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 Le Piège à poulpe | Stefan

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Honey Lemon
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________________________________________ 2020-12-05, 00:35 « Science is magic that works. »

Honey ne fut pas surprise de comprendre que Stefan avait pu entendre sa conversation avec Wasabi car elle s'en était doutée. Ce petite intermède lui avait même, en quelques sortes, permis de vérifier cette hypothèse, somme toute peu originale. La jeune femme ne connaissait que très peu les créatures surnaturelles mais s'était rapidement doutée qu'une ouïe plus fine et une vision plus affutée - sans doute de la nyctalopie (ndlr : faculté de voir dans le noir) faisaient partie de la panoplie du parfait petit vampire.
C'est donc sans la moindre trace d'étonnement qu'elle lui répondit :
- Je savais que les probabilités que vous nous entendiez étaient élevées, merci de l'avoir confirmé. Vous auriez pu vous abstenir d'écouter, entendre et écouter n'étant pas strictement synonyme, mais je comprends la tentation.
Dès l'apparition de Wallace, il avait dû se douter qu'il serait au cœur du débat et en avait peut-être jubiler. Mais si tel était le cas, Stefan n'en dit rien, préférant les reproches quant à leur conversation.
- Wallace ne s'intéresse pas au paranormal. Son truc c'est le plasma. Je le connais suffisamment bien pour savoir ce que je peux lui dire et ce que je ne peux pas lui dire. Au risque de me répéter, je ne suis pas médecin. J'ai prêté le serment d'Hippocrate une fois mais c'était par accident et pour un accident. Je n'ai pas le droit de pratiquer des examens sur un être humain. Il s'agit de ma carrière. Je me dois de rester crédible. Il fallait qu'il comprenne que je n'allais ni vous soigner, ni vous faire tester un traitement expérimental. Quelle excuse vouliez-vous que je donne ? Les humains ne vont pas dans les laboratoires de recherche pour en apprendre plus sur leur fonctionnement. Ils vont à l'hôpital.
Honey était, comme souvent, factuelle. Elle croyait en ses propos et laissait transparaitre toute sa détermination dans chacun de ses mots. Parce que les examens qu'elle s'apprêtait à faire nécessitaient une certaine préparation, elle lui répondit tout en s'activant, recherchant premièrement ce dont elle savait qu'elle aurait, à un moment donné ou l'autre, besoin, sans regarder son sujet d'expérimentation. Si elle s'arrêtait de travailler à chaque fois qu'elle devait alimenter la conversation, ils en auraient pour toute la nuit, ce dont Honey n'avait pas particulièrement envie - et pas uniquement parce que Wallace ne manquerait pas de s'inquiéter et de, potentiellement, débarquer à l'improviste. La jeune femme ne souhaitait pas avoir à tordre la vérité davantage pour le rassurer. Elle tenait beaucoup trop à lui.
Une fois qu'elle eut disposé les instruments dont elle avait besoin, Honey alla récupérer une blouse de laboratoire qu'elle enfila par dessus son chemisier rose pâle avant d'enfiler une paire de gants en latex. Elle récupéra également un masque chirurgical mais ne le mit pas tout de suite. Pour ce qu'elle avait en tête actuellement il n'était pas nécessaire.
Une fois prête, Honey revint vers Stefan qui avait retiré sa chemise et semblait s'amuser de la situation. Ca non plus, étrangement, ça n'étonnait pas la scientifique et ce, en dépit de ses lacunes en relations sociales.
La jeune femme arqua un sourcil en l'observant, l'air circonspect, insensible à sa blague qui marchait probablement mieux sur un autre type de public. Certains étudiants en pâmoison, par exemple.
- Je vous rassure, vous êtes pas mon type, répliqua-t-elle.
Il était bien taillé, certes. Et Honey pouvait entrevoir ce qui en attirait d'autres dans ce type de physique. Mais même s'il avait été l'homme le plus séduisant du monde (à ce jour, Honey devait bien admettre qu'elle considérait que c'était le Chasseur de l'histoire dans laquelle elle s'était égarée l'été passé), la scientifique ne se serait pas laissée distraire par son physique. Si elle était dans cette pièce, à ce moment, c'était uniquement pour le travail et pour la science. Pour rien d'autre.
Honey fut satisfaite, cela dit, de noter que Stefan était docile et qu'il avait pris place sur le fauteuil d'examen comme demandé plus tôt. Elle fit rouler vers lui ce qui devait être, à ses yeux, une étrange machine.
- Ceci, présenta-t-elle, est un appareil à échographie. Ca fonctionne avec des ultrasons, comme les sonars. La plupart des gens pensent qu'on s'en sert uniquement lors des consultations gynécologiques, typiquement lors des suivis de grossesse - car c'est inoffensif, contrairement aux rayons X - mais ils oublient que c'est aussi très utile en cardiologie ou en néphrologie. Je sais ce que vous avez dit. Que votre cœur ne bat plus. Néanmoins, il faut bien que je commence quelque part et j'ai décidé de commencer par cet organe. L'examen est indolore, crut-elle bon de préciser. Je ne sais pas comment vous ressentez les choses mais... ça me parait utile de le préciser. Voilà. Maintenant je vais vous étaler un liquide froid sur la poitrine et regardez ce qu'il en est sur ce moniteur, indiqua la scientifique en désignant l'écran de l'appareil. Je n'ai jamais lu interpréter d’échographie mais... Je pense que ça ira. Bien. On y va, s'encouragea Honey.
Elle attrapa le tuyau qui permettait de répandre le liquide et en déversa sans doute trop sur le torse de Stefan puis attrapa la sonde mais s'arrêta dans son élan.
- Vous l'avez dit vous-même, je ne me promène pas avec un pieu dans mon sac à main et il n'y en a pas dans cette sonde. Vous ne risquez rien.
Considérant qu'avec cette ultime remarque elle avait dévoilé toutes les cartes de son jeu, Honey posa la sonde au niveau du cœur de Stefan et, comme attendu, n'entendit aucun battement. Pourtant, il y avait bien une autre surprise et pas des moindres. Alors qu'elle se préparait à débiter un discours somme toute assez classique sur le fonctionnement qu'aurait dû avoir son cœur versus ce qu'elle observait, Honey écarquilla les yeux et fixa le moniteur pendant de longues minutes en répétant tour à tour "waouh", "j'y crois pas" et, malgré elle, "fa-sci-nant".
Au bout d'un moment cependant, elle sembla se rappeler qu'elle n'était pas toute seule et qu'il y avait tout un corps au bout de la sonde qu'elle tenait toujours de sa main gauche. Honey se mordit la lèvre, se rappelant ce que signifiait ce qu'elle avait vu et s'excusa, le regard soudain désolé, ne pouvant s'empêcher d'éprouver une certaine forme de compassion.
- Pardon. Je... Je m'attendais à... autre chose. Je voulais voir si vos organes avaient nécrosé après votre... transformation ou s'ils étaient encore disons dans un état ordinaire. Un syndrome de tako tsubo c'est extrêmement rare. Probablement pas lié à votre condition de vampire, d'ailleurs.
Honey marqua une pause et fixa le moniteur, l'air pensif pendant de nouveaux instants.
- Tako tsubo c'est du japonais. Ca veut dire "piège à poulpe", se reprit la scientifique en croisant le regard de Stefan. C'est une cardiomyopathie, quelque chose tout ce qu'il y a de plus humain quoique rare, résultant d'une sidération myocardique. En Occident on a tendance à l'appeler le syndrome du cœur brisé parce que... eh bien vous voyez là, indiqua la jeune femme en pointant le moniteur, votre cœur est déformé de façon irréversible. Vous avez dû beaucoup souffrir et j'en suis désolée.
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________________________________________ 2020-12-05, 02:27

