« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nami avait de quoi ne rien comprendre … mais ce n’était pas de la faute de Nérina … pour elle en tout cas … elle était clairement innocente dans toute cette histoire … ou pas … Ok… pas du tout mais …. C’était pas sa faute si cet homme était en train de lui mettre la tête à l’envers… elle ne s’était pas sentit aussi … comme ça … avec les autres hommes ..C’était le seul, alors il devait prendre la responsabilité de ses actes … oui voilà. Il était aussi responsable d’elle, si ce n’est plus, de son envie de lui faire des bisous pas chastes sur tout. Elle voulait qu’il le fasse, lui. Donc … Elle respira doucement pour essayer de chasser des idées, qui loin d’être honteuse pour elle, n’arriverait jamais.
Mais elle s’était excusé de cette envie, mordante dans son cœur et dans son corps, cette envie de tout arrêter, de se poser dans un coin avec James et de gratter la vérité d’un ongle immaculé. Elle avait envie de plein de chose, comme de lui prendre la main … Sensation étrange et pourtant, elle e avait envie. Elle plantait sans regard dans le sien…. L’océan… elle pouvait voir l’océan dans ses iris, et elle ne comprenait pas comment un homme aussi proche de la pureté de la mer pouvait ne pas l’aimer…
Si elle parlait de la mer, ou d’elle-même, ça personne ne le sais.
Elle s’était retourné quand elle comprit que … qu’importe s’il n’aimait pas la mer… qu’importe si c’était elle… dans tous les cas, elle n’avait pas envie. Elle voulait qu’il aime la mer. Et elle ne le pensait pas consciemment, mais elle voulait aussi un peu qu’il l’aime, elle. Alors quand il proposa de prendre Nami… elle se sentit d’un coup fatigué, comme si on lui avait pris quelque chose de vital pour avancer et se protéger. Elle se baissa doucement et laissa sa sœur marcher pour attraper la main de James. Elle n’en eu pas le temps que l’autre revient. Nérina était agacée de le voir…. Surtout qu’elle préférait ne voir que James dans son tableau. Elle resta ainsi accroupie avec sa sœur se tenant sur son dos, et les deux observaient la confrontation avec la même impression d’être des pots de fleurs. Sauf que James savait qu’elles étaient venimeuse et pas le cheval à tête d’homme.
Nami préféra marcher par la suite. Nérina le vit dans ses yeux, et elle accepta. Si un combat devait avoir lieu, alors Nérina serait plus libre de ses mouvements sans sa sœur sur le dos, pareil pour James. La petite prit la main des deux dans les siennes. Nami était consciente de tout se qu’il se passe autour, les grands yeux ouverts pour essayer de voir ce qu’elle n’avait jamais pu voir. Le monde magique de ce côté si …. Ce n’était pas la même chose que le monde de chez eux. Comme elle n’avait pas de queue sur terre, certaines autres espèces devaient manquer d’attributs… elle se demandait quoi.
De son côté, Nérina était attentive aux attaques qu’ils pourraient recevoir, mais elle ne manqua pas la phrase de James qui fit naître un sourire sur son visage. Elle posa son regard sur lui.
- Je ne recommencerais pas à vouloir me venger. Mais ça veut dire que la prochaine fois tu ne t’arrêteras pas, on est bien d’accord ?
Et si ce n’était pas le moment, Nérina sourit encore. James venait il de lui dire que la prochaine fois, il l’embrasserait et ne s’arrêterait pas ? Bien sur que oui, puisque c’était pour cela que Nérina lui en voulait au tout départ de cette histoire donc …. Il allait l’embrasser et elle sourit de plus belle alors que sa main vient à nouveau toucher ses lèvres dans un contact qu’elle appréciait.
Un pas de plus, et les voilà au cœur d’une forêt, dans un trou de lumière. Il y avait des arbres tout autour d’eux, des maisons cachés sous les feuilles et derrière les troncs … un énorme lac au milieu qui devait être là de manière naturelle … et des centaines d’autres choses qui donnaient une allure de cité perdus mais pourtant utilisé. Il y avait des ruines d’un ancien palais au loin, et des rues. La place était assez grande, et pourtant Nérina avait l’impression d’y voir là toute la zone de leur village. Nami resserra ses mains contre celle de James et Nérina.
Sa sœur l’observa. Posa un regard tendre vers elle. Tout se passerait bien. Ils étaient là pour aider, pour venir en aide… Ils n’y auraient pas de problème …et puis si jamais … Nérina était une princesse bien plus forte que ce que l’on pense, elle engloutirait tout ça à la manière d’Atlantis et le tour sera jouer. Même si elle n’avait plus utilisé ses pouvoirs depuis longtemps … mais ce n’était qu’un détail pour le moment.
- James … tu te souviens de ce que nous sommes venus demander ?
