« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Le Piège à poulpe | Stefan | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Honey Lemon « Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
| Cadavres : 6419
|
________________________________________ 2020-12-08, 20:10
|
| Tant qu'il n'avait pas le guide du parfait vampire serial killer comme livre de chevet, Stefan Vulpesco pouvait bien lire tout ce qu'il voulait avant de s'en dormir, Honey ne s'en souciait pas spécialement. Quand on était vieux de plusieurs siècles on avait probablement une avance considérable sur la littérature et elle ne s'étonna pas, de fait, de voir le professeur de mythologies s'intéresser à d'autres sujets, ceux au sujet desquelles il y avait encore matière à découvrir. Au demeurant, vu ces lacunes - compréhensibles - vis-à-vis du monde moderne, il avait tout intérêt à se pencher sur la façon dont tourner le monde actuellement. Ne serait-ce que pour peaufiner sa couverture en dehors des frontières de la ville. Au sein de Storybrooke, les habitants étaient tous suffisamment singuliers pour qu'un léger décalage avec la période en cours passe relativement inaperçue... ... contrairement aux émotions que provoquaient cette conversation chez Honey. Elle était presque rassurée d'apprendre que les vampires ne dormaient pas nécessairement dans les cercueils - même si on pouvait considérer, d'une certaine façon, que là était leur place. Toutefois, cette nécessité aurait pu expliquer pourquoi la rumeur voulait que beaucoup de choses peu orthodoxes se passent dans le bureau du professeur Vulpesco. Ce qu'elle prit pour un trait d'esprit (malvenu) au sujet des voyages gratuits ne dérida pas Honey qui répondit par un sourire forcé. La perspective de s'allonger de façon consciente entre quatre planches (six, en réalité, mais l'expression disait quatre) la faisait frémir d'horreur tant elle était glauque. Mais peut-être qu'auprès d'un public acquis, si, par exemple, il existait des comités de vampires, la blague fonctionnait. Les blagues de scientifiques, après tout, ne plaisaient véritablement qu'à une niche de personnes bien précises. - Oui, vous pourrez toujours me montrer votre connexion avec le monde animalier en forêt, approuva la jeune femme, bien contente de changer de sujet, quoique consciente qu'un loup lancé à plein régime contre une humaine en fauteuil roulant avait de fortes chances de causer de gros dégâts. Honey voulait bien, cependant, faire confiance à Stefan quand il disait qu'il ne songerait jamais à la tuer et avait, de toute façon, une ou deux bottes secrètes qui lui étaient inconnues. Ca devrait aller pour elle. Stefan n'était pas un idiot et il savait sans doute qu'elle n'en était pas une. La scientifique compléta ses notes et ne demanda pas pourquoi un vampire pouvait avoir besoin d'un loup ou d'une horde de chauve-souris, songeant que l'information n'était pas pertinente pour l'étude qu'elle menait. Si elle commençait à creuser toutes les pistes qui s'offraient à elle, jamais elle ne terminait et son idée restait de donner satisfaction à Stefan pour qu'ensuite il s'en aille. Viendrait bien le moment, après tout, où ils n'auraient plus rien à se dire, de part à d'autre, au sujet du vampirisme étudié d'un point de vue scientifique. Peut-être que Honey retranscrirait ses notes en des phrases compréhensibles pour son usage personnel. Après tout, c'était surtout lui qui voulait savoir, elle n'était que le moyen d'arriver à ses fins. En attendant, elle continuait de se servir de son système de prise de notes obscur pour indiquer cette histoire de reflet et émettre quelques hypothèses - rien de concret, malheureusement. Honey n'y voyait rien de rationnel. Les miroirs n'avaient pas, pour elle, de pouvoirs magiques particuliers. Il s'agissait juste de verre travaillé pour refléter ce qui se trouvait en face de lui. Les connaissances de la scientifique serait donc inefficaces pour percer de mystère et la blondinette le lui précisa : - Nous ne creuserons pas cette histoire de miroir. C'est pas de mon ressort. Voyez peut-être Regina... Je crois que dans son histoire ça la connait les miroirs, précisa la scientifique en feignant la nonchalance. Elle ne fit évidemment aucun commentaire quant à la pénétration dans des lieux par les vampires mais rangea soigneusement cette information dans un recoin de son esprit. Ca, elle ne risquait pas de l'oublier. Il n'avait pas peur de lui fournir les meilleurs moyens de l'éviter ou de le repousser. Cela dit, Honey était athée, elle n'était donc pas du genre à se promener avec une croix chrétienne ou de l'eau bénite. Ni même un pieu, d'ailleurs. Des objets contondants, elle en possédait pléthore, mais la scientifique n'était pas une tueuse et ne comptait pas le devenir. Elle n'avait pas compris pourquoi Stefan avait précisé ne pas pouvoir former les gens à l'aimer - manifestement, si cette précision découlait d'une légende, Honey ne la connaissait pas - mais en fit une nouvelle note, divisant son temps entre l'observation du moniteur de l'EEG et son bloc-notes. - Vous me donnez les meilleurs moyens de vous éviter, voire de vous tuer, je ne vois pas pourquoi tout ceci me ferait peur, reprit la jeune femme en le regard brièvement. Vous devez être sacrément désabusé par toutes les personnages magiques de cette ville pour trouver intrigante une personne comme moi, poursuivit-elle, ayant vaguement essayé de comprendre pourquoi il en était ainsi avant de laisser tomber. Honey était trop contente de pouvoir parler de science pure et dure pour s'attarder sur cette obscure question et saisit la perche qu'il lui tendait : - Oui, votre cerveau fonctionne. Il présente une activité électrique très intense. Je ne suis pas neurologue, vous auriez un diagnostic plus précis avec un médecin dont c'est la spécialité, mais je crois qu'on peut dire que votre cerveau a une activité électrique plus intense que celle d'un humain. Tout ce que je peux dire en m'avançant prudemment c'est que cette situation résulte vraisemblablement de votre transformation. Pourquoi, quand, comment, je suis incapable de vous le dire. Je ne suis pas persuadée que la science puisse révéler tous vos mystères. Peut-être que la personne qui vous a transformée aurait des réponses complémentaires, avança la jeune femme en haussant les épaules. Je peux encore regarder vos dents et tenter de comprendre la mécanique qui leur permet de sortir pour mordre vos victimes, si vous voulez bien ouvrir la bouche, ajouta Honey en nouant le masque chirurgical qu'elle avait trouvé autour de sa tête comme l'aurait fait un dentiste. |
| | |
Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
|
________________________________________ 2020-12-09, 17:06 |
| Si Dracula avait entendu les questionnements d’Honey sur la raison d’un tel pouvoir, il aurait répondu : pourquoi la magie? Pourquoi on a seulement deux bras et pas quatre? Pourquoi avoir un petit doigt à chaque main et pied quand ils sont presque inutiles? Il y avait des choses qui n’avaient juste pas réellement de raisons pour exister. C’est juste arrivé avec l’évolution. Pourquoi il contrôlait les animaux? Il n’y avait pas de raisons à donner. Par contre, c’était fort utile. Entre transmettre des messages et faire diversion, il y avait toujours un avantage d’avoir une armée de loups ou de chauve-souris à ses côtés. En tout cas, il avait déjà une petite idée de ce qu’il voudrait lui montrer dans cette forêt. Il savait que quelques loups rôdaient dans la forêt non loin et ils viendraient à lui s’il les appelait.
