« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le réveil encore une fois avait été difficile. Je me souvenais du champ de force de Violette et puis... plus rien. Et étrangement... je me réveillais dans mon lit... Vide. Je poussais un soupir triste avant de prendre une douche rapide et de me changer. Bizarrement... je portais mon costume du premier soir. Je me réveillais dans la même position et dans les mêmes vêtements que la veille, voilà quelque chose de louche et qui méritait d'être souligné. Une fois propre, je sortis de la chambre pour rejoindre le pont supérieur qui était agité comme la veille, un nouveau corps venait d'être trouvé, au même endroit quela veille. Je fronçais les sourcils et avançait légèrement pour voir qui était mort cette foi-ci avant de reculer choqué. C'était George. Encore ! Je sortis mon téléphone pris d'un doute et avisais la date du jour. 21 mars.
Je restais un moment à fixer mon téléphone. C'était une blague ? Nous étions revenu vingt-quatre heures en arrière. Tout semblait identique à la veille. Du regard, je cherchais les autres et finis par apercevoir Livio, Queenie et Violette, je m'approchais d'eux d'un bon pas, surprenant la fin de leur discussion. Visiblement, ils se souvenaient des événements d'hier qui était en réalité aujourd'hui. Une boucle temporelle. Je fronçais les sourcils, je n'aimais vraiment pas ça. Je commençais à chercher un plan d'action alors que les autres Storybrookiens nous rejoignaient. J'esquissais un léger sourire pour les saluer avant de me concentrer à nouveau sur la marche à suivre. Nous voulions aller voir les vidéos des caméras de sécurité dans la salle de vidéosurveillance. C'était déjà un bon point.
"Bien... allons voir la salle de vidéosurveillance. Mais euh... vous savez où elle est ?"
J'avais commencé à avancer droit devant avant de me figer sur place. C'était bien joli de vouloir aller en salle de visionnage mais encore fallait-il savoir où cette fameuse pièce se trouvait. J'avais comme dans l'idée qu'elle était soit en profondeur comme la salle des machines, soit en hauteur près de la salle des commandes. Mais personne parmi nous ne savais où elle était visiblement.
"Nous non.", Livio désigna Jim et Grace un peu plus loin. "Mais eux, ils savent."
J'ouvrais de grands yeux, fixant tour à tour Livio, Jim et Grace. Il était fou ? Il voulait vraiment aller leur demander ? Quoique en soit, c'était sans doute la chose la plus logique à faire. Je hochais lentement la tête avant que Queenie n'intervienne.
"Oui, mais ils ne veulent pas nous le dire. Après je peux très bien les faire parler."
"Tu penses vraiment qu'ils vont nous le dire ?? Le capitaine ne voulait pas qu'on y aille..."
Tout le monde parlait en même temps tout à coup, je posais le regard sur Violette et hochais doucement la tête.
"On perd rien à essayer..."
J'espérais juste que tout se passerait bien.
"Bien ! Et s'ils ne nous disent rien, soit on les frappe, soit on va dans la salle de commandement. Il y a toujours un plan de sécurité avec toutes les pièces indiquées dessus."
Sauf si Queenie tapait sur tout le monde... Je la fixais avec une moue ennuyée.
"Euh... on risque d'avoir encore besoin du commandant c'est peut-être pas un bon plan de le frapper..."
"On peut envoyer Rémi leur demander ? "
Je tournais vivement la tête vers Livio avant de fixer Rémi. C'était vrai qu'il avait l'air... totalement innocent et perdu. C'était peut-être une bonne idée et cela éviterait immanquablement que Queenie assomme tout le monde sur son passage.
"Peu de risque qu’il les frappe et comme il a l’air gentil, ça peut passer ? "
Je hochais la tête pour montrer mon accord alors que Queenie lui envoyait un regard que je n'aurais pas aimé recevoir à sa place.
"Livio a raison. Remi ne ferait pas de mal à une mouche. Peut-être qu'il arrivera à les faire parler sans les toucher."
"Je suis d'accord avec Livio. Rémi semble être tout indiqué"
J'envoyais un sourire complice à Violette alors que nous communiquions notre accord en même temps. La jeune fille était vraiment gentille, il faudrait que je lui parle un peu plus à l'occasion.
"Rémi, on y va ? "
Le principal concerné était resté silencieux jusqu'à présent, il ne se manifesta que lorsque Livio l'interpella. Son attitude me laissa légèrement inquiet, il semblait vraiment confus, comme s'il tentait de se souvenir de quelque chose.
"Je... crois ?... que j'ai vu quelque chose d'important avant de...", il se gratta la barbe, l'air mal à l'aise.
J'haussais un sourcil surpris alors que Queenie tentait de le rassurer en prenant une voix plus douce.
"Tu as pensé voir Emile ... avant que l'on ne se fasse assommer !"
Toutefois, je n'avais pas la sensation que c'était de ça que voulait parler Rémi, il l'aurait dit de façon plus explicite s'il avait parlé de son frère. Enfin du moins, je l'espérais.
"Vraiment ? Où était-ce ? Vous vous souvenez ?"
Je tentais donc d'obtenir plus d'informations persuadé d'être dans le vrai.
"Non c'est pas Émile, c'était... Je ne sais plus.", il était clairement contrarié de ne pas réussir à mieux se souvenir. "Près d'une des piscines, je ne sais plus exactement... mais je crois... Je jurerais que j'ai vu la personne qui vous a assommé. J'en suis presque... sur ?"
Voilà qui changeait légèrement la donne. Je réfléchis une minute pour tenter de démêler tout ce mic-mac.
"Tu pourrais la décrire ?"
Rémi claqua la langue, contrarié.
"Je ne sais plus..."
Je poussais un léger soupir, nous n'étions pas plus avancé. Queenie, elle entreprit une nouvelle fois de rassurer le jeune homme qui semblait abattu de ne pas pouvoir plus nous aider.
"Ce n'est pas grave Rémi ! Avec le choc que nous avons reçu, c'est normal." Queenie passa la main sur son épaule avant de le pousser en avant. "Pouvez vous y aller ?"
Elle ne perdait pas de temps, même dans les moments de réconforts.
"...la personne qui a assommé Queenie ? "
Ah... Livio semblait réagir, du moins... intérieurement puisque extérieurement rien n'avait changé. Je le fixais pour tenter de décrypter quelque chose... Peine perdu. Viktor tout craché. J'abandonnais l'idée de déceler quoique ce soit pour réfléchir intensément à ce que nous venions d'apprendre.
"Hum... il a vraiment beaucoup trop de monde sur ce bateau. Mais visiblement, c'est quelqu'un que tu connais ou que tu as déjà vu sinon ça ne t'aurais pas marqué à ce point. Donc qu'on a forcément déjà vu. Tim ? Jim ? Moi ? Emile ? Livio ? Même si c'est peu probable que ce soit moi ou Livio vu que Violette nous a gentiment assommé dans le sauna avec son champ de force."
J'adressais un petit clin d’œil taquin à la principale concernée.
"Encore une fois je m'excuse pour ce champ de force raté", elle leva les paumes vers nous en signe de paix. "Cette fichue boucle temporelle dérègle tout. Une chance qu'on soit pas mort..."
J'haussais les épaules comme lui signifier que ce n'était rien. Personne n'était mort après tout.
"Ce n'est pas grave, le principal c'est qu'on aille bien. On ne contrôle pas toujours tout et en effet, cette boucle temporelle dérègle tout. Très joli pyjama d'ailleurs..."
J'esquissais un sourire taquin, histoire d'alléger un peu l'ambiance et le stress ambiant presque palpable. Queenie nous fixait intensément alors que Violette fronçait les sourcils. Bon visiblement, ça n'avait pas si bien marché que ça.
"Attendez ... vous étiez dans le sauna ... et il a explosé ...", elle se tourna vers Rémi. "C'est ça l'incident dont Jim parlait ! J'avais raison quand je disais qu'il fallait y aller et le suivre !", à son air, je pouvais deviner qu'elle n'était pas contente. "Et si cela se trouve on ne se serait pas fait assommer..."
Rémi se ratatina sur lui même, gêné alors que j'haussais un sourcil. Le pauvre, voilà qu'il était la victime du courroux de la grande blonde.
"Oui, on nous a enfermé dans le sauna. On était en train de mourir de chaud quand Violette a utilisé son champ de force et qu'il s'est retourné contre nous. On suspecte d'ailleurs fortement le maître nageur de nous avoir enfermés dedans"
Toujours très largement suspecté d'ailleurs. Et là... Violette eut la meilleure idée du monde...
"Tu veux qu'on retourne au sauna JB, Livio & moi et que je refasse tout exploser ??? Pour que vous, Léo, Remi et toi, vous puissiez aller voir et que ça change peut-être le cours des choses ??"
J'eus envie de me fracasser la tête par terre de dépit. Non mais... QUELLE IDÉE DE SOUFFLER UN TRUC COMME ÇA A QUEENIE SÉRIEUX !!!!
"Je retourne pas là-dedans moi"
Clair. Net. Précis. No way.
"Non merci. "
J'aurais embrassé Livio de son soutien si je n'avais pas eu peur du regard glacial, froid, polaire qu'il risquait de m'envoyer. Et je ne voulais pas de problème avec Queenie. Trop de risques à prendre en compte pour risquer quoique ce soit... Et là... ce fut le chaos. Tout le monde parla en même temps dans une cacophonie insupportable. Je ne savais plus où donner de la tête et je finis par poser la question que tout le monde se posait.
"Bon... on fait quoi ?", j'interrogeais les autres du regard. "On se sépare à nouveau ? On va au sauna tous ensemble ? On agresse Jim pour qu'il nous dise où se trouve la salle des vidéos ?"
Et visiblement... ils voulaient retourner au sauna. Non mais... SÉRIEUX ??? Clairement, ça se voyait que ce n'était pas eux qui avaient crevé de chaud dans le bordel. Je poussais donc un gros soupir en bougonnant. J'étais pas d'accord et Livio non plus visiblement. Mais la majorité avait voté et blablabla. Tu parles. C'était nul à chier la démocratie. Une bonne dictature. Voilà ce qui aurait été génial ! La dictature Jb où on fête Noël toute l'année.
"On va encore croiser tête de nœuds."
J'avais décidé de faire ma mauvaise tête.
"Il avait l’air de t’avoir plu. ", fit remarquer Livio.
J'haussais un sourcil outré et vexé. Non mais l'autre là !!! Il se prenait pour qui franchement ?
"Non. Le musclé par contre..."
Oui bon... j'avais des yeux fallait bien que ça serve quand même.
"Tu penses que c'est le moment pour ça JB ?"
Han l'autre ! Et l'agression gratuite là. J'avais rien demandé moi, c'était Livio qui avait commencé d'abord. Et à lui, on disait rien ! C'était pas juuuuuuusteuuuuuuh. C'était toujours moi qui prenait. J'en avais marre à la fin. Je croisais les bras sur la poitrine en boudant.
"Hé j'ai rien dit ok. Pourquoi tu m'agresses ?"
Elle disait rien à son chéri par contre. Cette injustice !!! Je soufflais fort par le nez pour montrer mon mécontentement.
"Bon, allons au sauna. Il faut bien qu'on prenne une décision. Au pire, on pourra sans doute recommencer avec une autre proposition si ça fonctionne pas et qu'on revient encore à ce point de départ."
Je bougonnais mais suivis néanmoins le reste du groupe jusqu'à l'entrée de la salle de gym. D'un commun accord, il avait été décidé que Livio, Violette et moi serions les premiers à descendre au sauna et que le reste nous y rejoindrais une fois que nous serions enfermé dedans pour capturer le coupable. Pfff, c'était toujours les mêmes qui servaient d'appâts de toute façon. La blonde était à nouveau à l'accueil ainsi que le bodyguard pas aimable. Pas de changement de ce côté là. J'avançais de quelques pas avant de m'arrêter devant la porte plus très sûr du plan à suivre.
"On refait exactement pareil ou on va direct au sauna ?"
J'interrogeais les autres du regard.
"... Si on veut voir qui nous a poussé, faut qu’on y aille d’abord."
Merci, Sherlock ! J'avais compris ça. Ce n'était pas vraiment ma question. J'allais lever les yeux au ciel exaspéré lorsque je remarquais qu'il manquait quelque chose.
"Au fait !", je regardais partout autour de moi. "Il est où Tim ?"
"Il était en haut mais... Il est pas venu. Parce qu’on a pas parlé ... de disparition "
Ah ! C'était logique... Ou pas. Mais bon... c'était pas le moment de contredire qui que ce soit. Je poussais un profond soupir.
"Allons-y alors..."
Je me tournais alors vers Leo pris d'une brillante idée.
"Tu veux pas prendre ma place dans le sauna des fois ?"
Je lui adressais un grand sourire avant que Violette ne fasse sa rabat joie.
"Bah va y. Dis que ça te dérange de te faire exploser par moi ?"
Les filles... décidément bien trop susceptible. Je pris une petite moue triste comme pour me faire pardonner et pour me justifier. Ma bouille de chien battu marchait quasiment à tous les coups, je pouvais tenter cette fois-ci aussi.
"Mais non... J'aime juste pas le chaud."
Un petit sourire vicieux se dessina ensuite sur mes lèvres.
"C'est quand tu veux pour m'exploser sinon... j'ai une bonne résistance à la douleur"
J'étais plutôt fier de ma blague quand Leo me ramena sur terre.
''Si tu veux je peux la prendre''
Ah ! Quel brave homme. Je savais que je pouvais compter sur lui.
"Mouais....En tout cas oui, Tim n'est pas là. On part sans lui quand même ? Après tout, il n'était pas là dans le sauna, ça devrait pas changer grand chose, non ?"
Non mais Violette !!!!! Chut à la fin ! Roh... elle cassait tous mes plans là. Parce que oui, sa phrase m'avait donné à réflexion et mon front se plissa sous la contrariété.
"Est-ce que ça va fonctionner aussi si on change une donnée à l'équation ?"
Telle était la question. Peut-être valait-il mieux ne pas trop changer les paramètres. Je poussais un profond soupir, résigné à l'idée de retourner au casse-pipe.
"On va chercher Tim alors ?"
Y avait pas de raisons que je sois le seul à souffrir, non mais oh !
"Tim n'était pas dans le sauna que je sache ? Et si c'était lui qui vous avez enfermé ?"
Raaaaaaaah ! Mais vous avez pas fini de casser mes rêves là ?! Bande de méchants.
"Il pouvait pas aller là où le sauna se trouvait...C'est pas lui."
"Alors nous n'avons pas besoin de lui s'il n'était pas présent." Queenie lança un petit regard à Violette. "On verra ... il ne faut exclure aucunes pistes."
J'aimais sa logique implacable. Même si pour le coup, je ne pensais pas Tim coupable. Alors que les filles essayaient de savoir si Tim était coupable ou non, Livio désigna un type dans la salle.
"C’est le surveillant de la balnéo... Si on le rate on va perdre toutes les données de l’équation."
Je fixais le vampire sans comprendre.
"Les données ? Quelles données ?", je tournais le regard vers le type en question. "Héééééé mais je le reconnais lui !", un petit sourire en coin s'esquissa sur mes lèvres. "C'est le beau gosse."
"Oui. Il faut qu'on refasse tout c'est ça que tu veux dire Livio ? Donc aller aussi voir le maître nageur ?"
"Et aller revoir les trois musclés ?"
Ce programme là me plaisait finalement.
"Soit on s’y jette maintenant soit on change d’idée."
"Non. C'est bon. On garde cette idée. Arrêtons de perdre du temps."
"Bah maintenant qu'on est là... autant y aller...", je soupirais fataliste.
