« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Michel-Ange fixa un long moment les primates dans leurs cages. Observant avec attention certains d’entre eux, quelque chose s’activa en lui à leur vu. Son mutagène. C’était vraiment étrange. Très étrange même, car il n’y avait aucun danger apparent. La seule vu du groupe de mammifère avait déclenché quelque chose chez lui, comme une envie de les rejoindre. Observant ses avants-bras, il remarqua même que ses veines étaient devenu apparente comme à chaque fois que son mutagène s’activait de manière intensive. Fronçant les sourcils, Michel-Ange mit les bras dans le dos assez rapidement pour que Honey ne le remarque pas. « Deborah est une gagnante, c’est pour ça que je l’ai choisi. Et aussi parce que malgré tous ses défauts, et crois moi elle en a, elle est impitoyablement juste quand cela doit s’avérer utile. »
Il avait dit ça avec sagesse, comme si le succès de sa campagne avait résidé là dedans. Il en était même absolument convaincu, il avait misé sur la jeunesse, la sagesse, et la stratégie. Et ça s’était avéré payant. Détournant rapidement la tête des primates, il traversa le chemin pour rejoindre les mammifères aquatiques presque en trottinant. Quand les primates furent éloignés, tout rentra alors dans l’ordre et ses veines se décontractèrent immédiatement. « Bien sûr que je fais attention à toi. Je fais attention à tout le monde sauf à moi en fait je pense ! C’est une qualité comme un défaut. Excellente pour un entretiens d’embauche d’ailleurs… La dopamine… Toi t’es mieux que ça ! T’es du crack pour moi ! Tu sais ce que ca veut dire ? Quand on y a goûté, on s’en lasse plus. On en a toujours envie car ça a mis une trace définitive dans le cerveau quelque soit le nombre de cure de désintoxication qu’on a faites ! »
Et, pour appuyer ses propos, il lui fit un petit bisou sur le front alors que devant lui deux orques étaient en train de nager dans un immense bassin. Fixant ses derniers à travers la vitre, son mutagène ne s’activa pas. C’était étonnant, et c’était la première fois que ça lui était arrivé. Devait-il lui en parler ? Honey trouverait certainement la solution et la raison de cette activation. Mais en avait-il vraiment envie ? « Ouais, après, on est bien plus évolué que les bonobos. C’est pas si simple. Quoi que je pense que certaines personnes règles vraiment leurs conflits comme ça… C’est plus simple tu me diras. Mais si on devait faire l’amour que pour régler nos conflits, on le ferait pas beaucoup je pense non ? Hm. J’ai envie d’une dispute tiens. »
A ses mots, il ricana à sa propre blague. L’orque était venu passer sa tête devant lui, et comme la girafe il pouvait sentir quelque chose d’étrange, mais de bien moins intense qu’avec les primates. Fronçant les sourcils, il se décida enfin à se confier. Soupirant, il déclara : « C’est étrange, quand je suis proche des animaux, je sens quelque chose en moi qui s’active. Et le pire, ça a été avec les primates. Je me sens proche d’eux. Je veux dire, bien plus proche que la normal. C’est bizarre à dire mais… J’ai l’impression de les comprendre. Dony avait une théorie là dessus. Il disait que notre génome extraterrestre était basé sur des mutations différentes des notre. Comment t’expliquer… En simple… Enfin même en version complexe tu comprendrais… Il pense que notre puissance vient de notre génome différent, jusque là rien de surprenant. Mais il pense aussi qu’il s’agit d’une version améliorée des primates. Car ça n’avait rien d’humain, en réalité. D’après lui, si nous avions eux du génome humain ; il aurait pris le dessus sur celui de la tortue, alors qu’en fait, ça n’a pas été le cas. D’ou notre agilité et notre force animale quand tout s’active... Bref, je parle encore de moi désolé. »
Il avait fixé la vitre sans rien dire, se tournant vers elle pour savoir ce qu’elle en pensait. Il avait même ricaner à sa blague et il avait répondu en souriant nerveusement : « Félin pour l’autre. J’adore cette blague. Elle se périme jamais en fait. Awesome. »
Et, il se mit à ricaner, les mains dans les poches.
Honey Lemon
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Honey eut un pressentiment, comme si quelque chose se passait en Michel-Ange mais le temps qu'elle se mette à l'observer, il avait l'air plutôt normal - égal à lui-même. Qu'il croise les bras dans le dos n'avait rien d'étonnant chez lui donc rien d'alarmant pour Honey même si elle n'avait jamais adopté ce genre de position. Bien sûr, dans sa situation actuelle, c'était de toute façon difficile, mais, même avant son accident, ce n'était pas quelque chose qu'elle faisait. Elle et Michel-Ange avaient des expressions corporelles bien différents mais tous les deux avaient un tic : Honey tripotait ses cheveux quand elle était gênée et Michel-Ange se caressait la nuque dans ce même genre d'instants. Ce constant n'était présentement pas utile à cet instant mais comme Honey son auteure (de génie) aimait les digressions inutiles. - En fait d'après les recherches que j'ai lues, nous avons autant de qualités que de défauts, ce qui est plutôt rassurant, intervint Honey, pas uniquement pour défendre Deborah mais aussi pour partager une information qu'elle jugeait pertinente et le faire en sachant pertinemment qu'elle continuait ainsi à dispenser du savoir qu'on ne lui demandait pas dans une conversation qui aurait fonctionné en s'en passant. C'est probablement pour ça qu'on dit métaphoriquement qu'une personne a les défauts de ses qualités. Par exemple, j'ai la qualité d'être très curieuse et le défaut de croire que tout le monde a envie d'écouter mes découvertes. Honey jugea (mentalement, cette fois) que cet exemple était particulièrement parlant. Puis elle suivit Michel-Ange du côté des animaux aquatiques et se demanda s'ils avaient suffisamment d'espace. Elle aurait pu le calculer de tête mais n'en fit rien car son amoureux disait des choses intéressantes sur lesquelles son cerveau préférait se concentrer. - T'es chou mais fais attention à toi quand même un peu, d'accord ? Au moins pour me faire plaisir. Si un camion essaye de te renverser, j'aurais beau être en mesure de calculer sa distance de freinage en fonction de sa vitesse ça t'aidera pas du tout. Et si je suis comme du crack, faudrait pas que mon action sur toi bloque trop de neuro-récepteurs dans ton cerveau. Même si c'était une image, précisa Honey. Quand il s'agissait de ses proches, elle préférait la prudence à l'inconscience qu'elle se réservait exclusivement. Avec cette idée en