« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois

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[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois _



________________________________________ 2019-12-24, 12:07

    [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois Giphy
    Raven O'Neill
« Comme la neige serait monotone si Dieu n'avait créé les corbeaux. » J. Renard

Fiche Technique.


    ♠ Surnom(s) → Raven [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1661286399
    ♠ Age → Ça ne se demande pas, l'âge d'une femme [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1574146564 (En vrai, elle n'en a pas la moindre idée)

    ♠ Occupation / Emploi → Taxidermiste du Fur Ever

    ♠ Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Le Corbeau et le Renard
    ♠ Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Le corbeau

Vous.


    Caractère → Raven est toujours un peu perdue entre deux « elles » qui ne sont pas toujours d’accord sur toute la ligne. Elle est jalouse, possessive, rancunière, maligne, indépendante et loyale. Le corbeau en elle la pousse à la méchanceté gratuite, par haine pure et simple de tout le monde vivant, la violence et l’envie de chair crue. La femme en elle est douce, maternelle, amoureuse et fidèle, elle est aussi protectrice et capable de se défendre. Les deux Raven sont manipulatrices, voleuses et joueuses. L’oiseau adore embêter le monde, il a une très haute estime de lui-même et est persuadé qu’il est le plus beau, le plus fort et le plus intelligent. L’humaine est plus modeste. Elle a passé sa « vie » à cacher qui elle était vraiment et ne veut, de toute façon, plus être celle qu’elle a été autrefois. Quitte à se prendre une bonne baffe pour ne pas montrer qu’elle est capable de la rendre au centuple. Ce qui lui paraît mieux à dire que d’avouer qu’elle est juste trop perdue entre ses deux passés pour savoir exactement comment il faut faire pour rendre des coups… C’est qu’il y a une Raven, en elle, un peu plus maladroite que l’autre, qui a tendance à battre des bras et pousser des cris pour faire peur à ses ennemis.

    Une Particularité ? → Raven a la possibilité de se transformer en corbeau, ce qui lui arrive de faire régulièrement, au minimum une fois par mois, poussée par des besoins malsains de faire parler sa haine du monde et d’assouvir son envie de picorer ces « petits cons d’animaux débiles ». Ce n'est pas elle qui le dit, c'est l'autre.

Votre Vie dans le monde des contes.


    Le Corbeau et le Renard

    La vie est paisible, dans la forêt. Les choses sont toujours les mêmes. Des animaux naissent, des animaux meurent, les humains se tiennent à bonne distance. Au milieu de tout cela, Maître Corbeau, sur un arbre perché, tenait en son bec un fromage. Un beau fromage, bien rond, odorant, dans lequel le bout de son bec noir s’enfonçait. Le corbeau salivait d’avance du repas qu’il ferait de sa trouvaille, sans encore oser croquer dedans une bonne fois pour toutes. C’était qu’il hésitait, l’oiseau noir, sur la possibilité de partager un morceau avec quelqu’un d’autre ou, au moins, en cacher un bout dans un coin pour s’en garder une part pour plus tard. Néanmoins, par la minuscule ouverture que le bec du charognard avait créée dans la croûte du fromage, se dégageait une agréable odeur qui aurait tôt fait d’ameuter le monde entier. Le corbeau devait prendre une décision.

    Maître Renard, par l'odeur alléché, lui tint à peu près ce langage :

    « Et bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »


    Le corbeau sentit naître en lui une pointe de fierté. Une pointe… Une vague ! une tornade indomptable qui réchauffa son poitrail et le poussa à se redresser, prendre une allure de maître, un maintien qui conviendrait mieux au phénix que le renard voyait en lui. Loin de lui l’hésitation, les questions. Il en oublia même son beau fromage et se dit que, oui, il pouvait bien faire cette faveur à ce drôle d’animal et lui prouver qu’il a la plus belle voix de la forêt. Ce n’était pas la première fois qu’on le lui faisait remarquer. D’ailleurs, il avait bien conscience des regards des autres corbeaux sur son beau plumage. Alors, il se lança. À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ; et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

    Quelle horreur ! Le fromage lui échappe, tombe à terre en traînant derrière lui son parfum entêtant, tentant, alléchant. Le corbeau n’a même pas le temps de bondir, perché sur sa branche d’arbre, que l’autre s’avance. Le Renard s'en saisit, et dit :

    « Mon bon Monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »

    Le Corbeau honteux et confus jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
    Sauf que la nouvelle, dans la forêt, eu tôt fait de se répandre, plus vite encore que la peste noire. Le corbeau fut moqué, humilié partout où il passait. L’on criait, sur son passage, qu’il fallait être bête pour se laisser avoir ainsi, qu’il n’était même pas si beau que cela, comment avait-il pu tomber dans le piège ! La vie de paria ploya le dos de l’oiseau noir, fit pâlir son beau pelage et, la tête basse, le corps amaigri par les combats qu’il ne pouvait plus gagner pour se nourrir, le corbeau sentit un nouveau feu brûler dans sa poitrine. Ce n’était plus la fierté de savoir qu’il était beau et qu’il plaisait à d’autres, c’était de la haine, pure. Une haine si puissante qu’elle brûla tout sur son passage, jusqu’au cœur du corbeau et plus profond encore, pour atteindre son âme.

    Noirci au plus profond de lui-même, là où l’on ne pouvait plus soigner sa peine, le corbeau jura de détester le monde entier, de le détruire et de lui faire regretter ce que l’on avait fait de lui. Ainsi, l’oiseau noir devint plus sombre encore, si ténébreux qu’il ne sut plus se contenter de sa nourriture habituelle, qu’il en vint vite à attaquer ses semblables, les autres animaux de la forêt, et à dévorer ceux qui l’avaient insulté.

