« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après avoir pris un sac à dos très stylé, c’était la mode en ce moment, Violette & son père s’était dirigé sur le pont supérieur pour aller voir le départ. Ça y est ! Ils étaient partis pour une croisière de folie. Et d’après la taille du bateau et le catalogue d’activité, le duo n’allait pas s’ennuyer. C’était parfait pour renouer des liens forts avec son père. « Violette, tu portes ton costume sur toi ? » demanda Mr Indestructible « Non. Il est toujours dans la valise, pourquoi ? » questionna-t-elle en fronçant les sourcils. « Je crois que ton ami là-bas va faire une bêtise. »
Un ami ? De qui parlait-il ? Violette suivit le regard de son père qui s’était posé sur Léo. Sans doute son père avait remarqué que Leo lui avait adressé un signe lorsqu’ils étaient montés sur le bateau. Quoi qu’il en soit, il avait raison, Léo ne semblait pas dans son état normal. Elle ne le connaissait pas énormément, c’était un nouvel ami mais elle ne pouvait pas le laisser comme ça. Son côté super-héroïne prenait le dessus. Une lumière sortait de ses mains et semblait fissurer la barrière qui le retenait à l’océan. Que faisait-il ? Que se passait-il ?
« Je m’en occupe. Et t’inquiète pas. Pas besoin du costume. » Violette eut un léger sourire de satisfaction. La mission sur Terre-2 avait légèrement boosté ses dons. « Oh putain ! Il veut sauter ! »
En effet, Léo venait de passer de l’autre côté de la barricade. Néanmoins il ne fallait pas se précipiter et lui faire peur. Cela risquait de le faire tomber. Violette décida donc d’intervenir sans attendre et en se rendant immédiatement invisible. Elle passa entre les personnes puis arriva rapidement à l’endroit où le possible suicide allait se produire. Violette prit le bras de Léo, le serrant très fort et essaya de le ramener du bon côté de la barrière. Cette pression invisible eut l’effet escompté. Léo revint à la raison et revint sur le pont supérieur. Ce n’est qu’à ce moment-là que Violette décida de redevenir visible.
« Non mais ça va pas Léo. Qu’est-ce qui te prend ? »
Mais Violette ne resta pas longtemps. Elle ne voulait pas éveiller la curiosité des passagers car elle venait d’apparaître comme par magie aux yeux de tous. Néanmoins elle ne comptait pas en rester là, bien décider à en savoir plus sur le comportement de Léo. Ainsi Violette reparti vers son père qui était resté en retrait, mais quand même prêt à intervenir.
« Tu t’es bien débrouillée ! Ça c’est ma fille ! » « Merci Papa. On vient à peine de partir et on commence déjà à sauver des vies ! Mais j’aimerais bien goûter à ces vacances. On fait comme on a dit ? On va au bar pour trinquer à cette croisière ? »
Un hochement de la tête de la part du père de Violette et les voilà en direction du bar le plus proche de la piscine. Installée à une table préalablement libre, la brunette feuilleta la carte des boissons. Elle avait envie d’un petit cocktail alcoolisée mais comment le prendrait son père ? Cela ne se faisait pas de boire de l’alcool devant son père. C’était le respect. Violette se rabattit alors sur une boisson sucrée, déçue.
« Je prendrais un Ice Tea Pêche, s’il vous plait » indiqua-t-elle au serveur qui venait d’arriver à leur table « Un whisky sans glaçon pour moi. Merci. »
Violette fixa son père avec les yeux ronds. Elle ne savait pas qu’il s’était mis à prendre de l’alcool fort sans pression. Mais qui était-elle pour lui faire des remarques. Elle savait parfaitement qu’une fois que son père aurait le dos tourné, Violette siroterait des cocktails. Et cela allait peut-être arriver plus tôt que prévu. En effet, Léo, le garçon qu’elle avait sauvé peu de temps auparavant venait d’arriver à leur table. Il était resté debout et avait salué poliment Violette et son père. Il lui avait demandé s’il pouvait lui parler en privée. Vu que Violette attendait ses explications, la brunette s’excusa auprès de son père et le suivit sans tarder.
« Je reviens rapidement. En attendant, tu peux regarder le catalogue et faire une croix sur ce que tu aimerais faire. J’ai vu qu’il y avait une tyrolienne géante qui fait tout le long du bateau. Ça doit être trop bien ! »
Violette colla un bisou sur la joue de son père et passa un petit moment avec Léo. Leur discussion était intéressante. Cela lui avait permis de comprendre un peu mieux qui était le jeune homme. Et après qu’il soit parti, Violette décida de rejoindre son père qui s’était mis sur un transat. La brunette posa son sac à côté du transat libre et s’installa dessus. Mais elle n’y resta pas bien longtemps.
En effet, Miss Indestructible fut invité à rejoindre la piscine pour une mémorable bataille de bouée/frite et autres jouets. Filles contre garçons. La meilleure composition pour les équipes. Taper sur les garçons allait lui faire du bien. Utilisant ses capacités d’invisibilité elle prit l’avantage sur de nombreux adversaires. Et une fois la bataille finie, Violette regagna son transat dans le but de sécher. Car oui, ce qu’il fallait savoir c’est que Violette n’avait pas pris son maillot de bain. Elle avait décidé de faire la bataille habillée. Et c’est donc avec les vêtements trempées qu’elle s’installa, laissant la chaleur la réchauffer entièrement.
Ce fut Papa Indestructible qui réveilla Violette. Elle s’était endormie sur le transat tandis que lui avait dévoré tous les journaux disponibles du navire. Il était en train de la taper doucement avec un d’entre eux.
« Tu vas te prendre des coups de soleil. Puis, n’oublie pas qu’il y a la soirée de bienvenue ce soir. Faudrait pas tarder à te préparer. » « Papa. Je suis plus une gamine. Merci. Mais… » Violette se releva rapidement de son transat, maintenant son sac sur le dos. « …tu as raison ! Il faut que je me prépare pour la soirée ! On se rejoint là-bas ? On mange ensemble au dîner-buffet !»
Et sans attendre la réponse, Violette partit en direction de sa chambre. Le choix de sa tenue fut rapide. Il fallait sortir le grand jeu. Après tout, c’était la première soirée, la grande soirée d’ouverture. Et la miss voulait se faire jolie, s’amuser, faire la fête comme n’importe quelle fille de son âge. Cela lui permettait d’oublier qu’elle n’était plus comme les filles de son âge, qu’elle était brisée par ce qui lui était arrivée.
Habillée d’une longue robe sobre – Violette reste Violette tout de même ! – la jeune femme sortit de la chambre seule. Elle savait qu’elle rejoindrait son père à la soirée. Il était là. Non loin du buffet. Impossible de ne pas avoir un sourire amusé.
« Je m’en doutais que je te trouverais ici. Il y a des bonnes choses à manger ? »
Un hochement de la part de son père et le duo se mit à remplir leur assiette. Ils prirent place sur une table libre et mangèrent rapidement. Il fallait avouer que ce n’était pas la partie de la soirée préférée de Violette. Elle adorait manger, elle était assez gourmande comme le faisait souvent remarquer Honey. Mais Violette était devenue quelque peu fêtarde à New-York. La fête, l’alcool, la musique. Tout cela lui faisait oublier sa tristesse et ses blessures enfouies.
Vers 21H, David Guetta fit son apparition, manquant d’étouffer Violette au passage. Clairement elle ne s’attendait pas à le voir en personne. En tout cas son arrivée marquait le début de la fête. Violette abandonna son père après un monologue de sa part sur « fais attention blabla ». Violette était vaccinée. Elle savait parfaitement qu’il fallait se méfier de tout le monde et encore plus des hommes. Elle avait eu sa dose de mauvaise expérience.
Cependant Violette se dirigea vers le bar, commandant enfin un cocktail alcoolisée. Le verre à la main, elle se dirigea vers la piste de danse, s’ambiançant sur David Guetta. Un verre, puis un autre. Rapidement Violette fut rejointe par Queenie, très sexy dans sa tenue rouge paillette. Puis par Emaline, habillée dans une sublime robe noire et transparente. Ses deux copines de bataille aquatique. Emaline les avait rejoints avec trois shooters. Avec l’alcool, la fête est plus folle ! Violette prit le shooter et trinqua avec les filles.
« Santé et à nos vacances de rêve ! » « Aux femmes fortes et indépendantes telles que nous ! » ajouta Queenie en levant son verre. « Et à l’alcool qui coule à flot ! » termina Emaline
Les soirées et l’alcool aidaient vraiment Violette à se libérer. Elle adorait ce sentiment de plénitude. Elle se sentait vivante, libre et forte. Plus forte que lorsqu’elle était sobre. Et en quelques secondes, son verre fut vide. Les trois filles dansèrent un long moment. Les déhanchés de leur corps devaient sans doute attirés les regards. Et après plusieurs musiques différentes, Queenie rompit le silence qui s’était installé.
« Il y a d’autres alcools que j’aimerais tester ! Vous venez ? » leur demanda-t-elle en faisant un petit signe de tête pour montrer le bar non loin d’elles. « On te suit ! »
Les filles firent les quelques pas qui les séparaient du bar. Arrivées, Violette s’installa sur un des sièges en hauteur.
« Tu voulais tester quoi Queenie ? » demanda-t-elle en regardant la liste des cocktails. « J’espère que ce barman ne me demandera pas ma carte d’identité. Au pire, vous en commanderez un pour moi, non ? » « Le Heaven me semble pas mal ! » répondit-elle en regardant la carte à son tour puis elle haussa un sourcil. Elle semblait étonnée de la remarque de Violette. « Quel âge as-tu Violette ? » « 19 ans. Pourquoi, tu me donnais plus ? » « Bien ... pour être honnête ... je pensais que tu avais dans les 23/24 » dit-elle en fixant Violette. « Normalement tu ne devrais pas boire comme ça ... » Son ton était un peu plus sévère, avant qu'elle ne pousse un soupir, touchant la pointe de ses cheveux. « Mais je ne suis pas ta mère, et si ton père t'as donné l'autorisation ... il n'y a pas de raisons pour que je te l'interdise. » « Mon père est ok pour que je fasse la fête. Ce sont les vacances ! »
Heureusement, Violette ne donna pas plus d’indication. Emaline avait écouté la conversation en gardant un sourire d’enfant. Et finalement, ils purent tous prendre un nouveau verre d’alcool grâce à Queenie. Mais cet instant « fille » ne dura pas éternellement. Violette se retrouva toute seule. Emaline était partie, pianotant sur son téléphone tandis que Queenie était partie accompagné de Livio en direction du casino de la soirée. Mais Violette ne resta pas bien longtemps seule. En effet Léo arriva au bar, l’accostant directement. « Tu te cherches quelqu’un de majeur pour te payer un verre ? » « Oh ! Je n’aime pas profiter des gens. Néanmoins, je ne dirais pas non si on m’en offre un. » « Je vais commander un Sex on the beach »
Aussitôt demandé, aussitôt fait. Mais Léo ne prit pas la boisson pour lui. Il la fit glisser vers Violette qui ne put s’empêcher de sourire.
« Oh merci beaucoup ! C’est trop gentil ! » dit-elle en buvant une première gorgée. « Et ne t’inquiète pas, je sais que tu ne profiteras pas de moi. Parce que les filles que je trouve toujours à mon goût pour aimer ne profitent jamais de moi… » annonça-t-il en devant légèrement déprimée. « Ne pense pas aux filles. Profite de ta soirée pour penser à autre chose. » Elle lui adressa un léger sourire « Comment pourrais-je faire en sorte de te faire sortir de cette déprime ? » « Accorde moi une danse, ou dit moi que tu as une sœur jumelle » « Va pour la danse alors » rigola-t-elle, « car je n’ai pas de sœur jumelle, à ma connaissance ! »
Violette tendit sa main pour que Léo la prenne. Il l’emmena sur la piste de danse dont le style musical avait radicalement changé pour laisser place à une valse.
« Euh, je sais pas danser ça… » « Laisse-moi te guider, après tout c’est le rôle d’une étoile »
Alors ils dansèrent, Violette se laissant guider par Léo. Puis à la fin de la musique, Emaline arriva. Elle demanda aux deux s’ils voulaient bien l’accompagner au casino pour arnaquer des gens. En tant que justicière, il était inconcevable de faire une telle chose pour Violette. Elle passa donc son tour. Mais surtout, Violette ne se sentait pas très bien. Impossible de savoir si c’était l’alcool ou le sommeil mais Violette se sentait mal. Elle avait chaud mais surtout elle était épuisée, fatiguée. Pourtant la montre à son poignet indiquait seulement 00H45 du matin. Violette décida de sortir prendre l’air. Mais en vain. Elle se sentait toujours mal. Et ce qu’elle prenait pour un coup de barre semblait être une véritable fatigue.
C’est donc tout naturellement que Violette se dirigea vers les cabines pour regagner sa suite. Il était évident que Mr Indestructible dormait déjà à cette heure-là, alors Violette ne l’avait pas cherché dans la salle. La brunette fut sortie de ses pensées par un bousculade et une sensation désagréable de froid sur sa robe.
« Wow désolé ! C’est que…J’suis plus très stable, je suis… » Le jeune homme qui venait de tâcher sa robe étouffa un bâillement. « …épuisé »
Et même si Violette était tout autant épuisée, à ce moment-là, son esprit vif reprit ses droits. A l’heure actuelle, Violette voulait dégommer cet individu. Il venait de détruire sa sublime robe.
« Epuisé. Je le suis aussi. Pourtant ce n’est pas une raison pour ruiner la tenue des gens ! Regarde ce que tu as fait à ma tenue ! Non mais franchement, les garçons détruisent tout sur leur passage ! » rouspéta-t-elle tandis que son interlocuteur levait les paumes – du moins la main libre -- devant en mode surpris. « Pardon, pardon ! J’ai vraiment pas fait exprès ! » répondit-il d’un ton qui sentait la sincérité. « Désolé…J'ferais plus attention la prochaine fois... j'ai pas essayé de te détruire, c'est juste un peu de cocktail ! » « Et bien j'espère pour toi. Juste un peu de cocktail ? C'est bien assez pour détruire une robe crois-moi. Mais si tu arrives à nettoyer ma robe et qu'on ne voit plus ce que tu lui as fait, je ne t'en voudrais pas ! » « Euh….D’accord » dit-il en papillonnant des yeux. Il regarda alors autour d’eux. « Mais…demain ? Parce que là je m'en voudrais de te la faire enlever hein... C'est pas que tu me plais pas mais j'aimerais pas que tu te retrouves en sous-vêtements en plein milieu du couloir ! » « Non mais évidemment. Tu crois quoi toi ? Tous des pervers… » s’agaça-t-elle avant d’entendre raisonner une phrase du jeune homme dans la tête. Gênée, ne sachant plus où se mettre, Violette commença mettre à disparaître. « Euuuuuh… » « Hey... hey ? Hey t'es en train de disparaitre ! » fit remarquer le jeune homme tout en agitant la main devant elle pour la faire revenir. « Disparait pas trop vite ! Ca a l'air trop cool comme truc mais... Ca serait dommage ! » « Oh merde…Désolée ! » Violette retrouva rapidement ses couleurs et l’opacité de son corps. Puis une voix masculine se fit entendre un peu plus loin, raisonnant. « TIM ! » « Oh, on m'appelle... Content de t'avoir rencontré et promis, je m'occupe de ta robe demain .... ? » « Violette. » ajouta-t-elle puisqu’il semblait attendre son prénom. « Oui...Demain sans faute ! J'y tiens vraiment à ma robe. Salut ! »
Et Violette partit rejoindre les bras de morphée plus rapidement que son frère Flèche. Elle était honteuse de ce qui venait de se passer. Elle qui arrivait à se montrer forte et ferme face aux garçons inconnus qu’elle méprisait, là, Violette venait littéralement de se chier dessus.