Il y avait quelque chose … dans l’air … dans … l’humidité … qui la tétanisait aussi … comme Nami.. mais elle arrivait à ne pas le montrer. Elle arrivait à le supporter alors que Nami, elle, pleurait déjà par la peur que lui inspirait tout ça… était ce quelque chose contre les sirènes ? Ou James le ressentait aussi ? Elle ne pouvait pas le dire …C’était comme si …. Comme si Ursula vivait ici… La sorcière des mers… Ce qui était impossible, elle était morte. Tuer par leur père après qu’elle eu utilisé Marina… et pourtant les deux sœurs ressentaient ce genre de … tension…
Nérina respirait un peu … doucement … elle essayait de s’imaginer des choses plus belles pour ne pas se prendre de plein fouet la magie qui tourbillonne … étrangement, ou plutôt logiquement mais elle, elle ne le sait pas, se fit le visage de James qui s’imposa à elle… et ce qu’il avait essayé de lui transmettre lors de leur … troisième baiser ? Après tout, bientôt elle n’aurait plus à compter vu qu’il avait dit qu’il allait lui en faire d’autres, oui c’était de l’approximation mais c’était ce qu’elle elle en avait déduit…. Donc elle pouvait utiliser la magie qui émanait de cette pensée pour faire une protection autour de son esprit, et de celle de sa sœur et de James. D’ailleurs, si on regardait bien, certaines molécules d’eau dans l’air s’était regroupé et flotté autour du petit groupe.
Quelque chose n’allait pas. Il n’aurait pas su dire quoi, mais quelque chose le dérangeait, dans cette forêt qu’ils traversaient. Et ce n’était, visiblement, pas lié aux petites fées qu’il devinait, tantôt, derrière un arbre ou un autre. Les créatures se cachaient, par peur des étrangers, et ne constituaient pas un danger immédiat. Ce n’était, au fond, que des papillons effarouchés qui fuyaient pour se protéger du mal, rien d’inquiétant.
Pourtant, il continuait de se sentir mal à l’aise.
La main de Nami, dans la sienne, il la sentit à peine, au début. Ce ne fut qu’une impression fugace sur laquelle il ne s’attarda pas pour se concentrer, plutôt, sur une poussière soudain tombée devant lui, puis le piétinement puissant des sabots du centaure, quelques pas plus loin. Le moindre détail venait trouver une importance toute à lui, dans l’esprit du gardien et il ne savait plus, en vérité, où donner de la tête.
Quand, enfin, il prit conscience des doigts glissés dans les siens, James sentit une tension se relâcher, dans ses épaules, et, tout en même temps, un nouveau poids appuyer contre sa nuque, pour lui rappeler de ne jamais baisser sa garde. Tout seul, il se serait certainement avancé dans la forêt sans s’inquiéter de rien. Au fond, si les Perdus voulaient rester dans ce monde, c’était leur problème et il leur suffirait de tuer James, pour que le Passage s’effondre. Et s’ils voulaient garder le Passage ouvert pour une raison obscure, alors ils devaient le garder en vie. Ses pensées n’iraient, sûrement, pas plus loin que ceci.
Sauf qu’il n’était pas seul. James s’avançait en compagnie de deux sirènes, dont l’une d’elles avait perdu sa queue de sirène depuis quelques heures seulement. Il s’étonnait même qu’elle ne se soit pas encore recroquevillée dans un coin pour dormir et essayer de récupérer, comme elle le pouvait, de la fatigue accumulée de ses épreuves de la journée. Maintenant, il n’était plus temps de se reposer et James resserra, un peu plus fort, ses doigts sur ceux de Nami pour ne pas les perdre.
Au fond, il comprit, en s’enfonçant dans la forêt, que ce n’était pas tant Ecarion, qui le soûlait, qu’une impression étrange de ne pas être le bienvenu et de risquer gros, à avancer ainsi derrière leur guide. Une sensation malsaine, en un sens, qui s’infiltrait dans son organisme et venait titiller son cœur et son esprit. Il savait que s’il se laissait tenter par cette impression, alors commenceraient les illusions et la paranoïa infinie. Il devait tout faire pour ne pas en arriver là.
Penser à cette histoire incompréhensible entre Nérina et lui n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais il ne put s’empêcher de sortir une ânerie et la sirène lui répondit. Évidemment, il ne comprit rien à la réponse et échappa un « quoi ? », les sourcils froncés sur l’incompréhension la plus totale. Que devait-il ne pas arrêter ? Il n’avait rien fait, lui. C’était elle, qui s’était amusée à se mettre devant lui sans vêtements ! À moins qu’elle voulait parler de ne pas arrêter de la regarder, la prochaine fois ? Mais ça, c’était hors de question. Jamais de la vie. Quelque chose lui disait que, bizarrement, il était loin du compte et qu’il ferait mieux de la fermer. Alors, pour une fois, James décida de s’écouter.
Si le geste de la sirène devait, certainement, le lancer sur une piste, il fit mine de n’avoir rien vu, rien compris, rien pensé et se reconcentra sur la chevelure tressée d’Ecarion, devant eux. Le centaure avait beau lui être totalement antipathique, il était, aussi, une bonne excuse pour ne pas regarder Nérina, ne pas faire attention à ses gestes et ne surtout pas lui répondre, comprendre, qu’importe ! Il ne voulait pas, c’était tout.
