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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 La mort n'est que le commencement... [Fe]

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Sinmora
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La mort n'est que le commencement... [Fe] _



________________________________________ 2020-11-29, 18:17


Les adieux les plus difficiles sont ceux
qui n'ont jamais été dit. Ou jamais expliqués.
▼▲▼

Qu'importe ce qu'on a prévu, ce qu'on est en train de faire. Quand un ami a besoin de nous, on se doit d'être présente pour lui.

On ne peut pas dire que j'en ai beaucoup, des amis. Je peux les compter sur les doigts d'une main. A dire vrai, je n'ai jamais réussi à savoir quand quelqu'un était ami avec moi, ou simple connaissance. Il y a tellement de variantes de l'amitié, ici, à Storybrooke, à cette époque. C'est beaucoup plus difficile de savoir en qui on peut se fier, et sur qui on peut compter. Je ne peux pas dire que c'était plus simple de là où je venais, car la solitude y était encore plus présente, qu'ici. Mais il y avait quelque chose qui a du se perdre avec le temps : la loyauté.

Aeon, les Sentinelles, toutes ces personnes qui avaient des principes, qui croyaient en des idéaux, qui pouvaient aller jusqu'à se sacrifier pour ceux qu'ils aimaient. J'aurais beaucoup aimé entrer dans leurs rangs, à cette époque. Si j'avais pu suivre Aeon, je l'aurais fait. Et c'était cela qui rendait la chose plus facile. J'avais tenté de prouver à Elliot ma loyauté, mais il ne l'avait pas accepté. Je ne pouvais pas juste être son homme. Son guerrier. Il ne comprenait pas le sens de cette allégeance. Aujourd'hui, tout avait un tout autre sens qu'à mon époque.

Heureusement, j'avais Apple. Ce n'était pas très difficile avec elle. On avait établis une relation de soeurs. Elle était toujours joyeuse, toujours à l’affut du moindre ragot et toujours tentée de proposer plein de choses pour agrémenter une journée. En plus, elle cuisinait bien. Les gâteaux c'était sa spécialité et devant la télé, lors de nos soirées avec la coloc, c'était l'idéal. J'aimais bien grignoter. J'avais commencé à y prendre goût. Même si je faisais attention de ne pas abuser.

J'ignorais si Socrate était mon ami. Ce n'était pas facile d'entretenir une relation avec lui. Il était plutôt solitaire, grognon. Il lui arrivait souvent de contredire nos et mes choix. Cela dit, il ne se moquait jamais, et il ne manquait jamais de respect. Il avait juste parfois un sale caractère. Et il ne fallait surtout pas le déranger les lundi. C'était généralement le jour où il était encore plus de mauvais poils que d'ordinaire. Mais en dehors de ça... et ce n'était pas une mince affaire... il était supportable.

Quelque chose qui était bien avec lui, c'est qu'il était prévisible. On pouvait facilement anticiper ses sauts d'humeurs et ses réactions. Et on voyait facilement quand il allait mal... comme ce soir...

On était en fin de journée. Le soleil était sur le point de se coucher. Il devait lui rester moins d'une heure à tenir. Je sentais la fatigue de la journée sur mes épaules. Il s'était passé pas mal de choses auquel je n'avais pas assisté. D'ailleurs, ça avait commencé trois jours auparavant. Des temples avaient été saccagés. Et quand je m'étais rendu sur Olympe le lendemain pour l'entrainement habituel, Cookie m'avait annoncé qu'il devait quitter la Cité pour quelque temps. Il ignorait combien de temps cela durerait. Il devait se rendre dans divers Temples pour mettre en place une surveillance. Je lui avais proposé de l'accompagner, mais il avait refusé, jugeant cela trop dangereux pour moi.

Dans un sens, il avait raison. Mais à quoi bon s'entrainer si on finissait toujours par nous mettre sur le banc de touche quand un problème se profilait à l'horizon ? Je voulais aider. Et à défaut d'avoir pu aider ce jour là, et les suivants, je me disais que je pouvais tenter de faire quelque chose pour Socrate aujourd'hui. J'avais appris ce qui était arrivé. Athènes. Surt. Eulalie... les mauvaises nouvelles s'enchainaient ces derniers temps. J'avais aussi entendu dire qu'ils avaient le coupable, à Olympe, et qu'ils tentaient de régler l'affaire en douceur. Les Titans étaient sur le coup. Ca allait surement finir par s'arranger. Mais j'espérais que ça ne laisserait pas trop de séquelles sur mes amis.

« C'est du lait d'amande à la vanille. Froid. Comme tu l'aimes. » dis-je en posant le bol devant Socrate.

C'était également son bol préféré. Tous les matins, il buvait dans un simple bol blanc. Il n'aimait pas les extravageances des bols et tasses de Apple, ni les bizarreries et multiples options de ceux de Apple. Il préférait la simplicité et ça faisait son charme.

On se trouvait dans la cuisine, tous les deux, et je ne voulais pas le déranger. J'avais juste préparer ce bol, et je le lui avais mis sur la table, en face de lui. Je décidais ensuite de quitter la cuisine, afin de le laisser seul. Sans doute qu'il préférait. D'ailleurs, je fus surprise quand il m'adressa la parole. Sa petite voix montrait sa tristesse.

« Pourquoi ? » se contenta t'il de prononcé.

Je décidais de venir m'asseoir à côté de lui et de prendre le temps de réfléchir à la réponse. Je savais qu'il n'attendait pas nécessairement de réponses. Il avait juste besoin d'exprimer ce qu'il ressentait. Du coup, je fis ce qui me paraissait bien sur le moment, et je déposais ma main délicatement sur le haut de la sienne. J'en profitais pour la serrer légèrement. J'étais là, avec lui.

« Je crois que tout se doit d'évoluer. » débutais-je en cherchant mes mots. « On ne doit pas laisser notre souffrance, notre colère ou notre peur prendre le dessus. » poursuivis-je. « Même si ça fait mal et qu'il est difficile de laisser le passé derrière nous. »

Je serrais un peu plus fort sa main. J'espérais réussir à bien me faire comprendre.

