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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Il y a parfois du courage à fuir [Fe]

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Emmet Miller
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________________________________________ Ven 30 Oct - 12:17


Tu voulais une vie tranquille ?
Avec un chemin tout tracé ?
▼▲▼

Le dessert... songeais-je. Il ne fallait pas rater le dessert.

La vie est un plat. Parfois amer, parfois sucré. Il arrive même que ce soit les moments amers qui font apprécier les moments sucrés. Mais la vie, c'est avant tout et très souvent, le même plat qui revient sans cesse. Et on se retrouve souvent privé de dessert. Les mêmes tourments en continue qui se succèdent les uns les autres.

Le dessert... Quand il se présente à nous, il ne faut pas le rater, car avec lui, ce sont toujours des moments uniques, rares, et précieux.

C'était le moment où jamais. Elle allait quitter la salle de bain.

J'avais posé une main sur son épaule et je l'avais attirée contre moi. Son parfum m'enivrait. Quelques unes de ses mèchent me vinrent sur le visage, ce qui eu pour seul effet de me faire sourire. Ca ne me dérangeait même pas. Rien venant d'elle pouvait nuire à ce moment. Mes mains passèrent autour de son corps tout entier, afin de la serrer contre moi. Quand elle tourna la tête dans ma direction, nos regards se croisèrent. Elle avait envie d'approcher ses lèvres ? J'avais envie d'approcher les miennes. J'abolis les derniers centimètres et laissais le contact s'effectuer. D'abord doux et tendre, le baiser s'intensifia. J'avais tellement désiré ce moment. Ses lèvres m'avaient manqués. Tout m'avait manqué chez elle.

Tout ça était tellement sensuel. Les souvenirs passés dans cette salle de bain, me revinrent à l'esprit. J'aurais voulu reprendre là où on s'était arrêté la dernière fois. Je commençais à perdre pied. Mon coeur s'emballait et en même temps, il n'avait jamais été aussi apaisé de toute son existence. Mes mains étaient revenues vers ses hanches, je me rapprochais le plus possible d'elle. Nos baisers étaient de plus en plus passionnés, sans se presser, car on avait tout notre temps. On aurait tout notre temps à l'avenir. Mais à bout de souffle, là, sur le moment, et à contre coeur, je dû me séparer de cette délicieuse attraction.

On aurait fini par se faire mal à être contorsionné de la sorte, et puis... on n'était pas seuls. Ce n'était pas le moment idéal. Disons qu'on pouvait toujours reprendre un peu de dessert à un autre moment de la journée. Voir même s'en délecter totalement.

Tentons de reprendre possession de mes moyens, je restais derrière elle. Je ne voulais pas qu'elle s'en aille. Mais on devait quitter cette pièce. Cela dit, je devais être totalement sincère avec elle. Avant qu'elle parte. Avant qu'on reprenne le cours de notre vie. Avant que tout change, pour elle, et pour moi. C'est pour cette raison que j'étais resté proche d'elle, afin de pouvoir lui murmurer quelque chose qu'elle pouvait conserver que pour elle.

« Je sais que c'est dangereux d'être à tes côtés. Mais je ne vie pas quand tu es loin de moi. »

Je déposais un baiser sur son épaule, avant de me retirer pour la laisser ouvrir la porte. Quand elle le fit, juste derrière, on pouvait voir le père de Melody, debout, à attendre sans doute son tour. Du moins pour accéder à la salle de bain et non pas pour qu'on s'embrasse. Je trouverais ça bizarre si tel était le cas.

C'était gênant.

Il nous adressa un petit sourire. Melody sortit la première et je la suivis, mais Poséidon m'adressa un petit regard. Je me demandais ce qu'il voulait dire par là.

« Emmet ? » dit-il.

Il attendit que Melody nous laisse seul dans ce couloir, avant de se mettre à parler. Je regardais en direction de ma sirènre, lui adressant un petit sourire se voulant rassurant. Je ne voyais pas Poséidon en venir aux poings avec moi. Je le voyais plus se la jouer père en me rappelant qu'il tenait à sa fille et tout le tralala. Vue comment il s'était occupé d'elle par le passé, j'avais des doutes. Mais si je devais passer par la case "leçons du père" pour pouvoir être avec Melody, je pouvais bien sacrifier un peu de mon temps au dieu.