Quand, enfin, ils débarquèrent dans ce qui semblait être le village des Perdus, l’impression malsaine que ressentait James semblait être à son paroxysme. Il dut même combattre plusieurs frissons désagréables qui glissèrent dans son dos et s’ébroua, la fois de trop où il ne put se retenir. Tout ceci commençait sincèrement à jouer avec ses nerfs. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait, mais ils étaient loin de la colonie paisible qu’ils venaient voir pour lui demander de l’aide. Au fond, il aurait peut-être dû s’en douter. Nérina lui avait formellement précisé qu’elle s’était faite attaquer, la première fois qu’elle était venue. Et c’était, au final, ce qui mettait presque la puce à l’oreille de James, en cet instant. Ecarion ne semblait pas la connaître, alors qu’elle était déjà venue. Et les sirènes, ça ne courrait franchement pas les rues.
– De l’aide, tout simplement. On est partis sans trop préciser ce qu’on devait leur demander exactement, je te rappelle. (Ses yeux clairs glissèrent de Nérina au lac, puis aux arbres pleins d’habitations.) Mais j’ai comme l’impression que ce sont eux, qui ont besoin d’aide.
Le gardien ne saurait pas se l’expliquer, mais quelque chose lui disait que le village était en danger et qu’ils feraient mieux de les aider, avant que ça ne tourne au drame. Mais que pouvait-il se passer, ici ? Et comment être certain que leur aide soit acceptée ? Son regard glissa sur le centaure, qui s’était éloigné d’une bonne dizaine de mètres. Qui pouvait leur jurer qu’ils pouvaient faire confiance à Ecarion ? Même s’il ne donnait pas la même impression de vilenie, à James, que le reste du village, il restait suspect.
– C’est peut-être comme ça qu’ils se démerdent pour attraper des Perdus, commenta-t-il, en baissant les yeux vers Nami.
La jeune sirène n’allait pas bien, visiblement plus touchée par le mal, qui régnait dans le coin, que ne l’étaient Nérina et James. Néanmoins, le gardien n’avait pas la moindre idée de la meilleur manière de la préserver de ce mal. Il regarda, impuissant, les larmes qui coulaient sur ses joues et se demanda ce qu’il pouvait faire de plus, pour elle, qu’un simple contact rassurant sur ses doigts blancs. Il ne voyait rien d’autre, loin de lui l’idée de passer un bras sur ses épaules ou de lui dire que tout irait bien. Bizarrement, il aurait eu l’impression de mentir et James n’aimait pas mentir.
Heureusement pour la petite sirène, Nérina sembla prendre les choses en main. Bientôt, l’esprit de James fut vidé d’une partie du mal qui régnait autour d’eux et il se sentit plus libre de ses mouvements, et de ses pensées. La blonde, elle, continuait de renifler, mais le flot de larmes s’était tari, sur ses joues. Au moins, ils pouvaient cesser de penser à ça, pour l’instant, même s’il n’était pas sûr que Nérina pusse tenir longtemps son sortilège ou peu importait ce dont il s’agissait.
– Peut-être qu’ils corrompent leur nid, attendent que le maléfice fasse effet et reviennent se servir, d’une manière ou d’une autre. En échange d’un remède ou en manipulant leurs esprits, peut-être.
Si James voulut être discret, il comprit vite que ce ne fut pas vraiment le cas. Même s’il chuchota, tout bas, vers Nérina, le centaure s’était rapproché et leur lançait un regard insistant. Le gardien ne fut pas certain de la manière dont il devait interpréter ce regard. Quelque chose lui disait qu’il n’était pas celui qu’il pensait. Qu’Ecarion n’était, peut-être, pas aussi antipathique qu’il voulait le croire. Mais il n’en fut véritablement certain qu’au moment où l’étalon s’approcha et se pencha vers eux, pour les faire entrer dans une confidence dangereuse.
– Vous avez raison : nous avons besoin de votre aide.
Quand le centaure se redressa, son regard avait retrouvé sa dureté initiale et James comprit, enfin, qu’il ne regardait pas véritablement les femmes comme des « femelles ». Il semblait chercher à déterminer leur potentiel. Autrement dit : à deviner, d’un regard, s’il pouvait leur confier l’avenir de son village ou s’ils seraient tous perdus à jamais.
– Manquait plus que ça… Nami aurait mieux fait de rester sur le hors-bord, finalement, cracha James, aussi bas qu’il le put.
– Votre bateau a été fouillé, James. Votre dame vous rejoindra bientôt.
– Ma quoi ? C’est quoi ce délire ?
