« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe]

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Weenonah Matoaka-S.
*Violette Parr
Chris L. Brooke
Hermès
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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] QP8Pp1

Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] 210318080852739182

| Cadavres : 4693



cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-17, 15:58 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer

Tu ne comprends pas la nature profonde des Minotaures !
Ce sont des êtres sensibles. Avec un grand coeur. Je suis comme un père pour eux.
Je ne peux pas leur donner une mission pour se dégourdir les papattes.
Et ensuite, la leur reprendre. Ils ne comprendraient pas.


    « On va faire quelque chose d'inédit ! »

    Je me rendais compte que mon idée était lumineuse, avant même de l'exposer à voix haute à Chris. Ce qui allait se passer, ici, à Storybrooke, ça allait être unique. Offrir la possibilité à chaque habitant de la ville, représenté par seulement quatre d'entre eux, la découverte d'un peuple, d'une façon de vivre, d'une expérience hors du commun.

    « Les Minotaures sont des êtres sensibles. » dis-je en désignant Norbert.

    Qui est Norbert ? C'est bien entendu mon Minotaure préféré. Celui qui garde mon corps et qui par conséquent porte le titre de garde du corps personnel. Depuis quand j'en avais un ? Tout simplement depuis qu'on m'avait tiré dessus. Ca remonte à quelque temps après ma perte de pouvoirs à Volsunga. Mais soyons honnête d'entrée de jeu. On fait une mission simple sans avoir besoin de tout savoir sur l'intrigue ou je détaille ce qui m'est arrivé ces dernières années et dans ce cas, j'évoque aussi mon fils, Elliot, qui est en réalité Chronos ? Je me doutais que vous seriez d'accord avec moi ! On fait simple. Du coup, je suis marié. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir sur moi. Et je suis l'actuel Maire de Storybrooke. J'en étais où ?

    Les Minotaures sont des êtres sensibles.

    « Ils ont une façon de vivre bien à eux. Ils se brossent les dents chacun matin. Montre tes dents Norbert. » demandais-je à ce dernier qui ouvrit grand la bouche.

    Une odeur se déversa dans toute la pièce, si bien que j'en eu un haut le coeur.

    « Tu peux fermer ta bouche, merci. » dis-je en, me dirigeant vers la fenêtre afin de l'ouvrir.

    Il y avait vraiment une mauvaise odeur ici. Je me demandais d'où ça pouvait venir. Pauvre Chris. Si ça se trouvait, c'était lui... mais ne le blâmons pas le pauvre.

    « Tu sais qu'ils ne vivent pas à Storybrooke, ni dans les Enfers, mais dans les hauteurs de l'Himalaya ? C'est là bas que se trouve leur campement, leur village, leur chez eux. Et j'ai décidé en tant que bon Maire de Storybrooke, de permettre à quatre habitants de la ville, de se rendre chez eux le temps d'un voyage et d'y passer non pas un, ni deux, ni même trois jours, mais quatre jours en leur compagnie et la mienne. D'ailleurs c'est ça la bonne nouvelle ! Je fais partit du voyage ! »

    Chris n'était pas obligé de sourire. Ni même d'applaudir. Il pouvait de suite appeler sa femme pour la prévenir, si il en avait une. Mais il n'était pas obligé non plus de le faire. Dans tous les cas, rien le forçait à montrer sa joie. Mais il pouvait faire un effort... c'était pas compliqué d'ouvrir un peu la bouche et de laisser échapper une exclamation de béatitude.

    « J'ai eu la bonne idée ce matin de distribuer une lettre à tous les habitants de la ville. Chacun en aura une. Et devine quoi ? Je te le donne dans le mille ! J'en ai piégé 4 ! Là où on entendra les explosions, on saura que se trouve nos grands gagnants ! »

    L'idée était lumineuse, géniale ! J'aurais pas pu trouver mieux !

    « Je plaisante... pas de panique. Je ne suis pas quelqu'un de dangereux. Tu me connais à force, n'est ce pas ? Les gens ont confiance en moi. »

    Tiens, ça me faisait penser qu'il fallait que je lui parle de cette idée de remplacer les pompiers par des harpies. J'en avais trop qui pointaient au chômage et il fallait bien leur donner une place au sein d'une insitution appartenant à la mairie. Les pompiers ça serait l'idéal. De toute façon, on n'a pas vraiment besoin de pompiers en ville, si ? D'ailleurs fallait que je lui parle de l’interdiction de mettre les sirènes en route. La semaine dernière ça avait réveillé Autumn. Mieux valait de nouvelles voitures de pompiers sans gyrophare, sans sirènes. Bref...

    « J'ai mis dans 4 enveloppes un mot précis indiquant où nous rejoindre. Y'a plus qu'à attendre. »

    Je me demandais qui allait recevoir le mot. N'empêche. A cet instant précis, quatre âmes dans la ville étaient sur le point d'ouvrir une enveloppe et leur vie allait prendre un tout nouveau sens. Leur coeur se remplira de joie. J'étais un bienfaiteur. Le meilleur Maire qui soit. Un Maire qui de son bureau pouvoir imaginer ces regards attendris. Ses larmes de bonheur. Ces cris de joie. Ces enveloppes rouges sur son bureau. Ces... Je baissais les yeux sur mon bureau. Que faisaient ces quatre enveloppes rouges ?

    « Pourquoi ces enveloppes sont restées là ? »

    Norbert les regarda. Puis, il me regarda.

    « Ce sont les enveloppes rouges. »

    « Je sais. Mais pourquoi sont elles là ? »

    Je me tournais vers Chris. Il n'en avait aucune idée, forcément. Mais pourquoi Norbert lui aussi ne pouvait pas me répondre ? C'était lui qui était chargé de la distribution des enveloppes !

    « Vous aviez dit de distribuer les enveloppes blanches. »

    « Oui. Et de déposer au hasard les rouges dans quatre boites aux lettres. »

    « Ah oui, vous nous avez dit de laisser faire le hasard. »

    Norbert ne comprenait pas où était le problème. Et je devais bien avouer que là j'étais un petit peu perdu. Pourquoi il n'avait pas distribué au hasard ces enveloppes rouges ?

    « On l'a laissé faire. »

    « Qui ? » demandais-je.

    « Le hasard. Vous avez dit que le hasard déciderait où iraient ces enveloppes. On le laisse faire du coup. Mais vous avez eu des nouvelles ? Il a pris sa décision ? »

    Je restais bouche bée. Qui avait eu l'idée stupide d'aller dans leur communauté et de voir comment qu'ils vivaient ? Passer quatre jours là bas, ça serait un... Enfer ! Je me massais le front. Puis je pris les quatre enveloppes et je les tendis à Chris.

    « Prend ça et distribue les au hasard dehors à quatre personnes. »

    Je m'étais assis à mon bureau. J'avais besoin de me détendre. Je vis juste Norbert adresser une dernière parole à Chris.

    « Dès que vous voyez le hasard, vous pouvez lui demander qui s'occupe des couches de Autumn aujourd'hui ? Le Seigneur Hadès a dit de laisser le hasard décider, mais on n'a plus de nouvelles depuis. Aucune consigne. »


... to be continued...

vous pouvez encore annuler votre participation à la mission...



    - Equipement (5) :
    (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
    1 : Un livre de contes Disney
    2 : Une photo de Autumn/Merida/lui
    3 : Un rubicube
    4 : De la crème de nuit
    5 : Une trousse de toilette
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Regina Mills
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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-17, 21:46

Les cloches de l'Enfer
regina & les autres

   

   

Assise sur le sofa couleur crème du salon, je pousse un profond soupir. Daniel était assis par terre et jouait avec les deux nouvelles voitures que je lui avais acheté la veille. Refermant l’exemplaire de la revue que j’étais en train de lire, je la pose sur la table basse et pose mon regard sur Daniel. Plus il grandit, et plus il me fait penser à son père. Je passe machinalement une main dans ma chevelure brune avant de me lever alors qu’Henry entre dans le salon. Mon fils allait avoir dix huit ans…déjà…j’avais l’impression que c’était hier qu’il n’était encore qu’un petit bébé dans mes bras. Le temps passe tellement vite…

« Salut maman. »

Je lui souris avant de l’embrasser sur le front.

« Chéri ! Tu peux surveiller ton frère ? Je vais chercher le courrier. » « Oh j’ai peut être reçu des réponses pour les universités ! » « On va voir ça. »

L’université…déjà…je commençais à prendre un peu plus d’années en pleine tête d’un coup. Lui souriant légèrement pour cacher ma soudaine angoisse, je m’empare des clés de la boite aux lettres et glisse mes pieds dans mes chaussures à talons et quitte le Manoir pour me rendre jusqu’à la boîte à lettres. Effectivement, il y avait pas mal de courrier, y compris quatre courriers pour Henry. Je venais soudainement de prendre un nouveau coup. L’université…mon fils… ça me faisait étrange de me dire qu’il était déjà si grand.

Fermant la boîte, je retourne à l’intérieur et donne ses enveloppes à Henry. Il avait choisi les universités qui lui plaisaient le plus mais elles se trouvaient toutes à plusieurs heures de Storybrooke mais il m’avait rassuré en me disant que de toute façon, je pouvais le rejoindre à n’importe quel moment rien qu’en me téléportant. C’était pas totalement faux. Je lui avais simplement répondu d’un sourire alors qu’il partait dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner.

Me rasseyant sur le sofa, je dépose les quelques factures que je devais payer au plus vite sur la table basse et pose mon regard sur une enveloppe blanche. Ouvrant l’enveloppe, j’en tire un mot tapé à la machine à écrire. Photocopié mais tout se voyait qu’il s’agissait bien d’une écriture à la machine à écrire.

« Bravo, tu as gagné un séjour offert par la mairie ! Rejoins moi vite à 14h, aujourd’hui même ! Prend le strict nécessaire ! Il fera froid ! » et c’était simplement signé « Le Maire de Storybrooke. »

Donc Hadès se tapait un délire à offrir un voyage comme ça ? Ça me disait rien qui vaille tout ça. Mais bon, autant allé voir ce que c’était même si je restais sur mes gardes vu le dernier voyage qu’on avait fait ensembles. Disons qu’après…j’avais eu un important tournant dans ma vie. Mais au moins, j’allais avoir une bouteille de whisky avec moi parce que c’est qu’il faut le supporter le dieu des Enfers. Rangeant le mot dans l’enveloppe, je la glisse dans mon sac à main avant de prendre Daniel dans mes bras et l’emmène auprès de son frère dans la cuisine.

« Henry, je vais devoir partir quelques jours, je vais confier ton frère à ta soeur. Tu pourras te débrouiller ? » « Oui maman, t’inquiètes pas. Pourquoi tu veux pas me le laisser ? » « Tu as tes examens à réviser et puis ta soeur saura quoi faire en cas de soucis. Toute façon, je lui dirais de passer te voir. » « Tu me fais pas confiance maman ? »

Je m’approche de lui et lui ébouriffe les cheveux comme quand il était gamin alors qu’il boit son jus de fruit.

« Bien sûr que si je te fais confiance Henry ! Je te laisse le manoir ! Mais ta soeur sera plus à même de s’occuper de ton frère. Puis je veux que tu penses avant tout à tes examens, si tu veux pouvoir intégrer la fameuse face dont tu viens d’avoir la réponse positive. » énonçais-je avec un sourire.

Il me sourit à son tour et s’empare d’un pain au chocolat et file rapidement vers les escaliers pour monter dans sa chambre. Prenant le repas de midi avec lui et Daniel, j’envoie un sms à Alexis pour la prévenir que je viendrais la voir à la librairie à 13h15 et une fois le repas terminé, je donne à Henry de l’argent pour qu’il puisse se débrouiller et file me préparer. Une fois prête, j’habille Daniel, fais son sac et quitte le manoir.

Arrivant à la librairie, j’entre à l’intérieur et souris à ma fille, Daniel à mes côtés.

« Ça va chérie ? » « Salut M’man ! Ça va et toi ? » énonce t’elle avec un sourire avant de se stopper, un peu inquiète « Qu’est-ce-qui se passe ? » « Ça va » commençais-je avant de montrer l’enveloppe à Alexis « Il semblerait que je doive partir quelque jours. Ton frère est en plein examen, ça ne t’ennuie pas de t’occuper de Danny pendant mon absence ? Y’a tout ce qu’il faut dans le sac et puis tu peux aller au manoir quand tu veux. Henry sera content de te voir et je pense que vous aurez de quoi fêter, il a été pris dans la fac qu’il voulait pour la rentrée prochaine. »

Alexis prend le sac puis Danny « Aucun soucis, tu peux compter sur moi, c’est pas ma première fois, on va s’amuser avec le p’tit frérot » elle pose son index sur le nez de Danny, ce qui le fait rire avant de reprendre « Ça y est ? Il a eu son résultat ? MAIS C’EST MEGA COOL et il me le dit même pas, la grosse banane ! Je passe au manoir ce soir, on va fêter ça ! » Elle regarde finalement l’enveloppe « C’est grave ? Ça va aller ? Sois prudente surtout… »

Je lui souris « t’inquiètes pas, je serais prudente. Je le suis toujours…enfin presque. » J’embrasse Danny sur le front et embrasse Lexie sur la joue avant de lui donner un billet de 100 dollars « Tiens, prends les. Ça te servira toujours. » je lui fais un clin d’œil et disparait dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître devant la mairie. Enfin ce qui ressemblait pas du tout à une mairie mais en même temps, c’est Hadès, faut pas trop lui en demander non plus. Il s’agissait tout bonnement d’une école pour enfant désaffecté avec un toboggan devant et un tourniquet. Une sorte de mauvais remake de film d’épouvante pour le coup, quand il fait nuit noire. Bon c’était pas le cas mais vous avez l’idée non ?

Mon regard se pose sur la foule de personnes présentes. C’était quoi cette connerie encore ? Je pousse un profond soupir. Un Minotaure regarde la foule avant de s’approcher de moi « vous avez vous aussi une invitation ? » je le regarde et lui fais un signe approbatif de la tête « ouep » déclarais-je avant de lui mettre l’enveloppe sous le nez. Il sort ses lunettes et les met sur ses yeux. De toutes petites lunettes ridicules. Il se met à lire mais il a l’air d’avoir du mal et pas qu’à moitié « Bravo tu as ga…gré…un sé…jour » « Offert par la mairie. Fallait venir ici pour 14h et prendre le strict nécessaire. » soupirais-je. Il replie la lettre et la remet dans l’enveloppe avant de me la rendre « Je crois qu’il y a eu une erreur. Trop de monde sont venus. Pourtant on a fait tout comme le Seigneur Hadès a dit. » Je pousse un nouveau soupir devant tellement de bêtise et me téléporte dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître dans le bureau d’Hadès.

