« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Vaiana, la légende du bout du monde | Dans le monde des contes, je suis : : Vava, la fille du chef qui n'est pas une princesse même si elle chante et a des animaux de compagnie
Au début, j'avais cru à une blague. Quand on trouve un minotaure sur le pas de sa porte de chambre de motel, on se dit forcément que c'est un canular. D'autres trouvent des bébés ou des chiens abandonnés, moi il fallait que ça soit un bovin cornu de deux mètres, large comme une armoire. Il m'avait annoncé que je devais me présenter à une Evaluation à l'hôpital, afin de valider ou non mon statut d'habitante de Storybrooke. C'était une invention farfelue du nouveau maire, Hadès. Je n'étais revenue en ville que depuis quelques jours. J'avais à peine eu le temps de récupérer Hei Hei chez Apollon (ça avait été ma priorité numéro une).
"C'est quoi ce traquenard ?" "Ca n'est en rien un traquenard, mademoiselle de Motonouilli." avait répliqué le minotaure.
Il avait une voix grave et bien placée, qui laissait présager qu'il était doté de bonnes manières pour une créature des Enfers, mais le fait qu'il ait écorché mon nom de famille me donnait envie de me mettre au vaudou et de le maudire sur six générations.
"Vous devez vous plier à l'Evaluation, sans quoi je serais contraint de vous chasser de la ville à coup de balai."
Il n'avait pas l'air de plaisanter : il était venu avec un balai en main, qu'il tenait bien droit à la manière d'une lance au repos. J'avais hésité quelques secondes à l'envoyer balader. Après tout, je pouvais très bien vivre comme une hors-la-loi (je l'avais plus ou moins fait les premiers temps où j'étais arrivée à Seattle), ou choisir de partir définitivement de Storybrooke.
Cependant, je réalisai bien vite que je n'avais aucune envie de quitter la ville à nouveau. J'avais tout plaqué pour revenir ici. Je ne pouvais passer ma vie à fuir.
C'est la raison pour laquelle à l'heure indiquée, le lendemain, je me rendis jusqu'à l'hôpital. On me fit passer toute une batterie de tests, comme courir sur un tapis roulant (dont on augmenta la vitesse graduellement), soulever mon propre poids à bout de bras sur une barre en hauteur pendant trois minutes consécutives -une pure torture- sans compter les pompes, les squats et autres exercices. J'avais beau être sportive, je sortis de la session en zigzagant et tenant à peine sur mes jambes.
"Avez-vous des dépendances ?" demanda le minotaure nommé Constrictor, qui écrivait avec un minuscule stylo sur une immense feuille, assis derrière un bureau.
Je m'appuyai contre la table, essoufflée. Pourquoi n'y avait-il pas de chaise dans cette salle ? Epuisée, je m'assis directement par terre, en tailleur.
"Vous m'avez fait une prise de sang en arrivant." fis-je remarquer. "Oui, mais j'aimerais connaître votre avis sur la question, afin de comparer les résultats avec vos propres mots."
J'avalai ma salive avec difficulté, tout en le fixant. Le test ultime. Ca serait ma parole contre celle des résultats d'analyse. Autant être honnête. Adieu ma carte de séjour Storybrookienne.
"Je suis camée jusqu'à l'os."
Constrictor cocha quelque chose sur sa feuille puis hocha la tête.
"Parfait." "Parfait ?" répétai-je en haussant un sourcil. "C'est pas contre votre règlement de l'Evaluation ?" "Il n'y a rien qui interdise ça. En plus, les drogués permettent au commerce de Miss Bowman de prospérer. D'ailleurs..."
Tout en jetant des regards prudents de tous côtés, il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste de médecin -j'espérais qu'il n'exerçait pas vraiment à l'hôpital, vu l'absence totale de douceur quand il m'avait piquée- et en sortit une petite carte qu'il me tendit. Dessus on pouvait lire :
HOPE BOWMAN Dealeuse en herbe et plus si affinités
Il était joint un numéro de téléphone ainsi qu'une adresse, intitulée 'L'Eglise de la Fumée Sacrée'. Ca faisait nom de secte.
"Si vous la contactez, restez discrète. Elle ne veut pas que son mari soit au courant. C'est uniquement de la vente sous le manteau." ajouta-t-il à voix basse. "Okaaaay..." murmurai-je sur le même ton, tout en rangeant la carte dans ma poche de pantalon.
Ca pouvait toujours servir si jamais j'étais à sec. Un piaillement désespéré retentit subitement près de nous. Je tournai la tête et vis Hei Hei en train de courir désespérément sur le tapis roulant, sauf qu'une fois sur deux, il finissait un oeil collé contre et faisait un tour complet par-dessous avant de revenir sur le dessus.