« Comment va ton bras ? » me demanda t'il.

Je laissais échapper un petit sourire. Étrangement, il me le rendit. Il savait surement que j'avais été flic, et qu'on avait l'habitude de cerner les personnes. C'était mon travail à l'époque. Là, il tentait juste de me rappeler qu'il m'avait sauvé le bras, peut-être même la vie, et que j'avais une dette envers lui. Au moins, il comprenait de suite que j'avais compris son message.

« Ce n'est pas dans ce sens que je demande cela. Il ne doit pas y avoir de malentendus entre nous. »

« Vraiment ? »

Je ne savais pas si je poussais le bouchon un peu trop loin. Mais quitte à se dire les choses, je voulais qu'il sache que je ne lui faisais pas confiance. Et que si il tentait de faire du mal à Melody en la manipulant, je serais là le moment venu.

« Ca va... » me contentais-je de répondre en jetant un oeil en direction de mon bras.

Il semblait ravis.

« Melody est quelqu'un d'exceptionnel. D'unique. » débuta t'il, tandis que je fis une grimace.

Ce n'était pas parce que je ne pensais pas qu'elle était exceptionnelle et unique, bien au contraire, mais parce que le fait que lui la considérait tel quel, me surprenait. Il ne la traitait pas comme il le devrait.

« Je n'ai pas agis comme il le fallait avec elle. »

« Au moins vous le reconnaissez. C'est un début. » le coupais-je avant de passer devant lui pour poursuivre ma route.

« Emmet ? » m'appela t'il une nouvelle fois.

J'hésitais, mais finalement je me décidais à me stopper et à tourner la tête.

« Je n'ai aucune leçon à te donner sur le fait que tu veuilles fréquenter ma fille. A dire vrai, je crois qu'elle est assez grande pour faire ses propres choix. Et elle a choisi une personne de confiance. Tu lui apporteras sans doute tout l'amour que je n'ai pas réussi à lui apporter. »

Je ne savais pas si il tentait de me manipuler ou pas avec ses propos, mais à son regard il semblait sincère. Je m'étais contenté de hocher la tête.

« J'ai retrouvé mes pouvoirs. Mon Trident. Toute ma force et mes alliés. »

Ca me fit frissonner. Je pouvais aisément imaginer à quoi pouvait bien ressembler un dieu tel que lui, avec ses pouvoirs et une armée. Ca n'annonçait rien de bon.

« Mais je n'ai jamais voulu diriger le monde. J'ai toujours vécu à l'écart de Zeus et de son Olympe. Si je n'y avais été forcé, je n'aurais rien tenté contre lui. Protéger les miens, ma famille, c'est tout ce qui a toujours compté. »

Je ne savais pas quoi lui répondre. J'allais ouvrir la bouche, mais il me coupa.

« Tu fais partit de la famille Emmet. Ma fille t'as choisie, et tant qu'elle te portera dans son coeur, je m'assurerais qu'il ne t'arrive rien, ni à toi, ni à qui que ce soit que tu portes toi aussi dans ton coeur. »

C'était touchant. Il voulait sans doute se montrer gentil en disant ça. Et il était peut-être sincère. Je lui adressais un petit sourire en guise de merci. Sourire qu'il me rendit.

« J'ai appris à me défendre tout seul. » lui répondis-je, le prenant par surprise. « Je vous suis reconnaissant pour ce que vous avez fait pour moi. Mais je ne vous suis pas redevable. Et elle non plus. » ajoutais-je en faisant référence à Melody.

Poséidon m'observa quelques instants, avant de hocher la tête et de m'adresser un nouveau petit sourire. Je n'aimais pas quand il souriait trop. Puis, il se dirigea vers la salle de bain et ferma la porte. J'entrepris de descendre l'escalier sans plus attendre.

