« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nina. Ma petite fille chérie. Elle s’était sacrifiée pour me sauver. Bien sûr, là tout de suite, je n’étais aucunement au courant qu’elle se trouvait être à Londres à cause d’un mauvais tour de la part de ma mère qui en fait s’avérait être aussi diabolique que ma très chère tante mais bon, la famille s’est jamais bien simple vous savez. Il n’empêche que là tout de suite, je n’étais pas au summum du bonheur mais qu’après une bonne semaine de repos, j’étais retournée au musée pour pouvoir me replonger dans le travail. Il le fallait, j’en avais besoin. La pause de midi vint à arriver bien plus rapidement que je ne l’imaginait et je dois avouer que mon ventre commençait à crier famine. Cela devait faire plus d’une journée que je n’avais pas mangé quelque chose. Disons que…ce n’était pas ce qui m’importait le plus en fait.
Laissant mes affaires telles qu’elles dans la réserve, j’éteins les lumières et quitte les lieux pour me rendre au Granny’s pour pouvoir déjeuner tranquillement. J’avais bien envie de quelque chose de bien gras, comme un hamburger par exemple et beaucoup de frites. Oui, ce n’est certainement pas ce qu’il y a de plus diététique mais je m’en moque. Après tout, je suis sportive et ce que je mange se voit rarement sur mes formes donc j’en profite un peu, je l’avoue. Remontant ma veste noire sur mon débardeur blanc, les talons de mes bottines claquent sur le sol alors que j’arrive au restaurant. Poussant la porte, j’entre à l’intérieur, commande à déjeuner ainsi qu’un verre de thé glacé et m’installe à la table la plus au fond. A cette heure ci, il n’y avait pas grand monde, ils ne devaient pas tous manger à la même heure.
Poussant un soupir, je me perds à observer quelques instants l’extérieur de la ville. Mais très vite, mon regard revient sur le tatouage que j’ai au poignet. La preuve même de notre voyage à Castlerock. Il s’était bel et bien passé quelque chose. Un jour, je finirais pas découvrir pourquoi ça a terminé comme ça, j’en étais plus que certaine, ce n’était pas terminé. La serveuse m’amène ma commande et la remerciant d’un sourire, je bois une gorgée avant de voir Deborah s’approcher. Je lui souris. Elle tombait bien finalement, j’avais plusieurs choses à lui dire.
« Bonjour Deborah. » énonçais-je simplement.
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Deborah Gust
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Je vais rarement chez Granny's, déjà parce qu'étant donné que la Granny en question est morte, ça serait peut-être bien de songer à renommer l'endroit, mais aussi parce que, comme c'est bon marché (à défaut parfois d'être bon tout court), le risque d'y croiser tout et n'importe qui est d'autant plus élevé. Même si maintenant que Dyson tient son propre fast-food de geeks, peut-être qu'il ne vient plus ici et que ça l'élimine de la liste des gens que je veux pas voir mais verrais quand même probablement si je viens. Et je dois bien avouer qu'en passant ce jour-là, je ne pensais pas apercevoir cette bonne vieille Meredith devant un cornet de frites plus gros que ses cuisses. Pourtant si. C'était un peu intriguant, étant donné notre première rencontre qui avait manqué de finir en pugilat de classe et de punchlines. En fait j'étais à peu près certaine que Mary Poppins était du genre à faire de gros yeux quand les enfants qu'elle gardait, avant, voulaient des frites plutôt que de la salade. Evidemment, maintenant qu'elle supervisait des tableaux plus ou moins moches, le problème ne se posait plus réellement. Mais quand même, c'est aussi pour le principe, tout ça. Bref, j'entrai, laissant l'endroit s'imprégner de mon aura, avant de me diriger vers sa table et laisser à son tour à Meredith la joie de remarquer que la qualité des fréquentations de cet endroit venait sensiblement d'augmenter. Pour toute réponse à ses salutations pour le moins banales, j'attaquai directement, non sans lui voler une frites, tant qu'à faire : - Alors, Meredith, la frite ? J'vois qu'on se fait plaisir, ajoutai-je en coulant un regard vers son repas. Et qu'on se fait aussi des tatouages ! Eh bah dis moi ! Il dirait quoi George Banks s'il voyait sa nanny se rebeller comme ça ! Ca me faisait sourire, surtout quand j'imaginais la nounou la plus célèbre de la planète avec un look de punk tout droit sorti de Camden. Pour le prochain remake ça pourrait peut-être le faire. Avec cette idée en tête, je m'assis en face d'elle, me demandant si j'allais prendre à manger puisque l'occasion se présentait, ou pas. Remarquez, je pouvais aussi piocher dans sa nourriture. - Evite le piercing sur la langue, par contre, sinon y aura carrément plus de suspense pour savoir qui de toi ou moi a le plus de classe, ajoutai-je avec un sourire mesquin. Mais assez parler de moi, qu'est-ce qu'elle raconte Mary Poppins ?