Le vampire soupira à la réponde d’Honey vis-à-vis de mentionner à son collègue scientifique que Stefan n’était pas humain, mais il ne pouvait pas nier qu’elle n’avait pas tord sur ce point de vue. Un point pour elle.

- Et pourquoi je ne prendrais pas le temps d’écouter une conservation à mon propos? Disons-le, je suis un homme fort curieux. Non, pas seulement parce que j’ai la grosse tête comme on dit de nos jours. Je ne m’attendais pas vraiment à des compliments.

Chacun de leurs côtés, les deux professeurs se préparent. Honey rassemble ses différents instruments et Stefan récoltait le sang voulu, puis se débarrassait du vêtement en surplus. C’est silencieux entre eux deux, la situation était quelque peu tendue encore à ce jour entre les deux protagonistes ayant à la fois des points communs, mais aussi des différences. Par exemple, la petite plaisanterie du vampire fit un bide, ce qui l’amusa encore plus au vu de sa réponse.

- Pas votre type? Quel franc parlé! Mais c’est une qualité que j’apprécie chez vous. J’espère pour vous que votre type n’est pas ce grand homme des cavernes qu’est-ce… Wasabi, c’est cela? Qui ce prénomme comme un condiment japonais, dites-moi?

Non, il n’était nullement jaloux! Franchement, il lui avait laissé une mauvaise impression. Dracula ne détestait pas réellement les gens. En général, il les méprisait tel de petites créatures insignifiantes, mais lui… Lui, il ne l’aimait pas. Probablement parce qu’il voyait dans son jeu en ayant seulement posé un regard sur lui. Il n’avait rien dit qu’il était déjà sûr qu’il était louche!

- Puisque je n’ai pas réussi à vous arracher un sourire, je vais essayer une nouvelle fois. Puis-je? J’ai rencontré Pavlov dans un bar. Il s’est assis et s’est commende un alcool quelconque. Soudain, sa montre s’est mise à sonner. Vous savez ce qu’il m’a dit? « Tiens, j’ai oublié de nourrir les chiens! »

Pour la comprendre, il faut connaître un minimum la psychologie. Pavlov avait découvert qu’il suffisait de faire sonner une cloche à chaque fois qu’il apportait la nourriture de ses chiens pour lier la cloche et l’action de donner de la nourriture. Ainsi, les chiens se mettaient à saliver même s’il faisait sonner la cloche sans leur apporter quoi que ce soit puisqu’ils anticipaient ce qui devait, logiquement, venir. Mais bref, revenons à notre sujet. Dracula dans le fauteuil d’examen, il écoute la scientifique lui expliquer ce qu’elle avait prévu faire. Elle tenait dans ses mains ce qu’elle appelait une sonde et elle lui recouvrit la poitrine d’une espèce de gelée bleue fort étrange. Il sentait tout simplement la sensation du toucher de l’objet sur sa peau, mais le froid ne se fit pas sentir comme à l’habitude.

- Ne vous en faites pas, vous pourriez me couper que je ne sentirais rien. Je suis insensible à la douleur, en dehors de celle de la brûlure, et au froid. Pour ce qui en est de la non-présence de pieu, je vous fais confiance sur ce point-là, miss Lemon.

Il la laissa bouger l’instrument pour détecter son cœur et l’homme observait l’écran avec curiosité pendant qu’elle s’activait en silence. Enfin, en silence jusqu’à ce que ce qu’elle semble être surprise par quelque chose d’inétendu et se mette à lancer des « Waouh! ». Un peu stupéfait et curieux, Dracula haussa un sourcil en posant son regard sur elle.

- Avez-vous vu quelque chose de particulier, miss Lemon? Du moins, quelque chose qui me concerne? , il demanda avec un amusement qui allait bientôt s’effacer de son visage.

Elle lui expliquait qu’il avait une sorte de problème au cœur. Il ne comprenait pas tous les thermes qu’elle utilisait puisque certaines d’entre elles étaient des pratiques scientifiques relativement nouvelles et n’était ni humain ni enceinte, il n’avait pas vraiment l’habitude de ce genre de machine ou qu’on lui annonce qu’il avait une maladie cardiaque. Piège à Poulpe? Maladie du cœur brisé? Tiens donc… Mais pourquoi, cœur brisé? Ahhh, une déformation du cœur...

- Est-ce une maladie génétique où cela arrive en général après la naissance? Je tente de me rappeler, mais je ne vois pas quand j’aurais pu développer ce problème cardiaque… Je… Je n’ai jamais eu de douleur à la poitrine. Je pense que je serais même mort de manière définitive vu la médecine de l’époque…cela n’est pas causé par le vampirisme. Vous êtes sûr? Comment se développe cette… maladie?

Il n’était clairement pas prêt à ce qu’elle allait lui annoncer. Vraiment pas prêt.


