« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Il est hors de question que je fasse ça dans la ville. Un centre commercial de plus, c’est toute la rue commerçante qui meurt. Dégagez moi ça de la table. La réunion est terminée. »
Impérial, Michel-Ange se leva brusquement, habillé dans son costume de Maire. Jetant sa cravate avec classe sur son fauteuil, tous les investisseurs et les membres de la Mairie présents levèrent un regard surpris vers lui. Même Hervé, leva les yeux de ses notes et ouvrit la bouche de surprise en mettant sa main devant pour augmenter le côté dramatique. Sans crier garde, et sans dire aurevoir à personne, les investisseurs du projet pour ouvrir un énième centre commercial qui ne verrait jamais le jour saous son mandant s’en allèrent, sans dire aurevoir. Laissant Michel-Ange seul, avec Hervé. Les mains dans les poches, il fixait l’extérieur. Une grande baie vitrée donnait sur la ruelle. Hervé, attendit que les autres soient tous sorti et se mit alors à applaudir bruyamment. « Bravo ! M’sieur l’Maire ! La grande classe ! Bon, Déborah va pas être contente car ils ont du passé par son bureau pour leur dire le fond de leurs pensées, mais c’était extras ! »
Tournant sa stature athlétique vers Hervé, un air de doute passa dans les yeux de Michel-Ange. Est-ce qu’il était vraiment fait pour ça ? Avait-il les épaules de Maire en réalité ? Ca commençait déjà à l’énerver. Il n’avait pas fait tout ça uniquement pour les emmerdes, et pourtant, c’était une des grandes parties de son mandat pour le moment. Le plus dur, avait été de gérer l’Hiver prolongé. C’était enfin terminé, et des cernes étaient visible sous ses yeux. « Tu trouves ? »
Hervé se leva et ramassa la cravate pour la remettre autour du cou de Michel-Ange. Ce dernier le fusilla du regard. « Arrête ça tout de suite Hervé bordel, et va me taper ce foutu compte rendu. Qu’est ce que m’a prévu Déborah pour demain ? »
Déçu, et claquant des fesses, Hervé se dirigea vers son Macintoch, passant un rapide coup d’oeil comme une furie, Hervé haussa les sourcils de surprise et déclara d’un ton étonné : « Elle n’a rien mis, étrangement… Ca veut dire que vous êtes de repos... »
Michel-Ange soupira. Baissant les épaules, il les releva avec énergie et se dirigea vers la sortie, trop content de commencer un jour de congé. « YAHOU ! Allez Hervé ! T’es libéré aussi, passe prendre l’apéro à l’appart ! »
Puis, avec une nouvelle énergie, il sortit.
Le lendemain.
Michel-Ange avait décidé de profiter de sa journée de repos. En caleçon, seul dans l’appartement, il déambulait sur les Pink Floyd. Se dandinant, une tasse de café à la main, il était assez content de pouvoir profiter de son jour de repos. Tournant sur lui même au rythme de la musique, il s’apprêta à ouvrir le frigo pour y prendre du beurre, quand une petite croix sur le calendrier attira son attention. « Sortie Zoo Honey… 10h… Hm… Heureusement que c’est pas auj’…. »
Mais, fixant la date, il remarqua que c’était aujourd’hui. Avec une lenteur extrême, il constata également que… Il avait déjà 30minutes de retard. Posant sa tasse, il se mit à courir dans l’appartement. Branle bas de combat oblige, il ne mit pas moins de quelques minutes avant de se préparer. Revêtant un T-shirt rouge et un jean, il opta pour une paire de tennis, et claqua la porte en partant. Descendant l’escalier pour aller plus vite, il choppa le vélo de Théodore, qu’il souleva comme du beurre, et sortit vers l’extérieur un peu paniqué… C’était donc pour ça ! Qu’il avait pris un jour de congé et que Deborah lui avait libéré un jour entier ! Il avait rendez-vous avec Honey ! Et pour passer du temps, avec elle, simplement. Enfourchant le vélo, il enfila le casque (sécurité oblige, même avec le mutagène on est jamais trop prudent). Arrivant à toute blinde devant le zoo, et prenant plusieurs raccourcis, son coeur fit un bond dans sa poitrine quand il vit que Honey l’attendait, malgré les 30 minutes de retard. C’était presque mignon. Jetant le vélo de Théodore sur le côté, il la serra dans ses bras et l’embrassa pour lui dire bonjour. La respiration un peu saccadé (car même avce le mutagène, il était allé plutôt vite), il déclara : « Ouf ! T’es là ! Désolé ! J’avais oublié ! Avec l’Hiver à rallonge, j’en pouvais plus de la mairie et je nous avais libéré un créneau ! Puis j’ai oublié ! J’espère que tu m’en veux pas trop... »
Et, comme à son habitude, évidemment, il passa une main derrière sa nuque de manière gênée.