Meredith P. Newton
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| Conte : mary poppins | Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins
La serveuse vint rapidement m’amener ma commande, énormément de frites avec un cheeseburger. Mangeant quelques frites, je lève le regard vers Deborah quand je la vois arriver et lui souris. Il fallait que j’ai l’air bien même si au fond, ce n’était pas ça. Au contraire. Je respire longuement avant de boire une gorgée de mon thé glacé tandis que je reprends la parole pour répondre à la jeune femme.
« J’avais besoin de manger quelque chose de…on va dire de gras. » énonçais-je en me mordant la lèvre « ça faisait longtemps que je voulais manger des frites. » dis-je avec un petit sourire.
Le tatouage…ce fichu tatouage. Bon sang, comme j’aimerais que ce soit un cauchemar. Je passe machinalement ma main dans ma chevelure blonde avant de reprendre la parole tout en levant le regard vers la jeune femme.
« Ce tatouage me vient de…ce n’est pas moi qui l’ai voulu. C’est le résultat d’une de mes dernières aventures, dans le monde des peintures disons. » énonçais-je à la jeune femme « je ne sais pas si tu es au courant mais il y a peu de temps, avec quelques personnes, nous nous sommes retrouvées dans le monde de Castlerock, c’est le monde dont je suis originaire. Enfin, ce tatouage est la certitude qu’on y était mais j’ai l’impression que c’était un rêve. »
Je croque dans mon cheeseburger avant de prendre le temps de mâcher et d’avaler avant de reprendre la parole à l’intention de la jeune femme.
« Je raconte que…tu te souviens, je t’avais parlé de ma fille Nina ? Je l’ai retrouvé et…elle s’est sacrifiée pour me sauver la vie. » énonçais-je à la jeune femme « c’est une…très longue histoire. »
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Ouais, en gros c'était de la comfort food. Tout le monde sait que plus c'est gras, plus ça réconforte. Je ne jugeai pas trop pour une fois parce que moi aussi j'aime les frites. A peu près tout le monde aime les frites - même Dyson, pour vous donner une idée du niveau - sauf les gens vraiment nases ou les lapins qui n'ont besoin que de salade pour subsister. Je ne faisais pour le moment pas de remarque, cependant, attendant plutôt de voir où ce besoin de gras allait nous mener. Et pour le moment je n'étais pas déçue. Je sentais quelque chose et je comptais bien avoir les détails, y compris sur ce tatouage qui jurait énormément avec l'idée qu'à peu près tout le monde qui pense correctement se fait de Mary Poppins. - Vu sa tête, oui, j'ose espérer que ce n'était pas une de tes idées, commentai-je en faisant la moue. J'étais un peu intriguée par ce monde des peintures, qui venait sans doute avec sa tripotée d'ennuis comme à peu près tout dans cette ville, mais gardai mes questions intéressées pour plus tard, leur préférant une punchline dont j'ai moi seule (sans me vanter) le secret : - Quitte à aller dans le monde des peintures il fallait choisir un autre courant artistique pour ne pas ressembler à un Picasso. Dieu merci au moins ce n'est pas en plein milieu du front. Pas que j'aurais eu pitié, hein, au contraire, j'aurais ri. Mais… toi moins. Moi, ma seule certitude, c'est que ce tatouage c'est pas l'idée du siècle, conclus-je en faisant écho à ce qu'elle venait de dire. Je lui adressai néanmoins une moue relativement compatissante (et pas plus, pour rappel, je