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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe]

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Dinah Smith
Kot O'Neill
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Athénaïs du Chestershire
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Athénaïs du Chestershire

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-09, 23:51

Les songes de la neige !
Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf

Thomas ricana quand il comprit que l’ours rose était Willie. Sa Willie. Il n’y avait pas de doute.

“Alors déja c’est pas mes petites magouilles mais celle de Kot ! C’est lui qui m’a obligé à venir l’aider parce que je cite ‘bouuuuh ma petite fille pleure’”.

Ce dernier ne l’entendit pas car il était occupé à embêter l’ours avec le coeur rouge. Heureusement, enfin quelqu’un de censé lui répondit. Certes avec du cynisme mais il prenait. Il n’allait pas s’amuser à les appeler par leurs couleurs ou leurs symboles. Il allait reposer la question à l’ours rouge qui semblait très bien connaître Kot vu comment il se chamaillaient quand une grande femme rentra dans la pièce, pour dire des évidences. Bon, ce n’était peut être pas si évident que cela, mais quand même … Axel n’avait pas de système de sécurité ? Non ? Des anticorps ? Un truc comme ça ? Il n’était pas médecin mais quand même … Même le subconscient devait avoir des barrières de protections à un moment donné. Quand Kot répliqua à la femme, Thomas mit ses poings sur ses hanches et grinça entre ses dents un ‘c’est toi qui l’a voulu’ avant de continuer à se concentrer sur ce qu’elle disait. Bien sur qu’ils allaient les aider. Ils n’avaient pas le choix, ok c’était un fait, mais lui était venu ici pour ça, pas pour faire du tourisme. Il aurait choisi une autre destination sinon. Hochant la tête aux propos de la femme, il eut une mine surprise en voyant River arriver ! Enfin ce n’était pas River, c’était un dénommé sécurité. Est ce que ça l’étonnait ? Pas du tout même et il rigola doucement tandis que ce dernier expliquait le problème. Or d’un coup, une chose tomba à côté d’Altana, complètement nu. Tout du moins comment la nudité était représentée dans la tête d’Axel. Alors Thomas en profita pour se rapprocher de Sécurité.

“Alors comme ça Axel connaît bien River ?”
“Si je suis son visage, c'est qu'en effet.”
"Ah ... t'en sais pas plus ?"
“Je sais ce que je représente. Je suis la sécurité. Axel pense qu'avec moi, je peux proteger et aider mes amis. Que je peux même les sauver. River est donc exactement cela”

Le sourire de Thomas s’agrandit. Dommage il ne pouvait pas faire le sien, vu qu’il était actuellement un ours. Cet Axel était vraiment innocent.

"C'est pas faux. River est mon meilleur ami. Je ne comptes plus les années que nous avons passés ensemble et il vrai qu'il est rassurant."

Ainsi que le nombre de conneries qu’ils avaient pu faire ensemble. Il ricana rien qu’en y pensant mais son sourire se fana très vite à la vue des derniers évènements.

"Mais sécurité ... franchement j'aurais pas vu ça pour lui."

Ok il était responsable de ce qui s’était passé, mais par leurs bêtises, il avait mis en danger un nombre incalculable de personnes comme lui avait si bien fait remarquer Gabrielle. Et elle avait raison.

"River a sauver Axel. Il la protégé. Il en faut plus ... et puis …"

Sécurité se pencha vers Thomas, comme pour lui dire un secret.

“Il a même eu le droit à un câlin.”
“Voyez vous ça … il a eu un câlin … et quel genre de câlin ? Purée de tomate ! River me l’a même dit qu’il a couché avec lui !”

Ah oui, la censure … ça allait très vite l’énerver ça. Il lança un regard qui se voulait lubrique envers Sécurité, mais qui devait ressembler plutôt à des yeux pétillants.

“Et c’était quand ça ?”

Non parce qu’en soit, il savait que River était fidèle en amour. Depuis qu’il était avec Edan, il ne couchait avec plus personne. C’était dommage, mais Thomas respectait. Certes, il ne se privait pas pour le mater, comme à l’heure actuelle.

“Ils ont jamais dormi ensemble”

Un gros point d’interrogation apparut au dessus de sa tête et Thomas parti alors dans un fou rire magistral. Oh mon dieu il fallait qu’il le raconte au vrai River. Un River ne comprenant pas un sous entendu sexuel. C’était magique. Merveilleux. Il tomba même à la renverse tellement qu’il rigola. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas ri aux éclats de cette manière là et il lui fallu plusieurs minutes pour qu’il se remette de ses émotions.

"Passons nous ne sommes pas là pour ça"

Il se releva péniblement, suivant le reste du groupe, secouant la tête en repensant à la scène qu’il venait de vivre. Sécurité, droit comme un i, les amena dans une pièce totalement circulaire. Si Thomas avait commencé à l’écouter, très attentif, son regard se perdit sur la maquette, regardant les tours. Il tapota son menton avec la patte. Des tours qui apparaissaient à certains endroits… c’était si bizarre. Est ce que cela voulait dire que l’esprit de pureté d’Axel était corrompu ? Est ce que ça avait un lien avec le gros monstre qu’il avait vu avant ? Mais pourquoi ça serait apparu maintenant ? Est ce que l’accident de voiture était fait exprès ? Un coup monté ? Pourquoi ? Axel était il au courant de choses magiques secrètes ? Tant de questions qui firent déconcentré l’ancien chat des propos du garde, qui regarda Kot et l’ours rouge qui se disputaient à nouveau. Enfin dispute, grand mot pour cet endroit. Kot donna un coup de pied dans la porte avant que l’ours rouge ne l’ouvre tout simplement. Comme tout le monde l’aurait fait. Les trois ours sortirent et il se tourna vers Kot, qui boudait toujours. Haussant les épaules, il sortit à son tour pour rattraper les autres. Lui aussi regarda le paysage coloré mais il voyait bien que quelque chose n’allait pas. Il n’aurait pas su quoi dire mais c’était comme ça. Une intuition. Se rapprochant des autres, il arriva au niveau de l’ours orange. Altana elle avait dit. Et il fait la même chose qu'avec le faux River.

“Alors … Axel est un bon ami à toi ?”
“Oui on peut dire ça ! L'expérience qui nous a le plus rapproché c’est quand on a visité une maison hantée tous les deux... et toi alors tu le connais comment ?”
“Oh une maison hantée ! Ça c’est une expérience !”

Il va regarder droit devant, vers la tour avant de reporter son regard vers l’oursonne.

“En vérité … je ne le connais pas du tout. Bon j’ai remarqué que nous avons notre meilleur ami en commun. Sécurité. C’est River. Il est presque comme un frère pour moi. Pour revenir à Axel … et bien comme dit je fais connaissance avec lui par son subconscient. Une première fois bizarre … Kot m’a demandé de l’aider. Qu’il était “perdu” alors j’ai dis oui … et nous voila ici …”
“Ah Sécurité est un habitant de Storybrooke ? Intéressant... je pourrais donc voir ce corps magnifique dans la réalité !”
"Je te l'aurais bien présenté mais il est maqué malheureusement ... mais tu pourras toujours le mater ! Il aime bien se balader à moitié à poil."

Altana lui fit un clin d’oeil avant de reprendre.

“Oh mais c’est super que tu viennes aider quelqu’un que tu connais pas ! Je l’aurais jamais fais moi…”
"À vrai dire là je ne voulais pas le faire ... mais Kot m'a dit qu'il le faisait pour sa petite fille. Visiblement Axel est l'un de ses amis très proches, et malgré tout ce que l'on peut penser de Kot, il aime sa petite fille. Du coup je me suis dis allez, loupons une soirée formidable en boîte de nuit pour aller sauver un inconnu ..." Il est assez ironique avant d'hausser les épaules. "Je comprends. Désolé d'ailleurs de t'avoir embarqué là dedans ... Je pensais pas que ça ferait ça ..."
« Louper une soirée en boîte de nuit pour sauver quelqu’un ? Je compatis.... Et t’en fais pas ça me dérange pas vraiment d’être ici, à part pour la censure et la forme qu’on a. »
"Ouais ... j'aime bien la douceur du pelage qui me rappelle l'ancien que j'avais mais la censure ... vraiment pas cool ... si on était pas dans le monde des bisounours j'aurais crié à la dictature !"
“Si ça se trouve Responsabilité agit comme une gentille alors que c’est une dictatrice ! Qui sait ?"
"Ouais ... qui sait ..."

C’était vrai, peut être qu’ils étaient tous victimes d’une sorte de complot. Les tours noires étaient en réalité les défenses du monde et la gentille était la méchante. Tadadada que de rebondissements dans l’esprit imaginatif du chat du cheshire. La tour noire était visible depuis un moment, mais enfin arrivés devant, elle était encore plus impressionnante par rapport au décor environnant. Thomas poussa un petit cri de surprise. Oh pas parce qu’un truc étrange sortait de la tour noire. Ça n’avait même absolument aucun rapport avec ça … c’était tout simplement Kot qui venait de lui sauter sur le dos avec de l’élan en plus. Forcément, Thomas tomba au sol et poussa Kot sur le coté, pas très content.

“C’est pas vraiment le moment pour jouer là …”

Kot le regarda sans rien dire mais Thomas suivit son regard qui allait vers les fesses de l’ours noir … ou plutôt maintenant au popotin jaune. Une innocence passa à coté d’eux avec un gros pot de peinture et Thomas ne put s’empêcher de glousser tandis que Kot hurler des noms d’oiseaux.

"Il ne faut pas de noir"

D’autres innocences arrivaient d’ailleurs avec chacun un sceau de peinture différent pour se jeter sur Kot. Thomas cria alors, entre deux fous rire.

"Oh oui c'est vrai qu'il ne faut pas de noir. Moi je verrais bien du rose pas toi ?"
“Pas touche moi !”

Kot réussit à échapper à leur emprise en poussant des grands cris et se mit à courir en direction de la tour, rentrant dans cette dernière sans même réfléchir aux conséquences de ses actes. Il avait couru si vite que Thomas avait eu l’impression qu’il avait des roues à la place des pieds. Il l’avait vu à un moment donné évité des bombes de couleurs, certaines ayant quand même touché son pelage.

“C’est bien, il passe du noir au drapeau lgbt.”

Il s’arrêta de rigoler quand ils arrivèrent au pied de la tour. Kot était passé à l’intérieur, comme ça. Elle devait être une sorte d’illusion. Lançant un regard aux trois autres, ils y allèrent ensemble. L’intérieur était noir. Forcément dans une tour noir … Quelques rayons du soleil semblait passer mais ils étaient rare. Tandis qu’ils commençaient à avancer, Thomas se stoppa, les yeux écarquillées. C’était fugace. Rapide. Mais ça avait été là. Le monstre qu’il avait vu en arrivant. Il s’était tenu derrière les trois ours, hurlant silencieusement avant de disparaître. Déglutissant, il préféra ne rien dire. L’ambiance n’était déja pas au beau fixe, il n’allait pas rajouter une couche. Par contre, le ton de sa voix était clairement surpris.

“Des trampolines ? C’est une blague ?”

Devant eux, une série de quatre trampolines étaient apparus. Levant la tête en l’air pour regarder, il remarque qu’il y avait une plateforme, à haut moins une dizaine de mètres du sol. Oh. Ils allaient devoir rebondir pour l’atteindre. Vraiment … il aurait du faire venir Julian dans cet endroit … il aurait été ravi en plus d’avoir un nouveau peuple à conquérir, de faire du trampoline, monsieur se vantant de ses différentes médailles. Bon, pour l’avoir vu sauter sur celui qu’il avait installé dans le jardin de sa villa de luxe, il reconnaissait qu’il était fort. Mais Julian n’était pas là … Pas qu’il n’aimait pas sauter sur des trampolines, mais il aurait clairement préféré voleter comme il savait si bien le faire jusqu’à l’endroit. Grimpant sur le gigantesque trampoline, il commença alors à faire des sauts. Sauf qu’il n’était ni un chat, ni un humain, mais un ourson maladroit et rebondi. Forcément, au bout du deuxième saut il atterrit sur les fesses dans un boing très cartoonesque. Il remarqua que les essais étaient tout aussi infructueux chez les autres. Au bout d’un certains finalement, ils arrivèrent tous à faire d’énormes bonds, si haut qu’ils s’accrochèrent finalement à la plateforme. Se hissant difficilement dessus, il regarda les environs. Il y avait un multitude de balles...

"On dirait une sorte de jeu ... où il faut mettre les balles dans les trous correspondant. Ce qui est bizarre, c'est que normalement il faut associer soit les bonnes formes, soit les bonnes couleurs ... et là le réceptacle est en noir ... contrairement aux balles ..."


Il vu bien le regard méprisant que Kot lui envoya, pointant ses fesses.

"ça, c'est de la couleur ! ça c'est des machins inutiles ! "

Thomas ne se laissa pas faire et lui envoya le même regard.

“Non. Ce n’est pas parce que toi tu es noir que la terre entière l’est. Bon ça ferait le pied aux racistes mine de rien..."

Ah la censure … Pendant que les deux oursons discutaient, la pièce s’était remodelée. Les trampolines avaient disparu et une multitude de fenêtres étaient apparus. À l’extérieur, l’on pouvait voir un homme, grand, triste et sans sourire qui ramassait des balles. Se délaissant totalement de Kot, Thomas alla directement à l’une des fenêtres pour le héler.

“Hey ! Vous ! Qu'est ce que vous faites ?”
“Je suis élégance, et je dois rendre le monde monochrome ! “

Kot qui s’était rapproché prit une balle qu’il secoua devant la fenêtres.

“Si les balles noires colorent le monde en noir, tu pourrais m'en jeter une sur les fesses ?”

Il soupira. Il était bel et bien le seul de leur groupe à voir les balles en couleurs. La fenêtre n’avait pas de vitre, et il en profita pour passer la tête.

“Et pourquoi vous voulez le rendre monochrome ?”
"Non elle est noir"
“Parce que la vie est triste. Elle ne mérite pas autant de couleur. Les autres élégances ne comprennent pas. Je suis le seul Elégance sans couleur”

Thomas gonfla ses joues de la stupidité de Kot.

"Poissons et coquillettes Kot ! Elle est en couleur ! Pas ma faute si t'as besoin d'aller à l'ophtalmo" (traduisons par Putain de merde Kot pas ma faute si t'es miro )"

Énervé, l’ancien chat prit l’une des balles colorés et l’a lança à l’extérieur.

“Et alors ? La vie est triste oui. C'est un fait. Mais si on ne l'égaye pas un peu de couleur le seul endroit qu'il reste c'est la tombe !”

L’homme eut un drôle de sourire, qui n’avait rien de rassurant.

"Vous ne comprenez pas. Les innocences ne comprennent jamais"

La fameuse élégance attrapa une vraie balle noire qu’il lança sur Thomas. Ce dernier arriva à l’esquiver en se baissant. Oh ? Il voulait jouer à ça ! Très bien … Attrapant une boule de couleur bleue, il attendit le bon moment et bondit devant la fenêtre, touchant l’homme au niveau de la main.