Le gardien lança un regard chargé d’incompréhension à Nérina. Néanmoins, ce n’était pas si étonnant, au final. Puisque les Perdus connaissaient son prénom, ils devaient savoir qu’il vivait avec Elena, sous le même toit que la Dullahan. Et dans leur esprit, ça ne pouvait dire qu’une chose : elle était sa femme, et lui son mari. Mais non. Non, et re non. C’était mort de chez mort. Et il ne fut pas sûr, soudain, de ce qui lui fit le plus peur : que Elena soit arrachée au hors-bord et forcée de monter dans un canot pour rejoindre l’île ou qu’elle les entende l’appeler votre homme…
Gajeel Redfox
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Nérina tremblait. Cela ne lui arrivait pour ainsi dire jamais. Jamais elle ne tremblait, ne se sentait fébrile, n’avait l’impression qu’on lui avait scié les jambes, la nageoire, boucher les branchies, on l’étouffait. Elle étouffait. Elle était en train d’étouffer, et malgré lui, la simple voix de l’homme à ses côtés la gardé sur Terre. Demandé de l’aide … besoin d’aide… elle en avait aussi alors qu’elle se sentait encore mal … comme une impression qu’elle allait …. Qu’elle allait se mettre à pleurer sous une pression qu’elle ne ressent jamais. Elle ne quittait pas le lac des yeux et elle pria pour n’être qu’une idiote peureuse et que sa réaction n’eut rien à avoir avec quelque chose de pire.
- Je ….
Elle voulait dire qu’elle ne voulait pas rester ici. Elle arrivait encore à parler, Nami ne parlait plus. Les deux sirènes semblaient ressentir quelque chose sans comprendre. Nérina fini par utiliser une technique de détente sur eux. Elle avait mis de l’eau pure autour d’eux. Cela faisait forcément un détente dans l’atmosphère…. Elle ne savait pas si elle pourrait rester ainsi longtemps non plus, mais au moins pourrait elle faire une phrase complète sans avoir l’impression de mourir. Elle n’avait jamais autant voulu partir d’un endroit que maintenant… Et …. Pourtant elle savait qu’elle avait besoin d’être là.
Nérina faillit ne pas entendre l’homme en train d’émettre une hypothèse sur ce qu’il se passait … Elle avait la tête en vrac, et le pouvoir était en train d’être dépenser pour autre chose.
- Je … je ne sais pas … peut être…. Ça …. C’est ….cruel.
Vivre ici ? Elle ne le pourrait. Ce n’était pas ainsi à son époque si ? Non… elle n’arrivait pas à se souvenir, ses mots, ses phrases, ses pensées se battaient en elle pour ne pas faire quelque chose de cohérent du tout. Elle allait devenir folle. Alors que le centaure s’approcha, Nérina ne pouvait pas quitter des yeux le lac. Elle se réveilla quand le centaure se mit à parler. Nérina fit éclatait une bulle de magie alors qu’elle cracha simplement un …
- Ce n’est pas sa dame !
James n’appartenait qu’à elle alors que la magie revenait à sa place initiale pour les protéger de la tension des environs. Etrangement parler de quelque chose comme l’appartenance de James à une autre, avait eu le mérite de mieux comprendre ce qu’ils se passaient ici.
Alors que James était en train de penser à Elena, ce qui agaçait sans vouloir se l’avouer notre chère sirène, Nérina se pencha pour être à la hauteur de sa sœur.
- Nami… est ce que penses que tu pourrais refaire le même sort que moi ? C’est celui que nous fait maman pour nous endormir. L’atmosphère ici est mauvaise et je pense que nous ne serons pas trop de deux pour tenir ?
Elle ne voulait pas forcement demander à sa petite sœur, si pure et innocente, de l’aider à utiliser un sort… surtout qu’elle avait été fatigué à cause d’un autre sort qu’elle avait fait pour ses vetêments… Mais Nérina n’avait pas le choix. S’ils devaient se séparer, et elle comptait bien être avec James…, alors il fallait que Nami puisse protéger ceux qui étaient à proximité d’elle. Elle posa un regard vers James qui voulait, clairement, dire qu’il allait être son partenaire et rien qu’à elle, s’il fallait faire un choix … mais elle ne voulait pas non plus laisser sa douce sœur. Le dilemnn était telle qu’elle ressentait un sentiment de panique la submergé de nouveau.
- Je suis fatiguée.
Répondit Nami alors pour toute réponse. Leur mère utilisait ce sort pour calmer, et toutes les princesses le connaissaient… Nérina s’approcha de sa sœur et mit son crâne contre le sien. Cela faisait tellement d’année qu’elle n’avait pas vu sa sœur. Elle allait rester encore une enfant des années durant, et elle l’amenait dans une histoire qui n’était pas fait pour elle… mais Nérina ne pouvait pas laisser ce village comme ça, surtout qu’après il y avait plus gros comme soucis.
- Tu vas réussir ! - Je vais tout faire pour…. Mais … tu reviens hein ? - Je ne pars pas. Je suis là.