« Ce que tu ressens pour elle, personne pourra te l'ôter. Tu le gardera éternellement avec toi. »

Il n'avait pas répondu, perdu dans ses pensées. On était resté là quelques instants à fixer le vide. Puis, je lui avais lâché la main et il avait saisi son bol. Je savais que ça lui avait remonté le moral de boire de son lait préféré. D'ailleurs, je l'avais regardé avec un petit sourire, tandis que je l'observais boire gorgée après gorgée, délicatement, comme il le faisait si souvent. Il avait cette classé inégalable.

J'ignorais si c'était le fait que je lui souriais, qui lui avait fait apparaître ce petit sourire volage au coin de ses lèvres. Mais l'espace d'un instant, il allait mieux. Je tenais beaucoup à lui, comme à tous ceux que je considérais comme mes amis.

Quand il se leva pour quitter la cuisine, il se stoppa au pas de la porte. Quelqu'un d'autre était présent. J'avais tourné la tête pour observer la nouvelle venue. Je me demandais ce qu'elle faisait ici. Je l'avais déjà croisé par le passé, et je savais qui elle était. On avait même vécu une aventure ensemble, à l'époque de la Rome Antique. Ce n'était pas un jour ordinaire pour Socrate, ni pour elle. A ce que je savais, elle avait désormais la responsabilité de la Cité, et en ces temps sombres, je n'aurais vraiment pas voulu être à sa place.

Je m'étais levé, me disant que je ferais sans doute mieux de les laisser seuls. Car c'était pour Socrate qu'elle était venue jusqu'ici. Il était un des Gardiens de la Cité et je me doutais qu'il allait avoir d'autres obligations à tenir, aujourd'hui.

J'avais tout de même fait un signe de la tête à Hera pour la saluer. Et avant de décider de quitter la cuisine, je voulais lui adresser un petit mot de soutiens.

« Je suis désolé pour ce qui se passe en ce moment, à Olympe. » lui dis-je.

C'était sans doute très banal. Et je n'étais pas la première à lui dire ce genre de choses. Peut-être qu'elle n'avait plus envie d'entendre ces dires. J'aurais du me taire, ça aurait été mieux. Mais je voulais qu'elle sache qu'elle n'était pas seule, elle non plus.

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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

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Edition Août-Septembre 2020

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| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

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________________________________________ 2020-12-02, 00:35 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


La Mort n'est que le commencement
Elle était restée un moment, seule, assise sur le plancher de la Bibliothèque d’Olympe, ses doigts pianotant impatiemment sur le sol, tandis qu’elle regardait droit devant elle, songeuse. Elle se fichait de rester prostrée dans cette posture, personne ne viendrait la déranger en cette heure, en ce moment. Elle avait pensé à la Bibliothèque presque instantanément. Elle n’avait pas besoin d’un lieu pour se poser, elle avait besoin d’un refuge, d’un endroit où elle se sentirait en sécurité, même si celle-ci était illusoire. Elle avait besoin d’un instant pour elle, un instant de réflexion, d’encaissement à cette journée abominable qu’elle était en train de passer. Se finirait-elle un jour ? Elle avait l’impression qu’elle s’étendait à l’infinie. Elle ne se sentait pas seule, elle l’avait toujours plus ou moins été. Elle avait d’ailleurs préféré cette isolation, cette possibilité de rester au calme, de réfléchir à son aise. Il y avait de nombreux problèmes mais chaque problème avait sa solution et chacune se trouvait en son Temps. Comme un puzzle, un casse-tête, il fallait juste qu’elle prenne le problème à l’endroit. Il y avait les Temples, les Titans, le 4e Cavalier, Cerbère, la Mort d’Eulalie, la menace du monde extérieur et maintenant Hermès. C’était forcément par là qu’elle devait commencer. C’était le choix du cœur. Elle avait déjà suffisamment souffert de la perte de l’amazone, elle n’avait même pas encore accepté pleinement l’idée, il était inenvisageable de perdre Hermès, encore. Mais comment faire ? Par où commencer ? Où le chercher ? Il n’avait plus d’aura pour la guider, il ne répondait pas aux appels, il pouvait être partout à la fois... et nulle part. D’un geste parasite et rigide de la tête, elle chassa cette mauvaise pensée, ne préférant pas y penser pour le moment. Il était avec la gamine, elle aussi était sans doute en danger. Elle avait le sentiment qu’elle devrait tôt ou tard partager cet élément avec les autres, tout comme la création de la hache d’Atlas mais elle refusait d’agir dans la précipitation. Plus il y avait de monde au courant, plus vite courrait le vent de panique, chacun irait de son action, son diagnostic et tout le monde s’éparpillerait. Il suffisait de voir comment l’enquête du responsable des Temples piétinait. Non, cette mission, elle devait pour le moment la mener seule et elle avait besoin de la mener seule.

Pourtant, il manquait quelque chose à toute sa réflexion, une lumière qui la guidait sur le chemin de sa réflexion. Elle avait pris un moment pour la trouver, se souvenir de ce qu’elle pouvait être. Elle n’avait pas l’habitude de copiner avec ses “frères” et “sœurs” même si elle faisait des efforts considérables depuis plus d’un an, elle n’avait pas non plus d’un maître penseur, elle avait juste besoin... de bavardages insipides et incessants. Victoire avait brusquement tourné la tête à la recherche de Socrate à cette pensée. Où était donc ce chat de malheur quand on avait besoin de lui ? De toutes les personnes qui vivaient dans la Cité, Socrate était sans doute l’un de ses plus anciens “confident” si on pouvait appeler quelqu’un qui vous dérangeait constamment dans vos lectures pour se plaindre ou se vanter comme un “confident”. Mine de rien, il avait su devenir une présence rassurante au fil des siècles, ce qui se rapprochait le plus d’un ami quand elle était seule et au plus mal. Il était l’alternative aux Hespérides et bientôt, il n’était plus resté que lui. Et même si elle ne l’avouerait sans doute jamais à voix haute, il fallait bien avouer qu’en cet instant il lui manquait, terriblement. Elle avait alors perçu son aura à Storybrooke, dans ce qui semblait être aujourd’hui sa maison et après un instant, elle s’était téléportée chez lui.

