais plutôt de devoir affronter ses parents. Répondant à son baiser, il fit un pas sur le coté avant d’aller accrocher la missive sur son hibou, qui s’envola quasi-immédiatement.

“De toute façon, si Julian apprend quelque chose, il viendra directement te le dire.”

Il effleura sa main avec la sienne avant de partir de la volière pour rejoindre la grande salle, l’heure du repas du soir approchant à grand pas.

~~~

Vêtue d’un costume luxueux entièrement noir, Julian regarda ses amis qui avaient eu l’autorisation de l’accompagner jusqu’à la gare de Pré-au-Lard. Il les serra dans ses bras, hochant la tête à leurs propos, sachant qu’ils seraient là à son retour pour lui changer les idées. Il posa ensuite sa main sur l’objet qu’on lui avait désigné. Il eut exactement la même sensation que quand il était arrivé dans ce monde, comme si un crochet s’était agrippé à son nombril et l’avait tiré de toutes ses forces vers l’arrière. Il tomba au sol, quelques secondes après. Se relevant, ayant encore la tête qui tournait, il tira sur ses vêtements pour les dépoussiérer, n’ayant pas envie de se prendre une remarque de but en blanc. En regardant aux alentours, il eut un petit frisson. Il était devant le cimetière, où étaient déjà présentes de nombreuses personnes. Est ce qu’il était étonné ? Absolument pas. Ce n’était pas le genre de la famille que de le faire venir d’abord dans la maison familiale pour être accompagné. Soupirant, il passa les grilles du cimetière, ne faisant pas attention aux regards des gens. Déja parce qu’il y était habitué, mais surtout parce qu’il venait de voir ses parents, à quelques mètres de lui. C’était les siens. Exactement les mêmes qu’il avait à Storybrook. Habillés juste différemment, mais corporellement pareil. Les voir, en chair et en os, le fit déglutir. Au fond de lui, malgré tout, il avait envie d’aller se jeter dans les bras et de les serrer du plus fort qu’il pouvait, mais il savait que c’était impossible.

“Julian.”
“Tu es présentable. C’est bien.”
“Père. Mère. C’est … un plaisir que de vous voir.”

Malgré les années, il n’avait rien perdu de son éducation strict. Il savait que ses parents détestaient qu’il les appelle Maman et Papa. Il le faisait vraiment pour les embêter, mais aujourd’hui, il n’avait pas envie de faire un esclandre.

“Comme Severus a dû te le dire, ton porte-au-loin de retour est à 12h.”
“Ah donc je reste même pas pour le repas … tellement chaleureux !”
“Bien sur que non Julian ! Tu ne croyais tout de même pas que tu allais rater la journée entière. C’est déjà fâcheux que tu ne sois pas en cours !”
“Forcément, et ce n’est pas parce que vous avez pas envie de me voir …”
“Julian ! Arrête d’importuner ta mère ! Elle souffre déja assez comme ça, elle a perdu son père je te rappelle."

Julian prit une grande inspiration, serrant les poings. Même pas cinq minutes qu’il était là, et il avait déja envie de repartir. Que ce soit dans ce monde, ou dans un autre, ses parents étaient des connards. Il était tellement naïf d’avoir pu croire qu'ils étaient différents. Se décalant d’eux, saluant poliment les gens qui lui donnaient les condoléances, il s’éloigna un peu, se mettant contre un arbre. Deux heures, ça allait être long ! Première fois qu’il préférait être en cours plutôt que dehors.

“Juju ! Tu m'as tellement manqué !.”

Tournant la tête, il aperçut son oncle, qui arrivait vers lui. Ah bah tiens, il manquait plus que lui. Il avait mis du temps à comprendre que sous ses airs gentils, son oncle ne voulait en fait que sa fortune, son titre et son royaume. Encore quelqu’un de bien dans cette famille en carton et il se doutait, qu’ici ça ne devait pas être très différent. Restant quand même sur ses gardes, il feint la joie de le retrouver.

“Mon oncle ! Enfin quelqu’un qui est content de me voir.”
“Toujours mon cher, toujours.”

Il se laissa étreindre, et même se faire emporter quelques mètres plus loin, à l’abri des regards.

“Alors ? Ta mission avance ?”

Fronçant les sourcils, il eut un air interdit sur le visage.

“Allons allons Julian, pas de ça avec moi. Je sais que le Seigneur des ténèbres t’a dit de ne rien dire, mais à moi … tu peux me le dire.”

Et comme pour l’obliger à parler, son oncle remonta la manche de son costume, appuyant en marmonant sur son avant bras. À sa grande stupéfaction, un tatouage noir apparu. Très moche d’ailleurs. Pas du tout esthétique. Une tête de mort crachant un serpent.

“Petit rappel où cas où tu ais oublié à qui tu dois allégeance. Nous faisons parti de la même famille Julian ! ”
“Justement. Julian le sait très bien, et il ne dira rien !”

Bon, c’était surtout parce qu’il ne savait pas qu’il n’allait rien dire. Il ne savait même pas qu’est ce que c’était que ce tatouage. Son oncle eut une sorte de rire gêné, se reculant. La marque sur son bras disparu.

“Bien. Mais n’oublie pas. Il veut des résultats et même si dans l’état où il est, tu n’as rien à craindre … je n’en ferais pas qu’à ma tête cette fois. Rappelle de quelle famille tu viens ! Nous ne l’avons jamais déçu, même quand il n’était plus là, nous l’avons soutenu, alors ne le déçois pas Julian.”
“Julian ne croit pas décevoir quiconque. Ce n'est pas pour rien qu'il a cette marque.”

Son oncle lui tapota l’épaule avant de le laisser. Julian descendit la manche de son bras droit avant de revenir là où il y avait les gens, faisant comme il avait toujours fait, sa diva. Il essuya même le coin de ses yeux avec un mouchoir aux armoiries de sa famille quand on vint le saluer. Mais il n’arrêtait pas de penser à ce qui venait de se passer. Qu’est ce que ça signifiait ? Bon, il se doutait que le gars qui se faisait appeler le seigneur des ténèbres ne devait pas être la personne la plus funky de ce monde. Il devait en parler à quelqu’un qui pourrait lui expliquer ce charabia.

La cérémonie se déroula comme toutes les cérémonies de funérailles. Il y avait beaucoup de monde, sa famille faisait partie des grandes familles de sang pur. Il n’écouta pas le prête parler, préférant jouer avec ses boucles de cheveux. Il suivit d’une tête distraite le cortège du cercueil en terre. Il leva sa baguette en retard pour lui rendre un dernier hommage. Il fit cependant bonne figure, quand sa mère expliqua aux invités qu’il ne pouvait pas rester, après tous, les études passaient avant tout.

“Vraiment, un plaisir de vous avoir revu.”
“Oui oui nous aussi.”
“Allez, à l’été prochain ! Pas avant ! ”

Julian poussa un soupir, ne se retournant même pas, allant à l’endroit indiqué pour toucher le porte-au-loin. Au moins, cela le confortait dans son idée de ne vraiment pas contacter ses parents. D’accord, ce n’était pas le même contexte, mais cela lui avait fait l’effet d’une douche froide. Quoi qu’il pouvait se dire, Maurice avait raison. Ils ne l’aimaient pas. Dans n’importe quel univers. Touchant l’objet, il pesta quand il se releva, quelques secondes après. Franchement, il pourrait trouver un meilleur moyen d'atterrir. Cette fois, il fut seul, mais une calèche l’attendait. Montant dedans, le trajet jusqu’à l’école lui parut long. Moins long que sa matinée bien entendu. Une fois arrivé à destination, il prit le chemin de la grande salle, croisant plusieurs groupes d’étudiants.

“Eggsy !”

Il avait une idée en chemin, et cela tombait bien qu’il croise le jeune homme qu’il connaissait très bien à Storybrook. Ce dernier lui fit un grand sourire, toujours aussi aimable.

“Hey Julian. J’ai appris pour ton papy ! Désolé.”

Il l’étreignait si rapidement qu’il ne put l’en empêcher, mais il aimait bien les calins d’Eggsy, et il voyait bien qu’ici aussi, il était aussi tactile que celui qu’il connaissait.

“T’en fais pas.”
“Quand même… tu tiens peut être le coup maintenant mais ça viendra après. On passe tous par là.”
“Ouais; Tu peux aller voir Skylar pour moi ? Et lui donner ça ? T’en parle à personne d’accord ? C’est genre un secret entre nous !”
“Ooooh trop cool ! Bah oui Pas de soucis Julian ! C’est comme si c’était fait !”

Il regarda le garçon partir. Il savait qu’il pouvait lui faire confiance, et qu’il ne le jugerait pas. Au moins, comme ça, il pouvait donner rendez-vous à Skylar sans que leurs amis respectifs s’envoient des piques. Reprenant son chemin, ses amis se levèrent quand il rentra dans la grande salle comme le roi qu’il était, tête haute et sourire sur le visage. Même les serpentards plus jeunes vinrent l’accueillir, l’entourant comme il se devait.

“Tes parents te passent le bonjour Drago !”
“C’est bien que tu les ai vu ! Ma mère m’avait dit qu’elle y serait, et tu sais que tu peux compter sur elle.”

Julian eut un petit sourire pour lui. C’est vrai que Narcissa était l’une des rares dont il avait senti la sincérité dans l’étreinte.

“C’est dommage qu’on n’ait pas pu venir pour être là avec toi !
“Mais on est là, maintenant pour lui Pansy !”
“Allez mange un peu, tu es quand même bien pâle !
“T’as raison Max ! Puis regarde, on dirait que Célestin aime bien jouer le rôle de maman.

Ne se faisant pas prier, il écouta Célestin tandis que les autres ricannèrent bêtement. Ce dernier le surveilla toute la journée, s’inquiétant pour son meilleur ami, ce qui était normal. Il arriva à le feinter, en début de soirée, pour se rendre au rendez-vous qu’il avait donné à Skylar, dans la salle sur demande.

Il fit les cents pas, l’attendant patiemment. Il regardait l’horloge. Il avait du retard. Pour une fois que lui était à l’heure. Est ce qu’il allait venir ? Il savait qu’Eggsy lui avait donné le mot, vu qu’il lui avait levé le pouce depuis la table des poufsouffles. Julian commença alors à angoisser de ne pas le voir arriver, mais finalement, il entendit les trois coups comme prévu. Ouvrant la porte d’un coup de baguette, il le vit entrer. Cependant, il ne se précipita pas sur lui, même s’il en avait envie, se grattant l’arrière de la tête, presque gêné.

“Julian ne sait toujours pas pourquoi nous sommes là mais il a appris quelque chose.”

En enlevant sa robe de sorcier, il dévoila sa chemise verte brodé à manches courtes.

“Mais il ne sait pas trop ce que c’est. Tu es la personne en qui Julian a le plus confiance.”

Il pointa sa baguette sur son avant bras, faisant apparaître le tatouage de la marque des ténèbres, grimaçant et étant toujours désemparé.

“C’est l’oncle Julian Senior qui lui a montré ce matin, en demandant à Julian si sa mission se passait comme prévu, qu’il ne fallait pas décevoir un certain seigneur des ténèbres. Mais je sais pas ! Je connais pas de seigneur des ténèbres. Même Loona ne se fait pas appeler comme ça alors qu’elle vient des enfers !”

Julian était tendu, mais beaucoup moins agressif que quand il l'avait croisé à la volière. Sa rancune s'était un peu temporisé, et il avait l'impression d'être blasé, comme au pied du mur. Surtout qu'il lui disait la vérité, il ne savait pas à quoi correspondait ce tatouage, mais il ne pouvait pas le demander comme ça, aux autres. Il avait bien vu comment ils s'étaient comporté à la rentrée, il n'avait pas encore envie une fois de plus de dire qu'on l'avait ensorcelé. Ce qui était drôle, dans une école de magie.

(c) ANAPHORE


Skylar T. McMillan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! If35

"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! W2j9

"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! 210704080453724845

| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Le commandant Skipper

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-01-31, 16:33


Une gloire éternelle attendra le champion du tournoi des trois sorciers à ce qu'il parait. Moi je n'attends rien de tout cela. Mon seul désir est de savoir que tout au long de cette aventure le noble chevalier que je suis aura le magnifique regard de son roi poser sur lui. Tes encouragements seront ma plus grande force et ton amour la plus belle de mes victoire, mon Queue Rayée.
Lorsque j’avais rencontré Julian à la volière, je n’avais pu qu’être profondément touché par sa détresse. Je savais que sa vie de famille était loin d’être une mince affaire. Maurice m’en avait parlé quelques jours après que je l’ai si violemment repoussé. Il tenait à me faire comprendre à quel point cette situation était horrible pour son roi. Il voulait que je sache que mon rejet lui rappelait immanquablement l’expérience que lui-même avait vécu avec ses parents. Depuis que nous étions ensemble, je m’étais juré qu’il n’aurait plus jamais à revivre ça. Je m’étais promis que s’il venait un jour à recroiser leur route, je me tiendrais à ses côtés, ma main plongée dans la sienne, pour lui permettre de réaliser qu’il y avait autour de lui des êtres qui l’aimaient réellement et profondément et qui ne l’abandonneraient jamais. Pourtant, lorsque ce jour-là était enfin arrivé, ça avait dû se produire dans un monde où je n’avais pas le droit d’assumer pleinement mes sentiments pour lui. Non seulement, je ne pouvais pas l’accompagner à l’enterrement d’un des seuls membres de cette famille qui lui avait réellement démontré de la tendresse mais en plus je ne serais pas là pour le protéger de la méchanceté de ses parents ? Ça craignait réellement et je croyais l’avoir bien exprimé lorsque je lui avais présenté mes condoléances, en m’approchant de lui peu après qu’il avait eu envoyé son hibou à sa famille.

« Oh Julian, je suis tellement désolé pour toi. Je ne m’attendais pas à ce que tu m’annonces une nouvelle pareille. Je crois savoir que tu tenais beaucoup à lui. »


Je le tournais alors dans ma direction, le prenant affectueusement dans mes bras et le berçant durant de longues minutes. J’espérais ainsi que je pourrais lui permettre d’épancher son chagrin si jamais il en ressentait le besoin.