« C’est une plaisanterie ? »

Il tourne la tête vers moi.

« Hum ? » « Hadès… » roulais-je des yeux « tes minotaures sont pas un peu…ralentis ? » « Non. Pourquoi ? » dit-il tout en continuant à regarder dehors. Des moments, je me demande si Hadès n’a pas le cerveau de Joey Tribbiani. Le genre de cerveau où faut attendre genre une heure avant que tous ses neurones se connectent, admettant qu’il en ai ceci-dit « Tu as vu ce monde ? Pourquoi ils choisissent le jour où je dois partir pour venir me voir ? » et il pense en plus qu’ils sont là pour le voir. Quand je vous disais que…bref... un petit rire nerveux m’échappe « Ils ont tous reçu une invitation Hadès… » « Quoi ? » il regarde la lettre que j’ai dans la main « Je viens juste de confier les 4 invitations à Chris. » il regarde dehors une nouvelle fois pour ensuite me regarder « Qu’est-ce-qu’il a encore fait ? Pour ça que je veux mettre des minotaures dans la police. On ne peut pas faire confiance au shérif et à ses hommes. » mais si tu mets des minotaures dans la police, je donne pas cher de la crédibilité du bureau du shérif… je me pince les lèvres en regardant Hadès « et du coup, qu’est-ce-que tu prévois ? » « Un voyage ! Enfin pour eux ? Là ? Aucune idée. On va les renvoyer chez eux ou qu’ils aillent voir le shérif. Après tout, c’est lui le responsable. Mais pour les 4 autres, un voyage. Oh ben tiens, tu n’as qu’à venir. On va aller en exploration de l’Himalaya ! » énonce t’il en tendant ses bras grands ouverts, très heureux.

Généralement quand il est très heureux, c’est que y’a une anguille sous la roche… un petit sourire né néanmoins sur mon visage « Pourquoi pas après tout, ça me changera un peu de Storybrooke. Mais tu sais que le fait que t’es l’air aussi heureux, ça me fiche un peu la trouille te connaissant… » « Je suis constipé ! » énonce t’il avec le même sourire avant de baisser les bras et de poser une main sur son ventre « Mais le médecin a dit que le grand air me fera du bien. D’où mon idée de voyage. » Alors que je m’apprêtais à répondre, le dieu des Enfers lâche un pet. Et c’est qu’il est hyper content en plus ! « Mais…mais… » commençais-je en le regardant surprise avant de reprendre en me reculant un peu « mais tu pues du cul Hadès ! » Il me regarde surpris « Tu vois ! L’Himalaya me fait déjà du bien avant même qu’on soit arrivé ! » je pousse un profond soupir en me passant la main dans les cheveux. Heureusement que j’avais pensé à ma bouteille de whisky « Allez viens, on va voir les autres dehors. Enfin les vrais. Faut qu’on trouve trois d’entre eux pour partir. J’ai promis quatre personnes en tout et pour tout. Quatre chanceux ! »

Chanceux…nous quittons donc les lieux en direction de l’extérieur. Dans quelle merde je me suis encore fourrée moi…

   
FICHE PAR STILLNOTGINGER.


- Equipement (5) :
(tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Dague
2 : lampe torche
3 : allumettes
4 : trousse à pharmacie
5 : corde (au cas où, on sait jamais)

- Vêtements que vous portez (5) :
(de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : soutien gorge blanc et culotte blanche
2 : Tee shirt noir et pull crème
3 : jean slim bleu foncé.
4 : boots beige
5 : manteau à capuche chaud, bonnet gris avec un pompom beige, une écharpe en laine blanche.
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Weenonah Matoaka-S.
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Weenonah Matoaka-S.

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« J’te perturbe ? C’est fait exprès. »




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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-18, 15:11



les cloches de l'enfer
Hadès | Regina | Chris | Hermès | Jessie | Weenonah
🏔

Mes yeux s’ouvraient difficilement après mon coucher tardif de la veille. Les nombreux rayons de soleil qui n’avaient pas été filtrés par mes rideaux occultants parvenaient à titiller mes sens, quitte à m’aveugler.
« Weenie tu as reçu du courrier ce matin ! »
La voix grave de mon père adoptif chez qui je vivais toujours depuis toutes ces années venait troubler le silence qui régnait dans la maison. Enfouie dans mes draps en position fœtale, je faisais mine de n’avoir rien entendu pour ne pas avoir à sortir du lit. Je ne travaillais pas aujourd’hui, et je voulais juste profiter du temps passé à… ne rien faire, pour une fois.
Du courrier, mais qui cela pouvait-il bien être ? C’était rare, de recevoir du courrier qui appelait à d’autres aventures que le routinier paiement des factures et autres taxes dues à la Mairie. J’étais troublée, et en même temps très peu tentée par la fuite de mon lit. J’étais bien là, à émerger après une soirée longue de réflexions lancinantes sur le passé. Mes yeux se posèrent sur la pendule juste à côté de la fenêtre. Lire l’heure était devenu tellement difficile aujourd’hui… Yeux plissés, je déchiffrai comme je le pouvais la position des aiguilles. Onze heures déjà ? Impossible, cela ne me ressemblait pas. Grimaçant à la mise en route de mes articulations, je sortis de mon lit. Qu’est-ce qui m’avait tant motivée ? Je ne saurais dire si c’était la faim, la lettre qui m’avait été adressée ou tout simplement l’envie de ne pas laisser s’échapper une journée entière comme je semblais penser vouloir le faire.
Pour me préparer le matin c’est super simple. Je ne fais pas partie de toutes ces femmes ayant besoin de privatiser une salle de bain pour une heure et demie avant de se sentir prête à affronter le grand public sur le devant de la scène. C’est par souci de sauvegarde de l’environnement que mes douches dépassaient rarement les dix minutes, et un brossage de dent rapide et efficace, deux ou trois coups de brosse à cheveux sur ma tignasse, de l’eau sur mon visage, tout cela suffisait amplement à ce que je me sente prête à affronter mon destin. Nota bene : penser à s’habiller avant de descendre.

« J’essayais de faire une grasse matinée tu sais… » lui dis-je en soufflant, la main glissant sur la rambarde alors que je descendais les escaliers.
« Et ce n’est pas exactement ce que tu viens de faire ? » m’avait-il répondu, tout sourire. Il venait de marquer un point. « Ta lettre est là. J’espère que tu n’as pas fait de bêtise, elle a l’air officielle. » Il me montrait du doigt la table de la salle à manger. Sa mine était redevenue sérieuse le temps d’un instant, il me fixait avec ses gros sourcils touffus froncés comme si je venais de vendre mon âme au diable. « Ah, et je t’ai cuisiné des œufs brouillés. » Vous me croyez si je vous dis que j’ai le meilleur faux-père du monde ? La minute d’après, il avait disparu. Il s’était très certainement retiré dans son bureau, pour aller rejoindre le troisième membre de sa famille : son saxophone. Les notes délicieuses qui émanaient de l’instrument commençaient déjà à bercer la maison dans une atmosphère cosy. Me servant un café et saisissant l’assiette, je pris place à table, seule tout en étant accompagnée des sons jazzy de mon père. La lettre était là, juste devant moi, et elle me faisait les yeux doux. Le suspens était terrible : devais-je commencer par engloutir ces œufs – qui eux aussi me faisaient terriblement envie – ou couper court au mystère et ouvrir la lettre avant même de m’être sustentée ? Les yeux rêveurs, sourire caché en coin de lèvres, je tentais d’imaginer ce qu’elle pouvait bien contenir. Le cachet brillant de la Mairie de Storybrooke dominait sur la neutralité du reste de l’enveloppe. Allez, tant pis pour les œufs.
En toute hâte, je sautai sur la lettre comme si mon avenir en dépendait et, arrachant d’un geste ce qui m’empêchait d’accéder au contenu, je dépliai assez soigneusement la feuille. Je lisais les quelques lignes tout bas, presque dans ma tête. Je fus d’abord déçue de voir qu’il s’agissait d’une lettre d’Hadès, le charmant maire de notre bourgade. Je savais que mon père ne l’appréciait pas beaucoup pour ses frasques. L’extravagance ne pouvait pas faire bon ménage avec la politique, selon lui. Personnellement, je n’avais qu’à deux ou trois reprises entendu parler de lui, mais je ne m’intéressais que très peu à ce volet de la ville. « C’est une lettre du maire, papa ! » Je criais à tue-tête sans même relever les yeux, continuant de dévorer les lignes pour en apprendre plus. « Du maire personnellement ? Détrompe-toi ma chérie, tu le connais mal. Il a dû charger ses sbires de le faire à sa place ! » Je roulais des yeux en écoutant sa réponse, mais encore une fois, il marquait un point ; la lettre ne m’était nullement adressée nominalement, et en y revérifiant bien, mon adresse ne figurait pas sur l’enveloppe. Comme c’est étrange… En lisant toujours, je découvris le pourquoi du comment : je venais de gagner un voyage, et visiblement c’était du all-inclusive. Sur le moment, je ne savais pas trop comment réagir à l’annonce d’un tel gain. C’était presque sorti du chapeau du magicien, puisque je n’avais participé à aucune tombola maléfique ou autre chamboule-tout divin, alors je me demandais bien d’où est-ce que tout ça sortait. Touchant du revers de la main mes œufs, qui entre-temps étaient devenus froids, je me levai sans même toucher à mon café pour me rapprocher du bureau. « Tu me croiras jamais, la mairie m’offre un voyage. Et ça dit que je dois aller à la mairie à quatorze heures aujourd’hui. » Mon père me fixait dans l’encadrement de la porte. « Ils t’offrent. Du verbe offrir ? Comme ça, sans raison ? » Son scepticisme m’avait presque contaminée. « Écoute, je vais aller voir tout à l’heure, ça ne me coûte rien après tout ? Et si c’est une arnaque, eh bien j’aurais l’immense plaisir de raconter cette histoire à mes petits-enfants plus tard ! » Nous avions ri tous les deux. Pour ne pas commencer ma journée le ventre vide, j’avalai tout de même en vitesse mes petites protéines du matin, et j’allai directement préparer mes affaires dans ma chambre.

~

Malgré tous mes efforts pour être prête à l’heure, l’horloge de la ville indiquait déjà quatorze heures dix. Heureusement, l’attroupement de gens m’avait rassurée. Je n’étais pas en retard. L’ambiance était semblable à un départ en classe de neige, tout le monde discutait et souriait, et en même temps personne ne savait réellement à quoi s’en tenir. Toujours dans ma voiture, mon sac – préparé avec soin – soigneusement placé sur mon siège passager, je scrutai au loin la foule qui s’amassait sur le parvis, sans que je ne puisse identifier un visage familier. Tout en me disant un milliard de fois « n’y va pas », je pris mon courage à deux mains et marchai lentement dans leur direction, sac à dos en main.
Je ne voyais vraiment personne vers qui je pouvais essayer de faire comme tous les autres : m’attrouper, et discuter. J’étais comme un petit pixel en noir et blanc noyé dans un fond d’écran en couleurs. Alors que j’étais plantée là, les yeux rivés sur le sol, des onces de certaines discussions voisines parvenaient à mes oreilles. Ma voisine de gauche commença à se retourner pour joindre visuellement quelqu’un derrière elle. Cette dame manquait tellement de conscience pour les autres qu’elle m’avait mis un méchant coup d’épaule pour y parvenir, me faisant tituber avec la lourdeur de mon sac. Je soupirais, j’en avais déjà marre de me retrouver dans ce flot de personnes sans trop savoir à quelle sauce j’étais mangée. En tout cas, je compris bien vite qu’il s’agissait d’une arnaque et que la moitié de la ville était tombée dans le panneau. A peine quinze mètres devant moi, un monsieur criait à tue-tête qu’ils se foutaient tous de nous et qu’ils allaient tous nous dire de rentrer chez nous. Des mouvements de foule commençaient, certains poussaient pendant que d’autres tiraient. Des cris se faisaient entendre, et j’aurais pu parier qu’il y en avaient qui se battaient. Ce fut la première fois que j’en aperçus un. Un Minotaure. J’en avais déjà entendu parler dans la presse locale et leur existence n’était pas un mystère, mais ce qu’ils étaient en réalité m’avait un peu plus effrayée. Je ne m’étais pas préparée à ça, et malheureusement un des Minotaures qui passa devant moi pour séparer deux gaillards m’avait regardée au moment-même où j’avais eu peur de lui. Le pauvre, il s’était totalement arrêté à ça. Malgré la distance qui nous séparait, j’avais ressenti toute sa vexation. Faisant un petit signe de la main et prenant l’air embarrassée, je mimais des excuses. Et pourquoi je n’irais pas essayer de lui poser toutes mes questions, vu que le premier contact était établi ?

« Excusez-moi monsieur… le Minotaure. » Il était tellement plus grand que moi, mais j’arrivais déjà à sentir que ses dents n’avaient pas été lavées ce matin. « J’aimerais savoir où je dois aller avec cette lettre pour gagner mon voyage. » Je maintenais la lettre bien au-dessus de ma tête pour l’approcher un maximum des yeux du Minotaure. Il ne m’avait même pas regardée, il s’était contenté de souffler sa mauvaise haleine tout autour de lui, et il me montra d’un signe de tête l’entrée de la bâtisse. D’autres minotaures se tenaient là, en rang. Je me rapprochai difficilement de l’un d’eux, situé juste devant la grande porte.
« Comment dois-je faire pour récupérer mon gain ? Et tous ces gens, pourquoi sont-ils là ? Vous offrez un voyage à autant de personnes ? »
« Il y a eu un problème. On est entrain de tout régler. »
Son discours m’avait fait sourire. Un Minotaure qui ne bougeait pas d’un iota me disait qu’ils étaient entrain de tout arranger – en s’incluant lui-même – alors que je ne comprenais même pas le problème. Mon père avait sûrement raison, le maire n’avait pas trouvé meilleure occupation pour la journée que de nous faire perdre notre temps.

- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Un petit plaid
2 : Une lampe frontale
3 : Un briquet
4 : Un flash de whisky bas-de-gamme
5 : Une carte

- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : Ensemble de lingerie noir et blanc
2 : Pull à grosse maille polaires
3 : Jean noir
4 : Bottes de randonnée de montagne fourrées
5 : Grosse doudoune et gros bonnet, gants.

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Chris L. Brooke
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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] Rm4t

I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.

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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-18, 21:53



« LES CLOCHES DE L'ENFER. »
Baby, I know any storm we're facing. Will blow right over while we stay put. The house don't fall when the bones are good, Call it dumb luck.



