« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Suivant l'idée qu'avait initiée Altana, le groupe se scinda en deux. Thomas était partit avec Kot et Raven, ce qui arrangeait bien les affaires de Willie qui avançait tranquillement. Même si elles participaient au même sauvetage, les deux jeunes femmes n'avaient pas encore vraiment eu le temps d'échanger. Il faut dire qu'elles étaient les plus impliquées dans la mission qui leur avait été confiée, Axel était un ami d'Altana et Willie... était Willie. Jamais elle n'aurait pu laisser quelqu'un souffrir, et encore moins lorsqu'elle pouvait y remédier. L'ours orange avait l'air étrange depuis qu'elles avaient quitté le reste du groupe, elle ne disait rien mais Willie sentait qu'elle en avait envie. Peut-être était-ce lié à l'état d'Axel ? Elle pouvait tout à fait comprendre, et si c'était le cas elle lui remonterait immédiatement le moral !
« Willie... Il faudrait vraiment qu'on parle de quelque chose... A propos de quand on a échangé nos corps... » « Tu m'inquiètes... Si tu as abimé un objet ce n'est pas grave du tout, mon père le rachètera ne te fais pas de soucis ! » « Je crains que ce soit un peu plus grave que ça... En réalité, quand j'étais chez toi je suis tombée, oui on va dire ça comme ça, sur une carte d'identité appartenant à ton père. La même photo mais... L'identité était différente. Elle marqua une pause. Je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire, mais je préfère t'en parler. Tu sais, les gens ne sont pas toujours ceux que l'on croit. » « J- Je pense qu'il a une bonne raison... Tu en es bien sûre ? Sûre de chez sûre ? Ça pourrait par exemple être son frère jumeau caché, tu ne crois pas ? »
Willie observait son interlocutrice avec des yeux qui réclamaient une réponse qui lui conviendrait, une réponse qui ne ferait pas de son père le roi des menteurs...
« Je ne voudrais pas tirer des conclusions hâtives, surtout que je ne le connais pas mais... Tu devrais avoir une conversation avec lui. Je suis sûre que c'est rien ne t'en fais pas ! Mais sois en sûre au moins. » « Tu as raison, merci de m'en avoir parlé... » Conclut-elle en hochant la tête.
Les chemins d'Altana et Willie se séparèrent à la pancarte représentant un fantôme, laissant l'ourson rose avec ses pensées. Elle n'avait jamais vraiment douté de la bonté de son père, après tout il les avait élevé seul, elle et son frère. Mais pourquoi avait-il besoin d'une seconde identité ? Elle en connaissait un qui serait plus que ravie en apprenant cette révélation, mais elle ne comptait pas lui en parler.
« À go soufflez. »
Elle sursauta lorsque la voix de Courage fit irruption dans sa tête, c'était troublant mais tout aussi amusant. Les nombres du décompte qu'elle avait vu en arrivant devenaient de plus en plus petit, si bien qu'ils arrivèrent rapidement à zéro. Elle gonfla ses poumons autant que possible, puis déversa tout l'air qu'elle avait accumulé dans un souffle. Une fois l'incendie réduit à néant, elle aurait pu se réjouir, mais seul un sourire légèrement préoccupé étira ses lèvres. Elle remua doucement la tête et se dirigea vers la tour de l'été afin de rejoindre les autres, en silence.
Lorsque Courage se reforma pour les remercier, Willie lui adressa un sourire un peu plus large. Elle était très perturbée, impossible de lui arracher une mine plus guillerette. Mais il fallait la comprendre, elle détestait qu'on lui mente, et encore plus sous son propre toit. Elle avait l'amère impression d'avoir été trahie, mais même si elle faisait confiance à Altana, elle devait voir cette carte de ses propres yeux. Quand le moment serait venu, elle ferait parler son père. Elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage, que Sécurité arrivait déjà pour les solliciter. Willie ne rechigna pas, elle adorait se rendre utile et savait pertinemment que ce monde avait besoin d'elle. Son esprit vagabonda un instant, si furtivement qu'elle eut à peine le temps de se focaliser sur les informations qu'il avait mobilisées. La seule image qui lui restait en tête était le visage d'Axel, endormi sur son lit d'hôpital. Ils le sauveraient, ce n'était pas une option.
Elle suivit la petite troupe jusqu'au pays de l'Hiver, près du pont qu'ils devaient réparer. La blancheur du paysage sauta directement aux yeux de Willie, qui s'émerveillait comme toujours de la féérie qui régnait dans le subconscient d'Axel. Des flocons tout doux tombaient du ciel, elle tira la langue pour laisser l'un d'entre-eux s'y déposer, et découvrit avec délice qu'il s'agissait en réalité de sucre glace. Des collines enneigées s'élevaient sur leur gauche, et des innocences s'amusaient à les dévaler à bord de luges de toutes les couleurs. Partout, lys, muguets, arums, marguerites et autres fleurs aux pétales blancs s'offraient à la contemplation. Non loin, des animaux aux pelages tout aussi immaculés semblaient s'amuser avec les oursons. Il y avait des chats adorables qui remuaient leurs petites moustaches, des chiens qui tiraient la langue et même une licorne ! Sur leur droite, une innocence récoltait de la neige pour la placer sur des cornets de glace, et les tendre à des oursons qui faisaient la queue. Tout ce petit monde était affublé de bonnets à pompons, qui s'accordaient parfaitement avec la teinte de leur pelage et dont leurs petites oreilles dépassaient. C'était évidemment très mignon, bien que le groupe n'était pas vraiment là pour s'attendrir devant une bande d'adorables peluches très mignonnes. Willie, dont les yeux brillaient de mille étoiles, se racla doucement la gorge et se recentra sur leur mission. Ils n'étaient pas charpentiers, mais ce monde n'était pas complexe -en apparence du moins,- réparer le pont ne devrait sûrement pas s'avérer compliqué. Elle observa Sécurité essayer de ramasser un bout de bois, qui disparut la seconde d'après... Mh, s'était-elle trompée quant à la supposée difficulté de la tâche ?
« Le bois vient de la foret des mille amitiés. Je suis un concept, je ne peux pas le toucher et toutes nos innocences sont en sécurité. »
Sécurité avait cette superbe façon d'amener les choses, il se débrouillait toujours pour leur faire comprendre qu'ils devaient effectuer une corvée à sa place, mais sans jamais l'énoncer clairement. Ce qu'il voyait comme logique n'avait rien de spécialement logique pour Willie, puisque l'Innocence aussi était un concept, mais soit. Elle hocha doucement la tête et approcha la patte d'une planche qui ne disparut pas, ce qui était une bonne nouvelle, par contre, elle prit un joli coloris indigo. Les autres oursons l'imitèrent, jusqu'à ce que toutes les planches aient adopté des teintes différentes. Indigo, jaune, bleu, rouge, orange, violet et vert.
« Ce sont les couleurs de l'arc-en-ciel ! »
Les autres devaient aussi avoir trouvé, enfin à l'exception de Kot et sa passion pour le noir dont il les bassinait depuis le début de leur aventure. Ils n'eurent aucun mal à remettre les planches en place, même si la rivière les menaçait un peu plus bas, c'était la tâche la plus facile qu'il leur avait été donnée de réaliser. Ils traversèrent donc le pont qu'ils avaient réparé sans encombres, toujours accompagnés par Sécurité qui avait visiblement été sacré guide. En observant en contre-bas, Willie aperçut un cygne plonger dans les eaux lactées et en ressortir rose bonbon. Maintenant que son esprit n'était plus focalisé sur la réparation du pont, il se permit de vagabonder à nouveau vers les révélations d'Altana. Mais Willie eut à peine le temps de se torturer les neurones, qu'un torse apparaissait dans son champ de vision.
« Merci Innocence pour être toujours enjouée ainsi. Nul doute que vous seriez le bonheur si vous restiez ici. »
Sécurité s'était approché en silence, elle l'avait à peine entendu arriver. Très touchée par ses propos, elle rougit un peu avant de s'empresser d'ajouter:
« Oh, j'adorerais ça, tout est tellement fabuleux par ici ! »
Après tout, dans ce monde si doux et chaleureux, le mensonge n'avait sûrement pas sa place. Tout comme la guerre, la famine, ou tous les autres horribles maux qui touchaient la réalité. Elle se berça un instant d'illusions, rêvant d'un monde plus beau... Mais la raison lui revint soudainement, leur monde était déjà magnifique malgré les tâches qui le noircissaient. Elle avait légèrement tendance à dramatiser lorsqu'elle était tourmentée, mais il ne fallait pas se laisser aller à ces sombres pensées. Elle releva les yeux vers Sécurité, qui ne l'avait pas quittée d'un pouce.
« Vous n'avez pas peur ? » « Peur de quoi ? » « De l'inconnu. D'ici. De tomber... Il détourna un instant le regard pour ajouter dans un murmure: bien que la rivière ne vous aurait rien fait... »
Willie n'y avait jamais réfléchit, et la question lui avait d'abord semblé étrange. Après un moment de réflexion, elle réalisa qu'elle ressentait de nombreuses choses et pensait à bon nombre de sujets, mais que la peur n'en faisait que rarement partie. Elle n'avait même pas peur de sa propre mort, comment pouvait-elle avoir peur de quoique ce soit d'autre ? Bon certes, il y avait bien quelques petites choses qui arrivaient à la faire frémir, mais il était rare qu'elles croisent son chemin. Elle planta ses yeux verts dans ceux de Sécurité et déclara confiante:
« Je suis là pour sauver quelqu'un, je ne peux laisser aucune place à la peur, vous comprenez ? » « Je comprends. Je comprends. Je vous en remercie. Mais... A votre place j'aurais peur. Tomber dans l'inconnu ce n'est pas comme être chez soi... Vous ne savez pas ce qui vous attend, et pourtant vous n'avez pas peur de tomber... Je pense que vous êtes bien une innocence pour ne pas être effrayée. »
Elle secoua doucement la tête sans chercher à argumenter, une innocence n'aurait jamais survécu à ce que Willie avait dû endurer tout au long de ses deux vies. Jamais.
« La peur c'est dans la tête, conclut-elle avant de changer de sujet, et de faire les yeux doux à Sécurité: elle est chouette votre épée, je peux l'avoir ? » « Elle ne coupe pas, » fit-il en la lui tendant.
Willie l'attrapa par le pommeau avec un immense sourire, et la secoua doucement dans les airs, remarquant avec stupeur à quel point elle était légère. C'est en voyant Thomas devant elle qu'une idée lui vint, elle étouffa un petit rire mesquin tandis que deux cornes rouges poussaient sur sa tête. Décidément, elle finissait toujours par faire la chipie quand Altana était dans les parages.
« Je vois, c'est juste pour le style alors ! Vous devriez mettre un t-shirt, vous allez attraper le rhume si ça continue... » « Seul Malade peut avoir une maladie. Je ne risque rien. »
Tandis qu'elle parlait, elle piqua les fesses de Thomas avec le bout de l'épée, ce qui créa une tâche orange dans son pelage, puis s'empressa de la rendre à Sécurité. Ce dernier lui adressa un petit sourire avant d'avancer comme si de rien n'était. Thomas s'était retourné vers elle, levant les yeux au ciel avant de demander:
« Ça va tu t'amuses bien ? »
Willie tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche, faisant mine de chercher à qui pouvait bien s'adresser l'ourson bleu, pendant qu'il la jugeait intensément du regard. Elle posa ensuite une petite patte sur son poitrail, l'air de dire « oh, c'est à moi que tu parles ? », puis décida de se fournir dans son très maigre arsenal de piques pour servir une réponse à son interlocuteur.
« Ouiouioui plutôt bien. J'espère que toi aussi, parce que bon c'est un peu de ta faute si on est ici... » « Je ne suis pas venu ici pour m'amuser. Je suis ici pour sauver une vie mais tu n'as jamais compris que mon but principal était d'aider les autres. Le sérieux dont-il faisait preuve était déconcertant, il marqua une pause pour ricaner avant d'ajouter: mais comprendre n'est pas dans ton vocabulaire je pense. »
Eh bien, Willie ne pensait pas qu'il allait prendre sa petite plaisanterie aussi mal. Après tout, lorsqu'elle jetait des piques, ce n'était jamais dans le but d'être véritablement méchante, ça l'amusait simplement de jouer les chipies. A ce moment de l'aventure, elle commençait à ne plus être aussi agacée par la présence de Thomas qu'à l'accoutumée, mais visiblement l'ours bleu vivait pour un seul et unique but: qu'elle le déteste.
« Pas besoin d'être aussi désagréable, tu es encore plus irritant que dans mes souvenirs. Essaie de t'imprégner un petit peu de ce monde, ça te ferait du bien. » « Pas méchant. Réaliste. Il soupira. « Et toi il faudrait que tu sois justement plus dans la vie réelle. Je t'ai toujours dis que toutes les choses que je te disais étaient pour ton bien, mais tu ne m'as jamais cru. En vérité je suis beaucoup plus imprégné de ce monde que tu ne le crois, sinon je n’essaierais pas de le sauver et je m'en battrais les steaks d'un illustre inconnu. » « Mouais ne remue pas le couteau dans la plaie, je suis à ça d'avoir oublié pourquoi j'ai du mal à te supporter, fit-elle en parlant un peu dans sa barbe, avant d'ajouter avec un sourire compatissant: t'en fais pas, on va sauver Axel et son monde, c'est une certitude absolue. »
Il hocha doucement la tête en souriant, bon finalement il n'était peut-être pas aussi détestable qu'elle le pensait. Ils ne deviendraient sûrement pas les meilleurs amis du monde, mais il était important qu'il y ait une bonne cohésion au sein de l'équipe. Willie aperçut alors des sortes de grands traits au-dessus de la tête de Raven qui fit par la même occasion un étrange mouvement, décidément ce trajet était fort en discussions. L'ourson rose s'approcha pour demander, légèrement inquiète:
« Raven ? Ça va pas ? » « Ce gout, là, tu sens pas ? Elle tira la langue sous le regard perplexe de Willie, qui ne sentait rien. C'est horrible. » « Mh non pas du tout, t'as mangé un truc venant de ce monde ? Je suis pas sûre que la nourriture soit comestible ici. Ohhhhh, ou alors c'est un goût métaphorique... C'est à cause de Kot ? » « Oui, bien sûr, j'ai vu des petites baies toute mignonne sur le côté et j'ai rien trouvé de mieux que de les manger. Manger. Dans la tête d'un humain. Elle toqua sa patte sur sa propre tête, comme pour signifier à Willie qu'elle devait réfléchir un plus. Rien à voir avec Kot. Elle grimaça. On dirait de la... fraise ? Comment je m'en débarrasse ? J'en ai marre. » « De la fraise ? C'est pas si dégueu que ça je trouve... Mais je suis sûre que ça va passer ! Et autrement, j'ai vu des oursons mettre de la neige sur un cornet, je crois que c'est de la crème glacéeeee ! » « C'est pas bon. Mais c'est parti déjà. De la crème glacée ? On est dans la tête d'un homme, ma cocotte. Commence pas à grignoter n'importe quoi, tu sais pas ce que ça va te faire... Ou lui faire. » « Mh... Oui... Promis... » Fit-elle en reposant discrètement le cornet qu'elle avait trouvé.
