« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Avec 187 points de QI, cette astrophysicienne et chimiste n'en est pas moins sujette à quelques bugs sociaux liés à sa propension à parler de choses randoms qui n'intéressent qu'elle.
Morrigan M. Cornouailles
Sorcière et prof d'SVT, Morrigan a encore plusieurs niveaux à passer pour devenir la reine de la gentillesse et de la patience.
Eros Vaughan
Eros n'est ni une poupée de cire (en dépit de son ancien nom), ni une poupée de son. C'est plutôt une tête brûlée justicière dont la curiosité ne sera peut-être pas toujours un atout.
Kisa Soma
La douce, timide et enfantine Kisa s'est manifestement embarquée dans une aventure qui la dépasse et devrait la faire sortir de sa zone de confort.
Aisha d'Andros
L'esprit d'équipe d'Aisha sera sans doute une arme redoutable lors de cette mission riche en émotion. On ne sait pas encore si ses compétences en danse serviront. Le mystère demeure.
Gaston Hawk
Gaston réfléchit sans doute plus avec ses biceps qu'avec son cerveau. Il aura dans cette mission l'occasion de prouver que le plus fort c'est Gaston (ou pas). Pour le plus beau, je vous laisse découvrir...
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Mercredi 23 juin 2021 8h30 Le laboratoire de Storybrooke
Comme tous les ans à la fin du mois de juin, le laboratoire de la ville, qui réunissait les penseurs, les inventeurs et les scientifiques de Storybrooke, avait organisé une grande journée portes ouvertes pour le reste des habitants. C'était entre autres l'occasion de leur faire partager la passion qui unissait tous les résidents du laboratoire : la science, mais cet événement permettait également de leur faire découvrir les dernières inventions et des dernières mises au point des talentueux esprits qui travaillaient au laboratoire. Et si en plus les parents venaient avec leurs enfants, c'était l'occasion ou jamais de susciter des vocations ! C'était surtout cette dernière perspective qui ravissait Honey Lemon. Depuis qu'elle était arrivée à Storybrooke et avait obtenu une place au laboratoire de la ville, elle avait toujours pris les journées portes ouvertes très à cœur. Trop à cœur, même, selon son amie Goldie que tout le monde appelait GoGo afin de ne pas la mettre en colère. Il faut dire que les deux femmes étaient diamétralement opposées en à peu de choses près tout, si bien que certains se demandaient parfois par quelle logique elles étaient amies. GoGo n'avait clairement pas participé à la préparation du laboratoire pour la journée portes ouvertes. Ce n'était certainement pas elle qui aurait eu l'idée d'installer une grande bannière de bienvenue et un stand de friandises dans le hall d'entrée, tout comme ce n'était pas non plus elle qui avait collé de mignons petits autocollants un peu partout afin de guider le public dans les méandres du laboratoire. Mais elle était malgré tout bel et bien présente au laboratoire, ne prévoyant toutefois pas de faire d'efforts particuliers pour "vendre" son domaine d'expertise aux personnes qui, en fin de compte, allaient surtout l'empêcher de travailler pendant toute une journée. Heureusement, les autres Nouveaux Héros mettaient un peu plus de bonne volonté dans leur participation. Wasabi avait ainsi supervisé la sécurisation du bâtiment et s'était assuré que les consignes incendie et d'évacuation de l'immeuble étaient bien lisibles à tous les points stratégiques du laboratoire. Hiro avait ramené Baymax, le robot d'assistance médicale de son frère aîné dans les locaux et avait accepté de servir de cobaye pour toutes les démonstrations de son fonctionnement qui auraient lui. Quant à Fred, il avait enfilé son costume préféré - celui de Fredzilla, autrement dit d'une espèce de lézard géant qui crachait du feu - et reprit le rôle qu'il avait eu pendant leurs années d'études au San Fransokyo Institute of Technology, celui de la mascotte qui saute partout en chantant des chansons dont personne à part lui ne connaît les paroles. Même Tante Cassie, qui n'y connaissait rien en science, avait prêté main forte pour l'événement et tenait le stand de friandises à l'entrée. En bref, tout le monde était là. Et surtout, tout le monde avait hâte de faire ses démonstrations devant les badauds qui déambuleraient, à partir de dix heures du matin, au laboratoire. GoGo ne jurait que par la vitesse et l'ingénierie mécanique tandis que Wasabi préférait la prudence et le plasma. Hiro était un expert en robotique et en informatique. Quant à Fred, il avait toujours rêvé d'apprendre à quelqu'un ce qu'il appelait "la super danse de Fredzilla" et comptait bien y parvenir ce jour même. Honey, pour sa part, en amatrice d'explosion et de chimie qu'elle était, avait quelques expériences impressionnantes en stock. Mais elle espérait également trouver quelques volontaires pour essayer le jeu vidéo éducatif sur lequel elle avait assez secrètement travaillé ces six derniers mois. Tout le monde aimait les jeux vidéos, après tout, non ? La jeune femme, dont le regard pétillait déjà d'excitation, était positivement certaine que cette journée serait inoubliable et trépignait déjà d'impatience. - Plus qu'une heure trente avant l'ouverture des portes ! s'écria-t-elle, au comble de l'enthousiasme, en retrouvant ses amis à la cafétéria du laboratoire. - Ouais, youpi, c'est ultra cool, lui répondit GoGo, déjà blasée par la journée en perspective. Heureusement, Fred répondit plus favorablement à son enthousiasme et leur fit entendre, en avant première l'une des chansons à laquelle il avait pensé pour animer le hall d'entrée. Si Honey applaudit son enthousiasme avec ferveur (moins ses rimes, qui n'étaient pas au point), GoGo préféra s'abstenir de tout commentaire et rapporter à tout le monde un thé ou un café (préparés par Tante Cassie qui était en train d'installer la buvette) pour bien démarrer la journée. Honey ne prit pas le temps de le finir en compagnie de ses amis et préféra retourner dans son bureau afin de vérifier les derniers détails de son jeu vidéo. - Tu penses que ce sera suffisamment immersif et instructif ? J'aurais peut-être pu utiliser la réalité augmentée, ça se fait beaucoup en ce moment. Peut-être que j'ai fait trop simple ? demanda-t-elle après de longues minutes de concentration à une pièce qui était apparemment vide. Pourtant, seules quelques secondes après cette question, une voix féminine et robotisée répondit : - D'après mes calculs, les probabilités que le jeu soit instructif et immersif sont élevés, Honey Lemon. D'après mes recherches, les jeux vidéos actuellement les plus joués ne sont pas en réalité augmentée. Son utilisation ne me paraît pas nécessaire à la réussite de l'entreprise. Cette dernière sourit de toutes ses dents, ravie que son intelligence artificielle, A.S.T.R.I.D., qu'elle considérait comme une amie (toutes proportions gardées) soit aussi positive quant au succès de sa création. Et puisque le code qu'elle avait sous les yeux avait l'air tout à fait correct, la jeune femme décida de préparer la partie. Elle chargea donc l'interface du jeu qui, après lui avoir présenté le logo des Nouveaux Héros, lui demanda de sélectionner l'un des six personnages qu'on pouvait incarner. Par habitude, et aussi parce qu'elle entendait tester rapidement son invention avant d'aller accueillir les premiers curieux de la journée, la jeune femme sélectionna le personnage qu'elle avait fait à son image et appuya sur le bouton "start" qui permettait de lancer la partie sans trop se poser de question. Mais très vite, Honey réalisa qu'elle aurait sans doute dû se poser des questions. Ou en poser à A.S.T.R.I.D. qui n'avait peut-être pas la même définition qu'elle du terme "immersif". En effet, comme cela lui était déjà arrivé deux ans auparavant, la jeune femme se retrouva bientôt aspirée dans le jeu, laissant derrière elle un bureau vide à l'exception de son fauteuil roulant.
Kisa Soma*
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Nee-san ღ
Hiro...
| Conte : Fruit Basket | Dans le monde des contes, je suis : : Kisa Soma - Esprit du tigre
C’était une journée sans stage ou cours pour notre jeune Kisa. Cette dernière se réveilla bien de bonne heure malgré tout, ayant un programme bien particulier en tête pour occuper cette petite journée de repos. Tout en déjeunant un petit peu avec sa fidèle peluche en forme de tigre à ses côtés Kisa regardait un prospectus qu’elle tenait et lisant tout en dégustant un bon thé au lait avec quelques petits gâteaux.
- Portes-ouvertes du laboratoire, à ce que mes camarades m’ont dit par message l’autre jour cela pouvait être super intéressant, dommage qu’ils ne puissent pas m’accompagner… Tant pis ! Je leur raconterai en revenant.
L’heure d’ouverture étant 10h, l’étudiante voulait se rendre à cet événement très tôt. Sa logique était la suivante : Il y aurait moins de monde à l’ouverture des portes plutôt qu’en fin de matinée ou même en plein milieu de l’après-midi, et vu la certaine inquiétude qu’éprouvait Kisa envers les lieux bondés…. C’était bien plus judicieux de procéder de la sorte.
L’heure de partir arrivant à grand pas, la blondinette se prépara sans oublier de prendre son sac et sa petite peluche qu’elle ne quittait que rarement. Partant dans un endroit inconnu et seule qui plus est, c’était une sorte de courage portatif pour la jeune fille.
- Bon, c’est parti !
Kisa partit donc en direction du laboratoire à l’heur convenu. Et en effet, heureusement pour notre petite le monde semblait arriver progressivement et c’était encore très fluide. Il semblait y avoir beaucoup de choses intéressantes à voir, mais c’était un stand bien particulier qui attira l’attention de notre visiteur. Une femme peut être d’une quarantaine d’année qui émanait une très bonne odeur. Notre tigresse, par l’odeur alléchée s’approcha presque instinctivement et ce qu’elle vit lui mit des étoiles dans les yeux comme une vrai enfant ! Cette jolie femme faisait des mignons petits dessins sur les cafés. C’était obligée, il fallait que Kisa en demande un, elle l’aurait regretté si elle ne l’avait pas fait, et commença ainsi à faire la queue qui n’était pas très longue en vue de l’heure, pour commander une de ces petites merveilles. Quand son tour arriva, une belle femme, rayonnante de bonté et de tendresse fit un sourire à notre tigresse qui se sentit rougir quelque peu devant une personne si rayonnante.
- Et pour toi ma jolie, ça sera quoi ? Demande la femme un grand sourire aux lèvres. - Un cafe avec du lait s’il vous plaît madame. Demande Kisa un peu timidement.