« On aura une réunion de champions ce vendredi, c’est la veille de la première épreuve du tournoi. Mais si jamais tu veux que j’annule et que je laisse tomber ce championnat, je le ferais. Il n’y a rien de plus important à mes yeux que d’être présent à tes côtés quand tu as le plus besoin de moi. »

Pourtant, je savais que ce n’était pas possible. On ne pouvait pas changer les règles du jeu comme ça. On risquait seulement d’empirer les choses. Il fallait donc que je me plie à la plus précieuse de mes règles de vie, accomplir mon devoir qu’elles que soient les circonstances. Après tout, si j’abandonnais le tournoi maintenant, Harry n’aurait personne pour le protéger lorsqu’il s’agira d’affronter Voldemort. Je ne m’attendais pas à devoir subir la même épreuve que Cédric, mais je savais qu’il était primordial que nous soyons deux à cet instant. Je n’osais même pas imaginer les conséquences si Harry venait à disparaître dans ce monde-là. Alors je me résolus à laisser Julian partir tout seul, même si pour moi c’était un véritable crève-cœur. Je poussais alors un gros soupir, le serrant davantage contre moi.

« Je suis d’accord avec toi. Cette situation craint vraiment ! Je… je viendrais te dire au revoir avant que tu ne partes là-bas d’accord ? Et même si je ne pourrais pas être avoir toi, je veux que tu saches qu’il n’y a pas une minute qui passera sans que tu occupes chacune de mes pensées. »

Je m’écartais alors de lui, posant chacune de mes mains sur ses joues. Je lui adressais alors un sourire compatissant et avenant.

« Préviens-moi dès que tu seras rentré, d’accord ? J’ai vraiment envie d’être là pour toi. »


Et je l’avais laissé partir. Julian devait partir au petit matin, juste après le petit déjeuner et je m’étais dépêché de finir le mien pour ne pas le manquer. Je voulais lui faire la surprise de l’accompagner jusqu’à la gare mais c’était sans compter sur sa bande d’amis de Serpentard qui eux s’en chargeaient déjà. Je serrais les poings alors que je les voyais franchire la porte d’entrée de l’école. C’était tellement injuste… ils n’avaient pas le droit de prendre la place qui me revenait de droit. C’était moi son compagnon après tout ! Bientôt, je sentis la main frêle de Marlène se glisser dans la mienne pour me tirer de l’autre côté.

« Allez viens Skylar, il faut qu’on aille en cours de métamorphose. Si on arrive en retard, le professeur McGonagall sera vraiment furieuse. Je te rappelle que tu redouble déjà ton année. Il faudrait éviter de t’attirer plus d’ennuis. »

Je lui obéissais alors, tout en gardant mes yeux fermement tournés dans la direction de mon lémurien jusqu’à ce qu’il disparaisse totalement.

La matinée m’avait semblé bien longue sans la présence de Julian. Ni mes réussites étonnantes en cours de Métamorphose, ni la réunion préparatoire au tournoi n’avait pu réellement me distraire. Comme je l’avais promis à mon compagnon, toutes mes pensées avaient été résolument tournée vers lui et la raison de son absence. Mon dieu, qu’est-ce qu’il pouvait me manquer quand il n’était pas là et encore plus maintenant que je ne pouvais pas accomplir mon devoir envers lui. La seule chose qui m’avait réellement fait sourire ce matin, c’était de m’être entraîné à jeter des sorts pour teste mon habileté et ma dextérité. Même si je n’appréciais vraiment pas la magie, je ne pouvais que m’amuser devant les petits et grands tours que je pouvais réaliser. J’avais hâte de partager mon savoir acquis avec Julian dès qu’il rentrerait à Poudlard.

Je fus d’ailleurs ravi de pouvoir le rejoindre à la salle sur demande où il m’avait convié à son retour. Une fois encore, je m’étais précipité juste après le repas mais j’avais été arrêté dans ma course par des élèves qui tenaient à tout prix à déjà me souhaiter bonne chance pour le combat qui m’attendait le lendemain. Bien sûr, j’étais ravi et fier de voir tant de soutien témoigné par mes camarades de l’école mais cela ne changeait rien au fait que mon Queue Rayée m’attendait quelque part et qu’il allait finir par s’impatienter.

Dix minutes après l’heure qu’il m’avait fixée, je me présentais enfin devant lui. Il avait l’air pâlichon et tout gêné. Bien sûr, au départ, je mis cela sur l’épreuve difficile qu’il venait de vivre mais je compris très vite qu’il ne s’agissait pas de cela. Je devais bien admettre que j’étais terriblement surpris au moment où il me montra le tatouage de serpent qu’il avait sur l’avant-bras. Cela voulait dire que le Julian de ce monde était destiné à être un mangemort ? Et cela de père en fils ? Moi qui croyais que le peuple des lémuriens était le pire héritage que sa famille pouvait lui léguer. Je compris à cet instant pour quelle raison nos doubles d’ici ne pouvaient pas se blairer. Ils étaient aussi différents qu’on pouvait l’être et devait se battre dans des camps qui étaient en total opposition. Pourtant nous n’étions pas si différents que cela de nos doubles et je me doutais que Julian n’avait fait que suivre la tradition familiale, sans vraiment se rendre compte des conséquences. Après tout, si mon compagnon brillait par son grand cœur, on ne pouvait pas vraiment dire que son esprit était des plus futés.
Ouvrant de grands yeux devant le spectacle qu’il m’offrait, je pâlis quelques instants et cherchais mes mots. J’étais tout du moins satisfait de voir qu’il savait prendre suffisamment de recul pour ne pas présenter son tatouage à n’importe qui. Regardant inutilement si nous nous trouvions seuls dans la pièce en cet instant, je finis par m’adresser à lui.

« Tu te rappelle quand je t’ai dit qu’Harry Potter était destiné à combattre un puissant mage noir qui se faisait appeler Voldemort ? Oui eh bien c’est lui que les sorciers ont surnommés le Seigneur des ténèbres. Ce qui tu as sur son avant-bras c’est la marque des ténèbres. Un tatouage destiné à ses plus fidèles adeptes et là on risque d’avoir un problème. »

Je m’approchais encore de lui de quelques pas afin de le prendre davantage en aparté.

« Ces serviteurs ont dû se faire discret jusqu’à présent mais ils commencent à revenir sur le devant de la scène et ça pour une bonne raison… la dernière des épreuves du tournoi marquera aussi le retour du Seigneur des ténèbres. Etant donné que tu n’étais pas encore né à l’époque de la première guerre, ils t’ont fait ce tatouage pour s’assurer que tu veilleras à ce que tout se pas bien pour son retour. Peut-être qu’il va te demander de mener Harry Potter jusqu’au cimetière où le rituel de retour de Voldemort va être effectué. Je n’en sais rien mais il faut que tu sois très prudent. »


Puis réfléchissant à une perspective beaucoup moins réjouissante, je finis par déglutir.

« Et peut-être aussi qu’il va te demander de tuer le deuxième champion qui se trouvera au cimetière avec Harry Potter. »

Je ne souhaitais alors pas préciser ma pensée. Je savais que si Julian savait qu’il serait susceptible de devoir me tuer dans un avenir proche, il refuserait tout bonnement de poursuivre cette comédie. Lui dévoiler cette vérité ne ferait que de mettre sa vie en danger et je m’y refusais.

« En tout cas ce qui est certain c’est que cela nous donne également un sérieux avantage. Les serviteurs de Voldemort vont certainement essayer de te contacter très bientôt. Cela nous permettre de recueillir de précieuse informations sur ce qu’ils comptent faire par la suite. Il va falloir que tu continues à jouer sérieusement le jeu, d’accord ? »

Puis, afin de poursuivre sur les évènements de la matinée, je pris le temps de l’interroger sur sa matinée. Je m’étais fait tellement de soucis pour lui et je me demandais comment il avait vécu cette expérience difficile.

« Alors dis-moi, comme ça s’est passé avec tes parents ? Je sais que tu ne m’as jamais vraiment parlé d’eux mais Maurice l’a fait. Il m’a dit qu’ils étaient de loin les pires parents du monde. Alors j’espère que ça n’a pas été trop difficile pour toi. »

Finalement, je décidais de changer mon fusil d’épaule. Je finis par lui sourire alors, bien conscient que sa journée n’était décidément qu’une suite de catastrophes. Il fallait donc que je joue mon rôle comme promis en lui remontant le moral. Je lui saisis alors tendrement la main et lui adressa un clin d’œil.

« Tu sais, durant ton absence, j’ai appris quelque chose de très intéressant. Quelque chose qui te rendra très probablement le sourire. »

Je l’entraînais alors au milieu de la salle, dans un endroit où nous aurions plus de place de libre pour nous. Je débutais alors mes explications.

« Tu as déjà entendu parler du sortilège du patronus ? C’est un sort de protection particulièrement efficace contre certains monstres de ce monde. C’est le cas par exemple des détraqueurs. Ca ressemble un peu à la Faucheuse et ils se nourrissent de tous nos rêves et nos espoirs pour nous plonger dans la plus profonde des obscurités. Bref, le sort du patronus nous sert à les chasser... et à nous permettre en quelque sorte de la lumière et la joie de vivre. Il nait d’un souvenir particulièrement heureux et très puissant de notre vie. Il y en a plusieurs sortes mais l’une d’entre elles est corporelle et prend la forme d’un animal. Je voulais te montrer le mien. »

Je sortis alors ma baguette de ma robe de sorcier et la levant devant moi, je lançais la formule.

« Expecto patronum ! »


A ce moment-là, un filet de lumière s’éleva de ma baguette. Il prit rapidement la forme d’un lémurien à queue rayée. Le petit animal commença à gambader partout et vint caresser la joue de Julian de sa queue avant de disparaître.

« C’est magnifique, non ? On ne sait pas très bien comment l’animal est choisi. Il peut s’agir d’un animal que l’on apprécie particulièrement ou c’est lié à une personne à laquelle on est très attaché. D’ailleurs quand j’ai montré ça à Alex il a été très surpris. Il parait que mon double n’a pas du tout le même. Pour lui, il s’agissait d’un pingouin. J’aurais pourtant juré que ça aurait été une loutre mais même pas, c’était un pingouin. »

Je rangeais alors ma baguette à nouveau dans ma robe et m’approchait de Julian en lui saisissant les mains.

« J’ai brassé longtemps dans mes souvenirs pour trouver un souvenir assez puissant pour faire apparaître mon patronus. Finalement, il est apparu parce que j’ai pensé au jour où je t’ai enfin demandé de devenir mon compagnon. Tu te rends compte de ce que ça veut dire ? Cela veut dire que ma lumière dans l’obscurité, celle qui guide vraiment mes pas c’est la tienne. Je ne serais rien de plus que moi si je n’avais pas eu l’occasion de te rencontrer. Alors que là j’ai ton aura bienveillante et ton amour pour m’accompagner dans toutes mes batailles. »

Vous voyez, quand je vous parlais de faire une déclaration chaque jour à mon lémurien, je ne plaisantais pas. Et celle-ci était tellement belle qu’elle m’avait surpris moi-même. Je m’approchais de lui et l’embrassais amoureusement avant de le serrer dans mes bras. Après l’avoir bercé quelques minutes, je déclarais moins assuré.

« Promets-moi que tu seras là demain dans les gradins pour la première épreuve. Je n’y arriverais jamais sans que tu sois là pour m’encourager. J’ai besoin de ta présence à mes côtés. Tu comprends ? »


Je me rendais compte que dans les circonstances actuelles cela sonnait un peu égoïste de ma part. Moi je n’avais pas été là pour lui à l’enterrement lorsqu’il avait eu besoin de moi. Mais au fond ça n’était pas réellement de ma faute. Si j’en avais eu l’occasion, je n’aurais pas hésité une seconde avant de partir avec lui. Si je lui avais demandé cette fois-ci c’est parce que tout le monde serait là à nous regarder et que sa présence ne serait pas réellement surprenante. Je le quittais quelques minutes plus tard, non sans lui avoir souhaiter un bon après-midi. Après tout, j’avais encore du pain sur la planche.

La nuit venue, les champions avaient été rassemblés dans une magnifique tente pour passer la nuit loi de tous leurs tracas quotidiens. Selon eux, cela nous servirait à mieux nous concentrer et à nous reposer. Mais bien sûr, je ne dormis pas. J’étais bien trop angoissé vis-à-vis de ce qui m’arriverait le lendemain. Bon d’accord j’avais affronté un dragon il n’y avait pas longtemps que cela avec Ludwig à mes côtés. Mais là c’était différent. Je me retrouvais seul pour affronter ce monstre et d’après les rumeurs qui circulaient, le comité avait été particulièrement cruel dans le choix des races qui allait nous faire affronter. De plus, la précision d’être jugé et d’avoir tous les regards braqués sur moi ajoutait une pression supplémentaire à celle que je ressentais déjà.

A mon réveil, je jetais un œil en direction de Potter, Delacour et Krum qui ne semblaient pas être beaucoup plus détendus que moi. Forcément, les directeurs avaient tous été avertis de la première épreuve et l’on redoutait tous notre rencontre avec ces gros lézards. Bientôt, nous eûmes droit à l’arrivée de Barty Croupton Senior qui lui avait le sourire jusqu’aux oreilles. Bien évidemment, ce n’était pas lui qui allait se retrouver dans l’arène. Il était accompagné de Dumbledore ainsi que de cette fouille-fiente de Rita Skeeter. Le directeur de Poudlard fut le premier à prendre la parole.