"Je suis pas une innocence flûte ! Et arrêtez de faire ça ! A ce demander si c'est pas vous qui continuez de maintenant cette tour debout !"

Et là … la main qui fut touché par la boule devint de la couleur de la dudite boule. Bleue. Elegance la regarda un peu … gêné avant de faire ce pourquoi il était là. Remettre les boules de couleurs dans la tour. Thomas qui avait tout vu se tourna vers les autres, se penchant vers eux et leur murmurant pour qu’eux seuls l’entendent.

“Ok le gars est pas net ... et son corps a réagi aux balles de couleurs… Il a un rapport avec la noirceur de la tour j’vous le dis !”

Se retournant, il prit une boule qui a ses yeux étaient rouge.

"Cette balle est rouge pour moi."

Mais cette fois Elegance esquiva la balle, comme s’il savait ce que Thomas avait voulu faire. Le sourire étrange qu’il avait eut se radoucit, très certainement pour tromper son ennemi.

“On peut commencer à jouer.”

Thomas se recula de la fenêtre, fronçant le museau et très sceptique.

"Je vous l'avais dit ! S'il n'avait rien à se reprocher il n'aurait pas esquivé la balle ! Je suis persuadé qu’il doit être une sorte de .. gardien de la tour... va falloir qu'on bosse en équipe si on veut le choper !"



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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-10, 17:40

les songes de la neige
Willie & Cie

Les présentations furent rapides et assez désorganisées, Willie n'avait appris qu'un prénom de plus, celui de l'ours noir. Le rouge n'avait même pas dénié décliner son identité, ce qui risquait de ne pas rendre cette aventure facile à vivre. Elle s'apprêtait à aller elle-même lui demander son nom, quand une petite mamie super mignonne vint à leur rencontre. Willie se vit dans les grands yeux plein d'amour de la vieille femme, et se trouva complètement captivée par sa présence. Si elle n'aimait pas vraiment les adultes, elle s'entendait très bien avec les plus de 60 ans. Pas pour la supposée sagesse qui venait avec le temps, Willie avait presque un demi-siècle, et aucune once de sagesse. Mais parce que la plupart du temps, les petits vieux étaient très drôles. D'ailleurs, il n'était pas rare qu'elle se rende à la maison de retraite pour papoter. Et ce, malgré l'odeur de renfermé qui flottait dans ce genre de bâtiments.

Tout cela pour dire que Willie était pendue aux lèvres de Responsabilité, qui s'adressa à Kot comme étant "le chat". Le chat ? Willie haussa les sourcils bien haut, se demandant bien comment le petit chat noir tout mimi qu'elle avait vu dans la chambre d'Axel, avait pu devenir un ourson parlant. Cette histoire méritait d'être tirée au clair, mais plus tard, d'abord il fallait écouter Mamie Responsabilité. Elle leur annonça qu'ils allaient devoir prendre en main le sauvetage d'Axel, ce qui était absolument évident pour Willie. A l'instant même où elle avait su où ils se trouvaient, elle s'était donné pour mission de secourir le gentil glacier. Elle ignorait encore comment elle allait y parvenir, mais elle ferait tout ce qui était en son pouvoir.

Alors qu'ils se trouvaient dans un long couloir, Willie colla son petit museau aux vitres pour observer le paysage qui s'étendait sous ses yeux. Toutes les saisons étaient rassemblées en un même lieu, le rêve absolu de l'ours rose qui s'émerveillait devant tant de beauté. Elle était tellement captivée par le spectacle, qu'elle ne prêta même pas attention à l'arrivée de Sécurité. Cet endroit était trop joli, les couleurs étaient parfaites et tout le monde avait l'air gentil. Le seul élément qui la troublait était la présence de quatre grandes tours noires. Cette couleur ne dérangeait absolument pas Willie, puisqu'elle les aimait toutes, mais elles lui donnaient une drôle d'impression, comme si elles étaient malsaines. Elle frissonna et reporta son attention sur l'homme torse nu, qu'elle venait enfin de remarquer, et qui expliquait justement que l'apparition de ces tours n'auguraient rien de bon. Il fut soudainement coupé par un type complètement nu, qui se jeta par terre et attrapa Altana pour lui faire un gros câlin. Willie écarquilla les yeux devant cette agression, mais s'en désinteressa doucement pour aller se rapprocher de Responsabilité. Elle savait que la rouquine avait réussit à se débarrasser de deux chasseurs par le passé, alors cette situation ne devrait pas trop lui poser problème.

Willie tira doucement sur le pan de l'un des vêtements de Responsabilité, et la vieille femme baissa la tête vers elle et ses grands yeux dans lesquels scintillaient des milliers d'étoiles. Willie était déjà d'une douceur sans pareil, mais se retrouver dans un monde si mignon ne pouvait qu'intensifier le côté gentil et plein de compassion de sa personnalité. Elle prit une petite voix toute mignonne, et demanda en se tortillant:

« Dis, gentille Mamie, Axel va se réveiller n'est ce pas ? »

« Je dois t'avouer que je l'ignore... admit-elle avant de reprendre en observant Peur, c'est la première fois qu'une innocence devient de la peur... »

Cette réponse était loin de satisfaire Willie, elle était même très inquiétante. Alors comme toujours lorsque quelque chose ne la satisfaisait pas, elle créa sa propre vision de la réalité. Bien sûr qu'Axel allait se réveiller, qui pouvait en douter ? Elle se voyait déjà sortir de La Hêtraie, sous les rayons du soleil de Juillet, dans ses petites robes à fleur pour aller réclamer des glaces à un Axel souriant et bien vivant. Willie prit Responsabilité dans ses tout petits bras, pour qu'elle ne pleure pas, avant de lui adresser un sourire confiant.

Sécurité les guida ensuite jusque dans une salle avec une maquette vraiment très chouette, et leur demanda de choisir une saison. Choisir. Une. Saison. UNE ? Impossible, Willie les aimait toutes autant les unes que les autres. Heureusement, Altana mit fin à sa souffrance en choisissant le printemps. Oh le printemps, les bourgeons qui fleurissent, le monde qui se couvre de doux parfums, les oiseaux qui chantent, et surtout la saison des amours ! Elle ne pouvait contenir sa hâte, suivant les autres en sautillant à travers la porte qui les emmena au pays du printemps. Tout ce qu'elle aurait pu imaginer n'aurait jamais été aussi grandiose que ce qu'elle avait sous les yeux. Il y avait des couleurs absolument partout, à droit, à gauche, en haut, en bas. Et ohhh, là-bas, d'autres petits ours trop mignons qui peignaient ! Elle ne savait plus où donner de la tête, les nuages étaient en forme de fleurs. EN FORME DE FLEURS. Est-ce-qu'elle devenait hystérique ? C'était possible, oui. Elle avait envie de courir partout, si bien qu'elle loupa même le retour de Responsabilité. Et heureusement, parce que la voir devenir soudainement complètement blanche aurait sûrement traumatisé Willie. Ce n'est que lorsqu'elle vit Kot partir vers la tour, que sa véritable mission lui revint en tête: sauver Axel. Elle s'élança à la suite du petit groupe, s'immobilisant une fois dans la tour pour observer les alentours. Le plafond était extrêmement haut, et il ne restait plus rien de l'ambiance douce et chaleureuse qui régnait hors de ces murs. Pourtant, Willie n'était pas si décontenancée que cela.

Elle se mit à rebondir joyeusement sur les trampolines, tout comme les autres membres du groupe. Ce qui la frappa n'était pas tant le côté enfantin de tout cela, mais plutôt le fait que les trampolines les attendaient tranquillement. Étaient-ils prédestinés à venir ici ? Est ce qu'Axel lui même le savait ? Quoi qu'il en soit, elle arriva rapidement sur la plateforme qui trônait dans les airs, une plateforme presque complètement vide... Jusqu'à ce que de grandes fenêtres se mettent à recouvrir les murs. Ce monde était terriblement étrange, mais d'une étrangeté qui piquait la curiosité de Willie à vif. Derrière les grandes fenêtres, il y avait un homme qui semblait terriblement triste. Evidemment, Thomas s'adressa à lui avec peu de délicatesse, concluant que la vie était triste. Quelle bonne idée, que de tenir ce genre de propos à un type qui semblait déjà au bord de la dépression ! Willie lui lança un regard en biais, avant de sursauter quand une balle noire rentra à la tour à la vitesse de l'éclair. Bon, l'ourson bleu n'avait peut-être pas été des plus courtois, mais ce n'était pas tout à fait une raison valable pour lui jeter des objets au visage. Enfin, c'est vrai que l'idée était tout de même tentante... Soudain, Thomas répliqua devant le regard ahuri de Willie, qui avait l'impression d'assister à la bataille de l'année.

« On peut commencer à jouer. »

Après réflexion, et avec beaucoup de mal, Willie dut admettre que Thomas avait raison, ce Elegance était louche. Et son sourire donnait des frissons à l'ours rose. Soudain, alors qu'elle s'attendait à ce que le grand bonhomme tout triste innonde la tour de balles, le décor changer à nouveau pour laisser place à un immense terrain noir avec des lignes blanches. Des balles de couleur se trouvaient derrière les oursons, tandis que Elegance possédait des balles noires et blanches. Les règles n'avaient pas été ennoncées, mais elles semblaient plutôt logique.

« Je suppose qu'il faut colorer Elegance des pieds à la tête, grâce aux balles de couleur. »

C'est alors que sans même qu'ils n'aient pu mettre en place une stratégie, Kot attrapa une balle et la balança dans la direction d'Elegance. La balle passa à côté de leur adversaire sans même le frôler. C'est alors que ce dernier ramassa une balle blanche dans ses grandes mains, et l'envoya tout droit sur Thomas qui perdit son joli pelage bleu pour devenir aussi blanc que le projectile. Les yeux de Willie s'écarquillèrent, ce n'était pas un jeu des plus violents, mais ça avait tout de même de quoi surprendre. Altana rata son tir, mais la balle qu'elle lança eut au moins l'utilité de toucher Thomas, qui retrouva ses couleurs. Mh, les règles de ce jeu n'étaient pas si compliquées que cela. Dans un même mouvement, Raven et Willie touchèrent Elegance qui commençait doucement à se couvrir de couleur. Les oursons devenaient plus confiants et c'est sûrement ce qui leur fit rater plusieurs lancés.

Après son premier tir efficace, Willie utilisa une balle pour rendre leur couleur aux oursons devenus noirs ou blancs, dont Kot, qui s'était littéralement lancé sur une balle envoyée par Elegance, les fesses en avant. Après cela, Willie fut touchée par Elegance. Son pelage s'était teinté d'une couleur sombre, mais ce n'était pas tout, les balles devenaient complètement inaccessibles, comme transparentes et impossibles à saisir. Elle attendit que quelqu'un daigne lui lancer une balle de couleur, mais l'ourson rouge et Kot préférèrent utiliser leurs tirs pour toucher Elegance. Ils avaient enfin recouvert entièrement leur adversaire de couleur. Ca y est, ils avaient gagné ! Non ? Soudain, Elegance redevint noir et blanc, tandis que Willie retrouvait son rose bonbon. Kot prononça encore des insultes qui auraient fait dresser les cheveux de Willie sur sa tête, si le monde n'effectuait pas une censure sur toute cette vulgarité. Comme pour lui répondre, Elegance haussa simplement les épaules avec nonchalance:

« Si le monde ne peut pas vivre sans couleur, l'inverse ne serait il pas vérifiable ? »

Cette phrase résonna en Willie comme une évidence, elle adorait être heureuse la plupart du temps, mais elle avait également besoin de cette petite part de tristesse. Si tout le monde était toujours heureux, quelle place restait-il au chagrin ?

« Ohhhh, en fait, il ne faut pas entièrement le colorer ! On touche au but, quelques effusions de couleur et il sera tout beau et tout heureux ! Allé, on prend tous une balle et on le bombaaarde. »

Willie aurait pu être sergent durant l'une des deux guerres mondiales, enfin, s'il s'agissait de lancer des balles sur l'ennemi, et pas des bombes. Elle reprit une balle dans la main, observant les autres oursons faire de même, quand un phrase pleine d'espèces d'oiseaux parvint à ses oreilles.

« Pie et Hibou ! Je ne peux plus prendre les balles ! »
« Quooooi ? Elle tapota ses doigts sur son visage, observant Kot qui essayait à nouveau d'attraper la balle, mh... je crois que je sais pourquoi... »
« Et pourquoi ? » Le ton agacé de Kot avait fait coucher les oreilles de Willie sur sa tête.
« J- Je pense que le jeu n'a pas aimé quand tu t'es volontairement fait toucher par une balle noire... Mais ne t'en fais pas, on va gagner et on sauvera Axel ! »
« ....... Poile à frire ! Ce que je n'aime pas ce monde ! »

Malgré la censure de ce monde, Willie comprenait très bien ce que Kot avait voulu dire. Mais elle préféra ignorer toutes les insultes qui pleuvaient, lui adressant plutôt une petite moue désolée. Soudain, une formidable idée lui traversa l'esprit, elle pivota vers Kot et affirma:

« Par contre, tu peux nous servir de bouclier ! Tu ne peux plus tirer, mais tu dois sûrement pouvoir arrêter les balles d'Elegance ! »
« Et je pourrai rester noir ? » demanda-t-il, des étoiles plein les yeux.

C'était donc sa seule préoccupation ? Willie aurait pensé qu'il s'inquiéterait un peu plus du temps qu'ils mettaient à sauver Axel, après tout, c'était lui qui les avait envoyés ici. Enfin, avec la participation de Thomas bien évidemment.

« Mh tu sais, ce n'est que de la peinture, dès qu'on trouve une marre tu pourras te débarrasser de cette peinture jaune, elle ajouta un peu plus bas: même si le jaune, c'est quand même trop joli. »
« Joli ???? JOLI ???? C'est du jaune sur mon derrière ! Et on est dans le monde magique des bisounours, je suis sûr que ça va me suivre ! »

Willie secoua un peu la tête, se retenant de rire. Elle avait du mal à croire que le petit chat trop mignon, et cet ours grognon soient la même personne, mais il n'en restait pas moins amusant. Elle ne répondit rien, frottant sa balle sur son doux pelage avant d'annoncer:

« C'est partiiiii ! »

A ces mots, une pluie de balle vola entre les deux camps. Les balles colorées touchaient presque toutes Elegance, tandis que celles de l'adversaire rebondissaient sur Kot qui faisait office de bouclier. En quelques minutes, ils avaient presque entièrement recouvert Elegance de jolies couleurs. Seul son visage demeurait encore en noir et blanc. Willie croisa ses pattes sur son poitrail, curieuse de voir ce qu'il allait advenir du bonhomme tout triste.

« Je suis triste que le jeu finisse déjà... »
« Oww... On jouera un autre jour si tu veux ! Pour le moment, nous avons une mission à accomplir ! »

Ils sortirent de la tour, comme portés par une intuition positive, et décovrirent avec émerveillement qu'elle s'était couverte de couleurs chatoyantes. Toutes plus belles les unes que les autres, du rose, du bleu, du vert, et même du jaune -n'en déplaise à certains.

