« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Tu aurais vu la tête de Riri quand le putois lui a péter à la tronche ! » « Très drôle, bande de loosers. » « Ah ah ! Tu sens comme notre grande tante ! »
James remontait l’allée principale. Après une dure journée de labeur, où il s’était occupé de ses bêtes toute la journée, ses trois neveux qu’il avait provisoirement adopté l’attendait sur le porche. D’une démarche fatiguée, il s’avança et commença à monter les marches en grognant. Ca le rendait fou, que ces trois petits branleurs prennent l’apéro alors que lui avait le bras dans le vagin d’un génisse quelques minutes avant pour retourner le veau. Tenant les bretelles de sa salopette de travail, le silence s’installa et il les fixa un long moment.
« C’est ce qui arrive, bande de branleurs, quand on fait pas l’boulot que leur oncle a donné. Riri, tu vas prendre un bain, térébandine à 4 %, eau de cologne et savon noir, dépêche toi, tu pues jusque dans l’allée. Et vous les deux craignos, y’a la barrière de l’aile sud à fermer. Dépêchez vous, où je vous lance le marteau qui traîne dehors depuis hier. On laisse pas traîner les outils et si ca continue, je le mets à l’abri dans votre petit croupion ! Allez ! Ouste ! »
Ses trois neveux rallèrent un bon coup et se dispersèrent. Au même moment, au bout de l’allée du ranch, une silhouette s’avança en marchant d’une démarche étrange. Ses neveux se figèrent. James plissa des yeux, rentra dans la maison et sortit sur le porche avec un fusil. « Tonton qu’est-ce-tu-fais ? »
Plaçant la balle dans la Winchester, James arma le fusil et regarda Riri qui était encore là. Lui indiquant de rentrer, ses deux autres neveux partir à reculons, pour rien rater de ce qu’allait faire son oncle. Alors que la silhouette approchait, il vit que Riri se posta en observateur à la fenêtre, pendant que les deux autres glandus se planquèrent derrière une botte de foin. « J’accueille notre hôte comme tout bon américain ! Les gens oublient que Storybrooke, c’est aux Etats-Unis ! Et qu’aux Etats-Unis, y’a des lois et des règles sur l’accueil des étrangers sur sa propriété. Maintenant rentrez et allez bosser où j’bouffe du canard laqué demain soir. »
La menace n’était pas réelle, mais suffisante pour que les trois neveux décampent. Toujours sur le porche, il visa la silhouette qui approchait. Il s’était arrêté, voyant que James le pointait avec un fusil. Ecarquillant les yeux, James leva brusquement le fusil et le désarma pour le poser sur le porche. « Bonté divine ! Dyson ! Je t’avais pas reconnu ! T’es habillé comme un Démocrate en campagne pour Hillary ! Me refait jamais ça ! »
Eclatant d’un rire sonore et campagnard, James descendit les marches et cassa la distance entre eux. Finalement, il prit dans ses bras son vieil ami. Ca faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Et il n’avait pas oublié son sacrifice pour sa famille et sa protection à Wasteland. Pour cela, il ferait n’importe quoi pour Dyson. N’importe quoi. Même voter Bernie Sanders. Lui prenant les épaules et lui ébouriffant les cheveux, un sourire passa sur ses lèvres. « Qu’est ce que tu veux mon gars ? Demande moi ce que tu veux ! Et je te l’offre sur le champs. J’ai une dette éternelle envers toi ! Tu veux un de mes neveux pour faire des tests sanitaires au Comic Burger, ils sont à toi… SURTOUT QUAND CES TROIS BLAIREAUX SONT PAS PARTIS FERMER LA BARRIERE BORDEL !!! »
La colère de Donald. Elle était légendaire. Connue dans le monde entier, il l’avait remarqué en parcourant le monde. Choppant un marteau qui avait rouillé dans l’allée, il le balança sur Loulou et Fifi encore planqué derrière la botte de foin. Il entendit plusieurs « oh ptn oh ptn » et il les regarda décamper comme des poules. D’ailleurs, les poules de l’allée les suivaient. Tout le monde avait peur de James en colère dans cette propriété. « Tu vas bien venir boire un p’tit coup ? Tu veux quoi ? Un whisky ? Un bourbon ? Un autre alcool américain ? Si tu me demandes du vin blanc Français, j’accepterai. Avec ce que tu as fait pour ma famille, je ferai tout pour toi. Mais sache que tu auras grillé ta dette… Du vin. Faut pas déconner ! »
Montant sur le magnifique porche, il s’installa dans un rock in chair et il laissa la super banquette à Dyson. L’écoutant avec attention, il enleva les balles de la winchester avec amour et la plaça à côté de lui. « Tu as bonne mine tu sais... » « C’EST BON TONTON J’AI FINI »
Une vieille odeur. Très puant envahi ses narines. Attrapant la winchester, il voulut frapper son neveu avec la crosse. Habitué, le petit canard sauta en l’air et décampa en courant rejoindre ses frères. « T’AS PAS TERMINE TU PUES COMME UNE SOIREE DE BEATNIKS ! »
James soupira. Faisant tombé le masque de l’oncle dur et drôle, il fixa Dyson. « Désolé, mais tu sais, ces trois petits cons me rendent chèvre. C’est pas tous les jours facile, et ils ont besoin d’amour. »
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Storybrooke a été créée en 1985, et jusqu'en 2013, n'a pas évolué au delà de 24h. Ce qui fait que pour rattraper 28 ans de technologie, d'architecture, et tout autres choses que n'importe quelle ville a pu bénéficier avec la modernité, Storybrooke a encore du mal et avance lentement. On s'y fait, la plupart des gens ont enfin un smartphone et une présence beaucoup trop invasive sur les réseaux sociaux (la galère que ça m'a demandé, avec Géo et Lisa, pour masquer l'activité des Storybrookiens sur internet pour pas que nos secrets soient divulgués...), et le Weekly Planet et le bâtiment de Bishop-Davis Corporation, améliorent l'âge de l'environnement urbain, mais c'est encore minime.