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________________________________________ 2020-12-05, 23:06 « Science is magic that works. »

- Je suppose que c'est une question de point de vue, rétorqua Honey. Je ne suis pas du genre à écouter les conversations auxquelles je ne participe pas mais je suppose que votre avis se défend.
Cette réponse, un peu politicienne, visait en partie à clore le débat. Elle n'était pas vexée d'avoir été espionnée et considérait ne pas avoir à rougir de ce qu'elle avait dit à Wallace. En comparant la non humanité de Dracula à celle de Hadès, elle savait que la piste de réflexion - qu'il ne suivrait pas - qu'elle avait donnée à Wasabi le mènerait tout sauf en direction des vampires et tel avait été son but. Pour un peu, Honey aurait pu considérer qu'elle avait fait une fleur à Stefan, qu'il veuille bien l'admettre ou pas. Bien que ce n'était pas son but premier, d'une certaine façon, elle protégeait son secret.
Toutefois, la scientifique préféra ne pas pointer cette évidente.
Quand elle déclara franchement à Stefan Vulpesco qu'il n'était pas son type d'homme, elle sut qu'il n'en resterait pas là et se prépara à la question qui suivit. Evidemment qu'elle porta sur Wasabi. Sur qui d'autre aurait-elle pu porter ? Parce que le professeur et vampire avait l'air très porté sur l'aspect charnel de la vie, la jeune femme n'était pas surprise le moins du monde qu'il cherche à connaitre son type d'homme. Pour un peu, elle aurait bien aimé lui répondre qu'elle préférait les femmes mais c'était un mensonge, ce qui allait contre les principes de Honey à qui l'allusion au surnom de Wallace fit esquisser un sourire nostalgique.
- Il s'appelle Wallace, rectifia-t-elle. Wasabi c'est un surnom que lui a donné un ami en commun. C'est une référence à une anecdote commune, qui n'est pas très importante pour le sujet de notre rencontre. Mais sachez que c'est un homme bien. Il est intelligent, droit, serviable, un peu protecteur, c'est vrai. Ne le traitez pas d'homme des cavernes, s'il vous plait. Je peux concevoir que les dreadlocks ne soient pas à votre goût mais... Je trouve que ça lui va bien. Il a beaucoup de charisme et m'installer avec lui a été une des meilleures décisions que j'ai prises récemment, conclut la jeune femme, estimant que cette réponse serait satisfaisante pour nourrir la curiosité de son sujet d'expérimentation du jour.
Elle ne prévoyait de toute façon pas de se confier davantage au sujet de sa vie privée que ce qu'elle venait de faire, même si elle savait qu'elle n'aurait pas pu s'en tirer sans quelques révélations. Ca faisait sans doute partie du jeu, quel que soit ce jeu que le professeur essayait d'instaurer entre eux deux.
Avec lui, Honey ne savait jamais sur quel pied danser. C'était déstabilisant. Il pouvait parler de tout et de rien, laisser entrevoir le monstre qu'il avait décidé d'être ou le gentleman. Elle n'était pas surprise que Wallace se soit méfier de lui. Il était plus habile pour lire dans la nature des gens que Honey ne le serait sans doute jamais.
Si on avait demandé à la jeune femme comment d'une question indiscrète ils avaient pu passer à une plaisanterie sur Pavlov et son fameux réflexe, elle n'aurait pas su le dire. Mais une chose était certaine : Stefan semblait déterminé à faire rire Honey qui, il est vrai, esquissa un sourire, pas mécontente de comprendre une boutade du premier coup.
- Elle est bonne, reconnut la jeune femme.
La plaisanterie dura cependant peu même si Honey fut presque soulagée que ce soit à un mort-vivant qu'elle ait annoncé le syndrome du cœur brisé. Chez une personne dont l'organe servait encore à propulser le sang pour oxygéner le corps, cette pathologie rare pouvait laisser des séquelles préoccupantes. Mais quand le cœur ne battait plus c'était différent.
La scientifique ne s'étonna guère des questions de Stefan qu'elle savait loin de sa zone de confort. Il n'avait probablement jamais entendu parler du syndrome de tako stubo avant ce jour et, à vrai dire, peu d'humains en entendaient parler dans leur vie.
Honey se sentait comme si elle s'apprêtait à marcher sur un fil sans filet. Elle craignait de manquer de tact dans l'explication qu'elle s'apprêtait à donner (car elle pouvait déjà émettre une hypothèse plausible quant au déclenchement de ce syndrome chez son sujet) et pesa chacun de ses mots afin d'être la plus délicate possible.
- Le syndrome de tako stubo est vraisemblablement produit par la trop forte production de catécholamine, l'hormone du stress produite par les glandes surrénales. L'adrénaline en fait partie, par exemple. Dans la majorité des cas le stress causal n'est pas identifié mais l'hypothèse qui a valu son nom occidental à la pathologie est que parfois une mauvaise nouvelle... je veux dire un très mauvaise nouvelle... puisse produire cette réaction en chaîne. Dans de très rares cas une joie excédentaire pourrait être la cause mais la plupart du temps c'est un deuil, conclut sobrement Honey sans évoquer le deuil auquel elle pensait.
La jeune femme se mordit la lèvre et l'observa, se demandant si elle devait lui laisser quelques minutes, lui presser la main pour exprimer sa compassion (se doutant qu'il saurait faire les connexions qu'elle avait délibérément laissées vagues et comprendre où elle voulait en venir) ou enchainer comme si de rien n'était.
Finalement, Honey prit une décision et ajouta :
- Si vous voulez faire une pause pour... digérer tout ça je peux aller faire un tour. Ou bien on peut poursuivre. Comme vous voulez.
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________________________________________ 2020-12-06, 15:09

Elle vivait avec lui? Pauvre femme. Il se contenta de grimacer en songeant que l’amour avait vraiment que des plans néfastes et que cela finissait toujours, un jour où l’autre. Dans tous les cas, ce Wasabi ou peu importe son nom allait bientôt n’être qu’un lointain souvenir. Parce qu’une seule chose arrivait à prendre place dans son esprit… Un deuil… Un deuil…

- Un deuil…, murmura-t-il pour lui-même.

Aucune émotion ne se lisait sur le visage du vampire. Il avait le regard vide, fixant la fenêtre de la salle. Il se leva comme son interlocutrice ne le touchait plus de sa sonde et il approcha de la lumière du jour afin d’observer l’extérieur. Posant une main sur le cadre, l’autre restait ballante, il tournait le dos à la scientifique. Sur le moment, elle aurait pu l’attaquer avec un pieu qu’il l’aurait laissé faire. Sa main libre se resserrait en un poing, puis se desserrait à quelques reprises, comme s’il cherchait à canaliser ses émotions dans un geste répétitif. Le silence était pesant dans la salle médicale. Il n’avait pas besoin de mot pour exprimer la violence de la tristesse que vivait Dracula.