Willie savait bien que cet ourson rouge était sympathique, comment aurait-il pu en être autrement ? Raven avait un coeur sur le ventre, ça signifiait forcément qu'elle était adorable ! La preuve: elle s'inquiétait pour la santé de Willie.
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Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf
Si en temps normal, Thomas pouvait apprécier ce genre d’activité, ne disant jamais non à une partie fun et amusante de jeu, là ce n’était pas le cas. C’était trop bonne enfant. C’était chiant à en mourir. C’était pénible. Tout le monde râlait, et il n’y avait même pas de sous entendu. Bref il préférait même le jeu de la balle au prisonnier que celui là, c’était pour dire. Heureusement, ils arrivent à la fin à le réussir, tout le monde ayant mis du sien, même le plus inutile. Contre tout attente, avoir fini le jeu ne fit que débloquer une porte, encore une et Thomas fut plus que troublé de se retrouver au même endroit. Bien sur, personne était au courant, et quand il annonça qu’il savait, il put sentir les regards se poser sur lui. Oh il avait l’habitude. Souvent il disait mais on ne l’écoutait pas vraiment, et quand la sanction de la vie tombait, c’était lui qui rigolait. Ainsi, la petite flamme qui dormait était le courage … c’était dire quelle personne était Axel. Restant silencieux, il observa un peu circonspect la discussion entre Altana et Courage. Accueillir la flamme en lui … Allez pourquoi pas … est ce qu’il était vraiment à ça près maintenant ? Surtout que l’air paniqué le touchait énormément. Il avait vraiment envie de l’aider à grandir, et il comprenait qu’elle ne soit pas vraiment ravie que personne n’ait daigné l'appeler … comment réussir à sauver le propriétaire sans une once de courage ? Ou alors c’était de l’inconscience, ce qui était fort possible vu la situation. De toute façon, Altana ne laissa le choix à personne et décida pour tout le monde. Thomas s’en fichait. Il fallait bien un leader et elle s’était désignée. Gloire à elle de prendre les responsabilités et d’en assumer les conséquences. Quand la flamme se divisa et rentra en lui, Thomas frissonna avant de sursauter à l’entente de sa voix. Contrairement à ce que tout le monde pensait, il était très sain d’esprit et discuter avec lui même n’était pas une chose qu’il faisait régulièrement, voir même jamais.
Éteindre un incendie n’était pas donné à tout le monde, sinon le métier de pompier n’existerait pas. Mais avant de jouer avec les lances, il fallait atteindre un point, qui était le plus optimal selon courage. Forcément, à un moment donné, le groupe se scinda en deux. Pourquoi Thomas choisit d’aller avec Raven et Kot ? La question est bonne. Lui même ne le sut pas vraiment. Très certainement parce qu’il pensait pouvoir discuter avec son ami et pas tenir la chandelle pendant une dispute corsée. Le pire fut quand il essaya d’aider et qu’il se prit un revers. Non mais vraiment … il regretta finalement de ne pas avoir été avec Altana et Willie. Si avec cette dernière la relation était un peu tendue -surtout parce que Willie ne comprenait pas que Thomas n’était pas méchant-, il avait eu un bon rapport avec Altana. Heureusement la délivrance arriva très rapidement quand il remarqua à une intersection un panneau avec le même symbole qu’il avait sur son bide. Sans demander son reste, il alla à l’endroit et remarqua ainsi un compte à rebourd. Ok … ça allait être pratique de jouer au pompier volontaire sans eau. Mais la flamme lui parla à nouveau, lui donnant toutes les indications et il réussit. Ils réussirent tous ensemble à éteindre le feu et Thomas n’en était pas peu fier, quand Sécurité arriva pour leur dire qu’ils avaient réussi. Néanmoins, il vient aussi leur apporter une mauvaise nouvelle. Le pont de l’hiver était cassé et il fallait se dépêcher de le réparer. Se dépêcher … comme depuis le début. Ils n’avaient pas pris un moment de pause et il savait qu’ils n’en prendraient pas avant un moment.
Allant dans le pays enneigé de l’hiver, Thomas eut une impression de sérénité. Ce manteau blanc, les pas feutrés, les innocences courant dans la neige. Tout était trop beau pour être réel. Puis le pont, brisé, qui n’attendait qu’eux, que Thomas analysa comme une sorte de métaphore de l’esprit d’Axel. Il participa à la réparation, en amenant les planches qui devaient former un arc en ciel -tout le monde est étonné-. Une fois fini, le plus important restait à faire vu qu’il s’agissait de désactiver la tour de l’hiver. Sur le trajet, Willie décida de lui adresser la parole et ne comprit pas pourquoi l’ancien chat n’était pas aussi réactif que d’ordinaire à ses piques. Très certainement parce que marcher en regardant le paysage ainsi que voir sans arrêt River lui faisait penser au fait qu’il n’avait pas le droit de louper. Même si son meilleur ami, le vrai River, lui disait qu’il l’avait aidé à son maximum, il avait toujours cet arrière goût de négatif. Il ne voulait pas faire la même chose avec Axel, qui sans vouloir être méchant, n’avait pas du tout les mêmes aptitudes que River. Sa réflexion prit fin quand ils arrivèrent devant la tour et que River lui pointa le ciel. Là … volant … des immenses vers, forcément coloré (tant mieux) entrain de grignoter les nuages. Thomas eut un petit sourire face à l’étrangeté de la situation.
"Et bien, je n'ose imaginer la taille du papillon. Absolem aurait été jaloux de voir ça"
Sécurité se retourna forcément vers lui, fronçant les sourcils en essayant de décoder un message qui n’avait pas besoin de l’être.
“Qui ?”
Il reprit rapidement cependant.
“Les vers viennent du haut de la tour et mange la neige. Sans neige pas de blancheur. Vous devez les arreter” "Rien un vieil ami"
Croisant les bras, il fit une petite moue.
"D'accord ... et on les arrête comment ? Parce que bon ... je suppose qu'Axel ne connait pas le principe de l'insecticide ..." “Ça tue ?”
La question de Sécurité lui donna directement sa réponse, ce qui en vrai ne l’étonnait guère Il lui répondit pas une petite grimace en hochant la tête positivement, avant de réfléchir au comment du pourquoi.
"Il faudrait les attirer vers le sol ... ces vers tu les connais ? Ils étaient déja là avant ?" “Ils étaient plus petit. Ils ne dérangeaient pas…” 'Ils mangeaient quoi avant de s'attaquer aux nuages ? Pour qu'on puisse essayer de faire une sorte de pièges ... et de les capturer ? Non parce que sinon je ne vois pas comment on va faire ..."
Sécurité se gratta la tête avant de lui répondre.
“Ils mangeaient aussi les nuages. Mais ça ne dérangeais pas.... avant ....” "..."
Ah. Thomas poussa un gros soupir. Qu’est ce qui avait pu transformer des vers visiblement tout petit en gros monstres tueurs d’espoir ?
"Je suppose que tu sais pas pourquoi ils ont grossi d'un coup ? Parce que bon on est d'accord que vu qu'ils font partis de l'échosystème, il faut juste qu'ils retrouvent leur taille d'avant pour que tout rentre dans l'ordre ..." “Je dirais que c est de la faute de la tour. Je pense que de là haut vous pourriez leur demander” "Ah ... oui suis je bête ... ils sont doués d'une conscience aussi.... Et bien y a plus qu'à monter alors ..." “Vous ne connaissez juste pas ce monde vous n'êtes pas bête.”
C’est qu’il en serait aussi mignon que le vrai. Thomas ne put s’empêcher de lui faire un clin d’oeil. Bien entendu qu’il savait qu’il n’était pas bête, vu qu’il avait pratiqué l’ironie, mais Axel ne devait pas connaître. L’une des nombreuses choses qu’il ratait dans sa vie. Sécurité partit, les laissant avec ces informations mais avant de pouvoir trouver une vraie solution, ils devaient déja grimper en haut de la tour. Toujours les trampolines et le mur d’escalade, mais tout se corsait. Comme si la tour se défendait de cette intrusion. Qu’elle savait ce qu’ils avaient fait à ses deux soeurs. Les trampolines étaient plus durs. Les prises du mur étaient beaucoup plus écarté mais cette fois Thomas arriva à monter sans y rester prisonnier. Il y avait toujours un problème de luminosité mais cette fois parce qu’il y avait un grand toit au dessus de leurs têtes. Des grandes baies vitrées permettaient de voir les nuages faisant le tour de la tour et être instantanément dévoré par les vers, qui vu d’ici, étaient encore plus gros. S’approchant d’eux, Thomas prit une grande respiration.
"Excusez moi de vous déranger en plein repas ... mais vous êtes au courant que vous avez pris un peu de poids ?"
La majorité des vers l’ignora, mais un, au bout de quelques minutes, s’approcha de lui.
“Est ce que tu nous as parlé petit nounours ?” "Oui ... oui c'est à vous que je parle ! Vous ne voyez pas que le fait de manger autant de nuages fait que la neige ne tombe plus dans le pays de l'hiver ?"
Quand la voix de Thomas résonna, les vers le regardèrent avant de vite s’en détourner, comme gêné. Comme s’il venait de pointer là, maintenant, de suite, un très gros problème. Le vers bleu pastel qui discutait avec Thomas se mit à rougir fortement.
“Ce ..n est pas voulu. Mais l on doit manger. Nous ne voulons pas disparaitre.... les nuages sont si bons.”
Le vers lui tendit un bout de nuage, car oui, le vers en plus d’être immense avait des bras. Et après on parlait de la consommation de drogues à Wonderland. Visiblement Axel ne connaissait pas grand chose à la vie mais ça … il était tombé dedans petit. Goûtant le nuage par politesse, il ferma les yeux pour le savourer. C’est vrai que c’était bon, très sucré, bonjour le diabète, avec un goût enivrant de barbapapa. S'essuyant la bouche avec son bras, il reprit quand même un air sérieux.
"Je vous comprends ... mais vous aussi ... mettez vous à la place des autres ... vous en mangez trop ! Si vous continuez comme ça ... ce monde va disparaître et là vous ne pourrez plus du tout en manger ..." “Mais on ne peut pas faire autrement…”
Pour appuyer ses dires, le vers lui montra son bras, qui commençait à devenir transparent.
“J’ai arrêté de manger depuis même pas une minute et je disparais...il doit y avoir une autre solution.”
Effectivement, c’était très embêtant … et de plus en plus étrange.
"Mais Sécurité m'a dit qu'avant vous n'étiez pas aussi gros et il ne nous a pas parlé de ce problème ... qu'est ce qui a pu faire ça ??" “Nous ne savons pas. On sait juste qu on ne peut pas redevenir ce qu on etait avant.”
Willie qui avait suivi la conversation juste derrière lui, se décala pour prendre part à la discussion. Un autre cerveau n’était pas de trop dans cette réflexion.
"Mh voyons voir... Vous n'aimeriez pas manger autre chose que les nuages ? Je suis sûre qu'il y a des trucs encore plus délicieux par ici !" “Quoi que l on mange ça manquera malheureusement. Et nous ne pouvons changer de saison ....”
Le vers lança un petit regard vers ses congénères qui faisaient comme si de rien n’était alors que Thomas put vraiment voir que lui était mal à l’aise de la situation. S’il avait pu arrêter, il l’aurait fait. Ne faisant pas attention au fait que Kot venait de proposer de manger directement les vers, Thomas se tourna vers Willie après avoir fait un tour sur lui même.
"Attend ...et si ... on augmentait la production de nuages ? Pour répondre à la demande justement de nourritures ? Peut être que le problème vient de là ? On prend peut être le truc à l’envers en se basant sur les vers mais si ça se trouve ça vient des nuages ? Vu qu’ils en ont toujours mangé ? Nuages qui seraient devenus moins calorique et qui fait qu'ils sont obligés d'en manger encore plus mais là Boum indigestion ?"
Le vers eut l’air intéressé par ce que l’ancien chat énonça, regardant cette fois la tour avant de poser son regard globuleux sur les deux oursons.
“Je peux vous envoyer à l'interieur pour que vous regardiez le mécanisme mais je ne connais pas son fonctionnement.... vous voulez ?”
Willie eut un grand sourire tandis que Thomas leva le pouce en signe de gratification.
"Bien sûr ! On va se débrouiller, ne vous inquiétez pas !" "Ouais de toute façon c'est visiblement la seule solution !"
Et le ver fit tout simplement un bisou qui fut pour le coup vraiment magique car ils disparurent en un battement de cil de l’endroit.
Pando
Kot O'Neill
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| Avatar : Richard Dean Anderson
Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
Bon bon bon … Kot râlait encore … mais ça fait parti des choses qui n’étaient plus à réfléchir, n’est ce pas ? Il avait eu envie de partir … mais il ne pouvait pas le faire … alors son idée principale sur les vers (le fait de les manger)… c’était la meilleure idée du monde ! … Il essaya même d’attraper le vers pour le croquer … mais avant qu’il ne puisse le faire … Le vers lui fit un bisou … et lui comme les autres disparurent !
Chaque personne était seule. Devant un énorme labyrinthe d’arbre de Noël. Il y avait de la neige dessus…. Et une entrée de labyrinthe … Au dessus de leur tête se trouvait des nuages en stagnation… Ils sortaient très doucement par les fenêtres, pour aller vers l’extérieur… alors que chaque personnage prend le temps de comprendre où ils sont … Le maître du jeu apparu.
- Bonjour bonjour. Nous nous rencontrons enfin. Nous sommes les zarbis. Nous sommes les personnes qui donnons du fun dans ce monde ! Et vous êtes dans notre labyrinthe du savoir… si vous voulez atteindre le mécanisme des nuages, vous avez besoin de passer des épreuves… prête pour la première question ?
Raven - Allez, accouche qu'on ricane un coup.
Le zarbi tourna sur lui-même en ricanant comme elle lui avait proposé, une fois son tour fait, il se rapprochant d’elle en lui disant « Allons-y ». La première question tomba enfin.