"Alors c’est parti. "
Livio avança dans la salle de sport et je le suivais en traînant légèrement des pieds avant de redresser la tête en arrivant dans la salle avec les grosses machines. Et c'était reparti pour un tour. Génial ! Étrangement, les trois types n'étaient pas accoudés aux machines comme hier qui était aussi aujourd'hui. Je fronçais les sourcils tout en laissant mon regard parcourir la salle. Ils étaient passés où ces trois idiots ? Mon visage s'éclaira lorsque je les repérais avançant vers nous, une serviette autour des épaules, pour disparaître vers les vestiaires. Lorsqu'ils nous croisèrent, l'un d'eux nous toisa avec gourmandise et nous offrit même un petit sifflement appréciateur. Je profitais de l'ouverture pour l'arrêter au passage avec un grand sourire presque aguicheur.
"Bonjour ! Excusez moi ! je cherche mon ami Bob et je me demandais si vous ne l'aviez pas vu par hasard ? Un grand gars musclé.", je laissais mon regard glisser sur leurs corps musclés avant de reprendre avec un petit sourire mutin. "Un peu comme vous..."
Le plus grand me fixa.
"Bob... y’en a plein des Bob par ici. "
Je poussais un soupir un petit peu déçu. Ce n'était pas comme hier tout à fait, c'était un peu étrange.
"Ah... Et un grand blond costaud qui pourrait soulever une voiture ?", je lui décochais un sourire candide. "Non ? Pas d'exploit ce matin à la salle de sport ?"
Il ricana.
"Pas d’exploit.. mais j’peux t’en montrer un dans le vestiaire."
Il me fit une œillade outrancière mais je me contentais de sourire ravi alors que Livio lançait un regard exaspéré en direction de Queenie et j'aurais pu parier que cette dernière allait le lui rendre. Il se racla la gorge comme pour montrer son désaccord et son impatience. Quel manque de politesse. Est-ce que je disais quelque chose, moi, quand il flirtait avec Queenie ? Non mais !
"On est un peu pressé de le retrouver, c’est son père. ", il désigna Violette.
Comme si... je poussais un profond soupir désolé. Je n'avais pas l'intention de répondre à ses avances.
"Euh... ça aurait été avec plaisir mais... je cherche mon ami. Plus tard peut-être ?"
Pas maintenant du moins... Mais je me gardais le grand blond sous le coude pour plus tard.
"Quand tu veux... "
Je lui décochais un sourire éclatant alors qu'un de ses acolytes répondait aux autres.
"Essayez à la Balneo en bas, sait on jamais."
"Merci ! "
Je tournais la tête vers le blond et lui adressais un petit clin d’œil.
"A plus tard peut-être.""
C'était peut-être le moment de me remettre au sport s'il y avait de tels apollons à la salle de sport. Je m'éloignais en direction de la balnéo avec un petit sourire aux lèvres.
"Tu es au courant que tu le reverras pas hein ? Enfin pas ailleurs qu'ici quoi."
Mais quelle rabat-joie celle la !!!! C'était pas croyable ! Est-ce que je cassais ses plans avec Tim moi ? Non ! J'avais bien vu les petits regards qu'elle lui lançait fallait pas croire. Et puis, elle le défendait beaucoup le petit. Et il y avait des chances qu'elle ne le revoit pas non plus. J'étais pas méchant pour autant. Je poussais un petit soupir avant de répondre.
"Je sais... mais... je peux tant que je suis sur ce bateau, je peux profiter un peu de ses muscles.", un demi-sourire amusé s'étira sur mes lèvres alors que je la fixais intensément. "Sauf si tu me proposes autre chose bien sûr."
Mon sourire se fit goguenard.
"Tu as de la chance que mes champs de force bugguent. Quoi que ça me dérangerait pas de t’exploser. Là tout de suite."
Livio posa une main sur nos épaules d'un air blasé comme à son habitude.
"On se concentre, vous vous chamaillerez après."
Je ricanais doucement sans lâcher la jeune fille du regard.
"Je rigole Vio,' stresse pas !"
Cette dernière s'enferma dans un silence boudeur qui me tira un petit sourire amusé. Ah les filles...
Rémi LePetit
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lee Pace
• C'est de la farine Luci ...
• Ah non j'suis sur que c'est de la coke !
• Tu me fatigues ...
| Conte : Ratatouille | Dans le monde des contes, je suis : : Rémi le rat de cuisine
Une croisière sur le Pacifique?! Pacifiquement coooooool!
Le simple fait qu’ils aient tous… Remonté le temps donnait presque la nausée à Rémi. Pas qu’il ne soit pas familier des événements surnaturels, il en avait même vécu plus d’un auprès de Joanne depuis le temps qu’ils se cotoyaient désormais, mais tout de même, de là à manipuler le temps ! Joanne était capable de créer toutes sortes d’illusions, toutes sortes de visions étranges, mais de là à vraiment manipuler le temps et l’espace… C’était incroyable, dérangeant et véritablement effrayant ! Qui pouvait donc avoir de tels pouvoirs ? Rien que d’y songer… Rémi en avait des frissons glacés qui lui remontait le long de la colonne vertébrale. Cela n’augurait rien de bon. Et cela l’inquiétait encore d’avantage….
-Vous cherchez quelqu'un? demanda soudain une voix, si près de lui que Rémi en sursauta de peur.
C’était l’un des trois hommes très musclé avec lesquels les autres avaient parler, avant de se diriger vers le sauna. Très grand, presque plus que lui, bien plus musclé, et totalement roux, il abordait cependant un air plutôt jovial, poli quoi que carrément intéressé par ce qui avait l’air de se tramer près de lui.
-Euh.. Oui, fit-il, en reprenant un peu contenance. On cherche... Je cherche mon frère.
-Et il est en bas ? fit-il, se penchant légèrement en avant, comme pour observer la chose, presque sur le ton de la confidence.
-... Je ne sais pas, c'est pour ça que je le cherche, fit Rémi, assez platement.
-Oh... Je vois, acquiesça le roux, laissant un petit silence s'installer, avant de secouer la tête. Pas du tout en fait. C'est lequel ?
Cette fois, ce fut Rémi qui laissa un léger silence s’installer, fixant le jeune homme avec une incompréhension grandissante.
-... Il n'est pas... Là, enfin, je le cherche actuellement, donc il n'est pas... Présent ici. Ce sont nos amis… ? Eux, ils cherchent aussi des personnes qui ont disparus.
L’homme eue une moue, presque comme pour dire qu’il avait comprit, avant de se figer, puis de de nouveau secouer la tête.
-Ca a l'air compliqué, pourquoi ne pas descendre directement ? Oh... J'ai compris, il y a un des types en bas qui vous plaît ? Je vous avoue que le plus jeune l'air craquant..
Rémi du battre plusieurs fois des paupières pour laisser l’information lui monter au cerveau.
-... Euh, non, pas du tout, enfin, je veux dire, si, il est sans doute plutôt pas mal, je suppose, mais je... Ne suis pas du tout intéressé... Par... Lui...
-Oh ! fit-il, se redressant avant de se pencher vers lui, sur le ton de la confidence. Par qui alors?
Malgré lui, Rémi devint rouge comme une pivoine, sentant ses joues se mettre à brûler brusquement.
-Oh euh... C'est compliqué, elle... N'est pas là, mais vous n'avez pas vu mon frère? Il est plus petit que moi, un peu rond, les cheveux châtains?
Changer de sujet lui sembla la meilleure technique pour éviter de s’embourber dans des explications qu’il n’avait aucune envie de donner.
-... Ah j'ai compris, en fait, c'est votre frère qui vous plait c'est ça ?
Cela n’eut pas le succès escompté.
-Non ! Enfin je veux dire, non ! Pas du tout, c’est mon frère !
-Bah, ça arrive, fit-il, haussant les épaules avec une sorte d'indifférence. Y'a des gens bizarres partout... Y'en a bien qui espionnent les autres en pensant qu'on les voit pas, ajouta-t-il, en le fixant légèrement.
Ce fut à cet instant que Rémi se rendit compte qu’il n’était plus entouré ni de Queenie, ni de Léo.
-Euh vous... M'accusez de quelque chose?
-De mater les gens en maillot de bain à la balnéothérapie ? fit-il, l’air le plus innocent du monde sur le visage.
-Qu... Mais non! Pas du tout, je cherche mon frère je vous dis ! bafouilla Rémi, se sentant de plus en plus mal à l’aise.
-C'est ce qu'on dit, et après ça fini en histoire de savonnette sous la douche... Faites attention par ici ça peut déraper très vite !
Rémi sentit ses joues le brûler plus intensément encore, le visage plus rouge que rouge, et il s’apprêtait à bafouiller un semblant de réplique quand il entendit soudain de grands bruits sourds, semblable à celui qu’il avait entendu lorsque Queenie s’était fait assommé, la veille. Enfin, pas vraiment la veille, mais l’idée était là. Il n’eut cependant pas vraiment le loisir de douter d’une telle impression, car au moment où il se retourna pour voir ce qui était arrivé, une douleur vive le prit à l’arrière de la nuque, et il tomba dans l’inconscience.
Un vibreur familier résonna à ses oreilles, et Rémi se redressa d’un bond, se donnant presque aussitôt le tournis. Est-ce qu’il venait encore de… Recommencer la même journée ? Par réflexe, il prit son téléphone, vérifiant l’heure et la date, avant de décrocher, dans l’espoir de trouver un peu d’aide.
-Joanne ? demandat-il, mais presque aussitôt, il entendit le grésillement interrompre toute communication. A l'aide, je crois qu'on m'a piégé dans une sorte de... Boucle magique? Allô? Joanne?
La friture se coupa soudain, et la musique qu’il avait entendu le premier matin se mit à jouer, à plein volume, à son oreille.
-C’est une blague, marmonnat-il, pour lui même, fixant son téléphone, avant de finalement le couper, réfléchissant une seconde avant de se lever pour quitter sa cabine.
Curieusement, il eue l’impression d’entendre la chanson résonner encore, dans un coin de sa tête, comme si il n’avait pas éteint son téléphone. Mais il n’y fit pas vraiment attention, traversant le couloir pour aller frapper à la porte de celle dont il était le plus proche dans cette croisière -si ‘proche’ pouvait résumé le fait qu’il savait qu’elle était une guerrière et donc bien mieux placé que lui pour résoudre toute cette affaire.
-Queenie? S'il vous plait, vous êtes là? La journée a encore recommencer, mais je crois que c'est de ma faute cette f...
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, car la porte s’ouvrit en grand, et Livio apparut face à lui, entièrement nu.
-… On a recommencé ?! réagit le tatoué, cependant que Rémi levait les yeux vers le plafond, à nouveau rouge pivoine.
-Euh je... Oui, je crois mais je... Il se pourrait que j'ai compris quelque cho... Vous pourriez vous habiller?
Livio eue un soupire, vaguement agacé visiblement, mais il finit par hocher la tête, cherchant rapidement quelque chose au sol pour se vêtir.
-Vas-y explique, lança-t-il, enfilant un caleçon avant de faire entrer Rémi dans la cabine.
Seulement, Rémi n’eut pas réellement le temps de s’expliquer, car Queenie arriva à son tour dans la pièce, entièrement nue elle aussi. Rémi eue un soupir, gêné à en mourir, posant une main sur ses yeux.
Vous pourriez vous habillez, vous aussi, s'il vous plait? demandat-il, plus mal à l’aise que jamais.
Il cru entendre un mouvement de tissu, mais il préféra garder les yeux clos, pour le moment.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé cette fois ? fit la voix de Livio, bourrue. On allait vers le sauna et c'est devenu le trou noir, on n'a même pas été poussés dedans.
-Je ne sais pas ... tout est très flou, fit la voix de Queenie, un peu sur sa droite. Comme si quelque chose empêchait mon cerveau d'accéder à mes souvenirs … On était vers les piscines de la balnéo ... et puis ... oui un trou noir ... C'est incompréhensible.
Je... J'étais en train de discuter avec un des trois hommes que vous aviez interroger, et j'ai entendu les mêmes boom sourd que lorsque Queenie a été assommé la première fois, alors je me suis retourné... Et j'ai été assommé aussi, résuma-t-il, les yeux clos.
-Je ne me souviens pas d'un bruit... En revanche, je me rappelle qu'on parlait avec le maître nageur qui draguait JB.
-Ce n'est plus qu'une question de boucle temporelle ... il y a autre chose.... Comme si on nous empêchait par un mécanisme de s'approcher de la vérité.
-C'est incompréhensible... Je peux rouvrir les yeux? intervint Rémi, les yeux toujours clos.
-Bien sur Remi, vous pouvez les ouvrir ! Pardonnez notre inconvenance, fit doucement Queenie, cependant que Rémi ouvrait prudemment les yeux.
Elle avait revêtu un kimono, et Livio portait désormais un bermuda, ce qui soulagea grandement Rémi.
-Ou peut-être que ça nous indique qu'on fait fausse route ? fit soudain le brun, l’air extrêmement concentré.
-Il y a quand même d'autres moyens que nous assommer ... surtout si cela vient dans un esprit d'aide ... je ne suis pas vraiment convaincue, bougonna la jeune femme.
-Vous pensez qu'on cherche à nous faire faire les choses d'une certaine façon? demanda Rémi, totalement médusé.
-Je pense... Je lisais des bouquins du genre à Agui et Lolo, le genre de livre dont vous êtes le héros. Il fallait le bon cheminement pour trouver la fin.
-... Mais qui pourrait vouloir nous forcer à... Et comment? ça n'a pas de sens!
Et pourtant, question insensé, il avait eue sa dose !
-Moi aussi j'en ai lu à Viktor, mais je ne l'ai jamais tapé quand il se trompait de chemins ... alors que pourtant, seul Mavis sait que j'en avais envie ...
-Mais... Est-ce que nous sommes vraiment abusés ou bien est-ce simplement le temps qui remonte dès que la solution ne mène à rien ? proposa Livio, un doigt sous la mâchoire, visiblement en intense réflexion. Aucune idée, ceux qui manipulent le temps ne font pas partis de mes amis. Mais apparemment, le meurtre de Clooney à une logique. On a essayé par le sauna, ça n'était peut-être pas ça ?
-Non ça n'a pas de sens ... on est pas dans un jeu ici ! Mais dans la vraie vie ! Si l'on veut nous aider alors nous faire revenir toujours au même point n'est pas la solution! s’agaça Queenie, croisant ses bras sur sa poitrine, visiblement plus agacée que jamais.
Rémi hocha la tête, avant de brusquement avoir une épiphanie. Ressortant de la cabine, il courut jusque dans la sienne, extirpant un calepin et un stylo de sa table de chevet, avant de revenir dans la cabine de Queenie et Livio.
Il faut qu'on note tout ce que nous faisons! expliqua-t-il, venant s’asseoir sur l’un des lits, vite imiter par Livio. Comme ça on s'en rappellera pour la prochaine fois!
-Pas bête, acquiesça le tatoué.
Rapidement, il griffonna les différentes étapes de cette journée, qui n’avait pour l’instant pas mener à un retour en arrière. Il avait d’abord reçu l’appel de Joanne, auquel il ne pouvait pas répondre. Puis il y avait eue la musique encore et toujours, la même. Enfin, il était venu dans la cabine de Queenie et Livio. Achevant sa liste, il releva la tête, cependant que Queenie parlait avec Livio.
-Il faut trouver les vidéos de surveillance ! Cela peut nous indiquer plusieurs choses comme par exemple si l'on remonte bien le temps. Enfin sauf si ces vidéos sont truqués ..
-Les vidéos sont en cours de lecture apparemment... Et on a l'air de pouvoir faire des dérives, la preuve t'es là ce matin alors que d'habitude on te retrouve sur le pont.
-Il faudrait savoir aussi une autre chose ... est ce que nous sommes les seuls à avoir ces remontées dans le temps ? Cela aurait donc un lien avec Storybrooke...
-On est peut-être les seuls à se souvenir... Mais on n'a pas pu demander à Tim la dernière fois. Le capitaine et grâce n'ont pas l'air de se rappeler de quoi que ce soit.
-Hum ... à mon avis il faudrait les interroger plus ... en profondeur ... Il y a des choses qui me dérangent dans leurs façons de faire et d'être, releva Queenie, et Rémi put presque entendre ses phalanges craquer d’impatience.
-On devrait essayer de retrouver les autres, peut-être? proposa-t-il finalement, légèrement hésitant.
