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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Underwater

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Axel Oswald
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Axel Oswald

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Personnage abandonné

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Underwater  - Page 4 _



________________________________________ 2020-10-31, 18:37

Nérina sentait des choses. Le contact avec son cher partenaire de galère avait un effet différent en cet instant. Elle sentait tout simplement plein d’émotion, qui vire et chavire dans sa tête et se répercute dans les vagues. Elle ne savait pas si elle devait le repousser, mettre une digue ou tout simplement se laisser porter par tous les sentiments qu’il pouvait éveiller en elle. Et il en éveillait plus qu’un. Elle posait ses yeux dans les siens, et cherchait tout bêtement le sens de tout ça, de la vie, de la mort ou de la certitude d’être … en vie en quelque chose ?

Elle savait, et sentait, que l’image qu’elle essayait de lui renvoyer ne faisait écho à aucune envie au fond de son coeur. Rien ne trouvait de reflet dans son palais des miroirs, rien n’avait son pareil. Il ne pouvait pas imaginer quelque chose sans utiliser ses souvenirs pour en former en nouveau … et la jeune femme réalisait à voir son visage que tout le ramener sous l’eau, même alors que l’image était hors de l’eau.

Cela l’attrister. Comme une épine dans le coeur qu’on ne peut enlever en se tapant dans le dos. Elle le ressentait. Elle ne pouvait pas laisser un homme qui n’aime pas la mer, pas alors qu’elle, elle était si … quoi ? Proche de la mer ? Peut être elle était une sirène. Etait ce pour cela qu’elle avait envie de faire plonger l’homme avec elle dans les vagues ? Peut être oui… Elle avait très très envie de lui faire comprendre son amour pour son élément… mais pourquoi était ce si important pour elle ? Elle ne préférait pas le définir encore. Elle sourit quand l’homme lui dit ne pas vouloir connaître les personnes qu’elle n’aime pas.

C’était pourtant intéressant à savoir. Les amis de mes amis, et toutes les dérives de cette phrase. Elle sourit en réalisant que l’homme ne pensait pas à elle comme une potentielle future ennemi… mais alors quoi ? Elle avait l’impression de ne jamais avoir eu d’amie ou une personne pouvant devenir une amie depuis des années… elle se demandait si c’était cela.

- Trop tard tu as laissé une trace là.

Dit elle en montra sa tête. Elle venait de se noyer, comme si l’homme pouvait sortir de sa tête avant au moins un millénaire ou deux. Elle était toujours à regarder l’homme dans les yeux. Jamais elle ne pourrait l’oublier, et oublier ce qu’elle avait vu, ni ce qu’elle avait ressenti. C’était impossible.

- Il y a pire que pleurer les morts, il y a pleurer les vivants. Quand on sait qu’une personne reste seul, triste, alors qu’on aimerait lui donnait un sentiment de bien être. Une personne morte est morte. C’est triste et son souvenir doit vivre.

Elle pendait à Marina. Très très fortement. Assez fortement pour que l’écume de la mer se jette dans ses yeux et brouille sa vision… oh de qui se moque t elle ? Elle était au bord des larmes rien qu’à penser à sa petite soeur qu’elle avait laissé mourir. Par amour pour un homme. Elle aurait dû buter ce sale type dès que Marine l’avait sauvé. Elle sourit alors à son ami. Non. Pleurer ses morts n’étaient pas le pire. Elle eu un frisson quand il lui remit une mèche de cheveux. Elle papillonna des yeux pour chasser les larmes à l’intérieur.

Nérina allait lui dire, elle allait lui dire que son image, il pouvait les faire les pieds dans l’eau, que rien n’était incompatible en réalité. Elle voulait lui dire qu’elle avait envie de lui montrer une journée simple entre un lac et la forêt. Elle mourrait d’envie de lui dire que le monde aquatique et le monde terrestre n’était pas incompatible… mais il fit quelque chose qui grilla son cerveau. Elle vit, de plein fouet, l’image qu’il voulait lui ramener. Mais elle ne trouvait toujours pas cela incompatible alors qu’il se recula.

Elle posa ses yeux sur lui. Et le rouge était monté jusqu’à ses joues alors qu’elle voulait juste … se cacher dans un trou ? Pourquoi avait elle cette sensation de vouloir se cacher, d’avoir honte ? Elle se disait même qu’elle préférait l’enlacer plutôt qu’il ne voit son visage sous cette forme. Elle avait sa main dans la sienne. Sa main libre vient se poser sur ses lèvres alors qu’elle ne lâchait pas l’homme du regard. Elle était rouge, honteuse, certainement affreuse, mais quand elle posa ses doigts sur ses lèvres elle se rendit compte qu’elle en voulait plus. Comme Nérina est le genre de personne a d’abord dire ce qu’elle pense et réfléchir ensuite, elle ne pu s’empêcher de dire, d’une voix peut être un peu trop … trop « j’en ai envie encore s’il te plait continue » :

- C’est la première fois que quelqu’un m’embrasse. Pourquoi j’ai envie que tu recommences ?

Elle essayait de ne pas rougir, de reprendre contenance, de ne pas juste se jeter par dessus bord pour aller sur l’île …. Elle posa à nouveau les yeux sur James … sur ses lèvres, et le rougissement recommença de plus belle. Alors qu’elle réalisa qu’elle avait des envies qui ne lui étaient jamais venu à l’esprit … Elle se tient à la rambarde et sauta dans l’eau. Il fallait qu’elle nagea TOUT DE SUITE sinon elle allait … quoi ? Oh rien de plus que de vérifier de manière pratique si les sirènes et les humains peuvent s’accoupler. Rien de moins que ça. Elle partit en courant/nagea sur le corail et en se traitant d’idiote aussi … Elle avait clairement envie que l’homme l’embrasse à nouveau même si elle mettait de la distance entre lui et elle. Elle se retourna pour le regarder alors qu’elle rougit à nouveau….. Elle avait besoin de trouver un courant marin gêlé, elle ne comprenait même pas son propre corps.

James aura pu voir dans ses yeux qu’elle ne lui en voulait pas, au contraire. Jusqu’à ce qu’elle saute dans l’eau elle avait gardé sa main, alors il pourrait avoir senti, lui aussi de plein fouet, l’état dans lequel il l’avait mise… et la graine étrange qu’il avait planté en elle. Pour sur, elle n’accepterait ni sa mort, ni de l’oublier. Jamais. Ce n'était pas que dans sa tête qu'il venait de laisser une trace.



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________________________________________ 2020-11-03, 18:44

Il ne s’attendait pas à ce que les choses prennent cette tournure-là. Mais à quoi s’attendait-il, en vérité ? Il n’en avait pas la moindre idée. James s’était juste laissé aller à une envie, comme un besoin qui était apparu dans son esprit pour prouver à la sirène que la vie était belle, aussi, sur la terre. Il ne comprenait pas lui-même pourquoi il ne s’était pas contenté de mots, conscient que l’image, dans la tête de la sirène, aurait aussi peu de sens que celle qu’elle avait mis dans la sienne, quelques minutes plus tôt. Pourtant, il n’avait pas hésité, empiétant sur le territoire de la jeune femme, lui qui ne forçait personne, jamais.

Ses excuses étaient fausses parce qu’il ne regrettait pas, mais elles étaient vraies parce qu’il ne lui avait pas demandé son avis. James n’aimait pas cela, prendre, se servir, faire ce qui lui plaît. Pas avec les femmes qu’il respectait plus qu’il ne se respectait lui-même. Ce qui n’était pas donné à tous les hommes, mais lui collait à la peau. Où avait-il pu voir, chez la sirène, une acceptation, un accord donné pour la toucher ? Elle ne l’avait pas repoussé, certes, mais il n’avait pas véritablement posé la question. Pas plus qu’il ne lui avait laissé le temps de se reculer, de se soustraire au gardien ou de le gifler.

Une gifle, c’était presque à cela qu’il s’attendait. Une bonne gifle qui claquerait fort sur sa joue et lui remettrait, une bonne fois pour toutes, les idées en place. C’était tout ce qu’il méritait. Il n’avait pas le droit de s’imposer de la sorte pour des histoires aussi moisies que de savoir de quelle manière il passait ses journées, parce qu’il n’avait aucun hobby. C’était ridicule et il savait, au fond, que sa petite excuse ne suffirait jamais à pardonner ce qu’il venait de faire. Il était un abruti de première (et on est tous d’accord, mais pas à cause de ça). Et pourtant, il n’arrivait pas à s’excuser davantage. Pas plus qu’il n’arrivait à lâcher sa main. Il eut presque envie de se pencher une nouvelle fois, histoire d’aggraver son cas et de mériter bien comme il le fallait la baffe qui allait venir. Et ce, même s’il n’avait plus la moindre image de forêt dans la tête, seulement les yeux bleus de la sirène.