ϟ Un soupir de fatigue sortit de la bouche de Chris tandis qu'il fixait longuement les enveloppes rouges que le maire lui avait donné plus tôt. Distribuer des invitations pour un voyage ? Mais il avait autre chose à faire. Le plus hilarant dans toute cette histoire c'était que les minotaures pensaient que le hasard était une personne. Un autre soupir sortit de sa bouche, un soupir de désespoir cette fois-ci. Il passa nerveusement sa main sur son front essayant de calmer ses nerfs avant de poser un regard sur un des policiers qui étaient à côté de lui. Son collègue semblait avoir pitié de Chris et le blond ne pouvait que comprendre. Chris, lui, avait pitié de Hadès en ce moment même. Le shérif tendit alors les lettres à son collègue qui haussa simplement les sourcils, légèrement perdu. Chris afficha un petit sourire en coin.

« Glisse ses lettres dans quatre boites aux lettres de la ville, merci. »

Le policier ne discuta pas les ordres de Chris. Il hocha vivement la tête avant de partir rapidement avec sa voiture de fonction. Le shérif se contenta, lui de retourner au commissariat afin de débuter sa journée de travail. Il s'assit sur son fauteuil dans son bureau et commença à lire la pile de dossier qui était poser sur la table. Il y avait différentes affaires. Des voles d'objet, des dealers de drogue, des viols, des meurtres. Autant dire que la ville était en train de partir en vrille. Heureusement qu'il avait recruté de nouveaux membres au seins de la police. Storybrooke avait besoin d'être un minimum encadré, surtout avec un maire comme Hadès. Ce roi des enfers n'avait rien de responsable, il se fichait des lois, il se fichait du bien des citoyens. Tout ce qu'il voulait c'était ses fichus minotaures dans la police. Tant que Chris sera shérif, il ne le laissera pas faire. Le blond était prêt à se battre pour sa place et pour le bien-être des habitants de Storybrooke. Chris posa ses coudes sur son bureau avant de se frotter les yeux tout en baillant. Une tasse de café et la fatigue disparaîtra en moins de deux secondes. Il se leva alors de son fauteuil et se dirigea vers sa machine à café, faisant couler le liquide brun dans sa tasse ou dessus il y avait marqué ''Yes I'm a Sheriff but I can't fix stupid''. Il avança sa tasse de café vers sa bouche et souffla doucement dessus afin de refroidir le liquide. Chris était prêt à boire sa première gorgée mais un policier entra dans son bureau sans toquer.

« Chef ! On a un énorme problème devant la Mairie ! »

« Vraiment ? Qu'est ce qu'il a encore fait... »

« Je ne sais pas, Chef. Mais les habitants n'ont pas l'air content. »

Chris poussa de nouveau un soupir, de fatigue et de désespoir cette fois-ci. Le shérif s'empressa pour prendre sa voiture de fonction avant de rouler rapidement vers la mairie. Il s'arrêta devant le troupeau de personnes en colère qui se trouvaient devant. Il sortit finalement de la voiture, mettant son chapeau de shérif sur sa tête avant de se glisser à travers la foule tout en s'excusant. Des minotaures se tenaient aussi dans cette foule, ils semblaient aussi perdus que les habitants. C'était navrant à voir. Chris arriva finalement devant la mairie et il vit Hadès sortir du bâtiment en compagnie de Regina. Il n'attendit pas une seconde de plus et marcha rapidement vers le maire avant de s'arrêter juste devant lui.

« Je peux savoir ce qui se passe encore monsieur le Maire ? Vous avez parlé de voyage pour seulement quatre personnes. Pas de citoyens en colère. »

« Ah enfin ! Pourquoi avoir donner mes enveloppes rouges a autant de monde ? »


Chris fronça les sourcils avant de se tourner vers la foules en colère. Il resta un moment à fixer la foule, à moitié perdu avant de secouer négativement la tête.

« Vous m'avez donné seulement quatre enveloppes. Je vois pas comment j'aurais pu en donner autant. Puis c'est un de mes collègues qui a distribué les lettres ce matin. Les quatre lettres. » Il croisa ses bras contre son torse. « Puis il fallait le faire vous même pour éviter ce genre de débordement ! Alors maintenant vous calmez la foule ou je le ferai. »

Hadès fixa un moment Chris, il semblait perdu. Un minotaure fit son entrée et prit directement la parole.

« Ils ont tous une invitation conforme. » annonça le minotaure alors qu'il tenait une de ses enveloppe rouge. Hadès lui arracha la lettre avant de la lire. Un soupir sortit finalement de la bouche du Maire.

« Qui s'est occuper des photocopies ? »

« Enguerrand. »

« Trouve moi le. Tout de suite. »

Chris regarda le minotaure partir dans la foule, sûrement à la recherche de ce Enguerrand. Mais c'était quoi ce peuple qui fonctionnait à deux de tensions ? Toute cette pagaille c'était à cause des minotaures ? Comment le shérif était censé leur faire confiance. Ce que Chris venait de voir n'était pas très vendeur. Il secoua alors négativement la tête.

« Plus j'y penses et plus je me dis que ce voyage n'est pas une bonne idée, monsieur le Maire. Ce peuple a l'air complètement ailleurs. Il faut vraiment faire quelque chose de tous ces minotaures. Ce n'est pas en sélectionnant simplement quatre habitants que Storybrooke va commencer à les apprécier. Vraiment... »

« Mes minotaures ? »
Hadès regarda vers les minotaures puis vers Chris. « Ils sont très performant et appréciés par la population. Sans doute mieux que la police. »

Chris crispa violemment sa mâchoire, prêt à répondre à la remarque du maire mais Enguerrand fit finalement son entrée. Un soupir sortit de la bouche du shérif tandis qu'il laissa le minotaure se rapprocher de Hadès. Il en avait un moment pour lui faire comprendre qu'il n'était pas d'accord avec ses idées. Mais bon, Hadès était le maire et Chris le shérif seulement.

« Ah ! On avait une question ! Quand tu as photocopié mes lettres. Tu as mis les invitations dans les rouges et les autres dans les blanches? » Le minotaure hocha simplement la tête et Hadès reprit la parole. « Ben voilà tout a été bien fait. »

Le blond lâcha un petit rire nerveux sans le vouloir. Pardon ? Il vérifiait seulement de cette façon ? Heureusement que Chris savait que Hadès n'était pas très... intelligent. Il avait demandé au policier de noter les noms des personnes à qui il avait livré les lettres.. Chris secoua négativement la tête avant de sortir son carnet. Il se racla finalement la gorge.

« Alors les enveloppes ont été donner à Axel Oswald, Altana Steece, Stella Eurfield et Amelia Peters. Seulement ces quatres là alors arrêtez de rejeter la faute sur moi. » Il s'avança un peu plus vers Hadès avant de plaquer son carnet contre le torse du maire. « Annulez-moi ce foutu voyage et calmez la foule !Prenez votre rôle de Maire au sérieux ! »

Hadès fronça les sourcils légèrement perdu avant de se mettre à réfléchir. Chris fixa le maire, perplexe. Il semblait réfléchir vraiment fort.

« Altana ! Ça me dit quelque chose. Elle travaille chez moi, c'est ça ? » Hadès regarda un minotaure avant de lui dire. « Appelle le Rabbit Hole et demandes-leur ce qu'elle a dans son enveloppe. »

Le minotaure partit devant le regard agacé de Chris. Un blanc s'installa entre le maire et le shérif. Deux minutes s'écoulèrent au moins alors que le blond tapait du pied. Son agacement montait de plus en plus. Il ne devait pas être violent.

« Elle a une feuille perdante... »

« Tu as bien imprimé les feuilles gagnantes en 4 exemplaires et les perdantes pour les autres ? »
demanda Hadès à Enguerrand tout en se tournant vers lui. Le minotaure hocha la tête sceptique. « Tu es sûr ? »

« Les feuilles gagnantes ce sont celles où il y a noté invitation ? »
Hadès hocha la tête alors que Enguerrand reprit la parole. « Alors je crois que oui. Mais si ça se trouve c'est plus non que oui, car je me souviens d'avoir souvent vue le mot invitation revenir sur les feuilles que j'ai imprimé en grosse quantité. »

Hadès se massa le front, se rendant compte que la faute venait du minotaure et non de la police. Il voulait vraiment remplacer les policiers par ses bêtes géantes sans cervelles. C'était une blague ? Le shérif poussa un long soupir avant de se tourner doucement vers la foule en colère. Beaucoup réclamaient le voyage qui était promis sur cette lettre. Chris ne pouvait que comprendre leur colère mais il ne pouvait pas permettre autant de pagaille dans la ville. Le shérif fixa alors le roi des enfers avec un air dépité avant de secouer négativement la tête.

« Vous pensez vraiment que je vais laisser les minotaures prendre la place de mon équipe après ce que je viens de voir et d'entendre ? Ils sont incompétent, maladroit, ils sentent mauvais. Profitez de ce voyage pour les ramener chez eux. Ou alors ils sont le bienvenues à Storybrooke, sil ils ne saccagent pas la ville et qu'ils n'effraient plus les habitants. Maintenant vous permettez que je m'occupe de cette foule ? C'est ce que la police fait de toute façon. »

« Il est un peu rabat-joie... » lâcha Hadès alors qu'il se détourna de Chris.

Le shérif poussa un long soupir de fatigue avant de fixer la foule. Il prit sa radio afin d'appeler toute la police en renfort. Même les nouvelles recrues. Il allait avoir besoin d'aide pour calmer toute cette foule. Chris se rapprocha finalement des habitants en colère avant d'afficher un petit sourire afin de les détendre. Il s'excusa auprès de ses derniers. Décidément, il n'arrivait à rien avec ses minotaures.

« Je vais vous demander de reculer doucement, s'il vous plait. Le Maire s'excuse pour le dérangement. Il y a eut erreur dans le courrier. »

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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] T1e5

Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!


Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.

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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-19, 14:07

“Ok je viens. Mais lui il part.”






En petit slip, une tasse de café à la main et son journal sous le bras, Hermès entendit une enveloppe se déposer devant le pas de sa porte. Après une seconde d’arrêt, il laissa le facteur s’en aller, et ouvrit la porte en slip. Sa voisine, Madame Goodman, l’observa d’un air pervers. Elle devait avoir dans les 80ans.

« Bonjour Madame Goodman, beau soleil n’est ce pas ? »


Elle regardait son entrejambe, et rentra chez elle en marche arrière. Ah. Les femmes. Ramassant la dites lettre, Hermès l’ouvrit, un peu surpris. C’était quand même rare qu’il reçoive du courrier. Fronçant les yeux quand il vit qu’il avait gagné un voyage avec Hadès, et sa dites Mairie, Hermès leva le nez en l’air. Marquant une pause, il réfléchit sur le pas de la porte. Madame Goodman en profita pour sortir ses poubelles. On était pas le jour des poubelles.
Refermant la porte, il se vêtit rapidement d’affaires standard. La classe ferait le reste. Sourcils toujours froncés, il relisait encore et encore la lettre.
Tout ce que faisait Hadès était à surveiller. Quand ce gars là avait une idée, elle pouvait être farfelue, certes. Mais… Il y avait toujours quelque chose d’exceptionnel à la clef. Ce n’était qu’un genre qu’il se donnait. Il n’y avait aucune action sans conséquence. C’était ce qu’il avait appris avec le Hadès de son monde.
L’instant suivant, il déposa sa tasse sur le bar de son appartement. Et l’instant d’après, il se retrouva téléporté devant la mairie, au milieu d’une foule compacte. Certains avaient été surpris de le voir apparaître comme ça, d’autres moins. Les Minotaures d’Hadès essayaient tant bien que mal de garder la foule maîtrisée.
Perçant cette dernière, Hermès s’avança jusqu’à Hadès et le regarda dans les yeux, sans colère ni quelconque émotion dans la voix.

« Tu m’expliques ? »


Oui, bien qu’il ne connaissait pas plus que cela cette version là d’Hadès, la sienne lui était familière. Et leurs traits de caractères semblables. Et puis, quoi qu’il en dise, à ses yeux, c’était son frère. Comme tous les autres. Parents différents ou pas, ils étaient une famille.

« C’est une lettre. Elle est gagnante. Bravo. »


Il avait toujours eu cette tête de sale môme à qui on voulait donner des baffes. Souvent, ils s’étaient disputés le titre du dieu le plus enfantin. La compétition venait d’être relancé à l’instant même où ils s’étaient vus. Il tendit la lettre à un Minotaure.

« Faut faire quelque chose. Distribue des bougies à tout le monde en compensation. Et on va sélectionner 4 personnes »


Il fixa Régina, le Minotaure attendant ses ordres, lui obéit au doigt et à l’oeil. Qu’avait-il fait pour que ces derniers lui obéissent comme cela ?

« Ah ben une. »


Hermès en avait assez de son petit manège. A tout le monde, mais pas à lui. Il connaissait Hadès. Lui attrapant son poignée, il l’attira à lui pour le regarder. Dans les yeux. Comme les hyperactifs, il avait tendance à dissiper son énergie rapidement.

« A quoi tu joues sérieusement ? Tu peux leur faire à tous mais pas à moi. Ya forcément un objectif. Hades a toujours une ambition cachée. »


Hadès le regarda. Intensément. Laissant ses poignets dans ses mains, ce dernier répéta, comme hypnotisé par Hermès :

« Hadès a toujours un objectif... »


Hermès baissa les yeux, et lui lâcha les poignets. C’était inutile. Quoi qu’on fasse, on pouvait rien en faire. Le frapper, le menacer, le cajoler, le câliner, le torturer, l’aimer… Hadès faisait ce qu’il voulait quand il voulait. Il rajouta d’une voix douce.

« Tu penses que l'objectif d'Hadès c'est quoi ? Je me suis toujours posé la question. »


Wallace passa une main sur son visage. C’était pas gagné. Qu’est ce qu’il faisait ? Il rentrait dans son jeu ou il s’en allait. C’était l’un ou l’autre. Intérieurement, le dieu messager se dit qu’il était peut être nécessaire que quelqu’un le surveille. On était jamais trop prudent. Prenant le même regard doux, il répondit :

« Tu as la même odeur que ta s... »


Mais, un sourire en coin, il n’alla pas jusqu’au bout de sa phrase.

« Oublie ça. J’en sais rien. Je suis pas Hadès. Mais je sais qu'il n’y a rien sans rien et souvent en faisant le tout pour le tout on arrive à tout et rien à la fois. »

Levant un doigt, pour se donner du style sur cette phrase à la classe et la beauté maximale, il resta proche d’Hadès.