Honey Lemon
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Honey était plutôt contre le concept des zoos, quoiqu'elle le préférait à celui des parcs de loisirs et des cirques qui exploitaient davantage encore des êtres vivants qui, au fond, n'avaient rien demandé à personne. La jeune femme parvenait à ne pas être totalement contre l'idée, se rendant bien compte que, surexploitation des ressources de la planète par l'Homme et changement climatique oblige, cette Terre comme la sienne était suffisamment détruite pour que l'habitat de certaines espèces soit suffisamment menacé et qu'on ne puisse plus les trouver que dans les parcs animaliers et les réserves. C'était notamment le cas d'une espèce d'antilope. Quant aux pandas de Chine, ils étaient littéralement des trésors nationaux tant leur rareté était inquiétante. Mais outre le fait que Camille commence ce post de cette façon pour faire un peu paniquer Rémi, Honey n'avait jamais mis les pieds dans le zoo de Storybrooke (d'ailleurs, avant que Michel-Ange ne suggère d'y aller elle ne savait pas que la ville en avait un et s'était alors même demandée si c'était vraiment utile ici puisque le zoo métaphorique c'était presque tous les jours dans cette drôle de bourgade) et ne voulait donc pas avoir de jugement hâtif sur les conditions dans lesquelles vivaient les espèces que le zoo abritait. Hâtif, c'était un trait de caractère qui n'était visiblement pas présent chez Michel-Ange. D'aucun auraient d'ailleurs pu commenter, un peu ironiquement, que puisqu'il avait un jour été une tortue, c'était sans doute normal. Mais pas Honey. Elle était peu friande des préjugés et savaient par exemple que la tortue luth pouvait atteindre des pointes à 10km/h. Et finalement, il arrive. Le visage d'Honey s'éclaira d'un sourire en l'apercevant. Cela faisait effectivement 45min et 37 secondes qu'elle attendait devant l'entrée, puisqu'elle avait pris le parti de venir en avance. Manifestement, elle aurait pu s'en passer et préféra, de fait, ne pas en parler. Honey s'ennuyait difficilement. La jeune femme avait toujours de quoi s'occuper, en l'occurrence, les partiels de ses étudiants, classés par ordre alphabétique dans une pochette dans la poche arrière de son fauteuil. En trois quart d'heure, elle avait eu le temps d'en corriger 67 %, aidée, assurément par sa capacité à lire 20 000 mots par minute et calculer de tête très rapidement. Il fallait aussi avouer que l'endroit s'y prêtait bien puisqu'il y avait à l'entrée des tables, sans doute destinée aux piques niques et autres en-cas mais qui avaient fait parfaitement l'affaire. - T'en fais pas pour moi, j'ai pas vu le temps passer, assura Honey après lui avoir rendu son baiser. Elle termina de noter la copie qu'elle avait sous le nez - l'étudiant écopa d'un B-, ce qui n'était pas si mauvais - et rangea rapidement mais méthodiquement ses affaires, se contorsionna un peu pour glisser pochette et stylo dans sa poche arrière. - Je suis prête pour la visite, déclara-t-elle ensuite. Tu es déjà venu ici ? Moi jamais. Tu veux commencer par une partie en particulier ? Parce qu'on peut aussi visiter par ordre alphabétique, bien que ça me paraisse contraignant, surtout d'après le plan que j'ai imprimé hier.
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Rémi en est totalement conscient et Rémi déteste les zoos. Car même s’ils sont bien traités et nécessaire à la reproduction, il estime que leur place est dans la nature, et que si on avait des règles internationales environnementales convenables, on en serait pas là. Rémi est militant de la WWF et Green Peace aussi, donc Rémi sait tout ça et arrête d’embêter Camille sur le sujet. Michel-Ange est bien moins intelligent et militant que Rémi aussi. Et Rémi a déjà tapé plus de 100mots à la troisième personne, et il aime ça. Michel-Ange quand à lui, dans un autre monde bien plus édulcoré que le réel, mis les mains dans ses poches et regarda naïvement la grande pancarte du zoo en fronçant les sourcils. « Ah vrai dire non, je suis jamais venu. Mais comme je me dois de faire des apparitions un peu partout dans la ville, je tourne. Là ; c’est le zoo. J’aime bien les animaux, c’est tout ! On y va ? »
Avançant les mains dans les poches, il la laissa rouler toute seule. Après tout, elle n’avait pas besoin de lui pour avancer. Un c’était un peu dégradant et il ne prenait les commandes du véhicule qu’en cas d’extrême urgence comme pendant le Concert, et de deux, elle était bien venue ici toute seule non ? En plus, c’était toujours agréable de voir le visage de sa copine quand il lui parlait. Passant les portes du Zoo, Michel-Ange avança tout en parlant avec Honey. « Tu notes tes élèves ? J’ai toujours été contre les notes. C’est pour ça que j’ai arrêté les études. La proportion du facteur relationnel entre le maître et l’élève est trop grosse… Même si on doit évaluer, je suis sur que y’a d’autres manières de faire. »
Fronçant les sourcils, il se demanda pourquoi il disait cela. (Rémi lui pense que Rémi prend le contrôle de Michel-Ange depuis le monologue de départ, mais Michel-Ange n’est pas d’accord). Finalement, à peine arrivée, une Girafe passa son long cou sous lui et commença à lui faire un câlin qui le décolla du sol. Michel-Ange attérit sur le dos, dans la poussière et grimaça. Se redressant, il s’épousseta et fixa la Girafe d’un air un peu bête. « J’avais oublié… Je vais beaucoup d’effet aux animaux. Enfin, on. Mes frères, c’est pareil. Dony a conjecturé que c’était lié au mutagène... »
Il termina d’enlever la poussière. Il savait ce qu’elle allait répondre. Certainement une hypothèse, avec un appuie théorique fondé qu’il ne comprendrait pas. Mais c’était aussi pour ça qui l’aimait. D’ailleurs, ça lui décrocha un léger sourire et avant qu’elle n’est pu répondre, il déclara d’un ton amusé : « Vas-y. J’t’écoute ! T’as vu. Je prends les devant ! »
Les yeux rieurs, il s’avança cette fois-ci avec prudence vers la girafe et l’enlaça avant que cette dernière ne lui donne un coup de tête affectueux supplémentaire. Caressant le haut du crâne, il poursuivit d’un ton amusé. « Suivi d’une anecdote sur les Girafes ! Bingo. Ligne compte triple. Michel-Ange Président. »
Cette fois-ci il ria aux éclats, car il était sûr et certains que cela se passerait comme cela. Mais allait-elle se vexer ? La probabilité était faible. D’ailleurs, il ne se risqua même pas à dire le mot probabilité, de peur de se faire rectifier. C’était la Ted Mosby du langage Scientifique. Il n’avait pas envie de se faire corriger. Enfin pas de cette manière (oui je sais je suis en train de péter un plomb:mdr:). La langue de la Girafe faillit passer sur son visage mais il esquiva le coup d’un bond comme une attaque. Grimaçant, il finit par lui faire coucou et avança vers les prochains animaux. Des pandas Roux. Restant ébahi par leur paresse et leur beauté naturel, il les fixa avec envie et déclara à Neyney d’un ton enfantin : « Tu crois qu’on peut en ramener ? Je veux dire, ils ont pas l’air spécifiquement menacé ni menaçant… On a bien un Lézard à la Coloc, et Lycos… Un de plus ou un de moins… T’en penses quoi ? »
Fixant les pandas roux, une information lui revint alors à l’esprit. Quelque chose, durant leur aventure pendant le concert organisé par la mairie lui avait échappé : « Au fait, c’était qui le dieu qui était avec toi ? Je ne le connais pas… »
C’était pas de la jalousie, mais simplement de la curiosité.