    En effet, plus jamais l’on ne l’y reprendrait car, à choisir, entre le renard et le fromage, cette fois, notre beau corbeau dévorerait le renard.


    Le Chat et le Corbeau

    La vie dans la forêt ne fut bientôt plus amusante pour le beau corbeau. Il avait goûté à tous les animaux, s’amusait à effrayer le moindre inconnu sur sa route et à énerver les prédateurs qui, à ses yeux, n’en étaient plus vraiment. Il ne craignait rien ni personne. Son existence prenait une allure différente de tout ce qu’elle avait été jusqu’à présent. Les autres corbeaux ne l’intéressaient plus. Ils lui paraissaient tous si idiots ! si laids ! Les autres animaux fuyaient sur son passage, comme si son ombre, tout comme son pelage sombre, portaient en eux les stigmates de la méchanceté à l’état pur. Le phénix des bois était mort, incendié, et de ses cendres était né le démon obscur, le corbeau des enfers qui ne se contentait plus des morts et attaquait les vivants.

    Las, l’oiseau noir décida de changer d’air. Il abandonna ses ennemis de la forêt, ses proies faciles, pour rejoindre les champs. Les humains grappillaient, de jour en jour, toujours plus d’espace et il ne lui fallut pas longtemps pour trouver de nouveaux animaux, des chairs qu’il n’avait pas encore picorées. Mais les champs, dans sa région, s’étendaient à perte de vue, des open field qui rendaient la chasse trop… simple. Lui, il voulait fouiner, effrayer, observer le monde avant d’attaquer. Le corbeau adorait suivre ses proies pendant plusieurs jours, voler leurs réserves de nourriture jusqu’à qu’ils abandonnent l’idée, mettre son odeur partout dans leur tanière pour leur dire qu’il est là, qu’il attend. Dans les champs, il ne peut pas se cacher. Ses victimes non plus. Alors le corbeau avait passé son chemin et rejoint la ville la plus proche. Il n’avait jamais goûté d’humain.

    Sauf que les humains sont plus viles que l’oiseau ne l’avait imaginé. Ils s’attaquent eux-mêmes, ils attaquent les autres animaux. Tout ce qui bouge est à la fois proie et prédateur. Un danger constant qui maintint le corbeau sous adrénaline. Il adore ça ! Surtout que, lui, au jeu du plus malin, il est un pro. Il sait y faire pour tromper son monde, humains compris. Ce qu’il préfère, c’est voler la nourriture des bambins. Ça pleure, ça hurle, quel délice ! Les enfants lui font un peu peur. Ils sont imprévisibles, il s’en méfie. Les adultes… ils se prennent pour les rois du monde et oublient de se méfier de lui. Jusqu’à ce qu’ils retrouvent leurs petits monstres à quatre pattes défigurés et qu’ils se souviennent que le monde n’est pas à eux.

    Raven – puisque c’est ce nom que l’on criait à son passage – n’était pas non plus le roi du monde. Il l’apprit à ses dépens le jour où, concentré sur autre chose, il n’eut pas le temps d’éviter un projectile. Les marmots des humains, ces démons à la peau rose, se croient tout permis, prêts à tout pour voir du sang. Ils le virent, son sang, qui gicla dans le ciel tandis que l’oiseau noir tombait de son piédestal pour s’écraser plus bas que terre.

    Un chat.

    Ce fut ce que Raven vit en ouvrant les yeux, le bec ouvert sur la douleur qui pulsait dans son aile blessée. Un gros chat noir qui le regardait d’un œil mauvais. Raven n’aimait pas les chats. Il adorait les embêter, leur picorer le dos et les pousser à s’attaquer entre eux. Il en avait un peu peur, mais il n’osait pas l’avouer. Il avait connu des chats, des vrais chats, de ces chats sauvages qui traînent dans les forêts, capables d’arracher une aile à une aigle d’un seul coup de patte. Alors, oui, il avait un peu peur des chats, un peu moins de ces chats domestiques qui rôdent en ville, mais celui-là… Il avait quelque chose de profondément mauvais dans le regard. Quelque chose qui rappela à Raven la noirceur de son propre cœur. Alors, il fit la seule chose qu’il pouvait faire à cet instant :

    « NON ! Ne me tue pas, pitié ! »

    Il cria pour sa vie. L’oiseau noir supplia son agresseur, pria tous les dieux du monde que l’autre puisse le comprendre. Et l’autre le comprit.

    « Et pourquoi pas ?
    - Si tu me laisses en vie, je te servirai. »

    Que lui restait-il d’autre à faire ? Raven était diminué, handicapé par son aile blessée par les humains et leur propension à faire le mal pour s’amuser. Un peu comme lui, mais il ne l’aurait jamais avoué. Sauf que le chat, aussi noir que lui, ne semblait pas enclin à lui sauver la vie. Il appuya plus fort sur son cou et Raven couina à nouveau.

    « Je t’en prie, tu es le chat noir, je t’aiderai dans ton dessein de malchance.
    - De que ? Quoi ? »

    L’incompréhension. Ce petit instant de doute qui lui offre une porte de sortie, une échappatoire que Raven ne doit pas louper s’il veut vivre. La pression sur son cou se fit plus forte et les crocs acérés du félin s’approchèrent de son crâne. Il n’avait pas le droit à l’erreur.