« On a réussiiiiit ! Olala mais on est vraiment trop forts ! »

Elle sautait sur place, excitée comme une puce et prête à affronter la prochaine tour. Elegance passa près du petit groupe et avoua avant de s'éloigner:

« Je suis Tristesse au passage, pas Elégance. »

Certaines choses s'expliquaient, même si Willie ne comprenait pas vraiment pourquoi Tristesse avait voulu se faire passer pour quelqu'un d'autre... Quoiqu'il en soit, ils avaient réussit la première étape de leur mission, il n'en restait plus que trois ! Grâce à eux, la tour ne jetait plus autant de vilains rayons noirs et se fondait à présent à la perfection dans le paysage. Quant à Tristesse, il s'était mis à distribuer des pots de peinture noire et blanche.




©️ Gasmask


résumé des actions durant le jeu:
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t84912-call-me-in-the-middle https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t84977-wilhelmina-et-sa-valse-nocturne#1193629


Kot O'Neill
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Kot O'Neill

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Personnage abandonné

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-11, 00:31


Les songes de la neige

Tout plein de pas beaux !

On va pas vous refaire tout, mais revenons un peu en arrière pour observer le chat démon ourson noir grognon après sa petite séance de coloriage non désiré… Il avait donc été victime d’une conspiration contre le noir … ils avaient quoi contre le noir … Va dans le métro l’ananas ! Il était absolument hors de question qu’il se fasse toucher par les balles de couleur. Arrivé à l’intérieur... il tomba nez à nez avec les trampolines … OH PAS QUESTION… Alors qu’il observa les premiers essais, il remarqua que sa femme, fort d’avoir rit de sa victimisation, arrivé à sauter de plus en plus haut … Ni une ni deux, ce cher Kot sauta sur le dos de sa femme.

- Coucou mon nénuphar. Tu m’amènes ?
- Tu as fini de faire du boudin, chaton ?
- No…

Mais avant qu’il puisse finir son mot en trois lettres (il avait toujours le fessier jaune) elle fit en sorte de se mettre le dos en premier sur le trampoline… Ils prenaient du retard à cause d’elle…. Kot rebondit par le dos avec elle pour observer le fessier des autres …non … mais …. Il pu voir sur le trampoline une marque jaune … de la forme de ses fesses … ça c’était drôle !

- A cause de toi on va être dernier !
- C'est toi qui me gênes ! T'es assez grand pour te débrouiller tout seul. Les autres y arrivent bien, eux.

Le ton de sa douce et magnifique *tousse tousse* était arrogant … et voulait le mettre au défi … défi de quoi ? il n’avait pas envie d’être un nounours rebondissant ! Kot pouvait entendre sa femme lui dire « ils sont mieux toi » elle reprit même.

- À moins que tu sois un petit bébé que je dois prendre par la main ?
- Ta provocation ne marchera pas avec moi je suis juste fainéant et je l'assume !

Il avait eu l’impression qu’elle avait envie de lui prendre la main … mais ce n’était pas pratique pour se laisser porter.. .alors il préférait rester sur son dos… C’était mieux, plus plaisant…puis, elle était en mousse aussi …

- Voler c'est pourtant si cool ! Je t'emmènerai un jour. T'es prêt ?
- Prêt !

Et il pouvait même avouer que cela avait été amusant… Puis il y avait eu cette histoire de balle de couleur/ pas couleur … de balle aux prisonniers (ou il boudait encore pour avoir été lâchement mis sur la touche … surtout qu’après … Son cul était toujours jaune … comme le cul d’un canaris ! Il soupira … Tristesse commença alors à descendre avec les autres … alors que tout le monde commençait à descendre … Une pente apparu… Il posa les yeux sur Thomas… l’ourson scintillant.

- C’est pas MA faute si on est là d’abord !?
- Bah si un peu Kot... c'est toi qui est venu me chercher pour l'aider....
- Mais on devait être tous les deux ! C'est ton pouvoir qui a fait "POUF"
- Oui pour ça que je me suis excusé au début... on est tous les deux responsables. Et comme dit maintenant qu'on est là on l'aide !
- ... .... Mais on ne s'excuse pas, ils s'amusent en plus, pourquoi s'excuser ?
- Parce que ce n'est pas le but qu'ils viennent ... on les a dérangé alors si on s'excuse et clairement je ne sais pas si on peut dire s’il s'amuse... tout le monde n'est pas comme toi Kot...
- Comme moi ? J’ai les fesses jaunes. Je ne m’amuse pas. Mais je comprends. Mais ici c’est étrange... je n’ai pas faim. Avoir faim me manque. Tu as de la nourriture chez toi ?

Thomas secoua la tête, avant de lever les yeux au ciel … et eu un sourire … Kot l’observa … pas contente qu’on se moque… mais avoir faim lui manquait … et il fallait savoir qu’il a toujours faim normalement !

- Personne ne s'amuse ici. On est pas là pour ça... mais pour aider Axel !

Il soupira.

- Sans doute parce que nous ne sommes que des consciences... Ce sont nos corps qui consomment de la nourriture ... terminons vite de régler cette affaire alors !
- J'ai envie d'avoir faim. Dépêchons nous, tu as des corayas dans ton frigo je suis sur !
- Peut etre ... si nous sortons d'ici vainqueur tu en auras ! On s'en fera un festin !
- Ouiiiiiii

Et il sauta directement sur la rampe dans un « ouiiiiiiiiiii » à la note bien soutenu… OK … Il s’amuse peut être … Une fois la tour descendu … il pouvait voir que la tour avait pris des couleurs … la tristesse ressemblant à l’élégance comme deux gouttes d’eau … mais plus terne, distribué des pots de peintures noires.

- OH TOI ! ICI !

Il lui sauta littéralement dessus alors qu’il prit le pot et le pinceau à l’homme avant de le pousser … doucement malheureusement … et de retourner vers Raven. Il lui tendit le pinceau, puis lui montra ses fesses.

- S’il te plait !

Il ne l’avait pas du tout dit avec la politesse … mais on était dans un monde de bisounours ou on ne l’était pas … Elle regarda son popotin et mis ses mains sur les hanches … ou les pattes … à voir … Son gors bidon était tendu vers l’avant, et Kot se surpris à avoir envie d’appuyer dessus … OK. Il était pas surpris le moins du monde mais ça serait une idée…

- Je dois toucher... ça ? J'y gagne quoi ?
- La prochaine fois que je chasse je t'offre ma proie ?

Bon … il ne prévient pas qu’il n’avait plus besoin de chasser depuis qu’il avait des humains pour faire le sale boulot … C’était qu’un détail … Mais il lui tendit le pinceau comme si c’était certainement la meilleure réponse.

- Oh, allez... Je suis sûre que tu peux faire mieux que ça.
- .... je serais ... gen... gen.... gentil ?

Il avait un peu réfléchit à quoi dire … mais c’était le mieux cela … Raven battit des cils plusieurs fois … Elle reprit alors avec une question qui désarçonna notre cher chat.

- Pourquoi faire ?
- comment ça pourquoi faire ?! J ai les fesses jaunes. Faut peindre

Sérieusement, demander pourquoi faire de le peindre… Il avait un besoin viscérale qu’on le remette dans sa couleur !

- Pourquoi faire la gentillesse, pas le pinceau ! Je ne suis pas un pigeon, moi, j'ai très bien compris ce que tu veux.

Mais…. Elle lui demandait quelque chose, et elle ne le voulait pas … Il ne voyait pas ce qu’il pouvait lui apporter de plus … puis c’est sa femme, elle devait le faire, c’est tout. Et d’un parce que c’est sa femme… et deux parce que si quelqu’un d’autre le fait, elle allait encore bouder pour un ou deux mois ! Elle prit le pinceau doucement, mais Kot savait que ce n’était pas l’intention … Les jours gonflaient.

- Non tu es un corbeau.
- LE corbeau. Et tu es mon chat, alors viens là.
- Le.

Il était LE chat… elle était SON corbeau … et elle était LE corbeau mais il était SON chat … mais ça encore ça restait entre son fessier jaune et lui … Pas question qu’il le dise autrement ! Il se retourna et se baissa pour montrer ses fesses.

- N'hésite pas à en mettre plus que moins !

Raven se pencha alors pour le badigeonner de peinture avec gentillesse….Ou pas … Kot observa une première fois … Il attendait.

- C’est bon ?

Raven fit une phrase négative, et il attendit … il ne pouvait pas savoir que derrière ses fesses, un corbeau nounours était en train de prendre un pinceau de rouge pour faire un petit cœur sur les fesses de son mari… elle murmura un petit « Le corbeau de Kot » sans l’entendre…. Kot se releva alors tout content alors que des fleurs sortaient de sa tête pour être à nouveau « noir ». Pendant ce temps, Sécurité était revenu, toujours aussi peu vêtu… L’ours étrangement en chaleur (oui il avait entendu sa discussion avec Thomas) voulait elle donc reprendre encore la main ? Sécurité sourit.

- Bravo à vous tous ! Vous avez réussi là où aucunes innocences n’avaient réussi… ou voulez vous aller ensuite ?
- Je veux l’été.

Oui il prit la place avant qu’Altana ne réponde. Sécurité parla rapidement pour dire comment ils allaient venir à l’hiver (mais qu’est ce que Kot pouvait en avoir à faire) puis se tourna vers Altana.

- Cela ne te dérange pas si j’ai choisi le deuxième ?

Sa phrase était logiquement pas du tout pareil dans sa tête… là elle était gentille mais il ne disait rien … il avait comprit que dans ce monde de coquillettes et bigorneau … on ne pouvait pas trop faire mieux …

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-12, 00:03

Les Songes de la Neige

Les Quatre Saisons

Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 TVqH
Nous avions réussi à sauver la zone du printemps en redonnant des couleurs à Tristesse, qui se faisait passer pour Élégance. Je ne m'attribuais pas tout le mérite mais... si en fait. J'étais quand même la personne la plus utile et efficace de ce groupe, il ne fallait pas se mentir. Enfin bref, il était donc enfin temps de changer de zone. J'aurais bien encore une fois, pris les devants en décidant de la prochaine zone, si l'ourson noir n'avait pas été plus rapide. je l'avais foudroyé du regard, pour le principe. En vérité, j'aurais aussi dis l'été mais, j'aurais préféré que ce soit moi qui le dise. Tout le monde avait tout de suite remarqué que j'étais la cheffe de ce groupe. Forcément. Il fallait quelqu'un de charismatique comme moi pour mener des boulets pareils (en particulier Willie). Kot me demanda alors si ça m'avait dérangé qu'il choisisse à son tour. Je sentais bien que ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire à la base... Cette censure était drôlement efficace.

-Je m'en fiche, j'aurais choisi l'été aussi de toute façon !

Je lui fis alors un clin d’œil pour montrer qu'il n'y avait aucune rancune. Ce n'était pas bien grave en réalite. Qu'est-ce que je pouvais bien dire de toute façon ? Le choix était fait, et c'était le bon. Et même si ça n'avait pas été le cas... On finirait bien par se rendre dans toutes les zones des quatre saisons au final. Pas besoin d'en faire toute une histoire. Surtout que le subconscient d'Axel n'était pas vraiment le meilleur endroit pour se disputer. Premièrement parce que c'était impossible à cause de la censure, et deuxièmement parce qu'il y avait la vie de quelqu'un en danger. Je ne tomberais pas dans ces futilités alors que mon ami était entre la mort et la vie. Si j'avais des comptes à régler, je le ferais en dehors d'ici.

-Les gens achètent plus souvent du Coraya en été c'est normal ! Il me regarda, tout en s'approchant de manière étrange. Je haussais un sourcil d'incompréhension, qu'est-ce que les Coraya avaient à voir là dedans ? -Mais donc... tu connais ce cramé de la tête ? Il mérite vraiment l'énergie que l'on met pour lui ?

J'avais vécu de nombreuses choses avec Axel, nous étions amis depuis un petit moment déjà. Même si notre rencontre était un peu étrange, j'ai appris à l'apprécier à sa juste valeur. C'est une personne en or. Quelqu'un qui mérite tout l'amour du monde tellement il en donne aux autres. Je ne connaissais pas beaucoup d'autres personnes qui auraient accepté aveuglément de me suivre dans mes aventures. Il avait quand même accepté de visiter une maison hantée avec moi (bien que je ne lui ai pas vendu comme cela...) et m'avait aidé, en mettant sa propre vie en danger. Je pouvais bien lui rendre la pareille. Il y avait de nombreuses méchantes et qui ne méritaient même pas de vivre dans cette ville et pourtant on s'attaquait à Axel ? Je ne comprenais vraiment pas... Si je trouvais celui qui l'avait écrasé... je préférais ne même pas y penser.

-Bien sur qu’il le mérite ! Je pense que c’est la personne la plus gentille que j’ai pu rencontré. On a tous beaucoup à apprendre de lui. Il ne mérite pas ce qui lui arrive.

-Il est donc gentil à ce point ? Tu sais que gentil n'a qu'un œil ?

-Tu comprendras quand tu le rencontreras. Il n’a aucune once de méchanceté en lui, c’est admirable, contrairement à certains.

Bien sûr cette dernière phrase était totalement visé pour lui. j'avais bien remarqué qu'il préférait passer son temps ici à se plaindre et à se chamailler avec l'ourson rouge. Je détestais cette attitude. Surtout quand on sait que c'est sa faut si on est arrivés ici. Il eut un frisson visible des pieds à la tête.

-En plus d'être cramé, il est jamais méchant ? Ce mec à un soucis, je vous le dis, je vous le dis


Sur ces mots il se retourna, sûrement pour partir râler. Le pauvre se sentait menacé ? Il n'assumait pas sa méchanceté ? Moi, tout ce que je sentais c'était de la jalousie.

-Tu devrais prendre exemple sur lui ! Lui au moins ne râle pas pour rien...

Il se retourna pour me fusiller du regard. Touché mon petit ? Pauvre chou...

-Il doit bien s'ennuyer dans sa vie alors !

Je ne comprenais vraiment pas. En quoi agir de façon méchante faisait que notre vie était moins ennuyeuse ? Je ne disais pas que j'étais un exemple de bonté, loin de là, mais je ne prenais pas non plus un plaisir immense à faire du mal. Bien sûr, je ferais tout pour mes proches et mon côté impulsif faisait que je m'emportais assez facilement mais... c'était tout. Je soupirais simplement à sa remarque, ne voulant pas plus engager la conversation avec un idiot pareil. Mais lui n'en n'avait pas fini apparement.

-AH tu vois même toi tu râles ! Râler c'est bon, tu penses que le subconscient de quelqu'un qui râle se craque non ? Il se tourna vers le beau gosse torse nu. -Bon, on y va !

Finir un argument en changeant de sujet ? Sérieusement ? Pour moi c'était annoncer sa défaite. Mais, il avait raison sur un point : on ne devait pas perdre de temps.

-Oui, mais avant j'aurais besoin de votre aide pour un petit quelque chose...

Oula... Je savais déjà que ça n'allait pas me plaire.

-Il me faut protéger les innocences de la brèche, sur la place du village, pourriez vous les empêcher de s'approcher le temps que je mettes les barrières ?