Il ne fut pas spécialement surpris qu’elle lui dise ne pas pouvoir répondre à cette question de miroir. Ce n’était pas son domaine, il s’en doutait fort bien. S’il avait voulu une réponse aux phénomènes exclusivement magiques, il serait déjà allé rendre une petite visite à Regina. Ce qui l’intéressait, c’était de s’intéresser à ce que la science pouvait répondre, les explications qu’elle pourrait en tirer.
- La magie fait partie de mon monde, miss Lemon. Forcément, pour moi c’est complètement ordinaire. La science et les technologies sont, pour moi, une nouveauté. Ainsi, il est plus intéressant pour moi de m’intéresser à ces dernières. De plus, je n’avais jamais rencontré avant vous une scientifique féminine. Ce n’était pas commun à mon époque, hélas! Donc, forcément, c’est vraiment très intéressant de vous connaître même si l’inverse n’est pas partagé. Vous serez bien soulagée de me voir m’éloigner et je comprends fort bien. En général, on aime bien que le conte Dracula ne soit pas dans les parages. Cela ne change pas de mes habitudes.
Ce qu’elle avait à dire sur son activité neuronale l’intéressait énormément. C’était fort intéressant d’en apprendre plus sur le cerveau et encore plus sur ce qui se passe lorsqu’on est vampire. Donc, une énergie plus grande serait ainsi propagée. Par contre, il n’allait nullement aller voir sa « conceptrice » pour lui demander. Elle pouvait même remarquer la petite moue que fit le vampire à la mention de cette dernière. C’était extrêmement tendu entre les deux individus. Il n’eut pas le temps d’expliquer sa réaction qu’Honey Lemon était déjà prêt à lui mettre des doigts dans la bouche. Il hausse un sourcil, fort étonné.
- Bonté divine! Jamais on ne m’a fait une telle demande! C’est fort étrange comme pratique! Mais j’imagine que si les humains se laissent faire par des dentistes, je peux bien faire l’effort au nom de la science…
Il ouvrit la bouche et laissa sortir ses canines pour qu’elle puisse vérifier. Il se sentait quelque peu stupide, mais bon. Si c’était pour la science… Puis il imaginait bien que cela ne devait pas être la passion d’Honey non plus. |
| | |
Honey Lemon « Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
| Cadavres : 6419
|
________________________________________ 2020-12-09, 21:07
|
| Honey n'avait pas explicitement demandé pourquoi elle intéressait autant Stefan mais reçut néanmoins la réponse à cette interrogation. Ainsi donc c'était son aspect novateur, en tout cas aux yeux du vampire, qui l'intéressait avant tout. La réponse avait de quoi satisfaire la scientifique, qui était bien contente de ne pas l'entendre dire que c'était parce qu'elle était à son goût - même si cela ne l'empêchait pas de le penser s'il en avait envie. - J'espère que me fréquenter vous aura montrer que, contrairement à ce qu'a longtemps pensé l'Histoire, les femmes scientifiques sont autant capables que les hommes, lui répondit Honey, sans savoir, dans un premier temps, quoi répondre à la façon dont il lisait en elle. La jeune femme se doutait que sa communication non-verbale vis-à-vis de Stefan était aussi froide qu'il lui était possible d'être. Elle savait qu'elle avait voulu instaurer une distance et se doutait qu'il n'avait pas, tout comme elle, oubliait leur première rencontre. Parfois il semblait à Honey que jamais sa joue n'oublierait cette griffe qui l'avait parcourue et faite frémir d'horreur. Pourtant, elle tâchait autant que possible de ne pas y penser, de ne plus y penser. Contre toute attente, la jeune femme décida de jouer franc jeu et de conforter Dracula dans son analyse. A quoi bon prétendre autrement ? - C'est vrai, je ne suis pas à l'aise en votre compagnie. Mais ce n'est pas parce que vous êtes un vampire que je ne suis pas à l'aise, précisa la scientifique. C'est votre... façon d'agir, parfois, avec moi. Vous m'avez bien plu, en fait, quand je vous ai croisé dans ce couloir désert, avec mes feuilles volantes. C'est après que mes sentiments ont changé. Néanmoins, je suis désolée pour vous si vous souffrez d'un manque de relations sociales. J'imagine que votre perception du temps et la mienne sont différentes mais je suppose qu'on peut s'ennuyer quand on a l'éternité devant soi. Il parait que c'est long, surtout vers la fin, comme disait Woody Allen. Derrière son masque, Honey sourit. Elle aimait bien cette citation, elle la trouvait truculente. Rire à ses propres traits d'esprit n'était certes pas bienvenu mais étant donné qu'elle avait cité un réalisateur, elle riait avant tout de son génie littéraire, non ? En tout cas, prête à examiner l'intérieur de la bouche du vampire, quoique cette perspective la mette un peu mal à l'aise, Honey gloussa en entendant sa réaction, si spontanée, pour une fois, à cette idée. - Je ne vois pas ce qu'il y a d'étrange. Vous avez des dents rétractiles, il faut bien que je vois ça si vous voulez un check-up complet. Les humains n'ont pas des dents pareilles et à ma connaissance aucun animal non plus. Et puis je vous l'ai dit : je n'ai pas peur de vous. Si vous m'avez fait confiance pour examiner votre cœur, je peux bien vous faire confiance pour garder votre mordant. Pour Honey ce raisonnement était tout ce qu'il y a de plus logique. Mais elle n'était pas fondamentalement étonnée d'être la première à lui en faire la demande. Elle était, après tout, aussi la première à l'examiner de la sorte. Prenant une grande inspiration, la jeune femme s'assura que ses frêles appuis sur ses deux jambes étaient bien solidement ancrés au sol et approcha ses deux