    « Parle ou je t’arrache la tête en t’avalant.
    - Il y a une légende en Europe… si les humains voient un chat noir, ils pensent qu’ils vont avoir de la malchance… au même titre qu’un corbeau comme moi. »

    Une rumeur, une légende, un vieux mythe qui traîne, dans son sillage, du sang, de la douleur et des cris. Raven avait été témoin de la colère des hommes envers les animaux porte-malheur. Chats noirs, rats, corbeaux, même les pies. Tous rejetés, malmenés, tués pour une légende qui n’avait pas lieu d’être. Et lui, il se tenait au-dessus, il riait de tout cela, avant d’en être victime à son tour. Il ne donnait pas longtemps au chat noir pour finir écrasé lui aussi.

    « D’accord, je te laisse vivre, à la condition que tu passes ta vie à m’aider. Tu survoles les endroits où je suis, et dès qu’un humain voit un chat noir tu me préviens, tu as compris ?
    - Promis Maître. »

    Une petite vie de servitude pour s’éviter la mort. Un maigre prix à payer pour le corbeau qui retrouva sa liberté. Un contrat qui ne le tenait que par la parole, mais dont il se servit à loisir. Le chat noir, Kot, laissait derrière lui de quoi nourrir l’oiseau noir. Il créait des diversions que le corbeau mettait à profit pour voler et survivre. Alors, Raven ne se plaignait pas. Devoir indiquer au chat tous les humains qui avaient croisé un chat noir, ce n’était pas une tâche difficile. Il la faisait sans rechigner et se servait à sa guise en traînant dans l’ombre de Kot et de ses méfaits. Chacun y gagnait.

    Jusqu’à ce que Kot soit tué. Raven s’en doutait, il le savait, au fond de lui, que ce jour arriverait. Il regarda le bûcher, du haut d’un toit, et croassa de sa grosse voix, ricanant de la bêtise humaine. Il était temps de partir ailleurs. Plus aucun contrat ne le tenait à qui que ce soit.


    Le Corbeau et la Sorcière

    La vie sans Kot était… ennuyante ou ennuyeuse ou les deux à la fois. Raven ne goûtait plus à sa liberté comme il en profitait avant de rencontrer le démon-chat. Effrayer les enfants ne l’intéressait plus, embêter les adultes devenait de plus en plus dangereux et les animaux n’étaient plus si juteux. Petit à petit, le corbeau décida de sortir des villes et de retourner dans la forêt. Il rêvait d’un peu de calme, à l’abri des humains, pour retourner à ses premiers vices : emmerder les animaux de la forêt. Néanmoins, le destin en avait décidé autrement.

    « Corbeau Kot ! Corbeau Kot ! Corbeau Kot ! » se mit-il à hurler, un soir.

    Une vieille femme, du genre bien laide, une drôle d’odeur sur les vêtements, tendait les mains vers lui. Raven cria à nouveau. Il était hors de question qu’il laisse cette horrible femme poser ses doigts crochus sur son beau pelage noir ! Alors il hurla. Encore et encore. Pour qu’elle comprenne bien qu’il n’était pas à elle et qu’il appartenait déjà à quelqu’un. Un mort, certes, mais Raven savait que ce n’était pas l’exacte vérité. Kot n’était pas un chat comme les autres.

    « Tu t’appelles Kot ? » grinça-t-elle de son affreuse voix.

    Muet, Raven darda un œil noir sur la vieille peau. Était-elle idiote à ce point-là ? À bien y regarder, elle semblait vivre à l’état sauvage. Drôle d’idée pour un humain avec juste la peau sur les os. Il devait lui manquer quelques cases à celle-ci, ce qui l’empêchait de comprendre les mots de l’oiseau noir. Alors, Raven déploya ses grandes ailes, donna un coup, bien accroché à sa branche, pour impressionner la vieille, et se remit à hurler.

    « Corbeau de Kot ! Corbeau de Kot ! Corbeau de Kot ! »

    L’affreuse dame se mit alors à rire. Ce genre de rire que l’on ne croise qu’une fois dans sa vie, généralement avant de mourir. Un gros rire, un peu grinçant, qui ressemblait drôlement au croassement du corbeau quand il se moquait des humains.

    « Tu es plus intelligent que tu ne veux le faire croire, hein ? Viens avec moi, tu me raconteras qui c’est, ce chanceux de Kot. »

    Raven croassa, désapprobateur, mais la vieille ne l’écouta pas et se retourna. Il la regarda s’évanouir dans l’obscurité de la forêt et pesa le pour et le contre. La solitude commençait à lui peser. Il aimait être vu, regardé, apprécié pour sa beauté. Si, ces dernières années, il n’avait plus récolté que la peur et la haine, cela lui allait aussi. Alors, l’oiseau noir se décida à suivre la piste de la vieille dame et à la surprendre chez elle.

    La baraque avait tout du portail entre la vie et la mort. La puanteur et l’habitant effrayant compris. Cela plut au corbeau qui entra par une fenêtre et se cacha dans l’ombre pour voler quelque chose à manger, déplacer des affaires et essayer d’effrayer la vieille dame. Avez-vous déjà essayé de faire peur à une sorcière ? Raven comprit vite que cela était inutile, aussi abandonna-t-il l’idée et finit-il par passer quelques années bien au chaud, au coin de la cheminée. Il raconta son aventure, celle de Kot et mentit un peu, aussi. Enjoliver la vérité, ça ne fait de mal à personne.

    Puis Baba Yaga s’en alla, du jour au lendemain, sans prévenir le corbeau. Il l’attendit, piqua de la nourriture dans la réserve, déchira quelques livres qui traînaient sur la table et se posa dans le coin, quand l’ennui finit par le gagner. Il n’y avait rien à faire, dans cette maison puante, et lui se retrouvait une envie de picorer la chair tendre d’un lapin. Sûrement était-il temps pour lui de partir, abandonner la vieille sorcière et reprendre sa route.