La femme lui prépara alors sa commande en dessinant un mignon petit panda sur le dessus. Les yeux de Kisa déjà bien enfantins, le devinrent davantage. C’était très bien fait, et les joues rougissantes de Kisa montrait à quel point elle était ravie. Et remercia chaudement la talentueuse serveuse.
Après l’avoir pris en photo pour l’envoyer à ses amis, notre blondinette hésita beaucoup pour gouter sa nouvelle acquisition tellement qu’elle ne voulait pas défaire ce magnifique petit dessin de panda…. Mais bon, elle ne pouvait pas non plus le laisser refroidir, et se força un peu pour boire le breuvage délicieux et agréable dans la gorge.
Toujours son café au lait dans la main, Kisa commença à s’aventurer dans le laboratoire pour visiter ce dernier. Après tout, c’était bien pour cela qu’elle était venue à l’origine. En commençant à arpenter les couloirs, notre étudiante sentit son manque de sens de l’orientation revenir en flèche, surtout quand une sorte de disque sembla volait très rapidement dans sa direction, manquant de la décapiter au passage. Par réflexe, notre jeune fille se baissa rapidement. Ne comprenant pas vraiment ce qu’il venait de se produire, l’attention de Kisa fut attirée par une jeune femme brune, machant un chewing-gum d’une manière assez nonchalante.
- Déso, c'était pas contre toi.
La tigresse se releva doucement, très intimidée autant par le disque qui avait manqué de lui couper la tête à la Reine de Cœur dans Alice aux pays des merveilles, que dans la jeune femme qui lui faisait maintenant face. Kisa n’était pas une personne très confiante en elle-même, et ce que rejetait cette nouvelle connaissance mettait quelque peu mal à l’aise notre petite qui bégayait un peu, tout en évitant de regarder la chercheuse dans les yeux.
- Euh pas grave, je, je suis désolé je ne devais pas me trouver au bon endroit. - Ca dépend. Si tu cherches à te faire décapiter t'es bien tombée. T'es venue voir quoi aujourd'hui ? Répondit la brune toujours avec nonchalance.
Kisa avala un peu sa salive, et prit quelques secondes pour répondre, bien intimidée par la situation tout comme par la discussion. Néanmoins, la jeune fille prit son courage à deux mains pour répondre… Bien que une fois avoir ouvert la bouche, elle ne savait pas vraiment quoi répondre.
- Euh rien en particulier.... Je crois... - Le rien en particulier c'est de ce côté. Répondit la jeune femme en montrant une direction avec son pouce.
Kisa s’inclina doucement, autant pour remercier sa nouvelle connaissance que pour s’excuser de l’avoir déranger… Bien que techniquement c’était notre tigresse qui avait manqué de se faire décapiter mais bon… La tigresse se dépêcha d’aller dans la direction donnée. Mais encore un peu perturbée par ce qui venait de se produire, le cœur battant à vive allure, Kisa ne savait pas si elle ne s’était pas perdue en arrivant une sorte de laboratoire semblant désert.
A l’intérieur il y avait diverses choses, mais ce qui attira l’attention de notre petite, c’était un ordinateur allumé et un fauteuil roulant à l’abandon. Ce qui intrigua un peu notre jeune fille… Car elle n’était pas très douée en médecine humaine, mais si on avait besoin d’un fauteuil roulant c’est que l’on ne pouvait pas marcher…. Hors, l’objet était là tout seul… Kisa s’avança vers l’ordinateur.
- Excusez-moi, il y a quelqu’un ? Je me suis perdue je crois…
Devant un silence comme seul réponse, Kisa commença un peu à s’inquiéter, et ne clairement pas savoir quoi faire. La jeune fille s’approcha très proche de l’ordinateur, espérant peut-être trouver un plan, ou un nom ou quoi que ce soit qui pourrait l’aider à savoir où elle était et surtout où elle devait aller pour continuer la visite. Kisa posa alors son café sur le bureau, mais elle ne se rendit pas compte que en posant le gobelet juste à côté de la souris, sa main appuya sur cette dernière. Notre jeune fille entendue juste un « clic » et se demanda d’où cela venait, et se tourna machinalement vers l’écran de l’ordinateur. Mais ce ne fut pas l’écran qui attira son attention mes ses mains… Ces dernières se changèrent en 1 et 0 et semblèrent remplacer la moindre parcelle de son corps tout en gardant sa forme.
- Qu’est ce qui se passe ? C’est quoi ça ? Au-Secours !
Mais comme seule réponse, Kisa eut une lumière aveuglante, lui obligeant à fermer ses paupières, ne comprenant absolument pas ce qu’il était en train de lui arriver et étant en total panique.
ROGERS. ♕ avatar de Tumblr ♕ 1248 mots.
Aisha d'Andros
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| Avatar : Kiana Ledé
If I could fly across this night
Faster than the speed of light I would spread this wings of mine
Through the years and far away
| Conte : Winxclub | Dans le monde des contes, je suis : : Layla d'Andros, fée des fluides
SUPERHEROES DO NOT HAVE TO WEAR COSTUMSPRESS START
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
Pour récapituler, initialement, je n'avais pas prévu de faire grand chose de ma journée. C'était là toute la problématique et c'est ce qui m'avait conduit à un danger encore plus grand que "la feignantise". Enfermée entre les quatre murs du commissariat, alors que sûrement beaucoup de mes collègues étaient dehors à faire régner l'ordre, je triais des dossiers administratifs ennuyant à mourir ! Mais "il faut bien que quelqu'un s'y colle", hein, que mes supérieurs me disent. Je n'avais pas vraiment eu le choix et je savais au fond que pour tout ce que me permettait le boulot de policière, c'était un sacrifice minime sur lequel je ne cracherais pas. On avait beau dire, les rapports nous avaient sauvé la mise bien des fois et lorsqu'ils étaient bien rangés, triés, ils pouvaient répondre à nos questions et classer des enquêtes plus vite que si nous avions tout recherché nous-mêmes. En bref, je me rassurais que l'ordre était maintenu grâce à moi. J'étais utile, assise sur mon fauteuil à roulettes à tourner sur moi-même en regardant les fichiers charger sur mon écran.
Ça aurait pu durer longtemps - toute la journée, j'y étais préparée - mais quelqu'un, sorti de nul part, changea mes plans. Dès lors, j'avais une nouvelle mission que je n'avais pas pensé plus périlleuse que la précédente puisqu'elle consistait en une patrouille d'un local à côté du laboratoire de Storybrooke. Rien de très spécial, visiblement : une fête avait illégalement été organisée à l'intérieur et j'avais du me charger de "noter les dégâts" avec photos et prise de notes. Satisfaite, au moins, que cela me fasse marcher, je me rendis sur place sans me plaindre, pénétrai le bâtiment par une porte qui avait été forcée visiblement. Fenêtres cassées, murs taggés et quelques meubles détériorés. Y a vraiment des gens qui prennent plaisir à venir - détruire - puis partir ? Où est l'intérêt ? Je soupirais, looonguement, et m'accrochais à mon rôle en attrapant mon téléphone. Une vingtaine de minutes plus tard, je ressortais avec un dossier électronique et une perte de foi en l'humanité - comme d'habitude.
Le parking où était garée ma voiture était juste à côté du laboratoire qui, visiblement, prévoyait une journée portes ouvertes. Je n'avais jamais su, mais ce n'était pas comme si je m'y étais précédemment intéressée. Passant à côté en uniforme de policière mais avec le regard d'une touriste, je ne m'étais pas sentie m'arrêter au milieu de l'allée. Je fixais les stands que je voyais de l'extérieur, me satisfaisant de l'ambiance chaleureuse que les scientifiques offraient aux avenants. C'était une bonne chose et il ne semblait y avoir aucun problème dans les environs. Bien vite, je reprenais ma route - et tout aussi vite, on me coupa :
"Madame, madame ! J'avais imaginé que je n'étais pas la concernée, mais il semblait que si. Quelqu'un s'était posté face à moi, l'air essoufflé par les quelques mètres qu'il avait fait. J-Je peux vous demander un service ?"
J'étais policière, rendre service à la population dans les faits, c'était un peu mon job. J'avais donc acquiescé quoiqu'inquiétée du service en question lorsque l'homme m'invita à entrer à l'intérieur de l'établissement. Je pensais qu'il souhaitait vérifier quelque chose avec moi, me confier un problème sur lequel je pourrais l'aider du à ma profession. Arrivant au stand - vide de public - étiquetée à la croix rouge, je me rassurais au moins que la demande ne soit pas d'ordre scientifique. Je n'aurais pas su aider.
"Dans quelques instants, je vais procéder à une démonstration des gestes de premiers secours. Il me serait plus qu'appréciable si vous pouviez m'accompagner dans la démarche. En tant que policière, vous avez forcément eu une formation dessus, n'est-ce pas ?
-Je... Oui, mais... Vous êtes certain que vous avez besoin de moi pour ça ? Il suffirait de prendre un volontaire parmi le public, non ?"
À défaut d'en avoir pour le moment.
"Je vous explique, je vais montrer plusieurs gestes selon le cas du blessé auquel on peut faire face. Je ne vais pas pouvoir tous les montrer à moi seul, vous comprenez ? J'aurais besoin d'un assistant.
-Et vous voulez que ça soit moi qui m'en charge, c'est ça ?
-J'espérais, oui. Dit-il gêné. Je suis désolé, peut-être que je vous dérange, pardon, je n'aurais pas du, oubli-
-Non, non ! Je souris. Il n'y a aucun soucis, je venais de finir une opération et je rentrais au commissariat, mais je peux tout à fait prendre de mon temps pour vous aider. Trop peu de personnes connaissent les gestes de premiers secours."
Nous avions semblé sur la même longueur d'ondes. Tout en m'expliquant ce que nous allions faire, le m'équipais et préparais le stand avec lui. Peu de temps après, nous commencions les démonstrations. J'avais répondu à plusieurs questions en sa compagnie, salué quelques personnes que j'avais déjà pu croiser par le passé. Ma présence dans le laboratoire s'éternisait au fil des discussions que j'engageais mais j'en étais ravie - j'aimais parler de mon travail et surtout redorer un peu l'image de la police et ce que nous faisions pour Storybrooke. J'aimais tout simplement être en contact avec les gens.
"Tenez, le gérant du stand m'avait tendu un bon, voici un billet pour vous prendre une sucette aux stands de sucreries. Je vous assure que vous ne le regretterez pas !