Puis le bug.
Monumental.

– Pardon ?

James papillonna des yeux, incapable de réfléchir. Les mots de la sirène se mélangèrent les uns aux autres, dans son esprit, et il essaya, malgré lui, de leur trouver un autre sens. Peut-être qu’il avait mal entendu ou que son cerveau s’amusait avec lui pour lui faire croire n’importe quoi ? Personne ne lui assurait que les sirènes n’avaient pas un genre de pouvoir d’hypnose qui faisait passer un mot normal comme « bien » en « je t’aime ». Oui, bon, ça n’avait aucun sens, mais en avait-ce un de lui réclamer un nouveau baiser ? Et de lui avouer que personne ne l’avait jamais embrassée, alors qu’elle ne se gênait pas pour le faire, elle-même !

Oui, le gardien paniqua un peu. Un peu beaucoup. Carrément, en vérité, mais il était de ces hommes capables de ne pas le montrer. Parce qu’il sentait qu’il n’était pas l’heure de paniquer, que la sirène ne pourrait pas le supporter et qu’il se devait de garder, du mieux possible, une poker face du tonnerre. Sauf que les joues rougies de Nérina lui donnaient très envie de faire ce qu’elle lui demandait.

Le pire restait les impressions partagées de la sirène au gardien. S’il pouvait mettre une muselière à ses propres sentiments, il avait bien du mal à affronter la vague qui le submergea et qui ne venait pas de lui, mais bien d’elle. Il aurait presque préféré se prendre un bon gros râteau dans la gueule, un stop magnifique qui l’aurait renvoyé à sa place d’homme raté. Sauf qu’elle ne le rejetait pas du tout et qu’il ne savait plus comment réagir, face à la sirène. Devait-il se dire que c’était faux, que c’était à cause de ses pouvoirs, que ça lui passerait ? Il n’avait pas besoin d’essayer pour savoir que ça ne marcherait jamais.

Puis la main quitta la sienne et James prit une grande inspiration qui le laissa en apnée. Il eut très envie de la reprendre, d’accrocher les doigts et de ne plus les lâcher. À la place, il regarda, les yeux écarquillés, la sirène qui se jetait volontairement par-dessus bord. C’était une sirène, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Pourtant, James se jeta contre le bastingage et sentit l’inquiétude l’envahir pour la femme qui venait de disparaître dans les flots. Devait-il partir à sa recherche ? Crier son nom en espérant que ça suffise à la faire revenir ? Était-il débile à ce point-là ? Pendant quelques secondes, il hésita même à sauter à l’eau, lui aussi, mais le traumatisme fut plus fort.

James ne sut plus que faire et décida de laisser un peu de temps à la sirène. Il revint en cabine, où il fut accueilli par les remarques acerbes d’Elena et les regards perdus de Nami. Il eut bien du mal à rassurer la petite sœur sur la disparition de sa grande sœur, mais il put, enfin, se poser dans un coin pour écouter ce que la Dullahan avait à lui dire. Ses recherches n’étaient pas terminées, en vérité, mais elle avait une piste sur de petites entreprises, liées à une plus grosse, qui s’amusaient à racheter des sociétés influentes dans le monde. La propre entreprise de James avait été visée, mais le gardien n’avait jamais accepté la vente et avait, également, protégé les associations et les collaborateurs de sa société. Au moins, ils savaient où chercher et ils avaient, également, un moyen de les rencontrer.

Néanmoins, les pensées du gardien avaient bien du mal à se concentrer sur ce que lui disait sa colocataire et cela ne lui échappa pas. Elle le lui fit même remarquer à sa manière si douce… ou pas, et James fut pratiquement jeté dehors. Il dut gonfler le canot et aider Nami à monter dedans. Une fois qu’il fut sûr, cette fois, d’avoir bien accroché le pavillon et d’avoir pris tout ce dont ils avaient besoin : pratiquement rien, James monta à son tour et prit le temps de s’assurer que la sirène ne tentait pas de faire n’importe quoi. Sur le canot, le gardien ne faisait pas le malin et les remous de la mer, autour de lui, le dérangeaient fortement.

Rejoindre les îles fut assez compliqué pour le gardien qui se devait de garder un œil sur Nami, sur les récifs et… sur un signe de la sirène disparue dans les eaux froides. Il n’en trouvait aucun, mais essayait de se persuader lui-même qu’elle ne risquait rien. Elle était une sirène, une sirène, une sirène. Une sirène ! Et il était avec sa sœur. Une donnée qui, étrangement, le rassura plus que le reste, persuadé que Nérina reviendrait chercher Nami et l’arracher aux griffes du gardien. Ou quelque chose comme ça… pas du tout comme ça, mais James ne voulait pas s’attarder sur le reste.

Quand il réussit, enfin, à rejoindre l’île et tirer le canot sur la plage, il aida Nami à descendre, s’assura que le canot ne leur ferait pas faux bond et fit un nouveau tour d’horizon. Pour l’instant, il ne voyait personne, mais il sentait des centaines de regards braqués sur lui. Sans aucun doute, ils devaient être arrivés au bon endroit. Il ne manquait plus que de savoir si le pavillon du gardien suffirait à les protéger des autochtones.

– Est-ce que tu as un moyen d’appeler Nérina ? demanda-t-il, à Nami, en se grattant la nuque, un peu gêné. Essaie de lui faire comprendre que… euh… je ne sais pas… qu’elle peut revenir sans s’inquiéter ?

Oui, bon, James était un débile profond. En attendant, il ne voyait pas comment faire venir la sirène à eux et il n’avait pas très envie de s’approcher de l’eau ou de crier son nom. D’ailleurs, il n’eut pas le temps de tenter quoi que ce fut, alors que le sol se mit à trembler. Par réflexe, James n’hésita pas une seconde et se plaça devant Nami, une main tendue pour la protéger sans la toucher. Le tremblement, puissant, devait appartenir aux centaures mentionnés par la sirène. Tant que James ne serait pas certain de leur pacifisme, il ne laisserait personne approcher la jeune sœur de Nérina. Il le jurait sur sa vie.

– Ajoute qu’on a de la compagnie, précisa-t-il, les dents serrées, un peu stressé par ce qui allait arriver.

Et il ne pensait pas forcément au grondement des sabots des centaures.



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________________________________________ 2020-11-07, 16:07

Elle ne s’était pas attendu à réagir comme ça…. Pourquoi avait elle réagit comme ça ? La tête dans l’eau, elle essayait de faire en sorte de penser à autre chose alors que chaque parcelle de son corps lui rappeler ce qu’il venait de se passer… et surtout ce qu’elle avait dit. Enfouie au fond de la mer, elle mit sa tête entre ses jambes, sa queue de sirène lui manque, et elle « respira ». Elle devait avoir un soucis, un dysfonctionnement … pourquoi avait elle dit ça ? Elle se détestait alors qu’elle sentait la vérité pointer contre son coeur comme une dague peut appréciable… elle avait dit ça parce qu’elle le pensait. Et ça l’énerver encore plus !

Enfoui dans l’océan, elle savait que Nami l’appellerait en cas de besoin, mais là tout de suite, elle avait besoin de remettre à jour ses pensées. Elle n’avait jamais ressenti ça… jamais. Pour personne. C’était la première fois qu’elle avait envie de « faire des choses » avec un homme, et ça lui faisait très très peur en réalité …

Elle resta ainsi assise au fond de l’océan encore quelques minutes avant t’endendre l’appel de sa soeur. Peut être avait elle passé plus que quelques minutes en réalité, et elle essuya sa peur d’un coup de main et remonta à la surface.

Elle avait sauté habillé… il était donc logique qu’elle sorte de l’eau plus comme une éponge mouillé que comme une sirène, créature des océans. Elle était un peu plus loin que les autres sur la plage. Elle pouvait voir au loin Nami, la main dans l’eau. C’était ainsi qu’elle avait pu la contacter. Mouillé de la tête au pied, elle s’approcha sans faire attention aux étranges bruits qu’elle faisait. Arrivant à proximité, elle observa James, puis sa soeur. Elle sentait aussi les personnes arrivées, mais sans demander, elle commença à faire passer son t-shirt par dessus son corps. Puis, elle se baissa pour enlever son pantalon. Elle mit tout au soleil sur un rocher. Elle évita bien soigneusement le regard de James alors qu’elle était en sous vêtements.

