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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Il y a parfois du courage à fuir [Fe]

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Emmet Miller
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Il y a parfois du courage à fuir [Fe] _



________________________________________ 2020-05-17, 08:17


Ca n'en a pas l'air...
mais tout va bien se passer !


    Je roulais depuis plusieurs heures. J'ignorais où on allait, pour combien de temps on en aurait. Je ne souhaitais qu'une chose à l'heure actuelle, mettre le plus de distance possible entre Storybrooke et notre point de chute. C'était elle qui me l'avait demandé. C'était pour elle que je le faisais.

    Je venais de fermer le cinéma pour la toute dernière fois. Elle était montée dans ma voiture. Je ne m'attendais pas à la voir. Pas ce soir, pas comme ça. Elle semblait effrayée. Fatiguée. Avait-elle pleurée ? Je ne savais pas comment agir. Mais instinctivement, j'avais ôté ma veste et je l'avais passé sur ses épaules. Elle était mouillée. Sans doute qu'elle avait nagée jusqu'ici. Pourquoi ?

    Je ne lui avais pas posé la moindre question. Quand elle m'avait demandée de rouler, j'avais roulé. Et ça faisait déjà plusieurs heures qu'on avançait dans la nuit.

    J'avais vue un motel sur le bord de la route. L'essence allait nous manquer si on continuait de rouler sans destination. Ici, les stations se faisaient rare. Peut-être qu'après une bonne nuit de sommeil on y verrait plus clair. De toute façon, ça ne servait à rien de continuer. Je n'avais aucune information sur ce qu'elle tentait de fuir. J'ignorais même si on pouvait échapper à cette chose. Quoi qu'il en soit, elle était épuisée. Je commençais à l'être aussi. On devait se reposer.

    Rocky était sur la banquette arrière. Il n'avait pas bougé quand elle était arrivé. Il devait sans doute lui aussi être perturbé par sa présence. On avait vécu beaucoup d'émotions ces derniers jours. Ce n'était pas le moment d'y songer. La vie allait reprendre son cours, comme d'habitude.

    « On passe la nuit ici. »

    J'avais stoppé le moteur et fait le tour de la voiture. Je lui avais ouvert la portière. Avec le chauffage et ma veste sur ses épaules, ses vêtements avaient en partit séchés. Je savais qu'elle était une demi déesse et à ce que j'avais compris, elle ne pouvait pas tomber malade. Du coup, je n'avais pas jugé utile de lui trouver des vêtements pour qu'elle se change. Du moins pas avant d'avoir mis l'écart qu'elle demandait entre la ville et ici. Si ça se trouvait, il y aurait des vêtements à vendre quelque part dans le coin.

    « Attends moi un instant, je reviens. » dis-je en lui laissant Rocky dans les bras.

    On avait quitté la voiture, je lui avais mis dans les bras. On s'était un peu éloigné, en direction de l'entrée de l'hôtel, mais j'avais fait demi tour, seul. Je l'avais laissé que quelques instants à m'attendre. Il fallait que je retourne à la voiture, que j'ouvre la portière, ainsi que la boite à gant, et que je prenne discrètement l'arme qui s'y trouvait. Le chargeur était plein. J'ignorais ce qui allait se passer dans les heures à venir, mais je sentais que j'allais avoir besoin de lui. Je l'avais mis dans mon jeans, à l'arrière. Ici, elle ne pourrait pas le voir, ni s'inquiéter d'avantage.

    Personne tenait l'hôtel. C'était un distributeur automatique qui louait les chambres. On était tard dans la nuit. Il n'y avait pas de gardiens, juste un numéro d'urgence au cas où. Est ce que c'était prudent de payer par carte ? Si on la cherchait, on finirait bien par me chercher. Je ne voulais pas lui demander quels étaient les risques que la personne qu'elle fuyait essayerait de nous mettre la main dessus.

    Elle ne s'était pas tournée vers son garde du corps. Si ça se trouvait, il n'était même plus de ce monde. Elle était venue me voir moi. Dans quel cas serait-elle venue ? En dernier recours ? Si elle devait avoir confiance en moi, il fallait que j'agisse en professionnel. Pas de carte de crédit.

    « Merde... » laissais-je échapper avant de l'entraîner avec moi jusqu'aux chambres.

    C'était un hôtel à un étage avec un grand escalier pour monter au premier. On avait fait le tour, afin d'être du côté des chambres qui faisaient dos à la route principale. Même si à cette heure ci, il n'y avait pas de passages. Je n'avais plus croisé de voitures depuis un bon paquet de minutes.

    Une fois de l'autre côté, j'avais cherché une chambre. Devant certaines les rideaux étaient tirés, mal, rapidement. Dans d'autres, ils étaient bien mis, comme si personne y avait touché. C'était sans doute les chambres inoccupées. J'avais choisi la dernière, tout en bout, à proximité de l'escalier de secours. Une fenêtre donnait sans doute sur le côté. Ca laissait deux possibilités de la quitter. J'avais agis à l'ancienne. En tentant de crocheter la serrure. Quand on avait été flic, on gardait certains acquis.

    A l'intérieur, ça ressemblait à une chambre ordinaire. Il y avait un grand lit double. Un bureau, une chaise. Une couverture en rab dans l'armoire. Je l'avais prise et déposée sur la chaise. Une salle de bain, avec une douche, une baignoire et un lavabo jouxtait la chambre. J'avais commencé à faire couler de l'eau, afin de remplir la baignoire.

    Je me doutais qu'elle serait mieux dedans que dans le lit. Après l'y avoir conduise, j'avais pris place sur la chaise, et j'avais mis mon arme sous la couverture, la tenant dans ma main. Là, elle ne l'y verrait pas. Rocky s'était allongé aux pieds du lit.

    Je n'avais pas touché aux rideaux. Il fallait continuer de donner l'illusion que personne était entré dans cette chambre. Pour le reste, on verrait une fois le matin venu.
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________________________________________ 2020-05-18, 18:13


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

J'étais entrée dans l'eau toute habillée. Je n'avais pas attendu que la baignoire se remplisse. La température étant trop élevée, je fermai l'arrivée d'eau chaude pour ouvrir uniquement le robinet d'eau froide. J'étais si nerveuse que le morceau d'inox manqua de me rester dans la main. Les canalisations protestèrent. J'enlevai rapidement mes doigts et les mordillai. L'eau était glacée, comme mon corps. Ca me convenait parfaitement. J'appréciais la sensation d'engourdissement. Elle m'enveloppait comme une couverture et apaisait mes angoisses. Même si cette fois-ci, il faudrait sûrement que j'approche du seuil de l'hypothermie pour trouver une certaine quiétude. Mon coeur tambourinait dans ma poitrine sans discontinuer. Chacun de mes muscles était tendu à l'extrême. J'étais aux aguets. Je savais que je ne fermerai pas l'oeil de la nuit.

Parviendrais-je à retrouver le sommeil un jour ?

Un frisson parcourut mon échine, mais cela n'avait rien à voir avec l'eau glacée qui m'environnait. J'étais hantée par ce que j'avais vécu. Tout était encore vivace dans mon esprit. Absolument tout.

"Emmet..." appelai-je d'une voix rauque.

Aucun mouvement dans l'autre pièce et aucun bruit. M'avait-il entendue ? N'étant pas certaine d'être capable d'élever la voix, je quittai la baignoire et le rejoignis dans la chambre. Ruisselante d'eau, je restai dans l'embrasure de la salle de bains. La robe me collait à la peau et épousait la moindre de mes formes -c'est-à-dire très peu.

"Tu... tu peux prendre le lit. Je vais dormir dans la baignoire."

Rien n'était plus susceptible de me rassurer que la douce étreinte de l'onde. Rien hormis... la présence d'Emmet. Je déglutis et croisai son regard, tout en rassemblant mes cheveux mouillés sur mon épaule.

"Je ne t'ai pas remercié de m'avoir aidée. Tu n'as rien cherché à comprendre. Tu as juste... agi."

C'était pour cette raison que je l'avais rejoint. Sans réfléchir, j'avais tracé jusqu'à lui. Il attendait sans doute des explications, à présent. Quant à moi, j'avais besoin de vider ma coquille, car je me demandais si je n'étais pas devenue folle. Avais-je imaginé tout ce qui m'était arrivé ?

