« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les joueurs contraints devaient avoir pris conscience depuis quelques temps déjà de l'approche grandissante du grand final, celui qui allait révéler pourquoi Obake avait déjà volé tellement d'objets aussi variés les uns que les autres. Ils finiraient aussi par contre pourquoi ce même méchant leur avait restitué certains de ces fameux objets. Car si les nouveaux Nouveaux Héros venaient seulement de découvrir qu'il fallait utiliser une substance bien précisé pour lire certaines pages du journal de Lenore Shimamoto (journal qui était revenu en leur possession grâce à un twist du jeu, cette mission me permettant d'utiliser ce type de mécanique), ce n'était pas le cas d'Obake. Il l'avait assez rapidement deviné en constatant que le journal s'arrêtait aussi brutalement et avait eu le temps, pendant que nos héros d'un jour subissaient l'une de ses énigmes de trouver de quoi révéler tout ces secrets. De là, il n'avait pas été bien difficile pour lui d'en faire des copies pour de restituer le journal. Seule Honey, en fin de compte, avait toujours su que l'objet renfermait davantage d'informations. Mais la jeune femme avait continué à jouer le jeu afin de rendre l'intrigue aussi réaliste et exaltante que possible pour ceux qui étaient, malgré eux, devenus ses bêta-testeurs. Toutefois, la chimiste aurait sans doute laissé les autres joueurs tenté de lire les pages a priori blanches du journal de Lenore Shimamoto s'ils avaient réellement tenu à le faire avant que l'intrigue ne les y pousse fortement. Elle, pour sa part, se replongeait presque avec nostalgie dans une aventure qu'elle avait réellement vécu sept ans auparavant, même si elle en avait repensé certains aspects pour les condenser en une partie de jeu vidéo. De toute façon, la jeune femme avait laissé suffisamment d'indices pour que les uns et les autres comprennent que leur partie s'appuyait uniquement sur du réel. Mini Max en était la dernière preuve que le jeu (et les explications de Honey) avait fourni. A partir de là, il n'était pas bien difficile de songer qu'Obake existait. Ou avait existé ? La suite de l'aventure répondrait sans doute à cette question. Pour le moment, la découverte du gramophone, disposé dans un petite salon au premier étage de la demeure de Lenore Shimamoto, leur permettait de faire d'autres découvertes, toutes aussi intéressantes. Le gramophone était, à l'image du reste de l'étage, très poussiéreux. Heureusement, Honey, contrairement à Wasabi Aisha, ne craignait pas la saleté (il suffisait, après tout, de se laver les mains après avoir touché quelque chose de sale et, de toute façon, ils étaient dans un monde virtuel qui ne risquait pas réellement de salir ses vraies mains) s'approcha de l'appareil dans lequel un autre cylindre phonographique était déjà inséré. Décidant de l'utiliser pour tester si l'objet fonctionnait ou pas, la jeune femme mit le gramophone (qui proposait un lien cliquable "en savoir plus sur les gramophones" comme de nombreuses choses dans cette partie) qui leur livra des informations qu'assurément Cassie Morrigan et wasabi Aisha ne s'attendaient pas à collecter. Même si la qualité sonore laissait à désirer, le temps ayant fait son œuvre, ils entendirent clairement la voix d'un homme qui dictait : - Journal du Baron. En ce jour, moi, le Baron Von Vapeur, je déclare officiellement que mon tout nouveau plan pour vaincre Super Patron ne peut pas échouer. La victoire sera à moi. Très fier de lui, le Baron ricana mais quelques secondes d'enregistrement plus tard, adopta un ton bien plus morose lorsqu'il déclara : - Journal du Baron. Rectificatif : finalement mon plan infaillible contre Super Patron n'a pas fonctionné, vraisemblablement parce que pendant qu'il était prisonnier je lui ai encore fait part de mon plan diabolique qu'il a donc pu déjouer.o rage ô désespoir, ô vieillesse ennemie... Coupant certes une citation très célèbre, Honey déclara : - Je crois qu'on en a assez entendu pour déclarer que le gramophone fonctionne. La jeune femme sourit à ses amis qui se demandaient peut-être pourquoi elle avait laissé défiler des informations sur un ennemi et un héros dont ils n'avaient pour le moment jamais entendu parler. Etait-ce un indice ? Une blague glissée dans le jeu ? Une allusion que seuls les amis de Honey pouvaient comprendre ? Ou bien encore autre chose ? La réponse arriverait sans doute en son temps mais s'ils avaient écouté Honey, les autres savaient que rien n'était dû au hasard dans la partie. Mais pour rester dans le moment présent et en revenir au cylindre avec l'enregistrement secret de Lenore Shimamoto, une fois placé dans le gramophone, voici ce qu'il permit d'entendre : - 4 avril 1906, dicta la voix de l'artiste scientifique. Si vous écoutez ceci c'est que vous avez été assez malins pour comprendre les indices que j'ai laissés. Vous avez sans aucun doute découvert le schéma sous mon tableau, Le Renouveau de la ville. Je ne l'ai conservé que pour qu'il soit étudié. Ne vous laissez pas aveugler par l'ambition : reprendre mon travail vous mènerait sur un des chemins les plus sombres. La machine que j'ai construite devait fournir une quantité d'énergie illimitée mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Mon expérience a été responsable de... Je suis responsable de la grande catastrophe, de la destruction, de la dévastation... Si jusqu'à présent la scientifique avait parlé d'un ton factuel similaire à celui de Honey Lemon, on entendait à présent le poids des regrets dans sa voix qui ressemblait à un sanglot contenu. - Je suis désolée, je suis infiniment désolée, conclut Lenore Shimamoto avant que le cylindre ne tourne dans le vide, n'émettant plus qu'un grésillement dérangeant. Honey arrêta l'appareil. Même si elle avait mis en scène toute cette histoire pour en faire un jeu, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de frémir en réentendant cet enregistrement, clé de voûte du grand mystère qu'il restait à résoudre pour gagner la partie. - Eh bien... plot twist, comme on dit. N'est-ce pas ?
SUPERHEROES DO NOT HAVE TO WEAR COSTUMSPRESS START
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
J'étais morte, encore ! J'avais dit que je ne voulais plus revivre ça et ce fût quand même le cas, en pire encore... L'impact avait eu raison de moi, je pris du temps à me redresser après être revenu à la vie comme si de rien n'était. Je ne ressentais plus aucune douleur mais le souvenir, vif, m'avait marqué un court instant. Je notais de suggérer à Honey d'abaisser le degré de douleurs une fois en jeu... Sinon, c'est Baymax qui devrait élever son échelle de mesure. Mais passons pour le moment, les événements s'enchainant de plus en plus vite, l'équipe se divisant peu à peu avec des informations de plus en plus importantes, il n'était pas question de réévaluer la partie tant qu'elle n'était pas terminée. Morrigan, Honey et moi-même étions arrivées au gramophone dans lequel était déjà inséré un cylindre, prêt à être écouté. Honey avait du souhaiter le tester pour lire ce qui, pourtant, ne nous concernait pas. Les informations qui y étaient relatées ne correspondaient pas du tout à notre mission - ne connaissant aucun nom - mais restaient assez étranges pour qu'elles viennent attiser ma curiosité. Dans un jeu vidéo... Rien n'était laissé au hasard.
"C'est une sorte de quête secondaire ? Demandais-je à Honey d'un sourcil arqué. De qui parle cet homme ?
- C'est plutôt une sorte de teaser sur le niveau d'après. Avait-elle répondu en ignorant ma seconde question.
- Le niveau d'après ? Répétais-je alors en réfléchissant. Je pensais qu'Obake était le méchant principal de l'intrigue que nous suivons... Si nous avons affaire à quelqu'un d'autre par la suite, il va falloir redoubler de prudence."
Sans autre manifestation de la scientifique, je supposais que j'avais récolté là toutes les informations possibles de sa part. Ne cherchant pas plus loin, nous passions au second enregistrement - celui que nous avions en notre possession - et l'insérions dans le gramophone pour que la voix d'une femme, cette fois-ci, se fasse entendre. J'avais pensé que l'équipe dont je faisais partie avait amasser les pièces du puzzle tels qu'on nous les avait donné pour conclure la partie, seulement Lenore Shimamoto laissait à notre écoute entendre tout le contraire et cela, pourtant, sous l'évidence même que nous savions. Seulement, je ne voyais pas de quel plan dissimulé dans le tableau volé l'artiste parlait. J'avais l'impression d'avoir raté un détail important.
"Eh bien... plot twist, comme on dit. N'est-ce pas ?
- Plot... Attends, attends, pause ! De quel schéma elle parle ? Y avait quelque chose sous le tableau qu'on a retrouvé ?
- Oui, c'est ce qu'elle vient de dire."
Elle savait pertinemment que ce n'était pas cette réponse là que j'attendais, non ? Ma tête se décomposa face à cette information manquée depuis le début. C'était surtout la manière dont Lenore avait engagé le sujet : "sans aucun doute". Et nous, les Nouveaux Héros, nous étions sans aucun doute, passés à côté.
"Rassure-moi, c’était prévu qu’on ne le trouve pas ? Ou bien faut-il aller le chercher ? Argh, quelle question. Me frappais-je d'une main plaquée contre mon front. Évidemment qu’il faut aller le chercher.
- C'est prévu qu'on le trouve pas et pour aller le chercher il faudrait savoir où il est - ce que nous ne savons pas. Par contre nous savons où sont GoGo Kisa et Fred Gaston et dans l'immédiat c'est sans doute eux qui ont le plus besoin de nous. Non ?
- Il n’est plus sous le tableau… ? Je penchai la tête sur le côté avant de me mordre la lèvre de frustration. Je suppose que tu sais mieux que nous ce qu’il faut faire…"
Honey s'approcha de moi, avec secret et complicité, elle me chuchota :
"Moi si j'étais un super méchant et que je volais un tableau pour récupérer un truc secret, je récupérerais le truc secret puis je rendrais le tableau."
Et il y a encore quelques minutes, nous n'étions même pas au courant qu'un plan existait. Honey l'avait prévu : c'était rageant au possible. Maintenant, oui, évidemment, fallait-il que je fasse le lien évident entre le voleur et ce que cachait le tableau. Le pire, c'était que ce n'était pas ironique.
"Oui... Logique." Ça y est j'étais énervée.
Sans un mot de plus, je prenais les devants pour rejoindre une partie du groupe : entre autre Gogo et Fred. Honey et Morrigan suivirent et toutes les trois, nous partions sur un Baymax volant qui nous faisait profiter du paysage. Du côté des superhéros, le plan se mettait en marche : notre appât, Allistair, était monté sur scène et allait commencer un discours qui permettrait d'attirer l'ennemi. Quand à ce qu'il raconterait - ça - c'était un détail. Je m'étais accroupie aux côtés de Gogo et Fred, puisque cachés jusqu'à l'arrivée d'un vilain.
"Vous pensiez vous débarrasser de nous aussi facilement ?"
Gaston regarda en l'air, comme si un être divin était venu lui parler. Oui, c'est sûr que ça devait arriver souvent.
"Qui me parle ? Il regarda à droite puis à gauche avant que son regard ne se pose finalement sur moi. Ah les copains ! Bah dis donc on a failli vous attendre qu'est ce que vous faisiez ?"
Et après ça tape dans les mains, fait des cris d'encouragements et proclame des duos de choc. Désespérant, mais ce n'était pas le véritable problème pour le moment.
"On récoltait des informations... Je soufflai longuement. Pendant que vous étiez en train de faire votre escapade en plein air, nous avons découvert que Lenore Shimamoto avait caché quelque chose dans le tableau volé que nous avons pu reprendre. Elle explique dans l'enregistrement que c'était un schéma... Qui lui aurait permis de construire une machine fournissant une quantité d'énergie illimitée. L'ayant utilisée, elle sait les dégâts que ça causerait et ils sont loin d'être minimes... Or. Ce tableau ayant été volé, il est fort probable que le schéma en question aussi. Conclusion ?
- Conclusion....conclusion....conclusion....hum vu que le boss à battre est à priori Obake, je dirais qu'Obake l'a récupéré et veut construire cette machine ?
- Mh... Il avait raison de A à Z, j'en restai sans voix un instant. Oui. Oui, ce serait l'idée en effet. Prise au dépourvue, je n'avais pas osé le féliciter d'avoir compris autant et me contentai de conclure autrement la discussion. Allistair va commencer, restons vigilants..."
