« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Michel-Ange fixa la carte tout en écoutant Honey. Finalement, il releva le nez et grimaça. Soupirant légèrement, il déclara :
« Pierre et Marie Curie. Je connais rapidement cette histoire… Surtout elle, elle a beaucoup vécu dans l’ombre de son mari. Seule, elle n’aurait jamais eu de Prix Nobel. »
Quelque chose frappa l’esprit de Michel-Ange et il baissa soudainement la carte.
« T’as jamais essayé toi ? De tenter le prix Nobel ? Ca existe dans ton monde ? Putain c’est vachement cher ici… Je suis sûr qu’en France ça coûte bien moins cher ! Oh, et pour répondre à ta question, non, je n’aimerai pas être un dieu, c’est beaucoup de problème et beaucoup de... »
Mais quelqu’un venait d’apparaître, assis sur une chaise, juste à côté d’eux, un soda avec une paille dans la bouche. Comme s’il avait toujours été là.
« Responsabilités ? »
Michel-Ange sursauta et manqua de sauter de sa chaise. Mettant une main sur sa poitrine, il se tourna vers Honey, un peu contrarié :
« Tu vois ! Je t’avais dit que ça marchait ! T’as dû y penser un peu trop fort ! Euh bonjour ! Désolé, mais elle y croyait pas. »
Hermès continua à siroter son soda et se tourna vers Honey, le regard intrigué. Un sourire en coin apparut.
« Je vois… Elle fait parti des rationalistes. Mais dites vous, Mademoiselle Lemon, que tout n’est effectivement que Sciences. Surtout les dieux. Seulement, les hommes n’en sont pas encore à ce niveau de compréhension ! Moi non plus d’ailleurs. Bon, en fait je vous écoute depuis tout à l’heure et… Je crois que vous avez envie de passer un petit moment en France tous les deux ! »
Ricanant, il leur tapota sur l’épaule en même temps, à la troisième tape. Il les téléporta… En plein milieu de toilettes publiques. Michel-Ange sursauta sur sa chaise. Ils étaient tous assis, en plein milieu des toilettes. Hermès et Michel-Ange sur leurs chaises, et Honey dans son fauteuil. Un homme rentra dans les toilettes et fit immédiatement demi-tour face à ce spectacle incongru.
« On est dans les toilettes du Louvre, c’est plus discret comme endroit pour vous téléporter. Tenez, des passes navigos. C’est bien plus pratique que la charrette à cette époque et dans ce monde là. »
Il leur jeta deux passes et se leva avec une dynamique étrange. Ce mec était vraiment bizarre songea Michel-Ange.
« Je crois que vous avez besoin d’un petit voyage en amoureux. Ici c’est bien moins cher qu’aux Etats Unis. Et profitez un peu de la ville. Vous avez besoin de repos tous les deux. Je passe vous chercher, au même endroit, dans quatre heures. Profitez en pour voir la ville ! Si vous avez un soucis, vous savez quoi faire hein ! »
En disant cela, il fit un léger clin d’oeil à Honey. Allant aux robinets, il passa un peu d’eau sur son visage et les regardant dans le miroir il déclara :
« Appelez le dieu des voyageurs, des messages, des poids et des mesures, et surtout des voleurs des commerçants et des prostituées. » Puis, l’instant d’après, il disparut. Laissant Michel-Ange affalé complétement dans sa chaise de surprise. Se levant, il fit sortir Honey immédiatement des toilettes des garçons.
« Tu y crois maintenant… Et pour ta gouverne, oui, c’est bien Sherlock Holmes tel que tu viens de me dire. Mais crois moi, t’as pas envie de le rencontrer. On va manger ? Hm ? Dois bien y avoir des restaurant à l’extérieur non ? »
Marquant une pause, il se dirigea vers l’ascenseur. Se fondant dans la masse, il du passer dans la petite foule de touriste de divers nationalités pour passer. Devant lui, un petit garçon était en train de parler à sa mère. Dans sa main, il avait un statue à son effigie.. Ou du moins, celle qu’il avait dans le monde des contes. Il adressa un petit sourire au jeune homme.
« Kawabunga ! » lui dit-il en un clin d’oeil.
Puis, quelques instants après, ils se retrouvèrent à l’extérieur, en plein Paris. Michel-Ange fronça les sourcils.
« Ca pue vraiment dans cette ville. Bon, on mange où ? »
Non, parce que c’était beau, les dieux, les voyages dans l’espace et la France. Mais il avait encore la dalle. Et pour lui, manger c’était très important.