Elle était là... écoutait-elle derrière les portes ? Voulait-elle juste s'assurer que tout se passait bien ? Si il avait ses pouvoirs, il devait l'avoir sentis. En tout cas, elle était là, au milieu des marches. Je lui adressais un petit sourire.

« Tout c'est bien passé. Il ne me reste plus qu'à acheter la bague, vue que j'ai l'approbation de ton père. » lui dis-je en plaisantant.

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________________________________________ Mer 4 Nov - 15:49


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

"Je sais que c'est dangereux d'être à tes côtés. Mais je ne vis pas quand tu es loin de moi."

Cette phrase, son baiser, son odeur, la caresse de ses lèvres contre les miennes, tout se mélangeait dans mon esprit. Je revivais les deux dernières minutes encore et encore dans ma tête, tandis que je m'étais stoppée à mi-chemin dans l'escalier. Tendant l'oreille, j'écoutais la conversation d'Emmet et de mon père. Hors de question de le laisser seul avec lui. Je savais Poséidon suffisamment subtil pour ne pas s'attaquer directement à lui, mais je voulais savoir ce qu'il allait lui dire.

Je frémis en apprenant qu'il était en pleine possession de ses pouvoirs ainsi que de son Trident. Je m'en doutais déjà mais en avoir la confirmation ne rendait sa présence que plus inquiétante. Les créatures des océans lui avaient toujours été fidèles. Il était de nouveau à la tête d'une puissante armée. Qu'avait-il en tête ? Que cherchait-il en se comportant d'une manière aussi policée ? Qu'avait-il à gagner d'avoir la confiance d'Emmet ? Voulait-il retrouver mon affection par ce biais ? Non, tout me semblait trop invraisemblable. Mon père n'avait jamais eu besoin de rien ni de personne. Pas de façon affective, en tous cas. De tous temps, il s'était toujours servi des autres pour ses intérêts personnels. Quelle valeur avions-nous à ses yeux ? Toutes ces questions me rendaient nerveuse. J'avais l'impression d'avoir échangé un requin contre un autre. La Blackstorm Corp. me paraissait presque gérable en comparaison.

Emmet tenait tête à mon père, d'une manière où se mêlait l'audace et l'inconscience. Etait-il devenu fou ? Il me rejoignit dans le couloir et lança une phrase sur le ton de la plaisanterie. J'aurais aimé être aussi amusée et détendue que lui. Je me doutais qu'il faisait semblant de l'être. Il n'était pas idiot, il savait que se comporter de la sorte face à un dieu équivalait à un suicide.

"Il prépare quelque chose." murmurai-je, la tête basse. "Je n'aime pas que tu sois dans ses plans."

"Je sais que c'est dangereux d'être à tes côtés. Mais je ne vis pas quand tu es loin de moi."

A nouveau cette phrase, écho d'un moment déjà devenu un souvenir qui vivrait à jamais dans ma mémoire...

Je me tournai vers Emmet et posai une main contre son torse sans le regarder.

"Je ne veux plus te perdre." chuchotai-je tout contre lui.

A quel moment ses bras s'étaient-ils refermés autour de moi ? Je ne comptais plus les instants sublimes où nous étions l'un près de l'autre, simplement à nous toucher. C'est dans la proximité que l'on se rend compte à quel point l'autre nous a manqué...

Après quelques secondes, je m'éloignai de lui et descendis les marches. Nous retrouvâmes Anna Maria dans la cuisine, avec Tremblay qui, armé d'une poche à douille, décorait le fraisier avec de la crème fouettée.

"Wouah... vous savez manier le flingue et la poche à douille. Vous avez vraiment tous les dons."
déclarai-je d'un air tout sauf impressionné.

Tremblay leva les yeux vers moi avec l'ombre d'un sourire. Depuis le temps, il était habitué à mon humour un peu sarcastique.

"Monsieur Tremblay est si serviable." s'émerveilla Anna Maria qui effectuait presque une danse entre le plan de travail et l'îlot central de la cuisine pour découper des fruits. "Il a proposé de faire la vaisselle mais j'ai refusé. A quoi servirait le lave-vaisselle, sinon ?"

"Tremblay ne sert plus à grand-chose non plus, actuellement."
fis-je remarquer avec une moue.