LE LENDEMAIN MATIN
10H. Aucun réveil. Seulement la fin du sommeil nécessaire pour Violette. Il semblait faire très beau dehors. Et tant mieux ! C’était plus cool de passer des vacances avec du soleil. Un petit gargouillement lui fit prendre conscience qu’elle avait faim. Aussi, Violette attrapa la brochure dans laquelle il était indiquée que le petit déjeuner était servi sur le pont des VIP, dans un petit restaurant qui semblait offrir une vue magnifique sur le large. Sans attendre, Violette plongea dans des vêtements confortables, style jogging. Elle s’apprêterait après le petit dej’. Puis elle décida d’aller chercher son père pour qu’ils mangent ensemble. Malheureusement, après plusieurs coups donnés sur la porte, personne ne lui ouvrit. Peut-être était-il déjà au restaurant ? Si c’était le cas, c’était pas très sympa de sa part.
Une seule manière de la savoir, c’était d’aller voir. Violette se dirigea donc sur le pont réservé au VIP avec une sacrée dégaine. On voyait parfaitement qu’elle sortait du lit. Mais personne ne remarqua son accoutrement lorsqu’elle arriva. En effet, il y avait une ambiance pas très rassurée et pas mal de monde entassé. Il s’était passé quelque chose, c’était évident. L’héroïne fut immédiatement aux aguets. Elle laissa son côté réservé – bah oui, il n’y avait plus de trace d’alcool dans son sang – pour aller demander à des passagers ce qui se passait.
« Apparemment il y a un mort. » expliqua une première personne en se tenant le visage « C’est horrible » dira une autre « Une catastrophe !! » ajouta une troisième.
Le sang de Violette se glaça. Une idée macabre lui vint en tête. Et si c’était son père ? Non impossible..Il ne pouvait pas…
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Qui est mort ? » demanda-t-elle aux trois personnes, toute aussi inquiète qu’elles. « Je ne sais pas ! » « C’est horrible !! » « Il n’aura même pas pu profiter du buffet de fruits de mer prévu à midi »
Face à cette dernière remarque, Violette ne pouvait s’empêcher de lancer un regard noir. Sérieusement. Comment pouvait-il oser faire de genre de réflexion ?! Laissant les trois individus, Violette s’approcha doucement, retenant sa respiration à chaque pas. Elle aperçut Grace sur le devant. Peut-être en savait-elle plus ?
« Grace ! Que se passe-t-il ? »
La femme si parfaite avait l’air un peu gênée et surprise à la fois. Elle semblait également gênée.
« Et bien….il semblerait que nous ayons une victime. » annonça-t-elle en portant la main à son cœur.
Evidement toujours aucun nom. Et la peur de Violette grandissait au fil des minutes. Devant Grace et elle, il y avait Jim pensé sur un corps dont Violette ne pouvait voir que les pieds. Impossible de reconnaître la personne avec des pieds. Alors s’armant de courage, Violette s’approcha encore un peu.
« Qui est-ce ?? »
Quel soulagement ce fut lorsqu’elle aperçut le visage de l’homme. Pour son plus grand bonheur, il ne s’agissait pas de son père. OUF ! Jim, qui était à côté d’elle, passa son bras devant pour qu’elle n’en voit pas plus.
« Ne regardez pas ! Vos chastes yeux vont être entachés à jamais… »
S’il savait tout ce qu’elle avait vu dans sa courte vie. Jim fit alors signe à Grace et cette dernière tira le drap sur le corps. Plusieurs murmures se firent entendre.
« Ce cher George et son célèbre What Else…C’est atroce ! » fit remarquer Jim.
Ce n’est que maintenant que Violette fit le rapprochement physique. Elle avait évidemment trouvé des similitudes avec le célèbre acteur américain mais elle ne pensait absolument pas qu’il s’agissait tout simplement de lui !!
« George Clooney était sur le bateau ! Et il est mort ??? Mais qui va faire les pubs de café maintenant ??? » Violette se calma. Ce n’était pas le plus important. « Non la vrai question c'est comment est-il mort ?? Accident ou quelqu'un l'aurait tué? » « Mais exactement !!! QUI va faire les publicités à sa place ?! Qui avait une motivation suffisante à le remplacer.... » réfléchit Jim en se tapotant le menton, comme s’il était sérieux dans ce qu’il venait de dire. « Nous l’ignorons.... il a été trouvé ce matin, d’après le médecin il serait mort entre 1h et 7h... » expliqua Grace « Vous pensez à un meurtre ? Sans évoquer cette raison absurde de la pub, évidemment… » demanda Violette « Vraisemblablement » répondit Grace « George n’était pas atteint de maladie ! Et le café le maintenait en grande forme, olympique même ! » ajouta Jim en levant ensuite l’index, « Cela signifie que nous avons un meurtre à résoudre !! »
Il se mit à regarder tous les gens. Violette en fit de même. C’est à ce moment là qu’elle aperçut Queenie, Livio, Rémi, JB et Léo qui venaient d’arriver.
« Cela veut surtout dire qu’il y a un meurtrier à bord ! »
Il fallait que les Indestructibles interviennent, qu’elle mette son costume de super-héros. Mais avant il fallait qu’elle retrouver son binôme de croisière.
« Et quelqu’un aurait vu mon père ???? » « Quelqu’un a vu Emile ? » demanda Rémi à son tour. Là, il semblait y avoir un problème !
☾ ANESIDORA
Rémi LePetit
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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• C'est de la farine Luci ...
• Ah non j'suis sur que c'est de la coke !
• Tu me fatigues ...
| Conte : Ratatouille | Dans le monde des contes, je suis : : Rémi le rat de cuisine
Une croisière sur le Pacifique?! Pacifiquement coooooool!
Il n'y avait vraiment qu'Emile pour se lancer dans l'élaboration d'une bataille de bouées avec de parfaits inconnus sur un paquebot de luxe. Sérieusement, si il n'avait pas été son frère, Rémi en aurait probablement été admiratif, sauf qu'en l'occurence, cela attirait un peu trop l'attention à son goût. Surtout celle du grand monsieur baraqué qui était visiblement avec la jeune femme blonde qu'Emile avait l'air de trouver à son goût, et Rémi ne pu s'empêcher d'imaginer le pire, en une petite seconde. Emile avait toujours été comme ça, du genre à parler avant de réfléchir, à se contenter des choses simples, et à foncer dans le tas aussi facilement que logiquement. Tout le contraire de lui, en somme. La preuve, il était déjà en train de paniquer à demi alors que lui ne songeait qu'à s'amuser, comme le grand enfant qu'il était. Malgré lui, Rémi ne put s'empêcher de lui jeter un regard protecteur, allongé sur son transat, en marcel et short de bain, un livre sur la cuisse, et de la crème solaire sur le bout du nez. Emile était son grand frère, mais des fois, il avait sincèrement l'impression qu'il était resté bloqué à l'adolescence!
L'après-midi passa, Rémi découvrant avec un certain soulagement qu'il n'avait pas encore prit le moindre coup de soleil, contrairement à Emile qui lui avait les joues aussi rouge que les fleurs de sa chemise hawaïenne qu'il avait enfilé pour le repas du soir, ce qui fit légèrement tiquer Rémi, et encore plus hurler Emile lorsque celui-ci découvrit que son frère possédait désormais une garde-robe digne d'un "homme de la haute".
-Mais...! C'est une chemise sur mesure ça! Du Ralph Lauren, t'es sérieux là? Depuis quand tu as les moyens de t'acheter ça?!
-Ce n'est pas moi qui les ai achetés, c'est... Mademoiselle Kennedy, avoua-t-il, rougissant jusqu'aux oreilles en évitant soigneusement son regard.
Cela n'échappa évidemment pas à Emile, qui aborda aussitôt un sourire goguenard.
-Espèce de sale cachotier, tu m'avais pas dis que vous en étiez là! Fais gaffe, si elle commence à t'habiller, bientôt, elle te déshabillera aussi!
Cette fois, Rémi rougit de plus belle, n'osant clairement plus regarder Emile dans les yeux, faisant de vagues gestes pour lui dire de se taire.
-Attends... NON! s'exclama-t-il, une expression de véritable choc sur le visage. T'as pas... Vous avez... Et tu m'as rien dis?!
-Mais pourquoi j'aurais du t'en parler?! s'empourpa Rémi, essayant vainement de se concentrer sur son col. Et puis, ça ne veut rien dire, tu sais, on... Enfin, ça n'a rien changé entre nous. Je crois...?
Les choses entre lui et Miss Kennedy avaient toujours été complexes, et leur très nombreux dérapages ne l'aidaient pas vraiment à y voir clair, au contraire. Si il avait vu ses propres sentiments évolués de manière drastique, il n'avait aucune certitude la concernant, même si ses élèves à la Nouvelle-Orléans lui avaient semblé plutôt encourageantes sur le sujet, mais de Miss Joanne, Rémi n'était pas parvenue à lire la moindre certitude en elle. Elle l'appréciait, sans doute, l'aimait bien, probablement, mais de là à savoir si elle le considérait comme... Important? Il l'ignorait totalement.
Se tapant à moitié le front, Emile secoua la tête plusieurs fois, avant de passer son bras autour de la taille de son frère, à défaut de pouvoir atteindre ses épaules.
-Rémi, je crois qu'il va vraiment falloir qu'on parle. Mais d'abord, tu vas me faire le plaisir de boire quelques bières, histoire de s'échauffer un peu!
L'information qu'on leur avait donné des heures plus tôt était loin d'être tombé dans l'oreille d'un sourd! Souriant un peu, sachant qu'Emile ne le lâcherait pas de sitôt sur le sujet 'Joanne', mais sachant également qu'il tenait étrangement mieux l'alcool que son frère, il se laissa tenter. Après tout, il était là en vacances, alors il pouvait bien en profiter un peu également. Et puis.... Cela lui ferait peut-être effectivement du bien d'en parler avec lui. Il ne pouvait clairement pas décemment en parler avec Colette, ou même avec Alfredo, sous peine de sous-entendu gênant qu’il préférait clairement éviter. De la même façon, il ne pouvait pas en parler avec leur père, cela aurait été du suicide. Il aurait pu en parler avec Chloé mais Chloé… Etait un peu trop radicale à son goût. Alors après tout…
Il regretta amèrement sa décision dès le lendemain matin. Non seulement parce qu’il avait un mal de crâne à en décorné un bœuf, mais en plus parce qu’il fut réveiller par son téléphone, vibrant sur le matelas, qu’il rejeta au loin. Manque de chance, celui-ci se remit à vibrer, et avec un grognement, Rémi finit par le soulever, observant au moins le nom de la personne qui le dérangeait en pleine gueule de bois. L’effet fut immédiat, il désaoula quasi immédiatement.
Pourquoi Mademoiselle Kennedy lui téléphonait-elle ? Il lui fallut quelques secondes pour se souvenir, dans un mélange flou et pas franchement certain, avant de brutalement sentir son ventre se mettre à se serrer. Merde. Ils l’avaient appelés. Ils l’avaient appelés la veille, sur les bons conseils d’Emile. Ils l’avaient appelés pour lui dire qu’ils devaient parler, mettre les choses au clair, mettre les points sur les i. Ils l’avaient appelés, laissé un message.
Oh nom de Dieu…
En pleine panique, Rémi se redressa, cherchant instinctivement son frère du regard pour lui jeter un coussin à la figure en guise de vengeance, mais malheureusement son lit était déjà vide. Probablement était-il parti vomir tripes et boyaux avant de se rendre au buffet de petit-déjeuner, comme trop souvent quand ils étaient ados, mais Rémi en fut également très frustré, fixant son téléphone de longues secondes avant de finalement décrocher, le coeur au bord des lèvres.
-… Allô ?
-Rémi, fit assez sèchement la voix de Miss Joanne, avant d’être totalement interrompue par des grésillements.
-Allô ? Je… Mademoiselle Kennedy vous m’entendez ? Je suis… Je suis horriblement confus pour… Allô ?
Rapidement, il se leva, s’approchant de leur ‘fenêtre’, comme pour essayer de mieux capter les ondes téléphoniques. A l’autre bout du fil, les grésillements laissèrent place à de la friture, un silence puis brusquement, une chanson se mit à hurler à plein volume dans ses oreilles, si fort que cela le fit sursauter, et grimacer.
-Je… Allô ? Joanne ? Vous… M’entendez ?
Malheureusement, la chanson continua à tourner dans ses oreilles, l’obligeant finalement à raccrocher. Il s’était mit dans de beaux draps, et ça, c’était entièrement de la faute d’Emile ! Ah il allait l’entendre, quand il lui mettrait la main dessus ! Passant sa main sur son visage, il se pinça l’arrête du nez, avant de finalement se lever, histoire de se laver le corps, les dents et l’esprit, enfiler rapidement une tenue légère et sortir de la cabine.
Une fois dehors, il tenta de rappeler Miss Joanne, mais la tonalité fut sa seule réponse, et il se mordit aussitôt la lèvre, foncièrement mal à l’aise. Cette fois, il avait fait une sacrée connerie… Et si elle refusait de lui parler désormais ? Tout ça à cause de quelques verres et… Tout inquiet de son histoire, il n’avait pas immédiatement réalisé que devant lui, un attroupement s’était formé. De nombreuses personnes, dont les adolescentes avec lesquelles Emile avait fait sa bataille hier, s’étaient rassemblés, et quand Rémi demanda ce qu’il se passait, on lui indiqua qu’apparemment quelqu’un était mort, et que c’était dommage pour le café. Ne comprenant pas bien, Rémi fronça les sourcils, finissant par saisir lorsque leur hôtesse d’accueil finit par prononcer le prénom de Georges, et soudain, un frisson parcourut la foule lorsque le mot ‘meurtrier’ fut prononcé.
Instinctivement, Rémi se mit à cherche Emile du regard, sentant une pointe d’adrénaline lui envahir le sang. Où était-il bon sang ?! Il devait être là non, tout le monde était là ! Mais non, pas de tête rousse à l’horizon, pas de bouille joviale ni d’homme sur la pointe des pieds pour essayer d’y voir quelque chose…
-Quelqu'un aurait vu mon père? demanda soudain l'une des jeunes filles, à côté de lui.
Penaud, Rémi secoua la tête, avant de lui aussi lancer un:
-Quelqu'un à vu Emile?
On secoua la tête pour lui dire que non, et brusquement, leur hôte mit sa main en visière sous son képi, le désignant de l’index à travers la foule.
Vous ! Le grand ! Voyez vous quelque chose qui puisse nous indiquer un indice, d’où vous êtes ?!
Rémi mit quelques secondes à comprendre qu’on s’adressait à lui, mais il finit par secouer la tête, sans comprendre.
-Euh… Non. Enfin, j’ignore ce que je suis censé voir. Ou chercher ?
-Un meurtrier ! Ça ne doit pas être bien difficile à reconnaître... Air innocent, suffisamment gentil pour ne pas le repérer, maladroit pour qu’on le croit incapable d’un tel acte et sûrement en train d’appeler des complices....
Il plissa les yeux, les baissant légèrement vers le téléphone que Rémi tenait toujours à la main.
-... Sans compter qu’il revient toujours sur les lieux de son crime, c’est bien connu !
Grace se mit à les regarder l’un et l’autre, cependant qu’un certain nombre de visage se tournèrent vers Rémi, l’observant avec suspicion.
-Attendez, qu… Quoi ? Non ça c’est… J’appelais…
Pourquoi est-ce qu’il se sentait obligé de se justifier aussi ?!!
-J’étais en train d’appeler une amie, mais le réseau ne passe pas.
-Nous nous trouvons déjà plutôt loin de la cote, il est possible que le réseau téléphonique capte mal, confirma Grace, cependant que Jim se tapotait le menton.
-Où étiez vous entre 1h du matin et 7h ? finit-il par dire, le fixant toujours du regard.
-Je vous demande pardon?!
Enjambant la masse dissimulée, qui devait être ledit cadavre, Jim vint se poster devant lui, relevant les yeux, les poings sur les hanches.
-Si vous ne voyez pas de meurtrier c’est que vous en êtes peut être un ? Aimez vous le café ? En avez vous bu à bord ? Et où étiez vous cette nuit ? Avec qui ?
-Mais sérieusement ? l’interrompit la jeune femme à côté de lui -Violette, si il se rappelait bien, de ce qu’Emile lui avait dit. Et pourquoi ça ne pourrait pas être vous ? Pourquoi Rémi et pas un autre? C'est pas un jeu hein. Il faut un expert pour mener l'enquête. Et sans vous blessez, vous êtes le capitaine d'un bateau, pas un capitaine de police. En plus si tout le monde commence à se suspecter, on va jamais y arriver.