Mais parfois, c'était pas une si mauvaise chose. Parce que ces vieux ordinateurs de la mairie qui pèsent le marteau d'Héphaistos et qui ont certainement connu la disparition des dinosaures sont peut-être très lents - mais faut pas compter sur Hadès pour lever le budget à ce niveau... - mais quand on crache dessus, ils ne disjonctent pas comme le feraient les ordinateurs plus fin de 2020.
Je n'ai pas craché dessus volontairement, pour ma gouverne. Il y a juste des nouvelles qu'il ne vaut mieux pas dire à quelqu'un quand il boit à grandes gorgées.
Toc toc, se fit entendre la voix d'Eliott à l'entrée de mon bureau en même temps que son index qui tapotait sur le bois de la porte.
Je lui souriais. On ne parlait pas autant que ce que je voudrais, entre frères jumeaux, à cause du passé compliqué des toons, et j'aimerais que ça s'améliore. Et je me dis qu'il vienne me voir à l'improviste est une bonne chose, même si les choses allaient lentement. Eliott ! Je suis content de te voir, mais c'est risqué de venir à la mairie, si Hadès te voit alors qu'il a déjà du mal à retenir mon nom, c'est pas prêt de s'améliorer.
Il fit une petite moue, tournant les yeux vers la porte un instant. J'en suis pas sûr, je crois qu'il m'a pris pour une certaine Violette...
J'hésitais entre rire et lever les yeux au ciel. Je me contentais d'un sourire et d'un soupir. Bienvenue dans mon quotidien.
Il était entré, mais ne s'installait pas pour autant. Je fronçais les sourcils : il ne venait pas juste pour me rendre visite mais avait quelque chose à me dire. Globalement dans ma vie, quand quelqu'un avait quelque chose à me dire, je devais m'inquiéter. Ca impliquait très souvent un risque de déclaration de guerre, une disparition et une menace de mort, l'avènement de l'apocalypse... mais quand c'était un membre de la famille toon qui avait quelque chose à me dire, c'était forcément un truc qui allait m'épuiser. Soit une nouvelle guerre, soit un problème familial qui allait faire grincer des dents la moitié des toons (ou plus).
Ok.. nouvelle guerre ou problème familial ? Demandai-je aussitôt que je compris, avant même qu'il ait le temps de parler.
Une nouvelle guerre ça aurait été plus facile, répondit-il, embêté. Je ne pouvais qu’acquiescer avant même de savoir ce dont il s'agissait. Je pris une gorgée de café, sentant déjà venir le mal de tête. Yen Sid veut faire un repas de famille.
C'est là, que je m'étais étouffé au point de cracher sur mon écran d'ordinateur de l'Ancien Régime. Pardon ?
La dernière fois que j'avais vu le cher créateur des toons, c'était après des décennies d'absence alors qu'on ne le connaissait même pas, ou à peine, tout ça pour nous dire qu'il a oublié quelques infos principales et que mon petit ami est en fait mon frère jumeau. Le créateur, ou le "père" pour certain même s'il était compliqué de le considérer comme ça, avait été si absent dans chacun de nos problèmes qu'il n'était pas très apprécié. Et avec toute la compréhension que je pouvais avoir envers tout le monde, j'avais moi même beaucoup de mal. Comme Eliott, qui avait l'air désespéré de me l'annoncer.
Il s'est réveillé en se disant qu'il avait des supers idées et est venu me voir pour transmettre les invitations en pensant que j'allais adorer l'idée... Il aimerait dîner avec ses premiers fils, pour citer ses propres paroles. Toi, moi, James, Garett, et Peter. Il soupira. Je trouve aussi qu'il est assez culotté de nous laisser toute notre vie et juste venir tous les 4 ans pour ce genre d'idées comme si il avait été le père de l'année mais... peut-être que c'est une bonne chose ? Moi aussi ça me fait grincer des dents mais c'est la famille après tout.
Je soupirais à mon tour. Oswald, Mickey, Donald, Dingo et Pluto. Les premiers qu'il avait modelé. Ce que disait Eliott sur la famille... oui, idéalement, c'était les valeurs que je valorisais tout le temps. Pas en pensant à Yen Sid cela dit. Mais... faire une exception juste à cause d'une rancœur ça me rendait un peu hypocrite, non ?
Peter n'a pas hésité à dire oui, il a même hâte de tenter l'expérience. Pour les autres, je n'ai pas demandé, tu es le deuxième à qui j'en parle.
Je plissais les yeux. Tu commences par les plus faciles à convaincre pour qu'on se charge des plus difficiles, n'est-ce pas ?
Il fit un sourire de toutes ses dents pour cacher sa culpabilité. Peter se charge de Garett, manque plus que tu parles à James !
Je me laissais tomber sur le dossier de ma chaise. Un dîner, ça fera pas de mal, non... ? Je pris une seconde pour imaginer l'idée... et ne réussit qu'à visualiser tous les objets d'une salle à manger qui pouvait se lancer sur quelqu'un si le ton venait à monter. Génial.