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Il n'est pas impossible que si Honey avait connu Rémi, elle l'aurait apprécié. Mais comme l'un des deux est un personnage fictif, nous ne saurons jamais si cette possibilité se vérifie. D'ailleurs, est-ce vraiment une possibilité ? Rien n'est moins sûr. Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos animaux sauvages (quoique le zoo de Storybrooke aurait aussi pu abriter des moutons), l'argument de Michel-Ange tenait parfaitement la route, sans pour autant la révolutionner. - J'aime bien les animaux aussi, renchérit Honey. Mais tu l'avais deviné en voyant Schrödinger. Du moins, c'était probable que l'idée lui ait alors effleuré l'esprit. - En tout cas, j'approuve ta stratégie : se montrer en public sans toujours aller au même endroit c'est comme ça que tu auras le plus de probabilités d'interagir avec tous tes concitoyens. Mais tu t'exposes à rencontrer également plus de personnes mécontentes de ton élection et/ou de ta politique, nota Honey en se mettant en route tranquillement. Peut-être que c'était pas la chose à dire mais c'était le genre de considération que la jeune femme avait toujours trop tard, de toute façon. Quant à la remarque de Michel-Ange sur les notes, elle ne s'en formalisa pas. Chacun avait le droit d'avoir son avis et Honey n'avait pas envie de débattre là-dessus pendant une sortie en amoureux. Même elle, pourtant peu douée socialement, avait conscience que c'était une mauvaise. Bien qu'elle aurait eu de quoi contre-argumenter. Mais vous vous en doutez, n'est-ce pas ? Ce dont on pouvait moins se douter, du moins ce dont Honey se doutait moins, c'était de l'effet notoire de Michel-Ange sur les animaux. Elle observa, la bouche bée, la girafe qui s'empara de lui pour le câliner, ne notant aucune agressivité ce qui l'amena à ne pas appeler de renforts (Honey aurait eu du mal, depuis sa chaise roulante, à décrocher Michel-Ange du cou d'une girafe s'il l'avait fallu, d'autant qu'elle n'avait pas pris son kit de parfaite petite chimiste pour la sortie). D'ailleurs, il se relva en affichant le même sourire que celui qu'il avait avant. - Il n'y a pas qu'aux animaux que tu fais de l'effet, gloussa Honey, ce qu'elle faisait inévitablement quand elle faisait des blagues (du moins, ce qu'elle jugeait être des blagues). Cela dit, nous partageons de nombreux points communs avec les grands primates et sommes, en fin de compte, des mammifères, ne put-elle s'empêcher d'observer. C'était dans ces moments-là que tout l'effet qu'elle aurait pu produire s'annulait parce qu'assoiffée de savoir elle ne parvenait pas à s'arrêter avant de devenir ce que beaucoup de personnes considéraient comme ennuyeux. - Je ne suis pas biologiste mais en effet j'ai bien envie de t'apprendre que lorsqu'il nait le girafon chute d'environ deux mètres. On peut aussi noter que son nom vient de l'arabe mais qu'anciennement la Giraffa camelopardalis était appelée caméléopard. Pour ce qui est ton succès auprès des animaux, après réflexion, nous pourrions comparer vos marqueurs adn et les phéromones que vous émettez, ça devrait au moins éliminer quelques hypothèses. Tu me connais plutôt bien, nota Honey. Mais tu as oublié la blague nulle. Cela dit, si tu te présentes pour la maison blanche, compte tenu de notre relation et de la très probable concurrence, tu auras mon vote. Sur cette conclusion positive, ils avancèrent vers l'enclos suivant, celui des pandas roux qui étaient bien moins entreprenants que la girafe avait pu l'être. Ils étaient, aussi, adorables. Du moins, selon la conception la plus répandue de ce qui est et n'est pas adorable. Michel-Ange, en tout cas, partageait cette façon de voir les choses, à en juger non seulement par son air ravi mais aussi, et surtout, par sa question, une question qui rappela Lycos au bon souvenir de Honey. Elle se nota mentalement de lui demander comment il allait mais répondit d'abord à sa question : - En fait l'Ailurus fulgens, plus communément appelé panda roux ou panda flamboyant, est un animal nocturne, même s'il se contente essentiellement de dormir du fait de son régime hypocalorique. Il se nourrit presque exclusivement de bambous, d'où le fait que son habitat naturel est la Chine. Pas le Maine. Mais tu ne possèdes pas de panthère, qui est l'un de ses prédateurs, alors je suppose que si tu es prêt à investir, il ne serait probablement pas moins heureux qu'ici. Le regard de Honey s'attarda sur les pandas roux et ne se reposa sur Michel-Ange que lorsqu'elle choisit de répondre à l'autre question : - C'était Hermès mais on peut aussi l'appeler Wallace McFly. Il vient du même monde que mon ami Wilson. Ce même Wilson était ami avec une autre Honey Lemon. Wallace a l'air d'une personne sympathique, en tout cas, il ne s'est pas vexé que je ne croie pas en lui. Il m'a dit que je pouvais le prier si besoin. Tu veux que je le prie ? Ca serait l'occasion de tester que ça fonctionne et pour toi ça serait l'occasion de le rencontrer ! Honey et sa gestion des rencarts avaient encore frappé...