    Baba Yaga revint aussi brusquement qu’elle était partie. Pas bien longtemps, en vérité, mais Raven n’était pas habitué à la voir s’enfuir sans le prévenir. Sauf que la vieille femme, cette fois, ne revint pas seule. Elle avait avec elle un chat noir que le corbeau reconnut immédiatement. Kot, son chat porte-malheur, celui qu’il avait vu mourir et qui revenait, aujourd’hui, aussi pimpant que s’il venait de naître. À l’instant-même où Kot passait le seuil de l’étrange maison, Raven décida qu’il n’était plus le « corbeau de la sorcière », mais qu’il redevenait le « corbeau de Kot » à plein temps. Il couvait l’espoir que le chat décide de repartir et de l’emmener avec lui, pour reprendre la vie qu’ils avaient partagée quelques années auparavant.

    Néanmoins, Kot restait un chat, un petit égoïste qui décida de prendre la poudre d’escampette de son côté. Raven, en rage, mit la maison sens dessus dessous. Tout ce qui lui passait sous le nez finissait contre un mur. Il s’attaqua même à Baba Yaga, qui le repoussa sans trop se débattre, ne sachant comment calmer la fureur de l’oiseau noir. Elle eut beau lui mentir et dire que Kot avait été capturé, Raven était plus intelligent que cette petite humaine ! Il savait pertinemment que le chat ne se serait pas laissé attraper par le premier venu. Si Kot avait disparu, il était persuadé que c’était seulement parce que le chat l’avait voulu. Et il n’avait pas voulu emmener son corbeau avec lui.

    « Corbeau de Kot ! » hurla-t-il quand la sorcière essaya de le calmer.

    Il n’en fallut pas plus au corbeau pour décider de partir, lui aussi. Si le chat ne voulait plus de lui, alors lui ne voulait plus du chat. Il traça sa route dans le sens inverse de Kot, loin de l’odeur que le chat laissait derrière lui et qui, pourtant, aurait permis à Raven de le retrouver pour se venger de sa trahison. Car, même si l’oiseau ne voulait pas l’avouer, au fond de lui, il avait fini par s’attacher au mauvais caractère du félin et rêvait de reprendre la route ensemble, pour malmener tous ces petits humains.

    Raven reprit sa route tout seul, dans son coin. Il ne se posa jamais vraiment, parcourut de longues distances, sans arriver à retrouver l'amusement qu'il avait connu autrefois. Effrayer les humains l'ennuyait, dévorer les cadavres l'ennuyait, rendre fou les prédateurs l'ennuyait. Rien de tout ce qu'il pouvait faire, à longueur de journée, ne trouvait grâce à ses yeux. Même parmi les oiseaux de sa race, il ne trouva jamais de corbeau qui réussisse à capter son attention. On essaya bien de lui faire la cour pourtant... Et Raven se souvient de chacun comme d'un bon goûter, bien tendre et juteux.

    Puis vint le jour qui changea tout, le jour de la malédiction. Un jour qui, Raven l'espérait, mettrait un peu de piment dans sa vie.

Votre Vie à Storybrooke.


    Âme-sœur

    1940, quelque part ailleurs, Raven venait au monde et poussait son premier cri, déchirant le calme de l’hiver. Une famille presque normale, une maison presque normale, une enfance presque normale. Presque.

    La petite brune apprit à tenir une arme pratiquement avant d’apprendre à parler. Son père, un militaire chevronné, voulait qu’elle puisse se défendre, elle-même et sa famille, s’il venait à mourir pendant la guerre. Il n’avait pas eu de fils et ne s’intéressait pas tant au sexe de son enfant qu’à sa capacité à se défendre. Sa fille devait donc apprendre à protéger sa mère, ses biens, ceux qui, à ses yeux, méritaient d’être protégés.

    Raven n’avait même pas quinze ans quand l’on vint lui annoncer la mort de son père. Il n’était pas véritablement militaire, quelque chose de plus obscur, de caché, qui laissa de grosses parts d’ombres sur les raisons exactes de sa mort. Cela ne plut pas à l’adolescente. Son père lui avait tout appris ce qu’elle savait de la vie, de la mort, de la façon de décider de l’un ou de l’autre. Elle voulait savoir ce qui lui était arrivé.

    Ce fut ainsi qu’elle usa de ses entraînements avec son père pour pénétrer dans l’enceinte de la base militaire et partir à la recherche du dossier qui parlait de sa mort. Il devait y avoir un dossier. Évidemment, Raven fut découverte peu de temps après être entrée, illégalement, dans la base miliaire, mais elle ne fut pas capturée tout de suite. Un homme, le collègue ou le patron de son père (elle n’a jamais vraiment su leur relation exacte), décida de la regarder faire. Il n’ordonna son arrestation qu’à l’instant où la brune entrait dans un bureau et feuilletait des dossiers ultra confidentiels.

    À peine quinze ans et Raven fut confrontée à un choix décisif. Vivre ou mourir. Cet homme l’avait laissée toucher des dossiers qu’elle n’aurait jamais dû voir pour obtenir un moyen de pression sur l’adolescente. Ils ne pouvaient décemment pas la relâcher dans la nature sans savoir ce qu’elle avait vu, lu. Ils ne la laisseraient pas repartir. Alors, au vu de ses compétences, il lui proposa un job. Un long entraînement, mille fois plus dur que celui qu’elle avait eu avec son père, qui la mènerait sur les traces de celui-ci. Puis des missions, toujours plus dures les unes que les autres, qui risquaient de la tuer, mais qu’elle devrait accomplir d’une main de maître.

    Raven n’hésita pas longtemps. Sa vie n’avait aucun intérêt, mais elle y tenait. Elle passa ce contrat et s’entraîna dur, très dur. Elle devint douée, très à l’aise avec les filatures, la discrétion, l’effraction et, plus encore, avec tout ce qui nécessitait de prendre de la hauteur. Au sommet des immeubles, Raven se sentait pousser des ailes.