Je te préviens, je dirai à James que c'était ton idée.
* *** ***** ********** ***** *** *
Au delà des tensions familiales pour lesquelles je venais, j'adorais rendre visite à James. J'ai déjà risqué de me faire fusiller à force d'oublier de m'annoncer avant d'entrer sur sa propriété, mais en fait je trouvais ça marrant. James était marrant. Passer des vacances ici était suffisant pour se considérer en vacances alors qu'on était toujours dans le périmètre de Storybrooke. Ici, quand un dragon géant et une armée "parfaite" de soldats dorés attaquaient la ville, on était toujours dans le calme, et tellement hors de danger qu'on ne pouvait même pas savoir que le reste de Storybrooke se faisait détruire.
Pour la vie que je menais, c'était un point HYPER agréable.
Travailler à la mairie exigerait une tenue "professionnelle" apparemment, fis-je avec un sourire amusé sur la remarque de ma tenue. Alors que Norbert ne met jamais de t-shirt. J'ai rien contre, mais les minotaures font peur, plus personne ne vient à la mairie à cause de ça. Je regrettais un peu la mairie Retour vers le futur qu'on avait quand j'étais l'adjoint de Michel-Ange, mais je me disais que Hadès aurait ruiné l'endroit alors... c'était pas plus mal qu'il ait choisi une école désaffectée : un endroit en ruine ne pouvait pas être empiré. Enfin, Hadès en était certainement capable, mais a priori, là, il ne l'avait pas fait.
Jetant un coup d’œil en coin aux petits qui fuyaient les sermons éternels de leur oncle, je me retenais de rigoler. Je crois que James leur criait dessus à chaque fois que j'étais venu. Ils allaient devenir de vrai mini-James en grandissant, ces p'tits gars élevés à la dur. Y aura toujours du travail au restaurant pour tes neveux, t'as qu'un mot à dire, tu le sais bien. Ils étaient peut être têtus dans leur genre, mais c'était marrant de s'occuper d'eux.
Je fis une petite moue cependant en me souvenant de la raison de ma visite qui était bien moins agréable qu'un whisky avec James. J'étais à deux doigts d'accepter la bouteille pour passer l'apéro ici, qui rendrait la soirée bien meilleure. Mais je sentais déjà Eliott me taper derrière la tête demain si je faisais ça.
En fait je viens pour quelque chose qui risque de t'énerver un peu plus que Riri, Fifi et Loulou. C'était un euphémisme. Mais t'énerve pas parce que... bon ok j'ai rien à te dire pour pas t'énerver alors... pense à tes neveux un instant quand même, ça va peut-être relativiser, qui sait.
Je m'éclaircissais la gorge, me perdant moi même dans mes paroles. Tu te souviens de Yen Sid je suppose. Le vieux sorcier qui nous a crée sans jamais se montrer et qui est venu après tous nos problèmes juste pour nous dire "je vous ai crée et vous deux vous êtes frères"... Hum, pas besoin de revenir sur Eliott et moi, fis-je en me grattant l'arrière de la tête. Et bien il voudrait dîner avec nous. Et Mickey, Dingo, et Pluto. Il veut soudainement jouer la carte de la super famille avec un super père, j'imagine.
Je marquais une pause, tordant mes lèvres dans une moue embarrassée, en entendant moi même à quel point c'était nul. Eliott pense que ça serait cool de nous retrouver. La famille, tout ça... peut-être qu'il a raison ?
Je soupirais... Puis, du coin de l'oreille, j'entendis rire à l'étage les chenapans diaboliques qui devaient encore faire n'importe quoi avec la douche. T'as qu'à emmener les ptits. Si ça se trouve, ils vont épuiser Yen Sid.
James D. Fauntleroy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : James Franco
« Hola vieil homme! »
| Conte : Mickey & Co | Dans le monde des contes, je suis : : Donald Duck
Nettoyant le fusil, toujours sur la chaise à bascule, un petit sourire en coin apparut sur ses lèvres. Ses neveux étaient des vraies plaies à gérer au quotidien, mais ce n’était pas exclus qu’ils travaillent au comic burger. C’était même plutôt une bonne idée. Là bas, ils auraient de la famille. Et c’était tout ce qui lui importait à ses yeux. « C’est une bonne idée, j’y penserai. Même si je préfère les avoir dans mes pattes, ca pourrait leur faire du bien. La ville leur donnera un peu d’éducation civilisée, ici ils ont tendances à se comporter comme des animaux… »
On les voyait, au loin, dans le pré le plus proche du ranch, en train d’essayer de monter sur un taureau pour faire du rodéo en ricanant. Qu’est ce qu’ils pouvaient parfois être débiles… Soupirant, James regarda Dyson et fronça les sourcils. Clac. Instinctivement, il avait réarmé son fusil. Bien sûr, il n’y avait pas de balle dans son fusil. C’était… Comme lorsqu’il avait fait la seconde guerre mondiale dans le monde des contes. Ca avait beau être édulcoré, il avait eu beaucoup de mal avec les nazis et ses instincts primaires étaient revenus. Posant alors le fusil loin de lui, son sourire avait disparu, et c’est avec un visage blême qu’il se tourna vers Dyson. « Tu plaisantes j’espère ? »