Elle préféré regarder la forêt alors qu’un centaure en sortie. Il était armé, lourdement, mais il était envoyé comme … test ? L’homme observa les deux étranges. Nami se cala directement derrière James le temps qu’il approche alors que Nérina posait encore son regard sur ses veetêments mouillés. TOUT pour pas regarder James, puisqu’elle savait qu’elle se mettrait à rougir certainement sinon.

- Je suis Ecarion. Présentez vous maintenant.

Nérina resta silencieuse avant de regarder pour la première fois James. Elle lui disait d’y aller d’un regard avec de préféré regarder sa soeur … Non elle ne pouvait pas lui faire face encore, et en plus, devant le regard d’Ecarion, elle ne ressentait pas de chaleur face à sa peau nue … face à lui elle avait l’impression d’être en feu. Il fallait vraiment qu’elle aille consulter. Peut être ce peuple aurait il une chamade ou un docteur pour les sirènes qui trainent ?



HRP - je te laisse décider s'ils l'ont reconnu les gardiens ou pas ? Ou autres, et même si tu veux le faire parler tout ça tout ça Underwater  - Page 4 675216545


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________________________________________ 2020-11-11, 18:52

Alors que le grondement des sabots approchait à chaque seconde, James n’arrivait pas à se détourner de pensées qui ne s’inquiétaient pas de savoir si les centaures allaient le tuer, mais de l’état dans lequel ils allaient retrouver la sirène. Cette histoire de baiser le remuait d’une drôle de manière. Ce n’était pas la première fois que James embrassait une femme de son plein gré, au contraire de ce qu’avait avoué Nérina. Néanmoins, c’était bien la première fois qu’il empiétait sur l’espace personnel d’une femme pour s’imposer et attendre, comme un gros débile, de savoir si elle allait le gifler. La première fois qu’il avait vraiment eu envie de le faire et de recommencer, sans franchement lui demander son avis. La mort, si proche de lui, le poussait-elle à devenir quelqu’un de mauvais ? qu’il avait lui-même envie de baffer de toutes ses forces ? (Oui, il était con à ce point-là.)

Quoi qu’il en était, James ne pouvait plus risquer que les choses dérapent de la sorte. Nérina n’avait rien fait de mal, au final, et il ne pouvait s’imposer parce qu’il réagissait à une épée de Damoclès, au-dessus de sa tête, ou aux pouvoirs de la sirène. Peu importait ce que c’était, au fond, il devait s’arranger pour garder ses distances et ne plus rester seul avec la blonde. Il pensait pouvoir rester lui-même, loin d’envies qui le dépassaient, qui les dépassaient, s’ils étaient accompagnés. Ce serait pour le mieux, sans le moindre doute.

Décision prise, le gardien retrouva un peu de contenance et se convainquit lui-même qu’il pourrait faire face à la sirène. Il n’aurait qu’à s’excuser, rejeter la faute sur autre chose et tourner la page. S’il avait su comment les choses finiraient, il ne l’aurait pas fait, mais sur le coup, ça lui avait paru être une très bonne idée. La seule manière de lui montrer ce qu’il faisait de sa vie, comme un besoin étrange de prouver qu’il n’était pas juste… passif, assis dans son coin, à attendre que la mort lui tombe sur le nez. Ce qu’il était, pourtant. Alors pourquoi vouloir faire croire le contraire ?

James passa une main sur son visage et soupira un grand coup. Il avait l’impression de se perdre dans ses propres pensées, de ne trouver aucun sens à tout ce qui arrivait et de ne plus savoir ce qu’il devait faire, dans quelle direction aller. Et ça titillait le gardien comme jamais rien ne l’avait titillé. Au fond de lui, il sentait un cœur presque mort qui s’amusait à battre plus fort, à rappeler que l’heure n’était pas encore venue et qu’il devait se battre pour le peu qui lui restait. Se battre comme James n’avait jamais aimé le faire, à la force des poings pour se frayer un passage dans un monde violent. Et vu la frustration qui lui serrait le ventre, il ne valait mieux pas le tenter.

Tandis que, derrière lui, Nami plongeait la main dans l’eau pour appeler sa sœur, James fouilla la plage du regard jusqu’à tomber sur Nérina. La sirène sortait des flots comme si de rien n’était, mouillée de la tête aux pieds, les cheveux dégoulinants d’eau salée. Par respect, le gardien détourna le regard juste à temps pour ne pas voir la blonde se déshabiller, sans plus de cérémonie, au beau milieu de la plage, alors que d’autres arrivaient. Un point sur lequel son esprit s’attarda un peu plus longtemps qu’il ne l’aurait dû.

Puisque Nérina comptait, semblait-il, passer le reste du temps en sous-vêtements (il espérait qu’elle n’était pas nue, en tout cas…), James se détourna vivement de son bout de plage et revint vers le canot gonflé, abandonné à quelques pas. Il le fouilla, incapable de réfléchir, croisant les doigts pour avoir pensé à attraper une serviette avant de partir. Tout en remuant, sortant, remettant des affaires dans le canot, le gardien bougonnait tout bas des choses incompréhensibles, stressé à l’idée de ne pas trouver ce qu’il cherchait.

Puis le Graal glissa enfin entre ses doigts et James sortit la serviette du canot, un petit sourire au bord des lèvres. Au même moment, un centaure sortit de la forêt. Le gardien avala la distance entre Nérina et lui de quelques enjambées, déplia la serviette d’un coup sec et, sans regarder, la rabattit sur les épaules de la sirène.

– Sèche-toi, lui dit-il, tout bas, en la regardant enfin dans les yeux.

Il ne vit pas cette lueur attirante, au fond de ses yeux bleus, mais il se surprit, tout de même, à repenser à ce qui était arrivé sur le bateau. N’était-ce pourtant pas un mélange entre la fatalité de James et les pouvoirs de Nérina qui l’avait poussé à l’attaquer ? Il eut, presque, envie de recommencer, histoire d’être sûr et certain, mais il se racla la gorge et pivota sur ses talons pour faire face au centaure jusque là ignoré royalement. Chacun ses priorités.

Alors que le centaure, lourdement armé, s’arrêtait devant eux, piaffant pour donner plus de puissance à son allure de guerrier, James sentit Nami se décaler derrière lui. La meilleure place à prendre pour ne rien risquer, il le jurait sur sa vie. À l’instant où les yeux d’Ecarion glissèrent de James à Nérina et ce qui semblait, au gardien, ne pas être la hauteur des yeux de la sirène, James serra les poings et fit un pas en avant pour attirer son attention.

– Je suis le dernier gardien, mon nom est…

– James, le coupa-t-il.

Le gardien fronça à peine les sourcils, sur ses yeux clairs, et acquiesça. S’il était déjà connu, dans le coin, alors tout allait bien, non ? James n’était jamais venu sur l’île, alors il n’avait pas la moindre idée de l’accueil que les centaures et les autres Perdus allaient lui réserver.

– Nous avons vu le Pavillon. Et elles ?

James n’aimait pas Ecarion. C’était clair, net et précis. Il n’aimait pas sa façon de parler, sa façon d’essayer de reluquer les sirènes, sa façon d’exiger des réponses, sa façon de tout. Le gardien avait très envie de lui faire regretter son arrogance. Une envie étrange qu’il n’avait plus eu depuis… l’adolescence, peut-être, un jour où un camarade avait jugé bon de se moquer d’une fille de leur classe.

– Nami et Nérina, répondit-il, en les désignant chacune leur tour. Et elles sont… (Il se décala pour couper la route au guerrier qui voulut approcher.) sous ma protection.

Évidemment, James ne pensait pas le moins du monde que Nérina avait besoin de sa protection, mais face au guerrier centaure, il sentait que tout était une question de charisme, d’autorité et de territoire, en quelques sortes. Alors même si la seule pensée de jouer le jeu lui donnait très envie de vomir, le gardien défia Ecarion du regard et lui fit comprendre qu’ici, il était le mâle dominant et qu’il pouvait le lui prouver dans un duel.

– Suivez-moi.