tête, elle observa les orques qui avaient l'air d'apprécier leur environnement. C'était encourageant, à défaut de calculs précis. Michel-Ange n'avait pas tort quant aux réconciliations dites "sur l'oreiller". Il y avait eu des études là-dessus et il était intéressant d'en lire les conclusions. Mais c'est la blague de Michel-Ange qui, une fois n'est pas coutume, capta surtout l'attention de Honey. - On a pas besoin de se disputer pour coucher ensemble, je t'assure, gloussa-t-elle. Honey n'aimait pas les conflits, surtout si les protagonistes commençaient à crier. Mais quand Michel-Ange se tourna vers elle, elle sut que ce n'était pas pour prolonger sa blague. La scientifique le lut parfaitement sur son visage et lui accorda toute son attention. Dans ce genre de moment, elle ne souriait pas - ou presque. Que Michel-Ange apprécie son humour et reconnaisse son intelligence en passant et en plein raisonnement lui avait beaucoup plu. Mais son problème (au sens large) de génome était complexe, d'autant que Honey n'était pas généticienne de profession. - Tu sais que ne suis pas généticienne, le prévint-elle. C'est un domaine complexe et je pense que Donatello, toi et les autres le savez très bien, sans doute mieux que moi. Il se peut que votre mutation constitue une branche à part de l'évolution, qu'il y ait eu, à un moment T, une séparation de vous et du reste de l'évolution mais je ne peux que le supposer, pas l'affirmer. Si ça peut te rassurer, même moi je suis génétiquement proche des primates. Sans la connexion avec eux, nuança Honey. Ce qui est actuellement sûr c'est que tu peux me parler de toi autant que tu veux - et de tout aussi. Ca ne m'ennuiera jamais. Tu ne m'ennuieras jamais. Est-ce que tu souhaites exprimer tes sentiments vis-à-vis de cette connexion entre les animaux et toi ? Ou tu voulais plutôt connaitre les miens ? Tu sais, ça ne change rien pour moi si tu as un génome très différent du mien du moment que tu n'en souffres pas. D'aucun diraient que c'est un avantage certain dans la reproduction mais ce que je veux vraiment dire c'est que tu es qui tu es, je suis qui je suis et c'est bien comme ça. Je t'aimerais tout pareil si tu avais ton adorable frimousse de tortue. Moi je suis en fauteuil, toi tu es une tortue ninja. C'est improbable, non ? Combien y-avait-il de chance pour une pareille configuration ? Sans doute très peu et pourtant ça roule, ajouta la jeune femme avec un clin d'œil.
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Michel-Ange l’écouta pendant plusieurs secondes. Finalement, le clin d’oeil fut de trop. Les mains dans les poches, il regarda à droite puis à gauche. En réalité, il avait envie de lui faire l’amour, là, maintenant, tout de suite. Attrapant Honey, il la souleva de son fauteuil en l’embrassant et s’engouffra dans un box où un tas de paille propre était mis dans un coin. La jetant dessus, il commença à l’embrasser, et…
Plus tard
Sortant la tête de sous la paille, le visage rougit par l’effort, couvert de brin de paille, Michel-Ange releva la tête, le regard un peu dans le gaz. Entièrement nu, il se mit sur le dos, dans le box qu’il avait bien évidemment prit soin de fermer. « Effectivement. On n’avait pas besoin de se disputer. »
Se rhabillant, sommairement c’est à dire au moins son caleçon, il passa une tête à travers la porte du box pour vérifier que personne n’était dans les parages. Etrangement, le zoo était bien vide. Repassant sa tête à l’intérieur, il se revêtit entièrement et finit par avouer en ricanant. « Désolé, en fait j’en avais envie depuis les girafes... »
Passant sa main derrière sa nuque il attendit qu’elle soit rhabillé pour rapporter le fauteuil roulant et la remettre dedans.
« Je sais, j’ai abusé de ton handicap pour te porter, mais en même temps… Même avec tes jambes je t’aurai porté comme ça alors... »
Passant la porte, il remarqua que son fauteuil n’avait pas bougé. La reposant, il désigna ses cheveux en pouffant quelque peu et rajouta :
« Tu es encore toute décoiffée ! »
Mettant les mains sur les hanches, et fixant les animaux d’un air un peu second et distrait, Michel-Ange rebaissa la tête vers Honey et sourit en coin d’un air malicieux. Croisant des bras, sa tête se porta sur la gauche, puis sur la droite. Finalement, il regarda Honey : « On en était où ? Les animaux marins non ? »
Pointant les grands bassins où les grands mammifères marins étaient, Michel-Ange amena Honey vers le bassin des dauphins. Un employé s’avança vers lui et déclara : « Vous êtes en retard monsieur le Maire. Vous aviez réservé la piscine des dauphins du Zoo il y a 30minutes. »
Michel-Ange ouvrit les yeux, un peu hagard. Ce crétin avait gâché la surprise. Le Maire leva les bras, en guise de protestation et ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt. A quoi bon ? Après tout, c’était de sa faute s’ils venaient d’arriver en retard. L’employé les emmena en niveau des vestiaires, où deux combinaisons les attendaient. Michel-Ange commença à mettre la sienne et se dirigea vers les bassins. « On est Vendredi aujourd’hui, et c’est le jour de ta rééducation tu vois ! J’ai pas oublié hein ! Mais je me suis dit que si on était plusieurs, genre avec des dauphins, ca serait encore plus cool non ? »
Ricanant légèrement nerveusement, il se dirigea vers le bassin et attendit qu’elle le rejoigne. Au bout du bassin, il la fixa. Est-ce que ca allait lui plaire ? Allait-elle être déçue ? Gênée ? Peut être qu’elle n’aimait pas les dauphins. C’était possible, ça. C’était très rare mais c’était possible. Après tout, il détestait bien le football américain alors que la majorité aimait ça. Rentrant progressivement, Michel-Ange regarda Honey. « Elle est super chaude ! Tu peux venir ! Ils sont sympa en plus ! »
L’un d’entre eux lui pinça les fesses très légèrement pour l’embêter. Michel-Ange garda un visage impassible mais faillit éclater de rire. Finalement, Michel-Ange fit quelques brasses et ces derniers nagèrent avec lui. Attendant Honey, il se tourna vers elle. Avec les progrès qu’elle avait due faire en natation, Michel-Ange était persuadé qu’elle n’avait plus besoin de lui. Sentant les dauphins passer dessous lui et le toucher pour s’amuser, Michel-Ange sourit légèrement à Honey. « N’aie pas peur ! De toute façon tu as pas à avoir peur puisque je suis là haha ! »
Et, plongeant à son tour la tête sous l’eau, il essaya d’attraper le dauphin qui essayait de le pincer depuis quelques minutes. Michel-Ange arriva à l’attraper mais il fut catapulter au dessus de l’eau. PLOUF.