Gaston, cependant, comprit bien vite qu'il avait eu raison et se félicita lui-même en un signe de victoire. Notre appât, quant à lui, s'était approché du devant de la scène, signe qu'il allait commencer à parler.
"Aujourd'hui Krei Tech Industries a réalisé l'impossible : je vous présente en exclusivité un amplificateur d'énergie... Des confettis se tombaient au pied des journalistes qui l'entouraient. Que nous appelons aussi... Il réfléchissait. Patrick.
Patrick ? Pourquoi pas... Il fallait se rattraper aux branches comme on pouvait.
"Bon bah ouvrez-le, s'impatientait un des journalistes. On est en direct !
- Oui... Krei ne semblait pas savoir où se mettre. Exactement. Je vais l'ouvrir. Tiens d'ailleurs regardez, je l'ouvre."
Le suspens était à son comble pour les internautes. Allistair prenait son temps, essayait de l'étendre à son maximum et finissait par exécuter les demandes du public en proie à l'angoisse... Lorsqu'enfin, quelqu'un s'empara de la mallette. Le Gluant.
"Désolée de vous interrompre mais j'ai besoin de ça. Salut !" Lançait il dans sa glissade avant de fuir tel le voleur qu'il était.
Nous étions au loin jusqu'ici mais désormais, nous pouvions sortir de notre cachette et combattre comme prévu dans le plan. Je me redressai vivement.
"Il est là !" Et avec mes partenaires, nous nous élancions sur le devant de la scène à notre tour (mais pas littéralement).
Maintenant fallait-il encore ne pas le laisser s'échapper. Chose imprévue, un allié à lui le rejoignit bien vite avec des sbires que nous connaissions bien aussi. J'osais nommer : Noodle Burger Boy et les gardes du pote raviolis.
"Bonjour, bonjour amis des burgers. Préparez vous à vous faire botter l'arrière pain."
Ça aurait pu être perçu comme un problème, mais pour le plan que les Nouveaux Héros avaient prévu, finalement, ce n'était pas plus mal. C'était même excellent. Kisa avait commencé par lancer ses disques vers l'un de nos ennemis et réussit à trancher le bras de Noodle Burger Boy - le déstabilisant. J'en profitai pour piloter Baymax qui s'opposa au burger sur pattes affaibli et l'envoya balader du côté du Gluant. Ensemble, ils se gluèrent. L'atout de l'un devint le piège des deux.
"Bingo !"
Mais, j'avais peut-être parlé trop vite, car l'atout de l'un... Avait été sous-estimé. Il pouvait prendre la forme qu'il voulait et ce n'était pas son copain qui allait l'en empêcher. C'est ainsi que face à nous, il se changea en T-Rex. Rien que ça.
"Ah... Je grimaçais légèrement, cherchant une autre idée en tête. La matière du gluant était vraiment embêtante, mais pas invincible, j'en étais convaincue. Honey ! On a quelque chose d'explosif ? Qui pourrait... traverser la matière de ce... truc ?
- Hm... Je peux fabriquer de la nitroglycérine. Ça t'irait ?
- Oui ? Euh, et bien... Riais-je légèrement en haussant des épaules. Tant que ça apporte le résultat désiré."
Je ne connaissais pas vraiment les caractéristiques de la nitrogly...cérine, mais je faisais confiance à une scientifique pour savoir que ça serait efficace. Et je faisais confiance à Honey pour que dans son laboratoire portatif, elle élabore une arme capable de pulvériser l'ennemi. Finalement sortit de son travail en moins d'une minute, elle me tendit une balle chimique avec précaution.
"À toi l'honneur.
- Parfait !" Je la remerciais.
Je l'avais attrapé sans trop me préoccupé de l'étiquette "en savoir +" qui s'affichait à côté. Ce n'était clairement pas le moment de lire. Inspirant, expirant, j'usais de toutes les forces du Wasabi que j'habitais pour lancer au plus haut et au plus loin l'arme que j'avais entre les mains. Celle-ci atterrit en plein sur la cible qui explosa - à y sembler -, m'aveuglant et me propulsant - moi et le reste de l'équipe - au loin. La seconde suivante, nous étions plaqués au mur du bâtiment, figés à la verticale par la glue du Gluant qui avait disparu avec Burger Boy. Je ne savais pas si nous avions gagné mais en tout cas, pour le moment, nous n'étions pas vraiment en bonne posture.
"Minimax ? Est-ce que tu pourrais nous sortir de là s'il te plait ?"
Je ne l'avais pas encore essayé de mon côté et il semblait efficace en plus d'être adorable. C'est qu'il portait bien son nom.
"À votre service mini-maximaaaaaaaal !"
Sa réponse avait été faite avec entrain tandis qu'il s'élançait dans la tâche d'une grande volonté. Ou plutôt, d'une grande rapidité. Je ne disais pas là qu'il était plus efficace que son grand frère mais il restait très vif et assidu dans le service demandé. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'encourager lorsqu'il arrivait à moi.
"Merci Minimax, tu es génial !
- Ce fut un plaisir, citoyen en détresse !"
J'atterrissais au sol sur mes deux pieds lorsqu'une voix s'éleva de nul part :
"Nous interrompons notre édition pour une nouvelle importante : Super Patron, le superhéros préféré des habitants de San Fransokyo est désormais plus grand que nature."
Effectivement, le bâtiment sur lequel nous avons été glués était une chaîne de télévision locale. Derrière les vitres, des télévisions passaient à l'écran les actualités. Je n'avais pas fait la remarque à voix haute, pourtant je reconnaissais le nom qui avait été mentionné : Super Patron était l'homme que l'on avait entendu plus tôt, avec Morrigan et Honey. Si je comprenais ce que cela engageait... Alors nous passions au niveau supérieur.
Quelques secondes suivantes, c'est une limousine qui vint à notre rencontre. Celle-ci se gara devant nous pour en sortir un majordome qui s'approcha de Fred et lui tendit un téléphone.
"Maitre Fred, un appel pour vous."
Sans rien ajouter, il retourna à la limousine.
" Si ça c’était pas bizarre…
- Fred vient d'une famille qui fait partie de l'élite de San Fransokyo. Dans son milieu tout le monde a un chauffeur et Heathcliff est vraiment top !
Quand la limousine s’était approchée et que Gaston avait entendu les informations sur la vie de Fred, il avait d’abord eu un moment de bug. Puis il avait jubilé.
Ouhhh je fais partie de l’élite ?? L’élite ! Vous entendez messieurs dames ? La classe !! et j’ai un chauffeur, la surclasse !
Et surtout une personne de plus dans ce monde qui l’appelait « Maître ». Le retour à Storybrooke allait être plus compliqué que prévu. Il attrapa le téléphone que lui tendait Heathcliff, et le reste du groupe se massa autour de lui, c’était un appel en facetime.
Le gars qui appelait avait un air de quelqu’un de déjà vu, mais Gaston ne trouvait plus qui…une sorte de vieux connu…Bref.
Salut fiston. Écoute, j'ai reçu un message du Baron Von Vapeur, mon ennemi juré, mais comme tu dois t'en rappeler je suis actuellement au cœur de la forêt pluviale familiale en train de sauver les paresseux, je vais pas pouvoir m'en occuper. Bref, ça serait bien que tu t'en occupes, des fois que ce soit important.
Fiston...Disons que c'était un mot que Gaston n'avait pas eu l'habitude d'entendre très souvent...Il eut un silence, le temps d'assimiler un peu toutes ces informations, et ses émotions.
Euh.. je...euh ok, le baron von truc ? C était quoi le message ? Attends, je te montre ça tout de suite.
Il tourna le téléphone vers un mur blanc sur lequel était projeté une vidéo depuis un vieil appareil que même les cinémas ne devaient plus utiliser depuis 50 ans. L'image était en noir et blanc, avec un étrange personnage qui parlait. Wooo Gaston eut un moment de recul, flippant la tête du monsieur.
Salut, Super Patron ! C'est moi, le Baron Von Vapeur, ton pire ennemi depuis toujours. Viens me retrouver sur la place du marché de nuit pour une ultime confrontation. Sinon je te préviens sur un ton dramatique que je compte détruire la ville. Mouhahaha... Non je n'aurais pas dû dire "sur un ton dramatique" j'aurais dû me contenter de le prendre. Bref, tu m'as compris. Hahahahaa. Bon, et bien je suppose qu'on va se rendre sur cette place de marché. c'est où exactement ?
La caméra du téléphone tourna de nouveau pour remontrer le père de Fred, alias Super Patron.
Wowowoh, fiston, on se calme, OK ? Le Baron s'attend à me voir, MOI, alors OK pour te déguiser en moi mais t'as deux trois petits trucs à savoir d'abord. Euh..ok
Gaston était réellement mal à l'aise dans cette situation de père fils assez étrangère, il aurait bien échangé sa place avec quelqu'un d'autre. A chaque "fiston" qu'il entendait une vague de chaud le submergeait.
Tu vas voir fiston, c'est pas très compliqué. Des ultimatums, le Baron m'en a déjà posé DES TAS et regarde moi, je suis toujours là, increvable. Le secret c'est de dire "la classe" assez souvent mais aussi que tu apprennes certaines de mes bottes secrètes. Ensuite tu n'auras plus qu'à te laisser capturer pour qu'il te révèle son plan comme il fait toujours et paf, ça sera dans la poche, la ville sera sauvée, quelques selfies, des poignées de main, des autographes et on rentre au bercail.
Ok, la classe. C'était ce qu'il avait retenu. C'est un bon début. Allez, je dois te laisser fiston, les paresseux vont pas se sauver eux-mêmes ! Il raccrocha.
Gaston resta un moment figé, le téléphone en main. Ses oreilles bourdonnaient légèrement, il entendit à peine la réplique d'Honey.
Tu pourrais tester les bottes secrètes de Super Patron sur Minimax, non ? Je...Que....euh oui...euh comment ? T'es sûr que ça va Fred Gaston ? Tu veux prendre un petit moment ? Il afficha un sourire. Oui oui pardon, c'est la tête de l'autre machin Vapeur, drôle de personnage, non ? Il se racla la gorge. Bref, tu me disais ? Que tu pourrais assimiler les bottes secrètes en t'entrainant sur Minimax. Ok oui, faisons ça ! Gaston se mit face à Minimax...Puis se retourna de nouveau vers Honey. Mais euh...les bottes secrètes...comment je fais pour m'entraîner si elles sont secrètes ? Ne paniquez pas, citoyen paniqué ! Minimax a la solution mini-maximale à ce problème ! J'ai été conçu en intégrant les bottes secrètes de Super Patron votre père ! Fiou, vraiment pratique ce mini assistant. Ok, ma foi, que ne sais-tu pas faire finalement mini assistant ! Mais ne fais pas trop le malin, je vais finir par vraiment t'apprécier finalement...Bon allez, séance d'entraînement alors ! Et il se mit en position de combat.
C'était parti pour l'apprentissage avec son mini coach. C'était étrange, c'était lui qui d'habitude apprenait aux autres, bizarre de recevoir des leçons, et encore plus d'un petit robot...Si bien qu'il démarra la session un peu de mauvaise fois, et lors de la première botte, la table basse, il s’emmêla les pieds et tomba face contre terre. Ok, il allait peut-être ravaler un peu sa fierté et être plus attentif aux instructions de Minimax....Il enchaîna alors les bottes secrètes. La table basse, une position accroupie qui permettait de lancer un croc de jambe ensuite. Le dentiste, qui envoyait des coups de pieds et poings rapides et saccadés. Le twister, qui faisait tourner la tête de l'adversaire. Le marteau inversé....hop hop hop dis donc ! Ce sont des bottes secrètes après tout...motus et bouche cousue pour la suite...seulement des noms, plus de description ! La bise d'été, la centrifugeuse et le coup en 5 points !
A la fin de l'entraînement, Minimax l'acclama
Félicitations, Maitre Fred ! Je calcule que vous avez retenu ces techniques de combat à 80 % !
80% ? Seulement ??? comment ça ? Il vérifia les forces et faiblesses de son personnage, il était maintenant affiché "Bottes secrètes de Super Patron - 80 %". Ce n'était pas satisfaisant, il voulait un 100%. Il s'acharna dix minutes de plus à faire et refaire les différentes bottes secrètes, en vérifiant plusieurs fois, mais rien à faire, cela restait à 80%. Il finit par s'arrêter, à contre-coeur, et surtout essoufflé.