Cette fois-ci, mon garde du corps me lança un regard réprobateur. Il devait estimer que je poussais le bouchon un peu loin, mais c'était la vérité : la vermine de la Blackstorm Corp. avait été pulvérisé, et Poulypous, celle qui l'avait employé, n'avait plus aucune autorité. D'ailleurs, je me demandais si elle était encore en vie. Par conséquent, il n'avait plus aucune raison de me "protéger". Il le faisait sans doute par habitude. Ou alors, j'étais ce qui se rapprochait le plus d'une amie pour lui. Si c'était le cas, je le plaignais sincèrement.

"Votre père me paye." souligna-t-il.

"Pour décorer des gâteaux. Vous pourrez ajouter ça à votre CV."
répliquai-je avec un sourire mutin tout en piquant une fraise sur le sommet.

Il voulut m'en empêcher mais trop tard. Il laissa échapper une petite exclamation indignée qui me fit rire. Tout ceci le déconcentra et bientôt, il tacha sa veste de costume.

"Regardez, par votre faute !"
maugréa-t-il.

Il s'excusa auprès d'Anna Maria et quitta la cuisine, sans doute pour se rendre à la salle de bains. Il risquait d'y croiser mon père qui devait prendre un bain vu le temps qu'il y passait.

Je me tournai vers la mère d'Emmet et proposai d'emmener quelque chose à table.

"Oh, volontiers. D'ailleurs à ce propos, j'aimerais savoir où vous en êtes."

J'écarquillai les yeux comme un poisson hors de l'eau.

"Par rapport à quoi ?" dis-je d'un ton étranglé.

En guise de réponse, Anna Maria nous observa tour à tour, Emmet et moi. Le souffle me manqua. Je m'attendais à tout, sauf à ça.

"Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais si j'ai bien compris, tout s'est arrangé. Ce qui vous éloignait ne vous éloigne plus. Ton père m'a tout expliqué."

Elle m'adressa un sourire. Ce qui me rendit encore plus rigide. Poséidon lui avait expliqué quoi ? Ma malédiction, désormais levée, qui faisait tomber raide mort un homme dès qu'il couchait avec moi ? Non, il n'aurait jamais dit ça ! Anna Maria aurait été un peu guindé de parler d'une telle chose, non ?

"Mon chéri, tu n'es plus vraiment en âge de tourner autour d'une fille. A un moment donné, il faut sauter le pas." dit-elle tout en tapotant l'épaule de son fils.

Puis, tranquillement, elle se saisit du fraisier et l'emporta vers la salle à manger. Je la suivis d'un pas raide avec la salade de fruits. J'espérais qu'Emmet allait avoir une bonne répartie, car je n'arrivais plus à réfléchir correctement. Si j'avais imaginé qu'elle pourrait se montrer aussi fourbe ! Je ne m'étais pas attendue à une telle question de sa part.

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Emmet Miller
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________________________________________ Mar 17 Nov - 8:45


Tu voulais une vie tranquille ?
Avec un chemin tout tracé ?
▼▲▼

J'étais né il y a quarantre trois ans. Ca faisait de moi quelqu'un qui avait déjà dépassé la moitié de son espérance de vie, et qui d'ordinaire aurait dû être marié avec trois enfants. Du moins, c'était ce que ma mère avait envisagé pour moi le jour de ma venue au monde. Quarante trois ans après, je me demandais si je l'avais déçu ou si elle envisageait encore que je pourrais faire d'elle la grand mère idéale. Et à en croire ce qu'elle venait de dire, le doute n'était plus possible.

Ca m'amusait. Surtout que la question était tournée pour moi et non Melody. Parce que si c'était à elle que ma mère aurait posé la question, j'aurais trouvé logique qu'elle bégaye, qu'elle panique et qu'elle ne sache pas quoi répondre. Mais le fait qu'elle s'empresse de suivre ma mère avec la salade de fruits, et que je puisse lire dans ses yeux qu'elle panique, et qu'elle soit peut-être même limite choquée par la réaction de ma mère, ça m'amuse encore plus grandement.