Elle avait pensé à se changer en amont, préférant largement des habits moins “officiels” et plus décontractés pour l’occasion, pour éviter qu’il se sente investi d’une certaine mission. C’était donc en pantalon et en chemise, avec une veste en tweet et des bottes en cuir qu’elle avait fini par se téléporter sur le perron de la porte. Cette dernière s’était alors ouverte à la volée sur une tornade blonde qui l’avait observé surprise, sans doute autant que l’était Victoire qui ne s’était pas attendu à cela. Visiblement, Apple était de sortie. Avec un faible sourire, elle plongea sans yeux dans les siens :

- Bonjour Apolline. Je viens voir Socrate, il est ici ?

Elle lui avait proposé d’entrer en lui précisant qu’il était sans aucun doute dans la cuisine et Hera avait levé la main quand elle lui avait emboîté le pas.

- Inutile, je trouverai le chemin toute seule, je ne voudrais pas te mettre en retard.

Sans un mot de plus, elle s’était avancée en direction de la cuisine pour croiser le jeune homme qui s’apprêtait apparemment à en sortir. Joignant ses mains au niveau de son bas ventre, elle décida de le saluer avec un faible sourire, assez maladroitement :

- Bonjour Socrate... Je... je voulais voir comme tu allais, je suis passée à la Bibliothèque et comme tu n’y étais pas... Bonjour Nora !

Elle avait tourné la tête vers la jeune femme pour la saluer lorsqu’elle avait vu la brune lui faire un signe de tête pour la saluer. Elles avaient rarement eu l’occasion de converser depuis leur périple à Rome mais la déesse en gardait un assez bon souvenir de la jeune femme, certes un peu perdue mais combattive et maligne. En la voyant se lever, elle avait fait un signe de la main pour lui signifier que ce n’était pas nécessaire :

- Non non, ne te donne pas cette peine, reste. Je ne voudrai pas te chasser dans ta propre maison.

Elle lui avait lancé un sourire sincère. Elle était chez elle après tout, l’idée même qu’elle puisse se gêner pour elle la déranger. Après tout, ils n’étaient pas non plus eux obligé de rester dans la cuisine. La jeune fille avait alors prononcé quelques paroles de soutien et la déesse avait dégluti. Elle avait hoché la tête avec une certaine rigidité en remerciement silencieux avant de préciser :

- Merci pour tes mots de soutien, Nora.

Elle pouvait voir dans les yeux de la jeune femme un éclair de doute, comme si elle avait brusquement regretté le fait de les avoir dits, non pas parce qu’elle ne les pensait pas, mais sans doute par peur de paraître ridicule. Avec une certaine hésitation, la déesse avait alors levé la main vers le bras de Nora en précisant :

- Ils me vont droit au cœur, sincèrement.

Et ça l’était, sincère. L’idée qu’on puisse la soutenir dans un moment pareil, même sans avoir une grande connaissance de sa personne et sans ricaner de son sort lui faisait sans doute plus de bien qu’elle ne voulait ou ne pouvait l’avouer. Humidifiant ses lèvres, elle avait tenté de dire d’un ton détaché en relâchant le bras de la guerrière :

- Tiens... puisse que tu es là, peut-être pourras-tu me renseigner également ? Est-ce que l’un de vous deux sait exactement où est parti Hermès ce matin ? Il est parti avant les... “évènements” d’Athènes et...

Elle inspira profondément, les yeux fermés, avant d’ajouter sur le même ton détaché :

- Je crois que nous l’avons perdu.

Elle ignorait pourquoi elle avait brusquement fait preuve d’autant de franchise. Peut-être qu’elle en avait besoin après tout. Et l’idée de le faire auprès de deux personnes qui ne la jugeraient sans doute pas et qui ne la connaissaient pas suffisamment pour se vouloir condescendant ou moralisateur la rassurait sans doute un peu aussi.
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________________________________________ 2020-12-02, 06:12


Les adieux les plus difficiles sont ceux
qui n'ont jamais été dit. Ou jamais expliqués.
▼▲▼

Perdu ? Elle voulait dire que Hermès aussi était tombé, tout comme ça avait été le cas pour Eulalie ? Je ne pouvais pas imaginer toute la peine qu'elle devait ressentir en cet instant précis. Et en même temps, elle ne semblait pas dire qu'il était mort, car sinon elle ne serait pas venue nous demander si on l'avait vue. Je ne comprenais pas bien ce qu'elle voulait dire. C'est Socrate qui fut le premier à prendre la parole.

« Je l'ai vue avec Vaiana. Il doit être en train de folâtrer. Même si ce n'est pas vraiment le jour pour ça. »

Est-ce que c'était une façon appropriée de parler de Hermès ? Il avait peut-être juste besoin de décompresser avec tout ce qui venait de se passer. Même si je dois bien avouer, que folâtrer, ce n'était pas trop approprié. D'ailleurs... Hermès et Vaiana étaient ensemble ?

« Je ne l'ai pas vue, désolé. » répondis-je à mon tour.

Les dieux n'avaient pas besoin des appareils téléphoniques pour entrer en contact les uns avec les autres. Ils pouvaient se sentir ou communiquer par la pensée. C'était des choses dont j'étais incapables. Sauf quand l'un d'entre eux me parlait dans ma tête, ce qui me donnait toujours une impression bizarre. Il arrivait parfois à Elliot de s'imposer à tout moment de la journée pour me parler d'un jeu auquel il avait joué, ou d'autres choses de ce genre. Je n'aurais peut-être pas du lui dire la première fois qu'il l'avait fait, que ça ne me dérangeait pas. Car quelque fois, c'était juste dérangeant.

« Il ne répond pas ? » demandais-je, même si la réponse était évidente. « Et Vaiana ? » ajoutais-je.

Vue que Hera ne savait pas qu'ils étaient ensemble, elle n'avait sans doute pas songé à contacter Vaiana. Je me demandais si elle venait de le faire et que ça avait échoué, ou si...

« Elle ne répond pas non plus. » me coupa Socrate. « Qu'est ce qu'ils ont tous à jouer les absents, un jour comme celui ci ? Il n'est pas le bras droit d'Olympe ? »

Ca semblait l'agacer. Je lui avais adressé un regard, ne voulant pas être trop brusque, mais ne pouvant pas le laisser parler de la sorte face à Hera. Elle devait être inquiète. Il avait beau ne pas être dans son assiette aujourd'hui, il ne pouvait pas se montrer aussi grossier. Il remarqua assez vite qu'il allait un peu trop loin, et il soupira tout en détournant le regard.