"C'est pas nécessaire de lui infliger ça !" m'emportai-je en me levant d'un bond. "C'est le règlement. S'il veut devenir citoyen de Storybrooke, il doit se plier à la batterie de tests." répondit posément Constrictor. "BWRAAH !" piailla le coq. Dans un brusque élan, il parvint à sauter sur le tableau de commandes et entreprit de le picorer pour le court-circuiter. J'observai la scène, perplexe.
"C'est bien la première fois qu'il fait quelque chose d'intelligent."
Constrictor nota quelque chose sur sa feuille, sans bouger d'un millimètre. Soudain, un bruit sec se fit entendre en même temps qu'un éclair traversa la salle. Hei Hei fut projeté dans les airs et atterrit dans mes bras, parcouru par un courant électrique. Il trembla plus que jamais avant de s'immobiliser net, les yeux grands ouverts.
"HEI HEI !"
Je le secouai dans tous les sens. Sa tête dodelinait mollement dans le vide. Il avait la consistance du caoutchouc.
"VOUS ALLEZ ME LE PAYER !" hurlai-je à Constrictor. "Bwrah ?"
Le coeur battant, je baissai les yeux sur mon poulet qui agitait ses globes oculaires de façon compulsive.
"Tu es en vie !" réalisai-je, soulagée. "Bwrah !" affirma-t-il.
Il chercha à se libérer de mon étreinte. Je le posai doucement au sol. Il s'empressa de se diriger vers le tapis roulant pour picorer les quelques boutons qui avaient volé en même temps que le court-circuit avait eu lieu. Il était occupé à en avaler un quand la porte s'ouvrit sur Violette. Je lui adressai un sourire épuisé. Au moins un visage connu ! Elle venait sûrement me sortir de ce calvaire.
Au même instant, Constrictor fit claquer le gant en latex qu'il avait enfilé.
"A présent, nous allons procéder au contrôle anal." annonça-t-il sobrement. "Le contrôle de quoi ?" m'étranglai-je.
Je tournai aussitôt la tête vers Violette, paniquée.
"Mon amie vient d'arriver, c'est bête ! Je crois qu'il va falloir écourter l'Evaluation !" fis-je avec un grand sourire crispé.
J'attrapai la jeune femme par le bras comme pour signifier que nous allions prendre congé. Constrictor plissa des yeux et fit re-claquer son gant d'un air menaçant.
"Envoie-lui un champ de force." articulai-je du bout des lèvres à l'oreille de mon amie. "Je te le revaudrai au centuple."
Juste à côté, Hei Hei en était à son troisième bouton. Apparemment, il adorait le goût du plastique.
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*Violette Parr
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Chaque mois allait avec son lot de découverte et de surprise. La plupart du temps, cela venait avec les idées complètement loufoques de Mr Le Maire. Hadès était sans doute le dieu le plus boulet de Storybrooke. Violette ne connaissait pas beaucoup de dieux mais elle espérait qu’il n’y ait pas plus boulet que lui. Parce que là, ça touchait vraiment le fond. La jeune femme avait laissé tomber l’idée d’expliquer que ça ne pouvait pas exister une nationalité Storybrookienne puisque Storybrooke n’était qu’une ville et non pas un pays. Alors désormais, les habitants étaient Américains ET Storybrookiens. Un véritable bordel. Mais parce que l’idée n’était pas suffisamment affreuse, Hadès avait décidé d’ouvrir la ville aux habitants des contrés éloignés et de leur faire passer des tests pour avoir cette nouvelle nationalité.
Sans pouvoir le faire changer d’avis, ni même avec l’aide de l’équipe de la Mairie, Violette avait endossé un nouveau rôle. Après celui de scripte pour les dossiers et de gestionnaire d’emploi du temps, elle s’occupait de donner l’accord final après les tests pour donner la nationalité. C’était complètement débile de faire ça mais la jeune femme n’avait pas envie de perdre son travail. Désormais, elle avait un loyer à payer à la colocation.
Depuis début Avril, il y avait eu quelques dossiers de demande de naturalisation. Voilà comment ça s’appelait réellement. Bien qu’une fois de plus, Stroybrooke n’était pas un pays. Mais ce jour-là était particulièrement spécial. Une nouvelle demande de naturalisation comme depuis début Avril. Cependant, là il s’agissait d’une fille que Violette avait côtoyée lors de l’expédition divine sur Titania. Violette avait rarement des coups de cœur amical. Par exemple, il n’y avait eu aucun coup de cœur amical avec Nora. Une entente cordiale s’installait entre elles pour la colocation, mais pour le moment ça n’allait pas plus loin. A l’inverse de Vaïana. L’alchimie entre les deux jeunes femmes avaient été forte au moment où tout était parti en cacahuète !