"Je me suis réveillée dans une chambre que je ne connaissais pas." racontai-je, anxieuse. "Je portais une chemise d'hôpital et j'avais plusieurs cathéters qui me reliaient à des machines et des substances retenues dans des poches..."

Fébrile, je passai les doigts sur l'intérieur de mon coude, qui portait encore la marque violacée de la perfusion que j'avais ôtée.

"J'ignore depuis combien de temps j'étais là-bas, et impossible de me souvenir comment j'y suis entrée. J'ai vu cette robe pliée sur une chaise. Quand je me suis débarrassée de mes entraves, je l'ai mise et j'ai filé."

Je déglutis de plus belle. Mettre des mots sur tout ceci faisait ressurgir l'angoisse. Ca rendait tout encore plus réel. Plus concret.

"Je n'ai croisé personne dans les couloirs. C'était un genre d'hôpital... Ca sentait l'éther et le désinfectant." repris-je en fronçant le nez de dégoût. "Un bâtiment placé au bord de l'eau."

Curieux endroit pour retenir une sirène prisonnière, car la voie de sortie était bien trop facile. Avait-on vraiment cherché à me capturer ou n'était-ce qu'un vaste jeu dont je ne comprenais pas les règles ?

"J'ai nagé pendant je-ne-sais-combien-de-temps. Ca ne doit pas être très loin d'ici. Je ne sais plus..."

Mes mains tremblèrent contre mon visage tandis que j'exhalai un soupir d'épuisement. Mes pieds nus glissèrent contre le carrelage mouillé. Je me rattrapai de justesse à la porte.

"C'est forcément la Blackstorm Corp. qui est derrière tout ça."
assurai-je, une lueur belliqueuse dansant dans mes yeux. "Il n'y a qu'eux pour avoir les moyens d'orchestrer un tel délire. Ils veulent me rendre dingue pour me discréditer..."

Incapable de rester plus longtemps sur mes jambes, je me laissai glisser le long de l'embrasure pour m'asseoir par terre. Je balayai la pièce d'un regard vide avant de le poser sur mon poignet que je grattai machinalement depuis plusieurs secondes.

Un détail attira subitement mon attention : une petite marque rose sur ma peau, entre deux veines de mon poignet. J'étais certaine de ne pas l'avoir auparavant.

"Ces salauds m'ont mis une balise !" réalisai-je, à la fois épouvantée et révoltée.

Retrouvant une brusque vivacité, je me levai d'un bond et cherchai de quoi m'en débarrasser. Le temps pressait !

"Peut-être qu'ils sont déjà en chemin !"

Tant qu'on me pistait, il était impossible de leur échapper. Pour rien au monde je ne souhaitais faire courir à Emmet un danger supplémentaire.

Evidemment, il n'y avait aucun couteau ni paire de ciseaux dans la chambre d'hôtel. En désespoir de cause, je me dirigeai vers la fenêtre que je cassai d'un coup de poing. Tout en prenant garde de ne pas marcher dans le verre brisé, j'en saisis un morceau que je comptais presser contre mon poignet. Je serrai les dents afin de supporter la douleur qui en résulterait. J'avais déjà subi bien pire que ça. J'orientai la pointe du morceau de verre en direction de la petite marque rose, hésitai, puis grommelai un juron.

"Ces fumiers l'ont placée près des veines."

Je me tournai vers Emmet et lui tendis le morceau de verre.

"Tu vas devoir le faire. J'ai plus confiance en ta dextérité qu'en la mienne."

Je tournai mon poignet vers lui en serrant de nouveau la mâchoire. J'étais prête.
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Emmet Miller
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________________________________________ 2020-05-25, 17:56


Ca n'en a pas l'air...
mais tout va bien se passer !


    Je l'avais laissée parler jusqu'au bout. Quand elle avait failli tomber, je m'étais levé, mais elle avait par elle même retrouvée son équilibre. C'était une demi déesse et une sirène. Elle était plus forte que la normale. Plus forte et plus résistante que moi. Il m'arrivait parfois de l'oublier. Quand on la regardait ainsi, elle semblait bien plus fragile. Et derrière son air un peu agressif devait se cacher une proie facile. Mais ce n'était pas le cas. Melody, celle que je connaissais, que j'avais cru connaître mieux que personne, était une femme forte, sûr d'elle. Ou qui du moins ne se laissait pas abattre.

    J'avais rangé mon arme à l'arrière de mon pantalon. C'était bien plus prudent. Et j'avais profité d'un moment d'égarement de la jeune femme pour le faire. Ainsi, elle ne remarquerait pas que j'étais armé. Puis, je m'étais approché d'elle. Mais elle s'était laissée glisser le long de l'embrasure de la porte, afin de s'asseoir par terre. Du coup, j'avais gardé mes distances. Préférant rester là où j'étais, et la laisser parler.

    Puis, elle s'était emballée. Elle s'était brusquement levée, et elle nous avait mis en danger en explosant d'un coup de poing, la vitre qui nous séparait du monde extérieur. Le bruit avait sans doute alerté des personnes autour, même si la nuit était bien avancée. Ce n'était pas prudent. On n'allait pas pouvoir rester ici. Plus maintenant.

    Elle s'était approchée de moi, sans que j'eu le temps de lui demander ce qu'elle comptait faire avec ce morceau de verre. Elle aurait pu me poignarder, que je l'aurais laissé faire. Je n'étais pas très prudent. Pas face à elle. Mais je lui faisais confiance. Peut-être plus que je devrais. Quoi qu'il en soit, elle se tenait là, face à moi, me demandant de lui trancher les veines afin de faire sortir la puce de son corps.

    Je ne bougeais pas. Je me contentais de lever les yeux vers elle, surpris. Est ce qu'elle avait réellement quelque chose sous la peau, ou est ce qu'elle commençait à divaguer ? Il y avait bel et bien une trace sur son avant bras. Mais depuis quelque minutes, elle n'arrêtait pas de se le gratter. Elle avait fini par l'irriter. Ca ne pouvait être que ça. Car pour qu'on ait mis une puce, il aurait fallu entailler la peau et par conséquent, ça aurait laissé une marque. Et quand je lui avais pris le bras, afin de le regarder de plus près, je n'avais vue aucune marque.

    Je pouvais sentir d'ici cette odeur de la mer qui m'avait tant manqué. Ce tourment qui la rongeait. Et aussi ces ondes qui passaient entre nous. Est ce que moi aussi je divaguais ?


    Précédemment...

    « C'est fini. »

    Mon regard était rivé au siens. Je m'étais approché lentement d'elle, jusqu'à ce que je jugeais la distance suffisante. J'avais plaqué mes deux mains sur le mur, de chaque côté d'elle, la retenant ainsi prisonnière. Elle voulait que ce soit fini ? D'accord.

    Elle me défiait du regard. Elle était plus forte que moi. Et de toute façon, qu'est ce que je voulais faire ? La forcer à rester ? L'attacher sur ce lit et l'empêcher de partir ? Ca n'aurait aucun sens. Qui plus est, elle aurait le dessus quoi qui se passerait. Elle l'avait toujours. C'était peut-être ça qui me dérangeait au fond. Comment je pouvais protéger quelqu'un qui était plus fort que moi ?

    Par le passé j'avais été flic. Je sauvais des vies. Je préservais la vie des personnes qui m'entouraient et même d'inconnus. Aujourd'hui, j'étais la proie. Celle qu'on prenait en chasse. Et je me faisais protéger. Ou du moins ça allait finir par arriver selon ses dires. Je n'avais pas envie de ça. Je n'avais plus envie de ça.

    Je contemplais la courbe douce de ses lèvres, tandis qu'elle me parlait. Elle était si proche. Je n'avais guère le choix. Combien de fois avais-je désiré cette bouche sensuelle ? Combien de fois, avais-je savouré ces moments où nos lèvres s'entrecroisaient ? Combien de fois avais-je voulu plus sans jamais pouvoir l'obtenir ? Est ce que ça faisait de moi quelqu'un de différent ? Est ce que ça finirait par briser ce qu'on était en train de construire ?