Les crins du guerrier fouettèrent l’air et le centaure fit demi-tour pour remonter la plage jusqu’à la forêt. Quand il se fut écarté de quelques pas, James soupira un grand coup et fit tomber cette carapace d’arrogance qu’il avait revêtue, pour quelques secondes. Il sentait que toute cette histoire allait le vider de son énergie…

– Bon. (Il se tourna vers Nami et jeta un petit regard en coin à Nérina, très furtif.) On attend. Je l’aime pas et il a pas précisé quand on devait le suivre, donc…

James posa les mains sur les hanches et sonda l’horizon, pour s’inquiéter du hors-bord, au loin. Une bonne excuse pour ne pas regarder Nérina dans sa serviette et ne pas dire tout haut qu’il était hors de question de l’amener voir les autres centaures sans qu’elle ne porte le moindre vêtement. Il tapota l’épaule de Nami pour la rassurer, en passant à côté d’elle, tandis qu’il se dirigeait vers le canot pour… euh… pour. Si, si, il avait quelque chose à faire dans le canot. Il lui fallait juste trouver quoi.



Bran Uaike
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Bran Uaike

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________________________________________ 2020-11-24, 16:56

La sirène avait … un peu … un tout petit peu … mater James en train de chercher quelque chose dans le canot. Le voir pencher permettait une petite vue sur son postérieur, et elle se retourna tout juste quand il trouva ce qu’il cherchait. Quoi ? Elle avait le droit de regarder avec les yeux. Une phrase qu’elle avait souvent entendu sans comprendre. Elle ne rougissait pas alors qu’elle préférait regarder les centaures sans bouger. Elle se retrouva bien vite avec une serviette sur les épaules. Elle fit ce qu’il demandait alors qu’elle s’enroula un peu plus à l’intérieur et frotta ses membres.

Elle fit aussi autre chose, mais s’arrêta le temps de voir les centaures et ce qu’il se passe. Faisant naviguer ses yeux entre les nouveaux arrivés, le gardien et sa petite soeur. Elle aurait peut être dû rester sur le bateau. Mais sans elle, elle n’aurait pas su qu’ils étaient arrivés sur la plage. Nérina fronça les sourcils pour observer le centaure.Comment pouvait il savoir son prénom ? Elle n’aimait pas ça. Pour une raison qu’elle ignore ça l’agaçait prodigieusement que James fut couper dans sa présentation et que l’autre le prenne de haut.

Si l’ordre de se sécher avait fait naître sur les joues de la sirène des petites couleurs rouge, l’ordre d’Ecarion lui donnait envie de faire l’exact opposé et de lui montrer qu’on ne donnait pas d’ordre à une princesse… surtout qu’elle était normalement la plus proche d’être la reine parmi ses soeur alors … Elle secoua la tête. Il ne fallait pas penser à cela maintenant. Elle continua alors ce qu’elle faisait tout à l’heure. Et emmitouflé dans la serviette elle enleva sa culotte et son soutien gorge pour le mettre sur la pierre servant de séchoir.

- Tu veux vraiment attendre ? Pour le moment il me semble chiant mais accepte de nous parler, peut être que si on attends il va finir par être encore plus agaçant.

Oui, il lui était agaçant, antipathique ..; énervant. Et elle n’aimait pas quand quelqu’un était comme ça … James n’avait pas été comme ça … ou en tout cas…l’agacement qu’elle ressentait pour lui était … différente, elle le voulait. Cela prouvait qu’il s’occupe d’elle non ? Elle ne savait pas et ça l’énerver alors qu’elle regardait ses habits gouttaient tranquillement au soleil.

Nérina s’approcha innocemment de lui alors qu’elle se cala à côté. Nami s’approcha des vêtements et observa sa soeur. Elle se demandait pourquoi elle n’avait pas juste appeler l’eau à elle pour la renvoyer dans la mer. Ses habits auraient été sec en un rien de temps. La petite décida de le faire alors, et pendant ce temps Nérina c’était assise à côté de James qui cherchait encore dans le canot quelque chose.

- Qu’est ce que tu cherches comme ça ?

Dans sa tête.. il y avait deux personnes. Une en train de se taper la tête contre une table imaginaire. Elle savait très bien ce qu’il cherchait, et elle savait très bien qu’elle pouvait régler ce problème en un tour de main et un peu de fatigue. L’autre elle attendait un nouveau baiser… C’est tout. Elle préférait être nue de toute façon, mais elle avait appris après des années que les baisers étaient plus facilement donné quand les habits étaient ôtés ou quelque chose comme ça. Cela lui faisait peur en réalité, mais elle n'arrivait pas à faire autrement. Elle avait décidé qu'elle s'en voudra plus tard.

- James, est ce que ça va ? Si tu m’en veux de mettre enfui, je m’excuse, je ne voulais pas t’inquiéter c’est juste que …

« Que j’ai envie que tu m’embrasses et ça me fait peur et me fait envie en même temps ». Elle se tut. C’était mieux. Rougissant, elle était prête à se relever pour aller remettre ses affaires.

HRP - Si tu veux dire que Nani a séché les affaires (mais qu’elle est fatigué parce que c’est de la magie et c’est pour ça que Nérina ne l’a pas fait de suite) tu peux Underwater  - Page 4 675216545



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________________________________________ 2020-11-29, 19:36

Non, James ne voulait pas vraiment attendre. En vérité, il ne savait pas ce qu’il voulait. Il savait seulement qu’il ne pouvait pas suivre Ecarion comme son petit chien, ce qu’il n’était pas, sans risquer de réveiller, en lui, quelque chose qui ne devait pas être réveillé. James n’aimait pas l’irrespect et le bourrin faisait preuve d’un irrespect qui frôlait des sommets. L’entendre parler et le voir regarder les sirènes comme s’il essayait de les jauger, ça hérissait chacun de ses poils. S’il le suivait tout de suite, il n’était pas certain qu’il ne finirait pas par mordre à l’hameçon, tomber dans le piège et prouver au centaure qu’un Gardien n’était pas juste bon à ramasser les sirènes perdues sur une plage. Sinon, il ne s’appellerait pas « Gardien » mais infirmier ou baby-sitter.

Ce qu’il ne pouvait pas répondre à Nérina sans se ridiculiser et devoir expliquer pourquoi il était si énervé. D’habitude, James ne s’énervait pas pour si peu. L’irrespect lui passait par-dessus la tête tant qu’il était braqué sur sa personne. Ils pouvaient bien lui manquer de respect puisqu’il ne se respectait pas lui-même. Il ne s’en défendait pas ou se contentait d’un regard mauvais pour faire taire ceux qui cancanaient trop fort à son goût. Mais là, le centaure s’en prenait aux sirènes pour la seule raison qu’elles n’étaient ni des centaures ni des hommes et ça jouait sincèrement avec les nerfs du gardien qui avait, toujours, détesté et le racisme et le sexisme.

Attendre, c’était surtout permettre à la sirène de sécher ses vêtements et à James de ne pas se prendre pour un justicier à la con. Il n’était pas là pour distribuer des gnons, même s’il en avait très envie et qu’il sentait, au fond de lui, que ses toussotements intempestifs ne venaient pas de la mort qui lui pendaient au nez mais, au contraire, de son corps qui se réveillait d’une longue, très longue sieste. Comme un mécanisme ancien qui crache de la poussière le temps de se réchauffer. Et il n’était pas certain de vouloir atteindre le moment où il serait amplement échauffé.

– Ce n’est qu’un guerrier. Il peut bien me détester, je m’en fiche, décréta James, en regardant le centaure qui s’éloignait. De toute façon, dans la limite où ils ont décidé par eux-mêmes de rester sur cette île, je ne suis pas à leur service et eux ne sont pas au mien. Il peut devenir plus agaçant si ça l’amuse. (Il haussa les épaules.) Je suis le meilleur quand il s’agit d’ignorer les indésirables.

Ce qui était la pure vérité et dont Nérina pouvait demander la confirmation à Elena. James passait son temps à ignorer tout le monde, quand il devait faire acte de présence, dans son bureau, et il ne connaissait pas de meilleur moyen de se débarrasser de ceux qui le gênaient. Il lui suffisait d’avoir l’air très occupé sur la pointe de son stylo pour que ses « ennemis » finissent par capituler. Une stratégie du tonnerre, à n’en pas douter.

L’ignorance était un art qui ne pouvait pas être donné à tout le monde. Et James en était doté des pieds à la tête, en passant par la pointe des cheveux et le bout des doigts. C’était cet art subtil qui lui permit d’effacer de son esprit la moindre information au sujet d’une certaine culotte et d’un certain soutien-gorge posé sur une certaine pierre, pas si loin de lui. Nope. Il ne voyait pas du tout de quoi il pouvait s’agir. Absolument pas. Son cerveau rejetait en bloc tout ce qui se rapportait de près ou de loin à ce passage de la publication adverse. Si, si, adverse. À ce niveau-là, c’est un combat.