La première fois, cela avait plutôt bien fonctionné, alors pourquoi ne pas tenter. L’union faisait la force, en majorité des cas.
-Faisons ça, dit Livio, avant de se tourner vers Queenie. Pourquoi pas. Après tout, on est plus à ça près, faut bien explorer tout ce qu'on peut.
Il fit quelques pas vers la porte, avant de soudain se tourner vers eux.
-Quelqu'un sait où va Leo à chaque fois ou pas ?
-Aucune idée, admit Rémi, se relevant à son tour, avant de ranger son calepin dans sa poche, et de vérifier son téléphone.
Rien n’avait changé. Aucun nouvel appel.
-Il faut le lui demander. Et je pense qu'il faut rester en groupe. Ensemble. Se séparer n'apportent rien de bon s'il y a qu'une solution possible.
-Ca, on n'en sait rien. Allons-y.
Il ouvrit la porte, partant à la recherche des autres, suivit de près par Queenie.
Dans ce cas, j'aurais une discussion avec celui ou celle qui estime que la vie est un jeu, maugréat-elle, de mauvaise humeur.
-Mais nous nous sommes fait assommer ensemble cette fois... Alors... Peut-être qu'il faudrait... Je ne sais pas, bafouilla Rémi, mais ils avaient tout deux déjà bien trop avancé, ne laissant au cuisinier d’autre choix que celui d’accélérer, pour retrouver le reste de leur groupe.
Accrochez-vous à ce que vous pouvez : ceinture, poignées, grand-mères et autres enfants... Vous risqueriez de ne pas les retrouver avant l'arrivée !
QUELQUES JOURS PLUS TÔT
« Alors ? Tout est prêt ? »
« Presque. »
Les deux hommes se jaugèrent, l’un sachant pertinemment que l’autre était des plus impatient. Mais il ne fallait pas presser les choses, se serait vraiment dommage de gâcher une aussi belle opportunité. Cela ne se présenterait qu’une fois dans leur vie, c’était leur chance. Leur occasion. S’ils la laissaient filer, il faudrait tout recommencer.
« On embarque dans moins d’une semaine. » Dubitatif.
« Je sais. » Un soupir. « Mais tout sera opérationnel. On a prévu largement de quoi réussir. »
« Tu as l’air plus optimiste que d’habitude. »
« C’est parce que je suis tout excité ! » Répondit l’autre, dans un sourire. « Tu te rend compte ? On va en parler dans tous les journaux et même à la télévision. Ça sera le plus gros événement médiatisé et nous, nous serons dedans ! »
« Oui, enfin… La fin sera médiatisée. Nous, on sera juste dans l’ombre avec la satisfaction d’avoir réussi. »
« Et alors, c’est le résultat qui compte ! »
« Certes. » Il laissa un silence, avant d’ajouter : « Nous n’avons pas le droit à l’erreur. »
« T’en fais pas, ça sera réglé comme du papier à musique ! Pour une fois que je sais ce que je fais... »
AUJOURD'HUI
Livio se pinça l’arrête du nez en se réveillant à nouveau dans la suite du paquebot. Malgré sa bonne volonté, et toute sa patience, il manqua de peu de se tourner sur le côté pour simplement enfouir son visage contre… la jolie paire de sein qui lui faisait présentement face ! Bon dieu, rouvrant les yeux il dévora littéralement le corps de Queenie en train de pousser un gémissement d’éveil et se redressa même pour déposer un baiser sur sa peau. Gourmand ? Peut-être un peu. Après tout, il pouvait toujours prétexter ne pas bien se souvenir de ce qu’ils avaient…
Mais les coups portés à la porte le tirèrent de sa contemplation câline et il se leva dans un grognement pour aller ouvrir au grand type prénommé Rémi. S’en suivi un étrange échange sur les possibilités ou impossibilités que leur retour à la réalité venait de prendre et il fut contraint de s’habiller pour retourner à l’extérieur, affronter cette matinée et le funeste résultat qui les attendait de nouveau : le corps, sans vie, de George Clooney étendu devant le restaurant et un drap tiré rapidement pour cacher sa dépouille aux yeux des curieux.
À nouveau, la foule commença à chuchoter et s’affoler, à se demander ce qu’il s’était passé et à se disperser lorsque le Capitaine Birdbox informa qu’il s’occupait de cela avec son équipage ! Mais ce n’était pas exactement celui que Livio cherchait : repérant la tête du gamin qui avait plu à Violette, il l’interpella avant que celui-ci ne parte et le ramena vers eux d’un air un peu sévère. Aussitôt, Tim se débattit et il relâcha sa poigne une fois à l’écart.
« Mais bon sang, ça va pas ? Vous êtes qui ?! »
« Livio. On s’est déjà vu, t’as perdu ta sœur ce matin quand elle allait à la salle de sport et tu sais pas où elle est. On a aussi perdu des gens, on les cherche sur ce bateau. »
« Mais… Mais qu’est-ce qu’il se passe ?! » Désabusé. « Et comment vous savez que ma sœur à disparu ? C’est vous qui l’avez… ?! »
Le garçon jeta un regard inquiet en direction de Violette, réajustant sa chemise hawaïenne que le vampire lui avait froissée sous sa poigne.
« Non, mais on a déjà vécu quelque chose comme ça. Elle n’est pas à la salle de sport et son père non plus, c’est un piège depuis le départ. T’aurais pas une idée d’où elle aurait pu aller ailleurs ? »
« Euh… Pas vraiment vu qu’on… Est parti que depuis hier, je sais pas… Mais s’il vous plait, me soulevez plus ! »
Livio fixa le gamin qui se décala d’un pas à proximité de Violette. Déjà, ils avaient retrouvés la plue jeune et Jean-Baltazar se dirigeait vers eux. Restait à trouver où se planquait Leo qui n’avait toujours pas pointé le bout de son nez sur le pont !
« Je veux pas qu'il soit arrivé un truc à ma sœur, c'est le premier voyage qu'on fait ensemble depuis longtemps ! »
Au dessus de leurs têtes, les hautparleurs se mirent soudain à crachoter la voix de Jim Birdbox :
« Oyez, oyez chers passager du Pacific Heaven ! Nous, Capitaine et équipage, mettons tout en œuvre pour maintenir votre sécurité et votre tranquillité. Ce matin, une victime a été découverte près des restaurants supérieurs ; nous avons ouverts une enquête et vous tiendrons informés de son évolution. La plupart des activités prévues sont maintenues, ne vous en faite pas, mais vous verrez des membres de la sécurité circuler davantage. Il se peut qu’on vous demande de répondre à quelques questions, pas trop indiscrètes bien sûres, mais ce serait extrêmement aidant d’y répondre pour le bien commun ! A très vite, passez une bonne journée et une bonne après-midi ! »
« Même ça, ça ne change pas… » Soupira-t-il.
Il vit que Rémi notait l’arrivée du discours et hocha la tête, avant de se tourner vers les autres.
« Le sauna et la salle de sport, à mon avis on fait fausse route. Peut-être qu’on devrait s’intéresser à quelque chose qui concerne George Clooney plutôt que nos disparus ? Vous avez vu quoi avant de recommencer, Queenie ? Remi ? »
Ses yeux vifs passèrent de l’un à l’autre, avant de s’attarder sur Grace qui indiquait aux brancardistes comment emmener le corps du défunt vers la morgue… Elle avait l’air si contrite et désolée pour lui.
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Jeudi 21 MarsAGAIN - L'Océan en direction de Papeete - Matin -
Encore une fois tout avait recommencé sans même qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit et heureusement qu’à chaque fois elle se retrouvait dans son lit. Sa jauge de patience était grande. Pour supporter les garnements que composait la guilde, il en fallait du sang froid et de la tolérance. Malgré toutes les apparences Queenie en avait beaucoup. Elle pouvait supporter une grand nombre de choses avant de passer à l’action. Or une fois ce point de non retour franchi, elle était comme un ouragan dévastateur, inarrêtable. Elle sentait ainsi qu’elle n’était pas loin d’en attraper pour le faire parler à sa façon et obtenir des informations valables. Son rêve de vacances s’était transformée petit à petit en journée de mission, comme avant, et elle n’aimait pas ça. Pas qu’elle n’appréciait pas l’action, bien au contraire, mais quand elle le décidait, et pas en plein milieu du Pacifique. Cependant, elle commençait petit à petit à être gonflé par tout ce cinéma. Elle en avait marre de se faire assommer sans la moindre chance de se défendre. Quel était cet ennemi qui préférait agir dans l’ombre plutôt qu’en face ? Le courage de la blonde n’était plus à prouver et elle avait une sainte horreur des gens lâches. Elle l’attendait de pied ferme, car même sans armes, elle était tout à fait capable de le mettre à terre, or fallait il avait qu’elle puisse le voir. Elle en avait plus qu’assez d’entendre les même chose à chaque fois. De plus de nombreuses questions restaient sans réponse et elle s’inquiétait vraiment pour Viktor et Emaline. Alors oui, heureusement qu’à chaque redémarrage du système elle était dans sa suite, avec Livio, faisant redescendre un peu la pression. La vie s’acharnait depuis des années à leur mettre des bâtons dans les roues mais c’était mal la connaître. Dire qu’elle ne profitait pas de la situation aurait été un mensonge. Certes toute la place de son esprit était prit dans la résolution des différents mystères qu’il y avait à bord du navire, mais elle ne disait absolument pas non pour se rincer l’oeil. Après tout, elle n’allait pas faire sa prude à détourner le regard comme si rien ne s’était passé. Elle préférait en profiter, si jamais il arrivait encore quelque chose de plus étrange … Comme Rémi venant cogner à la porte. Au moins, elle pu admirer le fessier musclé du vampire pendant quelques instants, avant de redevenir sérieuse et de reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant.
Elle leva les yeux au ciel en entendant la voix du capitaine Birdbox dans les hauts parleurs. Elle arrivait de moins en moins à la supporter au fur et à mesure qu’elle entendait. Il y avait quelque chose d'irritant dans le ton qu’il utilisait. Secouant ses cheveux qu’elle avait ré attaché pour la troisième fois, elle se gratta le menton, faisant travailler ses méninges. "Déja je pense qu'il serait bon de savoir comment il est mort ... Ça nous focaliserait sur un point de départ .. " Après tout, ils ne savaient toujours pas qu’est ce qui avait tué le pauvre George et cela serait sans doute un élément important. "... Assassiné ?" Lança Tim à la volé, ajoutant ensuite. "Ou c'est une attaque cardiaque, ça arrive aussi. Mon oncle en a fait une." Queenie penchait plutôt pour la première option. S’il avait vraiment fait une attaque cardiaque, il n’y aurait pas eu tout ce foin autour. "On lui a rien volé ? Peut-être que sa femme saurait dire s'il lui manque un truc.” énonça JB avant que Livio ne lui répond du tac o tac. "Si on trouve sa femme." "On l'a vu avec Rémi ... on a même discuté avec elle mais il n'en est rien sorti de concluant ..." Dans l’état où elle se trouvait, ce n’était pas étonnant. Si Viktor avait été là, sans doute aurait été meilleur qu’elle pour lui sortir les vers du nez. Ce n’était pas pour rien que Douglas les avait mit en équipe à l’époque. Violette s’écria, coupant la parole à Rémi qui allait la prendre. “TIM ?? Il est là ?!” Vraiment … pour dire ça … Elle la laissa discuter avec lui, préférant se concentrer sur Rémi. "Elle s'inquiétait pour ses enfants... La façon dont elle leur dirait... Elle a aussi dit que ce n'était pas la première fois qu'ils utilisaient Pacific Dream..." "S'ils sont habitués, c'est donc que quelqu'un savait qu'ils prendraient ce paquebot pour leurs vacances." "Sauf que ce sont des stars... Ce type d'information est facilement trouvable dans la presse à scandale." "Peut-être, je lis pas ce genre de revues." Elle eut un petit sourire face à Livio, se l’imaginant pendant quelques secondes avec l’un de ses magazines en mains, le dévorant en cachette. JB poussa un énorme soupir, dépité. “On laisse tomber alors. Et les caméras de surveillance ? On pourrait peut-être vraiment aller voir cette fois ? Quitte à laisser Queenie poser les questions.” Elle hocha vivement de la tête. C’était son idée principale, et même s’ils avaient finalement opté pour autre chose, elle en restait intimement convaincue, et pas uniquement parce qu’enfin ils comprenaient que la méthode forte allait devoir être utilisé. "Je suis de l'avis de JB. Il faudrait peut-être tenter la salle de vidéosurveillance. On pourra en savoir plus sur le meurtre. Je pense que l’on passe à côté de quelque chose d’important qui a un rapport avec notre victime." "De suffisamment important pour nous faire revenir à 10h, l'heure de sa découverte." Pendant qu’ils discutaient, Rémi notait toutes les idées sur son calepin alors que JB se mit à rechigner. "Bon bah allons-y alors. On tourne en rond là" Elle lui coula un petit regard d’exaspération, préférant ne rien dire. Ce n’était pas eux qui tournaient en rond, mais bien cet endroit .. Livio poussa aussi un soupir, tout le monde commençait à prendre patience. "On essaye de trouver cette pièce seuls ou on demande à quelqu'un ? Au pire si on recommence, on saura où c'est comme ça." Elle ne put s’empêcher d’avoir un ricanement moqueur. "Demandez la salle interdite ? Ben voyons et ils vont nous donner la réponse avec un cocktail aussi ... Jim m'a bien spécifié que cette salle était interdite à tout le personnel ... alors tu penses aux passagers ..." Rien que de repenser à cette discussion elle sentait sa colère augmentait d’un cran. "On se sépare pour chercher et couvrir plus de terrain ?" Elle hésita quelques secondes avant de répondre à JB. "Non ce n'est pas une bonne idée. Si on remonte le temps à chaque fois que l'on s'approche de la vérité, on ne pourra pas savoir qui est dans le vrai." Violette, qui écoutait d’un oreille la discussion, ajouta rapidement. "Et demander à plus de personne ? C'est pas bête. Si jamais ça échoue, on échangera sur nos recherche." Remi mordit son stylo avant de le pointer vers la jeune fille. “Si on se sépare, il faudra retenir pour que je puisse... Noter. Demain.” Livio qui était silencieux depuis quelques minutes, perdu dans ses pensées, leva la tête vers Queenie. "Je ne pense pas qu'on remonte le temps quand on se rapproche de la vérité, mais plutôt quand on s'en éloigne. … et de toute façon, il nous manque Léo !" Elle n’arrivait pas à comprendre comment Livio arrivait à cette conclusion. "Comme je t'ai dis tout à l'heure ! C'est idiot de faire une chose pareille ... on aide pas les gens de cette manière là !" C’était plus qu’idiot … vraiment .. qui étaient ces gens pour jouer avec une situation pareille ? Parce que clairement, elle avait l’impression qu’on se moquait d’eux. Si on voulait vraiment les aider, les indices devraient être plus gros, mis en avant, tout le monde devrait participer et pas reprendre des activités comme si de rien n’était. Elle fronça les sourcils, penchant la tête sur le côté pour regarder derrière Rémi. "C'est vrai ça ... il est ou Léo ?" Elle ne l’avait pas encore vu alors qu’il aurait du être normalement avec eux sur le pont… un mauvais pressentiment lui étreignit la poitrine. Elle espérait que maintenant, ce n’était pas eux qu’on allait trouver sur le drap blanc la prochaine fois, éliminé un par un et JB avait le même feeling qu’elle. "Il dort peut être encore ? Si on commence à disparaître les uns après les autres..." Il se pinça le nez pour faire comme elle, chasser ses pensées négatives. "Et pourquoi juste nous ? Tim ne se souvient de rien alors qu'il est là ! Pourquoi c'est à nous de résoudre ce crime ? Nous ne sommes pas de la police que je sache…” "Ça, c'est certain."