Il leur devait… Beaucoup de chose. Certes la vie. Mais… Ca s’arrêtait là. Ils n’étaient que des objets à ses yeux. Et il avait fait tellement souffrir sa famille qu’il était hors de question de le rencontrer à nouveau. Cet homme se prenait pour dieu. Certes, il les avait tous créé mais… Ils n’étaient pas des marionettes. Pas des jouets. Ils avaient une conscience. Et ça, Yen Sid l’avait oublié. Réajustant son chapeau sur ses yeux, pour éviter que son regard noir n’aille sur Dyson alors qu’il n’y était pour rien du tout, sa mâchoire se contracta. « Hors de question que j’emmène les petits là bas. C’est comme les jeter directement dans la gueule du loup. Mais... »
Enlevant son chapeau, et révélant un visage malicieux, James regarda son homologue toon avec un léger sourire en coin. Sur son visage, parfois, passait encore les traits plein de malice du canard qu’il avait été autrefois. Après tout, on était Lundi. Et le lundi, rien ne pouvait lui arriver… Une idée avait germé. « Tu es quand même conscient que cet homme ne fait rien sans rien. Tu es également conscient, que ce n’est pas par amour pour nous qu’il fait ce genre de chose. Je pensais que tu le saurais mieux que personne… Un repas cette semaine, et dans deux, il essaiera de se faire passer pour un bon père de famille, un héros et un exemple. Alors qu’en définitif... »
Tendant un verre à Dyson, il porta le sien à ses lèvres et but une ou deux gorgées sans broncher, un sourire en coin. « Celui qui correspond le mieux à cette définition, c’est toi Oswald. »
Ca arrivait qu’il utilise leurs véritables noms. C’était rare, mais parfois il en avait besoin pour ne pas oublier d’où ils venaient. Et James savait qu’il avait raison. Le vrai héros, était devant lui. Il avait tout sacrifié pour la famille. Tout. C’était grâce à Dyson Walters, si aujourd’hui, il pouvait profiter d’une vie tranquille dans cette ville. Et encore aujourd’hui, il se démenait à faire des choses qu’il n’appréciait pas pour le bien commun. Il avait entendu parlé d’Hadès. Si lui, Donald, pouvait être considéré comme un con tête, Hadès était d’un niveau bien supérieur… « Mais la proposition est acceptée, pour ma part. Mais ne te fais pas d’illusions, je n’y vais que pour avoir des informations. J’ai peut être l’air d’un bouseux, et j’en suis un, mais je ne suis pas stupide. S’il n’a invité que les originaux, c’est qu’il y a une raison… Particulière. Et le mieux, pour le savoir, c’est d’y aller… Qu’est ce que... »
Attrapant le fusil, qui, on ne se le cachait pas, était comme une femme pour lui, cette fois-ci, il l’arma de plusieurs balles. S’avançant sur le proche, il se mit au bout, le pointa en l’air et fusilla un drone qui volait au dessus d’eux. « PUT*** DE GOUVERNEMENT ! BARREZ VOUS Y’A RIEN A ENTENDRE DANS CETTE CONVERSATION ! »
Le drone tomba comme un oiseau mort. James l’attrapa et le regarda d’un peu plus prêt. Il venait de flinguer le cadeau de Noël qu’il avait offert à ses neveux Noël dernier. « Ah les salopiots ! Tu leur donnes tout, et ils écoutent des conversations privées ! »
Cette fois-ci, le canon de son fusil se tourna vers le pré. Derrière une meule de foin, les trois neveux commencèrent à courir à l’opposé. On entendait leurs voix d’ici. « Oh ptn oh ptn oh ptn ! » « Allons nous en, il en est capable ! » « On lui dira qu’on veut venir avec lui plus tard ! »
James baissa le fusil. Et revint sous le porche. Soupirant, il se mit à ricaner. « J’adore leur faire croire que je suis capable de leur tirer dessus à tout moment. La semaine dernière, j’ai tiré au fusil anesthésiant pour chevaux sur Louis. C’était pas voulu, la jument était juste à côté et ce débile s’est placé devant. Ses frères ont cru que c’était volontaire. Depuis, ils me croient capable de tout… C’est quel jour ce dîner ? »
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Moui c'était exactement la réaction à laquelle je m'attendais de sa part. D'ailleurs, j'avais moi même eu une réaction qui y avait ressemblé avec Eliott quand il m'avait soumis l'idée. Et James, comme nous tous d'ailleurs, avait toutes les raisons pour refuser, mais après avoir accepté auprès de Mickey, je ne voulais me désister, mais si James ne venait pas, ça allait vraiment pas être drôle. Non pas que ça allait vraiment l'être de toutes façons, mais que ça allait être pire, sans lui.
Je soupirais. J'aimerais bien que ce soit lui, qui plaisante..., marmonnai-je avant de lui proposer, au pire, d'inviter les neveux. Ils m'amusaient, je les aimais, ils étaient de la famille, et avec ce qu'il fallait d'excitation pour être fatiguant, c'était parfait. Mais je ne fus pas bien surpris qu'il refuse. Moi non plus je n'aurais pas été fan d'emmener mes petits chez le "père" que je méprisais.
Oui je sais bien..., répondis-je en plongeant les mains dans mes poches quand il me rappela la vraie nature des intentions de Sid. Mais un petit sourire se dessina sur mon visage quand il en vint à moi. T'es gentil avec moi. Mais toi aussi, vieux frère, lui dis-je en tapant son épaule.
Pluto a accepté rapidement, je crois... je crois qu'à lui ça lui ferait plaisir. Tout ce que tu viens de me dire, j'en ai conscience, mais je crois que lui il s'attend à retrouver un père plein d'amour et... tout ce que tu as dit. Je fis une petite moue. Il est sensible, j'ai pas envie qu'il s'en sorte déçu. Au moins, si on est là, on pourra... limiter les pots cassés. J'espère.