« Bonjour les champions. Vous avez attendus et vous êtes largement interrogés sur ce qui vous attendait. Il est donc inutile d’entretenir le suspens plus longtemps. Profitez bien de cet instant car vous êtes les seuls privilégiés à pouvoir pleinement le vivre. Barty apportez-leur le sac, je vous prie. »

Barty Croupton s’approcha de nous, un sac de velours entre les mains. Il nous demanda de nous placer tous les quatre en cercle autour de lui. Avec crainte, Fleur fut la première à plonger sa main dans le cas emplit de miniatures des monstres que nous allions affronter. Elle en sortit un dragon vert gallois. Ce fut au tour de Krum de piocher le Boutefeu chinois. Quand à moi j’héritais du suédois à museau court et Harry d’un féroce Magyar à pointes. Croupton reprit alors la parole.

« Ceci est la miniature d’un authentique dragon que vous devrez combattre. Emparez-vous de l’œuf d’or qu’il protège. Chacun des œufs cache un indice sans lequel vous ne pouvez espérer participer à la seconde tâche. Vous avez des questions ? »

A vrai dire j’en avais des tonnes mais je me voyais mal les poser à ce moment précis. Je devais me focaliser sur ce que Kowalski m’avait appris, sur ma pratique du sort et sur ma prière de ne pas finir embrocher par un dragon. Le directeur de Poudlard reprit la parole après quelques secondes de silences.

« Très bien, Monsieur McMillan c’est à vous de commencer ! Approchez-vous de la sortie et au coup de canon… »

Mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase car Rusard chargé du coup d’envoi, venait de faire tonner le canon. Je pris alors une grande respiration et saisis ma baguette dans ma main. Intérieurement, je n’avais de cesse de me répéter la bonne formule à jeter aux yeux du dragon. Puis avançant, j’arrivais à la sortie de la tente où la foule immense des élèves étaient rassemblée. Je les regardais un instant, tâchant de repérer mes frères ou mon Queue Rayée dans la foule mais bien sûr c’était impossible. J’avançais avec cette énergie que m’envoyait les autres élèves qui scandaient mon nom avec une grande impatience de voir le spectacle que j’allais leur offrir. Je remarquais alors le dragon suédois et remarquais les flammes bleues qu’il lançait au loin. Il était assez ramassé sur lui-même avec quelques cornes sur le museau, un peu comme un rhinocéros.

Observant autour de moi, je remarquais deux détails d’importance. Le premier fut l’œuf qu’il protégeait. Il se détachait clairement de la roche sombre sur laquelle il était posé. En revanche, il reposait très proche de la créature ailée qui ne semblait pas décidée à me faciliter la tâche. Le deuxième détail était la chaîne qui le maintenait au sol. C’était plutôt un bon point car cela signifiait que je ne devrais pas utiliser mon sort sur une cible volante, rapide et qui mesurait plus de 7 mètres de long. Propulsant un filet de flammes dans ma direction. J’eus juste le temps de me dissimuler derrière une pierre. Le dragon n’en finissant pas de m’agresser, je n’avais aucun moyen de me dégager de là.

Je choisis donc de profiter de mon plan B. Le cours de métamorphose aidant, je dirigeais ma baguette en direction d’une pierre située non loin du dragon. Après plusieurs tentatives, cette dernière finit par se mouvoir et même par se transformer en chien. Oh certes, il était encore de pierre mais cela suffit à distraire le dragon durant quelques précieuses secondes. Me dégageant de ma cachette, je finis par me rapprocher de l’œuf mais chutais à quelques mètres de lui, attirant l’attention du dragon. M’étant foulé la cheville dans ma chute, je le voyais approcher de moi en courant. Il lança encore une fois un filet de flammes qui parvinrent à quelques mètres seulement de moi. Pour sûr, sur le coup j’avais vraiment eu beaucoup de chance. Levant la baguette en direction de ses yeux, je hurlais la formule et le sort atteint sa cible. Le dragon, souffrant terriblement, s’agita dans tous les sens et manqua de peu d’écraser l’œuf qu’il protégeait. Une chance pour moi, ce ne fut pas le cas et je relevais bien vite pour courir en clopinant dans sa direction. Ma cheville me faisait atrocement souffrir mais je n’avais pas le choix. Il fallait que je remporte cette victoire. C’est avec cette conviction que j’y parvins.

Retournant toujours en clopinant dans l’autre direction, je courais très loin de mon ennemi et, une fois en sécurité, levait très haut le bras pour que les juges me voient avec l’œuf dans la main. C’est alors que j’entendis la voix de Dumbledore s’élever avec joie.

« Le premier champion de Poudlard, Skylar McMillan, remporte la première épreuve et se qualifie pour la seconde tâche du tournoi ! »

Je crois bien que jamais je ne me sentis aussi fier de moi. Je criais victoire à plein poumons alors que je retournais en direction de la tente où Madame Pomfresh nous attendait pour nous administrer les soins de rigueur. Le plus dur était passé et je profitais enfin de m’allonger dans ce lit de camps très confortable. Embrassant mon œuf qui avait été quelque peu abimé par la créature, j’entendais au loin l’appel des autres champions du tournoi.

J’avais remporté l’épreuve et j’y étais parvenu avec un nombre plus qu’acceptable de points. Le soir venu après un petit séjour à l’infirmerie passé aux côtés de Harry, nous étions tous les deux retourner dans notre salle commune où tous les élèves nous attendaient avec impatience. Nous fûmes donc tous les deux accueillis par un tonnerre d’applaudissement et nous pointions fièrement nos œufs au-dessus de notre tête. Dans la foulée, je fus accueilli par Marlène qui me sauta au cou pour m’embrasser.

« Oh mon chéri ! Tu es tellement fort et rusé. Tout le monde ne parle que de ton astuce pour battre ton dragon. Je suis si fière d’être ta compagne. »

Elle m’embrassa alors une seconde fois et je ne pus qu’y répondre. Après tout, cela faisait partie du jeu, non ? Les autres élèves se précipitèrent vers nous, Fred de Georges tête.

« Allez arrêtez de vous faire désirer maintenant. Ne maintenez pas le supsens plus longtemps. »

« Montrez-nous ce qu’il y a dans vos œufs ! »

Je tournais alors la tête vers Harry tout souriant. J’étais heureux de voir que les élèves de Gryffondor étaient prêts à ne plus le ridiculiser constamment. C’était une très bonne chose pour lui et finalement nous avions tout à y gagner. Harry ne se faisant pas prier, tenta d’ouvrir l’œuf. C’est alors qu’un cri assourdissant résonna dans toute la pièce nous poussant à nous boucher les oreilles. Non mais sérieux, c’était quoi ce délire ?

Quelques minutes plus tard, tout le monde reparti vaquer à ses occupations. Je passais la soirée avec Marlène, Neville et Alexander. Je profitais du temps passés avec mes amis, appréhendant la suite des évènements. Mais l’épreuve était terminée maintenant. Je ne voyais franchement pas ce qui pourrait y avoir de pire que de se faire griller par un dragon.
Mais je remarquais très vite que je me trompais lourdement. Il y avait bien pire que de finir sa vie entre les griffes d’un dragon. J’en pris conscience au moment où je vis Marlène un gros paquet dans les mains. Sa magnifique chouette effraie venait de lui apporter un paquet qui venait tout droit de chez ses parents. L’ouvrant à la hâte, elle ne sorti une très belle robe bleutée, dont les paillettes semblaient se mouvoir su la robe. Elle me regarda donc toute fière.

« Regarde ce que m’ont envoyé mes parents, mon chéri. Une magnifique robe de soirée Oh et regarde, il y a même pleins d’accessoire. Elle ne sera pas belle ta petite amie dans sa magnifique robe de bal, hein ? »


Elle se rapprocha de moi alors, séductrice. Elle m’embrassa et s’agrippa à mon bras avant de poser sa tête sur mon épaule. Je murmurais alors dans un soupir.

« Oh non c’est pas vrai, le bal de Noël ! »


J’avais toujours détesté danser. Je faisais des efforts pour Julian, pour lui prouver que j’étais capable de m’intéresser à sa grande passion, mais je détestais ça. C’est pour ça que le seul cavalier que j’accepterais d’avoir ça serait mon Queue Rayée. C’était une chose claire et entendue.

Voilà pourquoi, je ne lui répondis pas. J’étais alors trop occupé pour lorgner en direction de la table des Serpentard et de l’homme de ma vie. Si nous voir bras dessus, bras dessous au fur et à mesure des jours qui passaient lui était insupportable, je n’imaginais même pas la douleur qu’il ressentirait à me voir avancer dans la grande salle parmi les champions au bras de Marlène et sous les applaudissements des autres élèves. Non c’était absolument hors de question que je lui fasse subir ça. Il en avait déjà tellement souffert et tant que nous resterions ici, il continuerait à être tourmenté par ses hantises passées. C’est pourquoi, sans rien ajouter, je m’étais relevé de ma place en étant furieux. Un dernier regard jeté vers mon lémurien, j’avais filé en dehors de la grande salle prétextant des devoirs à rendre.

L’après-midi venu, Le professeur McGonagall nous avait convié pour prendre un cours de danse. J’avais le cœur lourd et même si je tenais la main de Marlène dans la mienne, je ne pouvais plus sourire. J’en avais plus qu’assez de cette situation de faux semblants. On me demandait de risquer ma vie tous les jours et la seule récompense que j’en tirerais serais de danser avec Marlène ? Non ça il en était hors de question. Je voulais mon amoureux pour moi, un point c’est tout ! C’est avec lui que je voulais avancer dans la grande allée sous un tonnerre d’acclamations. C’était avec lui que je voulais ouvrir les festivités par une valse dans un décor de rêve. Et je m’en foutais de savoir ce que les autres en penseraient.

Le soir-même, j’avais convié Julian à me rejoindre dans une des salles d’études désertée à cette heure-là. Je m’étais approché de lui totalement lassé et lui avais alors fait un câlin.

« J’en ai raz le bol, Queue rayée. J’en peu plu d’entendre Marlène parlé à longueur de journée du fameux bal de Noël. Elle est en train de raconter à tout le monde que nous allons nous y rendre ensemble. Je ne suis quand même pas sa chose ! »

Je m’écartais de lui, commençant à faire des allées retours dans la pièce.

« J’en ai tellement marre de jouer la comédie. Moi la seule chose que je voudrais, c’est aller au bal de Noël avec le grand amour de ma vie… l’homme que j’aime vraiment. Mais pourtant j’en ai pas le droit. C’est tellement injuste. »

Je saisis mon visage entre mes mains avant de me tourner vers Julian d’un air déterminé. Puis continuant à faire les cent pas, je repris mon discours.

« Tu sais, j’ai longtemps réfléchi à ce que je t’avais raconté sur le patronus. Je suis toujours aussi étonné de songer que mon patronus à moi c’est toi alors que celui de mon alter ego est un pingouin. Pourquoi ça n’est pas Marlène, ça n’a pas de sens ? Et puis j’y ai réfléchi et je me suis dit qu’avant de te connaître toi, je ne suis jamais réellement tombé amoureux. J’étais qu’un égoïste qui accumulait les conquêtes en attendant le grand amour et je suis plus que certain qu’à l’époque mon patronus à moi aussi aurait été un pingouin. Je me suis alors dit qu’il vivait peut-être la même situation que moi. Il a peut-être déjà des sentiments pour ton alter-ego mais comme c’est un Serpentard, il se refuse à l’admettre. Alors je me dis que si on lui donnait une chance de pouvoir se lancer dans une histoire d’amour avec l’autre Julian, il comprendrait peut-être à qui il est destiné. Et peut-être que Skylar pourrait avoir assez d’influence sur Julian pour qu’il lâche enfin sa famille et qu’il suive la trace de son amoureux sur le chemin du bien. On a peut-être quelque chose de positif à leur apporter nous aussi. Ça serait une belle conclusion à leur histoire non ? Nous ça nous a plutôt bien réussis. »


Je m’arrêtais enfin dans ma course folle pour rejoindre mon lémurien. Saisissant ses mains dans les miennes.

« Et puis même sans ça, je refuse catégoriquement de danser avec qui que se soit d’autres que toi, mon chéri. Accepte d’être mon cavalier au bal de Noël, s’il te plait. Ou aura pas toujours l’occasion de danser dans un bal aussi splendide que celui-ci et je veux en profiter avec toi. Je t’aime et tu me manques horriblement. »

Je l’embrassais alors avant de m’écarter tout souriant.

« Et si au pire mon plan concernant nos alter ego ne fonctionne pas, tant pis. Ils pourront toujours dire que quelqu’un leur a lancé un sort de confusion. Ils ne seront pas si loin de la vérité après tout. »


©️Pando



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K. Julian Andrianamady

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-02-03, 19:27

Julian & Skylar

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !



Julian avait sentit que ce qu’il avait sur le bras n’était pas bien. Déja parce qu’en général, les têtes de mort n’étaient pas cool, encore plus avec un serpent sortant de sa bouche. En tant que lémurien, il n’aimait pas les serpents. Pas qu’il n’aimait pas, mais il fallait dire que les cobras royaux pouvaient les dévorer. C’était plutôt de la crainte que de la haine. Puis surtout, c’était son oncle qui lui avait dévoilé. S’il avait bien compris une chose, au bout de toutes ses années, c’est que son oncle était louche. Dans n’importe quel des univers, ce n’était pas une personne fréquentable. Il avait mis du temps à le comprendre, espérant toujours se tromper, mais non. Il faisait bien partie de la catégorie des pourritures. À Madagascar il avait essayé de le tuer un nombre incalculable de fois pour reprendre la place de roi. À Storybrook il avait aussi essayé de le tuer, pas que pour prendre sa place, mais juste pour l’éliminer parce qu’il ne pouvait pas le blairer. Sympa le tonton. Il se doutait bien qu’ici, dans ce monde complexe, son oncle n’allait pas l’aimer. Ce n’était pas possible. S’il avait eu un petit doute avec ses parents, ce dernier s’était évaporé, avait fondu comme neige au soleil, alors, penser que lui, était dingue de son neveu. Que nenni. Julian n’avait rien dit, il l’avait laissé parler, lui dévoilant ainsi ce tatouage horrible dans le dessin et le dessein. Forcément, qu’il n’allait pas en parler à la première personne venue. Il connaissait sa famille, et vu qu’ici n’était pas différent d’ailleurs, il se doutait bien que des choses vraiment pas belles devaient se tramer. Néanmoins, il avait besoin d’explication pour continuer et qui d’autres que Skylar pour tout lui faire comprendre ! Il l’écouta donc avec une certaine attention, essayant pour une fois de vraiment se concentrer. Donc le seigneur des ténèbres était le fameux Voldemort. Tss, jamais il n’aurait été l’un de ses soutiens ! Son nom était moche, aucune classe. En plus, s’il saisissait bien la chose, ce Voldemort était out, hasbeen, ringard. Lui ! King Julian ! Ne serait certainement pas du côté des loosers.