mains du visage de Stefan, tâchant de ne pas penser à ce qu'elle faisait. Pour se détendre, elle commença même à réciter une nouvelle suite de Fibonacci dans sa tête pendant qu'elle observait les dents sortir puis rentrer pour reprendre un aspect plus ordinaire. Sa main gauche (Honey était droitière) soutenait la mâchoire inférieure de Stefan pendant qu'un doigt de sa main forte (la droite) parcourait les gencives (ndlr : a-t-on jamais vu RP moins sexy que ça ?) du vampire et inspectait le reste de la dentition. Elle ferma et referma ladite mâchoire quelques fois (sans garder la main à l'intérieur) pour en étudier le mécanisme et le comparer à ce qu'elle connaissait de la mâchoire purement humaine. Avant de conclure, la jeune femme attrapa, çà l'aveuglette, un coton tige de test sur la tablette à côté du moniteur et effectua un prélèvement salivaire (en tout cas c'était ce qu'elle souhaitait recueillir, ne sachant pas si les vampires continuaient d'en produire) et finalement recula, se rassit et fit part à Stefan de ses conclusions : - Vous avez des dents en bon état, surtout si on considère l'époque à laquelle vous êtes né. Elles ont toujours été en bon état ou ont été réparées par votre transformation magique ? Quant aux canines, je pense qu'elles fonctionnent comme les griffes des chats qui sont aussi rétractiles. Je vous ai pris un peu de salive pour voir si vous continuez de produire des protéines ou non. J'aurais bien testé les phéromones mais leur étude est déjà embryonnaire chez les humains, je doute de pouvoir en recueillir chez vous. Il n'est pas exclut, cependant, que vous continuez de les percevoir, voire que leur perception se soit accrue. Mais pardon, vous ne savez peut-être pas ce que c'est, se reprit la jeune femme. Ce sont des signaux chimiques émis par les mâles et les femelles de quantité de mammifères pour communiquer entre eux. On ne les sent par le nez, pas comme on sentirait une fleur mais grâce au voméronasal, également appelé "l'autre nez" . Il apparaît au scanner sous la forme de deux petites cavités nichées à la base de la cloison nasale. Et donc ces phéromones sont en partie responsables de l'attirance physique qu'on peut éprouver pour une personne plutôt qu'une autre. Elles servent à enclencher les premières étapes qui mènent à la reproduction pour la survie de l'espèce. Mais ce n'est pas le seul facteur pour entamer une relation. De toute façon, l'amour chimique que nous fait éprouver notre cerveau pour une personne ne dure que trois ans environ. Ensuite soit il meurt, soit les deux parties ont trouvé autre chose à aimer chez leur partenaire. En définitive la science prouve que l'amour n'est pas éternel, que c'est une notion bonne pour les chansons. |
| | |
Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
|
________________________________________ 2020-12-13, 20:09 |
| L’homme avait été quelque peu avant-gardiste pour son époque, laissant à sa femme beaucoup de liberté que d’autres rois n’auraient pas offerte à leurs épouses. Il avait été impressionné par la force, le courage et la détermination de celle qui était devenue la mère de son fils et sa reine. Qu’elle prenne sa place dans la vie politique s’était fait presque normalement, comme si cela avait été normal qu’une femme se mêle de cela. Elle avait toujours su prendre sa place et il l’avait laissé faire, voyant à quel point elle pouvait apporter pour leur peuple. Ainsi, voir une femme scientifique le surprenait, mais dans le bon sens. Les femmes étaient brillantes, sans aucun doute.
- J’apprécie fortement ce changement de mœurs. Laisser les femmes travailler dans tous les domaines permettrons de meilleures avancées. A quoi bon se priver de la moitié de la population? Vous le dites si bien, l’homme et la femme sont aussi capables l’un que l’autre…
Honey se montre honnête et lui explique qu’effectivement, elle est mal à l’aise. Pourtant, ce qui attire l’attention du vampire est non pas la confirmation de ce qu’il savait déjà en observant le physique de la demoiselle et ses micro-expressions. Non… Savoir qu’il lui avait plu au début était quelque chose d’utile qui serait bon à user. S’il lui avait fait bonne impression, il n’était pas trop tard pour inverser tout cela… non?
- Effectivement. Votre vision du temps est exacte. En tant qu’humain, on n’a pas réellement le temps de s’ennuyer. Du moins, de mon temps s’était encore moins possible, surtout lorsqu’on passait son temps à la guerre ou à régler des problèmes d’états. Mais un vampire a l’éternité devant lui. Il a finira par avoir tout vu, tout découvert, tout visité. On en oublie ce que c’est qu’être… humain. Woody Allen disait aussi : “Je ne veux pas atteindre l’immortalité grâce à mon oeuvre. Je veux atteindre l’immortalité en ne mourant pas.” J’aimerais bien être de son avis! Dans tous les cas, cela me fait plaisir de savoir que j’avais laissé une bonne première impression jusqu’à… bon bureau. Ne disons-nous pas que la première impression est toujours la bonne? Je serais persuadé de pouvoir vous faire retrouver ce moment que vous décrivez avec autant de précision. En attendant, faisons ce travail pour que l’on en finisse enfin…
Disons que l’homme n’aimait pas trop qu’on lui mette des trucs dans la bouche. Sauf du sang, mais ça, c’est une autre histoire. Il en fit mention, faisant rire la scientifique et il la laissa regarder ses dents et utiliser le petit bâton pour récolter la salive. Elle semblait même surprise du bon état de ses dents. Il eut un haussement de sourcil en réfléchissant.