Bon ok 80%, c'est pas si mal...On se met en route alors ?? Tu oublies un détail je crois Quoi ? il ne fait pas encore nuit ? Tu n'es surtout pas en tenue de Super Patron. Et c'est lui qu'il attend. Ah, c'est vrai ! et je l'a trouve où cette tenue ? en tournant sur moi-même ? Oui ! Six fois ! Youpi ! J'aime tourner sur moi-même !! N'importe quoi cet aspect du personnage...
Gaston une fois en tenue de Super Patron, et après avoir dit à tout le monde de bien l'appeler Super Patron jusque la fin du jeu parce qu'il adorait ça, ils se mirent en route vers le marché de nuit. Son costume était un peu grand, il nageait carrément dans ses bottes. Mais peu importe, il marchait le menton haut, avec fière allure. Honey lui tendit des objets Tiens, une oreillette et un micro, au cas où. On va pas pouvoir t'accompagner. Comment ça ? Minimax peut venir avec moi quand même ? Il avait toute confiance en ses capacités de Gaston, ne nous y trompons pas, mais en celle de Fred moins...Et disons qu'avoir l'autre petit badass avec lui, sait-on jamais, pouvait être utile. Eh bien... non. Parce que sinon le Baron va se douter de quelque chose. Tu te rappelles le plan, non ? Te faire capturer, faire en sorte que le Baron nous révèle son plan et ensuite on te rejoint pour le déjouer tous ensemble. Bon...ok. Il prit une inspiration et gonfla le torse. C'était une épreuve du jeu vidéo pour lui seul, c'était le moment de prouver ce dont il était capable...face à un vieux débris à la tête bizarre. Il mit en place l'oreillette et le micro. Il parla du voix assez forte très près du micro. Vous m'entendez bien là ? Oui. Mais on est juste à côté de toi donc on t'entendrait aussi sans. Ah euh oui...pardon. Il sourit. Bon et bien allez, je crois que c'est mon moment ! Il se dirigea vers le lieu du rendez-vous.
Gaston arriva sur le marché. Il n'attendit pas longtemps avant de voir le baron arriver, en voiture foreuse. Il perça un trou dans le bitume. A l'aise le bonhomme. Il sortir de son engin, et s'adressa à lui.
Tiens, tiens qui voilà. Ne serait-ce pas Super Patron mon ennemi préféré ?
Gaston se mit dans la peau de son nouveau rôle. Il écarta les jambes, et mis les poings sur les hanches.
[color:6e6a=D2691E]Oui, c'est bien moi, Super Patron ! Que viens tu faire ici, vieille canaille ? Je viens prendre ma revanche d"un ton dramatique ! ... Non, encore raté mais tu m'as compris !
Le baron dégaina son épée. Gaston essaya de l'éviter, mais avec ses bottes trop grandes, il trébucha en arrière. Le baron se mit au-dessus de lui, et dit, étonné : C'est drôle, tu as l'air... différent. Gaston essaya de se relever, en tentant de répondre Pffff différent, moi ? Voyons ! C'est toi plutôt qui a pris quelques rides ! Ta vue a dû s'abaisser, c'est pour ça ! Mh... (il réfléchit et soudain illumination) tu as fait de la musculation ! Gaston, répondit d'un air faussement fier Hum, oui, c'est possible. Il se dit que s'il trouvait Fred musclé, le réel Super Patron ne devait pas être bien costaud ! Bref, la grande CLASSE quoi !
Bim ! Tout devint noir. Le baron avait assomé Super Patron. Quand Gaston se réveilla, il était ligoté, à priori dans le repaire du Baron. Il ne savait pas bien comment il était arrivé là, peut-être l'avait-il ramené avec sa voiture foreuse, ni cobmien de temps s'était écoulé. Il regarda autour de lui, et vit le Baron, qui s'adressa à lui.
Je vais t'obliger à regarder la destruction de ta chère San Fransokyo puis c'est toi que je détruirai. Hahahahaha.
Cliché ce méchant dis donc. Il se rappela l'échange téléphonique avec ce père virtuel de Fred. Se faire capturer et le faire dévoiler son plan. Bien. Il allait falloir rusé. Plus simple à dire qu'à faire. Il tenta une question directe, d'un ton légèrement dramatique.
Détruire San Fransokyo ? Mais comment vas-tu faire, c'est impossible ! Si ça l'est. Mais je vais me contenter de le faire. Vois-tu, j'ai réalisé que tu me battais toujours parce que je t'expliquais mon plan dans les moindres détails juste avant de passer à l'action. Mais cette fois pas question. Hahahaha. Je m'adore. Zut. Ah décidément, peut-être que cette fois sera finalement la bonne pour toi. Mais si tu réussis et tu me détruis, ne crois-tu pas que toutes nos querelles vont te manquer ? Avoue, on a passé du bon temps ensemble non ? Oui, tu as raison, c'était génial. Et te confier mon plan serait absolument exquis. Mais je dois résister et ne rien dire. Ne dis rien alors. Toi en tout cas tu vas me manquer vieille canaille. Toi aussi ! Et voilà qu'il avait les yeux embués. Un peu plus et Gaston aurait aussi la petite larme. Ba alors, vu que l'on va se dire au revoir, ne veux-tu pas partager quelques détails de ce plan avec moi ? Allez avoue, au fond de toi vraiment, ne seras-tu pas frustré quand ça aura fonctionné, et que tu te rendras compte que tu n'as pas partagé ça avec ton vieux rival de toujours ? Gaston vit alors que le Baron hésitait. Il semblait trépigner sur place. Un dernier encouragement peut-être ? Allllleeeez ?? Tu as raison, je ne peux pas résister à l'envie de FANFARONNER ! C'est pourquoi il faut que je prenne des précautions !
Et là, bim, il se mit du scotch sur la bouche. Fin.
A ce stade de l'aventure, j'envisage deux questions que vous vous posez peut-être : 1) où donc Honey Lemon a t-elle déniché un micro et une oreillette pour Gaston et 2) pourquoi nos héros se retrouvent-ils subitement en train d'affronter le Baron Von Vapeur alors que nous avons établi que le grand méchant du jeu était Obake ? A la première question, je répondrai par un rappel : nos héros ont affronté le Gluant et Noodle Burger Boy ("affectueusement" renommé NBB dans les instructions parce que ça va plus vite à écrire) près des locaux de la principale chaîne de télévision de la ville, celle-là même qui nous a permis aussi de découvrir qu'une statue géante de Super Patron (aka Frederic Frederickson III son fils étant Frederic Fredericson IV dit Fred ou Fredzilla) venait d'être inaugurée dans la baie (un point qu'Aisha Wasabi a un peu zappé de préciser dans son dernier post, du coup, c'est peut-être pas ultra clair). En clair, il n'a pas été bien difficile pour Honey Lemon de s'éclipser quelques instants pendant que Fred Gaston acquérait ses nouvelles capacités afin de récupérer le matériel nécessaire pour le suivre et se passer de la montre vraiment très pratique de Hiro. Et à la deuxième question, je répondrai par une autre question qui me parait pertinente : vous pensez vraiment qu'une personne aussi "folle" que le Baron von Vapeur, qui dit le ton de ses répliques au lieu d'en prendre l'intonation et qui se fait toujours avoir, a vraiment l'acabit d'un boss final ? Personnellement, je pense que non et je pense que vous pensez la même chose. Obake reste l'ennemi à vaincre, celui dont nos nouveaux Nouveaux Héros doivent encore comprendre le plan, ce qui s'apparente à l'assemblage de plusieurs pièces rapportées çà et là au fil des niveaux afin de reconstruire le puzzle qu'est son projet. Et c'est d'ailleurs de Obake, précisément, qu'il va être question dans ce post. Ah, quel dommage, une fois de plus, que nos héros d'un jour n'aient pas accès aux informations que je m'apprête à vous fournir ! Le joueur ordinaire, bien sûr, celui qui ne traverse pas l'écran et reste confortablement assis dans son fauteuil, aurait eu accès à ces mêmes données, au travers d'une cinématique qu'il aurait cependant aussi pu choisir de passer. Mais, et vous l'aurez compris vous-mêmes, rien n'est ordinaire dans cette partie. Nous sommes donc à présent dans le repaire du boss de fin. Sans être totalement cliché, le repaire d'Obake n'était pas sans rappeler de nombreux repaires célèbres. Toutefois, contrairement à un nombre incalculable de méchants, Obake ne restait pas assez dans son fauteuil pour caresser distraitement le pelage de son chat (car il n'en avait pas) tout en se complaisant dans un rire aussi gras que diabolique (et peut-être un peu caricatural comme celui du Baron Von Vapeur). S'il disposait bien de ce fameux fauteuil, Obake l'utilisait avant tout pour consulter plusieurs moniteurs qui lui permettaient de se tenir informé en temps réel de tout un tas de choses, notamment de l'avancée des Nouveaux Héros. C'est donc tout naturellement qu'il eut rapidement conscience de l'apparition du Baron von Vapeur et de son plan "diabolique" (en tout cas, aussi diabolique que le ton qu'il ne prenait jamais pour dire ses répliques) puisqqu'il observait ce dernier en direct depuis l'un de ses moniteurs. Obake n'était pas mauvais quand il s'agissait de pirater quelque chose - quoi que ce soit, d'ailleurs. C'était presque étonnant qu'il n'ait pas déjà piraté Baymax, au moins pour s'amuser. - Ca sera un problème ? lui demanda Momakase, nonchalamment adossée dans un coin de la pièce. - Non, juste un petit contre temps, susurra Obka sans même se retourner pour croiser son regard pendant qu'il lui répondait. Je suis persuadé que nos amis les Nouveaux Héros vont se faire une joie de s'en occuper. Obake ne croyait effectivement pas si bien dire et puisqu'il avait tellement confiance, Momakase quitta la pièce, faisant claquer ses talons sur le sol. On accédait (ou on quittait en l’occurrence) au repaire par de nombreuses entrées, aussi secrètes que les bottes précédemment enseignées à Gaston Fred. L'une d'elles était sous-marine, quant aux autres, je n'en parlerai pas pour le moment. L'entrée sous-marine permettait à Obake d'effectuer de mystérieux prélèvements de l'eau de la baie de San Fransokyo. Il n'y avait bien que lui pour savoir à quoi ils servaient car ces analyses laissaient le reste de son équipe (ou de ses larbins, devrait-on peut-être dire) pour le moment perplexes. - Qu'est-ce que vous faites Monsieur ? lui demanda Noodle Burger Boy de sa voix nasillarde de robot. - Je transforme des molécules H20 en D2O, lui répondit Obake sans même lui accorder ne serait-ce qu'un regard. - Pour quoi faire ? demanda le petit robot en s'approchant de celui qu'on pourrait appeler son maitre, manifestement curieux. - En isolant le deutérium je transforme l'eau en carburant, continua t-il d'expliquer, flatté, à la vérité, de pouvoir exposer l'étendue de son savoir même s'il l'exposait à un robot qui, quoique reprogrammé par ses soins, ne pouvait pas rivaliser avec son incroyable (d'après lui) intelligence. - C'est quoi le deutérium, Monsieur ? demanda Noodle Burger Boy comme pour prouver qu'effectivement il demeurait limité. Mais sa question tombait plutôt bien, qu'elle apparaisse dans une cinématique ou autrement. Après tout, le jeu de Honey Lemon se voulait éducatif et la chimiste n'était pas sans savoir que la plupart des non initiés ne savaient pas ce qu'était le deutérium. Il y avait en fait même fort à parier qu'elle aurait ajouté un bouton cliquable "en savoir plus sur le deutérium" si l'information était apparue dans un moment de jeu. Cependant, au lieu de répondre Obake attrapa une télécommande qui capta aussitôt l'intérêt de Noodle Burger Boy. - A quoi sert cette télécommande Monsieur ? demanda-t-il. Une fois encore, Obake ne se donna pas la peine de répondre et se contente d'appuyer dessus. L'effet fut instantané : Noodle Burger Boy se mit en standby et arrêta, de fait, de parler. De cette façon, sa voix nasillarde arrêtait aussi d'ennuyer Obake qui préférait le calme quand il mettait en application ses plans de super méchant. - Alors, où en étais-je ? reprit-il bien plus serein avant de faire défiler les plans secrets de Lenore Shimamoto sur l'un de ses écrans. Les plans expliquaient les différentes étapes de fabrication d'une machine dont je ne révélerai pas les tenants et aboutissants dans ce post. Mais ce à quoi vous pouvez vous attendre c'est à un final explosif qui ne risque pas de passer inaperçu. Et pour les curieux et autres amateurs de science, ceux qui depuis déjà quelques lignes maintenant se posent la question, voici la réponse : le deutérium est un isotope naturel stable de l'hydrogène. Aux températures très rares il est un gaz aussi rare que difficile à exploiter. Il est sert principalement de modérateur des neutrons dans les réacteurs nucléaires et représente un des deux principaux éléments du combustible de la fusion, l'autre étant le tritium. On le sait moins mais dans l'univers de Star Trek, le deutérium est utilisé dans le système de propulsion des astronefs.