“Non j’crois pas ! C’est pas la guerre de King Ju ça !”

Il venait de claquer des doigts et de tchiper, faisant un mouvement de tête digne d’une starlette de télé réalité. Vraiment … si on pensait que lui, Julian, allait tuer quelqu’un, c’était vraiment mal le connaître. Déja qu’il n’arrivait même pas à tuer un moustique, il n’allait pas faire ça, à quelque chose de plus gros qu’un insecte.

“Hum … tu voudrais que … que je sois ton espion ! Ooooh mais oui c’est trop bien !”

Ses yeux se mirent à luire d’un enthousiasme non fin. De tout temps, Julian appréciait le travail de Skylar et son équipe. C’était rempli d’aventures, de trucs cools, et il avait souvent voulu faire partie de ses expéditions, même si le pingouin pensait qu’il n’en était pas capable. Il lui avait prouvé, à maintes reprises, que même si d’accord, la réflexion n’était pas son truc, il avait quand même du potentiel sur certaines choses. Se mettant devant Skylar, il tendit les bras, faisant un petit geste gracieux des mains, les tournant avant de les allonger, faisant craquer en même temps sa nuque.

“Okay okay, Julian va prendre sa mission à coeur. Il va être un méchant mais pour la bonne cause. Mouahahhahaha !”

Il porta la main à sa gorge, toussant un peu pour refaire une sorte de rire sadique digne d’une mauvaise comédie. Bon, c’était mieux que rien. Il devrait s’entraîner, pour vraiment faire méchant et que Skylar soit fier de lui. Descendant la manche de sa chemise, il alla se poser dans l’un des fauteuils de la salle tout en soupirant, faisant une petite moue à l’attente de la question.

“J’y ai cru … que ça serait différent, mais en vrai non. Ce sont les mêmes. J’ai longtemps pensé que c’était parce qu’il n’aimait pas mon caractère, quand j’étais petit. J’ai changé pour eux mais rien n’y fait. Quoi que je fasse, je n’arrive pas à voir de la fierté dans leurs yeux.”

Cela expliquait un bon nombre de choses. Sa constante demande d’attention, d’amour et d’approbation. Essayer d’être excentrique pour qu’on le remarque, qu’il soit le plus beau et le meilleur. Jouer un rôle, mettre un masque, n’importe lequel pour plaire, coûte que coûte, quelque en soit le prix.

“Ça faisait des années que je ne les avais pas vu. Techniquement, depuis la levée de la malédiction, une dizaine d’années en gros. Ils m’avaient envoyé une lettre en disant qu’ils rentraient à Madagascar, qu’ils ne voulaient pas rester dans cette ville de plouc. Bon, en soit je les comprends, faut dire que le swagg n’est pas l'attribut principale de SB, maaaiis quand même … pas un mot depuis. Alors c’était bizarre. C’était la même relation que dans mon adolescence. Avoir le moins de contact avec moi comme si j’étais … indésirable.”

Il était rare pour Julian de parler avec une telle lucidité, sans fioriture. Ses yeux s’étaient perdus dans les vagues, commencèrent à se remplir de larmes avant qu’il ne sente la main de Skylar venir se poser sur la sienne. Il secoua la tête comme pour chasser toutes ses mauvaises pensées avant de lui faire un grand sourire, replaçant sa façade de bonne humeur constante, ne s’étant même pas rendu compte que sa chevelure bouclée était devenu toute noire.

“Ah oui ? Qu’il existe une fashion week pour sorciers ? Non parce qu’on soit honnête, ces uniformes auraient bien besoin d’être pimpés ! Ceux des autres écoles sont vraiment beaucoup plus classes."

Se levant, il eut un mouvement d’agacement en voyant que ça n’avait pas attrait avec la mode. Vraiment, les priorités ici … ce n’était pas ça. Néanmoins, il écouta Skylar avec un certain sourire, le regardant faire. Quand il vit le lémurien sortir de la baguette, il ne put s’empêcher d’applaudir et d’éprouver une forme de fierté, sans savoir pourquoi.

“C’est bien normal, tout le monde sait que les lémuriens sont les meilleurs !”

Bombant le torse, il se rapprocha de Skylar, sourire aux lèvres, la tristesse chassait au loin. Une queue de lémurien apparut, sortant de son pantalon pour venir caresser la joue de son compagnon.

“C’est bien que tu t’en sois enfin aperçu mon Commandant ! Parce que c’est pas comme si ça faisait très looongtemps que Julian était au courant.”

Il dut se mettre sur la pointe des pieds pour répondre avec ferveur au baiser de son compagnon, ses mains se glissant dans les siennes. Oui, c’était vrai, ils avaient mis du temps à se trouver, mais lui avait toujours été persuadé que Skylar était le sien. Il l’avait dit, et c’était un fait, quand le roi disait quelque chose, cela s’avérait vrai.

“Mais bien sur mon amour, que le grand King Julian sera présent pour soutenir son champion !”

L’embrassant une dernière fois, Julian le regarda sortir de la salle sur demande, l’imitant quelques minutes après. Il savait ce qui lui restait à faire de la fin de son après-midi. Se rendant dans sa salle commune, il fit apparaître avec l’aide de sa baguette, une grande banderole blanche et de nombreux feutres, paillettes et autres choses pour la décorer. Il commença à tracer le prénom de Skylar, dans une jolie écriture calligraphié, avant de la colorier.

“Sérieux KJ ? Mais qu’est ce que tu fous ?”

Se retournant, il vit son petit groupe d’amis, qui était eux aussi de retour dans leur salle commune. Ils regardaient, étonnés, la bannière, leurs regards passant d’elle, à Julian assis par terre, les doigts pleins de couleurs.

“Julian fait de l’art, je crois que ça se voit !”
“Non mais Max demandait, pourquoi tu faisais ça …”
“Et bien … pour soutenir le champion de l’école !”
“Mais c’est un Gryffondor !”

Julian lança un regard désabusé à Pansy, secouant la tête comme si elle avait dit une énorme connerie. Faisant une petite moue, il se mit à réfléchir, pensant à ce que Skylar lui avait dit. Il pointa le groupe avec l’un de ses feutres à paillettes.

“Oui, mais c’est notre école ! Et franchement à choisir entre BigMac et Potter … je crois que le choix est fait non ?”

Faisant un petit clin d’oeil, il s’aperçut que sa phrase fit réfléchir le groupe.

“Ah ouai … c’est pas con …J’avais pas vu ça comme ça.”
“Moi j’y ai pensé. C’était clair que j’allais pas soutenir Potter la victime ! Mais de là … à l’afficher.”
“C’est vrai que KJ a pas tord … puis bon, soyons franc, autant miser aussi sur le beau gosse.”
“Hmpfr, quand même … je reste persuadé que c’est pas un truc à montrer.”
“Si Pansy, faut penser aussi aux conséquences. Genre les profs’ verront comme ça qu’on est pour notre école, parce que de là à croire qu’on préfère Dumstrang … Et Julian n’a pas envie que les profs ne l’aiment pas pour ça.”

Il avait pris exemple sur sa scolarité au pensionnat français. Il savait que les études ce n’était pas trop son truc, alors il faisait des choses à coté, pour quand même se faire aimer des professeurs. Il participait à la chorale, il faisait la pompom girl pour l’équipe de rugby. En soit, il faisait ce qu’il savait faire le mieux, il détournait l’attention pour qu’on le voit sous son meilleur jour.

“Tain’ c’est vraiment pas con ! T’es trop fort Julian.”

Faisant un petit mouvement de sourcil, il tendit alors le paquet de feutres à ses amis. Célestin et Max les attrapèrent, se mettant de l’autre coté de la bannière pour l’aider.

“Désolée les gars, mais Caitlin doit me faire réviser la potion d’aiguise méninge.”

Julian s’était déja retourné pour continuer de faire ce qu’il devait faire, s’en fichant royalement.

Ainsi, quand la première épreuve arriva, Julian fut très fier de pouvoir déployer sa bannière dans les tribunes. Il remarqua que les professeurs eurent un petit sourire, et il donna un coup de coude à Max, fier de lui. Il regarda ensuite l’immense arène où la tâche allait se dérouler. L’angoisse le prit quand le premier dragon fut amené. C’était ça … que Skylar allait devoir combattre ? Nom d’un ananas ! C’était … c’était … Il avait peur. Très peur pour lui. Certes, il savait que son amoureux était fort, mais quand même ! Cette bête était monstrueuse, gigantesque, aussi haut qu’un immeuble.

“C’est chaud quand même …”
“Ouais … je suis bien content de pas avoir eu l’âge pour le faire …”

Le nom de Skylar résonna dans le stade, et il apparut, tout petit. Julian serra fortement la bannière, n’hésitant absolument pas à donner de la voix pour le soutenir. C’était quand même très très impressionnant ce qu’il arrivait à faire. Le courage qu’il avait était remarquable. Julian était très fier de voir ce qu’il faisait. Il cria quand le dragon failli le brûler, l’insultant aussi. Il s'égosillait, essayant de lui faire parvenir l’énergie nécessaire à sa victoire. Il poussa un hurlement de terreur quand il se tordit la cheville mais sauta de joie, quand il réussit enfin à attraper l'œuf, sautant dans les bras de Célestin, qui s’était laissé emporter par l’ambiance.

Le mois d’Octobre était bien avancé quand l’annonce d’un grand bal se fit. Julian, comme le reste de ses camarades, était très enthousiaste à cette idée. Enfin quelque chose de bien dans cette école ! Un grand bal, à l’ancienne, où il allait pouvoir se pavaner tel le roi qu’il était, dans une magnifique tenue qu’il allait choisir. Cette excitation prit le pas sur tout le reste, et il fallait dire, qu’une certaine effervescence régnait dans le château, une ambiance que Julian appréciait énormément. Il voyait bien, il entendait aussi les rumeurs de qui allait au bal avec qui. Il participait allègrement au transport de ces petits mots. Peter allait demander à Jessica mais cette dernière voulait plutôt y aller avec Maeva alors Peter se rabattrait sur Sophie en deuxième choix. Bien entendu, lui aussi était sollicité de toutes parts. Il adorait qu’on vienne le voir, qu’on lui demande avec des yeux remplis d’admiration qu’il soit son partenaire. En général, il regardait, les bras croisés, tchipant de sa langue en disant qu’il allait réfléchir. Il s’empressait ensuite de tout raconter à ses camarades, donnant même des notes à ses prétendants de tout horizon. Certains avaient des mentions spéciales, ayant un petit truc en plus, mais pour l’instant, le grand King Julian n’avait pas de partenaire. Pour cause, lui n’en voulait qu’un ! Skylar ! Bien entendu, il se doutait bien que ça ne serait pas possible. Après tout, il était en couple, il fallait continuer de jouer le jeu, à contre-coeur. Alors il préférait être une star, une étoile filante plutôt que d’aller au bras de quelqu’un d’autre que son commandant.

Eggsy lui avait apporté un petit mot, dans l'après-midi, après avoir pris deux heures de colle par le professeur Rogue pour avoir rigolé de sa façon de danser. Au moins, il eut du baume au cœur, pas que cela le dérangeait d’être collé, mais plutôt d’avoir fait perdre des points à sa maison. À l’heure convenu, Julian sortit de son dortoir, sur la pointe des pieds, essayant de se faire le plus discret possible. Il n’avait pas envie de tomber sur Rusard. Quelle mocheté celui là ! Se rendant dans la salle de classe indiquée, il n’attendit pas, pour enlacer Skylar. Malheureusement, ils n’arrivaient pas à se voir autant qu’ils voudraient, alors Julian essayait de profiter de toutes leurs rencontres clandestines. S’asseyant sur le rebord d’un bureau, il pencha la tête pour l’observer, le sentant plus tendu qu’avant.

“Non mais c’est que maintenant que tu t’en rends compte ? Non mais allo quoi ! On parle de Marlène la poufiasse ! Bien entendu que c’est normal que tu en ais marre !”

Il lui fit un mouvement de bouche peu flatteur pour la jeune femme avant de regarder ses ongles manucurés. C’était pas trop tôt, que Skylar se rende compte que cette femme, n’était absolument pas faite pour lui.

“Tu vois, c’est pour ça que je dis, que parfois il vaut mieux être seul que mal accompagné ! En plus, entre nous, on sait très bien qu’elle va sortir une robe à froufrou, un truc so année 90, moche, qui ne mettra même pas sa pauvre silhouette en valeur. Mon pauvre commandant, je te plains sincèrement.”

Julian lui envoya un petit baiser, avant de sauter du bureau pour se rapprocher. Bon, il fallait dire qu’il adorait dire du mal de Marlène, et là, Skylar lui donnait ce qu’il voulait sur un plateau d’argent, clairement il n’allait pas s’en priver.

“Alors là, je n’en sais rien … demande à ton petit intello ! Il saura forcément te répondre. Tu te rends compte qu’il a osé enlever des points à King Julian ! Parce que soit disant c’est interdit d’écrire sur les livres de la bibliothèque ! Non mais déja que il a fait l’effort d’aller dans cet endroit poussiéreux … C’est n’importe quoi !”

Julian prit un air offensé, secouant la tête face à une telle injustice avant de se reconcentrer sur Skylar.

“Hum, c’est vrai que ça ne serait pas une mauvaise idée que de les mettre ensemble ! Je ne vois pas pourquoi le Skylar d’ici devrait se contenter d’une poufiasse alors qu’il peut avoir le meilleur des partis !”