Je me demandais tout de même ce que le père de ma sirène était allé raconter à ma mère, et si il avait inclus tous les détails. D'ailleurs, qu'est ce qu'il savait de notre vie, celui là ?

En tout cas, j'avais suivi les jeunes femmes là où se trouvait déjà Tremblay. Poséidon n'était pas encore revenu. Ma mère entrepris de nous servir un morceau de fraisier et une petite portion de salade de fruit.

« J'envisageais de demander à Melody si elle voulait bien m'épouser. Dans le cas où sa réponse serait oui, je nous battirais une immense maison en bois dans la forêt. Et on pourrait y élever nos trois garçons et six filles. Bien sûr, tu pourras venir emménager chez nous afin de t'occuper d'eux. Et on inviterait aussi le père de Mel. D'ailleurs, y'aura une chambre pour vous à l'étage. » dis-je à Tremblay avec un petit sourire.

« Sympa... » laissa t'il échapper avec un petit haussement de sourcil.

J'espérais que Melody comprenait que je plaisantais. Pour la chambre. Mais aussi pour le reste. En tout cas, j'avais déposé un baiser sur le front de ma mère quand elle me tendis mon assiette. J'avais déjà fait passer les autres à tout le monde. Du coup, je pouvais m'asseoir à mon tour.

« Je te laisserais lui annoncer que les sirènes ne peuvent pas avoir d'enfant. » dis-je à ma sirène sur un ton bas, tout en m'assayant à côté d'elle.

D'ailleurs, est ce qu'elle pouvait en avoir ? J'en avais déduis que non, mais rien me confirmait cela. On n'en avait jamais parlé. D'ailleurs, il n'y avait pas de raisons qu'on en parle, n'est ce pas ?

« Faut choisir le sapin. » me conseilla Tremblay. « Pour la maison. Le sapin c'est un bon bois, solide, facilement maniable et pas chers. »

Pendant un instant, je me demandais si il plaisantait ou pas. Il semblait s'y connaître en sapin. Je me contentais de lui répondre par un petit sourire, avant de prendre une part du gâteau.

C'est à ce moment là qu'une femme - si on pouvait la qualifier ainsi - fit irruption dans notre salon et pris place à côté de Tremblay. Ce dernier tourna la tête dans sa direction. Il ne semblait pas la connaître. Je me demandais si il allait sortir son arme ou pas. Ma mère avait d'abord sursauté, n'étant pas habituée à ces allées et venues, puis, elle avait observée à son tour la femme, portant son attention sur ce qu'elle portait sur la tête. C'était un squelette ?

Je sentis Rocky venir se frotter contre mes jambes. Il avait quitté le salon où il se trouvait un peu plus tôt. Je me serais bien penché pour le caresser sur le haut du crâne, mais je voulais d'abord savoir si cette arrivée était hostile ou non. Tournant la tête vers Melody, je me rendis compte qu'elle n'avait pas la réponse. On devait faire quelque chose ?

Tremblay se posait cette question. Melody surement aussi. Quant à moi, j'allais ouvrir la bouche. Mais c'est ma mère qui fut la première à réagir. Elle fit ce qu'elle aurait fait en temps normal, et elle coupa une tranche du fraisier avant de tendre l'assiette à la nouvelle venue. Cette dernière l'observa. Elle cligna des yeux. Puis, elle prit l'assiette qu'elle mit devant elle. C'était une situation totalement absurde.

« Ma chère Vanora. » prononça Poséidon en entrant dans la pièce.

La jeune femme, créature, ou je ne sais quoi, leva la tête dans sa direction. Elle tenait dans sa main une cuillère avec un peu de fraises dessus. Elle cligna des yeux, puis elle inclina respectueusement la tête envers son maître. Ce dernier inclina également la tête à son tour, puis il vint prendre place en face de ma mère.

« Vanora. » répéta ma mère. « C'est donc vous dont Poséidon m'a parlé. Je suis ravie de vous voir ici. Si vous avez envie de retirer un peu de vos vêtements, n'hésitez pas. Il fait chaud aujourd'hui. »

Je jetais un oeil en direction de ma mère. Cette dernier leva les yeux pour me faire comprendre qu'elle parlait de ce que la jeune femme avait sur la tête et qui devait sans doute la déranger.