Livio lui répondit narquoisement. "Au pire, on laisse tomber et on retourne vaquer à nos vacances, c'est peut-être ça la solution ?" Croisant ses bras sur son kimono, elle soupira finalement elle aussi. "En vérité, si cela n'impliquait pas la disparition de nos proches, j'aurais été tenté de le faire. Après tout, je n'ai pas été mandaté pour cette mission, cela ne me concerne donc pas." Même si Fairy Tail avait tendance à se mêler de ce qui ne leur regardait pas, Erza avait toujours été la plus raisonnable que les autres sur ces sujets. Ils aidaient la population en détresse par le biais des missions. Ils prenaient des missions, ils les réalisaient plus ou moins correctement, ils étaient payés et basta. Il y avait quelques exceptions, comme quand le Conseil de la Magie leur demandait d’agir mais cela restait à la marge. Dans sa vie d’ici, elle faisait pareil. Elle réalisait les missions que sa section des services secrets britanniques lui donnaient et c’était tout. Enfin, elle avait fait des heures supp’ outrepassant les ordres qu’on lui avait donné pour régler une histoire personnelle…. Finalement aujourd’hui, elle était aussi impliquée personnellement par le biais de Viktor et Emaline. Jb qui fixait Livio s’écria avant d’hausser les épaules. “Et abandonner les autres ? Quoique si ça permet de sortir de cette boucle temporelle... pourquoi pas” Remi sorti aussi de son silence, de son carnet et de sa torpeur pour s’affirmer, légèrement. “Euh non. J'aimerais bien retrouver mon frère en vie et rapidement…” "Oui c'est pour cela que j'ai parlé de nos proches .. nous devons plutôt nous occuper d'eux que d'une célébrité ..." Ils auraient du faire ça dès le départ. Qu’est ce qu’il se fichait de Clooney franchement … Mais Livio était bien décidé à reprendre ses vacances, ce qu’au final Queenie pouvait comprendre, une part d’elle même ayant bien envie aussi ..."Ça nous coûte quoi d'essayer ? Ça peut fonctionner. Ça se trouve, Emile est ailleurs, Viktor dans son coin en train de lire et le père de Violette en train de filer des cours de muscu à la soeur de Tim..." Le ton de sa voix laissait transparaître son agacement, lui aussi n’étant pas loin de perdre patience. "En tout cas, soit on se décide soit je m'en vais, je suis pas venu pour jouer les nounous détective." Queenie ricana avant de taper son poing dans sa main dans un bruit sec. "Bon. On attrape Jim, on lui demande de nous conduire jusqu'à la salle de vidéo surveillance. De là on cherche sur les écrans nos proches. Dès qu'on le trouve on les rejoint. Affaire réglée." La clé était sans doute ce capitaine de pacotille. Elle était persuadée qu’il en savait des choses … il n’était pas net, et elle voulait elle, en avoir le coeur net. Rémi, lui, malgré ses airs farouches, était bien décidé à agir. “Personnellement... Je peux essayer de mon côté. Je noterais ce que je fais et si je fais redémarrer la journée... Et bien je saurais pourquoi puisque ça ne dépendra que de moi?” Livio, fit presque le même geste que la blonde, donnant un coup dans l’épaule du grand gaillard. "Calimero, t'as fini de porter le poids du monde ?" Se fut à son tour de ricaner avant de se tourner vers Queenie. "Faisons ça. Et si ça ne donne rien et qu'on recommence, on fera une journée sans se voir pour tester." Des jolies taches rouges apparurent sur les joues de Rémi, très penaud, et sans doute aussi un peu vexé qui regardait ses chaussures, avant de lancer un drôle de regard aux os de Queenie qu’elle fit craquer, pour s’échauffer “Bien. Un peu d’entrainement ne fait pas de mal." Alors qu’une décision était prise, qu’ils allaient partir de ce pont supérieur pour trouver Jim, une chanson se mit à retentir. La vie en rose d’Edith Piaf. Tout le monde se stoppa, se regardant, intrigué, avant que Rémi ne sorte son téléphone. “Mimile.” Il décrocha en quatrième vitesse avant de crier. “Emile!! Emile tu es où? Tu m'entends?! Tu vas bien?!” Par réflexe, Violette et JB regardèrent leurs téléphones pour voir si eux aussi avaient du réseau, levant leurs téléphones vers le ciel pour espérer capter plus que du E. Queenie et Livio étaient concentrés eux, sur Rémi, qui essayait d’obtenir plus d’information, sans succès. Ils entendirent juste le prénom de l’homme, prononcé d’une manière très enjouée avant qu’un grésillement désagréable ne se fit entendre. La friture était intense, mais ils arrivèrent à distinguer quelques mots d’Emile. “... suis ....” puis une musique forte explosa les hauts parleurs du téléphone. “.... Coooooool!” La chanson prit le dessus avant que le réseau ne coupe brutalement … Tout le monde resta silencieux analysant ce qui venait de se passer jusqu’à ce que JB brise le silence de malaise. "Il a l'air de s'éclater ton Émile. On peut essayer de trouver la musique ?" Rémi ronchonna, collant son téléphone à son oreille en espérant un miracle. “Encore cette musique! ronchonne C'est tous les jours pareil.” Livio pencha la tête sur le coté, plissant les yeux, plus que septique. "Donc, tous les jours t'as des appels mais tu nous l'as pas dis ?" Rémi secoua son carnet devant lui que JB s’empressa d’attraper pour lire. “Je l’ai noté là !” Mais cela ne changea en rien l’expression sur le visage du vampire. "... Il avait pas l'air mal en point le coco. Y'a de la musique partout sur ce rafiot, il doit être en train de s'amuser comme on se le disait depuis le départ." Queenie, qui n’avait toujours pas parlé, fixant Rémi dans le blanc des yeux mais perdue dans ses réflexions s’écria à son tour, prise d’une illumination. "En partant de ça ... pourquoi ne pourrait on pas faire appeler nos proches par les hauts parleurs ? Comme dans les supermarchés quand un parent perd un enfant ?" Même si ce n’était que quelques mots, Emile n’était pas entrain de crier de douleurs aux mains de potentiels tortionnaires, ce qui dans un sens, était plutôt rassurant. "Vu qu'ils sont visiblement toujours sur le bateau et en bonne santé si l'on se fie à cet appel ... Au moins cela permettra de nous rassurer sur ces disparitions." Si la réalité était qu’ils prenaient du bon temps, les laissant gâcher leurs vacances en les plongeant dans l’inquiétude, Queenie ne laisserait pas passer ça... Violette qui était toujours en prise avec son téléphone se stoppa en entendant la blonde parler. "Ça pourrait être une idée ! Il faut tout tenter. J'aime bien ton idée Queenie ! Même si je reste persuadée qu'il faut trouver cette salle de vidéo surveillance." Livio enchaîna à la fin de sa phrase, regardant toutes les personnes présentes. “Ça peut... Trouver le haut parleur sera peut-être plus facile que tout le reste."
Il fronça les sourcils, et Queenie tourna la tête dans la direction qu’il regardait. Grace se trouvait à côté du groupe. Depuis quand était elle là ? “Effectivement. Nous avons plusieurs téléphones qui communiquent directement avec les annonceurs et les haut-parleurs." Se focalisant uniquement sur ce point et pas sur son timming, Queenie reprit. "Bien, pouvons nous les utiliser alors ?" Le visage de Grace prit une expression de concentration intense avant d’annoncer. "Vous, non. Mais je peux passer une annonce." "Nickel, on vous suit." Même si Livio était enjouée, elle ne pouvait s’empêcher de se dire comme par hasard, eux n’avaient pas le droit de les utiliser … c’était louche, tout était louche, mais elle garda son ressenti pour elle même, enfouissant profondément pour que personne ne le voye. "D'accord mais on reste avec vous ." Grace hocha la tête avec un doux sourire. "Voulez vous un peu de jus d'orange avant pour vous détendre un peu de vos émotions, ou y allons-nous tout de suite ?" “ Par Mavis …” Queenie leva les bras au ciel avant de se détourner de leur hôtesse pour éviter de la secouer. "On y va tout de suite. Plus vite on les retrouve, plus vite on reprendra notre rythme de vie tranquille." Si Livio était stricte, Violette utilisa ce que Queenie pensa être de l’ironie. "Il est si bon que ça votre jus d'orange pour nous le proposer à chaque fois ???" Forcément, Grace ne comprit pas, regardant la jeune fille avec étonnement, papillonnant du regard. "A chaque fois ?" Queenie lança un petit regard exaspérée à la jeune fille avant de regarder Grace dans les yeux, beaucoup plus sévère. "A chaque fois que vous nous voyez ... et aussi quand la situation ne nécessite pas de prendre une pause ...c’est ce que Violette veut vous faire comprendre." "Oh... c'est toujours bien de prendre une bonne boisson énergisante pour démarrer la journée. Venez, le téléphone le plus proche est là-bas." Heureusement qu’elle avait l’habitude de rattraper les bourdes de ses camarades. Il ne manquerait plus qu’on les traite de fous et qu’on les fasse interner .. Grace désigna un boitier blanc au bout du pont. Au fur et à mesure qu’ils s’en rapprochaient, le groupe pouvait lire le panneau fixé au dessus."Urgences uniquement" Cela tombait bien, c’était une urgence. L’urgence de retrouver ceux qui allaient prendre une dérouillé sévère, même si elle préféra ça que quelque chose d’autre. Grace se tenait à coté du téléphone, et Queenie s’en rapprocha, les mains sur les hanches. "Vous allez dire exactement les mots que je vais vous dire ... pas un de plus, pas un de moins." Docilement Grace l’écouta avec toute l'attention qu’elle pouvait lui donner. "Bob, Emile, Emaline, Leo, Viktor doivent venir immédiatement au Happy Breakfast sur le pont supérieur. Immédiatement sous peines de lourdes représailles ..." "Oh, des représailles ? Pas d'autres morts j'espère !" “On verra.” Queenie lui fit un petit sourire entendu, faisant un geste de la tête, lui montrant son empressement. Alors Grace s’exécuta. Elle ouvrit le boîtier immaculé du téléphone blanc, appuya sur les touches pour composer le numéro donnant accès aux hauts parleurs et attendit quelques secondes. Or ce fut pendant ces quelques secondes que quelque chose d’horrible se produisit. Un liquide rouge brun ressemblant étrangement à du sang s’écoula du téléphone, le souillant pour tomber sur le sol dans un bruit désagréable. "Bon... Et si on allait prendre un petit dej maintenant j'ai.... WOOOOOOH C'EST QUOI CE TRUC ?" Violette, Rémi et JB hurlèrent en même temps alors que Grace fit un petit bon en arrière, lâchant le téléphone en criant un grand dieu. Livio n’avait absolument pas bougé observant la substance s’écouler en goutte à goutte. Et elle, qu’avait elle fait ? Elle s’était reculée immédiatement, dans un silence de plomb, essayant d’activer son pouvoir. C’était du sang, et vu la quantité … une peur ancestrale lui noua le ventre alors qu’elle contractait ses mains. Il fallait qu’elle se mettre une armure, il le fallait, elle ne pouvait pas laisser ses angoisses, ses peurs ressortirent au grand jour. Malgré les interférences, Queenie puisa dans tout son immense pouvoir magique et une lumière dorée l’illumina. Elle allait y arriver par Mavis ! Elle était prête à faire exploser l’endroit pour pouvoir enfiler ne serait ce qu’une genouillère, c’était vitale. Son armure était sa colonne vertébrale, et même si elle avait réglé de nombreux problèmes sur ça depuis la mort de Jellal, elle n’avait pas tué tous ses démons intérieurs. Quand la lumière disparut, elle poussa un immense soupir de soulagement. Elle avait réussi, et le poids du métal qu’elle sentait sur son corps eut un effet apaisant immédiat. C’était son armure la plus basique, celle qu’elle portait quotidiennement à Magnolia mais elle s’en fichait, elle avait enfin quelque chose qui la protégeait, qui cachait au monde entier sa vulnérabilité. Néanmoins, elle fronça les sourcils en remarquant qu’à la place de ses rangers, elle avait toujours ses tongs, qu'il manquait certaines plaques à son armure et qu’au lieu de sa grande épée, elle tenait une immense frite de piscine. Les minutes passèrent, laissant la surprise partir, et JB ne put s’empêcher de taquiner Rémi. "Mignon ton cri" Tandis que Violette fit de même avec Queenie."Sympa l'arme, Queenie. La bataille géante dans la piscine est finie, hein !" Si le premier ne répondit pas, toujours choqué par ce qu’il voyait, la seconde fut beaucoup plus amer, lançant un regard noir à la brune. "Même un trombonne peut servir d'armes quand on sait l'utiliser ... une frite de ce type peut totalement boucher les voies respiratoires si je l'enfonce assez profondément dans la gorge de quelqu'un ... ou si je m'en sers comme accessoire de strangulation." Erza était dans la place, et elle n’était clairement pas contente de la situation. À qui appartenait ce sang ? Pas à Clooney vu qu’il était frais … et Livio était sans doute du même avis, étant quand même le spécialiste de l’hémoglobine et pas uniquement par son statut de vampire, ajoutant enfin comme seules paroles. "... On est vraiment dans la merde, là."
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Jean-Balthazar Trapp
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Reboot. Encore une fois. Cette fois-ci, je paressais un peu plus longtemps au lit. Viktor n'allait pas disparaître plus qu'il ne l'était déjà de toute façon. Toute cette histoire commençait sérieusement à me fatiguer, j'en avais assez de recommencer encore et encore, alors pourquoi se presser de rejoindre le pont ? Nous allions à nouveau chercher une piste qui ne nous mènerait nulle part puisque que nous allions encore faire fausse route et tout recommencer à nouveau. Je restais donc un long moment sur le dos, les bras en croix à fixer le plafond en pensant à Viktor. Il me manquait, son sourire en coin me manquait, même son regard blasé me manquait. Je poussais un soupir avant de me redresser pour me glisser sous la douche. J'avais bien conscience que si les rôles avaient été inversés, je ne lui aurais pas manqué autant qu'il me manquait. Il m'aurait cherché bien sûr et il n'aurait pas baissé les bras à la première petite difficulté. Je ne pouvais donc pas rester ici et tout abandonner, je devais le retrouver. Même si entre nous, il n'y aurait rien d'autre qu'une amitié. J'acceptais son choix et j'étais prêt à ne plus rien tenter du tout si je le retrouvais.
Je ne comprenais pas de toute façon cette obsession que j'avais pour lui. Pourquoi ? Juste parce qu'il m'avait dit non ? C'était stupide, je pouvais passer à autre chose avec quelqu'un d'autre, n'importe qui. L'attachement n'était pas compatible avec ma façon de vivre de toute manière. Je ne pouvais imposer mon père à personne d'autre que moi. Et puis, j'aimais cette sensation grisante qui m'envahissait quand je draguais. Les petits signaux positifs qui m'étaient envoyés, ce jeu qui commençait et qui ne s'arrêterait que dans l'ivresse du plaisir. Pas d'attache, pas de prise de tête. Juste de l'amusement. Mais avec le vampire, j'avais cette boule au fond de mon estomac et je n'arrivais pas à la faire disparaître. Et c'était vraiment pénible. Cette peine que je ressentais chaque fois qu'il me repoussait ou qu'il me regardait froidement. C'était... gênant. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à abandonner complètement. J'avais besoin de sa présence à mes côtés. Même s'il ne souhaitait pas la même chose que moi.
Fortifié par ma résolution, je rejoignis le pont supérieur où Queenie, Livio, Rémi et Violette se trouvaient déjà. Et Tim aussi. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et où était Leo ? Je fronçais les sourcils avant de lever la tête lorsque la voix de Birdbox retentit dans les hauts parleurs. Une chose qui ne changeait pas. Tout comme la mort de George et comme les discussions enflammées pour savoir ce qu'il convenait de faire. Mais cette fois-ci Grace se joignit à nous pour nous aider un peu. Enfin... presque. Le sort semblait s'acharner sur nous, et c'est avec un mélange d'horreur et de fascination que je fixais le sang qui s'écoulait du téléphone de secours. Une moue dégoûtée m'échappa alors que je m'approchais du téléphone et de Grace pour mieux voir et m'assurer qu'il n'y avait que du sang dans le téléphone et pas autre chose.