C’était d’une évidence si claire ! Même lui était persuadé de ça. Ce n’était pas possible autrement. Gloussant, il hocha la tête à ses propos, ses cheveux prennant une jolie couleur rose.

“Mais bien entendu que j’accepte ! Tu sais, Julian a eut beaucoup de propositions pour aller au bal. Célestin tient le compte. 47 demandes ! Toujours aussi populaire ! Et bien Julian a toujours dit qu’il réfléchissait, qu’il verrait bien, alors qu’il connaissait déja la réponse. C’était soit il allait seul, soit il allait au bras de son amoureux ! Qui n’est d’autre que le plus beau des champions du tournoi.”

Il fit bouger son nez, le frottant même contre la joue de Skylar avant de pousser un soupir heureux.

“Puis en vrai on s’en fout, nous on ne sera plus là, on rentrera à Storybrook et balek des autres !”

Quand même, il ne fallait pas oublier que Julian avait une très grande part d'égoïsme en son sein.

“Tu as intérêt à mettre ta plus belle tenue !”

Et connaissant Julian, il n’hésiterait pas à dire s’il n’aimait pas le choix de son partenaire. Gardant sa main dans la sienne, il fit une moue déçue quand l’heure de se séparer sonna.

“Non mais, on devrait essayer de rester dans la salle sur demande une nuit ! Y en a pleins que le font, je ne vois pas pourquoi nous non plus on ne le ferait pas !”

Il en avait entendu des histoires sur ce qui pouvait se passer dans cette pièce qui prenait l’apparence désirée. Forcément, avec une école remplie d’adolescents dont les hormones étaient en feu, il était logique que des étincelles se fassent. Alors lui aussi avait envie de passer un soir, ou même plusieurs avec Skylar ! Néanmoins, pour ce soir, il dut quand même retourner dans son dortoir, en grommelant que ce n’était pas juste, qu’il était roi, et qu’il faisait ce qu’il voulait.


La neige avait recouvert Poudlard d’un beau manteau blanc, et Julian se plaignait à qui voulait l’entendre qu’il mourrait de froid, ce qui en soit, était faux, vu que toutes les cheminées du chateau étaient allumés. Des gars de Dumstrang assis à coté de lui à la table des serpentards, s’étaient moqués, en lui disant que dans leur école, seul les salles de classes étaient dotés d’un feu, et qu’ils avaient beaucoup de conforts, ici, à Poudlard. Julian avait répliqué d’un ton de diva, qu’il avait certains standard, avant de s’emmitoufler dans son écharpe vert et argent. Il ne sortait quasiment pas du chateau, restant à proximité de la chaleur. Néanmoins, quand Max avait annoncé la sortie à Pré au Lard, Julian y était allé. Déja parce qu’il n’avait pas pu résister à l’envie de parader avec ses amis, de nombreux sacs à la main. Ensuite parce qu’il allait récupérer sa tenue de bal, à la poste de Pré au Lard. Il était tellement excité même si tout n’avait pas été rose. Forcément, il s’en serait douté, ses parents lui avaient imposé une tenue. Il devait représenter la famille, blablabla donc pas d’excentricité, de fleurs, de paillettes, de choses qui pourraient porter préjudice à la réputation. Ce que Julian trouvait totalement absurde. Bien au contraire ! Il était le roi de la mode. Il était le King du style ! Jamais il ne ferait un faux pas. Mais bon, malheureusement il ne pouvait pas vraiment discuter, n’était pas encore majeur dans ce monde ci. Néanmoins, ça ne serait que mal le connaître de penser qu’il s’avouerait vaincu, dans le domaine de l’apparence. Il avait appris que le Maurice de ce monde travaillait pour ses parents, et qu’ils avaient un lien assez fort. Il lui avait écrit, durant les mois passés, et il en avait eu un super soutien. Alors il lui avait demandé s’il avait des bijoux, des choses qui pourraient quand même montrer sa personnalité, et il lui avait répondu qu’il les enverrait aussi par colis à chercher à la poste. Forcément, Julian était surexcité. Comme le reste des autres élèves à vrai dire. L’on sentait dans l’air de Poudlard l’ambiance de Noël mêlé à une frénésie. Même les professeurs avaient laissé tomber de reprendre leurs élèves, et la dernière semaine de cours avant les vacances fut vraiment allégée. Tous n’avaient que le bal en bouche !

Quand ce dernier arriva, la veille de Noël, tout le château était en ébullition. Même les plus calmes avaient un petit sourire. Julian lui, était concentré à se préparer, à se faire beau. Il n’avait pas dit qui était son cavalier, si bien que ses camarades pensaient qu’il allait y aller seul, comme il l’avait dit lors de l’annonce. Très bien, il aimait être le centre de l’attention, avoir les projecteurs braqués sur lui. Depuis 17h de l’après midi, il était dans la salle de bain, s’occupant de ses belles boucles brunes, de son visage, de ses yeux qu’il releva d’un trait d’eye line noir. Son corps était recouvert d’un fin voile de paillettes dorés et ses ongles étaient ornés de vernis noirs laqués, surmontés de perles. Une fois sa mise en beauté terminée, il enfila son costume sombre. Même s’il avait râlé, il fallait dire qu’il était quand même très chic dedans. Puis, avec un petit sourire malicieux, il ouvrit une boite à bijou, en sortant une couronne ornée de grosses émeraudes, ainsi qu’une paire de boucles d’oreilles. Voila qui allait être la touche de glamour à ses habits.

“Wow, franchement j’suis choqué quand Max n’arrête pas de me dire que tu vas seul au bal !”

Célestin, vêtue entièrement de soie noir, le siffla. Lui souriant, il eut un sourire hautain, faisant même un petit mouvement d’épaules.

“Bien entendu que si. Tu ne crois pas que Julian va se contenter de la simple beauté pour une soirée aussi extraordinaire que celle ci ?”

Son ami rigola, avant de s’approcher pour regarder de plus près la couronne que Julian terminait de fixer sur sa tête.

“Tu vas te faire tuer si ta mère apprend que tu as sorti les bijoux de famille.”
“Sorry not sorry !”

Honnêtement, ça valait le coup que de tenter le diable ! Quand Maurice lui avait dit qu’il allait lui envoyer la couronne de sa grand-mère, Julian avait été sceptique sur le moment, mais quand il avait ouvert la boite, il n’avait pu s’empêcher de s'esclaffer devant tant de beautés et de richesses. Il devait porter ça ! Il devait montrer à tous qui il était ! Sans se douter, qu’ici, beaucoup de vieilles familles aristocratiques avaient mis leurs enfants.

“Bon allez, faut y aller Princesse, sinon on va être en retard !”

Ah non ! Il ne pouvait pas ! Skylar lui avait expliqué que les participants au tournoi devaient ouvrir le bal, en grande cérémonie. Mettant un peu de parfum, il se regarda une dernière fois dans la glace avant de suivre Célestin en dehors de la salle commune. Puis, il prétexta avoir oublié de mettre un bracelet pour faire demi tour et pouvoir rejoindre Skylar là où il lui avait dit. Les autres champions étaient là, et Julian ne put s’empêcher de les dévisager, jugeant leurs tenues comme s’il était à un concours de beauté avant de s’arrêter sur son partenaire. Il avait les yeux brillants et s’approcha de lui, avant de faire un tour sur lui-même.

“Alors ? Comment trouves- tu Julian ?”

Mcgonagall tapa dans ses mains pour faire venir le calme, et leur expliquer qu’il allait sortir de cette pièce, déambuler parmi les élèves pour aller ensuite dans la grande salle, où ils ouvriraient le bal avec une valse. Prenant la main de Skylar, Julian se plaça là où on lui dit, derrière Hermione et Viktor. Il lança un petit regard à Skylar au moment où les portes s’ouvrirent. Une fanfare résonna et ils commencèrent à avancer, sortant couple par couple de la pièce pour arriver dans le couloir bondé, et ensuite dans la grande salle magnifiquement décoré pour l'occasion. Tout le monde applaudit, et Julian fit ce qu’il savait faire de mieux, il rayonna de splendeur, la main posée délicatement sur le bras de son champion.

“Voila ! C’est ça qu’on veut ! Du glamour, des paillettes, des applaudissements digne de notre rang !”

Il salua même de la main, comme le souverain qu’il était. Même si le bruit de la foule était dense, il pouvait déja entendre le scandale que ça allait faire, et honnêtement il adorait ça ! C’était absolument jouissif. Skylar se plaça devant lui et l’orchestre retentit. Il attrapa sa main pour se mettre à danser une parfaite valse, car oui, il n’y avait pas que les danses de boite de nuit qu’il savait faire. Il était un danseur hors pair et c’était aussi interessé à toutes les autres formes de danse. Il souriait à Skylar, gloussant même quand il sentit que ce dernier lui écrasait le pied par maladresse, mais il voyait les efforts qu’il faisait et il n’hésitait pas à le soutenir, prenant même les devants pour une fois, devenant le leader en quelques sortes de cette danse.

“Dans deux mesures il va falloir que tu me soulèves !”

Il lui avait dit rapidement, pour ne pas casser le rythme, et faire comme les autres, gloussant au moment où Skylar le souleva. Toute la foule applaudit massivement, et il remarqua du coin de l'œil que le directeur se joignit à eux avec la professeur de métamorphose. Puis ce fut tout le reste de la salle qui vinrent danser. Julian était vraiment heureux, se sentant absolument revigoré par ce début de soirée très prometteur et exceptionnel.


(c) ANAPHORE


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"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! W2j9

"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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________________________________________ 2021-02-05, 10:37

Une gloire éternelle attendra le champion du tournoi des trois sorciers à ce qu'il parait. Moi je n'attends rien de tout cela. Mon seul désir est de savoir que tout au long de cette aventure le noble chevalier que je suis aura le magnifique regard de son roi poser sur lui. Tes encouragements seront ma plus grande force et ton amour la plus belle de mes victoire, mon Queue Rayée.
J’étais très fier de mon Queue Rayée. C’est vrai ! Non seulement, il m’avait promis de mettre un point d’honneur à effectuer la mission que je lui avais confié. D’ailleurs, il l’avait fait d’une manière si adorable que cela m’avait fait totalement craquer. Mais en plus il m’avait soutenu de la plus belle des manières lors de la première épreuve. Je n’avais pas pu m’empêcher de rire au moment où il m’avait expliqué comment il s’était sorti d’une situation délicate avec ses collègues de la maison Serpentard. Moi qui prétendais généralement qu’il n’était pas très intelligent, je devais bien admettre que dans une situation telle que celle-là il était particulièrement futé. D’ailleurs c’était souvent le cas lorsqu’il s’agissait d’une situation où il fallait faire preuve d’une certaine intelligence sociale. C’était également pour cela que je savais qu’il se familiariserait bien mieux à son environnement que moi. Entouré de personnes et surtout d’admirateurs, il se sentait comme un poisson dans l’eau. Alors que moi je me sentais bien mieux quand il s’agissait de frapper ces mêmes personnes pour en obtenir de précieuses informations.

Son aide m’avait été bien utile et m’avait grandement motivé à l’inviter au bal de Noël. Il l’avait largement mérité et je rêvais de me promener à son bras et de danser une valse, vêtus de nos plus beaux atours. Bien sûr, je n’avais pu m’empêcher de lever les yeux au ciel au moment où Julian avait parlé de Marlène. Si le fait de me retrouver à nouveau dans une situation de triangle amoureux m’agaçait, j’appréciais toujours autant ma petite loutre. D’ailleurs nous étions restés amis depuis notre séparation à Stroybrooke car nous avions encore énormément de choses en commun. D’ailleurs, je partageais bien plus de points communs avec elle qu’avec Julian. La raison pour laquelle mon cœur m’avait guidé vers Julian était un réel mystère pour moi. Mais les choses étaient ainsi et je refusais qu’un voyage qui m’amenait au cœur de Poudlard me fasse penser le contraire. Je ne pouvais qu’aller de l’avant et c’est pour cette raison que j’estimais que mon double de cet univers devait en faire de même.

Du côté de Julian c’était absolument hors de question d’y aller avec quelqu’un d’autre que moi. Cette remarque me touchait profondément et j’avais les yeux réellement brillants au moment où il admit avoir eu le courage de résister à la tentation de tellement d’autres invitation. Pour lui non plus, le fait que je lui appartenais ne faisait aucun doute pour lui. Et c’était sans nulle doute l’une des plus touchantes déclaration d’amour qu’il avait eu l’occasion de me faire. Bon s’il avait pu s’épargner sa remarque sur ma tenue, je l’aurais sans doute mieux pris. Cela dit, je ne pouvais pas trop lui en demander non plus. Je lui lançais alors d’une voix sirupeuse.

« Oh ne t’inquiète pas, Queue Rayée. Je ne vais pas manquer l’occasion de mettre un smoking. Je sais quel effet ça a sur toi. »

Je l’embrassais alors langoureusement, exprimant de manière claire à quel point il pouvait me manquer. A Storybrooke, cela devait faire quelques jours à peine que nous étions partis, mais à Poudlard cela semblait être une éternité. Passer quatre mois à ses côtés, sans avoir réellement le droit de le toucher ou de passer la nuit avec lui était pour moi une grande douleur. Cela dit j’avais trouvé un moyen d’y remédier et j’en fis part à mon amoureux.

« Tu sais, j’ai entendu dire qu’il y avait la plus belles des baignoires moussantes dans la salle de bain des préfets. On pourrait en profiter un soir pour y aller et rester tous seuls toi et moi. Cela sera une belle manière de fêter Noël et ça te donnera l’occasion de te venger des réprimandes de Kowalski. Tu verras, je nous ai préparé une soirée inoubliable »

J’avais déjà tout prévu. Les achats de belles décorations, de nourriture variée… il y avait de quoi passer le plus beau Noël de notre existence. Le bal ne serait qu’un amuse-bouche en attendant de pouvoir réellement passer aux choses sérieuses. Je l’embrassais une dernière fois, tout heureux de savoir que je pourrais compter sur lui pour m’accompagner au bal.