Nami chuchota quelque chose… Une phrase qui voulait presque dire « tu avais aussi dit ça la dernière fois » mais Nérina ne l’entendit pas … ou alors fit elle en sorte de ne pas l’entendre ? C’était à l’appréhension de chacun. Alors qu’elle s’approcha de James, les boules d’eau claire de Nérina firent rejointes par des plus petites, tout aussi claire, venant de Nami. Elle avait les yeux pincés, la bouche aussi. Une fois le sort achevé, les boules restaient en suspension dans l’air avec moins d’effort.
Nérina toucha la main de James, elle l’observa alors que derrière les buissons finissaient de se déplacer. Nérina pu voir Elena arrivé accompagné d’un centaure. Nérina trouvait que tout cela avait le goût de … la menace, la tension, et le « faite quelque chose pour nous ». La main proche de celle de James s’enroula carrément autour de la sienne et elle planta les yeux dans ceux d’Ecarion. Elle allait s’énerver, surtout vue ce qu’elle ressentait, s’il ne répondait pas tout de suite à sa question.
- Qu’est ce qu’il se passe ici ? Vous avez besoin de nous, mais on ne peut rien faire si on ne comprend pas la situation.
Tremblait-elle encore ? Oui. Mais cette fois c’était plus une rage sourde alors qu’elle voyait toujours devant ses yeux la magie de sa sœur. S’il avait besoin d’aide, ils auraient pu le demander, tout à l’heure, sur la plage, et elle aurait fait en sorte de protéger sa sœur de cet endroit, de la sensation qui s’en dégage et de tout le côté néfaste de cette histoire. Maintenant sa sœur allait devoir venir avec eux…. Parce qu’elle ne voulait pas la laisser la seule …. Parce qu’elle pourrait faire confiance à James mais ne supportait pas Elena (pas principe pour le moment). Parce qu’elle ne faisait pas confiance à Elena pour faire attention à sa précieuse sœur … et qu’il était absolument hors de question de laisser Elena et James ensemble. C’était cette pensée qui l’empêchait de plonger dans la douleur qui l’assener toujours. Même si elle le cachait de mieux en mieux, ce lieu lui faisait peur. Plus peur que tout… presque aussi peur que la mort.
Clairement, ce n’était pas sa dame et ça ne le serait jamais de sa vie. Hors de question. Ni James ni Elena ne le voulaient et, apparemment, Nérina non plus, même s’il ne fut pas bien sûr de comprendre le rapport avec la sirène. Ou peut-être ne voulait-il pas voir le rapport, dans un déni tout à lui qui le forçait à ignorer tous les signaux qu’elle lui envoyait. Elle n’était pas dans son assiette, c’était tout. Elle essayait de répondre à sa place, pour le protéger de quelque chose, sans qu’il ne sache trop quoi, mais ça s’arrêtait là. Il n’y avait rien d’autre à comprendre dans ce cri du cœur qui lui avait été arraché presque trop naturellement. Ce n’était qu’un constat, de toute façon : Elena n’était pas sa dame.
D’ailleurs, James ne comprenait pas bien pourquoi on le faisait chier avec ça. Les centaures ne connaissaient pas la colocation, peut-être ? Ou alors, ils n’avaient pas encore compris qu’Elena n’était pas humaine et ils partaient du principe qu’elle ne pouvait être que sa dame. Peu importait, au fond, c’était seulement une information erronée que les centaures feraient mieux de comprendre vite, avant de faire la bêtise de le dire à la concernée. Lui, il pouvait l’accepter d’un froncement de sourcils, mais il savait que la brune ne le prendrait pas aussi bien que lui. Elle était un peu sanguine sur les bords et l’accumulation de la barque, des centaures et de cet aveu réussirait, sûrement, à lui faire péter un plomb.
À ses côtés, Nérina semblait s’être plus ou moins détournée de cette question d’appartenance (en plus, il détestait cette façon de dire), pour s’inquiéter de Nami. Impuissant face au mal des sirènes, James les laissa faire, sans les lâcher du regard. Il restait, tout de même, à l’affût des mouvements d’Ecarion et des autres présences qu’il devinait, entre les arbres. Au moindre signe suspect, il donnerait de sa personne, sans doute, pour les protéger du mal. Les deux sirènes avaient d’autres problèmes à régler et il se sentait, lui, moins touché par l’environnement malsain qui les entourait, qu’elles ne l’étaient elle.
En vérité, il était incapable de déterminer le mal des deux sirènes et, de ce fait, de pouvoir leur venir en aide. Il espérait que les choses passent vite, qu’elles puissent respirer un grand coup, mais il ne savait pas quoi faire pour les soulager. Il ne fut pas certain que demander à Nami d’utiliser ses pouvoirs fut une bonne idée, mais il n’était plus certain de rien. Il aurait préféré être un bon gardien, savoir quoi faire, à quel moment, de quelle façon, pour protéger tous les Perdus du mal qui leur tombait dessus. Visiblement, il était seulement bon à rien. À attendre dans son coin que les choses se fassent sans lui. Et, au fond de son cœur, il sentit une nouvelle pointe de douleur qui le força à tousser.