« C'est pas une bonne journée. » prononça t'il en guise d'excuses.

Si Vaiana n'était pas joignable, ni Hermès, il devait y avoir une raison.

« Je vais prévenir Hyperion. » précisa t'il.

« On peut peut-être déjà tenté de voir chez eux ? » suggérais-je afin de ne pas alerter un Titan, surtout qu'à ce que je savais, Hyperion était proche d'Eulalie. Ce n'était pas le bon jour pour l'accaparer avec d'autres soucis.

« Non, non. » insista Socrate. « Si c'est Vaiana, il doit être au courant. Surtout aujourd'hui. »

Il n'avait peut-être pas tord. Me tournant vers Hera, je lui adressais un petit regard compatissant.

« On va le retrouver. Il ne doit pas être bien loin. Ca lui arrive souvent de cacher son aura ? »

J'ignorais si il en était capable ou non. Mais Hera devait mieux le savoir que moi.

« C'est bizarre. » laissa échapper Socrate. « Je n'arrive ni à sentir ni à contacter Hyperion. Ni Diane. »

Il tourna la tête vers Hera, inquiet, et en même temps un peu sceptique. Sceptique ?

« Diane ? » demandais-je.

Pourquoi il avait tenté de contacter Diane ?

« C'est par habitude. » se justifia t'il avant de tenter au mieux de changer de conversation. « Bon, le mieux c'est d'aller chez eux, n'est ce pas ? On se sépare ou on va d'abord chez l'un, puis chez l'autre ? Il habite où Hermès ? »

Il n'avait pas tord. Se rendre chez eux permettrait sans doute d'avoir des indications sur l'endroit où ils se rendaient.

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________________________________________ 2020-12-06, 00:49 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


La Mort n'est que le commencement
Socrate lui avait confirmé qu’il était avec Vaiana. De son côté, Nora était donc restée, tentant d’aider à son tour, une aide qui était bienvenue à la vue de l’énorme brouillard qui les attendait. Elle ne l’avait pas vue non plus et Hera avait préféré se concentrer sur sa plutôt que sur la remarque désobligeante que Socrate avait eu envers Hermès. Il était injuste de le lui reprocher, ses poings s’étaient serrés à l’instant où elle avait entendu la pique. Après tout, il semblait être partie bien avant l’attaque d’Athènes, il n’était pas Apollon et même ce dernier n’avait pas cette capacité de lire aussi clairement l’avenir. Comment aurait-il pu savoir ? Elle avait secoué la tête de gauche à droite pour répondre à la jeune fille. Sa question avait une réponse des plus évidente mais elle ne lui en voulait pas d’essayer, elle sentait qu’elle tentait à sa manière de s’inquiéter et de prendre part au projet, au moins le faisait-elle avait plus de douceur que la créature. Elle avait fait volte-face en entendant son amertume, l’observant avec un visage glacial. Si ses yeux avaient eu la faculté de lancer des éclairs, sans doute l’aurait-elle fait mais le chat avait eu tôt fait de s’excuser à sa façon et Hera avait aussi décidé d’apaiser les tensions de son côté, même si on pouvait encore percevoir une fraîcheur et une colère sous-jacente dans sa voix :

- C'est pas une bonne journée.
- Elle ne l’est pour personne.

Elle ne sous-estimait pas sa douleur. Elle voulait lui signifiait de cette façon qu’elle même était peut-être à fleur de peau sur ce qu’il pouvait dire de son frère parce qu’elle avait eût ses propres épreuves et que la peur d’avoir perdu Hermès ne faisait que s’ajouter au compteur. Ce qui expliquait ses regards noirs et qu’à présent, elle le lui pardonnait tout en se radoucissant elle-même. Elle avait approuvé sa volonté de prévenir Hypérion malgré l’objection de Nora mais elle doutait fortement de son envie de leur répondre. Lui-même avait ses propres problèmes et s’il était vraiment en train de discuter avec le 4e Cavalier, il était fort à parier qu’il n’aurait pas envie de venir à leur rencontre. Cependant, la déesse ne le précisa pas. Une chose en son temps. De son côté, Nora lui avait posé une question avec un sourire compatissant et Hera l’avait regardé en déglutissant, hésitant à lui dire. Ce n’était pas ce qu’elle avait prévu, elle avait juste espéré un petit moment avec les discussions ennuyeuses de Socrate afin de se remettre les idées au clair et trouver sa solution, seule comme toujours. Mais elle avait ouvert la boîte de Pandore d’elle-même en leur précisant la disparition de son frère et la jeune femme semblait de bonne volonté... elle ne pouvait pas réellement revenir en arrière. Elle avait ouvert la bouche pour lui répondre mais Socrate était intervenu avant :

- C'est bizarre. Je n'arrive ni à sentir ni à contacter Hyperion. Ni Diane.

Allons bon... Diane aussi à présent ? Elle espérait sincèrement que la déesse soit avec Hypérion. Si c’était le cas, elle pouvait se permettre de penser qu’elle en compagnie suffisamment puissante pour la protéger. Peut-être même que c’était uniquement la volonté du Titan pour avoir la paix avec lors de ce fameux interrogatoire. Incertaine, elle précisa tout de même :

- Hyperion avait quelque chose à faire d’après Atlas et Thémis sans doute a-t-il voulu protéger son aura afin que l’on ne puisse par le rejoindre le temps qu’il... finisse sa petite affaire...

Et si ce n’était pas le cas, elle verrait en temps voulu. Une fois de plus, chaque chose en son temps pour éviter de s’éparpiller. Se tournant de nouveau vers Nora, elle l’observa quelques instants dans les yeux, hésitant. Ses yeux verts détaillèrent son visage un instant tandis que Socrate reprenait la parole. Sans regarder le jeune homme, elle lui précisa :

- Tu as raison, nous devons nous séparer pour aller plus vite. Va chez Vaiana, tu sembles la connaître mieux que moi. Je m’occupe d’Hermès avec Nora.