-Oh non, je- Je n'avais pas osé accepter, tout d'abord, et je n'étais pas très sucrerie en général. Vous devriez laisser ce gain à quelqu'un d'autre, je ne suis pas méritante, vraiment...
-Tous les volontaires ont eu une récompense. Vous ne faites pas exception, il avait semblé réaliser qu'il ne parlait pas à une simple volontaire. Mais, je... Je comprends si vous refusez, ce n'est peut-être pas très bien vu pour une policière de faire ça...
-Je le prends !"
Clichés, clichés, clichés, qu'est-ce qu'il ne fallait pas pour passer au-dessus. Attrapant le bon avec un sourire faussement gourmand, j'avais réussi à faire décrocher un sourire à l'homme et j'étais partie réconfortée sous ses salutations les plus sincères. Suite à cela, je déambulais dans les locaux à la recherche du stand que l'on m'avait vivement décrit sur le tas. Les sucreries, ça se retrouvait à l'odeur, ça. Dénoté aussi à la file d'attente, je trouvai l'endroit où mon bon devait être utilisé. Pendant plusieurs longues minutes - celles où beaucoup devaient se demander ce que fichait une policière en service à faire la queue dans le stand de bonbons - j'avais attendu. Moins long que je ne le pensais mais assez pour me dire que je n'étais pas vraiment à ma place, la dame du stand m'accueillit enfin d'un grand et étincelant sourire :
"Et pour toi, ma jolie, ce sera quoi ?
- Je... N'étais définitivement pas prise pour ce que j'étais à cet instant. L'embarras m'avait fait monter le rouge aux joues alors que je tendis un bon d'un sourire gêné. Et bien, on m'a donné ce bon. Je crois que c'est pour une sucette.
- Ahhh, trop bien !! Une héroïne !! Tu veux quel parfum ? On a fraise, citron, pomme, miel, miel citron, c'est du fait maison en plus, par Honey Lemon, tu verras c'est une TUERIE. On a aussi framboise, pêche... Et elle en défila bien, bien d'autres jusqu'au moment où je décidai enfin de la couper par un choix que j'avais pris avant même de trouver le stand.
- Je vais prendre pomme, je pense... Si vous avez ? Ne doutant pas de cela, mon ironie m'esquissa un sourire tandis que je portai une main à ma nuque. Je la voyais s'abaisser à la recherche du parfum en question et mon embarras se démultiplia alors que d'une moue triste, elle laissa paraître qu'elle n'en avait pas.
Bon sang, me maudis-je intérieurement, sur tous les parfums du monde j'ai choisi celui qu'elle n'a pas. Misère, sortez moi de là.
"Mais non, j'plaisante, bien sûr qu'on en a encore !!!"
C'était absolument pas drôle. Je le pense encore : je n'avais pas ri et je n'avais même pas pris le temps d'en imiter un quand je vis la taille de la sucette en question.
"Oh waw ! Euuh... Merci, je risque pas de la croquer celle-ci."
J'étais persuadée qu'il était temps pour moi de quitter les locaux, j'avais passé trop de temps durant mes fonctions à me balader comme une simple civile en exploration. C'était l'heure de rentrer au commissariat, j'offrirais bien la sucette à quelqu'un qui serait intéressé par -
"Ahhhh !! Je savais bien que la police m'enverrait quelqu'un !"
La science rendait les gens bien heureux, ici. Dans mes souvenirs, je la définissais plutôt comme la cause de la plupart de mes problèmes, tout le contraire de ce qui m'était présentée ici. Le jeune homme qui me dépassait de loin par ses 2m, s'engageait à ma rencontre avec grande assurance, serrant la main fortement que je ne lui avais pas tendue.
"Salut, moi c'est Wallace. Vous allez voir, vous allez pas être déçu ! J'ai ABSOLUMENT tout prévu pour parer à TOUTES les éventualités. On fait pas plus sécurisé que ce labo, aujourd'hui. Regardez, on a même mis un sens de circulation pour que les gens se percutent pas ET pour diminuer le nombre potentiel de germes échangés. Il m'avait pointé du doigt les marquages au sol - très... mignons ? Disons que des loutres comme guides faisaient son effet. Venez, je vous fais faire le tour et vous me dites ce que vous en pensez."
Je n'étais pas venue pour ça... À vrai dire, je n'étais pas censée venir à la base. Pas du tout. Je ne doutais pas que les contrôles de sécurité avaient pu être fait avant moi, je ne signalais rien de dangereux, tout semblait se dérouler à la perfection et sûrement que ce Wallace en était pour quelque chose. Qu'il pense, néanmoins, que j'avais été envoyé par la police elle-même pour venir faire le point m'avait empêché de le contredire ou l'arrêter dans sa lancée. Après tout, j'étais en tenue. Si je lui avais dit que je n'étais pas là pour ça, il allait alors me demander pour quels motifs je l'étais. Et je n'en avais aucune. C'était donc dans les apparences que j'écoutais le garçon se satisfaire de partager tout ce à quoi il avait pensé pour la sécurité des clients et des participants. J'opinais, hochais la tête avec deux grands yeux respectueusement admiratifs. Il semblait vraiment être fier, c'était adorable à voir. C'est ce qu'on disait, en général, des gens passionnés par ce qu'ils faisaient : qu'importe le sujet, il devenait tout de suite plus intéressant à écouter. Malheureusement, je n'étais pas prête à y laisser ma journée et bien vite, je feignai un appel urgent pour quitter les lieux. Wallace avait semblé bien - très exagérément -déçu, mais sans souhaiter que sa peine l'empêche de faire régner son ordre dans l'enceinte du laboratoire, il partit plus vite que moi à la rencontre d'un enfant qui courrait dans l'une des allées.
Ok. Je pouvais partir. Enfin. Je m'étais engagée vers la sortie en suivant les loutres comme je le pouvais. Passant par divers stands et divers portes un peu plus à l'arrière, l'une d'elles, ouvertes, avait attiré mon attention. À l'intérieur de la pièce, un fauteuil roulant attendait - vide - devant un écran d'ordinateur que je croyais savoir allumé. Un instinct étrange, mauvais, m'incita à m'avancer.
"Il y a quelqu'un ?"
Aucune réponse ne m'avait été donnée. Au début, j'avais cru que peut-être la propriétaire du fauteuil avait eu un problème, était tombée ou bien avait été prise d'un malaise - n'importe quoi qui pourrait témoigner que ce fauteuil soit seul. Mais lorsque finalement j'entrai dans le bureau, passai derrière le mobilier pour vérifier mes craintes, celles-ci s'annulèrent. Il n'y avait personne. Peut-être que ce fauteuil était utilisé par un patient sans qu'il n'en soit pour autant complètement dépendant ? Je ne savais pas, j'hésitais. Voyant l'écran allumé, ma curiosité m'en approcha. Je notais dessus l'affichage d'un - je crois - jeu vidéo nommé 'les Nouveaux Héros'. Juste en dessous du titre, on lisait : "Le jeu pour ceux qui veulent en apprendre plus sur eux-mêmes et sur le monde", précisément. S'ensuivaient alors des personnages du jeu. L'un m'avait laissé plus perplexe que les autres puisque j'avais l'impression d'y reconnaître la version dessinée de la gérante du stand de sucreries. Peut-être était-ce le monde d'où elle venait ? J'avançais le curseur vers les personnages - les deux féminins semblaient verrouillés. Je ne savais pas pourquoi.
Mais c'était déplacé tout ça, je le savais ! Si quelqu'un pénétrait dans la pièce, je n'aurais trouvé aucun justificatif qui aurait pu me pousser à entrer ici et à fouiller l'intérieur d'un ordinateur personnel. Je pouvais avoir des gros problèmes. Je n'aurais pas du rester ici plus longtemps. Dès lors que je m'étais mise en tête de partir, ce qui semblait avoir été un verre tombé par terre me brusqua. Réflexe ridicule, j'avais décalé le clavier et la souris comme si je tenais à cacher quelque chose et dans cette manœuvre, je réalisai avoir appuyé sur un bouton.
"Mince..."
Je pensais n'avoir rien changé ou bien qu'il serait possible de revenir en arrière. Seulement, je n'arrivais plus à sentir la souris entre mes doigts. J'avais reculé vivement lorsque je découvris que ceux-ci se transformaient en une suite de chiffres 0 et 1. Tout mon corps s'était digitalisé à une vitesse qui m'empêcha de réagir. Une lumière aveuglante m'avait ensuite envahi alors que, je crois, je tentai d'appeler à l'aide.
Une après midi de libre. Véritable tranquillité sans élèves bruyants. Oui je commençais à prendre des cours de gentillesse mais c’est dur d’être gentille quand t’as pas le retour derrière. Franchement, c’est plus simple de faire semblant avec ce genre de personnes donc c’est pour cela aussi que je me délectais de n’avoir aucun gamin dans les pattes cet après midi précisément. M’occupant de mes plantes pendant une bonne partie de la matinée, celles qui se trouvent dans l’arrière de ma salle de classe, le lieu interdit aux élèves parce qu’ils savent pertinemment ce qui se produit si je les attrapent le nez dans mes affaires.
Enfin bref, après m’être occupée de mes plantes et de quelques concoctions, je m’étais attablée une petite heure pour corriger les Q.C.M du dernier cours. Certains remontaient leur note finale tandis que d’autre stagnait clairement dans la nullité suprême mais bon, au bout d’un moment, on peut pas sauver tout le monde non plus. Neuf heures et demi sonne sur mon portable. Il était temps que je quitte les locaux pour me rendre aux portes ouvertes du laboratoire. J’en avais entendu parler par des prospectus qui traînaient dans le hall du lycée.
Puis j’avais une excuse pour m’y rendre, voir Honey. Ma « prof » de gentillesse. Oui c’est comme ça que je m’amusais à l’appeler parce qu’au fond, elle demeurait l’une de mes rares amies et pour accepter ça, je vous jure que c’est un grand pas qu’il faut faire. Mon sac à main sur l’épaule, je ferme la salle de classe derrière moi et quitte le lycée avant de me mettre à marcher en direction du labo. Honey y présentait apparemment un jeu vidéo en fin de journée et je dois bien avouer que ma curiosité était touchée.
Je devais voir ça. Je finis par arriver au laboratoire et remarque rapidement la file d’attente assez longue, voir même très longue pour le stand de sucreries. Je commençais à avoir vraiment faim en plus mais bon, ça allait devoir attendre un peu. Décidant de me promener, je me retrouve rapidement dans un couloir avant de me faire bousculer par une femme avec d’énormes caisses de beignets dans les mains, tellement haute qu’elle ne semble même pas voir où elle mets les pieds.