Papillonnant légèrement des yeux, Rémi la remercia, ne s’attendant pas à être défendu, surtout pas aussi vite. La jeune femme lui accorda un petit regard, étrangement méfiant, avant de se tourner vers Jim.
-En absence de brigade policière, le capitaine de bord est la plus haute autorité juridique, fit doucement la voix de Grace, comme gênée de devoir les corriger sur ce point. En revanche, Caitaine Birdbox calmez vous. Nous allons faire la lumière sur ce meurtrie mais accuser sans preuve est pour l’heure déconseillé et indigne de votre statut.
-Vous avez raison Miss Hargreeves. Un peu de professionnalisme ! concéda-t-il, avant de lisser sa veste, et de croiser les bras dans son dos. Pouvez vous tout de même répondre à ma question, monsieur LePetit, et me dire où vous étiez entre 1h et 7h du matin ?
-Je dormais, fit-il, incrédule, secouant légèrement la tête.
-Ah ! Dormir ! soupira-t-il, vaguement théâtrale. Comme tout bons gens en tout bien tout honneur... et où votre... frère, il me semble ? Vous étiez deux à embarquer hier...
-Oui, mon frère, qui a disparut et j'aimerais savoir où il se trouve! fit-il, légèrement excédé.
-Mon père aussi a disparu ! intervint Violette. Je le cherche depuis mon réveil
-Disparu. Disparu.... Hinhi, s’ils ne sont coupables peut être sont ils complices ! Ou victimes.... dans tous les cas nous nous devons de les retrouver ! Sinon Nespresso n’aura pas justice pour le meurtre de son égérie !
Il était sérieux là ?… Malgré lui, Rémi chercha dans la foule un regard compatissant, au moins aussi scandalisé que lui, en trouvant plusieurs à son grand soulagement. Le monde n’était pas encore devenu totalement fou. Mais toujours pas de Emile à l’horizon…
-Peut être y a t il d’autres disparus ? releva Grace.
-Bonne idée ! Quelqu’un d’autre a-t-il perdu un proche ce matin ?! lança Jim, à la cantonnade.
De petits murmures s'élevèrent dans la foule, chacun regardant son voisin de droite et de gauche.
-Moi j’ai perdu mon chien... -Et moi ma Virginité !
Rémi ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, avant que Jim ne se retourne, le désignant de l'index.
-Vous, ne bougez pas d’ici ! fit-il, s’éloignant d’eux à grand pas, enjambant à nouveau le corps au sol.
Perplexe, Rémi papillonna légèrement des yeux, se tournant vers la jeune femme.
- Et maintenant, on fait quoi ?
Loke Lionstar
« Tous les hommes sont des imbéciles »
| Avatar : Rob Raco
| Conte : Manga Fairy Tail | Dans le monde des contes, je suis : : Loki ★ (Leo du Lion , L esprit céleste )
Leoline & pleins de monde & Karen qui s’incruste contre ma volonté
Prologue
Le temps, aussi précieux que l'amour a mes yeux. Mais le mien était soigneusement compté. Le temps , moi je le gaspillais parce qu'encore une journée qui allait prendre fin sans que je puisse te dire que je t'aimais. Et si je finissais par te l'avouer , je savais que ca allait la rapprocher de cet homme, sans nom. Parce que te faire aimer d'un autre que lui, te gênait. Mais je ne pouvais pas négliger ce détail, et laisser mes peurs derrière, c'était pour cela que j'attendais que les ténèbres envahissent le ciel. Et que la lumière des étoiles brillent pour être conseiller,car si aujourd'hui était mon dernier jour, et que demain il serait trop tard . Est-ce que je pourrais dire au revoir a hier ? Est-ce que je vivrais chaque moment comme le dernier ? Est-ce que je laisserais les vieilles images dans le passé ? Contre la montre devrait etre un mode de vie. Chaque seconde compte, car il n y a pas de deuxième essais. Alors je n aurais pas le choix de faire ce qu'il faut , parce que je ne peux pas rembobiner un moment dans ma vie. Ne laisserais rien me barrer le chemin, car les mains du temps ne jamais de mon coté. Mais emmenez moi la haut et je chanterais.
Chapitre 1
Elle a été la première a partir,
Et j'ai été le dernier a savoir, qu'elle m'a laissée pour mort
Nous étions sur le pont pour le départ. L'horizon s'éloignait. Je ne pourrais plus poser mon pied sur la terre ferme. Il n'avait plus aucun retour en arrière. Il n'avait plus de manière pour moi de m'échapper. Sauf celui-ci. Pour survivre , j'allais devoir plonger, parce que je n'avais pas d'ailes pour m'envoler vers les cieux. Et devenir l'ange que tu croyais que j'étais. Pourquoi fuir ? Elle pensait que j'étais sans doute stupide. Elle devait le penser vraiment. Que face à tout ça j'étais novice.Mais je l'ai déjà vécu avant. Je ne suis pas aveugle. Tu n'es pas différente de Lucy. Je ne veux pas qu'elle s 'approches de moi . Même si je ne rêve que de ses bras. J'ai peur qu'elle éteigne ma lumière. Je ne veux pas trop m'approcher d'elle. Même si je voudrais qu'elle me dise que je suis tout pour elle. Si elle part et je suis terrifié a l'idée qu elle me laisse dans la poussière. A chaque fois elle me blesse, sans qu'elle comprenne pourquoi. Et moi je pleure un peu plus. Chaque fois qu'elle me délaisse ,mes larmes ne sèchent pas a la fin. Et quand elle m'abandonne, moi je l'aime un peu plus. Parce que je m'accroche. Je suis dépendant. Et j'ai même peur qu'elle trouve trop envahissant. On a laissé notre chance ,il ne reste plus rien. Je ne suis pas doué pour les adieux .
Et parfois a cause de mon indifférence, elle doit penser que je suis sans cœur .Elle doit se dire que je suis froid. Mais je me protège parce que j'ai peur .Je protège juste mon âme. Parce que chaque contellationniste , est la perte des étoiles. Et même si elle ne possédais pas ma clé. Elle possédait mon coeur. Donc cesse de m'hypnotiser ou ordonne moi de fermer mes prunelles a jamais. Parce que c'est de mes yeux que je t'ai choisis. Libère moi, et fait moi un âme volage.
Chapitre 2
Chaque idiotie, cache une vérité douloureuse
Pendant qu'Emaline, ne me portait pas d'attention, trop préoccupé par celui-ci que je me redoutais. Même si je ne voyais pas trop ce qu'elle fabriquait sur son téléphone. Parce qu'elle était sans cesse dessus pendant son temps mort. Paranoïaque. Je découvrais Ta chanson préférée. Je referais jouer le refrain en boucle pour comprendre, que son refrain est ce passé qui vient chambouler notre amitié. Et mon désir de vouloir plus.
Mes mains serraient fermement les barreaux de ma prison. Téléphone dans tes mains, il venait tourmenter la tranquillité de mon esprit. Perturbé, mes mains tremblantes, sur le rebord, celles ci prenaient une teinte lumineuse. Parce que nerveusement, je faisais tournoyer ma bague dorée sous mon pouce. Sous mes mains moites, je ressentais ma barrière se fissurer. Actif au bruit de la destruction, j'entendais ma barrière craquée. Si seulement, elle pouvait cédée. Avant que je sème la discorde. Après tout mon surnom ne symbolisait pas cela ? Loki !
La lumière de mes mains s'éteignait. Paupières fermées et coeur noyé. Ma gorge était gonflée. J'avais la nausée juste a penser a lui et elle. Teint fantôme. Transpiration. Des perles coulaient le long de mon visage. Angoisser. Mal a respirer.Je ne pouvais pas respirer mais je me battais toujours tant que je le pouvais. Mes pensées me faisaient suffoquer car je l'aimais plus que je souffre.
Mais a ce moment là , j'avais envie de lui arracher cet appareil des mains. Et le balancer a la flotte. Pour qu'elle réalise que j'existais, car pour elle je n'étais qu'un vent. Qu'est-ce que je devais faire pour lui faire capter que si nous continuons sur ce chemin , je serais qu'une chanson oubliée ?
Un instant plus tard, J'ouvrais mes paupières. Je me penchais vers l'abîme océanique, fixant la noirceur de l'océan. Mes pieds sur le premier barreau du bas. Je passais une de mes jambes pardessus la barrière. Chevelure ébène dans le vent. Je levais la tête vers le ciel, pour prier les esprits. Ma prière était une incantation. Mais une incantation qui ne pourrait pas me libérer de ma malédiction qu'on surnommait amour. Une incantation qui ne pourrait pas m'offrir ma libération. Mais je la murmurais de ma voix remplie de détresse et supplication. Espérant que le Roi, pourrait m'entendre.Sourd, parce que le sort noir avait fait de moi, une étoile en exil. Comme autrefois j'étais banni de mon monde. Et le Roi ne pourrait pas exaucer mon souhait. Mais quelqu'un le pourrait peut-être. Cette idée me traversait l'esprit.
Bannir la fonction émotion de mon contrat de vie,était ce que je désirais. Me tenant a présent d'une main . De mon autre main, du bout des doigts, je jouais nerveusement avec l'encre a l'extrémité de ma boucle de l'oreille. Symbole d'amitié avec Emaline. Coïncidence avec notre aventure ? C'était un de ses bijoux qu'elle m'avait offert durant notre année de fréquentation. Désespéré. Je mettais a réciter le rituel qui mettrait fin a mes jours, au douzième jours, a la douzième heure.
Je supplie les ténèbres, je désire l'éclat de la liberté de mon signe du Zodiaque à envelopper dans l'obscurité.Je veux que les liens qui me relient aux cieux, les humains et la terre soient rompus.Je suis une âme, je recherche la véritable éternité, je recherche la liberté absolue. Liberum! Roi des ténèbres, Roi des étoiles, Roi de l'éternité; libérez dans le ciel infini les chaînes qui relie mon âme au globe céleste.
À ce moment là, l'image d'Emaline me traversait l'esprit et dans un murmure silencieux, seulement mes lèvres bougeaient. Ses paroles s'échappaient de ma bouche : qui relie mon âme a l'oiseau de mes tourments. Puis je brisais mon silence, pour continuer sur le même ton : Je suis connecter aux étoiles. A l'aide des flammes issues des Ténèbres, brûlez les chaînes qui me lie à ce monde. Je suivrais la lumière de la Liberum seule!Fatidiques flammes noires de revendication, donnez à mon âme son véritable éclat.
Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Si Lucy pénétrait en ce moment dans mon esprit. Elle serait complètement confuse et en désaccord avec ma décision. Et si elle serait devant moi, elle m'aurait secouée brusquement,même peut-être giflé pour la maladresse de mes pensées et mes envies. Mais surtout pour me réveiller de mon cauchemar. Pourtant j'étais éveillé , simplement aveuglé par l'amour. Je perdais mon sens du raisonnement. J'étais en train de perdre mon sens de l'orientation. Emaline me déboussolait. Mais heureusement, je n'avais plus de liens avec le monde des esprits. Parce que je serais en train de mettre en péril l'univers, et mes amis. Tout ça pour une fille !
L'amour me faisait faire n'importe quoi. La jalousie me faisait commettre mon propre meurtre. Mais je le méritais. Peut-être qu'Emaline avait été mis sur mon chemin pour me punir d'avoir assassiner , la femme de ma vie. Sans le vouloir, je suivais les pas de celui que toute la guilde craignait. De voulait êtrer dévorer par mes démons. Pour ne pas perdre ma Mavis, a moi.
Chapitre 3
Nous ne sommes qu'une seule et même personne
Mais comme vous doutez , Karen faisait toujours exprès pour venir m'embêter et m'achever . Même me maltraiter au moment ou ma vie n'était que des runes. Mon visage se crispait sous la douleur, car une migraine venait de m' envahir. Une main sur mon oreille pour essayer de faire taire ce lourd bruit. Mes doigts de ma main accrochés au barreau tenait de peu. Parce que le métal s’effritait. Le bruit était celui d'un clocher. Une référence a la cloche de la pierre tombale de Karen. La tête allait m'exploser. Inconsciemment , je me penchais d'avantage vers l'avant. Vers le gouffre océanique qui voulait m'avaler. Ma paire de lunettes glissait sur mon nez. J'allais perdre mon bouclier. Parce que dans les yeux de quelqu'un , on pouvait lire son âme. Il était hors de questions, qu'on lise au plus profond de moi sans ma permission . Dans une brume, Karen apparaissait légèrement, vêtue de mon chemisier au motif léopard qui couvrait a peine son fessier, qu'on pouvait voir dépasser le bas de son maillot vert. Enfin seulement moi pouvait en profiter. Chevelure blanche, avec des mèches couleur lime. Sa crinière était en bataille et emmêlée comme si on venait de coucher. Elle avait même oser voler et porter de mes chaines qui pendaient a son cou. Donc les breloques venaient se loger entre ses seins. L'expression sur son visage était toujours le même, toujours aussi hautain et un sourire cruel régnait sur sa bouche. Physique tenebrement attirant. Dangereusement, elle s'approchait de moi. De marbre, je ne pouvais pas bouger, car au moindre mouvement brusque, je pourrais basculer. Insécure. Parce que je ne lui faisais pas totalement confiance. Même si en ce moment, elle était plus une amie , qu'une ennemie.
En arrière de moi, Je sentais son souffle glacial dans le creu de mon cou. Ce qui me faisait frissonner. Dans une tendre caresse, elle glissait une main le long de mon visage. De ses doigts du bout de ses oncles elle frôlait celui-ci en me disant d'une voix muette pour mon entourage. Pour ne narguer, même si je savais que cette attitude était sa façon de me dire qu'elle m'aimait. Elle me disait : Les choses ont fini par tellement mal tourner, je ne sais pas pourquoi je m'en étonne encore. N'est-ce pas mon chaton ? Mais tu sais même les anges ont leurs mauvais plans et tu pousses la mort vers de nouveaux extrêmes. Donc abandonne l'idée que tu as derrière la tête. Tu sais que ton lien vers les cieux sont rompus. Tu ne pourrais pas retourner au paradis. Lache prise, Et tu seras toujours mon héros bien que tu aies perdu la raison. A moins que c'est ça que tu veux raccourcir ton délai , profiter de tes douze jours en sa compagnie essayant de te convaincre qu'elle est faites pour toi..Quand tu sais que c'est faux.
Elle n'avait pas tord. Elle essayait de me raisonner pour me rapprocher d'elle. Et m’éloigner de sa rivale. Elle savait que si je coupais réellement mon lien avec le ciel. Je pourrais rien ressentir, ni pour Emaline, ni pour elle. Notre lien allait se rompre. Elle n'aurait plus d'accès a moi. Plus d'accès a ce monde. Parce que j'étais sa faille, sa porte pour ce monde. Mais elle ne comprenait pas que je voulais faire taire le chagrin de la jalousie. Parce que je suis défoncé a cet amour et ivre de haine , envers cet autre homme qu'elle fréquentait. Tout ce qui pourrait verrouiller la porte de mon coeur, était cette clé qu'on surnommait décision.
Tu sais si tu avais envie de mettre fin a tes jours. J'aurais pu t'achever. Elle déposait une main contre mon veston, au milieu de mon dos. Puis elle me donnait une poussée. Premier réflexe, mettre une main sur la bordure de ma paire de lunettes pour les empêcher de chuter. Deuxième réflexe, ne faire aucun geste qui pourrait prouver ma folie. Aucun cri de détresse. Troisième réflexe, m’agripper. Mais mes doigts humides glissaient, comme un de mes pieds. Je perdais l'équilibre. Mais il avait cette question qu'on se posait. Tentative de suicide ou Tentative de meurtre ? Karen était-elle réele ..
Dans un manteau de brume, ma petite amie défunte disparaissait ne laissant aucun indice pour l'incriminer.
Chapitre 4
Si je saute, tu ne sauteras pas
Tout le monde aveuglé par l'amour a sa manière. Même le fraternel. Tout le monde vaguaient a ses occupations. Heureusement, parce que comme promis Papa Indestructibles sans même porter son maillot de super héros, assurait la sécurité. Du coin de l'oeil, il m’apercevait. Moi Lion suicidaire, qui avait enfilé la peau de Rose. Coïncidence je possédais une rose en tatouage sur mon avant bras gauche. Tout comme ce personnage mystique qui ne croyait plus que la vie méritait d'être véçu.Moi a cause de cet amour a sens unique.