"Qui a accès à ce téléphone ? Je veux dire qui peux l'utiliser habituellement ?"
Grace fixa le mur visiblement sous le choc.
"Je... seulement les membres du personnel, normalement."
Elle s'éventa, mal en point. Je fronçais les sourcils. Elle était sensible, ce n'était qu'un peu de sang tout de même.
"Grand dieu, est-ce que c'est... Est-ce que quelqu'un est..."
"Non."
Grace sembla surprise de l'intervention de Livio, je fixais le vampire pour l'inviter à en dire plus.
"Ce n'est pas du sang. Enfin, si, s'en est. Mais ce n'est pas du sang humain."
"C'est du sang de quoi ?"
"Sans goûter, pas évident, mais je dirais du sang de porc. Ça en a l'odeur en tout cas."
Et au vu de sa tête, ça n'avait pas l'air agréable à sentir. Queenie fronça les sourcils comme si quelque chose la travaillait.
"Pourquoi du sang de porc coulerait d'un téléphone à part dans une mise en scène ?"
Je haussais les épaules, les gens avaient parfois de drôles d'idées. Il y avait beaucoup d'employés sur ce navire et il aurait été surprenant que tout le monde s'entende à merveille.
"Quelqu'un voulait faire une mauvaise blague ? Il y a un autre téléphone de ce genre dans le coin ? On a quand même un appel à passer. Si c'est possible."
"Une mauvaise blague ? Ce... Ce serait ridicule ! Et effrayant ! Imaginez que quelqu'un d'autre se soit servi de ce téléphone !"
C'était justement le fond de ma pensée mais je n'insistais pas. Grace avait réellement l'air choquée par toute cette histoire.
"Justement, personne d'autre à part nous ne l'a utilisé ?"
"Je... ne sais pas, comme dit, tout le personnel peut s'en servir pour les appels internes. Mais pourquoi faire ça si ce n'est pour effrayé après l'horrible assassinat de Monsieur Clooney ?"
Elle se tourna vers moi pour répondre à ma question.
"Il... Il y en a un autre un peu plus loin, oui..."
"Alors allons a l'autre téléphone maintenant... on trouvera cet abruti plus tard."
Je hochais la tête pour approuver les paroles de Queenie.
"Oui nous aimerions retrouver nos proches. Surtout après ce qui est arrivé... Mais vous comprenez j'imagine."
J'adressais un sourire à Grace pour tenter de la rassurer au moins un peu. Elle semblait si mal que j'avais de la peine pour elle. Elle était choquée et tentait visiblement de reprendre ses esprits.
"Oui, je... je comprends."
Livio haussa un sourcil.
"Au pire, vous nous indiquez où il est et vous vous asseyez deux minutes ?"
Ce n'était peut-être pas une mauvaise idée de la laisser se poser un peu la pauvre.
"Comme je l'ai dis, vous ne pouvez pas l'utiliser. Mais, sinon, allez voir Monsieur Birdbox. Il se trouve près de la cabine de commandement, il pourra sans doute vous aider à passer votre message. Je dois... Je dois l'informer de l'incident de toute façon. Je... Vais m'asseoir et je... Lui dirais."
Elle désigna son oreillette alors que Violette s'approchait d'elle avec un air mutin sur le visage. Je la fixais en fronçant les sourcils.
"Vous voulez pas boire un jus d'orange ??? "
Je retins tant que mal un rire, lançant un regard amusé à Violette sans dissimuler mon sourire.
"Oh, oui, je vais faire ça. C'est très bien."
La naïveté de Grace était touchante, je la suivais du regard légèrement inquiet alors qu'elle allait s'installer sur un petit banc un peu plus loin.
"Vous êtes sûre que ça va ? On peut... rester un peu j'imagine ou... vous aider à retourner auprès de Monsieur Birdbox si vous voulez."
Violette à mes côtés hocha la tête comme pour montrer qu'elle était d'accord avec moi. Je lui sourit gentiment, ravi de voir que j'avais son soutien et que je pouvais compter sur elle. Elle s'était montrée une très bonne alliée depuis le début de ce voyage et c'était agréable. Rémi nous rejoignit et s'assit à côté de Grace.
"Vous devriez respirer profondément."
"Si y'en a qui veulent rester avec elle, au pire ?"
Je posais le regard sur Livio avant de tourner la tête vers Rémi qui répondait au vampire.
"Je vais rester mais..." il tendit le carnet à Livio "Oubliez pas de..." il fit signe de noter.
Je les regardais tour à tour avant de pousser un soupir.
"Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de se séparer si ?"
"Il me semble qu'on avait dit qu'il fallait éviter de se séparer en effet."
"Revenez me chercher quand vous aurez fini?"
Livio prit le carnet.
"Vous restez avec Grace et nous on va passer l'annonce. Violette, par sécurité, tu veux bien rester avec Rémi ?"
Bon... Et bien si tout le monde semblait d'accord alors...
"Je peux rester aussi s'il faut !"
Je ricanais à la remarque de Tim. Bah tiens... le contraire aurait été étonnant. Il voulait juste rester avec Violette le petit oui.
"Ça marche. Je garde un œil sur le groupe."
Bon et bien si Violette aussi était d'accord avec le plan... Il ne me restait plus qu'à suivre le mouvement.
"On y va ? La cabine de commandement est par là c'est ça ?"
Je désignais vaguement un point vers le pont au dessus de nous.
"Parfait. Vous trois ici, nous on part. Si vous croisez Leo, dites lui que ça serait bien qu'il arrête de faire bande à part et qu'il vienne nous aider un peu."
Livio prenait les devants, c'était parfait. Grace nous remercia du regard alors qu'on s'éloignait après nous avoir indiqué la direction de la cabine de commandement. Elle se tourna ensuite vers ceux qui restaient avec elle.
"Vous voulez bien venir boire un peu de jus d'orange avec moi ?"
"Je veux bien un jus d'orange, vous me montrer où c'est ?"
La voix de Rémi s'évanouit alors que nous nous éloignions. On monta jusqu'au dernier étage du bateau, avant de prendre l'escalier D et de partir vers la droite, comme Grace nous l'avait dit.
"C'est bizarre quand même cette histoire de sang de porc."
Pendant le trajet, je tentais d'engager la conversation, je n'aimais pas vraiment le silence.
"Chercherait on a nous faire peur ? Pour qu'on arrête d'enquêter ?"
Je fronçais les sourcils à la remarque de Queenie. Vraiment ? C'était effrayent. Mais je préférais croire une autre théorie.
"Ou alors c'est une blague de l'équipage. Y en a peut-être qui s'aiment pas."
"Si c'est ça... je le redis ce que j'ai dis à Jim avec le serveur... ce personnel n'est absolument pas professionnel ... "
Je ne pouvais pas dire le contraire. Ils étaient tous louches sur ce bateau de toute façon. Je poussais un soupir alors que nous arrivions devant la cabine de commandement. Un brouhaha se fit entendre derrière la porte mais personne ne vint ouvrir quand on frappa. Je frappais donc plus fort en hurlant.
"Y a quelqu'un ?"
La porte s'ouvrit alors sur Jim.
"Oh, de la visite !"
Il sortit et referma la porte derrière lui.
"Grace m'a prévenu d'un incident... Tout va bien ?"
"Et bien... nous ça va. Elle un peu moins, elle était sous le choc. On a trouvé du sang sur un de vos téléphones internes. D'ailleurs c'est pour ça qu'on est là, on voudrait passer une annonce aux hauts parleurs. S'il vous plaît."
J'étais un peu gêné mais visiblement, j'étais le seul puisque Queenie, elle, le regardait très sévèrement.
"En réalité vous n'avez pas le choix. On passe ce coup de fil que vous le vouliez ou non !"
La messe était dite... Jim nous regarda tour à tour.
"Vous êtes là pour ça... Pour du sang sur le téléphone ou pour un appel, je n'ai pas bien compris !"
Faisant tourner son index, il ne se départit pas de son sourire digne d'une publicité Colgate, visiblement peu impressionné par l'agacement de Queenie ni par ses ordres.
"Pour un appel..."
Il était vraiment très agaçant en fait... Je comprenais pourquoi Queenie donnait l'impression de vouloir le tuer à chacune de ses paroles.
"Grace nous a d it que nous pouvions passer une annonce via les haut-parleurs."
Je hochais la tête pour approuver les paroles de Livio.
"Ah, oui ! En utilisant un des téléphones des couloirs ! Attendez, venez..."
Jim nous dépassa pour se diriger vers un boitier blanc devant lequel nous étions passés en montant. Il ouvrit le boitier, tapa un code, attendit un instant puis fronça les sourcils.
"..."
Livio croisa les bras.
"Un problème ?"
Jim sursauta avant de reprendre la parole.
"Ah, c'est bon ! J'ai crains que la ligne ne soit coupée mais... C'est bon. Tenez."
Il nous tendit le téléphone et Queenie s'en empara pour parler dans les hauts parleurs.
"Bob, Émile, Emaline, Viktor, Leo ... Venez immédiatement et j'ai bien dit immédiatement au Happy Breakfast... gare à vous si vous ne venez pas ..."
Pendant que la jeune femme faisait son appel, je sortis un bonbon de ma poche et l'enfournais sans commentaire. C'est que je commençais sérieusement à avoir faim moi. Je sortis deux autres bonbons et les tendis à Livio et Jim.
"Un bonbon ?"
Le vampire me fixa et secoua la tête. Je haussais les épaules, tanpis pour lui.
"Oh ! Navré", Jim pris un air entendu. "Jamais pendant le service !"
Il me tapota la tête alors que je fronçais les sourcils. Non mais... wtf ?
"Mais c'est gentil de proposer, petit, c'est bien, tes parents t'ont bien éduqués !"
Ok... Il avait clairement fumé quelque chose de pas net lui. Je le fixais bizarrement sans être sûr de savoir comment lui répondre.
"Ça va c'est un bonbon pas de l'alcool... Et hum... vous connaissez pas mon père vous ça se voit."
Je levais les yeux au ciel avant de me tourner vers Livio et Queenie.
"Bon... On rejoint les autres ? J'ai faim."
Queenie hocha la tête tout en rendant le téléphone à Jim.
"Merci mademoiselle... Au plaisir ! Charmante tenue."
Il raccrocha et referma le boitier blanc alors que je hochais la tête et lui adressais un salut d'au revoir.
"Salut et merci."
Il était vraiment trop chelou lui. Je commençais à descendre les escaliers pour rejoindre les autres alors que Queenie le remerciait encore une fois.
"Merci bien. Allez on y va."
Livio passa son bras autour de la taille de Queenie alors que nous redescendions vers le pont supérieur. Intérieurement, je me fis la réflexion que ce n'était pas le moment pour ça. Mais qui étais-je pour dire quoique ce soit aux deux personnes les plus violentes de ce navire ? Je prendrais trop de risques pour des futilités. Je gardais donc le silence sans pourtant cacher mon petit sourire narquois lorsque la grande blonde sembla reconnaître une dame sous un chapeau sombre et des lunettes de soleil, en train de pleurer à une table un peu plus loin. Elle se pencha vers Livio pour lui glisser quelques mots à l'oreille, je me rapprochais pour capter ce qu'elle disait.
"Tu cherchais la femme du mort ? C'est elle ! Amal Clooney"
Il fixa la concernée.
"... On a tous une bonne raison de pleurer. La mort, au final, c'est plutôt une chance quand on y pense."
Il se détourna et se dirigea vers les autres membres du groupe installés à une table en compagnie de Grace, avec du jus d'orange pour eux. Je fixais leurs verres et poussais un petit soupir d'envie. La chance. J'allais m'installer lorsque la jeune femme se tourna vers nous. Elle semblait avoir repris des couleurs et retrouvé son air doux et compatissant.
"Avez vous pu passer votre appel ?"
Je haussais un sourcil surpris à sa question.
"Euh..."
Elle ne l'avait donc pas entendu ? Je fixais Queenie et Livio, perplexe. Cette dernière haussa un sourcil également.
"Vous ne l'avez pas entendu ?"
"Et bien..." Elle regarda les autres puis secoua la tête. "... Non, nous n'avons rien entendu ici."
"Et est ce qu'en temps normal les hauts parleurs se font entendre de partout ?"
"Et bien.... Oui."
... ok... ça puait. Genre très sérieusement. Surtout quand Livio en rajouta une couche.
"On a entendu l'annonce tout à l'heure."
Il va s'arrêta, fixa Queenie et les autres.
"... Je vais me le faire."
Et il partit du restaurant avec sa vitesse de vampire pour disparaître vers les couloirs. Je vis la frite de Queenie devenir toute fine sous la pression qu'elle exerçait autour d'elle.
"... Il nous as menti... Il a dit que la ligne était coupée puis que c'était bon ..."
Son aura rouge l'entoura et je pus affirmer sans hésitation que ça allait réellement mal finir tout ça.
"Euh... je vais aller vérifier qu'ils abîment pas trop Jim..."
Et sans un mot de plus, je leur courrais après avant qu'ils ne tuent le commandant de bord. On était dans la merde... Genre... Vraiment.
Loke Lionstar
« Tous les hommes sont des imbéciles »
| Avatar : Rob Raco
| Conte : Manga Fairy Tail | Dans le monde des contes, je suis : : Loki ★ (Leo du Lion , L esprit céleste )
Prisonnier d'une boucle temporelle sans que je connaisse la raison du noeud. Parce qu'une boucle temporelle, pour moi ca symbolisait l'infini. Mais ca symbolisait aussi le mariage. Mais j'étais marier a quoi ou a qui ? Une séance de massage sans fin ? A flirter avec Jacqueline ? Mon minois était marier au poing de son mari ? Marier a un amour a sens unique ? Et tant que je n'aurais pas réaliser qu'elle n'était pas la mienne ? Elle sera disparue a jamais. Et je serais l'esclave du symbole de l'infini. Hors de question ! Je devais avancer sans elle. Et j'en étais capable, parce que ce n'était pas une deprime qui allait m'achever. J'avais un mental aussi puissant qu'une gueule de lion, donc je survivrais a cette croisière. Et Emaline aussi après tout, je me sentais responsable de son sort. Donc, il était hors de question que je la condamne a une mauvaise décision de ma part. Une décision qui lui coûterait la vie comme pour Karen. Gardant mon sang froid. Je réfléchissais, pendant que tout le monde gérait la situation a sa manière.
Vous souvenez de cette phrase '' Leo ouvre tes chakras'' C'était un indice pour retrouver Emaline. A ce moment là, que je regrettais que mon amie ne soit pas Lucy , parce que j'aurais pu avoir une chance de la retrouver facilement avec notre lien et notre clé. Malheureusement , la magie était hors service, a ce moment là de l'histoire. Le Karma n'était pas de notre coté. C'était une des raisons pourquoi j'avais quitté le groupe. Parce que je devais me téléporter, dans le monde spirituel de mon corps, pour que je puisse comprendre , faire confiance a mes chakras. Et ceux ci m'avait guidé vers notre chambre en premier lieu. L"endroit ou j'avais abandonné mon oiseau. Surnom affectif entre amis proches. Aucune réponse pertinente. Juste des rencontres avec des inconnus.
Ensuite , mon chakras de la logique m'avait guidé vers le coin relaxation. Plus précisément le coin Yoga. Coïncidences ? Non ! Pour récolter quelques informations pertinentes sur ma tentative de recherche, j'avais passé un agréable moment a me faire masser et en bonne compagnie. Et je m'étais endormi. Une sieste qui annonçait le Premier tour de jeu. Puis je m'étais de nouveau retrouvée devant cette porte. Cette porte ou j'avais cette fameuse habitude de m'endormir et me réveiller pour me retrouver en bonne compagnie a cause de la présence de Jacqueline , mais aussi en mauvaise compagnie, a cause de ce mari. Je n'appréciais pas la concurrence. Même si en réalité c'était moi sa concurrence.