ne suis toujours pas devenue Tristesse entre deux saisons) avant de reprendre d'un air plus sérieux : - Non, j'en ai pas entendu parler. Les problèmes des autres, sans vouloir te vexer, j'aime bien laisser aux autres le soin de les résoudre. Globalement j'évite de m'aventurer dieu sait où, ça vient toujours avec des ennuis surtout si le point de départ c'est Storybrooke ou l'Olympe. Parce qu'on peut lui reprocher pas mal de trucs, à cette ville paumée de l'état le plus nase des USA après l'Alaska, mais y a clairement pas que lui qui est un aimant à problèmes. Je connais suffisamment Aryana pour avoir une idée bien précise de qui d'autre ou quoi d'autre est un problème. Et pour une fois je ne parle pas de Dyson, même s'il mériterait sans doute une place à part. Meredith était sans doute de mon avis et j'aurais pu continuer comme ça un long moment si elle n'avait pas parlé de sa fille, Nina, qui était, en fait, une Riley de seconde main. Bref, je m'identifiais un peu et avais presque la capacité à réellement éprouver de l'empathie, de la vraie de vraie, à son évocation. Il faut dire que ma Riley aussi s'est sacrifiée pour nous, donc je sais de quoi je parle. Ce qui est le cas dès que je parle mais j'aime à le rappeler. Meredith aurait donc pour une fois droit à moins de punchlines et plus de sincérité. Quelle veinarde ! - Oui, j'ai pas oublié. Difficile à zapper, un truc pareil. Je suis désolée d'apprendre pour Nina, ça aurait été largement plus cool de garder juste la première partie de l'histoire, observai-je en lui piquant une autre frite. Bref, c'est pas mon job les beaux discours larmoyants donc je vais pas essayer. Mais si tu veux en parler, tu peux vider ton sac. Tu as pu passer un peu de temps avec Nina, au moins ? Le temps, on s'en rend pas toujours compte, mais c'est précieux et ça se perd vite. Plus vite que les précieux sous de MacRadin, si vous voulez mon avis… Dans tous les cas, j'étais aussi touchée que le dégoût puisse l'être par son affaire et j'avais assez de volonté pour l'écouter et essayer d'imiter Tristesse s'il fallait. Alors que je ne cautionne pas 99 % des choses qu'elle fait, la petite bleue ! Et de toute façon j'avais du doliprane au cas où.
Meredith P. Newton
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« Je suis pas du tout tatouage en plus ! » énonçais-je à la jeune femme « mais bon, il s’en va celui là donc je vis avec du coup… » expliquais-je en tant de le cacher du mieux que je pouvais.
Un petit sourire apparu néanmoins sur mon visage à la réplique de la rousse sur l’idée d’être un Picasso. Mon regard se releva sur elle alors que je reprenais avec un petit air de défi sur le visage.
« Fais gaffe, je pourrais te prendre au mot et t’emmener avec moi dans un Picasso. » dis-je avec un petit sourire « j’ai déjà tenté ! Je te promets que ça vaut quand même le détour vu de l’intérieur, même si les habitants de ce royaume sont tous un peu de travers. » dis-je simplement.
Et ce n’était clairement pas qu’une façon de parler mais il est vrai qu’en ayant cette capacité, je m’étais pas mal promené dans les univers picturaux et que j’avais vu parfois des choses qu’il vaut mieux ne jamais ressortir au grand jour, parole de Poppins. Alors que je venais à parler de Nina, je vins à prendre un énorme morceau de cheese-burger et pris le temps de manger proprement avant de reprendre la parole après avoir bu un peu.