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Michel-Ange s’épousseta encore une dernière fois, et écouta Honey avec attention. Fronçant les sourcils, il écouta avec attention ce qu’elle avait à dire sur la Girafe et les test-adn. Prenant alors un poil de l’animal qu’il avait sur lui, Michel-Ange lui tendit et sourit comme s’il venait de lui offrir des fleurs. Au fond de lui d’ailleurs, il savait que ça lui faisait plus plaisir qu’un simple bouquet. « Cadeau. Nous vérifirons ça. Pour ce qui est de mon A.D.N. j’espère que des cheveux suffisent aussi. Histoire qu’on est pas à s’embêter pendant un acte sexuel avec un prélèvement. Je plaisante bien sûr. On est pas dans Game of Thrones ici. »
(hj : désolé c’était dans un épisode de Rick et Morty j’ai pas pu résister.) Les mains dans les poches, il se mit à ricaner à sa propre blague salace. Il n’en faisait pas beaucoup, mais quand elles sortaient, elles étaient plutôt drôle. D’ailleurs, il se trouvait plutôt drôle. Il était drôle même. Fronçant les sourcils, il répondit : « Tu crois vraiment que des citoyens ne sont pas satisfaits ? Je m’en serai rendu compte... »
Levant les yeux vers le ciel, comme s’il le fixait, il éternua. (Et oui si on suit, Michel-Ange éternue comme Rémien voyant le soleil.) Détournant les yeux, il se mit à réfléchir. Maintenant qu’elle en parlait, il y avait plusieurs anecdotes qui lui revinrent à l’esprit. Notamment cette petite vieille qui l’avait poussé au supermarché. Ou encore ce vendeur de journaux qui ne lui avait pas répondu quand il avait annoncé qu’il faisait beau. c’était anodin, et vu que Michel-Ange ne s’accrochait pas aux détails, il ne l’avait pas spécifiquement remarqué. Mais maintenant qu’elle en parlait… « Maintenant que tu en parles, y’a peut être un ou deux insatisfait… Mais je m’en moque, je fais ça quand même pour eux, et je fais ce qui me semble juste. »
D’ailleurs, en parlant de ça, il en profita pour vérifier que le Zoo avait bien été réaménagé correctement pour les personnes à mobilité réduite. Le niveau de certaines vitres avaient été rabaissé pour que tout le monde puisse voir. En même temps, il n’y avait pas eu beaucoup à réaménagé puisque le Zoo accueillait aussi beaucoup d’enfants et de poussettes. « Y’aura toujours des insatisfaits, mais à partir du moment où toi t’es fière, j’ai rien à changer. »
En disant cela, il l’embrassa tendrement et rapidement sur les lèvres, rougissant un peu. N’étant pas particulièrement doué habituellement pour les compliments, il rosit un peu, tout en écoutant ce qu’elle lui racontait de fas-ci-nant sur les pandas roux. Envieux, Michel-Ange répondit : « La vie de rêve. Dormir et manger du bambou. Si Eulalie l’apprend, elle va vouloir changer de vie… Déjà que c’est plus ou moins le cas... »
Quand elle parla d’Hermès, Michel-Ange tourna sa tête vers elle, intriguée, les mains dans les poches. Il avait eu connaissance d’un autre monde une fois. Mais il ne rappelait plus exactement pourquoi. C’était très certainement au moment du référencement des gens de la ville. Marchant comme un ado, avec sa veste à capuche, il se mit à ricaner :
« Bien sûr que ça marche ! Tu n’y crois pas c’est ça ? Je l’ai déjà fait avec Apollon. Le problème c’est qu’il est très occupé. Je pense que Hermès, est moins occupé. Tu peux essayé si tu veux vérifier, mais je te garantis que ça marche. Mais faut faire attention qui tu pries. Tu peux vite te retrouver avec le dieu des Enfers à tes côtés. Et crois moi, t’as pas envie de voir ça. C’est l’ancien Maire de la Ville. Il n’est pas très méchant, mais il est égocentrique et pénible au possible. »
Marchant toujours tranquillement, ils arrivèrent devant la serre aux serpents. Se stoppant quelques peu, Michel-Ange retint le fauteuil de Honey et montra la gauche qui n’était pas du tout le sens de la visite.
« Tu veux pas plutôt qu’on aille par là bas ? Ce sont les fauves. Normalement c’est pour terminer la visite, mais je me dis que ca peut etre cool non ? »
Passant sa main derrière la nuque , il se demanda si sa phobie des serpents passerait inaperçu.