Alors le fait de savoir qu’elle venait à Storybrooke de manière définitive réjouissait Violette. Elle qui n’avait pas eu le temps de lui demander son numéro de téléphone pour qu’elles restent en contact, allait pouvoir désormais la voir plus souvent. Et aujourd’hui signait l’heure des retrouvailles. La jeune femme était tellement pressée qu’elle se rendit un peu en avance à l’Hôpital.
Les questionnaires sous le bras, comme à chaque fois qu’il y avait une nouvelle naturalisation demandée, Violette était arrivée à l’Hôpital. En temps normal, la brune attendait patiemment que la personne sorte de la pièce d’examen, pour les accompagner vers une autre salle afin de réaliser la dernière phase du test, celle psychologique. Et autant dire que c’était totalement débile. Car les questions étaient totalement loufoques. Bien que bizarrement, les personnes ayant passés les tests médicales semblaient ravis d’y répondre…quoi s’ils avaient été torturé avant et que répondre à des questions débiles était de la tarte à côté.
Trop pressée de revoir sa copine et d’avoir enfin de ses nouvelles, Violette ouvrit la porte. Chose que d’habitude elle ne faisait pas. Et immédiatement, la jeune femme comprenait pourquoi les pauvres futurs habitants ressortaient traumatisés. Violette fit les yeux ronds, choquée par ce qu’elle venait de voir et surtout d’entendre. D’un regard très rapide, elle balaya la salle. En effet, ça ressemblait un peu à une salle de torture. Violette comprenait de mieux en mieux. Et elle ne pouvait pas laisser son ami subir ça.
« Je peux pas m’attaquer à lui, Hadès va me tuer. » articula Violette tout en chuchotant vers Vaïana.
Mais il y avait la méthode sympa, la méthode sans violence. Celle que Violette allait tenter d’utiliser.
« Bonjour. »
Violette s’avança vers le minotaure, se plaçant devant Vaïana, la protégeant en quelque sorte. Puis elle tendit tout naturellement sa main.
« Violette Parr, secrétaire de Mr Le Maire. Je prends le relai. » « Négatif. L’évaluation physiologique n’est pas terminée. Donc la demoiselle elle rePARR d’où elle vient et me laisse finir mon travail. »
Le minotaure était visiblement moins boulet que ces prédécesseurs. Logique après tout de placer le plus intelligent des minotaures dans une tâche comme celle-ci. L’armoire à glace ne serra pas la main de Violette. Il se contenta de la retourner avec une seule main vers la sortie et donc vers Vaïana.
« Euh…Bon…Bah échec de la tentative gentille. »
Mais hors de question de s’attaquer à un minotaure. En plus, il ne lui avait rien fait à elle. Alors Violette décida de le rendre un peu fou. Alors qu’il la poussait vers la porte ouverte, la brune se rendit invisible. Elle le contourna rapidement et tenta de le pousser lui-même à l’extérieur de la pièce. Sauf que voilà. Il était lourd le minotaure ! Alors Violette décida malgré son premier souhait, d’utiliser un léger champ de force pour le pousser vers le couloir.
Une fois dehors, Violette s’empressa de fermer la porte à clé et de redevenir visible. Elle se frotta les mains, victorieuse avant d’adresser un large sourire à Vaïana. Le minotaure tambourinait à la porte mais Violette faisait comme si elle n'entendait rien.
« Et voilà ! Nous sommes débarrassées. »
Le regard de Violette se posa sur les documents qu’elle avait en main. « Enfin…débarrassées du Minotaure. Mais malheureusement pas de ton évaluation. »
Violette soupira en levant les yeux en l’air et se dirigea vers le bureau.
« Franchement je me demande quand est-ce qu’Hadès arrêta d’avoir des idées idiotes. Prête pour la partie psychologique ? Remplie de question parfois judicieuse et parfois complètement loufoque… »
Déposant les documents sur la table, Violette se retourna avec un sourire malicieux vers Vaïana. Elle fit trois/quatre pas très rapide dans sa direction avant de la prendre dans ses bras. Bah oui, elle ne lui avait même pas encore dit bonjour.
« Je suis trop contente de te revoir après ces quelques mois. Tu m’avais manqué ! »
Violette était restée contre son amie. Elle n’osait plus sortir de là car son cerveau venait enfin de tilter. Elle venait de mettre un minotaure à la porte. Qu’est-ce qui pouvait l’empêcher de l’enfoncer ? Après tout, c’était une créature assez imposante ! Non. Tant pis, elle resterait contre Vaïana pour ne pas penser à tout ça.