- Je me disais que sa perte m’avait détruit à jamais. Je ne pensais pas à quel point c’était vrai, jusqu’à aujourd’hui, prononça-t-il finalement.

Se retournant vers elle, il semble hésiter quelques secondes. Il finit par retourner s’asseoir sur le bout de la chaise d’examen. Se massant la nuque nerveusement, il se mit à soupirer. Il n’avait clairement pas l’habitude de se confier, mais même les vampires pouvaient ressentir un trop-plein d’émotions et avoir besoin de les expulser. Surtout qu’il ne pouvait pas se permettre de détruire une salle contenant des appareils probablement onéreux.

- Vous lui ressemblez. Pas physiquement, mais de caractère. C’était un petit bout de femme, mais qui ne se laissait pas impressionner facilement. Adorable et douce, j’avais l’impression qu’un être aussi pur était forcément immortel. C’était un ange. Mon ange… Elle donnait des deuxièmes chances aux gens. Elle voyait le bon en chacun d’entre nous. Je ne saurais dire ce qu’elle penserait de moi si elle pouvait me voir aujourd’hui.

Il soupira avant de poser son regard sur l’écran du moniteur, observant le cœur déformé qu’il avait dans la poitrine.

- Elle n’a pas voulu devenir une vampire. J’ai accepté son choix. J’ai aussi accepté qu’elle se joigne à la guerre nous opposant à l’armée d’un Sultan puissant. Mon armée a survécu et a massacré ces humains faiblards. La seule victime dans nos rangs… a laissé un père seul avec un fils sans savoir comment veiller sur lui convenablement.

Il eut un sourire triste avant de poser son regard sur la blonde.

- Faites attention à vous. La vie humaine est courte et fragile. J’aurais aimé le comprendre avant qu’il ne soit trop tard. Bref... Nous pouvons poursuivre.


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________________________________________ 2020-12-06, 19:16 « Science is magic that works. »

Certaines personnes étaient des livres ouverts, d'autres pas. Stefan Vulpesco rentrait clairement dans la seconde catégorie, parvenant à rester impassible malgré le choc qu'une telle nouvelle engendrait généralement. Honey supposait néanmoins qu'un ouragan émotionnel interne et silencieux était en train de le ravager. Ou peut-être l'espérait-elle ? Le contraire indiquerait en effet que le vampire n'était pas en mesure de ressentir des émotions, qu'il était ce que la science appelait un psychopathe, une perspective que la jeune femme préférerait ne pas voir se réaliser. Promesse ou pas promesse. Peut-être devait-elle se rassurer en songeant que les psychopathes apprenaient généralement à très bien simuler les émotions qu'ils savaient qu'on attendait d'eux en fonction des circonstances.
Aussi silencieuse que lui, Honey le regarda se lever et marcher vers la fenêtre, observant son langage non verbal et tâchant d'y lire une quelconque expression d'émotion authentique. Ses yeux verts ne manquèrent pas de se poser sur son poing, qu'il serrait et desserrait machinalement pendant que les minutes muettes s'égrenaient lentement. Honey ne savait pas quoi faire. Partir et risquer de déranger la quiétude du vampire quand elle fermerait la porte (ce qu'il entendrait inévitablement, qu'elle soit, ou non, minutieuse dans son entreprise) ou bien rester, sans bouger, et attendre qu'il brise le silence qu'elle l'avait laissé instaurer ?
La scientifique opta pour la seconde option et commença à réciter π. 3,14159...
Honey avait atteint le 150e chiffre après la virgule quand, finalement, Stefan reprit la parole.
- Je suis vraiment désolée pour vous, souffla la jeune femme, imaginant parfaitement la douleur que sa perte avait causé car elle l'avait vue apparaitre sur l'écran de son moniteur.
Plus d'un avait déjà "brisé le cœur" de la jeune femme, mais, clairement, elle et Stefan ne jouaient pas dans la même cour en matière de souffrance. Honey ne se sentait pas détruite et ne l'avait sans doute jamais été. Peut-être ne le serait-elle jamais. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander si c'était cette perte, déchirante, qui avait fait de Dracula celui qu'il était à présent ou si d'autres facteurs étaient entrés en compte. Peut-être qu'elle ne tenait pas réellement à le savoir, craignant d'entrevoir pour de bon le monstre qu'il lui avait déjà vendu à plusieurs reprises.
Honey n'avait pas bougé d'un iota quand Stefan retourna s'asseoir sur le fauteuil à côté du sien. Elle se contenta de le suivre du regard et de l'écouter, pas spécialement flattée d'apprendre qu'elle lui rappelait le grand amour de sa vie (même si, effectivement, cela expliquait peut-être certaines choses, maintenant qu'il lui livrait cette information). Malgré tout, Honey ne put s'empêcher de sourire en l'entendant lui raconter que sa femme n'avait pas été du genre à se laisser impressionner. Effectivement, elle pouvait entrevoir la ressemblance à ce niveau-là.
A l'écouter parler de cette femme qu'il avait tant aimée, et qui était assurément décédée depuis des siècles, depuis longtemps redevenue poussière, Honey avait l'impression de découvrir un autre homme, capable de sincérité et d'affection. C'était si différent de lui que c'en était troublant.
- Peut-être qu'elle vous dirait de saisir votre deuxième chance, s'entendit-elle commenter doucement, le regard momentanément égaré dans le vague, à fixer un point invisible sur le mur d'en face.
Mieux valait probablement s'en tenir à cette observation pour le moment. Ce n'était sans doute pas l'instant le plus propice pour glisser à qui était manifestement toujours en deuil depuis des siècles qu'on comprenait que celle qu'il avait tant chérie n'ait pas voulu abandonner son humanité. Sans doute que Honey finirait par lui donner son point de vue sur la question, tôt ou tard, car, comme il l'avait si bien dit, elle ne se laissait pas facilement impressionner. Mais pas maintenant. Pas tout de suite.
Surprise que Stefan lui dise de faire attention, Honey papillonna des yeux. Il n'y avait rien de menaçant dans son conseil, elle n'y percevait que des regrets, des montagnes de regrets, mais ne put retenir une réponse incroyablement scientifique :
- Les scientifiques tels que moi aiment les faits et les certitudes et la mort est probablement la plus grande certitude de la vie. Ne vous en faites pas pour moi, je sais qu'en fin de compte je n'ai que très peu de temps à passer sur cette planète. Mais c'est pas parce que la vie est fugace qu'on ne peut pas essayer d'en faire quelque chose d'extraordinaire, ajouta Honey d'un ton enjoué. Cela dit, j'ai seulement huit décennies dans le meilleur des cas devant moi alors comme vous êtes prêt, remettons nous-y, effectivement. Vous m'avez dit ne pas être sensible à la douleur mais pouvoir ressentir par contre le chaud et c'est plutôt intéressant. Professeur Vulpesco, j'imagine qu'on vous a appris qu'il existait cinq sens chez les humains, n'est-ce pas ? demanda Honey de façon rhétorique, songeant que cette connaissance ne datait certainement pas d'hier. Eh bien... On vous appris quelque chose de faux (ndlr : et tout ce que je vais dire à ce sujet est vérifié scientifiquement).
La jeune femme espérait bien attiser la curiosité de son sujet d'expérimentation avec cette révélation qu'elle espérait étonnante, particulièrement pour une personne aussi peu en phase avec son époque. Sûre d'avoir capté son intuition, elle reprit :
- Nous avons vu tout à l'heure que votre ouïe était plus développée que la mienne. J'imagine que c'est probablement le cas de votre vue, non ? Vous êtes peut-être nyctalope ? Qu'en est-il de votre odorat et de votre goût ? Ont-ils évolué depuis votre transformation ? Et de quelle façon le cas échéant ? Vous devez connaitre, je pense, aussi le sens du toucher. Une évolution notable à ce niveau-là ? Quand vous aurez répondu à ces premières questions nous aurons fait le tour des cinq sens dont les gens ont conscience. Je sais déjà, parce que vous venez de le dire, que votre thermoception, c'est-à-dire la perception de la chaleur et du froid, est encore fonctionnelle. Mais pas votre nociception, qui est la perception de la douleur. Je suppose que votre équilibrioception est inchangé - c'est le sens qui vous permet, lorsque vous êtes couché devant la télévision par exemple, si vous en avez une, de continuer de savoir où est le haut et où est le bas. Tout ça grâce aux cellules cillées dans votre oreille interne, précisa Honey. Et pour finir j'aimerais savoir ce qu'il en est de votre sens de la proprioception - c'est celui qui vous permet de sentir les limites de votre corps, de différencier ce qui est vous de ce qui n'est pas vous. Si vous avez bien compté, reprit la jeune femme après un court temps, ça fait neuf sens. Pour le moment. Le consensus scientifique s'est accordé sur ces neuf-là mais il se pourrait que nous ayons jusqu'à 21 sens différents. Cela dit, neuf me parait déjà un très bon début. Non ?
Une fois de plus la question était parfaitement rhétorique. Honey avait conscience que c'était ses connaissances et son bon vouloir qui menaient cet entretien et que le vampire assis à côté d'elle était bien obligé de se plier à ses demandes s'il voulait espérer mieux se connaitre.
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________________________________________ 2020-12-06, 21:33