Honey Lemon
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Michel-Ange n'avait pas eu tort au sujet de Marie Curie et plus généralement de la place des femmes dans la science jusqu'à récemment. Par chance pour lui, Honey s'était abstenue d'énumérer toutes les scientifiques spoliées de leurs découvertes car elles avaient eu le malheur de naître femmes ou tout simplement déconsidérées pour la même raison. Bien vite cependant cette question quitta son esprit à présent surpris par la question de Michel-Ange. Le Prix Nobel. D'illustres scientifiques l'avaient reçu, des hommes principalement, mais aussi quelques femmes, qui avaient littéralement changé le monde ou, en tout cas, la perception et la connaissance qu'en avait l'Homme. Mais sa réponse attendrait plus tard. La conversation sur le divin avait eu un effet inattendu, l'apparition d'Hermès. Curieux, songea Honey. Elle n'avait pas encore essayé de le prier. - En réalité je ne pensais pas à lui quand Hermès est apparu, rectifia Honey. Je réfléchissais au Prix Nobel. Parce que j'ai reçu des prix et des distinctions dans mon monde - papa aussi, d'ailleurs. C'était pas le Nobel mais c'était gratifiant pour mon travail.Bonjour Hermès, à propos. J'espère que vous allez bien. Il en avait l'air, en tout cas, bienheureux qu'il était à siroter son soda comme s'il avait été là depuis le début, non pas quelques instants. Honey fronça les sourcils, mécontente d'apprendre, la seconde d'après, qu'ils les écoutaient en fait depuis un moment. C'était très impoli, qu'on soit divin ou mortel. Et ses sourcils étaient encore froncés quand ils furent téléportés dans les toilettes. Hermès aurait au moins pu avoir la courtoisie de demander leur avis. Elle était, à la vérité, sidérée, et accepta le pass Navigo machinalement, songeant vaguement que les métros parisiens n'étaient pas réellement accessibles pour les fauteuils roulants. Peu de stations étaient équipées d'ascenseurs (quand ceux-ci fonctionnaient) et les escalators n'étaient avaient des marches trop étroites pour y stabiliser les roues d'un fauteuil. - Les restaurants aux alentours du Louvre ne sont pas ce qu'on appelle "donnés", expliqua Honey quelques instants plus tard, contente de sortir des toilettes des hommes. Il y en a un au sein même du Louvre, si tu veux. Angelina. Mais c'est assez luxueux, je ne crois pas que Storybrooke en ait des aussi chers, le prévint la jeune femme. Le Louvre est tout à côté de la rue Rivoli, on doit pouvoir y trouver un café ou une brasserie. C'est une jolie rue, d'ailleurs. Très touristique. Finalement, ils avaient décidé de quitter le Louvre sans le visiter, apercevant tout de même La Victoire de Samothrace en haut du grand escalier, vision qui réjouit les yeux de Honey. C'était sans doute la sculpture qui avait le plus de grâce à ses yeux qui étaient bien heureux de l'avoir aperçue une nouvelle fois. - On peut essayer le Café Marly, juste-là. Je peux t'inviter, précisa Honey. Tu sais on est au XXIe siècle, ça se fait de plus en plus. Et puis ça pourrait être une façon de célébrer ma première téléportation, même si je n'apprécie pas la façon dont elle a eu lieu ! Et j'espère que tu nous espionnes encore, Hermès, pour entendre tout ça ! Bref. Je pense que tu serais à même d'assumer des responsabilités divines si tu en avais car tu assumes bien les responsabilités de maire de ta ville qui, et tu n'es pas sans le savoir, défie touts les probabilités sur un tas de choses, sourit la scientifique. Cependant, je doute qu'on puisse littéralement diviniser un mortel, même un ninja et... Je crois que c'est une bonne chose. A propos, pourquoi est-ce que tu as poussé un cri de guerre quand nous étions dans le musée ? C'était la galerie des peintures italiennes, je ne vois pas tellement le rapport.
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Michel-Ange marcha les mains dans les poches dans la rue principale et bifurqua dans la dites rue. Fronçant les sourcils, il songea à ce qu’avait dit Honey sur tout ce qui concernait Paris. Et Hermès. Un sourire en coin, il se mit à ricaner. « C’est parce que je lui avais déjà demandé. Je voulais te faire une surprise. Je ne pensais pas que tu connaissais aussi bien Paris. Je me suis dit que vu que tu venais d’un autre monde, et que cette ville n’existait pas ! Visiblement si… En même temps, Pierre et Marie Curie, ça aurait du me mettre la puce à l’oreille ! »
Levant les sourcils, il se trouva stupide l’espace d’un instant. Mais en même temps, à côté d’elle, il se trouvait très souvent stupide. Ca ne changeait pas. Mais il le garda pour lui. Car de un, il savait qu’elle complexait certainement déjà là dessus, et de deux, il savait également qu’elle n’aimait pas quand il se dévalorisait. Les mains dans les poches, il poursuivit d’un ton distrait : « Je sais pas c’est la première fois que je viens à Paris. Enfin, non, la deuxième, mais bon l’aventure que j’ai vécu se passait plus dans les égouts et les catacombes vu que… Enfin voilà. Vu que j’étais une tortue, et que personne ne devait me voir sous cette apparence. »
Un sourire gêné apparut sur ses lèvres, et son sourire se contracta un peu. A vrai dire, il n’aimait pas beaucoup parler de son ancienne vie. Il avait toujours eu honte de son apparence dans le monde des contes, et pour rien au monde, il ne désirait la retrouver. D’ailleurs, il savait qu’au cas où Donatelo travaillait toujours sur un sérum pour leur rendre leur apparence humaine si jamais ils retournaient par accident dans leur monde.
« Je gagne bien ma vie, donc on peut aller où tu veux ! Mais ça m’a l’air pas mal ton affaire. C’est sûr que vu que j’ai râlé pour les prix, ça serait dommage de partir sur un même budget que Storybrooke. J’suis pas radin hein ! C’est juste que j’estime que certaines choses ont des valeurs. En l’occurrence, certains restaurants abusent un peu ! »
Finalement, ils arrivèrent devant le dit café Marly. Donnant sur la Pyramide du Louvre, Michel-Ange l’observa d’un air distrait. S’asseyant en terrasse, il attendit qu’un serveur arrive, passant son bras par dessus les épaules de Honey, s’était mis à côté d’elle et non en face.