- Comment s'appelle le corbeau de la belle au bois dormant ? - Diaval. Allez, tu peux faire mieux que ça.
Elle ricana ... Le zarbi ne dit rien… il se mit à réfléchir alors que les rouage de sa tête se mettait en route … et que de la fumée en sortait…
- C'était "Corbeau". Mais nos données nous indique que c'est le nouveau nom alors nous validons ! - Le corbeau, c'est moi. Et elle a dit Diaval, donc t'as intérêt à valider.
Un arbre de Noël descendit et laissa la place à Raven pour avancer… elle pouvait prendre à droite, à gauche ou en face … Le zarbi disparu en se tournant sur lui-même ... pendant que Raven prit tout droit. Elle arrive devant une nouvelle intersection … avec un zarbi devant chaque chemin. Un tout droit, l’autre à droite … les deux se mirent à parler en cœur.
- Tout droit, ou droite ? Le chemin à prendre est celui du zarbi qui ne mentiras pas ... Tu as une question pour trouver.
Raven montra des sapins tout en reprenant.
- C'est quel arbre, ça ?
Celui de droite dit 'un sapin" et l'autre "un chêne". Raven prit alors à droite… et elle se trouva devant une plaine … sans personne … mais dont le sol était parsemé de petite fleurs colorés. Un zarbi sortit de terre pour se planter devant Raven.
- Dernière question. Nous sommes ravis que vous arriviez à bons ports sans soucis…. Ou presque la dernière vous mènera à la machine à nuage. « Qui as t-il au bout d’un arc en ciel ? » - Le trésor du Leprechaun.
Raven était en train de se caresser le ventre … le zarbi était surpris, mais ne le montra pas sur son visage … Il disparu alors en se transformant en papillon et en criant que c’était la bonne réponse. En face de Raven, une porte apparu… Juste une porte, sans mur… Elle s’ouvrit toute seule et laisser voir la machine bruyante … Raven avait toujours le goût étrange dans sa bouche … Quand elle entra, elle vit les autres arrivés au même moment… Et elle ne dit rien.
Altana - J’imagine que c’est normal dans un monde pareil... Oui je suis prête ! - Normal Normal. Tout est normal ! La question est : "Comment s'appelle le pirate des mers qui a été appelé par Eris, déesse de la discorde ?" - Facile ! C’est Sinbad !
Le zarbi se mit à sauter en l’air avant de tournoyer sur lui-même.
- Bonne réponse ! C'est bien lui !
Tout comme Raven, un arbre de Noël descendit sous taire pour laisser un chemin de libre … Altana pouvait aussi prendre le choix de son chemin… à gauche, à droite, ou tout droit… Elle prit à droite. Altana se trouva devant un nouveau zarbi et une porte en métal….
- Nous sommes là pour la deuxième question. Tu es sûr de ne pas vouloir t'enfuir? - Absolument pas. Vos questions sont trop faciles pour moi !
Le zarbi va alors tournoyer encore une fois sur lui-même pour se rapprocher de la porte de métal.
- Qu'arrive t il à Marina ? Et nous ne parlons pas de celle de Simbad - Pas de celle de Sinbad ? Laquelle alors ? - Tu as dit qu'elles étaient trop facile nos questions...
Et on pouvait voir très clairement que le zarbi avait été vexé de cette petite réflexion.
- Non non elles sont très biens comme ça !
Le zarbi se rapprocha de la jeune femme et fit les gros yeux … entendait par là que l’étrange petite chose fit des yeux plus gros que sa tête pour essayer d’analyser le niveau de sincérité qu’Altana avait … même s’il doutait que ce n’était pas réellement le cas. Il accepta.
- Bon bon... alors Qu'arrive t il à Marina dans la version de la petite sirène qui n'est pas de Disney ? - Elle sauve un prince de la noyade ? - Et c'est une ... mauvaise réponse ! ... on nous dit dans l'oreillette de te donner une autre chance car la question n'était pas claire... Qu'arrive t il à la fin de l'histoire de Marina ? - Non mais je vous jure c’est quoi ces questions... Elle se transforme en écume de mer ? - Bonne réponse ! Et ce sont des questions. Nous sommes là pour être zarbi, il ne faut pas oublier. Nous sommes autant de zarbi que de fois où l'on a traité Axel de zarbi. Vous l'avez fait aussi. - Axel est zarbi dans le bon sens du terme !
Un mini zarbi apparu quand l’autre disparu…
- Je peux te montrer le chemin vers le mécanisme si tu arrives à m'attraper !
Altana se mit à courir quand le mini zarbi se mit à volter plus loin.
- oh super... une course poursuite. - Ouiiiii une course poursuite.
Dans les mains d’Altana une épuisette apparu… et le zarbi faisait des virages en connaissant les chemins du labyrinthe ! Au bout de quelques mètres … Altana arriva à l’attraper. L’épuisette disparue, et le zarbi se mit en face d’elle pour faire une révérence avant de disparaître… Un mur en face d’elle s’effondra pour laisser la place à une grosse machine … qui tourne et qui fait du bruit… et qui fait des nuages ! Elle vit aussi les autres arriver….
- Je suis sure que c’est grâce à moi qu’on a trouvé la machine ! Alors, on s’y met ?
Willie - Olala j'aime déjà ce jeu ! Bien sûr, je vous écoute Monsieur le zarbi ! - Merci. Alors la première question... Combien de peur avons-nous ? - Mh, il va falloir être plus précis Père Fourras... Combien de peur y a t'il dans ce monde ? Ou combien de peur ont les zarbis ? - Combien de peur y a t il ici ? - Il n'y en a qu'une
Le zarbi se mit à tournoyer sur lui-même et fit un sourire, ou en tout cas tout le monde savait qu’il souriait … Il parlait déjà alors qu’un arbre disparaissait de l’allée d’arbre pour laisser le choix du chemin suivant à Willie.
- C'est une bonne réponse, pour le moment en tout cas !
La jeune femme prit le chemin de devant. Le zarbi le regarda en souriant encore … quand deux autres arrivèrent pour venir de chaque côtés de sa tête. Ils rigolaient et parlaient à l’unisson.
- tu connais le jeu du chaud froid ? - Evidemment ! On y jouait avec mon frère quand on était petits, qu'est ce qu'il faut chercher ? - La prochaine étape voyons !
Alors que la jeune femme se mit à marcher, les zarbis lui donnaient des indications, plus ou moins imagées … Mais la jeune femme ne se gênait pas pour leur répondre …
- Chaud chaud cacao - Maaais, arrêtez de vous moquer de moi ! Vous rigolerez moins quand j'aurai trouvé la prochaine étape ! - Froid Glace Neige ! Rasta Rockett - Et ici ? - Le feu ça brûle. - Plutôt chaud comme un gâteau qui sort du four, ou comme l'intérieur d'un volcan en éruption ? - Il fait chaud comme en été au soleil en pleine canicule. - Et là il fait un froid de canard. - J'espère que vous me dites la vérité, bande de petits rigolos !
Willie, si elle avait commencé par faire une petite mou, avait vite changer pour faire de grands sourires … elle s’amusait beaucoup, et ça, c’était le mieux pour des zarbis. Une autre direction de prise, et elle se trouva devant un cul de sac … Mais avec un zarbi devant elle… Elle lui dit un grand sourire.
- Salut vous, je pense que vous avez quelque chose pour moi, je me trompe ? - En effet. J'ai une question. Entre les deux zarbis qui vous suivez, quelles sont les 7 différences ?
Les deux zarbies venaient de tout simplement se transformer en peinture … plus exactement en « A basket of cats » de Léon Huber… Axel ne connaissait pas beaucoup de peinture … mais celui-ci ne peignait pratiquement que des chats … alors … logiquement …
- Owww c'est si mignon ! Et si facile...
Elle fit un petit regard espiègle puis énonça tour à tour les différence en les pointant tout simplement du doigt.
- Il y a quatre chatons au lieu de trois, sur le billet il y a écrit Londres et pas Paris, ce chat est éveillé alors qu'il devrait dormir, il y a moins de pétales sur le sol, la poignée de la valisette est de couleur légèrement différente, la ficelle a été remplacée par un scoubidou et enfin, la valisette n'est plus abîmée alors qu'elle devrait l'être !
Après avoir répondu si facilement, elle croisa les bras sur sa poitrine et dit d’un air malicieux…
- Ca vous en bouche un coin, n'est ce pas ?
Les zarbis notèrent rapidement que si Altana voulait des choses plus faciles pour aller plus vite, Willie elle s’amusait même de quelque chose de simple… Ils allaient donc devoir faire plus compliquer pour la prochaine fois.
- En effet, même si vous n'aviez pas vu les zarbis cachés dans les chats, mais vous avez gagnés cette épreuve ! Vous pouvez passer à la suite ... - Moui enfin vous m'aviez dit sept, pas quarante-six, si vous changez les règles en cours de route ce n'est plus du jeu Monsieur Zarbi. Mais ce fut un plaisir de jouer avec vous !
Dans les deux possibilités de chemin, descendre ou monter, elle décida de monter. Une fois à l’étage, ou ce qui semble l’être, elle pouvait voir un zarbi en train de tourbillonner … de danser … et quand il la vit, lui et d’autres zarbis fusionnèrent pour l’inviter à danser. Axel ignorait son pouvoir, mais qu’importe dans ce monde, ça ne compte pas. Au début un peu dubitative…
- J- Je... Non, je ne peux pas, je ne voudrais pas vous faire de mal...
Elle ne pouvait qu’être d’accord avec les arguments, Ô combien convainquant, du zarbi en chef de la danse. Ils leur tendaient la main… fin des bouts noirs de zarbi qui faisait la forme d’une main vers elle.
- Ici on ne peut pas faire de mal. Fais-nous confiance. La dernière question sera posée au milieu de la piste de danse
Elle saisit la main, légèrement hésitante … puis quand elle vit qu’effectivement, rien de funeste ne se passait, elle pu danser librement. Elle s’en donna à cœur joie, et pendant un petit lapse de temps, les zarbis oublièrent qu’elle devait avancer avec les autres … les autres n’étaient pas aussi gentils. Axel devait être amis avec elle … enfin… s’il survit. Les danses s’enchainent, mais au bout d’un moment, ils arrivèrent au milieu. Le zarbi se mit à parler.
- La dernière question, quelle scène de la belle et la bête a été repris d'un autre film ?
Elle ouvrit les yeux en grand et haussa les sourcils … Les zarbis avaient notés qu’elle aimait la danse, et ils ne savaient même pas comment ils le savaient … mais il semblerait qu’elle ne connaisse pas … et sa réponse leur prouva.
- Eumh... La scène où il y a la bellle... Avec la bête... Mais siii, vous voyez bien de laquelle je parle, non ?
Les yeux tout doux ne purent pas faire chanceler les zarbis … OK. Que neni … ils étaient faibles face aux choses mignonnes … c’est bien pour cela qu’ils se cachaient des innocences la plupart du temps. Ils répondirent en souriant.
- Nous ne voyons pas non. - Bon... Je dois vous avouer quelque chose... Je n'ai jamais vu la Belle et la Bête...
Elle fit un sourire gêné en se frottant la nuque … elle regardait ailleurs, ce qui fit sourire derechef les zarbis qui étaient présentes … toutes en réalité, puisque toutes étaient connectés.
- Oh ? Pourtant l'histoire est mignonne ... Nous allons t'aider alors. Mais ça doit rester un secret. Où sommes-nous ? - Oui mais je préfère me promener dans la forêt plutôt que de regarder la télé... Oh, merciii ! Motus et bouche cousue ! Sur une piste de danse ? - La scène du bal ... tu auras malheureusement une autre question... mais nous t'évitons la descende des enfers... parce que nous t'aimons bien. Tu es prête à continuer ? - Plus que jamais !
A nouveau, elle avait le choix entre droite gauche ou en face … Les zarbis aimaient observer les choix de chacun face à la même situation, c’était instructifs … bien que cela ne pourra jamais être utilisé dans leur base partagé avec leur monde … C’est dommage. La jeune femme prit tout droit.Là, se trouva pleins de zarbis de couleur différentes… et un dessin de Pierrot de la lune … Quand Willie toucha un zarbi, une note de musique se fit entendre. La jeune femme comprit très vite et d’un sourire satisfait toucha tous les zarbis pour savoir quelle note ils produisent. Après cela, elle secoua sa main … et c’était partit pour la mélodie ! Une fois la mélodie terminait, le mur s’affaisse. Elle pouvait alors voir la salle des machines et tous les autres arriver en même temps. La jeune femme salua les zarbis avant d’avancer.
- Vous avez tous été adorables, remerciez les autres zarbis de ma part et prenez soin de vous ! Promis je regarderai la Belle et la Bête !
Thomas - Ah bah tiens ... on vous attendez ! Parce que clairement ça manquait de fun ici !
Thomas se préparait déjà à la première question. Le zarbi était déjà tout heureux de pouvoir être là, et aider Thomas, mais il se mit à réfléchir, et de la fumée de réflexion apparu sur sa tête.
- Pas sur que nous ayons le même fun ... mais après tout. C'est partit, nous commençons simplement. Peux-tu me citer un chat roux qui n'est pas de disney ?
Thomas avait rigolé en pensant la même chose … leur fun n’était pas du tout pareil… Les zarbis ne voulaient pas son fun, ils s’amusaient assez bien ainsi. Thomas répondu
- Facile ! Garfield ! Très sympa d'ailleurs on est en bon termes !
Le zarbi ne dit rien au début …
- Nous pensions à Azrael des Schtroumphf mais ta réponse est tout de même validée !
Là, une arche apparu pour laisser la place au chemin de Thomas … Il pouvait aller dans la direction qu’il souhaitait … à Gauche, à Droite ou en face. Thomas continua à Gauche … et Thomas pouvait voir des miroirs … Chaque miroir reflétait Thomas … mais avec des zarbis en fond… Et au milieu de tous les miroirs … quelques places pour les miroirs… Un zarbi apparu en rigolant.
- Tu connais les pates en alphabet ?
Thomas regardait les miroirs avant de lever la tête.
- Euh ... oui ... pas mon plat favoris mais je connais - Alors à toi de répondre à la question, comment s'appelle Sécurité dans votre monde ?
Thomas éclata de rire.
- Bah c'est River Frost ! Et son nom originel c'est Grey Fullbuster ! Franchement ... c'est mon bff ! Si je sais pas ça ... et le rapport avec les pates ? Même si River est tout aussi comestible" - Je n'ai rien entendu, tu dois l'écrire avec les miroirs, comme quand tu écris des mots dans les pates
Thomas paru étonné (et c’était le but un peu de surprendre !) et reprit.