« Ne t’inquiète pas va, on l’aura notre nuit rien qu’à nous. Je te le promets. »


Je l’avais quitté alors, tout à la fois soulagé et inquiet des évènements qui allaient suivre. J’avais pu me persuader que Julian m’aimait plus que tout mais c’était également le cas de Marlène. Je n’avais aucune envie de lui briser le cœur, d’autant que ce n’est pas seulement sa vie à elle que je briserais mais également celle de mon double. J’espérais au plus profond de moi que je n’allais pas faire une belle boulette. J’espérais que Skylar finirait pas être reconnaissant des efforts que je faisais pour lui. Il n’était pas destiné à Marlène et il fallait qu’il le comprenne. C’est pourquoi, je poussais un gros soupir en rejoignant ma salle commune. Il fallait que je trouve le temps de lui parler, mais pas là et pas maintenant. Il était tellement tard et ma petite copine devait très probablement être déjà endormie. Il était inutile de la réveiller uniquement pour lui briser le cœur. Non il valait mieux attendre le maint, c’était la meilleure des solutions.

Oui mais voilà, je compris très vite que je n’en avais aucunement le courage. Tout d’abord parce qu’une grande partie de mes pensées étaient tournées vers cet œuf de dragon que je ne parvenais toujours pas à ouvrir, mais également parce qu’il fallait attendre que Marlène soit seule. Etant une des filles les plus populaires de l’école, c’était loin d’être une mince affaire. Les semaines passaient et je voyais bien Julian revenir de Pré-au-lard avec des paquets plein les mains. Il était tellement heureux et semblait être prêt à tout pour être le plus beau du bal. Je ne pouvais pas gâcher sa joie en lui disant que je n’avais pas trouvé le courage d’aller parler à la principale concernée.

Ma force, je la trouvais deux jours avant le bal de Noël, alors que je trouvais Marlène seuls dans notre salle commune. Assise au coin du feu, elle feuilletait les pages d’un livre de magizoologie. Approchant d’elle nerveux, je m’assis à ses côtés et elle s’adressa finalement à moi avec un sourire compatissant.

« Tu vas enfin me dire ce qui ne va pas ? Cela fait plus de deux semaines que tu broies du noir et que tu refuses de me parler. C’est le championnat qui te rend si nerveux ? »

« Ouais… ouais il y a un peu de ça mais c’est pas la chose qui m’angoisse le plus. »


Elle glissa alors l’un de ses mains dans la mienne et me regarda intensément.

« Alors dis-moi de quoi il s’agit ? Je déteste te voir dans cet état, mon chéri. J’ai besoin que tu me parles. »


Je déglutis alors difficilement et plongea à mon tour mes yeux dans les siens. Cela me coûtait tellement d’avoir à repasser par la case rupture. Marlène était une fille tellement bien. Elle ne méritait pas de souffrir. Je regrettais d’avoir à faire ça d’autant qu’elle avait à mes yeux une grande importance. Oh certes pas plus grande que celle que j’avais pour Julian. Mais suffisamment pour qu’une telle scène me pose un réel cas de conscience.

« Tu veux vraiment savoir de quoi il s’agit ? »


« Oui je le veux vraiment », m’assura-t-elle avec une légère impatience dans la voix.

« Très bien dans ce cas… Marlène tu es… tu es une fille épatante. Tu es belle, intelligente, généreuse et ouverte d’esprit. Je veux dire, n’importe quel garçon rêverait de t’avoir comme petite amie… mais malheureusement ce n’est plus mon cas. Je suis… je suis tombé amoureux de quelqu’un d’autre. »

A cet instant, elle relâcha ma main et recula de deux pas, semblant totalement choquée par la scène.

« Qu… quoi ? C’est qui ? »

« Julian. »

Elle claqua alors la couverture de son livre et se releva pour me faire front. Elle commença alors à faire les cents pas devant moi.

« Tu peux m’expliquer comment cela se fait, hein ? Comment tu peux être amoureux d’un type pareil ? C’est qu’un gros égoïste, manipulateur… une espèce de crétin qui ne doit être amoureux que de son propre reflet ! »

« Je sais tout ça, Marlène. Je le sais et pourtant ça ne m’a pas empêché de tomber amoureux de lui. Tu sais comment ça marche… on ne contrôle pas ce genre de chose. »

Elle finit de marcher et se tint alors devant moi, les bras croisés sur sa poitrine.

« Ca dure depuis quand exactement votre histoire ? Depuis la soirée du tirage des champions. Non parce que vous sembliez déjà bien intimes à l’époque. Tu as passés tous ces longs mois en me laissant dans l’ignorance… mais pourquoi tu as fait ça, hein dis-moi ? Ça te faisait plaisir de me laisser croire que tout allait bien entre nous ? De me faire passer pour une idiote ? »


« Bien sûr que non. Mais je… »

« Tu n’aurais jamais dû faire ça, Skylar. J’avais du respect et de l’amour pour toi… tu aurais dû venir m’en parler dès que c’était devenu sérieux entre vous. Et pas venir me l’annoncer des mois après, alors que le bal est dans deux jours. Je te déteste… je te déteste ! »

Je la regardais partir les yeux pleins de larmes sans pouvoir rien faire. J’aurais bien voulu la suivre mais cela n’aurait servis à rien. Elle était déjà tellement furieuse contre moi, je n’aurais fait qu’empirer les choses. Je regardais autour de moi, voyant les regards scrutateurs des élèves qui me jugeaient du regard. Comme je le disais, Marlène avait plein d’amis. Ce qui voulait signifier que de mon côté, je venais sans doute de me faire une tripotée d’ennemis.

Les jours précédents le bal, je me sentais juger par ses amies, les regardant me fixer de leur regard noir à chaque fois. Cela dit, la fureur qu’elles pouvaient ressentir n’égalait en rien la douleur de voir ma pauvre Marlène aussi malheureuse. Elle avait remis au placard sa magnifique robe de bal, brûler tous les accessoires inutiles qu’elle avait acheté pour l’occasion. Le soir du bal venu, elle n’était même pas sortie pour profiter de la fête. M’imagine au bras de mon nouvel amant devait très probablement la rendre folle de chagrin. Je me rendis donc dans le hall le cœur un peu lourd. Bien sûr, j’étais avec mon lémurien ce qui aurait dû me rendre fou de joie. Ça l’était mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir une légère amertume à l’idée que Marlène était en train de pleurer à chaudes larmes dans son dortoir.

Je pensais à elle encore au moment où je vis Julian s’approcher de moi. Les yeux écarquillés, je ne pouvais quitter des yeux tous ces petits accessoires qui me provoquait des frissons de dégoût dans tout le corps. Je détestais le voir jouer sur les deux genres même si j’appréciais beaucoup de le voir maquillé, cela réhaussait la couleur de ses yeux qui les rendaient encore plus magnifiques qu’à la base. Cela dit, je ne pouvais que lorgner sur ses boucles d’oreille et sa couronne qui n’avait certainement pas dû appartenir à ses ancêtres masculins. C’est pourquoi lorsqu’il s’approcha de moi je ne pus m’empêcher de lui faire une remarque.

« C’était vraiment obligé le diadème et les boucles d’oreilles ? »

Ma bouche s’était déformée l’espace d’un instant en un jugement de dégoût. Ça l’aurait tué pour une fois de s’habiller correctement ? Cela dit, je ne pouvais rien lui reprocher de plus. Au contraire, je ne pouvais que me reprocher à moi d’avoir été aussi méchant avec lui… encore une fois. C’était comme si une partie de moi, celle qui pensait toujours que sortir avec lui était une mauvaise idée et qu’on n’était vraiment pas fait pour être ensemble, s’était soudainement réveillée. Je me doutais bien qu’il avait mis beaucoup de temps à se préparer et m’entendre lui dire ça devait lui faire beaucoup de peine. C’est pourquoi, je me ravisais tout en passant une main derrière la nuque.

« Excuse-moi, Queue Rayée. Tu es magnifique, vraiment… enfin les accessoires mis à part. J’aime beaucoup ton costume, il met en valeur tes yeux. »

Est-ce que cela suffirait à le calmer ? Sûrement pas, mais au moins cela me permettait de me racheter un peu à ses yeux. Car si mes remarques acides étaient sincères, les compliments l’étaient tout autant. Je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que se soit que le professeur McGonagall nous invita à nous ranger en rang d’oignon pour nous préparer à faire notre grande entrée. Je me penchais à l’oreille de mon compagnon pour lui lancer dans un murmure.

« Alors ? Tu es prêt pour le bal le plus glamour de ta vie, ta majesté ? »


Les portes s’ouvrirent alors, nous laissant traversé en haie d’honneur au milieu des élèves qui applaudissaient leurs champions. Je riais en regardant Julian se comporter comme un roitelet au milieu de ses sujets. Je me mis à rire gentiment avant de reprendre.

« On dirait le roi et la reine de Madagascar en visite officielle à Poudlard. Excepté que ce soir c’est moi le roi. »


Je ne m’en rendis pas immédiatement compte, mais mon visage était devenu tout rouge à l’idée que Julian et moi pourrions en effet un jour être mariés et devenir souverains conjoints des lémurs. Arrivés au milieu de la grande salle, je me plaçais à l’endroit que le professeur McGonagall m’avait indiqué. Je souriais à mon superbe monarque, me sentant subitement nerveux. C’était comme ça à chaque fois que je plongeais dans ses magnifiques orbes émeraude et pourtant dieu sait si j’adorais le faire. Je ris alors légèrement pour chasser toute nervosité.

« Tu sais, j’ai toujours rêvé de pouvoir danser avec toi dans un environnement comme celui-ci, beaucoup plus formel et réglementé. Là je me sens très bien… contrairement aux soirées du Moite. Il faudra qu’on retente l’expérience une fois rentrés à la maison. »


Je suivais alors les instructions de mon coach de danse et je devais bien admettre que je me débrouillais assez bien. En tout est pour tout, je ne lui avais marché sur les pieds qu’une ou deux fois. C’était un exploit. Je prenais beaucoup de plaisir à danser avec lui, finissant par rabaisser ma main jusqu’au fond de son dos, regrettant presque de ne pas ressentir la douceur de sa queue de lémurien que j’aimais beaucoup. Me collant tout à fait contre lui, je profitais d’un slow pour poser ma tête sur son épaule, reniflant discrètement ce parfum exotique qui me rendait complètement fou à chaque fois. Je sentais nos cœurs battre à l’unisson et pour la première fois depuis des mois, je me sentais incroyablement bien et à mon aise. J’étais tout simplement heureux d’être dans les bras de l’homme de ma vie. Je finis alors par lui glisser à l’oreille et dans un murmure.

« C’était tout ce que j’aurais pu souhaiter pour cette soirée, depuis la première fois que j’ai vu cette scène en film. Est-ce que tu es aussi heureux que moi, mon ange des îles ? »

Une dernière danse avait conclu ce moment de pur bonheur et j’avais fini par poser un baiser tendre et discret sur sa bouche. J’avais fini par lui murmurer mes sentiments avant que le professeur Flitwick était arrivé sur scène. J’aimais beaucoup ce professeur, d’autant qu’il se donnait énormément de mal pour entretenir une vie parascolaire musicale. C’était lui qui avait dirigé l’orchestre du bal et à présent il venait pour faire une annonce. Il avait invité les Bizarr’sister qui était un célèbre groupe de rock du monde des sorciers.

Je ne tenais pas tant que cela à les écouter mais je savais que Julian allait adorer. Il était resté tellement dans le guindé que se laisser aller à fond lui ferait sûrement du bien. C’est pourquoi je décidais de lui accorder cette petite faveur, dansant avec lui comme je pouvais le faire au Moite… avec beaucoup résignation.

Ce n’est qu’au quatrième morceau que passant derrière lui, je l’embrassais dans le cou avant de lui demander cette fois une petite faveur.

« Ça te dirait qu’on aille boire un verre tous les deux ? Je commence à mourir de soif. »

Bien sûr il y avait de ça mais j’avais surtout envie de m’écarter un peu du groupe pour être un peu au calme. Comme les fêtes au Moite, il venait toujours un moment où pousser par l’envie où simplement fatigué par le bruit je tentais de m’écarter avec mon roi charmant. Le tenant par la main, mes doigts entrecroisés aux siens, je me dirigeais vers le ponche et nous servis deux verres. Il y avait également des petits fours et des sucreries qui faisaient réellement envie.

« Eh bien, ils n’ont pas chômé les elfes ce soir. Cela dit ça n’a jamais été leur style non plus. »

Je me pris une assiette où je posais plein de bonne chose et je m’assis aux côtés de Julian. Mon assiette sur mes genoux, je passais mon bras derrière ses épaules.

« Tu sais je suis très heureux qu’on ait plus besoin de se cacher. Ca commençait à être très pénible ces rencontres tardives isolés de tous. Maintenant on va enfin pouvoir vivre en tant que couple publiquement. Je t’avoue que ça m’enlève un sacré poids des épaules. Et toi tu te sens comment ? T’as pas trop peur de devenir la risée de Serpentard en fréquentant un Gryffondor ? »

J’appuyais alors ma tête sur son épaule et me rapprochait de lui tout amoureux. Je saisis alors sa main libre avant de l’embrasser tendrement.

« Je t’aime, mon Queue Rayée, et je veux que tout le monde le sache. Je ne veux plus jamais d’ambiguïté ou de triangle amoureux entre nous. Je veux être à toi pour toujours. »

Puis, revenant à des choses plus concrètes, je me remis droit sur ma chaise et commençait à manger tout en parlant avec Julian de choses et d’autres. Puis, une fois le repas terminé, Je me relevais de la chaise en entendant le début d’un morceau plus doux. J’entraînais à nouveau Julian sur la piste de danse. Plaçant mes bras autour de son cou, je le laissais guider cette danse. Mais elle ne dura malheureusement pas très longtemps. En effet, une envie irrésistible de l’embrasser me prit et je ne me gênais plus pour le faire devant tout le monde. Un baiser tendre et passionné, sans pour autant être choquant, il avait attisé la curiosité de certains et le mépris d’autre. D’ailleurs je ne me rendis pas tout de suite compte mais Marlène venant s’interposer entre nous poussa Julian à quelques mètres de moi. Désespérée, et armée de sa baguette elle la pointa sur Julian.