Une caisse de beignets tombe par terre avant que la jeune femme ne se fonde en excuse tandis que je ne la quitte pas des yeux « Oh ! Pardon ! Je vous ai pas vu ! Ça va ? Vous vous êtes pas fait mal ? » Au premier abord, j’aurais sans doute répondu méchamment comme à l’accoutumée la plupart du temps mais j’ai fini par sourire et reprendre la parole calmement, me souvenant de mes cours de « gentillesse », je respire un bon coup « C’est pas grave, y’a pas de mal. Oui ça va. Vous voulez de l’aide ? » « Oh mais volontiers ! »
Elle me mets rapidement une caisse de beignets dans les bras tout en continuant de parler.
« Franchement, je pensais pas que les beignets partiraient aussi vite ! Heureusement que j’en ai ramené tout plein. Ça doit creuser, la science. Enfin, manifestement ça creuse pas tout le monde parce que mon neveu, Hiro, il est maigre comme un clou et pourtant, je fais tout ce que je peux pour bien m’occuper de lui, le faire manger sainement, ce genre de choses… » je la suis tout en l’écoutant, balançant entre l’envie de fuir cette conversation et l’envie de l’écouter, blanc et noir comme on dit. Je lui souris néanmoins avant de reprendre la parole « Je suis prof d’SVT au lycée. Vous savez, les organismes humains sont tous différents, votre neveu est en forme ? » demandais-je soudainement curieuse.
« Oh bah il a l’air ! C’est gentil de demander, en tout cas ! »
On avait clairement pas eu à marcher très longtemps vu que nous nous trouvions présentement derrière le stand. Posant les caisses de beignets, je me tourne vers Cassie et lui souris.
« Au fait, moi c’est Cassie, j’travaille à la Pelle à Tartes » énonce t’elle en me tendant la main que je saisis « Enchantée Cassie, moi c’est Morrigan, je suis une amie d’Honey » « Ahhh, ça va lui plaisir que vous soyez venue ! J’pense qu’elle est dans son bureau, elle soit préparer ses interventions de l’après midi. » énonce t’elle en regardant sa montre « Vous savez où c’est ? » je lui fais un signe positif de la tête « Ouep, je connais le chemin. » « Super alors ! Bonne visite ! » « Merci Cassie ! »
Je me mets à marcher mais suis rapidement rattrapée par la jeune femme.
« Attendez ! Tenez, prenez ça ! Pour vous remercier ! »
Elle me tends un beignet chocolat avec une serviette. Je me tourne vers elle et prends le beignet avant de lui sourire.
« Oh…je…merci Cassie. » répondis-je simplement.
Croquant dans le beignet, je me dirige jusqu’au bureau d’Honey. J’arrive au bureau de mon amie avant de me rendre compte que quelque chose cloche. Le fauteuil vide d’Honey, un gobelet de café au lait alors qu’Honey n’en boit pas et une sucette géante en forme de pomme.
« Etonnant… » soufflais-je alors « Honey ?! » pas de réponse. Je m’approche « C’est vraiment étrange. » ajoutais-je alors.
Je tourne le regard vers l’écran avant de regarder ce qui était noté, tout en posant la fin de mon beignet sur la table. C’était le nouveau jeu vidéo d’Honey apparemment.
« Les Nouveaux Héros, le jeu pour ceux qui veulent en apprendre plus sur eux-mêmes et sur le monde ».
Plutôt sympa comme sujet. Le menu sur l’écran donnait la possibilité de choisir un personnage et trois semblait déjà pris. La Chimiste, La Tornade et le Magnétique. C’était trois personnages de l’univers d’Honey. Je commençais sérieusement à avoir des doutes.
« Alors soit Honey a retrouvé l’usage de ses jambes et est partie faire un footing, soit y’a vraiment un problème et c’est sans doute lié à ce fichu jeu vidéo. »
Je pousse un soupir avant d’appuyer sur la touche « echap » juste avant qu’une fenêtre pop-up n’apparaisse pour me dire « sélectionner un personnage pour commencer la partie ». Roulant des yeux, j’appuie sur une touche au pif, ce qui m’amène à la fin du menu des personnages tandis que je pose mon regard sur la version dessin animé de Cassie, la femme au beignets.
« La Reine des Pandaccinos. Plutôt sympa comme nom. » énonçais-je alors. M’humectant les lèvres, je saisis la flèche avant d’appuyer sur le personage. Il ne se passe rien. Je me retourne pour essayer de retrouver Honey mais en vain vu que mes mains commencent à devenir des 0 et des 1. « Oh merde, merde, c’est le bordel ! » gromelais-je « Par Merlin ! Je le sens pas du tout là ! »
Une puissante lumière blanche m’aveugle, bref vous connaissez la suite.
CODAGE PAR AMATIS
Gaston Hawk
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It's summer time !
| Conte : La belle et la bête | Dans le monde des contes, je suis : : Gaston
Grrrr...le réveil. Il était en congés. Et il avait oublié d’éteindre son réveil. Il l'éteignit en grommelant, puis resta dans son lit un petit moment, somnolant. Il avait pris une semaine de repos…Cela ne faisait pas longtemps qu’il était revenu, mais il sentait qu’il avait déjà envie de faire une petite pause. Finalement, il avait peut-être repris le boulot trop tôt après son retour de voyage, il avait besoin de souffler et ne rien faire, glandouiller, traînasser…pendant des heures, des jours.
Il sortit de son lit à 11h30, et se prépara un café. Le temps qu’il coule, il fit un saut dans la salle de bains, pour se refaire une beauté. Même s’il avait prévu de rester sur son canapé, il allait à minima se coiffer, se parfumer et s’admirer un temps dans le miroir. Il mis un fond de musique, et tout en fredonnant commença à se peigner. Au bout de 10 minutes minutieuses, il bloqua sur son reflet…quelle était cette chose violette qu’il tenait en main ? Il regarda, ce n’était définitivement pas son peigne. Il lui fallut quelques minutes de réflexion, et surtout il finit par lire les initiales gravées sur le manche « H. L. » pour se souvenir que ce peigne appartenait à Honey. Elle lui avait prêté lorsqu’ils s’étaient croisés récemment à la salle de sport, car il venait de casser le sien. Le programme du jour se dessina alors dans sa tête, du moins le programme pour ce milieu de journée : il allait passer voir Honey, lui faire un petit bonjour et lui rendre son peigne, puis il irait s’en racheter un, avant de revenir sur son canapé.
Il termina de se préparer et alla boire son café…yeurk, il était froid ! Il le jeta dans l’évier, et se dit qu’Honey pourrait peut-être lui en payer un. Il prit le peigne, et se mit en route…vers ? Mince, où allait-il trouver Honey ? Pourquoi pas la salle de sport ? ils auraient peut-être son numéro au pire pour l’appeler. Il arriva un petit quart d’heure plus tard à la salle, salua les collègues, admira les demoiselles présentes. Du beau monde aujourd’hui. Il fit un tour, pas de Honey. Il alla à la borne d’accueil, voir s’ils avaient son numéro, quand son regard vu attiré par des flyers…La tête d’Honey était dessus ! A priori, elle présentait un nouveau jeu vidéo au labo de la ville aujourd’hui…Et bien parfait.
Il se pointa donc à pied quelques instants plus tard, au laboratoire. Il y avait du monde ! quelques stands…sympa l’évènement ! Du moins c’est ce qu’il aperçoit depuis l’entrée, et il se demande comment il va pouvoir y accéder sans se coltiner l'espèce de lézard géant qui a apparemment décidé de prendre des photos avec toutes les personnes et de les faire danser…Non merci, Gaston passe son tour ! D’ailleurs il n’est pas le seul à être gêné par cette mascotte, plusieurs font des détours pour l’éviter. Il essaye de se frayer un chemin lui aussi, mais dans sa précipitation se heurte sur un coin de porte et trébuche, la tête la première. La mascotte lézard l’aperçoit, et commence à s’écrier : Quand soudain, le drame ! Au terme d'une lutte sans merci (pas très poli tout ça !), il perdit l'équilibre ! C'était une mission pour Fredzilla, le défenseur de San Fransokyo, Storybrooke et des jouvencelles... ceaux ? en détresse ! Il s’élance pour rattraper Gaston, mais celui-ci étant plus costaud que la mascotte, le lézard se retrouve bloqué sous son corps massif et sa splendide musculature. Mission... presque... réussie... commente le lézard d’une voix étouffée, en retirant son masque. Gaston se relève en pestant, sans prendre le temps de regarder l’homme mascotte Mais ça ne tourne pas rond chez vous ?? Vous avez froissé ma chemise ! Il râle tout en s’époussetant. Vous m’avez fait tomber avec vos imbécilités ! Il finit par regarder l’homme mascotte, toujours au sol, qui le regarde d’un air un peu perdu. Gaston regarde autour de lui, plusieurs personnes autour d’eux se sont arrêtés et les dévisagent. A deux doigts de commencer à engueuler tout le monde pour savoir ce qu’ils regardent comme ça, Gaston est stoppé dans son élan par une voix fluette de dame Vous voulez un beignet gratuit en compensation ? Gaston se retourne et fait face à une femme, dans la quarantaine, qui se tient derrière son stand de nourriture. Euh.... Il la regarde, regarde la foule, la regarde de nouveau…arg, la gêne totale ! Il aime pourtant que les regards soient tournés vers lui, mais pas dans ce genre de situation… Si vous y tenez... Il se dirige vers elle et prend le beignet, en toussotant. Avant de s’éloigner de la scène, il aperçoit une petite nana d’origine asiatique qui aide l’homme mascotte à se relever, en lui disant l’air agacé : Faut vraiment que tu calmes tes ardeurs, ça devient relou. Le gars a l’air tout penaud. Gaston hausse les épaules et s’éloigne, laissant cette scène et les gens autour derrière lui.
Il cherche maintenant Honey, suit machinalement le chemin indiqué avec des autocollants et des espèces de rats d’eau. Il tombe ainsi facilement sur une porte indiquant « Dr. Honey Lemon ». Docteur ? ah bon ? je ne savais pas qu’elle était médecin… Sympa, il pensait qu’ils devenaient amis, mais si elle lui mentait sur son métier…bref ! Il pénètre dans le bureau, et voit un fauteuil vide devant un ordinateur, avec à côté un gobelet de café et une sucette posée. Il s’assoit sur le fauteuil, pour patienter, il se dit qu’Honey ne devrait pas tarder. Il commence à jouer un peu avec les roues. Sympa, quand Honey arrive, je lui propose de faire la course ! Il finit par se mettre face au bureau, croque un morceau de beignet et attrape le gobelet de café pour boire une gorgée. Yeurk, froid aussi ! décidément !