Honey Lemon
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Michel-Ange était... impressionnant. Ou déstabilisant. Probablement les deux, en fait, songea Honey, ravie mais étonnée en récupérant le poil de girafe qu'il lui tendait. Evidemment, elle avait à sa disposition un tube à essai dans lequel le recueillir, le temps de pousser plus loin son hypothèse. - Et voilà, là dedans il sera très bien d'ici à ce que je sois au labo. T'es adorable, à propos, si jamais on ne te l'a jamais dit Honey n'avait bien sûr rien contre les cadeaux plus traditionnels et romantiques mais il était aussi possible de parler à son cœur de scientifique avec des présents plus exotiques. Littéralement, dans le cas présent. L'humour graveleux, en revanche, elle maitrisait moyennement et, même si elle trouva amusant de voir Michel-Ange amusé, elle se contenta d'un sourire discret avant que son sérieux ne reprenne le dessus : En fait, tu n'as pas à t'inquiéter, les cheveux, les ongles, la salive, ce genre de choses suffisamment largement dans ce genre de prélèvement. Michel-Ange ne l'ignorait sans doute pas mais c'était plus fort que Honey : dans ce genre de situation où le second degré lui échappait, elle revenait à ce qu'elle gérait le mieux, la science. Ca aussi, il devait le savoir, tout comme elle était persuadée qu'il savait qu'il était un bon maire. En tout cas, Michel-Ange avait tout son soutien. Honey suivait sa carrière et voyait au jour le jour son implication. Elle n'avait pas voulu semé le doute en lui, juste être rationnelle. Trop, sans doute. Elle e rattrapa comme elle put aprè ce tendre baiser en renchérissant : - Je suis fière de toi et je ne veux pas que tu changes. Je te l'ai déjà dit, je crois. Bien sûr, cette volonté est totalement compatible avec ton évolution en tant qu'individu mais ce que je cherche maladroitement à dire c'est mon attachement profond à la personne que tu es, que tu es vraiment, au fond de toi. Et à ton engagement en faveur des personnes à mobilité réduite de cette ville, ajouta-t-elle sur un ton plus léger. De la légèreté, c'était paradoxalement ce qui manquait le plus aux discours de Honey alors qu'elle était une espèce de foldingue montée sur ressorts roulants doublée d'une encyclopédie peu renseignée en pop culture et totalement dépourvue de ce qu'on pourrait appeler de la culture divine. A ce niveau, Michel-Ange l'avait bien cernée : Honey n'y croyait tout simplement pas. Elle avait fini, devant l'amas de preuves plus ou moins direct, par se rendre à l'évidence qu'elle devait accepter tout ça, mais elle ne pouvait placer sa foi que dans la science et les faits. Elle était déjà rentrée dans une église mais était toujours irrémédiablement restée sur le seuil de la foi. - A mon avis, poursuivit la scientifique en roulant aux côtés de Michel-Ange, c'est très peu probable que si je pense "Hermès" le message arrive à "Hadès". Il a effectivement une certaine similarité dans la consonance des deux noms mais ils ne sont pas homonymes. A moins bien sûr qu'on puisse intercepter, pirater, en quelque sorte, les prières adressées aux uns et aux autres. Le cas échéant cela doit ressembler sensiblement au piratage informatique et ça je maitrise mieux. N'hésite surtout pas à partager tes connaissances si tu as l'information, précisa la jeune femme, toujours avide de connaissances. C'était probablement flippant mais si tel était le cas, elle n'en avait absolument pas conscience. Par contre, comme Honey faisait de son mieux pour interagir socialement comme on s'attendait à ce qu'elle le fasse, elle crut bon de préciser : - Dans tous les cas, je préférerais qu'on soit que toi et moi aujourd'hui. Tu es une personnalité publique et je te soutiens à 100 % à ce propos mais j'aime bien quand on est juste Michel-Ange et Honey et pas Monsieur le Maire et sa Foldingue de Copine. Honey gloussa et roula des yeux. Ils étaient en train d'arriver près des serres des serpents et probablement celles d'autres reptiles tout aussi fascinants comme le Godzilla d'Eulalie. C'était un peu étonnant que Michel-Ange suggère de passer toute une partie de la visite et de se priver d'observations fas-ci-nantes. Donc Honey émit l'hypothèse qui lui sembla la plus logique, surtout si on prenait en compte le fait, peu anodin, qu'il ait stoppé lui-même le fauteuil de sa petite copine. - Dis-moi, Michel-Ange, est-ce que tu es ophiophobe ? Je ne pense pas que tu soi herpétophobe car tu étais à l'aise quand je suis venue chez toi et qu'il y avait Godzilla. Tu sais, faut pas en avoir honte. C'est l'une des phobies les plus rationnelles. Le consensus scientifique estime que cette phobie à trait à un instinct de survie primitif, développé tout au long de notre évolution mais aussi développé par d'autres espèces. Certains pensent même que cette phobie serait inscrite dans notre ADN... Mais une chose est sûre, elle est pas dans le mien, gloussa Honey avant de reprendre son sérieux et la main de Michel-Ange (ndlr : zeugma, I here come!!!). En tout cas, une ethnologue a récemment mené une recherche sur la peur des serpents et ses recherches semblent conclure que l'Homme possèderait un circuit neuronal dédié à la détection des serpents pour se prémunir du danger potentiel qu'ils sont alors ce que je veux dire c'est que si tu veux pas y aller, on y va pas, c'est aussi simple que ça. Les fauves, j'aime bien aussi. Viens, c'est par là-bas, poursuivit-elle en tournant son fauteuil dans la bonne direction. Moi je suis astraphobe depuis que je suis toute petite et même en sachant que les probabilités d'être touchée par la foudre lors d'un orage sont minimes, j'ai quand même peur. Mais c'est aussi très commun. D'ailleurs, certains chiens aussi sont astraphobes alors peut-être que Lycos est aussi concerné. J'espère qu'il va bien, à propos. Je te protégerais si un jour on se retrouve face à un serpent. Mais la probabilité la plus élevée reste qu'on se retrouve un jour sous un orage.