- Et bien au moyen-âge on ne regardait pas vraiment nos dents… Si elles faisaient mal et étaient noires, c’était seulement là que l’on demandait à un forgeron de l’arracher et je n’ai jamais eu à la faire, donc… Je ne sais pas vraiment dans quels états elles étaient de mon vivant. Il est possible que le vampirisme ait réparé ma dentition, cela ne me semblerait pas impossible. Pour ce qui en est des phéromones, je les sens, forcément. Si on est attiré par moi, je le sais. Je connaissais la notion, mais j’imagine que je dois vous remercier du rappel. C’est une vision quand même bien cynique de l’amour que vous avez là. Je pense quand même que c’est bien plus complexe. L’amour, du moins, physique est clairement une notion qui ne dure pas dans le temps. Par contre, l’âme reste attachée. Je sais que même le jour où j’aurais complètement fait mon deuil, j’aimerais toujours ma femme. Je garderais toujours une part d’elle.
Il posa son regard sur la blonde et lui sourit.
- J’espère que vous pourrez découvrir cela. Pas la mort de votre partenaire, mais de rencontrer le bon. Ou la bonne, je ne suis pas fermé d’esprit! Bref, avez-vous d’autres questions ou tests à faire, « docteur »? |
| | |
Honey Lemon « Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
| Cadavres : 6419
|
________________________________________ 2020-12-14, 00:00
|
| - En fat il y a sur Terre 52 % de femmes pour 48 % d'hommes, ne put s'empêcher de faire remarquer Honey, qui n'oubliait pas d'être féministe quand il le fallait. Et pourtant, vous savez sans doute mieux que moi que même encore aujourd'hui la place des femmes est loin d'être acquise, ajouta la jeune femme, sans toutefois épiloguer, voyant bien qu'elle et Stefan étaient sur la même longueur d'ondes. Cela lui faisait toujours extrêmement plaisir de rencontrer un homme féministe. Honey regrettait qu'il y en ait encore si peu qui assume cette ambition car le terme en lui-même, féministe, continuait de souffrir de nombreux préjugés. Or les préjugés étaient encore plus difficiles à éradiquer que bien des virus, faisant parfois encore davantage de ravages qu'eux. D'ailleurs, ceux que Honey aurait pu avoir ou pourrait encore avoir au sujet des vampires pourraient tout aussi bien en faire. Mais s'il y avait une chose dont elle ne préjugeait pas, c'était bien de l'intellect de ces êtres en général et de celui de Stefan en particulier. Comme il le disait si bien lui-même, il avait en termes de connaissances et d'expériences une avance certaine sur la jeune femme, de par tout ce temps qui lui était donné. D'une certaine façon, cela n'aurait pas dû étonner Honey qu'il soit, lui aussi, en mesure de citer Woody Allen. Et pourtant, elle l'était quand même. Agréablement, cependant. Plus encore, cela dit, ce qui étonna Honey fut le commentaire, un peu las, qu'y ajouta Stefan. Même si on lui avait donné mille ans pour le connaitre, elle n'aurait pas deviner qu'il puisse avoir une telle perception de ce qu'il était. - Je ne sais pas ce qu'il en est des premières impressions. On dit aussi qu'elles sont trompeuses, non ? commenta Honey, pensive. Je me fis à mon instinct, à ce que me disent les faits, à ce que je ressens, parfois aussi. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de notre relation, je ne sais pas même si on peut parler de relation entre nous. Mais je vous l'ai dit : je crois que les gens peuvent changer s'ils le souhaitent réellement. Peut-être pas complètement, mais on peut toujours évoluer. C'est probablement le cas des impressions. La jeune femme ponctua cette conclusion d'un sourire timide. Mais, très vite, elle fronça les sourcils, repensant à ce qui l'avait fait tiquer. Ce n'était peut-être pas politiquement correct mais Honey se sentait obligée de donner son opinion malgré : - J'ai l'impression de comprendre dans vos propos qu'en fin de compte, vous n'êtes peut-être pas totalement satisfait de votre condition d'immortel. Et je dois bien avouer que cela m'étonne. Non que moi, si j'étais à votre place, je penserais différemment, précisa la jeune femme. A vrai dire je vous plains d'être immortel. Vous êtes condamné à un deuil perpétuel. Tout ce et ceux que vous aimez disparaissent et vous continuez, seul, avec Damian. Je trouve ça horrible. Mais j'imagine que ça peut en partie expliquer que vous soyez devenu celui que vous êtes. Il faut une certaine carapace et distanciation d'avec les humains pour parvenir à vivre avec ça. Et quand on ne meurt pas, nos actions n'ont pas de conséquences. Vous pourriez être le pire des salauds un siècle et compensez le prochain en donnant aux bonnes œuvres. Mais quand on a seulement quelques décennies devant soi il faut que ça compte. Mais oui, peu importe, vous avez raison, finissons ce que nous avons commencé, approuva Honey au terme d'un raisonnement plutôt long. Stefan n'était pas venu l'écouter disserter sur le sens de la vie et de sa finitude. Il était officieusement devenu son objet d'étude et Honey comptait lui apporter satisfaction. D'une certaine façon cela l'amenait à aborder avec lui des sujets relativement intimes et personnels également. Jamais, après leur première rencontre, elle n'aurait imaginé se retrouver aussi proche de sa bouche et pourtant, c'était arrivé. - Je suis bien contente d'avoir manqué le Moyen Âge et ses forgerons dentistes, déclara la jeune femme en retirant son masque avant de le jeter dans une poubelle. Honey n'avait pas de problèmes dentaires. Elle n'avait jamais eu de caries et n'avait pas eu besoin de bagues avant l'adolescence. Elle avait du tartre, parfois, et se brossait les dents matin et soir, utilisant une brossette en plus de la brosse classique pour s'assurer de ne manquer aucun espace. La santé dentaire avait toujours eu une haute importance pour elle (ndlr : et pour moi). Bien sûr, ce genre de préoccupations ne concernait pas réellement Stefan. Il n'avait pas une haleine putréfiée, du moins, pour ce qu'elle en avait senti malgré son masque. C'était probablement un bon début. Honey ne fut pas étonnée de son commentaire concernant sa vision de l'amour. Il n'était pas le premier à lui en faire la remarque et ne serait sans doute pas le dernier. - C'est une vision scientifique, basée sur des faits vérifiés. Ca n'empêche pas les