Sauver des innocences pour qu'ils ne tombent pas dans la brèche ? Étaient-ils réellement aussi stupides ? Quand on voit une faille, on ne tombe pas dedans, tout simplement... Enfin, je comprenais l'importance de la mission donnée.

-Pas de problème, on s’en occupe ! N’est ce pas Kot, tu seras ravi d’aider des innocences en danger non ?

-De les pousser pourquoi pas ! Allez on y va.

J'étais ravie de voir que la censure ne coupait pas l'ironie au moins. C'était peut-être un concept trop éloigné pour Axel... Sécurité nous amena donc jusqu'à la brèche, sur la place aux quatre saisons. Sur le chemin, je regardais un peu autrou de moi et mes yeux se posèrent sur la tour de l'été, notre prochaine destination. C'est alors que pendant un moment très fugace, je sentis qu'on me touchait. Sur tout mon corps. Au point même que je crus que l'on m'attrapait... Je sursautais, regardant tout autour de moi mais... personne. Je clignais des yeux rapidement, me disant que j'avais sûrement rêver. Ce n'était rien de grave si ? Il nous plaça à des distances égales, sûrement pour couvrir plus de terrain. Au moment même où il attrapa les barrières afin de les places, une raquette apparut dans nos mains. On devait vraiment repousser les innocences qui allaient tomber avec ça ? Bon... C'est vrai que les nounours étaient plutôt rebondissants comme nous l'avions remarqué avec les trampolines mais à ce point... Je lançais un  regard à Willie, pour l'encourager à tout donner, même si je savais qu'elle n'avait pas besoin que je lui fasse comprendre pour qu'elle le fasse. Mais comme je n'étais pas certain de compter sur les autres... je réussis pour ma part à en renvoyer trois, tout comme Willie. Thomas lui 'en renvoya qu'un (une preuve qu'il craint) et Kot en renvoya quatre. Pour quelqu'un qui ne montrait aucun plaisir à être ici, il s'en sortait plutôt bien ! Étonnant... Je vis alors le nounours rouge essayer de repousser les innocences, comme nous tous mais la brèche derrière elle va s’agrandir et elle tomba en plein dedans... Oh oh...

-RAVEN !

Le cri de Kot résonna dans toute la place, déchirant... Il avait beau faire comme si rien ne le touchait, je sentais qu'il était particulièrement attaché à cette Raven... Au moins, le point positif de tout ça c'est qu'on connaissait son prénom... en vérité je ne m'inquiétais pas. Je ne pensais pas qu'on puisse mourir dans le subconscient d'Axel. Une telle chose ne devait même pas être envisageable dans son esprit et comme tout se passe comme lui l'a imaginé... Tout devrait bien se passer. Du moins je l'espérais. Sécurité avait alors fini de poser les barrières donc les raquettes avaient disparus de nos mains. Qu'est ce qui nous attendait bien maintenant ?

   

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-13, 10:58


Les songes de la neige

MOI et les autres

Tout ce que Raven retenait de cette histoire était la promesse faite à son chat et un combat dans lequel elle avait excellé, avouons-le. Sans elle, ils ne se seraient pas débarrassés de l’autre aussi rapidement. Elle les aurait bien regardé galérer de loin, pour ricaner un peu, mais elle avait hâte de se barrer d’ici et elle ne le pourrait pas sans se plier aux règles de ce monde. Tout comme elle avait dû, une autre fois, se plier aux règles d’un monde plein de gens jaunes. Raven avait, tout de même, une manière bien à elle de se plier aux règles et il était étonnant de constater qu’elle n’avait pas essayé de lancer ses balles colorées sur ses « alliés » du jour. Ce n’était pas l’envie qui manquait, en tout cas, ne vous y trompez pas.

Jeu gagné (ce dont elle n’avait jamais douté), ils redescendirent tous de la tour. Même cet idiot de Tristesse qui pleurait dans son coin. Oh, la tristesse et Raven, une véritable histoire d’amour… Heureusement pour lui qu’ils étaient dans un monde qui ne permettait aucune violence ou l’ourson rouge lui aurait appris à regretter de s’incruster dans sa vie. Elle n’avait pas besoin de la tristesse, elle ! Et c’était pas faute d’en avoir parlé avec dame émotions, d’ailleurs. Une dame émotions qui lui avait juré (ou presque) qu’il n’existait qu’un sociopathe pour ne pas connaître de tristesse, d’empathie, toutes ces conneries. Vous vous doutez bien que Raven avait hâte d’en devenir un ! Même si elle ne savait toujours pas exactement ce que ça voulait dire, elle savait une chose : elle était sur la bonne voie. Deborah l’avait dit.

Tous en bas, l’ours rouge continuait de faire travailler son gros cerveau pour s’imaginer en train de faire beaucoup de mal à Tristesse (pardon Gabriel, ce n’est pas contre toi, vraiment), à défaut de pouvoir lui en faire pour de vrai, quand Kot décida de s’incruster dans son champ de vision, de lui donner des ordres comme si elle était son chien (la seule raison qui la pousserait à approcher sur son ordre serait pour lui donner le bon gros coup de pied au cul qu’il méritait) et lui faire des politesses qu’il ne pensait pas. Lui aussi, tiens, il avait bien de la chance qu’elle ne pouvait pas s’énerver dans ce monde-là.

Puisque Kot avait décidé de ne pas s’acheter de cerveau, Raven, elle, avait décidé qu’elle ne lui ferait pas de cadeau. Ou qu’elle lui ferait un beau petit cadeau qu’il regretterait aussitôt qu’il s’en rendrait compte. Un cœur tout mignon, sur sa fesse d’ourson noir, pour rappeler à tout le monde à qui il appartenait et qu’on ne touchait pas une propriété privée. Ou pas sans le regretter, en tout cas. Méfait accompli, l’ours rouge ricana dans son coin et faillit bien s’étouffer en voyant toutes les fleurs qui sortaient de la tête de son mari. Pour le coup, c’était décidé : le divorce serait posé dans la seconde où ils sortiraient de là. Des fleurs ? Sérieusement ?

Et pour aller avec sa couronne moche, Kot choisit l’été au retour de Sécurité. Voir l’ourson noir prendre les devants sur l’ourson orange ne l’étonna pas le moins du monde. Oh, son gros ego avait dû en prendre un coup la première fois et il se devait de réparer ça ! Ce qui la fit, tout de même, moins marrer que le fait qu’il ait piqué la place de l’orange, qui se prenait un peu trop pour la cheffe du groupe, elle aussi. Si Raven se souvenait de son nom, elle l’aurait bien ajoutée à sa liste de personne à emmerder à la fin de tout ceci.

Puisque jouer à des jeux d’enfant et redonner des couleurs à ce qui était très beau en noir ne semblaient pas suffire, Sécurité décida de faire d’eux ses bonniches et de leur demander, encore, de l’aide. Raven croisa les bras sur son gros bidon, mais ne protesta pas. Elle savait que, de toute façon, ils n’avaient pas vraiment le choix. De son avis à elle, il ne fallait vraiment pas être malin pour sauter à pieds joints dans une brèche, quand on ne sait pas voler. Décidément, ce fameux Axel avait peut-être de l’espace, dans son crâne, vu le pays autour d’eux, mais il possédait le cerveau d’un moineau. C’était peut-être dans ça, d’ailleurs, qu’elle shoota un peu. Ça ressemblait à un caillou en forme de fleur, mais ça pouvait très bien être le dernier neurone en vie dans l’esprit de l’humain. Et vu sa manière de rebondir quand elle tapa dedans…

Raven suivit docilement le groupe (si, si, ça arrive) jusqu’à la place des quatre saisons où les brèches déchiraient le paysage jusqu’aux tours. À quelques pas derrière l’ourson orange, histoire de surveiller qu’elle ne parle pas trop longtemps à son chat (pire que les présidentielles, vous avez tous un temps alloué pour lui causer), elle remarqua son sursaut et la manière un peu bizarre qu’elle eut de papillonner des yeux, comme si elle cherchait à s’envoler. Suspicieuse, Raven préféra lui laisser un peu d’avance. Celle-ci n’était pas nette, c’était certain. Soit elle était folle, soit l’idiotie d’Axel était tous en train de les contaminer ! Bon, elle doutait un peu de cette seconde possibilité. Storybrooke était une ville bizarre, mais il ne fallait pas abuser. L’intelligence supérieure de Raven ne craignait rien. Tant mieux.

Raven prit place où on lui indiqua de se mettre et referma les mains sur la raquette qui apparut entre ses doigts. Cool, ça. Elle se tenait prête à faire du shoot-nounours, pas de soucis. Elle lança même un regard en coin aux deux oursons à ses côtés et se jura d’en repousser plus qu’eux. Bouter l’ennemi hors du territoire, c’était le travail de son humaine, ça, non ? Quelque chose comme ça, en tout cas. En plus violent, mais Axel ne permettrait pas ça, elle le savait. Alors, elle se tint prête à repousser gentiment tous ces affreux oursons déficients intellectuels qui fonçaient dans leur direction, très heureux de se suicider, apparemment.

Sans le moindre doute, l’ours rouge aurait dû, aurait pu, en repousser des dizaines à lui tout seul. Personne n’en doutait. Raven n’en doutait pas, en tout cas. Mais c’était sans compter sur ce monde à la con qui faisait des siennes. Alors qu’elle s’apprêtait à shooter un nounours moche, la rouge sentit le sol lui échapper. Sous son pied, la terre fut remplacée par le vide et Raven tomba à la renverse. Elle tenta bien de battre des bras, un peu, pas trop inquiétée à l’idée de tomber, puisqu’elle était un oiseau, mais dans ce corps-là…

Un cri retentit.
Raven continua de tomber.

La mort, c’est quelque chose d’affreux. Surtout quand on la voit venir et qu’elle ne vient pas. À force de tomber, Raven en eut marre. Elle croisa les bras au-dessus de son bidon et gonfla ses joues. Elle avait déjà eu le droit à une mort lente et douloureuse. Là, que devait-elle comprendre ? Que dans la tête d’un débile, elle allait crever quand même ? Et qu’en plus, il osait prendre son temps pour l’achever ? Raven n’aimait pas ça et elle le lui ferait regretter. Oui, même morte. Elle trouverait un moyen. Raven trouvait toujours un moyen.

Après ce qui lui sembla être une éternité (absolument sans exagération, évidemment), Raven s’écrasa par terre. Ou plutôt… Elle rebondit sur le sol, sans se faire mal. Bien, c’était déjà ça de gagné. Peut-être qu’il pouvait lire dans son esprit et qu’il avait eu peur des représailles. L’ours rouge bondit sur ses grosses pattounes et fit la seule chose bien à faire, dans cette situation :

avatarSérieux, c’est quoi ce bordel de merde ?! cracha-t-elle, énervée.


Étonnamment, Raven ne fut pas censurée. Ce qui alluma une petite lampe dans son crâne de cinglée et la força à sortir un bon paquet d’insultes, juste pour le plaisir (dont la moitié d’entre elles concernaient les oiseaux et n’auraient même pas été censurées dans le monde d’Axel, mais bon). Sac vidé, bien contente de ses méfaits, Raven prit le temps d’observer où elle était tombée. Ses yeux rouges tombèrent sur un monstre immense qui grattait la paroi rocheuse de ses mains tout aussi immenses (évidemment, sinon il aurait eu l’air ridicule). La rouge le regarda faire avec, sur le visage, l’air de celle qui juge de haut, de très, très haut. Encore un demeuré, à n’en pas douter. Loin d’elle l’idée d’en avoir peur puisque Raven n’avait peur de rien, elle se contenta de le regarder faire, en ricanant. Peut-être qu’à force, le mur allait lui ronger les doigts et le sang fuserait de partout ? Elle avait comme un doute.

Concentrée sur la bête, Raven dut bien se rendre compte, à un moment donné, que le monstre semblait tâter vers l’avant sans voir ce qu’il faisait. Tiens donc ! Moche, grand, idiot (ce qui lui rappela un nain qui n’avait pas voulu pisser dans un labyrinthe) et aveugle ? Décidément, il n’avait rien pour lui ! C’était cruel, de le laisser dans cet état, il valait mieux abréger ses souffrances. Mais dans son corps actuel, Raven ne pouvait rien faire. Alors, elle se contenta de se moquer de loin, ce qui était son petit passe-temps préféré.

avatarDis donc, l’affreux. T’as tapé ta tête contre le mur, avant d’y frotter les mains ? Tu vois pas que ça sert à rien ? Ah, pardon, tu vois pas, c’est vrai. Aide-moi à remonter et une fois en haut, je te lancerai des cailloux jusqu’à ce que ça t’achève. Donnant-donnant, me remercie pas.

Oui, elle causait toute seule. Et le monstre ne faisait pas mine de « regarder » vers elle, ni de s’intéresser à ce qu’elle disait. C’était quoi son problème ? Sourd, aveugle, muet ? Toutes les tares du monde en un seul corps ? À ce stade, c’était de l’acharnement ! Raven dut bien admettre son erreur en l’entendant parler. Il demandait de… sortir ? Super ! Ils étaient deux coincés ici et lui, non plus, ne savait pas comment sortir. Elle envisagea, alors, la possibilité de s’asseoir par terre et d’attendre que son chat daigne sauter dans le vide pour la rejoindre. S’il ne le faisait pas, divorce. S’il le faisait… sûrement divorce aussi puisqu’ils seraient, alors, trois à être coincés comme des débiles. Mais bon, au moins, elle pourrait s’amuser un peu.

avatarMais ferme-la, putain ! ordonna-t-elle au monstre. Moi aussi, je veux sortir, et je fais pas chier le monde pour autant ! Tiens, je devrais peut-être, t’as raison, c’est pas une si mauvaise idée.

Elle se tâta, littéralement, en tapotant sur son gros bidon, tandis que l’idée faisait son chemin, dans son esprit. Elle adorait emmerder le monde, mais elle ne voyait pas, là, qui que ce soit à emmerder. Le monstre n’en avait rien à faire, de toute façon. Alors, elle s’approcha d’un mur et toqua pour qu’on lui ouvre. Bah quoi ? Le monstre n’avait pas essayé d’être sympa, pour une fois dans sa vie, peut-être que ça marcherait et que Raven le planterait ici, pour lui apprendre à être aimable (ou à faire plus attention à elle).

Évidemment, ça ne marcha pas.

Raven perdait patience. Toute cette histoire commençait à lui taper sur le système. Elle ne connaissait même pas Axel, elle n’avait pas envie de le sauver, elle n’était pas une héroïne, elle, elle n’avait rien à foutre ici. Visiblement, le monstre semblait d’accord avec cette pensée. Il se tourna soudain vers elle et approcha. Raven le regarda faire, sans s’en inquiéter. Il ne fallut que quelques pas au grand machin tout moche pour se prendre les pieds dans un rocher et s’écraser par terre. Dans sa chute, il poussa Raven contre le mur. L’ours rouge rebondit mollement et, après plusieurs allers-retours entre le monstre et le mur, comme une balle rebondissante, elle finit par s’écraser contre un gros bouton rouge, le ventre en avant. Bondissant sur ses jambes, Raven eut une drôle de pensée, quelque chose comme… de l’inquiétude, à l’idée de s’être tapée le ventre contre la paroi rocailleuse. Elle glissa les mains sur le bidon arrondi, sans comprendre, et releva les yeux sur le gros bouton qui se mit à luire d’une lumière rouge. Raven se fit aveugler par cette lueur et… s’endormit.