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Aux mots « piratages informatiques », Michel-Ange eut un frisson. Les mains dans les poches, il tourna la tête comme un chien qui n’avait pas particulièrement envie de voir l’évidence. Ces mots lui rappelaient leur périple sur la toile et son passage en… Une entité différente. Ils n’en avaient pas reparlé depuis leur petite réunion improvisée chez les Lemon, et il n’en avait pas très envie. Comme de voir son père, en fait. D’ailleurs, il estima qu’entre passer le tunnel aux serpents et s’adresser au père de Honey, il choisirait le tunnel au serpent. On pouvait passer dans le premier en courant à toute vitesse, alors que l’inverse était impossible. Michel-Ange haussa un sourcil. Le rationalisme décartien de sa petite amie commençait à déteindre sur lui. Quand elle poursuivit sur le fait qu’elle n’aimait pas trop qu’il soit Maire, cette fois-ci ces sourcils se froncèrent. « Tu n’aimes pas que je me sois présenté ? »
C’était une vraie question. Un peu renfermée, cette dernière l’avait un peu piqué et vexé. Passait-il trop de temps à la Mairie ? N’aimait-elle pas son image ? Lui imposait-il trop de contrainte lié à sa fonction qu’il allait devoir garder encore quelques mois ? La Tortue se renferma, et se contenta simplement de dire : « De toute façon, c’est trop tard. »
En fixant le sol. Savait-elle pourquoi avait-il fait ça ? Beaucoup de gens se posait la question et lui seul avait la réponse. Mais ce n’était pas nécessaire de lui dire la vérité aujourd’hui. L’écoutant parler des serpents, il releva légèrement la tête. Curieux. Devait-il lui dire la vérité ? Qu’il avait effectivement la peur des serpents ou lui mentir ? Non. Ca serait chose bien trop aisée que lui mentir. De plus, il ne mentait jamais, et encore moins à Honey, alors autant réponse immédiatement à son interrogation. « Ah… D’accord… Moi je pensais plutôt que c’était parce qu’ils n’avaient pas de bras, et que ça nous renvoyait aux câlins. Qui peut aimer quelque chose qui ne peut pas vous serrer dans les bras ? Même pour les oiseaux, c’est complexe. Alors les Dinosaures… Ils me font aussi un peu peur. Mais moins que les Serpents. »
A.D.N. Le mot était resté gravé dans sa tête. Depuis qu’il avait rencontré Honey, il avait été de découverte en découverte concernant le siens, mais une question demeurait toujours en suspens. D’où venait une partie de son patrimoine génétique ? Il en avait fait l’expérience sur la toile, quand il arrivait à un certains niveau de danger, d’anxiété et surtout de tristesse, tout se modifier en lui. Clignant des yeux, il poursuivit : « Tu as une chance sur 250 000 d’être frappée par la foudre, une chance sur 720 000 d’être frappée par un astéroïde, une chance sur 650 millions d’être victime d’une attaque de requin. C’est la seule probabilité qu’on peut se représenter qui bat celle de gagner au Loto qui est d’environ une chance sur 19 millions. »
Clignant des yeux, il avait parlé tout en se rendant vers les fauves. Voilà qu’il devenait comme elle. Souriant en coin, car oui, il n’était pas très rancunier, Michel-Ange se tourna vers elle et haussa les épaules. « Je m’en rappelle, c’est Dony qui m’a dit ça. J’aurai du poursuivre mes études en fait. Le mutagène nous donne une excellente mémoire, c’est dommage qu’il n’y ait que Donatello qui s’en servent à des fins scientifiques. Raphaël s’en sert pour apprendre par coeur le numéro de ses conquêtes, Léonard pour les recettes de cuisines, et moi… Pour tous les moments qu’on passe ensemble. Mais je devrais m’en servir plus souvent... »
Puis, quand elle parla de Lycos, il s’arrêta, fixant les fauves, des panthères qu’ils venaient de rejoindre sans vraiment les voir. Ricanant dans sa barbe qu’il n’avait pas il passa une main dans les cheveux de Honey d’un air affectueux et l’embrassa sur le front. « Et… Michel-Ange sait quelque chose que Honey Lemon ne sait pas… Les chiens ne sont pas astraphobe à proprement parlé. En réalité, seuls ceux vivant en chenil ou à la S.P.A. le sont. La foudre frappe le sol, qui envoie une décharge électrique sur la cage du chenil. Le chien prend la foudre et assimile l’orage au fait de sa douleur, ce qui créer la « phobie » »
L’embrassant sur la joue, affectueusement il poursuivit : « Qui t’as mis en cage avant que je te rencontre ? »
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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Honey réalisa bien vite sa maladresse verbale et tenta de la corriger au mieux : - Non, j'adore, au contraire ! C'est bien d'avoir des ambitions, de vouloir changer les choses. Je veux faire pareil à mon niveau. Mais ce que je voulais dire c'est que j'ai pas envie d'un protocole ou d'un cérémoniel entre nous. Tu... T'as pas envie que je t'appelle "monsieur le maire" quand je parle, si ? On est pas besoin d'être formels entre nous, non ? C'est ça que je voulais dire. Moi, en tout cas, je veux juste être ta Honey. C... c'est plus clair comme ça ? demanda-t-elle incertaine. Elle était soudainement anxieuse, ne souhaitant pas gâcher cette belle journée, surtout pas avec des propos mal dits et mal interprétés. - Je suis désolée si mes propos ont été mal pensés ou mal compris, voire les deux, s'excusa-t-elle, histoire d'être sûre. Je ne suis pas très brillante pour exprimer ce genre de choess. Je l'ai jamais été. Mais je te soutiens à 100 %. J'espère que tu feras de grandes choses car tu en es capable. Je souhaite juste garder une relation normale. On est pas Barack et Michelle, même s'ils sont grave cool, précisa Honey en gloussant. Rire n'était peut-être pas une bonne idée mais elle ne pouvait pas le ravaler non plus. Parler de reptiles, c'était quand même plus simple, bien que l'hypothèse des câlins ait quelque chose de déstabilisant. - Les serpents peuvent te serrer la gorge pour t'étrangler, observa la jeune femme. Mais c'est différent. Cela dit, je pense qu'ils sont capables de développer une certaine forme d'affection, même si elle est différente de la nôtre. Honey y songea encore quelques instants avant que les statistiques de Michel-Ange n'attirent son attention. Les chiffres