« C’est assez beau, j’avoue. Il paraît qu’il existe une version inversée juste en dessous ! Je me demande comment ça tient. Je suis sûr que l’artiste qui a voulu la mettre en place est passé pour un fou ! Alors qu’aujourd’hui, au vu des touristes autour, ça à l’air assez incontournable. »
Toujours pensif, il colla sa tête contre la sienne et observa la différence d’architecture entre la place et l’oeuvre. Fronçant les sourcils, finalement, il se retourna vers Honey. « Nobel n’existe pas dans ton monde ? D’ailleurs j’avais une question, toi qui est plus rapide que Google... »
C’était une petite pique, mais ça faisait aussi bien évidemment référence à leur passage dans le monde d’internet où ils avaient effectivement fait la rencontre de Google et qu’ils s’étaient retrouvé face à elle. « Il paraît qu’il n’y a pas de prix de Nobel de Mathématique, car la femme de Nobel est parti avec un mathématicien. C’est vrai ou il s’agit d’un complot facile pour briller en société ? »
Ricanant, le serveur arriva et il commanda une bière pour commencer. La sirotant quand elle arriva après quelques minutes seulement d’attente, il poursuivit : « Je ne crois pas que les dieux puissent entendre autre chose que les prières. Enfin de ce que j’en sais. Ils ne sont pas omniscient, ni omnipotents. Et tant mieux pour eux… Enfin tant mieux. Quand on les entend parler, ils ont pleins de problèmes. Mais au final, je les trouve semblable à nous. Je connais pas trop leur nature, je sais juste qu’ils sont ici depuis longtemps. Peut être qu’on pourrait en trouver un assez gentil pour que tu l’étudies un jour ! Ca pourrait être rigolo ! »
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- Je viens d'un univers parallèle, c'est vrai, mais qui reste très similaire. Sauf que nous avons eu trois guerres mondiales, que notre planète est plus grande, que notre Stephen Hawkin est mort dans les années 60 car sa maladie a évolué plus rapidement que celle du vôtre - du coup, certaines de ses découvertes ont été faites par mon père. Dans notre monde, certaines questions complexes sont déjà résolues, par exemple pour ma thèse de doctorat en astrophysique j'ai prouvé l'existence des trous noirs primordiaux qui ne sont qu'une supposition ici. On guérit aussi le SIDA depuis 1985 et Freddie Mercury n'est pas mort mais... les villes c'est à peu près pareil. Sauf la côte ouest des USA, précisa Honey. Et l'Afrique. Y a un pays qui s'appelle le Wakanda. C'est seulement alors qu'elle analysa l'élément qui aurait dû être central dans ce que venait de dire Michel-Ange et qu'elle lui adressa un franc sourire : - Merci pour la petite escapade, à propos. Paris c'est très romantique. J'y étais déjà, c'est vrai, mais ce n'était pas ce Paris et ce n'était pas avec toi, ajouta-t-elle avec un clin d'œil. Hermès ressortait un peu pardonné d'avoir été aussi entreprenant, c'était bien obligé. - C'est dommage que tu penses que personne ne doive te voir sous ton autre apparence, reprit-elle un peu plus loin. En dehors de Storybrooke, là où les gens - comme moi - ne croient pas en tu-sais-quoi, certes, mais chez nous ou sur la toile. Enfin bref, j'espère que tu avais aimé la visite des catacombes ! Si celles d'ici sont comme celles de mon Paris il y a encore les ossements ! Honey songea qu'elle avait peut-être montré trop d'enthousiasme à cette idée et grimaça, un peu gênée. Elle nota alors que Michel-Ange avait l'air gêné aussi et se sentit moins seule, bien qu'incertaine que ce qu'elle ait à dire de son autre apparence puisse le convaincre qu'il était beau en tortue. Ou juste acceptable. Quant aux os, il n'y avait sans doute que les anthropologues pour comprendre qu'elle puisse trouver autant d'intérêt en un squelette plutôt qu'être répugnée comme beaucoup de personnes. Cette idée la quitta pourtant bientôt quand elle tenta de comparer mentalement ce qu'elle savait des prix des restaurants à Paris. Ils n'allaient pas manger sur les Champs si à la Tour d'argent, c'était toujours ça de prix. Au demeurant, Honey préférait les personnes un peu économes que celles qui dépensaient sans se soucier de rien et comprenait le raisonnement de Michel-Ange. Dans tous les cas, le restaurant choisi était très accueillant et la vue de la terrasse très plaisante. - Tu sais, elle a été achevée il y a seulement trente ans. Je ne sais pas trop si les réactions sur la pyramide étaient différentes en 1989. Le reste est bien plus vieux, en témoigne l'architecture diamétralement opposée. Mais ce n'est pas un sujet que je maitrise plus que ça. Cependant, cela n'arrêta pas Michel-Ange dans ses piques qui faisaient sourire Honey. Elle avait toujours aimé les défis intellectuels. - En mathématiques on peut recevoir la médaille Fields ou le prix Abel qui sont les deux plus hautes distinctions en la matière. Bien que Fields soit soit plus connue par les néophytes. Il y a débat quant à l'absence des mathématiques. D'après ce que j'en ai lu, Nobel n'a jamais donné d'explications claires et précises. Mais il me semble que la femme accusée d'adultère n'était que la maitresse de Nobel, pas l'épouse. Dans tous les cas ce qu'il faut retenir c'est que le prix Nobel récompense plutôt un aboutissement et la médaille Fields est plus un encouragement. Dans tous les cas, je ne comptais pas y prétendre ici. Sur cette conclusion, Honey commanda un Coca puis écouta l'avis de Michel-Ange sur les dieux avant de pouffer : - Je doute qu'un dieu, même très gentil, me laisse lui ouvrir la boîte crânienne pour voir comment c'est dedans. Mais ce dont je ne doute pas c'est que tout le monde a des problèmes. Moi, par exemple, je suis riche et plus intelligente que la normale mais ma vie n'est pas parfaite. Sans vouloir faire de sophisme et en gardant à l'esprit que certaines personnes ont plus de chance que d'autres, je ne pense pas qu'on puisse avoir une vie dénuée de soucis, déjà parce que ça serait ennuyeux. Même les mathématiques seraient ennuyeuses sans les problèmes ! Le bonheur n'existe que parce que le malheur existe aussi. Les soucis, c'est pareil. Ceci étant je me garderai bien d'interférer dans les soucis des dieux, je ne pense pas pouvoir leur être utile. Toi, tu pourrais sans doute. J'imagine qu'avec ta position de maire tu es en contact avec eux ? Par chance, elle n'avait pas répété le terme dieux car le serveur revenait pour savoir ce qu'ils voulaient manger et comme l'une des craintes de Honey était de finir à l'asile, elle n'avait pas envie qu'une conversation étrange gâche son voyage en amoureux à Paris.
