« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je lui réponds par un simple sourire tandis qu’il se lève. Je me lève quelques instants plus tard. Enroulée dans le drap, je me dirige jusqu’à ma robe avant de l’enfiler rapidement. Restant pieds nus, je me regarde rapidement dans le miroir. Je n’étais plus maquillée, mes cheveux étaient loin d’être en ordre mais finalement, je m’en moquais. L’alcool avait cessé de faire effet et je reprenais doucement mes esprits et profitait de cet instant de paix. Je me tourne vers Jack après être montée sur le pont. Lui tendant la corde, je reprends la parole.
« Et le pire, c’est que je crois que tu as raison. » énonçais-je tout bonnement.
Le Pearl pris rapidement le large. Une sensation de retour en arrière me pénétra soudainement. J’avais l’impression d’être revenue à celle que j’étais autrefois. Celle que j’aimais tant. A l’époque où j’étais avec lui, à l’époque où j’étais libre. Je ne le quittais pas des yeux. Mes lèvres étaient désormais plus rosées que rouge mais je m’en moquais. Je ne ressemblais plus à grand chose mais je m’en moquais, je profitais du moment présent. Un petit rire m’échappa.
Je le laisse m’attirer vers lui. Je ferme les yeux et laisse mon coeur battre doucement dans ma poitrine alors que le vent fouette mon visage. Placés ainsi, nous pouvions clairement passer pour Jack et Rose, même si c’était pas dans l’idée parce qu’on ne mourrait pas contrairement à Jack. Ma tête instinctivement posée sur son torse, je respire avec profondeur.
« Bien trop longtemps… » énonçais-je.
Mes doigts dans les siens, je reprends rapidement la parole lorsqu’il me demande si j’ai renoué avec Scampi.
« Non. C’est…compliqué on va dire. » énonçais-je à Jack « Elle me manque énormément cependant. » ajoutais-je.
J’étais triste de ne pas arriver à trouver du temps pour pouvoir retrouver ma fille et pouvoir lui parler. J’étais douée pour cerner les gens, je l’avais retrouvée, je savais qu’elle se trouvait à Storybrooke mais comment revenir auprès d’elle si elle vivait mieux sans moi ? Son absence me faisait souffrir mais je taisais tout ça, c’était mieux ainsi sans doute. Jack me laissa, je le regarder marcher sur le pont avant de regarder l’horizon à mon tour comme il vint à le faire quelques instants plus tôt. Le Pearl prenait de la vitesse alors que mes cheveux roux volaient autour de mon visage, comme autrefois. Un petit sourire perla sur mes lèvres rosées.
« Deviendrais-tu un tant soi peu philosophe Jack ? » ironisais-je avant de reprendre « Ça me plait…mais tu as raison, si nous n’avions pas de problèmes, la vie serait clairement ennuyeuse à mourir. » ajoutais-je.
Quelques instants plus tard, je me retrouve à nouveau dans ses bras, répondant à son baiser. Mes yeux se plongent dans les siens, je me laisse porter par le bruit de l’océan et ne dis rien. Pendant quelques minutes, je reste là, à la regarder, mes mains se perdant dans ses cheveux désormais courts.
« J’adore ton nouveau look Jack, tu es encore plus sexy. » énonçais-je simplement dans un doux murmure avant de fermer les yeux et de murmurer ou tout du moins de laisser échapper un « je t’aime » inaudible pour toute chose autour mais que le pirate pouvait entendre.