Honey Lemon
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Dire que Honey n'avait pas été prise de cours aurait été mentir. Bien sûr qu'il l'avait prise de cours ! Un instant ils parlaient du sujet ô combien passionnant qu'était la génétique et le moment d'après Michel-Ange l'allongeait dans un tas de paille pour la prendre aussi mais différemment. Honey n'avait rien contre les ébats réguliers. C'était sain à énormément de niveau. Elle était certes en fauteuil mais cela ne l'empêchait pas d'être à l'aise avec sa sexualité. Mais quand même ! La scientifique pensait vraiment qu'il n'y avait qu'elle que la science pouvait mettre dans cet état. C'était soit ça, soit elle avait manqué un épisode ou, pire, dit quelque chose qui pouvait être interprété. Si c'était le cas, elle ne voyait pas trop de quoi il pouvait bien s'agir mais avait passé, au demeurant, un très agréable moment dans cette botte de paille. Un moment surprenant, mais agréable. Honey gloussa en entendant le commentaire qui suivit l'acte. - La preuve par la mise en application de la théorie, enchaina la scientifique. C'est vrai que c'est très efficace, observa-t-elle sans trop tarder à ramasser ses affaires pour les remettre. La paille, ce n'était pas aussi pratique qu'un bon sommier mais avec un peu de système D et quelque contorsions, Honey s'en sortit avec les honneurs. Elle n'avait certes pas de grand tabou autour de la nudité mais elle savait que, socialement, c'était assez mal vu de s'envoyer en l'air dans un lieu public. Qui plus est quand on était une personne publique comme Michel-Ange. - Je pensais que c'était la génétique qui t'avait... Enfin, plus ou moins. J'étais un peu étonnée que ce soit ça, c'est vrai, mais c'était de l'étonnement positif. Les girafes c'est bien aussi, cela dit. Honey fut bien contente de le voir apporter son fauteuil, s'imaginant mal ramper jusqu'à lui. Surtout avec cette tenue. Dans ces moments-là, et même celui d'avant, la jeune femme ne voyait vraiment aucun inconvénient à ce que Michel-Ange 'abuse" de son handicap. Les portés comme dans les films, ça avait quelque chose de romantique et il en avait la carrure pour. Autant en profiter, se disait-elle. - Je t'en veux pas, assura-t-elle entre ses dents qui tenaient l'élastique qu'elle allait bientôt passer dans ses cheveux pour les rendre présentables. Quelques instants plus tard, Honey avait retrouvé sa queue de cheval stricte dont aucune mèche ne dépassait jamais, ayant peu prêté attention au ricanement de Michel-Ange. D'une certaine façon, lui aussi été décoiffé, au détail près que sur les hommes c'était, pour ce que Honey en avait observé, un effet généralement voulu. Cette considération sortit bien vite de l'esprit de la chimiste qui suivit Michel-Ange, encore un peu à côté de ses pompes (littéralement, puisque ses hauts talons étaient à ses pieds) d'être passée aussi subitement d'une innocente visite au zoo à quelque chose d'au moins tout aussi sympathique mais clairement moins innocent. Michel-Ange avait l'air de trouver cela plus logique qu'elle, quant à l'employé du zoo, il ne soupçonnait a priori rien, ce qui convenait à Honey. Puis elle nota que son amoureux levait les bras en l'air d'un air désespéré et se remémora ce qu'elle venait d'écouter tout en pensant. Ca y est, elle y était. Le bassin des dauphins. Une réservation. Probablement une surprise, conclut Honey après analyse des signaux envoyés par Michel-Ange. C'était gentil. L'effet était certes gâché par quelqu'un qui essayait juste de faire son travail, mais comme le disait toujours Honey : - Il faut rester kantien, c'est l'intention qui compte. La jeune femme espéra que ces paroles réconfortèrent Michel-Ange de ce petit loupé et gagna le vestiaire pour se changer. Encore. D'une certaine façon. A se demander si c'était bien la peine d'avoir tout bien remis. Evidemment, Honey était de nature trop enjouée pour en faire la remarque, tout comme elle ne précisa pas que ça ne l'aurait vraiment pas dérangée si Michel-Ange avait oublié sa rééducation. A la place, elle souligna le positif, soit cette nouvelle expérience : - Les dauphins, c'est vraiment cool, renchérit-elle en s'approchant du bassin à son tour, alors que Michel-Ange y était déjà. Très bonne idée. J'ai jamais nagé avec. Oh bien sûr cette espèce n'a aucune notion de ce qu'est le consentement mais je doute qu'on soit leur genre. Au demeurant ce sont des espèces très intelligentes et beaucoup de scientifiques s'accordent à dire que s'ils avaient un pouce, à notre instar, ils pourraient peut-être rivaliser avec l'Homme. Yu savais que le mot dauphin dérive de Delphes ? C'était là-bas qu'en Grèce antique était prié le dieu Apollon. D'ailleurs, les dauphins sont l'un de ses attributs, traditionnellement. D'où leur nom. Tout ça pour dire que je n'ai pas peur d'eux je... suis juste lente, je suppose. Plus que toi, en tout cas. Peut-être qu'un jour il en aurait marre qu'elle parle tout le temps d'un tas de choses et profiterait de ses séances pour essayer de la noyer. Honey n'aurait pas été tellement étonnée que ce soit une probabilité existante, dans l'absolu, pourtant, elle adorait tellement partager son savoir que c'était plus fort qu'elle. Honey était à présent dans l'eau aussi et ne tarda pas à attirer l'attention des cétacés. Mais peut-être sentirent-ils qu'elle était plus fragile que Michel-Ange car aucun ne la gratifia d'un vol plané surprise. Ce dont elle leur était reconnaissant. - Tu vois je suis là. Je note que tu as un franc succès auprès des cétacés aussi. C'est bien. Si un jour je deviens aussi grosse qu'une baleine je tâcherais de m'en souvenir. Honey parlait tout en nageant, ne pouvant sentir les dauphins qui frôlaient parfois ses jambes mais les voyant bel et bien. - Alors, tu es plus impressionné par mes "progrès" ou par les dauphins ? demanda-t-elle après un temps sur le ton de la conversation. Je comprendrais si tu répondais les dauphins, ajouta Honey en commençant à jouer à la balle avec l'un d'eux qui la renvoyait du bout de son nez. Merci pour la surprise, à propos. C'est gentil de vouloir rendre ma vie extraordinaire. Tu t'en sors très bien dans cette tâche.