Une preuve que ma vie ne méritait pas d'être vécu, nous avions qu'un seul billet chacun . Il n'avait pas de retour possible. Ma vie était un naufrage. Il n'avait pas sans doute assez de chaloupes pour tout le monde. Malgré mes magnifiques costumes, mon attitude d'étoile. J'étais la troisième classe. Qui aurait désirer la meilleure place dans son coeur, car ma plus grande richesse n'était pas la magie des étoiles, mais cette étoile unique.
Pour revenir a mon sauvetage, Le père de Violette gardait son sang froid. Il se penchait vers sa fille, pour l'avertir que nous avions un code '' Rose'' a bord du navire. Sans trop t'attarder,la super héroïne venait m'agrippé a le bras pour me retenir. Souffle coupé par la surprise . La femme invisible, me serrait terriblement fort le bras. Sentant une pression angélique. Je sentais que cet ange insistait pour que je retourne du coté sain de la barrière.
Intrigué. J'enlevais a cet instant ma paire de lunette pour observer confus, les horizons autour de moi. Il n'avait personne. Est-ce que j'avais le droit a une Ariel qui sauvait son marin de la noyade ? Je ne pouvais pas croire que Karen avait regretter son geste, et qu' au dernier moment, elle avait montrer elle avait eu de la compassion. Elle démontrait rarement des sentiments lumineux, sauf par manipulation.
Je commençais a me demander, si je m'étais pas assoupis quelque part . Et que toute cette aventure n'était pas le fruit d'un cauchemar. Donc je me levais, pour remettre en place, mon veston et remettre ma paire de lunette sur mon nez. Prêt a retrouver mon corps !
A ce moment, que mon rêve reprenait une tournure différente en me donnant une explication. Mon amie Violette était devant moi. Comme Karen,elle faisait des apparitions surprises dans ma vie. Comment j'avais connue l’héroïne ? Dans un endroit, ou il a une majorité de femmes a fréquenter et un jeu de role . Dans sa parole, j'avais l'impression qu'elle me sermonnait. C'était étrange comme sensation,. Ressentir le coté maternelle de mon amie, un court instant. Elle se questionnait sur mon agissement. Mais elle avait raison ca n'allait pas . Je ne voulais plus ressentir les sentiments humains. Parce qu'en ce moment c'était insupportable. Donc sans trop lui en dire. Ne dit rien a personne !. Si quelqu'un te le demande, dit lui simplement que j'ai fais un malaise a cause de ma maladie.
Puis on s'éloignait du bord du navire et on se séparait pour se remettre de cet événement.
Moment de tempête passée. J'avais eu le temps d'aller faire un long tour dans une salle bain. Disparaissant de la vue de mon invité. Vieille manie de disparaître sans raison. Surtout avec celles que je considérais des constellationnistes. Puis je revenais vers la gardienne de mes secrets. Nous mettons a l'écart. Vu qu'on devait discuter, pourquoi pas le faire autour d'un verre. Je savais qu'elle était mineure mais le seul âge qui avait de l'importance pour moi, était l'âge de l'âme. Une fois sa boisson offerte, un Sex on the beach. Je me prenais rien pour ma part. Nous dirigeons vers une table, ou je tirais la chaise de la brune pour qu'elle s’assoit. Je prenais place, déposant ma paire de lunettes sur la table. On commençait l'interrogatoire. Mais je n'arrivais pas a briser le mur de glace, entre nous. Donc ma confidente, faisait fondre ce mur d'une parole. Une parole qui aurait pu me faire fuir. Parce que tout ce qui concernait mon oiseau me faisait paniquer. Tenant fermement les bras de la chaise , je résistais a partir. J'ai vu que tu étais accompagné pour ce séjour. Je suis contente pour toi. Elle pensait sans doute que c'était ma petite amie. Mais elle se trompait. Même si j'aurais apprécié, lui dire le contraire. Parce que je voulais briller de bonheur. Je baissais simplement la tête en lui disant : Entre elle et moi , il n'a aucune lueur de ce sentiment. Elle fréquente un autre homme, L'Héroine faisait une moue déçue pour moi. En tant que mon ange gardien, elle essayait de me rassurer du mieux qu'elle pouvait : Oh...c'est dommage. Mais tu sais il y a plein d'autres filles sur Terre. Et il y en a plein sur ce bateau aussi. Qui sait tu trouveras peut être ton bonheur! Elle me faisait un léger sourire. Je soupirais. Toujours aussi tendu. Avant de mettre a rire sarcastiquement. A cet instant , l'image de moi-même avec des groupies me traversait l'esprit. Je le savais déjà qu'il avait d'autres terriennes a qui offrir mon coeur. Mais les autres étaient que pour moi du divertissement. Mais Emaline, c'est le genre de fille que tu demandes en mariage. Mais c'est un autre que moi qui lui mettrait la bague au doigt. Mais tu sais pour me consoler , je veux bien fréquenter pleins de femmes, mais aimer cette femme me rend idiot. Mon bonheur, je suis sceptique, je veux une femme a aimer, pas une femme pour coucher. Violette était une demoiselle que j'appréciais, on se connaissait depuis peu, mais elle prenait de la valeur a mes yeux. Parce qu'elle prenait le temps de m"écouter. Elle se glissait dans la peau d'un journal intime. Elle me donnait l’occasion d'être une plume. Oui je te comprends. Puis il y a assez de mecs qui préfèrent s'amuser, qui ne respectent pas les femmes. Ça fait du bien de voir qu'il existe encore des mecs bien. Rien que pour ça tu trouvera ta perle rare. J'en suis persuadée et je te le souhaite. A cet instant que je comprenais que nous avions une blessure semblable. Je me doutais qu'elle avait été blessé par quelqu'un d'autre. Je le voyais dans son attitude. Mais si elle se laissais faire, voici ce que je ferai. Je prendrai soin d'elle . Comme elle le faisait pour moi. Nous avions aimé et nous avions perdu. Nous ressentons toujours la même chose. Mais moi mon seul souhait était que je meure honnête. Parce que cette vérité faisait mal, et ces mensonges ne me guérissaient pas. Nous pleurons encore notre vécu. Les larmes coulent encore. Les grandes filles et les grands garcons ont tous ce droit . Mais essais de lire dans mes yeux Je serai là pour toi, je vais prendre soin de toi. - Merci de croire que je ne suis pas un mauvais garçon Et si ca peut t'aider a guérir . Tu sais,pourquoi certains garcons, préférent s'amuser au lieu d'aimer ? Parce que vos coeur sont inaccessible,qu'on préfère se contenter du peu qu'on peut avoir, votre corps. Mais sachent que les femmes aussi maltraite les hommes.Ka..
Une pensée pour ma défunte fiancée . Une main sur ma paire de lunette. Celle-ci prenait une teinte fantôme. Visage sans expression, parce que je venais de remettre mes verres devant mes yeux, pour bloquer son accès a moi. Paniquer au fond de moi , je me levais d'un bond en lui disant : Trouver la perle rare, Je ne crois pas que j'aurais le temps de la trouver. Parce que chaque etoile filante, sont destiné a un châtiment cruel. Merci d avoir été mon bonheur de quelques minutes . Espérant que tu pourras m'accorder une dernière danse.
Chapitre 5
Acteur de quelques heures
Sans en dire plus.. Je m'éclipsais pour rejoindre la demoiselle qui m'avait décrochée du ciel. Et un long instant plus tard, La communauté des bracelets turquoises, s'approchaient de nous, pour nous proposer un activité. . Je n'étais pas enthousiasme a cette idée, contrairement a ma petite copine de voyage. Mais je pouvais faire semblant, juste pour lui faire plaisir et la voir rayonner. Parce qu'elle avait plus de valeur a mes yeux, que ma propre existence . Si j'avais été seulement son ami , au lieu de son amant déchu. J'aurais pu perdre mon coté sérieux, et me décoincer un peu. Et briller de tout mon éclat. Mais je n"étais pas Mufasa, mais Scar. Et je portais la cicatrice qu'on surnommait : Chagrin. Elle rayonnait et moi je restais dans son ombre a me laisser titiller physiquement par son maillot et ses tatouages. Parce que physiquement, elle était de mon style. Je mettais mis du coté des garçons, pour la seule raison que je préférais m'éloigner pour ne pas l'envahir, ni même l'étouffer, parce que les vents des enfers commençaient a se faire sentir entre nous. Je faisais mon indépendant. Et je la laissais prendre du bon temps avec ses nouvelles copines. En attendant je m'accrochais a cette bouée symbolique. Patient j'attendais la fin de ce supplice, pour avoir droit a ma dernière danse.
Chapitre 6
Faire Semblant
La pénombre régnait enfin dans les cieux. Cette nuit, je me retrouvais dans la peau , du Cavalier de soirée pour l'Oiseau de mes fantasmes. Zone de confort, nous étions royalement élégant. Je portais un de mes costumes de marque fendi. Et ma cavalière portait une tenue qui venait éveiller mes sens de prédateur. Sa beauté rayonnante se reflétait dans mon regard étoilé. Mais dans cette tenue aguichante , elle était mon fruit défendu. J'avais qu'une envie la croquée, me laisser empoisonner. Sentir le venin brûler mes veines. Elle vas juste rester là et me regarder brûler. Mais c'est pas grave parce que j'aimais comme ça faisait mal qu'elle soit mon fantasme inaccessible. Elle vas juste rester là et m'écouter souffrir. Intérieurement je commençait à s'asphyxier. Je suffoquais et juste avant de me noyer. Mais avant de sombrer dans l'oubli. Dans une voix mensongère , je lui racontait un bobard, pour l'éloigner de moi. Méditant sur les paroles de ma gardienne de secrets. J'avais pris ma décision. Et a Emaline, je Lui disait que j'allais la rejoindre a cette réception chic parce que je devais continuer a me pouponner. Parce que j'étais un mec féminiser.
Mais en réalité, quand elle laissait la porte entre-ouverte derrière elle. J'avais tellement honte, je me mettais des gifles. Qui est ce mec.Je connaissais même pas son nom.C'est la haine la coupable, ça nous étouffe tous les deux. Ce n'était pas toi. C'était moi. Peut-être que c'est ce qui arrive quand un oiseau rencontre un lion. Ouvrant le placard, je prenais mes valises en main, éparpillant mes affaires dans mon le lit. Je prenais un sac a dos, mettant le stricte nécessaire dedans. Mais soudainement surpris, en fouillant dans mes effets personnels, je découvrais un bâton familier. C'était un artefact de Karen. Un souvenir qui m'avait suivie a travers le temps. Mais étrange , je ne me souvenais pas de l' avoir introduit dans mes valises. Amnésique. Est-ce que c'était un effet secondaire de ma médication ? Ne trouvant pas d'explication plausible. Je ne pouvais pas abandonner cet objet, je glissais dans mon sac avant de le boucler. Je prenais mon appareil musical, et je le déposais sur l'oreiller d'Emaline. Pourquoi ? Sur le lecteur, il restait qu'une chanson. Notre chanson. Puis je quittais la chambre, déposant mon bagage sur le rebord de la porte de ma chambre, pour le prendre le moment venu. Personne n'était au courant de mes plans. Je faisais semblant..
Chapitre 7
La dernière danse
Heureusement, pour moi j'avais manquer la danse du trio infernale, qui pourrait fait saigner mes yeux, surtout parce que de voir Emaline se trémousser tel une gitane. M'aurais ensorceler et j'aurais tenter le diable. J'aurais tenter une approche pour danser avec elle. Heureusement je n'avais pas été témoin de cette danse endiablée parce que ca aurait combler ma masculinité. L'Ambiance me plaisait terriblement. Elle était parfaite ! On aurait dit une cérémonie Oscars. Impressionner ? Non je me sentais dans mon monde. Un monde étoilé, ou la célébrité était au rendez vous.
Je me faufilais dans la foule cherchant ma cavalière. Mais elle était introuvable pour le moment. Mais j’apercevais ma bouée au loin. Violette se trouvait assise sur un tabouret au comptoir du bar. Elle était mal accompagnée. Seule avec un verre. Je décidais de lui tenir compagnie. Après tout de mon langage corporel, je lui fais la promesse, de prendre soin d'elle. Encore une fois, elle essayait de mettre un pansement sur mon coeur. Et elle tenait sa promesse. L’Héroïne prenait ma main dans la mienne et nous allons sur la piste de danse. Dans une dernière valse, main dans la main. L'un contre l'autre, gardant une distance. Une main dans son dos. Je la guidais pas par pas. Dans un murmure, je désirais sa permission pour la serrer contre moi, Non ce n'était pas mon intention de flirter. Je voulais simplement être son Lancelot, qui encaisserait tous les coups.
Pour lui prouver que les hommes ne sont pas tous a l'image de celui qu'elle craignait. Qu'elle n'avait pas être l'objet de prostitution des pulsions d'un homme. Parce que je connaissais ce fardeau d'être la possession de quelqu'un. Mais heureusement pour elle, elle ne semblait pas amoureuse de cet inconnu pour moi. Moi j'en étais tombé amoureux. - Est-ce que je peux te rapprocher de moi ? Comme je le redoutais : Zone de sécurité obligé. Si tu veux pas finir propulsé. J'espère que tu m'en veux pas . Pourquoi je lui en voudrais ? Le plus gros risque n'est pas prendre de risques. Mais je voulais lui démontrer que l'attention que je lui portais. N'était pas pour qu'elle devienne, mienne. Donc de ma main derrière son dos, je la poussais délicatement vers moi, pour la coller. Ma bague frôlait le tissus de sa robe. Puis un manteau d'une lumière vif et aveuglante, nous entouraient. Mais au contact de ma lueur. Ta bulle protectrice entrait en contact avec ma brillance. Me freinant. Alors que ton champ de force allait me propulser, je faisais un saut périlleux par en arrière. Retombant sur mes pieds. Puis je te faisais un clin d'oeil en lui disant : - Un jour, tu trouveras ta perle rare qui illuminera ta vie. En attendant si tu as besoin de briser ton bouclier et te défouler sur les garçons je peux être ton souffre douleur. J'avais une pensée pour Karen et Belier. Alors que je m'apprêtais m'éclipser comme je le faisais toujours, sans trop m'attarder, Emaline se pointait devant moi. Paralyser. De marbre. Elle arrivait a une heure tardive pour me donner de l'attention.
Chapitre 8
10 choses que je deteste de toi, pour te larguer
Tout le monde connait ce film ? En ce moment j'avais l'impression de me retrouver dans la peau de Patrick. Le garcon au style voyou qui devait veiller sur la fille qu'il kiffait parce qu'elle était un peu trop bourrée. Et s' il fallait que je lui offre tous les instruments en vendent dans une boutique de musique. Que je lise de la littérature qu'elle aimait pour lui plaire. Pour me faire pardonner de l'aimer. Je le ferais ! Tout cela pour conserver notre amitié. On aurait pu vivre le moment romantique du film. Malheureusement, il n'avait pas de balançoire. Mais j'aurais apprécier qu'elle vomisse sur mes chaussures cirées ou même sur mon magnifique costard de luxe. Et qu'ensuite, elle relève la tête en ma direction, en plongeant ses petites billes bleues a travers les miennes pour analyser chaque détail de mes pupilles. Et peut-etre lire par la meme occasion le fond de mon âme.'