Fouiller dans le canot était une distraction tout à fait bienvenue pour ne pas penser à la sirène nue dans sa serviette. Et encore, elle avait pensé à garder sa serviette bien accrochée autour de son corps… James avait déjà dû supporter la vue de Nami, nue comme un ver sur sa plage, il ne voulait pas recommencer avec Nérina et évitait de très loin d’approcher son regard de la sirène. Surtout qu’il ne s’agissait plus d’une enfant échouée sur le sable, mais d’une adulte qu’il avait embrassée en sachant très bien ce qu’il faisait.

Et puisque les choses n’étaient jamais si faciles, James fut rejoint, près du canot, par la sirène. Il eut un instant de bug, au-dessus des affaires dans le canot, alors qu’elle lui demandait ce qu’il cherchait. Que pouvait-il répondre ? Il ne cherchait rien du tout ! Il voulait juste s’occuper à autre chose que s’inquiéter de ce que pourrait dire Nami ou de la tenue de Nérina. Sauf qu’elle venait justement se mettre à côté de lui, si près qu’il eut très envie de cesser de regarder le fond du canot pour la fixer elle. Parce qu’en plus d’être tactile, cet idiot avait besoin de regarder ses interlocuteurs quand il leur parlait.

– Je ne cherche rien, grommela-t-il, les yeux fixés sur le bois du canot. Je m’occupe pour te laisser un peu d’intimité et pas te… « mater » dans ta serviette, alors que t’as… bref. Je suis un homme, t’es une femme, je détourne le regard. Ça me paraît logique.

Oui, James était à nouveau stressé et son stress se traduisait par des phrases balancées au hasard, pleines de vérité, sans s’inquiéter de ce qu’il disait vraiment, juste histoire de parler. Jusqu’à ce que la signification de ses propres phrases explose dans son cerveau. Le gardien plaqua une main sur son visage, blasé, et soupira un grand coup. Avait-il toujours été aussi bête ? Comment se faisait-il qu’il s’enfonçait autant en présence de Nérina ? Après lui avoir déballé les trois quarts de sa vie sans aucune raison, voilà qu’il… qu’il quoi, en fait ? C’était quoi, ça ?

Et, bien sûr, Nérina venait en rajouter une couche, enfoncer le clou bien profondément. Est-ce qu’il allait bien ? Non, pas du tout ! Il était en panique totale, bringuebalé d’un côté ou de l’autre sans jamais comprendre ce qu’on lui voulait. Encore quelques heures auparavant, le gardien était juste un homme normal, posé dans un coin, à attendre de crever une bonne fois pour toutes. Et maintenant, il était embarqué dans une histoire impossible avec deux sirènes inconnues, une Dullahan antipathique et toute une bande de centaures misogynes.

Mais tout allait bien, évidemment.

– Non, ça ne va pas ! (Il se détourna vivement du canot pour regarder Nérina dans les yeux.) J’étais tranquille dans ma petite vie pourrie, pénard, à attendre que le temps passe. Puis tu débarques avec tes pouvoirs, tu prends sans demander, tu ordonnes, tu m’accuses de choses que je n’ai pas faites, tu disparais sur un coup de tête – et oui, je me suis inquiété – tu reviens comme une fleur et… tu… tu te trimballes à moitié nue comme si c’était tout à fait normal ! Mais non, ce n’est pas normal !

James se pinça l’arrête du nez, les yeux fermés, et respira de grandes goulées d’air pour essayer de se calmer. Sauf que ça ne marchait pas du tout. Il n’arrivait pas à s’empêcher d’ouvrir les yeux et de fixer le visage de la sirène, à la recherche d’un signe quelconque de ce qu’il devait comprendre. Mais il ne voyait rien, évidemment. Rien d’autre que ses beaux yeux bleus braqués sur lui et cette petite bouche qui l’avait tant accusé, au début, et qui l’attirait irrésistiblement, maintenant. Ce qui ne devait pas être étranger au fait que ses cheveux humides ondulaient doucement en séchant, tandis que des gouttes d’eau roulaient sur ses joues, dans son cou… et il s’interdisait de regarder plus loin.

– Je ne comprends pas ce que tu attends de moi. J’essaie de piger, mais ça m’échappe. Je n’arrive pas à déterminer où s’arrête l’influence de tes pouvoirs qui ne sont, apparemment, pas compatibles avec les miens, et où commence la vérité. Est-ce que j’en ai envie ou est-ce que je suis forcé ? Je ne suis pas quelqu’un qui prend normalement et pourtant…

Il était, clairement, plus le type de gars qui se contentait de ce qu’on acceptait de lui donner. Qui attendait dans son coin que les choses lui tombent sur le coin du nez. Ses rares « conquêtes » n’étaient conquises que par une idée, une chose qu’elles avaient cru voir en lui, mais qui était loin de la vérité. Face à Nérina, les choses changeaient et il n’était pas certain de vouloir de ce changement. Une petite voix lui disait de tendre la main, de la passer sur sa joue, de rapprocher son visage du sien, de tendre le menton vers celui de la sirène.

Et il le fit.

– Qu’est-ce que tu fais ?!

Jusqu’à ce que ses yeux tombent sur Nami, près du rocher, qui tripotait les affaires de Nérina et semblait ne pas aller très bien. Ses sourcils se froncèrent fortement sur ses yeux clairs, alors qu’il se reculait précipitamment de Nérina pour avaler les quelques mètres qui le séparaient de la jeune sirène. Sur le rocher, les vêtements semblaient secs, mais à quel prix ? Le gardien eut à peine le temps de tendre la main que la blonde lui tombait dessus, visiblement épuisée par ce qu’elle venait de faire. Il lui tapota la joue, pour s’assurer qu’elle était bien avec lui, et échappa quelques jurons.

– On peut pas te laisser sans surveillance, toi, hein ? gronda-t-il, mais sa voix était pleine d’inquiétude. Ça va aller ? Tu peux marcher ? Ne force pas, je vais te porter.

Diversion bienvenue pour ne pas penser à ce qu’il avait failli faire. D’ailleurs, concentré sur Nami qui semblait mal en point, il ne jetait plus un seul regard à Nérina, ni à ses vêtements et encore moins à ses sous-vêtements, pourtant très près de lui. Bizarrement, il jugeait soudain qu’il était tout à fait l’heure de rejoindre les centaures, oui, oui.



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________________________________________ 2020-11-30, 19:15

Nérina était nue sous sa serviette. Pourquoi le rappelait encore sur la publie ? Parce qu’elle même se le rappeler encore et encore. Il y avait quelque chose qui l’a faisait réagir ainsi, en ce moment même … des envies dans le creux de son bas ventre qu’elle n’avait jamais connu. Elle n’était pas sainte, elle savait beaucoup de chose sur les méthodes de reproduction humaine, même si elle avait toujours trouver cela … déplacé, étrange, pas comme il faut … Mais en regardant James elle se rendit compte qu’elle trouverait ça presque naturel si ça venait de lui. Presque. Parce que la partie allumée de son cerveau lui disait que c’était ni le moment, ni l’instant et encore moins le temps. Comme ça c’était trois choses pareil ? Oui bah ça appuyait le fait qu’elle avait raison.

- On a besoin de lui, évitons qu’il nous déteste. Et je comprends.

Elle même avait su ignorer les gens quand elle en avait le besoin. D’ailleurs, elle ne remarquait pas souvent les gens à proximité. Quand elle se mettait sur la terrasse d’un café, ou allongé sur la plage, elle ne faisait que sentir les gens à proximité pour éviter les attaques, mais se désintéressé de leur existence une fois le danger écarté. Mais pas avec James. Jamais avec James. Et cette pensée la frappa au point où elle dû détourner les yeux pour les poser sur l’océan le temps de réfléchir à la teneur de ses pensées. Une pensée au loin s’alluma, mais Nérina n’avait pas encore décidé d’aller voir ce qu’elle pouvait éclairer.

- Me mater ? Je suis en effet une femme, et tu es un homme. Mais je ne vois pas ce qu’il y a de mal à « mater ». Je te mate moi.

Pour elle, Mater était regarder … et elle regardait toujours les choses, sauf quand ses yeux étaient clos. Elle savait qu’il pouvait y avoir une connotation étrange derrière ce terme… mais la partie …. Appelons là « La blonde » voulait que James la mate, qu’elle le remarque, qu’elle l’embrasse à nouveau… D’ailleurs, elle mit sa main à sa bouche pour y poser ses doigts en réfléchissant. L’autre elle « la sérieuse » disait que cela n’avait qu’accès durer qu’elle devait arrêter maintenant …. Quand il craqua son slip, appelons ça ainsi, elle retira sa main de sur ses lèvres pour le regarder.