Peut-être qu’elle vous dirait de saisir votre deuxième chance… Le vampire ne s’était jamais permis d’y songer, de se dire que c’était probablement la meilleure chose à faire. Se racheter, faire amende honorable et mettre derrière lui son passé de vampire assassin, ça lui semblait impossible, inimaginable. Lui, le grand Dracula… devenir gentil? Ridicule! Complètement stupide à imaginer! Il avait une image à préserver et à quoi bon tenter de changer? Il était trop tard. Forcément qu’il était trop tard! Il y avait deux cadavres qui étaient enterrés dans la forêt. Bon, l’un d’eux n’était pas de son fait et l’autre était un assassin, mais quand même! Dracula n’était pas le gentil de l’histoire. C’était ce qu’il croyait ou est-ce parce qu’il ne voulait pas se donner cette chance, voulant se punir encore plus?

En tout cas, la scientifique semble prendre le sujet de la mort avec légèreté. Cela ne semble pas l’inquiéter plus que cela. Cela impressionne que plus le vampire face à son discours. Elle semble prendre la vie comme elle vient et profiter du positif. Lui si négatif et aigri face à ce sujet, cela le stupéfiait quelque peu de voir quelqu’un de si à l’aise avec le sujet. Comme si ça n’avait aucune importance pour elle…

Dans tous les cas, il y avait des sujets plus intéressants à traiter et de nombreuses questions à répondre. La blonde semblait bien décidée à le bombarder de ses questionnements afin de mieux comprendre le vampirisme. Écoutant ses diverses questions dans un monologue quelque peu long, Stefan reprit sa chemise pour se la passer sur le dos. Non qu’il était mal à l’aise d’être à moitié nu devant une femme, il n’avait même pas peur de se mettre nu devant de nombreuses personnes, mais cela lui semblait de mauvais goût de rester si peu habillé lorsqu’il était question d’autre chose que des tests. Il commença à répondre en reboutonnant le vêtement, laissant ce nouveau sujet apaiser son état émotionnel précédent s’estomper.

- Vous avez des suppositions non loin de la réalité. La vue du vampire est très bonne. Si elle n’est pas surpuissante de jour, elle n’est jamais portée à se dégrader. La nuit, nous voyons dans le noir. Mon odorat est extrêmement développé. La moindre odeur se fait sentir, surtout si c’est celle du sang. Quelqu’un pourrait se couper l’index avec une feuille dans la salle à côté, je sentirais cette goutte perlant sur la blessure. Vis-à-vis du goût. Il est très limité. Je ne peux profiter que du sang ou de saveurs fortes comme l’alcool fort et la sauce piquante. Par exemple, quand nous sommes allés boire un thé ensemble, cette tasse était à peine parfumée pour moi, mais je me doute qu’un humain ordinaire aurait pu profiter de tous ces agréables arômes. Point de vue du toucher, c’est plus sensible. C’est un peu pour cette raison que les vampires ont cette réputation d’être… lubriques? Disons qu’il faut de peu pour avoir envie d’un peu de compagnies, à l’inverse d’un humain qui lui faudra un peu plus pour succomber à la tentation. Désolé de mentionner cela, mais cela fait partie des sensations. Effectivement, le chaud est ressenti, surtout si c’est causé par une source de lumière directe. Le froid, je ne le sens plus. Ce que vous appelez équilibrioception et proprioception fonctionne parfaitement normalement. Je n’ai pas remarqué de changement notable. Je sais que votre bras n’est pas mon bras et je suis capable de savoir ce qui est le haut et le bas. Ce serait un peu handicapant si c’était le cas… Puisque nous venons de voir en résumé les neuf sens principaux, voudriez-vous passer au point de vie psychologique et cérébrale, miss Lemon?