Elle avait tendu la main à Nora pour qu’elle la prenne. C’était sans aucun doute le meilleur moyen de savoir si elle voulait aller plus loin. Elle n’avait pas envie de dire ce qu’elle avait à dire à Socrate, pas tout de suite, pas maintenant. Il était précieux quand il s’agissait d’avoir quelques informations mais il était aussi extrêmement bavard et ce que Victoire avait à dire, elle ne voulait pas la créature prenne le risque de l’éventer un peu trop rapidement. Cela risquait de créer une nouvelle panique ou une envie de riposte. Athéna aurait sans doute envie d’agir de suite et cela risquait d’encore plus crisper leurs amis américains. Victoire laissait aussi le choix à Nora d’en savoir plus ou de passer son chemin. Après tout, elle n’était qu’un dommage collatéral, elle s’était trouvée dans cette cuisine au moment où elle avait eu besoin de voir Socrate, elle pouvait très bien s’arrêter à son sourire désolé et ses mots encourageants, elle ne lui en voudrait pas. Mais elle n’avait aucune envie de confier une chose aussi importante à quelqu’un qui pourrait se détourner de la tâche, elle avait besoin de quelqu’un de volontaire, de motivé et digne de confiance. Du peu qu’elle connaissait l’originaire de Vigrid, elle avait été élevée comme un soldat. Elle semblait avoir un sens de l’honneur et de la conviction profonde. C’était bien sûre quelque chose qu’on devait sans aucun doute gagner de sa part mais la déesse avait la conviction que si elle savait la gagner, ce qu’elle lui confierait serait bien gardé... ou mieux qu’avec Socrate en tous les cas. Le chat s’était déjà téléporté lorsque la brune prit enfin sa main et elle les téléporta toutes les deux dans la forêt, à quelques mètres de son ancienne cabane – qui était ironiquement celle de Nora sans qu’elle ne le sache – et là où Hermès avait la sienne. Avec douceur, elle relâcha la main de la jeune femme avant de lui préciser :

- Nous ne trouverons pas Hermès ici, je le sais déjà. Socrate ne trouvera pas non plus Vaiana... Je...

Elle avait levé la tête en direction de la cabane perchée dans les arbres, hésitant un instant avant de poursuivre :

- Je vais te dire quelque chose... Mais je veux que cela reste entre toi et moi pour le moment, c’est très important qu’un minimum de gens connaisse ce que je vais te dire... je peux avoir confiance en toi ?

Elle avait gardé ses yeux verts dans ceux noisettes de la jeune femme, comme pour la sonder, lui faire comprendre l’importance de la situation. Ce ne fut que lorsque la jeune femme accepta enfin qu’elle précisa :

- Je pense qu’ils se sont fait enlever. J’ai eu une conversation avec le Président des Etats-Unis il y a quelques heures de cela... il m’a montré les avancées de son pays nous... concernant. Ils ont des puces désormais capables d’inhiber nos pouvoirs et de cacher les auras... Il m’a promis que cela n’était en phase de “test” qu’ils étaient toujours nos alliés mais il avait l’air de ne pas tout maîtriser concernant cette technologie. Il semblerait que cette zone 51 soit un peu... indépendante face au pouvoir en place. Ah et j’ai failli oublier, au cas où ils seraient innocents... il m’a également prévenu qu’une partie de cet équipement leur a été volé il y a une semaine. Je crains qu’Hermès et Vaiana se soient donc fait enlever soit par le groupuscule voleur de ces puces soit par la zone 51 en elle-même... Et j’ignore absolument comment les retrouver... Je crois... je crois que j’ai besoin d’aide.

Ça lui faisait du mal de l’avouer mais elle n’avait pas vraiment d’autre choix. Aucune piste, aucune idée, aucune alternative. Elle ignorait si Nora était le meilleur choix mais elle s’était trouvée sur son chemin, au bon endroit, au bon moment et dans un cas aussi désespéré, la déesse avait envie de faire confiance à ce genre de signe. Elle lui tendit de nouveau la main pour les téléporter à l’intérieur de la cabane. Comme elle s’y était attendue, elle était vide.

- Je te propose que nous fouillions un peu à la recherche d’indices, peut-être Socrate aura la présence d’esprit de faire de même, je vais le prévenir pour plus de certitude. Puis nous retournerons à la maison pour croiser nos données, je ne veux pas qu’il soit au courant pour le moment, d’accord ? Comme discuté, je ne veux pas que cette information soit divulguée en dehors de toi et moi. Si Socrate panique, il risque de parler et nous risquons de faire une erreur dans la précipitation.

Elle s’était mise à fouiller dans les affaires d’Hermès, forcée de constater qu’il n’y avait rien de probant. Il manquait son casque de moto et cette dernière n’était pas à l’entrée de sa cabane, ce qui sous entendait qu’il était parti faire une virée, une de celles qu’il faisait souvent avec elle. Mais ce matin-là, ce n’était pas elle qu’il avait choisi. Aurait-elle été plus en mesure de le protéger si elle avait été là ? Elle serra les dents à cette pensée avant de se tourner vers Nora :

- Rien de mon côté, tu as quelque chose ? Il semblerait qu’il soit parti en moto sur les routes américaines... ils peuvent donc être n’importe où...

Elle l’avait précisé, dépitée. Elle connaissait cependant les spots qu’il préférait, c’était la dernière option qu’elles avaient si Socrate n’avait rien de plus. Afin de perdre le moins de temps possible, elle le contacta par la pensée pour savoir s’il en savait plus qu’elles.
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________________________________________ 2020-12-09, 16:10


Les adieux les plus difficiles sont ceux
qui n'ont jamais été dit. Ou jamais expliqués.
▼▲▼

Je ressentais le besoin de disparaître. De me retrouver toute seule, sur la plage, au bord de l'eau, à regarder la mer au loin. Une vue d'ensemble sur tout ce qui m'entoure. Le calme avec pour seul bruit celui des vagues. Ca avait tendance à m'apaiser. Cookie m'avait apprit à amener cet endroit avec moi, n'importe où. A le garder précieusement au fond de moi, afin de pouvoir m'y rendre à chaque fois que j'en ressentais le besoin.

En fermant les yeux, en respirant calmement, je pouvais disparaître et me retrouver là bas, avant même que la lune de Vigrid fasse un tour sur elle même. Ce n'était qu'avec l'esprit, mais la sensation était la même. J'en avais besoin là maintenant. Mais je ne pouvais pas fermer les yeux. J'étais concentré sur ce que disais la déesse. Elle semblait si perdue...

Tout ce qui en vaut la peine, prend du temps.