    Je sentais une colère monter en moi. Non pas contre elle, mais contre moi même. Pourquoi j'avais toutes ces pensées en tête ? Pourquoi j'avais la sensation d'être inférieur à elle ? De ne pas pouvoir accepter cette situation ? Pourquoi j'envisageais le pire ? Et ce moment où je ne pourrais plus encaisser certaines choses ? Je chassais de mon esprit les vieux fantasmes, et je restais planté là, son regard dans le mien.

    Je m'étais rapproché un peu plus d'elle. J'avais envie de l'embrasser. Envie que tout cela prenne fin, ici, maintenant. J'avais envie de savourer pleinement son baiser. De lui dire que je pouvais tout accepter, et que tout irait bien, pour tous les deux. Mais je lui mentirais. Je me mentirais.

    Je m'arrêtais quand mes lèvres se trouvèrent à quelques millimètres des siennes. Je pouvais sentir son souffle chaud sur ma peau. Je voulais me pencher en avant, mais non. Je ne devais pas. Elle avait pris sa décision. Et en quelque sorte, j'avais pris la mienne. Et elles se rejoignaient. Pour une fois on était d'accord sur le même point. Nous deux, c'était fini.


    Maintenant...

    « Il n'y a rien. » affirmais-je en passant une nouvelle fois ma main sur son poignet. « Regarde par toi même. C'est juste irrité. »

    Je ne la traitais pas de folle. Mais elle était fatiguée. Elle avait besoin de se reposer et on ne pouvait plus rester ici.

    « On va retourner à la voiture et se chercher un autre endroit pour dormir. »

    Sans lui laisser le temps de répondre, je fis un petit geste de la main à Rocky et je me dirigeais vers la porte d'entrée en évitant les morceaux de verres brisés. Une fois la porte ouverte, je fis signe à la sirène de me suivre.

    « On suit un plan simple. On roule le plus loin possible de Storybrooke et on avisera une fois que le soleil se lèvera. Pour le moment tu montes dans la voiture. Tu t'allonges sur la banquette arrière et tu essayes de dormir un peu. »

    Elle avait besoin de repos. Je sentais que moi aussi. J'avais déjà passé d'autres nuits blanches. Ce n'était pas la première. Ca ne serait pas la dernière. Je pouvais tenir. Pour elle.

    Une fois à la voiture, je lui avais ouvert la porte arrière. Rocky était monté le premier. Puis, je l'avais entendu. Un léger cliquetis. J'en avais entendu plein dans mon ancienne vie. Celle où on devait toujours être sur nos gardes. D'ailleurs, je n'avais pas hésité une seule seconde. J'avais sortit mon arme tout en claquant la porte de la voiture et en la contournant pour me mettre à couvert.

    Il n'y avait personne dans le parking. Et pourtant, je n'avais pas rêvé. Quelqu'un avait bien armé son arme. Quelqu'un de proche. Les premières voitures semblaient vides. Certaines étaient à première vue là depuis un petit moment. Mais pour d'autres voitures, je n'arrivais pas à me souvenir si elles se trouvaient déjà là avant notre arrivée.

    « Met le contact. » dis-je à Melody, tout en visant avec mon arme en direction des voitures garées.

    Je ne voyais rien d'anormal. Aucun mouvement. Quand la voiture démarra, je me dépêchais, tout en restant prudent, de monter à bord et de mettre plein gaz. On reprenait la route et mon arme se trouvait sur le siège passager.

    « Je ne suis pas sûr qu'il y avait quelqu'un. Mais on doit rester sur nos gardes. » précisais-je.

    Il y avait quelqu'un. Je n'en doutais pas une seule seconde.

    « Je sais où on va. Je vais essayer de rester le plus longtemps sur cette route, puis ensuite on coupera à travers champs. C'est à plusieurs centaines de kilomètres d'ici, mais c'est un endroit sûr. »

    Du moins je l'espérais.

    Est ce qu'elle avait véritablement quelque chose sous sa peau ? Est ce qu'on nous suivait ? Il n'y avait aucune voiture dans mon rétroviseur. Je n'avais rien remarqué d'anormal. Et pourtant, j'avais cette sensation qu'on n'était pas seuls. Après tout vue les habitants de cette ville, ils n'avaient pas nécessairement besoin de voitures pour nous suivre. Est ce que se cacher allait nous aider en quelque chose ? Peut-être que lui saurait. Après tout, si il y avait bien quelqu'un qui pouvait m'aider, en qui je pouvais me fier, c'était lui. Je me demandais juste si il serait là. Et si c'était intelligent de ma part de l'impliquer dans tout ça...
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________________________________________ 2020-07-17, 16:59


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

Je n'avais pas desserré les dents de tout le trajet. Emmet roulait vite mais prudemment malgré tout. Pensive et nerveuse, j'avais continué de gratter mon poignet presque compulsivement, là où j'avais été persuadé d'avoir une balise. Je n'étais toujours sûre de rien.

"Qu'est-ce qu'il a ?" demandai-je, soucieuse en observant Rocky.

Il était recroquevillé sur lui-même sur la banquette arrière et n'avais remué depuis le début. Ca ne lui ressemblait pas. Pour quelle raison avait-il changé à ce point ? Qu'était-il arrivé ?

"Et toi, qu'est-ce que tu as ?"

Je jetai un coup d'oeil en biais à Emmet, sans oser croiser directement son regard. J'avais posé la question de manière maladroite. Ca n'était pas ce que je souhaitais dire.

Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? Après tout ce qui s'est passé entre nous...? songeai-je.

C'était ces mots que j'aurais dû prononcer, mais ils restèrent bloqués au fond de ma gorge.
Il arrêta la Jeep Renegade aux environs d'un chalet en bois d'aspect trappeur, juste à côté d'un lac et d'une forêt. Voulait-il me remettre à l'eau ? Je souris intérieurement à cette idée. Ca m'aurait beaucoup étonnée.

"Merci." murmurai-je finalement, à peine sortie de la voiture. "T'es pas obligé, tu sais. Je... J'avais personne vers qui me tourner. Personne en qui j'ai confiance."

Je posai un furtif regard sur lui. Rocky descendit à son tour et trottina mollement. Son museau frémissait, comme s'il cherchait quelqu'un.

"Il a l'air déprimé." remarquai-je, sceptique. "Tu l'as mis au régime ?"

Je me penchai vers le raton-laveur.

"Il t'a privé de mayo ?"

Rocky leva le museau vers moi et avança la tête comme pour réclamer une caresse.

"Ah, c'est pas trop tôt. Je croyais que tu me boudais."
fis-je tout en le grattant derrière l'oreille.

Il s'ébroua et continua de chercher quelque chose à l'odeur, s'éloignant à petits pas traînants. Quant à moi, je me redressai pour observer de nouveau la bâtisse.

"On est où ?"

Emmet m'apprit qu'il s'agissait de la maison d'un de ses amis. Je me raidis, préférant rester sur mes gardes. Le mot "ami" était à jamais banni de mon vocabulaire. J'ignorais ce que c'était d'en avoir un. J'eus une pensée pour Anna et Lily avant de secouer la tête. Etaient-elles mes amies ? Malgré les années, la distance et le reste ? Je n'en étais pas certaine. De toutes façons, je n'avais pas souhaité les mêler à tout ceci. J'avais craint pour la sécurité de Matthew, le fils d'Anna. Quant à Lily... Je savais qu'Elliot ne me portait pas dans son coeur. Je n'avais pas envie d'essuyer un rapport conflictuel.

La solution m'était apparue par le biais d'Emmet. Peut-être pas une solution, mais l'ébauche de... de quoi au juste ? Pourquoi ça me dérangeait-il moins de mettre la vie d'Emmet en danger plutôt que celle d'Anna ? J'étais vraiment un monstre. Où que j'aille, je portais malheur.

Emmet jugea que son "ami" n'était pas dans le coin puisqu'il alla prendre la clé de la porte d'entrée dans un pot de fleurs posé sur un muret. Il l'inséra dans la serrure avant de me laisser le passage. Je haussai un sourcil face à cette marque de galanterie totalement incongrue en un moment pareil. Je ne pensais pas que nous en étions toujours là.

Chamboulée, je fonçai tête baissée à l'intérieur, si vite que... j'entendis le TCHAK ! trop tard. J'étais déjà la tête en bas. Le mécanisme d'un piège. La pointe de mes cheveux balayait le sol et j'eus la présence d'esprit de maintenir le bord de ma jupe à la verticale pour ne pas finir les fesses à l'air.