J’accomplissais le même chemin, que la veille, jusqu'à retrouver la communauté des bracelets turquoises sur le pont et découvrir encore une fois la dépouille du défunt acteur. Tant de Théories. Tant de suspects. Tant d'émotions éprouvés. J'étais témoin de ce champ de bataille verbal pour trouver une solution miracle. Mais je ne préférais pas m'en mêler, Laissant notre sort dans les mains de Queenie, qui avait pris le rôle de mentor de notre Guilde de croisière, elle avait beaucoup plus d'expériences que moi pour ce genre d'histoire mais elle pourra toujours compter sur moi, pour du soutien si elle en désirait. Comme les autres d'ailleurs. Donc après avoir établit un plan B , parce que le plan A avait échoué.
Cette fois ci, je décidais de ne pas me séparer parce que l'union faisait la force. J'étais même prêt a prendre la place de l'un d'entre nous, s'il le fallait. Si cela pouvait nous épargner un deuxième tour de la boucle d'infini. Mais je le faisais surtout de bon coeur, parce que chaque vie avait de l'importance. Donc pour le deuxième Tour, j'attendais en compagnie de Queenie et le frère du disparu qui possédait une bouée d'avocat, pour que le plan B fonctionne. Il ne fallait pas baisser les bras, car on aura un plan C , D et etc.
Et BOOM encore ! La porte s'était ouverte. Et le bruit lourd c'était ma tête qui avait percuté le plancher, entre les jambes de Jacqueline. Se trouver encore en sa compagnie c'était pas déplaisant. Parce que physiquement elle était aguichante. Aussi Parce que cette femme venait titiller mes cinq sens. Elle avait captée mon attention. Mais il avait sans doute une raison rationnelle a tout ce notre scénario. On était au troisième tour . Mais cette fois ci , ca allait être différent. Parce que quel est le meilleur remede pour essayer d'oublier Karen , ou même Emaline ? Et ainsi mettre fin a ce mariage infini.Mettre fin a cette boucle. Une pensée pour Lucy serait elle mon médicament ? Non elle n'était pas la pour mettre un pansement sur mon coeur. Donc je connaissais qu'une autre méthode de me sauver cette situation : Flirter et conclure pour fermer la quatrième couverture de cette histoire avec mon oiseau.
Je voulais savoir pourquoi je me retrouvais toujours devant cette porte ? Sarcastiquement, je savais que les portes et moi s'était une histoire d'amour éternelle. C'étais pour cette raison, courageux, que je décidais d'affronter cette fameuse porte. Peu importe ce que le chiffre me prédisait et signifiait. Toujours allongé sous le peignoir de la célébrité. Jetant un oeil indiscrèt. Je faisais un de mes numéro de charme. Et je me prenais pas un pain pour me faire défigurer encore plus. Le mari était toujours endormi de son coté du mur. Je me prenais ni meme de vent de la part de la demoiselle. Elle me tendait la main pour que je me redresse. Une fois debout, elle m'agrippait, par la boucle de la ceinture, m'entrainant dans sa couche étoilé. Entreprenante, mais elle savait qu'une fois la porte fermée c'était moi qui allait dominer et la combler. On allait rayonner dans ses draps. Porte fermée et verrouillée. Ne prenons pas de risque de devenir completement aveugle. Au dernier moment avant de fermer la porte, J'enroulais ma chemise enlevée autour de la poignée de celle-ci. Pour indiquer a son mari qu'on était occupé et qui ferait mieux de divorcer. Parce que c'était la deuxième fois, que sa femme et moi , on se voyait sans vêtements. Et qu'on irait plus loin d'un simple baiser sur la joue. Et sans jamais deux, sans trois . Notre histoire ce n'était plus celle d'un soir, mais de plusieurs jours. Et encore Aujourd'hui, je n'allais pas être ponctuel. Excuse-moi Queenie j'allais être en retard a notre rencart, mais j'aime prendre mon temps pour accomplir de nouveaux exploits sous cette couette.
Pendant ce temps là , alors que je prenais du bon temps, pensant que c'était le miracle pour trouver un équilibre a ma vie. Que me glisser dans la peau du séducteur et non celle de l'amoureux était le noeud de cette boucle. Mes camarades s'inquiétaient pour moi. Mais je ne pouvais pas envoyer de texto a Violette ni meme Queenie ,qui étaient celles qui auraient mon numero de telephone dans leur répertoire. Parce que je ne connaissais pas les autres du groupe personnellement comme mes amis de la Guilde et j'avais cette tendance qu'offrir celui ci a des filles. Mais malgré ce détail , je ne pouvais pas communiquer parce que le reseau était défectueux et surtout que mon pantalon n'était plus a porter de main, jusqu'à.. Pas besoin de vous faire un dessin! On va couper la scene au montage. Après quelques heures..
Une fois rhabillé de mon costume correctement, pour laisser paraitre aucune trace de mon aventure, malgré l'essence de celui, qui devait commencer a sentir le cochon , parce que a cause des sauts temporels dans le temps, je portais toujours le meme habit depuis..J'avais perdu le fil des jours. Mais je n'avais pas le temps de me doucher malgré le fait que mon apparence comptait plus que tout pour moi . Il était temps de rejoindre le groupe, je laissais en souvenir une de mes anneaux d'oreilles a Jacqueline. D'un dernier baiser, contre le cadrage de la porte. On se disait a bientôt. Direction le lieu de rencontres. Dans le couloir, marchant, mon corps et celle d'une demoiselle se frôlaient. On se croisait. Elle me saluait gestuelle-ment, plus précisément avec un sourire qui parlait.. sans doute qu'elle voulait titiller mon sens de la vue.
Sans trop y faire attention jusqu'à ce qu'elle vienne exciter mon ouie avec mon prénom, en me disant : salut Léo ! Puis elle continuait sa route .Je me retournais d un mouvement de tête rapide en me mordillant la lèvre. Physiquement, elle était jolie , mais son visage m'était étranger. Je me posais pas trop de questions sur comment je l'avais rencontrée.. Ni le pourquoi elle connaissait mon prénom. Bien des femmes connaissaient mon nom ! C'était peut etre une fille qui avait flashé sur moi, a la piscine. A moins que ca soit au Casino ou dans mes temps morts. C'était peut etre meme une victime de mes nombreux numeros de charmes. Trop de visages féminins croisaient mon regard. Que parfois c'était la confusion.
Me frottant l'oeil endommagé. parce qu'il piquait. Sur le pont, je croisais Livio puis Queenie qui partaient du restaurant. Je leur jetais un regard , mais le couple semblait pressé, donc pas le temps de discuter . Et voyant l'expression sur le visage de Queenie , je ne préférais pas trop savoir ce qui c'était tramé durant mon absence. A l’intérieur Rémi et Violette étaient assis avec Grace et un garcon '' Tim'' . Étant plus intime avec Violette , elle allait pouvoir me donner des réponses. Au moment, ou je m'approchais plus de l'Héroine. Je croisais Jean Balthazar , il disait qu’il allait rattraper le couple parce que Queenie avait des envies de meurtres. Rien de nouveau et d'étonnant ! Je souhaitais mentalement bon courage , a sa cible.
Prenant place avec le groupe en attendant le reste de celui ci. Violette s'exclamait comme mi agacée, parce qu'elle devait se dire que je n'aurais pas du vagabonder de mon coté. Un sourire se dessinait sur ma bouche, parce que j'aimais bien cette facette ''maman'' a mon égard. "Léo !!! Bon sang, mais tu étais où ???" Pour la rassurer, surtout que la derniere fois que j'avais disparu..Elle m' avait vu mon visage, n'était plus aussi mignon qu'avant, mais c'était un souvenir pour avancer vers la guérison. C'était aussi une preuve qu'il avait pleins de terriennespour moi sur cette terre. Je lui disais , sans trop de détails , mais elle pourrait comprendre que j'ai suivie son conseil : T'inquiète pas. J'étais avec Jacqueline dans sa chambre. Parce que chaque fois,que ce fameux phénomène se déclenche, je me retrouve devant sa porte. Donc j'avais besoin de réponses a mes interrogations. Je sais je suis en retard au rendez vous, j'ai été retenu..Ils font quoi les autres ? Violette me mettait au parfum des dernieres nouvelles que j'avais manquées Ils sont partis voir le commandant pour passer un appel via les hauts parleurs, pour retrouver nos proches. Remi a reçu un appel de son frère...et il n'avait pas l'air mal en points...au contraire !" Violette va faire mine de réfléchir. "Qui est Jacqueline ?. Curieuse, mais ca ne me dérangeait pas de me confier a Violette. Elle connaissait ma réputation de Don Juan. Et nous étions quand même proche, pour que je lui parle de ma vie personnelle. Elle était une confidente. Moi aussi j'étais curieux de savoir ce qui se tramait entre le garcon et elle. Mais je ne posais pas la question, par crainte de la voir se braquer, après tout les garcons pour elle c etait un sujet sensible.
Donc on parlait de moi, et j'appréciais etre le centre de son attention. On discutait . Bonne idée. Son frère il est ou? Moi je n'ai pas retrouvé Emaline, tout ce que je sais c'est qu'elle est aller a la salle de Yoga. Une pensée du massage faisait éruption dans mon esprit. Mais je ne le disais pas a Violette, que j avais eu des informations a cause qu'un flirte et d un massage. ' ''Jacqueline c'est une celebrité du paquebot,on s'est rencontré au casino. On appris a se connaitre plus intimement ces dernières heures. C est son mari qui m'a fait offert ce cadeau dans mon visage. Je touchais grimacant mon oeil endommagé. Mais rien d alarmant ce n'était pas mon premier. C etait juste agaçant.
Violette venait de comprendre mes sous entendus. Oooook!!! Je ne veux pas en savoir plus" me disait-elle en se touchant les oreilles. D'un rire léger, je trouvais son attitude tout simplement adorable. Mais elle n avait pas a s'inquiéter, je n'allais quand meme pas lui réveler mes performances au lit, surtout devant Remi et le crush de mon amie. Puis elle reprenait un air plus sérieux. "Aucune idée pour Émile. Juste il semblait y avoir de la musique. Difficile à dire. Dommage pour Emaline. J'espère qu'elle va bien!" Au moment, ou elle parlait d'Emaline, j avais un pré-sentiment.. Mauvais , Bon ? Je ne savais pas je ne suis pas une Banshee mais une étoile. Une fille surgissait dans le restaurant en criant : « Venez vite ! Il y a un corps dans la piscine !! » et les gens se levait d’un coup pour aller voir.
Je jetais un regard vers Violette, qui voulait dire on y va ? Je me levais regardant Remi qui semblait pas très a l'aise face a cette nouvelle découverte : - T'inquiete pas. Reste ici toute facon t es en bonne compagnie. Je lui faisais un clin d'oeil de l'oeil que je pouvais le faire. Puis je rajoutais : - Si Queenie et les autres reviennent dit leur qu'on est a la piscine, et que la situation est grave. Puis Violette, le Crush de mon amie hésitant a cause de cette parole : . ça doit être un peu degueu , parlant du corps , mais suivait quand meme l'Héroine de son coeur. J'avais envie de le rassurer, mais je donnais un coup de coude discret a Violette, pour lui indiquer qu'elle avait une porte. Une opportunité de se rapprocher de celui-ci. On filait tous ensemble direction la Piscine, espérant que le corps n'était pas d'un de nos proches. A ce moment la, que la culpabilité d'avoir laisser Emaline toute seule, sans protection refaisait surface. Et si c'était elle.. Après tout, l'élément de Juvia: L'eau et Emaline n'étaient pas des meilleures amies. On Laissait derrière nous, Remi en bonne compagnie. C'était a son tour de conclure !
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*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Trop d’événements louches s’enchaînaient. Entre le nouveau réveil, la découverte que Tim n’était pas affecté par cette boucle, l’appel du frère de Rémi qui semblait s’amuser à un endroit du bateau, et la découverte de sang de porc dans un téléphone de service relié aux haut-parleurs, les gagnants du voyage de rêve avaient tous de quoi déchanté. George Clooney était toujours mort et personne ne semblait avoir avancé dans cette mission « cassons la boucle temporelle ». Le groupe décida même de se séparer une nouvelle fois. JB, Queenie et Livio s’étaient dirigés vers la salle de commandement pour parler (ou brutaliser) le capitaine Birdbox, pour essayer d’en savoir plus sur la situation et de trouver enfin une solution. Pendant ce temps-là, Violette resta avec Rémi et Grace qui s’était sentie très mal après avoir découvert le sang. Un bon jus d’orange allait sans doute leur redonner de l’énergie. Une autre personne composait leur groupe, il s’agissait de Tim, qui évidemment était restée au côté de Violette. C’était mignon mais Violette n’avait pas envie de se concentrer sur ces ressentis pour l’instant. Ils avaient tous une mission : arrêter cette infernale boucle. Les deux jeunes suivirent donc Grace et Remi qui partaient boire un jus d’orange. Depuis le temps que la belle blonde en parlait, ils allaient enfin y goûter.
Alors qu’ils étaient assis à une table du restaurant, Violette pu voir le groupe de JB revenir. Ils semblaient contents, comme s’ils avaient obtenu ce qu’ils voulaient. Violette les observa parler avec Grace tandis qu’elle sirotait son jus d’orange. Mais cette discussion tourna court et fit radicalement changer les comportements de Queenie et Livio. JB garda un peu plus son calme, courant derrière eux. Mais avant qu’il ne soit trop loin, Violette lui donna un peu de courage.
« Bon courage JB ! Fais attention de ne pas te prendre un coup ! » « Je ferais attention. Bon petit dej’ » lui répondit-il en se retournant pour lui faire un clin d’œil avant de courir plus vite pour rattraper les deux amoureux.
Ils étaient de nouveau partis dans la direction par laquelle ils étaient arrivés. Que s’était-il passé exactement ? Violette fronça les sourcils, soucieuse. Mais elle sortit de ses théories lorsqu’elle aperçut Léo se joindre à eux comme une fleur. S’en suivit une discussion pour prendre des nouvelles de son ami qui avait décidé de faire bande à part pour le début de cette quête. Mais le plus important c’était qu’il était là. Désormais il fallait qu’ils restent ensemble. Violette aurait voulu lui en faire part mais une fille interrompit tout le monde en débarquant et en criant dans le restaurant qu’un corps se trouvait dans la piscine. Immédiatement, Violette se leva de sa chaise.
Accompagnée de Léo et de Tim, la jeune héroïne prit son courage et le soutien mental de Queenie pour aller à la découverte de ce nouveau corps. Un nouveau mort ? Ou juste un début de noyade encore possible de sauver ? Dans tous les cas, en tant que super-héroïne, Violette se devait d’y aller et d’aider. D’ailleurs, pas le temps pour les roucoulades. Violette avait bien sentie et comprit le coup de coude de son ami Léo. Mais non. Elle n’avait pas le temps. D’ailleurs, elle le notifia en râlant un peu, sans se montrer méchante. Mais là, il y avait plus important. Peut-être qu’il y avait un deuxième mort ! Et si c’était le cas, ça commençait à faire beaucoup.
Le petit trio se dirigea vers la piscine du pont moyen. Le trajet dura quelques minutes. Ils arrivèrent enfin et Violette fut légèrement surprise. Les passagers à côté de la piscine ne semblaient pas du tout paniqués. Ils étaient même tous en train de vaquer à leurs occupations. C’est pas comme si un meurtre ou une noyade était en train de se passer sous leurs yeux ! Violette balaya les alentours du regard et aperçut la fille qui avait donné l’alerte se diriger vers un groupe de personne en train de faire du yoga. La fille tapa dans la main du coach. C’était une blague ? Une caméra cachée ? En tout cas ce n’était pas drôle du tout. Violette sentait son sang bouillir. Surtout lorsqu’elle s’intéressa à la piscine et qu’elle voyait les personnes se baigner. Aucune présence d’un corps suspect qui était en train de se noyer ou déjà mort. La goutte qui fit déborder le vase c’est lorsqu’elle aperçut au milieu de la piscine une bouée avocat avec un roux dessus, en train de boire un cocktail. L’énervement de Violette augmentait au fur et à mesure que les minutes passaient.