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________________________________________ 2020-12-07, 00:11 « Science is magic that works. »

Honey aurait pu lui signifier qu'elle était simplement logique, qu'elle tâchait de se défaire du superficiel pour observer les connexions et faire les déductions qui s'imposaient. Mais elle n'en fit rien. C'était plaisant, mine de rien, de constater qu'on était en mesure de viser plutôt juste sur un sujet qu'on connaissait aussi mal - et qu'on ne souhaitait pas maitriser du bout des doigts.
Par exemple, elle n'était pas et ne serait sans doute jamais à l'aise avec l'aspect sanguin du régime alimentaire des vampires. L'idée que son sujet d'étude se repaissait de l'hémoglobine qui coulait dans les veines de ses semblables révulsait Honey. Elle pouvait comprendre qu'il n'ait pas le choix, que c'était la seule alternative en dehors de la mort, probablement lente. Mais elle aurait détourné les yeux s'il avait eu la "bonne" idée de lui montrer. Stefan avait eu raison lors de leur première rencontre, quand il avait sorti cette gourde opaque de son sac. Elle ne voulait pas voir.
Mais elle imaginait parfaitement que l'odeur du sang réveillait le moindre de ses sens. Honey n'avait simplement pas posé la question sous cet angle mais c'était bien la réponse qu'elle s'attendait à recevoir.
Pour le goût, Honey avait eu plus de doutes avant d'entendre les réponses du vampire. Elle s'était imaginé que le goût du sang ne pouvait être que son préféré, voire que les groupes sanguins aient un goût différent, ou peut-être même que le sang ait un goût particulier en fonction du sexe et de l'âge de la personne. Peut-être que le sang des vierges, dont parlaient quantités de rituels obscurs de la littérature et du cinéma d'horreur, était le plus alléchant. Mais Honey ne s'était pas demandé si la richesse alimentaire à disposition des humains avait changé de goût pour Stefan après sa transformation.
Apprendre que c'était le cas, qu'il ne percevait plus les saveurs délicates de tout ce qu'elle adorait manger conforta Honey dans l'idée qu'être un vampire vous ôtait quantités des saveurs de la vie humaine. Néanmoins, elle consigna consciencieusement toutes ces nouvelles informations dans son bloc-notes, dans lequel elle n'avait pas jugé utile de mentionner plus que ça le syndrome de tako stubo. La scientifique savait qu'il ne s'agissait pas d'une caractéristique commune au vampire mais particulière à Stefan. Par conséquent, elle n'aiderait pas le professeur à comprendre qui il était. Simplement, peut-être, à réaliser la force des sentiments.
Honey arqua un sourcil quand son collègue aborda le sens du toucher. Lubrique, en effet, était sans doute le mot. Mais elle n'aurait pas imaginé que c'était à cause du sur-développement de ce sens. A vrai dire, elle n'avait, avant qu'il ne réponde, émis aucune hypothèse au sujet de ce sens.
- Votre réputation sur le campus tend à confirmer votre auto-diagnostic, se contenta-t-elle de répondre avec sérieux.
Parler de sexe n'avait jamais dérangé Honey Lemon, bien qu'elle n'ait jamais aspiré à se faire sexologue. Elle estimait l'activité sexuelle comme bénéfique pour les êtres humains et pas uniquement pour la procréation. En tant que chimiste, elle savait quelles hormones étaient produites pendant la copulation. Elle connaissait leur bienfait. Mais ça ne l'avait jamais amenée à s'envoyer en l'air avec ses étudiants, merci pour elle.
- Vous pouvez me parler de n'importe quel aspect de votre vie. Si vous voulez que l'étude soit la plus exhaustive possible, il faudra bien vous y résoudre. Je ne suis pas choquée. Evitez juste d'énumérer vos conquêtes, ce n'est pas pertinent pour notre étude.
Après cette nouvelle précision, Honey continua sa prise de notes jusqu'à ce que Stefan suggère de passer à un autre chapitre de l'étude, ce à quoi elle secoua la tête.
- Vous allez trop vite en besogne, professeur. Nous viendrons à ces aspects... ultérieurement. Je suis loin d'en avoir terminé avec l'aspect physiologique de votre condition. Mais je vous promets que vous aurez droit à votre électro-encéphalogramme en temps et en heure, assura la jeune femme en délaissant provisoirement ses notes. Avant cela j'aimerais que vous m'en disiez plus sur vos besoins physiologiques depuis votre transformation. Je pense avoir compris le fonctionnement de vos poumons. Fascinants organes que les poumons. Ce sont les seuls que nous pouvons contrôler pour moduler notre respiration mais auxquels nous n'avons pas continuellement besoin de penser pour suivre. Je pense que c'est la première option décrite qui vous permet de continuer de parler. Et nous pouvons aussi établir que vous continuez d'avoir besoin de vous nourrir pour... ne pas dépérir, j'imagine. Mais est-ce que vous dormez ? Est-ce que vous pouvez avaler de la nourriture solide ? Est-ce que vos cheveux, votre barbe et vos ongles continuent de pousser ?
La réponse à cette question serait sans doute très intéressante mais Honey préférait ne pas la garder à l'esprit trop longtemps. La perspective de revoir ces ongles griffus et immenses ne l'enchantaient pas. Et la question suivante qui apparut dans son esprit n'enchanta pas non plus la scientifique qui la posa néanmoins.
- En tant que personne "lubrique", comme vous dites, savez-vous si vous êtes encore en mesure de procréer ? J'imagine que les occasions ont été légion pour tenter de le savoir, commenta factuellement la jeune femme.
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________________________________________ 2020-12-07, 23:44

Le vampire a un sourire en coin comme elle mentionne d’éviter de faire une liste de ses conquêtes puisque cela ne serait pas utile. Il ne voyait pas lui-même en que cas se serait intéressant de mentionne ces gens. Ce n’était pas comme s’il pouvait transmettre des maladies sexuellement transmissibles.

- Ne vous en faites pas, je ne comptais nullement mentionner ces gens. De toute façon, il vous aurait fallu un plus grand carnet. J’ai des siècles de relation sociaux devant moi. Vous citez mes connaissances au travers les siècles prendraient des semaines! Saviez-vous que j’ai rencontré le roi Louis XVI et sa charmante épouse? Désolant de savoir ce qui leur est arrivé… Mais bon, il ne fallait pas se moquer de villageois affamés, j’en sais quelque chose.