« Parce que j’ai quelque chose de très important à te dire. »
Ouuuuuh, ça avait l’air vachement important. Est-ce qu’Eros venait d’activer une quête secondaire liée à son personnage ? Apparemment, puisqu’aucun des autres zonzons ne l’avait rejoint. Observant à nouveau la pièce autour d’elle, elle finit par saisir la chaise qui faisait face à Tadashi Hamada et s’y installa. Entre eux se trouvait une espèce de boule de cristal ; quand on veut perpétuer le cliché des fantômes, on va jusqu’au bout n’est-ce pas ?
« D’important ? »
Il opina du chef mais, au lieu de répondre à la question et de faire avancer l’histoire annexe, il prit un air nonchalant. Celui qui vous annonce que vous n’aurez pas vos solutions si facilement.
« Au fait, comment va Baymax ? »
La jeune femem haussa un sourcil.
« Il va... Bien ? Je crois ? En tout cas il nous aide beaucoup depuis le début de cette aventure. »
Aussi bizarre que ça puisse paraître… L’attitude de Tadashi surpris Rosie : il eut un petit rire mesquin, presque méprisant, en secouant la tête ! Lui qui avait une bonne bouille au départ commençait à révéler son vrai visage ? Était-ce bien le sien, d’ailleurs ? Non parce qu’avec tout ce qui se déroulait dans ce jeu vidéo, elle n’oubliait pas qu’un type s’était promené en se faisant passer pour quelqu’un d’autre.
Est-ce qu’elle avait affaire au même stratagème ? Ou bien le frère de Hiro était réellement ce genre de personne ?
« Ah Hiro, Hiro... Tu as les moyens de faire tout ce que tu veux, tu sais ? Mais tu perds ton temps avec les Nouveaux Héros. Ne les laisse pas te barrer la route. »
Eros haussa les sourcils.
« Me barrer la route pour quoi ? »
« Mais parce que les limites n'ont toujours fait que te ralentir, bien sûr ! »
Une mini vidéo de Hiro étudiant au SFIT apparu dans l’esprit de Rosie. Il portait un badge sur son tee-shirt bleu et faisait face au professeur Granville, lequel n’avait pas l’air super commode ; la discussion était plutôt houleuse entre eux : le plus âge interdisait au gamin de mener des expériences « trop dangereuses »… Une vague de frustration envahit Eros, en provenance sans doute de Hiro, qui semblait persuader de pouvoir y arriver malgré tout. Ça devait être difficile de vivre en deçà de ses propres capacités…
La jeune femme s’adossa contre le dossier de la chaise, pianotant des doigts sur la table entre eux.
« Sans doute, et quels sont tes... plans pour moi ? Puisqu’apparemment je gache mon potentiel. »
« Vois plus grand, Hiro. Ne perds pas ton temps avec un robot médical. Ne laisse pas les limites te ralentir. Fais ce que je n'ai jamais réussi à faire. Toi tu peux y arriver. J'ai confiance en toi. »
Il mit la main sous la table et Rosie se tendit, prête à réagir… Mais il ne fit qu’extirper des espèces de plans complexes qu’il étala sur la table. Si ces symboles et tracés ne disaient absolument rien à la blonde, l’esprit d’Hiro les parcouru comme s’il avait déjà compris leur signification. Ils avaient l’air incomplets. Quasiment aboutis sans pour autant fournir la bonne solution.
Son esprit était-il réellement capable de les compléter ? Ce gamin l’impressionnait de plus en plus. On aurait dit qu’il savait déjà la solution.
« Baymax est un excellent robot. »
Il paraissait important de le préciser. Ce machin pouvait voler. VOLER.
« Ces plans viennent de qui ? »
« De moi. C’était mon prochain projet après Baymax mais… Je m’en sors pas. »
« Peut-être parce que tu es censé être mort, non ? »
Comme ils le disaient si bien dans pirates des caraïbes, les morts ne racontent pas d’histoires. Simon n’avait pas encore l’âge de regarder Casper mais elle espérait sincèrement que ces fameux plans n’étaient pas la « tâche inachevée » de Tadashi, l’obligeant à hanter son petit frère dans un jeu vidéo pour parvenir à rejoindre l’au-delà. C’était plus vraiment de la science-fiction à ce stade…
« Hiro, que te rappelles-tu avoir vu le soir de ma “mort” ? »
Une cinématique se lança illico, placée du point de vue du garçon qui revoyait un bâtiment en flammes. Il venait de parvenir à descendre les escaliers et retenait son frère, Tadashi, qui voulait y retourner. Il y avait encore quelqu’un à sauver à l’intérieur… La silhouette retourna vers l’entrée et disparue de sa vue, juste avant une magistrale explosion qui brouilla la scène.
Il était mort. C’était évident. N’importe qui serait mort là-dedans.
« Que tu as disparu dans l'incendie et fini grillé. »
« Moi je dirais plutôt que tu te rappelles d'avoir vu un bâtiment exploser, un bâtiment où tu pensais que je me trouvais encore. Un bâtiment où j'avais commencé à travailler sur mon nouveau projet avant qu'Alistair Krei ne me le vole. »
Décidément, cet Allistair était plus malhonnête qu’il en avait l’air. Toujours se méfier des types trop propres en costumes qui dirigent des entreprises internationales… Ils sont jamais là par hasard.
« Ah... Il a l'air de savoir voler beaucoup de projets aux autres apparemment. Le dernier en date est un modificateur d'apparence d'ailleurs. »
« Donc, tu ne me fais plus confiance… »
Avait-elle seulement commencé à le faire, en réalité ? Rosie était une ancienne détective, si elle se fiait au premier venu elle serait morte depuis longtemps. Et le petit opinement triste de la tête que fit Tadashi ne changea rien à son opinion. La nouvelle lui paraissait douloureuse à intégrer. Forcément, de l’autre côté, on avait peut-être un peu de mal avec les souvenirs et les changements d’états.
« Désolé, mais revenir de l'au-delà et me demander de ne plus faire confiance à mes amis, j'ai besoin de preuves plus concrètes que tu es bien Tadashi. Mon frère n'aurait jamais voulu m'éloigner de ceux qui lui étaient aussi proches. »
La mort vous changeait décidément un homme. Ces gens avaient connu Tadashi avant Hiro et, même si aujourd’hui c’étaient d’autres joueurs prisonniers du jeu, les personnages étaient ce qu’ils étaient. Pour les trames scénaristiques, ce n’était pas Morrigan ou Aïsha, mais bien tante Cassie ou Wasabi… Toute cette histoire était vraiment très étrange. Pourquoi lui demander de se détacher d’eux ? Pourquoi réclamer qu’il finisse son projet ? Pourquoi considérer Baymax comme « moins bien » que le reste alors que ce robot était génial ? Et s’il était bel et bien en vie, pourquoi ne réapparaître que maintenant et dans de telles conditions ?
On avait beau se trouver au cœur d’un jeu-vidéo, ça vous retournait le cerveau ce genre de truc.
« Tu as raison. Tes amis sont importants alors tu peux aller les retrouver si tu le souhaites et ne pas t'intéresser à ce projet. Je ne vais pas te forcer. Mais sache que je crois en tes compétences pour faire ce que jamais personne n'a réussi à faire. »
Voilà, merci, au revoir Tadashi ! Comment ça « non » ? Rosie ressentit une telle pointe de tristesse déterminée quand elle tenta de se lever qu’elle resta finalement les fesses sur sa chaise. Son esprit de joueuse en avait fini avec cette histoire bizarre mais Hiro ne semblait pas de cet avis. Et plus elle tentait de lutter pour reprendre le cours de la partie, plus elle ressentait ce sentiment. Quoi ? Elle était obligée d’accepter la quête ? Même pas une possibilité de revenir à la sauvegarde précédente ?
Elle poussa un soupir et se pinça l’arête du nez. Tout sentait la manigance dans cette situation et pourtant son personnage voulait qu’ils continuent.
Soit. Ils allaient continuer. Mais s’ils mourraient, ça serait de sa faute.
« À quoi servirait de démultiplier une énergie ? Du moins, dans cette situation ? »
« Dans une maison hantée a priori à pas grand-chose. Mais il faut que tu vois plus grand, Hiro. Amplifier l'énergie permet d'obtenir plus de puissance avec un effort moindre. Ce n'est quand même pas à toi que je l'apprends, petit frère ? »
Il éclata de rire. Adios la tronche d’enterrement du coup ?
« Avec un instrument pareil tout peut-être amplifié, même les capacités de ton costume. »
Rosie se mordit la lèvre, fixant le jeune homme devant elle.
« Et si ça tombe entre de mauvaises mains ? »
Vu que les « méchants » semblaient monnaie courante dans ce jeu vidéo.
« Eh bien dans ce cas toi et tes amis les Nouveaux Héros serez là pour sauver la situation. J'ai compris à présent que c'est très important pour toi. »
Oh le petit salopiot, il avait visé juste ! Pourtant n’avait-il pas dit à Hiro de se détacher du reste du groupe ? C’était un peu paradoxal comme concept… Soit il voulait vraiment que son petit frère obtienne un nobel de science, soit il était complètement barge. On ne pouvait pas être parfait mais purée, pour un fantôme il commençait à devenir on ne peut plus réel.
Bras croisés, Eros le fixa encore quelques instants. Hiro était plus que tenté dans son esprit, elle le sentait prêt à se ruer sur la table pour compléter les schémas. C’était ça être « passionné de science » ?
« Évidemment, ils sont comme la famille. »
Pour Hiro, en tout cas, ils l’étaient. Pour Rosie, c’était des partenaires d’aventure coincés dans des corps pas à eux, subtile différence.
« … Et j’ai déjà trouvé ce qui manque sur ces plans. Ce n’était pas si difficile. »
Elle se redressa fièrement, menton en avant et mains posées sur lesdits plans pour les écarter légèrement sous ses doigts. Rosie n’avait aucune foutue idée de ce qui pouvait compléter les indications mais une part d’elle voyait les évidences mieux que quiconque.
Comme pour prouver ce qu’elle avançait, elle désigna un endroit précis et Hiro lui fournit une information – qui pour elle ne voulait strictement rien dire ! – à propos d’une loi de physique ou quelque chose du genre… Tadashi eu les yeux brillants d’excitation. Vous voyez un fantôme excité ? Bah les lampadaires, c’est pareil.
« Ca te dit de le faire pour du vrai ? »
« T’as un labo disponible avec ce qu’il faut ? »
En guise de réponse, Tadashi posa ses mains sur la boule de cristal toujours au centre de la table et la fit pivoter. Un cliquetis plus tard, voilà qu’un des murs de la maison hantée glissait pour révéler une espèce de laboratoire secret ! Il avait tout prévu le bougre… Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences. Dans tous les sens du terme. Hein, Hiro.
Au moins elle avait trouvé la suite de la quête. Ils se levèrent de la table, emportèrent les plans et se glissèrent dans l’entrée secrète… Laissant alors apparaître devant les yeux de Rosie un nouveau mini-jeu. Une espèce de grand puzzle avec un éclair en symbole d’énergie et des cases vertes et violettes. Se mordant légèrement la langue, la jeune femme appuya sur l’une des cases… Et se retrouva électrocutée sur place !
Quelques secondes plus tard, voilà qu’elle tombait de tout son long sur le sol où son corps avait, apparemment, cessé de vivre. Merde, elle venait de perdre une nouvelle vie ! Après avec eu confirmation du chiffre sur son avant-bras, elle épousseta sa tenue en se relevant et se remit face au mini-jeu. Il allait pas comprendre sa douleur celui-là, fois de rancunière !
Heureusement, le second essai fut le bon et elle entendit une petite musique de victoire. Face à eux se tenait désormais un drôle d’appareil qui ressemblait vaguement à ce qui était dessiné sur les plans… Fallait vraiment être spécial pour vouloir construire un machin pareil.