' Psssst Leo, tu veux venir arnaquer des gens avec mmmmmoooooi? Steuplaaait, en plus t’es teeeellement bien habillé ! Wow, t’as toujours eu les yeux aussi bleus ? C’est incroyablement beau. Étonné par sa demande. Elle voulait que je sois son compagnon de crimes. Arnaqueuse comme Margalo, l'oiseau couleur soleil dans le film de la petite souris Stuart. Douée pour etre une enjôleuse, la preuve j'étais tombé dans le panneau. Elle m'avait séduite pour faire de moi son lion docile. Donc entre elle et moi qui était le prédateur ? Mais je ne pouvais pas refuser son offre . Je pouvais commettre tous les crimes qu'elle désirait simplement pour avoir ma dose d'attention. Moue attachante. Séductrice, elle caressait ma facette narcissique. A sa merci ! Tu flattes mon ego, je ne peux pas te dire non. Pour son compliment, je laissais le mystère planer, pour ma couleur de yeux ireels, mais mes pommettes prenaient la teinte de la couleur de la robe de Queenie pour l'éloge sur mon regard et mon gout vestimentaire. Tu avais raison, du Fendi ca embrasse parfaitement mon corps. Me laisser entraîner par la main , sans résistance , direction Casino. Plus précisément, vers une table de jeu , que j'avais soigneusement choisis, pour avoir de la compagnie. L’enjôleuse, se penchait vers moi, pour coller sa bouche a mon oreille. D'un frisson vocal, elle me chatouillait son plan.
Assis a une table de jeu, toi debout pres moi. Nous commencions a jouer quelques parties de cartes pour récolter des jetons. Tout se déroulait pour le mieux. Mais je semblais plus concentrée par la délicieuse sucrerie assise a mes cotés. Amour, Gloire et Beauté. Subtilement nos corps se parlaient. On s'envoyait des signaux. On se démontrait une chimie physique l'un pour l'autre. Une chimie qui pourrait se conclure au lit. Dans le dos de mon oiseau, j'étais en train pecho. Apres tout Violette, m'avait conseillée de contempler une autre étoile. J'avais donc jeter mon dévolu sur Jacqueline. Je savais qui elle était, sauf pour un détail. Main baladeuse, elle glissait un morceau de papier dans la poche de mon pantalon. Sans doute son numéro de téléphone, même un petit mot. Main dans ma poche, je prenais le papier pour le lire. Prévisible. Vous savez ce qu'elle m'a révelée. Une raison pour moi, de ne pas entrer. Une envie de partir de Storybrooke, apres la croisière. Une envie de faire carrière. Vivre mes rêves !
Comme certains le savent , Emaline avait un talent pour le chant . C'était la musique qui nous avait fait nous rapprocher, car elle était mon enseignante. Elle me perfectionnait dans ma manière de manier mes baguettes. D'une mélodie, l'oiseau était devenu un spectre et hypnotisait les personnes qu'elle désirait autour de la table, pourquoi ? Pour tricher et gagner une fortune. Cette fois, j'avais été épargné par son charme. Mais la roue ne tournait pas pour nous, et un agent qui s'occupait des enjôleurs. Venait nous donner un avertissement. On quittait la table sans chercher le conflit. C'était pour moi, l'opportunité de m'éclipser en m'excusant aupres de ma petite copine, pour aller a la salle de bain rejoindre mon autre. Me séparant de la présence d'Emaline. Mais Emaline n'en restait pas a une seule arnaque. Elle en faisait une autre. Que le vigile la pourchassait et la blondinette essayait de s'échapper.
.En chemin, je défaisais le nœud de ma cravate, pour une fois devant la porte, l'enrouler autour de la poignée. Puis je pénétrais dans la salle de bain pour rejoindre Jacqueline. Fermant et verrouillant la porte..Cette fois, je ne craignais pas les conséquences de la porte . Apres tout le morceau de tissus , révélait cette scène explicite. Je ne voulais pas être solo. Je voulais Tanger. Me mettre un peu en danger, pour une rapide.
Chapitre 9
Attrape moi !
Il était minuit et la nuit ne faisait que commencer. Chevelure ébouriffé. Chemise boutonnée de travers. Rouge a levre imprimée sur ma bouche. Minou avait besoin d'amour. Je lui avais offert ce qu'elle attendait de moi. Le temps s'était écouler, Moi j'avais bien roucouler. Je voulais passer ma nuit sous sa couette. Sous ses baisers, je veux crouler.
Pour me rafraîchir, parce que j'avais des bouffées de chaleur. Je marchais vers le bar, quand mon regard se posait sur Emaline qui m'attirait ce soir, a danser sur une table sous des airs de David Guetta, Et puis elle bougeait, ses cheveux blonds, ses lèvres colorés. Elle se balançait dans tous les sens , le reste n'a pas d'importance. Comme un soleil elle me brûlait et me réveillait. Elle a dans les yeux, le sud et le feu. Je l'avais dans la peau. Quand elle dansait le temps s'arrêtait, je perdais le nord, je perdais la tête . Je ne vois plus le monde autour, c'est peut-être ca l'amour.
J'aimais la voir bouger comme une reine. Elle se donnait en show, Son corps s'ondulait, déjà mes pensées se bousculent. Comme la lumière, il n'y a qu'elle qui m'éclaires. Je l'avais tatoué dans la peau cette fille . Le vigile agacé par l'attitude de la blondinette essayait de l’attraper et elle continuait de danser en se déplaçant puis ses mots s'échappait d'entre ses levres « Qu’on me porte ! » Je m'approchais de ma ''petite copine'' qui semblait aussi ivre, que quand je l''avais laissé pour plusieurs minutes. Heureusement,que je m'approchais, parce qu'elle décidait de faire le saut de l'ange, en se lançant de la foule . Devant elle, l'oiseau tombait du ciel, pour atterrir dans mes bras. . Mon oiseau avait le don de s'attirer des ennuis. Pour rassurer l'agent de sécurité, je lui disais : - Ne vous inquiétez pas je gere la situation. Elle commençait a s'endormir dans mes bras. Sans doute trop épuisée, elle avait eu une grosse soirée. J'en profitais pour la coller contre moi, pour un dernier au revoir, puis je quittais la place.
Gentleman, je raccompagnais Emaline a notre chambre. Une fois dans celle-ci, Je me penchais pour d'un revers de main défaire les draps. Je la déposais d'une douceur angélique dans son lit. Ensuite, j'enlevais ses escarpins pour les déposer par terre. Sachant, qu'elle se démaquillant avant de dormir. Parce que je l'avais souvent observer, en mode Edward. J'allais chercher ses tampons, et son démaquillant pour nettoyer sa peau, délicatement. Chose faites! Je déposais ses produits sur la table de chevet a son coté. Dans un dernier effort, elle me pointait sans un mot, qu'elle désirait sa doudou, en plus du drap dont je l'avais recouverte. Au bout du lit, il était .. Entre ses bras, je glissais sa couverture. Debout pres d'elle, je me penchais pour ramasser mon lecteur de musique et pour la bercer. J'appuyais sur l'option jouer, puis je glissais un écouteur a son oreille. Et pour conclure nos adieux. Je soulevais ma paire de lunettes, pour les mettre sur ma tête. Je laissais perler ma vulnérabilité. Et mes larmes venaient mourir sur ma bouche. Des lèvres qui se posait sur ton front. D'une tendre caresse dans ta chevelure féerique, dans un murmure presque silencieux je te disais ses trois petits mots qu'une femme rêvait d'entendre de la bouche de son prince charmant : Je t'aime. Mais malheureusement, j'étais que son chevalier servant.
Chapitre 10
Les portes une invention d'Hades
Minuit et demie. Je prenais mon sac sur le bord de la porte. Et je le glissais sur mon épaule en mode vagabond. Puis je quittais la chambre, pour me rendre au numéro de porte indiqué sur le papier que Jacqueline m'avait offert. Mais comme par hasard, je la croisais en chemin. Et je décidais de la raccompagner jusqu'a sa chambre, espérant qu'on pourrait remettre un morceau de tissus sur sa poignée. Mais non ! Une fois devant la porte, elle me remerciait de ma galanterie. Elle m' adressait une œillade aguicheuse, je me mordillais la levre, m'imaginant la suite, elle tournait la poignée de la porte de sa couche. Ca y est ! J'allais pouvoir atteindre de nouveau le septième ciel. Elle pénétrait la premiere , mais laissant entrevoir le décor qui m'attendant, mais au moment ou j'allais franchir le seuil de la porte. Elle fermait celle-ci. Satané porte ! Je reculais et ce moment la , j'entendais la voix de Karen dans ma tête : - N'insiste pas mon chaton, tu ne sais pas ce qui se trouve derriere. Et la derniere fois que tu as insisté, tu m'as tuée. Sèchement, je me parlais a moi-même. Enfin je discutais avec Karen. - Tait Toi mon coeur !
Ma sucrerie, m'avait abandonnée dans le couloir. Elle n'avait pas apprécier notre intimité. Elle etait simplement rassasier. Comme moi d'ailleurs, je baillais. Étrange non ? Une étoile ne dort jamais. Une etoile brille la nuit. Mais je me sentais epuisé de ma journée . Je n'étais pas a cause de l'alcool, j'avais bu aucune goutte. C'était peut-etre a cause de mes péripéties. Non ! Ma maladie alors ? Il avait de bonnes chances que ca en soi la cause. Alors c'était la faute de mon amour pour Emaline. Peut-etre ! C'était peut-etre a cause de mon ...
Vulnérable, mon corps glissait le long de la porte. Assis, ma tête contre mon épaule. Mains sur mon entre jambe. Je commencais a m'assoupir, mais avant de fermer complètement mes yeux pour voyager dans le monde de Morphée. Bordel ! Un homme marchait dans le couloir et j'arrêtais devant de moi en me soulevant, me prenant par le collet de la chemise - Vous êtes qui ? Qu'est-ce que vous faites devant ma chambre ? Me disait -il sur un ton accusateur et bagarreur. Il me prenait pour un idiot ce type. Il me croyait capable de lui relever mon identité. Un amant ne releve jamais son prénom.. C'est secret ! J'ouvrais légèrement mes paupières pour photographier le visage de ce mari furax. Voila, la raison pourquoi elle m'avait fermée la porte au nez .. Elle avait un mari. Détail ! Avec un beau gosse, comme moi un fiancé ca se détrône. Trop sur de moi ? Certainement ! Pour repondre a la question du Monsieur. Je lui répondais : - Excuse moi, je ne connaissais pas votre existence , votre femme avait besoin d'un peu d'amour. C'est a ce moment, qui me plaquait contre la porte et m'offrait un pain en pleine tronche pour mon arrogance stylé. Et parce qu'une fois amoché , sa femme ne voudrait peut-etre plus de moi, apres tout selon Emaline mon regard est magnifique et m’hypnotisais les femmes. Après la droite de l'homme , un coup bien placé dans l'oeil , je perdais connaissance, enfin je m'endormait..Contre mon gré. Le temps: Le mien était soigneusement compté, il était 1 heures du matin.
Chapitre 11
Le lendemain matin
Courbatures , blessures et Amnésie. Adosser contre la porte. La nuit avait été longue. Trop longue. Je me réveillais aux cotés de ce mari barbare. En faites, il était en face de moi. Il n'avait pas pris sa place sous la couette en compagnie de sa femme. Étrange ! Est-ce que je mettais battu avec lui ? J'avais perdu des passages de ma soirée. Je crois que le type m'a trop sonné. Des questions se bousculaient. Est-ce qu'il avait eu le droit a mon attaque , ''impact regulus'' ? Les pensées paniquantes se bousculaient dans mon esprit. Est-ce que cet homme s était pris un lion enflammé en pleine tronche ? Merde ! J'avais tué une innocente personne c'est ca ? Il ne bougeait pas. Tout a cause d'une femme ! Les femmes quel fléau ! Pas le temps d'aller vérifier son état.
La porte derriere moi, j'ouvrais pour m'offrir une vue plaisante. Jacqueline était vêtue d'un peignoir. Une tasse de café dans les mains. Et des bigoudis dans sa crinière tenebreuse. Elle se mettait en beauté pour moi ? Quand la porte s'était ouvert, j'avais basculé vers l’arrière. C'était la porte qui m'avait soutenu a mon grand malheur durant toute la nuit. Allongé a ses pieds, je baissais le regard par respect de ne pas regarder ce qui se cachait sous cette robe de chambre. Mais un sourire gêné, se dessinait sur mes levres. Elle me regardait, intriguée. Mais aussi inquiète. Pourquoi ? Parce que je n avais pas encore vu mon visage dans le miroir. J'avais l'apparence de Quasimodo. D'une douce voix, elle me disait : - Mais qu'est-ce que tu fais la ? Je m'excuse , on aurait du jamais.. C'est lui qui t'a frapper ? Je suis sincèrement désolé. Tu devrais aller te mettre de la glace et partir avant que mon mari se réveille.. Aller hop !
Au moment, de son dernier mot. Son Mari grognait. Soulagé, j'avais assassiné personne cette nuit. Enfin c'était ce que je croyais. Sans plus attendre, je me redressais avec difficulté a cause de la douleur dans mon dos. Le mari commencait a reprendre connaissance. Et moi je m'éloignais en courant a reculons. Je faisais le signe du telephone a Jaqueline nous qu'elle comprenne si elle avait besoin d'amour ou meme de quelques petites faveurs au lit. On s'appelait. Ca me dérangerais pas de me faire frienzoner de cette manière. D'etre un ''fuckfriend''.
Une fois le message passé, je me faisais une course parce que le mari allait surement etre a mes trousses. Il voudrait sans doute me faire la peau pour avoir parcourut celle de sa femme. Je me rendais donc sur le pont pour chercher un paquet de glace. Un miroir disponible et une infirmière du prenom de Violette qui prendrait soin de moi.
Chapitre 12
Le Roi Gargouille
J'arrivais sur le pont, alors que le Capitaine voulait savoir si on avait perdu des proches. Oui j'avais perdu des proches. Mes amis les constellations. Certains amis des autres Guildes. Quelques groupies. Et Karen.. mais elle , j'avais encore des doutes parce qu'elle semblait si reel. Qui est mort , j'avais demandé . Pour me rassurer, ne sachant pas encore qui était endormi éternellement sous le drap. Je demandais a un inconnu a coté de moi, le sexe de la défunte personne. Cet inconnu me dévisageait. Quoi ? Il voulait ma photo. Je me suis bagarré. On va pas en faire toute une histoire. C'est dans mon contrat d'esprit de tabasser des méchants. Et me prendre des coups. Je suis une étoile combative. L'inconnu me révélait que c'était un homme.. C'est pas moi le coupable. Moi mes victimes sont des femmes. Toute facon, j'ai un alibi en béton dans mon visage et une actrice comme témoin. Comme preuve, j'avais ma cravate toujours pendu a la poignée de porte des toilettes de la salle de réception
Puis la foule me répondait en choeur : George Clooney ! Monsieur Nespresso !"Paix en son âme..C'était un excellent acteur. Tous avaient une fois effrayés. Mais pourquoi avait-il peur ? Dans notre ancien monde, des cadavres c'était une routine . Et après vecu la mort de Karen,a plusieurs reprises, mon coeur était devenu moins sensible a la vue d'un corps gisant sur le plancher.
J'étais arrivé après la marée, qui lui déposer un cadavre sur le pont devant un restaurant. Tout pour couper l’appétit. Le meurtrier n'était pas très brillant. Il aurait pu jeter le cadavre par dessus bord, pour nourrir les requins. Amateur ! On n'avait meme pas la cause de la mort. Il s'était peut-etre juste étouffer avec son déjeuner.
Donc piqure de rappel . Victime ? George Clooney.Lieu ? Le pont. Cause de la mort ? Non découvert !Arme du crime ? Non découvert . Bordel, pourquoi Sherlock Holmes n'était pas sur ce navire ? Quelqu'un peut lui téléphoner ? Non pas de réseaux selon les murmures de la foule. Tant mieux Emaline ne pourrait pas communiquer avec cet homme sans nom. Mais détail. Il avait un cadavre sous un drap. On était tous la , a tourner comme des vautours autour. A cause de ce troupeau de curieux. J'avais du mal a me faufiler pour me tracer un chemin pour ma fuite. Il avait un cadavre, c'est pas grave. Il était mort.. Et moi j'étais mourant. Et mon heure allait peut-etre arrivé avant le délai, parce que le mari d'une celebrité voulait faire un safari. Et faire de moi, son trophée de chasse, ou pire encore j'allais devenir un tapis de fourrure, Comme la carpette tigre de Karen. Et on ne fait pas de drame pour cela ?