"Dis-moi, ton pote... Il est pas du genre à apprécier la visite, à mon avis."
lançai-je, sarcastique.

Pour mettre des pièges chez lui, cet homme avait sûrement des ennuis aussi. Ou alors il s'agissait d'un psychopathe. Dans tous les cas, je le sentais moyen.

"Juste comme ça, tu l'as connu comment ?" marmonnai-je.

Ma position était extrêmement inconfortable, surtout que je sentais le sang me monter à la tête.
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________________________________________ 2020-07-31, 14:09


Tu voulais une vie tranquille ?
Avec un chemin tout tracé ?
▼▲▼

L'Amour n'est pas un long fleuve tranquille. Qu'importe la manière dont il se présente à nous, que ce soit celui qu'on éprouve pour sa mère, sa meilleure amie, sa petite amie, son mentor... ce sentiment est souvent voué au malheur, au chaos ! On dit qu'à la toute fin de notre vie, on revoit les passages qui nous ont marqués. Mais on ne précise jamais si ils apparaissent dans l'ordre ou non.

Quand de votre vivant, vous lisez le roman de votre existence, ce n'est jamais en commençant par le début et en vous rendant jusqu'à la fin. Les chapitres de notre vie nous apparaissent au hasard. Que ce soit une odeur, une sensation qui nous rappelle un vestige de notre passé, ou tout autre chose. Ca arrive toujours comme ça, sans qu'on s'y attende, et sans reprendre tout au début. Peut-être que si on vivait notre vie de la même façon, en agissant au hasard, on souffrirait moins.

La vie c'est commencer par vivre à plusieurs, pour finalement se retrouver tout seul. Puis, recommencer l'erreur de se lier à de nouvelles personnes, afin de pouvoir une fois encore perdre les gens qu'on aime. C'est effrayant. Mais on ne peut s'empêcher de sombrer une nouvelle fois, car on n'est pas fait pour vivre en solitaire.

Elle est revenue quand elle se sentait seule. Rocky a mis du temps à s'approcher d'elle, car il est aussi dans cette période où il ne sait pas vers qui se tourner, maintenant qu'il est à nouveau tout seul. Quand je l'ai trouvé, il était abandonné au bord d'une route. J'étais un solitaire à ce moment là. On a passé une grande partie de notre vie ensemble, comme deux bons vieux potes. Mais on souffre de la même solitude aujourd'hui, pour la même raison. Peut-être que la solution c'est ça. C'est vivre seul, mais tous les deux.

Morgan vivait seul. Depuis qu'il n'était plus dans la police et qu'il avait pris sa retraite, il vivait tout seul, ici, perdu dans les bois. Il n'était pas un trouillard. Il n'était pas un solitaire non plus. C'était la vie qui l'avait conduit vers ce chemin. Comme elle nous y conduisait tous. Après tout, on était toujours seul face à la mort.

Melody s'était faite prendre au piège. Pas uniquement à celui qui l'avait mise la tête à l'envers, mais celui qui l'avait poussé à ne plus être seule. Tout ça pour au final, tout perdre. Elle tentait de se protéger et de protéger les gens qui l'entourent. Mais au final, elle se mettait juste d'avantage en danger en se détachant de tout le monde. Tout ça pour vivre quel genre de vie ? Une vie heureuse ? Qui finirait peut-être dans une course poursuite avec je ne sais qui ?

La dernière fois que je l'avais vue, elle semblait sûre d'elle. Plus mâture. Et elle avait un garde du corps. Elle, la sirène. Et maintenant, elle était là avec moi, aussi perdu que moi. Je ne voyais qu'une chose à répondre. Une seule et unique façon de lui faire comprendre que même si on finissait toujours tout seul, on ne l'était pas nécessairement tout le temps.

« C'est la suite logique... »

Je l'observais. Ses cheveux se frottaient contre le sol. Le piège avait bien fonctionné. Personne pouvait entrer ici sans se faire prendre. Mais avait-il prévu quelque chose en cas d'intrusion par les fenêtres ? De qui cherchait-il à se protéger ? Jusqu'où allait sa parano ? J'avais tourné la tête vers la fenêtre la plus proche. Il y avait un fil qui allait de la poignée jusqu'au plafond. Qu'est ce qui se serait passé si on était entré par là ?

« Je te libère. Puis, on tente de comprendre ce qui se passe ici. On en oublie un peu nos soucis, pour se préoccuper de ceux de quelqu'un d'autre. Et ensuite, on se fait rattraper par les nôtres. »

Pourquoi je l'aidais ? Pour quelle raison je faisais ça pour elle ? Afin d'oublier mes problèmes ? Mais les oublier me fragilise. Ca me donne l'impression que tout va bien, que je vais mieux. Et ça me fait arrêter de songer au fait que la solitude est peut-être ce qu'il y a de mieux pour chacun d'entre nous.

« Tu savais que je serais là pour toi. Quoi que ce soit que tu me demanderais. C'est pour ça que tu es venue me voir. Non pas parce que tu as confiance en moi, mais parce que tu sais qu'avec moi, tu n'es pas seule. »

J'avais eu envie de lui parler depuis longtemps. J'avais même eu envie de la retenir à l'époque. Mais je n'étais pas sûr d'être capable d'assumer mes choix. Elle n'était pas la seule à avoir rompu. On l'avait fait à deux. Et je choisissais ce moment pour évoquer cela avec elle. Pour lui dire ce que je ressentais et ce que je pensais qu'elle ressentait aussi. Etais-je véritablement le bon moment ?

« J'aurais pu encaisser, tu sais... »

Est ce que j'essayais de mon convaincre, ou est ce que j'en étais réellement persuadé ? Aurais-je pu encaisser les contraintes de vivre ensemble tous les deux ? Je savais que ça avait une date butoir. Que notre relation ne pourrait pas se dérouler normalement. Et qu'on mourrait tous les deux seuls, dans notre coin. Mais j'aurais pu encaisser. J'aurai dû pouvoir encaisser.

Je m'étais prudemment approché de la table qui se trouvait à quelque pas de moi. Il n'y avait pas d'autres pièges sur le chemin, si ce n'était peut-être ce couteau qui était posé là. Comme si on me montrait le chemin. Qu'on m'indiquait la marche à suivre. Un cheminement logique. Je l'avais pris, et je m'étais approché de la corde. J'étais suffisamment grand pour pouvoir atteindre le haut de pieds de Melody et commencer à trancher ce qui la retenait attaché. Puis, faisant céder doucement la corde, elle était redescendue, tête la première, sur le sol.

Depuis qu'on était entré ici, il y a quelque chose qui ne va pas. La clef à l'extérieur. On l'a met quand on sait que personne entrera chez nous à l'improviste, car un voleur commencera par la chercher. Pourquoi offrir une chance de pouvoir entrer, si c'est pour piéger ensuite la personne qui fera le premier pas ?

Puis le couteau. Comme si on se doutait qu'une autre personne serait là et qu'elle nous aiderait à redescendre. La propreté également. Pas une once de poussière. Ce n'est généralement pas le cas dans une maison piégée. Car les pièges sont voués à rester longtemps, et généralement on ne vie pas dans la pièce où ils se trouvent. Et enfin, le calme. Absolu. Que ce soit au dehors ou dedans. A l'exception de quelques bruits de battements d'ailes. Un petit bruit continue qui est émis de la pièce voisine. Celle qui est fermée depuis le début. Celle derrière laquelle le piège prend forme. Ce n'est pas un morceau de ficelle, une corde. Personne aura la tête à l'envers. Non. C'est différent cette fois ci.

J'étais habitué à vivre ce genre de situation. Sans les pièges. Mais ces portes fermées dans les maisons. Ce calme, à l'exception des petits battements d'ailes. Je n'avais pas envie d'ouvrir cette porte. Et pourtant, j'avais sortit mon arme, ne voulant plus prendre de risque. Même si on ne risquait plus rien maintenant. Ce n'était pas un piège contre nous. C'était une mise en scène. Et au levé de rideau, le final sera une fois encore un chaos, et on se sentira une nouvelle fois seul et abandonné.