« Merci… » dis-je en mettant les frites entre nous deux avant de reprendre la parole « On a pas eu beaucoup de temps ensembles, on a quand même joué au piano ensembles et….enfin… j’étais heureuse de voir quelle jeune femme, elle est devenue…enfin étais…pourquoi c’est si compliqué et pourquoi je m’en veux autant ? Elle s’est sacrifiée pour me sauver la vie, pour tous nous sauver alors qu’à l’origine, c’est moi qui aurait dû la sauver. » maugréais-je.
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Deborah Gust
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- Des habitants du royaume de Picasso qui sont de travers, en voilà une surprise, ironisai-je, très satisfaite de ma propre subtilité. Je supposai certes que ce n'était pas à prendre au pied de la lettre lais avouez que c'est quand même rudement bien dit ! Meredith ne pourrait dire le contraire. L'art, évidemment, j'aime ça. Mais pas Dali. Ni l'art contemporain. Ni un tas d'autres pseudo-artistes qu'on expose pourtant dans les musées (alors que ma statue, souvenez-vous, a fait débat, c'est quand même un comble). J'aurais pu être intéressée de visiter une toile de l'intérieur, mais je me doutais que dans la ville où nous étions, se faire littéralement une toile ne venait pas sans son lot de soucis. Du coup je préférai passer mon tour, merci bien. Il aurait sans doute mieux valu continuer à parler de tableaux, quitte à ce que ce soit des Picasso, parce que la conversation qui suivit - sur Nina - était loin d'être ce que j'appelle fun. Ouais, la mort, c'est rarement marrant. Tristesse aurait été tout à son aise, les kleenex auraient été de la partie et peut-être même les câlins. Avec moi, Meredith ne pouvait en espérer autant. Ce qui ne voulait pas dire que je n'étais pas désolée et que j'éprouvais ce qui avait l'air d'être de la compassion. Mais comme je suis pas programmée pour ça, je ne suis pas non plus sûre que ce soit vraiment ça. La seule chose dont j'étais certaine c'était d'avoir été dans sa situation : Riley et Joie (évidemment, faut toujours que ce soit la star, même dans le décès) s'étaient sacrifiées pour nous autres. Ca n'aurait jamais dû être le cas et ça me dégoûtait profondément. Et le dégoût, ça, je sais faire. - Bienvenue dans le vrai monde où tout craint toujours. Si j'étais toi, j'en voudrais au méchant de ton histoire. J'suis quasi sûre que c'est pas toi, que c'était un truc compliqué qui prendrait quatre à six semaines et une demi-douzaine de personnes pour résumer dans les moindres détails. Et j'ai pas autant de temps devant moi. Ou alors il faudra plus de nourriture et c'est toi qui paiera. Mais… si je veux essayer d'être réellement compatissante, je te promets pas que ça marche, mais admettons, tu devrais te raccrocher à ces courts moments ensemble. On a pas tous droit à un deuxième essai et même s'il est court il valait le coup. J'sais pas ce que t'en dis mais se sacrifier pour quelqu'un c'est une sacrée preuve d'amour. Moi je le ferais pas pour grand monde, en tout cas. Mais toi aussi t'étais prête à le faire, dans un sens c'est positif. Et du coup, parce que je suis quand même curieuse, pourquoi il fallait un sacrifice ?
Meredith P. Newton
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| Conte : mary poppins | Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins
J’étais heureuse de pouvoir discuter avec Deborah. Même si à notre première rencontre, ça n’avait pas été le grand amour, il faut croire que j’avais évoluée. Ou peut être que ça venait d’elle, je n’en savais rien mais en tout cas, ça allait mieux entre nous et tant mieux. Un petit sourire naquit sur mon visage quand elle revint au côté de travers des habitants de Picasso mais je ne répondis rien.
Je venais de lui parler de Nina, de ce qu’elle avait fait pour moi. Du fait que je m’en voulais atrocement parce que c’est plus ou moins de ma faute si ma fille est morte. Elle s’est sacrifiées pour sauver ma vie. Je levais le regard vers la rouquine, écoutant avec attention ce qu’elle me disait. Elle avait raison, je devais en vouloir à la méchante de l’histoire mais le problème, c’est qu’elle était morte.