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Michel-Ange avançait dans un dos crawlé parfait. Plusieurs fois, sa tête passa dans l’eau et il n’entendit pas ce que Honey lui disait. Mais en même temps c’était plus fort que lui. Nageant en marche arrière, il fit un petit tour du bassin rapidement et il remarqua que deux dauphins étaient en train de le suivre. Se retournant, il passa la tête définitivement sous l’eau pour se mouiller les cheveux et ressortit la tête comme dans Alerte à Malibu. « Oui, ça je savais. Je savais aussi que c’était une des rares espèces animales à avoir conscience d’eux même. Face à un miroir, ils n’ont pas d’attitudes agressives et ils jouent, c’est comme ça qu’on a conscience de soit. Par contre je savais pas pour le pouce. Mais c’est pratique de savoir qu’aucun dauphin ne me battra à Mario Kart un jour. »
Ricanant, il écouta cette fois-c Honey avec attention. Avant, il avait fait exprès pour l’embêter de ne l’écouter qu’à moitié. Ca lui forgeait le caractère à la petite. Enfin non, rectification, ça forgeait surtout son caractère à lui, et ça lui apprenait aussi qu’il n’était pas aussi parfait qu’elle pouvait le lire dans ses yeux. « Si je t’ai fait venir ici, c’est pour faire le point sur notre relation. » commença-t-il très sérieusement. « Je crois que… C’est assez. »
Sa bouche commença à se tordre de rire, mordant sa lèvre face à sa blague, il éclata finalement de rire : « CETACE ! TA COMPRIS ??? Je plaisante. Notre relation me rend heureux à 200 %. Parce qu’on est deux. 100 % chacun ! »
Et il continua à rire d’un rire cristallin et commença un peu à l’éclabousser, juste parce qu’il était un peu d’humeur taquine. Soudain, un dauphin se mit droit devant lui, en guise de protection et lui envoya la balle en pleine poire pour riposter et défendre Honey. Michel-Ange sentit le danger quelques secondes avant qu’il n’arrive grâce à ses capacités et décala la tête sur la gauche un peu trop vite pour un humain normal et esquiva la balle. « Hé ! T’as pas l’droit à ça ! »
Visiblement, le dauphin n’accepta guère que Michel-Ange esquive son action, et il passa sous l’eau pour l’attaquer. Cette fois-ci la Tortue Ninja ne fut pas assez rapide et il l’envoya voltiger légèrement plus loin. Ressortant la tête de l’eau il s’ébouriffa et éclata de rire. « Il sait pas à qui il a fait ça. Demain je te coupe le budget nourriture ça te faire bizarre ! »
Le dauphin repartit droit comme un i vers Honey en ricanant, puis il plongea pour s’enrouler autour d’elle dans un espèce de câlin bizarre. « Même grosse comme une baleine je pense que je t’aimerai encore. Peut être même plus fort. Qui n’a pas rêvé de vivre avec quelqu’un de si gros qu’on peut s’en servir pour coussin ? »
Ricanant encore et visiblement d’humeur très jovial aujourd’hui, il se resaisit cependant et nagea vers elle. L’employé passa un coup d’oeil pour vérifier que tout aller bien pour les dauphins, mais ne fit pas cas d’eux. Visiblement, ils n’avaient pas été les premiers à faire ça. « Je me suis dit que ça serait une bonne idée. Les deux m’éblouissent, mais je dois te dire que je te préfère aux dauphins. T’es plus à mon goût si tu vois ce que je veux dire. Vivre avec un Dauphin au quotidien, ça doit pas être si pratique que ça. Imagine au cinéma. »
Attrapant la balle, il l’envoya en l’air et un autre dauphin sauta pour taper dedans et essayer de lui renvoyer. Michel-Ange plongea en avant pour rattraper la balle, en vain. Ressortant de l’eau à côté de Honey, il se serra à elle. Il avait bien envie de mettre le couvert, mais c’était pas fun pour les dauphins, pensa-t-il. A coté d’elle, comme le faisait les amoureux standardisés, il murmura : « J’observe tes progrès. Je suis sûr que d’ici deux ans, tu vas devenir champion de natation. Murphy sera fier de toi, si fier de toi qu’il en tombera amoureux, et que je serai obligé de le tuer. »
Un sourire passa sur le visage de Michel-Ange, mais il savait qu’au fond de lui, si elle partait avec Murphy, il brûlerait certainement la ville. En commençant par sa maison.