☾ ANESIDORA
Vaiana de Motunui
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"Je suis trop contente de te revoir après ces quelques mois. Tu m’avais manqué !"
Et c'était réciproque. Je lui tapotai le dos avant de la serrer à mon tour, fermant les yeux. Ca faisait tellement de bien de voir un visage connu après tout ce temps. A l'époque, j'avais cru que partir était plus simple que de rester. A présent, je me rendais compte que revenir était encore plus difficile. Cependant, grâce à Violette, je me sentais accueillie, attendue.
Je soulevai brusquement les paupières en entendant taper contre la porte. Le minotaure semblait avoir la ferme envie de la défoncer, mais je n'avais aucune envie de passer le contrôle anal. Plutôt mourir. Je m'éloignai de Violette dans un sursaut et avisai la pièce dans son intégralité.
"On peut faire la partie psychologique dehors, je suppose ?" proposai-je sans attendre.
Les coups redoublèrent, ainsi que les grognements de l'autre côté. La porte ne tiendrait plus très longtemps. D'ailleurs, les minotaures n'étaient-ils pas censés savoir se téléporter ? Probablement que celui-ci était trop bête pour s'en souvenir. Tant mieux pour nous.
Je me précipitai vers la fenêtre que j'ouvris, et regardai en bas : nous nous trouvions au premier étage. Ca n'était pas très haut.
"Suis-moi !" lançai-je à mon amie.
J'attrapai Hei Hei par le cou ; ce dernier recracha un bouton en plastique avant de piailler d'un ton étranglé. Je coinçai le coq sous mon bras et enjambai la fenêtre avant de descendre par la gouttière. Sur le dernier mètre, je sautai et atterris sur mes pieds dans un équilibre précaire.
"Vite !" interpelai-je Violette.
Elle me rejoignit rapidement. Je lui pris la main et l'entraînai en courant de l'autre côté de la rue, de sorte à ce que le minotaure ne puisse nous suivre puisqu'il ne saurait dans quelle direction nous étions parties. Je décidai de mettre pas mal de distance entre l'hôpital et nous avant de stopper. Je grimaçai en raison d'un point de côté et respirai par saccades.
Puis, j'observai les alentours. Nous étions aux abords d'un petit parc un peu abandonné, envahi par la végétation. Un banc un peu vermoulu se dressait à seulement quelques mètres, à l'ombre d'un chêne.
"Ca a l'air clean. Il ne nous a pas suivies."
Je me dirigeai vers le banc et plaçai mon pied dessus afin d'en tester la solidité. Il semblait tenir le coup.
"On pourrait faire la suite de l'évaluation ici. T'en penses quoi ?"
Ensuite, je vérifiai que Hei Hei était toujours des nôtres. Je l'enlevai de sous mon bras pour le tenir contre moi. Ses yeux globuleux restaient fixes et il ne semblait plus vraiment respirer. Soudain, un sifflement insupportable s'échappa de sa gorge, comme s'il avait avalé un sifflet. Je soupirai.
"Super. Un bouton en plastique a dû se coincer dans son gosier."
J'hésitai à le laisser comme ça. Après tout, il était à peine plus bizarre que d'habitude. Cependant, comme les sifflements à répétition risquaient d'être agaçants à la longue, mieux valait intervenir.
"On lui tape dessus ?" suggérai-je à Violette.
Joignant le geste à la parole, je le posai sur le banc, levai la main, hésitai et l'abattis sur son abdomen. Hei Hei siffla de plus belle sans discontinuer. Ca ne marchait pas. Je recommençai. Toujours rien (à part des coups de sifflet).
Dépitée, je réfléchis. Quand soudain, une idée germa dans mon esprit. Je l'exposai à Violette d'un ton enthousiaste :
"Et si tu lui envoyais un champ de force directement dans la gorge ?"
A cet instant, le coq redressa la tête et laissa échapper un petit sifflement craintif. Par moments, je me demandais vraiment s'il comprenait ce qui se passait, ou si c'était moi qui interprétais ces gestes. En tous cas, il ne bougea pas davantage, ce qui me permit de m'asseoir à côté de lui et de maintenir son bec ouvert avec ma main droite tandis que la gauche était posée sur son ventre, de sorte à l'immobiliser.
"VAS-Y MAINTENANT !"