Rocky venait de renifler la porte fermée. Il s'en était éloigné. Il avait sentis. On ne se faisait jamais à cette odeur, même si on ne la remarquais pas toujours de suite. Elle parait de base si familière. Après tout, on l'a tous en nous. Mais quand on sait à quoi elle ressemble, elle devient une amie de longue date qui nous suit à chaque époques de notre existence, afin de nous faire souffrir d'avantage.

Une fois la porte ouverte, j'avais rangé mon arme. J'étais resté là quelques secondes, attendant peut-être que Melody entre à son tour. C'était sans doute ce qui était prévu. Qu'elle entre. Qu'elle voit la scène elle aussi. Ce grand lit, avec le corps étendu dessus. L'arme juste à côté. La tête à moitié explosée. Le sang sur les draps blancs. Les mouches qui volent. On n'avait pas ouvert les fenêtres pour ne pas faire quitter l'odeur à cette pièce. Les mouches avaient trouver des petites ouvertures tout autour de la maison pour se frayer un chemin. Elles faisaient bien leur travail. Ce n'était pas les seules. Car on avait absolument tout fait pour faire croire à un suicide. Et pourtant, un détail clochait. L'ordre des choses.

On était arrivé pour chercher de l'aide. On avait perdu espoir en franchissant cette porte. Tout était écrit à l'avance. On n'était plus maître de notre destinée. Ceux qui avaient fait ça étaient extrêment douées. Quel que soit le plan qui était destiné à la sirène, il m'incluait. Elle avait agis comme elle devait le faire. En venant me voir, en m'incluant à tout ça, en me faisant prendre les même risques qu'elle. Elle était tombée dans le piège la tête la première. Et je l'y avais suivi. Parce que c'était comme ça que ça devait se passer. L'ordre des choses.

Morgan faisait partit de cet ordre. Parce qu'il avait un jour était lié à moi.

« Il n'y a que deux personnes qui seraient capable de tout faire afin de te protéger... » arrivais-je à articuler.

Je pensais à ma mère. A ma mère et à Morgane. C'était lui que j'étais venu voir le premier. Ca aurait été elle ensuite. Mais je ne pouvais désormais plus me rendre chez elle. Car peut-être qu'ils n'y étaient pas encore. Y aller, y songer, ça reviendrait à y trouver le même décors qu'ici. Je ne voulais pas de ça.

« La première est dans cette pièce... »

Je tenais à elle. Je tenais énormément à elle. J'aurai pu la retenir. J'aurai du la retenir. J'aurai du être capable d'être fort. Je l'aimais. C'était inéluctable.

« Qui est la seconde ? » lui demandais-je.

Même si je connaissais déjà la réponse. Car quelle que soit cette personne, si elle savait ce qui se passait ici, elle serait là, à ses côtés. Et vue qui était cette personne, ce qu'elle avait fait pour elle jusqu'à présent, la seule explication au fait qu'elle n'était pas ici, c'est qu'elle savait déjà ce qui s'y trouvait. Alors qu'elle soit ou non responsable de ce désastre, je ne la laisserais pas s'en tirer sans avoir les réponses à mes questions, et sans qu'elle en paye le prix.

« On ne va pas continuer à fuir. On va prendre notre destinée en main. » affirmais-je.

Je ne savais pas si ça allait être simple. J'en doutais fortement. Mais c'était la chose à faire. La plus illogique qui soit. Car on devait d'abord s'enfoncer d'avantage dans les ténèbres avant d'affronter notre plus grande peur. Celui ou celle responsable de tout ça. Mais je ne voulais pas continuer à m'enfoncer. Je voulais de suite aller face au danger.

« Je vais pas te dire de m'attendre ici ou ailleurs. Si on n'y va pas ensemble, c'est eux qui viendront à nous. Mais ils ne s'attendent pas à ce qu'on y aille les premiers. »

La Blackstorm Compagny. Voilà où je voulais me rendre. Chez celle qui dirigeait tout. Celle qui ne pouvait pas ignorer ce qui était arrivé à Melody, et ce qui se trouvait sous nos yeux.

A dire vrai, notre destinée n'attends que nous.


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________________________________________ 2020-08-03, 18:31


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

A chaque nouveau coup de pelle, mes pensées devenaient plus houleuses. Physiquement, je restais concentrée sur ma tâche. Emotionnellement, j'étais en vrac.

J'avais déjà vu des morts -d'ailleurs, j'avais été responsable de trois homicides- aussi j'étais surprise et décontenancée que la vue de la cervelle d'un cadavre ait pu me choquer à ce point. Mes macchabées ne portaient aucune blessure. L'ivresse des profondeurs suivi d'un arrêt cardiaque ne laisse aucune trace extérieure. Une balle dans la tête, c'est tout autre chose. Je n'étais pas prête. La vision épouvantable de ce Morgan dont j'ignorais pourtant tout, me laissait un intense sentiment de malaise et d'horreur.

Emmet avait réagi en homme : il n'avait laissé transparaître aucune émotion. A la place, il avait continué de réfléchir à une manière de mettre un terme à la traque dont j'étais victime. C'était sa façon de ne pas ancrer la mort de son ami dans la réalité. D'y revenir plus tard. De ne pas y penser.

J'avais ignoré ses paroles et, malgré mon épouvante, m'étais approchée du lit. L'odeur était presque insoutenable. Vaillamment, délicatement, j'avais enlevé l'oreiller sur lequel la tête éclatée reposait, puis enveloppé le corps dans le drap. Les mouches s'étaient agitées, dérangées par mes gestes. En plus de l'odeur de chair et de sang pourris, j'avais perçu une autre fragrance. J'avais pris sur moi pour ouvrir grand les narines. Avais eu aussitôt un haut-le-coeur.

"La police ne trouvera rien et conclura à un suicide." déclarai-je d'un ton atone.

Nous, nous savions que ça n'en était pas un. Pourquoi se suicider quand on protège sa demeure avec des pièges ?

Comprenant ce que je comptais faire, Emmet m'avait rejointe. Ensemble, nous avions porté Morgan jusqu'à la pelouse, non loin du lac. Des outils de jardinage étaient posés contre la paroi du chalet. J'avais choisi une pelle et avais commencé à creuser. Emmet m'avait très vite imitée.

"Laisse-moi faire. Je ne me fatigue pas."
avais-je assuré entre mes dents.

Néanmoins, il avait continué. Avec acharnement. Il n'avait pas donné d'explication, et je n'en avais pas besoin : il voulait creuser le trou pour son ami. C'était sa manière de l'honorer. Quant à moi, je le faisais car je me sentais responsable de sa mort. Quelqu'un était arrivé avant nous et l'avait tué. C'était un avertissement pour Emmet : il ne devait plus s'en mêler. Je devais continuer seule. C'était ce qu'ils voulaient que je fasse. Mais je n'avais pas envie de jouer à leur jeu. Emmet était conscient des risques.

J'aurais pu encaisser, tu sais...

Par ce biais, il m'assurait qu'il était capable de prendre des risques inconsidérés pour moi. Il avait pris sa décision. Et j'avais pris la mienne en le mêlant à tout ceci. Peut-être que même sans rechercher son aide, il y aurait été mêlé de toutes façons.

J'allais volontairement deux fois plus vite que lui pour creuser le trou, et je fus encore plus rapide à le refermer. Je ne souhaitais pas qu'Emmet s'épuise inutilement. Nous étions loin d'en avoir fini avec tout ça.

Une fois que Morgan fut entré dans son tombeau de fortune, je m'appuyai contre la pelle et lançai :

"On ne peut pas aller à la Blackstorm Company. Tu penses qu'ils ne nous attendent pas, mais bien sûr que si. Ils ont toujours deux longueurs d'avance. L'endroit où je me suis réveillée a été mis en scène de sorte que je me précipite immédiatement à la Blackstorm Company. Je ne comprends pas ce qu'ils ont cherché à me faire, ou ce qu'ils m'ont peut-être déjà fait..."

Soucieuse, je posai les yeux sur mon poignet. La marque rouge ne partait toujours pas.

"Il y avait une odeur d'eau de mer sur lui." repris-je, fixant la tombe devant nous. "A peine perceptible, mais elle était là. Je pense que... que c'est une créature au service de Poulypous qui a fait ça. Ou au service de mon... père. Il est peut-être de retour."

A cette pensée, je me mordis violemment l'intérieur des joues.

"Je vais te laisser un peu avec lui."
marmonnai-je en désignant la tombe.