« Et maintenant ? »
Tadashi poussa un petit cri de victoire et se tourna dans sa direction, paume levée. Après une seconde d’hésitation, Rosie frappa sa main contre la sienne.
Ou pas. Son corps passa au travers de celui du fantôme et… Oui bon, dis comme ça, ça a l’air super logique ! Mais en réalité ça la décontenança complètement. Elle cligna plusieurs fois des yeux, maudissant Hiro et ses idées avant de se rappeler d’un foutu détail : les. Lentilles. Oh non. Dites lui pas que…
Affrontant sa répugnance à se mettre les doigts dans les yeux, Eros se dépêcha de tâter sa pupille et réalisa qu’elle portait bien quelque chose dessus ! Et ce n’est qu’une fois débarrassée des deux lentilles qu’elle put enfin constater l’inévitable : zero Tadashi à l’horizon. Que dalle. Nada. Bon sang, c’était pas comme si elle l’avait dit depuis le début, HEIN ! Foutus sentiments.
Un bruit bizarre provint de sa droite et elle constata que leur appareil si joliment construit… Venait de disparaître au travers d’une trappe ! La jeune femme se rua dessus pour tenter de le rattraper mais celle-ci se referma bien trop vite. D’agacement, elle frappa de son poing dessus.
C’était ce qu’on appelait communément… se faire avoir comme une bleue.
Et elle détestait cette sensation. Même si c’était Hiro le coupable !
« Et maintenant… ? Hein, on fait quoi maintenant, gros malin ?! »
Sa montre s emit à clignoter et elle se releva, frustrée. Énervée. Pianotant dessus rapidement, elle activa la fonction de recherche et programma la détection de la puce de Baymax. Puisqu’elle n’avait plus rien à faire dans cette maison hantée, autant tenter de retrouver les autres ! Quelque chose lui soufflait que la machine était déjà loin, dans les mains du grand méchant de l’histoire sans doute, alors ils ne seraient pas trop de Nouveaux Héros pour parvenir à l’arrêter.
Elle quitta les lieux sans un regard en arrière ni même une terreur pour les animatroniques éteints. Si cet endroit lui foutait désormais les boules, ce n’était pas de peur. Bordel, si elle chopait le type qui avait manipulé Hiro et l’avait poussée à lui fournir une machine apparemment géniale sur un putain de plateau d’argent… Elle allait lui maraver sa mère.
Ouais, Rosie devenait malpolie quand elle était énervée. Et il allait falloir l'annoncer aux autres joueurs. Faishier.
Pendant que Gaston tentait d’obtenir des informations auprès du baron, Kisa, Aïsha, Honey et Morrigan écoutaient toute la conversation dans la voiture de Wasabi comme de vrais policiers en planque, le paquet de fast-food en moins… Quoi qu’après l’attaque des burgers fous notre tigresse n’était pas près de vouloir en manger de ci-tôt… Le petit groupe fut rejoint par un Hiro qui reçu un sourire de la part de notre petite, très rassurée que son compagnon n’est rien est soit revenu en un seul morceau. Après un bref débrief auprès de nouvel arrivant concernant la situation actuelle, le silence se fit entendre à travers la radio de l’automobile… Apparemment ils n’allaient pas en apprendre davantage de la part de ce méchant qui avait dut se débrouiller pour se clouer le bec tout seul.
- Bon et bien… Commença Honey. Puisque le Baron ne nous donnera pas les informations il va falloir trouver nous-mêmes où aura lieu sa prochaine attaque. Et ça pourra être n'importe où puisqu'il a une foreuse. Hauts les cœurs !
Devant le sourire encourageant d’une scientifique blondinette qui tentait surtout d’encourager ses compagnons autant qu’elle le puisse, Kisa se demandait comment ils allaient bien pouvoir faire ça quand même… Quand soudain, un bruit étrange émana de la radio qui semblait s’être allumé toute seule avant que la voix qui commençait à agacer notre petite d’un Okabe se fit entendre.
- Vous me décevez prodigieusement, les Nouveaux Héros. Le plan final du Baron n'est-il pas évident ?
Dans sa voix, on entendait son exaspération vis-à-vis du fait que le petit groupe n’est toujours pas compris ce qu’il se tramait. Cette attitude fit soupirer Kisa qui ronchonna un petit peu.
- C’est sûr que c’est plus simple quand on est le grand méchant et qu’on sait tout pour se moquer… Mais il a dit vouloir détruire la ville…. A part utiliser une machine assez puissante pour le faire… Kisa soupira un petit peu en baissant légèrement la tête. C’est vraiment trop ingénieux pour moi un méchant en fait… - Voyez plus grand. Répondu Okabe avant que la radio ne s’éteigne précédé par un terrible larsein.
Kisa soupira une nouvelle fois. D’un l’homme se moquait d’eux comme si c’était une évidence et en plus ils leur laissent un indice pas très parlant avant de disparaitre… La tigresse se dit à cet instant que les méchant était tout de même étranges. Que ce soit Okabe ou le Baron, ils aimaient bien donnaient des indices sur leur plans… L’étudiante ne savait pas trop, mais ce qui était sûr, c’était que si elle avait un plan machiavélique à effectuer, elle ne donnerait aucun indice et se ferait discrète avant d’exécuter son fameux plan… Même si disons-le clairement, même si Kisa annonçait qu’elle avait un plan funeste en tête on lui rirait au nez… Trop innocente pour être crédible à ce propos… Enfin bref ! Pour le moment notre étudiante avait son cerveau qui fumait, essayant de se remémorer tout ce que le petit groupe avait vécu jusqu’à présent.
- Plus grand ?… Kisa soupira un énième fois. Le seul truc grand qui me vienne en tête c’est la statue géante de Grand Patron… Mais ce n’est pas une machine ça … - Et pourquoi ça n'en serait pas une ? Tu es allée vérifier ? Demanda Honey. - Euh….. Non…. Mais…. C’est vraiment ça le « plus grand » ?
Honey opine. Kisa venant de capter qu’elle n’avait peut-être pas une si mauvaise idée que ça… en pensant dire une ânerie.
- Tu sais, ce jeu se veut être un jeu à la portée de tous, faut pas avoir un doctorat en physique nucléaire pour jouer. Dit Honey tout simplement.
Kisa va acquiescer doucement, et après une petite hésitation va ouvrir la bouche pour proposer quelque chose.
- Donc…. On va vérifier ? Ou faudrait peut-être mieux récupérer Fred avant…. Non ?
Malheureusement Honey n’eut pas vraiment le temps de donner une quelconque réponse. Un énorme bruit de mécanisme se mettant en marche se fit entendre. Le bruit semblait provenir proche de la bien où se trouvait un marché de nuit, dans la zone de la statue de Grand Patron.
- Je crois qu'on va aller voir ce qui se passe à la baie, Gaston Fred a 80 % de bottes secrètes, plusieurs vies, il sait cracher du feu... enfin Fredzilla le peut.... T'en fais pas pour lui, il va gérer. Dit Honey.
Tous dans la voiture, ils s’approchèrent de là où venait le bouquant… Et là Kisa eut l’impression d’halluciner quand ses yeux virent l’immense statue de Grand Patron qui était devenue une espère de robot géant totalement mobile s’approchant de la baie à proximité. La statue plongea une espèce de pompe dans l’eau comme pour l’aspirer.
- On dirait les robots jouets des enfants ….. Version Godzilla…
Puis l’observant elle va commencer à s’inquiéter un peu.
- Euh… Ça s’arrête comment un Grand-Patron-Godzilla vu sa taille ?… - Je dirais qu'il faut commencer par l'empêcher de pomper l'eau de la baie. Répondit Honey.
Kisa réfléchit alors un petit peu, et commença à parler tout comme si sa réflexion continuait en même temps que ses paroles.
- Von Vapeur… Von vapeur… Il veut faire de la vapeur avec l’eau… peut être ? Kisa se secoua la tête quelques instants avant de poursuivre. Si on lui coupe le bras il ne pompera plus rien si ? - Kisa GoGo tu es un génie !!!! Mais on va pas couper le bras, on a pas les outils. ON A UN TRUC ENCORE PLUS SENSATIONNEL A FAIRE !! Répondit Honey.
Kisa fit un bon en arrière, toujours pas à l’aise avec les réponses énergiques… Avant de répondre doucement…
- Euh…. Comme quoi ?
Honey s’approcha de l’oreille de la tigresse et commença à lui expliquer un plan qui inquiéta un peu la principale concernée, qui ne pouvait pas refuser pour autant, sentant que en effet cela pouvait bien fonctionner.
- En tenue, GoGo Kisa ! Si t'aimes la vitesse, tu vas être servie ! Commença Honey avant de se tourner vers Hiro. On va aussi avoir besoin de Baymax.
Kisa tourna sur elle-même pour vêtir la tenue aquatique qu’ils avaient vu lors de la démo mais dont aucun n’avait eut besoin pour le moment. Sauf qu’une fois dans cette fameuse tenue, et voyant Honey qui n’était pas dans la même, Kisa comprit rapidement que la scientifique ne viendrait pas avec elle… Panique à bord. Merci l’apparence blasée de Gogo pour ne pas montrer le balisage interne de Kisa.
La tigresse, non sans inquiétude sortit donc du véhicule, Baymax à ses côtés. Après avoir grimper sur le robot, Kisa fonça ne direction de la baie et plongea dans l’eau. Une fois l’immersion effectué, la tigresse activa le mode supervitesse de Baymax. Proche du tube aspirateur, le duo se firent aspirer toujours en mode supervitesse de sorte à détruire la pompe de l’intérieur. Comment dire… Les yeux de Kisa pétillèrent, elle ne savait pas si c’était la Gogo en elle qui prenait du plaisir à faire ce qu’elle faisait, ou bien le propre récent goût pour la vitesse de Kisa elle-même. Quoi qu’il en fût, un grand sourire s’affichaient sur le visage de la petite. C’était prenant, très drôle, et tout comme le circuit automobile bien plus tôt, la jeune fille en oublia presque ce qu’elle était vraiment venue faire… A la base… Mais toute bonne chose à une fin, car une fois au bout du tube, la supervitesse de Baymax fracassa la pompe et une partie de la statue, tandis que toute l’eau précédemment aspiré retomba alors dans la baie. Le duo sortit par l’épaule du Grand-Patron les amenant proches de la tête qui semblait être en réalité un QG où de toute évidence, Fred était capturé. Tandis que Baymax avait sa batterie vidée à cause de la supervitesse, Kisa était contre la vitre qui la séparé de son collègue prisonnier et observait la scène en cherchant en même temps un moyen de le sortir de là.
- Hahahaha, Super Patron ! Dit le Baron en retirant son scotch. J'ai peut-être perdu une bataille mais pas guerre ! Figure-toi que j'ai aussi compris que j'échouais toujours contre toi parce que je n'avais pas de Plan B ! Alors j'en ai inventé un ! - Ouh un plan B ! Dis en moi plus ! Répondit Fred.
Après l’activation d’un bouton, 3 missiles émanèrent de la bouche de la statue-robot en direction de la ville. A la vue de cette scène, Kisa laissa le courage et l’instinct de Gogo la gagnait. De toute évidence même s’il ne s’agissait là que d’un jeu, elle ne pouvait pas laisser un robot détruire la ville et faire des victimes… Les pauvres familles après tout… Ni une ni deux, Kisa lança ses disques en direction des missiles dans le but des les couper en l’aire pour les détruire et qu’au pire, ils explosent en l’air sans pouvoir faire de dégâts. Désolé les nuages, mais vous au moins vous ne risquez pas grand-chose… Non sans une grande concentration, la tigresse réussit à trancher en deux ses cibles non sans satisfaction personnelle. En effet, un large sourire s’afficha sur le visage d’une Gogo très contente d’elle-même, secouant un peu la tête comme s’il y avait de la musique en chantonnant quelque peu. Toute contente la petite d’avoir réussit le plan de Honey et en prime sauver quelque peu la ville. Good job petit tigre ! Mais bon, ce n’était pas terminé, il fallait encore sortir Fred de là, et se retournant vers la vitre Kisa commença à parler à l’oreillette, se rendant rapidement compte qu’elle n’allait pas pouvoir détruire cette vitre sans outils ou aide, tandis que de son côté Gaston avait réussit habilement à se libérer l’une de ses deux mains, mais ne pouvait pas aller bien loin pour autant malheureusement.