Je n'avais pas prononcé la moindre parole, la laissant parler du début à la fin. Je l'avais écouté attentivement. Je lui avais pris la main pour la laisser nous téléporter dans un lieu qui m'était familier. Une fois sur place, elle m'avait confié d'autres choses, et on avait rejoins la cabane où vivait Hermès. J'ignorais qu'il habitait ici. J'ignorais où habitait Vaiana. J'ignorais ce qu'on cherchait et comment le trouver.

Quand elle m'adressa un regard et me posa la question que je redoutais, je fis non de la tête. Je n'avais absolument rien trouvé. Je n'avais aucune piste. Je me demandais comment qu'on allait leur venir en aide sans le moindre indice.

« Je connais la zone 51. » laissais-je échapper.

C'était la seule chose qui m'étais passé par la tête. Elle en avait parlé. Ainsi que de ces puces. Et du Président des Etats Unis d'Amérique. Je ne comprenais pas trop bien le fonctionnement des chefs d'Etat. Chez nous, tout était tellement différent. Mais j'avais saisi l'importance de ses propos et du rôle qu'il devait jouer dans tout ça.

« La zone 51. » répétais-je pour lui confirmer que ma langue n'avait pas fouchée, et que je parlais réellement de cette chose là. « Je sais où elle se trouve. »

Je ne savais pas si ça pouvait l'aider ou non. Ces derniers jours j'avais entendu parlé de très nombreuses fois de cette base militaire tenue secrète. Il y avait toute une enquête dessus. Un documentaire était sur le point d'être produit, ainsi qu'une toute nouvelle gamme de produits dérivés. Est-ce que ça pouvait l'aider en quelque chose ? De toute façon, on n'avait pas d'autres pistes, et je ne savais pas en quoi je pouvais bien lui être utile. Il fallait que je tente cette voie là.

« Tu peux nous téléporter jusqu'à Baker Street ? » lui demandais-je en lui tendant la main à mon tour.

Il avait enquêté sur cet endroit. Il avait passé des heures à m'en parler. J'étais sûr qu'il pourrait nous apporter son aide. La déesse répondit à ma demande en nous faisant apparaître devant la maison de la personne la plus calée que je connaissais dans ce domaine.

Afin de lui apporter le plus de précisions possibles sur l'endroit où nous rendre, j'avais réfléchis à où arriver précisément. Ca pouvait être devant la porte d'entrée. A l'intérieur. Dans l'appartement de Sherlock Holmes. Mais en le lieu que j'avais choisi était tout autre.

« Il faudrait qu'on arrive dans la chambre de Eurus Holmes. » lui indiquais-je.

Une fois fait, on s'était effectivement retrouvé dans la chambre de la jeune femme. Je reconnaissais son grenier, son lit, ses affaires. J'y étais déjà venu. Je portais mon attention sur le plancher. C'était là que quelque temps auparavant, j'y avais fait une découverte avec Sherlock Holmes. Des médicaments de toute sorte se trouvaient sous une planche. Le détective m'avait dit que je ne devais pas prêter attention à cela. Que si elle devait me confier son secret, Eurus finirait par le faire. Mais à ce jour, ce n'était toujours pas le cas. En tout cas, on était exactement là où on devait se trouver. Et malheureusement, la jeune femme n'était pas là.

Je n'espérais pas spécialement la trouver, mais elle aurait pu nous aider à sa manière. En tant que voleuse, elle était spécialiste dans le domaine de la recherche. Ce n'était pas grave de toute façon, car la personne que je voulais joindre, ce n'était pas elle. Me dirigeant vers le lit de la jeune femme, j'avais pris quelque chose posé sur sa table de chevet. J'espérais qu'elle me pardonnerait d'avoir violé son intimité en venant ici. Mais l'heure était grave, et je n'avais pas beaucoup de temps. Après avoir appuyé sur le bouton du boitier que j'avais pris en main, et avoir vue un petit led vert clignoté, je l'avais reposé. Puis, je m'étais tourné vers Hera. Ca n'allait pas être long. N'est ce pas ?

« C'est un ami. » lui répondis-je sans qu'elle me pose la question.

Si elle voulait savoir qui on était venu voir, c'était un ami. Un simple ami. Il en connaissait un rayon sur la zone 51, car depuis plusieurs jours il me parlait de reportages qu'il préparait dessus. Il était en quelque sorte une célébrité par chez lui. Car oui, il ne venait pas de sur terre.

« Bébé ! » s'exclama une voix canine dans les haut parleurs de la chambre de Eurus.

Depuis quand il y avait des hauts parleurs ? D'ailleurs, ils étaient où ?

« Frank ? » demandais-je tout en regardant autour de moi.

« Affirmatif ! Parle plus proche du micro. C'est dans la boite de mouchoirs du meuble à l'entrée ! » s'exclama t'il une nouvelle fois. « YOUHOU !!! Je lui ai presque niqué son vaisseau ! Oups, pardon, pas de grossiertés. Tiens, profites en pour récupérer un billet d'un dollars sur la table de chevet de louloute et met le dans le bocal ! »

Je... quoi ? Je ne comprenais pas bien ce qu'il me disait.

« Et ne touche pas au truc vert ! Le truc vert ! » répéta t'il deux fois.

Pourquoi il ne se déplaçait pas jusqu'à nous ? Ca aurait été bien plus facile. En tout cas, je m'étais approché de la table de chevet, une nouvelle fois, et j'y avais pris un billet d'un dollars que j'avais tendu à Hera. Je ne pouvais pas chercher le bocal et parler dans le micro en même temps. Puis, je m'étais dirigé vers la boite à mouchoirs, d'où pendant un mouchoir en papier. Me penchant vers la boite, je tentais de bien me faire comprendre.

« Frank ? On a besoin d'aide. C'est au sujet de la zone 51. Tu es le plus grand expert que je connais dans le domaine, et... »

« Attends, t'as vraiment cru qu'il y avait un micro là dedans ? » me demande l'animal en apparaissant dans la pièce, un casque de l'espace sur la tête. « Hé dit, tu me l'ôtes ? J'arrive presque plus à respirer, et à force de donner des coups de langue, je vois pratiquement plus rien. »

C'était pas faux vue l'état de sa visière. M'approchant de lui, je tentais de l'aider du mieux que je pouvais. Une fois son casque retiré, il se mit à courir autour de mes pieds, avant de faire de même avec Hera, puis de revenir vers moi.