- Il faut que j'écrire avec les miroirs ? Sur les miroirs tu veux dire ? - Dans les miroirs. Repasse devant tu comprendras
Le zarbi disparu en sifflotant. Quand il passe devant les miroirs, il se voit lui, et à chaque fois cacher un zarbi qui forme une lettre… Il devait bouger les miroirs. Il commença alors, très très lentement. Le plus calmement possible, en évitant de les abimer. Mais en pestant. Le zarbi était réapparu et l’observer en souriant.
- Ouais pas le même niveau de fun c'est sur ... T'imagines si on en pète un ? 7 ans de malheurs ! - Ce sont des miroirs de subconscient, tu ne peux pas les casser.
Bien sur, le zarbi ne le dit pas assez fort … aussi Thomas avait il n’était pas gentil avec la fille qui en se moment même était en train de danser, alors … Une fois les miroirs à la bonne place, ils se mirent à s’enfoncer dans le sol … et un escalier se formant … ainsi qu’une porte ailleurs … Thomas prit les escaliers … il en avait marre des portes, mais ça il ne le dit pas. Une fois en bas, un autre zarbi l’attend… Et Thomas vit à travers la vitre une grosse machines, et les autres qui arrivaient.
- Ils sont au nombre de 5, et il ne montre pas la même direction, bien que leur nom prêterait à confusion. - Les points cardinaux ? Le nom des vents ?
Thomas continua de lancer des idées .. il parlait pour réfléchir.
- Ils sont au nombre de 5 ... de 5 ... qu'est ce qui ... et ne vont pas ... OH Je sais ! Les sens ! Les 5 sens ! - Bravo tu as trouvé !
La vitre disparu, et Thomas finit dans la pièce principale avec tout le monde.
Kot - Non. - Voyons alors restez ici.
Et le zarbi disparu des yeux de Kot … Il attendit un peu avant de fulminer et de tenter de grimper les arbres de Noël et de passer par « dessus » le labyrinthe … les arbres finirent par l’attraper et à le jeter au loin… Un zarbi réapparu devant ses yeux … mais … mais mais …. Kot était outré qu’on le malmène ainsi … au moins, sa femme n’aurait pas vu ça pour se moquer de lui ensuite … même s’il aurait préféré qu’elle soit là … il fit taire cette voix.
- Donne-moi ta pétanque de question là ! - Première question, que faut-il pour être heureux ?
Kot va le regarder en … clairement le prenant pour un abruti fini… Cette question était peut être la plus conne qu’il n’avait jamais entendu de sa vie !
- Des humains morts et de la bouffe ! Du coraya même !
Les branches des arbres s’allongèrent pour le taper alors qu’il se jeta sur le côté … et après on dit qu’Axel n’était pas violant ! Alors qu’il était au sol, et qu’il évita la branche, il vit une petite feuille sur la branche, qu’il prit alors discrètement. Le zarbi répéta à nouveau.
- Que faut-il pour être heureux ? - Un peu d'eau fraîche et de verdure, que nous prodigue la nature, quelques rayons de miel et de soleil.
Si vous aviez eu l’air dans la tête, sachez que ce n’est pas le cas de Kot qui a répondu à la question telle un robot ne comprenant pas du tout les mots qu’il disait … C’était juste écrit sur le papier, et ça, ça lui suffisait … Le zarbi lui dit que c’était une bonne réponse et le laissa à son tour rentrer dans le labyrinthe… lui, il ne trouva pas d’autres zarbis avant un moment. Il avait fait plusieurs intersections … plusieurs virages, et le zarbi qui apparu au bout d’un moment en face de lui ne lui disait rien qui vaille !
- La troisième question sera posée là où la première question a été trouvée …
Il était dans un cul de sac … et il observait le zarbi alors qu’on pouvait voir de la fumée rouge sortir de sa tête … il allait le manger … il allait le croquer … Il allait en faire le bouilli de zarbi ! D’ailleurs avant qu’il n’eut le temps de s’arrêter, il se retrouva en train de manger le zarbi … mais celui-ci ne se démonta pas, et répéta…
- La troisième question sera posée là où la première question a été trouvée …
Après avoir fait ses nerfs dessus, et même si ni les crocs ni les griffes n’avaient pu ébranler le zarbi… Kot rebroussa chemin tranquillement en essayant de se rappeler des chemins qu’il avait pris. Il se trompa plusieurs fois, reviens en arrière, repartit … et finit par tomber sur la branche qui l’avait aidé au début … Il se reposta là où il était … est ce que tout cela n’avait servi à rien ? Oui… en effet. Le zarbi, ou un zarbi Kot n’était pas sûr du nombre, apparu…
- La troisième question est simple. Qu’est ce que la mort ?
Là, on se payait sa tête où il ne s’y connaissait pas … il réfléchit alors que l’arbre cette fois ci ne l’aida pas. Il soupira.
- La mort, c’est la fin. C’est quand on finit par ne plus vivre … je ne sais pas comment expliquer la mort moi. On est refroidit, rigide, on moisit, pourri. On se fait manger par les vers et autres bestioles. La mort est … obligatoire et arrive à tout le monde … C’est la mort quoi !
Le zarbi le regarda un instant et baissa la tête alors qu’il partit tout simplement … Kot ne savait pas du tout où il était censé aller. Alors qu’il allait se mettre à crier pour savoir qu’on faire… le sol se déroba sous ses pieds … et il finit sa chute des mètres plus tard … au milieu de la place… là où tout le monde se trouver … Devant la machine. Kot observa le sol alors qu’il resta couché par terre…il faisait le mort. Un ourson mort … mais il se demandait cependant …Si la dernière question avait vraiment une réponse, ou si les zarbis en avait voulu une…
Se relevant, il pu voir que la machine était entouré de pancarte et de barrière. Sur la pancarte il était écrit. « Pour avoir les derniers commandes, trouver en groupe la réponse à la dernière énigme » Ah bah super. SI c’était encore des questions à la con qu’il avait eu, Kot préférait encore aller faire de la chute libre !
Code par Hiyorin
Altana Steece
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Bella Thorne
| Conte : La Famille Pirate | Dans le monde des contes, je suis : : Scampi McBernik
La discussion avec Willie me relâcha d'un gros poids. Je me sentais mal de lui lâcher une information aussi importante sur son père, elle qui voyait le bien partout. Mais, je préférais faire ça plutôt que lui cacher. Si son père n'était pas celui qu'il prétendait, Willie méritait de le savoir. Et puis... elle pouvait peut-être être en danger ? Cela me peinait de la voir perdre sa bonne humeur, même si heureusement, elle sut la retrouver bien vite. Mais... je ne pouvais pas ne pas lui dire. Avec le recul, je me disais que lui avouer cela à la fin de cette aventure aurait été plus judicieux mais... au moins elle pouvait se concentrer sur autre chose que ses propres pensées qui pouvaient parfois être plus meurtrières que la vérité. Enfin, cela n'empêcha qu'on réussit à atteindre l'incendie sans problème grâce à notre cohésion d'équipe (non). Courage nous quitta alors, nous remerciant avant que Sécurité nous amène jusqu'à la Tour de l'Hiver où nous pûmes faire la rencontre de vers mangeurs de nuages. Dégoûtant.
Notre prochaine mission était simple : réparer la machine à nuages afin que celle-ci en produise plus, donnant ainsi assez à manger aux vers. Mais pour ça nous nous étions chacun retrouvé dans une partie du labyrinthe. Après avoir répondu aux questions bien trop faciles des zarbis (ne nous mentons pas), nous nous étions tous retrouvés face à la machine. Mais, elle était inaccessible. Des pancartes et barrières bloquaient le chemin et le seul moyen de les enlever était de répondre à la dernière énigmes. Des zarbis arrivèrent, formant une phrase avec leurs corps :
-Comment s'appelle les vers qui mange les nuages de neige ?
Mais bien sûr, les vers ne nous avaient pas donnés leur nom avant de nous envoyer les aider. Dommage, ça aurait été bien plus pratique. Je commençais à réfléchir, tous comme mes partenaires mais... rien ne nous vint. Trois boutons oranges, la couleur m'indiquant que j'étais la seule à pouvoir les toucher, apparurent devant moi. C'était en réalité des boutons qui permettaient d'avoir des indices pour la réponse à l'énigme. Ils étaient sympas dans le subconscient d'Axel, il nous donnaient presque la réponse au cas où on n'y arrive pas.
-Des mange-nuages ? essaya Thomas.
Mais rien ne se passa. C'était déjà pas mal d'essayer mais... ça semblait trop simple comme réponse. Et puis, vu les noms des autres habitants de ce monde, il fallait sûrement se concentrer là dessus. Après tout on avait croisé plusieurs choses représentant des qualités ou des défauts, voir des sentiments. Donc chercher dans cette gamme de choses semblait logique. Raven essaya (si on pouvait vraiment appeler ça essayer) à son tour.
-Spaghettis ?
Je levais les yeux au ciel. On était vraiment pas avancés. Je jetais un regard aux autres, dépité, pour voir si quelqu'un avait une autre idée, mais non. Tout le monde semblait réfléchir (ou au moins faisait semblant pour certains...)
-Je demande le premier indice ?
Willie me sourit en me faisant un petit "vas-y" avec la main. Sans réponse des autres, je haussais les épaules avant d'appuer sur le premier bouton. Un zarbi apparut alors devant nous, prenant la forme d'une personne mettant ses mains sur ses hanches.
-Citer les noms des personnes que vous avez déjà rencontrés, cela vous donnera peut être une idée.
Et il disparut. Je haussais un sourcil. Sérieusement ? C'était quoi cet indice ? Mais, l'indice eut l'air d'inspirer Raven qui aida bien plus qu'en disant des noms de pâtes sans raison...
-Il faut trouver un mauvais sentiment ! Un qu'on a tous en petite quantité mais duquel Axel a trop ressenti...
Ce n'était vraiment pas une mauvaise idée. On chercha pendant quelques secondes avant que Thomas s'écria la réponse, tout fier de lui.
-La culpabilité !
C'était peut-être la bonne réponse en effet. Axel ne m'avait jamais parlé qu'il ressentait de la culpabilité mais... je ne devais pas le connaître assez pour qu'il me parle de tous ses problèmes. Je ne pouvais que comprendre. D'autrés réponses fusaient, en particulier Raven et Thomas qui avaient vraiment l'air à fond en énigme mais je commençais déjà à écrire la première réponse donnée par Thomas. Même si ce n'était pas ça, on pouvait bien essayer non ? Une fois le nom écrit, la machine s'ouvrit. Je fis un grand sourire à Thomas.
-Pour quelqu'un qui ne connaît pas Axel, tu es super motivé à le sauver, c'est super !
Je pouvais bien le féliciter après tout, il était plutôt sympa de ce que j'avais compris de lui et je m'entendais bien mieux avec lui qu'avec les deux râleurs. Je rentrais donc à l'intérieur suivi de mes quatres alliés. Nous pûmes remarquer la présence de cinq tuyaux de couleur qu'on devait relier. Je connaissais ce jeu, donc je compris rapidement ce qui devait être fait. On devait relier les tuyaux, mais on ne devait pas bloquer les autres en le faisant. On devait donc communiquer. Mais bien sûr, Kot n'en fit qu'à sa tête. Il relia ses tuyaux d'une ligne toute droite tout en ralant bruyamment avant de se rendre compte qu'un autre tuyau devait passer au milieu, l'obligeant ainsi à faire demi-tour. Raven essaya tant bien que mal de l'aider (plutôt en lui donnant des ordres) et supervisa tout le monde. Je n'aimais pas trop qu'elle prenne ma place de chef de groupe mais bon, ce n'était que pour l'une des missions. Kot suivit les inidications en râlant comme d'habitude. Willie de son côté fit ce qu'on lui demandait avec le sourire, tout en n'hésitant pas à encourager les autres. Plus le temps passait et plus je me disais qu'on avait de la chance de l'avoir avec nous, sa bonne humeur était contagieuse et on en avait bien besoin. Thomas fit ce qu'on lui demandait aussi. Quant à moi, je savais très bien quoi faire et n'avait pas besoin qu'on me donne des ordres. J'avais trouvé un chemin ne dérangeant personne alors je préférais engueuler tous ceux qui passaient sur mon chemin. Enfin, surtout Kot qui en profita pour me juger. En même temps, de la part d'un handicapé comme lui, je ne me sentais pas vraiment mal. Raven fit son travail en dernière, trop occupée à superviser les autres.
Une fois le mécanisme mis en place, un bruit assourdissant se fit ressentir dans le machine. Plein de petits hamsters firent leur apparition ainsi que deux roues. Les hamsters se mirent en duo pour faire tourner la roue tandis que les autres attendait gentillement leur tour en se goinfrant de sucreries. C'était un concept.
-Trop chouuuuuu !
Bien sûr que Willie trouverait ça trop chou. A quoi pouvait t’on s'attendre d'autre de sa part ? Les deux roues qui tournaient firent ce qui était prévu. Des nuages géants jonchaient maintenant le ciel, permettant ainsi aux vers de se nourrir à leur faim sans pour autant détruire le subconscient d'Axel. Les vers eux, ne perdirent pas de poids mais la neige était en train de tomber. Je jetais un coup d'oeil aux sucreries sur la table mais n'en prit aucune. Je ne savais pas vraiment ce que c'était et, je préférais faire attention à ma ligne. Kot dût en venir à la même conclusion que moi puisqu'il se dirigea vers le toboggan.
-On a pas que ça à faire !
Tout le monde le suivit, moi y compris. Je ne comptais pas rester là à regarder des hamster s'empiffrer et créer des petits nuages alors que notre aventure n'était pas terminée. Nous arrivâmes en bas de la tour grâce au toboggan et je pus remarquer celle-ci était redevenue blanche et bleu. Un petit sourire apparut sur mon visage, fière de ce que nous avions déjà parcouru. Il nous restait donc plus qu'une saison à sauver. La tour n'avait seulement besoin de la neige pour être sauvée. Sécurité arriva alors en souriant. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'oeil (bien que la durée de ce coup d'oeil était particulèrement longue) à son torse avant de lever les yeux alors qu'il me parlait.
-Il ne reste plus qu'une tour, et vous nous aurez tous sauvés.
-C’est ce qu’on appelle être efficaces ! L’automne donc ? Qu’est ce qui nous attend ?
-En haut de la tour ? Je n'en sais rien. Mais le monde là bas est... effacé.