Il avait sûrement des choses à lui dire, ou du moins, lui faire ses adieux.

"Je t'attends dans la voiture."

Tout en me dirigeant vers la Jeep Renegade, je vis du coin de l'oeil Rocky trottiner tristement vers Emmet et s'asseoir sur son pied droit. Ils semblaient plus abattus que jamais, tous les deux.

Je baissai la tête. Je portais vraiment malheur.
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________________________________________ 2020-08-18, 21:40


Tu voulais une vie tranquille ?
Avec un chemin tout tracé ?
▼▲▼

Une fois assis dans ma Jeep, j'étais resté quelques instants les mains sur le volant, à attendre. Quelques secondes s'étaient écoulés, mais j'avais la sensation d'avoir vécu une éternité. On peut difficilement faire confiance au temps. Il est du genre à vous prolonger une journée quand cette dernière semble déjà interminable, et à vous la raccourcir quand vous passez du bon temps. Le temps est un ami, mais aussi votre pire ennemi. Ca doit venir d'une mauvaise gestion. Celui qui gère tout ça, qui décide combien de temps chaque chose va durer, c'est surement lui le responsable de tout ça. Peut-être qu'un jour, j'aurais le temps d'échanger avec lui. De lui dire ma façon de voir les choses, et comment il pourrait rendre notre vie bien plus facile.

Putain.

Il n'y a pas d'âge pour mourir. On peut être jeune, pleine de vie, comme on peut avoir vécu une vie entière bien remplie. La mort frappe à n'importe quel moment, n'importe qui et quasiment toujours de manière injuste.

Il m'est déjà arrivé de me poser la question de comment je mourrais. Au début, je pensais que ça serait en sauvant la vie de quelqu'un que j'aime. Comme mon frère par exemple. Mais la vie, ou le temps, en a décidé autrement. Au fil des années, on imagine que ce sera la maladie qui nous frappera. Peut-être parce que c'est souvent ce qui arrive. On est des êtres si fragile. Une espèce en voie de disparition qui continue en vain de se battre pour avoir le droit de vivre, de survivre. On a tous une fin. On en a toujours eu une.

J'avais mis le contact et sans rien dire, j'avais démarré. Rocky était à l'arrière et Melody juste à côté de moi. Elle avait raison. On ne pouvait pas se rendre à la Blackstorm Compagny, même si c'était eux qui étaient derrière tout ça. On ne pouvait pas non plus rester les bras croisés à attendre qu'ils agissent les premiers. D'ailleurs, on avait aucune idée de quelles étaient leurs intentions. Ils avaient frappés là où ça faisait mal, et on ignorait pourquoi. Il n'y avait aucune demande. Et je ne vois pas en quoi on pouvait leur être utile. Ce qu'ils voulaient de Melody, ils pouvaient l'obtenir d'une manière simple. Alors pourquoi toute cette mise en scène ? Et est ce qu'elle avait véritablement quelque chose au poignet pour se gratter tout le temps, comme ça ?

On avait passé plusieurs heures à rouler sans rien se dire. Elle ne m'avait pas demandée ce que je comptais faire, où on allait se rendre. Elle s'était contentée de me suivre. Quant à moi, je ne lui avais pas demandé son avis. Elle était montée dans ma voiture. Elle était venue chercher mon aide. Tout ça parce qu'elle avait confiance en moi. C'était donc à moi d'agir et de lui prouver que je la protégerais. Quel qu'en serait le prix à payer...

Quand j'avais garé la voiture, il faisait nuit. On était sur le parking d'un hôpital. J'étais sortit, indiquant à Rocky de nous attendre ici. Puis, on était entré. Elle m'avait laissé parler. Par chance, le médecin que je cherchais travaillait ici. C'était un vieil ami. Un médecin de mon âge qui m'avait recousu à plusieurs reprises quand j'avais par le passé pris une balle, ou pour diverses autres raisons. Il travaillait avec la police. Un petit prodige. Aujourd'hui, et par chance, il exerçait toujours ici.

« Ca fait un bail. J'ai besoin de toi. » lui dis-je quand il nous rejoignit après qu'une infirmière l'ait appelé.

Il était de garde ce soir là.

« Dit moi ce qui t'amène. Je n'espère pas que c'est une blessure de coeur. Je ne peux rien faire pour ce genre de choses. » dit-il en jetant un oeil à Melody.

Mais il changea très vite de sujet, en se rendant compte qu'on n'avait pas l'âme à plaisanter pour le moment.

Il nous avait conduit jusqu'à une salle d'examen. Là, il avait envisagé de faire une prise de sang à Melody, mais on lui avait demandé de zapper cette étape. Du coup, il s'était contenté d'une radio globale, et de prélèvements autres que sanguins. Ce n'était pas l'idéal, mais un demi dieu ne pouvait pas se faire piquer. Et je redoutais qu'il pose trop de questions. On se connaissait bien, mais ça remontait à loin. Inutile de mettre d'avantage la vie de Mel en danger.

Il lui fallu quelque minutes pour les premiers résultats, qui semblaient être tout a fait normal. Puis, plusieurs heures pour les autres. On avait attendu dans une salle d'attente à l'écart. Là, c'était calme, on n'avait pas été dérangé. Mais ça ne nous avait pas pour autant poussé à discuter. On était resté dans le calme. Ca me convenait très bien. Puis, il était revenu. Cette fois ci il avait des résultats plus poussés. Et rien qu'à lire son visage, ça ne semblait pas bon.

« Quel est votre médecin traitant ? »

« Elle n'en a pas. » répondis-je pour la sirène.

« Elle vient de Sacramento aussi ? »

Je me contentais de secouer la tête.

« Il y a quelque chose sous son poignet ? » demandais-je afin d'aller droit au but.

Il semblait hésiter.

« Norman... » insistais-je.

« J'aimerais faire une prise de sang avant de me prononcer. »

Je soupirais, avant de m'approcher de lui.

« Je t'ai déjà dit que ce n'était pas possible. Qu'est ce qu'il y a ? » insistais-je une nouvelle fois.

Il hésita un petit moment avant de répondre.

« La vraie question ne porte pas sur ce qu'il y a, mais sur ce qu'il n'y a pas... » répondit-il.

Il tenait en main les radios. J'avais pris les relevés qu'il avait et j'avais regardé à mon tour. Un nouveau petit moment était passé. Le temps. Toujours lui. Il paraissait bien plus long cette fois ci.

« C'est forcément une erreur. Je dois faire cette prise de sang. » insista t'il une nouvelle fois.

Je secouais la tête, décidé à me diriger vers la sortie, accompagné par Mel. Je conservais avec moi les résultats. Mieux ne valait pas les laisser ici. Elle allait insister pour les voir. Tout comme Norman insistait pour qu'on reste. Il nous suivait dans les couloirs, mais je ne ralentissait pas l'allure. Il n'y avait plus de sécurité à cette heure ci. On n'allait pas nous obliger à rester. Et puis de toute façon, on était venu de notre plein gré. Sans doute qu'avec le temps ils opteront sur le fait que leurs appareils ont commis une erreur. Je sentais que Mel allait poser des questions. On était presque arrivé au dehors. Ce n'est qu'en franchissant les portes vitrées, qu'on vit au loin plusieurs voitures noires et des gens en sortir. Il était trop tard pour faire marche arrière. Et je redoutais qui pouvait faire partit de ces équipes.

Norman s'était arrêté tout comme nous. Pour la première fois, ce soir, j'avais adressé un regard vers Melody. Je ne savais pas quoi lui dire, ni comment lui dire. Je ne savais même pas comment j'avais pu me faire avoir. Ni quel rôle je jouais dans tout ça. Qu'est ce que ça signifiait ? Qu'est ce que je devais faire ? Et surtout... où elle était ?

« Tu as des carences... » laissais-je échapper. « Des carences en absolument tout. »

Ils approchaient.

« J'ignore si tu joues la comédie depuis le début ou pas. Mais si il lui est arrivé quoi que ce soit et que tu me fais perdre mon temps au lieu de tenter de la retrouver, je te tue. »


J'avais glissé ma main dans mon dos et j'avais pris mon flingue. J'avais moins de balles qu'eux, mais je savais viser. A voir si elle avait un atout dans son jeu ou pas.
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________________________________________ 2020-08-28, 12:17


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

Des carences...