Quelqu'un allait finir par crier, je le savais. Soit James, soit Garett, soit moi. Même Eliott en serait capable. Je le voyais venir d'ici, il allait encore se vanter d'un truc, ou demander de la reconnaissance, dire qu'il avait pas fait les choses aussi mal, bref, n'importe quoi qui serait trop pour l'un d'entre nous, ou nous tous à la fois. Je ne crois pas que Peter avait envie de tout ça.
Je lui souriai à nouveau. Je suis content que t'acceptes. Moi non plus j'y vais pas pour chercher l'affection d'un père, t'inquiète pas.
Je sursautai lorsqu'il cria, et tira, sur le drone, mais je finis par en rire. Qu'il ait tiré cette flèche pour cheval sur l'un d'entre eux ne m'étonne pas beaucoup. Vivre à la ferme de James était à la fois rafraîchissant que sportif, c'était un mode de vie pour lequel il ne fallait pas rigoler.
C'est rien, je peux leur racheter le drone, tu sais ? Il allait refuser, je savais bien. Quoiqu'il en soit, je connais la persistance des jeunes canards de notre monde, je pense qu'il est inutile de te dire que si tu les invites pas... on découvrira au dîner qu'ils se seront invités en douce eux-même ? Je les voyais déjà au dessus du lustre de Yen, tombant sur la table. Ou dans l'étagère. Cachés avant de se griller en provoquant un catastrophe.
C'est demain soir. J'ai l'habitude de ne jamais venir les mains vides, pour n'importe quel dîner je t'aurais demandé si tu voulais venir avec moi demain acheter une bouteille de quelque chose à boire, mais pour cette occasion là... Je suis pas très motivé pour lui faire cette attention là.
Je réfléchis un instant. Connaissant Yen Sid, il ira chasser lui même son gibier qu'il va nous cuisiner, s'assurant que la viande est parfaite pour qu'on se réjouisse au repas. Je soupirais. Peut-être qu'on devrait lui acheter cette bouteille, pour pas être malpoli. Non, parce que si on veut lui reprocher quelque chose, autant ne rien avoir à nous reprocher nous.
Quand je parlais de Yen Sid, j'étais bien loin du Dyson généreux de d'habitude. Je savais être rancunier, même s'il n'y paraissait pas.
James D. Fauntleroy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : James Franco
« Hola vieil homme! »
| Conte : Mickey & Co | Dans le monde des contes, je suis : : Donald Duck
James baissa son fusil, et le posa, encore fumant devant lui, alors que ses neveux étaient partis en courant. Son regard se fit… Etrangement doux. Oswald avait toujours été comme ça. Profondément doux et généreux. Yen Sid l’avait fabriqué comme ça. Et Donald s’en était convaincu que c’était pour avoir toujours quelqu’un auprès de lui. Il avait créé quelqu’un qui n’était jamais rancunier, et gentil avec tout le monde. Tout ça, certainement pour lui. Mais… La fin de la Malédiction les avaient rendus libre de leurs pensées, et de leur caractère. Il pouvait changer. Dyson devait changer. « Ecoute. On ne va pas se pointer là-bas avec un cadeau. Il en est hors de question. Pas après tout ce qu’il nous a fait. Pas après tout ce qu’il t’a fait à toi. »
James posa le fusil, et plaça sa main sur l’épaule d’Oswald. C’était autant un atout qu’un énorme inconvénient, d’agir comme ça. Soupirant légèrement, James enleva sa main de sur l’épaule de Dyson et désarma le fusil tout en réfléchissant longuement à la situation. « Tu as raison, ils s’inviteront en douce. Mais c’est bien mieux comme ça. Au moins, on s’amusera... »
James lui adressa un de ses célèbres sourire en coin. Replaçant son chapeau de cow boy sur le front, il fixa Oswald d’un air calme et serein. Il se balança d’ailleurs tranquillement sur le rock in chair sans rien ajouter pendant plusieurs minutes. Le drone couinait à quelques pas d’eux, mais pas assez fort pour être plus puissant que le cri des oiseaux un printemps.