Une toux qui attira le regard d’Ecarion, sur lui, et James ne fut pas certain, là non plus, de comprendre le message que ses yeux essayaient de lui faire passer. Le gardien avait compris, désormais, que ce n’était pas la mort qui lui faisait mal, mais la vie, le retour de l’envie de vivre au fond de lui, le réveil de pouvoirs qu’il avait laissé tomber depuis longtemps. Mais aucun de ces pouvoirs ne pourrait l’aider à quoi que ce soit, il le savait, il le sentait. Il ne pouvait que rester spectateur de ce bordel, sans même comprendre où était le problème.
Les bulles d’eau de Nérina furent bientôt rejointes par celles de Nami et la sirène vint s’emparer de la main de James. Pour tout avouer, si elle ne lui avait pas pris la main, après l’avoir touchée, il l’aurait sûrement fait lui-même, pour essayer de lui faire comprendre qu’il était là, qu’il ne l’abandonnait pas. Et, peut-être, aussi, pour tenter de retrouver cette explosion de puissance qu’il y avait eu, entre eux, la dernière fois qu’ils s’étaient touchés. Même s’il avait fallu plus qu’un peu de contact peau contre peau pour ça. Mais ce n’était franchement pas le moment.
Un nouveau centaure, le regard plus dur que celui d’Ecarion et plus… absent, en un sens, entra dans la clairière, Elena devant lui. James devinait sans trop de mal qu’il avait dû la menacer avec la lance qu’il appuyait, de temps en temps, sur le sol. Ce qui n’était pas franchement une bonne idée. La Dullahan, devant lui, lança un regard noir au gardien. Au moins, il pouvait être certain que le centaure avait dû dire la plus grosse connerie de sa vie… Super. Ils avaient dû énerver la brune. Ils n’étaient pas dans la merde…
Elena arrivée et étrangement silencieuse (ce qui faisait plus flipper James que l’inverse), Ecarion se tourna à nouveau vers eux et regarda Nérina longuement. Le gardien vit bien ses yeux glisser jusqu’à leurs mains entrelacées, mais il ne dit rien et se contenta d’approcher.
– On a besoin d’aide, commença-t-il.
– On avait compris, rétorqua James, fatigué par toute cette histoire.
Le centaure lui lança un regard moins dur, allumé par une flamme d’amusement. Au moins, James pouvait retirer l’hypothèse de l’envoûtement. Ecarion semblait en pleine possession de ses moyens, il était seulement… antipathique au naturel. Même si le gardien devait bien avouer que l’autre centaure semblait totalement ailleurs, comme un pantin que l’on poussait dans un sens. Un soldat qui obéissait aux ordres sans se poser de question. Mais quels ordres ?
– Je ne peux pas tout vous dire ici.
Ecarion avait baissé la voix, pour leur parler, comme s’il craignait d’être entendu alors qu’ils étaient, visiblement, seuls dans la clairière. James n’avait pas connaissance d’oreilles assez affûtées pour les entendre d’aussi loin. Peut-être se trompait-il. Les centaures, en tout cas, n’étaient pas connus pour avoir l’ouïe fine.
– Alors, je ne vois pas ce qu’on pourrait faire pour vous, c’est n’importe quoi. Relâchez-la.
De sa main libre, James pointa Elena, qui lui envoya, pour toute réponse, un regard noir. Elle ne pouvait pas être sympa deux secondes ? Il essayait de lui venir en aide, là, conscient qu’elle était plus prisonnière du centaure à ses côtés que James, Nérina et Nami ne l’étaient d’Ecarion. Tout ceci ne rimait à rien. Et le regard du centaure, qui glissa soudain vers Elena, ne plut pas tellement au gardien. Visiblement, relâcher la Dullahan n’était pas au programme. Sauf que c’était une très mauvaise idée de la retenir et la brune le fit savoir à James d’un sourire mauvais.
– Ne fais pas ça… implora-t-il, dans un espoir fou qu’elle accepte enfin de faire ce qu’il demandait.
Mais ce serait très mal connaître Elena que de croire qu’elle était docile. La brune releva le menton, fièrement, et s’avança de deux pas, au mépris total du centaure, derrière elle, qui leva sa lance pour lui indiquer, sans un mot, de ne pas bouger davantage. D’une main, elle s’empara du foulard, à son cou, mais ne l’arracha pas tout de suite. À la place, elle planta ses yeux sombres sur Ecarion et eut une grimace pleine de mépris.
– Tu sais pas à qui t’as affaire, mon gars, cracha-t-elle, d’une voix plus puissante que d’habitude. M’inviter dans ton village, c’est te condamner toi-même. Regarde le démon que tu oses menacer et implore son pardon.