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Jack Sparrow
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Quoi? Un plan à trois avec deux rousses et un pirate c'est pas possible? Comment ça c'est dégueulasse de se taper la mère et la fille? Pas d'où je viens, pas chez les pirates... Pas... OK. OK. J'suis désolé. Mais... Avouez que c'est tentant non?
| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Elle l’aimait. Jack vacilla sous la nouvelle. Ce n’était pas la première fois que ca arrivait, mais là c’était plutôt romantique comme moment. Buvant plusieurs gorgées de rhum pour se donner confiance et courage Jack resta de marbre puis vacilla encore cette fois-ci sous l’effet de l’alcool. « Tu m’aimes mh ? C’est la fatigue qui parle, personne n’est capable d’aimer Jack. Jack est imprévisible. »
Lui faisant une mimique ainsi qu’un léger clin d’oeil Jack leva la bouteille de rhum alors que le Pearl filait aléatoirement sur le large de Storybrooke. Il ne comptait pas sortir des limites de la ville, car il savait que de l’autre côté, l’armée américaine ne plaisantait pas avec les navires non identifié, surtout ceux là. Rebuvant encore quelques gorgées, Jack s’appuya sur la balustrade du Pearl et toisa Lucy de tout son regard. « Tu sais, ça s’ra dur, avec tes enfants. Mais j’crois en toi, t’es plus forte que ça. »
A vrai dire, il ne trouvait pas grand-chose d’autre à dire. Buvant à nouveau un peu plus, un peu trop même, Jack regarda Lucy dans les yeux et se mit à ricaner. Dans un rire, un ricanement de pirate. Penché, ses yeux toisèrent encore une fois de plus Lucy. « Moi, j’peux pas dire que j’taime. C’est une promesse trop grande t’vois. J’tiens à toi, p’t’être comme aucune femme de ce monde. Mais j’aime ma liberté. T’avouer mon amour s’il existe, c’est m’enchaîner, et refuser s’que j’ai d’plus précieux. C’est pas ça qu’tu veux si ? Un Jack qui dépérit parce qu’il n’est plus… Libre comme le vent ! »
Faisant une mimique avec ses mains, Jack sourit à Lucy et recula encore. Toujours piégé par la balustrade. Elle l’avait fait exprès, il en était sur. Lui avouer son amour dans un endroit clos. Il n’aimait pas les endroits clos, mais le Pearl, c’était différent. C’était un bateau;un navire, c’était rassurant. « La fille que t’as vu serait la dernière, si ça peut t’rassurer, considérons nous comme dans un couple,comme ils disent. Officiellement. Plus de mauvais coups, plus de mauvais tours, tout ça, c’est dernière nous ma belle. Le monde est à nous désormais. »
S’avançant de sa démarche chaloupée vers elle, il plaça une main sur le bas de son dos et l’attira à lui pour l’embrasser.Longtemps. Finalement, après l’avoir relaché, Jack regarda la ville qu’on pouvait désormais voir de loin. « J’sais pas comment tu as fait pour t’adapter aussi bien ici. J’essaie en m’habillant comme ça, comme tu vois, mais j’ai du mal. Beaucoup d’mal. Les gens sont pressés, fuyants, persuadés d’être libre alors qu’ils sont prisonniers de leurs quotidiens. C’est pire que Tortuga, en réalité. Ca m’rendrait presque dingue. »
Pensif, son regard se porta sur l’horizon. Lui avait besoin de rêver ; de découvrir de nouveaux peuples, de voyager. Et il était bloqué ici, dans ce monde fade, triste, morne et centré sur l’artificel. Soupirant à nouveau, il se tourna encore vers Lucy.
« Et tu comptes faire quoi, d’ailleurs, maintenant qu’tu m’aimes ? Tu vas continuer à voir d’autres hommes ? C’est hors de question ça ! Si on fait ça, c’est une promesse ! Et attention ! Pas d’nouveaux enfants ! J’te vois v’nir. Quand ca va mieux, tu deviens un mère poule pondeuse ! Et ca c’est hors de question ! No way ma jolie, no way ! Hors de question ! »
Finalement, il remit quand même son chapeau de capitaine. C’était important, d’avoir un tel objet sur un navire. Et il fallait dire, que ça lui allait quand même plutôt bien.