« Tu recherches quand même l’affection d’un père. Tu sais, être père, ça se mérite. Tu n’es pas obligé d’avoir mis au monde quelqu’un pour ça. Ce n’est pas un titre de droit, ça se mérite. Regarde les garçons, je suis un père pour eux. Pourtant je ne le suis pas. Tu vois la différence ? Rien n’est jamais acquis. Alors oui, on va y aller… Mais on va se préparer… »
James regarda à droite et à gauche, pour être sûr que personne ne l’entende. De tous les Toons, c’était l’un des plus farceurs. Ricanant presque avant de parler, il s’avança pour être sûr que seul lui l’entende. Avec une voix douce et calme, il déclara : « On peut lui faire une petite farce avec cette bouteille… Mettre du laxatif dedans… Ou un peu de somnifère non ? La deuxième option me paraît judicieuse. Et on prendra des selfies avec lui quand il dormira ! On fera une sacré fiesta ! »
Il s’y voyait déjà. Tous les toons faisant la fête autour d’un Yen Sid le visage endormi dans son plat de gibier. C’était dommage. James aimait chasser, et respecter le gibier… Mais là, l’occasion pouvait être plus que belle. Ricanant à sa propre vanne, il fronça les sourcils. Oswald était un gentil garçon, pas sûr que ça prenne avec lui. Il fallait le convaincre. « Repense à tout ce qu’il t’a fait. On pourra dire qu’après cette blague, on sera quitte non ? Et… On n’est jamais à l’abri que ce soit lui qui nous fasse ce genre de blague d’ailleurs ! Donc ne pas prévenir mes neveux pour qu’ils s’introduisent en douce est une excellente idée ! »
Rangeant le fusil, il mit une partie du chien dans sa poche. Toutes ses armes étaient désarmés dans la maison et dans le Ranch. Chaque partie du mécanisme de mise à feu était caché dans un endroit sûr pour que les enfants ne viennent pas jouer avec. « De toute façon, on peut lui prendre quelque chose à boire. Oh, ou mieux. On peut aussi inviter mon Oncle ! C’est une plaie à lui tout seul ! Rien que de le voir, Yen Sid en aura la nausée ! C’est une excellente idée ça non ? T’en pense quoi ? »
Fier de lui, James bomba le torse à la manière des canards. Un sourire en coin, il fixa Dyson et remit son chapeau devant les yeux. « Quoi qu’il en soit, tu devrais penser à être moins gentil avec les gens qui le sont pas avec toi. Je t’entrainerai si tu veux… C’est pas bien dur tu sais. »
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Quoi ? Non, je ne recherche pas du tout l'affection d'un père, répondis-je sur la défensive en haussant les sourcils, surpris. Avant d'hausser les épaules. J'ai déjà monsieur Parr pour ça. On se prend pas trop dans les bras pour le bien de mes côtes mais il me gronde quand on fait une connerie moi et ses enfants. Enfin, Helen gronde, et Robert acquiesce, c'est le rôle du père il me semble
Je me perdais derrière des histoires de ce genre, mais peut-être qu'au fond je me mentais à moi-même. James était intelligent, il voyait toujours dans le cœur de ses proches, surtout du miens, même alors que je me refusais à la réalité. Si j'avais aussi bien accueilli la figure paternelle du père de ma meilleure amie, c'était peut-être que l'enfant insatisfait qui n'a jamais pu s'épanouir en moi était en manque et rêvait vraiment de connaître que Violette, Dash, et Jack-Jack ont eu.
Tu es un bon père James, repris-je sur ce qu'il disait sur ses neveux. Ou en tout cas, tu ferais un bon père. Tu ne vois personne ? Je peux te trouver quelqu'un. Demande à Chris, je lache pas mes proches avec ça. Et ça embarrassait Chris à chaque fois mais... non, c'était surement pas de ma faute, c'était juste sa personnalité d'être embarrassé à la moindre chose. Trouver la future mère des enfants de James ? C'était totalement un boulot pour lequel j'étais bon. Parfois, je me disais que j'aurais aimé avoir James comme père. Puis je me souvenais que je l'avais comme frère, et en fait, j'avais pas besoin que ça soit différent. C'était aussi un bon frère.
La blague est marrante, rigolais-je lorsqu'il parla de laxatif et autre joyeuseté à mettre dans une bouteille pour Yen Sid, mais Yen Sid est un sorcier, je pense qu'en liquide, il s'y connaît assez pour savoir ce qu'il y aura dans la bouteille. Et puis Eliott, Garett et Peter risque de boire dedans, vaut mieux pas tenter ça.
Mais... oui, ok, ce serait mentir que de dire que j'y avais pas pensé, au laxatif dans la bouteille. James et moi n'étions pas de la même espèce et de la même famille pour rien. J'avais pensé à d'autres choses aussi. Comme aller au dîner avec le fusil de James, juste pour intimider Yen Sid. Mais ça risquait d'intimider Peter aussi. Oui, c'est le seul soucis que je voyais avec cette idée. Et j'avais aussi pensé à ce que James proposa ensuite.
J'avais pensé à Ebenezer aussi. Mais c'est un peu trop fort ça... donc bien sûr qu'on lui dira de venir. Mais en cas d'urgence. Si Yen Sid nous énerve vraiment, ça sera l'ultime carte à jouer : garder ses meilleures armes en Joker mène forcément à une préparation de guerre confortable. Exagérer ? Absolument pas.
James a toujours été bienveillant avec moi. Certainement plus que ce que j'estimais mériter. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait remarquer que j'étais trop gentil, parfois. Et que je finissais souvent par en sortir peiné, avec certaines personnes. Au moins veillait-il sur moi. Oui mais, si on n'est pas gentil avec ceux qui ne le sont pas, qui le sera ?
Ça, où j'espérais vraiment un retour. Je soupirais. James voyait beaucoup en moi, ça devenait dur de se mentir à soi-même.
James avait donné ses instructions aux neveux pour la soirée. Instructions qu'ils n'allaient évidemment pas respecter, c'était un effort inutile mais on le savait avant de les donner, pour une fois que c'était intentionnel. Je m'en étais même assuré en ne promettant pas de leur faire un nouveau cadeau s'ils sont sages, ce que je faisais tout le temps quand je venais, d'habitude. Alors une visite de l'oncle Dyson sans cadeau à la clé, leur donnait encore moins de raison d'être sage.
Cette partie là au moins, c'était assuré. Est-ce qu'on était des gamins pour ça ? Surement. Tant pis.