James passa une main sur son visage, désespéré, d’avance, par le manège de sa colocataire. Elle n’était même pas un démon ! C’était du délire et la menace ne fonctionnait pas du tout sur Ecarion, qui haussa un sourcil et la regarda de haut en bas. À ce défi, Elena répondit d’un grand sourire, presque trop grand pour ses lèvres, et arracha, soudain, le foulard à son cou. Sur sa peau blanche, une traînée rouge faisait le tour de son cou. La simple vue de cette ligne, qui n’avait rien à voir avec une cicatrice, suffit à saper la suffisance d’Ecarion qui recula d’un pas, tandis que le centaure, derrière Elena eut un soubresaut étrange, comme s’il était tiré d’un mauvais songe.
– Elena… prévint James, en la voyant poser une main sur ses cheveux noirs. Ne fais pas ça. Pense à Nami.
Il ne pouvait pas lui dire de ne pas le faire pour lui, ni pour Nérina, mais pour la gamine qui n’avait, franchement, pas demandé d’être témoin d’une décapitation en bonne et due forme. Elena hésita, tout de même, les doigts plongés dans ses cheveux, prête à séparer sa tête de son corps, comme la bonne Dullahan qu’elle était. Ses yeux sombres se posèrent sur Nami et, finalement, elle décida de ne rien faire. Les centaures avaient compris, de toute façon, qui était celle qu’ils venaient d’inviter chez eux. Une annonciatrice de mort, comme un mauvais présage lancé sur leur village.
– Où est so-…
– Non. Ne pose pas la question, contente-toi de nous dire ce qu’on peut faire pour t’aider.
Si Ecarion osait demander où était la monture de la Dullahan, il finirait noyé dans le lac, sans le moindre doute.
– Un sort a été lancé à notre communauté. Les fées sont épargnées pour le moment, mais elles se cachent. Les centaures sont tous tombés sous son contrôle.
– Sauf toi.
– Et lui, apparemment, ajouta-t-il, en pointant le second centaure. La Dullahan l’a sorti du maléfice, mais pour combien de temps ?
James ne sut pas quoi répondre à cette question, en vérité, il n’en avait pas la moindre idée et il ne savait pas ce qu’il pouvait faire pour aider les Perdus de cette île. Elena pouvait, peut-être, briser le sort sur les centaures qui avaient, toujours, eu un certain respect pour les Dullahan (ce qui était, sûrement, dû au lien entre les Dullahan et leur monture), mais ça ne fonctionnerait pas sur les autres races. Comment briser éternellement le maléfice ? James referma, plus fort, les doigts sur ceux de Nérina qu’il n’avait pas lâchés.
– Je ne suis pas certain de pouvoir les sauver. Mes pouvoirs sont un peu… endormis, depuis le temps. Que pouvons-nous faire ? Nous ne savons même pas qui est l’ennemi et je crains qu’il n’en sache guère plus que nous.
Il aurait bien posé la question à Ecarion, pour être sûr de ce qu’il avançait, mais le centaure était si concentré sur la Dullahan, qu’il préféra ne pas le déranger. Si les deux emmerdeurs se concentraient l’un sur l’autre, au moins, il n’aurait pas besoin de les supporter.
Liam MacCarthy
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| Avatar : Oliver Stark
Personnage abandonné
| Conte : Shi ki | Dans le monde des contes, je suis : : Tanaka Akira, le plus malin
Nérina avait les lèvres pincés … Un peu… et elle n’arrivait pas à définir pourquoi ça l’agaçait autant … Fin si … elle pouvait le définir … elle n’appréciait pas des masses que quiconque soit la dame de James… Sauf si c’est elle, là, elle n’aurait rien dit … Mais ce n’était pas elle qu’on avait appelé « sa dame » c’était une autre … et ça l’agaçait prodigieusement … Clairement … complètement … du plus profond de son être. Elle s’était occupée de Nami, pour revenir ensuite sur un sujet un peu différent. James ne voulait peut être pas être une bouffé d’oxygène pour Nérina, mais malheureusement, c’est ce qu’il était … Un souffle dans cette atmosphère saturée … Elle avait eu besoin de ce souffle.
Une fois Elena arrivait, elle pressa un peu plus la main de l’homme dans la sienne, dans un besoin limite instinctive de prévenir qu’il était son partenaire …. Même si elle pensait une manière bien plus intime du partenariat que ce qui pouvait être faire avec Elena …Nérina comprit aussi ce besoin d’aide qu’il y avait dans les yeux de l’homme. Elle attendait la suite, sans comprendre pourquoi il ne disait pas tout de but en blanc. C’était simple non ? De cracher la vérité et la demande d’aide avec du contexte de préférence. Nérina grommela quand il dit ne pas pouvoir tout dire ici … alors pourquoi les avoir amenés ici ? C’était juste pour les insulter ?