Il regarde l’écran, et aperçoit une interface qui ressemble à un jeu vidéo. Chouette, voilà de quoi le faire patienter en attendant Honey ! Il est sur la page de choix de personnage. Tous les personnages féminins sont grisés, de toute manière ça ne l’intéresse pas. Des bonnes femmes dans un jeu vidéo, il n’a jamais compris l’intérêt. Il remarque un perso qui se nomme « Fredzilla », et qui ressemble très fortement au gars mascotte croisé dans le hall. Pas intéressant comme perso. Il voit alors un perso qui lui tape dans l’œil…Le Magnétique. Classe comme nom ! Il est baraqué en plus…parfait ! Gaston clique dessus, mais rien ne se passe…en même temps, le perso est grisé. Mais c’est avec celui-ci et seulement celui-ci qu’il veut jouer ! Il s’acharne, s’acharne, s’acharne…rien n’y fait. Il commence à s’énerver et à cliquer partout, et là c’est le drame…il clique sur « Fredzilla ». Ah non !! Pas l autre naze de tout a l heure ! De toute façon il est surement nul ce jeu Il fait la moue. Honey n’arrive toujours pas, il décide d’aller la chercher dans le labo. Il se lève, mais en tendant la main vers la poignée de porte pour sortir, il n’aperçoit plus sa peau, mais des 1 et des 0. Ça y est, il en est persuadé, il a été drogué. Mais qu’est-ce qu’il y avait dans ce gobelet ?? Dans un hurlement et une lumière aveuglante, il disparaît…
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Eros Vaughan
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Comment çα, y'α plus de cαfé ?
Mαchine de m*rde !
| Conte : Rαyα. | Dans le monde des contes, je suis : : Sisu.
Aller visiter un laboratoire avec plusieurs activités pour les enfants… Pourquoi pas ? Il n’y avait pas de meilleure excuse pour sortir son fils et lui trouver des choses à faire sans avoir trop d’efforts à fournir ! C’est pourquoi après avoir gardé précieusement le flyer de la journée porte ouverte, Eros s’était présentée en temps et en heure au lieu de rendez-vous, Simon sur les talons et des questions plein la bouche ! Elle n’était pas tout à fait sûre que le bambin comprendrait tout mais sans tenter, elle ne saurait jamais ; il était loin d’être abruti par la télévision ou incapable d’aligner plusieurs mots, c’était même un petit garçon très intelligent. Nul doute qu’ils reviendraient de cette journée découverte avec beaucoup d’enrichissement intelectuel.
Enfin… Si Simon parvenait à détourner les yeux du camion de pompier qui trônait fièrement à côté de l’entrée du laboratoire. Non parce que ça allait être difficile d’entrer à l’intérieur si ce grand véhicule rouge continuait de stagner là, attirant une petite foule en arc de cercle autour d’un jeune homme aux cheveux sombres. Plusieurs enfants attendaient quelque chose, semblait-il, et Simon entraîna sa mère au milieu de l’attroupement. Impossible de résister à un camion de pompier. Entre ça et les ambulances, c’était la passion saisonnière de son fils qui s’exprimait dans toute sa splendide réalité.
Alors quand l’animateur principal demanda un volontaire, d’une voix mal assurée, les grands yeux plein d’espoir de Simon eurent raison des projets intérieurs de Rosie : elle hocha la tête sans rien dire et le laissa tendre le bras en trépignant comme le gamin qu’il était. S’aurait été rater une occasion de lui faire plaisir tout en apprenant quelque chose de nouveau ; ne jamais interrompre une initiative.
« Euh... Ouais, parfait ! Toi là-bas, tu peux approcher ! »
Simon ne se fit pas prier, tenant la main de sa maman pour se positionner juste à côté du jeune homme. Mais plutôt que de le regarder lui, son regard ne cessait de passer du véhicule écarlate à l’animateur. Finissant par avoir raison de sa patience, il n’attendit pas plus longtemps pour demander :
« Peux toucher le camion ? »
« Bien sûr ! »
Tant qu’il ne l’abîmait pas… Mais au vu des différents pompiers qui surveillaient leur précieux véhicule, ça ne risquait pas de partir en vrille. Eros laissa Simon écouter les « monsieurs en uniforme », se disant que certaines le portaient très bien d’ailleurs, avant de réaliser que l’inconnu semblait mal à l’aise. Il se massait l’arrière du crâne et se mordait la lèvre inférieure, attendant visiblement quelque chose. Se disant qu’il était plus sage d’écourter son calvaire, elle croisa les bras sur son torse.
« Vous aviez besoin d’un volontaire pour ? »
Non parce qu’à ce rythme, Simon allait partir avec les pompiers et était à deux doigts de leur faire allumer le gyrophare !
« Euh... eh bien... Pour tester mon robot soignant mais faut pas le dire trop fort, c'est censé être l'effet waouh de la démonstration. Mais vous inquiétez pas hein, je vais pas lui faire du mal ! L'idée c'est qu'il me donne un petit coup et paf, le robot apparait. C'est pas trop débile comme démo, si ? »
Robot ? Démo ? Pas trop débile ? Nooooon, voyons, ça avait même l’air amusant ! A un détail près…
« Oh ça se négocie facilement ça ! Mais vous allez devoir le convaincre de vous taper, il a appris à ne pas le faire. »
Rosie adressa un clin d’œil à l’animateur. Pas de bol pour lui, elle avait appris très tôt à Simon de ne pas faire de mal aux autres… C’était plus pratique pour éviter les ennuis lorsqu’il était à l’école. Elle n’était elle-même peut-être pas un modèle de diplomatie mais au moins, on ne pourrait pas reprocher à son fils d’être une brute épaisse dès le jardin d’enfant.
Le concerné s’était d’ailleurs rapproché d’eux, glissant sa main dans celle d’Eros.
« C’est pas bien de frapper les autres ! Il faut être gentil ! »
Très bien, il méritait un créma ce gosse ! Le jeune homme s’agenouilla pourtant devant lui, déterminé à mener à bien son expérience et voler la vedette au camion de pompier.
« Et si je te dis que tu auras une sucette si tu le fais ? S'il te plait ? »
Ah bah s’il le prenait par les sentiments… Simon eu l’air de réfléchir, se tapotant la bouche de son index.
« À la fraise ? »
Non mais l’autre, il négociait en plus ! Eros avait créé un monstre. Le brun ne se laissa pas démonter, validant sans sourciller la demande du plus petit. Ce dernier adressa un coup d’œil à Rosie avant de se mettre à sourire de toutes ses petites dents.
« D’accord ! Je peux donner un coup de pied ? »
« Oui, oui, aucun souci ! »
Il se releva, soulagé sans doute que le temps d’attente n’ai pas fait se disperser la petite foule autour d’eux. Invitant Simon d’un geste révérencieux, le garçonnet laissa flotter une nouvelle seconde puis s’approcha et frappa – sans grande violence ! – dans le tibia de l’animateur. Ce dernier émit un « AÏE » aussi sonore que surjoué…
… Provocant l’apparition soudaine d’un robot entièrement blanc juste à côté d’eux ! Il émit un petit « zouiiiiip » en se gonflant et cligna une fois de deux ronds noirs qui semblaient être ses yeux O_o
« Bonjour, je suis Baymax, votre assistant médical. Sur une échelle de 1 à 10, veuillez évaluer votre douleur. »
Que que quoi ? C’était quoi ça ?!! Simon poussa un petit cri de surprise mêlée à de la joie. Nullement impressionné, le jeune homme se tourna dans sa direction.
« Un. »
Un filtre rouge sembla lui passer sur tout le corps, comme un scanner qui prendrait la mesure intégrale de ses données physique. Ça c’était de l’efficacité ! On n’était pas plus rapide aux urgences.
« Pour éviter les contusions je vous suggère d'appliquer de la glace. »
Des applaudissements se firent entendre de la part du public, impressionné tout autant qu’Eros par la rapidité de diagnostic de ce… Ce quoi, en fait, exactement ?
« C’est un vrai robot maman ??? »
La création blanche et rondouillette répondit d’elle-même.
« Oui, je suis le robot soignant de Hiro Hamada. »
« Impressionnant, je savais pas que ça existait ! »
Si c’était une nouveauté brevetée, il allait faire un malheur auprès des enfants… Il avait l’air tout doux et fluffy !
« C’est pour remplacer le docteur ? »
Il ne perdait pas le nord, lui.
« Les robots ne peuvent pas remplacer les humains, mon rôle est de les assister et de repérer ce que leurs capacités limitées ne voient pas. »
« Les docteurs voient pas ? » Perplexe.
On avait plutôt intérêt à rectifier le tir, sinon ça allait partir en live. La capacité d’extrapolation d’un enfant de quatre ans et demi n’avait pas vraiment de limites…
« Ils voient très bien, les docteurs ! Mais lui, il permettrait de... les aider un peu mieux ? »
« Oui, voilà, c'est ça ! Tiens… »
Hiro se baissa au niveau de Simon et lui tendit un ticket coloré.
« Ça c'est ton bon pour une sucette à la fraise, à récupérer au stand de l'entrée. »
Nul besoin d’en dire plus pour que l’objectif de Simon soit de trouver ce fameux stand, royaume des sucreries et de la gourmandise ! Promettez lui une pierre et il vous imaginait la Lune. Ah, l’imagination… Faussant compagnie au jeune homme et à son – super – robot, mère et fils entrèrent enfin dans le Laboratoire et ne tardèrent pas à trouver le fameux lieu de rendez-vous : facile, une foule se pressait à grand bruit et une savoureuse odeur de sucre flottait dans l’air.
Plusieurs minutes furent nécessaires avant qu’ils ne mettent la main sur une sucette à la fraise et un délicieux beignet proposé par une femme à l’air très sympathique : sa coupe de cheveux semblait elle-même sentir le bonbon et son sourire aurait fait fondre n’importe quel caramel. Quelques petits mots échangés apprirent à Rosie qu’une certaine Wendy Woover animait une activité réservée aux plus petits et Simon ne tarda pas à réclamer d’y aller ! Force était de constater qu’il allait sacrément s’amuser à cette journée porte ouverte… Rosie l’accompagna jusqu’à l’entrée de la salle et le laissa partir en vadrouille, s’adossant sur un mur pour suivre sa petite tête châtain au milieu des autres enfants.