- Quelqu’un a de quoi détruire ou faire fondre une vitre que je récupère Fred s’il vous plaît ? - J’arrive ! Dit rapidement Honey. Je pense que j’ai une idée.
Honey se déplaça donc sur la berge, tandis que Kisa se mit dans son axe. En effet, la scientifique ne pouvait pas grimper sur la statue, mais de toute évidence elle pouvait parfaitement lui lancer quelque chose… Ce qu’elle fut avec un génialissime chalumeau.
- Merci beaucoup Honey !
Après s’être retourné vers la vitre, Kisa commença à faire fondre cette dernière, tout en se créant un passage. Une fois dans la pièce, la jeune fille se précipita vers Fred pour finir de le libérer tandis que ce dernier semblait ravi de sa nouvelle liberté.
- Wooo les filles merci vous gérez !
Kisa se gratta un peu la tête en souriant, légèrement gênée tout de même. Mais le temps n’était pas à la gratitude puisque le baron ne les avait pas attendu pour filer par des escaliers au fond. Le nouveau duo n’attendit pas plus longtemps avant de courir à sa poursuite. Mais heureusement ils n’étaient pas seuls, puisque en effet le reste des Nouveaux-Héros attendaient gentiment le baron à la sortie. Kisa, une fois arrivé sur place s’avança un peu, limite désolée de ce qu’elle allait faire.
- Je suis désolé Monsieur, mais c’est perdu pour cette fois. - Fichtre alors ! Super Patron m'a encore eu ! Et avec les Nouveaux Héros moins un, en plus ! Sapristi ! Répondit le Baron.
Kisa pencha la tête sur le côté…. S’approcha doucement de Honey et commença à lui demander.
- Je ne comprends pas ce qu’il dit le monsieur… C’est normal ? - Il dit juste qu'il est pas content et qu'on a réussi ce niveau. Répondit Honey.
La scientifique tapota gentiment l’épaule de Kisa qui se disait qu’il avait une drôle de manière de s’exprimer le méchant… Très étrange… C’était plus simple la manière dont l’avait dit Honey… Pendant ce temps, les pnjs policiers arrivèrent pour arrêter le baron, tandis que Honey se tourna vers le reste du groupe.
- Y a rien qui vous a paru étrange dans ce niveau ? - A part que Monsieur Okabe nous a donner un indice…. Mais sinon à part ça. Répondit Kisa en haussant quelque peu les épaules. - Justement c'est sur ce point que je voulais attirer votre attente. Pourquoi nous a t-il aidés selon vous ? Demande Honey.
Kisa réfléchit alors quelques instants avant de répondre en réhaussant les épaules une nouvelle fois., pas vraiment sûr de ce qu’elle disait.
Les nouveaux Nouveaux Héros venaient, une fois de plus, de brillamment terminé un niveau du jeu. Il n'en restait plus beaucoup à ce stade, en fait, les participants se dirigeaient sans le savoir vers l'ultime étape de la partie, celle qui serait probablement la plus difficile. Heureusement, la moitié d'entre eux disposaient encore de plusieurs vies et ils avaient déjà prouvé depuis le début du jeu être plus que capables de travailler en équipe - ce qui était essentiel dans le mode multijoueurs. Honey ne se faisait donc pas trop de souci quant à la fin de la partie. Elle serait brillante, comme tous l'avaient été jusqu'à présent et comme elle l'avait sans douté été, elle aussi, alors que la chimiste était bien meilleure pour inventer des concepts de jeu vidéo que pour les jouer. Heureusement, personne n'avait jamais stipulé qu'il fallait être un gameur professionnel ou presque pour inventer son propre concept. Profitant toutefois de l'accalmie laissée entre les deux niveaux et du court laps de temps qu'il leur fallait pour se rendre à la prochaine étape, Honey s'approcha d'Eros Hiro afin d'en savoir plus ce qu'elle avait vécu. - Alors ? Tout s'est bien passé avec Tadashi ? demanda t-elle. - Pas exactement, répondit la jeune femme, visiblement gênée, en détournant le regard. Disons qu’on s’est fait bananer. - Je vois, répondit factuellement Honey en opinant. J'imagine que tu ne l'as pas très vécu. - C’est clair. Ces foutues lentilles nous ont fait compléter le plan d’une machine pour Tadashi… sauf qu’il n’avait jamais été là et qu’une fois le truc construit, on se l’ait fait piquer, expliqua Eros Hiro dont on pouvait encore sentir la colère provoquée par cet échec cuisant. - Oui, je me rappelle d'avoir mis ça dans le jeu... Ca te console un peu si je te dis que c'était presque impossible de pas se faire avoir et qu'à partir du moment où tu regardais le plan Obake parvenait à minima à télécharger tes connaissances pour construire l'amplificateur ? tenta Honey. Dans la vraie vie les choses ne se sont pas exactement passées comme ça mais le résultat a presque été le même. Et puis il fallait que Obake récupère les informations d'une façon ou d'une autre sinon pas de grand final super badass pour la partie, s'excusa la jeune femme. Tout ça pour dire que tu n'as pas à t'en vouloir, vraiment. Dans la vraie vie des tas de gens se sont déjà faits avoir en pensant construire quelque chose pour le bien avant que ça ne soit détourné et cette partie du jeu était à la difficulté maximale, résuma la conceptrice. - Oh, je ne m’en veux pas particulièrement, corrigea Eros Hiro. J’en veux à ce Obake d’avoir manipulé Hiro avec son frère pour le faire flancher. Il va se prendre une sacrée trempe quand je le verrai. - S'il te met dans cet état c'est sans doute que d'une certaine façon, Obake est un bon méchant, observa Honey. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de trouver le concept étrange mais pourtant elle le comprenait. Dans les fictions, il n'était pas rare qu'on qualifie de "bon", sous-entendu de bonne qualité, un méchant difficile à battre, particulièrement intelligent et extrêmement énervant pour les gentils. C'était ce genre de qualités qui le rendaient intéressant et c'était en se basant sur cette réflexion que Honey avait choisi Obake comme boss de fin et non pas le Gluant qui manquait de subtilité (mais pas de compétences pour entraver la route des gentils). - Tu veux que je te dises que ton méchant est cool ? demanda Eros Hiro en adressant un petit sourire à Honey. - Seulement si tu le penses et que tu as envie de partager ta pensée ! assura l'intéressée. - Je te dirai à la fin ce que j’en ai pensé alors, conclut alors Eros Hiro, amusée par la fin de leur échange. - Ca marche ! s'écria Honey, presque impatiente de savoir. La fin de cette conversation coïncida pratiquement avec l'arrivée, pour la troisième fois depuis le début de la partie, de nos nouveaux Nouveaux Héros au San Fransokyo Institue of Technology. Avant de s"en approcher, toutefois, chacun tourna sur lui-même pour remettre son costume de civil, ce qui permit aussi à Gaston Fred de ne plus endosser le rôle de Super Patron (qu'il avait parfaitement tenu, d'ailleurs). Cette fois, pas d'aimant supraconducteur ni de gardes du pote pour attirer leur attention à l'entrée principale, seulement la mention d'une journée portes ouvertes. Mais c'était suffisant pour indiquer à la petite troupe que c'était par là qu'il fallait aller. L'endroit était parsemé de stands aussi divers que variés où des PNJ étudiants proposaient des expériences rigolotes et enrichissantes qu'un joueur lambda pouvait décider de faire pour apprendre plus de choses sur le monde merveilleux de la science mais que notre équipe ne ferait sans doute pas, pressée qu'elle devait être de retrouver le vrai monde, celui dans lequel on ne vivait pas pixelisé et où on n'avait surtout qu'une seule vie. D'ailleurs, le point qui présentait le plus grand intérêt se trouvait près du professeur Granville, pour le moment occupée à regarder un tableau, attendant son heure, c'est-à-dire que quelque chose ne se déclenche dans la partie. Et c'est précisément ce qui se produisit dès l'arrivée des joueurs : une nouvelle cinématique riche en information démarra. Contre toute attente, les nouveaux Nouveaux Héros virent les portes de l'institut s'ouvrir pour faire apparaitre Obake, leur "ennemi juré" dans cette partie. Quel dommage, vraiment (ndlr : la MJ ne le pense pas) qu'il s'agisse, là encore, d'une cinématique qui rendait totalement spectateurs nos joueurs. Ils ne purent ainsi pas intervenir lorsqu'Obake s'approcha du professeur Granville (quelles étaient alors ses intentions ? son visage impassible ne laissait rien deviner) qui l'accueillit par un autre nom que celui que nos héros lui connaissaient jusqu'à présent. [color=#6A5ACD]- Bob... Aken ! s'écria t-elle, incrédule, en faisant volte face vers le boss de fin. - En chair et en os, confirma l'intéressé, un sourire mauvais sur ses fines lèvres. - Je... Je ne vous ai pas vu depuis..., bredouilla le professeur Granville, bien loin du ton assuré et tranchant qu'on lui connaissait généralement. Elle donnait l'impression d'avoir vu un fantôme et, de son point de vue, c'était peut-être le cas. - Depuis mon fameux accident ? la prompta Obake qui s'amusait manifestement beaucoup de cette situation. - Ce qui s'est produit à l'époque, commença le professeur Granville. Je suis vraiment désolée, préféra t-elle finalement reprendre. - Ha ha ha, désolée de quoi ? demanda Obake dont l'amusement ne faisait que croitre. Mais vous avez fait exactement ce qu'il fallait ! Qu'est-ce que vous disiez, déjà ? fit-il semblant de réfléchir pendant quelques instants, le nez relevé en direction du plafond. Ah oui... "On ne peut pas dompter le génie", cita t-il en lui adressant un sourire presque diabolique. - Une philosophie que j'ai finie par regretter, assura stoïquement le professeur Granville. - Ah, c'est dommage, regretta Obake. Vous ne pensez pas que vous étudiants méritent d'avoir la même liberté que celle que vous m'avez accordée ? Car, après tout, vous avez fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, assura t-il en se penchant plus près du professeur Granville. Cette dernière recula, effrayée, tandis que la moitié du visage de celui qui avait un temps été Bob Aken s'illuminait en violet comme s'il irradiait d'une substance indéfinie. Evidemment, il y a une explication à cette étonnante luminosité de la peau d'Obake mais je ne vous la révélerai pas dans ce post car la cinématique à laquelle nos participants sont en train d'assister n'est pas prévue à cet effet. En clair, il faudra poser la question. - Ce fut un plaisir de vous revoir, professeur, conclut solennellement le grand méchant du jeu avant de repartir du San Fransokyo Instute of Technology aussi tranquillement qu'il était venu. Et comme le jeu était "mal" fait (ou bien, tout dépend du point de vue auquel on se place), l'intervention des Nouveaux Héros était impossible, en tout cas, pas directement. En effet, ils se trouvaient dans une salle bondée d'étudiants et de professeurs : intervenir dès à présent exposerait leur identité secrète. De plus, Obake n'avait rien fait de répréhensible - pas, en tout cas, aux yeux des PNJs dont l'endroit grouillait. Ils n'auraient donc assurément pas compris l'intervention des Nouveaux Héros sur ce qui leur paraissait être un humain lambda. Cela dit, rien n'empêchait notre bande de héros d'au moins essayer de le suivre... C'est pourquoi, quand la cinématique prit fin et que le jeu leur en donna la possibilité, ils s'élancèrent à sa suite, certes toujours habillés en civils, mais pas empêchés de partir dans la même direction que lui pour autant, d'autant qu'Obake ne donnait pas l'impression d'être décidé à se presser. Malheureusement, alors qu'ils avaient presque atteint la sortie, un obstacle, lui aussi violet mais plus gélatineux, leur barra la route. - On dirait qu'Obake n'est pas venu seul, constata Honey alors que le Gluant commençait à prendre forme devant eux. Finalement, il allait sans doute falloir trouver le moyen de jouer les héros depuis le SFIT.
Note au lecteur, ce post risque d’être très nul niveau écriture.
Le gluant devant nous, Momakase et l’autre benêt aux hamburgers robot se joignent à la fête en sortant d’une porte avant de prendre le parole le plus normalement du monde, ce qui me fait rapidement lever les yeux au ciel.
« Bonjour, bonjour, pouvons nous prendre votre commande ? » « Maintenant, la fête peut commencer. »
Je soupire.