« Non. » répondit simplement la créature.

Je vis à ce moment là Poséidon poser une main sur elle. Tendrement. La jeune femme tourna la tête vers lui. Ils se regardèrent un petit moment, puis petit à petit, la jeune femme changea d'apparence. Elle ne portait plus sa tenue, mais une robe bien plus convenable et toujours aussi sombre. Sur sa tête, il n'y avait plus que ses cheveux et deux cornes. Deux cornes. Ils ne faisaient pas partit de la décoration. C'était de véritables cornes. Ma mère les fixas un petit moment, avant de m'adresser un sourire. Elle attendait que je reprenne la conversation ? Voulait-elle vraiment que je réponde à ce qu'elle nous avait demandé un peu plus tôt, là, devant tout le monde ?

« Vanora est ta nouvelle protectrice. » précisa Poséidon à l'intention de Melody. « Ce qui fait que nous n'aurons plus besoin de vos services, monsieur Tremblay. »

Il lui adressa un petit regard pour appuyer ses dires. Tremblay allait partir ? C'était pas plus mal à dire vrai. Et qu'une femme soit proche de Melody au lieu d'un homme, ça me convenait parfaitement.

« Elle est la gardienne de mon Temple sacré. » ajouta t'il.

Je du m'empêcher de rire. Dit comme ça, c'était assez particulier. Il parlait sans doute de son temple, mais... c'était véritablement particulier. Je le vis prendre le verre qui se trouvait face à lui. Il en bul une gorgée avant de me fixer, puis de porter son attention sur Melody.

« Je donne mon consentement à votre accouplement. » dit-il en levant son verre dans notre direction.

Pendant un moment je le regardais sans sourire, ni rien. Même ma mère semblait choquée par de tels propos.

« Vous comptez aussi nous regarder faire ? Voir si c'est à votre convenance ? »

« Emmet... » laissa échapper ma mère.

Elle n'allait quand même pas dire que c'était moi qui tenait des propos déplacés ?

« Pardonnez moi si mes propos ont été mal interpréter. » nous coupa Poséidon. « Vous ferez bien entendu comme bon vous semble. Et ni moi, ni votre mère ne souhaitons précipiter les choses. Cela dit... »

Précipiter les choses. Comme c'était gentil à lui, et même à eux... de nous laisser prendre notre temps.

« ...comme dit si bien votre charmante maman, vous n'êtes plus tout jeune, tous les deux. Il est grande temps de faire aboutir vos objets. Et de vous créer de nouveaux rêves. »

Il leva son verre dans notre direction. A contre coeur, sa créature fit de même. Et je vis que Tremblay, hésitant, se décida à prendre son verre. Je lui revaudrait ça...

« Que ce jour soit un nouveau départ pour nos deux familles. Qu'il apporte paix, sérénité, et descendance... » acheva t'il avec un petit sourire à l'intention de sa fille.

Si elle ne savait plus où se mettre, je ne le savais plus non plus.

« Santé ! » s'exclama ma mère, tentant de sourire du mieux qu'elle le pouvait, tout en portant son verre à ses lèvres.

Je vis quelque chose que je n'aimais pas. Mais alors pas du tout... le regard que portait Poséidon sur ma mère. Il lui souriait ? Et elle lui répondait à son sourire ? ...

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________________________________________ Dim 22 Nov - 20:24


Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose

même celles que nous perdons.

Dès l'instant où la dénommée Vanora était arrivée, la température de la pièce avait chuté de plusieurs degrés. Métaphoriquement, bien entendu. Cette créature faisait froid dans le dos. Quelque chose de désagréable émanait d'elle, un mélange de charisme, d'indifférence et de mépris. Immédiatement, je sus que le feeling ne passerait jamais entre nous. Et puis, quelle idée de se promener avec un squelette sur le dos ! Ca faisait mauvaise impression à un repas de famille.