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Michel-Ange avança les mains dans les poches, fixant sans trop le voir le trottoir sous ses pieds. Fronçant les sourcils, il se tourna vers elle avec un sourire gêné. Parler de son ancienne apparence était quelque chose d’assez tabou. Ils en avaient tous assez souffert comme ça. Surtout le jour où les hommes avaient kidnapper Maître Splinter pour en faire une expérience. « C’est délicat. Disons que là d’où je viens, les hommes ne sont pas aussi tolérant qu’à Storybrooke, ou même peut être de chez toi. Certaines blessures ne cicatrise pas... »
Une fois assit, il l’écouta avec attention parler de Paris. Ce qu’elle avait dit également sur son monde était intéressant. Elle n’en parlait pas trop souvent, mais c’était vraiment étonnant de savoir ce que les membres de cette planète pouvait faire. C’était pareil ici, mais ils étaient concentrés dans Storybrooke. Ecoutant son exposé sur la pyramide, il fit une légère grimace. « C’est quand même très vilain ! »
Marquant une pause, il but légèrement son soda et répondit :
« Tu devrais. Ici, tu dois être la plus intelligente, maintenant que Stephen Hawking est mort d’ailleurs quand on y pense. Ca pourrait être bien, de sortir avec un Prix Nobel. Mais ca sera une démarche complexe. Je pense qu’il faudrait changer d’identité pour ne pas gâcher le secret de la ville. »
Souriant légèrement, il continua à boire son soda, tout en essayant d’enlever l’étiquette comme à chaque fois qu’il était assez nerveux. Fronçant les sourcils, un léger sourire apparut quand elle repartit dans son exposé.
« Tu ne peux pas leur ouvrir la boîte cranienne. Ils sont immortels, si tu essaies, elle repoussera instantanément. Du peu que j’en sais grâce à ma fonction, je pense que ce sont plutôt des extraterrestres que de véritable dieu. La notion de dieu c’est assez complexe… Si j’enfile un costume et que je commence à me battre contre les méchants de cette ville, je peux aussi vite passer pour un dieu. Je pense que le concept est lié aux hommes… »
Et voilà qu’il commençait à parler comme elle. Ce qui était sur c’était que sortir avec elle relevait son niveau intellectuel. Ce n’était pas les parties endiablées de mario Kart avec Eulalie et Théodore qui le rendait plus intelligent. Ni les débats autour de la carte des pizzas quand il était à la tête de la pizzeria d’ailleurs. « Je pourrais, mais je doute qu’ils acceptent. Ils sont assez casaniés dans leurs petites sauteries de manière générale. Bien que certains soient véritablement très gentils et d’autres très… Bizarre. »
Il allait dire stupide, mais il n’osa prononcer le mot de peur que le dieu n’apparaisse pour lui faire regretter ses mots. Quand elle parla du bonheur, un sourire en coin se dessina sur les levres de Michel-Ange. « Le bonheur… C’est pas tellement quantifiable en fait, puisqu’il dépend de chacun de nous. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’est réel, que si il est partagé. »
Hochant la tete avec importance, il termina son soda et lui fit un clin d’oeil. Comme si c’était un super scientifique qui venait de dire une super phrase. Finalement, son sourire s’effaça et il réduisit sa cage thoracique pour apparaître moins important. « Bon OK. C’est pas de moi. Ni d’un scientifique. C’est dans le film Into The Wild, où un homme décide de sortir du système… Ca se passe très bien, sauf qu’à la fin... »
Oui oui, il allait lui spoiler maladroitement le film, mais en même temps, s’il ne faisait pas ça, elle ne comprendrait pas son raisonnement. Et il devait exister sur Terre 2. Quelque soit le monde dans lequel on était, on se devait de connaître Into The Wild. C’était un classique. « Il se rend compte que seul, le bonheur n’en n’était qu’un illusion. Qu’on dépend des autres pour s’en sortir, car la nature de l’homme est faites comme ça. Bon après je t’apprend rien, je suppose que tu es d’accord là dessus. On en a parlé tout à l’heure quand on regardait les primates. On est comme ça. Enfin, ils sont comme ça… Je sais pas si on peut me cataloguer dans la catégorie primate. Mon autre partie d’ADN certainement… »
Et, il se mit à ricaner à sa propre vanne. Comme d’habitude.