Quoi ? Comment pouvions nous sauver un monde et sa tour si celui-ci était effacé ?
-Ah bon ? Comment c'est possible ?
Il me souria. Mais pourquoi tu me souris ? Tu n'es même pas inquiet de la situation ? Ah non mais je vous jure ces personnages bizarres...
Si je pouvais le savoir...
Super rassurant. Si même les personnes habitant dans le subconscient d'Axel ne comprenait pas ce qu'il s'y passait je ne voyais pas comment on pouvait être plus utiles.
-Comment fait on pour sauver ce monde alors ?
-En faisant l'épreuve, comme d'habitude.
Je lui lançais un regard noir. Sérieusement ? Il se payait ma tête là où je révais ? Je me doutais bien qu'il fallait faire une épreuve mais j'aurais aimé savoir laquelle et surtout comment on pouvait l'atteindre si le monde était effacé ?
-Et qu'elle est l'épreuve ?
-Il faudra me dire.
Ok. Plus vague et incompréhensible, tu meurs. Il se deplaça alors en direction de la tour, sans essayer de continuer la discussion. Tant mieux, il commençait à véritablement me taper sur les nerfs. Vivement qu'on sorte d'ici...
Une main sur son ventre, Raven pensait à cette étrange question que l’on venait de lui poser. Au bout d’un arc-en-ciel ? Une partie d’elle ricanait, au loin, qu’il n’y avait rien, qu’il fallait vraiment être débile pour croire le contraire et que, de toute façon, ça ne servait à rien un arc-en-ciel. Puis une autre partie, de plus en plus présente, lui murmurait à l’oreille des histoires, de douces légendes qui n’avaient aucun fondement. Elle sentait que la réponse d’Axel ne pouvait être que celle-ci, celle qu’elle avait, elle-même, soufflé à ses enfants, à ses petits-enfants. Une réponse qu’elle donna du bout des lèvres, sa main caressant ce gros bidon. Le trésor du Leprechaun dans sa marmite qui, sans cesse, s’éloignait de celui qui voulait mettre la main dessus.
À nouveau, cet affreux goût, sur sa langue, la dérangea. Raven grimaça en passant la porte qui apparut devant elle. Elle n’osait même pas poser la question qui, pourtant, lui brûlait les lèvres. Pourquoi de la fraise ? Alex devait aimer la fraise, tout simplement. Elle ne voulait pas trouver d’autre réponse à cette question. Il ne devait pas en exister d’autre. Une pensée qui, inévitablement, la fit tourner les yeux vers Kot, à terre. Elle aurait aimé le rejoindre, l’aider à se relever, à vaincre la honte d’être tombé en lui prouvant qu’il restait, à jamais, son démon-chat. Quoi qu’il pouvait arriver. Elle n’en fit rien, bien calée dans son coin, les lèvres pincées sur cet affreux goût de fraise qui, peu à peu, finit par disparaître. Encore. Comme une envie lancinante qui vient et repart pour mieux revenir plus tard jusqu’à ce que, enfin, l’envie soit assouvie.
Elle ne mangerait pas de fraises.
Ça, c’était sûr et certain. Raven préféra se détourner, alors, de cette impression bizarre, sur sa langue, pour se concentrer sur les énigmes des zarbis. Son esprit logique pouvait, au moins, faire ça à peu près bien, maintenant que le corbeau était trop épuisé pour s’énerver après le premier truc qui lui passait sous la main. Elle ricana, d’abord, sortit une petite blague qui ne fit rire qu’elle et reprit un peu plus de sérieux. Cette histoire de nom ne lui plaisait pas. Raven ne retenait jamais les noms des autres. Elle connaissait les visages, mais les noms lui échappaient. Elle n’en voyait pas l’importance, en vérité, alors que le sien n’était qu’un mot balancé sur son chemin, comme une évidence qui n’en avait jamais été une pour elle. Heureusement, l’indice des zarbis trouva un écho en elle. Au lieu de faire ce qu’on lui demandait (on ne donnait pas d’ordres à Raven), elle trouva la logique de l’énigme et l’exposa au groupe qui, sans le moindre doute, serait plus à l’aise qu’elle sur les sentiments.
La réponse vint de Thomas et Raven le regarda un instant, à peine, en se demandant depuis quand, la culpabilité était présente en chacun d’eux. Elle n’était coupable de rien, elle. Mais une petite voix, beaucoup plus présente que d’habitude, lui rappela que ce n’était pas toute la vérité et qu’elle ferait mieux de ne rien dire. Ce qu’elle fit en glissant ses yeux rouges sur la prochaine énigme. Le jeu de fil lui était inconnu, mais Raven voyait, là, une ressemblance avec certains jeux de développement pour les enfants ou quelque chose de plus sombre comme… des bombes. Quoi qu’il en était, le but lui paraissait simple : chaque tuyau devait atteindre son emplacement sans toucher les autres. Dans sa tête, Raven essaya d’imaginer les parcours et guida ses compagnons avant de faire, elle-même, le parcours de sa couleur.
Des petits hamsters sortirent alors de la machine qui faisait un bruit incroyable. Raven n’était pas certaine de pouvoir supporter autant de décibels encore longtemps alors, pour elle, le choix était vite fait. Elle se tourna vers le toboggan et acquiesça alors que Kot, lui aussi, exprimait son envie de redescendre. Plus vite ils passeraient à la dernière tour, plus vite ils sortiraient d’Axel et plus vite Raven pourrait aller faire un tour en forêt pour s’exiler. Ou en ville, pour faire des ronds dans le ciel, comme un oiseau de proie, à la recherche d’un signe de… Elle secoua la tête, pour ne pas y penser, et s’engagea dans le toboggan. Elle préférait largement les trampolines au toboggan, mais essaya de le cacher, les poings serrés sur son ventre pour ne pas toucher les parois.
Arrivée en bas, Raven se remit sur ses pieds et prit quelques secondes pour retrouver tous ses repères. Elle essaya de se dire que c’était comme voler en piqué, mais le souvenir du toboggan glissant dans son dos ne la rassurait pas vraiment. Après quelques pas dont elle dissimula l’hésitation due à la glissade en relevant les yeux vers la tour bleue et blanche, Raven put se réinsérer dans le groupe et s’intéresser (à peu près) aux paroles de Sécurité. Alors que l’homme torse-nu parlait d’un monde effacé, la taxidermiste se fit la réflexion qu’ils pourraient, peut-être, le redessiner. Une pensée qui l’étonna elle-même, mais il lui semblait mieux comprendre le fonctionnement d’Axel, maintenant que la haine du corbeau s’était effacée (elle aussi, tiens) devant le calme de l’humaine qui fut, un temps, grand-mère.
Alors qu’ils repartaient pour se diriger vers le monde effacé de l’automne, Raven posa les mains sur son gros bidon et trotta un peu pour rejoindre Sécurité. Jusque là, elle avait délibérément ignoré la plupart des personnages du coin, mais elle se sentait le besoin d’en apprendre davantage, si c’était possible. Ce qui, il fallait bien l’avouer, lui donnait une bonne excuse de ne pas regarder, ni parler à Kot ou Thomas. Elle avait eu sa dose de mâles, pour l’instant, et préférait s’attarder sur un concept.
Qu’est-ce que tu veux dire par « effacé » ? demanda-t-elle, d’une voix moins grinçante que d’habitude.
La question força Sécurité à réfléchir, ce qu’il ne devait pas faire beaucoup, en vérité, mais Raven décida de ne rien dire et d’attendre gentiment qu’il se décide à parler. Bon, il ne fallait pas, non plus, que ça dure trois ans où la colère du corbeau reviendrait au grand galop.
Comme prendre une gomme et gommer.
Alors on ne peut pas y aller ?
Nous non, les innocences peuvent tout faire.
Ouf ! J’ai cru qu’on allait devoir le redessiner et là, franchement… (Elle regarda les membres du groupe et revint à Sécurité.) Il ne vaut mieux pas pour vous.
Il va bien falloir faire des dessins si vous voulez arriver en haut, dit-il, avec un grand sourire.
Raven posa une main sur l’épaule de Sécurité pour le regarder dans les yeux et essayer de déterminer s’il se moquait d’elle. Un concept qui, d’ailleurs, manquait cruellement à Axel, c’était certain. Comprenant qu’il ne se foutait pas de sa gueule, Raven le lâcha et… explosa de rire. Cette histoire allait très mal finir.
Eh bah ! mon vieux ! Tu doutes de rien, toi. Un petit conseil : ne donne pas de crayon à celui-là. (Elle désigna Kot, d’un pouce.) Il ne sait déjà pas écrire son nom, alors dessiner des papillons…
Ils arrivèrent enfin au pays de l’automne.
La rouge s’arrêta sur un pont en biscuit. Les eaux visqueuses du petit ru, en dessous, serpentaient dans tout le pays, semant sur ses berges son liquide étrange. À bien y regarder et vu l’odeur, il devait s’agir de chocolat chaud qui laissait traîner ses pépites, comme des coquillages que les Innocences s’amusaient à cueillir en plongeant les mains dedans. Raven jeta un coup d’œil à la rose, pour s’assurer qu’elle ne saute pas à pieds joints dans le chocolat et aille ramasser des pépites avec les autres, puis elle se détourna et traversa le pont. De l’autre côté, ils furent accueillis par des érables bien rouge, desquels pendaient de grosses pommes luisantes comme des pommes d’amour et des balançoires qui tanguaient d’un côté et de l’autre, poussées par les Innocences. Les fleurs, le long du chemin, exhibaient fièrement des bâtons de réglisse et des caramels de formes diverses. Plus loin, Raven aperçut quelques écureuils surexcités qui s’échangeaient des glands dorés, sans jamais les manger. Elle haussa un sourcil, sans comprendre, et s’en détourna pour regarder les rennes aux bois embrochés de guimauve, les marmottes qui formaient des piles de tablettes de chocolat et les gros oursons qui léchaient le caramel, le long des troncs. Raven en eut presque envie de vomir. Le coma d’Axel venait peut-être d’une consommation excessive de sucre.
Elle trottina derrière le groupe qui s’éloignait, soulevant, sur ses pas, un nuage de poussière marron au parfum entêtant de café. En approchant de la tour, ils purent tous se rendre compte du problème. Le bas avait été effacé, comme gommé, mais ça ne s’arrêtait pas à la tour noire. Des arbres, des feuilles, des aires de jeux en gâteaux et autres biscuits, tout avait été gommé par un gommeur compulsif. Puisque le bas de la tour était effacée, ils ne pouvaient pas monter, logique. Raven se passa une main sur le front, soûlée, d’avance, par l’idée de devoir redessiner tout ça. S’ils pouvaient se contenter de la tour, elle sentait, déjà, que les choses ne seraient faciles, alors s’ils devaient, aussi, dessiner le reste…
Une chose, seulement, n’avait pas été gommée : les Innocences qui vaquaient à leur occupation favorite…
Ils glandaient, quoi.
Ah non, en fait. Pour une fois, les Innocences semblaient faire quelque chose d’utile. Armés de crayons, ils dessinaient en 3D dans l’air et ce qu’ils dessinaient prenait, automatiquement, forme devant eux. Raven les désigna d’un mouvement de main, en regardant, tour à tour, les membres du groupe.
Il nous faut ces crayons pour dessiner le bas de la tour. C’est lui qui l’a dit, ajouta-t-elle, en pointant Sécurité.
Au moins, personne la ferait chier que c’était une idée à la con et que personne n’avait envie de le faire. Ce n’était pas son idée, c’était celle de l’autre, là, et tous les ronchons du groupe, sauf Kot, semblaient bien l’aimer. Raven se pencha ensuite en avant et ramassa un crayon rouge, juste devant elle, à côté de pleins d’autres crayons de toutes les couleurs, sauf le blanc.
A nos crayons, allons-y, marmonna-t-elle.
Elle serra le sien bien fort et leva la tête vers le haut de la tour qui n’était pas effacé. Elle avait, déjà, une petite idée de comment procéder.
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Athénaïs du Chestershire
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| Conte : Alice au pays des merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : The Moon in the sky !
Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf
Le bisou magique les avait transporté à l’intérieur du mécanisme des nuages et quel mécanisme … Des zarbis, c’est comme ça qu’ils s’appelaient, s’étaient présentés à eux pour leur faire passer tout un tas d’épreuves plus ou moins compliqué. Au début, Thomas trouva cela facile mais les énigmes qu’on lui donna se firent un peu plus compliqué. Heureusement qu’il venait du pays des merveilles, et qu’il en avait l’habitude. Absolem parlait toujours par énigme alors à force, il avait développé un certain attrait pour cela. C’était un jeu qui faisait marcher le cerveau, et c’était très bien. Enfin ils se retrouvèrent tous ensemble pour en résoudre encore d’autre. Il était vraiment au taquet, donnant toutes les réponses qui lui passaient par la tête et qui faisait souvent mouche. Quand Altana lui fit une sorte de compliment sur sa motivation, il leva le pouce en l’air avec un grand sourire.
“Il le faut ! Sinon nous ne serions pas là.”
Il se le répétait sans arrêt, il l’aiderait, il le ferait sortir du coma. Bien entendu, il ne s’en attribuait pas le mérite exclusif. C’était un travail de groupe et encore une fois cela le fut prouver car ils arrivèrent devant d’énormes tuyaux qui devaient former un chemin. En silence, il s’imprégna de tout ce que ses camarades pouvaient dire pour réaliser comme il faut le chemin. Le résultat fut étrange, Thomas ne s’étant jamais imaginé que des hamsters dans des roues apparaîtraient, sorte mine de rien de travail forcé de ces pauvres animaux pour créer la quantité de nuages nécessaire. Sécurité arriva pour les féliciter et Thomas bomba le torse. Néanmoins sa fierté ne dura pas très longtemps car rien n’était fini. Sécurité leur expliqua que la dernière tour se trouvait dans le monde de l’automne, dans un monde qui s’effaçait petit à petit. Ah l’automne ! Thomas aimait bien cette saison, tout comme le printemps d’ailleurs. Des saisons intermédiaires, permettant la transition, qui annonçaient le début et la fin d’un cycle. Il n’écoutait que d’une oreille la discussion entre Sécurité et Raven, regardant plutôt le paysage qui lui apportait une grande sérénité.