« Tiens c'est quand même bizarre que Honey soit pas revenue, ça fait quand même presque 2h. »
Un homme au teint foncé et aux dreads impressionnantes venait de prononcer cette phrase à la femme du stand de confiseries. L’oreille de Rosie se mit à traîner dans cette direction, attirée malgré elle.
« Elle n’a pas donné de nouvelles ? »
« Depuis qu’elle est retournée à son bureau, non. »
Ooooh… Une disparition ? Une déserteuse ? Ou simplement quelqu’un de trop pris par son travail pour ne pas venir aider les autres ? Eros n’avait aucune idée de qui était cette Honey mais le simple fait qu’elle puisse être « disparue » titillait ses antécédents de détective. Ce n’était sans doute rien de grave, il se passait rarement des trucs trop hauts en couleur dans cette ville, mais… Sa curiosité la démangeait. Elle n’était pas la petite sœur du marchand de sable pour rien : annoncez du danger et elle fonçait tête baissée dedans !
S’assurant que son fils était concentré sur une représentation de molécule, Rosie s’éloigna de l’entrée et suivi les petits stickers loutre qui indiquaient les directions ; se disant que celui indiquant « bureaux » était la meilleure piste. Toujours commencer par le plus évident, au mieux elle tombait sur une personne qui était attendue à l’entrée, au pire il n’y aurait personne.
Et ce fut littéralement « personne » lorsqu’elle poussa la porte flanquée d’un « Honey Lemon » sur sa vitre. Zero présence humaine. Que dalle. Nada. Juste un bureau avec un ordinateur, un fauteuil roulant vide, une sucette à la pomme, un verre contenant ce qui ressemblait à du café, un morceau de beignet et un peigne à cheveux.
C’était la planque d’un chat chapardeur ou… ?
Déjà, la personne qui avait laissé le beignet méritait une tape sur l’arrière du crâne. Ils étaient délicieux ! Ensuite… Un fauteuil roulant comme chaise de bureau ? Original. De mauvais goût mais original. Ou bien le propriétaire en avait-il réellement besoin ? Dans ce cas, où était-il ? On avait rarement vu un paraplégique sans son moyen de transport…
Cette Honey disparue depuis deux heures commençait à devenir intéressante.
Ses yeux se posant sur tout ce qu’il était possible de voir et de mémoriser, Eros s’approcha du dossier pour tourner le fauteuil et l’observer de plus près. Ce simple geste fit bouger la souris d’ordinateur posée sur le bureau et révéla un écran lumineux : un message « Choisissez votre personnage » et un ensemble d’image grisées. La jeune femme se pencha en avant, découvrant les noms qui semblaient aller avec les personnages présentés, des trucs du genre « La Chimiste », « La Tornade »… C’était quoi cette liste ? Un jeu ? Un album souvenir de chercheurs du laboratoire ?
Un seul portrait restait en couleur, sous-titré du nom « L’Homme qui murmurait à l’oreille des robots ». En bougeant la souris, Rosie se rendit compte que c’était le seul où elle pouvait cliquer. Et si c’était un piège ? Pourquoi est-ce qu’elle devait choisir un personnage ? Il y avait une caméra en train de l’observer ? Un voyeur ? Un maître de jeu à la SAW ? … Ça sentait l’entourloupe à plein nez ça.
Son esprit turbinait à plein régime, hésitant entre prendre toute cette histoire à la légère ou commencer à réfléchir comment présenter ses soupçons à Chris, le shérif, sans passer pour une paranoïaque… Tapotant ses doigts sur le bureau, elle décida sur un coup de tête d’appuyer sur « entrée » pour voir ce que ça faisait ; peut-être qu’elle aurait une information sur la disparition de la fameuse Honey ?
Non, Rosie, les jeux vidéo n’apportaient pas de réponse. Qu’est-ce que tu fous à bidouiller l’ordinateur de quelqu’un d’autre dans un laboratoire où tu n’étais pas invitée ?
La blonde secoua la tête de droite à gauche. Elle remarqua alors qu’un des visages grisé ressemblait étrangement à la dame du stand de confiseries… Comment était-elle arrivée là ? Plissant le regard, elle se pencha un peu plus en avant. Oui, ça avait bien l’air d’être elle. Qu’est-ce qu’elle faisait dans ce menu personnages ? Qu’est-ce que c’était que ce délire ?
Mais Eros n’eut as le temps de retourner lui poser des questions : ses avant-bras venaient de se transformer en une suite étrange de 1 et de 0 verdâtres. Euh… La cire n’avait jamais fait ça ! Wat ze fuck ?!! O_o
Il y eu une lumière aveuglante et le bureau s’évanouit brutalement derrière elle.
Merde, dans quoi elle s’était fourré encore ?!
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Environ une heure et demi plus tôt, quelque part dans l'ordinateur de Honey Lemon...
Honey Lemon avait atterri dans la réplique d'une forêt qu'elle connaissait pour s'y être promenée plusieurs fois quand elle habitait à San Fransokyo. Elle ne fut pas étonnée de se voir parachuter dans ce décor qu'elle avait elle-même conçu et qui était le décor du premier niveau de la partie. Bon, ce n'était pas tout à fait ce que la chimiste avait prévu, sans doute une erreur de calcul. On ne pouvait pas mettre dans le mille à chaque fois et l'erreur permettait d'apprendre pour peu de ne pas la reproduire par la suite. Honey était, en tout cas, trop positive pour désespérée d'être une fois de plus entrée, littéralement, dans son ordinateur. Toutefois, pour faire bonne mesure, elle s'adressa à ce qui avait l'air d'être le vide en disant, presque amusée par la situation : - Je crois, A.S.T.R.I.D. qu'il va falloir qu'on révise ton idée de ce que c'est qu'un jeu immersif. Là c'est trop immersif. Mais tant pis, je peux quand même tester le jeu, j'imagine. Et sans plus attendre, Honey passa le mode "démo" du jeu pour s'élancer dans la forêt. L'avantage quand on est aspiré dans son propre jeu vidéo, c'est qu'on en connaît déjà les codes et qu'on peut passer les explications fournies par le jeu en début de partie. Pour les avoir inventés, Honey connaissait les trucs et astuces qui lui permettaient d'accéder aux informations et aux objets dont elle aurait besoin en temps et en heure et elle préférait ne pas s'attarder trop longtemps dans la forêt. Sous ses apparences tranquilles, elle était dangereuse. Mais quand même, elle était aussi très belle. Honey ne pouvait s'empêcher d'admirer les graphismes - même s'ils étaient le fruit de son travail - s'arrêtant devant les éléments de décor qu'elle savait être inoffensifs. C'était tellement joli que ça allait forcément plaire, non ? Et puis, le gameplay n'était pas bien compliqué, le jeu permettait d'apprendre des tas de choses, pourquoi les joueurs n'apprécieraient-ils pas l'expérience ? Sans doute parce que ceux qui arriveraient bientôt dans le jeu n'avaient pas demandé à y être et qu'ils devraient passer outre cette déconvenue avant de, peut-être, s'amuser. Mais de ça, Honey ne pouvait pas avoir conscience, surtout qu'elle ne pouvait pas prédire l'avenir. Elle se pensait seule dans le jeu et à ce moment précis, c'était effectivement le cas. Alors la jeune femme ne s'attarda pas, sauf pour observer les différents éléments. Perdue, d'ailleurs, dans l'observation d'un œillet superbe, la jolie blonde ne prêta pas attention aux bruits dans la rivière derrière elle, tout comme elle ne vit pas l'hippopotame qui produisait ces mêmes bruits. Mais c'était normal, Honey n'avait pas d'yeux derrière la tête. Les seuls qu'elle avait été occupés ailleurs et quand la jeune femme sentit enfin sa présence, il était trop tard. La bouche de l'animal s'était refermée sur elle, l'engloutissant sans autre forme de procès. Tout devint noir.
Mais quelques instants auparavant, Honey tomba du ciel, à seulement quelques mètres de l'endroit où elle était "morte" et d'où l'hippopotame avait disparu. Un peu secouée et désolée pour elle-même de s'être laissée avoir aussi facilement, la jeune femme remonta sa manche gauche et observa son nombre de vie, représenté par des cœurs gravés au niveau du poignet. Plus que deux, constata-t-elle, résignée. Après tout, elle avait joué et elle avait perdu, c'était comme ça ! Mais elle avait encore deux vies devant elle, pourquoi s'alarmer ? Il fallait bien, de toute façon, qu'elle teste cette fonctionnalité dans le jeu, c'était donc un mal pour un bien. Toutefois, pour s'assurer d'avoir bien en tête ses forces et faiblesses dans l'aventure, qui allaient influencer sur les différentes façons dont elle pouvait perdre une vie dans la partie, Honey appuya sur sa tempe gauche. Ce geste, qui aurait sans doute paru un peu étrange dans un autre contexte, permit de faire apparaître un écran à la hauteur de ses yeux sur lequel elle put lire :
Honey Lemon dite "La Chimiste" 1m77
Forces : Chimie Astrophysique Mode Explosions Pâtisserie Travail d'équipe Gentillesse Yoga et pilates Tennis Selfies Karaoké Intelligence Multilinguisme
La mine concentrée, Honey songea que la partie risquait d'être difficile. Comment résister à des animaux mignons et à du thé ? C'était deux choses qu'elle adorait absolument dans la vraie vie et maintenant que sa vie était, pour un temps, dans le jeu, elle se demandait si elle avait bien fait de mettre deux des choses qu'elle appréciait tellement dans ses faiblesses - même si c'était cohérent parce que la chimiste les aimait justement un peu trop. Tant pis, c'est fait, c'est fait, songea la jeune femme avant de tourner sur elle-même pour essayer les différents costumes prévus pour son personnage. Pour le moment, elle était habillée en civile mais elle pouvait vêtir son personnage en héroïne, en tenue nautique, en tenue de couverte et en tenue de gala. Elles étaient vraiment toutes très mignonnes, ces tenues ! Honey ne résista pas et fit quelques selfies (car elle n'avait pas oublié de doter son avatar d'un téléphone portable) qu'elle rangea dans l'album photos de l'aventure (qui se trouvait être un dossier de captures d'écran). Mais après un moment, Honey vêtit sa tenue d'héroïne et appuya à la droite de sa taille pour faire apparaitre cette fois le récapitulatif de ses armes :
Après la lumière éblouissante, le noir complet… Avant un réveil sur ce qui semblait être de l’herbe. Kisa n’avait pas compris ce qu’il lui arrivait, et en ouvrant les yeux, la vision d’une forêt non connue au bataillon plongea encore plus notre petite dans l’incompréhension la plus totale. En se tenant la tête par réflexe, la tigresse remarqua rapidement qu’il manquait de la longueur dans sa chevelure… Beaucoup de longueur… Et voir ses vêtements qui semblaient être devenu un peu sportif et noir commença à faire monter une boule de panique dans la gorge de notre jeune étudiante. Entendant le bruit d’une rivière, ni une ni deux, Kisa se rua vers cette dernière pour s’y regarder… Son visage devint aussi blanc qu’un linge, et des larmes commencèrent à couler sur ses petites joues.