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
« C’est justement ça que j’aime chez toi. Ton côté très…imprévisible. » énonçais-je avec un petit sourire et un clin d’oeil.
Je restais là, appuyée contre la balustrade. Je me mords la lèvre inférieure, ne quittant pas Jack des yeux. Nous en vînmes à parler de ma fille. Scampi. Elle me manquait atrocement, mais je n’arrivais pas à aller la voir, je n’arrivais pas. Après tout, était-ce à moi de la retrouver ou était-ce à elle de venir me voir ? Je n’en savais rien. Respirant profondément, je fis un léger sourire à Jack.
« oui…tu as peut être raison. » énonçais-je à ce dernier.
Jack se mit soudainement à ricaner. Il commençait sans-doute à être déjà un peu saoul. Il avait bu pas mal de rhum, je le savais mais ça ne m’empêchait pas d’être amoureuse de lui. C’était quelque chose de plus profond. Je ne le quitte pas des yeux avant de finalement reprendre la parole.
« Je… »
Je me mords la lèvre inférieure avant de reprendre la parole.
« Je ne veux pas te priver de ta liberté Jack, je ne veux pas te priver de ce que tu aimes. Je t’aime, c’est tout. » lui dis-je simplement.
Nous étions dans un endroit clos et je sentais bien que ça l’avait perturbé. Nous étions sur un bateau et je dois avouer que ça me faisait du bien d’être sur ce bateau. J’étais heureuse parce que je ressentais quelque chose au fond de moi, comme une renaissance vis à vis de mon passé de pirate. Je ne pouvais m’empêcher de le déshabiller du regard. J’étais amoureuse. Follement amoureuse. A nous désormais…Ses mots raisonnaient dans mon esprit.
Je sens soudainement sa main glissé derrière mon dos avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes. Je réponds à son baiser. Profondément. Rompant l’étreinte avec Jack, je regarde la ville à mon tour que l’on voyait de loin. Storybrooke…c’était toute ma vie désormais. Je fais un sourire à Jack, caressant sa joue.
« Tu sais, j’ai été maudite pendant vingt huit ans, donc dans un sens, j’ai pas vraiment eu à m’adapter à cette vie, on va dire que…la malédiction de Regina m’a permis de m’adapter à cette vie sans vraiment le vouloir. Tu sais, tu n’es pas non plus obligé de t’adapter entièrement à cette vie, moi je t’aime pour ce que tu es, et c’est sans doute ça le plus important. » lui dis-je avec un sourire.
M’accoudant sur la balustrade, je regardais l’horizon. Fermant par la suite les yeux, je laissais le vent fouetter mon visage, je respire profondément. Je me sentais bien. J’avais besoin de voir du pays, de voir le monde. C’était plus qu’une certitude. Je ramène finalement mon regard sur Jack avant de reprendre la parole avec un petit sourire alors que je m’approche de lui, l’embrassant amoureusement.
« Je suis toute à toi Jack. Rien qu’à toi. Je ne verrais plus d’autres hommes, je te le promets et pas d’autres enfants, c’est pas prévu. » énonçais-je « Je t’aime, c’est tout. » énonçais-je avec un sourire « tu es le seul qui verra mon…trésor si on peut dire. » énonçais-je en riant.
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Jack Sparrow
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Jack éclata de rire. Le priver de liberté ? C’était très gentil de sa part, mais Jack Sparrow n’allait pas changer sa nature du jour au lendemain. Même amoureux, il faisait ce qu’il voulait, où il voulait. Remettant son tricorne et se dirigeant vers la barre de sa démarche chaloupée, Jack se preta à sourire en coin et vira à tribord d’une geste ample, gracieux et élégant, tel que son rang de Capitaine le prévoyait.