gens de s'attacher - ni certaines espèces. Mais, au départ, nous sommes aidés par la chimie. Bien que la réponse l'intriguait, Honey ne demanda pas ce qu'il ressentait des phéromones que son corps émettait en permanence. A la place, elle se concentra sur ce deuil qui ne se terminait pas de Stefan pour la femme de sa vie, la mère de son enfant. Cette seule mention les ramenait à ce qu'elle avait dit auparavant, que sa vie n'était qu'une longue succession de douleur. - J'entends comment vous parlez d'elle et je ne doute pas qu'elle aura toujours une place particulière dans votre vie. C'est une bonne chose. Tout le monde meurt mais je crois qu'on touche ceux qui nous entoure simplement en ayant existé et même si les siècles l'ont rendue poussière, je pense que son souvenir peut continuer de vous influencer. Cependant, je vous souhaite de connaitre un jour la cinquième étape du deuil. L'acceptation. Accepter la perte ne signifie pas oublier l'être perdu, fit doucement remarquer la jeune femme. C'était beau, même pour un esprit aussi cartésien que celui de Honey, de se retrouver témoin d'un amour pareil. Et le vivre devait être particulièrement intense, dans la joie comme dans la douleur. Honey n'avait jamais, sans doute, aimé quelqu'un aussi fort et pourtant elle pouvait dire qu'elle avait déjà aimé. Tadashi. Michel-Ange. Elle les avait sincèrement aimés tous les deux. Mais pas autant que Stefan continuait d'aimer son ange. - Je vous dirais si ça m'arrive, reprit Honey en croisant le regard de Stefan. Elle n'épilogua pas quant à son orientation sexuelle, peu étonnée, certes, que Stefan ne soit pas choqué qu'une femme puisse en aimer une autre, même si ce n'était pas son cas. - J'ai récolté tout ce qu'il me fallait ici. Je doute que vous vouliez rester me regarder pendant que j'analyse vos échantillons alors je suggère de vous suivre en forêt pour votre... démonstration. Oui, je vais appeler ça comme ça, commenta Honey à sa propre intention. Il y a un frigo dans mon bureau. Je peux laisser vos prélèvements dedans. Personne ne saura jamais qu'ils sont ici et n'y touchera. Je vous tiendrai au courant quand j'en aurai tiré quelque chose de concluant, promit la scientifique. Si elle trouvait quelque chose de concluant, du moins. Honey invita Stefan à sortir de la pièce dont elle referma la porte après s'être assurée qu'elle l'avait remise dans son état initial. Ils retournèrent à son bureau où, comme annoncé, la jeune femme déposa ses deux échantillons avant de récupérer ses effets personnels ainsi qu'une cane dont elle avait fait l'acquisition récemment. - Ce fauteuil, commença-t-elle à expliquer en se levant après avoir boutonné son manteau, vaut une petite fortune. Je ne tiens pas à l'abimer en roulant sur des sentiers qui ne sont pas faits pour lui. J'imagine que vous voulez rester discret et qu'il vaut mieux trouver un endroit isolé de la forêt alors je vais marcher. Ca me fera de l'entrainement et je dormirai bien cette nuit. L'expédition serait probablement épuisante mais Honey n'avait pas peur des défis et disposait d'une volonté de fer. Métaphoriquement. Le laboratoire était excentré, peu éloigné de l'orée du bois. Ils n'allaient pas loin. Il s'agissait de cinq minutes de marche pour une personne ordinaire. Il en faudrait davantage à Honey mais elle pourrait probablement s'asseoir pour regarder les performances surnaturelles de Stefan. En attendant, elle avançait à son rythme qui devait lui paraitre affreusement long. Ils étaient à peine sortis du laboratoire qu'elle s'en excusa : - Je pense que je vais vous ralentir. Je ferais une proie lamentable, ça c'est une certitude. Mais il n'y a pas si longtemps je ne marchais plus. Vraiment je n'ai pas à me plaindre. Et puis, vous avez l'éternité devant vous. Vous pouvez toujours profiter de la balade pour essayer de changer l'impression que vous me faîtes. |
| | |
Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
|
________________________________________ 2020-12-14, 22:59 |
| Honey Lemon avait visé juste. Clairement, la vie de vampire n’était pas un cadeau ou une bénédiction. Au départ, tout vampire pense que c'est merveilleux, que cela apporte l’immortalité et des pouvoirs colossaux. Dracula avait cru à tord que le vampirisme était quelque chose de bien. Un don du ciel. Tant qu'il s'assurait de transformer ses proches, il les aurait pour toujours, mais même le plus vieux des vampires pouvait mourir. Il avait perdu tant de personnes, humains comme vampires… Effectivement il est plus facile de tuer et manipuler que de s'attacher en sachant que la personne disparaîtra pendant qu’il devrait poursuivre sa route avec son fils. La blonde, comme la moitié de la ville irait rejoindre le cimetière pendant qu'une nouvelle génération tout aussi stupide que la première prendrait sa place jusqu’à ce que l’humanité s'autodétruise à force d’exploiter la planète sans réfléchir aux conséquences. Bien sûr, il ne répondit rien et laissa la scientifique terminer ce qu'elle avait a faire.
Le sujet dérivait vers le sujet de l'amour. Lemon expliqua son point de vue scientifique pendant que Stefan enchaînait avec sa vision des choses un point moins « scientifique ». Il pensait que certaines choses étaient destinées à ne jamais être connues par l’humanité. Que l'on pense a ce qui arrive après la mort ou aux raisons de l'amour, c'était des concepts complexes qui resteraient toujours des données incomplètes. Dans tous les cas, Honey encourageait le vampire a se rendre doucement a l’acceptation, dernière étape de du deuil. Au fond, il savait qu'elle avait raison, mais il ne voulait pas y penser et ne répondit toujours pas, jusqu’à ce qu'elle propose de passer aux tests pratiques dans les bois.
- Parfait, je vous suis.
Elle se leva de son fauteuil et s’aida de sa canne pour avancer. Suivant son rythme, les mains croisées dans le dos, le professeur de mythologie avançait sans se plaindre. Il voyait bien qu'elle donnait son maximum pour avancer et c’était loin d’être simple pour elle. Le vampire avait parfois être un vrai salaud, mais malgré tout il pouvait ressentir de l’empathie devant certaines situations. Il sourit comme elle s'excuse et lui mentionne qu'il peut en profiter pour tenter de remonter dans son estime.