- C’est normal. La nudité permet d’avoir ton regard qui se porte sur moi. Tu es né tout nu, comme tout le monde, en quoi serais ce anormal ? Je veux plein de chose de toi, mais je ne suis pas sur de comprends moi aussi. Mais si tu as envie de pourquoi te brider ?

Nérina savait embrasser. Elle était une sirène bon dieu, les sirènes ça enchantent les marins et leur donne un baiser avant de les faire couler dans la mer. Si la légende était très différente de la réalité, elle n’en gardait pas moins une grande vérité. Les sirènes embrassaient, et tuaient quand elle le voulait se faisant, elles ne se faisaient pas embrasser … c’est pour ça qu’elle avait besoin que James fasse le pas … qu’il l’embrasse encore… Parce qu’elle le voulait dans cette étrange sensation dans son coeur et son corps qui lui criait de lui laisser tout l’accès nécessaire pour se faire.

Et quand elle comprit qu’il pourrait le faire, là tout de suite, dans la minute, une chaleur s’empara de son coeur. Il rata un battement …. Mais elle ne sentit pas le baiser si ardemment désirer. Elle observa sa soeur, James, puis les vetêments secs alors qu’elle fit une grimace désapprobatrice. Nani dans les bras de James secoua la tête doucement pour reprendre ses esprits. Elle ne s’attendait pas à ce que simplement sécher des affaires la vide autant … et elle comprenait maintenant pourquoi Nérina n’avait rien fait. Elle posa un regard sur sa soeur qui lui posa une main sur sa tête alors qu’elle était dans les bras de James. Oui, elle s’était calé au passage, et on pouvait voir de l’eau remonté le long de la plage pour rentrer doucement sous ses affaires.

On pouvait refaire la scène comme ça. Rocher avec vêtements, Nérina regardant vers la forêt, puis James au sol avec Nami qui ne quitter pas elle des yeux l’océan pour essayer de récupérer du pouvoir doucement. Se fut là que la blonde, et là on parle encore de LA blonde, décida qu’elle était mécontente de se baiser avorté. Sans crier gare, elle fit tomber sa serviette sur l’épaule de James. Et elle se baissa pour prendre son soutien gorge. Oui, elle faisait l’inverse d’un certain agent du FBI. Elle passa le soutien gorge sur sa tête et le t-shirt aussi. James avait une vue imprenable sur ses fesses alors qu’elle se pencha à nouveau pour prendre sa culotte. Elle l’observa un instant. Son corps était caché par les regards venant de la forêt, s’il y avait, grâce au rocher. Elle se retourna. Prenant son short, elle se retourna alors que Nami avait trouvé des couleurs et se levait déjà, même si tremblante encore. Bien sur, elle elle n’avait rien vu de tout ça…

Et même si … l’enfant n’avait pas la même proximité à la nudité que les humains. Elle mit son bas. Nérina se posa alors devant James et l’observa en lui tendant sa main. Elle avait déjà dit plus haut, que pour elle, la nudité n’était pas anormale, mais elle se venge tout simplement. Lui faire miroiter un baiser sans lui donner, c’était comme un supplice de tantale. Et elle espérait bien l’avoir eu elle aussi avec les connaissances qu’elle avait des hommes…. Elle sourit pour l’aider à se relever, s’il le voulait.

- Je suis de bonne humeur tiens. J’ai hâte de pouvoir refaire cette étirement avec toi James.

Nami pencha la tête sur le côté en disant doucement un « de quoi tu parles ? » alors que sa soeur se mettait déjà accroupi pour la prendre sur le dos.

- C’est une histoire de grand, tu comprends plus tard, n’est pas James ?


Faisait elle un sourire d'ange diabolique ? Oui.... Est ce qu'elle recommencerait s'il lui refaisait le coup ? Certainement aussi.... C'était pas sa faute à elle si elle l'avait juste frustré.....



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________________________________________ 2020-11-30, 20:53

Ça s’appelait le respect. Point. À la ligne. C’était bouclé. Il ne comprenait même pas comment la sirène pouvait le reprendre sur ça. C’était son avis à lui et il ne lui demandait pas le sien. Il ne voulait pas la mater dans sa serviette parce que James n’était pas un petit con de macho élevé à taper la première cuisse qui passait pour demander une bonne grosse bière. Sa vie était rythmée par le respect d’autrui. Il ne pouvait prendre des grosses paluches d’éléphant et taper du pied en avançant. Ça ne marchait pas ainsi.

Elle pouvait bien le mater, il n’en avait, franchement, pas grand-chose à péter, histoire de dire les choses franchement. Elle était une femme, elle, et elle n’avait pas la communauté féministe penchée sur son épaule pour décortiquer chacun de ses gestes et décréter qu’il était un violeur sous prétexte qu’il avait tenu la porte à une femme pour entrer à la bibliothèque… Ils n’étaient, de base, pas régis par les mêmes clichés, les mêmes accusations généralisées. Parce qu’un débile avait, un jour, dit un mot de travers à une blonde, alors tous les hommes méprisaient les blondes. Avait-ce la moindre logique ?

Mais pouvait-il le dire à la sirène ou était-il seulement un peu en train de paniquer ? La réponse lui semblait toute trouvée, alors qu’il n’en dit pas un mot. Il sentait, là, qu’ils n’avaient pas la même définition de l’homme et de la femme. Peut-être que les tritons avaient moins de problèmes avec les sirènes que les hommes en avaient avec les femmes. Il n’en savait rien et n’avait pas franchement envie de savoir. Problèmes ou pas, de toute façon, ce n’était pas trop le sujet. James était un gentleman, pas un gros beauf.

Ou alors, ils n’avaient pas la même définition du mot mater, c’était possible aussi. James voyait, là-dedans, des insinuations tendancieuses, des sous-entendus pervers, des envies de danse horizontale qu’il n’avait pas en regardant Nérina. Ou qu’il ne voulait pas avoir plutôt. Parce que sa définition de faire l’amour n’était pas, pour lui, une partie de frivolités dans un buisson, alors qu’ils étaient attendus ailleurs sur l’île par toute une société de centaures. Puis, il ne la connaissait même pas ! À part son nom et sa race, que savait-il d’elle ?

Qu’elle était, tout de même, une petite cachottière, peut-être, alors qu’elle levait la main à ses lèvres pour réfléchir. Stop. James trouva soudain très intéressant une mèche de cheveux blonds qui remuaient dans la brise, juste sur le haut de son crâne. C’était tout à fait fascinant, si, si. Wow. Quelle souplesse ! Puis, il s’agissait des seuls cheveux déjà secs de sa chevelure blonde. Absolument passionnant.

Puis les mots le firent buguer sur place et James se demanda même comment il se débrouilla pour ne pas juste gommer Nérina de son champ de vision et devenir soudain sourd à sa voix. C’était ça, la puissance du déni du gardien. Faire comme si l’autre n’existait pas. Un art subtile (ou pas) qui lui échappait totalement. Il ne pouvait qu’obliger ses yeux si clairs à tomber sur la sirène et froncer les sourcils, sans rien comprendre à ce qu’elle lui disait.

Elle cherchait à attirer son regard ? Il suffisait qu’elle parle et c’était tout bon. Il était peut-être né nu, mais il ne voyait pas le rapport. La maturité, ça lui disait quelque chose, à la petite sirène ? Elle voulait quoi ? Pardon ? Qu’il sauve le monde et la repousse dans son monde bien au chaud très loin de lui, de sa petite vie, de sa mort aussi ! Pourquoi se brider ? Parce qu’il ne pouvait pas se permettre de se laisser tenter. Ils n’étaient pas là pour ça.

Pourtant, il se pencha, il glissa les doigts sur sa joue, il s’approcha si près qu’il ne manquait pas grand-chose pour qu’il se laisse tenter, pour qu’il l’embrasse une deuxième fois. Une deuxième fois pour lui. Une quatrième fois pour eux. C’était à n’y rien comprendre. Mais avait-il envie de comprendre ? Pouvait-il comprendre ? Il se stoppa néanmoins en plein mouvement, alors que ses yeux clairs tombaient sur Nami qui n’allait pas bien. Et ce fut la diversion parfaite pour échapper à l’hypnose de la sirène.

La petite chose, entre ses bras, en avait beaucoup trop fait et James ne savait plus ce qu’il pouvait faire pour la soulager de sa peine. À part lui tapoter doucement la joue et appeler son nom pour qu’elle reste avec lui, il ne voyait pas. Heureusement, elle n’était pas inconsciente, seulement fatiguée et il put cesser de la frapper (ce n’était pas si violent, mais James avait sa propre vision du monde) pour raffermir son emprise sur elle. Ces sirènes n’en faisaient toujours qu’à leur tête et le gardien eut très envie de les attacher toutes les deux au canot pour aller lui-même parler aux centaures.