Puis, petit à petit, il voyait des innocences courir en direction de la grande tour, crayon à la main pour tout dessiner. Maintenant qu’il était sur place, il comprenait mieux ce que Sécurité avait voulu leur dire. Heureusement pour eux, le dessin faisait parti de ses nombreuses passions artistiques et il s’en frottait les mains d’avance, avant de penser, que dessiner avec des pattes d’ours allait s’avérer être un peu plus difficile que prévu. Regardant Raven expliquer qu’il fallait des crayons pour dessiner le bas de la tour, il faillit en marche sur eux. Il décida que c’était lui qu’il aurait, un crayon bleu nuit. Une fois le bas de la tour dessiné, le problème n’était pas résolu car le plus important était de monter dans la tour. Alors Thomas commença à dessiner une échelle. Dès qu’il montait un barreau, il dessinait la suite mais au bout d’un moment, le dessin ne popait plus en 3D si bien qu’il fût coincé. Il vu passer Kot à coté de lui, qui avait dessiné des gros blocs et qui ricaner en pensant qu’il allait y arriver mais pas de chance pour lui, il se cassa bien la figure quelques mètres après avoir dépassé Thomas.
"Même varier les plaisirs Axel ne connait pas"
Un peu déçu que son idée d’échelle ne soit pas la bonne, il se mit à dessiner alors un gigantesque trampoline. Tout en s’appliquant, il regarda Willie qui était juste à coté de lui, et qui s’appliquait aussi à dessiner même les détails de son grappin. Terminant de colorier rapidement la toile qui devint un trampoline, Thomas eut un sourire triomphal. Ne se préoccupant pas trop des autres, il se dépêcha surtout de tester son dessin, qui marcha du feu de dieu car il l’expédia directement au sommet. Là aussi, tout était gommé et ils purent voir qui faisait ça … ou plutôt quoi. Au milieu de la pièce, un gigantesque trou noir qui aspirait tout. Thomas eut une sorte de frisson, se demandant comment une chose pareille pouvait exister dans l’esprit d’Axel. À quoi cela pouvait il bien correspondre ? Mais ce n’était pas tout ! À quelques mètres du trou noir, Thomas remarqua cinq gros fils sortant du sol pour aller vers le trou noir. Suivant les fils, il remarqua ainsi, en changeant de point de vue, qu’il y avait un jukebox sur le côté gauche du fond de la pièce.
Dans un premier temps, Thomas se mit à toucher l’un des fils, au hasard, pour voir ce que ça faisait. Bon … ça mettait du rouge partout et il n’avait pas vraiment l’impression que c’était une bonne chose. Sautant par dessus les fils, il se dirigea alors vers la grande machine et appuya sur les différents boutons. Des musiques extrêmement douces et mignonnes se firent entendre dans la pièce. Des berceuses. S’il continuait, il allait s’endormir. Appuyant sur un autre bouton, ce fut une musique beaucoup plus entraînante déja qui se fit entendre …. musique dont il était persuadé qu’elle allait lui rester en tête pendant un moment. Alors c’était bien beau tout ça … mais rien ne se passait. Comme on dit, jamais deux sans trois, il appuya une dernière fois … qui fut la bonne ! La musique de Casimir retentit et Thomas ne put s’empêcher de pouffer de rire. C'était définitif, Axel était vraiment un enfant. Pourquoi la bonne musique ? Car des ronds se mirent à sortir du trou noir, passant sur les fils.
“Oh … je pense qu’on va devoir se la jouer remake de Guitar Héro … version maternelle.”
Passant devant le jukebox, il remarqua qu’à la base de chaque fils se trouvait une sorte de plateforme de la couleur du fil. Grimpant sur le bleu, il sauta au moment où un rond apparu et cette fois la couleur verte apparue. C’était bon signe.
“Allez tous ensemble !”
Les autres grimpèrent aussi, et la partie pu commencer. Au début, tout allait bien. Le rythme était lent, les ronds arrivaient doucement, ils pouvaient se préparer mais au fur et à mesure qu’ils prenaient l’avantage, la difficulté augmenta. Le trou noir résistait, se défendait face à ces attaques et envoyait de plus en plus de ronds. Thomas remarqua que les fils se mirent aussi à grossir, prenant de la puissance. Ils y étaient presque ! Ils allaient y arriver, même s’ils commençaient à être un peu essoufflé. Et l’apothéose arriva. Reprenant leurs souffles, Thomas se mit quand même sur ses gardes quand il aperçut une ombre sur le mur. Oh. Ce n’était qu’une petite mamie très agée mais qui avait l’air adorable et bienveillante. Marchant entre les fils elle l’observa avant de faire demi tour et d’aller vers le trou noir. Fronçant les sourcils, ce dernier s’avança en lui tendant la main pour l’aider à monter dessus.
“Bonjour ! Qui êtes vous ?” “Je suis solitude. Et toi mon brave qui es tu ? "Enchanté ! Je m’appelle Thomas. Nous sommes là pour sauver Axel !" “Axel... oh oui Axel. Ça fait longtemps que personne ne fait attention a la petite vieille du chalet. Mais ... je suis contente de te rencontrer. M amenerait tu vers le soleil noir ici ? "Tout le plaisir est pour moi."
Restant silencieux, son regard dévia vers le trou noir avant de revenir vers la mamie. Pourquoi Solitude voulait elle y aller ? Qu’est ce qu’ils ne savaient pas que elle savait ?
"Euh ... vous voulez vraiment aller vers le trou noir ? C'est ... dangereux ..." “Vous etes ici chez Axel mon chou ce n est pas plus dangereux que de descendre la tour en sautant... avez vous deja essayer ? “Non”
Bon, c’est vrai qu’elle avait raison … ils étaient dans l’esprit d’Axel, qui ne savait même pas ce que c’était de l’insecticide. Néanmoins, il regarda le trou noir d’un air suspicieux; Certes Axel était innocent … mais il sentait qu’il y avait des choses qui leur échappait … notamment … l’image du gigantesque monstre qu’il avait vu en arrivant.
"Alors laissez moi vous y accompagner."
Il en avait vu des choses de toute façon. Il était prêt à affronter n’importe quoi. Il attrapa délicatement la main de la mamie qui lui fit un énorme sourire.
“Merci.”
Puis elle se tourna vers les autres qui avaient assistés à la scène depuis leurs plateformes.
“Vous venez aussi !”
Pando
Wilhelmina Klein
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Teach me the world ~
| Dans le monde des contes, je suis : : une danseuse nocturne
Les zarbis étaient les créatures les plus adorables, qu'il ait été donné à Willie de rencontrer au sein de ce monde formidable. Et pourtant, il y avait énormément de concurrence. Cela lui avait fait un petit pincement au cœur de devoir quitter ces nouveaux amis, sûrement pour toujours, mais elle devait poursuivre sa mission. Le sauvetage d'Axel n'était pas encore terminé, et elle avait déjà perdu assez de temps à danser avec les zarbis. L'énigme ultime lui sembla extrêmement complexe. L'aspect de sa personnalité qui se flagellait sans cesse à coup de culpabilité, avait perdu de sa valeur depuis que Weenonah avait joué les psychologues de comptoir avec elle. Cette émotion n'était donc plus qu'un souvenir, légèrement terni par une grande confiance en elle et un profond amour propre. Elle ne savait pas de quoi Axel pouvait se sentir coupable, mais elle comprenait tout à fait que cette émotion puisse l'accabler. C'était souvent le cas des personnes trop gentilles, elles voulaient sans cesse porter tous les maux du monde sur leurs épaules. Malgré la joie qu'elle tirait de leur petite victoire sur la machine à nuages, elle ressentait une pointe de tristesse pour Axel qui s'en voulait sûrement pour des choses absurdes qu'il n'avait pas faites.
Tout s'enchaîna très vite, et bientôt ils arrivèrent dans le pays de l'Automne. Les arbres avaient revêtu leurs manteaux d'or et de brun, dont quelques feuilles se décrochaient parfois pour finir leur course sur le sol. Comme à chaque instant de sa vie, Willie se nourrissait de la beauté du monde. Elle trouvait que chaque chose, chaque objet, était bon à contempler. Le magnifique était partout, il suffisait d'ouvrir les yeux. Ils passèrent par dessus une rivière de chocolat chaud, à en croire la douce fumée qui s'élevait juste au-dessus, sa température devait être parfaite. Elle allait se lécher les babines comme l'ourson qu'elle était, quand elle sentit un regard se poser sur elle et rester accroché à sa fourrure pendant un instant. Au moment où elle leva les yeux, elle vit Raven tourner la tête pour achever la traversée du pont. Willie haussa les épaules et lui emboîta le pas, absolument persuadée que la peluche rouge l'adorait.
Un spectacle macabre les accueillis lorsqu'ils arrivèrent devant la tour: du rien. Le bas de la tour avait complètement disparu, laissant une impression désagréable à Willie qui plissa les yeux. Sous les conseils avisés de Raven et motivé par ses faibles encouragements, le groupe s'empara de crayons semblables à la couleur de leurs pelages. Il fallait grimper, c'était plutôt clair. La mosaïque des façons d'y arriver étant aussi étendue que leur imagination, Willie opta pour un grappin. Il lui fallut un certain temps pour réaliser un dessin de l'objet qu'elle avait en tête, notamment car il était totalement customisé, mais elle en vint finalement à bout. Lorsque cela fut fait, elle fit tourner trois fois le grappin au dessus de sa tête et le lança aussi haut que ses petits bras lui permettaient. Elle tira deux fois sur la corde pour vérifier que la prise était solide, puis débuta l'ascension de la tour. Tandis qu'elle était à mi-chemin, un éclair bleu passa à côté d'elle: Thomas, projeté par son trampoline qui semblait finalement être une très bonne idée. Après avoir traversé une nouvelle épreuve à proximité d'un trou noir -qui n'inquiétait visiblement personne-, une petite mamie extrêmement mignonne fit son apparition. Willie dû se faire violence pour ne pas foncer lui parler, et laisser Thomas discuter tranquillement avec celle qui répondait au nom de Solitude. La conversation se conclut par une invitation au sein d'un trou noir.
Arrivés à l'intérieur, la première chose qu'ils remarquèrent fut les crayons qui luisaient dans leurs mains. Leur éclat semblait amplifié par la pénombre ambiante. Avançant presque à tâtons, ils finirent par remarquer des sortes d'encoches. Il fallait avoir l’œil, mais elles étaient bien là. Tout était noir, mais à ces cinq endroits, le noir semblait s'enfoncer un peu plus pour abriter les dessins qu'ils portaient sur leurs ventres. Soudain, les murmures qui l'avaient sortie de son rêve en arrivant dans se mondes, revinrent. Leur mélodie entêtante devenait plus désagréable à chaque pas qu'elle faisait. Elle se figea soudainement, alors que le son était devenu presque insupportable:
« Vous entendez ça ? Ces mélodies ..? »
Les blagues fusèrent sur ce qu'elle avait pu manger, fumer ou consommer en général, ces petits rigolos s'en donnaient à cœur joie. Thomas trouva même l'occasion de faire une analyse de l'état psychique de Willie, qui plissa les yeux. La conclusion restait qu'aucun d'entre-eux n'entendait quoique ce soit, ce qui troubla beaucoup l'ourson rose. Elle tapa de la patte en faisant une petite moue et répliqua:
« Arrêtez de vous moquer de mooooi. Je n'ai absolument rien consommé, c'est... étrange... Je les ai déjà entendues en arrivant, et je sais que je ne suis pas folle ! » « Il se passe un truc pas net, ici. » conclut Raven.
Cette remarque reçut une approbation générale, et Willie ne pouvait qu'être d'accord. Elle qui s'était sentie directement à l'aise dans chacun des quatre pays qu'ils avaient traversés, commençait à douter du côté angélique de ce monde. Après tout, les meilleurs pièges étaient toujours les plus attirants. Un frisson remonta le long de son échine alors que les mélodies s'éloignaient, il fallait sauver Axel et sortir d'ici au plus vite. C'est alors qu'Altana la coupa dans ses sombres réflexions.
« En y repensant... je n’ai pas entendu des voix mais j’ai ressenti des choses... » « Moi c'est la vue... comme avec les ballons par exemple... » « AHA, alors comme ça vous aussi vous avez mangé des trucs pas nets ? Elle pivota vers Raven. Oh, c'est aussi à cause de ça que tu sentais un drôle de goût ! » « Rappelle toi ma chère que je suis immunisé à ce genre de choses... en temps normal. »
Willie acquiesçât d'un hochement de tête, toutefois légèrement dubitative. Ce monde était à mille lieues de la réalité, la preuve, elle pouvait y danser sans que les morts d'innocents s'en suivent. La conversation s'était enchaînée rapidement, Altana, Thomas, Raven et elle. Déjà quatre personnes à qui se monde faisait sentir, voir, goûter et entendre des choses très étranges. Du groupe, il ne restait que Kot, qui n'était visiblement pas concerné par le phénomène. Il haussa les épaules, comme pour le souligner, et déclara:
« Moi j'ai rien fumé. » « Sûrement, oui. Mais ça sert à rien de se creuser la tête là-dessus pour l'instant. Continuons. »
Ce chat n'était vraiment pas le coéquipier le plus efficace qu'il avait été donné à Willie de voir, mais le fait qu'il n'ait pas encore été touché était une bonne chose. Ils ne savaient pas si ces hallucinations étaient bonnes ou mauvaises, alors il valait mieux que l'un d'entre eux n'y soit pas exposé. Mais Raven avait raison, il ne fallait pas s'attarder sur ce phénomène, aussi étrange soit-il. Le groupe avança donc dans un silence étrange, comme s'ils étaient tous troublés par ces dernières révélations. Face à son fantôme souriant, Willie ne savait pas vraiment comment réagir. Elle fit une petite moue dubitative, et lança un regard aux autres qui semblait tout aussi perplexes. Elle posa la pointe de son crayon sur le dessin, puis la fit courir sur l'ensemble du motif, découvrant que c'est effectivement ce qu'elle était censée faire. Le reste du groupe avait eut la même illumination, et ils vinrent donc rapidement à bout de cette énième épreuve.