Kisa avait changeait d’apparence, et ressemblait trait pour trait à la femme qui avait manqué de lui couper la tête avec son disque étrange. Notre étudiante se mit alors doucement en boule au bord de l’eau, en pleurant silencieusement… Qu’est-ce qui lui arrivait au juste ? Où avait-elle attérit ? Et pourquoi cette nouvelle tête et ce nouveau corps ? Elle ne comprenait absolument pas et notre jeune fille avait peur, se sentait seule et ne savait absolument pas quoi faire dans cette situation si étrange et inconnue…
Cependant, elle n’était pas si seule que ça… En effet, dans la panique, Kisa ne s’était pas rendu compte qu’elle avait marché sur une partie de corps d’une autre personne étendue au sol. N’ayant même pas remarqué qu’elle avait marché sur quelque chose tout court d’ailleurs… Mais Kisa, dans ses larmes silencieuse, entendu alors une voix qui lui fit faire volte-face immédiatement.
« Mais qu’est-ce que...ça va de marcher sur les gens comme ça ? »
C’était une jeune femme châtain, avec une voix douce et chaleureuse malgré les mots employés, qui disait vaguement quelque chose à notre petite, sans pour autant que cette dernière n’arrive à mettre le doigt dessus. Cependant, la vision d’une autre personne, que notre tigresse ne soit pas seule dans cette forêt inconnue, fit levée cette dernière et regarder avec un regard humide des plus désolé vers celle qu’elle venait d’écraser gratuitement et sans s’en rendre compte.
- Je… Je suis désolé…
La jeune femme se leva alors, et regarda silencieusement Kisa durant quelques instants. Cette dernière en avait baissé la tête, ses larmes continuant à couler sans faire de bruit, mais en faisant rougir ses petits yeux.
« C’est pas grave. Faut pas pleurer. »
Le regarde de Kisa se leva doucement, et elle commença quelque peu à essuyer ses joues sâlés.
« Mais au fait, pourquoi tu pleures ? »
Tout en reniflant un bon coup, Kisa essuya un peu plus ses larmes, essayant d’expliquer sa situation de manière « audible » malgré que sa voix soit encore assez encombrée par ses pleurs. Elle devait bien donné une explication vis-à-vis de son état actuel à cette personne qu’elle avait gentiment écrabouillé sans pression comme une vulgaire branche d’arbre.
- Je ne comprends pas... J'étais dans une salle avec un ordinateur, et d'un coup après un clic des 1 et des 0 remplacèrent me bras et mes jambes... Et maintenant je suis perdue ici avec la même tête qu'une dame qui a manqué de me décapitée et qui fait peur...
Soudain, en regardant la femme qui lui faisait face, Kisa eut comme une espèce de déclic. Ce visage… Cette voix chaleureuse… Oui elle se souvenait bien où est-ce qu’elle l’avait vu, et le regard de notre jeune fille s’illumina légèrement devant la vision d’une personne qu’elle avait trouvé si agréable et gentille.
- Mais... Vous êtes la gentille dame qui m'a dessinée un mignon petit panda sur mon café.
La femme en question sembla alors ne pas comprendre tout de suite, et chercha un moyen de voir son visage. Kisa l’observa en silence la tête légèrement penchée sur le côté ne comprenant pas vraiment davantage la réaction de sa nouvelle connaissance.
« Oh je...d’accord. On respire. On respire. »
Notre tigresse continua de l’observer en silence, et après avoir fini d’essuyer ses petites joues humides, s’approcha tout doucement, le corps légèrement penché en avant, les deux mains jointes contre sa poitrine. Elle parlait doucement, mais c’était tout à fait audible.
- Euh... C'est bien vous.... N'est-ce pas ?....
L’espoir… C’était clairement de l’espoir qui brillait dans les yeux de Kisa. L’espoir d’avoir retrouvé cette personne gentille, cette personne sur qui elle espérait pouvoir compter un peu dans cette histoire totalement incompréhensible. Cette jeune fille qui émanait tant de générosité… Mais cette étincelle d’espoir disparu rapidement…
« Faut croire que non. En réalité, je m’appelle Morrigan et non Cassie. Je suis dans la même situation que toi. » - Oh.... Je... Excusez-moi.... Moi c'est Kisa... Répondit Kisa se sentant un peu stupide… Encore une fois tout en s’inclinant légèrement par politesse, comme on lui avait appris depuis toute petite quand la jeune fille se présentait à quelqu’un. « Contente de te rencontrer Kisa. Bon si on essayait de comprendre ce qu’on fait la ? »
La concernée se frotta une dernière fois les yeux qui étaient bien rouges désormais, tout en séchant les dernière larmes sur les joues avant de tenter de faire un petit sourire timide tout en acquiesçant. La tigresse était d’accord, il fallait qu’elles comprennent ce qu’elles fichaient ici , où elles étaient, et surtout… Comment repartir d’où elles venaient pour retrouver leur propre corps !
Soudain, une voix féminine inconnue se fit entendre, attirant l’attention de notre étudiante qui était désormais dans le corps d’une jeune femme brune en tenue sportive.
« Bonjour. Si vous avez des questions, j'ai peut-être les réponses - tout dépend de votre façon de demander ! »
Tout comme précédemment, cette nouvelle tête disait vaguement quelque chose à Kisa, mais encore une fois, cette dernière n’arrivait pas à se rappeler où est-ce qu’elle avait bien put voir ce visage… Bon… Il était vrai que notre petite n’était pas du tout quelqu’un de physionomiste… Et elle le montrait bien à l’instant actuel.
« Julia Roberts sérieusement ? »
Kisa se tourna vers Morrigan, avant d’observer à nouveau cette nouvelle tête. Oui ça lui revenait, c’était une femme qu’elle avait déjà vu à la télévision dans des films… Mais… Qu’est-ce qu’elle pouvait bien ficher ici ? Notre tigresse pencha légèrement la tête sur le côté, comprenant de moins en moins où est-ce qu’elle avait atterrie.
« Bonjour Tante Cassie et GoGo Tomago ! Je suis votre Assistante de Survie pour la Réflexion, les Idées et les Définitions, mais vous pouvez m'appelez A.S.T.R.I.D. (elle le prononce Astrid) parce que c'est plus pratique ou m'appeler Julia Roberts, ça me fera plaisir. »
Kisa hocha doucement la tête en guise de respect, tout en essayant de « traduire » ce qu’elle entendait.. Non elle n’était pas stupide, mais clairement la situation la dépassait quelque peu. Mais… Notre petite se devait de prendre tout son courage à deux mains et de se ressaisir, car elle savait parfaitement que rester apeurée comme elle l’était ne l’aiderait pas… Ni elle ni personne… Pour sa grande sœur Tohru, pour Hiro… Enfin… Du moins, il fallait qu’elle essait…
« J’aime bien Julia Roberts personnellement »
Morrigan semblait être une personne beaucoup plus confiante que Kisa, qui commença d’ailleurs à avoir les yeux pétillants devant tant d’assurance. Notre petite se disait clairement qu’elle aurait aimé être comme ça elle aussi…
« Alors Astrid, c’est quoi le principe de tout ça ? On est vraiment dans un jeu ? » - Un.... Jeu ? Demanda Kisa avec de grands yeux questionneurs. « Tout à fait, GoGo Tomaho ! Je vous souhaite la bienvenue dans le jeu vidéo basé sur les aventures des Nouveaux Héros ! Voulez-vous passer en mode démo dès à présent ou attendre d'avoir trouvé le reste de votre équipe ? »
Kisa hésita un peu. Décidément, elle comprenait encore moins quelque chose qu’il y avait quelques secondes… Et puis...
- Le.... reste de l’équipe ?
Alors elles n’étaient pas que toutes les deux dans cette forêt… Enfin… Dans ce « jeu » ? Astrid semblait réagir à chacune des paroles des deux femmes, et reprit ainsi la parole à la question de notre petite étudiante.
« Ne t'inquiète pas, GoGo Tomago, ils ne sont pas très loin ! »
Soudain, un bruit provenant de derrière les buissons se fit entendre. Par reflexe pur et simple, Kisa partit se cacher derrière Morrigan, dépassant légèrement pour voir ce qui approchait de leur position… Notre petite sentait la peur commencer à lui reprendre à la gorge… Mais dans quoi s’était-elle embarquer au juste ?....
SUPERHEROES DO NOT HAVE TO WEAR COSTUMSPRESS START
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
"Bon sang..." Grommelais-je sans vraiment m'entendre, de sorte à ce que je pensais l'avoir dit dans ma tête.
Je me sentais engourdie, lourde et... à terre, visiblement. Mon visage se faisait chatouiller par l'herbe sur laquelle j'étais allongée et reprenant conscience doucement, je réalisai qu'il n'était pas normal que je sois dehors et encore moins endormie dans un jardin. Je ne savais pas où j'étais mais quelque chose avait visiblement été opéré sur moi. Je n'étais pas dans mon état normal. Appuyée sur mon épaule, je me redressai avec difficulté pour m'agenouiller tout d'abord. C'est à ce moment-là que je remarquai le jeune garçon qui dormait à mes côtés. Je le reluquai, sourcils froncés, car je ne le connaissais pas...
"Qui es-t- ?" Oh bon sang.
Je plaquai ma main contre ma bouche. Ce n'était pas ma voix. Ce n'était pas ma voix, qu'est-ce qu'il se passait ? À dire vrai, maintenant que je réalisais ce détail vocal, d'autres informations me sautèrent aux yeux bien plus vite. J'avais peiné à m'agenouiller, mes cuisses étaient plus larges qu'habituels, ma main couvrait une bonne partie de ma mâchoire qui semblait elle aussi bien plus carré. Inévitablement prise d'inquiétude, je dus baisser mon regard sur la personne que... Que je n'étais plus. Même teint de peau mais une corpulence complètement différente... Je venais de prendre le corps d'un homme.