Elle se réveilla en sursaut, dans un lit. L’ourson rouge agrippa les rebords du matelas et regarda autour de lui. Ça ressemblait à l’endroit de départ de toute cette histoire. Bon, au moins, elle n’était pas morte de sa chute. Mais comment expliquer qu’elle se soit retrouvée là, après être tombée ? Raven ne se souvenait de rien. Il n’y avait, dans son esprit, que la chute, lente, longue, et la peur de mourir. Encore. Peut-être était-elle morte, au final, mais qu’à l’image de son démon-chat, elle avait plusieurs vies à dépenser ? À combien en était-elle, au juste ? Combien lui en restait-il ? Raven ne voulait pas se pencher sur ce genre de pensées. Elle les recala loin dans son esprit et bondit sur ses grosses pattounes pour quitter le bâtiment.

À l’extérieur, Responsabilité se pointa comme une fleur, sous le regard suspicieux de Raven. Elle était pas crevée, celle-là ? Apparemment non, alors que la vieille disait, d’un ton enjoué :

avatarOh, vous êtes là ! Venez, venez, vous ne pouvez pas être séparés.


Alors, déjà, ils s’étaient tous barrés sans l’attendre, cool. Raven n’avait plus qu’à ajouter le nom de tout le monde à sa liste de futurs emmerdés. Et puis, ils venaient d’être séparés et ça n’avait l’air de déranger personne. Pourquoi, d’un coup, les choses étaient différentes ? Mais l’ourson rouge boudait un peu, toujours ébranlé par sa mort subite, et se contenta de suivre la vieille jusqu’à l’été. Le petit groupe approchait de la tour quand Raven les rattrapa. À l’arrière, Kot se faisait traîner par Sécurité, ce qui ne plut pas du tout à la rouge. Elle lui aurait bien fait passer l’envie de recommencer, à celui-ci. Quoi qu’il en était, la position permettait à l’ourson noir de voir approcher Raven et Responsabilité. Vous croyiez qu’il lui aurait sauté dans les bras ? Peut-être qu’elle aurait, au moins, aimé lui prendre la main, pour s’assurer que tout ceci n’était qu’un vilain cauchemar, oui. Peut-être que ça lui fit énormément de peine qu’il fasse mine de rien, comme si c’était tout à fait normal, pour elle, de mourir et de revenir, oui. Peut-être bien qu’il venait de faire une grosse erreur qu’il regretterait, aussi. Raven ravala ses mauvais sentiments et passa à côté de lui sans le regarder. Elle préféra se concentrer sur le cri du chat, quand elle était tombée, et se dire qu’il n’en avait pas absolument rien à faire. Dure affaire.

Son retour dans le groupe fut, au moins, remarqué par les autres. L’ours orange sourit, à moitié soulagé, apparemment, que Raven ne soit pas morte (ce qui levait le compteur à au moins une personne pas trop con, dans cette histoire).

avatar
Raven ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ?


Ce à quoi l’ours rouge ne répondit pas, une drôle de boule coincée dans la gorge à l’idée de parler de sa mort. Elle préféra se concentrer sur l’ourson rose qui sautillait. Raven lui trouvait des airs de déjà-vu sur lesquels elle n’arrivait pas à mettre de nom. Et comme elle avait déjà oublié celui que le fantôme avait donné au tout début de cette histoire…

avatarRaveeeen, je voulais qu’on t’attende vers la brèche, mais ils ont pas voulu ces assassins, contente de connaître enfin ton nom, en tout cas ! dit-elle, avec un regard en biais aux autres.

Raven ne put empêcher un petit sourire. Bien, une deuxième pas trop con, ce qui ne laissait que les hommes de cette histoire pour la mépriser bien comme il fallait. Pas de soucis, vraiment. Elle n’en retournait qu’au point de départ : Axel, Kot et Thomas sur sa liste d’ennemis.

avatarOh je savais bien que de toute façon tu allais revenir parmi nous très rapidement ! Axel n’a pas l’air de connaître ce qu’est la mort. Sinon ça fait bien longtemps qu’on aurait tous été éliminés.

Ou que je t’aurais éliminé, pensa-t-elle, sans le dire. Elle avait décidé de bouder et le silence de Kot n’arrangeait rien à cette histoire.

avatarSauver Axel est plus urgent qu’attendre une femme maladroite.


Bien, l’ours orange retournait sur sa liste de débiles à éviscérer. Ou quelque chose comme ça. Raven, en tout cas, resta bloquée dans son mutisme et se contenta d’un regard pour chacun, avant de se tourner vers la tour. Ils avaient mieux à faire. Plus vite ils auraient fini, plus vite elle pourrait criser. Et là… héhé, ils verraient ce que ça fait, d’emmerder Raven. Elle n’était pas un ourson tout rouge avec un gros cœur devant, non, non.



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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-14, 13:40

les songes de la neige
Willie & Cie

Ce monde était bien gentil, mais il n'était visiblement pas une si grande entrave à la violence que cela. On leur demandait de frapper sur des nounours avec des raquettes pour les empêcher de s'approcher de la brèche, de s'en prendre à eux physiquement pour qu'il ne puisse pas faire ce qu'ils avaient envie de faire. C'était à la limite de la tyrannie. Willie comprenait, même si elle n'était pas très à l'aise avec l'idée de prendre tous ces mignons petits oursons pour des balles de tennis. Elle réussit à en repousser trois, du bout sa raquette, prenant toutes les précautions du monde pour ne pas les brusquer. Et à côté de cela, elle voyait des peluches presque voler dans les airs pour atterrir dix mètres plus loin.

Soudain, dans le coin de son champ de vision, elle aperçut l'ours rouge, et la seconde d'après, elle n'était plus là. C'est le cri déchirant de Kot qui leur apprit enfin le nom de Raven, mais il était trop tard, plus jamais ils ne pourraient l'utiliser ! Willie se rua vers la brèche pour tenter d’apercevoir le corps de leur camarade, qui devait à présent être en morceaux. Mais cette fissure était sombre et semblait sans fond tellement elle était profonde. Kot s'était précipité bien avant elle et avec une telle hâte qu'il avait faillit renverser les barrières. Bien sûr, cela n'avait pas plut à Sécurité, qui leur fit comprendre qu'il fallait avancer. Willie leva un regard vers les autres membres du groupe, au bord des pleurs, mais ils repartaient déjà sous les ordres de l'homme torse nu. Willie resta bouche-bée, elle savait bien qu'il fallait se dépêcher pour sauver Axel, mais pas au point d'abandonner l'un de leurs équipiers ! Elle voulut protester, mais on lui répliqua rapidement qu'il ne lui était sûrement rien arrivé et qu'elle les rejoindrait quand elle reviendrait. Est-ce qu'ils avaient vu la même chose qu'elle ? A savoir une Raven qui chute dans un trou sans fond ? Bien sûr, Axel était la gentillesse incarnée, mais il ne fallait pas oublier qu'à l'heure qu'il était, le jeune homme était surtout cassé. Qui sait ce qu'il pouvait se passer dans sa tête dans ce cas-là. En plus, chaque personne présente dans ce monde symbolisait un concept, face à qui se retrouveraient-ils si Axel ressentait une émotion véritablement négative ? Elle ne préférait pas y penser.

Elle soupira et les rejoignit en trois bonds, ne faisant pas attention à Kot qui restait cramponné aux barrières, refusant visiblement d'avancer. Ce n'est que lorsque Sécurité apparut à côté d'elle, trainant un paquet grognon derrière lui, qu'elle remarqua que l'ourson noir ne les avait pas suivis immédiatement. Elle étouffa un petit rire et ralentit légèrement pour s'approcher de Kot. En tant qu'ambassadrice des fouines de Storybrooke, reine de la curiosité, elle lui glissa un petit sourire malicieux et demanda:

« C'est qui Raven pour toi ? »
« C'est ma femme ! On doit pas partir sans elle ! »

La surprise se peignit immédiatement sur le visage de Willie qui l'observa avec de grands yeux ébahis. Bon, ce chat n'était décidément pas un simple chat. Mais vu leur comportement, elle n'aurait jamais pu imaginer qu'ils soient mari et femme !

« Ta femme ?? Mais je vous vois vous disputer depuis qu'on est arrivés ! Tu sais, moi non plus je voulais pas partir sans elle, mais t'en fais pas elle devrait nous rejoindre rapidement ! »
« Et alors les couples ça se dispute pas ? Aussi c est toujours tout de ma faute selon elle. Et elle a intérêt ! »

Willie secoua doucement la tête en signe d'approbation, elle ne se disputait jamais avec Jonatan lorsqu'il était toujours en vie, mais elle comprenait tout à fait que cela puisse être le cas dans un couple. Et puis, ils s'étaient connus à une autre époque, où les disputes n'étaient pas monnaie courante chez les jeunes tourteaux.

« Je ne veux surtout pas choisir un camp, mais étant donné que c'est toi qui nous a envoyés ici... Enfin bon, j'ose espérer que tu lui as fait des excuses, surtout que c'est elle qui a fini par tomber dans la brèche, la pauvre... »
« Des excuses quand je lui en donne elle me croit pas. »

Il croisa les bras sur son poitrail, ce qui était assez amusant au vu du fait qu'il était toujours trainé sur le dos par un Sécurité impassible. Willie n'était clairement pas là pour faire une analyse de leur couple, même si elle avait du mal à ne pas jouer les fouines. Elle secoua la tête en souriant doucement, les yeux brillants de malice et conclut:

« Quoiqu'il en soit, vous êtes mignoooons comme tout ! Je serai là si un jour vous renouvelez vos vœux hihi ! »

Elle ignora Kot qui râlait pour se concentrer sur quelque chose de bien plus intéressant: le pays de l'été, un endroit magnifique où il faisait évidemment bon vivre. Il y avait du sable à perte de vue, et par endroit, des piscines dans lesquels des oursons s'amusaient, expédiant des gerbes d'eau dans tous les sens. D'autres étaient allongés sur des serviettes de plage, un cocktails -sans alcool évidemment- à la main, protégés par des parasols. Encore une fois, Willie ne savait pas où donner de la tête, sur sa droite, d'autres habitants du pays faisaient du surf dans une piscine à vague. Le soleil semblait les regarder, derrière ses lunettes aux verres teintés, et leur adressa même un sourire auquel Willie répondit en agitant la main. Mais l'élément central de tout ce décor était le château de l'été, qui se tenait devant eux dans toute sa splendeur. Si la jeune femme avait un jour eu l'occasion de voir le dessin-animé La Reine des Neiges, elle aurait su que c'était la reproduction parfaite du château d'Arendelle, mais ce n'était pas le cas, alors elle se fascinait simplement devant cette merveilleuse architecture qui lui rappelait celle de sa terre natale.

Derrière le château, s'étendait une forêt extrêmement dense. Willie ne le remarqua pas immédiatement car son regard était fixé sur les tiges, mais en relevant la tête, elle se rendit compte que la-dite forêt était seulement composée d'énormes tournesols. Une sorte de nuage orange flottait au-dessus d'eux, mais personne ne lui accorda la moindre attention. Willie fronça les sourcils en voyant l'immense tour noire, presque identique à celle dont-ils étaient précédemment venus à bout. Mais celle-ci semblait bien plus haute, pourquoi ? Aucune hypothèse ne lui vint à l'esprit, dans la mesure où elle ne savait toujours pas ce que symbolisaient ces horribles édifices.

Le petit groupe arrivait à proximité de la tour, qui paraissait encore plus large et plus haute vue de près, quand Raven fit son grand retour, à la grande joie de Willie qui se sentit obligée de justifier leur départ sans elle. Le sourire qu'elle esquissa réchauffa le cœur de l'ourson rose qui se sentait un peu coupable, mais finalement les autres disaient la vérité, Raven n'était pas morte en chutant dans la brèche. Quoiqu'ils en soit, ils étaient à présent plantés devant la tour, observant ce qui ressemblait à un mur d'escalade.

« Bon... J'espère que vos biceps de nounours sont développés ! »

Elle adressa un petit sourire à ses camarades de sauvetage, tout en sachant que ce ne serait pas si dur que ça. Il y avait des murs d'escalade dans les parcs de jeu pour enfants, alors si les gosses de 3 ans y arrivaient, ça devait être dans leurs cordes. Willie posa une patte sur la première prise, et commença à grimper. Les blocs auxquels ils se tenaient semblaient adapter à leurs grosses pattes, alors il suffisait de se concentrer, ce n'était vraiment pas si compliqué. Alors qu'elle était arrivée à un certain point, elle se sentit chuter, pas vers les tournesols, mais vers l'intérieur de la tour ! Après être tombée quelques mètres plus bas et avoir rebondit sur son postérieur de nounours, elle vit les mêmes trampolines que dans la première tour. Maintenant qu'ils avaient plus ou moins acquis la technique, ils seraient forcément plus efficaces.

Effectivement, leur équipe comptabilisa moins de chutes et arriva finalement dans une grande pièce toute ronde, dans laquelle de grandes fenêtres faisaient office de murs. Dans un coin à gauche, un homme avait une main posée sur une vitre, un regard impassible posé sur quelque chose qui se passait à l'extérieur. Willie s'approcha d'un pas assuré, se rendant joyeusement à la rencontre de l'inconnu.

« Bonjour Monsieur, excusez moi de vous déranger mais que faites vous là ? Soudain, les yeux de la jeune femme dérivèrent vers ce qu'observait son interlocuteur, c'est à dire un immense incendie qui ravageait la forêt, oh mon Dieuuuu !! Il faut aller arrêter ce feu, c'est un véritable désastre ! »

Elle était déjà prête à redescendre, commençant à imaginer un plan consistant à employer les innocences pour qu'elles fassent une chaine afin d'apporter l'eau des piscines jusqu'à la forêt. Mais la voix de l'homme qui semblait triste, l'arrêta dans son action. Il ne la regarda pas, mais commenta d'un air las:

« C'est inutile. Rien ne changera. Il pivota ensuite légèrement vers Willie, posant son regard sur elle pour ajouter: Je ne peux rien faire. »

Tout ceci avait tendance à déprimer Willie, mais elle ne perdait pas espoir. En étant composée à 70% d'optimisme, ce n'était de toute façon pas envisageable. Au lieu de cela, elle prit une grand inspiration et plongea un regard empli de bonté dans le regard presque vide de son interlocuteur.