Honey Lemon
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Michel-Ange était vraiment à l'aise. Mais quand on savait ce qu'il avait un jour été (et n'assumait vraisemblablement pas totalement), on ne s'en étonnait guère. Et comme les mouvements de Honey dans l'eau (comme sur terre en fin de compte) étaient plutôt limités, rééducation ou pas, c'était beaucoup plus agréable de l'observer, lui, qui l'écoutait sans doute d'une oreille distraite mais parvint tout de même à saisir l'essentiel. - Je crois que les dauphins préfèrent jouer au ballon et sauter dans l'eau. Tu peux dormir tranquille. Les Honey Lemon non plus ne brillent pas à Mario Kart, d'ailleurs, ajouta-t-elle dans un second temps. Non pas que ça l'embêtait. Fred aimait bien les jeux vidéos, peut-être qu'il aimerait jouer avec Michel-Ange. Quant à Honey, ce n'était juste pas son truc - elle préférait les échecs, mais en version plateau. Elle préférait aussi quand Michel-Ange n'affolait pas son rythme cardiaque inutilement. Faire le point sur une relation amoureuse, même si elle ne les avait pas collectionnées, Honey savait que c'était généralement le signe qu'une conversation douloureuse qui s'annonçait, au même titre que tout discours qui commençait pas "il faut qu'on parle". C'était, du moins, ce qu'elle avait retenu de ses observations des comportements humains. "C'est assez", en l'occurrence, c'était plutôt éloquent dans ce cas de figure. Honey déglutit mais resta stoïque, ne comprenant pas pourquoi, la seconde d'après il commençait à rire. C'était méchant de rire quand on rompait avec une personne. Très indigne de Michel-Ange, en fait, ce qui, en partie, permit aussi cerveau de Honey de faire les connexions nécessaires et de comprendre le jeu de mots au moment où il l'expliquait. Elle hésita à soupirer d'aise mais se contenta d'un sourire soulagé. - 200 % c'est assez, renchérit-elle avec un clin d'œil une fois détendue. Honey n'était pas trop coutumière des éclaboussures dans l'eau mais en comprenait le fonctionnement. Et si on l'attaquait, elle trouvait normal de riposter, s'étonnant tout de même qu'un dauphin vienne la défendre. C'était flatteur, d'autant que tous les animaux du zoo semblaient adorer la tortue ninja. Mais les dauphins adoraient aussi jouer, ça devait aider dans pareilles circonstances. Honey observa leur ballet aquatique, gloussant aux répliques faussement sérieuses de Michel-Ange qui, décidément, maitrisait bien mieux la fonction second degré qu'elle. C'est sans doute pourquoi son cerveau bogua presque littéralement quand il supposa qu'une personne obèse pouvait servir de coussin. Mais pourquoi pas, après tout. - Le problème principal de la cohabitation de manière prolongée avec un dauphin c'est qu'il faut une grande baignoire ou vivre dans une piscine - quoique la mer me paraisse encore plus indiquée, poursuivit Honey d'un ton sérieux (mais pour elle c'était aussi de l'humour puisque la conversation n'avait pas réellement de sens). Et que c'est sans doute moins pratique pour faire des trucs dans les bottes de paille, ajouta-t-elle d'un air faussement innocent. Même en combinaison, l'eau restait un élément très propice au flirt, surtout à en croire les télé-réalités. Mais Honey n'aurait pas aimé faire ça devant des dauphins et potentiellement d'autres humains qui pourraient passer. - Tu ne préférerais pas que je sois championne de marche nordique ? C'est quand même à pied qu'on se déplace majoritairement quand on est un humain. Je faisais de la danse d'ailleurs, quand j'étais petite. Je ne crois pas que je te l'ai dit. Et je continue de faire du tennis. Je suis plutôt bonne... Je veux dire, douée. Au tennis, précisa la jeune femme en se rappelant que bonne, pour certains, ça voulait aussi dire autre chose. Enfin bref, j'ai repris la danse aussi, plus ou moins. Disons que pour danser un slow, il suffit que l'homme me porte en faisant attention à ce que mes pieds ne trainent pas par terre et je sens la cadence. Je faisais du classique et du contemporain (ndlr : c'est pour ça qu'il y avait des ballerines dans sa pièce secrète dans la mission internet). T'inquiète pas, j'ai testé ça avec mon papa, pas avec Murphy. Tu sais qu'il est autiste, n'est-ce pas ? Car avec cette pathologie la compréhension des relations humaines est encore plus complexe qu'elle ne l'est pour moi. Ce que je veux dire c'est qu'il ne voit pas à quoi ça sert d'être amoureux, d'avoir une petite copine, ce genre de choses. Ca peut évoluer, bien sûr, mais... pour le moment ce n'est pas le cas. Ceci étant dit c'est assez flatteur de savoir que tu serais prêt à tuer pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de jaloux, quand une histoire est finie, je pleure beaucoup puis je fais preuve de résilience. Mais si quelqu'un te tuait et que j'étais gagnée par une envie de vengeance, je pense que je serais en mesure de trouver une manière sadique de me venger. Je crois que si j'étais une mauvaise personne je pourrais être très dangereuse à cause de mes connaissances...