avaient quelque chose de rassurant, de tangible, presque de palpables. La jeune femme les aimait beaucoup mais elle aima encore plus les entendre sortir de la bouche de Michel-Ange, si exacts et rassurants. Pour une fois, ce fut elle qui, après un sourire espiègle, s'essaya de nouveau à l'humour : - Il y a 100 % de chances pour que je gagne pas au loto car je ne joue pas et 99.9 % de chances que même ces chiffres très exacts n'enrayent pas la panique que les coups de tonnerre engendrent chez moi. Mais... merci. J'apprécie vraiment beaucoup ce que tu viens de faire. Les statistiques m'ont toujours rassurée. Plus généralement, je trouve les mathématiques apaisantes. [seigneur l'auteure ne cautionne pas les propos de son personnage] Visiblement, la tension liée à la mairie était vite passée. Ouf. Honey était beaucoup plus détendue et rougie bientôt en apprenant que Michel-Ange employait littéralement ses capacités à la graver - métaphoriquement - dans sa mémoire. - Je fais pareil. J'ai une mémoire eidétique, ça aide, précisa-t-elle simplement. Tu es important pour moi et je suis contente que mes capacités puissent me permettre des choses aussi agréables car le problème quand on a une trop bonne mémoire c'est qu'on oublie difficilement les mauvais moments d'avant toi... Mais on peut les contrebalancer par d'excellents souvenirs, se reprit-elle aussitôt pour ne pas plomber (métaphoriquement) l'ambiance une fois de plus. La chimiste concentra son attention sur les fauves en face d'eux, qui, malgré leur potentielle dangerosité, appréciant le contact de la main de Michel-Ange dans ses cheveux (pour une fois pas attachés en une queue de cheval stricte mais laissés libres sur ses épaules) puis ses lèvres sur son front. En dehors de papa, peu de personnes l'embrassaient encore sur le front. Socialement, c'était souvent une manière de ramener son interlocuteur à l'enfance. Mais ça ne la gênait pas. - Personne ne m'a jamais mise en cage, j'ai simplement toujours eu peur des bruits de forte intensité, je crois. J'associe cela au danger, quoi que disent les statistiques - et crois-moi, je les ai apprises très tôt, ces statistiques. Vers huit ans, je pense. Les seuls bruits assourdissants que j'aime sont ceux de mon labo car je maitrise cet environnement. Je ne maitrise pas la nature. Beaucoup de phobies découlent de cette absence de maîtrise. Pour ce que j'en sais. Mais au labo, je gère. Sauf une fois, j'ai fait sauter la moitié de la pièce quand j'étais ado. C'était plutôt marrant. Incroyablement dangereux mais marrant. J'ai aussi été dans un immeuble qui s'est écroulé sur moi. Ca c'était moins fun. Mais quand j'ai compris qu'il allait s'effondrer je n'ai pas eu peur, juste eu... quelques regrets. Tu voudras bien me montrer tes sources ? Concernant ce que tu avances sur les chiens ? Je n'en ai jamais, seulement des chats.
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Fallen.
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Toujours les mains dans les poches, Michel-Ange leva les yeux surpris et lui fit un léger baiser sur les lèvres. C’était vraiment touchant de la voir angoisser pour si peu. Au final, elle n’avait peut être pas de phobie rationnel, mais on pouvait sentir que perdre son amour était quelque chose qui pourrait lui être fatal. Passant sa main dans les cheveux il répondit d’un ton serein pour la mettre en confiance et la rassurer en riant légèrement à sa maladresse. « Mais non… Je veux dire… Bien sur ! Je suis Michel-Ange à tes yeux avant d’être le Maire, et c’est tout ce qui compte ! J’étais ton petit ami, je le serai pendant, et après. C’était une boutage. Bien sur que tu restes ma Neyney préférée. »
Lui faisant un léger clin d’oeil, il enleva sa main et regarda autour de lui. Il avait envie de lui faire l’amour pour tout oublier mais c’était un peu délicat de le faire en pareil endroit à la vu de tous. Finalement, il opta pour la sagesse et se garda l’idée en tête pour quand ils seraient rentré à la maison. « Te fais pas de bile pour ça. Tu es parfaite, et de toute manière, l’opinion des autres, je m’en contrefous. Tu devrais le savoir ça ! C’est d’ailleurs pour ça, je pense, paradoxalement que j’ai été élu. »
Quand elle parla des serpents qui pouvaient étrangler, un frisson envahit Michel-Ange, si bien que même son mutagène s’activa, comme si un danger était imminent. En fait, pas du tout, c’était juste que même parler des serpents, les visualiser, le faisait totalement angoisser. Se reprenant, il répondit tout en restant devant la Panthère noire pensif : « Tu sais, on vit tous avec un bagage. On a tous eu quelque chose de difficile dans nos vies qui pourraient faire fuir l’autre ou le contrarier. Moi, ca me dérange pas, étrangement, et je pense que c’est pour ça qu’on est fait l’un pour l’autre. Tout ce que je sais, c’est qu’avec toi, je suis heureux. Mais effectivement, ça doit pas être évident. Surtout quand tu es en couple avec quelqu’un qui vit majoritairement dans l’instant présent... »
Fixant les panthères, il décida de poursuivre pour aller vers les grands singes. Etant sur qu’elle allait lui sortir une anecdote sur leurs patrimoines génétiques communs, Michel-Ange eut un léger sourire en coin. Assez fier de commencer à connaître Honey. C’est à ce moment précis du Temps, où son sourire se suspendit à ses lèvres, qu’il se rendit compte qu’il était heureux avec elle. Et au final, c’était le principal, ils n’avaient pas à se poser de questions. « Oh, je vois, j’éviterai de faire de grands bruits à l’avenir. C’est le refuge de Storybrooke qui m’a appris ça. Tous leurs chiens ont la phobie de l’orage à cause de ça. Et ça se rajoute à ce que tu disais, un bruit irrationnel, à un instant T. J’y suis allé pour Lycos, demander quelques renseignements... »