Soudain, quand ils eurent tous colorié leurs dessins, le trou noir devint un trou blanc. Le changement si rapide de luminosité brûla presque les rétines de Willie, qui dû se frotter les yeux en priant pour ne pas être devenue aveugle. Ils redescendirent de la tour, en compagnie de Solitude qui les remercia avec douceur. L'édifice autrefois noir arborait à présent les symboles du groupe, comme un monument érigé en leur honneur. Willie soupira longuement, comme pour évacuer toute la tension qu'elle avait accumulé devant cette mission. Son regard se para de magnifiques étoiles, et elle sautilla tout autour du groupe en clamant:
« Enfin ! On a réussit, on l'a sauvé ! Axel va enfin se réveiller et on va rentrer à la mais- »
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'un puissant séisme la projeta au sol. Quand elle releva la tête, légèrement sonnée, ce fut pour apercevoir une brèche se former à partir de la tour de l'Automne, et déchirer le paysage pour rejoindre celle de la place des quatre saisons. Ne jamais se réjouir trop vite, une leçon que l'ourson rose ne connaissait pas encore. Elle fixait le sol, immobile, quand Altana vint à son secours. Elle aurait pu se relever seul, en temps normal, mais le poids de la désillusion broyait ses épaules. Lorsqu'elle leva les yeux vers son amie, ces-derniers étaient noyés sous les larmes, qui s'accumulaient au creux de ses paupières pour glisser dans son pelage et finir leur course au sol. Ce n'est qu'en lisant l'encouragement dans les yeux de l'ourson roux, qu'elle se releva, puis chassa ses pleurs d'un revers de la main. Axel n'était pas sauvé. Leur mission n'était pas terminée. Pas encore. Et s'il y avait bien une chose que Willie avait du mal à accepter, c'était l’échec.
️ Gasmask
Dinah Smith
« “So you run on gasoline!” ...»
| Avatar : Leah Pipes
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite
Affirmer que les événements de la veille avaient profondément surpris notre jeune pompière était peu dire ! Si elle se félicitait généralement de parvenir à gérer les émotions causées par les situations d’urgence « de la vie de tous les jours », comme on les appelait dans le métier, elle venait d’être confrontée à un phénomène surnaturel qui ne possédait aucune sorte d’explication rationnelle, selon l’aveu même des propres médecins. « Une sorte de malédiction » avait affirmé l’une des infirmières en jetant des regards effrayés par dessus son épaule, comme craignant d’être rattrapée par le mauvais œil. Dinah, elle en revanche, n’était pas du genre superstitieuse. Au final, la situation l’intriguait plus qu’elle ne l’effrayait et aussi, sans le vouloir, coïncidence du destin, elle emportait avec elle, le porte-bonheur parfait, l’incarnation parfaite de la joie de vivre : sa meilleure amie Ishanee. La petite hindoue avait eu le coeur brisé en apprenant l’aventure qui s’était abattu sur Dinah au point qu’elle l’avait supplié pour l’accompagner leur rendre visite le lendemain du coma collectif. Dinah avait haussé un sourcil sceptique en apercevant son amie, les bras chargés de fleurs, chocolats et cookies, la mine résignée. - Isha...tu es sûre, des cookies ? - Oui les cookies remontent toujours le moral ! - Mais ils sont dans le... Elle n’osa pas aller plus loin et dire qu’au delà de l’attention qui était somme toute adorable comme toujours avec tout ce qu’entreprenait Ishanee, cela lui paraissait un peu incongru. Un peu trop festif...comme ces réconforts qu’on emmenait aux personnes qui sortaient d’une opération. Au détail près que les personnes qu’ils visitaient étaient toutes plongées dans le coma. Si la pompière gardait espoir de l’éveil d’Axel, l’événement de la veille l’avait plongée dans une incertitude un peu plus tenable qu’auparavant. Elle doutait même que les fleurs soient acceptées dans la chambre, vu l’énigme des nouveaux cas. - En tout cas, ils seront heureux en se réveillant de voir toutes ces attentions ! - Oui, je vais prier pour eux, j’espère qu’ils se réveilleront très vite ! L’air triste de son amie attrista à son tour Dinah. Etait-ce une bonne idée de laisser l’ancien avion arpenter des couloirs aussi maussades et lourds de souffrance ? Après coup, une fois la voiture garée sur le parking de l’hôpital, Dinah se le demandait encore. Son amie possédait un coeur si ampli de bons sentiments et d’innoncence qu’elle craignait que la confrontation avec la souffrance soit capable de la briser en mille morceaux. Non pas qu’elle soit faible, mais disons que trop empathique. Enfin, maintenant qu’elles se trouvaient devant le grand bâtiment, plus le temps de reculer. Elle lui pris le bras avec un entrain un peu feint : - Je suis sûre qu'ils vont se réveiller rapidement! C'est pour ça que tu es là, non? Tu es leur karma! - "Oui tu as raison ! Je vais leur porter chance et déposer un baiser sur le front à chacun d'eux pour les réveiller et il iront mieux" Ca n’avait aucun sens. Enfin, pas rationnellement. Mais ils vivaient dans un monde où Emma Swan avait rompu le Sort Noir par un baiser d’amour sincère, alors...pourquoi pas ? Même si Ishanee ne connaîssait Axel ni d’Eve ni d’Adam ! Autant résumer le niveau de chance à ….proche de zéro. Pas zéro, parce bon, on était pas à l’abri d’un miracle. Malgré tout, elle devait savoir : - Dis moi, Ish, tu as déjà...mis les pieds dans un hôpital ? - Oui... ? J'y suis aller pour réparer mes cassures pourquoi ? Aurais tu oublier qu'il m'arrive plein de choses parfois ? Non, ça elle s’en souvenait plus que bien. Difficile de l’occulter même. Mais ça n’avait rien de comparable avec ce à quoi elle risquait d’être confrontée. - Ouais...C'est pas faux non plus, ça...va-t-elle marmonner, parce que bon, je voudrais pas que...les gens...le coma, ce n'est pas équivalent… Elle avait peur que le formuler à voix haute blessa son amie mais elle était trop directe pour ne pas exposer clairement son opinion sur la question. Néanmoins, elle fut soulagée de voir Ishanee se contenter de hausser les épaules sans se départir de son petit air mutin : - Je comprends où tu veux en venir...mais ne t’en fais pas, ça ira ! Même si j’ai l’air frêle, je sais encaisser, tu sais ? - Oui, je sais tu es forte. Ce n’était pas tant le fait de douter de la faiblesse que d’être la cause de la faiblesse de son amie qui la dérangeait. Mais elle décida de faire abstraction au regard de l’instance d’Ishanee et remonta le couloir sans mots dires. Elle ne croisa pas Gabriel Agreste, mais supposa que ce dernier avait déjà investi les lieux avant les heures de pointe, ayant remarqué que ses visites s’organisaient dès l’ouverture ce qui devait faciliter également son travail. Un homme important mais agréable d’une certaine manière, si on voyait au-delà des apparences et de l’image qu’il tentait de renvoyer. Le reste du couloir séparant les deux jeunes femmes de la chambre d’Axel se trouvait silencieux. Elles ne croisèrent qu’un couple flamboyant en grande conversation, dont l’homme aux cheveux roux observait avec un amour flagrant sa compagne toute de rouge vêtue, puis infirmière qui leur confia qu’elle venait de pratiquer à l’instant la prise de sang du jeune glacier et de ses patients improvisés sans dégradation ni amélioration apparente. - Etat stationnaire, encore., confia-t-elle d’un air perplexe avant de retourner vaquer à ses occupations non sans les gratifier d’un « N’hésitez pas à sonner, au besoin » qui fit frissonner Dinah. A vrai dire, elle espérait ne pas à avoir à le faire sauf à gratifier le personnel médical d’une bonne nouvelle. Les deux jeunes femmes pénétrèrent bientôt dans ladite pièce plongée dans une semi-obscurité, dans un silence de plomb à peine rythmée par les « bips » des machines médicales. Axel se trouvait toujours là, identique à la veille, le visage paisible, les bras piqués de perfusion. Près de son oreiller, se trouvait une peluche lion affublé d’une paire de lunettes que Dinah devina être le présent du couple croisé sur le chemin. La crinière au vent, il semblait veiller sur son protégé comme un fauve en cage. Dinah posa les fleurs, cookies et chocolats sur la chaise voisine du lit, encourageant Ishanee à faire de même. On avait reculé son lit jusqu’au fond de la pièce, entassant les machines qui tel un immense cœur géant desservait par ses fils chaque lit et chaque vie qui y reposait. On avait posé le chat sur un petit chariot improvisé en lit de fortune et il se trouvait seul à ne pas bénéficier d’une perfusion reliée à l’appareil central. Une petite boite métallique et électronique s’occupait de son cas et avait été visiblement amenée par une vétérinaire, dont le nom s’écrivait fièrement au bord de l’écriteau consultatif des patients. « Weenonah Matoaka-S ». Le reste des individus, inconnus à Dinah, avait été revêtus de la blouse typique des patients et semblaient sommeiller. Après les avoir observé tous un petit instant, elle s’approcha du lit d’Axel pour contempler ses traits paisibles. Sans ces nombreux tuyaux tout autour, il aurait pu sembler qu’il ne faisait que rêver. La réalité était bien différente. Elle écarta la rangée de mèches qui avait glissé le long de son visage, regardant son amie avancer doucement vers chaque malade, sentant la respiration de chacun, comme pour vérifier leur survie. - Vous allez vous en sortir, je vous le promets ! Proférait-elle à chacun comme une prière, lit après lit, visage après visage, la main levée presque pour les toucher, sans jamais tenter le geste. L’empathie de sa meilleure amie perçait de toutes les pores de son visage si expression, même plus silencieuse qu’à l’ordinaire - Ca va ?, l’interrogea à distance Dinah avec inquiétude avant de murmurrer : je ne le fais pas mais… tu as le droit de prendre leurs mains, le contact leur permet de s’ancrer dans le réel, l’infirmière me l’a dit hier. Elle ne se sentait pas suffisamment proche de quiconque pour oser ce geste mais savait qu’Ishanee le pouvait. - Oui, ça va, ne t’en fais pas, je ressens juste ce qui se passe, répliqua Ishanee de son habituel ton quasi mystique qu’elle empruntait parfois , puis la rejoignant à côté d’Axel, prit sa main entre ses deux paumes, Je ne ne te connais pas, mais je suis avec toi. Tu as l’air si paisible...dans ton sommeil. Mais, tu sais ici, c’est beaucoup mieux. Il fait un temps sublime, le vent est plutôt frais mais agréable, l’odeur des cookies enivre un peu la pièce. En sortant de ton sommeil, je serais ravie de te rencontrer, qu’on puisse faire plein de câlins et manger des glaces si tu veux. - Il est glacier, justement ! Le pauvre, il a failli y passer… Mais il est si aimé, il fédère tellement de monde… - Encore mieux, alors ! Je serais ravie de goûter les parfums de ses nombreuses glaces, bien sûr quand il sera remis. - Je suis sûre qu’elles valent le coup ! Renchérit Dinah en s’approchant du blessé d’un ton enjoué, Faisons un pari, Monsieur Oswald ! Bientôt nous viendront vous achetez un sorbet ! - Oh oui ça sera la grande… Ishanee s’arrêta subitement, les paupières grandes ouvertes puis tourna un regard vers son amie : - Quelque chose ne va pas, Dinah ! Tout semblait aller si bien… Et pourtant. Une nouvelle fois encore, un bruit que la pompière ne connaissait à présent que trop bien retentit en un battement de seconde. A la différence qu’il ne se focalisait pas à la seule machine d’Olaf. L’ensemble des encéphalogrammes chutait à une vitesse vertigineuse collectivement ! - Oh non Dinah, faut faire quelque chose, appeler les docteurs ! Croassa Ishanee dont le corps tanguait dangereusement. Elle restait forte mais se sentait mal tandis que la sonnerie stridente retentissait frénétiquement. Il n’y avait pas de temps à perdre. Hors de question de laisser un malaise supplémentaire arriver non plus. Forçant le visage de sa meilleur ami à la fixer dans les yeux, détournant son regard de force des encéphalogrammes, Dinah l’attrapa par les épaules, fermement : - Va chercher du renfort, Ish, première porte à droite, au fond du couloir, vas-y ! Elle incita le mouvement de sa meilleure amie en exerçant une légère pression dans le dos et fut soulagée de voir celle-ci s’élancer hors de la chambre, préservée. Le chahut médical la rassurerait. En attendant, la pompière pressa la sonnerie d’alerte, prenant un à un les pouls de chacun des individus, jetant de brefs coups d’oeil aux encéphalogrammes. Rien. Rien ne semblait altérer cette chute… « Mon Dieu, comment est-ce possible ? » Comment pouvaient-ils ? Pourquoi ? Etait-ce elle ? Provoquait-elle cet état de sa seule proximité ? Impossible, elle était venue plusieurs fois avant hier voir Axel et aucun phénomène anormal ne s’était produit. Pourquoi ? Qu’y avait-il eu ? Quelle était la raison de cette mystérieuse et subite connexion entre ces six personnes et comment les sauver ? Reculant d’un bond à l’arrière, la jeune femme laissa la place au médecin en chef qui se pressait déjà vers Axel. Passa au bord de chaque lit dans le bruit strident des appareils. - Les plaquettes, Margaux. Il pressa un appareil sur les poumons d’Axel qui se soulevèrent brutalement. Puis le corps retomba inerte. Auprès des autres lits, le personnel médical opérait un massage cardiaque sur chaque patient. Dinah jaugea leur mine défaitiste… Regarda les indicateurs plongeant vers le zéro. Ses mains tremblaient un peu, elle serra la barre du lit pour garder corps avec la réalité. Comment tout ceci pouvait-il réellement arriver ? Comment ? Elle avait déjà fait face maintes fois à la mort mais cela n’en rendait pas son spectre acceptable. Son regard s’arrêta sur la petite table de fortune où un médecin administrait une sorte de liquide dans le corps du chat noir. Même lui. La vue de cet animal sans défense rendait encore plus improbable ce qui se jouait ici. - On recommence ! Ne lâchez rien, Monsieur ! - Chargez ! Un corps se soulevait, un autre s’affaissait. L’encéphalogramme plongeait toujours. - Administrez lui un tonicardiaque ! - Quel est le résultat ? - Ca ne fonctionne pas… - Docteur, on les perd ! On les perd. Ils ne respirent plus... Dinah recula encore. - Tenez bon ! Tenez bon ! Grinça-t-elle des dents. - Docteur… Vos instructions ? - Une dose supplémentaire ! Je ne les perdrais pas ! Je ne les perdrais pas.. - Ca marche… ils respirent… Ils respirent… La pompière écarta les lèvres, inspirant instinctivement, également, comme sortie d’une longue apnée. Etait-ce réellement la fin de ce cauchemar ? Chacun des encéphalogrammes reprenaient une courbe ascendante...Le chat, le jeune homme, la jeune fille rousse, son amie au grand sourire, la brune. Et ce fut à cet instant que Dinah le discerna cependant. Ce bruit, différent des autres, en sous tons. Strident, différent. Cruel, innommable. Elle tourna la tête et le vit. L’encéphalogramme qui affichait encore un trait lancinant. Elle sut avant de voir à qui il appartenait. Pinça les lèvres. Pourquoi ? Elle contempla les traits du glacier. Ils n’avaient pas variés une fois. Toujours ces lignes paisibles, toujours ce visage comme endormi. Pour toujours. Elle pensa au couple qui venait de le quitter, à Monsieur Agreste qui n’avait pas quitté son chevet, aux mots d’encouragement d’Ishanee. Elle pensa à elle-aussi mais surtout à lui. Lui. Axel Oswald. Qui gisait là, dans une sorte de plénitude injuste. Elle ne l’avait pas connu. Elle ne l’avait pas sauvé. Tout ce qu’elle lui avait accordé, c’était un sursis… Un simple sursis…
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Kot O'Neill
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Donc revenons en arrière, puisqu’il faut dire tout de même comment nos deux tourtereaux ont réussis habilement et de la meilleure des manières à monter la tour. Il y avait les gens disgracieux, et il y a les autres. Eux faisaient parti des autres. Thomas décida de se la jouer perso… D’ailleurs … il n’y a pas que lui, puisque Willie fit pareil … assez étrangement se fut Altana qui décida de rester avec eux. Kot ne dit rien, mais il trouvait ça bien le cynique de la jeune femme.