« Je te paie le repas si tu veux hein ? » dis-je en riant avant de reprendre « tu as raison, il faudrait beaucoup trop de temps pour tout expliquer. »
Me mordant la lèvre inférieure, je reprends néanmoins, en voyant que j’avais attisé sa curiosité.
« Tu as raison. Nina m’aimait et je l’aimais aussi. En gros, avec d’autres personnes, nous étions les gardiens de la lumière, on était nécessaire pour détruire l’obscurité du coeur de ma tante, la reine obscure. Moi, j’ai hérité des pouvoirs d’enchanteresse de ma mère mais disons que ça à mal tourné et que ma mère s’est retrouvé atteinte de ce mystérieux mal obscur et au moment où j’étais la plus faible, quand la magie de l’enchanteresse m’était retirée, ma tante a lancé sur moi le poignard ultime et au lieu de m’atteindre au coeur, c’est ma fille qui l’a eu en plein coeur et je me suis…réveillée. » avouais-je « je te l’ai dit…c’est une longue histoire… j'ai eu les cheveux blancs et des pouvoirs impressionnants pendant un bon moment...»
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Deborah Gust
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Puisqu'elle proposait… Je hélai le serveur et passai une généreuse commande avant de lui lancer un sourire satisfait et plein de dents. - Ca me va, répondis-je simplement, maintenant que son offre était actée. Maintenant je suis bien plus disposée à t'écouter longtemps, ajoutai(je en espérant que le service serait rapide, tant qu'à faire. Non pas que je manque de moyens. Quand on connait Aphrodite aussi bien que moi, on ne peut pas manquer de quelque chose. Mais pour le principe, quand quelqu'un offre, j'accepte parce que j'aime profiter des gens quand je peux. Et je n'ai pas spécialement prévu de m'en cacher ! J'avais quand même une oreille attentive, qui ne manqua pas d'entendre qu'on restait dans quelque chose de très graphique (mais conventionnel - cela dit, venant du monde des contes c'est pas si étonnant que ça) avec son affaire de clair-obscur. Pour le moment, c'était assez simple à suivre. L'éternel combat du bien contre le mal avec des élus d'un côté et un grand méchant de l'autre. Combien de Disney est de saga de cinéma nous dépeignent ce schéma, de toute façon ? Enormément. On est tous formatés pour comprendre une opposition aussi simple. Genre, même Michel-Ange aurait pas eu trop de mal à suivre, alors que c'est pas toujours une flèche. Même les noms étaient faciles. Mais si j'apprenais que le groupe d'élus s'étaient auto nommé Les Elus de la Lumière Blanche, je ne répondais plus de rien. Faut pas abuser non plus. Par chance, soit ce n'était pas le cas, soit Meredith n'en parla pas. Dans les deux cas, c'était satisfaisant, surtout quand on apprenait dans la phrase suivante qu'il y avait un "poignard ultime". Ah bah oui, évidemment. Faut toujours que ce soit sans retour dans les contes. J'arrivais étrangement à très bien imaginer la scène. Si ça avait été un film, on aurait même fait un ralenti au moment fatidique où le poignard atteignait sa cible. Par chance, ça n'existe pas dans la vraie vie. Parce que ça donnerait vraiment l'air idiot et y a suffisamment de gens sur Terre qui ont déjà cet air, c'est pas la peine d'en rajouter. - Oh tu t'en tires bien pour la synthèse, fis-je remarquer. J'ai tout compris. Sauf là où tu t'es réveillée mais comme t'as pas précisé, c'est normal. J'suis pas sûre d'approuver les cheveux blancs donc si t'as fait des selfies c'est pas la peine de me montrer. Par contre, les pouvoirs super puissants, ça, c'est intéressant. Cette fois c'était quoi, ranger un éléphant dans un studio au lieu d'une plante dans un sac à main ou c'était vraiment ouf ? demandai-je d'un ton pince sans rire. On aurait aussi pu continuer de parler de Nina mais franchement je voyais pas ce que je pouvais dire de plus. On avait déjà abordé le fait que Meredith n'était pas responsable de sa mort et qu'elle et sa fille s'aimaient. De mon point de vue, j'avais fait le tour de ce que je pouvais avoir à en tirer. Et comme verser des larmes c'est pas mon genre…
Meredith P. Newton
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| Conte : mary poppins | Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins
Un petit sourire naît sur mon visage lorsque Deborah me fait comprendre que ça lui plaisait pas qu’à moitié que je lui propose de lui payer le repas. En plus, apparemment, les serveurs n’étaient pas trop mauvais en ce moment donc ça allait vite.