Toute cette histoire était la faute de Violette. En pensant a elle, je me faufilais auprès d'elle. Mais détail. J'avais lu entre les lignes. Elle voulait que je me divertisse, avec des terriennes pour oublier Emaline, parce que ce n'était pas ma perle rare. Quelle idée. Maintenant j'étais le prochain .. Pour embellir ma deuxieme journée a bord de ce bateau , j'étais pris dans les embouteillages. Quelqu'un peut apporter le mort a la morgue marine ? Quand Karen était morte, ca n'avait pas trainer.. Je l'avais enterrer dans le cimetière. J'avais avouer mon crime. Aller meurtrier dévoile toi . On m'avait menotter. On m'avait jugé et emprisonner. C'est simple comme marche a suivre.
Pourquoi il fallait jouer aux détectives ? On n était plus en vacances ? On était en mission de guilde. Une mission Guilde sans Lucy c'est moche. Emaline pourrait peut etre la remplacée après tout , les deux demoiselles se ressemblaient sur plusieurs points. En pensant a elle, je la cherchais. Elle ne semblait pas etre la. Elle me boudait surement, après avoir découvert le bordel que j'avais laissé dans la chambre et la musique d'Adieu. Mais est-ce que j'avais d'autres choix ? Non. Son coeur était épris d'un autre homme. Mais c'était quand meme inquiétant de savoir qui avait un assassin a bord, ou meme une Guilde d'assassins. Je crois que j'ai trop gamer avec Lucy a Skyrim.
C'est a ce moment que la Team de Queenie arrivait sur le pont. Je m'excusais auprès des personnes pour passer et rejoindre la guerrière. De son coté , Queenie, était déjà perturbée par la disparition de Vitkor, elle s'approchait aussi de moi. Ne voulant pas en dire plus sur la situation concernant Emaline. Parce que j'étais coupable de certaines choses. On ne sait pas, je l'ai peut etre tuer comme Karen par jalousie ou par amour. Pire encore c'était peut etre l oeuvre de Karen. Après tout, elle ne portait pas l'oiseau dans son coeur.
Karen était peut etre vivante, et me faisait croire qu elle était un fantôme . Mais elle était sur le navire pour me hanter. Elle avait peut-etre kidnappée Emaline. Séquestrée quelque part. Mais jamais elle n'aurait sali ses jolies mains pour commettre un assassinat. Meme si elle m'avait poussée pour que l’abîme océanique me condamne a la mort. Détail. N'étant pas le plus proche compagnon de Guilde de Queenie. Elle n'avait pas besoin de mes théories. Et toute facon c'était pas son devoir de retrouver Emaline. Mais le mien vu qu'elle était convaincu que j'étais un ange . Essayant de garder mon sang froid. D'avoir un visage inexpressif. Je lui demandais si elle avait vu la troisième drole des dames. La troisième Ange. Référence au film ''Charlie's Angels''. - Est-ce que tu aurais aperçue Emaline ?Ou meme des nouvelles . Je n'étais pas dans ma chambre cette nuit.
A ce moment là, Remi qui n'était pas très loin de nous s'exclamait : Attendez... Tous nos invités font partie des disparus? Sans répondre, la réponse était oui. Cela voulait dire que son frère était disparu. En vrai , je pouvais confirmer la théorie de la Guilde des assassins. Parce qu'une seule personne ne pouvait pas faire disparaitre autant de personnes en sept heures. Queenie me jetait son regard severe comme avant, essayant de cacher son trouble à l'évocation d'Emaline. "Qu'est ce qui s'est passé ?!! Pourquoi tu t'es battu ?"
Elle voulait une explication pour mon visage. J'étais fermé a l'idée de lui déballer toute ma vie sentimentale. Tout simplement parce qu'elle me racontait pas la sienne. Et en plus j'avais une foule pour témoin. Oui je m'étais battu. Pourquoi ? A cause d'Emaline.. Se battre était une sorte de défoulatoire. Jacqueline était qu'un détail dans l'histoire..
- Longue histoire. mais pour te résumé, j'étais devant la mauvaise porte. Elle n'avait pas besoin de tous les détails croustillants. Trop d'émotions pour la Rouquine. J'avais l'impression qu'elle allait entrée en éruption. Queenie etait une femme qui semblait carburer aux émotions fortes. Elle tentait de se glisser dans la peau d'un transformers, pour se vetir d'une de ses nombreuses armures. Son armure choisie commencait a prendre forme. Mais son don magique semblait défectueux. Parce qu'elle retrouvait aussitôt son apparence ''humaine''. Elle semblait avoir un problème technique avec son mode '' guerrière''. Elle se mettait a gueuler. TOUS AUX ABRIS !!! En faites, c'était un avertissement silencieux. Je reculais de quelques pas, pour ne pas etre son défoulatoire. Un oeil amoché c'était suffisant. On avait perdu.. nos compagnons de voyage. On avait perdu nos dons magiques. Et bientot on perdra la vie. Pas panique .. Moi j'étais préparé mentalement a disparaître. Testant aussi mon don etoilé et lumineux , je tournoyais ma bague a mon majeur. Je donnais un coup de poing dans le vide pour envoyer un rayon lumineux. Malheureusement mon don était aussi défectueux que celui de la Reine des armures . Meme si pour moi, la cause de ce souci , pourrait etre que ma facette mourante. Ma magie clignotait comme une ampoule led mais sans rien faire de plus - Qu'est ce qu'il se passe ?
Queenie avait besoin d'évacuer. Donc elle frappait le mur le plus proche. Qui était celui du restaurant. Le mur était un pauvre objet innocent. Présentement, il avait une amusante ressemblance avec mon visage. Le mur était amoché. Hulk Girl (Désolé du surnom ) se tournait vers moi , un aura noir l'encerclait . Mauvais présage pour le ou les vilains. "Non, mais je peux t'assurer que je vais trouver ce qui se passe ! Foi de mage de Fairy Tail !" Grace ajoutera "Oh non ! Ne détruisez pas le restaurant, peut-être qu'il y a des preuves à l'intérieur !" Un peu paniquée pour le coup. "Voulez-vous un jus de fruit pour vous détendre ?" Boire un jus de fruit. Nous n'avions pas tous l'age de Violette. Il nous faudrait un petit remontant plus fort. Un Café , a moins qu'il ai une pénurie. Quelques barils de bières. En vrai, moi je n'avais pas soif, mais je voudrais bien de la glace . une infirmière et pleins de calins. Mais ce que j'avais le plus besoin la maintenant , c'était : Mon oiseau. Culpabilisait je n'aurais dut jamais la laissée seule.. Tout était de ma faute encore une fois. Encore une fois j'avais perdue la femme que j'aimais..
Sifflante, Queenie se tournait vers Grace, très énervé. "Oui à l'intérieur ! Est ce que j'ai tapé l'intérieur ? Non ! Alors au lieu de me proposer de quelque chose d'inutile rendez vous utile et barricadez moi cette scène de crime ! Oh et j'espère que nous avons fait demi tour ... plus question de croisière avec ce qui se passe !" Queenie c'était proclamée Leader de la communauté des bracelets turquoises et des habitants du Pacific Heaven. Le mec barricadé et barbu, le compagnon de notre Reine . retenait Queenie par l'épaule, parce que Grace avait rien fait et qu'elle la regardait comme si elle avait un peu bougée.
Si personne se portait volontaire pour le cadavre, je voulais bien me proposer après tout ce n'était pas mon premier cadavre. Et le prochain sera qui ? Pour le savoir, il faut jouer au Cluedo. Distribuer les Roles. Commencer la première Quete. Pour démasquer le Roi Gargouille, qui est notre assassin.. En vrai , je dois arrêter d'écouter Riverdale avec Lucy. L'Heure est grave...Mais faire demi tour mauvaise idée, le meurtrier était piégé avec nous sur le navire. Et il fallait retrouver nos disparus et je ne pouvais pas partir sans Jacqueline.
Accrochez-vous à ce que vous pouvez : ceinture, poignées, grand-mères et autres enfants... Vous risqueriez de ne pas les retrouver avant l'arrivée !
Ça n’allait vraiment pas s’arranger cette histoire… Comment est-ce qu’ils en étaient arrivés là au juste ? Non parce que ça avait bien débuté, tranquille, avec une énorme bataille de bouées puis une soirée agréable où Livio avait même pu expérimenter de nouveau les jeux de poker à une vraie table avec de vrais joueurs et flambeurs. Ca faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas assis à ce genre de tables qu’il avait passé un excellent moment de défi et de compétition avec Queenie. Il avait tantôt aperçu les autres voyageurs de Storybrooke mais, vu la taille du paquebot et la durée du voyage, il pouvait se permettre de ne pas s’attarder de trop sur leurs vies respectives. Ils avaient fini avec une bouteille et un jeu de carte dans la suite, à se lancer des défis et d’autres péripéties jusqu’à s’endormir dans le même lit… Et le réveil avait été d’une tranquillité un peu nauséeuse, sans pour autant affecter l’agréabilité de sa vision.
Sauf que voilà, une fois sur le pont supérieur, prêts à déjeuner… Ça avait dégénéré et maintenant il sentait toute la tension de Queenie qui montait en flèche sous sa paume. La question de ses métamorphoses semblait d’une évidence si ancestrale que la voir se mettre à paniquer parce qu’elle ne pouvait changer de tenue lui annonça comme un mauvais pressentiment pour la suite. Encore heureux, elle ne se retrouva pas nue devant tout le monde – pauvre Emile qui n’aurait même pas pu la voir ! – ça aurait été un peu problématique. Lorsque le vampire posa sa seconde main, elle eut un mouvement brusque des épaules pour se dégager.
« C’est bon. » Froide.
Il releva les paumes en signe de reddition et n’insista pas, captant son regard immédiatement désolé derrière son agacement. Oh, elle ne lui en voulait pas personnellement, il s’en doutait. Et puis, lui pouvait lui tenir tête ; mais peut-être pas le bateau qu’elle allait détruire s’ils n’obtenaient pas de réponses rapidement ! Déjà, est-ce qu’on pouvait dégager le corps de ce pauvre George qui… était mort et exposé sous un drap ?
« Je suis médecin. » Fit finalement Livio, à Grace et Jim. « Hématologue. Je peux jeter un coup d’œil au corps si vous le souhaitez, pour savoir ce qui a pu le tuer ? »
Grace paru réfléchir mais Jim fut plus rapide.
« Diantre non ! Un passager ne devrait pas s’occuper de choses aussi… Macabres. Nous allons emmener ce pauvre George à la morgue et informer sa famille via la radio. Je crois qu’il voyageait seul, quelle idée, ça ne l’a pas du tout aidé. Pleurons pour Nespresso. »
Il mit une main sur son cœur, provoquant un petit hannnwwww de la part de la foule de badauds.
« Grace ! Evacuons ce corps et lançons-nous à la recherche de son meurtrier ! Mais plus encore… Découvrons où peuvent bien être ces passagers disparus. » Il prit un air suspicieux, se tapotant le menton dans une étrange grimace. « Il va falloir éclaircir tout ce mystère. Mesdames et messieurs, je vous invite à reprendre le cours de vos vies et de vos déjeuners, nous ferons la lumière pour cette histoire mais ne vous inquiétez pas, nous veillerons à votre sécurité ! »
Le capitaine mit ses mains dans son dos, l’air digne, rapidement imité par son personnel tandis que trois autres personnes soulevaient le pauvre George Clooney et l’emportaient dans un brancard. Quelques personnes posèrent des questions inquiètes mais il les balaya de la main, leur affirmant que la situation était sous contrôle ! Et après quelques secondes de négociation, les voyageurs commencèrent à se disperser non sans se lancer des regards méfiants entre eux. Livio se passa une main sur le visage, dépassé, encore plus lorsqu’il se rendit compte que la colère de Queenie n’était toujours pas redescendue. Ça allait être une journée franchement longue…
« Je suis navrée des accusations portées à votre encontre. » Fit Grace, à l’attention du prénommé Rémi. « Nous allons mettre en lumière la finalité de cette histoire. En attendant, je vous propose de tenter de retrouver votre frère ? Ainsi que votre père ? » Elle venait de se tourner vers Violette. « … Ou simplement les possibles disparus. Je suis certaine qu’ils sont quelque part, notre système de sécurité est infaillible ! »
« Apparemment pas assez. »
N’en déplaise à George Clooney ou au Capitaine Birdbox.
« Regrettable accident, regrettable… La vérité sera rétablie ! Excusez-moi. »
Il s’éloigna pour échanger quelques propos avec d’autres membres de l’équipage, les laissant de nouveau avec Grace et ses petits soupirs, sans doute un peu dépassée par les évènements.
« Savez-vous où ils pourraient être ? Vous ont-ils parlé d’une activité qu’ils souhaiteraient éventuellement faire aujourd’hui et à laquelle ils pourraient être allé ? Seul ou ensemble ? »
« Émile ne rate jamais le petit déjeuner. C'est son repas préféré... »
Il avait l’air sincèrement inquiet pour son frère, c’était mignon. Si Livio avait eu AGuistin ou Dolores à bord, sans doute aurait-il suggéré qu’il avait été dévoré pendant la nuit mais… Il n’avait ni l’un ni l’autre, aucune envie de les avoir et sûrement pas l’imagination suffisante pour faire comme s’ils étaient là. L’ennui à l’heure actuelle, c’est qu’ils se trouvaient dans un endroit trop grand et trop spacieux pour pouvoir correctement retrouver une personne – ou un groupe – sans marcher et chercher des heures.
« Il est 10 heures passées, peut-être est-il venu plus tôt pour ensuite partir à l'aventure ? Nous proposons tout une panoplie de loisirs et d'activités à bord, vous les aviez à disposition dans la brochure. »
« Non vous ne comprenez pas. Émile adore le petit déjeuner. Si vous proposez un buffet à volonté, il y restera jusqu'à ce que je vienne l'en tirer ! »
Pas étonnant qu’il ai réussi à déclencher, avec l’aide de Queenie, une bataille de bouées géante.
« Euh... Je sais pas. Je ne pense pas qu'il serait sorti sans moi. Ou alors pour trouver un peu de tranquillité. Un endroit isolé du bateau face à la mer. » Intervint Jean-Balthazar.
Livio tourna la tête vers lui, réalisant qu’effectivement il manquait un vampire dans l’équation. Mais l’absence de celui-ci le surprenait bien moins que le reste, il pouvait tout à fait se trouver tranquille dans un coin à se reposer ou lire un livre. Quoiqu’il était bien trop poli pour partir sans prévenir au moins son ami par un mot ou quelque chose. En soit, ils n’étaient pas plus avancés.
« Effectivement, il est du genre à attendre et planifier la journée, il ne serait pas parti tout seul sans rien dire, au moins en laissant un mot… » Songea Queenie, avant d’ajouter : « Sinon, à la salle de sport ? Mais là encore, il l’aurait dit. »
« Malheureusement je ne crois pas qu'il soit dans ce restaurant... Voulez-vous allez voir directement en cuisine ? On ne m'a pas signalé d'incident pour le moment, mais sait-on jamais. Quant à un endroit isolé, nous proposons des spas pour la détente ou des transats sur les ponts... Je crains qu'il n'y ait bien trop d'endroits possibles. »
« Et sinon, vous avez des caméras ? »
Ca pouvait déjà les aider, non ? S’il y en avait une dans leur couloir, on pourrait voir à quelle heure Emile, Monsieur Indestructible, Viktor et peut-être Emaline étaient sortis de leurs chambres ?
Grace eu l’air embêtée, baissant le ton :
« Les caméras ont eu un petit problème durant la nuit, une espèce de coupure... C'est pour cela que nous n'avons pour l'heure pas identifié l'assassin de Monsieur Clooney. »
Chouette coïncidence.
« Tiens comme par hasard ... Et on sait à quelle heure elles ont été de nouveau active ?
« Elles ont pu être effectives à 8h30. »
Ce qui laissait une plage horaire large pour faire ses manœuvres et autres assassinats. Livio passa une main sur son visage, se demandant sincèrement pourquoi il continuait d’écouter au lieu de profiter de ses vacances en fait… Ah oui, par pur esprit d’empathie.
« Mais là, elles fonctionnent, non ? Vous ne pouvez les utiliser pour les chercher ? Je veux dire, Émile se remarque... » Intervint Rémi.
« Effectivement. »
Grace sembla un peu prise de court. La question était de savoir si elle n’avait pas pensé à cette solution ou bien si elle ne l’avait pas faite parce qu’elle ne croyait pas à des disparitions ? Après tout, ils pouvaient être n’importe où et pas forcément en manque dans les effectifs.