Au départ, l’un comme l’autre ne faisait rien ensemble … et au bout d’un moment… ils se rendirent compte que … seuls .. ils n’allaient pas aller bien loin…. Il regarda Raven … et sans mots, Raven se mit à faire de gros cube …. Et Kot se mit à les remplir … et monter d’un cran. Au bout d’un moment, Kot regarda le popotin de sa femme, et un fin sourire nostalgique se transcrit sur ses lèvres. Il décida de faire le premier pas, après quelques gros mots…
- Et si vous me portiez ? - Te porter ? Tu rêves ! Tu vas prendre tes deux pattes et monter comme tout le monde ! - Ouais, bah moi je suis doué pour tout casser pas pour construire alors ce n’est pas facile. Et vous allez certainement avoir besoin de moi là haut - Je ne pense pas non. On peut très bien t'abandonner ici. C'est pas comme si t'avais été un super atout pour l'équipe depuis le début. - Tu n’as pas remarqué à chaque fois on a une couleur et on avance ensemble ? Tu es vraiment nulle.
Kot la regarda avec un grand sourire alors qu’Altana croisa les bras en soupirant … bah quoi ? Fallait pas avoir bac +10 pour comprendre ce genre de chose non ? A chaque fois, seul lui pouvait toucher le noir (et il n’allait pas mentir ça lui plaisait cette idée). Kot avait la tête de la fierté sur son visage et rien ne pourrait l’enlever. Il se tourna vers Raven… bien plus difficile à aborder que l’orange à ses côtés.
- Et toi Mon corbeau à moi, tu veux bien ?
Raven regarda derrière elle, comme si Kot avait parlait à quelqu’un d’autres … y avait pourtant pas deux cent milles corbeaux à proximité … si ?
- Je me demande à qui tu parles. Sûrement pas à moi puisqu'il me semble que je suis le corbeau d'un chat qui peut très bien se porter tout seul.
Elle montra les cubes pour qu’il les colorie… Tout en se décalant pour laisser de la place à Altana aussi… et oui, ça s’appelle un travail de groupe, et les autres, bien que déjà haut avait peut être un peu oublier qu’ils étaient tous dans la même galère. Kot baragouina qu’il était pas content mais obtempéra.
- Faisons-le ensemble. Plus vite on aura fini, plus vite on sortira de là. - Tu as raison, plus vite on sortira d'ici, mieux ce sera
Dit la Orange certainement pas contente que quelqu’un a enfin réussi à lui faire fermer son bec. Elle avait même haussé les épaules, certainement pour montrer de la désinvolture, en mode m’en fiche … Kot se fera un plaisir de venir dans ses rêves pour voir ce qu’il en est. Ils arrivèrent en haut sans encombre mais dans un silence de plomb pour voir Thomas jouer avec le judebox.
Passant ensuite la partie Guitar Hero … où l’on pouvait très clairement voir que le fait d’avoir eu raison, et la preuve qu’il avait raison, contre Altana se lisait sur son visage en toutes lettres … sans lui, il aurait manqué quelqu’un pour sauter …. Et ils auraient perdu MOUHAHAH. Il était donc tout à fait contente de sautiller dans le trou noir, qui devient blanc (là c’était moche mais il se garda de faire de commentaire pour une fois et surtout pour avancer ce post).
Bref en bas de la tour … tout le monde commença à être content … Houpi Houpla Tralala… mais fallait pas trop oublier que …. Ce n’est pas le monde des bisounours ici ! C’était le subconscient d’un gamin qui avait de la solitude, de la culpabilité, de la tristesse et un sentiment d’inutilité qui était en train de le bouffer à petit feu. Alors le monde eu une secousse… puis … deux … puis trois … et les tours commencèrent à tomber. Petit à petit des blocs de pierre tombèrent, et Kot sauta rapidement sur une grosse pierre qui voulait tomber sur sa femme ! Personne n’avait le droit de blesser sa femme ! Personne. Même pas une pierre de subconscient qui n’avait pas de conscience … justement.
- Tu vas bien ?
Raven se mit à acquiescer et lui tendit la main. Tiens, un premier pas ? Kot ne fit pas de commentaire pour une fois … Alors que Raven se releva, elle se mit à dessiner une batte pour taper dans les pierres qui tombent. Kot en fit de même. Sécurité arriva d’un coup en leur disant de le suivre pendant que le séisme continuer. Pendant que le monde s’écroulait. Un bruit étrange se fit entendre. Comme le cri d’un monstre qui ne trouvait echo que dans les souvenirs d’Axel. Ce cri c’était le cri de …
- Deliora ! Vite mettez les innocences à l’abri !
Sécurité, plusieurs Sécurité d’ailleurs, était en train de prendre des innocences pour essayer de les protéger. L’un d’eux fini même par être écraser par une pierre et disparu dans un « POUF » pour se transformer en papillons. Responsabilité et autres concepts étaient en train de courir dans tous les sens … A l’image de Peur au tout début de cette histoire, on pouvait voir dans leur yeux qu’ils étaient en panique … et personne ne pouvait l’en empêcher … encore moins l’énorme monstre sortant des entrailles de la Terre qui faisait vibrer la terre à chaque fois qu’un de ses membres arrivé à remonter à la surface. D’abord les mains, énormes ressemblant à de l’écorce, puis ses jambes… Pendant que dans la réalité tout le monde était en train de mourir … ici, le monstre des cauchemars venait de revenir à la vie. Pas pour le meilleur, mais que pour le pire…
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Altana Steece
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Dire que j'avais dû m'allier avec Kot pour monter au sommet de la tour. Rien que d'y penser me donnait envie de vomir. M'associer avec Raven ne me dérangeait pas, elle était bien plus sympa que son mari (si j'avais bien compris leur relation au vu de leurs échanges). Mais bon, il valait mieux mettre cela derrière moi et oublier. L'important est que nous avions réussi à rejoindre Willie et Thomas, parti devant de façon très individuelle. Je vous retiens. Il y eut ensuite la partie Guitar Hero, avant qu'on redescende de la tour, celle-ci sauvée. On l'avait fait ! On était franchement les meilleurs. On formait une équipe de choc tous les quatre (puisqu'il y en avait un qui valait mieux mettre de côté). On avait nos différends mais au final, on arrivait à fonctionner de façon efficace, c'était assez impressionnant quand on y pensait. Mais maintenant que les tours étaient sauvées, qu'allions nous devoir affronter cette fois ?
Comme pour répondre à ma question, le sol se mit à trembler... Un séisme ! Je vis Willie flancher et courut pour la rattraper. C'était instinctif, comme souvent quand quelqu'un à qui je tenais était en danger. Je n'avais pas encore remarqué ce qui avait causé ce séisme mais... j'eus la réponse rapidement. Trop rapidement. Des mains semblables à de l'écorce sortaient du sol, suivi de ses jambes. Un monstre énorme sortait du sol, et ça n'annonçait rien de bon. Je ne pouvais pas le laisser faire ! Il allait s'attaquer à ce monde, c'est à dire au subconscient d'Axel. Et si le subconscient d'Axel était détruit, je n'osais pas imaginer ce qu'il adviendrait de lui. Et de nous... Sans y réfléchir plus, je commençais à courir en direction du monstre prêt à en découdre ! Mais... je ne pus aller bien loin puisque Sécurité m'attrapa et me porta comme si j'étais un vulgaire sac à patate. Je n'aimais déjà pas être touché, alors porté... surtout si c'était pour m'empêcher d'aller tuer un monstre trop moche.
-Lâche moi idiot, je dois tuer ce monstre !
-Tu es dans le monde d'Olaf. Tu ne peux pas tuer ce monstre.
Ah merde. J'avais oublié ce léger détail. Monde de merde.
-Mais on doit le sauver ! On ne peut pas laisser un monstre détruire son subconscient !
-On a plus le temps il faut attendre la fin du séisme.
-Comme ça sans rien faire ?
Il n'eut pas le temps de me répondre qu'il me poussa pour éviter que je me prenne un caillou énorme. Il se le prit à ma place et disparut en se transformant en papillons. Je m'inquiétais une micro seconde avant de me rappeller que l'on ne pouvait pas mourir ici. Un autre Sécurité arriva alors devant moi.
-Une fois que le monstre sera sorti, le séisme pourra se calmer, ne meurs pas ici.
-Je ne compte pas mourir ça c’est sûr... Et une fois le monstre sorti quel est le plan ?
-... Je ne sais pas encore.... Personne ne sait.
Super rassurant encore une fois... Sécurité m'emmenait en direction du château et Raven était la seule qui m'avait suivie. J'avais complètement perdu la trace des autres. Putain... Ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour se séparer.
-Non non non ! Comment ça vous n’avez pas de plan ? Pour quelqu’un nommé Sécurité vous n’assurez pas trop la sécurité !
-Je n'assure pas la sécurité contre les monstres !
Quelle excuse de merde franchement...
-Et donc la on doit tous se rassembler dans le château en attendant que le séisme se cale ? C’est ça votre idée de génie ?
-A moins que tu en ais une autre ?
Je levais les yeux au ciel. Ce n'était pas à moi de trouver un plan, je ne connaissais pas ce monde et n'avait aucune idée de la personne que nous devions affronter. Je me tournais vers Raven. J'espérais vraiment qu'elle m'aide sur ce coup, c'était la seule alliée qui était avec moi et je savais qu'elle était très efficace et j'aimais sa façon de réfléchir.
-Ces idiots sont incapables de trouver un plan. Tu veux m’aider ?
-J'ai une batte et un crayon magique, tu crois quoi ? Allons lui exploser la tête avec... un bazooka ? Des grenades ? Un sniper ?
Un grand sourire apparut sur mon visage. J'aimais vraiment sa façon de penser. J'aperçus d'autres sécurités empêcher les innocences de sortir. Ils essayaient de protéger tout le monde du mieux possible mais... ils n'étaient pas préparés à affronter cela. Ils n'avaient aucune organisation. C'était notre devoir de les aider. Par contre, la solution de Raven me parait malheureusement non faisable dans ce monde. Quel dommage... Peut-être que j'aurais été plus efficace si je pouvais avoir mon costume de Catwoman avec moi.
-J’aurais aimé mais... je crois qu’on ne pourra pas utiliser la violence dans ce monde.
Une innocence s'approcha de moi, les larmes aux yeux. Oh non... Je n'étais pas ici pour réconforter des oursons tristes.
-La violence c'est méchant.
Toutes les innocences qui écoutaient la conversation acquiescait, d'accord avec cette affirmation. Elles se tenaient toutes la main, sûrement effrayés. On aurait dit une secte...
-Pour une fois qu'on aurait pu s'amuser... Comptez pas sur moi pour lui faire un bisou magique.
-Sur moi non plus... Peut être que si on trouve ce que représente ce monstre pour Axel, on pourra l’éliminer ?
-On a déjà essayé les bisous quand on est tombé dans la brèche. Il veut pas. On a peur...
L'innocence s'approcha alors de moi pour me faire un câlin. Je la repoussais gentiment en direction de Raven. A ma grande surprise elle récéptionna l'innocence et lui rendit son câlin. Sans même se plaindre. Raven deviendrait gentille ? Impossible.
-Peut-être, mais on devrait d'abord l'empêcher de bouger. On peut faire des cordes pour l'attacher.
-Bonne idée !
Mais oui ! C'était véritablement une bonne idée. Au moins si on l'immobilisait, il ne pourrait pas détruire le subconscient d'Axel plus que les dégats qu'il faisait déjà. On pourrait alors gagner un peu de temps pour retrouver les autres et trouver un moyen de l'arrêter pour de bon. Et Axel serait sauvé !
Des cordes... Il faut demander aux zarbis, ils en ont plein dans leur réserve. nous indiqua l'innocence tout en montrant le plafond, où les zarbis étaient en train de voler.
Raven siffla pour les attira alors que je leur demandais de venir nous rejoindre. Un zarbi nous remarqua et descendit vers nous. S'il pouvait se dépêcher ce serait sympa, c'est pas comme si Axel et nous tous étions en grand danger...
-Plait il ? Vous êtes en manque d'enigme ? Alors je suis noir, je deviens rouge, et je finis blanc..
Oh pitié non...
-C’est pas le moment ! Donne nous des cordes.
-Le petit coeur que j'ai fait sur la fesse de Kot et qu'il a pas encore vu ? On a besoin de cordes l'ami, t'en as ?
Je ris à la réponse de Raven. C'est vrai que j'avais remarqué le petit coeur qu'elle avait déssiné sur les fesses de son mari un peu plus tôt. J'adorais voir que c'était Raven qui portait la cullote dans leur couple, et non Kot. Il ne méritait pas, il était bien trop chiant. Le coeur ne lui allait pas du tout mais au moins c'était amusant.
- Nous ne pouvons pas aller les chercher pendant le séisme. Et c'était une mauvaise réponse. nous répondit le zarbi. Mais alors qu'il répondait, le bruit dehors sembla s'arrêter. Le séisme était-il enfin terminé ?
-Le séisme est fini, c'est le moment.
Le zarbi vola vers la sortie. C'est bien, il ne trouvait pas une excuse idiote pour ne pas y aller, tant mieux. Je commençais à le suivre mais Sécurité m'arrêta. Comme quoi, ça commençait par devenir une habitude...
-Ne sortez pas tout de suite...
Et c'est alors qu'un nouveau bruit énorme se fit entendre. Derrière nous, je pus entendre de nombreux "pouf". Qu'est-ce qu'il se passait maintenant ?