« Je m’en doutais. » lui dis-je simplement.
Finalement, j’en viens à tenter de lui résumer en gros la situation actuelle dans laquelle je me trouvais et qui m’avait finalement amener à dévorer de la nourriture pleine de graisse qui ne me ferait pas prendre un gramme mais qui allait un peu me faire oublier la vie pourrie que je me traînais. Un petit rire m’échappe alors qu’elle en vient à m’interroger sur l’importance de mes pouvoirs.
« Ouais, je t’avouerais que je n’ai pas compris comment je me suis retrouvée endormie dans mon lit…mais pour en venir à mes pouvoirs, disons que c’était bien plus…magique que mon sac sans fond. C’était vraiment ouf, je te jure mais pendant un bon moment, mes pouvoirs ont été instables. C’est con. Mais ils étaient super puissants et je dois avouer qu’être à nouveau…juste moi, ça m’a fait bizarre, pas que je sois mécontente d’être moi-même, après tout, je suis Mary Poppins tu vois mais…je sais pas…enfin vu ce qu’on a vécu, je me dis que c’est pas plus mal finalement. T’imagines si j’avais conservé mes pouvoirs ? J’aurais peut être conservé les cheveux blancs avec. » dis-je en riant alors que les serveurs apportaient sa commande à Deborah.
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Deborah Gust
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Tu m'étonnes, songeai-je sans faire le commentaire à haute voix, histoire d'être réellement amicale. Moi aussi si je devenais super badass (l'instabilité en moins, évidemment) et qu'ensuite on m'en retirait les trois quarts, je le vivrais mal. J'aurais même le seum, comme disent les jeunes qui se sont inventés une langue bien à eux qui veut, en fait, rien dire. C'est pas que je juge, mais quand même un peu. Bref, au lieu de le lui faire remarquer, moi qui ai et aurai toujours ma super puissance de dégoûtée en cheffe, j'opinai simplement d'un air relativement compatissant. Parce qu'on va pas se mentir, la compassion, c'est toujours pas mon dada. Par contre, il y a des vérités que je suis obligée de pointer - amitié ou pas. Dans certaines situations, cet argument ne fonctionne simplement plus : - Des pouvoirs superpuissants mais instables, ça craint quand même un peu, fis-je observer avant de boire une gorgée. Mais je comprends. Ca m'aurait aussi soulée d'avoir des pouvoirs de malade pendant deux jours et puis après plus rien. Par chance, mon pouvoir, personne ne peut y toucher, me vantai-je sans m'en cacher. Dans l'absolu je ne pouvais pas le prouver mais est-ce que Meredith le savait ? Non. Donc ce n'était pas important. - Enfin bon, tu l'as dit toi-même. Tu es Mary Poppins. Pourquoi aurais-tu besoin de super pouvoirs de la mort ? A part pour me les montrer et te la péter et peut-être devenir ma meilleure amie parce que ça t'aurais rendue plus intéressante, je veux dire. Un sac et un parapluie, ça a l'air de suffire quand on est une nanny, ajoutai-je avec un sourire narquois. Sauf si tu as quelque chose dans ta vie qui nécessite plus qu'une kit de parfaite nounou pour être réglé ? avançai-je, un peu curieuse, certes, mais aussi pour qu'on ne s'ennuie pas trop en mangeant et qu'on discute de choses intéressantes.