Honey Lemon
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A première vue, c'était quelque chose de sans doute difficilement à deviner, puisque Honey était d'une résilience à toute épreuve (ou presque) et d'un positivisme désarmant mais, comme chaque être humain, elle avait aussi ses failles et ses blessures et pouvait comprendre que ce soit aussi le cas de sa tortue ninja, c'est pourquoi elle avait lâché le morceau assez rapidement. Ils n'étaient pas venus à Paris pour parler de ça, de toute façon, et avaient mille et une discussions moins épineuses à leur portée. En compagnie de Honey, c'était de toute façon difficile pour le silence de s'installer puisque la jeune femme trouvait toujours une anecdote, une statistique ou un quelque chose à partager dont elle estimait l'intérêt suffisant pour une conversation stimulante. - Mais... à quoi ça ME servirait si j'obtenais le Prix Nobel sous un faux nom ? Ce ne serait pas réellement moi, pas aux yeux du monde, mais une autre personne. Je ne pourrais pas m'appuyer sur mes précédents travaux non plus, ceux de ma planète, car ils sont trop en avance pour ici. Tu sais, je n'ai pas envie de mener mes recherches pour la gloire ou la postérité. Je veux juste... savoir, tu comprends ? Je veux savoir le plus de choses possibles dans le plus de domaines que je pourrais. C'est CA qui me fait vibrer. Et on pouvait le sentir rien qu'à son ton ou le voir aux étincelles dans son regard pendant qu'elle parlait. Honey avait toujours été amoureuse du savoir, d'une certaine façon. Connaître était son but ultime, sa quête personnelle. Les quêtes annexes étaient sans doute le bonheur et la joie et elle avait réalisé ces dernières années que ces quêtes aussi avaient une importance capitale. Cette réalisation ne s'était pas faite sans douleur ni larmes dont elle était, en fin de compte, sortie plus forte et meilleure socialement. Et être meilleure socialement passait notamment par l'écoute de son interlocuteur. Cela tombait bien : comme toujours, Michel-Ange avait une vision des choses fascinantes dont Honey but chaque mot, en plus de son soda. - Tu as raison. C'est dommage pour l'autopsie mais c'est vrai, et ça l'est aussi dans mon monde, que la religion est en fait une invention humaine. Tous les concepts qui gravitent autour le sont aussi. Donc c'est une façon de dire que selon toi leur existence prouve qu'il y a dans cet univers de la vie ailleurs que sur cette planète ? Comme toujours, Honey voulait pousser la réflexion plus loin, déjà bien trop passionnée par ce débat. Peut-être était-elle droguée aux échanges intellectuels. Ca ne l'aurait pas étonnée, en fait. Mais Michel-Ange ne semblait pas s'en plaindre et Honey lui rendit son clin d'œil, appréciant sa citation profonde sur le bonheur. En fait, s'il n'avait pas avoué qu'elle n'était pas de lui, jamais Honey ne l'aurait su pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas vu le film. Mais comme elle adorait toujours enrichir son encyclopédie mentale, elle ne perdit pas une miette de ce que son amoureux avait à en dire. (ndlr : Camille a vu 30 minutes du film et ça l'a soulée mais t'en fais pas elle sait comment ça finit) - C'est vrai que sur le fond tu ne m'apprends rien mais je suis contente de voir que les films de ce monde passent des messages aussi profonds. Ca a l'air d'être un bon film, je pense que je le regarderai. On dirait que c'est davantage mon genre que le dernier Avengers. J'ai accompagné Fred et Wasabi le voir y a quelques temps et... disons que je ne suis pas dans le truc, tu vois ? C'était long. Trois heures et une minute, à peu près. Tu sais combien ça fait en secondes ? Moi je le sais, je les ai comptées. Ca fait beaucoup de secondes. Mais pour répondre à ta question j'ai une autre question : le sort noir a-t-il modifié ton ADN d'une façon ou d'une autre afin que tu aies cette apparence ? Parce que tu ressembles à un primate de type homo sapiens alors j'aurais envie de dire que tu peux te compter parmi eux. Ou alors tu crées une nouvelle espèce, le Michel-Ange. Une fois de plus Honey n'avait pas fait attention à la vanne derrière la remarque mais elle fit très attention aux plats qui arrivaient enfin pour les nourrir. - Tu sais quoi ? C'est la première fois que je quitte les USA dans ce monde. Je suis contente de le faire avec toi. Et pour manger, ajouta la jeune femme. On devrait faire un selfie pour Instagram, non ? Je veux dire... Tu veux bien ? La reine du selfie avait déjà son téléphone en mains. Maintenant qu'elle y pensait, le couple ne faisait pas assez de photos souvenirs. Il fallait y remédier.