Elle a d’autres questions physiologiques à lui poser. Il lui indique d’un mouvement de main de poursuivre, songeant d’un coup, comment il avait fait pour passer de roi de Transylvanie à un petit professeur de mythologie actuellement questionné par une scientifique avide de savoir dans une salle d’examen du 21e siècle. C’est fort étonnant de se dire que les choses puissent autant changer en quelques siècles.

- Effectivement en général le poumon humain fonctionne de lui-même. Les poumons d’un vampire sont en dormance et doivent être contrôlés par ce dernier. Il n’est pas nécessaire de respirer si on ne parle pas. Ainsi, je peux passer plusieurs siècles dans l’eau sans problème. Je dois bien sûr me nourrir, mais je pense, par expérience et observation, que l’alimentation n’est pas comme le besoin de manger des humains. Un humain ne fera pas long feu sans nourriture ni eau. Un vampire peut passer des siècles sans une goutte de sang, mais cela causera des problèmes, tout d’abord, de santé mentale. En premier lieu, affamé, le vampire ne sera plus qu’une bête prête à sauter sur tout ce qui bouge. Cela arrive souvent aux nouveaux vampires, d’où il y en ait peu puisqu’ils se font tuer rapidement. Si le vampire est enfermé quelque part sans humain à proximité, il se contentera de vieillir de manière rapide et il deviendra faible. Dans cet état, il est plus facile de le tuer puisqu’il n’aura plus assez de force pour utiliser ses capacités vampiriques. Je dors toujours, mais j’ai besoin de terre de mon pays natal pour ce faire. Je peux manger de la nourriture solide, mais c’est inutile. C’est fade et cela ne procure aucun bien fait à mon corps. Du moins, je ne ressens aucun bien fait… Pour la pousse des cheveux, de la barbe et des ongles, il y a une pousse. Bien sûr, pour cela, il faut se nourrir de sang, sinon ils arrêteront de le faire.

Il a un rire lorsqu’elle évoque la reproduction. Effectivement, il avait eu l’occasion a de nombreuses reprises de voir si cela fonctionnait ou pas.

- Je suis née en 1431. Vous vous doutez bien que les condoms n’étaient pas comme aujourd’hui. Je n’aimais pas l’idée de mettre quelque chose qui avait été autre fois des boyaux. Je sais que cela peut sembler un peu stupide de prendre le risque, mais les gens autres fois n’avaient pas cette conscience de se protéger de la procréation… Alors effectivement j’ai pu constater assez vite ce qui se passait niveau reproduction. Je suis infertile. Je ne peux pas non plus transmettre de maladies si la question pouvait vous venir en tête. Donc, les gens que je fréquente vont très bien et je n’ai pas de petit bâtard vampire rôdant dans mon monde, sinon je pense que je l’aurais remarqué… Par contre, j’ai découvert que l’on peut transformer les nouveau-nés en vampire, si cela vous intéresse de le savoir.


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________________________________________ 2020-12-08, 00:31 « Science is magic that works. »

Honey Lemon pouvait parfaitement imaginer qu'en étant âgé de plusieurs siècles Stefan avait rencontré pas mal de monde - et coucher avec pas mal de monde, ne donnant pas l'impression d'avoir jamais songé à faire vœu de chasteté. Elle opina en écoutant son anecdote sur Louis XVI, en définitive pas le pire roi que la France ait connu mais assurément celui qui avait vécu à la mauvaise époque.
Il ne faisait, toutefois, pas partie des grands noms qu'elle aurait aimé rencontrer, si elle avait pu. La royauté laissait Honey de marbre. Elle n'avait jamais été attirée par son faste. Mais elle n'était pas étonnée que le comte Dracula ait cherché à fréquenter la haute société. Elle l'aurait été plus d'apprendre qu'il avait pris la Bastille habillé en guenilles et tâcha de ne pas garder cette image mentale trop longtemps dans son esprit.
Il rebascula immédiatement sur son étude et le style de Honey virevolta sur le papier pour y coucher la possibilité du vampire de rester sous l'eau sans pourrir. Définitivement, il s'était perdu à mi-chemin entre le cadavre et le vivant, une perspective dérangeante dans son genre. Elle enchaina en notant les effets que la non consommation de sang avaient sur les vampires. Honey avait simplement anticipé que la non ingestion de sang finissait par tuer - définitivement - ces créatures et frémit en l'entendant parler de folie.
S'il y avait bien une chose qui effrayait la jeune femme, c'était la perspective de perdre ses facultés mentales. D'ailleurs, la première chose qu'elle se souvenait avoir demandé au réveil de son accident était si ses fonctions cérébrales avaient été endommages. En apprenant que non, elle s'était sentie soulagée, alors qu'elle ne sentait plus une importante partie de son corps. Mais tant que son esprit était encore là et bien là, Honey se sentait capable d'affronter n'importe quel handicap. L'esprit n'était, après tout, jamais limité.
Et Honey en avait fait l'expérience depuis son arrivée à Storybrooke, quand elle avait appris que la magie existait, quand elle avait découvert quelles créatures mythiques étaient, en fait, dans certains endroits étranges, réelles. Les vampires, par exemple. Quelques temps plus tôt elle n'aurait pas eu la force de fournir les analyses demandées par Stefan. C'aurait été beaucoup trop lui demander. Mais plus le temps passait et plus elle apprenait à accepter les preuves irréfutables qui s'offraient à ses yeux et se convainquait que, oui, elle pouvait vivre avec cette connaissance.
Elle prenait, d'ailleurs, ses notes machinalement, comme si elle aurait consigné sa pensée sur n'importe quel autre sujet, et fit une note concernant le sommeil du vampire et les autres éléments fournis. De nouvelles questions surgissaient dans son esprit mais la jeune femme tenait à le laisser finir, pas même dérangée par son rire à l'évocation de la reproduction. Pour la science, il s'agissait d'un sujet comme un autre.
Honey prit cependant soin de noter l'année de naissance de Stefan, se disant qu'en définitive il était bien trop vieux pour que ce soit décent de lui faire des avances, à elle.
- Pour les gens de ces époques, la contraception aurait été un péché puisque la fornication ne devait avoir pour seul but que l'enfantement, fit-elle remarquer, factuellement, et sans relever le nez de son bloc-notes. Je ne vous blâme pas d'avoir été un homme de votre époque.
Elle fit une nouvelle note et grimaça en l'entendant parler des nouveaux nés.
- Merci pour la précision, je suppose, dit-elle en serrant les dents.
Honey termina sa prise de notes avant de relever les yeux vers son sujet d'étude.
- J'ai d'autres questions pour vous mais je pense que vous pourrez y répondre pendant que je mesure l'activité cérébrale de votre cerveau. Ca va durer 20 minutes alors vous avez le temps de me donner les détails, précisa la jeune femme.
Elle fit rouler le moniteur l'écographe plus loin dans la salle et en chercha un autre pour le positionner au niveau de la tête de Stefan. Elle y prit plusieurs électrodes et indiqua :
- Je vais placer ces électrodes sur votre crâne pour mesure l'activité électrique de votre cerveau. Vous ne sentirez rien. Ma prédiction est que votre cerveau produit encore de l'activité électrique sinon vous ne seriez... ni complètement vivant ni totalement mort, ou quelque chose comme ça, je suppose, termina Honey après un court instant de réflexion pour formuler sa pensée. Pendant longtemps l'Homme a cru que seule l'activité cardiaque indiquait si une personne était vivante ou morte, mais l'activité cardiaque n'est pas suffisante. Le cœur est une pompe qui propulse l'oxygène nécessaire au bon fonctionnement de toute la machine - et notamment au cerveau. Les gens mariés portent leur alliance à l'annuaire gauche car au Moyen Âge on pensait que la veine qui y passait allait tout droit au cœur, ce qui est évidemment faux. Les sentiments, les souvenirs, l'âme si on considère que cela existe, les facultés... tout ça, c'est dans le cerveau. Si le cœur bat mais qu'aucune activité cérébrale n'est détectée, la personne n'est plus vraiment là. Elle est en mort cérébrale. Mon hypothèse est qu'il se passe encore quelque chose dans votre boite crânienne, sinon tout ça n'a vraiment pas de sens et je ne peux rien pour vous.
Sur cette conclusion, Honey se leva lentement de son fauteuil, stabilisa ses appuis de façon peu gracieuse, et plaça lesdites électrodes sur le crâne de Stefan. Puis elle alluma le moniteur et reprit, une nouvelle fois :
- Peut-être pouvez vous en profiter pour me dire quelles légendes sur les vampires sont vraies et lesquelles sont fausses. Est-ce que vous dormez dans un cercueil, que vous vous transformez en chauve-souris ou en loup ?
Honey posa ces questions en se demandant si elle devait être blasée d'avoir à aborder des idées aussi farfelues ou si, malgré tout, elle n'y croyait quand même pas ou ne voulait pas totalement y croire. Mais bon. C'était le jeu quand on étudiait un vampire, manifestement.
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________________________________________ 2020-12-08, 15:06