« Ca fait trop du bien !!! J'aime beaucoup ces nouvelles simulations, mais faudrait quelque chose de plus pratique. Surtout quand on est un Rémoulien ! »

Il s'appuya contre le meuble où se trouvait la boite à mouchoirs, afin de faire tomber au sol le fameux pot avec le truc vert dedans. Une fois par terre, son contenu se déversa sur le parquet et Frank se mit à lécher ce qui s'y trouvait. C'était pas très agréable à voir...

« C'est du tonifiant. Indispensable après les simulations. Tu veux goûter ? »

Ca ne me tentait pas trop de lécher la même chose que lui, en dehors du fait que le truc était véritablement visqueux.

« On a besoin de ton aide. Le frère de la déesse Hera a disparu. » dis-je en la désignant. Il leva la patte pour lui faire un salut, avant de la passer sur son museau pour essuyer les restes de cette chose visqueuse et verte. « Ainsi que Vaiana. Ca a peut-être un rapport avec la zone 51. Tu es au courant de quelque chose sur des puces ? »

« M'en parle pas, ça me prend une fois dans le mois et ça me lâche plus ! Si vous avez des soucis de puces, j'ai tout ce qu'il faut dans la salle de bain ! »

Je n'étais pas sûr qu'il comprenait exactement de quoi on parlait. Peut-être que je devais me montrer plus clair avec lui.

« C'est le gouvernement qui a des puces apparemment. Des puces qu'ils auraient pu utiliser sur Hermès et Vaiana. Tu peux nous aider à en savoir plus ? »

« Ah ces puces là ? Ils en ont perdu une boite je crois. Ainsi que divers autres choses, mais on a du mal à voir à l'intérieur de la base. En tout cas, on a tout filmé. On prépare le reportage ! Ah ben tiens, tant que t'es là ma belle, tu peux peut-être répondre à quelques questions pour le documentaire ? » demanda t'il à Hera.

« Je ne crois pas qu'on ait réellement le temps. » le coupais-je. « On a vraiment besoin de ton aide. Tu sais quelque chose au sujet du vol de ces puces ? »

Il fit mine de réfléchir, avant de secouer la tête.

« Absolument pas. On a perdu la trace des voleurs dans le Montana. »

Il... quoi ? Il sait qui les a volés ? Où ils se trouvent ? Je le regardais fixement, mais il ne semblait pas comprendre que je souhaitais en savoir plus. Et qu'il tenait peut-être sur le bout du museau et de la langue, la solution à notre problème.

« Quoi ? J'ai encore du plasma de blurp ? »

Ah c'était donc ça le truc ? Pensais-je avec un air de dégoût.

« Franck. » insistais-je. « On a vraiment besoin d'infos là, maintenant. »

Il me regarda fixement avant de donner un coup de langue dans le vide.

« Affirmatif. Demande moi ce que tu veux ! »

« Tu sais où ils sont allés ? » insistais-je une fois encore.

« J'ai que l'emplacement du lieu où ils ont abandonnés leur véhicule. C'est tout. Désolé bébé. »

Je me tournais vers Hera. C'était suffisant ? On allait pouvoir trouver d'autres indices ? Sans attendre sa réponse, je me tournais vers Frank.

« Et tu peux nous y conduire ? »

Il fit un pas en avant et leva la tête, fier de lui.

« Si ça peut vous aider, ça va de soit. Tu sais ce que je dis toujours ? Si t'as besoin d'aide, je suis là. Tu peux compter sur moi pour quoi que ce soit. Frank te laissera jamais tomber. Hé... tu sais quoi ? » ajouta t'il en m'adressant un petit clin d'oeil. « On ne laisse pas bébé dans un coin. »

CODAGE PAR AMATIS



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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

La mort n'est que le commencement... [Fe] Heradam04

I'll be with you from Dusk till Dawn





La mort n'est que le commencement... [Fe] Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

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La mort n'est que le commencement... [Fe] _



________________________________________ 2020-12-16, 12:28 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


La Mort n'est que le commencement
Elle ne s’était pas attendue à ce que la jeune fille s’implique autant et pourtant sa façon d’agir la confortait dans le fait qu’elle avait peut-être choisie la bonne alliée, la personne à qui il fallait préciser ce fardeau qu’elle se devait de porter. Elle avait haussé un sourcil en l’entendant parler de la zone 51 et encore plus lorsqu’elle lui avait précisait qu’il fallait aller à Baker Street. Aussi bon que pouvait être le personnage de littérature qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de connaître réellement, elle était perplexe quant à sa capacité à les aider. C’était un homme rationnel, sans grande conviction face au divin de ce qu’elle en avait lu, cela allait forcément le dépasser. Mais elle fut encore plus surprise lorsqu’elle parlait d’une certaine Eurus qui devait sans doute lui être parenté. Décidant de faire confiance à Nora - après tout elle n’avait pas spécialement plus de piste à exploiter – elle avait fini par les téléporter. Elle avait pris quelques seconde pour envoyer un message télépathique à Socrate qui l’avait informé n’avoir rien trouvé de plus et elle lui avait conseillée de rentrer chez lui et d’attendre, au cas où quelque chose arriverait. Elle lui avait précisé sa position. Quitte à avancer avec Nora et risquer de finir dans une horrible posture, autant laisser des cailloux blancs au suivant... c’était une solution qu’elle ne pouvait malheureusement pas écarter.

Et elle ne pouvait l’écarte outre mesure quand elle avait vu à qui elle avait affaire. Un chien plutôt vulgaire s’il en était mais qui semblait pourtant être d’une aide précieuse. Elle avait alors retenu tout son dégoût pour son Blurp et ses blagues dirigées face à la crédulité de Nora afin d’être sûr de ne pas froisser ce plus étrange allié. Elle avait entendu parler de ces étranges extra-terrestres qui prenaient la Terre comme une télé-réalité et il fallait bien avouer que pour une fois, l’absurdité de la situation allait dans leur sens. Elle avait haussé un sourire en le regardant précisant d’une voix calme et soutenue :

- Je vous accorderais toutes les interviews que vous vous voulez si vous acceptez de nous offrir une copie de votre montage vidéo une fois terminée. Serait-il possible également d’avoir la vidéo sans coupure ? Nous y trouverons peut-être quelque chose d’intéressant...