Pour le reste, c'était le vin le moins bien noté, le plus récent, et de la plus mauvaise qualité qui fut acheté dans la plus mauvaise des cavistes. Ca ferait amplement l'affaire. Il n'y avait pas de laxatif dedans, mais il avait tellement de facteur de nullité que je serais pas surpris que ça provoque quelques maladies. Il faudrait juste épargner les autres frères, et ça devrait le faire. Est-ce qu'on était des gamins pour ça ? Surement. Tant pis.
Et finalement, nous voilà tous les deux devant la maison qu'on évitait volontairement chaque jour lorsqu'on circulait en ville. Sauf que maintenant, on se dirigeait droit vers elle. T'es sûr qu'on a pas refusé l'invitation finalement ? Fis-je tendu. La colère que j'avais pour Yen Sid était une sorte de bouclier qui entourait la peine qu'il m'avait causée. Et revenir chez lui c'était pas la chose la plus facile, et c'est devant que je le réalisais pleinement.
C'est trop tard pour aller dîner chez ton oncle ? Demandai-je, alors que des bruits de pas se firent entendre derrière nous.
Euh oui, c'est trop tard, vous allez pas me laisser maintenant que vous êtes là ! Fit Eliott en posant ses mains sur les épaules de James et moi. Bonjour Donald, je suis tellement content de te voir, merci d'avoir accepté. C'était important malgré... tu sais bien. Et Pluto espère tellement de ce diner. Ca va bien se passer. Il marqua un temps de pause. J'en sais rien mais c'est une phrase qui rassure alors... essayons de nous y raccrocher, on finira peut-être par le croire ?
La porte d'entrée s'ouvrit. Eeet... nous y voilà.
Yen nous accueilli, grand sourire, les bras grands ouverts. Son sourire ne fut partagé que par Elliot, qui le lui rendit sans aucune honnêteté. Vous voilà ! S'écria-t-il alors sur un entrain qui me renfrognait encore plus. Dingo et Pluto sont déjà là, ils seront contents de vous voir !
Parce que ta seule compagnie était trop étouffante ? Je n'avais pas répondu ça. Je m'étais contenté d'être simple. Bonjour, on a apporté du vin, dis-je en tendant la bouteille de vin, plutôt que de lui tendre mes bras pour lui offrir le calin que les siens semblaient proposer. Il les baissa donc, et prit la bouteille.
C'est gentil, il ne fallait pas prendre cette peine. Je sais. Entrez donc, vous arrivez à temps pour l'apéritif.
Je tournais les yeux vers James et Elliot. Nous n'étions pas encore entrés que j'avais déjà envie de lui crier ses quatre vérités et lui demander pourquoi se comportait-il ainsi alors qu'il s'en fichait le reste de l'année. Mais je fis un effort. Au moins pour Pluto, que je vis grand sourire en entrant. Il se précipita vers nous, pour nous prendre dans ses bras, et cette-fois, on ne le refusa pas. Je lui souris, c'était bon de le voir, même dans pareille circonstance.
Ils étaient autour de la table basse, pour l'apéritif en question, et Dingo nous accueillit aussi de bon coeur mais lui avait une attitude bien plus boudeuse. Il cachait encore moins son mécontentement que James, Elliot et moi le faisions. Je ne savais même pas que c'était possible.
Alors, fit Yen Sid alors que nous nous asseyions tous, comment vous allez ?Vous faîtes quoi dans la vie, tout se passe bien ?
Oh tiens, c'est étonnante, je n'aurais pas cru que nos professions pouvaient t’intéresser. Je n'avais pas pu me retenir. Garett en avait ricané dans son coin. Pour apaiser les tensions, c'est Eliott qui se décida à répondre.
Pour ma part, je suis plutôt satisfait. Je fais ce que j'aime et... Mais comme sauvé par le gong, il ne put terminer sa phrase. Un grand BOOM se fit entendre et le courant de toute la maison se coupa soudainement à la surprise générale, et encore plus de Yen qui n'avait pourtant jamais ce genre de problème.
J'eus un sourire amusé en entendant des petits oh ptn oh ptn oh ptn murmuré das l'obscurité plus loin. James et moi échangions un sourire dans le noir. C'était plus rapide que ce que je pensais.
Oh, ne vous inquiétez pas, des petits esprits farceurs me font souvent des petites choses de la sorte. Tout sera vite réglé. Il fit alors apparaître son chapeau de sorcier sur sa tête, et se leva en agitant les bras. Très vite, certains objets de la maison se mirent à prendre vie. Elliot fit une petite moue.
La première fois que j'ai fait face à ce sort, j'ai failli me noyer avec des balais.
Finalement, réparé par quelques câbles qui bougeaient d'eux-même, le courant revint finalement, et lorsque la lumière inonda à nouveau la pièce, trois chaises qui marchaient transportaient trois jeunes qui essayaient de se cacher derrière des coussins. Plus loin, une prise électrique mécontente criait de toute sa petite voix colérique.
Oh, les enfants... on ne met pas ses doigts dans les prises électriques, petits coquins, fit le sorcier, surpris de les voir, avant de retirer son chapeau, suite à quoi la maison redevint inanimée.
Tiens donc, c'est bien contraire aux instructions qu'on vous avait laissé les jeunes. Ils étaient merveilleusement bien élevés, j'adorais ces petits.