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Michel-Ange sirota tranquillement son soda, pensif en écoutant ce qu’elle lui répondait. Visiblement, son nom c’était important. Plus que le titre. Certainement que si un jour ils se mariaient, elle voudrait le garder. Fronçant les sourcils, il avala de travers à cette pensée et toussa sur Honey. Se levant rapidement, il épongea sa bétise, ou du moins, ce qu’il pouvait d’un air désolé. « Pardon. Non, je me disais que tu voulais certainement l’avoir… Je sais pas, au moins tu sais que tu en es capable, et c’est bien pour toi non ? A partir du moment où ceux que tu aimes sont au courant c’est pas ce qui est le principal ? Moi je pourrai être Président des Etats-Unis sous un autre nom. Du moment que les autres sont fiers de moi ça m’irait largement... »
Il retourna à sa place et leva les yeux au ciel d’un air rêveur, sans vraiment voir Honey. Fronçant les sourcils, le serveur arriva pour commander. Sans réfléchir, il prit le premier menu. Si il avait commencé à regarder la carte, ils n’auraient jamais mangé, ça c’était certains. Reportant son regard sur Honey, et poursuivit : « Oui je comprends, alors c’est autant plus noble de ta part, car tu ne veux que savoir et tu n’as pas besoin d’avoir un prix Nobel pour que ceux que tu aimes soient fiers de toi. Et tu as bien raison, moi je le suis. »
Il comprenait également sa soif de savoir. C’était facilement devinable ce genre de chose, s’en était même évident. Il se trouva d’ailleurs bien stupide d’avoir poser la question, car en réalité, la réponse n’était que plus évidente maintenant qu’il avait parlé. « Bien sûr qu’il y a de la vie ailleurs que sur cette planète. Penser que nous sommes seuls dans l’univers est une preuve de notre égocentrisme. Notre système solaire, c’est une poussière. Et statistiquement, il y a beaucoup de chance qu’une exoplanète abrite de la vie, intelligente ou non, supérieure à nous ou non… De toute manière, en tant que Maire de la Ville, j’ai accès à certaines informations confidentielles concernant la vie. Donc… Je sais de quoi je parle ! »
Se rendant compte qu’il venait de lâcher un secret, il plaça une main sur la bouche et frappa son front avec son autre main. Comme d’habitude, il en avait beaucoup trop dit. Soupirant, il se redressa et essaya de réparer le truc comme il put. « Je t’apprends rien, de toute manière. C’est de la pure logique que de croire qu’il y en a. C’est statistique ! »
C’était la phrase qu’il se servait en général pour détourner l’attention de Honey. « C’est statistique », permettait de détourner l’attention de Honey un moment, le temps de rebondir. Normalement, elle allait partir dans des chiffres complexes… Normalement. Car elle était très intelligente et elle avait forcément évoluer !
« C’est possible que ce soit une nouvelle espèce que j’ai créé. Le seul soucis c’est qu’on est quatre de la même espèce, et que des mâles… Donc pour se reproduire, c’est un peu limité. Comme les Licornes. C’est comme ça qu’elles ont disparu ! Le mec à la reproduction s’est trompé, il a tué la dernière femelle au lieu du mâle ! Et bam ! Disparu ! »
Ricanant à sa propre vanne, il vit les œufs mimosa, son entrée, arrivée devant lui. Mettant son soda de côté, il haussa un peu les sourcils à sa demande de photo instagram. Il n’avait jamais compris personnellement l’intérêt d’afficher sa vie aux yeux des autres. Pour lui, c’était la vivre par procuration, et oublier la sienne. Seulement, il pouvait aussi comprendre que ça pouvait faire plaisir à Honey. « Bien sûr ! »
Levant les deux pouces quand elle tourna l’appareil pour se prendre en photo elle et lui, il l’embrassa sur la joue au dernier moment pour avoir un effet de surprise. Riant aux éclats, il se concentra ensuite sur ses œufs mayonnaises. Faisant tourner plusieurs fois l’assiette comme un expert, il fronça les sourcils et déclara d’un air plutôt satisfait et fier. « C’est un bon restaurant ! C’est de la mayo maison. Et non en tube. Et de la mayonnaise Française. Aux Etats Unis, c’est une horreur. »
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Honey ne comprit par pourquoi Michel-Ange s'était à moitié étranglé mais comme il allait l'air d'aller mieux elle ne posa pas la question, méditant plutôt sur son point de vue. - Dans l'absolu, oui. Je changerai peut-être d'avis un jour, mais pour le moment je ne vise pas le Nobel - ni le rien du tout, ajouta la scientifique. Je savais déjà que tu étais fier de moi mais c'est gentil de le rappeler, poursuivit-elle quelques instants après. La réciproque est d'ailleurs valable : tu as accompli beaucoup de choses depuis que je te connais. Et sans doute avant que je te connaisse. Là, Honey lui décocha un franc sourire. Ce sourire devint moqueur quand il gaffa même si, au fond, Michel-Ange ne lui apprenait rien, ce à quoi elle ne manqua pas d'opiner afin de le rassurer. Elle n'avait pas pensé à ce que la conversation pourrait entrainer ce genre de révélations, d'ailleurs, mais elle n'était pas de ceux qui révèlent les secrets. - C'est vrai, cela fait déjà partie de ce que je pense. Malheureusement même chez moi nous n'avons pas encore de données à ce sujet, seulement des hypothèses et des probabilités. Comme ici, en fait. Mon monde n'est pas en avance tout le temps sur le vôtre, des fois il est ex aequo avec, plaisanta Honey sans se rendre compte que c'était peut-être hautain de présenter les choses ainsi. Ce que je peux dire c'est que les exoplanètes sur lesquelles une forme de vie complexe comme la nôtre a pu se développer seraient plus rares qu'on ne le supposait auparavant mais que les exoplanètes sur lesquelles auraient pu se développer