« Je vais leur demander de faire ça. Veuillez m’excuser. »
Elle eut un sourire et s’éloigna, portant la main à son oreillette pour signifier ses instructions. Bien, restait donc à trouver quoi faire pour résoudre ces disparitions. Mais alors qu’ils pataugeaient, un jeune homme apparu à côté de Violette, les cheveux décoiffés et les mains enfoncées loin dans les poches de sa chemise hawaïenne, l’air un peu mal à l’aise. Ou timide. Livio n’allait pas le manger ! Enfin, pas tout de suite.
« Excusez-moi mais... Vous cherchez des gens ? »
Demanda-t-il, attardant son regard sur Violette.
« En effet... vous savez quelque chose ? Vous les avez vu ? »
« Un brun de cette taille-là… » Rémi leva la main à peu près à hauteur de son torse. « Bon vivant… Avec une bouée avocat. »
JB eut un ricanement à la définition, même s’il laissa à l’inconnu le temps d’enregistrer l’information. Celui-ci prit une mine navrée, secouant finalement la tête d’un air désolé.
« Non mais... Ma sœur n'était pas là non plus ce matin. Elle a dit qu'elle allait à la salle de sport à côté de la piscine, là-bas, mais quand je l'ai rejointe elle n'y était pas. »
« Je suppose que vous n’avez pas vu non plus un jeune homme carré, châtain ou blond, le teint pâle à l’air sérieux ? » Intervint Queenie, sautant sur l’occasion.
De nouveau, l’adolescent secoua la tête. De l’avis de Livio, il n’avait pas fait attention puisqu’il cherchait une fille, ça pouvait expliquer le manque d’informations… Pouvait-on le blâmer ? Non. Mais ça rajoutait une personne sur la liste des disparus apparemment.
« Mais… Pourquoi on enlèverait des gens ?! Pourquoi ici ?! On est au milieu de nulle part !! »
Le grand commençait à paniquer et Livio s’écarta d’un pas, concentré sur l’observation des alentours et des gens en train de reprendre leurs activités comme si de rien était. Apparemment, un mort sur un bateau était peut-être monnaie courante pour certains ? Pas pour lui, même si les morts étaient une habitude sur son passage. L’air de rien.
« Justement c'est parce que nous sommes au milieu de nulle part : si c'est un serial killer, pas de preuves de son meurtre de masse, mais croyez-moi bien quand je vous dis que je le trouverai avant ! »
« Un serial-Killer ?! » Plus il parlait, plus il devenait pâle le grand dadais.
« Oui, ou un mass murder si tu préfères. Une personne qui peut tuer un nombre incalculable de personnes pour le plaisir de tuer. »
Si elle comptait le rassurer avec ça, c’était franchement mal parti… Livio retint de justesse son sourire en coin en le voyant manquer de s’évanouir, les battements de son cœur affolant considérablement le reste de son corps immense. Pour un peu, il lui soufflerait dessus que Rémi décollerait littéralement du sol de frayeur !
« Et dans la salle des machines ? » Intervint Jean-Balthazar. « C'est souvent là que les méchants se rassemblent dans les films. »
Sauf qu’ils n’étaient ni dans des films, ni des personnages issus d’un forum ou quoi que ce soit. On était dans la réalité, là. Le vampire se pinça l’arrête du nez.
« La salle des machines... Pourquoi pas les cales ou même les canaux de sauvetage ? »
JB se mit à rougir brusquement, croisant les bras sur sa poitrine d’un air boudeur.
« Oui bah au moins je propose des trucs. T'as une meilleure idée peut-être ? »
« D'arrêter de s'éparpiller, déjà, ça serait pas plus mal. »
Ferme. Peut-être un peu trop, mais visiblement le vampire n’était pas d’accord pour partir dans tous les sens. C’est à dire, pas comme ils étaient en train de fonctionner.
La blonde à côté de lui se gratta le menton, l’air concernée.
« Nous avons donc un meurtre et des disparitions .... Il faudrait réunir tout le monde dans une grande salle pour faire un check-up complet des passagers. »
« Je crois qu'on est plus de 20 000 passagers, on peut pas réunir tout le monde, ça serait trop le bordel. »
« Ce n’est pas mon problème. Il faut les avertir du danger… Qu’ils soient préparés un peu ! » Elle plissa le regard, suspicieuse. « Ah moins que cela ne vous arrange ? »
« De quoi ? Moi j'adorerai que ma sœur me fiche la paix mais je veux pas qu'il lui soit arrivé un truc, c'est le premier voyage qu'on fait ensemble depuis longtemps ! »
Il lança un regard désespéré en direction de Violette, comme s’il la connaissait et qu’elle était capable de comprendre ce qu’il voulait dire. Soudain, les haut-parleurs se mirent à crachoter tout autour d’eux et la voix de Jim Birdbox résonna alors :
« Oyez, oyez chers passager du Pacific Heaven ! Nous, Capitaine et équipage, mettons tout en œuvre pour maintenir votre sécurité et votre tranquillité. Ce matin, une victime a été découverte près des restaurants supérieurs ; nous avons ouverts une enquête et vous tiendrons informés de son évolution. La plupart des activités prévues sont maintenues, ne vous en faite pas, mais vous verrez des membres de la sécurité circuler davantage. Il se peut qu’on vous demande de répondre à quelques questions, pas trop indiscrètes bien sûres, mais ce serait extrêmement aidant d’y répondre pour le bien commun ! A très vite, passez une bonne journée et une bonne après-midi ! »
Queenie secoua la tête, marmonnant :
« Vous êtes des inconscients… Comment peut-on s’amuser en sachant le danger potentiel qu’il y a sur le navire ? »
Livio haussa les épaules, peu atteint pour le moment par l’ambiance angoissée des autres. Néanmoins, il soutint le regard de la jeune femme et observa le reste de leur groupe.
« Bon. Si déjà on allait voir à un endroit où on les a vu ? On était tous à la piscine hier, ça se trouve ils y sont tous les quatre et nous attendent. Et puis, si la salle de sport est à côté, le gamin pourra retourner vérifier s'il a pas juste raté sa sœur. »
Savait-on jamais, qu’il ne soit pas bien réveillé.
« Il serait préférable de faire des groupes, nous obtiendrons plus d’informations beaucoup plus rapidement que si nous y allons tous ensemble. » Le ton calme de la jeune femme contrastait avec son attitude aux bras croisés et son air déterminé. « Qui sait se battre ? Il faudrait des binômes ou trinômes, équilibrés, dans l’éventualité où le meurtrier chercherait à nous atteindre… Même si je doute qu’il ose s’attaquer à quelqu’un en plein jour. S’il a commit son forfait dans la nuit, en débranchant toutes les caméras, c’est qu’il veut passer incognito. »
Il y eu un silence à la fin de ses réflexions, comme si chacun soupesait l’idée de se séparer et de partir à la recherche des autres. S’ils étaient simplement en train de se dorer la pilule, Livio allait leur faire passer un sale quart d’heure : il avait eu pour objectif un bon petit déjeuner, pas de rester sur sa faim à cause de quatre vacantistes trop impatients d’explorer le navire !
Dire que tout avait si bien commencé…
« Ok… Allons-y. » Fit Jean-Balthazar, avant de se tourner vers Queenie pour lui murmurer : « Vous avez pas un code secret ou un truc comme ça pour vous avertir ou vous prévenir quand vous avez un problème ? »
« En temps normal nous lançons une fusée rouge. A Fairy Tail cela veut dire qu’il y a un danger potentiellement mortel. Il ne doit pas y avoir beaucoup de fusées de détresse ici mais nous pouvons utiliser soit la radio, soit des talkies walkies ! » S’exclama-t-elle en réponse.
Pas sûr que ce soit ce dont parlait JB, mais… Pourquoi pas. Violette se tourna vers le jeune garçon posté à côté d’elle, ses mains toujours dans les poches.
« Dès qu’on a retrouvé toutes les personnes disparues, n’oublie pas ma robe ! »
« Compte là-dessus, je n’ai pas oublié. » Répondit-il dans un sourire.
Allons bon… C’était l’heure des roucoulades en plus ? Quand certains pensaient meurtre et kidnapping, d’autres causaient chiffons en priorité. Comme quoi, tout le monde ne fonctionnait pas exactement pareil. Finalement, Livio décida de se lancer plutôt que d’attendre et regarder les autres storybrookiens dans le blanc des yeux.
« Bon, je vais en direction de la salle de sport. Qui veut venir ? »
Et ce n’était pas pour faire des abdos. Après tout, il avait suffisamment fait de sport cette nuit.
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*Violette Parr
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| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Tous les gagnants de Storybrooke s’étaient trouvés, sans vraiment le vouloir, vers le restaurant pour le petit déjeuner. La scène de meurtre était dans tous les esprits et semblait inquiéter tout le petit groupe mais pas forcément les autres. Queenie semblait être terriblement en colère, cela faisait limite flipper. Aussi lorsqu’elle commença à utiliser ses dons pour enfiler une armure, Violette fit également un pas en arrière. Elle était légèrement choquée de voir Queenie ainsi. Elle était plutôt restée sur le côté fêtarde et sympathique de la belle blonde. Et voir ce côté-là permettait de mieux la connaître mais également de savoir qu’il ne fallait pas trop s’y piquer.
Néanmoins les dons ne fonctionnait pas vraiment. Queenie se retrouva sans armure et Léo n’arrivait pas à utiliser son don. Pourtant Violette avait réussi à disparaître plusieurs fois. Pour sauver son ami qui voulait se suicide puis dans la piscine pour la bataille mais également devant Tim. Peut-être qu’elle n’avait jamais disparu complètement mais qu’elle s’en était pas rendue compte ? Elle n’avait toujours pas essayé ses champs de force. Cependant elle n’avait pas forcément envie d’essayer, ayant bien trop peur de constater qu’elle se retrouver sans ce qui faisait sa force d’attaque. En parlant de Léo, Violette fut choquée de le voir aussi abîmé. Que lui était-il arrivé ? Malheureusement elle n’eut pas le temps de lui demander puisqu’une grosse conversation de groupe eut lieu. Tous cherchaient à régler les problèmes en commençant par retrouver les disparus.
Violette était restée en retrait. Cela allait bien trop vite pour elle. N’oubliez pas qu’elle venait de se réveiller et surtout qu’elle n’avait pas pris son petit dej’ et la fameuse tasse de café qui la sortait du brouillard. Elle avait déjà réussie à défendre Rémi. Il ne fallait pas lui en demander trop. Néanmoins elle sortit de son brouillard lorsqu’elle remarqua Tim à côté d’elle. Quand est-ce qu’il était arrivé lui ? Lui avait-il parlé ? Car si c’était le cas, Violette n’avait absolument pas fait attention. Et maintenant elle se sentait idiote. Elle voulait partir, disparaître et laisser tout le monde en plan. Mais ce n’était pas digne de Violette, ni de son assurance fraîchement acquise au début de l’année. Cependant, elle n’arrivait pas à sortir ne serait-ce qu’un son. Peut-être parce qu’elle préférait lui parler seul à seul ? Ou peut-être parce qu’elle ne savait pas si elle devait se montrer gentille et lui entrouvrir la porte ou bien le tacler comme elle aurait fait avec n’importe quel inconnu. Chez Tim, quelque chose la poussait à prendre la première option. C’est pourquoi elle lui fit la remarque de sa robe. Il fallait avouer que ce n’était absolument pas le bon moment mais tant pis. C’était la première chose qui lui était sortie de la bouche.
Queenie avait, semble-il, évoqué l’idée de faire des groupes, des équipes. Cette idée n’était pas mauvaise et tout le monde était d’accord. Livio était même sur le départ pour aller vers la salle de sport. La réflexion était tout faite. Violette serait dans le groupe de Livio. Si le père de la brunette n’était pas au restaurant pour le petit dej’, alors il pourrait peut-être se trouver dans la salle de sport. Après tout, il se devait de garder la forme et de travailler ses muscles. C’était son outil de travail lorsqu’il enfilait son costume de super-héros.
« Je te suis Livio. Quelqu’un d’autre veut venir avec nous ? » demanda-t-elle en se retournant vers le groupe. « Oui ! Moi !!! Je viens ! » s’exclama Jean-Baptiste, s’avançant vers eux.
Parfait, ils étaient 4. Oui. 4. Violette s’était retournée vers Tim, essayant de mettre de côté son attirance pour lui afin de se concentrer sur l’essentiel : retrouver les personnes disparues. Il avait évoqué que sa sœur était censée aller à la salle de sport. Et c’était justement là où le trio composé de Livio, JB et elle, devait se rendre.
« Tim…Peut-être que ta sœur y est aussi. Vous vous êtes peut-être loupé ?! » « Je veux bien retourner voir. Merci de m’aider ! J’espère qu’on va pouvoir retrouver ton père... » « J’espère que l’on retrouvera tout le monde… »
Le père de Violette, la sœur de Tim, mais aussi Emile, Emaline et Viktor. Violette lui adressa un léger sourire. C’était tout à fait normal d’aider. C’était dans ses gènes de super-héros. Le groupe était donc constitué. La petite bande partit en direction de la salle de sport. Cette dernière se trouvait à côté de la grande piscine où la bataille de bouée avait eu lieu la veille. Il y avait de grandes baies vitrées qui donnaient sur la salle, permettant ainsi l’accès par l’intérieur ou par l’extérieur. Sur la route, tous purent constater que les bars étaient ouverts, qu’il y avait des vacanciers dans les transats et que l’histoire du meurtre semblait bien loin. Pourtant cela venait d’être découvert ! Violette ne comprenait pas. Elle se questionnait même, sur l’attitude étrange des passagers du bateau.
« Je n’arrive pas à comprendre comment ils font pour faire comme si rien ne s’était passé ! » « Ils estiment que ça ne les concerne pas. Ils n’ont perdu personne j’imagine. » tenta d’expliquer Jean-Balthazar en haussant les épaules. « Je n’ai perdu personne, pourtant je suis concerné. » fait remarquer Livio « Je ne sais pas si d'autres personnes sont dans le cas... C'est tout de même très bizarre que plusieurs personnes manquent à l'appel. Je veux bien qu'on soit un gros paquebot mais, avec un meurtre, on aurait quand même du paniquer un peu non ? » ajouta Tim. « Tu as perdu Viktor…en quelque sorte. » rétorqua JB en s’adressant à Livio avant de se tourner vers Tim. « L’homme oublie vite le drame qui se déroule sous ses yeux dès qu’il a de quoi s’amuser un peu » termina-t-il en esquissant un léger sourire. « Evidemment qu’on peut paniquer. C’est louche, c’est bizarre. Qu’on perde une personne dans la foule, ok. Mais là on parle de tous nos invités et de ta sœur. Et peut-être même d’autres ! » ajouta-t-elle en s’adressant à Tim.
Bien sûr qu’il fallait paniquer. Mais Violette tentait de garder son calme. Son père lui avait appris à le garder lorsque des événements comme ceux-ci se passaient. Elle avait réussi à sauver toute sa famille lors d’une mission avec la Magic League. Pourquoi ne pourrait-elle pas réussir à retrouver tout le monde ? En plus, elle n’était pas seule. Il fallait le faire en équipe.
« Viktor fait ce qu’il veut » annonça Livio tandis qu’il s’approchait de la porte vitrée de la salle de sport. « Mais il n’est pas du genre à disparaître sans au moins prévenir quelqu’un. Si ce n’était pas moi, au moins toi. »
Livio poussa la porte et entra dans la salle, rapidement suivit par JB, Tim et Violette. Dans cette salle, le petit groupe pouvait admirer des personnes en train de courir sur des tapis, d’autre face à une coach pour de la fitness, etc. Ils étaient tous bien foutus, limite bodybuildés !
« Mince. C’est vrai ! Il y avait le cours de fitness. J’avais amené ma tenue. Bon tant pis, de toute façon je m’étais levée trop tard. Puis après … bah il y a eu le début de tous ces mystères. Bref. Désolée. Je me parle à moi-même. »
A défaut de converser avec quelqu’un. Après tout, Violette se trouvait avec 3 mecs. Et elle se méfiait d’eux comme de la peste…même si pour Tim c’était moins le cas. En tout cas, cette salle était vraiment très sympa et quand tout cela serait fini, Violette n’y manquerait pas d’y passer.