Emmet m'avait annoncé cela avec autant de délicatesse qu'une sardine jetée dans une poêle brûlante. Déroutée, je le fixais avec des yeux de merlan frit. La suite de ses paroles me gela de la tête aux pieds.

"Je... quoi ?"

J'aurais voulu comprendre, mais je ne possédais pas les informations nécessaires. Il les gardait fermement dans sa main.

"S'il est arrivé quoi à qui ?" fis-je, indécise.

Brusquement, il brandit son flingue en direction des gars en costume noirs qui venaient de sortir de leurs voitures tout aussi noires. Ils faisaient froid dans le dos avec leurs lunettes noires, leur oreillette et leur expression impassible. Je savais qu'ils venaient me chercher. Et sans doute faire le ménage juste avant.

Le médecin qui nous accompagnait se figea net, hésitant sans doute entre appeler la sécurité et ne faire aucun geste brusque.

Je me mordis les lèvres jusqu'au sang. Toutes les questions sans réponse me donnaient l'impression d'avoir le cerveau en ébullition. Une chose était sûre : ces types-là n'avaient pas l'air de plaisanter. Je n'avais aucun souvenir d'eux, mais je n'avais pas envie qu'Emmet et le médecin se trouvent pris au coeur d'une fusillade, aussi je posai une main sur la main d'Emmet pour l'inciter à baisser son arme.

Un homme en noir -sans doute leur chef- s'avança de quelques pas vers nous, de façon mesurée.

"Si vous nous accompagnez sans faire d'histoire, tout se passera bien."

Une promesse d'aucune valeur prononcée par un tueur. Ca n'était pas difficile de s'apercevoir que sa phrase était un mensonge, même s'il l'avait dite avec assurance et détachement.

J'avais envie de retourner dans l'hôpital, en sécurité, mais je me doutais que ces types avaient probablement une preuve écrite que j'étais une criminelle recherchée dans plusieurs états, ce qui leur permettrait de me cueillir facilement. Je devais trouver une issue qui ne mettrait pas les autres en danger. Et surtout un moyen de nous échapper.

Sans réfléchir, je piquai le flingue à Emmet et tirai sur le gars. Il étouffa un cri à mi-chemin entre la surprise et la douleur. Je ne pris pas le temps de regarder et attrapai Emmet par le bras pour l'entraîner à ma suite en courant. Des balles sifflèrent autour de nous : les autres types avaient ouvert le feu. Je me dirigeai droit vers une ambulance garée devant l'hôpital, à moins de trois mètres.

Une douleur fulgurante traversa mon épaule. Un grognement m'échappa et je poussai Emmet en avant, à l'abri derrière l'ambulance. Je tombai par terre, le dos plaqué contre la carrosserie, ma main faisant pression sur mon épaule ensanglantée. J'avais l'impression qu'un second coeur battait à l'intérieur de ma chair. Les coups de feu résonnaient toujours contre la carrosserie de l'ambulance. Il fallait qu'on bouge. On ne pouvait pas rester là.

Serrant les dents, je me relevai et grimpai sur le siège conducteur.

"Monte !" ordonnai-je à Emmet.

Pouvait-il y avoir plan plus foireux ? Les clés étaient sur le contact. Je les tournai et le moteur vrombit sur le parking de l'hôpital. J'appuyai sur l'accélérateur à fond ; les pneus crissèrent. Alarmée et angoissée, je ne savais même pas vraiment conduire. Je voulais seulement mettre le plus de distance possible entre eux et nous.

"P*tain ! Rocky !"
m'écriai-je au bout de quelques secondes.

Je jetai un coup d'oeil horrifié à Emmet. Dans tout le remue-ménage, on avait oublié Rocky ! Il était toujours dans la Jeep Renegade, sur le parking. Hélas, on ne pouvait faire demi tour car les types en noir nous poursuivaient dans leurs américaines blindées.

Les mains crispées sur le volant, je perdis toute couleur. La blessure à mon épaule battait furieusement, me rendant presque ivre de douleur. Ca n'était pas grave. Je pouvais perdre beaucoup de sang sans mourir pour autant. Je devais rester focalisée sur la route. C'était tout ce qui comptait.

"Tu parlais de qui avant ? Tu veux retrouver qui ?"

Je tentai de faire par étape. On pourrait toujours revenir chercher Rocky plus tard. Ce qui comptait, c'était de remonter la piste de la personne qu'Emmet cherchait. Je souhaitais l'aider. J'espérais parvenir à semer les abrutis qui nous talonnaient, afin de lui demander des précisions sur les fameuses carences. J'avais peur, j'avais mal, j'étais perdue.

Soudain, je sursautai en entendant tambouriner contre nos sièges. Je lançai un regard horrifié à Emmet.

"Y a quelqu'un à l'arrière ! Oh, p*tain !"

Mon vocabulaire ne s'améliorait clairement pas sous la pression. Impossible de savoir de qui il s'agissait, car la cloison qui nous séparait était opaque. Etait-ce un ambulancier ou -ce qui serait pire que tout- un blessé censé atterrir aux urgences ?

"Bordel, je fais quoi ?"
m'écriai-je d'un ton étranglé, tandis que j'effectuais une embardée sur la route pour doubler une voiture trop lente.
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________________________________________ 2020-09-01, 21:15


Tu voulais une vie tranquille ?
Avec un chemin tout tracé ?
▼▲▼



« Putain ! Mais arrête de jouer la comédie !! » m'emportais-je tout en pointant l'arme contre sa tempe.

J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure. Je ne savais pas si je réussirai à me contrôler face à cette situation. Cette jeune femme, qui qu'elle était, quoi qu'elle était, n'était pas Melody, mais elle n'en restait pas moins une personne vivante. Et qui plus est, elle ignorait sans doute qui elle était réellement. Ce n'était pas à moi de lui dire. Je n'avais d'ailleurs aucune certitude sur son identité, si ce n'était qu'elle n'était pas ma sirène !

Elle avait déjà fait une embardée et il fallait éviter qu'elle en fasse une autre. Je baissais mon arme tout doucement, avant de regarder la route. Elle tentait d'éviter d'autres voitures. De toute façon, si je n'avais pas arrêté de pointer mon flingue sur elle, elle aurait pu donner un coup de frein brusque pour me déséquilibré. Car bien entendu, je n'avais pas pris le temps d'attacher ma ceinture. Mais de toute façon, elle n'aurait pas fait ça. Car si elle aurait fait ça, ça signifiait qu'elle réfléchissait à la situation. Que tout ceci était programmé à l'avance. Et ce n'était pas le cas. Elle était juste perdue. Aussi perdue que moi. Et on n'avait pas le temps pour les gens qui se trouvaient à l'arrière. A tout moment, une voiture banalisée pourrait nous tomber dessus et on serait cuit !

« Prend la route à droite et ne t'arrête pas ! » lui lançais-je.

Il fallait se diriger vers une ruelle. Quelque chose où on pourrait quitter la voiture et disparaître. Mais ce n'était pas gagné. Car on irait où ? On était totalement perdu... qui plus est, elle avait une sale blessure sur le bras. Il fallait trouver un refuge. Maintenant.

« Là ! » lui dis-je en désignant une rue. « TOURNE ! » m'emportais-je voyant qu'elle paniquait au lieu de m'écouter.

Une fois engagé dans la rue où l'éclairage semblait défectueux, je lui avais dit de couper les phares et de tourner une nouvelle fois. On allait très vite se retrouver dans une impasse. Mais avant ça, il allait falloir abandonner le véhicule.

« Gare toi là et coupe le moteur. On continue à pied. » ajoutais-je sûr de moi.

Est ce que je l'étais réellement ? Oui. J'étais un flic. J'avais ça dans le sang.

Sans chercher à comprendre qui se trouvait à l'arrière du véhicule, on l'avait abandonné là et on s'était mis à courir dans diverses ruelles. Il fallait mettre de l'espace entre l'ambulance et nous. Plus on s'en éloignait, plus de temps ils mettraient à nous chercher. J'avais pris une boite à secours qui se trouvait dans la boite à gant avant quitter le véhicule.

On marchait depuis déjà quelque minutes, tentant de se fendre dans la masse, même si il y avait peu de gens dans les rues. Puis, au détour d'une ruelle, je l'avais vue. C'était un immeuble dont pas mal d'appartements possédaient un panneau "à vendre" sur la vitre avant. Il fallait qu'on entre là.