Etait-ce de la maltraitance animale ce que nous étions en train de faire ? Au final, puisque c'était dans l'intention d'aider Hei Hei, ça ne pouvait être une mauvaise chose. Malgré tout, je nourrissais quelques doutes. J'espérais que personne ne nous surprenne car je ne donnais pas cher de notre peau devant un tribunal (surtout que les sifflements stridents du coq risquaient d'attirer du monde si on ne se dépêchait pas !).
Petit dé ? :
PAIR : Violette vise juste et le champ de force atteint sa cible : le bouton en plastique jaillit hors de la gorge de Hei Hei mais ce dernier saute sur ses pattes et essaye de l'avaler à nouveau ! O_o Relance le dé : PAIR il réussit à l'avaler et faut tout recommencer (donc relancer le dé pour refaire un champ de force ). IMPAIR : il ne l'avale pas ouuuf !
IMPAIR : Le champ de force n'atteint pas la gorge mais l'oeil droit de Hei Hei qui se met à cligner très vite en sifflant si fort que tous les chiens du coin surgissent. O_o Ils n'ont pas l'air très enchantés par le bruit que ça cause. Au contraire ils semblent très très énervés.
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Avec Vaïana en face, il fallait s’attendre à ce que cette simple tâche formelle dans son boulot devienne une véritable aventure. Mais elle avait raison. Il ne fallait pas rester ici. Alors Violette, après avoir pris son dossier de feuille contenant les fameuses questions pour la naturalisation, suivit son amie sans broncher. D’ailleurs, elle était assez étonnée de la ressource dont elle faisait preuve en utilisant le matériel autour d’elle pour s’en sortir aussi facilement. Violette décidé tout simplement de suivre pas à pas ses gestes. Et c’est donc via la gouttière que Violette descendit, en sautant le dernier mètre qui la séparait de Vaïana. Exactement comme elle venait de faire.
La brune aurait voulu lui dire bravo. La féliciter, lui dire qu’elle ne l’imaginait pas autant sportive…Après tout, elle semblait plutôt axée fumette que musclette. Néanmoins, Violette n’eut pas le temps de récupérer de son saut que Vaïana la traîna le plus loin possible de l’Hôpital. Fort heureusement Vaïana se stoppa. Violette se plia en deux, tentant de récupérer sa respiration.
« Préviens la prochaine fois. J’étais pas prête pour ce sprint ! »
Elle ne disait pas cela méchamment mais plutôt parce qu’elle se sentait vraiment très mal. Elle avait un point de côté et cette course lui avait donné horriblement soif. Sauf que malheureusement, elle n’avait aucune bouteille d’eau sur elle. Violette se redressa en observant Vaïana mettre son pied sur le banc. A première vue, il semblait tenir. Tant mieux car Violette avait envie de s’asseoir. Alors lorsque son amie proposa de continuer l’évaluation ici, Violette leva son pouce en l’air en guise de réponse.
« Excellente idée ! »
La jeune femme prit place sur le banc. Mais Vaïana ne fit pas de même. Elle était occupée à s’inquiéter pour son coq. C’était la première fois qu’elle voyait un coq de compagnie et c’était sans doute la première fois qu’elle voyait un coq aussi solide. Il avait quand même mangé plusieurs boutons en plastique. Et d’ailleurs, un semblait coincé dans son gosier. C’était même sûr vu les sifflements qu’il produisait. Ce bruit était particulièrement atroce mais Violette arriverait à faire avec. Mais pas Vaïana apparemment puisqu’elle suggéra de taper sur le pauvre coq.
« T’es sérieuse ? »
Violette n’était pas chaude pour taper un animal sans défense. Mais après tout, si elles ne faisaient rien, il risquait de mourir étouffer. Alors Violette fit une petite moue hésitante.
« Bon. Si ça peut le sauver. Allons-y. »
L’Indestructible laissa Vaïana faire. Après tout c’était son coq. Malgré les gestes de la future citoyenne de Storybrooke, le bouton était toujours coincé dans la gorge du poulet. La situation devenait critique. Peut-être fallait-il l’emmener voir un vétérinaire. C’était le plus logique à faire. Violette comptait le proposer à Vaïana. Mais cette dernière eut une idée complètement dingue.
« QuOi ?! »
Violette fit les yeux ronds à son amie avant d’avoir un regard compatissant envers le coq. Ce dernier ne semblait pas rassuré et Violette non plus. Néanmoins, les gens autour d’eux commençaient à s’approcher. Les sifflements du coq se faisant de plus en plus nombreux. Il stressait et ça s’entendait.