n'importe quelle forme e vie reste très nombreuses. J'espère que je serai encore en vie quand on aura la confirmation que la vie existe ailleurs. Pour ce qui est de savoir comment c'était avant le Big Bang j'ai peu d'espoirs et j'en suis... agacée, marmonna Honey. Pour Honey, la vie extra-terrestre était une information bien plus facile à prendre en compte que le divin, la magie et tout le reste que Storybrooke essayait de lui faire intégrer avec plus ou moins de facilité. Elle aurait pu théoriser et calculer ces choses-là durant des heures mais ce n'était pas ce qu'on faisait pendant les escapades en amoureux à Paris. Alors le trait d'humour de Michel-Ange était bienvenu pour ramener un peu de légèreté autour de leur petite table. - Les licornes terrestres n'ont jamais existé, par contre, les licornes de mer, aussi appelées narvals, ne sont pas une invention de la littérature fantastique, ne put-elle pourtant pas s'empêcher de préciser. C'est peut-être dommage, d'ailleurs, enfin je ne sais pas trop. Dans l'absolu on pourrait modifier génétiquement un cheval pour créer une licorne, je pense. Oh je ne saurai pas le faire, mais je pense qu'en théorie, avec les connaissances suffisantes en génétique, c'est peut-être possible. Un peu comme le transhumanisme, en fait ! s'écria la jeune femme. Toi... Je pense que sous cette forme tu devrais pouvoir te reproduire avec une humaine, observa la scientifique après l'avoir longuement étudié, les yeux plissés et l'air sérieux. En tout cas si tu gardes cette apparence que Regina t'a donnée, nuança-t-elle toutefois sans expliciter, ayant bien intégré qu'il ne voulait pas parler de son lui tortue. Honey n'imaginait pas que ce raisonnement purement théorique pourrait effrayer Michel-Ange : ce n'était pas comme si elle s'était portée volontaire pour expérimenter ensemble, c'était juste de la théorie ! C'est pourquoi elle avait tranquillement commencé à savourer ses escargots au beurre à l'ail, ravie de pouvoir manger, enfin. - Si la mayonnaise est si bonne peut-être ne verras-tu aucun inconvénient à ce que je la goûte pour en juger par moi-même ? demanda-t-elle avec un sourire, un morceau de pain blanc déjà entre ses doigts. En échange je peux te céder un escargot. Ou seulement du beurre à l'ail que je trouve très bon. Mais... j'éviterai peut-être de t'embrasser après, considéra la jeune femme. Tu as l'air calé en cuisine en tout cas. C'est parce que tu ne faisais pas que les livraisons à la pizzeria de tes frères, avant ? Tu m'as jamais raconté. Honey était contente d'avoir trouvé un sujet où le faire briller lui et non elle, même si elle se débrouillait en cuisine car suivre une recette, c'était comme appliquer une formule chimique. Bien sûr, Honey préférait avant tout la cuisine moléculaire qu'elle trouvait nettement plus fun à pratiquer.
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Michel-Ange releva la tête avec un léger sourire en coin. Au fond c’était pour cela, il le savait qu’il était tombé amoureux de Honey. Elle ne voyait que le meilleur de lui, alors qu’il s’était toujours considéré comme la quatrième Tortue. Il avait des pouvoirs exceptionnels, certes, mais ce n’était rien comparé à ses frères. Chacun avait une force particulière. Raphaël, sa force, Léonard son courage, Donatello son intelligence. Lui, n’avait rien hormis sa capacité à faire confiance en chacun. Maître Splinter était convaincu qu’il s’agissait de la meilleure qualité des quatre, mais il n’y avait jamais cru. Mais heureusement, aujourd’hui, Honey confirma encore une fois cette théorie. Et ça lui fit du baume au coeur. « Arrête, tu vas me faire rougir... »
D’ailleurs c’est ce qui se produisit. Profitant que le serveur amène son plat de résistance, il en profita pour se cacher dans l’observation de son plat. Il avait l’air très bien élaboré. « Il paraît qu’il s’agirait d’extraterrestre majoritairement insectoïdes. Ce sont les plus à même à résister aux conditions extrêmes… Je pense que les mammifères sont super rare, et les dauphins à pouce opposable encore plus… De toute façon, Storybrooke est un endroit à part. Je m’y sens bien. Du moment que tu restes avec moi. »
Relevant les yeux vers Honey, Michel-Ange la regarda dans les yeux. Si un public de sitcom avait été présent, avec Camille dans le lot, on aurait pu entendre un long et magnifique « Awwww... ». Mais étant donné qu’ils étaient à Paris, et dans le monde réel, ce n’était pas réellement possible. « Alexis Child a une licorne. Créée de toute pièce par un dieu, mais je l’ai vu. Après, cela reste de l’autre de la magie à laquelle tu as des doutes. Que tu ne crois pas en la magie, et au licorne, ne me dérange pas en réalité… Mais par contre... »
Très sérieusement, il leva son couteau et la pointa, dans un faux-geste menaçant. Ses yeux se froncèrent comme un enfant qui fait exprès de gronder quelqu’un, et il déclara d’une voix grave : « Ne remet jamais, et je dis bien jamais, en cause l’existence de Nessie. C’est une créature merveilleuse, trop complexe pour que l’homme ne la comprenne. Avec un coeur et une âme bien plus pure que la notre. »
Bizarrement, dans ce petit geste humoristique, on pouvait voir que Michel-Ange ne plaisantait qu’à moitié. Son adolescence dans les égoûts de New-York l’avait amené à se passionner sur des sujets divers comme ceux là. C’était un fou furieux du groupe de Chaîne Discovery. Et aussi, dans le lot, il y avait My Cuisine. La super chaîne internationale de cuisine, allant des émissions stupide comme Man VS Food, où un crétin d’américain essayait de battre des records de bouffes idiots, jusqu’à de réelles investigations culinaires dans les endroits les plus perdus.