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Faisant quelques brasses, Michel-Ange ricana lorsqu’elle essaya de faire de l’humour. Certains trucs sociaux étaient encore un peu bancal dans leur relation, comme à cet instant précis. Mais ça n’avait absolument rien de grave ; bien au contraire, c’est ce qui faisait le charme de Honey et c’était ce pourquoi Michel-Ange l’aimait tant. Voyant que les dauphins s’étaient un peu calmer, il nagea vers elle en fronçant les sourcils quand elle lui parla de la danse. Ca devait être assez pénible, d’avoir une passion et de ne plus pouvoir la vivre. « J’espère qu’un jour tu retrouveras tes capacités au moins pour danser… C’est triste. C’est comme si je devenais intolérant aux Pizzas. Ou aux Huîtres. » * Faisant une grimace à cette idée, il s’avança vers elle et la prit un peu dans ses bras. Pas pour la soutenir, non, elle avait fait beaucoup de progrès à ce niveau là. Simplement pour lui faire un calin. Quand elle déclara qu’elle pouvait être une psychopathe de haut niveau si jamais elle avait été méchante, Michel-Ange eut un petit rire très très nerveux. « Heu… Je te préfère gentille comme tu es. Je connais quelqu’un qui pourrait rivaliser avec toi à ce niveau là d’ailleurs. Je vous ai jamais présenté, maintenant que j’y pense. »
Il pensait bien évidemment à Sherlock Holmes. Songeur, il se tourna dans l’eau au moment où plusieurs dauphins le poussèrent avec gentille pour qu’il l’a lâche. Haussant les sourcils, il se demanda pourquoi ils les avaient séparés, mais il comprit aussitôt. « Tiens. Je crois qu’on est pas les premiers à se faire un câlin ici visiblement. Ca rejoins ton point de vu de tout à l’heure. Effectivement, les bottes de pailles, c’est mieux. C’est plus champêtre en plus. »
Quand il lâcha Honey, les dauphins cessèrent. Mais, un nouveau jeu leur vint à l’esprit. Tournant autour d’eux comme des requins, il s’amusèrent à les imiter en ne laissant dépasser que leurs ailerons. Michel-Ange haussa un sourcil et déclara : « C’est vraiment des petits malins ici. »
Observant ces derniers, il se mit à rire. Jamais ils ne les attaqueraient, mais Michel-Ange trouva la blague super drôle. Nageant rapidement, il essaya d’en chopper un sans activer son mutagène. En vain, les dauphins étaient bien trop rapide pour lui. Ressortant la tête de l’eau juste à côté de Honey il éclata d’un rire cristallin.
« T’as pas l’air d’avoir trop aimer ma blague de tout à l’heure au fait. J’ai l’impression que tu as peur que je t’abandonne, je me trompe ? Tu sais, je suis heureux avec toi. Et tant que je suis heureux, je resterai avec toi. Alors tu te dis, oui mais pour combien de temps ? Et bah figure toi que pour que je sois malheureux avec quelqu’un, c’est un peu compliqué… Donc autant dire que je vais rester un paquet de temps avec toi. Enfin, sauf si tu ne me remplaces pas par quelqu’un de plus intelligent. Ca c’est possible. C’est pour ça d’ailleurs qu’il faut qu’on limite notre présence auprès de celle de Donatello. Tu pourras avoir plus envie de lui que de moi. »
Il avait ricané en disant la dernière phrase. Mais au final, il fronça les sourcils et poursuivit avec un rire qui était devenu un peu jaunâtre. « C’est déjà arrivé en fait. Avec Léonardo. En CM2. Une petite fille l’avait préféré à moi quelques secondes après m’avoir rencontré. Je lui en veux toujours. C’était notre première sortie au grand jour d’ailleurs ! Quel goût amer ! »
Du monde des contes, il en parlait très peur. Comme Honey d’ailleurs remarqua-t-il intérieurement. En fait, il préférait sa vie ici. Dans son monde, même si c’était le siens, il ne s’y sentait pas du tout à l’aise. Il avait été obligé de sortir uniquement la nuit. Et en plus il avait une apparence hideuse. C’était son angoisse, de redevenir un mutant. Même si Honey l’avait trouvé très beau comme ça, lui, détestait et détesterait toujours cette apparence. Même si au font, il savait pertinemment que c’était sa véritable Nature…
*(Ndlr : Rémi adore les huîtres et il est intolérant depuis deux ans, à chaque noel, il pleure beaucoup xD)
Honey Lemon
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- Je peux toujours m'essayer à la danse contemporaine si l'envie me prend, rétorqua Honey avec son éternel optimisme. On a pas forcément besoin du bas du corps pour ça. Et pour les slows, tu peux me porter. Tu vois, même si je ne remarche pas, il y aura toujours des solutions, conclut la jeune femme en relevant le menton. Mais c'est vrai que pour les allergies alimentaires, selon leur gravité c'est plus compliqué, concéda ensuite en se remémorant l'analogie de Michel-Ange. En vérité, parler de nourriture commençait à lui donner faim. Mais elle aurait trouvé étrange de manger à la fois une pizza et des huitres, ce qui ne fut pas sans lui rappeler la fois où elle avait visité Florence et constaté, un peu perplexe alors même si elle avait 15 ans, qu'on y vendait des pizzas aux fruits (ndlr : true story, je comprends toujours pas le délire - je compatis pour les huitres, si un jour je suis intolérante aux sushis je décède). Mais un câlin, c'était une nourriture du cœur qui s'appréciait aussi grandement, en dépit du rire gêné de Michel-Ange. Honey en déduisit que c'était le résultat de ce qu'elle venait de dire et voulut se montrer rassurante : - T'en fais pas, j'ai pas prévu j'ai pas prévu de passer du côté sombre de la force. Ou quelque chose comme ça. C'est qui ? Cette personne qu'il faudrait que tu me présentes ? Honey était une personne extrêmement sociable et adorer faire de nouvelles rencontres - c'était ce qui lui avait pour ainsi dire le plus plu à son arrivée sur cette nouvelle Terre où, littéralement, le monde était alors à découvrir. Puisque les dauphins le demandaient, Honey s'écarta de Michel-Ange et continua ses mouvements de bras pour se maintenir à flot, non sans observer leur petit manège. Peut-être aimaient-ils mieux quand c'était eux le centre de l'attention. Honey, en tout cas, n'avait jamais été témoin de ce genre de jeu et l'observa avec d'autant plus de fascination même si la faune aquatique n'était pas son domaine de prédilection. De fait, elle sursauta quand Michel-Ange reparut subitement à côté d'elle mais l'accueillit bien vite avec