« Tu…es sûre que c’est une bonne idée ? Imagine je le tue…J’ai pas envie d’avoir le meurtre d’un coq sur le dos. »
Mais Vaïana semblait décidé à ce que Violette soit la solution à ce problème. Si elle y tenait tant, Violette n’allait pas aller contre. Se levant brusquement, Violette se mit face au coq. Cette situation incongrue était tellement stressante et le sifflement du coq n’arrangeait rien. Alors lorsque Violette lança son champ de force, il ne fut pas étonnant qu’elle rate complètement sa cible. Enfin si. Violette avait réussi à toucher le coq. Après tout, il était face à elle. Mais au lieu d’avoir touché sa gorge, elle venait de toucher son œil droit qui commença à cligner sans arrêt.
« Oh non ! Merde ! »
Violette se mit à genou, à la hauteur du coq. Elle tenta de poser sa main sur son corps et de lui caresser les plumes.
« Je suis vraiment désolée petit coq ! Tu m’en veux pas j’espère. »
En tout cas, la situation sembla s’empirer car après les regards médusés des passants par rapport à ce qui venait de se passer, des aboiements de chien se rapprochant se firent entendre. Ils se rapprochaient d’eux. Surement que le sifflement du coq devait leur déplaire.
Et rapidement, le banc fut encerclé de chien. Une dizaine de chien, sans doute pas vacciné contre la rage, étaient sur la défensive. Ils semblaient prêt à sauter sur le coq et donc sur les filles à tout moment. Le réflexe de Violette fut bien évidemment de sauter sur le banc, restant debout sur celui-ci.
« Arrête de siffler toi. Regarde ce que tu nous ramènes. »
Violette observa autour d’elle.
« Je te conseille de fuir, une nouvelle fois. Genre j’ouvre un passage en envoyant valser un chien, puis on court le plus vite possible. Genre, faudrait rentrer dans un commerce. Celui le plus proche. Les chiens ne pourraient pas y entrer. Pas mal comme idée, non ? »
A vrai dire, les filles n’avaient plus du tout le temps de parler et de réfléchir. Alors Violette n’attendit pas l’approbation de son amie pour envoyer un champ de force sur le chien face à elle. Il vola à quelques mètres, libérant assez d’espace pour que les filles et le coq puissent fuir. Courant le plus vite possible, Violette entra dans le premier commerce sans réellement regarder de quoi il s’agissait. Par chance, les chiens ne pouvaient pas entrer. Ils ne savaient tout simplement pas ouvrir une porte. Violette se plia en deux une nouvelle fois, tentant de retrouver son souffle.
« Roh punaise. On l’a échappé belle ! »
Elle se redressa, gratifiant Vaïana d’un large sourire.
« Je savais pas que tu étais aussi sportive ! Enfin, tu l’avais plutôt bien démontré dans notre dernière escapade divine mais à ce point-là, je savais pas ! »
Violette prit le temps de regarder l’endroit. Il n’était pas du tout inconnu à Violette. Le sourire de Violette grandit sur son visage.
« Génial ! On est rentrée dans l’un des meilleurs endroits de Storybrooke : Bienvenue au Comics Burger ! »
Cependant, il ne semblait y avoir personne. Violette regarda l’heure sur son portable.
« Dommage, ce n’est pas encore l’heure du service. »
Néanmoins, cela n’empêchait pas de continuer ici le questionnaire pour la naturalisation de Vaïana. Violette fit comme si elle était chez elle. Après tout c’était Dyson le propriétaire du Comics Burger et Dyson était le meilleur ami de Violette. Alors la brune prit place à une table et invita Vaïana à la rejoindre.
« Attendons que ce soit l’heure pour se faire un petit repas. Et commençons ce fameux questionnaire pour faire passer le temps. »
La brune observa ses fiches, relisant les dizaines de question. Clairement, soit les questions avaient été écrites par Hadès, soit elles avaient été écrites par les minotaures. Violette soupira.
« Attention. Je pense que tu connais Hadès. Donc les questions sont à son image. Avez-vous déjà complimenté le maire Hadès depuis le début de son mandat ? »
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Petit dé :
PAIR : Un cuisinier sort des cuisines après avoir entendu de bruit. Il attendait le poulet que l'on devait lui livrer pour faire les plats du jour. Et oh, tiens, il y a Hei Hei Le cuisinier risque d'être un peu déçu vu l'état du coq
IMPAIR : Un cuisinier sort des cuisines MAIS il se trouve que c'est un minotaure. Or, tous les minotaures communiquent entre eux par sms. Et le minotaure qu'on a semé à l’hôpital, bah il a prévenu tous les autres
Vaiana de Motunui
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Violette nous avait sorti du pétrin avec brio. Je n'en attendais pas moins d'elle. Son pouvoir était ultra pratique. Je n'avais pas osé faire usage de mes dons, car ils devenaient encore un peu instables par moments, et puis, je craignais toujours de ne pas savoir les gérer et de devenir une bombe anatomique. Même si je n'avais plus ressenti de surcharge depuis le retour de Titania, je ne préférais pas prendre de risques.