« Je suis calé en cuisine, parce que je passais mon temps devant la télé dans les égouts, quand j’étais une tortue. Et c’est moi qui nourrissait toute la famille. Tu crois quand même pas qu’on mangeait que des pizzas ? C’est moi qui est élaboré la carte du restaurant. »
Il ricana à cette idée. La carte avait été très conflictuelle. Il se souvenait encore de mettre la main sur son coeur, comme s’il faisait une attaque quand ses frères avaient insisté pour mettre l’Hawaiienne, avec des morceaux d’Ananas… Le reste du repas se déroula sans encombre. Après avoir fait un rapide tour des lieux entourant le restaurant, ils étaient revenus à l’endroit où Hermès les avaient déposés. Marchant aux côtés de Honey, les mains dans les poches, il se tourna vers elle. « C’était une super journée. Simple, tout ce qui a de plus classique… Mais tellement bien. Tu savais que c’était les meilleurs relations et les plus saines ? Plus c’est simple, plus tu vis l’instant présent et plus tu es heureux. »
L’embrassant, il lui fit un petit clin d’oeil en se redressant. Regardant à droite et à gauche, il finit par dire à voix haute : « Bien je crois que c’est le moment d’invoqu... »
Mais à sa grande surprise, ce dernier apparut juste devant lui, une glace à la main, le fixant d’un air étrangement curieux. « T’inquiète, ta copine vient juste d’essayer ! C’était cool ? Bon, allez, je vous ramène. Si on apprend que j’ai catapulté le Maire loin de la Ville, on va me gronder… Qui, j’en sais rien d’ailleurs. Vous auriez pas une pâtisserie sympa à me conseiller sur Storybrooke au fait ? »
Michel-Ange le trouva un peu bizarre. Comme si les phrases qu’il utilisait n’avait pas de rapport… L’instant suivant, ils se retrouvèrent devant chez les Lemons, en plein milieu de Storybrooke.
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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Honey était myope mais pas dupe et voyait à chaque fois quand Michel-Ange rougissait. C'est juste qu'elle prétendait le connaitre pour se montrer délicate. Il faisait sans doute de même lorsqu'elle replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille. Ils avaient sans doute l'air mignon. Le repas, pour sa part, avait l'air délicieux. La jeune femme n'était certes pas à l'aise avec les dieux mais reconnaissait volontiers leur supériorité face à American Airlines. - J'ai prévu de rester à Storybrooke, enchaîna naturellement Honey en dégustant son poisson. T'aimerais pas là d'où je viens, de toute façon. Pas comme c'est devenu. Avant, c'était vraiment cool. De toute façon, mise à part la technologie, je ne manque de rien ici. Enfin là-bas, se corrigea la jeune femme. A Storybrooke. Michel-Ange aurait compris où elle voulait en venir même sans cette précision et Honey le savait. Mais c'était son âme de scientifique qui avait besoin que ses propos soient en toutes occasions exacts. Elle accusa le coup en apprenant l'existence de la licorne d'une certaine Alexis Child dont elle n'avait alors jamais entendu parler, se disant que les "licornes des mer" existaient réellement - mais qu'on les appelait des narvals. A partir de là, Honey voulait bien envisager une possibilité terrestre. Nessie, en revanche... Non, elle ne dirait rien. Si c'était important à ce point - et ça avait l'air de l'être - pour Michel-Ange, il valait mieux ne pas aller inutilement au conflit, surtout lors d'une journée aussi belle. Sans aucun commentaire, elle embraya donc sur le sujet suivant, beaucoup moins sujet à dispute : - Eh bien ta carte est fabuleuse et les pizzas que j'ai goûtées le sont aussi. Tu peux être fier de toi. Enfin... il y a quand même la pizza hawaïenne mais je sais que tu n'aimes pas. Tu me l'as dit lors de notre première rencontre. Donc je suppose que ce sont tes frères qui ont voulu. Etant fille unique je n'ai jamais connu ce genre de situation, se contenta-t-elle de conclure. Honey ne s'en plaignait pas. Elle avait toujours eu beaucoup de choses en tête pour s'occuper et n'avait pas souffert d'ennui. Mais ce n'est pas autour de tout ceci que tourna la conversation et la fin du repas. Et quand il prit fin, Honey regretta que le temps, quoique relatif, soit passé aussi vite. Pourtant ils réglèrent la note et quittèrent le restaurant. Honey commença à songer qu'il faudrait appeler Hermès pour rentrer mais songea aussi que c'était difficile de savoir s'ils n'allaient pas le déranger. - J'aime notre relation comme elle est aussi. Et j'aime bien manger. Moi aussi j'ai apprécié cette journée. Il faudrait qu'on fasse ça assez souvent, tu ne crois pas ? Pas forcément à Paris, hein, j'aime cette ville, mais si tu veux qu'on ait une relation simple, il faut aussi ne pas inclure les taxis divins tout le temps ! ajouta-t-elle avec un clin d'œil. Je me contente largement de Storybrooke, là bas aussi tu peux m'impressionner. Oh si tu aimes bien la cuisine on pourrait faire de la cuisine moléculaire un de ces quatre ! s'écria la jeune femme, soudain très excitée (alors que Camille y connait que dalle). Ca pourrait être un parfait mélange de toi et moi. La scientifique en était persuadée mais avait aussi le sens des priorités. Et comme elle aimait bien expérimenter elle pensa "re-bonjour Hermès, est-ce que vous voulez bien venir nous récupérer à Paris ? Si c'est pas le bon moment on peut atten...". Apparemment c'était le bon moment car le dieu apparu avant qu'elle n'ait fini sa pensée et Michel-Ange sa phrase. Honey était un peu impressionnée, quand même, mais comme Hermès parlait beaucoup elle s'appliqua à lui répondre plutôt qu'à l'admirer. - C'était vraiment TOP merci beaucoup ! Si vous vouliez des pâtisseries on aurait pu vous en acheter chez LaDurée, ce serait la moindre des choses ! Mais à défaut, je trouve les pâtisseries d'Amelia's vraiment bonnes, en plus la tante de mon ex copain y travaille et Cassie est vraiment une crème. Métaphoriquement, je veux dire. Bon... euh... On vous prend la main et on attend, c'est comme ça que ça marche ? demanda-t-elle, moins sûre d'elle alors. Honey lui tendit la main, qu'il prit dans la sienne. L'instant d'après ils étaient de retour.
Fin
HJ : tu devrais entendre mes aww quand je vois des écureuils...