Oui, elle prenait limite le fait qu’elle n’avait pas été une seconde considéré comme la compagne de James comme une insulte. Une insulte qui lui faisait mal au cœur. Nérina n’avait pas bougeait pendant l’échange, elle attendait qu’on lui dise … étrangement patiemment … concentrer qu’elle était sur l’atmosphère lourde et la tension entre les deux hommes. Nérina observa aussi le manège d’Elena … et d’une main douce elle approcha la main des yeux de sa sœur, juste au cas où. Nérina ne connaissait que mal la race d’Elena, elle pouvait l’avouer… elle savait juste que la tête n’était pas bien placé… y aurait il du sang ? Elle ne voulait pas le savoir. La chose la plus sanguinolente que Nami avait dû voir était la naissance d’un bébé… et le sang se mélange trop rapidement à l’eau pour avoir un impact cauchemardesque sur les sirènes ….
Le sang à l’air libre, le sang dans ce monde … Nérina avait pu l’expérimenter, c’était différent. Quand sa sœur est morte, son sang avait été recraché sur la mère, comme pour dire que l’océan ne voulait plus d’elle … Et le sang avait été affreux. Le sang coagulait. Le sang faisait mal … plus mal que dans la mer .. Nérina en était sur. Nérina avait regardé l’homme … et puis le lac …un sort jetait sur les créatures … mais pas les fées ? Quand elle sentit la pression sur ses doigts, elle posa les yeux dessus. Ensemble, ils étaient plus fort …
Et elle aurait peut être le droit à un bisou s’ils devaient montrer plus de puissance …. Alors elle ne pouvait que se jeter dans le fait de vouloir l’aider … oui, pour un bisou de James, elle ferait n’importe quoi … et ça la faisait un peu flippé. Elle préféra se concentrer à nouveau sur la situation actuelle bien plus grave.
- On peut essayer ? On y arrivera j’en suis sur, ensemble. C’est en essayant que nous y arriveront…
Elle avait toujours sa main dans la sienne. Ecarion fit un signe de tête pour proposer de se reculer vers le fond de la forêt… certainement que maintenant que les centaures avaient montrés l’atmosphère du lac …pour illustrer leur propos … ils pouvaient se reculer. Nami et Nérina purent diminuer doucement laisser leur magie tomber. Elles respiraient alors qu’ils se retrouvaient entourer d’arbres. Nérina n’aimait pas que le lac lui donne une mauvaise impression. Elle aurait dû se sentir bien devant l’eau ! Pas l’inverse … Elle pensa rapidement à la peur de l’eau de James … était ce ce genre de sentiment qu’il avait eu ? Au fond de l’eau ? Sans pouvoir respirer ? Ecarion finit par se retourner.
- Vous êtes des sirènes, mais vous n’êtes pas avec elle.
Il le dit comme une évidence. Nérina aurait pu lui dire en faite … Elle n’était clairement pas avec quelqu’un d’autre que James. Et elle se sentit une nouvelle fois insulté … pourtant la furie qu’elle était en colère se tut alors qu’elle jeta un regard noir à Ecarion pour lui dire de continuer et vite.
- Il y a … de cela quelques lunes, peut être cinq ou six mois, nous avons récupérer une sirène sur la plage… Nous avions déjà eu la rencontre d’une sirène avant, et elle nous avait aidés pour rendre le lac potable avant de partir…
Elle avait fait quelque chose comme ça oui… même si elle n’avait en réalité que laisser ouvert une rivière souterraine pour renouveler l’eau du lac depuis l’intérieur même de la zone d’eau… Nérina regardait Ecarion. Il devait être un bébé centaure à l’époque de sa venue… peut être était ce pour ça qu’il ne la reconnaissait pas ? Elle ne pouvait pas dire mais elle le laissa poursuivre.
- Nous avons aidés cette sirène. Et nous l’avons amené prés du lac. Elle a sauté dedans, et elle s’est enfuie. Elle n’est pas revenue depuis. Petit à petit l’atmosphère à commencé à s’obscurcir, comme vous avez pu le sentir … et les centaures et autres créatures furent de plus en plus … vide, vidés … Les fées ont fait en sorte de faire des stocks d’eau de rosée du matin, mais pas assez pour protéger tous les perdus…
Il fit une moue alors qu’il observa vers la direction du lac. Il fit une moue en revenant sur leurs « sauveurs » peut être pourrait il demander de l’aide à une sirène pour combattre une autre. Nérina se doutait que si une sirène avait échoué sur la plage, et dans ce monde, elle ne pouvait pas avoir sa queue. Elle observa le lac au loin.
- Il faut aller la délogé du lac. - On ne peut pas. L’eau est son domaine, elle est dans des vieilles ruines souterraines dans le lac…. D’une époque où peut être des sirènes vivaient.
Nérina observa James et malgré elle, elle apporta la main de James avec la sienne pour lui faire toucher son visage avec délicatesse.
- Je vais diminuer l’eau. Et on bloquera l’eau avec Nami s’il faut avancer dans l’eau.
Sa main contre sa joue elle observa James. C’était lui qui l’inquiéter, plus que la sorcière des mers qui dormait au fond du lac. Seulement James … il ne pourrait pas supporter de venir avec elle en nageant, elle l’avait compris… mais elle pouvait diminuer la quantité de l’eau et la poussait quand il le faut. Elle en était sûr … mais maintenant fallait il qu’il en ait envie.