Finalement, Michel-Ange se tourna vers elle, observant autour d’eux pour voir s’ils étaient seuls. Il avait quelque chose d’important à lui dire. Enfin, d’important à ses yeux. Aussi, il s’éclaircit un peu la gorge et finit par déclarer : « Tu sais, ta réaction de tout à l’heure, elle m’a fait un peu peur. Je sais que rien n’est acquis dans la vie, mais il y a une chose de sûr, c’est que depuis que je suis avec toi, je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie. Tu vois, c’est quelque chose qui s’explique pas, qui rentre pas une statistique ou une éprouvette. Ca fait partie des grandes lois de la physique, comme celle de l’attraction universelle. C’est là, en fait, on arrive à le pointer du doigt, mais l’expliquer en détail, ça devient très complexe. Bref, tout ça pour dire, que je compte bien poursuivre un nombre incalculable de jours avec toi. Et retiens bien ça... »
Il la pointa du doigt, comme sur les films de propagande américaine, pour se donner contenance et être sur de lui. Lui souriant, il la fixa dans les yeux dans son fauteuil et poursuivit d’une douce mais sûre de lui : « Je t’aime. Et ça, c’est une vérité, sans compromis. » HJ : Michmich prend mes tics de langage xD je viens de me rendre compte que j'ai du mettre une bonne centaine de fois "tu sais"
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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Rassurée, Honey se sentit presque stupide, ce qui n'était pas une sensation qu'elle appréciait (même si elle tâchait de ne pas le montrer). Mais, à bien y réfléchir, comme tout le monde elle avait ses limites, au détail près que les siennes concernaient souvent les interactions sociales classiques. Papa avait toujours dit que ça faisait son charme et bien qu'il y ait de fortes chances pour qu'il ait en partie dit ça pour être gentil, Honey s'était toujours plu à le croire quand même. C'était dans ses moments-là qu'elle comprenait le mieux qu'on puisse croire en des choses irrationnelles. Quant au clin d'œil charmeur de Michel-Ange, il lui fit oublier qu'elle n'était vraiment pas fan des diminutifs - surtout en ayant un prénom aussi cours à la base. Mais c'était dit avec tellement d'affection qu'en fin de compte, elle s'y était fait, tant et si bien qu'elle ne communiqua aucune statistiques sur la rareté de son prénom dont découlait une très faible probabilité qu'il connaisse une autre Honey, ou NeyNey, et que, de fait, si elle était la seule, elle était par défaut sa préférence. Le raisonnement était on ne peut plus logique, tout comme celui qu'elle mena mentalement ensuite sur sa non perfection, mais il aurait brisé ce joli moment - même Honey s'en rendait compte. - Pour une fois je vais me permettre une opinion personnelle, reprit-elle vis-à-vis de l'élection de Michel-Ange. Je pense que tu as été élu parce que tu inspires la confiance et la sympathie des gens qui ont vu que tu avais du cœur. Mais il est fort probable que les qualités de général d'armée de Deborah aient contribué à la bonne organisation de ta campagne. Et Honey n'en dit pas plus, de peur de basculer dans les statistiques et probabilités et de ne plus parler en son nom mais en celui des chiffres. Pendant un temps, la jeune femme se concentra sur le chemin qui séparait les panthères des primates - ce qui était amusant, en fait, parce qu'eux aussi étaient des primates, quoi qu'ils puissent en dire. Elle aurait pu l'abreuver d'anecdotes de cet acabit mais choisir de l'écouter, souriant quand il promit de faire attention à ne pas faire trop de bruit avant de raconter son escapade au chenil. Honey se demanda s'ils étaient habilités à donner des conseils sur un chien digital mais songea qu'après tout il avait dû se transformer totalement pour subsister. Ca paraissait suffisamment logique pour que Honey ne cherche pas davantage. - C'est gentil de faire attention à moi, nota Honey d'une voix douce. Et de t'occuper aussi bien de Lycos. Les animaux le méritent. Il va être bien avec toi. Pour quelqu'un qui ne vit majoritairement que dans l'instant présent tu es très prévoyant, le taquina-t-elle. Difficile à dire ce que Michel-Ange pensa de cette taquinerie car il avait pris un air sérieux, de ceux qu'on a quand on va dire quelque chose d'important. Honey connaissait bien ces airs pour les avoir souvent vus. Elle releva la tête vers lui et l'observa avec attention mais en souriant parce qu'il était sacrément mignon quand il devenait grandiloquent et fut déstabilisée quand il la pointa. C'était tellement inattendu ! Le geste lui rappela vaguement les vieilles publicités mais ce qui suivit lui fit bien assez tôt oublié ce reliquat de souvenir. Honey ouvrit la bouche, prête à parler, mais la referma aussitôt. Elle préféra d'abord le regarder en souriant comme une idiote ce qui lui laissait aussi le temps de mettre de l'ordre dans ses idées que ses sentiments avaient une capacité déconcertante à chambouler. - Je t'aime aussi mais je suis pas très douée pour faire des discours aussi cool que le tien, avoua la jeune femme tout de suite après. Mais... Je crois que je peux résumer ça comme ça : tu es ma dopamine. Non, mieux, en fait. Tu es comme un exhausteur de dopamine. En fait, plus simple : moi aussi tu me rends heureuse. Voilà, j'ai dit l'essentiel sans que ça devienne trop gênant, commenta Honey tandis que son regard coula vers les singes pour éviter de croiser le regard de Michel-Ange. Tiens, je sais pas si tu avais vu mais ce sont des bonobos, là-bas. Elle est fascinante cette espèce parce que c'est la seule espèce, en dehors de la nôtre, qui utilise le sexe comme moyen de régler les conflits sociaux. Les autres espèces ne l'utilisent qu'à des fins de reproduction. Ils connaissent aussi la notion de bouc émissaire. Ils sont vraiment très similaires à nous, en fin de compte. C'est fascinant, hein ? Honey marqua une pause et l'observa avant de reprendre avec une honnêteté à toute épreuve : - Non, c'est pas fascinant, je me doute bien. Mais c'est gentil de toujours écouter mes anecdotes aléatoires sur tout un tas de sujets qui ne passionnent, en fait, pas grand monde. J'apprécie. Vraiment. Je pense aussi qu'on est fait l'un pour l'autre même si on est des primates. (fait l'un / félin, je précise au cas où parce que cette vanne est nase) La chimiste gloussa à sa blague qui n'était vraiment pas fameuse. C'est pourquoi elle lui adressa ensuite un sourire désolé. - On peut aller ailleurs pour éviter que je parle trop, offrit-elle, pleine de bonne volonté.