    1958, la brune avait dix-huit ans. Elle était encore jeune, mais prometteuse et il fut décidé qu’elle suivrait la trace d’un certain Kot O’Neill, une crapule qu’ils rêvaient de coincer. Ils avaient le même age, Kot venait de perdre sa mère, le moment rêvé pour que Raven s’incruste dans sa vie, joue les femmes douces, sensibles, le réconforte comme il se doit pour prendre de l’importance et réussir, une bonne fois pour toutes, à mettre fin aux agissements du Russe.

    Du moins était-ce ce à quoi devait ressembler sa mission, sur le papier. Une fois mise devant les faits, les choses furent différentes. Raven se découvrit une douceur que l’on ne lui avait jamais appris à exploiter, habituée à être traitée avec dureté, parfois avec violence. Elle joua le jeu un certain temps puis se prit elle-même les pieds dans son propre piège. L’espionne tomba amoureuse de sa cible, d’un amour qui la poussa à commettre l’irréparable. Raven coupa tous les ponts avec ses employeurs et s’enfuit avec Kot pour vivre, avec lui, une vie plus amusante encore que tout ce qu’elle avait connu jusque là.

    Il ne leur fallut pas deux ans, aux deux tourtereaux, pour agrandir leur famille. Raven tomba enceinte, une chose incroyable qu’elle ne pensait pas possible un jour. Pas avec son ancien travail, en tout cas. La vie qu’elle menait avec Kot n’était pas, non plus, un environnement propice à l’éducation d’un enfant, mais elle aimait son mari et, pour rien au monde, elle ne se serait débarrassée du fruit de cet amour.

    De son côté à lui, les choses furent un peu différentes. Raven avait toujours été maligne et elle voyait bien que Kot n’aimait pas leur fils. Étonnamment, elle n’arrivait pas à lui en vouloir. Elle savait qu’il n’aimait pas grand-monde et qu’elle pouvait déjà être heureuse qu’elle fasse partie des rares exceptions. S’il ne l’avait pas aimée, elle ne savait pas ce qu’elle serait devenue.

    Elle aurait, néanmoins, préféré que Kot soit plus gentil avec leur fils, qu’il cesse de lui raconter des histoires dégoûtantes et qu’il apprenne à l’aimer avec le temps. Ce ne fut pas le cas et l’arrivée d’une fille, dans leur petite famille, ne changea pas les choses. Si Raven plaisantait sur la capacité de Kot à être un bon père, elle espérait tout de même qu’il change de comportement avec le deuxième. Ce qui, évidemment, n'arriva pas.

    Avec deux enfants, le couple se calma dans ses activités illégales. Kot parvint même à décrocher un travail régulier en tant que professeur de langues, puisqu’il en connaissait plusieurs. Raven resta à la maison pour s’occuper de ses deux enfants. Il lui semblait plus prudent de rester discrète, même autant d’années après avoir planté ses précédents employeurs.

    Arriva un jour où la mère ne put rien faire pour sa progéniture, Kot n’essaya même pas. Sa fille et son fils se disputèrent tant que l’un d’eux partit de la maison et décida de couper tous les ponts avec eux. Cela fit beaucoup de mal à Raven qui garda la tête haute, l’air de rien, et accepta de mentir pour avoir le droit de voir ses enfants. Mais si Raven avait appris à mentir toute sa vie, devoir faire semblant de n’avoir qu’un seul enfant, chaque fois qu’elle voulait voir ou sa fille ou son fils, lui fit énormément de mal. Son amour pour Kot n’en fut pas entaché, mais elle aurait aimé qu’il fasse quelque chose, qu’il agisse pour le bien de leur famille qui, au final, n’en était plus vraiment une. Aux yeux de Raven, en tout cas.

    Cette mascarade dura longtemps, très longtemps, trop longtemps. Vint un jour où Raven n’en put plus. Elle voulait aimer ses enfants autant l’un que l’autre. Elle rêvait de les voir se réconcilier. L’arrivée de ses petits-enfants, dans la famille, n’arrangea rien à tout cela. L’ancienne espionne se rassura un peu en constatant que Kot appréciait ses petits-enfants, comme si l’amour pouvait sauter une génération. Elle, elle se sentait perdue.

    Ce fut peut-être pour cette raison qu’elle accepta, à nouveau, un drôle de contrat. Un jour, Raven se sentit mal. Quelque chose n’allait pas. La douleur pulsait dans tout son corps, elle avait des vertiges, des nausées, parfois de la toux. L’agonie dura longtemps, sans qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait. Puis un jour, elle s’évanouit. L’on raconta à sa famille qu’elle était morte, terrassée par la maladie. Et Raven s’éteignit sans revoir ses enfants. Elle put, au moins, aimer son mari jusqu'au dernier instant.


    Mensonge

    Raven n’était pas morte.

    L’espionne avait été retrouvée par ses anciens employeurs. L’on n’échappait jamais longtemps à ce genre de personnes. Elle l’avait toujours su, au fond d’elle, mais n’avait jamais cru qu’ils iraient jusque là pour la récupérer.

    Quand elle se réveilla, ce jour-là, Raven n’était plus auprès de son mari, allongée dans son lit, à crever à petits feux. La chambre ressemblait à une chambre d’hôpital, mais la froideur des murs, le visage fermé de l’infirmière, quelque chose réveilla l’intuition de l’espionne et lui cria qu’elle ne pouvait plus s’échapper.