- Ne vous en faites pas. Je suis patient. J'avoue, par contre, ne pas savoir par quoi commencer. D’habitude, je suis un bon orateur, mais on ne me demande pas de le prouver! Déjà, si vous avez besoin de vous asseoir ou que je vous aide, dites-le. Autant que me rendre utile.
La créature observa la blonde du coin de l'œil. Il songea qu'elle avait été honnête avec lui, mais il ne m'avait pas fait de même.
- Vous m'avez mentionné votre première impression sur moi, mais je n'ai nullement fait de même. Alors… Je pense rétablir l’équilibre. Quand je vous ai vu, vous m’avez réellement fait rire. J'avais l’impression de voir une sorte flamande rose avec votre manque de grâce a tenter de ramasser vos malheureuses feuilles. Pourtant, c'était charmant, à votre manière. Cela montre que vous n'avez pas peur du ridicule, enfin corrigez-moi si je me trompe, et j'aurais beaucoup a apprendre sur ce sujet. En suite, vos propos sur vos connaissances m’ont rendu curieux. Je trouve que vous savez parfaitement transmettre votre passion, même si je comprendre que faire de la vulgarisation scientifique n'est pas une simple affaire. J'ai été impressionné par votre intelligence. |
| | |
Honey Lemon « Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
| Cadavres : 6419
|
________________________________________ 2020-12-15, 00:32
|
| - Vous êtes un bon orateur, confirma Honey. Même si c'est des fois pour essayer de faire flipper les gens, vous savez construire votre discours pour parvenir à vos fins. Vous êtes peut-être en train d'y arriver en usant de ce subterfuge pour m'inciter à vous contredire et à exprimer, de fait, une bonne opinion de vous, en faisant appel à ma bonté intérieure ou quelque chose comme ça. Vous ne réussiriez pas à enseigner dans une faculté si vous n'étiez pas à minima un orateur captivant ou convainquant. La jeune femme marqua une pause et ajouta : - Je vous ferais signe si j'ai besoin de votre aide. Merci. Stefan n'était pas la personne vers qui elle choisirait spontanément de se tourner pour trouver du secours, pour se montrer vulnérable, si on lui donnait le choix. Mais ils étaient seuls et Honey avait conscience de ses limites et de sa fâcheuse tendance à les pousser toujours plus, comme pour les tester. Si elle se brisait la cheville en trébuchant sur une racine Honey aurait deux choix : ramper jusqu'à la ville ou le laisser lui porter assistante. La seconde option était quand même meilleure et moins pénible que la première. Une fois n'est pas coutume, Honey mettait toute son énergie dans sa lente progression et laissa le silence s'installer puis Stefan le briser, après un moment. Elle n'avait, effectivement, pas demandé quelle impression elle avait pu lui donner le jour de leur rencontre et n'avait pas prévu de le faire, se souciant assez rarement de ce genre de choses. La jeune femme sentit le rose monter à ses joues en l'entendant, amusé, la décrire comme un flamand rose particulièrement peu gracieux. C'était sans doute aussi vrai que peu flatteur. Honey n'était pas spécialement étonnée de l'avoir fait sourire et songea que ce genre de situation serait probablement amené à se reproduire, avec lui ou un autre. - Vous savez ce qu'on dit, que le ridicule ne tue pas, lui répondit Honey. Il n'y avait a priori personne dans ce couloir, soit je me débrouillais toute seule, soit j'abandonnais. J'ai préféré la première option. Je ne suis pas une incapable mais pour autant je n'aime pas le mot handicapable. Le handicap ne confère pas de superpouvoirs contrairement à votre transformation. Il oblige à trouver d'autres moyens, d'autres solutions, à faire avec, à compenser, à s'adapter. Je ne crois pas que ce soit ridicule de composer avec ses faiblesses. Les personnes ordinaires croient à tort que les personnes en situation de handicap sont soit des superhéros à leur manière qui ont développé un sixième sens leur permettant d'accomplir des prodiges, soit de pauvres petites choses fragiles et déprimées dont la vie vaut moins que celle d'une personne valide. Mais la vérité c'est que la majorité des personnes comme moi sont normales, avec leurs bons et leurs mauvais moments. Comme les autres. Peut-être avec quelques points de QI supplémentaires me concernant, admit la blondinette en référence à cette intelligence apparemment surprenante pour le vampire. Mais... Trop concentrée sur son discours, au point d'oublier le monde alentours, Honey en oublia de faire attention à ses jambes qu'elle sentit se dérober sous son poids et son mètre soixante-dix-sept. Le temps qu'elle s'en aperçoive et avec la faiblesse de ses jambes, il lui fut impossible de retrouver son centre de gravité et elle chuta. La bonne nouvelle, c'était qu'elle ne pouvait vraisemblablement pas tomber plus bas, ce qui lui permit de conclure tranquillement : - ...pas réellement des autres personnes. Je tombais déjà avant mon accident, j'ai juste augmenté ma propension à ne pas tenir debout. Si vous m'aidez je me relèverais plus vite, ajouta Honey en tendant sa main droite vers Stefan. |
| | |
Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
|
________________________________________ 2020-12-15, 04:37 |
| La réplique de sa compagne « d’expédition » fit rire Dracula lorsqu’elle mentionna qu’il essayait peut-être de la manipuler, justement, pour remonter dans ses bonnes grâces. Il lui adressa un clin d’œil et un sourire en coin avant de lui répondre.
- Peut-être… Mais au fond… Qu’est-ce que les interactions sociales? J’estime que la manipulation de l’autre en fait partie, même lorsqu’on a les meilleures des intentions. Que recherche l’humain? Être aimé, avoir des proches, un groupe sur lequel s’appuyer. Pour arriver à trouver un entourage pour répondre à ce besoin naturel, il faut se faire aimer et instinctivement, on cherche tous à nous montrer sous notre meilleur jour. On ment parfois pour ne pas montrer notre vulnérabilité, d’autre fois on modifie quelque peu la réalité pour que cela semble plus impressionnant pour notre interlocuteur. On flatte l’ego de l’autre afin de lui faire plaisir, pour lui montrer que l’on tient à lui. Nous manipulons les gens que l’on aime, sinon nous finirions tous seuls à dire que la vérité.