Puis… blackout.

James sentit la serviette tomber sur son épaule et il se figea tout entier. Crispé comme pas permis, il resta bloqué sur le visage de Nami et refusa de regarder autre chose. Elle se jouait de lui, ce n’était pas possible autrement. En tout cas, cette fois, le gardien put mettre à profit son art du déni tandis que la moindre parcelle de peau qui ne fut pas celle de Nami était effacée de son champ de vision. Il refusait de regarder la sirène nue et il n’aimait pas, au fond, ce qu’elle s’amusait à faire avec lui.

La colère, oui. Ce fut la colère qui monta dans sa gorge, à imaginer que Nérina jouait avec lui comme avec un petit pantin, pour le titiller comme aucune femme ne devrait titiller un homme. Il eut presque envie de lui dire qu’elle devait se calmer tout de suite si elle ne voulait pas que les choses tournent au drame. Mais James n’était pas ainsi. Il se contenta d’attendre, sagement, plus immobile qu’une statue, alors que Nami lui échappait et que la blonde finissait de s’habiller.

Les mots l’achevèrent. Ou achevèrent de l’énerver. Oups. Nérina était allée trop loin et James ne pouvait pas le supporter. Alors il se leva lentement, épousseta son pantalon pour en enlever le sable et se détourna des deux sœurs.

– Je ne veux plus en entendre parler. Et vous avez intérêt à garder vos distances. Toutes les deux. Fini de jouer, on a des choses importantes à faire.

James avait décidé de ne plus regarder Nérina, tant pis pour elle. En attendant, il lorgna l’orée de la forêt, à l’affût d’un signe des centaures, de leur impatience, n’importe quoi qui le sauverait de cette situation.

– Et si tu comprends rien, Nami, t’as qu’à demander à ta sœur.

Oui, il boudait un peu. Un peu beaucoup. Mais il n’aimait pas sa façon de jouer avec lui sans aucune respect pour elle-même. Ce qui était, bizarrement, ce qui le dérangeait le plus dans cette histoire.

– Allez, on y va.

Et James ouvrit la marche, sans s’inquiéter que Nérina veuille s’amuser à porter sa sœur. Si elle voulait se débrouiller toute seule, grand bien lui fasse ! Il n’allait pas intervenir dans les envies de la sirène. Plus jamais, jamais. Il avait bien compris la leçon.



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________________________________________ 2020-12-03, 14:27

Pour ne pas revenir bien avant l’amusement relative de Nérina, reprenons là où on en était … C’est à dire à un James qui boude alors que Nérina est contente de sa connerie et que Nami était sur son dos. Elle se mit à se déplacer doucement pour le suivre. Nami observa le silence au début en essayant de comprendre la discussion sans queue ni tête dont elle a été la témoin.

- Dit Nérina … pourquoi il fait la tête James ?

Elle était triste et refermait ses bras autour du cou de la jeune femme alors qu’elle cachait des émotions bien trop grande pour elle.

- c’est parce que je me suis fatiguée ? J’ai cru comprendre qu’il n’aimait pas te savoir peu habillé, je me suis dis que ça serait une bonne idée ….

Cachant sa tête dans la nuque de sa soeur, cette dernière restait toujours à proximité de James qui pouvait donc tout à fait tout entendre sans le moindre doute. Nérina posa les yeux sur le dos de James, elle voulait bien être porté par lui. Une pensée qu’elle effaça face à sa colère.

- Il n’est pas en colère contre toi. Il l’est juste contre moi, ce qui n’est pas juste. Il a fait quelque chose qui m’a frustré, attristé, et agacé, et il ne supporte pas que l’on fasse de même certainement.

Un instant elle se demanda pourquoi elle avait fait ça réellement… pourquoi ? Parce qu’elle voulait l’attention de James tout à elle sans vouloir définir pourquoi. Elle voulait qu’il la regarde, lui sourit, l’embrasse. C’était pas compliqué et pour elle … C’était sa faute à lui et rien qu’à lui, pas à elle. Continuant de marcher, elle observait ses fesses. Sans pensée à rien malgré ce qu’elle pensait, ou en tout cas à rien qui ne soit sexuel… Elle était juste en train de se demander pourquoi il avait peur de la nudité. Pourquoi il était si …. Avec un balai dans le derrière… alors qu’elle savait que tous les hommes de la terre ne se serait pas privé pour accepter le spectacle …

Et qu’il y a que dans la petite sirène de Disney que les sirènes se sont mises des soutien gorge en coquillage … dans la mer la pudeur n’est pas la même …. Vous connaissez des poissons qui s’habille vous ? Bah voilà …. Elle soupira Nérina quand elle sentit que sa soeur n’était pas rassurer. Nami reprit.

- Je veux pas ….

Elle disait cela de sa petite voix de princesse …. Elle ne voulait pas quoi exactement ? Mais elle compris en écoutant son coeur qu’elle se sentait triste pour tout ça. Nérina secoua la tête … elle n’allait tout de même pas s’excuser ? Non …. Mais …. Il le faudrait peut être … Elle sait que les humains sont fragiles du coeur et de la tête … et James l’est encore plus dans sa manière …. Elle se mordit la lèvre à défaut de pouvoir y passer les doigts dessus ….

Elle se mit à trotter, doucement mais surement vers son …. Ami ? Non… elle n’avait pas envie de le voir comme un ami alors elle changea sa phrase … elle se mit doucement à trotter vers SON James, ça c’était mieux et pour le dépasser et se retourner vers lui. Yeux dans les yeux, Nami dans le dos et les mains prisent pour le tenir.

- Je suis désolée si je t’ai fait mal au coeur. Je ne voulais pas, je voulais juste me venger de ce que tu n’as pas fait.

C’était assez ironique quand on y réfléchit bien, alors qu’elle disait avoir été en colère pour littéralement rien, comme il n’avait rien fait … mais elle n’avait pas pu résister … Il avait fallu qu’elle trouve quelque chose pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas contente. Elle se retourna à nouveau. Elle n’avait pas envie d’entendre qu’il ne lui pardonnait pas… et elle vit au loin une fumée qui devait émanai!t d’un village …

Elle était presque sur maintenant que le centaure avait voulu dire de les suivre tout de suite…. Pour pas se perdre dans la forêt étrange et dans toutes les directions qui s’offraient à elle. Nami avait tourné sa tête vers James en faisant attention de ne pas déséquilibré sa soeur. Et elle parla sans dire un mot, mimant des mots claires avec ses lèvres. Cela pouvait être quelque chose comme « pardonne lui s’il te plait ». Les petites soeurs étaient les premières shippeuses la plupart du temps … comment ne pas en profiter ?

HRP - je te laisse le temps de répondre donc, n’hésite pas à dire s’ils arrivent au village <3



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________________________________________ 2020-12-22, 23:09

À entendre la petite Nami, de sa voix d’enfant trop curieuse, demander pourquoi il boudait, James eut très envie de lui conseiller d’arrêter de vouloir mettre son nez où il ne fallait pas. Sa patience avait atteint un stade critique et il n’était pas certain, le gardien, poussé dans ses retranchements et la panique sans cesse titillée par les ongles de la sirène, de pouvoir en supporter davantage. Il ne voulait pas devenir méchant contre son gré, échapper des mots qu’il ne pensait pas pour la simple et mauvaise raison qu’il ne savait plus quoi dire à Nérina sans prendre le risque qu’elle ne déforme tout ce qu’il dit ou n’en fasse qu’à sa tête. Il ne voulait pas non plus bouder, au fond, mais il se disait que c’était, tout de même, bien mieux que de prendre des risques inconsidérés.

Pourquoi il fait la tête James ?

La petite voix ricana dans son esprit et la question tourna en boucle, sans qu’il ne lui trouve de réponse. Au fond, pourquoi continuait-il de bouder, les yeux inlassablement fixés sur la forêt, à quelques mètres de là ? Avait-il une bonne raison de le faire ou n’était-il qu’un adolescent prépubère incapable d’affronter incapable d’affronter l’adulte mature qui sait ce qu’elle fait ? Mais savait-elle seulement ce qu’elle faisait ? Il n’en était pas certain, en vérité, conscient que leurs définitions des mots étaient trop différentes et qu’un concept clair, pour lui, était plus que flou pour elle. Il le savait et pourtant, il boudait.