James D. Fauntleroy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : James Franco
« Hola vieil homme! »
| Conte : Mickey & Co | Dans le monde des contes, je suis : : Donald Duck
James avait écouté Dyson sans rien dire, sur le porche du ranch tout en contemplant l’endroit. A vrai dire, il faisait plutôt bon, et tout ce que disait Dyson était bourré de sens. L’empoisonner n’était pas la solution, il aimait beaucoup trop ses frères comme ça. Et jouer la carte Ebezener était une excellente idée ! Tout en ricanant, il but une gorgée et l’observa. Ainsi donc, ils y allaient… Mais pas seul. Il avait une idée. Il comptait bien rentrer, et glisser à ses neveux par « accident », qu’ils y allaient. La fête seraient bien plus drôle en leurs présences, pensa James. « Je suis gentil avec tout le monde, mais disons que c’est une qualité ! »
Et, dans un toast, il leva son verre. Plus tard, plus loin.
Sur le perron, habillé d’une drôle de façon, James regardait Dyson d’un air amusé. Au fond, il était convaincu qu’il voulait quand même faire plaisir à Yen Sid. Oswald avait toujours été comme ça. Il n’arrivait pas à voir le mal chez les gens quand il y en avait un. Réajustant son haut de forme, James se regarda dans la petite vitre au dessus de la porte et répondit : « Mais non, maintenant qu’on est là et que j’ai mis mes plus beaux habits, hors de question que je fasse demi-tour ! »
Quand Mickey ouvrit, James se laissa prendre par les épaules sans rien dire, juste avec le sourire aux lèvres. La famille, c’était merveilleux, et surtout celle là ! Ils se ressemblaient avec Oswald, à quelques points prêts. Mais leur grand coeur était semblable. Utiliser leurs noms d’avant avait toujours dérangé James, mais pas avec eux, et pas aujourd’hui. C’était un jour nouveau, et il le devait au moins pour Pluto. « Ca va le faire ! Ca va le faire…Allez, en piste les loulous ! »
Rentrant, joyeux, il regarda Dyson. Finalement, c’était certainement une merveilleuse idée ! Arrivant tranquillement dans le vestibule, il fut accueilli… Par leur « père ». James resta là, à regarder l’homme qui avait tellement changé leurs vies. Surtout à Oswald. Être ici, était la preuve que ce petit homme ou plutôt ce petit lapin, n’avait aucune once de rancoeur. Ce qui n’était pas du tout le cas de James. Sorcier ou pas, peu importait. Dans sa voiture, sa Winchester était chargée à l’arrière, et n’attendait qu’une chose, sortir pour mettre fin à la soirée. James s’avança, tout en soupirant légèrement. L’apéritif. Il allait boire comme un trou. Au moins, la soirée serait parfaite. Quand il buvait, son accent de canard revenait au galop et il avait des échelles d’alcolémies différentes en fonction des problèmes et des hôtes. Là… Ca valait bien un 12 sur 10 sur l’échelle de Donald. Qui se résumait à monter sur la table, ivre, montrer son derrière tout en le balançant de gauche à droite en chantant des obscénités. Ses frères, commençaient déjà à attaquer Yen Sid alors qu’ils n’étaient même pas ivre. Peut être qu’avec le Temps, ils avaient quand même fini par avoir une certaine rancoeur. James sourit en coin. La soirée était finalement prometteuse, et ils seraient certainement trois à danser nu sur la table. « Oui. On fait nos vies, superbes et... »
Soudain, les plombs sautèrent, plongeant l’endroit dans une obscurité totale. Des bruits de pas et des jurons qu’ils auraient pu reconnaître entre mille se firent entendre. C’était parfait, le plan allait fonctionné à merveille. Mais… Yen Sid… Fit du Yen Sid. Aucun problème n’était à sa porté. Déçu, Donald le regarda utiliser sa magie. Avec un soupire, il fit la lumière revenir, ainsi que ses trois neveux, assit dessus. Riri avait les cheveux en pétard, et une fourchette dans les doigts. Ce n’était que le manche en plastique, qui avait un peu fondu, qui l’avait sauvé d’une mort certaine. « C’est pas nous ! Y’a eu un raton laveur ! Un énorme raton laveur ! » « Deux ratons laveurs. « surenchérit Loulou. « Avec un ours. » déclara froidement Fifi.
Le mensonge étaient trop gros. James s’avança, et attrapa la fourchette des mains de Riri. Avec un soupire, il réajusta son haut de forme et leva le doigt. « C’est extrêmement vilain. Tu aurais pu mourir. »
S’approchant de lui, il sortit de sa veste son porte feuille, et murmura doucement : « Te voilà 300 dollars. 100 pour les risques, et le reste si vous lui faites vivre un enfer. »
James se retourna, les bras levés, comme quelqu’un qui venait de se perdre en chemin. Regardant les autres, avec sa tenue, on aurait dit qu’il venait d’un autre monde et d’un autre temps… « Désolé ! Ils ne savent pas se tenir… On en était à l’apéritif… Je prendrais bien un whisky ! »
Les trois garçons partirent, directement dans la cuisine, de loin, James entendit murmurer : « La..xa..tif. »
Il n’y avait que lui qui avait compris, car l’accent canard y avait été mis volontairement. Les yeux écarquillés de surprise, James resta là, les bras en croix et regarda la bouteille de Yen Sid. « Ou alors on ouvre ça. On a plein de trucs à se raconter. Nos vies, la tienne, la leur, les siennes, les votre. Je tiens un Ranch, avec des animaux. Des vrais animaux, pas comme le magasin de Raven O’Neill en ville, la taxidermiste ! Ils bougent, ils mangent. Ils sont vivants ! »
Ca virait au n’importe quoi. Et James se ridiculisait. Sans rien rajouter, il tourna sur lui même, faisant danser sa queue de pie, et se lança dans le salon sans y avoir été invité.