« IL EST OU LE CORPS ? » s’énerva Violette, à deux doigts de laisser un champ de force dégommer tous les nageurs. Elle était au bord de la crise de nerf. « Quel corps ? » osa répondre un passant portant sa serviette de place et ayant ses lunettes de soleil et qui se trouvait à côté de Violette.
A ce même moment, Rémi et Grace arrivèrent et le rouquin fit un signe de la main en voyant tout le petit groupe.
« SALUUUUUT !!!!! VOUS EN AVEZ MIS DU TEMPS !!! Vous faisiez la grasse matinée ? » cria Emile en faisait balançant les bras en l’air.
Violette était à deux doigts de sauter sur le frère de Rémi pour lui arracher la tête. Elle ne fut pas la seule à être à deux doigts de sauter dans le bassin. Puisque Rémi lui-même voulu faire de même. « Emile ! Mais…Qu’est-ce que tu fais là ?! Où tu étais ? Qu’est-ce que…Espèce de corniaud ! »
Espèce de corniaud ? C’était tout ? Violette lança un regard noir à Rémi. Il aurait pu réellement l’insulter ! Ils l’avaient quand même longuement cherché !!
« Hein ? Mais ça fait un moment que je vous attends-moi ! » expliqua Emile. « Et nous ça fait un moment qu’on te cherche !!! » fit remarquer Violette en lui hurlant limite dessus, comme si elle le grondait alors qu’elle n’était même pas sa mère. Mais Violette essaya de retrouver rapidement son calme, en fermant les yeux et en se concentrant sur sa respiration. « Du coup, tu aurais vu mon père, tant qu’à faire ? »
Puis étrangement, tout d’un coup, Violette se sentit vidée, faible, très fatiguée. Elle se sentait mal, tout simplement. Elle avait même du mal à concentrer son attention sur ce que disait Emile et cela inquiétait même Tim.
« Ca va ? T’as l’air un peu…pâle ? » s’inquiéta Tim en regardant plus fixement Violette. « Rémi ? » demanda Emile tout en avançant avec sa bouée avocat vers le bord, en pataugeant des mains et des pieds sans faire tomber son cocktail posé sur son ventre, avant de se retourner vers Violette. « Ton père ? Non, j'ai croisé personne depuis que je suis là ! Même pas vous ! Vous étiez en train de faire une partie de cache-cache géante, avouez ! » dit-il en tendant la main vers son frère pour qu'il le hisse hors de la piscine.
Violette n’écoutait qu’à moitié, mais elle pouvait percevoir et entendre encore les deux frangins se parler.
« Comment ça, tu nous attends?! » questionna Rémi qui essaya d’hisser Emile de l’eau comme il pouvait. « Et puis pourquoi tu ne m'as pas attendu?! Pourquoi tu es partie?! Tu n'as même pas pris de petit déjeuner!! Tu ne m'as pas attendu pour le petit déjeuner! » expliqua-t-il mi choqué, mi outré mi rassuré de l’avoir trouvé.
Violette était toujours dans un état vidée…Cela l’angoissait. Cela ne sentait vraiment pas bon pour Violette. Et les autres ? Il fallait qu’elle sache si ce n’était qu’elle ou si c’était également les autres.
« Oh non....ça va pas recommencer....Je me sens pas très bien....Et vous ??? » se tournant vers Rémi et Léo.
Remi en semblait pas autant fatigué que Violette. Néanmoins, il tomba sur les fesses lorsqu’il tira Emile.
« Hein ? Moi ?! Tu crois que j'ai pas déjeuné ? Tu m'as bien regardé ? » dit Emile en lançant un regard suspicieux à son frère une fois hors de l'eau. « EH... Eh mais c'est pas grave, je peux y retourner avec toi ! Ca va ? Ne vomi pas, d'accord ? Tu sais que je déteste quand les gens vomissent !! »
Apparemment ça ne touchait pas que Violette. Cela touchait également Rémi et Léo qui le signala à son tour.
« Moi aussi je me sens pas bien… » « Ca va ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda Tim de plus en plus inquiet.
Grace observe le trio malade. Elle semblait inquiète, sans pour autant comprendre ce qu'il leur arrivait.
« Je... » bégaya Rémi, qui se sentait tout aussi mal que Violette et Léo, tout en prenant le visage d'Emile entre ses mains. « Tu ne bouges pas de cette piscine d'accord? Tu ne bouges pas... D'ici...! » « Mais que... REMI !! » s’inquiéta Emile tout en secouant son frère. « EH oh, TU FAIS UN COMA HYPOGLYCEMIQUE OU QUOI????? »
Violette observait ses compagnons de voyage s’affaiblir de minutes en minutes. Est-ce que cela annonçait le retour de la boucle temporelle et donc son retour dans la chambre ? Quoi qu’il en soit, il fallait rassurer Tim, ou du moins tenter. « Je vais pas bien, Tim...Je sais pas ce qui se passe, je me sens vidée, fatiguée... » « Merde.... » répondit Tim en regardant autour de lui. « ... Ca t'es déjà arrivé ?! Oula, tu veux t'asseoir ? »
Violette chancela, tout comme Rémi et Leo. Elle n’eut même pas la force de répondre à Tim. C’est à ce moment-là que Grace se pencha vers Leo, pour poser sa main sur son épaule en l'observant, essayant de comprendre ce qui leur arrive.
« Je crois que nous avons un souci... » « Vous avez raison pour le souci, je vais encore me retrouver contre cette porte. » fit remarquer Léo, dans un état faible, se collant à Grace tout en luttant pour rester éveillé, comme s’il avait envie de passer plus de temps avec la belle blonde. « MAIS BON SANG JE VEUX PAS QU'IL FASSE UN COMA, VITE DE L'INSULINE !!! » hurla Emile. « Reste... Dans cette... Piscine... D'accord? » tenta de demander Rémi. « NE MEURS PAS !!!!! » cria une nouvelle fois Emile, en panique, jetan son cocktail par terre pour récupérer le citron et le faire mordre à Remi « PREND CA ! »
Violette, elle, accepta l’idée de Tim. Peut-être qu’être en position assise. Alors même si elle n’avait pas eu la force de répondre, elle eut la force de se laisser guider par Tim. Pour Léo, ce fut Grace qui s’occupa de lui, lui serrant l’épaule et portant la main à son oreillette. « Des gens sont en train de perdre connaissance... » informa-t-elle avant de lever les yeux vers Emile. « Nous avons du jus d'orange au Happy Breakfast ! » « Mince... Je sais pas quoi faire, je n'ai pas de brevet de secourisme ! Ca va aller ? » demanda Tim à Violette qui continuait à se sentir mal.
Malheureusement, Violette n’arrivait plus à répondre malgré l’envie, la force n’y était plus. Pire. Sa vision était en train de se brouiller dangereusement.
« Tu m'écoutes!... Quoi qu'il arrive... Tu restes là... En sécurité... Vu?! » souffla Rémi à son frère « MAIS RESTE AVEC MOIIIIIIIIIIIII !! REMIIII !! ON A MEME PAS PRIS DE SECOND PETIT DEJEUNER NI DE REPAS DE MIDI ENSEMMMMMMBLE »
Et alors que Tim se pencha vers Violette qui devenait de plus en plus pâle….elle perdit connaissance. Dans un état de somnolence, Violette arriva à entendre un bruit de drap. Elle essaya de se réveiller, son cerveau commençant à reprendre toutes ses fonctions. Mais elle n’arriva malheureusement pas à ouvrir les yeux. Néanmoins, son ouïe avait l’air de fonctionner. Elle put entendre une voix masculine.
« C’est bientôt l’heure. »
Le sens du toucher était également présent. Elle arrivait à sentir qu’elle était posée contre quelque chose. La dernière chose qu’elle sentit avant de se rendormir complètement c’était qu’on était en train de lui toucher légèrement les cheveux.
Impossible de savoir combien de temps après, peu de temps sans doute. Mais Violette se réveilla, une nouvelle fois – une quatrième fois ? – dans sa chambre….
Accrochez-vous à ce que vous pouvez : ceinture, poignées, grand-mères et autres enfants... Vous risqueriez de ne pas les retrouver avant l'arrivée !
Livio allait le bazarder vite-fait bien fait ce capitaine ! Sérieusement, leur faire croire que la ligne était opérationnelle pour ensuite les avoir en beauté ! Il aurait dû faire un peu plus attention, sans doute qu’il aurait réagit tout de suite au lieu de se taper le chemin retour et la déconvenue devant d’autres passagers du temps… Alors pour le coup, en se rendant compte qu’ils avaient été floués, le vampire avait vu rouge et s’apprêtait à remettre la main sur le capitaine de ce navire pour lui faire entendre sa façon de penser. Il pouvait être tout aussi calme et patient que n’importe qui, voire plus que les autres, mais il y avait un seuil de foutrerie à ne pas dépasser.
Rapidement il sentit Queenie sur ses talons et ralentit pour l’attendre, plutôt obligé d’ailleurs parce qu’une vague de voyageurs venait de prendre exactement l’escalier dans lequel il s’était lancé et l’empêchait carrément de progresser ! Un type portait même une planche de surf – une PLANCHE. DE. SURF. – contre laquelle Livio se retrouva plaqué, paumes devant lui, en avisant du jeune qui ne comptait pas s’écarter. Des personnes les bousculèrent avec leurs sacs de plage, des enfants se mirent à courir un peu partout et le type se mit à pester que le vampire lui bouchait le passage. Le regard sombre et la mine déterminée, Livio attrapa le bord de la planche et la lui retira des mains. L’exclamation qui s’en suivie vira dans les aigus quand il la brisa en deux contre la rambarde, faisant s’écarter la foule pour leur offrir un passage.
Sans remord, il saisit la main de Queenie et la poussa devant lui afin de gravir les marches suivantes. Fallait pas l’emmerder quand il n’était pas d’humeur, vraiment. Du coin de l’œil, il aperçu que JB avançait lui aussi à contre courant parmi la foule qui ne semblait jamais vraiment dégrossir. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Il y avait eu une alerte ou quoi ?! Parvenant au dernier pallier du couloir, Livio s’apprêtait à s’engager en direction de la salle de commandement lorsque celle-ci s’ouvrit brutalement sur des hommes en uniforme portant des masques à gaz.
« Restez pas là ! Alerte ! » Prévinrent-ils, mains en avant pour les empêcher de franchir les derniers mètres. « On a une alerte radioactivité ! Il faut s’éloigner d’ici le plus vite possible ! »
« Danger imminent ! Ne restez pas là ! »
« Où est Birdbox ? »
Rétorqua-t-il, ignorant leurs avertissements et consignes alors qu’une lumière rouge et bleue s’allumait au-dessus de leur tête et qu’une épaisse fumée envahissait peu à peu le couloir. Il étiat un vampire, il s’en moquait pas mal de la radioactivité : ses cellules allaient de toute manière se reformer une fois touchées. Mais il ne donnait pas cher du même résultat chez le concerné menteur.
« Le capitaine gère les opérations ! Reculez monsieur ! »
« C’est dangereux ! »
Ils saisirent Queenie, qui insuffla à l’un d’eux un coup de coude bien placé suivi d’un mouvement circulaire de la jambe pour le mettre à terre. Un autre la saisit à bras le corps, ce qui rendit Livio furieux : se ruant vers eux, il attrapa le contrevenant pour lui éclater la tête masquée contre le mur ; un bruit de taule résonna sous l’alarme, alors que d’un geste il évitait le coup de crosse d’un autre membre en uniforme et lui tordait le coude pour le frapper en retour. Rapidement, il bascula dans un mode qu’il réservait d’ordinaire aux rings d’underground : observer, appréhender, et prendre de vitesse. Enfoncer son poing là où ça faisait mal. Faucher des jambes. Se baisser et plaquer. Autant de coups que de bras visibles. Autant d’esquives que sa vue, malgré la fumée environnante, le lui permettait.
Il voulait trouver le capitaine, et il allait le trouver. Ses oreilles entendirent des paroles en provenance de Queenie et de JB mais il les ignora, sa paume s’abattant sur la poignée de porte qui menait au poste de contrôle du paquebot. Il avait quasiment franchi le sas, aveuglé soudain par une lumière opalescente, lorsque des mains se ruèrent sur lui et le tirèrent en arrière de toutes leurs forces. Il cru pourtant le voir, juste là, le fameux capitaine. Ce maudit... Un bruit de bris de verre résonna. Suivi d’un autre. Et alors qu’il se débattait comme un beau diable, tous crocs dehors et prêt à les conduire au tapis…
Une douleur aigüe s’insuffla dans son cou, le faisait rugir de colère. Dans un dernier élan de fureur, il envoya valser ses adversaires et se tourna pour tenter de se relever ; saisissant un câble qui trainait au sol, Livio s’en servit pour se hisser et… Quelque chose lui tomba brutalement sur le crâne.
Black out. De nouveau.
…
Putain de merde.
« Bordel de… ! »
Livio se redressa en sursaut, le crâne sonnait les cloches comme s’il s’était pris la plus grosse cuite de sa vie… Ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres. Il se trouvait de nouveau dans un lit, mais il portait son caleçon. Etrange. Grognant contre lui même, les muscles encore tendus de colère, il se massa le crâne pour tenter de chasser la douleur qui… Ses doigts rencontrèrent une bosse au niveau de sa nuque. Qu’est-ce que c’était encore que ce délire ?!
L’odeur vicieuse et âcre qui grimpa jusqu’à son nez manqua de lui faire tourner de l’œil à nouveau. Une seule goutte avait suffit à lui faire comprendre qu’on lui avait injecté un truc… Sans doute pour le faire déguerpir de l’alerte radioactivité mais, quand même, bdande de… !
« Queenie ? » Appella-t-il, entendant quelqu’un bouger dans la salle de bain.
Est-ce qu’il avait mit plus de temps à se réveiller cette fois ? Pourtant le réveil indiquait toujours dix heures… Ecartant les draps, s’asseyant au bord du lit, il releva vivement la tête en sentant une odeur familière mais… Qui n’appartenait pas à la femme avec qui il s’était réveillé à chaque fois.
Non, à la place apparue une jeune fille en maillot de bain qui le fixait de ses grands yeux, sa brosse à dent encore dans la bouche malgré son air surpris.
« … Emaline ?! » Lâcha-t-il, réalisant qui se trouvait devant lui. « Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fous là ? »
Ou plutôt… Qu’est-ce que lui, foutait là ? Car de toute évidence, ce n’était pas sa suite cette fois.
black pumpkin
Rémi LePetit
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• C'est de la farine Luci ...
• Ah non j'suis sur que c'est de la coke !
• Tu me fatigues ...
| Conte : Ratatouille | Dans le monde des contes, je suis : : Rémi le rat de cuisine
Une croisière sur le Pacifique?! Pacifiquement coooooool!
Il avait, de nouveau, perdu connaissance. Et franchement, cette fois, cela devenait presque… Douloureux en fait. Il avait mal à la tête, et l’impression qu’elle raisonnait fortement, si bien que lorsque son téléphone se mit à vibrer pour la énième fois près de son oreille, il fut prit d’une soudaine envie de le faire tomber de son lit et de l’envoyer rouler loin, très loin de lui. C’était tellement frustrant, et tellement agaçant et… Et ce n’était surtout pas du tout son lit. Sous son visage, pas d’oreiller, et même l’angle étrange que pouvait parfois faire un accoudoir, lorsque l’on s’affalait un peu trop vite dans sur un canapé. Rémi le savait, puisque très souvent, il finissait par dormir sur son canapé, trop fatigué pour se traîner jusqu’à sa chambre. Mais là, ce n’était pas non plus son canapé puisqu’il pouvait sentir ses jambes pendre maladroitement dans le vide. Le tout donnant à son corps une position franchement douloureuse, et après un gémissement et quelques craquements d’articulations ça et là, il tendit la main vers le sol, où son téléphone vibrait inlassablement.
-Joanne ?! coassa-t-il, tordu dans tous les sens en essayant de se rasseoir.