« Ouais. »


Hadès continuait de le fixer avec passion. Le Minotaure à côté de lui s’essuya une larme et déclara :

« C’est beau. »


Hadès tourna à nouveau sa tête vers Wallace, et désigna l’enveloppe.

« Viens avec. Quatre jours avec de vrais êtres sensibles et émouvants. »


D’un geste classe et sans regarder le Minotaure, il le désigna. C’est vrai. Leurs émotivités étaient palpable d’ici. Mais c’était peut être aussi un piège. Une farce d’Hadès, avec toute une troupe de Minotaure complice. Finalement, il prit une décision.

« Je viendrai. En revanche, pas de coups fourrés. Pas d’entourloupes. Et pas de scène théâtrale avec toi une main sur le coeur avec un air offusqué en disant que tu n’y es pour rien alors que tu es entièrement responsable de tout. »


Il le connaissait bien. Vraiment. C’était son genre. Tout à fait son genre, aussi il préférait prévenir que guérir. Regardant à droite et à gauche, pour être sur que personne d’autres qu’eux ne les entendent, il baissa la voix pour rajouter.

« Ca sent quand même le piège. »


« Le piège ? Quel piège ? »


« Le principe d’un piège c'est qu'on sait pas ce que c'est. Allez. Ok je viens. Mais pas lui. Il part. »


Il avait vu ça dans le film RrrRrRR. Il avait toujours trouvé cette scène classe. De toute façon, l’homme qu’il avait désigné n’était pas connu à ses yeux. Et de toute façon, il n’avait pas reçu d’invitations. Alors… C’était vraiment juste pour se donner un genre.
Hadès regarda le Minotaure et ce dernier fit immédiatement partir l’homme. C’était facile. Il avait commandé Hadès, et Hadès avait commandé le Minotaure. C’était cool. Il comprenait pourquoi c’était si bien. Lui aussi, voulait un Minotaure rien que pour lui.

« Et je veux pas qu'il y est de chef. Tous égaux. Même lui. »


Il désigna Enguerand. Sa tête ne lui revenait pas.Il avait une tête à trahir au moment où on s’y attendait pas.

« Pourquoi les Titans nous ont pas fait des muscles comme eux ! »


C’est vrai ça. Ils avaient des muscles énormes. Et pourtant ce n’était que des créatures. Eux, les dieux, étaient beau, mais avec une musculature… Sans plus.

« Parce qu’on a ce qu’il faut ! Tu trouves qu’on est pas assez sexy ? Je t’aiderai à trouver des filles. »


Hadès se regarda, des pieds à la tête.

« Bon. Regina. La fille là-bas. Toi. Moi. Ah tiens la rousse là-bas aussi. Faut une rousse avec »


Il désigna deux personnes qu’il ne connaissait pas et Régina. Se grattant sa barbe naissante, Hermès les regarda et les trouva toutes les deux plutôt à son goût. Si Galatée le voyait, il serait probablement mort. Hermès mit les mains sur les hanches et reprit :

« Pourquoi tu as toujours aimé les rousses... Le Hadès que j'ai connu aussi. Il adorait les rousses. J’ai jamais su pourquoi ? »


C’était une question rhétorique, sans véritable réponse. Se tournant ensuite vers le maître des enfers, il lui mit un petit coup de poing sur l’épaule.

« T’en fait pas, va. J’ai ce qu’il faut à la maison. »


Et si tu savais qui… Tu me prendrais pas avec toi… Je me demande comment il l’apprendra, pensa-t-il.

« Sérieusement ? »


Il avait l’air sceptique sur la présence d’une femme chez lui. Hermès soupira. Se grattant la nuque, en réalité il commença à être gêné. Il savait qu’Hadès le faisait exprès. Il faisait toujours exprès.

« Ah tiens ! Les Pousse-pousses arrivent ! »


Cinq Minotaures arrivèrent tirant derrière eux un pousse pousse de chaque couleur. Un éclair d’enfant passa dans les yeux d’Hermès. Comme quand les petits ouvrent les cadeaux de noël. On avait beau avoir connu la guerre divine et la destruction de son monde, on restait toujours qui on était réellement. Et Hermès n’était pas adulte.

« Le bleu est pour moi ! PREMS SUR LE BLEU ! »


Grimpant dans le pousse pousse bleu, il se crut à l’époque coloniale.

« Comment tu t’appelles mon brave ? »


« Rapiclore. »
répondit le Minotaure tout heureux.

Et, tournant sa tête vers les autres, un sourire en coin apparut sur le visage d’Hermès. Fixant Hadès, il se mit à ricaner.

« Le dernier arrivé sera le premier sacrifié si l’expédition se passe mal. ALLEZ RAPICORE DONNE TOUT CE QUE T’AS ! »


Et, tout fier, le Minotaure partit en courant.






- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Un téléphone satélite
2 : Une lampe torche puissante
3 : Une boîte d'allumette
4 : Une photo de Galatée
5 : Une boussole

- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : Un slip kangourou avec un petite Hermès dessus
2 : Pull blanc en laine
3 : Jean bleu
4 : chaussure de marche isothermique
5 : grand manteau en fourrure qui ressemble à de la peau de yak o_O
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/f156-hermes-express


Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] Cnxt

Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] V27a

Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] Sherif10

| Cadavres : 744



cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-19, 22:30 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Les cloches
de l'Enfer!
Plantée au milieu de la place, Jessie avait pu se rendre compte que toutes ces enveloppes avaient entraîné un bazar sans nom. Tout le monde semblait avoir gagné et ça n’avait apparemment pas l’être du goût du maire, qui avait préféré se raviser en distribuant des bougies comme si on était le jour d’un deuil national. La rouquine avait froncé les sourcils avant de se diriger vers Chris qui semblait le plus à même de lui donner des réponses.

- Chef ? Qu’est-ce qui se passe au juste ?

Elle avait vu au loin le maire la désigner vaguement du doigt.

- Je crois que j’ai gagné... ou que j’ai été choisie, je ne sais plus trop ce qu’il faut dire du coup... Je peux refuser si vous voulez...

Chris et Hadès ne s’aimaient pas particulièrement de ce qu’elle avait compris et si sa vie de jouet lui avait appris quelque chose, c’est qu’il fallait toujours rester fidèle aux membres de son coffre à jouet, pour le bien de toute la chambre entière. Entre le maire et le shérif, son choix était vite fait : si Chris refusait de la voir partir avec lui, elle resterait. Pourtant, le blond s’était tourné vers elle avec un grand sourire :

- Non au contraire, je vais avoir besoin de tes services, Jessie. J'ai confiance en toi.

Il regarda rapidement autour de lui et Jessie s’approcha un peu plus près pour lui permettre de s’abandonner à la confidence.

- Je veux que tu surveilles Hadès et ses minotaures. Que tu fasses un rapport sur ses créatures. J'ai besoin d'en savoir plus. Et aussi, occupes-toi de Weenonah. Je sens que Hadès va me la traumatiser...

Avec un grand sourire et un mouvement de tête énergique, elle avait précisé :

- Bien reçu, chef ! Je ne vous décevrai pas.

Elle s’était donc éloignée avec son sac à dos pour rejoindre les autres. Toute cette mission était loin d’être facile, hormis peut-être la partie avec Weeny. C’était une amie, elle avait soigné Pil Poil à plusieurs reprise et Jessie l’avait aidé à s’intégrer au mieux à la police, son nouveau “coffre à jouets” afin qu’elle ne se sente pas dépaysé. Il leur arrivait de s’entraîner ensemble et la rouquine adorait le tempérament de la jeune femme, entre douceur et droiture. Ce n ‘était pourtant pas le moment encore de lui parler car déjà, le maire décidait qu’ils avaient gagné le droit de faire un tour de pousse-pousse, moyen de locomotion que Jessie n’avait encore jamais utilisé mais qui l’enchantait profondément.

Son voyage en pousse-pousse l’avait fortement amusé et il s’était passé à grands coups de cri de cowgirl surexcitée. Son minotaure avait l’air apparemment très basé sur la compétition et après lui avoir demandé timidement s’il avait le droit d’aller vite et qu’elle lui ait répondu qu’elle était la vitesse, ils avaient foncé à une allure assez hallucinante, lui donnant l’impression de foncer sur l’autoroute à bord d’une voiture de course décapotable.

Jessie était descendu du chariot avec un grand éclat de rire, tout en titubant légèrement, un pousse-pousse étant pleins de secousse lorsqu’il était poussé à pleine vitesse. Elle avait levé les mains en l’air pour que la créature vienne les toper et tous deux avaient observer les autres la rejoindre : Regina, Wallace, Hermès, Hadès et enfin Weenonah qu’elle accueillit avec un grand sourire.

L’aéroport qui s’étendait devant eux était plutôt très petit et un seul avion, petit lui aussi les attendait. Le type d’avion qu’on utilisait pour les vols internes généralement ou que les Barbies utilisaient en jet pour se déplacer... Rien en somme qui était adapté à un voyage jusqu’à un endroit très froid... le plus proche étant encore le Canada... Mais c’était pas le Canada...

- Bon, où on va m’sieur l’maire ?

Il avait pointé l’avion et Jessie avait réprimandé son envie de lui dire que jusque-là, elle avait suivi. Un minotaure dissipa d’ailleurs la gêne en apportant à l’homme un tas de feuilles de papiers. Hadès posa des lunettes sur son nez et commença à lire son discours :

- Bienvenue dans la communauté des Minotaures de l'Himalaya. Vous avez dû le remarquer, la température a sacrément chuté.

Jessie fronça les sourcils en regardant autour d’elle. Non. Ils étaient toujours à l’aéroport à la sortie de Storybrooke et apparemment pas de chute de températures en vue. Une chose était certaine, c’était qu’ils n’allaient absolument pas au Canada. Et que l’avion était bien trop petit. Hadès s’était stoppé dans sa lecture, préférant lire dans sa tête avant de chasser la feuille qu’il avait sous les yeux. Il tourna les feuilles qu’ils avaient en main pendant une poignée de seconde avant de trouver celle qui lui correspondait :

- Ah voilà. Je disais : Bienvenue devant l'avion qui va nous conduire jusqu'à l'Himalaya. C'est un voyage offert par la mairie de Storybrooke, qui va vous permettre de vivre en parfaite harmonie avec nos précieux Minotaures, au cœur même de leur communauté.

Il replia les feuilles et les redonna à un minotaure qui était parti fouiller un pousse-pousse en attendant à la recherche d’une bouteille de champagne qu’il tandis à Hadès. Ce dernier se dirigea vers l’avion, l’éclata dessus sous les yeux ronds de Jessie.

- Voilà ! Notre voyage est validé !

Cette mission s’annonçait compliquée.

Un minotaure apparut avec un rouleau de sopalin et se mit à éponger le tarmac...

… Cette mission s’annonçait VRAIMENT compliquée...

- Je le sens mal d’un coup...

Elle avait marmonné plus pour elle-même que pour les autres, comme à son habitude, comme si tout instant de stress devait être expulser à voix haute pour éviter de pourrir dans son crâne. Elle s’était approchée de Weenie avant de lui demander :

- Tu restes bien avec moi hein ?
- Vu que tu vas bien rester avec moi, aucun problème Jessie.

Elle avait toujours le mot pour rassurer. La rousse lui avait lancé un sourire radieux puis, reprenant son courage à deux mains en se souvenant que Jessie n’abandonnait jamais, elle observa l’avion avant d’interpeler Hadès :

- M'sieur le maire ? Vous avez engagé un pilote avec l'avion hein ? Un p'ti gars ou une p’tite dame homologué(e) et qui sait faire ?

Elle craignait brusquement que le pilote soit un minotaure. Elle n’avait jamais pris un vrai avion, elle était plutôt une fille de la terre et si en plus son baptême de l’air devait se passer avec l’une de ces créatures plutôt sympathiques mais très stupides... Le dieu sourit légèrement :

- Il n'y absolument rien à craindre concernant le pilote.

Après quoi, il ouvrit la marche et se mit à monter les marches de l’avion en nous invitant à le suivre. L'intérieur était aussi petit. Toujours plus grand que celui d’un coucou ou d’un jet mais pas spécialement très grand non plus. Avant de s’installer, Jessie fit volteface, les sourcils froncés et les mains sur les hanches, très sérieuse :

- M’sieur le maire, c'est des minotaures dans la cabine ? En tant que policière, je me dois de veiller à la sécurité de nos concitoyens, c'est comme ça que ça marche.
- Ah non... non, non non. La seule rousse qu'on a est une flic?

Elle l’observa un peu surprise. Comment ça “la rousse” ? Ça avait une quelconque importance ? C’était pour ça qu’il l’avait choisi ? Parce que si c’était le cas, c’était pas très gentil... Il se tourna vers son minotaure qui sembla paniqué et commença à faire les 100 pas dans le micro espace qui lui permettait de faire des va et viens soit … “commencer à faire les 1 pas” serait plus juste. Il avait gardé les yeux rivés sur la créature avant de se tourner vers la cowgirl :

- Vous êtes virée. Ça sera plus simple si on commence sur de bonnes bases.

Elle avait ouvert la bouche pour protester mais il avait posé la main sur son épaule, lui coupant la chique.

- Détends-toi. Tout va bien se passer. C'est un voyage d'aventures. De grandes aventures !

Il avait ôté sa main, toujours avec le même sourire avant de préciser :

- Tu es quand même virée. Tiens, assis toi là.

Il lui avait désigné un siège sur la rangée d’un avant d’en désigner un à chacun mais Jessie avait préféré aller s’asseoir à côté de Weenonah tout en précisant à l’attention du maire :

- Vous avez pas le pouvoir de me virer... relisez la constitution !

Oui, elle avait été tellement terrorisée à l’idée de ne pas être à la hauteur qu’elle avait passé son premier week-end d’embauche à lire toute la constitution des Etats-Unis. C’était très instructif et ça l’avait rassuré dans l’idée qu’elle était désormais peut-être un peu plus à la hauteur de la tâche. Le minotaure avait recommencé à distribuer des bougies Hadès et Jessie avait fourré la sienne au fond de son sac avant de se caler dans son fauteuil et de croiser les bras d’un air bougon.

- Bien. Maintenant que tout le monde est là et que tout le monde a sa bougie offerte par la mairie, je peux énoncer quelques règles à respecter une fois chez nos amis les Minotaures.

Il déplia une nouvelle feuille, repris ses lunettes et lut :

- Amusez-vous.

C’était la seule règle, il replia le papier tandis que Jessie levait les yeux au ciel et jugea utile de préciser :

- Et n'oubliez pas d'accrocher vos ceintures pour le voyage.