« Vous étiez pas invités. »
Bon vu tous les pnj qui courraient de partout effrayés, on risquait pas grand chose de jouer les héros si ? Je me tourne vers les autres.
« On va taper les méchants ? »
Wasaicha acquiesce d’un sourire déterminé et Honey se met en position, la main sur son sac. Un combat de couteaux contre Momakase. Les méchants cassent un peu tout à l’université. Honey essaye de neutraliser le Gluant en envoyant des balles chimiques sur lui mais il transforme un de ses bras en raquette de tennis et lui renvoie ces balles en pleine tête. Ça la sonne mais par chance, elle ne meurt pas.
« Balle de match. »
Wasabi s’attaque à NBB en utilisant ses lames plasma. Alors que je me bat contre l’autre débile de Mona ou Noma je sais pas quoi, l’autre robot hamburger viens encore me pourrir la vie.
« C’est l’heure du petit déjeuner. »
Et il répand du sirop d’érable sur lequel je chute et j’embarque Kisa avec moi qui se prend un laser dans la tronche et crève.
« Qui a commandé un supplément laser ? »
Mais étrangement, après ça, enfin après la mort de Kisa, les méchants se retirent tous. Kisa réapparaît en tombant du plafond à quelques mètres de là où elle est morte. Je tourne le regard vers là où Obake s’est tiré mais y’a plus personne. Je soupire en me tournant vers les autres alors que y’a toujours Grandville qui est stoïque, toujours là.
« Les méchants sont partis…et Otrucmachinchose aussi. C’était qu’une diversion. »
SUPERHEROES DO NOT HAVE TO WEAR COSTUMSPRESS START
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
On apprenait par notre combat que les deux vilains qu'on pensait avoir éradiqué plus tôt restaient en fait tout à fait en forme et prêts à en découdre à nouveau. Simple diversion, je m'appuyai sur la cinématique qui nous avait été montrée plus tôt pour me dire que ce n'est pas un simple "échec" que de n'avoir réussi à éliminer et condamner personne jusqu'ici. La situation redevenait stable, plus calme. Malheureusement, Obake n'était plus là. Seule le professeur Granville était PNJ principal encore présent sur les lieux. Elle s'avançait vers nous :
"Est-ce que tout le monde va bien ?" Jouant le rôle que nous, héros, aurions du prendre bien plus tôt. Je restai portée sur le départ d'Obake.
- Non... Enfin - Oui. Mais - et vous ? Demandais-je à mon tour en retrouvant mon calme. De quoi parliez-vous avec Obake ?"
Ils avaient eu une discussion à laquelle nous n'avions pas pu réagir mais une chose était sûre, elle connaissait celui que nous affrontions et pouvait donc nous donner des informations le concernant. En tant que PNJ, elle devait être importante.
"Qui est Obake ?
- Le... L'Homme qui est venu vous parler, nous le connaissons sous le nom d'Obake. Il est dangereux et on doit l'arrêter alors si vous pouvez nous aider et nous dire de quoi il parlait, ça nous ferait peut-être gagner un temps précieux ! Lorsque vous lui avez parlé... Vous sembliez le connaître même si ce n'est pas avec l'identité que nous lui donnons...
- Suivez-moi. Avait-elle répondu. Je vais vous montrer quelque chose."
Et après avoir jeté un regard avisé à mes partenaires, nous suivions la jeune femme jusqu'à un bureau qui semblait être le sien. Là-bas, elle sortit un dossier du nom de Bob Aken.
"Obake était mon protégé. Un étudiant modèle. A l'époque il s'appelait Bob Aken. Il débordait d'idées qui devaient toutes rendre le monde meilleur. Je l'ai encouragé à expérimenter sans relâche. Malheureusement ses recherches l'ont mené à l'amplificateur d'énergie et il n'a malheureusement pas obtenu de bons résultats. Ce garçon avait besoin de limites et je n'ai pas su lui en poser. Depuis je me suis jurée de ne plus commettre cette erreur."
Ceci en expliquait pas mal sur le personnage...
"L'accident dont il parlait, c'était l'amplificateur d'énergie ?
-C'est exact.
- Que s'est-il passé ensuite ?
- Son laboratoire a explosé. Il a été blessé et en garde des séquelles terrifiantes.
- Son visage, d’ailleurs, me souvenais-je alors, s’est étrangement illuminé d’un seul côté tout à l’heure !
- C'est à ce genre de séquelle que je pensais."
Ce n'était pas une séquelle anodine, bien au contraire, elle m'avait donné des frissons à l'échine.
"Ça n’amenait rien de bon… Surtout avec les plans qu’il a maintenant… Je soupirai. Il faut l’arrêter. Sans les limites dont vous parliez, son "génie" (je mimais avec mes doigts) va détruire la ville.
- Bonne chance, les Nouveaux Héros. Vous en aurez besoin."
Sur ce, elle détourna le regard et s'en alla dans une autre pièce. Ce n'était plus important de savoir où, elle avait effectivement joué son rôle et je n'aurais sûrement plus rien à en tirer désormais. C'était à nous de nous charger de la suite. Honey nous y encourageait, toute guide et créatrice du jeu qu'elle était :
"On sait qu'Obake a l'amplificateur d'énergie, qu'il a besoin de l'eau de la baie et qu'il est passionné par Lenore Shimamoto. Qu'est-ce que, mis bout à bout, tous ces indices nous disent ?
- Tu veux dire à part répéter les erreurs de Lenore en mettant en application ses plans ?
- Je doute qu'Obake considère que la catastrophe de San Fransokyo soit ce qu'on peut appeler une erreur. Cela dit, c'est aussi possible qu'il espère réussir là où elle a échoué. Personne ne sait ce que l'invention de Lenore Shimamoto aurait dû faire si elle avait fonctionné.
- Si elle cause la destruction en échouant, je n'ose pas imaginer ce qu'elle peut faire en réussissant... Mais j'avais essayé - de l'imaginer - et finalement, face à ce manque d'informations, je m'agaçais seule. Mais notre ennemi doit le savoir, lui."
Expulsant la remarque à voix haute, j'avais frappé mon poing contre la table sans même y réfléchir, me faisant ainsi mal. Le Aïe que j'en ressortis marqua un silence de court instant... Celui où je comprenais que personne ne m'avait demandé ma douleur sur une échelle de 1 à 10. Je tournai mon regard, curieux, sur Baymax. Ses yeux s'allumaient rouge derrière Hiro. Après avoir posé sa main sur l'épaule du garçon, il l'emporta en mode supervitesse, passant la porte encore ouverte sans ne rien manifester.
"Hiro ! Enfin... Rosie !"
Ça avait été trop vite, je n'avais absolument rien compris. Pourquoi était-il parti avec Hiro ? Sans rien dire ? Dès lors que j'avais accouru à la porte, je ne les voyais plus, rabattant mon attention sur Honey en espérant y trouver des réponses. Elle n'en eu pas pour moi.
"Désolée, j'ai pas de balles chimiques contre ça. On peut essayer de trouver de quoi scanner la ville dans le département informatique.
- Mais - Je jonglais de l'extérieur au groupe, réalisant que le temps manquait. Ok, mais dépêchons-nous. Je comprends pas que Baymax ait pu faire quelque chose comme ça.
- Baymax normalement programmé ne ferait pas ça.
- Donc... Il n'est pas normalement programmé. Mais il ne peut pas s'être reprogrammé tout seul.
- Effectivement. Acquiesçait Honey alors que nous arrivions au département voulu. Mais je pense qu'on sait tous qui a pu le faire."
Je m'approchai d'un ordinateur au hasard et entama les démarches pour notre recherche. Le scanner se présentait sous forme de jeu et je devais cliquer sur la tête d'Hiro pour qu'il soit cherché dans la ville. Ni une ni deux... Je ratai de peu son visage et choisit, sans le vouloir, celui de Granville. Celle-ci était visiblement retournée à son bureau et même si ça me rassurait de savoir qu'elle ne coopérait pas avec son ancien élève, ce n'était pas vraiment l'information que je désirais. Au second coup, je ne me ratai cependant pas et cliquai bien sur le visage du présenté Hiro. Seulement...
"Comment ça aucune correspondance ?
- Obake doit avoir un brouilleur.
- Alors qu'est-ce qu'on fait ? Repris-je, inquiète. On doit retrouver Obake pour retrouver Hiro ? Ou bien faut-il le faire chercher par quelqu'un d'autres... Resongeant à Baymax, mon attention se porta sur la version miniaturisée de celui-ci. Minibaymax ne serait pas connecté à son frère ?
- Tu peux lui demander d'essayer, oui !
- Minibaymax, retrouve Baymax !
- À vos ordres, citoyen !"
Il scanna toute la pièce dans tous les sens possibles, toujours avec volonté et détermination. Cependant, c'est avec échec qu'il cesse son activité et s'exprime :
"Désolé, citoyen. Les efforts mini maximaux de Minimax n'ont pas abouti et la mission a échoué.
- Cela dit, conforta Honey, tu étais sur une piste intéressante, Wasabi Aisha. Si on ne trouve pas Hiro et Baymax, on peut chercher Obake parce qu'on peut supposer que si on trouve l'un on trouve les autres."
J'haussai les épaules en tirant la moue.
"Mais on ne sait pas plus où il est... Et j'imagine que là où nous nous trouverons sera là où il voudra que l'on soit...
- C'est là que tu te trompes ! Nous savons qu'il a un amplificateur d'énergie. Qu'est-ce que ça fait un amplificateur d'énergie ?
- Ça amplifie l'énergie ?
- Exactement, donc on sait que ce qu'il projette de faire va en dégager une quantité énorme parce qu'il n'aurait pas piégé Hiro pour avoir un amplificateur d'énergie et s'en servir de presse papier."
Mon regard s'écarquilla et j'osai supposer que dans la tête du reste de l'équipe s'éclairait le même raisonnement - comme la solution à un problème. L'amplification de l'énergie mené par Obake devait pouvoir être détecté et cela, nous savions exactement où le faire. En hauteur. Ainsi pourrions-nous retrouver la trace de l'ennemi durant son plan mis en application et sauver Eros.
Bon point positif, le petit groupe avait récupéré un outil qui leur serait bien utile pour la suite des évènements. Point négatif Hiro leur avait encore fausser compagnie mais clairement pas de gaieté de cœur cette fois-ci… Les autres Nouveaux Héros étaient donc montés dans le véhicule de Wasabi en direction d’un building, dans l’intention de prendre de la hauteur pour au mieux réussir à détecter l’amplificateur qu’ils recherchaient. Avant même de poser une quelconque question, comme une certaine évidence, Kisa se mit au volant de la voiture. Elle était inquiète pour son camarade captif et elle avait besoin à sa manière de se changer les idées, et quoi de mieux que de se faire un petit circuit bien sympathique. Enfin… La petite ne s’était pas rendu compte qu’au fil des niveaux qu’ils réussissaient, la course devenait de plus en plus complexe. Disons que le petit chien sortit de nulle part attendu par une grand-mère presque dans un angle de mort de notre conductrice était un petit indice concernant la difficulté de ce mini-jeu qui avait augmentée. Et pourtant, notre jeune étudiante se débrouillait comme une véritable pilote ! Clairement aidé par la Gogo en elle, qui faisait clairement bien son travail et pour dire vrai presque tout le travail… La concentration dans laquelle se mettait Kisa l’aidait également à détecter les pièges du jeu, réalisant encore une fois une course rapide du tonnerre avec un joli cumul de point et aucun malus ! Requinquer par cette petite partie, notre tigresse avait une attitude plus sereine, et surtout ravie d’avoir encore réussit l’un de ses petits défis personnels ! Bien qu’il allait vraiment finir par falloir lui dire que dans la réalité, la conduite d’un véhicule ce n’est franchement pas la même chose… Mais bon, c’était un détail à voir plus tard ça !
Quoi qu’il en était, voilà notre petit groupe en haut d’un building, la petite machine dans les bras de Gogo/Kisa qui était en train de le mettre en marche comme si elle avait toujours fait ça. Alors qu’en réalité, la jeune fille en elle se demandait comment on pouvait bien savoir se servir de manière innée de ce genre d’appareil quand même… Mais bon… Un signal s’alluma où se trouvait le phare de la ville bien plus loin que le petit groupe pouvait apercevoir, le building où ils étaient étant bien plus haut que le bâtiment maritime. Kisa montra du doigt ce dernier pour informer le reste du groupe où se trouvait leur cible.