Ils avaient cette peur de la folie en commun. Stefan avait toujours énormément travaillé pour lutter contre la folie, se nourrissant pas volontairement pendant un certain temps pour s’habituer et s’assurer qu’il puisse garder contenance même s’il était forcé de ne plus se nourrir pendant plusieurs siècles. Le contrôle avait énormément d’importance pour le vampire. Il en valait de sa vie, il dirait même. Un vampire incontrôlable était peut-être plus dangereux, mais aussi plus vulnérable et il en avait vu des vampires sombrer dans la folie et se faire avoir comme des idiots par de simples villageois. Pour survivre aussi longtemps que lui, il fallait arriver à passer inaperçu et être capable de ruser.

- Vous avez bien raison, miss Lemon. Vous connaissez bien votre histoire. Évidemment, c’était ce que disait l’église, mais entre vous et moi, les gens de la haute société en avaient peu à faire. Suffisait de se payer une petite indulgence si vraiment on avait peur des conséquences. Le nombre de rois et de reines qui ont trompé leurs compagnons sont légions. Je ne comprends pas pourquoi, mais bon. Chacun sa vie, je suppose…

Dracula se replaça de manière plus accessible pour la scientifique puisqu’elle voulait calculer son activité cérébrale. C’était vraiment intéressant de s’y intéresser. Il ne connaissait pas autant le cerveau que les gens du 21e siècle puisque les données des années 1800 n’étaient pas aussi étendues sur le sujet, mais il s’intéressait énormément à ce sujet à présent, lisant énormément de livres sur le cerveau humain.

- C’est fou de se dire que notre cerveau contrôle notre corps. Pour vous, il en va de soi, mais je viens du moyen-âge. Donc, j’ai énormément de choses à apprendre à ce sujet. Je dois avouer que j’ai comme livre de chevet un manuel sur le cerveau.

Il s’amuse encore plus à l’entendre mentionner les légendes et il pose son regard sur elle.

- Nombreuses sont pas loin de la vérité, d’autres sont complètement stupides… Dormir dans un cercueil n’est pas nécessaire, mais je l’ai fait. C’est pratique pour me faire passer pour mort si je veux voyager gratuitement! Mais sinon, aujourd’hui, j’ai un bon vieux lit. C’est quand même moins étroit. Je ne peux pas me transformer en chauve-souris ni en loup, par contre, je peux les contrôler et les appeler à moi quand j’ai besoin d’eux. Je peux vous le montrer lors de nos tests en forêts si vous voulez. Il y a cette légende qui veut que l’on n’ait pas de reflet. C’est faux. Sauf que notre reflet reflète notre vrai âge. Donc… Vous verriez un vieillard très plissé. Je déteste les miroirs pour cette raison. Les lieux saints sont ma hantise, mais je suis capable de rentrer avec mainte pratique. Auparavant, je n’y arrivais nullement. Je suis capable de rentrer dans les lieux publics, mais pas dans les maisons si je ne suis pas invité. Donc, je vous rassure, je ne pourrais pas rentrer chez vous-même si je le voulais. Vous savez, le soleil me brûle… La croix est un répulsif, mais ne me fait aucun mal. L’argent véritable et l’eau bénite me brûlent aussi. L’ail n’est qu’un condiment. Je n’ai nullement peur de cela. Un pieu dans le cœur me tue, mais cela peut-être n’importe quel objet pouvant percer la cage thoracique de quelqu’un… Je ne peux pas contrôler les gens ou les obliger à m’aimer. Ce serait trop simple sinon… J’espère que je ne vous effraie pas avec tout cela? Vous ne courrez aucun danger, je vous le promets. Vous m’intriguez beaucoup trop pour me débarrasser de vous. De plus, vous auriez beaucoup de choses à m’apprendre sur le monde d’aujourd’hui et les nouvelles connaissances scientifiques. Et combien-même... Si je veux devenir quelqu'un de meilleur, j'imagine qu'il n'est plus acceptable que j'assassine quelqu'un, même s'il le mériterait, j'imagine? Bon... Alors, ce cerveau? Il est fonctionnel? J’imagine que oui vu ces piques sur l’écran…


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