« Bon, je m'appelle Willie, et vous qui êtes vous ? Et puisque ici tout semble symboliser quelque chose, que symbolise ce feu de forêt ? Elle prit les mains de l'inconnu dans ses propres mains, et leva des yeux suppliants dans sa direction. Je vous en prie, donnez nous des informations, nous voulons sauver Axel, et nous ne pourrons y parvenir qu'avec la coopération des gens d'ici ! »

« Qui je suis ? Je suis l'inutilité. Je ne suis rien d'autre que la personne qui ne sert à rien. Qui regarde. C'est ainsi. Je ne peux pas éteindre ce feu sans... Il indiqua deux roues d'un geste flou de la main, l'une étant divisée en quatre couleurs, et diverses initiales étaient inscrites sur l'autre, sans avoir plusieurs mains et pieds supplémentaires... »

Willie sentait son cœur se briser un peu plus à chaque mot, est-ce que tout le monde ici était aussi triste ? Portée par un élan de compassion, elle le prit dans ses bras. Elle était au bord des larmes, mais elle prit une grande inspiration pour les chasser, ce n'était pas le moment de se laisser abattre. Elle s'écarta d'Inutilité et le prit par les épaules, annonçant jovialement:

« C'est un twisteeeer, j'adore ce jeu ! Personne n'est inutile, c'est horrible de se voir comme ça ! Regardez, vous allez nous aider et participer activement au sauvetage d'Axel ! A partir d'aujourd'hui, vous serez... Salvatore ! Allé hop hop hop ! »
« On ne change pas ce que l'on est aussi facilement mademoiselle... Mais... Il quitta enfin le feu des yeux pour observer tout le groupe de façon plus détaillée, je... je veux bien essayer... de ... de vous aider... »
« Ya intérêt mon gars ! »

Willie se tourna pour foudroyer Kot du regard, ce chat avait toujours la phrase pour briser son entrain. Mais elle pivota à nouveau rapidement vers Salvatore, pour l'encourager:

« Ouuuui, allé, moins de tristes bégaiements et plus de mains droites sur rond rouge ! »



©️ Gasmask
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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-15, 23:47

Les songes de la neige !
Avec Kot, Raven, Altana, Willie & des choses étranges dans la tête d'Olaf

Après avoir joué à changer de couleur pour désactivé la tour, Thomas avait eu une petite discussion dans la descente de la pente avec Kot. Il était effaré de voir à quel point ce dernier ne prenait pas ses propres responsabilités. Oui Thomas avouait qu’il avait une grande part dans l’histoire et c’est pour ça qu’il évitait de se plaindre, parce que ce n’était ni le lieu, ni le moment pour le faire. C’était étrange, avec toutes ses innocences qui fallaient protéger d’elles même, qui n’avaient même pas l’intelligence de ne pas se jeter dans la faille. C’était bizarre de rencontrer des émotions dans le subconscient d’une personne. Mais en aucun cas Thomas pouvait dire qu’il s’amusait. Ce dont il ne s’était pas gêné pour l’expliquer au chat noir. Ils n’étaient pas là pour ça, sinon clairement Thomas serait allé à la soirée organisée par Julian. Là ils étaient en mission sauvetage, il fallait rester sérieux et concentré. Néanmoins quand il vit Sécurité, son esprit ne put s’empêcher de vagabonder avant de revenir à la réalité quand il leur annonça de choisir la nouvelle saison. Regardant silencieusement Kot et Altana avoir un semblant de discussion calme et apaisé, sachant qu’en vérité c’était absolument le contraire.
D’ailleurs Kot le comprit très rapidement quand Raven tomba dans la faille. Là bizarrement, lui non plus ne s’amusait plus. Malheureusement il fallait continuer car s’ils ne désactivaient pas les tours rapidement, cela risquait de se produire beaucoup plus souvent que prévu, malgré les barrières que Sécurité installait. Ils y en aurait trop pour que lui seul puisse le faire. Le temps était compté.

Comme il l’avait pensé, Raven était revenu parmi eux, sans dommages ni dégâts. Thomas se doutait bien que dans l’esprit d’Axel, la mort était un concept aussi inconnu que celui du sexe. Pour cela qu’il ne s’était pas vraiment inquiété de son sort. L’équipe au complet, ils purent observer la grande tour, encore plus imposante que l’autre. Aïe aïe aïe, les peurs de Thomas penchaient dans la balance du négatif. Regardant avec les autres l’entrée, cette fois c’était un mur d’escalade qu’il y avait. Si en temps normal grimper était l’une de ses passions, appréciant se caler en hauteur, dans les arbres, pour avoir une vue d’ensemble sur les gens pour observer leurs comportements, il pensa qu’en ourson bedonnant, la tâche n’allait pas être aisé. Poussant un gros soupir, il commença alors à suivre les autres, grimpant finalement sans trop de mal jusqu’au moment où … il resta littéralement coincé. Ses mains étaient comme collées aux prises. Fronçant les sourcils, il essaya plus fort mais rien ne se passait. Pris d’une angoisse, il commença à crier aux autres qu’il était bloqué mais personne ne l’entendit. Ils continuèrent tous à monter mais ce n’était pas ça le pire. Après tout, il savait qui fallait avancer, comme quand Raven était tombée dans la faille -même si dans son cas à lui, l’aide était possible-. Oh non, le pire était qu’il vu un autre ourson bleu identique à lui apparaître et prendre sa place comme si de rien n’était ...Qu’est ce que c’était encore que ce bordel.

Il finit par se retrouver tout seul, piégé comme un con. Il avait beau crier, personne ne venait l’aider. Il ne sut pas vraiment combien de temps il resta accroché de cette manière mais d’un coup il tomba en arrière et se retrouva dans une pièce noire. Encore. À croire qu’Axel n’avait pas payé ses factures d’électricités ces derniers mois. Tournant sur lui même en se frottant les pattes, il aperçut de la lumière. Se dirigeant vers la lumière -alors qu’on dit toujours qu’il ne faut pas aller vers la lumière du bout du tunnel- , il put apercevoir l’immense feu de forêt qu’il y avait. Il était en contrebas de l’endroit où se trouvait le groupe. Comment faire pour les rejoindre … S’éloignant de la vitre et de l’incendie, vu que de toute façon il ne pouvait rien faire, il passa la main sur le mur en quête de trouver quelque chose. Bingo, au bout de quelques minutes, il sentit un renforcement. Appuyant dessus, une porte s’ouvrit à même le mur et il sortit de la pièce noire pour arriver … encore dans une autre pièce. Un peu plus lumineuse, il remarqua directement en son centre une petite lumière qui flottait, toute bleue. Forcément, il s’en approcha pour allait la toucher. Plus il avançait et plus il sentait de la chaleur émanait mais il constata en étant à coté qu’elle était enfermée dans une cage en verre. L’observant pendant un long moment, il eut un petit sourire attendris en voyant des Zzzz sortit du haut de la lumière, de ce qui donc pouvait être considéré comme sa tête. Bon, ce n’était pas tout, elle était bien sympa la lumière mais il voulait sortir de l’endroit. À nouveau il regarda tout dans la pièce qui pourrait l’aider, il leva la tête au plafond. Il y avait des marques de couleurs, formant un dessin complexe et au milieu, deux petites flèches de plastiques colorés. Alors doucement il se tourna dans la direction des deux flèches et quand il posa son regard sur le mur, une porte apparut. S’y précipitant, il leva les yeux au ciel en voyant qu’il arrivait dans une troisième pièce. Cette fois, la luminosité était éblouissante et le sol était un damier. Ah. Il sentait le jeu de devoir marcher que sur les dalles blanches ou que sur les noires pour pouvoir sortir de la pièce. Commençant donc à sauter sur les dalles, il avança un peu sa grosse tête en plissant les yeux. Il venait de remarquer, qu’au milieu de la pièce, se trouvait des petites flèches en plastiques. Si ce n’était pas important, ça ne serait pas là. Il décida ainsi qu’il devait aller les prendre. Sauf qu’au moment de repartir avec le même système, sautant sur les dalles blanches, les flèches se reculèrent. Il essaya alors de sauter sur une noire mais même soucis. Oh ça allait le gonfler très rapidement ce petit jeu. Il n’était pas ce type de chat qui adorait poursuivre des objets. Soufflant pour se concentrer, il remarqua alors que la dalle sur laquelle il marchait était beaucoup plus réche que la dalle du début. S’accroupissant, il remarqua qu’elle avait un revêtement différent. Oh ! Ce n’était pas les couleurs cette fois ci qu’il devait suivre mais le sol. Il devait sauter sur les dalles douces pour atteindre son objectif. Une chose pas forcément aisée et qui lui prit du temps mais il arriva à attraper les flèches. Dès qu’il posa la main dessus, la pièce arrêta de grandir et la porte de la sortie apparut. Priant tous les saints qu’il connaissant, même si pourtant il était athée, il espérait retrouver son groupe. Son sourire s’agrandit en ouvrant la porte même s’il était totalement intrigué. Ils étaient tous là, entrain de sauter sur les trampolines comme si de rien n’était. Il avait eu l’impression d’avoir passé une éternité depuis qu’ils avaient été séparé mais visiblement le temps ne s’était pas écoulé de la même manière dans les différentes pièces qu’à l’extérieur. Et là … avec les autres … l’imposteur ! Il fonça directement sur lui, le prenant à parti.

“Qui es tu ???? Pourquoi tu te fais passer pour moi ???”

Ce qui était encore plus étrange, c’est que personne ne semblait remarquer que Thomas s’était mis à hurler. Et pour cause …

“Je suis juste toi … mais du futur. C’est tout.”

Thomas écarquilla les yeux, ouvrant la bouche, ayant l’air de fixer un point dans la pièce. Ok là c’était le truc le plus chelou qu’il avait vu ici. C’était lui … mais du futur ? Wow. Axel était peut être gentil, mais il avait clairement abusé de la drogue et Thomas s’y connaissait particulièrement bien en drogue, venant quand même de Wonderland.

“Pardon ? Comment ça le moi du futur ? Dans quel but ? Quel est ton message ?”

En général, si son futur débarquait, c’était pour prévenir d’une catastrophe qui allait se passer et essayer de régler le problème avant qu’il n’arrive. Là, il n’avait pas vraiment l’air de comprendre. Blasé, l'innocence lui répondit avant de disparaître totalement.

“Pour te remplacer le temps que tu trouves les flèches.”

Donc s’il comprenait bien … tout avait été fait pour qu’il trouve ses flèches. Elles étaient très importante. Les regardant, il lança un regard au groupe qui n’avait effectivement rien remarqué. La cause était simple. Il n’y avait que Thomas qui avait pu voir cette discussion. Qui avait vu qu’on avait prit sa place. Et en plus il n'avait pas été très bavard, très avare sur les informations. Vraiment, c'était contre productif, mais il était parti et Thomas devait faire avec. Il allait en parler aux autres quand il entendit Willie crier qu’ils allaient devoir jouer au Twister. Se rapprochant d’elle, il ne remarqua que maintenant la grande roue du jeu et il eut une illumination.

“Je pense que ceci pourra être très utile.”

Avec un petit sourire énigmatique, il montra les flèches qu’il alla positionner sur le mécanisme du jeu, qui se mit directement à s’enclencher. Voila pourquoi elles étaient importantes … parce qu’elles étaient la solution pour désactiver cette tour.



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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-16, 19:55


Les songes de la neige

Tout plein de pas beaux !

Kot en avait marre … pour dire la vérité, il boudait –oui encore-de sa victimisation dont il était victime depuis qu’il était arrivé. On râlait comme quoi c’était SA responsabilité d’avoir amené tout le monde. Mais non, mon petit gars. C’était Thomas qui avait ses pouvoirs qui déraille. Lui, il avait réussi à venir et partir de ce rêve plusieurs fois déjà. Donc pas sa faute. Si on écoutait les autres … C’était même de sa faute s’il y avait eu une seconde guerre mondiale ! Il ne dit pas qu’il ne pourrait pas le faire, ça l’amuserait même vachement … MAIS ce n’était pas lui … Le petit calimero qu’il était en avait un peu marre que tout soit sa faute dans le regard des autres … et en plus, il devrait s’excuser ? Embrasse mes fesses oui !

Et le pom pom ? La goutte d’eau dans le vase de la folie ? Raven qui lui faisait la gueule … MAIS il avait été le seul à ne pas vouloir partir … on l’avait trainé ! Il n’allait pas non plus lui sauter dans les bras alors qu’il s’était mis à nu sur ses sentiments dans son cri que dans tout le reste de la mission. Il était peut être la victime de tous, mais il n’était pas maso pour autant. Il n’aimait pas des masses souffre, mais faire souffrir c’était mieux ! Bon… Alors pour l’escalade, il laissa sa femme respirer, mais quand il le pu, il se jeta sur son dos sur les trampolines … oui … Encore … mais l’idée était bonne alors il la recycler.

- Pourquoi tu boudes encore ? J’étais le seul à vouloir t’attendre.

OK OK y avait peut être la chelou à étoiles dans les yeux … mais elle ne comptait pas dans la matrice, elle était insignifiante. Bien évidemment, elle essaya de se libérer … mais comme les prises sur le mur … il ne comptait pas la lâcher … et ça …

- Avoue plutôt que tu étais content de te débarrasser de moi... encore.
- Puis que je te dis que non, pourquoi tu ne me crois jamais !

Kot se lâcha un instant, pour tomber sur le trampoline et sauter à nouveau mais pour se retrouver devant elle… il fit en sorte de se mettre au même rythme pour lui parler.

- Tu es toujours en colère, et tu vois pas que je fais des efforts dit ! J’ai rien cassé depuis plusieurs là !
- Des efforts ?

Elle ricana … Kot ne trouvait pas cela drôle du tout lui … même pas un peu … il ne voyait pas où c’était drôle… Elle reprit.

- T'as peur que ton cerveau explose si tu essaies mieux que ça ? Change rien, Kot, t'as raison. Mais ne va pas pleurer quand il n'y aura plus personne à embêter.

Il allait lui répondre que s’il ne doit rien changer, pourquoi elle l’emmerde ainsi ?…. Mais il savait que ça n’allait pas marcher dans ce monde de fou… le temps qu’il fasse sa mise au point … Elle le poussa … et il tomba un trampoline plus bas … mais Kot était plus têtu que le reste. Il revient à la charge … ou pas… il sauta sur elle.

- Ne fais pas la tête !

Mais (beaucoup de mais dans cette publication)… il n’eut pas le temps qu’il était déjà arrivé … avec le concept de l’inutilité … qui était seul assez étrangement …il en faudrait trois ou quatre de plus … Alors que l’homme tourna les deux roues… Il pouvait voir les différences de réaction… si l’une trépignait d’impatience (Willie) …. L’autre avait envie de se jeter par la fenêtre (Kot) … L’autre encore soupiré en attendant que ça se passe (Raven) … le suivant écoutait en silence (Thomas)…. Et la dernière en profita de son commentaire « Je vous préviens, je premier qui me touche je lui caresse le bras ! » de manière offusqué … Inutilité posa le regard sur le nounours Altana alors ….

- Commençons par toi, si tu le veux bien ! Main droite sur le bleu…

De la main, il montra le tapis … personne ne le savait, mais le tapis du twister était exactement à la même place que les marques qu’avaient vu Thomas. Encore une chose que personne ne le sait … mais après le soupire qu’elle fit pour s’exécuter … elle mit la main sur le rond bleu …. Pour le bien d’Axel … et elle ressentit à nouveau quelque chose l’attraper …. Une main qui attrapa sa patte… Elle la retira rapidement et elle cria. Inutilité se mit à son niveau, en se rapprochant.