    Son ancien patron vint la trouver, dans sa chambre, quand elle se fut rétablie. Il avoua la déception qu’il avait ressentie quand sa protégée l’avait quitté pour se marier à un criminel. La manière dont il avait été obligé de la récupérer. Un an de drogue pour que, petit à petit, ses forces la quittent, comme une maladie, et qu'ils lui donnent le dosage final, celui qui simulerait sa mort le temps qu'ils récupèrent son corps. Il évoqua ses enfants, leur éducation, leur dispute, il donna même le nom de ses petits-enfants. Raven était coincée, piégée. Puis, à nouveau, il lui donna un choix.

    Vivre ou mourir.

    Raven n’hésita pas longtemps. Ce ne fut pas pour elle, qu’elle fit ce choix. Elle espérait, secrètement, que la mort la prenne. Cela lui allait mieux que de s’éloigner de Kot, mentir, jouer les mortes, pour que son patron le laisse tranquille. Car là était le choix de l’espionne : revenir parmi les siens ou regarder son mari mourir, assassiné par ceux qui avaient, un jour, rêvé de s’en emparer.

    Elle redevint celle qu’elle était, reprit les entraînements, devint une autre femme qu’elle n’était pas. Raven O’Neill était morte, elle n’existait plus. Elle s’envola loin de Storybrooke et de la famille à laquelle elle n’appartenait plus.

    Raven était morte.

    Si loin des siens, ses pensées finirent par s’en écarter aussi. Elle se donna corps et âme dans son nouveau travail. Elle redevint l’espionne prometteuse qu’elle n’avait pas eu le temps d’être, autrefois. Elle fit ce qu’on lui demandait. Elle obéissait aux ordres sans se poser de questions. Elle infiltra les réseaux qu’on lui demanda d’infiltrer, tua ceux qui se dressaient sur son chemin.

    Sa vie ne fut plus que celle d’un automate, un robot tueur lancé sur la trace des ennemis de ses employeurs. Elle frôla la mort deux ou trois fois, sans avoir peur. Elle s’était déconnectée depuis longtemps. Il ne restait d’elle qu’une coquille vide.

    Puis vint le jour où, dans le viseur de son arme à feu, elle découvrit une tache noire, une forme incertaine qui remuait d’une drôle de manière. Le doigt sur la détente, elle fixa la chose, chercha à deviner ce dont il s’agissait, au beau milieu de la route, alors qu’elle devait mettre une balle dans la tête de sa cible qui aurait tôt fait d’arriver. Jusqu’à ce que l’oiseau ouvre les ailes et pousse un croassement glaçant, moqueur, qui s’insinua dans son cœur.

    Raven n’était pas morte.


    Souvenirs

    Raven revint d’entre les morts. Néanmoins, elle ne pouvait pas se contenter, cette fois, de tout abandonner pour retrouver son mari, lui demander mille fois pardon et prier pour que plus jamais l’on ne les retrouve. Elle devait avoir un plan, de bons arguments, tout prévoir dans les moindres détails.

    L’espionne ne quitta pas immédiatement ses employeurs. Elle remplit quelques missions jusqu’à trouver la bonne, celle qui lui permettrait de disparaître à jamais. Raven était morte une fois déjà, elle pouvait mourir à nouveau.

    Le jour arriva où elle tomba au combat. Déjà morte pour le reste du monde, Raven n’avait plus qu’à duper ses employeurs. Elle arrangea tout, jusqu’au dernier cheveux qu’elle laisserait sur la scène de crime. Elle ne devait rien laisser au hasard, tout devait être parfait pour que jamais, jamais, ils n’aient le moindre soupçon à son égard. Quand elle fut sûre qu’ils la croiraient morte et qu’ils ne suspecteraient jamais qu’elle était, finalement, bien vivante, Raven disparut.

    Elle revint à Storybrooke, où tout s’était arrêté d’une drôle de manière, où, pour tout le monde, elle était une femme morte qui laissait derrière elle un veuf. Raven se cacha quelques temps, consciente qu’elle ne pourrait pas toquer à la porte de sa maison pour sauter dans les bras de son mari. Non pas qu’elle n’en eut pas extrêmement envie. Treize ans qu’ils ne s’étaient pas revus et qu’il croyait qu’elle était morte ! Elle ne voulait pas lui faire faire une crise cardiaque en la découvrant sur le seuil de sa porte. De plus, Raven n’était pas certaine de ne pas le trouver dans les bras d’une autre… Si, elle, elle ne s’était toujours attachée qu’à lui, elle n’était pas assez bête pour jurer que la possibilité soit nulle. Évidemment, il ne valait mieux pas que ce soit le cas, ni pour lui ni pour « l’heureuse » élue…

    Raven se persuada que ce ne serait pas le cas et se décida enfin à passer le cap, faire le premier pas de retour jusque chez elle. Elle savait qu’elle trouverait les mots, qu’il finirait par l’accepter à nouveau à ses côtés. Il était son âme-sœur, il ne pouvait pas la laisser tomber.

    Néanmoins, Raven n’eut pas le temps de se lancer tout à fait. Le jour où elle décida de prendre, enfin, son destin en mains, une étrange vague d’énergie la parcourut et tout changea.

Votre vie après la malédiction.


    Envol

    Raven posa les mains sur son corps, jaugea ce qu’elle était devenue, quelle horrible créature l’on avait fait du beau corbeau qu’elle était autrefois ! Une femme ! Une humaine ! L’oiseau maudit n’avait jamais réfléchi le monde suivant un sexe, mais il comprenait, maintenant, ce que cela voulait dire, ce que cela avait fait de lui. Néanmoins, Raven ne comprenait pas ce qui lui était arrivée. Pourquoi était-elle humaine ? Pourquoi était-elle mariée à un chat ? Pourquoi son chat n’en était plus vraiment un non plus ? Des enfants ? Des petits-enfants ? Tous ses souvenirs se mêlaient les uns aux autres et elle eut très envie de vomir. Ce qu’elle fit dans le jardin d’un parfait inconnu.