- Je crois qu’il va falloir se rendre au phare. - Et je suppose qu’il ne va pas falloir tarder. Dit Honey. Une idée ?
Kisa chercha alors une idée autour d’elle rapidement avant de regarder la liste de ses armes avant de faire un grand soupir, totalement désolée de ne pas avoir d’idée lumineuse pour rendre service à ses compagnons dans cette mission.
- J’ai rien de bien utile désolé….
La tigresse tout en ayant toujours sa liste sous les yeux, pencha la tête sur le côté à la vue d’une certaine chose. Elle avait beau le lire et le relire, elle ne voyait pas du tout ce que ça pouvait être ! Surtout qu’en prime elle trouver le nom très étrange.
- Euh d’ailleurs… c’est quoi un disque hover s’il te plaît Honey ? Finit-elle par demander. - C'est comme un hoverboard, si tu veux. Tu le lances, il se déploie et il... plane. Répondit Honey. EST CE QUE C’EST PAS TROP GENIAL ?
Kisa fit un bon en arrière, définitivement pas à l’aise avec le surplus d’énergie que pouvait avoir sa camarade. Certes elle commençait à l’apprécier, surtout que sa présence avait quelque chose d’excessivement rassurant… Mais par moment… Elle avait l’impressions de devenir un félin qui se fait surprendre, irisant les poils autant que possible et faisant un bon de dix mètres avant de détaler à toute vitesse…. Très paradoxal en somme.
- Euh… si tu le dis… Mais… attend. Kisa réfléchit alors un peu. C’est comme un tapis volant en fait ?! - Oui, on peut dire ça ! Répondit Honey avant de se pencher doucement à l’oreille de sa cadette. Sauf que les tapis volants ça existe pas.
Kisa pencha la tête légèrement sur le côté. Etant elle-même une espèce de réincarnation qui n’était pas censé exister, et rajouter a tout ce qu’elle avait pu voir depuis son véritable réveil à Storybrooke, le fait qu’un tapis puisse voler était quelque chose de bien plus vraisemblable que de se transformer en animal au contact d’un homme par exemple… M’enfin, elle n’était clairement pas du genre à débattre notre petite, et finit donc par acquiescer poliment, gardant sa manière de penser pour elle-même, ne voulant pas contredire sa gentille aînée. Puis Kisa reprit sa réflexion, sachant très bien qu’ils n’avaient pas vraiment de temps à perdre.
- Et…. Tu crois qu’on peut utiliser le tapis enfin…. Cet outil pour atteindre le phare ? Tous ensemble ? - On peut mais je déconseille de le faire tous ensemble. Répondit honnêtement Honey. - Pourquoi ? Questionna Kisa qui avait de nouveau mit sa tête sur le côté, signe d’incompréhension totale. - Bah si on échoue et que ça explose tout le monde va perdre une vie, c'est pas forcément utile. Non ?
Kisa réfléchit quelques instants, puis finit par baisser la tête. Evidement dit comme ça c’était tout à fait logique, notre petite se tue alors pour éviter de rajouter des questions idiotes comme celle-ci… Cependant, il y en avait une qui lui arriva en tête, et qui commença à la faire baliser quelque peu.
- Euh attend… Je vais devoir y aller…. Toute seule ? - Mais bien sûr que non, je t’accompagne ! Répondit Honey de manière extrêmement détendue.
Clairement, la sicentifique avait dit ça comme si les deux jeunes femmes partaient dans un séjour au spa, en vacances ou quoi que ce soit d’autres d’aussi agréable… Pourtant Kisa avait beau regarder la chose dans tout les sens, risquer d’exploser avec un phare n’avait rien de très apaisant… Vraiment bizarre cette Honey parfois… M’enfin, notre tigresse n’y allait pas seule et c’était bien ce qu’il comptait ! Alors elle regarda bizarrement sa camarade, mais ne fit aucun commentaire de peur de finir par devoir y aller toute seule…
Kisa utilisa le savoir de Gogo pour faire apparaitre un disque hover dans sa main et le lancer. Il resta alors statique dans les aires, suffisamment grand pour les deux filles. Kisa aux commandes, toujours avec finesse et vitesse, car l’un n’allait jamais sans l’autre peut importe le sens, le duo arriva rapidement au sommet du phare la tigresse à l’avant et la scientifique à l’arrière. Après avoir stabiliser le fameux tapis volant version technologique devant une fenêtre du dernier étage, les deux héroines pouvaient apercevoir que des champs électriques si trouvaient. Comment ? Et bien ils étaient tellement forts qu’ils étaient visibles, formant une barrière de laser électriques à l’image des plus grands films d’espionnages. Sauf qu’au lieu d’avertir la sécurité, si l’une des deux touchaient ces « fils » c’était poulette grillée au menu… avec un léger goût foudré.
Kisa inspira un bon coût et utilisa toute l’agilité et la vitesse qu’elle et la Gogo en elle pouvait faire preuve pour passer à travers les fils sans se faire toucher. Sans vraiment savoir par quel miracle clairement, la tigresse réussit sans bavure à traverser. Elle se tourna quelques secondes vers son parcours se posant littéralement la question du : Comment j’ai fait ça moi en fait ?... Mais l’heure n’était pas aux questions, car un ordinateur attira l’attention de notre étudiante qui semblait entrain de charger quelque chose. Et quoi que cela était, c’était apparemment à 70%. L ‘ordinateur semblait relié à une petite machine qui n’était autre que l’amplificateur que notre petite était venu récupérer. Sans vraiment chercher à comprendre le pourquoi du comment, une petite voix lui disait que dans les films, quand il y a un pourcentage en route à cause de méchants, ce n’est jamais pour réaliser un feu d’artifice de fleurs arc-en-ciel… Bien que cela pouvait être nettement mieux, il y avait très peu de chances… Kisa chercha donc un moyen de tout arrêter, mais compris rapidement qu’il allait lui falloir de l’aide pour détacher l’amplificateur de l’ordinateur… En effet la machine était bien accrochée… La tigresse se mit à réfléchir quelques instants… Il fallait qu’elle trouve une chose qui décoince tout ça, ou rendre moins dur… Elle se tourna alors vers Honey.
- Euh dis moi… Est ce que tu aurais quelque chose pour aider à tout retirer… comme de l’huile par exemple pour que ça glisse un peu s’il te plaît ? - Je t’envoie ça. Répondit Honey.
Et ni une ni deux, la scientifique envoya une balle d’huile à notre étudiante qui la réceptionna comme une chef avant de l’appliquer. Grace à cela, Kisa réussit à détacher l’amplificateur avant de jeter un œil à l’ordinateur qui s’était stoppé à 96%. La tigresse poussa un soupire de soulagement, réalisant qu’elles avaient bien eut chaud là. Il était désormais temps de retourner avec les autres, mais avec l’amplificateur en plus, cela n’allait pas être évident… Voyant Honey attendant sagement sur l’Hover, Kisa lui fit un signe avant de lui lancer la machine pour réussir à mieux passer et rejoindre sa camarade. La mission était accomplie, et c’était avec un grand sourire et une Honey qui montrait l’objet récupéré de manière victorieuse. Mais alors que Kisa allait ouvrir la bouche, le phare explosa ! BOOOOOOUM ! Faisant planquer la tigresse derrière Honey, réalisant ainsi un magnifique ascenseur émotionnel.
- Mais je croyais qu’on avait réussi…. - Eh bien manifestement la réaction a pu continuer sans l'amplificateur. Tu l'as arrêté à quel pourcentage de chargement ? Demanda Honey. - Euh 96% je crois…. - C’était peut-être pas suffisant. Repris la scientifique. - Je suis désolé. Dit Kisa en baissant la tête.
La tigresse reprit sa place, tandis que Honey ne semblait pas en avoir fini avec notre petit groupe. Toujours avec sa gaieté qui devenait clairement sa marque de fabrique, la jeune femme s’adressa au reste de ses camarades.
- Qui sait comment arrête une onde de choc maousse costaude ? - Pas moi en tout cas. Répondit Kisa en soupirant. - Pas toi, mais tes cellules grises le peuvent sans doute. Dit Honey.
Kisa se mit à réfléchir, mais clairement aucune idée ne lui venait à l’esprit. La scientifique, continua alors de parler comme ci elle réfléchissait en même temps.
- Nous avons une force X dont on ne connait pas la puissance exacte mais qu'on sait être très puissante. Qu'est-ce qui peut combattre une force d'intensité X pour l'annuler ?
Après quelques secondes de réflexion, Kisa répondu par la première et seule réponse qui lui vint en tête.
- Je sais que pour un match nul il faut que deux combattants est la même force…. C’est pareil ? - Oui, il nous faut quelque chose capable de la même puissance !! Répondit Honey.
La tigresse se remit alors à réfléchir. Clairement son cerveau refumait, et cette fois de manière impressionnante tellement elle se torturer les méninges dans tout les sens possibles et inimaginables. Voyant que le petit groupe n’arrivait pas vraiment à trouver la solution à leur problème, Honey continua de parler comme si elle réfléchissait en même temps. Une personne normale aurait compris que c’était sa manière à elle d’aider ses camardes sans pour autant leur donner la réponse sur un plateau, mais quand on s’appelle Kisa Soma, et que l’on a la perspicacité d’un chaton devant un laser, et bien… On pense sincèrement que notre compagnon réfléchit en même temps que nous…
- On a qu'un Minimax, ça serait tellement pratique d'avoir quelque chose de maxi, d'avoir un objet pour maximiser les autres objets. - A part l’amplificateur on a pas grand chose je crois…. Soupira Kisa.
Honey tourna sa tête vers la jeune fille avec un immense sourire sur son visage. Encore une fois une personne normale aurait vu que cette expression de visage voulait clairement dire une chose du genre « Tu as entendu ce que tu as dit ou non ? » Mais bon c’est Kisa… Cette dernière commençant à se sentir mal à l’aise devant sa camarade enfonça quelque peu sa tête dans ses épaules.
- Euh… J’ai dis quelque chose de rigolo ? - Tu viens de donner la bonne réponse sans t'en apercevoir. T'es pas banale, Gogo Kisa ! Répondit Honey toujours en souriant.
Kisa réfléchit alors un peu, surprise de la réaction de son aîné, elle tenta de continua sa réflexion un peu plus loin tout ne penchant légèrement la tête sur le côté.
- Euh… On peut vraiment utiliser l’amplificateur comme ça ? - Evidemment ! Répondit Honey. Il n'amplifie pas que l'électricité ! Mais on devrait aller faire ça près de la baie, pas sur un gratte-ciel. Je doute que la structure supporte le poids d'un maxi quelque chose.
Le petit groupe reprit alors la route en direction de la baie pour être plus tranquilles pour leur petite expérience… Néanmoins, une question trottait dans la tête de Kisa, et elle ne se garda pas de questionner sa charmante collègue scientifique à ce sujet.
- Euh rassure moi… Il ne pas falloir rendre maxi un de nous hein ? - Non ça voudrait dire potentiellement ôter une vie à l'un de vous pour gagner la partie. Répondit Honey. On va prendre autre chose !
Kisa regarda partout autour du petit groupe, cherchant quelque chose à faire grandir qui aurait put leur être utile….. Puis son regard s’arrêta sur Minimax… Kisa regarda Honey, puis Minimax, puis à nouveau Honey, puis Minimax, et encore Honey… Avant d’avoir une espèce d’illumination sortit de on ne sait où, elle-même ne sachant pas comment elle avait pu avoir cette idée-là.
Une fois sur la baie, l’amplificateur fut rendu à Kisa qui le mit aux pieds de Minimax avant de l’activer. Et ….. BOOOOOOOUM tout le monde est mort car Minimax était une dynamite actionnable avec l’amplificateur… Et ouais… Nulle comme fin hein ? …. Bon… Etant nulle en suspense voici ce qu’il s’était véritablement produit : Une fois le mécanisme enclenché, Minimax se trouvant dans la baie, grandit…. Grandit… A l’image d’Alice aux Pays des Merveilles avec ses champignons, le Minimax avait gagné la taille d’un immeuble et semblait ravie de sa nouvelle condition physique.
- Maximax, à votre service, braves citoyens !
Kisa était à la fois étonnée et ravie. Malgré l’apparence blasée de Gogo, on pouvait deviner des étoiles dans ses yeux. Ceux d’une ancienne petite fille qui adorait regarder des dessins-animés où ce genre de choses se produisait… Une vraie enfant. Enfin bon petit détail, niveau discrétion ils repasseront.