- Ce n’est rien ne t’en fais pas.

Il avait ce sourire qui voulait dire qu’il en savait plus, mais il ne pouvait pas le dire.

- Ah non ! Qu’est ce que c’était que ça ! Je refuse de continuer à jouer si ça se passe comme ça !
- Je ne peux rien dire... mais c est la seule solution ....
- Comment ça vous ne pouvez rien dire ? Dites moi ce que vous savez !
- L'on ne peut pas. Quand l'on veut parler on ne peut pas, on oublie
- Oh... comment c’est possible ?
- Vous êtes une innocence, c’est déjà impossible non ?

Cela n’aider pas ? Rappelez-vous qu’elle était en train de demander à l’inutilité de lui donner un coup de main… Kot aurait pu lui faire un commentaire, mais il décida de ne pas dire, elle le méritait pas …

- Bon bref... il vaut mieux oublier tout ça. Continuons.

Willie leva les pouces vers le haut et chuchota « C’est bien Salvatore, tu déchires, continues comme ça » …. Il ne répondit pas qu’il s’appelait « Inutilité » il avait comme l’impression que lui dire serait inutile … Les autres jeux se firent. Des mains, des pieds… et pleins de couleurs qui se fige, se change. Des mains qui prennent des positions pas possibles….. D’autres qui reste bien … quelque part. Il y avait ceux qui voulaient encore se jeter (le nombre avait augmenté, Kot n’était plus vraiment tout seul) et ceux qui adoraient le jeu et y mettaient tout leur cœur …

- Pie et hibou ! J’ai dit de ne pas me toucher (Altana)
- Aïe aïe aïe aïeeee quelqu'un me marche sur la patte (Willie)
- Ce n’est pas moi (Raven)
- Oh non fais attention j'ai ton pied dans mon oeil ... (Thomas)
-Je le fais exprès imbécile ! (Kot)
- Vous ne voyez pas que vous faites n'importe quoi ? (Raven)
- Je fais mieux que toi déjà ! (Altana)
- Waouh Raven je ne pensais pas que tu serais si douée à ce jeu ! (Willie)
- Je sais ! (Raven)
- Et moi alors ? (Kot)
- Alors j'ai beau être souple mais va falloir se calmer ... (Thomas)

Pendant tout le long Altana disait des noms d’oiseaux … pendant que Willie encourageait tout le monde. Raven avait un énorme tourbillon violet sur la tête … Avant qu’elle ne voit le pied noir de Kot … et qu’elle décide de le faire tomber… Un gros nuage de fumée se mit à sortir de terre …. Inutilité va être triste … Parce qu’ils avaient perdus …. Inutilité ne voulait pas dire qu’il avait raison, mais il avait raison … C’était inutile….

- Pas de panique, il suffit de réessayer, si tout le monde y met du sien, on va y arriver !

Willie avait parlé, alors qu’elle lançait un regard à Raven et à Kot … EH HO. Raven était fautif, lui il avait rien fait ! Mais … entre temps … le jeu avait repris sans laisser le temps à Kot de râler BIEN comme il faut … et c’est partit comme à l’an 40 … en faite non comme il y a une minute mais chut !

- Heureusement qu'on est dans l'esprit d'Axel et pas dans celui de quelqu'un de normal ... on sait tous comment ce jeu fini (Thomas)
- Vire tes sales pattes de là, le pigeon (Raven)
- Hirondelles ! Oie ! M’énerve (Altana)
- Là ce n’est pas moi ! (Kot)
- A l'aide, mes pattes sont trop courteees (Willie)
- Et on dit qu’il ne faut pas râler non ? (Kot)
- Attention Altana, je me faufile sous ta patte droite (Willie)
- Bouge ! (Altana)
- Purée de tomate ... j'aurais vraiment du prendre Julian avec moi ... il aurait été parfait ... (Thomas)
- Et après tu dis que ce n’est pas ta faute (Kot)

Et là on passe à la suite, on se retrouve demain !

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________________________________________ 2020-05-17, 00:00

Les Songes de la Neige

Les Quatre Saisons

Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 TVqH
Ce twister ne m'amusait vraiment pas. En particulier quand je sentais une présence me toucher à chaque fois que je faisais quelque chose... C'était extrêmement dérangeant. Je ne savais pas ce qui se passait dans le subconscient d'Axel mais ça n'annonçait pas quelque chose de bien. Mais après plusieurs reprises et de nombreuses insultes, nous réussîmes enfin à terminer ce jeu tout droit sorti des enfers. C'était déjà un jeu que je n'aimais pas dans le monde réel mais ici, sous forme d'ourson et avec cette présence. Ça me glaçait le sang, en réalité. Tous les ronds étaient maintenant remplis. Tous sauf... un. Malheureusement nous étions tous déjà pris pour en toucher un autre. C'est alors Inutilité, qui au final n'était pas si inutile que ça (même s'il ne voulait pas répondre à mes questions), qui s'approcha. Avant d'appuyer sur le dernier rond de couleur, placé tout en haut de la plateforme de jeu, il nous regarda tous avant de parler.

-Faites attention à vous pour la suite, et merci.

J'aurais aimé répliquer en disant que j'étais loin de le remercier parce qu'il n'était même pas capable de répondre à quelques questions alors qu'il avait les réponses. Si je n'avais pas été dans la tête d'Axel, je l'aurais sûrement étripé. Mais il ne m'en laissa pas le temps. Il posa sa patte sur le dernier rond et le sol s'effondra. Fort heureusement, une autre pièce nous attendait en dessous de nous (pas comme Raven...) Mais... Nous étions enfermés dans une cage en verre ! C'était quoi encore cette connerie ? C'est alors que je remarquais la présence d'une flamme bleue. On pouvait voir des zzzz sortir de ce que l'on pouvait appeler sa tête. Comme c'était étrange... Une flamme vivante ? On devait peut-être la réveiller... C'est alors que Thomas prit la parole.

-Je connais cet endroit...

Quoi ? Comment pouvait-il connaître cet endroit ? Il était resté avec nous tout le long de l'aventure... A moins qu'il soit déjà rentré dans le subconscient d'Axel ? Mais, il avait dit qu'il ne le connaissait pas...

-Comment ça ? Tu es déjà venu ici ?

-Oui. Vous n'avez rien remarqué tout à l'heure mais j'ai disparu...et une autre innocence à pris ma place. Comment crois tu que je me suis retrouvé avec les flèches du twister ?

-Oh... Je n'y avais pas pensé... C'est quand même bizarre cette histoire d'innocence qui ait pris ta place... Bref, tu sais quelque chose qui pourrait nous aider alors ?

-Il m a dit que c'était le moi du futur ... quand à cette lumière... moi elle n'a pas réagit... mais j'ai regardé le plafond et là j'ai vu les flèches mais d'autres que le twister.

-Je vois... Je vais essayer de réveiller la flamme alors !

Sans vraiment réfléchir, je m'approchais de la flamme et l'attrapa pour la secouer afin de la réveiller. Je ne pensais pas que le subconscient d'Axel permettait de nous brûler. Et, comme toujours, j'avais raison. La flamme était chaude bien sûr, mais pas plus qu'une bouillotte. La flamme se réveilla alors ! Franchement, j'étais trop forte. Heureusement que j'étais là.

-Oh ! Mais qui êtes vous ?

C'était vraiment la flamme vivante et qui pouvait parler qui me posait la question ? Enfin bref, on ne devait plus vraiment s'étonner de rien ici.

-Ah, parce que vous parlez en plus... Bien sûr, pourquoi pas ! Nous sommes... euh... des innocences ! Nous sommes là pour sauver Axel.

-Vous parlez bien vous, pourquoi ne le pourrais je pas ? Elle marquait un point. Elle nous regarda tour à tour. Sauver Axel ? Mais de quoi ? Je suis Courage et personne ne m a reveillé !

Courage ? Intéressant ! Enfin quelqu'un qui pourrait nous être inutile... Enfin, il restait cette histoire de cage en verre... Mais c'était particulièrement étrange de ne pas avoir réveillé Courage si Axel était en danger. Il y avait quelque chose qui clochait...

-Il a eu un accident très grave et son subconscient est en danger ! Si j'ai bien compris...

Au moins maintenant elle ne pouvait pas dire qu'elle n'était pas au courant. La flamme semblait particulièrement paniquée. Apparement elle ne devait pas prendre bien le fait que les autres habitants de ce monde l'aient mise de côté et avec ça le fait que son monde allait peut-être s'éffondrer... Oui je pouvais comprendre sa panique.

-Impossible ! Impossible ! Quand Axel est en danger il fait appelle à moi ! Je l'aurais su !

Pauvre flamme touchée en plein dans son égo...

-C'est peut-être que personne ne pouvait vous réveiller puisque vous étiez enfermés dans une cage en verre... Enfin, l'important c'est que vous soyez réveillés maintenant ! Vous allez pouvoir nous aider !

-Une cage en verre ? Je suis courage je t ai dit ! Le gardien de la foret des milles amitiés et.... Elle se retourna pour voir la "forêt" avant de paniquer encore plus. Oups. Elle voulut se jeter sur sa forêt mais se prit la cage en verre à la place. J'étouffais un pouffement. Ce n'était pas le moment de rire. Elle se retourna pour nous voir. S'il vous plait sortez moi de là. Sortez moi de là. Ce n'est pas chez moi ! La foret ! La foret prend feu ! Je dois l'arreter !

-Calmez vous, on va tous sortir de là. Enfin... j'espère.

J'étais vraiment quelqu'un de rassurant, je sais.

-Comment ? Je ne peux pas sortir dans mon étât sauf si...

C'était vraiment le moment de la phrase qu'elle avait choisi pour s'arrêter ? La flamme avait l'air gênée, comme si elle n'osait pas nous demander quelque chose...

-Sauf si ?

-Sauf si vous m'acceptez en votre sein....à 5 je serais plus petit et vous pourriez m'aider a éteindre l'incendie.

Je haussais un sourcil. On devait accepter de garder une partie de la flamme en nous pour éteindre l'incendie ? Ok... j'imagine que nous n'avions de toute façon pas trop le choix. C'était très bizarre mais bon... J'avais bien attrappée cette flamme avec mes mains nues. Willie en revanche avait l'air toute excitée à cette idée. Rien de bien étonnant de sa part. Même quand j'avais mis son travail en danger, elle avait l'air excitée... Je pris la parole pour le reste du groupe, puisque j'étais la leader (au cas où vous ne l'aviez pas compris).

-Euh... j'imagine que c'est une possibilité oui... de toute façon je n'ai pas de meilleures idées.

Courage se sépara alors en cinq parties avant de rentrer dans chacun de nous. Je sentais une voix dans ma tête, ce qui était une expérience toujours aussi étrange, mais j'imagine que c'était aussi le cas de mes quatre alliés.

-Une fois sorti, souffler en cœur sur l'incendie. Éteignez les arbres ... s'il vous plait.

-D'accord ! Il ne reste plus qu'à savoir comment nous allons sortir...

Je n'eus même pas le temps de commencer à réfléchir que je me retrouvais en bas de la tour, avec les quatre autres ainsi que Inutilité. Encore lui ? Je ne pouvais pas la voir... Je jetais un coup d'oeil à la tour, toujours aussi noire... Ce n'était pas bon signe. Si sauver la tour du printemps était facile ça n'avait pas l'air d'être le cas pour l'été... Je me tournais vers les autres, on devait se dépêcher.

-Vite ! Il faut qu'on arrête l'incendie ! Peut-être que c'est à qui redonnera sa couleur à la tour !

Je fis donc le tour, faisant signe aux autres de me suivre avant de tomber sur deux flèches. L'une montrant la droite et l'autre la gauche. Oh... Je sentais qu'on allait devoir se séparer. Mais ça n'était pas plus mal. Si ça pouvait nous éviter de supporter les deux rabats-joie je ne disais vraiment pas non. Une pancarte se trouvait aussi là, avec un plan. On pouvait y voir une grosse tâche orange ainsi que plusieurs taches vertes dispersées. L'orange réprésentait probablement l'incendie alors que le vert représentait les arbres. En plus je pouvais remarquer cinq tâches rouges. Cinq comme le nombre de personnes. On allait se séparer, c'était certain.

-Je propose que chacun aille sur un des cinq points rouges !

-Au point où on est... Se séparer pour tous mourir est une idée.

J'avais envie de l'étrangler... C'était à cause de lui qu'on était là mais il n'était pas capable d'aider sans se plaindre pendant plus d'une minute !

-On attend tous que tu nous donnes une meilleure idée, Einstein !

-J'en ai une... Elle plaira pas.

Je m'attendais à ce qu'il dise quelque chose de totalement inutile, mais bon, autant lui laisser le bénéfice du doute.

-Dis toujours...

-Dire a tous ses empaillés d'aller voir la volliere !

Ne plus jamais laisser le bénéfice du doute à Kot. Plus jamais. Il attrapa la patte de Raven avant de l'emmener vers la gauche. Tant mieux, partez tous les deux, on ne s'en portera que mieux.

-Sauvons le mec chelou sous LSD pour que je puisse manger !

Ce mec pensait sérieusement à manger dans un moment comme ça ? Je levais les yeux au ciel avant de me retourner pour me diriger vers la droite et fis signe à Willie de venir avec moi, suivi d'un petit clin d'oeil. Thomas pouvait bien suivre le duo qu'il voulait, ce n'était pas mon problème.

   

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Evénement #126 : Les songes de la neige [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2020-05-18, 00:00


Les songes de la neige

MOI et les autres

Effectivement, Raven boudait. Elle boudait comme elle boudait rarement dans sa vie (faites semblant d’y croire). Toute cette histoire lui plaisait de moins en moins. Elle avait l’impression que plus sa motivation chutait, plus celle de la rose augmentait. Au moins, ça n’allait pas nulle part… Mais comme si tomber comme une conne dans une brèche n’avait pas suffi, la rouge devait se coltiner son abruti de mari et son idiotie infinie. Il ne comprenait rien à rien et elle était sûre que la conversation ne se serait pas finie de cette manière, dans le vrai monde. À tous les coups, il n’avait ni pigé le problème, ni compris la menace. Tant pis pour lui. Elle l’avait prévenu, maintenant, c’était son problème. Le jour où il se réveillerait et n’entendrait plus aucun bruit dans l’appartement d’à côté, il n’aurait qu’à se poser les bonnes questions. En attendant, puisqu’il ne faisait aucun effort, elle avait décidé de faire pareil.

Ce petit jeu n’intéressait pas Raven qui montra son mécontentement d’un bon gros soupir, mais participa quand même (puisqu’elle n’avait pas vraiment le choix). Se contorsionner pour coller aux bonnes couleurs… c’était franchement du délire ! Le pire, dans tout ça ? Ce gros débile d’Inutilité qui prouvait que son nom n’était pas volé. Il les regardait faire sans réagir et attendait que les choses se passent. Pire ! Il osait se plaindre qu’ils avaient échoué. Non mais ! Est-ce que c’était de sa faute, à elle, si la patte de Kot avait été une tentation affreuse ? Il paraît que le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder, alors… Ce n’était qu’une petite vengeance qui fit bien chier tout le monde puisqu’ils devaient tout recommencer.