Je repensai à tout ceci tandis que je venais d'abandonner mes vêtements, dans la chambre que j'occupais à l'étage de la maison. Le dîner s'était achevé dans un malaise presque palpable. Les propos de mon père étaient déplacés au possible. Qui plus est, il m'imposait Vanora en nouvelle garde du corps pour relayer Tremblay au placard. Je n'étais pas d'accord, mais je n'avais pas manifesté mon avis. Inutile de discuter avec Poséidon. Ses désirs étaient des ordres.

Tandis que j'enfilais un vieux tee-shirt d'Emmet trouvé dans l'armoire, je réfléchissais. La porte émit un grincement en s'ouvrant. Je frémis, me retournai, mais fus rassurée en constatant que c'était Emmet. J'attendis qu'il referme la porte pour déclarer d'un ton léger :

"Ca te plaît ?"

Je désignai ma tenue avec un sourire forcé. Puis, vivement, je posai un index contre ma bouche pour lui indiquer d'être discret. Après quoi, je poursuivis sur le même ton un peu niais :

"Je me suis dit que ça ne te dérangerait pas. J'ai oublié mon pyjama."

Tout en parlant, je lui fis signe de lire le mot que j'avais écrit sur un morceau de papier posé sur le bureau.

Il nous écoute sûrement, où qu'il soit.

Mon père se trouvait toujours dans la maison et je le soupçonnais de nous espionner.

Faisons semblant de filer le parfait amour.

D'un geste sec, j'attrapai le crayon de papier sur le bureau et me penchai pour écrire :

On doit trouver le moyen de lui échapper. Je ne veux pas de cette Vanora. Je ne veux pas de lui.

Puis, renversant la tête vers lui, je souris de nouveau.

"Tu veux faire quoi ? J'ai pas mal d'idées mais... je sais pas si tu serais partant."

Ma voix était suave, envoûtante. Mon regard intense quand je le plongeai dans le sien. Je me mordis les lèvres pour éviter de me perdre trop longtemps dans la douceur de ses yeux. Je devais garder la tête froide.

Je notai d'autres phrases de manière un peu pêle-mêle :

Je n'aime pas ses insinuations. Je veux pas pondre un petit poisson pour lui faire plaisir. C'est n'importe quoi !

Rageusement, je tapai la pointe du crayon de bois contre le papier ; la mine se cassa. J'inspirai profondément. Je devais garder mon calme afin de ne pas bousiller notre couverture, si nous étions véritablement espionnés. Prenant sur moi, je me saisis d'un autre stylo et ajoutai sur la feuille couverte de mon écriture tourmentée et presque illisible :

Je ne savais même pas que je pouvais avoir des gosses. Y a d'autres façons pour l'annoncer.

Les mains à plat sur le bureau, je pris une nouvelle inspiration. Il n'agissait pas comme un père. Il ne l'avait jamais fait. A chaque fois, c'était moins douloureux de s'en rendre compte. Un jour, peut-être que cela ne m'atteindrait plus du tout ?

La mâchoire contractée, je levai la tête vers Emmet. J'avais abordé un sujet délicat sans même m'en rendre compte. Nous n'en avions jamais parlé auparavant. Le sujet n'était jamais venu sur le tapis étant donné que notre relation avait toujours été en dents de requin. Un jour le beau fixe, le lendemain l'enfer. Et encore, nous n'avions pas eu de réel répit. A chaque éclaircie, une nouvelle épreuve nous avait séparés. J'avais fini par croire que lui et moi, c'était voué à l'échec. Et cette fois encore, alors que j'avais enfin capitulé face à la force de notre attachement, Poséidon revenait et imposait ses décisions.

Après une hésitation, je me penchai de nouveau sur la feuille et ajoutai dans un coin (étant donné qu'elle était bien remplie) :

Désolée pour le tee-shirt. J'ai vraiment oublié mon pyjama.

En réalité, je n'en portais jamais, mais étant donné que nous allions partager la même chambre, autant se couvrir un minimum. Mon père était dans la pièce d'à côté et je ne comptais pas déraper avec Emmet tant qu'il se trouvait dans le même périmètre. A cette idée, j'avais des haut-le-coeur.

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Il y a parfois du courage à fuir [Fe]





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