Il lui partage par la suite sa première impression et elle lui répond naturellement, lui expliquant que les personnes handicapées n’étaient ni des superhéros ni des choses fragiles à protéger. Clairement, le vampire ne pouvait pas dire qu’il comprenait. Au contraire, il était plus fort et plus rapide que la plupart des humains. Il n’était pas limité dans son corps. Il était même plus libre que jamais, il pensait. Ainsi, il ne pouvait pas se mettre à sa place, mais il pouvait essayer d’imaginer. Effectivement, il doutait qu’un accident changeât les personnes au point d’en faire des génies ou des épaves. Ils restaient humains. Cela n’allait jamais changer et ils avaient probablement encore plus besoin que l’on s’en souvienne afin de se sentir normaux. Ils étaient normaux, seulement la vie n’avait pas été douce avec eux. Comme la vie n’avait pas été douce avec lui…
En tout cas, la blonde parlait tant et si bien qu’elle finit par se prendre les pieds et tomber au sol. Normalement, le vampire aurait pu réagir au quart de seconde et empêcher sa chute, mais il s’était perdu dans ses pensées et c’est seulement lorsqu’elle termina sa phrase, presque comme si de rien n’était, qu’il vit qu’elle était étalée par terre. Stefan attrapa la main qu’elle lui tendit et la souleva rapidement, plaçant ses mains instinctivement sur sa taille pour tenter de maintenir l’équilibre du professeur. Avec les sourcils froncés, il sembla l'ausculter du regard avant de sembler se détendre. Il avait inspiré une goulée d'air pour vérifier si elle s’était ouvert. Il semblerait qu’elle ne se ne soit pas blessée, du moins pas au point de saigner. Leurs visages étaient proches et il le remarqua en remontant son regard dans celui de la jeune femme qu’il tenait toujours très proche de lui, comme s’il avait peu qu’elle tombe à nouveau.
- Et bien, miss Lemon. C’était une belle démonstration… Ne disons-nous pas que nous tombons pour toujours mieux nous relever? Vous êtes impressionnante. Vraiment… Je ne sais pas si j’aurais eu autant de persévérance que vous à votre place.
Une mèche blonde tombait doucement devant ses yeux. Ainsi, le vampire la replaça derrière l’oreille de l’humaine, souriant doucement avant de baisser son regard, sans réfléchir, sur ses lèvres.
- "Je suis de ceux qui pensent que la science est d'une grande beauté. Un scientifique dans son laboratoire est non seulement un technicien : il est aussi un enfant placé devant des phénomènes naturels qui l'impressionnent comme des contes de fées.", Marie Curie. |
| | |
Honey Lemon « Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
| Cadavres : 6419
|
________________________________________ 2020-12-15, 20:40
|
| Bien qu'elle n'ait pas épilogué sur le sujet, Honey devait bien admettre qu'elle était plutôt de l'avis de son confrère. C'était maintenant à lui, cependant, d'être un peu cynique dans sa vision du monde, ce qui amusa la jeune femme. Les relations humaines n'étaient pas son fort. Honey excellait davantage dans sa compréhension des interactions purement chimiques. Mais il y avait toutefois quelques conclusions qu'elle avait déjà pu tiré de ses observations et de ses expériences en la matière - notamment sur ce besoin, parfois maladif, de plaire. Rares étaient les personnes à ne pas s'en soucier. Honey ne devait pas en connaitre plus de trois, et encore. Elle avait, bien sûr, l'impression de ne pas chercher à manipuler ses interlocuteurs mais devait reconnaitre que chacun de ses discours, puisqu'ils défendait ses opinions, visait au moins à convaincre l'autre. Convaincre et manipuler, la frontière était sans doute très mince entre ces deux concepts et le débat philosophie en résultant sans doute très long s'il devait être mené de la façon la plus exhaustive possible. Mieux valait, de fait, l'éviter. Honey avait déjà monopolisé de longues minutes de la vie de Stefan et la réciproque était toute aussi vraie. Ce qu'il lui avait demandé n'était ni plus ni moins qu'une tâche colossale dont la jeune femme avait l'impression d'avoir seulement effleuré la surface, en dépit de tout ce qu'elle avait déjà permis au vampire de comprendre sur lui-même. Honey savait que s'ils lançaient leurs esprits brillants sur le chemin infini de la philosophie ils auraient sans doute besoin de plus d'une vie pour traiter toute l'immensité de la question. Or elle avait quand même d'autres projets de vie. Se relever, pour commencer. Comme elle s'était doutée qu'il le ferait, Stefan ayant, après tout, proposé son aide quelques minutes auparavant, il saisit la main qu'elle lui tendit et remit Honey sur ses jambes en un rien de temps avec tant de force que le corps tout entier de la jeune femme vint se plaquer contre son torse, un rapprochement qu'elle n'avait initialement pas prévu. Mais les lois de la physique étaient impénétrables, toujours. C'était elle qui avait violemment arrêté la force d'inertie impulsée au corps entier de Honey Lemon lorsque le vampire l'avait relevée comme si elle était une plume avant que sa trajectoire ne rencontre celle du corps inerte auquel cette main amie appartenait et s'y heurte, dans tous les sens du terme. La bouche sèche, Honey n'osa plus bouger, sentant les mains de Stefan enserrer sa taille pour la maintenir contre lui tandis que ses bras, à elle, restaient figés le long de son corps. La jeune femme mit un point d'honneur à garder ses yeux verts rivés sur le col du vampire pour ne pas croiser son regard. Pas tout de suite, du moins. Mais quand elle sentit son souffle glacé juste au-dessus de sa tête, Honey releva instinctivement les yeux et croisa son regard, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. C'était autrement plus gênant que de mettre ses doigts entre ses gencives pour un examen dentaire - en tout cas, du point de vue de la scientifique qui avait toujours incroyablement conscience des deux mains pressées au niveau de ses hanches qui la maintenaient avec une certaine force maitrisée, contre ce même vampire qu'elle était censée étudier. - Merci, souffla la jeune femme en réponse à son compliment. C'est vrai, c'est bien comme ça qu'on dit, acquiesça-t-elle avec plus d'assurance. Une