Même Nami, la si jeune Nami, avait compris que James ne voulait pas savoir Nérina nue, si près de lui ou d’un autre. À croire que le gardien était, au final, aussi compréhensible qu’un livre ouvert et offert à la vue de tous. Heureusement, sa compréhension de la situation s’arrêtait à un point de vue très égocentré que James aurait presque voulu partager. Il aurait été plus simple d’avouer qu’il boudait Nami d’avoir fait quelque chose sans réfléchir, sans penser aux conséquences. Ça lui éviterait de devoir avouer que Nérina méritait plus de respect qu’un cul-nu présenté au monde entier.

James eut, soudain, très envie de tourner les talons, de lever un doigt autoritaire et de jurer sur sa vie pourrie qu’il n’était pas frustré. Pour qui le prenait-elle ? Agacé et attristé, il voulait bien le croire. Le gardien n’aimait pas ce qu’elle faisait et ça remuait pas mal de mauvais sentiments, en lui. Mais il n’était pas frustré. S’il était frustré, il ne serait qu’un homme ingrat et puant, qui traîne dans les coins les plus bizarres pour assouvir ses frustrations perverses. S’il était frustré, il ne se serait pas gêné pour regarder et pour réclamer ce qu’elle osait lui faire miroiter, sans être prête à le lui donner. Mais, heureusement pour tout le monde, James n’était pas un connard.

S’il n’en dit rien, ce fut en grande partie parce qu’il ne voulait pas devoir expliquer toutes ces choses-là, mais surtout à cause de ce qu’elle venait elle-même d’avouer, en vérité. Avait-il fait quelque chose pour la frustrer, l’attrister et l’agacer ? Le gardien eut beau réfléchir, il ne comprit pas bien ce qu’elle essayait de lui dire. Il préférait ne pas comprendre, en vérité, et se coincer lui-même dans un déni trop grand pour lui. Il en vint même à s’imaginer qu’elle était agacée qu’il ait voulu l’embrasser, frustrée de l’avoir vu partir avant de pouvoir se venger et attristée de ne pas avoir pu le frapper. Ou attristée de donner l’impression qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. Bref, tout ce qu’il pouvait imaginer qui ne mettait pas en scène des envies de galipettes dans les fourrés.

Le regard de Nérina était brûlant, pointé dans son dos. Oui, dans son dos, il le sentait dans son dos et ne voulait le sentir nulle part ailleurs. Mais James ne savait plus lui-même comment désamorcer la situation. Nami avait raison, au fond. Il ne supportait pas de la savoir si peu habillée et capable de se mettre à nu devant un homme qu’elle ne connaissait pas. Parce qu’il réfléchissait comme un humain et non pas comme un triton. Un défaut qui ne devait pas lui coller à la peau, qu’il aurait dû essayer de combattre, plus jeune, mais James avait abandonné les « cours », persuadé de crever avant d’être utile.

Alors, non, il ne connaissait pas vraiment les coutumes des sirènes.

Elle ne voulait pas qu’il boude, mais James ne savait plus comment débouder et ça, il ne pouvait pas l’avouer. Il avait pourtant envie de retrouver leur presque complicité ou… il ne savait pas trop ce que c’était… ils se toléraient dans le même espace au même moment ? Est-ce que ça allait plus loin que ça, au final, ou est-ce qu’il n’essayait pas seulement de s’en persuader lui-même ? La prochaine fois, il ferait mieux de bouffer des curly, il aurait moins d’ennuis.

En attendant, il ne s’attendait pas à ce que Nérina pope soudain dans son champ de vision et se plante sur sa route pour l’empêcher d’avancer. James s’arrêta (il n’avait pas très envie de lui rentrer dedans et n’aimait pas ignorer le monde, à part ceux qu’il n’aimait vraiment pas) pour l’écouter. Il espérait, en tout cas, qu’elle avait quelque chose à dire ou la situation serait très étrange, insoutenable et il finirait sûrement pas dire une connerie plus grosse que lui.

Elle parla.

Elle parla et il ne comprit rien à ce qu’elle essaya de lui dire. Déjà, il ne pensait pas avoir mal au cœur, ou juste un peu. Les douleurs passagères qu’il ressentait dans sa poitrine n’avaient aucun lien (ou très peu) avec la sirène. Il sentait que des choses endormies se réveillaient en lui, ce qu’il avait d’abord pris pour des signes de fatigue, de mort imminente. C’était plutôt l’inverse. Donc elle ne lui faisait pas mal au sens littéral du terme. Par contre, il ne pouvait nier qu’il appréciait son comportement et il fut rassuré de l’entendre proférer des excuses sincères. Sauf qu’il ne comprenait pas pourquoi il devait être puni pour une chose qu’il n’avait pas faite. C’était injuste, ça ne se faisait pas.

Mais que pouvait-il répondre à ça ?

Nérina se retourna, sans lui laisser le temps de répondre, alors il ne dit rien. Il resta les yeux braqués sur les deux chevelures blondes qui s’éloignaient et leur emboîta le pas, silencieux. Il devait trouver quelque chose à dire pour détendre l’atmosphère, mais il n’en avait pas la moindre idée. La seule idée qui popa dans son esprit, fut de tendre la main vers la sirène et de dire une connerie :

– Tout ça ne rime à rien, c’est idiot. Laisse-moi la porter.

Ce qui était plutôt vrai, au fond, mais il sentait que rien n’allait s’arrangeait, et il ne savait pas ce qu’il pouvait faire d’autre. C’était, un peu, sa manière à lui de dire qu’il n’y avait pas de mal et que tout était pardonné. Nérina n’en faisait qu’à sa tête. Nami n’en faisait que à sa tête. Heureusement que James n’en faisait pas seulement qu’à sa tête, sinon ils seraient perdus. Pendant trente secondes, il se demanda même pourquoi Elean n’était pas là pour tous les engueuler. Au moins, devant une bonne dispute, ils auraient été obligés de se réconcilier correctement pour faire front commun face à l’ennemi.

Ennemi qui surgit d’entre les arbres dans un tambourinement de sabots jusque là passé inaperçu. Ecarion apparut, toujours affublé de ses armes de guerre et de son regard sévère. Inconsciemment, James reprit le devant de la marche pour s’assurer de pouvoir se mettre entre le centaure et les sirènes, si celui-ci se décidait à être mauvais. Ce qu’il était dans toute sa façon d’être, aux yeux de James. Non, le gardien n’appréciait toujours pas ses regards glissés aux « femelles ». Car c’était plus ou moins ce qu’il lisait au fond de ses yeux et il n’aimait pas ça.

– Vous prenez trop de temps, annonça-t-il, sèchement.

– On est invités ou prisonniers ?

James haussa un sourcil, visiblement décidé à lui rentrer dedans. Physiquement, s’il le fallait. Mais son audace semblait avoir fait mouche, alors que la commissure des lèvres du centaure tressauta légèrement vers le haut, pour redescendre aussitôt, en espérant que personne n’ait rien vu.

– Ça dépendra de vous.

– Quel sens de l’hospitalité, ronchonna James, dans sa barbe inexistante.

Le centaure ne répondit rien et se contenta de pivoter sur ses postérieurs pour ouvrir la route dans la forêt. Au moins, ils ne risquaient pas de se perdre, c’était une bonne chose. En revanche, ça ne les protégeait pas pour autant de tous les dangers et James se rapprocha subtilement de Nérina et Nami. S’il ne pouvait pas porter la fatiguée, il préférait l’avoir à portée de main en cas d’attaque, tandis que ses yeux bleus fouillaient la moindre feuille à la recherche d’un mouvement suspect ou d’un étincellement inhabituel.

Sauf que la forêt était pleine à craquer de ces choses-là.

Peu importait où il regardait, James avait l’impression de voir apparaître une paire d’yeux minuscules, ou des mains riquiquis qui serraient les feuilles pour cacher des visages sans age. Les bourdonnements allaient de droite à gauche et, de temps à autre, il pouvait voir une traînée de poussière colorée, sur les branches des arbres. Mais jamais une créature entière. Au moins, s’ils avaient un doute sur leur propre bienveillance, ils étaient fixés : les bêtes semblaient plus craintives qu’eux-mêmes. Un peu mal à l’aise, James n’était même plus certain de tout ce qu’ils étaient censés leur demander, à ces Perdus.

Tant pis, il aviserait en temps voulu.

– Je ne t’en veux pas, mais tu ne dois pas recommencer, souffla-t-il à Nérina. Et je ne recommencerai pas non plus, comme ça personne se venge de personne.

Oui, c’était tout à fait le moment de dire ça.



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