Heureusement, la seconde fois fut la bonne et ils purent se dépêtrer les uns des autres pour passer à l’épreuve suivante. Raven se concentrait plus sur la distance de sécurité entre le noir et elle, que sur ce qu’il se passait vraiment. Elle vit une flamme avec des Z au-dessus de la « tête » et regarda l’orange prouver qu’il lui manquait une bonne centaine de cases : elle lui parlait. Bien. Bienvenue chez les barjots. L’évocation du nom de la flamme fit marrer Raven qui continuait, encore et toujours, à se tenir le ventre comme s’il allait, soudain, disparaître ou dégonfler. Elle trouvait une drôle de sensation, une sorte de familiarité qui la… calmait, dans le simple fait de glisser ses grosses pattounes le long de l’arrondi.

Ce qui ne l’empêcha pas de ricaner encore plus fort alors que cet abruti de Courage se mangeait une vitre en pleine tête. Déjà que le courage d’Axel se résumait à une flammèche, mais là… C’était le pompon. Ce gars avait sérieusement besoin d’être secoué un peu. Il n’évoluait pas dans le même monde qu’eux, c’était certain. Et pourquoi, déjà, Raven devait participer au sauvetage de ce cinglé ? Bonne question, hein ? Elle ne le connaissait pas et ne voulait pas le connaître. Kot avait intérêt à lui trouver une bonne raison pour lui expliquer tout ce bordel ! En fait… non. Elle préférait encore qu’il reste loin et qu’il arrête de lui parler.

La petite flammèche osa se séparer en cinq et investir le corps de Raven qui passa, une nouvelle fois, une main sur son gros bidon, l’air ailleurs. Elle aurait juré avoir senti quelque chose bouger, dans ce ventre, mais une petite voix lui disait que ce n’était pas Courage et que ce n’était pas tout à fait réel. La rouge n’aimait, d’ailleurs, pas l’idée d’avoir la flamme en elle, même une toute petite partie. Qui lui assurait que la flammèche n’allait pas fricoter avec le brasier de sa haine et oser sortir plus grosse, en lui volant une partie d’elle-même ? Ou simplement que Courage n'allait pas se perdre dans le courage énorme de Raven (du courage, si, si, pas de l’inconscience nourrie par un gros ego) et ne plus jamais vouloir en sortir ? Du coup, Axel serait encore plus poltron qu’avant…

En tout cas, s’il y avait bien une chose qui ne changeait pas, c’était la petite manie de l’orange de se prendre pour la cheffe de groupe. Raven n’avait pas envie de la suivre et serait bien allée voir ailleurs, sur les transats ou au bord de l’eau, si elle ne pouvait pas faire comme l’autre-là, et troquer sa veste d’Innocence pour celle d’Inutilité, mais elle se douta que Sécurité oserait se pointer pour la disputer et elle n’avait pas envie qu’il la touche. Alors elle suivit docilement encore (que ça plaise ou non à Aisha) et se pointa devant la pancarte, sans s’inquiéter des autres.

Raven aurait bien aimé se séparer toute seule. C’est-à-dire se barrer d’un côté pendant que les autres allaient faire mumuse de l’autre, mais elle n’eut pas le temps de faire un pas qu’une main se referma sur la sienne et l’embarqua dans le chemin de gauche. Elle sentit, au fond d’elle, quelque chose de… content et une envie bizarre de poser la main de ce débile sur son gros ventre. Mais Raven boudait et elle bouderait longtemps, très longtemps. Alors, elle tira sur sa patte pour se dégager de la prise de Kot. Non mais ! Elle eut même très envie de faire demi-tour et rejoindre les deux filles, plutôt que de rester avec lui, mais elle resta là, en s’écartant de quelques pas, tandis qu’il la lâchait en souriant. Oh, elle avait très envie de lui faire ravaler ce sourire… mais elle préféra regarder devant elle et l’ignorer.

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Reste avec moi.


Elle ne répondit pas. Têtue, ça, elle l’était, c’était certain et il allait s’en mordre les doigts. Puisqu’il n’en avait rien à foutre, alors elle non plus, c’était comme ça. Elle ne lui demandait pas grand-chose, mais il n’était pas foutu de le faire, alors merde. Elle ne ferait plus le moindre effort de son côté non plus.

avatar
J'étais gentil là !


Raven eut un temps d’arrêt. C’était bien beau de faire mine de ne pas l’écouter, mais elle ne pouvait pas passer à côté d’une absurdité pareille sans réagir. C’était beaucoup trop lui demander. Elle passa une main sur ce visage bizarre qui était le sien et retint le hurlement qui se ramassait contre ses lèvres. Elle aurait tant aimé pouvoir en faire de la charpie et s’en débarrasser à jamais. Elle ne voulait plus supporter tout ça, elle en avait marre, elle arrivait à son point de rupture, une chose qu’elle n’aurait jamais crue possible avant.

avatarGentil ? Me forcer à te suivre comme un petit toutou, c’est gentil ? Mais tu vois pas, à la fin, que je veux juste que tu me laisses tranquille ? (Elle s’approcha, l’air aussi énervée que triste, ce qui se traduisait, au-dessus de son crâne, par un mélange incompréhensible de couleurs et de nuages.) Au cas où tu as pas remarqué, j’aurais très bien pu mourir, là. Il y a quoi ? Vingt minutes à tout casser ? Et toi, tu es « gentil ». Réserve-la aux autres, ta gentillesse, Kot, parce que moi, j’en veux pas. Je ne veux plus te voir. Je veux la paix. La paix ! Mais j’imagine que ça, aussi, c’est trop demander à monsieur qui ne veut même pas comprendre quand il ferait mieux de connecter les deux neurones qui lui restent !

Et elle se détourna, les mains caressant son gros bidon pour calmer tous ces mauvais sentiments qui bouillaient en elle. Trop c’était trop.

avatar
Je voulais t’attendre moi !


Oui, bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu avec le petit con de gamin qui veut bouffer toute la tablette d’un coup. N’est-ce pas ? Kot préféra partir dans l’autre sens. Une preuve qu’il était bien incapable de faire face aux conséquences de ses actes et qu’il ne comprenait toujours pas où était le problème. C’était lui, le problème, tout simplement. En attendant, ça laissait Raven avec Thomas qui avait dû suivre leur dispute sans rien dire. Et il valait mieux pour lui qu’il ne dise rien.

Ce qu’il ne fit pas, évidemment. Ça aussi, c’était trop demander.

avatarDonc, c’est toi, la fameuse Raven… et bien enchanté ! Depuis le temps que Kot me parle de toi !


Raven lui lança un regard en coin, à mi-chemin entre un regard noir et une prière pour qu’il la laisse tranquille.

avatar
Et qu’est-ce qu’il peut bien avoir à raconter sur moi ?


avatarQue tu es LE corbeau, répondit-il, d’un ton très calme et posé, et que, surtout, tu es la créature la plus importante à ses yeux. (Il fit une pause avec un petit sourire.) Enfin, il n’a pas dit la fin de la phrase. Ça, c’est moi qui l’ai déduit à force qu’il me raconte vos aventures avec verve et entrain.

Raven le regarda de haut en bas, loin d’aimer la drôle de façon qu’il avait d’essayer de calmer le jeu, entre eux. Est-ce que lui, il avait compris que les choses dérapaient un peu trop ? Eh bien ! Il ferait bien de causer à Kot, ça lui ferait les pieds ! En attendant, Raven n’avait pas décidé d’être aimable et préféra lancer, en ricanant méchamment :

avatarEst-ce qu’il a aussi dit qu’il m’a abandonnée à une sorcière ? Ou non, mieux ! Que je suis morte ?


avatarAprès, je ne rentre pas dans les détails, soupira-t-il, avant de se parer d’un petit sourire. Mais maintenant, tu es là et vu le cri qu’il a poussé quand tu es tombée… ça m’étonnerait qu’il fasse la même chose.

avatarEt un cri devrait TOUT effacer ? Je devrais lui ouvrir les bras et accepter qu’il me prenne pour une imbécile ? Mais t’es qui, toi, pour parler ? (Elle le regarda de haut en bas.) Il m’a effacée de sa vie. Littéralement. Demande-lui de t’expliquer ça, tiens, qu’on ricane un peu, toi et moi.

Ce petit con osa hausser les épaules ! Et il se prit un coup de censure, en punition. Bien fait pour sa gueule.

avatarEn vrai, je m’en balai total de ta vie. C’était juste pour faire la conversation et être sympa… mais visiblement, tu connais pas ce mot. La sympathie. Pas étonnant qu’il t’ait laissée. (Il la jaugea de haut en bas.) Mais à l’occasion, je lui demanderai. C’est toujours bon d’avoir des ragots sous la main.

Raven accusa le coup. Les mots de Thomas se plantèrent en elle comme une centaine de petites épines. Elle eut beau se frotter le torse, cette drôle de sensation ne s’en allait pas de sa poitrine. Elle dut prendre une grande inspiration pour essayer de se calmer et passa, pensivement, une main sur son gros bidon.

Peut-être qu’il avait raison.

Au fond, ce n’était pas très loin de la vérité. Raven n’était pas quelqu’un de sympathique. Elle n’avait jamais cherché à l’être. Elle passait son temps à emmerder le monde pour son bon plaisir. C’était un fait. Mais elle n’avait jamais voulu en faire de même avec lui. Son chat devait être l’exception qui confirme la règle. Où avait-elle merdé ? Qu’avait-elle fait de mal ? Elle voulait juste qu’il s’excuse pour de vrai, en le pensant du fond de ce cœur bien noir qui ne battait plus au fond de sa poitrine. Qu’il s’excuse d’être parti sans vouloir revenir, de l’avoir abandonnée alors qu’elle l’avait attendu, comme une conne, pendant toute une vie. Et, surtout, qu’il s’excuse de l’avoir effacée, comme si elle n’avait jamais existé. Comme si rien de tout ceci n’était arrivé.

Peut-être que ce n’était pas arrivé. Elle ne savait plus. Elle posa la main sur son ventre et serra un peu ce bidon qui ne donnerait plus jamais aucune vie. Il ne comprenait pas tout ce qu’elle avait donné pour lui, tout ce qu’elle ne rependrait jamais, même si elle partait loin, très loin de lui. Et en échange, qu’avait-elle eu ? Même pas un petit mot, ne serait-ce qu’un geste pour la rassurer, après sa chute. Raven aurait aimé qu’il lui tende la main à ce moment-là, qu’il la serre dans la sienne pour calmer les mauvais souvenirs qui pulsaient en elle. Mais non. Il avait préféré faire le fier et, maintenant, un inconnu lui balançait en pleine tronche qu’elle était la seule fautive. Bien. D’accord. Peut-être que c’était vrai, au fond. Alors ça voulait dire qu’elle ne faisait que le mal et qu’elle ne lui ferait jamais de bien. Qu’il était temps pour elle de partir et de le laisser tranquille. Pour qu’il retourne à sa petite vie de chat errant de maison en maison, sans plus jamais avoir à s’inquiéter d’elle.

Peut-être que l’heure était venue, en effet.

La rouge essaya de ravaler tous ces mauvais sentiments qui donnaient tant de lourdeur à son corps et continua sa route, sans un mot pour son compagnon d’infortune. Ils tombèrent sur une pancarte avec le même signe que celui sur le ventre de Thomas. Raven comprit qu’ils devaient se séparer ici. Il ne fallait pas s’attendre, avec elle, à des adieux longuets. Elle se contenta de continuer sa route sans un regard jusqu’à tomber sur son propre signe, ce putain de cœur de merde qui, de toute évidence, ne lui allait plus du tout, du tout. Elle prit donc ce chemin et poursuivit sa route jusqu’à tomber sur un nombre qui flottait dans les airs, juste devant elle. C’était quoi ce délire, encore ? Évidemment, ce nombre changea d’un coup pour un nombre plus petit. Un décompte, super ! Et s’il arrivait à zéro, tout le monde allait exploser ? Elle ricana un peu, contente de pouvoir se détendre toute seule avec ses blagues de merde, jusqu’à ce qu’une petite voix résonne dans son crâne.

avatar
À go souffler.


Raven battit des cils plusieurs fois et regarda son gros bidon. En plus de squatter son corps sans payer de loyer, il osait lui donner des ordres ? À elle ? Décidément, Courage n’était pas loin de s’appeler Abruti suprême ou Inconscience extrême. Mais bon. Elle imaginait que, de toute façon, elle n’avait pas le choix et qu’il s’agissait là du meilleur moyen de se débarrasser d’Olaf. Enfin… de le libérer de lui-même et de se barrer loin, très loin, pour ne plus jamais entendre parler de lui.

Les nombres chutèrent jusqu’à des chiffres et Raven se tint prête. Les mains posées sur son bidon (puisque ça lui semblait vraiment très naturel, maintenant), elle inspira longuement et attendit le go de départ pour expirer tout l’air de ses poumons… ou de sa mousse, bref. De ce qui servait de poumons à ce corps moisi.

Le ridicule ne tue pas, mais en tout cas, ça eut l’air de fonctionner. Le souffle des cinq oursons disposés à divers endroits de l’incendie réussit à l’éteindre. Le feu ne fut bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Il y eut, alors, un gros bruit. Raven se tourna vers la tour qui pointait au-dessus des arbres et remarqua qu’elle n’était plus noire. Désormais, l’édifice se paraît de marron, orange et jaune, de quoi la faire grimacer dans son corps mousseux. Apparemment, ils en avaient terminé de l’été. Tant mieux !

Raven envisagea, l’espace de quelques secondes, la possibilité de ne pas retourner au pied de la tour pour voir les autres. Elle n’en pouvait plus et se mettre en colère l’avait vidée de ses forces. Maintenant, elle était blasée (déprimée, en vrai, mais chut) et sentait ce gros tourbillon violet qui tournait au-dessus de sa tête en faisant un drôle de bruit. Elle voulait rentrer chez elle, pas supporter leur petite bande de délurés.

Quand elle décida que, pour finir cette histoire, elle devait les rejoindre, elle se rendit compte qu’elle l’avait déjà fait, par instinct peut-être, et qu’ils se retrouvaient tous ensemble au pied de la tour. Raven sentit, alors, Courage bouger dans son corps et s’extirper de son ventre. Les flammèches de chacun firent de même et se reformèrent devant eux. De nouveau unique, Courage se mit à tournoyer sur lui-même et sourire.

avatarVous avez réussi ! Vous êtes tous pleins de courage ! Merci.


La flamme disparut, d’un seul coup (pour la reconnaissance, on repassera), alors que Sécurité, lui, se ramenait en courant. Ce qui ne disait rien qui vaille, évidemment.

avatarDépêchez-vous ! Le pont vers la tour de l’hiver a été démoli par la brèche. Il nous faut… de l’aide…


Nope.

Démerdez-vous.

Il était grand-temps qu'Olaf ajoute « Indépendance » et « Autonomie » à sa collection de petits cinglés.



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