Celui-ci, que je peinais à gérer, se redressa vivement et je compris de toute ma hauteur à quel point j'étais grande désormais. 2 mètres tout au plus... Je concurrençais aisément l'agent de sécurité du laboratoire de tout à l'heure. J'avais par ailleurs les mêmes dreads que lui. Ça n'avait aucun sens, qu'est-ce que je faisais ici, pourquoi j'étais comme ça ? Et surtout... P-Pourquoi ça me paniquait tant ? J'avais géré bien d'autres situations que celles-ci où mon sang-froid était mis à rude épreuve. Pourtant, de façon incontrôlable, mon pouls s'accélérait considérablement et j'avais des difficultés à réguler ma respiration. Je détestais déjà ce corps et cet environnement.
"Qu'est-ce qu'on fait ici...? Et cette voix, elle ne m'allait pas du tout. Mon regard se portait sur le garçon qui avait commencé à se réveiller sous mes agitations. Je réalisai ne pas être seule, sûrement, dans cette passe. Si je n'étais plus dans mon corps... Lui non plus, sûrement, mais je devais demander confirmation. Est-ce que ça va ?
- Je peux te répondre dans dix secondes ? Grommela l'inconnu. J'crois que j'aurais pas du abuser du beignet...
- Je ne crois pas que ça soit ça qui nous ait amené ici, si tu veux mon avis." Le sarcasme ne s'accompagna pas d'un rire, il ne le voulut pas.
Je n'osais pas m'approcher pour l'aider, non seulement car j'étais paniquée sans réellement savoir pourquoi, mais en plus car trop mal à l'aise dans ce corps, le moins de mouvements je faisais, le mieux c'était. Si déjà je pouvais reprendre le contrôle de mes esprits... Mais mon esprit allait très bien ! Ugh, je détestais perdre le contrôle de la sorte inutilement, c'était incompréhensible. D'un pas, puis de deux et quelqu'autres bien maladroits, je fis le tour de moi-même, balayai du regard le lieu dans lequel nous nous trouvons. Au départ, pensant l'adolescent et moi-même les seuls ici, je n'avais pas plus prêtée attention à ce que... À quelques mètres de là... Un animal nous fasse face. Correction, ce n'était pas un animal, mais un costume d'animal - un dinosaure ou un lézard, difficile à dire -. Comme il était debout et nous "fixait" depuis tout à l'heure, j'osais croire qu'il y avait quelqu'un dedans.
"Bonjour ? Dis-je, méfiante. Vous... Vous savez ce qu'on fait ici ?"
Il ne semblait pas puisqu'il ne répondit pas. Ou bien il savait mais il ne voulait rien dire.
"Hey ?-" Sa gueule s'ouvrit et je m'arrêtai de moi-même, pensant qu'il répondrait.
Cependant ce ne fut pas exactement le cas. Du costume sortit - je n'avais pas vu comment - une flamme gigantesque qui passa à côté de moi et duquel je me reculai vivement. Elle trouva son point de liaison avec le jeune garçon... Qui sous mon regard effaré tomba en lambeaux. Les flammes s'éteignirent dans ses cendres et je n'avais pas trouvé les mots pour exprimer le massacre. J'avais gardé le silence un temps, avec surprise, puis m'étais tournée vers le lézard en question, portant une main devant moi dans l'appréhension d'être la prochaine. Pourtant, il n'était pas difficile de me rater avec la taille que je faisais désormais.
Rien n'allait, dans quoi m'étais-je embarquée ? L'enfant était-il vraiment mort ? Bon sang, je n'arrivais pas à réfléchir correctement, mais concrètement, je ne voyais pas comment il le pouvait... Je me souvenais encore avoir été emportée par le codage d'un programme. Tout ceci ne pouvait pas être réel. Et finalement, dans l'instant où je doutais le plus, celui-ci atterrit à quelques mètres de là où ses cendres demeuraient. Il s'aplatît au sol lourdement, comme tombé du ciel.
"Tu vas bien ? M'empressais-je avec angoisse.
- Je pète le feu... Répondait-il en se redressant difficilement avant de s'épousseter. On s'était acharné sur lui à peine réveillé.
- Vraiment ? Tu es tombé... Du ciel... La chute imaginée me fit grimacer. Rien que ça.
- Et je suis apparemment "morte" carbonisée... Donc on va éviter de croiser de nouveau un dinosaure et... tu saurais pas, par hasard, où on est ?
- Morte ? Toi aussi tu es une fille ? Ah, euh... Et bien, non pas vraiment.
- Oui, je m'appelle Eros, mais tu peux m'appeler Rosie. Et tu es ?
"Rosie. Répétais-je pour moi-même. Je suis Aisha.
- Enchantée... Aisha." Elle semblait peiner au nom qui ne collait pas forcément à la carrure, je comprenais.
Le lézard semblait enfin réagir de son côté. Percevant le mouvement du coin de l'œil, je portai une nouvelle attention sur lui et enfin un visage m'étais révélé de sous le costume. Le visage d'un jeune homme aux traits fins. Il avait des cheveux longs et un bonnet. Sa première réaction fut de l'attraper pour le jeter par terre. Une fois au sol, l'accessoire disparaissait pour reprendre sa place sur son crâne. Il répéta son geste près de 4 ou 5 fois sous mon jugement.
"Raaaaah mais c est quoi ce bordel !!"
Qu'est-ce qu'il foutait ? Drôle de personnage, pensais-je en grimaçant. Il prêtait enfin attention à ce qui l'entourait et s'approcha tout d'abord de moi. 20 centimètres nous séparaient en terme de tailles.
"T'es qui toi ? Avait-il défié en s'avançant. Ses questions sonnaient comme prioritaires et il ordonnait presque à son intonation d'y répondre sur le champ. Cependant, lorsqu'il réalisa la différence de musculature et ma taille, il recula avec un peu plus de... retenu. Qu'est-ce que je fais là ?"
Moi aussi, je m'étais reculée, non pas que j'avais peur de ce qui se cachait à l'intérieur du costume, mais plutôt de ce que le costume en lui-même pouvait faire. Je n'avais pas envie de finir carbonisé, même si cela signifiait tomber du ciel par la suite. Je n'avais pas envie de tomber du ciel. Je restais sur mes gardes.
"Je m'appelle Aisha. Toi tu es qui et p-pourquoi tu as mis le feu au garçon ? Je semblais tanguer entre autorité et angoisse... Ça ne me ressemblait pas.
- Aisha ? Il ricana. Mais c'est un nom de gonzesse. Il reprenait avec une assurance sortie de nulle part. Alors de 1, je suis Gaston, de 2 j'ai pas fait exprès.
-Je SUIS une femme ! M'emportais-je en serrant les poings. Malheureusement, misère, ma voix masculine me trahissait. Soupir. Attends, tu as dit Gaston ?"
- Une femme....et bah ! Oui Gaston."
Je connaissais un Gaston, d'ailleurs, avec plus de réflexion, je ne connaissais personne d'autres pour pouvoir s'appeler ainsi. Pas à Storybrooke... Et son attitude donnait déjà le ton au personnage. M'avançant alors en l'observant attentivement, je réalisais que j'avais peut-être en face de moi mon ancien patron de la salle de sport.
"Oh non..." Tant mieux s'il ne me reconnaissait pas, c'était bien mieux ainsi. Me redressant, balayant le sujet d'un geste de main, je devais passer à autre chose. Oublie ça. Tu sais pas plus que moi où on est, alors..." Inutile qu'on poursuive.
D'autres voix s'élevèrent à part. Elles venaient de plus loin et lorsque je me focalisais sur cet horizon, je croisai des silhouettes en mouvement. Eux, peut-être, pouvaient-ils nous aider.
"Il y en a d'autres ! M'exclamais-je avec espoir, contournant Gaston et m'engageant vers le groupe nommé de trois personnes. Une jeune femme qui ressemblait fortement à la gérante du stand de sucrerie que j'avais également perçu sur l'écran du jeu vidéo, une autre jeune fille aux cheveux courts qui se cachait derrière elle, puis... Julia Roberts ?" Je grimaçai. Difficile à croire que cette femme soit réellement là avec nous.
- Nous les avons trouvés ! Lança celle-ci en se tournant vers nous. Bonjour Fred, Hiro et Wasabi ! Je suis votre Assistante de Survie pour la Réflexion, les Idées et les Définitions, mais vous pouvez m'appelez A.S.T.R.I.D. (elle le prononce Astrid) parce que c'est plus pratique ou m'appeler Julia Roberts, ça me fera plaisir."
Les pièces du puzzle commençait doucement à se mettre en place dans ma tête, je n'étais pas plus étonnée finalement de voir Julia Roberts me parler comme si elle m'accueillait en colonie de vacances.
"Vous avez toute l'apparence pour l'être, en tout cas... Mes bras se croisèrent contre... Ma poitrine plate. Des pectoraux. Mais vous n'êtes qu'une sorte d'intelligence artificielle en fait ?
- C'est vrai, Wasabi, mais je vous serai très utile dans cette aventure.
- Qui est Wasabi ?
- C'est toi ! Répondit-elle tout sourire. J'allais évidemment contredire par mon vrai nom mais elle se corrigea d'elle-même... Rectification : c'est ton personnage pour cette partie des Nouveaux Héros. Désolée, trop d'enthousiasme. C'est la première fois qu'on joue avec moi !
- Nouveaux..."
J'étais enfermée dans un jeu vidéo. Celui que j'avais vu plus tôt sur l'écran, j'y aie été transportée après avoir sélectionné un personnage au hasard sans vraiment le vouloir.
"Oooh, attendez, attendez. Il y a erreur sur les participants, j'étais juste passée par là- Je ne pensais pas vraiment à faire un... jeu..."
- Trop tard ! Souriait-elle encore plus. Ne t'en fais pas, Wasabi, je sais qu'un héros sommeille en toi ! Voulez-vous passer en mode démo ou passer cette étape ?"
Mon choix n'importait pas, donc. Pour qui se prenait-elle ? Je roulais des yeux, puisque visiblement mon avis n'était pas assez entendu.
"Ce qui va le plus vite ?
- La démo vous fera perdre quelques minutes mais vous facilitera la partie."
Mon ego me disait bien que j'apprendrais sur le tas et que je réussirais à m'adapter mais d'un autre côté, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire qu'en effet, si je souhaitais finir la partie - et la gagner supposément - il fallait au moins que je comprenne les règles et le fonctionnement de la partie.