A la réflexion de mon amie concernant le sport, je répondis en haussant les épaules, toujours un peu essoufflée :
"A Seattle, j'escaladais des immeubles pour le fun."
J'esquissai un petit sourire. Ca n'était pas vrai, bien sûr. En revanche, j'avais fait pas mal de skate-board sur les aires de jeux incurvées et je m'y étais illustrée auprès des jeunes du coin par de nombreux sauts. J'avais besoin de bouger : j'aimais ça.
Face à l'enthousiasme de Violette devant le dénommé Comics Burger, je ne pus que m'incliner. Il était vrai que l'endroit avait l'air sympa, avec ses banquettes et son style dinner. Qui plus est, je commençais à avoir un petit creux. J'affichai une moue attristée en apprenant que ça n'était pas encore l'heure du service, mais m'installai malgré tout sur une banquette en face de celle de Violette.
Notre course-poursuite à travers la rue avait eu le mérite de faire taire le sifflement de Hei Hei : soit il avait fini par cracher le morceau de plastique, soit il l'avait avalé. Quoi qu'il en soit, il paraissait exténué et avait la consistance du caoutchouc dans mes bras. L'oeil atteint par le champ de force de Violette tiquait de temps à autre, de manière moins régulière.
Me doutant que les animaux n'étaient pas admis dans ce lieu -hormis entre deux tranches de pain rond- je cachai mon coq du mieux possible sur la banquette, entre le mur et moi. Heureusement, il ne piaillait plus. Sans doute que les récentes péripéties l'avaient épuisé. Tant mieux.
J'enlevai mon sweat-shirt, me retrouvant en débardeur noir, pour couvrir le coq qui tremblait. Je ne savais jamais si c'était de froid ou par simple habitude. Dans le doute, je préférais poser un vêtement sur lui, surtout qu'il ne s'en plaignait jamais. A peine il sentit le sweat sur lui qu'il tourna la tête à 180° façon Exorciste pour picorer fébrilement le tissu. Ca termina de me rassurer à son sujet. Il avait un comportement normal, tout du moins aussi normal qu'il pouvait l'être.
Tranquillement, je levai les yeux vers Violette qui avait sorti le fameux questionnaire.
"Ca me va de faire ça ici. En plus, je commence à avoir faim."
Avec envie, j'observai le comptoir derrière lequel des employés s'affairaient. De bonnes odeurs de friture et de viande grillée parvenaient déjà des cuisines.
J'écarquillai les yeux en entendant la première question du questionnaire. Etant donné le "contenu" discutable de l'évaluation physique, je m'attendais au pire pour celle qui était psychologique. Je ne fus pas déçue. Seulement consternée.
"Hadès ? Je l'ai jamais croisé." fis-je en toute sincérité. "Mais bon, histoire que l'éval' passe crème... t'as qu'à noter que oui, je le complimente chaque jour de la semaine. J'ai même une photo de lui au-dessus de mon lit que j'embrasse tous les soirs avant de dormir."
Je m'esclaffai à cette pensée tout en ramenant une jambe contre moi, posant le pied sur la banquette. C'était sûrement interdit mais je m'en fichais un peu.
D'ailleurs, je crus que le cuisinier qui sortit des cuisines venait me réprimander à ce sujet, mais il n'avait d'yeux que pour Hei Hei dont la tête dépassait du sweat. Il l'observa d'un oeil déçu.
"Je vais pas pouvoir faire beaucoup de nuggets avec celui-là. Et depuis quand les livreurs s'installent à table, au calme ?"
Comment savait-il que j'avais été coursière à Seattle ? Il me regardait d'un air réprobateur.
"On n'est pas livreurs. On est clientes." dis-je d'un ton aigre, car je n'appréciais pas des masses qu'il veuille transformer mon coq en nuggets.
"Si c'est pas de la matière première, il ne peut pas rester ici." dit-il en désignant Hei Hei. "Les animaux sont interdits."
"C'est une animatronique." mentis-je en tapotant le coq qui poussa un piaillement étranglé. "On n'est pas des écervelées qui promènent un coq. Vous nous prenez pour des cruches ?"
Méfiant, il continua de fixer Hei Hei.
"Franchement Chef, vous pensez qu'un coq avec des yeux pareils, ça existe ?"
Il hésita encore pendant quelques secondes, observant les yeux globuleux de mon poulet, avant de hausser les épaules. Flatté par l'appellation "chef", il retourna à ses fourneaux. Il commença même à fredonner un air d'opéra. Je tournai la tête vers Violette avec un sourire un chouilla suffisant, puis me penchai sur la table.