Le quartier ne semblait pas super bien fréquenté. C'était un bon point de plus pour faire durer d'avantage les recherches. Maintenant, ça allait se jouer entre elle et moi. Avant de retrouver Mel, je devais obtenir des informations. Car sans ça, je ne saurais même pas par où chercher.

On était entré dans un des appartements. Celui qui se trouvait au troisième, avec vue sur la route. Il y avait encore des rideaux aux fenêtres. Sans doute qu'il n'avait pas totalement été vider. Ca nous permettrait de voir par la fenêtre sans se faire voir. De toute façon, on allait devoir établir un tour de garde. Mais avant cela, je devais m'assurer de deux choses. La première, c'est que je pouvais lui faire confiance, du moins pour cette nuit, et la seconde... c'est qu'elle passe la nuit. Est ce qu'elle avait cette capacité des demi dieux à se régénérer comme on m'en en avait déjà parlé ? Car sa blessure continuait de saigner.

En guise d'appartement, il y avait une cuisine, une table, deux chaises, et un canapé. C'était un studio tout équipé. Bien entendu, après vérification, il n'y avait rien dans les armoires. On allait devoir se passer de nourriture. Je songeais à Rocky. Est-ce qu'il allait bien ? Je n'avais aucun moyen de le savoir et pour le moment, c'était bien trop risqué de retourner à la voiture.

« Assis toi là. » dis-je à la jeune femme en lui indiquant une chaise et en prenant la seconde.

J'avais posé la trousse de premiers soins juste à côté de nous, sur la table. Il allait falloir lui faire un bandage, qu'elle le veuille ou non, et nettoyer sa plaie. J'allais en profiter pour lui poser des questions. Et elle avait intérêt à me donner les bonnes réponses. Mon arme était à ma ceinture. Elle attendait patiemment une occasion pour être utilisée. J'espérais juste qu'elle n'ait pas la même force que Mel, car sinon j'étais dans de beaux draps.

Tout en lui désinfectant la blessure, j'avais débuté mes questions.

« Essaye de te rappeler tout dans les moindres détails. Est ce que tu étais observée là où tu étais ? Tu as vue des caméras ? Le moindre indice qui pourrait nous permettre de savoir où tu étais réellement et ce que tu faisais là bas ? »

A première vue, la balle était ressortie. Peut-être que pour bien débuter, je pouvais déjà lui dire ce que je savais moi, n'est ce pas ? Ca l'aiderait à avoir confiance. Après tout, rien me disait qu'elle était une ennemie. Et si j'étais la cible, elle m'aurait déjà abattue sans toute cette mise en scène.

« J'ignore qui tu es. Mais tu n'es pas Melody. » débutais-je. « Inutile de tenter de te justifier. Je sais. »

J'ignorais ce que je savais réellement, mais il y avait quelque chose dont j'étais sûr, maintenant. Ce n'était pas elle. J'eu un petit rictus..; me rendant compte à quel point j'avais été stupide.

« J'aurais du le savoir... »

J'avais eu ma période de deuil. Celle où je devais faire l'éponge sur notre relation. La période d'énervement aussi. La période de solitude. Toutes les périodes. Et vue celle où j'étais, j'aurais du savoir que c'était pas elle. Je l'avais observée quelques instants dans les yeux...

« Dit moi tout ce dont tu te souviens... »

...ce n'était pas elle. Je n'éprouvais rien en la regardant. Je n'avais rien éprouvé depuis qu'elle était entrée dans ma voiture. Et pourtant, j'aurais du avoir mal. Car j'en étais à ce stade...


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________________________________________ 2020-09-06, 00:32


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

Mes mains en tremblaient encore. Pourtant, j'étais taillée pour ce genre de trucs. Je le sentais dans chaque fibre de mon être. Les course-poursuites, avoir peur, être aux aguets, c'était une seconde nature.

Je repoussai brusquement la main d'Emmet. Il avait entrepris de désinfecter la plaie à mon épaule, mais cette proximité me déplaisait tout en me faisant frémir. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait.

"Tu as pointé ton flingue sur ma tempe, bordel !"
m'écriai-je.

J'étais révoltée, indignée, horrifiée. Comment avait-il pu ? Et pourquoi avait-il prononcé des mots aussi blessants ?

Arrête de jouer la comédie.

Un frisson me parcourut. Il voulut se rapprocher avec son désinfectant ; je me levai si brusquement de ma chaise qu'elle émit un grincement strident contre le sol. Je le considérai d'un oeil méfiant.

"Qu'est-ce que tu as ? A quoi tu joues, toi ?"

M'être redressée si brusquement raviva la douleur à mon épaule. Je plaquai une main contre la plaie et grimaçai. Je ne faisais qu'empirer les choses.

"Te fatigue pas : je vais guérir." assurai-je avec une moue. "Ca va prendre du temps vu à quel point ça a pissé le sang, mais je vais m'en remettre."

Il n'arrêtait pas de me poser des questions auxquelles je n'avais aucune réponse.

"J'en sais rien, ok ?" fis-je d'un ton sec. "Je sais juste que je me suis réveillée dans une sorte d'hôpital chelou sur une île déserte ! Un peu du style des îles contrôlées par les tarés dans les films d'espionnage !"

Tu n'es pas Melody. Tu n'es pas Melody. Ces mots flottaient à la surface de mon esprit comme des poissons morts dans un bocal. Blessée, je passai une main contre mon front.

"T'as un sacré problème. Je suis Melody ! Tu t'es cogné la tête pendant la course-poursuite ?"
lançai-je, sarcastique.

La nervosité s'emparait totalement de moi. Je tremblais de tout mon corps. J'allais m'appuyer contre le comptoir de la cuisine, à seulement deux mètres de lui. Quelque chose dans ses propos me tétanisait.

Emmet me conseillait de me rappeler du moindre détail. C'était un bon début. Autant commencer par là. Je me mordis les ongles, tandis que mon autre bras, blessé, pendait mollement le long de mon corps.

"Je me souviens de rien !" grognai-je.

C'était encore pire que ce que je pensais. Je décidai de remonter plus loin dans ma mémoire. Je me concentrai, frottant ma tempe comme s'il s'agissait d'une lampe magique. Je fermai les yeux. Me concentrai encore plus.

Rien. Le noir complet.

Malgré tout, j'insistai. Je luttais contre les abysses qui menaçaient de m'engloutir. Je cherchai à les repousser. Soudain, je basculai dans le néant de mon être.

"Il n'y a rien. Je... je n'ai AUCUN souvenir !"
réalisai-je, tétanisée.

La panique me saisit. Je soulevai les paupières. Mon regard terrifié se planta dans celui d'Emmet.

"Je sais qui je suis. Je suis Melody Blackstorm." dis-je avec conviction. "Je suis Melody Blackstorm. La fille de Poséidon. La soeur d'Egéon."

A chaque fois, une image s'imposait à ma vue. Toujours la même pour chaque visage. Comme des photographies. Impossible de greffer un souvenir aux images figées. Rien que du vide autour.

"Ils m'ont fait un lavage de cerveau. C'est forcément ça."

Non, ça ne tenait pas la route. Je n'étais pas amnésique. Je savais qui j'étais. Seulement, il me manquait toute ma vie. Je n'avais absolument aucun souvenir. Quand je me penchais sur mon passé, je me heurtais à des parois de verre. Puis je basculais dans un noir d'encre qui avait la consistance du plomb liquide.

Fébrilement, je passai une main dans mes cheveux.

"Si je ne suis pas moi... alors je suis qui ?" demandai-je, perdue.

J'avais posé la question à Emmet. Comme s'il était en mesure de me répondre ! J'étais stupide. J'avais été transformé et j'ignorais comment, quand, par qui et pourquoi.

Dans un geste maladroit, je levai ma main valide, attrapai celle de l'homme qui tenait toujours la compresse de gaze imbibée de désinfectant et l'incitai à l'appliquer contre ma plaie. Je grimaçai mais soutins son regard. Il ne m'avait pas tournée le dos. Malgré tout ce qui s'était passé -et même s'il m'avait menacée avec son arme- cela prouvait bien qu'il cherchait uniquement à m'aider.
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