un sourire. Elle n'était pas mécontente qu'il ait remarqué sa crainte passagère d'avant. Elle trouva sa promesse absolument adorable et hésita à lui sauter au cou - ou plutôt, vraisemblablement, juste à s'y accrocher, ne pouvant pas littéralement sauter. - Pourquoi est-ce que c'est compliqué de te rendre malheureux ? fut la première chose qu'elle demanda car cette information l'avait interpellée (au point qu'elle oublie de confirmer qu'en effet son trait d'humour l'avait d'abord déstabilisée). Et, plus important encore, est-ce que je te l'ai déjà dit que Donatello ne m'intéressait pas ? Enfin, si, bien sûr qu'il m'intéresse mais en tant que passionné de sciences et frère de mon petit ami. Pas autrement, tu vois ? Je ne pense pas que nos phéromones soient compatibles, je n'ai jamais rien ressenti pour lui. J'ai pas besoin de quelqu'un qui a la même façon d'être intelligent que moi, je ne cherche pas un doublon de qui je suis mais une personne suffisamment différente pour m'apporter quelque chose tout en étant suffisamment similaire pour qu'on s'entende. Oui, je crois que comme ça c'est bien dit, commenta la scientifique à sa propre attention. Tu comprends ce que j'essaye de dire ? Honey n'employait peut-être pas le discours le plus habile pour le rassurer mais elle aimait Michel-Ange au moins aussi fort qu'il l'aimait, lui. Si tant est que l'amour soit quantifiable, ce en quoi elle ne croyait pas. - Je suis désolée pour ton amour éconduit de CM2, reprit-elle avec sincérité. Comme je suis fille unique je n'ai pas connu ce genre de souci, cependant, quand j'avais 15 ans, j'ai connu ma première déception amoureuse et ça a été douloureux. Je sais pas si j'ai envie de raconter, c'était humiliant, aussi. Ce qu'il faut retenir c'est que le garçon qui me faisait vibrer s'est bien moqué de moi, dans tous les sens du terme et que j'ai beaucoup pleuré. Raconter des histoires similaires était une façon pour Honey de montrer à son interlocuteur qu'elle était en mesure de comprendre ce qu'il ressentait ou avait ressenti. S'ils n'avaient pas été dans l'eau, elle aurait pressé la main de Michel-Ange, ce qui était un autre signe de compassion. - Mais toi je sais que tu ferais pas ça. De toute façon on est plus au collège. C'est du passé. Honey laissa passer un moment avant de demander : - C'est comment ? D'avoir des frères. Il parait que c'est mieux pour le développement de l'enfant car ça lui apprend très tôt la vie en société et le partage et il a moins de risques de devenir un enfant roi, ce qui est encore un vrai problème en Chine, notamment. Cependant, je ne crois pas être devenu ce genre de personnes capricieuses. N'est-ce pas ? voulut-elle se rassurer. J'aurais bien aimé, des fois, avoir quelqu'un - autre que papa - avec qui jouer quand j'étais chez moi mais la solitude m'a amenée à développer mon imagination et ma curiosité, ce qui est une bonne chose aussi. J'aimerais bien aussi manger si tu n'y vois pas d'inconvénient. Ca m'a donné faim, avoua Honey. La pizza et les huitres, je veux dire, pas tes frères... ça serait bizarre. Mais j'ai adoré les dauphins c'est une très très bonne surprise !
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Fallen.
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Quand elle lui parla de Donatello, il resta étrangement auprès d’elle. Ce n’était pas son frère qui l’effrayait en réalité, c’était… De la perdre. C’était ça le problème et il l’avait compris à ses dépends. Plus on avançait dans la vie, plus on la partageait avec des personnes qu’on aimait plus que tout. Et plus on en avait, plus on avait à perdre. C’était le prix à payer. Ne préférant pas rebondir sur ça, il déclara d’un ton négligeant : « Sherlock Holmes. Il est, je pense… Aussi intelligent que toi… Enfin, moins je crois. Il n’a pas d’intelligence sociale. Je veux dire, tu es maladroite sur des codes sociaux, mais lui est vraiment pire. C’est un sociopathe. De haut niveau si tu l’entends parlé, mais un sociopathe quand même… Pas vraiment le genre de gars qu’on va voir après une petite baignade à la piscine... »
Ca, c’était pour lui enlever de la tête l’idée d’aller le voir. Non seulement ils étaient en froid depuis qu’il était Maire car il n’avait plus à faire sa basse besogne, mais en plus il avait plus ou moins insulté sa meilleure amie. Ce qui faisait qu’il avait tout, sauf envie de le voir. Quand elle raconta qu’elle s’était faites assez malmené quand elle avait 15ans, Michel-Ange hocha la tête de gauche à droite, d’un geste assez méprisant. Pas envers Honey, oh, non. Envers ce gars, qui s’amusait certainement à vouloir paraître cool en se moquant des autres. « Laisse tombé, il sait pas ce qu’il a raté. La femme la plus belle, et la plus intelligente de tous les mondes existants. Et devine quoi ? Elle est pour moi ? »
L’embrassant en ricanant, il hocha la tête quand elle déclara avoir faim. La portant, il l’aida à atteindre son fauteuil et se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Quelques minutes après, il arriva bien évidemment avant elle à la sortie de ses derniers, là où ils s’étaient séparés la première fois. Quand il l’aperçu un petit bond dans sa poitrine se fit. C’était bizarre car ils ne s’étaient pas quitté depuis longtemps. Rougissant très légèrement, Michel-Ange voulut passer une main derrière sa nuque mais se retint. Après tout, il n’avait pas à avoir honte de ce qu’il était. « On va manger où ? Japonais ? On y est déjà aller. On pourrait changer. En fait je crois qu’on a fait tous les restaurants de la ville et tous les types différents. Italiens, Diner, Japonais. Oh ! Je sais ! On pourrait aller dan un restaurant français ! J’en connais un. Bon normalement c’est hors de prix, mais le Maire et la Première Dame ont bien le droit de s’afficher en public dans le meilleur restaurant de la ville. Je suis sûr qu’on paiera pas ! »