Il sourit avant de faire un clin d’œil à l’un des minotaures. Ce dernier ne sembla pas comprendre et lui envoya un nouveau clin d’œil... ou plutôt un double clin d’œil. Hadès ne se laissa alors pas démonter, relançant un clin d’œil mais une nouvelle fois, la créature répondit par un double clin d’œil qui laissa le maire dépité. Oui... ils étaient vraiment stupides et y’en avait pas un pour relever l’autre. Machinalement et parce qu’elle était stressée, la cowgirl tira très fort sur la partie de la ceinture qui lui permettait de resserrer l’étreinte de la ceinture jusqu’à ce qu’elle eût l’impression d’avoir un garrot sur le bas ventre. Elle en fit de même avec celle de son amie Weeny tout en précisant aux autres :

- Et serrez-là bien votre ceinture, surtout !

Que Regina meure, celui lui importait peu. Si Andy était mort, c’était à cause d’elle après tout et elle l’avait royalement ignoré depuis le début du voyage. Mais les autres, elle s’en souciait comme de son propre enfant. Elle avait promis à Chris qu’elle mènerait à bien cette mission et elle avait juste la désagréable impression qu’ils allaient tous mourir en vol. Si la sorcière pouvait au moins utiliser ses pouvoirs pour les sauver pour une fois...

- Je pense que tu devrais même vérifier les ceintures de tout le monde, c'est toi la pro du lasso.
- Ouais, tu as raison...

Jessie avait eu un mouvement pour déboucler sa ceinture mais Hadès avait repris la parole et la l’avait stoppé dans son action.

- C’est le signal...

On était toujours avec le Maire et le minotaure qui tentaient de se comprendre, utilisant désormais des mots plus que des clins d’oeil.

- Le signal ?
- Oui. Maintenant.

Le minotaure hocha la tête d’un air entendu mais ne bougea pas pour autant. Au bout de quelques minutes il relança un double clin d’œil à Hadès qui soupira. Il fallait intervenir et vite. Avec toute la patience et la gentillesse dont elle était capable, elle précisa :

- Je crois que l'avion va décoller... ou alors que vous aviez un autre truc à faire avant le décollage...

Le minotaure observa la policière avec un moment d’hésitation avant qu’une lueur apparaisse dans ses yeux :

- Aaah oui.

Hadès secoua la tête et les minotaures sortirent de l’avion sous le sourire confiant du Maire. Comment pouvait-il encore être confiant ? Peut-être parce qu’ils étaient descendus ? En tout cas, ils n’étaient toujours pas prêts à décoller...

- Y'a pas de pilote...

Elle avait marmonné la phrase très vite sous le coup du stress avant de lever la main et d’interpeller encore leur dirigeant :

- Excusez-moi, mais on va partir bientôt ? Les moteurs ne sont même pas allumés...
- Pas besoin.

Première nouvelle, tiens. C’était un avion qui fonctionnait à l’énergie solaire ? Il avait toujours un sourire confiant sur son visage et avait même jeté un coup d’œil vers la porte... qui était d’ailleurs toujours ouverte.

- J'ai un très mauvais pressentiment sur ce vol... Qu'est-ce qu'on fait ? On demande d'évacuer ? On fait confiance ?
- Tu sais Jessie je crois que j'aurais dû écouter mon père et éviter de tomber dans le traquenard. Je veux descendre et rentrer chez moi !
- Tu as raison, moi aussi, ça suffit, on évacue tout le m...

Jessie avait alors tourné la tête vers les hublots du côté de la rangée d’un siège et s’était rendue compte que les minotaures semblaient s’être réunis en cercle sur le tarmac pour discuter. Alexis s’était donc approché d’un des hublots pour mieux voir. Oui oui, vous avez bien lu. Alexis. L’auteur de ce poste pense que la jeune femme manquait un peu trop au MJ et donc i)l faut imaginer que le personnage vient d’apparaître brusquement dans l’avion. Si vous ne me croyez pas, cliquez ici. Jessie déboucla alors sa ceinture pour s’approcher à son tour du hublot, ce que fit Hadès également.

- Qu’est-ce qu’ils font ?
- Ils ont l'air de discuter.
- Nan sans dec ?

Alexis les observa en mangeant du popcorn, bien trop réjouit à l’idée de ne pas subir toute cette mission pour une fois mais de la regarder depuis son canapé avec Danny et Henry.

- Ils discutent de quoi ? De comment faire décoller l'avion ? Vous avez dit qu'on avait pas besoin de moteur. Je la sens pas votre histoire mon p'tit père...
- Mon petit père ? Pourquoi mon petit père ?

Il fixait la rouquine qui pouffa de rire en chassant la question d’une main qui voulait clairement dire “laissez tomber” avant d’expliquer :

- Faîtes pas attention, de là où j'viens, c'est comme ça qu'on appelle amicalement les hommes d'un certain âge.

Il avait presque l’âge d’Andy à Storybrooke d’ailleurs, à deux trois cheveux blancs près. Hadès se contenta de la fixer, de la fixer encore plus intensément tandis que Jessie regardait toujours les minotaures sur le tarmac. Elle tourna alors la tête en le voyant comme ça et lui lança un clin d’oeil comme pour lui dire à son tour “détendez-vous”. L’homme secoua la tête, exaspéré. Le Maire posa alors la main sur son hublot et l’une des créatures sembla s’en apercevoir, faisant des grands signes ravis dans sa direction et poussant les autres à regarder aussi. Hadès se mit alors à faire des gestes pour tenter de leur faire comprendre quelque chose. Les minotaures clignèrent tous des deux yeux fois dans une harmonie absolument parfaite avant d’hésiter un court instant et de lui faire un nouveau coucou de la main, tous ensemble. Le dieu semblait complètement blasé et la rouquine se proposa :

- J’ai comme l'impression que ça passe pas niveau communication... J'vous aide ?

Elle hésita même un instant, se tournant vers Weenonah. Elle était une indienne, beaucoup de son langage était signé... elle était sans doute la meilleure pour tenter d’entrer en communication avec eux mais le Maire reprit la parole.

- C'est parce que Norbert n'est pas là. Y'a que sur lui que je peux compter. Les autres ne sont pas très au point.
- Ah bah bon courache Jessie, che me suis tapée Norbert dans une autre mission et ch’était déchà pas de la tarte...

Tout en s’empiffrant de son popcorn, Alexis avait rejoint l’avant de l’avion et avait fini par descendre sur le tarmac pour retourner à Storybrooke en utilisant un des pousse-pousse. De son côté, Hadès s’était éloigné du hublot et avait enfilé des lunettes de soleil avant de se diriger vers la porte de l’avion. Il y eu alors une brusque secousse et Jessie et Hadès qui n’étaient pas attachés manquèrent de tomber à la renverse. Un froid glacial entra alors dans l’habitacle par la porte ouverte.

- Ah ben on est arrivé je crois !

Se redressant, la cowgirl avait rapidement jeté un coup d’œil au dehors, n’y croyant pas une seconde. Pourtant, c’était bien le cas. Il s’était désormais un paysage magnifique derrière les hublots. Il y avait une pancarte “Biennevue” à quelques mètres d’où était posé l’avion et qui annonçait déjà la couleur de l’endroit. Apparamment, le Maire avait loué un avion pour qu’ensuite les créatures les téléportes car elles en avaient le pouvoir... tout ceci n’avait absolument aucun sens et la rouquine en resta bouche bée. Elle se dirigea alors vers l’avant de l’avion pour rejoindre la porte, comme les autres et se rendit compte qu’une petite table les attendait, avec des cobgelets et des bouteilles de soda, comme pour une fête d’anniversaire ou un pot de “Biennevue” plus précisément.

- Norbert, c'est votre garde du corps non ? Alors pourquoi il est pas venu avec ?
- Il s'occupe de notre arrivée. Il est censé nous accueillir.

Oui... sauf qu’il n’était apparemment pas là pourtant... l’histoire ne faisait que commencer.


- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Un lasso
2 : Son revolver de fonction
3 : Un couteau suisse
4 : Une lampe frontale
5 : Des bouillotes instantanées
(6 : La bougie que Hadès leur a donné)

- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : Des sous-vêtements rose pâle
2 : Une chemise de cowgirl à carreaux rouge et un body termo-chauffé dessous
3 : Des collants termo-chauffés et un jean
4 : Des boots de trecks brunes
5 : Une grande doudoune noire qui va jusqu'aux genoux avec des gants, un bonnet et une écharpe

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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-20, 16:07

Les Cloches de l'Enfer
POST GUEST


1H30 avant l’arrivée des invités

Et une nouvelle fois, Violette s’était fourrée dans une histoire pas possible. Et c’était encore la faute d’Hadès. Un voyage, au premier abord, ça paraissait top. Mais Violette en avait connu des voyages qui finalement étaient des arnaques. Elle se souvenait encore très bien de sa fausse croisière sur le Pacifique. Mais là ce n’était pas sous le soleil. Hadès avait organisé un voyage…enfin plutôt décidé c’était le terme, d’un voyage dans l’Himalaya, dans la terre des Minotaures. Le Maire semblait chercher à redorer l’image des minotaures qui n’étaient pas bien vu à Storybrooke. Trop nombreux, trop intrusif, trop tout quoi. Alors au lieu d’abandonner l’idée d’intégrer un peu partout les Minotaures, Hadès s’était mis en quête de montrer à 4 chanceux habitants de la ville, le magnifique peuple des créatures, dans leur habitat. Montrer à quel point ils étaient adorables, sensibles, mignon. Pourquoi pas après tout. Violette n’était de toute façon pas concernée. SAUF qu’Hadès ne savait pas faire grand-chose de lui-même. Aussi, il crut bon de demander à Violette de s’assurer de la préparation du séjour. Et comme si ce n’était pas déjà un calvaire, il lui avait fait part de cette merveilleuse idée 1H30 avant l’arrivée des invités.

Ce fut donc en 30 minutes que Violette s’était préparé. Elle savait parfaitement dans quoi elle mettait les pieds : un vrai calvaire. Mais en plus de ça, dans le froid le plus absolu. Alors aux grands maux, les grands remèdes. Violette opta pour une tenue de ski, un pantalon noir avec un manteau de ski rouge ayant une épaisse capuche. Au moins, on la verrait à plusieurs mètres. Après tout, ils n’étaient pas à l’abri d’une tempête de neige. Violette ne s’était pas renseignée sur la météo. Elle avait préparé un sac avec divers objets que la jeune femme avait trouvé utile. Puis elle s’était rendue à la Mairie – encore très calme à ce moment-là. Norbert l’attendait dans une tenue des plus étranges. Lui aussi s’était préparé au voyage. Mais il fallait dire qu’ils n’avaient absolument pas les mêmes prédispositions au froid. En effet Norbert portait des caches oreilles et une écharpe. Jusque-là, rien d’anormal. Mais lorsque Violette descendit son regard, elle remarqua qu’il était torse nu et qu’il portait simplement un short. Okkkkkkk

« Allons-y ! »

Violette s’était accrochée au bras de Norbert et l’instant d’après, le décor avait totalement changé. L’endroit était magnifique. Ils étaient arrivés sur les hauteurs d’une montagne, à l’endroit même du village des minotaures. C’était un village peu moderne, composée de huttes – des cabanes en bois. Une trentaine, une pour chaque minotaure. Ils semblaient vivre comme à la Préhistoire. C’était complètement dépaysant. Non loin du village, il y avait également un petit lac. Sans doute là où ils pêchaient le poisson…ou qu’ils faisaient leur lessive. Car juste à côté, il y avait un étendard à linge. Cela contrastait totalement avec le décor car cet étendard semblait venir de la civilisation. Violette pivota sur elle-même, remarqua alors qu’à plusieurs endroits il y avait des meules de foin. Pourtant, Violette ne voyait qu’aucun animal raffolant de cette nourriture dans le coin. Puis finalement, elle tomba nez à nez avec une statue gigantesque d’Hadès. Cette statue devait faire au moins trois fois la taille du vrai et il brandissait une épée et tenait un bouclier en main. Ils avaient dû se tromper. Le dieu de la guerre, aux dernières nouvelles, n’était pas Hadès. Mais c’était bien la tête d’Hadès qui était représenté, avec des cheveux dressés en l’air, comme s’ils étaient enflammés. En fait, cette statue était quand même assez fidèle, si on enlevait les armes.

Violette arrêta de fixer la statue d’Hadès. Cela lui faisait perdre du temps et c’est qu’elle n’en n’avait plus beaucoup. Désormais il fallait s’assurer que tout était prêt et que les invités allaient être accueilli dans les meilleures conditions possibles. Violette commença donc son inspection en s’aventurant dans le village. Tous les minotaures semblaient s’affairer pour que tout se passe au mieux. C’était parfait, jusqu’au moment où Violette se trouva dans un cercle tracé au sol. Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas trop ce que c’était.

« C’est quoi ça ? » demanda-t-elle au premier minotaure qui passait par là.
« L’endroit où vont dormir les invités. »

Et il n’y avait aucun ton humoristique dans ce qu’il venait de dire. C’était donc la vérité. Ils avaient prévu de faire dormir les invités dehors, dans le froid glacial. Violette fit les grands yeux, choquée. Ça n’allait pas se passer comme ça. Miss Indestructible décida de rejoindre Norbert, le seul qu’elle connaissait, légèrement paniquée.

« Une petite camomille ? On en a préparé à l’herbe de Groin. C’est une spécialité d’ici. » proposa Norbert d’un air tout gentil, tout mignon.
« Non mais ça va pas du tout ça !!! C’est ça le sens de l’hospitalité chez les Minotaures ??! »

C’était pas comme si Norbert venait de lui montrer un signe d’hospitalité là. Mais c’était pas suffisant. Boire des camomilles n’allait pas arranger la situation. Aussi, c’était pour cela que Violette s’était montrée aussi sèche et qu’elle n’avait même pas relevé son adorable proposition.

« Si…non… ? Qu’est-ce qui ne va pas mademoiselle Violette ? »

Il semblait très mal à l’aise et Violette se sentait mal de lui avoir crié dessus. Après tout, il n’y était peut-être pour rien.

« Désolée. Je ne voulais pas vous crier dessus. Mais…les invités qui arrivent… » s’excusa Violette avant de regarder sa montre. « Dans 45 minutes déjà ! Et bien ils ne vont pas dormir dehors ! Ca là. » continua-t-elle en pointant du doigt le cercle. « Bah ça va pas du tout. Vous devez absolument faire dormir les invités à l’abri, au chaud. Tout le monde n’a pas votre quantité de poils pour se réchauffer facilement. »
« On pourrait les mettre avec Grausame. »
proposa-t-il en indiquant une hutte. « Elle a beaucoup de place chez elle et des peaux de bêtes. »

Norbert souriait, sans doute pour montrer qu’il faisait des efforts. Violette, elle, était septique. Elle fronça les sourcils pour lui montrer.