« C’est tout de ta faute n’est-ce pas ? C’est toi qui lui as fait subir un sort de confusion pour qu’il tombe amoureux de toi, c’est ça ? »

Un groupe d’élèves commençait alors à nous regarder ou à se rapprocher de nous. Je voyais la brigade d’amies de Marlène se tenir bien fermement derrière elle. Je ne pouvais alors que tenter de la raisonner.

« Marlène je t’en prie, calme-toi ! »


« Mais je n’ai aucune envie de me calmer, Skylar. Quant à toi Julian, tu vas payer pour avoir osé me voler mon petit copain. »

Elle leva alors sa baguette vers son visage et lança dans un cri une incantation.

« Furonculose ! »

La lumière vive arriva sur le visage de Julian qui hurla alors de douleur. C’est vrai que ce sort était particulièrement cruel et douloureux. Me précipitant vers lui, je le saisis par la taille pour l’emmener à l’infirmerie. Je ne manquais alors pas d’adresser un regard désapprobateur à Marlène.

« Ne t’inquiète pas Julian je t’emmène à l’infirmerie. »


Fort heureusement pour elle, les professeurs étaient absents à ce moment-là. Mais lorsque cette histoire viendrait aux oreilles de McGonagall cela lui vaudrait sans l’ombre d’un doute quelques heures de colle et des points retirés. Elle qui était bonne élève ne regrettait cependant pas une minute ce qu’elle avait fait. Elle n’était animée que par la rage et le plaisir d’avoir enfin pu obtenir sa revanche.

Arrivés à l’infirmerie, je constatais que seuls quelques élèves y étaient allongés pour des soins qui réclamait une plus longue durée. Malheureusement, Madame Pomfresh n’était pas présente. Elle avait cependant laissé une clochette proche de l’entrée. Elle servait à la prévenir si jamais un habitant des lieux venait à être blessé au cours de la nuit. Après avoir sonné la clochette, j’attendis qu’elle nous rejoigne, aidant en attendant Julian à aller s’asseoir sur l’un des lits de l’infirmerie. N’ayant pas encore vu le résultat sur son visage, je lui demandais d’écarter les mains. Je m’aperçus alors que des furoncles de couleur violacés avaient poussés sur son visage.

« Ne t’en fais pas Julian, ce n’est pas si grave que ça. Tu as juste des boutons qui ont poussés sur ton visage. »

Les boutons sur son front formaient d’ailleurs un mot et je ne pus qu’ouvrir la bouche en lisant à haute voix le mot qui était gravés.

« Voleur… c’est ça elle a écrit voleur sur ton front. Je suis tellement désolé, Julian. Tout ça c’est ma faute. »

Bientôt, je vis madame Pomfresh, l’air encore tout endormi se diriger vers nous. Se penchant alors vers Julian, elle regarda avec attention les boutons.

« Oh mon pauvre garçon, mais que vous est-il arrivé ? »


« C’est… c’est ma faute, madame Pomfresh. Mon ex-petite amie nous a vu nous embrasser tout à l’heure. Elle lui a jeté ce sort. »


Ecoutant ce que je lui disais d’une oreille attentive, elle focalisa finalement son attention sur Julian. A voir son visage, je pouvais deviner que les effets du sort avaient été assez puissants.

« Ne vous inquiétez de rien. Ce n’est pas si grave que cela. Je vais vous donner une pommade à appliquer en masque le soir. Les boutons sont assez gonflés mais ils devraient totalement disparaître au bout de deux à trois semaines. Suivez mes recommandations et vous aurez bientôt une véritable peau de bébé. »


Elle s’écarta alors pour aller chercher sa pommade. M’attendant à ce que Julian ne soit pas très content d’imaginer qu’on ait pu toucher à son magnifique visage, je me mis en tête de tenter de le rassurer.

« Tu l'as entendu, mon amour ? Tu seras bientôt comme neuf. Moi je te trouve toujours aussi beau, quel que soit l’état de ton visage. »

Je ponctuais ma phrase par un baiser, espérant finir de le rassurer. Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvions en dehors de l’infirmerie. Entourant toujours mon compagnon du mieux que je pouvais, je lui adressais une petite mine déçue.

« Ce n’est pas vraiment comme cela que j’avais imaginé la fin de notre soirée. Ecoute, va te reposer et on se reverra demain matin, d’accord ? Et oublie pas qu’on a une nuit à passer ensemble demain soir. »

Je l’embrassais une dernière fois pour lui exprimer mon soutien et finissais pas lui caresser la joue sur laquelle perlait quelques petits boutons.

« Je parlerais à Marlène de ce qui t’es arrivé, ok ? Je te promets qu’elle ne recommencera plus. Allez, dors bien mon chéri. »

En réalité, je n’avais adressé aucune remarque à Marlène le soir venu. Je me doutais bien que Julian finirait par le faire lui-même alors pourquoi m’en mêler ? Surtout qu’au fond, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même et que c’est très probablement ce qu’elle me dirait. Alors je laissais filer, préférant mettre toute mon énergie dans les soins que je pouvais apporter à mon lémurien et à la deuxième tâche qui se rapprochait dangereusement sans que je n’aie trouvé la solution de l’énigme. J’aurais sans doute pu en parler à Kowalski, mais je préférais m’en tirer tout seul par fierté. J’emmenais mon œuf partout avec moi comme s’il s’agissait de mon bébé et même lorsque l’heure fut venue de le rejoindre, il était encore là. Il était presque minuit lorsque je rejoignis la salle de bain des préfets. A cette heure-là, je savais qu’il y avait très peu de chances pour que quelqu’un puisse tomber sur nous. Préparant avec soin la pièce, j’avais placé dans un coin discret notre lit que j’avais réussis à transporter grâce au sort réducio. Surmonter d’un voile pour plus de discrétion, j’avais allumé des bougies flottant au-dessus du sol et répartit de ça et là des pétales de fleurs. Puis, je m’étais occupé du bain, déversant dans l’eau des sels de bains de toutes les couleurs. Tout était parfait et j’étais prêt à recevoir mon Queue Rayée pour la nuit. Tout en l’attendant, je gardais l’œuf entre mes mains et l’observais avec attention, me demandant toujours comment je pourrais l’ouvrir sans qu’il ne se mette à hurler.

J’étais en train de tenter de l’ouvrir lorsque Julian pénétra enfin dans la pièce. Je sentis mon cœur battre plus fort et je l’observais tout heureux de l’avoir enfin rien qu’à moi. Saisissant ma baguette, je me tournais vers la porte et prononçais ses mots.

« Collaporta ! »

Voilà qui devrait définitivement nous mettre à l’abri de l’œil d’un préfet un peu trop curieux. Je retournais alors mon attention vers mon amant, me détachant de mon assise pour me diriger vers lui. Rougissant un peu lorsqu’il de dévêtit totalement, je tendais vers lui mes bras pour l’accueillir.

« Ça fait bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de voir un spectacle aussi merveilleux. Allez rejoins-moi, j’ai préparé un bon bain chaud rien que pour toi. »

Lorsqu’enfin il me rejoignit dans l’eau, je me mis immédiatement à l’embrasser plusieurs fois sur sa bouche. Dévorant littéralement ses lèvres, je serrais d’avantage son corps contre moi. J’étais si heureux de sentir ma peau brûler au contact de sa peau que je rapprochais mon corps du sien. Abaissant ma main en bas de son dos, je collais mon bas ventre au sien tout en déclarant dans un murmure.

« Tu m’as tellement manqué, mon amour. »

Continuant à parcourir son corps de baisers passionnés, je finis cependant par m’écarter. Dans la précipitation, je ne m’étais pas rendu compte que mon œuf n’était plus là. J’étais si absorbé à la vision de la beauté du corps dénudé de mon compagnon que je l’avais lâché dans un mouvement d’égarement.

« Oh c’est pas vrai l’œuf. Il est passé où ? »


Je plongeais alors pensant que je le retrouverais au fond de la baignoire. C’est à ce moment que je me rendis compte que c’était ça la solution. Il suffisait de le plonger sous l’eau. Le bruit qu’émettait l’œuf n’était plus un hurlement strident mais une chanson chantée en chœur, comme si elle surgissait du plus profond de l’océan. Je l’écoutais alors avec une grande attention.

« Descends nous voir, entends nos paroles. Nous nous ne chantons qu’au-dessous du sol. Pendant une heure tu devras chercher, ce que l’on t’a arraché. »

Je sortis alors de l’eau, tellement heureux à l’idée d’avoir enfin pu comprendre de quoi il s’agissait.

« Queue Rayée, c’est ça ! J’ai enfin trouvé… je sais quelle sera la prochaine épreuve. Il va falloir que je cherche un trésor au fond de l’eau que des créatures aquatiques m’ont dérobé. Et puisque c’est au fond de l’eau, j’imagine que l’épreuve aura lieu au lac noir… l’ennui c’est que je ne suis plus un pingouin et que rester une heure au fond de l’eau ça risque d’être assez délicat. Je me demande aussi quel sera le trésor que l’on m’a arraché. Qu’est-ce qui peut être à ce point précieux pour moi ? Il va falloir que j’interroge Kowalski à ce sujet. »

Je me tournais alors pour déposer mon œuf fermé à côté de la baignoire. J’étais tellement emballé par cette histoire que j’en avais presque oublié pour quelle raison nous nous trouvions dans cette salle ce soir. Fort heureusement, l’air que je devinais quelque peu courroucé de mon lémurien me ramena à la raison. Passant une main derrière ma nuque, me sentant quelque peu gêné par la situation, je me rapprochais de mon lémurien.

« Tu sais que c’est un peu grâce à toi tout ça ? C’est vrai, si tu n’avais pas un corps aussi divinement beau, je n’aurais pas perdu mes moyens au point de perdre mon œuf dans la baignoire. En plus d’être mon amoureux tu es aussi ma muse inspiratrice. C’est pas génial ça ? »


Je recommençais alors à l’embrasser et l’entraînait avec moi dans un tourbillon de passion qui se termina sous les couvertures où j’avais installé mon lit de fortune. Après lui avoir fait l’amour avec une grande application et un dévouement total à ses envies, j’avais fini par m’allonger sur le matelas alors Julian se tournant vers moi avait entouré mon corps de ses bras et avais posé la tête sur mon torse.

« Tu étais vraiment merveilleux, œil de braise. Tu n’imagines pas à quel point cela m’avait manqué. J’avais envie de toi depuis si longtemps. Quand on sera à Storybrooke, il faudra absolument qu’on rattrape tout ce temps ensemble qu’on a manqué. Je t’aime tellement, mon chéri. »


Je l’embrassais encore une fois passionnément, lui caressant tout doucement le dos tout en plongeant mon regard dans le sien.

« Est-ce que ça te dit de passer quelque temps chez moi ? Je sais que c’est pas très grand et que ça correspond pas forcément à ton standing de majesté, mais j’ai vraiment envie d’apprendre à vivre avec toi et partager tous nos petits tracas quotidiens. Tu me manques quand je ne peux pas te tenir dans mes bras pour m’endormir le soir. Et j’aime plus que tout penser que ton visage sera la première chose que je verrais le matin en me réveillant. Tu me promets d’y réfléchir ? »

Je savais que cette nuit encore il nous faudrait nous quitter avant de nous endormir, mais je voulais profiter de tenir encore contre moi et sentir nos cœurs battre à l’unisson. Puis mon esprit s’égara vers d’autres pensées et d’autres horizons.

« Ouais enfin ça c’est si on peut rentrer un jour à Storybrooke. Il faut que je trouve un moyen de survivre à la seconde épreuve. Si c’était réellement moi ça aurait été facile. Respirer sous l’eau est l’un des seuls super pouvoirs que je possède. Mais ça n’est pas le cas de mon alter ego, hélas. Il faut que je compose avec son corps et ça va être beaucoup plus compliqué. »


Avec toute cette histoire, j’avais pratiquement oublié que j’avais confié une mission à mon lémurien. J’en profitais alors pour l’interroger à ce sujet. Après tout, on ne serait jamais aussi seuls que maintenant.

« Et toi alors comment cette histoire avance de ton côté ? Tu as appris des choses sur la mission qui devait t’être confiée ? Tu as été en contact avec les mangemorts récemment ? »



©️Pando



K. Julian Andrianamady
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

K. Julian Andrianamady

| Avatar : Robert Sheehan

| Conte : Le plus beau, le plus grand, le plus génialissime des rois de Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : King Julian Baby

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L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers ! _



________________________________________ 2021-03-02, 17:23

Julian & Skylar

L'école de Madagascar remportera le tournoi des trois sorciers !



Le bal de Noël ne s’était pas bien passé, c’était le moins que l’on puisse dire. Oh tout avait bien commencé. Julian avait été ravi d’être au bras de son amour. Skylar était magnifique. Il était splendide. Ils envoyaient ainsi tous les rageux à l’ombre de leurs éclats. Ils avaient dansé lors de l’ouverture du bal, trouvant vraiment ça très agréable. Il savait bien, contrairement à tout ce qu’il entendait, que Skylar était un bon danseur. Il ne lui tint pas grâce des quelques faux pas, car dans l’ensemble tout allait bien dans le meilleur des mondes. Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas été aussi heureux. Skylar s’affichait avec lui, et il ne pouvait s’empêcher d’avoir quelques petits gloussements de bonheur quand il l’embrassa tout en lui disant qu’il l’aimait. C’était juste merveilleux. Plus rien ne comptait en cet instant précis. Il se fichait d’être dans un autre monde, avec des gens inconnus, qui avaient des buts étranges parce qu’il était avec Skylar, et qu’il venait de lui dire je t’aime. Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que la pouffiasse décide de tout gâcher. Elle lui porta des accusations complètement mensongères avant de commettre l'irréparable. Elle venait … de lui jeter un sort de mocheté, lui faisant apparaître des gros furoncles. Julian hurla comme si on lui avait jeté de l’acide, se mettant à paniquer. C’était une catastrophe. La plus grande de tous les temps ! Surtout que l’infirmière lui expliqua qu’il ne partirait pas avant deux semaines minimum. Julian pleura toutes les larmes de son corps avant de jurer de se venger de cette connasse.