Peut-être pas sur la disparition de son frère et de la jeune fille mais au moins sur l’identité du voleur. Il restait une possibilité, même infime soit-elle, que le voleur n’ait rien avoir avec ce qui était arrivé à Hermès et Vaiana. Comme une histoire en deux temps, une intrigue dans l’intrigue. Dans ce cas, elle prenait au moins de l’avance sur le second problème.
Une fois de plus, elle avait réprimé une mine de dégoût en le voyant terminer son Blurp mais ses yeux brillèrent d’une joie sincèrement lorsqu’il parla de la voiture abandonnée. C’était pas grand-chose mais au moins, c’était déjà ça, une piste. Franck se proposa de les y conduire et la déesse accepta. Il aurait pu tout aussi bien juste lui donner “l’adresse” mais elle avait préféré ne rien dire, refouler une aide n’était pas très poli et ces extra-terrestres bien qu’écœurants, semblaient être d’une utilité toute relative. Curieuse, elle avait observé la mise en place de son rayon téléporteur et en un instant, ils s’étaient retrouvés à la bordure d’une immense forêt. La voiture avait été abandonnée dans des fourrés, à l’abri des regards indiscrets des personnes qui pouvaient passer rapidement sur la route.

Sans attendre une seconde de plus, la déesse avait marché en direction de la forêt, des brindilles craquant sous ses bottes. Elle avait alors ouvert les portières et fouillé l’intérieur du véhicule mais rien, absolument rien. Il était évident que ces personnes avaient tentés de brouiller les pistes. Serrant les mâchoires, elle s’était dirigée d’un pas rigide vers le coffre de la voiture. Elle avait pris une longue inspiration, les mains sur la tôle de la voiture avant de l’ouvrir brusquement. Passant la tête à l’intérieur, elle se mit à observer minutieusement la moquette qui recouvrait l’habitacle. Elle ne voyait pas grand-chose, la lumière étant bloquée par le feuillage bien présent mais elle avant déglutit en observant une tâche qui assombrissait le revêtement. Elle s’y était attendu mais cela ne lui faisait pas du bien pour autant. Du sang. Pas énormément, pas de quoi imaginer pour autant une hémorragie. Ils avaient apparemment tenté de l’enlever à la va-vite sans pour autant en faire disparaître toutes les traces. Ces gens n’avaient pas l’air d’être des amateurs et pourtant il restait une preuve flagrante qui avait de quoi inquiéter. Soit-il eu manqués de temps, soit ils avaient la certitude que personne ne viendrait les inquiéter. Une chose était sûre, au moins l’un des deux avait perdu du sang et Victoire espérait sincèrement que ce ne soit pas grave. Ressortant la tête du coffre, elle avait soupiré en direction de Nora :

- Il y a du sang ici... Ils ont dû les blesser et les mettre dans le coffre. S’ils ont abandonné la voiture ici pour qu’on perde leur trace, c’est qu’ils doivent avoir quelque chose dans les environs.

Elle observa un instant d’un regard circulaire les bois aux alentours.

- Ils ont dû transporter les corps s’ils les ont assommés.

Elle refusait d’imaginer la mort.

- Ils ne doivent pas être bien loin... sans pour autant trop proche. On ferait mieux de commencer à chercher... sur un rayon d’environ 5Km, je pense que ce serait pas mal...


Mais alors comment les mesurer ses 5Kms elle n’en avait aucune idée. C’était Athéna la stratège de guerre et Diane qui connaissait les forêts. Elle aurait peut-être mieux fait de les avertir finalement. Son regard tomba alors sur le chien à ses pieds.

- Dîtes-moi mon cher... Un Rémoulien a-t-il le flair d’un chien terrestre ? Si oui, pensez-vous pouvoir nous mettre sur une piste quelconque par ce biais ? Peut-être au moins une direction à suivre ?
- Je suis un agent ma belle, pas un chien de chasse, pigé ? Mais bon, je peux au moins vous dépannez de ça, après tout, si on trouve le type, ça pourra faire de jolies images... Et puis c’est bien pour toi que je le fais, bébé.

Il s’était tourné vers Nora avec ce qui semblait être un sourire sur sa tête de Carlin. Après quelques secondes de flair intense, il avait fini par les faire avancer dans une direction que Victoire décida de suivre. C’était peut-être du bluff, il n’en avait peut-être pas la capacité mais la déesse n’avait aucune alternative. Dans le cas contraire, ils auraient de toute façon à ratisser ce foutu endroit de long en large alors autant que quelqu’un décide de la première direction. Elles s’étaient mises à marcher et Victoire avait gardé le silence dans un premier temps, tentant de remettre ses idées et ses émotions en ordre. Après un petit moment, elle avait fini par dire :

- Merci de ce que vous faîtes, tous les deux. Je suis désolée que nous ayons à marcher mais nous perdrions plus de temps à nous téléporter sans but... Et puis cela fait du bien de marcher, pour la réflexion, la concentration, le calme... S’ils ont dut transporter deux poids presque morts, ils ont dut les mettre dans quelque chose, peut-être trouverons-nous des traces à suivre...

Elle avait commencé à regarder le sol tout en continuant d’avancer quand soudain, elle tourna la tête vers Nora, une réflexion nouvelle à l’esprit :

- Nora, tu accepterais que je te fasse apparaître ton bâton ? J'ignore si tu possèdes toi-même la capacité de le récupérer à distance et je ne voudrai pas être grossière envers toi... ou lui...

De ce qu’elle se souvenait de la brune, son bâton avait une certaine importance dans sa vie. Avec un sourire ironique et désolé, elle précisa :

- Si nous en venions à tomber dans un piège, il est fort à parier que l’une de ces puces finirait sur mon cou et pour être très honnête, je n’ai aucun moyen de défense. Mon défunt mari n’a jamais jugé utile que je puisse apprendre à me défendre, vois-tu. Tellement peu utile que s’était même proche de l’interdiction. Comme tout bon lâche, il devait juger qu’il est largement plus simple d’attaquer plus faible que soit.

Elle avait eu un rire amer avant de reprendre sérieusement.

- En somme... s’il venait à nous arriver quelque chose, je crois que tu serais la seule à pouvoir nous protéger...
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________________________________________ 2020-12-22, 18:08

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