« Les garçons et les filles ensemble ? Sous la même hutte ? Et avec un minotaure en plus ? Je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée. »

Violette fit mine de réfléchir.

« Ce qu’il faudrait c’est une hutte pour les filles et une hutte pour les garçons. Le must ça serait que les minotaures construisent une hutte pour chacun des invités. Genre en cadeau. Mais…j’en demande peut-être trop ! »
« On a des huttes en kit. Ça devrait être faisable de les montrer assez vite. »


Violette fit les yeux ronds, surprise.

« Sérieux ? Des huttes en kit ? C’est du solide ? Vous seriez très mal vu si l’un des invités se blesse pendant le séjour. N’oubliez pas que c’est aussi pour redorer votre image que nous sommes ici ! »
« Ah bon ? » répondit-il tout aussi surpris. « Mais le Seigneur Hadès a dit que c’était parce que le peuple de Storybrooke nous aime et veut découvrir nos coutumes pour un prix médiocre prélevé dans les impôts annuels. »

Alors là. C’était n’importe quoi. Hadès était vraiment pénible ! Il était évident qu’elle lui en toucherait deux mots lorsqu’il arriverait. Néanmoins, elle n’avait pas envie de faire de la peine à Norbert. Elle l’aimait bien même s’il était un peu simplet. Alors elle décida d’aller dans son sens.

« Hum…Oui c’est ça. Redorer votre image pour…que les habitants de Storybrooke vous aiment encore plus ! »

Cette réponse semblait ravir Norbert qui sourit à pleine dents.

« On va leur prêter nos propres huttes. Je vais voir qui se porte volontaire. »
« Ok. Top ! »
répondit Violette en levant son pouce avant de soupirer de soulagement.

Et avant même que Violette n’ai pu le féliciter pour cette idée, il se mit en quête de hutte. Il s’était éloigné à une de ces vitesses. Tant mieux d’un côté, ils courraient tous après le temps. Violette se tourna, prête à continuer son inspection lorsqu’elle aperçut un minotaure arriver avec deux sangliers dans les bras. Des sangliers morts. Le minotaure arriva rapidement devant Violette.

« Je les mets où ? C’est pour le repas de ce soir. »
« Peut-être d’abord dans vos cuisines pour les préparer, non ?! Vous comptiez pas servir ça comme ça, hein ?? »
« Ils ne mangent pas leur nourriture cru ? »


A ce moment-là, Violette eut envie de pleurer parce qu’elle en avait déjà marre et regrettait totalement d’avoir accepté l’ordre d’Hadès.

« Je sais pas comment cuisine un sanglier » va-t-il finalement expliquer en étant un peu paniqué. « Il faut le faire cuire à combien ? Et dans quoi ? Je peux allumer un feu, mais il me faudra couper un arbre pour ça. »

Violette, désespérée, se tapa le front avec la paume de sa main.

« Mais noooooooooooon !!! Mais Hadès vous raconte rien sur les humains de ce monde ?! » demanda-t-elle avant de regarder autour d’elle en quête d’une solution. « J’imagine que vous n’avez rien pour cuisiner du coup…hum… »

Elle réfléchit, posant sa main sur le menton.

« Au pire, on va le faire en mode barbecue. Embrocher les sangliers au-dessus d’un feu après avoir enlevé la peau. Puis on les fait tourner pour les cuire. Et lorsque la viande est prête, cuite, un minotaure se chargera de découper les morceaux de viande à même le barbecue. Ça devrait le faire. J’esp… »

Violette fut coupée par un grand bruit qui se fit entendre dans tout le village. Violette fixa l’origine du bruit. Une hutte venait de se faire exploser par un arbre qui lui été tombé dessus. Un minotaure sortit de cette hutte en rouspétant tandis que celui à l’origine de l’incident se mit à lui crier dessus.

« C’est pour faire du feu ! Ça va faire plaisir au Seigneur Hadès ! »
« Mais pourquoi ??! Pourquoi il a pris cet arbre-là ?! C’est pas comme s’il y en avait tout autour de nous bien moins proche des huttes ! »
s’exclama Violette à elle-même

Violette avait regardé la scène d’un air ébahi avant de se tourner vers le chasseur qui venait de prendre la parole. Violette avait levé son index, prête à le sermonner.

« Ah ben on aura du feu » annonça-t-il l’air de rien.
« Il faudra pas que ce genre de chose arrive quand les invités seront là ! » s’expliqua-t-elle tout en bougeant son index avant de le baisser. « Mais ! C’est une bonne chose pour le feu. Maintenant faut découper la peau. »
« On pourrait leur laisser faire. Ça serait comme un jeu. »


Cela ne cachait-il pas de la fainéantise de la part des minotaures. De toute façon, Violette, en regardant sa montre, comprit qu’ils n’avaient plus le temps. Alors elle était bien obligé d’accepter son idée loufoque.

« Et bien…ça rendrait le voyage beaucoup plus immersif en effet ! Idée acceptée ! J’espère qu’on aura pas des chochottes en invité. »

Jour-J ; H-0 ; M-0 ; S-0

Les invités étaient arrivés. La téléportation de leur avion avait fait un sacré boucan. Malheureusement il y avait un nouveau problème qui s’était pointé. Norbert n’était toujours pas revenu de sa quête aux volontaires pour laisser la hutte aux invités. 4 pauvres huttes, 4 pauvres volontaires à trouver. Ce n’était pas bien compliqué, non ? Et bien apparemment si. Violette se disait qu’elle aurait mieux fait de le faire elle-même. Car c’était à Norbert de descendre un peu de la montagne pour accueillir les invités. Mais il n’était plus là !!!

Alors Violette décida de le remplacer. Elle descendit de la montagne (à cheval ; mouhahaha pour la chanson en tête maintenant !) et se trouva rapidement en face de l’avion. Les invités étaient descendus. 3 filles et un garçon. Cela s’annonçait mal pour le jeu des sangliers. Bien que…Régina était présente et elle n’était pas connu pour être la plus sympa de toute. Après tout, s’il y avait eu une malédiction, c’était entièrement de sa volonté. Il y avait également Hermès, un dieu qu’elle avait croisé une fois, au jeu de l’étendard divin. Et Violette ne connaissait pas les deux autres filles. Qu’importe. Le plus important, à l’heure actuelle, n’était pas de faire connaissance avec eux mais plutôt de parler à Hadès de toute la situation.

Mais avant. Il fallait leur souhaiter la Bienvenue, faire comme si tout allait bien. Mentir dans leur propre intérêt. Elle se tourna vers eux, avec un large sourire qui n’était pas franchement sincère…mais qu’elle tentait de rendre sincère par tous les moyens.

« Bienvenueeeeee dans l’Himalaya. J’espère que votre voyage s’est bien passé. Dans quelques instants, nous marcherons vers le village des minotaures. Mais avant je vous laisse vous rafraîchir avec nos délicieux soda énergisants. Vous allez en avoir besoin pour combattre ce froid ! Allez-y ! Servez-vous ! »

Puis Violette s’approche d’Hadès.

« Je peux vous parler en privé quelques minutes ? »
« Ah Violette ! Pourquoi Norbert n’est pas là ? Et où est l’orchestre ? »
« L’orchestre ? Quoi ? Non mais il y a plus urgent que d’écouter de la musique ! Norbert justement…il a…disparu !! »


Violette faisait des grands gestes avec ses bras et ses mains. Mais elle tentait de s’exprimer le plus doucement possible pour ne pas faire paniquer les invités.

« Oh ! Mais oui ! C’est une excellente idée ! Un cache-cache ! Et on va devoir retrouver Norbert ! »

Violette se tapa une nouvelle fois le front avec la paume de sa main. Prenait-il ça pour un jeu alors qu’il y avait une vraie disparition ? Apparemment oui. Et Violette était désespérée tandis que lui, affichait un grand sourire. Néanmoins. C’était mieux pour tout le monde de faire passer ça pour un jeu. Qui sait ? Peut-être qu’avec un peu de chance ils mettraient la main sur Norbert !

« Ça ne devrait pas être difficile. On devrait faire deux équipes. Ou alors tous partir dans notre coin. Ou mieux ! On part tous ensemble à sa recherche ! Y’a des indices ? »

Violette soupira avant de prendre un air faussement enjoué. Elle se tourna vers les 4 invités en leur adressant un large sourire.

« Pour commencer ce séjour immersif, quoi de mieux que de découvrir le paysage grâce à un grand jeu de piste. Le but : retrouver Norbert. Vous connaissez tous Norbert, le garde du corps de Mr Le Maire. L’indice pour démarre ce jeu c’est : Dans les huttes, il se rendit. A vous de parler avec les différentes personnes que vous croiserez et à relever des indices, s’il y en a. »

Violette, ou comment sauver toutes les situations !

☾ ANESIDORA
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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-20, 22:30

Les cloches de l'Enfer
regina & les autres

   

   

Pourquoi je m’étais infligée ça déjà ? Ah oui…Non en fait, je sais même pas. Sans doute parce que je commençais à trouver le temps long à Storybrooke. Et tout ça en sachant pertinemment que la dernière fois que j’avais eu à faire à Hadès et au gros bordel qui l’entoure, j’avais quand même fini Mère Maquerelle. Faut quand même se poser des questions… Donc je vais vous passer tout le passage de la course, de l’avion parce qu’on a aut’ chose à foutre et puis parce qu’on va pas répéter dix fois la meme chose non plus.

Bref, donc nous voilà arrivés à destination et bien que les lieux soient pas trop moches à regarder, je le sentais clairement pas ce voyage et mon instinct ne se trompait pas des masses finalement mais ça j’allais l’apprendre à mes risques et périls, enfin plutôt ma magie mais…ouais bref, continuons, vous allez comprendre. Je pousse donc un long et profond soupir tandis que Violette propose de retrouver Norbert. Est-ce-que j’avais une tête à jouer à cache-cache ? Mon regard roule et dévie rapidement sur Hadès.

« Pour retrouver Norbert, on va procéder de manière très simple ! Je vais partir par là… » énonce t’il en indiquant un chemin « et vous me suivez. Et le premier qui le trouve le dit. Comme ça, on s’y retrouve. » ajoute t’il avec un grand sourire. Mais retenez moi, je vais l’assassiner. Et j’ai pas pris mon whisky en plus, va falloir que je le supporte. Je soupire, ouais encore et lève le regard vers Hadès, haussant les sourcils, les bras croisés sous la poitrine « Dites, j’ai le droit d’utiliser la magie ? Non parce que concrètement, en même pas deux minutes, je le retrouve Norbert. » Puis Norbert, c’est quoi ce nom de vieux mammouth ? « Ah oui tiens, on a le droit ? » énonce t’il à l’intention de Violette.

Cette dernière ne semble pas comprendre. Hadès se tourne vers l’un de ses minotaures et le Minotaure lui fait un clin d’oeil. « Faut arrêter avec les clins d’oeil » énonce t’il à l’intention du Minotaure. Il tourne le regard vers nous avant de reprendre « On ne fait plus de de clins d’oeil. » énonce t’il avant d’ajouter « Du coup, ça signifie que les défenses sont en place. J’ai la joie de vous annoncer qu’on est réellement dans le domaine des minotaures. Les défenses que j’ai mises en place ici, sont opérationnelles à 100%. Ce qui signifie que vous n’avez plus de pouvoirs. » QUE QUE QUE QUE QUEWA ?! Et il me regarde l’autre crétin en plus « Vas-y essaie. » qu’il me dit avec un clin d’oeil. Je t’en foutrais des clins d’oeil sombre idiot.

Levant la main, je tente de faire une boule de feu mais une toute petite flamme se créer dans ma main avant de disparaître. J’ETAIS SANS AUCUN POUVOIRS. MOI SANS POUVOIRS MAIS JE SUIS BONNE A RIEN. Je lève le regard vers Hadès « je te hais, je te hais, je te hais, je te hais. » Hadès et ses idées débiles de voyage. Je me saisis d’un caillou par terre avant de lui jeter dessus, j’ai pas de boules de feu, faut bien que je trouve autre chose « t’es qu’un gros crétin ! POURQUOI je t’ai laissé m’embarquer là-dedans ?! » « Oula, doucement, on n’attaque pas le Seigneur Hadès. » énonce un Minotaure, en s’approchant et en ramassant le caillou que j’ai lancé sur les dieu des débiles « Ben oui, c’est pas gentil quoi. Faut rester cool. Zen. » énonce t’il avant d’ajouter « Je suis contre la violence. » Ouais bah pas moi. Pas quand ça concerne ce Roi des débiles.

Hadès regarde son Minotaure parler avant de reprendre « C’est beau. C’est vraiment très beau. » d’accord tu lui donnes la carotte, il te bouffe la tige… Le Minotaure se met à rougir légèrement en plus. Hadès se tourne vers moi « On est dans un endroit protégé par les Minotaures. On ne risque absolument rien ! » nia nia nia. On entend au loin une petite explosion. Il disait quoi l’autre déjà ? Qu’on risque rien ? Hadès hésite avant de reprendre « Ça doit être normal. » mais bien sûr ouais. Une seconde explosion se fait entendre. Et voilà qu’il est sceptique le dieu des débiles. Un Minotaure arrive vers nous, tout essoufflé avant de dire « Ne vous inquiétez pas. C’est Nestor qui essaie d’allumer un feu. » Ah bah je suis rassurée d'un coup...mais sortez moi de là cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] 4114364782 « Ah ben vous voyez, on risque rien. » Mais mais mais…

Levant les yeux au ciel « J’en peux plus, j’en peux plus, j’en peux plus… » maugréais-je avant d’hurler « MAIS JE SUIS BONNE A RIEN SANS POUVOIRS MAGIQUES MOI ! » soufflant, je lève le regard vers Hadès, un regard sombre « de retour à Storybrooke, tu vas me le payer, je te jure que tu vas les sentir mes boules de feu. » Hadès me regarde sans rien dire avant que le Minotaure à côté de lui ne me tapote l’épaule. D’où il me tapote l’épaule hein ?! « Tout va bien se passer. Et vous pourrez dormir avec moi si vous avez trop peur des bruits le soir. » eh oh, je suis pas une chochotte. J’ai eu une période marie couche toi là mais…mais pas avec des gens qui pue. Sauf ceux qui sentent la forêt mais ça, c’est une autre histoire. Je lève le regard vers le Minotaure « eh oh, je suis la méchante reine, pas une fillette ! » rétorquais-je avant d’avancer sur le chemin en maugréant « tes, tous les mêmes toute façon. Mais quelle idée débile de l’avoir suivi cet abruti. »

On s’avance donc sur le sentier, longeant la rivière jusqu’à arriver au village. Niveau rustique, là c’était le pompom mais bon, ça au pire, c’est pas grave. J’étais soudainement en train de regretter le bien être de mon bar…enfin plutôt ce qu’il y a dedans. Et je peux pas utiliser ma télékinésie pour faire apparaître du whisky et de la vodka. VDM. Un grand feu commence à prendre avec deux sangliers morts à côté et des minotaures qui semblent préparer le repas. Eh oh les gars, on est pas chez Astérix là « Bon c’est ici que débute l’enquête. Qui a faim ? » MAIS ETRANGLEZ LE ! Toisant Hadès du regard, je reprend la parole « non mais je suis en plein cauchemar là…je vais me réveiller… » gros facepalm « et j’ai même pas penser à prendre de la vraie nourriture avec moi… » ah non parce que je suis pas le genre de nana qui bouffe du sanglier !