    L’ancien corbeau grinça des dents, ricana d’une drôle de manière et décida de continuer ce qu’il était venu faire : parler à Kot. Le démon-chat saurait ce qui leur était arrivé, c’était certain. Et, même si Raven gardait de la rancœur envers le chat qui l’avait abandonnée à la sorcière Baba Yaga, une autre partie de lui ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Les corbeaux, malheureusement, vivent en couple jusqu’à leur mort et cela déplut fortement à Raven. Mais qu’y pouvait-elle ?

    En arrivant chez Kot, Raven trouva la maison vide. Cela, étrangement, lui rappela le départ du chat, le jour où il l’avait laissée chez Baba Yaga. Un peu plus maître de ses émotions, avec ses deux vies qui se mêlaient l’une à l’autre, elle réussit à garder son calme et décida, puisque Kot ne voulait toujours pas d’elle, de trouver ses enfants et petits-enfants. Eux, ils pourraient guider l’humaine qu’elle était devenue, assurément.

    Ce qui était sans compter sur la vilenie du chat que le corbeau avait épousé…

    Quand Raven se présenta chez ses enfants, aucun d’eux ne la reconnut. Ils la prirent pour une folle et lui claquèrent la porte au nez. Au fond de son cœur, l’oiseau noir reconnut la noirceur de sa première vie, celle qui rêvait de se nourrir de chair, d’emmerder le monde et d’exploser au grand jour. Raven se réfugia dans cette haine qui brûlait tout sur son passage. Elle la sentit bouillir, remonter le long de sa gorge et s’échapper de son bec dans un croassement roque, de mauvais augure.

    Raven, par un miracle qu’elle ne comprenait pas, retrouva sa forme animale. Elle rôda en ville un certain temps, bouffée par la haine, elle s'amusa à embêter le monde entier. Puis, un jour, elle s’envola, loin, très loin de Storybrooke, sans se retourner un seul instant. Si le corbeau laissait derrière lui un chat noir, il n’en avait que faire. Ce chat ne méritait pas son amour, ni même sa présence. Ce chat n’était qu’égoïsme ! Raven n’en voulait pas, plus jamais.

    L’oiseau noir retrouva la joie de voler et de voler. Il s’empara de la nourriture qu’on laissait sans surveillance, picora quelques mains qui tentaient de l’amadouer, s’attaqua aux autres animaux et se retrancha dans une vie solitaire, presque calme. Raven avait besoin de cette tranquillité. Au fond d’elle brûlait toujours une haine immense, une drôle d’envie de vengeance qui cachait, en elle, une envie sur laquelle le corbeau ne voulait pas se pencher. Il était hors de question qu’il se laisse encore piéger.

    Un jour qu’il titilla d’un peu trop près un chat, pour le seul plaisir d’emmerder la même race que Kot, Raven fut pris au piège par les mâchoires du félin. L’oiseau noir hurla à la mort et troqua sa haine du monde entier contre la peur de mourir. Ce fut à cet instant qu’il comprit ce dont il était capable. Alors que le chat s’apprêtait à faire de Raven son goûter, le corbeau reprit forme humaine. Elle ne laissa pas l’animal lui échapper, se vengea de l’affront qu’il venait de lui faire et détailla avec attention, une fois débarrassée du corps de son ennemi, son propre corps humain, féminin, qui lui paraissait soudain bien pratique pour se débarrasser des emmerdeurs.

    Alors Raven adopta son nouveau corps et s’entraîna à passer de l’un à l’autre. La vie, sous forme humaine, avait ses avantages. Avec ses faux souvenirs d’espionne et de voleuse, Raven put mettre à profit ses talents pour « emprunter » un peu d’argent à tous ces humains qui, sans aucun doute, en avaient largement moins besoin qu’elle.

    Au fil des années, Raven changea plusieurs fois de travail. Elle devint même serveuse dans un bar à chats, mais fut virée pour avoir « malencontreusement » marché plusieurs fois sur les queues des chats noirs. Non pas qu’elle faisait une fixette, non, non. Promis, juré.

    Ce fut au détour d’une maison qu’elle pillait sans aucune honte, que Raven découvrit l’incroyable travail de taxidermiste. Tous ces animaux empaillés dans le salon ! Le corbeau se prit de passion pour cette profession tant détestée. Elle s’incrusta dans la vie du taxidermiste qu’elle venait de voler, le persuada de la prendre en tant qu’apprentie et s’engagea dans son nouveau métier. Quel bonheur ! Raven connaissait la vilenie des humains, le plaisir qu’ils prenaient à maltraiter les animaux comme elle le faisait tant, autrefois, dans la forêt, mais elle ne connaissait pas encore cette sensation de supériorité qui la prenait quand elle finissait un trophée.

    Fascinée par ce travail, Raven devint rapidement douée. Vider les carcasse était, peut-être, sa partie préférée. Il lui arrivait même, quand son patron avait le dos tourné, de piquer dans les restes jetés à la poubelle. Un corbeau, même à moitié humain, restait un corbeau. Concentrée sur sa nouvelle vie, balançant entre ses deux formes, Raven en oublia presque son envie de retrouver Kot et lui faire passer l’envie de l’abandonner à nouveau.

    Presque.