Quelques minutes plus tard, ils furent sur le chemin du trajet. Le restaurant n’était pas si loin du Zoo, de mémoire. Marchant encore sur le trottoir à côté d’elle, Michel-Ange remarqua qu’il marchait toujours du côté de la route par rapport à elle. Sûrement une habitude qu’il avait prise depuis qu’ils s’étaient rencontré pour la première fois et qu’il avait évité à Honey de… Perdre la vie. Avançant dans la rue, les mains dans les poches comme à son habitude, il se détendit un peu. Il faisait beau, ni trop chaud ni trop froid, ils avaient passé un bon moment au Zoo, tout allait bien. Il avait tout pour être heureux. Et il était. Arrivant au niveau du restaurant, il désigna la terrasse au serveuse. Ce dernier, un peu guindé, le reconnu et prit un air ampoulé. Michel-Ange était persuadé qu’il n’aurait pas eu le même ton s’il n’avait pas été Maire de la ville. « Môssieur le Maire. Mâdame. »
Roulant du bras, il désigna la table et s’installa. La nappe était faite en carreaux rouge te blanc, style vichy et il adorait cette ambiance. S’asseyant, le serveur amena la carte, ainsi que deux cocktails visiblement offert par la maison. « Merci ! »
Le serveur partit. Michel-Ange ricana :
« T’es déjà aller en France ? Il paraît que c’est un magnifique pays, surtout Paris, mais que les parisiens sont des gros nazes. On pourrait y aller si tu veux. Tiens ! A la fin du repas, tu prieras Hermès ! Je suis sur qu’ils nous y amenera ! Après tout c’est le dieu des voyageurs non ? »
NDLR : Pardon pour les parisiens héhé mais j’adore faire la vanne:green:
Honey Lemon
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Honey eut un peu de mal à comprendre le lien entre "aller voir Sherlock Holmes", cet ami de Michel-Ange dont il venait de parler et "revenir de la baignade" car quand elle avait exprimé le souhait de le rencontrer, elle n'avait en aucun précisé que ce souhait était immédiat. Alors, pour éviter d'avoir l'airr bête, la jeune femme se contenta de cette réponse : - J'ai tout le temps pour rencontrer, Monsieur Holmes. Tiens d'ailleurs il s'appelle comme le personnage de roman, c'est... A ce moment, quelque chose fit tilt dans son esprit, comme si ses synapses venaient d'établir une nouvelle connexion logique et sa bouche dessina un "O" étonné. Puis Honey fronça les sourcils et adressa un regard presque implorant à Michel-Ange : - Pitié dis-moi qu'il n'est pas sorti d'un de ces romans d'Arthur Conan Doyle que j'ai pas lu parce que je préfère Agatha Christie, je ne suis pas prête à admettre que ce genre de choses soit possible. Tout en parlant, la blondinette avait à moitié fermé les yeux comme si elle se préparait à ce que le ciel lui tombe sur la tête. Bien vite tout cela, et ses ennuis de jeunesse, furent oubliés. Michel-Ange avait le don pour faire sourire Honey et la faire rougir, aussi. Les compliments, c'était toujours agréable mais... la plus belle ET la plus intelligente ? Y avait assez peu de chance que ce soit vrai, surtout si on prenait en considération le fait que la beauté était une appréciation subjective, autrement dit difficile, sinon impossible, à quantifier, n'en déplaise aux nombreux concours qui prétendaient pouvoir le faire. Mais au lieu de lui faire part de tout ce raisonnement et plus encore, Honey se contenta d'un sourire : - T'es chou, tu sais parler aux filles, toi ! Et moi j'ai quoi ? Le plus fabuleux maire de la ville ? Je ne suis pas perdante !
Et ça c'était bien vrai. Michel-Ange était gentil et serviable. C'avait été bien plus aisé pour Honey de retrouver son fauteuil grâce à lui mais le jeune homme savait s'effacer quand elle pouvait gérer toute seule, ce que sa petite amie appréciait d'autant plus. Elle fut au moins tout aussi ravie de le retrouver et toujours affamée. Comme elle n'était pas difficile et que Michel-Ange émettait mille idées à la seconde concernant l'endroit où manger, Honey lui laissait le choix du restaurant et se contenta d'une approbation enjoué : - Parfait, j'adore manger français ! Mais... Tu sais, je gagne bien ma vie, on peut les payer. Elle n'avait pu s'empêcher de préciser car de son point de vue tout travail méritait salaire, quelle que soit la position sociale qu'on occupait. Et cette position, justement, on ne manqua pas de la souligner à leur arrivée en terrasse. Honey se montra bien sûr cordiale mais elle l'aurait été tout autant si le serveur l'avait traitée comme une personne normale. D'ailleurs, elle aurait été moins gênée si tel avait été le cas. Honey était certes fière que son petit ami soit le maire mais elle ne voyait pas d'accomplissement spécial à son titre de première dame. C'était un titre avant tout, là pour la forme et les chichis. La scientifique qu'elle était se serait sentie bien mieux si elle avait été saluée pour son travail, non ses choix amoureux. Mais elle imagina qu'il avait voulu bien faire et lui pardonna. Honey s'installa et accepta bien volontiers le cocktail offert, se retenant de faire remarquer que c'était toujours risqué d'offrir de la nourriture sans connaitre les potentielles allergies des clients. En l'occurrence, elle n'en avait aucune. - Oui, j'étais déjà en France. Plusieurs fois. Je parle français, en fait. Et allemand. Et japonais. Et... ce que je dis n'est pas utile, désolée, grimaça-t-elle en replaçant une mèche derrière son oreille. C'est un très beau pays et c'est là-bas que Pierre et Marie Curie sont enterrés. Au Panthéon. Mais ce n'est pas un lieu très intéressant à voir... Tu crois vraiment que les dieux aiment servir de taxis aux mortels ? demanda-t-elle, hésitante. Bon c'est vrai que j'ai bien envie de tester cette histoire de prière alors pourquoi pas ! Honey avait déjà retrouvé son enthousiasme et délaissé son scepticisme. L'appel de l'expérimentation, elle n'y résistait pas. - Tu as raison, en tout cas. Hermès est le dieu des voyageurs. Le dieu messager. C'est aussi l'inventeur des poids et des mesures, le gardien des carrefours, le dieu des commerçants, des voleur - je trouve ça étrange d'être dieux de choses aussi opposées -, des orateurs et des prostituées. Il a plus de travail que moi, en fait. Et c'est très... diversifié. Avant de se lancer dans un discours vraiment long, Honey plongea son nez dans la carte. Quand le serveur revint pour prendre les commandes (il était vraiment revenu rapidement, pas le temps d'attendre alors que la terrasse était loin d'être vide), la jeune femme demanda des escargots en entrée suivie d'une sole meunière (oui, elle a des goûts de riches). Quand le serveur s'éloigna, Honey relança la conversation : - Tu aimerais être un dieu, toi ? Moi pas.