assurance qui s'effrita presque aussitôt qu'elle était née quand Stefan replaça une mèche blonde et rebelle derrière l'oreille de Honey. Encore une fois. Elle se souvenait parfaitement de la première fois qu'il avait eu envers elle ce geste très intime, un peu paternaliste, peut-être, et repensa inévitablement à ses ongles si longs qu'ils en devenaient horrifiants. Honey ferma alors momentanément les yeux, le temps de chasser l'image malaisante qui se formait dans son esprit. Quand elle les rouvrit, ceux de Stefan étaient toujours fixés sur elle, plus difficiles à soutenir que jamais, sans doute du fait de cette soudaine proximité. Il cita Marie Curie. Une très belle citation d'une physicienne que Honey admirait énormément mais qui ne comprit pourquoi subitement il était question d'elle. La jeune femme fronça les sourcils, voyant cependant cette allusion scientifique comme une aubaine pour ne plus penser aux mains toujours autour de son bassin, à sa poitrine qui s'écrasait contre le torse de Stefan et à ses yeux impénétrables qui continuaient de la fixer. Evidemment que c'était perturbant ! Tout était bon pour Honey afin de ne plus avoir à y penser. Et puis, que venait faire Marie Curie là dedans ? Incapable de déceler le double entendre de la première phrase, qu'à peu près n'importe qui d'autre aurait compris et prise pour ce qu'elle était - une façon détournée et habile de complimenter la jeune femme sur son physique - Honey se concentra sur ce qu'elle savait de Marie Curie. - Marie Curie n'avait pas complètement tort à ce sujet-là. Vous saviez qu'elle est la seule à avoir obtenu le Prix Nobel à la fois en physique et en chimie ? Il était probable que Stefan s'en fichait éperdument, tout comme il était certain que Honey venait de gâcher un moment qui aurait pu être, d'une certaine façon, plein de romantisme, même si ce n'était pas ce genre de sentiments qu'elle cherchait auprès de Stefan, dont elle n'attendait tien de particulier. Mais comment aurait-il pu voir autre chose dans cette citation qu'une remarque intellectuelle ? En dépit de tous les signes physiques qui s'offraient à elle, Honey était aveugle à ce qu'elle avait sous les yeux. - Je crois que je peux tenir debout toute seule à présent, finit-elle par murmurer en baissant les yeux vers les mains de Stefan, incapable de trouver en elle l'audace de les retirer de ses hanches elle-même. Je ne me suis pas fait mal et puis... on devrait peut-être s'y remettre. Je suis sûre que vous avez plein de tours dans votre sans pour m'impressionner à mon tour. Je... peut-être que... je peux prendre votre bas si vous craigniez que ça ne se reproduise. |
| | |
Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
|
________________________________________ 2020-12-15, 23:41 |
| Elle ne semblait pas avoir compris son sous-entendue et elle n’était clairement pas dans le même état que le vampire qui relâcha immédiatement sa prise à la demande de la blonde. Il se sentait aussi gêné, maintenant, honteux, mais pas pour les mêmes raisons que la jeune femme. Si, de son côté, elle ne comprenait tout simplement pas ce qui s’était produit en elle, Dracula ne comprenait pas ses propres actions. S’il était du genre à charmer ceux qu’il trouvait de son goût, en général il ne ressentait pas une tension aussi grande et un manque de contrôle tel qu’il ne réfléchissait plus réellement à ses paroles. Qu’il songe à citer Marie Curie avait presque été une chance. Honnêtement, il n’avait rien compris à ce moment d’égarement. Comme s’il était… Non… Il ne pouvait pas être réellement intéressé par cette dernière. Jamais de sa vie il ne pourrait ressentir l’effet d’un coup de foudre. Elle n’était pas elle. Il n’y avait que son ange dans son cœur et personne ne pourrait prendre sa place. Une fois qu’il l’eu lâché et pris ne position droite comme un piquet, il se contenta de lui tendre le bras sans répondre. Ainsi, si elle voulait se raccrocher à lui, elle le pouvait sans se rapprocher de lui physiquement. Du moins, pas autant qu'à peine quelques secondes avant. Elle peut remarquer qu’il semble tendu d’un coup et il se contente de l’emmener avec lui vers la forêt. Il l’invite à s’asseoir si elle le souhaite une fois qu’il s’arrête près d’une grosse roche. Ils sont entourés par la forêt dense.
- Vous vouliez que je vous montre les différents tours que j’ai dans mon sac. Je vais montrer ce que je pense qui vous plaira le plus de constater. Je vous présente… Lyssa.
Il porta ses doigts à sa bouche pour siffler. D’un coup, ils purent entendre un hurlement lupin et une forme se mit à se faufiler dans l’ombre. Stefan attendait silencieusement, regardant fixement devant lui. Une louve arriva dans cette même direction. Elle ne grondait pas. Au contraire, elle semblait à l’aise. La bête s’avança en observant l’homme qui pointa l’animal avant de doucement déplacer son doigt pour qu’il pointe Honey Lemon. Il n’avait besoin de rien dire, l’animal comprit son ordre. Lyssa s’avança doucement vers elle et une fois en face d’elle, elle se coucha en posant sa tête sur ses genoux.
- J’ai trouvé Lyssa, seule, quand elle était bébé et il n'y avait pas une seule meute pour elle. En général, les loups sont plus méfiants avec les humains, mais je l’ai nourrie et dressée. Elle m’est loyale et m’obéit au doigt et à l’œil. Vous pouvez la caresser, elle semble beaucoup vous aimer sinon elle se serait par permise de vous approcher autant.
Le regard de l’homme semble peser sur la louve qui se releva, comme pour répondre à un ordre non prononcer pour s’éloigner, reniflant le sol. Elle revient avec quelque chose dans sa gueule.
- Tendez la main, dit-il à Honey.
La louve laissa tomber une fleur dans celle-ci. Un perce-neige.
- On l’associe à la force, au courage, à l’endurance, à la fidélité et à l’espérance. Elle perce la neige et annonce le printemps. Cela vous ressemble.
Pendant ce temps, la tête de la louve cherchait de l’affection auprès de la jeune femme. |
| | |
Contenu sponsorisé
|
________________________________________ |
| |
| | | |
Disney Asylum Rpg :: ➸ Le petit monde de Storybrooke :: ✐ Les alentours :: ➹ Médecine & Science :: ➹ Laboratoire
| |