« Oh tu sais la nourriture des minotaures est très bonne. Il semblerait qu’on ait du…sanglier. C’est bon ça. » Tiens j’avais pas REMARQUÉ que c’était du sanglier cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] 4070235387 il regarde autour de nous pour voir si autre chose était préparé « Des frites, ça serait bien avec. » ou un bon gros macdo quoi. MA JOUEUSE EST VEGAN MAIS ELLE DIRA PAS NON A UN MACDO HEIN. « On va les laisser préparer. On peut chercher Norbert en attendant. Tu veux qu’on s’y prenne comment ? » Ah mais en plus, il me demande de faire un truc chiant que j’ai pas envie de faire mais que je vais devoir quand même faire parce que sinon je vais passer pour la casse-couilles de service ? « Tu m’accordes deux minutes ? » je respire profondément et me maudit de ne pas avoir pris mes boissons favorites avant de ramener le regard sur les dieu des débiles « je propose qu’on se séparer et qu’on cherche chacun de notre côté ? Il doit pas être loin et qu’on « risque rien » comme tu dis, autant en profiter non ? »

Hadès hoche la tête à ma proposition tandis qu’intérieurement, je bouillais.

Première partie de la Regina casse-couilles, préparez vous, je sens qu’au prochain coup, ça va être double puissance.

   
FICHE PAR STILLNOTGINGER.


- Equipement (5) :
(tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Dague
2 : lampe torche
3 : allumettes
4 : trousse à pharmacie
5 : corde (au cas où, on sait jamais)

- Vêtements que vous portez (5) :
(de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : soutien gorge blanc et culotte blanche
2 : Tee shirt noir et pull crème
3 : jean slim bleu foncé.
4 : boots beige
5 : manteau à capuche chaud, bonnet gris avec un pompom beige, une écharpe en laine blanche.
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Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!


Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.

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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-21, 15:03

“... Vous êtes tous méchant cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] 4114364782






Séparer le groupe. Le meilleur moyen de pas s’en sortir. Soupirant et gonflant sa poitrine d’orgueil, Hermès regarda les autres. Il n’y avait rien de plus simple. Sauter, faire apparaître ses ailes et allait chercher Norbert. Il pouvait ressentir son aura et se téléporter, mais c’était moins classe. Et il fallait que tout le monde comprenne à quel point il était beau avec ses ailes.

« J’y vais. »


Il sauta en l’air. Mais ses ailes n’apparurent pas, et il tomba en avant, dans la poussière. S’écorchant les coudes, il jura tout en se redressant et s’épousseta. Se tournant vers Hadès, il le fixa d’un air dur, mais on voyait qu’il paniquait au fond de lui.

« Tu te fous de moi ? »


Là, s’en était trop. Ramassant une grosse branche, il s’avança vers Hadès avec la ferme intention de le taper. Pas dans une zone dangereuse ou douloureuse. Non. Juste le taper. Par principe. Il détestait quand il faisait des trucs comme ça. Hadès, lui le regarda sans bouger.

« Régina ? Une impression de déjà vue ? »


Non non, là c’était pas Régina. Et il allait lui faire comprendre. Le visage déformé par l’envie de le frapper, il finit par jeter la branche de dépit. Finalement, ça ne servait à rien de le frapper. Il allait aimer ça. C’était certains.

« Tu veux toujours pas m’expliquer ? »


Pourquoi ? Pourquoi il avait fait tout ça. Certainement pas pour simplement s’amuser. Même s’il s’amusait, il y avait une autre raison. Quelque chose de certainement plus spirituel. Ou simplement par pur plaisir d’emmerder les gens. C’était deux théories qui pouvaient aussi fusionner. Hadès respira l’air frais à pleins poumons.

« Pourquoi tu profites pas du voyage ? On est ici pour s'amuser et ça débute par une partie de cache cache. C’est ce que je préfère! »


Bien sûr. Aux autres, mais pas à lui. Hermès, très lunaire, surtout quand il était stressé, regarda ailleurs. Pensif. Très pensif et il marmonna.

« Pas de pouvoir. Pas de responsabilité. Pas de responsabilité.... Pas de responsabilité. »


Finalement, revenant sur son frère, il le pointa quand même du doigt, menaçant.

« Tu vois le bout de bois ? Ça peut aussi se finir en cache-cache dans ton anatomie si ça tourne pas rond. »


Là, il s’emporta. Ce n’était pas contre Hadès personnellement.  Mais contre ce qu’il avait vécu. Si eux, ça les faisait rire dans ce monde là de perdre leurs pouvoirs, lui beaucoup moins. C’est grâce à eux qu’il avait survécu dans son monde en guerre. Ceux qui n’avaient pas de pouvoirs étaient mort en premier. La Loi du Fort était encore gravé dans sa mémoire, et il avait du mal à s’adapter à ce monde, où ce n’était pas le cas.

« D'ailleurs. Qu’est ce qui tourne pas rond chez toi ? C'est quoi ce délire ? Comment tu as fais pour prendre mes pouvoirs ? »


Hadès réfléchit, un petit moment, on voyait qu’il cherchait une riposte.

« C'est pas la première fois qu’on est sans pouvoirs. Et tu sais que j’en suis capable. Enfin ton autre toi le sait. Le normal. C’est bizarre de parler a toi qui n’est pas toi mais qui est toi. Ton autre toi savait se détendre sans toi. »


C’était très méchant. Hermès regretta de ne pas avoir encore le bout de bois dans les mains. Regardant ailleurs, on pouvait voir qu’il avait été blessé. Mais après tout peut être l’avait-il mérité. Il n’avait pas été tendre avec Hadès.

« C’est pas la première fois c'est pas la dernière fois. Et je suis autant normal que lui. Pourquoi tu me stigmatises? Tu es pas content que je sois moi ? Et pas lui ? Tu préférerais lui et pas moi ? Bah va le chercher lui. Si tu es si malin. Aussi malin que ton autre toi. Qui est con. Aussi con que toi. Même si c'est pas toi. Tu sais quoi ? Je sais m'amuser. Je me casse. Tu m’énerves. Autant que lui m'énervais même si c'est aussi toi mais pas vraiment toi. »


Voilà. Et toc. C’était dit. Les mains dans les poches de son blouson en peau de Yak, il marcha vers le village. Ruminant plusieurs jurons et malédictions à l’encontre de son frère qu’il aimait malgré tout. Même si c’était pas vraiment son frère. Mais il l’aimait quand même comme un frère. Pas sûr que ce soit réciproque.
Il se détendit quand même un petit peu. Avançant vers le village, qui était pittoresque mais très charmant, il regarda les Minotaures préparer le dîner, à base de Sanglier. Il en avait déjà mangé, il y a très longtemps. Et si c’était bien cuit, ça pouvait être bon. Les mains dans les poches, il décida de profiter de l’hospitalité de leurs hôtes. Après tout, c’était peut être vrai. Il devait profité. Hadès avait toujours raison, dans une moindre mesure.
S’avançant vers un groupe de Minotaures en cercle, Hermès fut curieux. Pas à pas, il s’assit à son tour dans le cercle. Un Minotaure semblait être au milieu, et faisait la leçon aux autres qui l’écoutaient avec attention. Marmonnant quand même sa rage envers Hadès, discrètement, il était assez rancunier.

«  Hadès c'est le meilleur. Mes fesses... Hades c'est mes fesses. C'est bien meilleur... »


« Leçon du jour : comment faire la conversation à une dame ? »


Ah. C’était le sage, qui parlait. Hermès l’écouta avec attention. Peut être allait-il apprendre des secrets sur les femmes lui aussi. Plissant des yeux, ses mains tenant ses genoux regroupés comme un enfant, il écouta avec attention. Un des minotaures leva la main.

« En s'approchant d'elle pour qu'elle puisse nous entendre quand on parle ? »


C’était n’importe quoi. Mais… Tout le monde applaudit. Le chef fut assez fier de la réponse des autres et lança à la cantonade :

« Bravo. C'est une bonne réponse. Quelqu'un d'autre ? »


Hermès leva la main. Il fallait qu’ils leur donnent de bons conseils lui aussi. Quitte à être bloqué ici, autant transmettre son savoir.

« Le mieux c'est de ne jamais lui parler de son frère. Surtout si c’est un pauvre mec. Et il faut aussi quelle soit belle. Consentante. Et pas trop sentante. Dans le sens qu’elle ne doit pas puer. »


On voyait quand même qu’il avait de la rancoeur pour Hadès. Mais il essayait, petit à petit, de lui pardonner. Les minotaures furent émerveillés par les paroles d’Hermès. Assez fier de lui, il écouta le chef répondre :

« L'odeur c'est important. Vous devez avoir une bonne hygiène corporelle et brosser vos poils de haut en bas. Et non pas de bas en haut, sinon ils auront tendance à friser. Personne aime les poils qui frisent, n'est ce pas ? »


Tous les minotaures firent un regard écoeuré. Hermès, lui, se contenta d’hausser les épaules sans rien rajouter. A chaque peuple ses coutumes.

« Un point pour le jeune homme assis là bas et qui n'est pas très poilu. »


Regardant autour de lui, Hermès hocha la tête. Il était très content de lui. Le coeur bien plus léger. Il avait même envie de s’excuser auprès d’Hadès pour son comportement. Voyant que Jessie l’avait suivi… Pour on ne sait qu’elle raison (peut être était-elle inquiète sur son sort alors que Hadès avait été très méchant avec lui?), il eut une idée.

« Le mieux c'est d'essayer avec une vraie non ? Pssssst mademoiselle. Venez. Ou viens. On va se tutoyer. »


Lui aussi pouvait donner des conseils de séduction. Il allait leur montrer. D’ailleurs, en y pensant, il n’était pas tombé sur la plus moche du lot.
Elle s’avança, et haussa les épaules. Visiblement, elle n’avait pas du entendre ce qui s’était dit avant. Tant pis. Ca allait quand même marcher.

« Si tu veux ! »


Elle s’approcha, Hermès se mit alors debout à côté d’elle et se plaça environ à un mètre d’elle.

« Déjà faut être à la distance d'un bras… Pas plus pas moins. Voilà comme ça. »


Tendant le bras, le bout de son doigt toucha son nez. Un peut ahurie, elle ne sembla pas comprendre ce qui était en train de se passer.

« On fait quoi là au juste ? »


Chut. Tout ira bien. Hermès désigna les Minotaures, qui le regardait. Être observé par un public lui donnait beaucoup de confiance en lui.

« Je leur apprends un truc... Détends toi. »


Ses yeux ouverts, elle l’observait étrangement. A vrai dire, son doigt était toujours sur son nez.

« Je suis détendue... »


Se prenant alors pour une virtuose et un maître de conférence, Hermès fit le tour de Jessie. Parlant d’une voix éloquente, il déclara :

« De première abord, vous pouvez imaginer que ce sera dur. Hardu. Impossible. Mais la clef, c'est la confiance. La confiance en soit. Il faut établir... Un premier contact ! Physique! Pour perturber! »


Enlevant sa main de sur son nez, Hermès se saisit du poignet de Jessie. La regardant dans les yeux, comme s’il était amoureux, et surpris de la voir là, il déclara :

« Puis rajouter un mensonge. Le plus commun de tous... Bonjour Mademoiselle? On ne s'est pas déjà vu par hasard? Vos yeux me sont... Familiers. »


Papillonnant des yeux, il pouvait sentir l’écoute et l’attention des Minotaures posée sur lui. Jessie, elle, le regarda complètement incrédule. Visiblement, ça ne fonctionnait pas avec elle. Mais, elles n’étaient pas toute comme sa Galatée. Le coeur un peu lourd, il soupira. Il avait échoué. Elle regarda son poignet. Puis Hermès. Puis son poignet. Et encore Hermès.

« On avait pas dit qu'on se tutoyait ? »


Wallace soupira. En plus d’être difficile à la drague, elle pointait du doigt les défauts de sa technique. Elle ressemblait bien à Hadès là dessus. C’était certainement parce qu’elle était rousse. Les rousses avaient toujours été sous l’influence d’Hadès. Hermès lâcha le poignet de la jeune femme, un peu dégoutée.

« Typiquement la réaction de la jeune femme éprise de vous mais qui ne veut pas l'avouer... Mais là.... Faut quand même pas insister. Des questions? »


Oui, c’était de l’hypocrisie. Mais seule Jessie était en mesure de la percevoir. Jessie lui donna une violente tape sur l’épaule. Elle posa aussi une main sur sa hanche, pas contente du tout.

« Hé cow boy, tu me fais quoi là ? »


En plus, elle parlait comme un paysan. C’était vraiment pas le bon choix. Il aurait du prendre Régina. Encaissant le coup, il recula de quelques pas.

« Je leur dis comment draguer. Mais comme tu es insensible à toute forme de charme supérieur... »


C’était pour éviter d’être frappé à nouveau qu’il s’était volontairement éloigné. Attendant les questions des minotaures, ces derniers les regardèrent sceptique. La technique d’Hermès n’emballait pas tout le monde. Le chef se leva.

« Je peux essayer ? »


Haha. On allait voir comment elle allait s’en tirer. Bras croisés, tout content, il regarda Jessie. Mais la jeune femme, elle, montra Hermès et surenchérit :

« Après toi mon gars... »


Ah non. Non non non. Non non non non non… Foudroyant Jessie du regard, il laissa le Minotaure avancer vers lui. Ce dernier lui attrapa le poignet, en le serrant très fort. N’ayant plus ses pouvoirs, il le sentit passé. Mais, digne, il n’exprima aucune émotion. Même s’il était mort à l’intérieur. Le Minotaure le regarda dans le blanc des yeux.