"Avec ça, on est sûres que quoi que l'on commande, on sera super bien servies."
J'adressai un clin d'oeil à mon amie. L'important, c'est de savourer les petites choses. Après quoi, je me saisis de la carte, car ça allait bientôt être l'heure du service. Autant être prête.
"C'est quoi la prochaine question de l'eval' ?" demandai-je d'un ton nonchalant.
Autant en finir au plus vite avec ce machin. Ca permettrait plus vite de passer aux choses sérieuses, à savoir : MANGER.
CODAGE PAR AMATIS
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
C’était parfait. Vaïana jouait parfaitement le jeu. Elle avait totalement compris qui était Hadès. Sa réponse à la première question de l’évaluation psychologique était tellement excellente que Violette n’avait pas pu s’empêcher d’avoir un franc rire avant de gribouiller quelques mots sur la feuille.
« Tu as totalement raison. Hadès va adorer. »
Elle mâchouilla le bout de son stylo en observant Vaïana.
« Enfin fais attention, il risque de croire que tu lui voue un culte et le connaissait un peu, il risque d’en parler aux minotaures qui eux, risquent d’être très jaloux. Les seuls qui vouent réellement un culte à Hadès sont les minotaures. Et franchement, je sais pas pourquoi. Mystère et boule de gomme ! »
Et justement, un minotaure venait d’arriver à la hauteur de la table des filles. Il avait directement remarqué le coq de Vaïana, le prenant pour le poulet pour faire les nuggets. Sérieusement ? Violette et Vaïana ne ressemblaient pas à des livreuses. Et comme le minotaure cuisinier l’avait fait si bien remarqué, les livreurs ne s’installaient pas à table. Lorsque Vaïana lui expliqua qu’elles étaient des clientes, Violette hocha la tête afin de montrer son approbation.
Et forcément, le cuisinier ne fut plus trop d’accord pour la présence de Hei-Hei. Alors Violette observa Vaïana se justifier, tout en fronçant les sourcils. En effet, elle n’avait pas compris le terme qu’avait utilisé son amie. Mais tout cela semblait fonctionner puisqu’il retourna en cuisine sans rien rajouter. Elle était douée pour embobiner les gens, c’était fou !
Violette eut un léger sourire pincé tout en secouant positivement la tête, l’air de la féliciter.
« Impressionnant ! Je vais noter que tu sais carrément flatter, qu’importe si ce sont des créatures ou des humains ! Ça devrait rapporter des points pour ta demande de naturalisation. »
Car oui, c’était un système de point. Après les différentes évaluations, Violette allait devoir corriger ses notes en attribuant des points conformément à un barème. Tout cela avait été évidemment inventé par les minotaures et Hadès. Autant dire que c’était quelque chose de totalement loufoque.
« En effet, on sera servie rapidement en plus ! »
Violette observa les alentours. De toute façon, elles étaient les seules clientes pour le moment. Ce qui était normalement après tout puisque le service n’avait pas encore commencé. Le regard de Violette se posa rapidement sur la carte du restaurant. Mais elle détourna rapidement le regard pour le poser sur ses feuilles, là où étaient notées les questions.
« Alors, prochaine question…Que penses-tu des minotaures présents en ville ? Comment pourrais-tu les aider pour rendre leur intégration complète ? »
En clair, on demandait aux nouveaux habitants de Storybrooke d’apprécier les minotaures et de les aider à s’intégrer à la ville…Alors que ça devait être l’inverse ! Violette soupira après avoir lu la deuxième question. Ce questionnaire était vraiment du n’importe.
« En toute honnêteté j’espère que cette histoire de naturalisation storybrookienne ne restera pas longtemps. C’est clairement une perte de temps et un gros flicage de la population. Je suis vraiment désolée Vaïana ! »
Violette leva les yeux au ciel.
« Faisons une petite pause plus sympa et plus gourmande ! »
Son regard se posa de nouveau sur la carte du restaurant, qu’elle connaissait par cœur. C’était pas comme si le restaurant appartenait à son meilleur ami.
« Pour le repas, tout dépend ce que tu préfères ? Est-ce que tu es plus burger ? Ou pâtes ? Ou riz ? Ou pizza ? Il y en a vraiment pour tous les goûts ici. Personnellement, je suis une grande fan de riz. Du coup, je prends souvent le Heat Vision. C’est du poulet grillé et du riz frit. C’est assez gras mais j’adore ! »
De toute façon c’était bien connu que Violette était une grande fan de la malbouffe.