    Atterrissage

    Raven n’oubliait pas. Elle était rancunière, blessée au plus profond de son âme, l’ego piétiné par les abandons répétés de son mari. Elle avait toujours du mal avec cette appellation. Une partie d’elle rêvait de dire qu’il n’était plus rien pour elle, qu’elle avait cessé d’être « le corbeau de Kot » le jour où il l’avait abandonnée chez Baba Yaga. Une autre partie d’elle ne pouvait s’empêcher de dire « son mari » avec un « son » bien appuyé, évidemment. Le sien et à personne d’autre. Sur ce point, les deux Raven se retrouvaient. Il était hors de question de partager et si Kot ne voulait plus être à elle… Lui laissait-elle le choix ? Pas vraiment, non. Et elle préférait le savoir mort que dans les bras d’une autre.

    Décidée à assouvir son besoin de vengeance (et son besoin caché de l’aimer), Raven décida qu’il était temps de quitter son patron. Du jour au lendemain, elle s’envola pour Storybrooke, persuadée que, s’il ne traînait pas lui-même dans le coin, c’était là qu’elle devait commencer ses recherches du chat noir. Elle choisit un petit emplacement à vendre dans une rue calme, planta son magasin et ouvrit le « Fur Ever », taxidermie pour les férus de trophées de chasse. Ou tout autre trophée, d’ailleurs. Raven n’était pas très regardante sur ses clients et leurs envies. Elle faisait ce qu’on lui demandait avec une passion morbide.

    Au fond du magasin, toujours près d’elle, Raven garde sa collection personnelle de « trophées ». Une belle rangée de chats noirs avec, au milieu de tous, juste la place de poser la pièce maîtresse de sa collection. Néanmoins, avant de pouvoir remplir ce trou, elle devait mettre la main sur son mari. Ce qui était loin d’être gagné d’avance. Quoi que…

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Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : C'est une très bonne question XD J'imagine soit Ancien animal soit vilain ? [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1139808870 (Un vilain matou me souffle "vilain" [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1375884928 )

Le mot de la fin : Joyeux Noël à tous ! Et à Kot surtout [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 675216545 Je poste la fiche, mais je ne pourrai pas me pencher dessus avant que Noël soit passé, je reviens vite vers vous ! Des bisous à tous [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 3641168666


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________________________________________ 2019-12-24, 12:09

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JE T AIME D AMOUR ( tu le sais déjà ) JE T ADORE (tu le sais aussi) Ton existence est un cadeau et tu es la meilleure (et j'ai déjà commencé à dire à tout le monde d'être gentil avec toi Sinon je les mange

TU ES LA !!!!!!

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Sinmora
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« Tu es incorrigible ! »

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________________________________________ 2019-12-24, 12:26

Bienvenuuuuuuuue ! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1617451880

J'ai l'impression d'être revenu à l'époque où on faisait des forums Stargate. [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 675216545 C'est trop énorme de revoir quelqu'un prendre Amanda Tapping pour jouer un perso ! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1617451880
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t86362-chronologie-de-sinmor https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90857-sinmora-l-enfant-des-etoiles#1308759 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t90628-bible-de-rp-s-sinmora#1304498 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85306-btonsuprme#1198939


Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »

Alexis Rice

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________________________________________ 2019-12-24, 12:27 «Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »

Bienvenue [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 675216545 !


*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

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________________________________________ 2019-12-24, 12:58

BIENVENUE [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1617451880

Je suis contente pour Kot [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1412354410

Je sens qu'il va y avoir du ship dans l'air [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 332879724

Violette sera contente pour son chat [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 2852471132
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My universe.

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***
[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 190826095323124508
Love you all.

***
[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 1569180609-test7
Nope. I'm not looking at him.

***
[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 191122084749446911
I don't know how I could possibly live without you

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[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois _



________________________________________ 2019-12-24, 13:04

Bienvenue !

En tant que meilleure amie de ta petite-fille, il nous faudra absolument un lien toi et moi [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 2727069659

Je te fais des bisous, passe de bonnes fêtes et à bientôt du coup ! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 242150264
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t82716-en-cours-i-promised-t https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t82773-stella-to-the-stars https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t82865-where-re-all-stories-in-the-end-stella-lucy


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________________________________________ 2019-12-24, 14:05

Wouaaah, jouer un personnage de fable, je suis fan !! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 242150264 [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 242150264 [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 242150264 [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 242150264 J'ai hâte de voir ce que nous réserve ton corbeau ! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 2727069659

Profite bien des fêtes ! [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 283248815
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________________________________________ 2019-12-24, 15:42 « Tous les hommes sont des imbéciles »

Bienvenue a toi  :kath:   Amuse toi bien sur ce forum            

Content pour ce Kot il s est trouvé une petite chatte   un corbeau
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t81908-la-vraie-force-est-un https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t84196-le-zodiaque-amical


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Que le spectacle commence...

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________________________________________ 2019-12-24, 16:47

Bienvenuuuuuuuuueeee a toiiiiii

Je pourrais pas loger tout le mon non plus =o. Du coup mon petit Kot va partir de son lit douillet de la maison TT Hannnnn Mais je vais etre triste TT. Les bébés grandisse trop vite.

J'ai hate de connaitre Raven.

Et en plus Amanda Tapping ** je l'aime fooorrrrrrrtttt, je peux que approuver **
Et oui je serais gentillle avec toi ^^
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t83288-comme-les-roses-j-ai- https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t83325-tu-es-a-croquer-vient-approche-toi-que-je-te-devore#1142269 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t83324-avec-qui-vais-je-jouer-aujourdhui#1142256 https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/f174-manoir-maanteekor https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/f175-creamy-couture


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________________________________________ 2019-12-24, 16:50

Nah mais tu fait le lit de Kot ET le lit de Raven il faut nous nourrir affreuse bonne femme [TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 3721900267[TERMINÉE] Raven O'Neill | Le Phénix des hôtes de ces bois 3721900267 Raven est plus propre que Kot deja O:-)


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