« Tu as les même yeux que Gertruda quand on la traie. Sensuels et généreux. »


Hermès cligna des yeux. Incrédule. Jessie, elle pouffa de rire. Le Minotaure le lacha et revint s’asseoir au milieu du cercle. Hermès avait le poignet rouge et il était vexé comme un poux que Jessie se moque de lui. Elle tapa sur l’épaule du Minotaure :

« Tu t’en sors mieux que lui petit... »


Les joues rougies par la colère, Hermès partit avec son sac, s’isoler du cercle. Bougon, et très en colère, il fouilla avec force dans ce dernier, assit à l’écart des autres. Il n’était à sa place nul part. Même ici, entouré des autres. Peut être que c’était lui le problème ? Grognant et marmonnant des mots incompréhensibles, en six langues différentes, il resta seul. Ne voulant plus être dérangé par qui que ce soit. Personne ne méritait son amitié ici.





- Equipement (5) : (tout ce qui pourrait vous être utile. Pas de nourriture, ce n'est pas nécessaire)
1 : Un téléphone satélite
2 : Une lampe torche puissante
3 : Une boîte d'allumette
4 : Une photo de Galatée
5 : Une boussole

- Vêtements que vous portez (5) : (de la tête aux pieds en incluant les sous vêtements. o_O)

1 : Un slip kangourou avec un petite Hermès dessus
2 : Pull blanc en laine
3 : Jean bleu
4 : chaussure de marche isothermique
5 : grand manteau en fourrure qui ressemble à de la peau de yak o_O
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/f156-hermes-express


Weenonah Matoaka-S.
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Weenonah Matoaka-S.

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« J’te perturbe ? C’est fait exprès. »




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cloches - Evénement #125 ❖ Les Cloches de l'Enfer [Fe] _



________________________________________ 2020-04-21, 23:52



les cloches de l'enfer
Hadès | Regina | Violette | Hermès | Jessie | Weenonah
🏔

En m’engageant dans ce périple je m’attendais à tout sauf à ce qu’il était entrain de m’arriver. Un instant sur un tarmac, et l’instant d’après harnachée solidement à un siège d’avion qui inspirait tout sauf de la confiance. Heureusement qu’avec même notre départ j’avais pu retrouver Jessie, ma nouvelle collègue dans la police. Ce qui me faisait le plus peur au début, c’était de me retrouver dans cette aventure en n’y connaissant personne. Quel réjouissement ce fut de distinguer sa chevelure rousse au loin. Depuis le début de voyage, je ne l’avais pas lâchée d’une semelle, comme si elle était mon unique bouée de sauvetage. D’autant plus que personne ne m’inspirait confiance. Toute timide, je n’osais regarder personne. Dans l’avion, j’avais entrevu Regina, à laquelle j’aurais bien aimé dire ses quatre vérités mais ma raison avait réussi à m’en dissuader. Ce serait dommage de se retrouver transformée en raton-laveur. Hadès, lui aussi, était tellement effrayant avec ses sourires inquiétants. Autant que possible j’évitais son regard.
Sans même décoller, sans même prendre le plaisir d’admirer le paysage vu d’en haut, nous étions arrivés dans un tout autre décor, bien plus enneigé que le premier. Heureusement que le temps était clément. A vrai dire je ne comprenais pas trop ce que je faisais à ce moment-là. J’écoutais une petite brune nous expliquer que nous étions arrivés en Himalaya, mais je connaissais bien ma géographie : nous ne pouvions pas être arrivés si vite si loin, à moins que beaucoup de magie ne se cache derrière tout ça. Et ça n’augurait rien de bon pour l’avenir. Pendant que j’écoutais, toutefois distraite, je jetais de rapides coups d’œil en direction de chacun de mes nouveaux partenaires de galère. Mais c’était la petite brune sur laquelle je tiquai le plus.
L’ambiance semblait quelques peu tendue entre certains, alors je m’éloignai quelques instants. Jessie avait disparu de mon champ de vision pour avoir la chance de vivre sa propre expérience de son côté, et je ne voulais absolument à être mêlée à quelque embrouille que ce soit. Enfilant les anses de mon sac à dos, grelotant légèrement mais tellement ravie d’être là, je décidai de profiter de ce moment de latence pour partir à l’aventure.
« Allez il faut que je me trouve une petite rivière. J’adore les rivières. Elles changent d’humeur selon les saisons, mais changent-elle d’humeur selon la situation géographique ? Avec ce froid, elles doivent être gelées. »

Malgré le contexte particulier de ce voyage lui-aussi particulier, je comptais bien profiter de chaque instant qu’il me serait donner de côtoyer Mère Nature. Sans oublier que les autres avaient l’air complètement fous, je n’avais pas trop envie de me frotter à eux pour l’instant. A présent seule dévalant les chemins enneigés, j’avais pris une direction qui m’emmenait en contre-bas. Au loin semblait se jouer un concert, mais le bruit (oui, il ne s’agissait de rien d’autre que du bruit, pas de la musique.) Plus j’avançais sur le sentier, plus la musique s’intensifiait. J’arrivais à entendre une bonne dizaine de cornemuses, et l’air entonné me faisait penser aux airs repris par les violonistes du Titanic le dernier soir de sa croisière. Au bout de quelques centaines de mètres parcourus je ne tombai non pas sur une rivière, mais sur un ravin dans lequel j’aperçus plusieurs minotaures, décidément eux-mêmes dans de beaux draps, empêtrés dans la poudreuse. Tandis que certains tentaient d’appeler à l’aide en entonnant ces fameux airs avec leurs cornemuses toutes enneigées, d’autres essayaient de s’échapper du ravin en formant une pyramide. J’imagine que les cours de gymnastique n’était pas obligatoire pour eux d’où ils venaient, car la pyramide manquait cruellement de stabilité à chacune de leur tentative ; et tout s’écroulait. C’était un spectacle assez… singulier, dirons-nous. Ils avaient définitivement besoin d’un bon gros coup de main. A moi seule je ne suffisais pas.

Je remontais le sentier en panique, cherchant Hadès du regard. Il semblait en pleine conversation avec plusieurs de ses acolytes. Et la conversation n’avait pas l’air marrante du tout. Etaient-ils entrain de s’embarbouiller pour les problèmes d’organisation qu’il y avait eu ? C’est vrai que le voyage n’avait pas commencé de la meilleure des façons. En tout cas Hadès semblait bien dépassé par la situation et bien décidé à rejeter toute la faute sur les malheureuses créatures. Mais je ne comptais pas en tenir rigueur à ces pauvres minotaures. Ils ne faisaient que suivre les ordres d’un seul n’est-ce pas ? C’était impossible qu’ils soient si bêtes de façon tout à fait volontaire. Personne ne peut être aussi débile. Le vrai seul problème dans l’histoire, c’était Hadès.
« Je sais bien que tout est la faute de Violette. Mais bon, vous auriez pu faire un effort les gars ! » Ah ben sympa. « On fait de notre mieux Seigneur. On est pas habitués à recevoir du monde nous. » Il s’était retourné vers le buffet. « Là ! » Il montrait du doigt le saladier, furieux. « C’était inutile de mettre du vinaigre dans le buffet de bienvenue ! Les gens le digèrent mal. Vi-nai-grette, c’est un concept abstrait pour vous ? Il fallait radoucir tout ça. » Il marqua une courte pause, mimant une réflexion. « Mais d’ailleurs, qui vous a dit de mettre de la salade dans le buffet c’est n’importe quoi ! Vous êtes des raffinés vous ? »
Les Minotaures ne savaient plus où se mettre, tous penauds ils regardaient leurs pieds. Sabots, pardon. Un peu de respect. J’étais tout de même légèrement d’accord avec leur Maître : quelques poissons grillés auraient amplement suffi, la salade c’est pour les nuls. Mais il fallait que j’intervienne. Encore un peu et j’allais peut-être assister à un barbecue : Hadès crachant ses flammes sur les allume-feux et les Minotaures sur la broche. Faisant mine d’être essoufflée pour feindre une course effrénée jusqu’à lui – alors que je venais d’assister tout bonnement à un sérieux remontage de bretelle – je m’arrêtais à proximité du Maire.
« Il y a un problème avec l’orchestre ! Ils sont tombés dans un ravin ! Il faut aller les aider ! »
Hadès, surpris d’avoir été coupé dans son élan de la sorte, se retourna vers moi. A peine eut-il le temps d’entrouvrir la bouche pour me répondre qu’il fut devancé par l’un des Minotaures qu’il venait de sermonner. Mains jointes contre son visage, il hurla presque : « Mais c’est affreux », plein de compassion pour ses semblables. Je le regardais, il mimait à la perfection Le Cri de de Munch. Me retournant à nouveau vers Hadès, qui semblait avoir enfin quelque chose à dire, réouvra la bouche après s’être consterné d’être si peu respecté par ses sous fifres. Avant d’être tout bonnement distancé à nouveau par le même Minotaure. « Il faut aller les aider ! » Il agissait presque comme si Hadès ne l’intéressait plus, mais seulement le destin de ses pauvres congénères. Personnellement, je n’aurais pas aimé. Hadès contenait sa rage comme il le pouvait. « Il faut leur amener une corde ! », renchérit le Minotaure. Un petit attroupement venait de se former autour d’Hadès et moi. Ils s‘affolaient dans tous les sens. Et Hadès n’avait toujours pas réussi à en placer une, le pauvre. Ils le regardaient tous, inquiets de la situation de l’orchestre, et ils attendaient tous une solution émanant de leur personnalité divine. Comme s’il avait réponse à tout, lui. Il leva les bras, symétriquement, comme pour calmer les plus paniqués d’entre eux. Il alla user de son élocution pour ce faire, mais encore une fois, le Minotaure avait cédé. « Il faut qu’on se dépêche ! » Excédé par la situation, il baissa la tête lourde de découragement, et à cet instant on ne pouvait que penser qu’Hadès souhaitait par-dessus tout se volatiliser de cette montagne pour s’offrir quelques vacances sur le bord d’une plage. Et si possible sans les Minotaures, qui seraient encore d’attaque pour venir les lui gâcher. Violette ! Il s’était tourné vers elle, ordonnant à ses sbires qui se trouvaient entre elle et lui de déguerpir pour lui laisser la place de respirer. « Vérifie que tout va bien. » Il s’était approché d’elle comme pour lui confier un secret. « Et tu me feras le plaisir de le balancer dans le ravin. » Heureusement, le Minotaure n’avait rien entendu. Nous aurions certainement dû composer avec une révolte, autrement.

C’était donc Violette son nom, à cette petite brune. Il m’avait semblé l’avoir déjà vue à la mairie, son visage m’avait marquée mais je ne lui avais jamais adressé la parole. Il était grand temps d’y remédier.
« Ils sont en contre-bas, à une dizaine de minutes de marche d’ici. Je vais te montrer. » J’étais effectivement la mieux placée pour indiquer la zone de sauvetage à la jeune fille. « Allons-y. Plus vite on va à leur secours, plus vite on pourra en finir avec tout ce bazar. »

Je ne pouvais qu’acquiescer, la précédant sur le chemin légèrement escarpé. Ce serait dommage qu’elle se blesse. Moi j’étais habituée à évoluer dans des environnements hostiles à l’Homme : c’était dans l’un d’eux que j’avais grandi en tant que Pocahontas. Arrivés en deux-temps-trois-mouvements devant le lieu du drame, Violette semblait complètement blasée. « Ok. Toujours égaux à eux-mêmes. C’est affligeant. » Il fallait qu’on réagisse, même si la situation prêtait à sourire.
« Je n’ai pas de corde, tu en as une toi ? »
Je m’étais retournée vers le Minotaure – en l’occurrence celui qui avait ouvertement manqué de respect à Hadès en le coupant – qu’il avait chargé de nous accompagner pour que Violette puisse s’en débarrasser. « Moi, c’est Serge. » Je soufflai. « Serge. Bien, enchantée. As-tu une corde ? » Il regardait ses bras. « Non, je n’ai pas de corde moi. Mais si vous avez le temps vous pouvez tresser certains de mes poils. Je peux vous montrer comment. »
Je regardais le Minotaure, dépitée. Combien de siècles cela nous prendrait-il de filer de la laine de Minotaure, et une longueur assez importante pour atteindre le bas du ravin ?
« On va être obligées faire une chaîne humaine… » Mon annonce venait de blaser encore plus Violette. « Ce serait tellement plus facile si nous pouvions utiliser nos dons. » Oui, les dons auraient été bien plus qu’utiles ici. « Oui, j’ai cru entendre Regina s’en plaindre. On va devoir faire sans. »
Je restais au fond de moi persuadée que ce n’était pas une bonne idée. A regarder le Minotaure qui ne trouvait rien de mieux à faire que de commencer à se tresser ses poils sur le torse tout sourire, il devait être sacrément lourd. La solution était simple pourtant : le Minotaure devait s’accrocher de toutes ses forces à un rocher, me tendant ses bras auxquels je devais m’accrocher de toutes mes forces, puis tendre moi-aussi mon bras et donner la main à Violette, qui devait accepter les yeux fermés de se laisser entraîner sur le bord du ravin, prête à tendre la main aux Minotaures qui se trouvaient en contre-bas. Ils gémissaient presque de joie à la vue de l’aide qui s’organisait pour eux. Mais hisser chacun d’eux à la chaîne représentait forcément un poids conséquent à la longue. Je doutais très sincèrement de notre succès.
« On n’a pas le choix, on doit lui faire confiance. »
Je la regardais, stressée par ce qu’on s’apprêtait à faire. « Faire confiance à un Minotaure ? C’est totalement du suicide. Si je meurs, tu pourras tuer Hadès pour moi ?! »
Je riais tandis que nous hissions difficilement le premier d’entre eux. Vraiment très difficilement. Il nous remercia à soufflant d’un seul coup dans sa cornemuse pour en retirer toute la neige. Mais ce qui devait arriver arriva : à peine le deuxième Minotaure s’était accroché à Violette que sa main glissa de la mienne, et elle se retrouva tout en bas, piégée comme tous les autres pauvres étourdis. Serge la regardait. « Seigneur Hadès va me pulvériser. » Il ne croyait pas si bien dire. « Figure-toi que c’est toi qui normalement aurait du se trouver en bas, et pas elle. T’as cinq minutes pour la sortir de là. Sinon j’appelle Hadès. » Oui à la fin, il faut arrêter de se foutre de nous.
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