« Bien sûr. Personne ne prive Jack Sparrow de liberté. Mais avant d’aller voir les filles de Tortuga, si j’y retourne un jour, promis je penserai à toi... »
Et il ricana. Car bien évidemment c’était une blague. Il n’avait plus l’âge. Il s’approchait de l’âge où l’on cherchait quelqu’un pour passer le reste de sa vie et mourir dans d’honnête conditions. Même chez les plus grands Pirates, il en avait été ainsi. Certains avaient même fini Gouverneur… Si c’était pas une retraite doré ça ! Lâchant la barre et revenant vers le port, il revint vers Lucy d’un air joyeux. « Oh, la petite minette est enfin qu’à moi ! Super. Ca m’évitera certaines maladies. Je plaisante. »
Revenant à ses côtés, Jack regarda l’horizon, finalement après un certain temps d’attente, il se décida à se lancer.
« Tu as ta place ici. Peut être qu’un jour, moi, je partirai. C’est une possibilité, mais le jour où elle arrivera ; je te ferai la proposition de me rejoindre. Tu sais, moi ici, j’arrive pas tellement à m’adapter. Pour l’instant, s’pas l’cas mais... »
Marquant une pause, il passa sa main devant le visage de Lucy comme il en avait le secret. Souriant en coin, Jack remit sa main le long de son corps et se tourna à nouveau vers la ville, qu’on voyait désormais se rapprochait étant donné qu’il avait changé de cap. « P’t’être qu’un jour, ça arrivera. En attendant, j’suis bloqué ici. Et on va vivre ce qu’on a vivre ensemble ma jolie. Et… Tu sais à cause de qui j’suis bloqué ici ? »
Sortant son vieux compas, ce dernier s’ouvrit comme par enchantement. C’était quelque chose d’assez précieux comme objet, aussi il ne le sortait qu’en cas de nécessité absolu. L’aiguille tourna, un long moment. Que désirait-il le plus au monde ?… L’aiguille se figea en direction de Lucy. Jack émit un sourire. « Voilà… Ma bouteille de rhum. »
Lucy était en plein dans l’axe du tonneau sur lequel sa bouteille était placé. L’aiguille désignait-elle la bouteille ou Lucy ? Jack lui, le savait, mais elle, ne le saurait certainement jamais. Rangeant son compas dans un « CLAP » sonore, Jack se mit à ricaner et remarqua qu’il n’avait plus qu’un fond dans sa bouteille de rhum. C’était les dernières gouttes du navire, et un éclair de peur passa sur son regard. « J’ai plus d’rhum ! Alerte générale ! »
Lucy Wright
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Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
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« J’espère bien ! » énonçais-je avec un sourire avant de rire légèrement.
Je connaissais Jack, je savais que je passerais avant mais le fait qu’il le dise me touchait un peu tout de même. Je savais que je ne pourrais jamais le priver de liberté et je l’acceptais mais au moins, s’il m’était fidèle, c’était mieux non ? Je vins à lui faire comprendre que je lui serais fidèle et que je ne verrais personne d’autre que lui. En même temps, mise à part lui et Victor, personne d’autre n’avait eu accès à ce qui se trouve en dessous de ma robe.
« Oui propriété de Jack Sparrow. » déclarais-je avec un petit rire.
Respirant profondément, je ne quittais pas Jack des yeux avant que ce dernier ne m’exprime le fait que si un jour il venait à partir, il me proposerait de venir avec lui. M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole.
« Sait-on jamais, peut être que je te suivrais. » déclarais-je à ce dernier.
Reculant d’un pas, je regarde Jack et souris avant que ce dernier ne me demande ce qui le bloquait ici. Il sortit son compas et vint à l’utiliser avant qu’il ne se saisisse de sa bouteille de rhum. J’étais dans le chemin. Croisant les bras sous la poitrine en arquant un sourcil, je me décale et le regarde s’emparer de sa bouteille de rhum, presque vide. Un petit sourire naquit sur mes lèvres.
« Relax Max, on va aller à mon bureau, j’en ai tout un placard rempli du rhum que tu préfères. »