Mais à nouveau, il n’y eue rien que des grésillements, avant que cette maudite chanson ne se remette à raisonner dans ses oreilles, le faisant grimacer.
-Bon sang ! gronda-t-il, raccrochant aussitôt, avant de se frotter la nuque, agacé… Et de réaliser qu’il n’était pas exactement où il aurait du être.
Car pour une fois, il ne revint pas dans sa suite. Puisqu’en face de lui, il y avait quelqu’un. Quelqu’un qu’il avait vaguement aperçu lors de son embarcation, et qui referma son livre, l’observant avec une expression assez neutre -mais sincèrement blasée et étonnée à la fois- sur le visage.
-Bonjour ?
-Bonjour.... vous êtes ... Rémi c'est ça ? Demanda-t-il simplement, l’air intrigué.
-Oui, fit-il, penaud. Où sommes-nous ?
-Vous êtes dans la suite gagné par Jean Balthazard, expliqua-t-il calmement. Quand je suis revenu vous y étiez couché, dormant à poings fermés. J'ai supposé que la nuit avait du être rude pour que vous en oubliez votre propre suite, conclut-il, un petit sourire plissant ses lèvres.
Rémi releva un sourcil, visiblement étonné d’une telle information.
-Attendez… Quelle heure est-il ? Merci de ne pas m’avoir réveillé, ajouta-t-il, cependant que Viktor vérifiait l’heure.
-Il est aux alentours de 16h ! A vrai dire quand je lis je ne vois pas le temps passer !
Rémi cligna plusieurs fois des yeux, avant de les baisser vers son téléphone.
-Mais… A chaque fois il est 10h pourtant ! s’exclama-t-il, tendant son téléphone vers Viktor.
Il releva un autre sourcil, intrigué et surpris.
-Votre téléphone a peut être un soucis... vous savez la technologie ne supporte parfois pas l'air marin. Comment ça "il est à chaque fois 10h" ?
-On... je... Moi et quelques autres... De Storybrooke, nous... Nous avons vécu la même journée en boucle... Et... A chaque fois j'ai cet appel, cette musique et... Il est toujours 10h!
Viktor fronça un sourcil, intrigué.
-... La même journée... ? C'est étrange… Qui était avec vous ?
-Queenie, son petit ami, Violette, un jeune homme... Léo je crois, et votre ami!
Son visage prit une expression surprise, avant de s’agacer, légèrement tendu soudain.
-Mais ... on m a dit qu'il était parti faire l'activité jet ski ! Je ne l'ai pas vu ce matin alors j'ai pensé qu'il testait plusieurs choses. Je lui ai dis de profiter quand on est arrivé ... Quand à Queenie ... Elle m’a bien fait comprendre qu'elle ne voulait pas être dérangé d’où le fait que je ne me suis pas inquiété de ne pas la croiser !
Il y eue entre eux un flottement, une légère tension se répandant dans l’air, cependant qu’une sorte de picotement remontait le long de l’échine de Rémi.
-Je peux emprunter votre portable, sil vous plaît ? demanda-t-il, tendant la main vers lui. Votre ami va bien, précisa-t-il d’ailleurs, avec un ton plus doux. Il vous cherche.
-Bien sûr, tenez, fit-il simplement, déverrouillant son téléphone pour le lui tendre. Me cherche ? Mais je suis resté là quasiment toute la journée. Si je suis allé voir la mer après le petit déjeuner et je suis passé par les piscines pour voir s'il n'y étais pas… Vous savez où il est ? Et Queenie et Livio ?
-Il doit être avec eux. Ils... Nous cherchons les personnes avec qui nous sommes venus, expliqua-t-il calmement, tapant rapidement un numéro sur son téléphone.
Numéro qui ne tarda pas à répondre, d’une voix ferme et très peu chaleureuse.
-Rémi.
-Pour l'amour de Dieu, Joanne! Je suis tellement heureux de vous entendr...
-Vous m'avez raccroché au nez, fit-elle, sèchement.
-Je suis désolé, ce n'est pas... J'ai été piégé, on a été... Je suis désolé, bafouilla-t-il maladroitement, cependant que Viktor l’observait avec une moue légèrement circonspect.
-Piégé ?
-Nous avons remonté le temps... En boucle, enfin, je le croyais, mais il s'agissait d'une mise en scène et... Emile avait disparut, je... Je ne comprends rien, soupira-t-il, passant une main sur son visage. Je suis soulagé de vous entendre, murmura-t-il finalement, presque pour lui même.
Il y eue du bruit en fonds sonore, comme des voix, avant qu’elle ne reprenne.
-Où êtes vous parti, exactement ? Et si vous me mentez de nouveau, Rémi....
Elle n’eut rien à dire, un frisson d’avertissement lui caressa immédiatement l’échine.
-Je suis un bateau fit-il platement, cherchant l’approbation de Viktor malgré lui, ce qu’il obtient, juste avant qu’il n’aille s’asseoir plus loin, visiblement en intense réflexion. Un.. Paquebot, j'ai gagné une croisière, mais c'était censé resté secret, j'ai immédiatement trouvé ça louche, mais Emile était tellement content, et j'ai eue tellement peur quand il a disparut, mais je...
-Le nom du paquebot ? Fit-elle, toujours aussi sèchement.
-Pacific Dream. De la compagnie Pacific Heaven.
-Très bien, fit-elle, cependant qu’un son semblable à un claquement de porte ponctuait sa phrase. Rémi, ne...
La communication fut brusquement coupé, des tonalités courtes venant remplacer la voix de Joanne.
-Joanne? Allô? Joanne?! Et bordel! ça a coupé, précise-t-il à Viktor. Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire...
Viktor fronça les sourcils, reprenant son téléphone avant de constater lui aussi que son réseau avait été coupé. Il eue une moue, éteignant son téléphone avant de le rallumer, mais rien ne changea, le réseau demeurant hors de portée.
-Qu’est-ce que c’est encore que ça...
-Nous sommes en mer ... le réseau est très instable ... Cependant…
Il marqua une pause, comme pour réfléchir.
-Un navire de ce genre est doté de système qui évite ce genre d'inconvénients... Tout comme pour le réseau wifi ... Ce n'est pas normal que cela coupe de cette manière.
Rémi hocha la tête, inquiet soudain. Tout ceci commençait à sérieusement l’angoisser.
-Allons rejoindre les autres avant que certains ne s'énervent trop, proposa Viktor, ce à quoi Rémi acquiesça vigoureusement.
-C'est une bonne idée, en général, ils commencent toujours par se rassembler autour du corps de George... Mais ils ont peut-être changé d'avis cette fois...
La main tendue vers la poignée, Viktor arqua les sourcils, le fixant avec une espèce d’incompréhension dans le regard.
-Le ... corps de George ? C'est un code ?
-N… Non. Georges Clooney est mort.
-Ah, fit-il calmement, avant d’afficher une moue blasée. Drôle de rassemblement. Tout le monde un jour où l'autre finit par passer l'arme à gauche... Paix à son âme.
Malgré lui, Rémi acquiesça à nouveau, toujours totalement incertain de ses sentiments vis-à-vis d’une telle nouvelle. Il faut dire que la vivre plusieurs fois enlevait un peu du choc émotionnel de voir une figure connue disparaître du paysage. Viktor hocha donc la tête, ouvrant la porte, avant de sortir un paquet de cigarette de sa poche, et ils partirent tout deux en direction des pontons supérieurs, cherchant les autres.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
C’est avec un mal de tête que Violette se réveilla. Une nouvelle fois, Violette allait revivre cette journée du 21 Mars. Sans forcément vérifier, elle se doutait qu’il était 10H. Elle n’eut pas vraiment l’occasion de vérifier puisqu’elle était bien trop perturbée. Par deux choses. La première c’était qu’elle n’était pas du tout dans sa chambre. La décoration n’était pas la même. Et elle n’eut besoin que de tourner la tête pour avoir la confirmation qu’elle n’était pas dans son lit…mais dans celui de JB.
« Merde ! Qu’est-ce que je fous là ? »
Cette remarqua fit sans doute réveiller JB, qui dormait encore légèrement à côté d’elle. Il se réveilla difficilement, se remettant dans une position semi-assise.
« Me dis pas qu’on… » paniqua-t-elle en levant les draps pour vérifier s’ils étaient tous nus. « …ouf. On est habillé comme hier…encore. J’en peux plus. Qu’est-ce qu’il faut faire pour que cette boucle bizarre se termine » soupira-t-elle.
JB avait fixé Violette lors de sa panique, en haussant un sourcil mi amusé, mi vexé, mi gêné. Il la regardait s’agiter avant d’esquisser un petit sourire
« Si on a fait quelque chose, je ne m'en souviens pas. Et c'est vraiment dommage. J'aurais préféré me souvenir... »
Violette leva les yeux au ciel tandis que JB se laissa retomber sur ses oreillers en soupirant voyant que tout était comme hier. Il prit d’ailleurs son téléphone pour vérifier. Ceci dit, Violette avait quelque doute sur son discours. Car pour la première fois depuis le début de ces boucles temporelles, Violette avait des souvenirs partiels, légèrement flou sur une partie de son sommeil.
« C'est toi qui m'a touché les cheveux toute à l'heure, quand je dormais ? C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il y avait un homme...il me parlait et ....me touchait les cheveux. »
En pensant à ce que cela pouvait signifier, Violette devint toute pale. Elle n’osait même pas imaginer qu’un homme puisse la regarder dormir et lui caresser les cheveux, encore moins un inconnu. Cela lui faisait remonter des souvenirs qu’elle s’efforçait d’enterrer. Elle n’avait absolument pas envie que tout lui éclate à la figure maintenant. Mais cela se voyait. Violette était mal.
« Non je ne t'ai pas touché Violette. » répondit-il tout en secouant la tête. Son regard changea, devenant plus grave. « Je ne me serais pas permis de faire quoique ce soit sans ton consentement. Je sais que je suis quelqu'un qui aime beaucoup s'amuser et que je ne dis jamais non à une occasion de partager un moment intime avec quelqu'un mais je ne forcerais jamais personne à faire quoique ce soit s'il n'est pas d'accord. Et honnêtement vu comment je viens de me réveiller. Je dormais vraiment trop profondément pour te toucher. » expliqua-t-il tout en fixant Violette légèrement inquiet. « Tu vas bien ? »
Violette prit une grande inspiration, puis laissa sortir l’air très doucement. Une petite méditation pour retrouver ses esprits, essayer d’aller mieux, oublier ce qu’elle venait de revoir dans sa mémoire. Elle sentait le regard inquiet de JB. Malheureusement elle n’arrivait pas. Elle était bloquée. Elle ne voulait pas. Elle préférait faire comme si rien ne s’était passé, comme pour nier la vérité.
« Euuuh...oui… Ça va aller. J'ai pas vraiment env...enfin laisse..."
JB hocha la tête en la regardant tristement. Il semblait avoir envie de lui faire un calin, mais il sentait la barrière invisible que Violette mettait entre eux.
« …sortons d’ici. Il faut qu’on aille voir sur le pont. Normalement, on devrait y trouver le corps de George Clooney…encore ! »
Une nouvelle fois, JB hocha la tête, acceptant la proposition de Violette. Et encore une fois, Violette décida de partir en pyjama. A quoi est-ce que cela servait de s’habiller, si à chaque fois ils revenaient dans leur lit sans en avoir décidé ?
Assez rapidement, le duo se rendit au pont du restaurant. Et comme à chaque fois, il y avait toujours cette ambiance tendue, pesante. Il y avait toujours la foule qui murmurait plusieurs choses. Et pour la deuxième fois, Violette décida de les ignorer. Elle n’avait pas que ça à faire. N’ayant plus peur puisqu’elle voyait cette scène à chaque fois, Violette se hissa rapidement jusqu’au corps, cherchant à voir par tous les moyens si c’était bien George, et confirmer ainsi la théorie que c’était l’élément stable de leur boucle temporel. Malheureusement, arrivé à une certaine distance, Violette se rendit compte que le corps sans vie portait…des talons hauts. A priori, cela voulait dire que le corps était celui d’une femme…et George n’en était pas une. Qu’est-ce qui se passait ? Violette essaya de s’approcher du corps pour essayer d’en savoir davantage sur l’identité. C’est à ce moment là que le capitaine du bateau tenta de la repousser en arrière pour qu’elle ne puisse pas voir. Manque de chance pour lui, Violette eut le temps de voir l’apparence du corps. Il s’agissait d’une femme relativement âgée. Violette n’eut cependant pas le temps de poser des questions pour en savoir plus.
« Violette ?! Violette !! »
Violette se retourna rapidement. Reconnaissant immédiatement cette voix. C’était Bob, son père. JB, qui la suivait, mit sa main sur son épaule, en signe sans doute de soutien. « On a retrouvé ton père »
Violette lui adressa un large sourire puis elle fit les quelques pas qui les séparaient pour venir se réfugier dans ses bras. Elle avait eu peur pour lui. Mais de le voir là, vivant, en bonne santé était un véritable soulagement. Mais Violette se dégagea assez rapidement pour le réprimander légèrement
« Mais tu étais où???? On t'a cherché! » « J’étais... tu dormais alors je suis allé faire un peu de sport et ensuite on m’a proposé une séance d’initiation au surf vers la piscine en bas.... Je t’ai laissé un sms tu ne l’as pas reçu ?! » « Euh…on vous a cherché partout aussi. » « Je dormais ?? Tu m'as vu dormir ?? » Elle évita évidemment de dire qu'elle n'était même pas dans sa chambre. « Non je n’ai rien reçu. Il n'y a presque pas de réseau. Regarde. » lui dit-elle tout en sortant son téléphone qu'elle avait mis encore dans sa poche de pantalon de pyjama, pour lui montrer l’écran. « ….Pourquoi tu as 10h toi ?! Il est 16H passée ! »
JB fixa Bob avec des yeux ronds, tout comme Violette….désagréablement surprise de cette nouvelle. Elle fixa son écran, puis son père, puis JB, puis son écran.
« Quoi ??? Mais c'est pas possible qu'on ait pas la même horaire ! Et quel jour on est ? » « Le 21 mars pourquoi ?! » répondit-il étonné de la question. « Tu es sure que tout va bien ? » demanda-t-il en lançant un regard en biais à JB « Non rien ne va… » « Vous n'auriez pas vu un garçon de mon âge environ. Les cheveux châtain clair avec un air blasé ? » questionna Jb qui pâlissait de secondes en secondes. Il se passa une main dans les cheveux en soupirant. « C'est de la folie ce truc. On a été vous chercher à la salle de gym ce matin ou peu importe quand. Et on s'est retrouvé coincé dans le sauna. Et après on a recommencé le même jour. On est coincé dans une boucle temporelle de merde et voilà qu'on vous retrouve et que George n'est plus mort. C'est à devenir fou. » « J’ai croisé beaucoup de monde... attendez George ? Qui est mort ? » « George Clooney, tu sais l'acteur. Il était mort. MAIS on vient de recommencer une nouvelle boucle temporelle...et maintenant c'est quelqu'un d'autre qui est mort ! » « Voilà » « ...mais apparemment toi, tu ne vis pas tout le temps la même journée. » fit remarquer la brunette avant de se retourner vers JB. « Pourquoi ça ne touche que nous, gagnants de la croisière ? » « Aucune idée... Mais ça doit avoir un rapport avec Jim. On a rebooté quand Livio et Queenie ont essayé de le faire parler. » répondit JB en haussant les épaules « J’ai... non je ai vécu normalement. Si j’avais su que tu étais prise là-dedans j’aurais fais quelque chose ! Où sont Queenie et Livio ? »
Jb hausse les épaules d'ignorance tout comme Violette. Intérieurement, elle était ravie d’avoir retrouvé son père mais il avait raison. Personne n’était là, ni Léo, ni Livio, ni Queenie, ni Rémi. « Aucune idée. D'habitude on se retrouve ici avec le reste du groupe. Mais là on est les premiers on dirait. »
Il ne leur restait plus qu’une chose à faire…attendre que le reste des Storybrookiens se ramène sur le pont.