Heureusement, ses amis de Serpentard le soutenaient mordicus. Marlène avait déclenché une guerre ouverte dont les autres élèves se seraient bien passés, étant souvent des dommages collatéraux des sorts qu’ils se jetaient entre eux. On avait osé toucher le petit prince des verts et argents, ça n’allait clairement pas se passer comme ça. Julian avait trouvé la parade pour cacher les boutons de son front, en faisant pousser une très grosse frange brune grâce à son don de métamorphomage. Néanmoins, il voyait bien les regards des autres, il entendait les moqueries, les gloussements et ça, ce n’était pas acceptable. Il n’était pas n’importe qui bon sang ! Il était King Julian ! Il n’alla même plus en cours à un moment donné, avant que Célestin ne le force à sortir de sa chambre pour assumer. Il était un serpentard, il n’avait pas à se cacher, et il aurait sa vengeance. Julian avait accepté, prenant sur lui, emmagasinant de la haine au fur et à mesure. Même quand il était avec Skylar, il ne pouvait s’empêcher à cette poufiasse qui devait être en train de l’observer. Alors il amplifiait ses gestes. Il faisait exprès de parler fort de son amoureux quand elle passait à côté. Il n’hésitait pas à l’embrasser langoureusement devant tout le monde. Il avait entamé une guerre psychologique pour la faire souffrir, et ça ne s’arrêterait pas là.

Quelques semaines avant la deuxième tâche du tournoi, Skylar l’invita un soir dans la fameuse salle de bain des préfets. Julian y alla avec enthousiasme. Il ne lui restait que des traces mineures du sort, il mettait des crèmes pour atténuer les marques. Non mais oh, il avait une peau parfaite et elle devait la redevenir. Néanmoins, ce soir, il ne devait pas y penser. Ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas pu passer du temps avec Skylar, encore moins dans cette intimité. Il voulait en profiter au maximum, ne sachant pas quand la prochaine fois aurait lieu. Il se délectait déja de ses baisers quand il pencha la tête en arrière de désespoir au moment où Skylar eut un petit mouvement de panique par rapport à son œuf. Sérieusement ? Il lui parlait de sa tâche au lieu de profiter de son corps ? Le regard qu’il lui lança avait voulu tout dire. Il s’en fichait de ça. En tout cas maintenant. Qu’il aille demander à son weirdos de frère, mais pas maintenant ! Heureusement, Skylar remarqua qu’il était à deux doigts de partir de la salle de bain, enroulé dans sa serviette tel un empereur romain car il revient vite fait sur le sujet principal. Lui et l’amour qu’il lui portait, au sens propre comme au sens figuré. Il était heureux, se laissant porter par la douceur post-sexe, mais quand Skylar lui proposa de venir quelques temps chez lui, c’était encore mieux qu’un orgasme ! Il accepta avec grand plaisir, lui proposant aussi de venir de temps en temps à la villa. C’était un bon compromis. La discussion s’axa sur un autre sujet mais Julian n’avait pas vraiment envie d’en parler. Déja parce qu’il était bien là, et surtout parce qu’il n’avait pas de nouvelles.

Effectivement, les nouvelles vinrent après la deuxième tâche. Deuxième épreuve que Skylar réussit à merveille et qui prouva encore une fois, au monde entier, que Julian était son trésor. Il avait été fier quand le professeur McGonagall était venu le chercher pour lui expliquer ce qui allait se passer. Il allait subir un sort de stase, où il serait endormi pendant une heure, ne ressentant rien du tout, pour être plongé dans le lac noir. Chaque champion devrait venir les récupérer dans le temps imparti. Aucun d’eux ne sauraient qu’à la fin du chrono, ils remonteraient d’eux même s’ils avaient échoués. Julian était un peu triste, d’une certaine manière de ne pas avoir pu regarder Skylar réaliser son exploit. Mais d’un autre côté, il était quand même en première ligne, sous les feux de la rampe et il aimait ça. Quand Skylar l’avait sorti de l’eau, ses amis étaient venu lui apporter un grand peignoir. Célestin avait même enlacé Skylar, croyant ce que Dumbledore avait dit. Que les sirènes avaient kidnappé ces personnes.

Alors qu’il se pavanait dans les couloirs, prouvant encore une fois à Marlène la pute que c’était bel et bien lui, le trésor du champion de gryffondor, il se fit attraper par sa grande queue de lémurien qu’il avait. Il avait poussé un cri avant qu’on ne lui mette la main devant la bouche. Une main dégueulasse, qui appartenait à un corps bizarre. Alastor Maugrey. Le professeur de défense contre les forces du mal. Julian ne comprit pas de suite ce qui se passait. Le professeur lui donna une sorte de vieille chaussure, en lui expliquant que lors de la troisième épreuve, qui allait se dérouler dans quelques jours, il devrait l’avoir avec lui pour accomplir ce qu’il devait faire. Même s’il était lent à la réflexion, il comprit que ça avait un rapport avec les méchants vilains. Néanmoins, contre toute attente, il n’en parla pas à Skylar. Il voyait bien que ce dernier était de plus en plus anxieux pour la dernière épreuve. Il essayait de lui montrer qu’il le soutenait plus que tout au monde, mais il n’avait pas l’impression que ça marchait.

Le jour J, Julian se sentait stressé. Ce n’était pas souvent qu’il avait cette sensation de boule au ventre. Qui s'accroissa encore plus quand Drago vint lui parler pour lui annoncer qu’il était sur que le mage noir reviendrait. Son père se tenait prêt. Faisant comme s’il était heureux, cette fois il se dépêcha pour trouver Skylar. Il était dans la tente des champions. L’appelant en sifflant doucement, pour le faire sortir de là, il se jeta d’abord dans ses bras pour l’enlacer.

“Je sais que tu es très occupé mon amour mais … mais je dois te dire quelque chose.”

Julian vérifia que personne ne les écoutait avant de se mettre sur la pointe des pieds pour lui murmurer à l’oreille.

“Drago m’a dit que son père lui avait dit que le mage noir allait revenir cette après midi … mais j’en sais pas plus.”

Il planta son regard dans le sien, se mordillant la lèvre inférieure avant de l’embrasser à nouveau.

"Fais attention à toi d’accord ? Je t'aime trop pour te perdre.”

Au fond, il ne savait toujours pas pourquoi ils avaient été envoyés dans ce monde … et si ça avait été un piège pour faire du mal à Skylar ? Même si Julian ne s’en préoccupait pas, il savait qu’il avait beaucoup d’ennemis de part le dangereux métier qu’il faisait … Mais c’était étonnant quand même comme manière de procédé.

À 13h, Julian rejoint ses amis dans les tribunes. C’était la dernière épreuve, qui allait consacrer le champion. Skylar était clairement en tête, et Julian ne put s’empêcher de faire un petit salut à la foule, faisant un sourire mauvais à Marlène qui était présente, une dizaine de rang plus bas. La fanfare jouait un air joyeux, entraînant. Les discussions allaient bon train jusqu’à ce que le directeur de Poudlard fasse taire tout le monde. Les champions arrivèrent un par un devant l’entrée du labyrinthe. Julian hurla quand le nom de Skylar fut prononcé. Il utilisa même un amplifium, se fichant de ce que les autres disaient. Le canon de l’épreuve retentit et il regarda les quatre champions rentraient dans le labyrinthe qui se referma aussitôt. Julian déglutit, cette sensation étrange au creux de son estomac revenant. Il aurait voulu garder un oeil sur Skylar. Bien sûr, il savait qu’il savait se défendre. On parlait de Skylar là ! Mais tout de même ! Il lui avait déjà montré à de nombreuses reprises qu’il pouvait compter sur lui. Les heures passaient au ralenti et Julian devint encore plus imbuvable que d’ordinaire, faisant des gestes de la main pour faire taire ses amis qui faisaient des pronostics. Non, il n’arriverait rien à Skylar, il en avait la conviction. Il croyait en lui.

Alors qu’il discutait avec Célestin de ce qu’ils auraient fait s’ils avaient été à la place des champions, Julian disparut d’un seul coup. C’était comme si on l’avait tiré par l’arrière de sa veste de sorcier pour l’amener ailleurs. Même sensation qu’il avait eu des mois avant. Il tomba sur le sol, dans un bruit lourd. Gémissant de douleurs, il se releva immédiatement, son instinct de survie s’étant allumé en lui. Il était dans un cimetière. Génial, il détestait ce genre d’endroits. Sombre, bizarre à souhait. Il s’avança à petits pas, écoutant attentivement. Il entendait des voix, des cris, et se cachait derrière une tombe pour voir ce spectacle effrayant. Harry et Skylar étaient tous les deux prisonniers d’énormes statues de pierre et un homme moche tenait une sorte de bébé dans ses bras. Julian ne voulait pas en savoir plus, il devait libérer Skylar, c’était tout ce qui lui importait. Il se faufila avec agilité derrière les tombes sans qu’on ne l’aperçoive, tout en réfléchissant à un sort. Se mordant les lèvres, il ne savait pas si ça allait être une bonne idée mais c’était la seule qu’il avait.

“Bombarda Maxima !”

Le sort jaillit de sa baguette, faisant exploser la statue qui retenait Skylar prisonnier. Il poussa un cri, mettant ses mains devant sa bouche quand il vit le jeune homme tomber au sol, se prenant des bouts de pierre au passage. Sans se soucier du danger, il alla à ses cotés, n’écoutant pas Pettigrow paniquer et le bébé hurler qu’il devait continuer.

“Skylar ! Oh my god ! Ça va ? Qu’est ce qui se passe ?”

Bon, ils n’avaient pas le temps pour les questions mais il ne put s’en empêcher. Il aida Skylar à se redresser, et il n’avait jamais vu cet air presque terrorisé dans le regard de son amoureux. Et pour cause. L’homme blond avait jeté le bébé dans le grand chaudron. Même pas deux secondes après, le chaudron font laissant apparaître un squelette dans les airs qui commença à se former. Julian eut un haut le cœur face à cette monstruosité, se retenant de vomir, se tenant au bras de Skylar.

“C’est quoi … ce déchet … Faut lui dire de prendre rdv avec un chirurgien parce que là c'est pas possible.”

Le fameux mage noir. C’était ça que lui avait dit Drago. Il suivit Skylar, qui avait repris ses esprits et qui l'entraîna derrière une tombe.

“Julian, julian, julian. Mon enfant, ça ne sert à rien de te cacher avec cette vermine ! Tes parents qui vont arriver d’un moment à l’autre seront fiers de toi.”

Il lança un petit regard à Skylar, étant dans l’incompréhension, avant de décider d’y aller. Il entendit son amoureux lui dire non mais il avait pris sa décision.

“Pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fais ?”

Se tenant droit devant l’homme, il leva la tête au ciel en entendant un drôle de bruit. Des dizaines de sorciers vêtus de noirs étaient en train d’apparaître dans le cimetière. Voldemort éclata d’un rire puissant.

“Tu as aidé Barty a resté en place toute l’année, et tu as fais diversion pour qu’il pose le porte au loin. Sans toi, il n’y serait pas arrivé. Tes parents m’ont toujours été fidèles, et tu suis la voix tracé.”

Julian écarquilla les yeux. Jamais il n’avait fait ça ! Il ne s’en souvenait pas, ou du moins pas volontairement.

“Euh non j’crois pas.”
“Il te reste une chose à faire pour prouver ta loyauté.”

Julian poussa un cri aiguë quand il regarda Voldemort faire venir Skylar au milieu du groupe, le suspendant dans les airs.

“Tue le.”

Hahah, il était marrant. Très marrant ce mec sans nez. Comme si, il allait tuer l’amour de sa vie. Cependant, il comprenait que la situation était tendue. Il devait se montrer rusé.

“D’accord.”

Déglutissant, il attrapa sa baguette. Il s’avança vers les autres mangemorts, le regard déterminé. Il poussa un gros soupir. Il n’allait pas avoir beaucoup d’essais. Qu’un seul à vrai dire.

“Herbivicus !”

Il se retourna pour lancer le sort sur les tombes alentour. Immédiatement, le lierre qu’il avait se mit à pousser de façon gigantesque, devant comme vivant. Avec sa baguette, Julian fit un mouvement dans les airs, faisant en sorte que toutes les lianes attrapent des mangemorts pour les secouer partout. Profitant de cette confusion, se mettant à courir dans le sens opposé, il hurla au moment où Voldemort qui hurlait de rage s’apprêtait à le tuer.

“Accio Skylar ! Hahaha comme si le grand King Julian allait obéir à un mec sans nez ! Toquard"

Le jeune homme fonça droit vers sa baguette, lui tombant même dessus de tout son poids. Julian eut le souffle coupé, grimaçant même.

“Tes abdos sont sexy mais là, tu m’écrases.”

Les cris continuaient alors que le lierre qu’il avait rendu vivant se déchaînait. Se relevant tant bien que mal, ils se mirent alors à courir avant de tomber nez à nez avec un elfe de maison qui avait un grand sourire.

"Oh, King Julian ! C'est un honneur de vous rencontrer, Monsieur ! Je m'appelle Kraky et on m'a envoyé pour vous ramener à la maison ! Vous, et Monsieur Skylar bien évidemment !"

Et avant qu’ils n’eurent le temps de dire quoi que ce soit, l’elfe claqua des doigts les faisant disparaître avec un petit clin d’oeil en guise d’aurevoir.

(c) ANAPHORE


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