« Bien j'imagine qu'on peut éliminer la théorie de la salle de sport. » annonça JB avant de se tourner vers Violette. « Ton père devait te rejoindre à la salle déjeuner mais est ce qu'il a laissé entendre qu'il souhaitait faire quelque chose de particulier pendant le voyage ? »
Violette fit une légère moue, signe de réflexion. Ils avaient bien cochés quelques activités mais ils n’avaient pas prévu d’horaire ni de jour pour les réaliser.
« Non. Je ne crois pas…on avait pas fini d’en parler… » « Pourquoi on doit l’éliminer ? » coupa Tim en observant autour d’eux. « Peut-être que quelqu’un les as vu ? » « Oui. C’était la deuxième partie du plan. La première consistait à aller voir dans la salle. La deuxième consiste à questionner. Je suis d’accord avec toi Tim. Avant de conclure qu’ils ne sont jamais venu là, allons-nous renseigner ! »
Loin d’avoir une attitude de leader, Violette décida quand même de commencer – avant même d’avoir entendu l’avis de Livio – à questionner les sportifs du jour. Que faire d’autre de toute façon, comme l’avait si bien dit Livio ? Néanmoins, elle n’était pas fermée à d’autre proposition. Mais pour le moment, celle de Tim – qui était la seule – était la meilleure ! Avant d’aller embêter les sportifs, le mieux était de passer par l’accueil. Eux avaient les yeux partout sur la salle, voire même peut-être des caméras.
A l’accueil, une blonde très bien foutue, en tenue de sport accueillit Violette puis tout le groupe qui l’avait suivi.
« BONJOUR ! Vous venez pour la salle ? » « Vous avez vu nos tenues ?? Non...non...On est à la recherche de nos proches. Auriez-vous vu un grand homme, assez costaud, blond, genre père de famille dans votre salle de sport ? » « Et un plus petit châtain clair à l’air blasé ? » ajouta JB
La blonde regarda chacune des personnes composant le petit groupe, sans jamais perdre son sourire. Sans doute une obligation lorsqu’on travaille ici : toujours avoir le sourire…même quand il y a des disparus et un meurtre. Les employés étaient un peu barge quand même.
« On a des gens correspondant à ce type de description, mais je ne suis pas certaine d'avoir exactement ceux que vous voulez... Vous auriez des noms ? Je peux vérifier dans notre base de données des dernières arrivées. » demanda-t-elle la main en l’air, prête à écrire. « Viktor Marban » répondit Livio « Melanie Vincent » ajouta Tim « Robert Parr » termina Violette.
La chargée d’accueil pianota sur son clavier puis attendit… Ils attendaient tous. Encore et encore. C’était long, limite gênant puisqu’un silence glacial s’était installé. Mais Livio le rompit sans plus attendre. La patience ne devait pas être une qualité chez lui.
« Un problème ? » « Euh, non ! » dit-elle en sursautant. « Apparemment j’ai une Mélanie Vincent et un Robert Parr d’inscrits, mais pas de trace du premier nom. Ils ont fait un abonnement pour la durée du séjour…ce matin même ! »
Violette ne savait plus trop comment réagir. Elle hésitait entre la joie de savoir que son père n’avait pas réellement disparu et la déception qu’il n’ait pas attendu Violette pour s’inscrire. Elle aussi voulait faire du sport. C’était un très bon échappatoire et cela lui permettait d’avoir un corps plutôt sympa.
« Vers quelle heure environ ? » demanda JB en haussant un sourcil, l’air surpris. Il venait d’enlever les mots de la bouche de Violette. « Vers 8H45 pour l’un et 9H30 pour l’autre… » répondit-elle avant de marquer une courte pause, regardant l’écran. « Ah…Monsieur Parr est indiqué comme toujours présent dans la salle. » « Tu le vois quelque part ? » demanda JB en se tournant vers Violette qui affichait une mine totalement surprise. « Je ne l’ai pas vu en arrivant…mais peut-être que j’ai mal regardé… » déclara-t-elle en scrutant les alentours, en vain. Pas de Papa Indestructible. « Nous avons plusieurs salles ainsi qu'un bassin de Balnéothérapie. Essayez peut-être de fouiller, il n'est pas rare que nos membres passent d'une pièce à l'autre au cours de leur séance ! » précisa la standardiste, en gardant son large sourire. « Merci beaucoup de votre aide et à très bientôt ! » remercia Violette en lui adressant un léger sourire. « Allons le chercher alors » termina JB en se dirigeant vers une autre pièce de la salle de sport.
A l’entrée de cette pièce se trouvait un type sacrément baraqué. Il observa les 4 personnes qui se trouvaient maintenant devant lui. Il baissa les yeux, fixant les bracelets turquoise. Il mit son bras devant Tim.
« Désolée, réservé aux membres » « Mais ma sœur est peut-être là-dedans ! » « Y’en a pleins qui ont leur sœur là-dedans, et après ça fini en gang band dans les toilettes. Pas membre, pas d’entrée. »
Violette fronça les sourcils. Ce gros barqué était un con. JB était sans doute du même avis que Violette. Il regarda le gros baraqué en haussant un sourcil, l’air suffisant.
« Il est avec nous. Et nous cherchons sa sœur. Laissez nous passer. A moins que vous ne souhaitiez que je fasse à Grace le service exécrable qui nous est réservé. » « Faites remonter si vous voulez » répondit-il sans avoir l’air impressionné. « S’il faut, je peux rester ici… » dit Tim l’air penaud. « …comme ça je surveillerai si par hasard il sort ? » « Oui, je vais faire remonter » expliqua JB en lançant un regard noir au gros baraqué puis il se retourna vers Tim. « Tu es sûr ? Ça ne te dérange pas ? »
Violette était en retrait, une fois de plus. Elle cherchait un moyen de faire quand même passer Tim.
« On revient vite, ça doit pas être si grand que ça. » dit Livio « Ca va aller, je vous attend là ! » « A toute à l’heure Tim » soupira JB en lui adressant un dernier sourire.
Tim se tourna en direction de l’entrée, prêt à partir et à laisser le trio. Violette l’attrapa par le bras – bien qu’elle avait failli lui prendre la main.
« Attends. Je peux essayer de te rendre invisible. Tu te rappelles d’hier ? » demanda Violette, qui sans attendre la réponse de Tim commença à devenir invisible. Malheureusement ce fut que la tête de Violette qui disparut complètement. Son idée était tombée à l’eau. « Oh bordel ! Oh non, Violette ?! » paniqua-t-il en secouant les paumes. « Violette !! » « Elle est toujours là, hein… » ricana Livio « Hum…nos pouvoirs buggent vraiment trop » fit remarquer JB.
Violette acquiesça, regardant Tim s’éloigner, tristement. C’était dommage. Chercher à quatre c’était mieux que chercher à trois. C’est donc sans Tim que le trio entra dans la pièce si bien gardée de la salle de sport.
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| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
La croisière de rêve avait fait place à quelque chose de moins paradisiaque. La piscine me semblait moins attirante maintenant qu'un mort avait été retrouvé sur le pont supérieur. La disparition de Viktor ne faisait qu'accroître mon malaise. Lui aurait su quoi faire et par où commencer à chercher. J'avais cherché une forme de soutien chez Queenie ou plutôt du réconfort. Elle devait bien avoir une sorte de langage secret pour communiquer lorsqu'ils étaient en mission non ? Un truc que seul eux pourrait comprendre s'ils le voyaient. Je ne savais pas... une marque sur la rambarde, un canard en plastique échoué dans la piscine. Un code. N'importe quoi qui nous donnerait un indice quelconque pour le retrouver. Mais visiblement, ce n'était pas le cas. Je devais donc me résoudre à abandonner tout espoir de ce côté là.
J'étais donc parti avec Livio, Violette et Tim en direction de la salle de sport. Avec un peu de chance, il n'avait pas du tout disparu mais il était parti à la salle de sport pour entretenir son corps de rêve. Je m'accrochais encore à ce fol espoir malgré la petite voix en moi qui murmurait que je faisais fausse route. Même Livio confirmait en appuyant sur le fait que Viktor ne serait pas parti sans prévenir personne. Et pourtant... peut-être que pour une fois, il avait eu envie de calme et était parti tout seul sans avertir qui que ce soit. Ou alors, il était séquestré quelque part et il fallait absolument le trouver avant qu'il ne finisse comme George Clooney. Chose qui était bien évidemment hors de question. Je fus donc déçu d'apprendre que mon ami n'avait même pas mis un pied à la salle contrairement au père de Violette et à la sœur de Tim. Ce qui laissait encore une chance de les retrouver.
Il n'y avait personne dans la salle principale mais peut-être aurions-nous plus de chances dans les autres pièces. Du moins... Si nous pouvions accéder aux autres pièces. Notre bracelet turquoise nous donnait accès à beaucoup de choses mais Tim malheureusement n'avait pas les mêmes privilèges, ce qui m'agaça fortement. Il était avec nous bon sang ! Qu'est-ce qu'il lui fallait de plus à cet abruti ? Mais non monsieur le gros baraqué avait décidé de ne pas accéder à notre requête. Je lui lançais un nouveau regard noir en passant à côté de lui après que Violette ait tenté sans succès d'utiliser son pouvoir. Il y avait de drôles d'interférences. Je ne voyais plus les taux de gentillesse des personnes qui m'entouraient et c'était assez perturbant. J'avais appris à vivre avec et à ne pas me focaliser sur ça mais voir que je ne voyais plus rien ou presque était dérangeant. Comment savoir si gros baraque était quelqu'un de foncièrement gentil ? Ou du moins pas le mal absolu. C'était tout de même souvent nuancé. Personne n'était totalement méchant ou totalement gentil.
Quoique le mal à l'état pur existait. Mon père en était une bonne démonstration même si lui n'avait pas cet sorte de chiffre au dessus de sa tête, tout comme mon oncle et Marie-Thérèse. Peut-être que nous étions exemptés de par notre nature profonde. Mais chaque être humain avait un pourcentage de bonté en lui et c'était toujours plus facile de déceler le chiffre chez les enfants. Ce dernier se manifestait toujours très nettement alors que chez les adultes, il était toujours un peu plus évaporé. Sauf chez ceux qui avaient su garder leur âme d'enfant. Mais depuis mon réveil, je n'arrivais plus à déchiffrer correctement les chiffres. Je n'y avais pas encore prêté une grande attention mais maintenant que je le remarquais vraiment, cela me mettait mal à l'aise.
Je délaissais donc la salle avec les tapis roulants et le groupe de fitness pour me concentrer sur les autres pièces qui s'offraient à nous. Une salle avec de grosses machines et un peu plus loin un escalier avec un écriteau "balnéothérapie" descendant vers les profondeurs. Je tentais de visualiser Robert dans ma tête pour essayer de deviner ce qu'il avait bien pu faire à la salle de sport, je dirigeais donc vers la salle avec les grosses machines. Au vu de son physique, du moins, ce que je m'en souvenais, il avait eu l'air du genre à faire quelques altères. Je tentais donc ma chance et laissais mon regard parcourir la pièce. Plusieurs personnes étaient présentes, travaillant sur leurs machines avec un air concentré. Je remarquais toutefois trois hommes dans le fond accoudé à une machine, discutant et riant franchement tout en nous observant.
"C'est la réunion des débiles anonymes ici ?", lâcha Livio, sarcastique.
Violette à mes côtés fronça les sourcils, je ne pouvais qu'être d'accord avec Livio pourtant... il nous fallait des pistes de recherches puisque Robert n'était clairement pas dans cette pièce. Il me fallait donc des informations et ces types me semblaient être de bons observateurs. Je m'avançais donc vers eux avec un sourire narquois, autant rentrer dans la peau du personnage.
"Votre conversation a l'air drôle. Je peux me joindre à vous ?"
Les trois types me regardèrent comme si une deuxième tête venait de me pousser.
"... t'es pas un peu jeune pour venir ici toi ?", lança un grand brun.
Si seulement il savait, je me retins de lever les yeux au ciel me contentant de sourire amusé par sa remarque.
"L'âge est une question de perspective."
Je le toisais narquoisement alors que les deux autres continuaient de fixer Livio et Violette qui nous observaient de loin.
"Vous venez mater la marchandise ou vous voulez vraiment essayer quelque chose ?", rajouta le brun.
Je tournais légèrement la tête en direction des autres en entendant un son étouffé. Je vis Livio poser calmement la main sur l'épaule d'une Violette visiblement énervée. Bien, il allait falloir calmer le jeu. Il se croyait donc si attirant que ça... ? Je devais bien admettre que leurs corps bodybuildés avaient quelque chose d'assez attirant mais rien de comparable à la beauté sauvage de Viktor. Il allait être temps de casser leurs espoirs.
"Non nous cherchons des amis à nous. Un homme blond, grand, musclé du nom de Robert. Ça vous dit quelque chose ?"
"Robert ? Hmm... J'connais pas de Robert. y'avait bien un Bob tout à l'heure, un sacré gaillard !"
"AH ça oui, il a soulevé les poids comme si de rien était ! Sacré type !", renchérit un second.
Bob... c'était peut-être...
"Ça peut être ton père ?"
Livio me devança alors que je me tournais vers Violette pour l'interroger du regard. Cette dernière explosa de joie, confirmant notre théorie.
"Oui Bob c'est son diminutif !C'était lui !!"
J'esquissais un sourire amusé devant son enthousiasme avant de me tourner vers les trois gars qui me semblaient tout à coup beaucoup plus sympathiques.
"Ah, mais c'est son père ? Fallait le dire direct !"
Livio leva les yeux au ciel alors qu'il s'approchait de nous en compagnie de Violette.
"Et vous sauriez s'il est parti ? Dans quelle direction et vers quelle heure ? Environ ?"
Autant ne pas perdre de temps, il nous fallait des informations aussi précises que possibles.
"Il est descendu y'a genre quoi... Trente minutes ? Il est allé vers la piscine. Après l'effort, le réconfort comme on dit !"
"La piscine ?", répéta Livio.
"La piscine ! En bas, balnéothérapie quoi... Peut-être qu'il est allé mater les petites vieilles à l'aquagym, je sais pas, mais il est descendu."
J'esquissais un grand sourire sans tenir compte de la remarque. Nous avions enfin du concret et la sensation d'avancer dans la bonne direction.
"Merci"
Je laissais mon regard s'attarder une dernière fois sur leurs muscles luisants leur adressant un petit clin d’œilqui me fut rendu par le troisième celui qui n'avait pas dit un mot. Mon sourire s'agrandit légèrement alors que je m'éloignais d'eux pour m'adresser à Violette.
"Je croise les doigts pour qu'il soit encore à la piscine."
D'un commun accord nous nous dirigeâmes vers l'escalier qui menait à l'étage inférieur et vers la balnéothérapie. Un panneau indiqua qu'il fallait retirer ses chaussures avant de passer dans le pédiluve, d'ailleurs le maître nageur tapota le panneau pour nous rappeler à l'ordre. Comme si... bon ok... j'aurais certainement eu la flemme de les enlever s'il n'avait pas été là. Dans un grand soupir, j'imitais Livio et Violette qui retiraient leurs chaussures.
"Tu le vois quelque part ?", demanda Livio en désignant la pièce.
Je cherchais moi aussi mais je ne vis rien d'autre qu'un groupe de mamies qui faisait de l'aquagym face à un jeune coach en short rouge. Plus loin, d'autres personnes profitaient des jets de la piscine ou des transats et je remarquais une indication de sauna un peu plus loin. Pas de Bob en vu et une chaleur étouffante qui allait bientôt me dessécher.
"Il faut chaud ici..."
Je tirais sur le col de mon polo alors que Livio confirmait.
"Je ne te le fait pas dire..."
Il avança le long de la piscine, s'attirant quelques sifflements des vieilles dames à l'intérieur qui s'étaient visiblement détournées de leur cours d'aquagym. Je haussais un sourcil moqueur tout en retirant mon polo sous la chaleur de moins en moins supportable. Je préférais largement les faibles températures et toujours pas de Bob à l'horizon. Je me concentrais donc sur les transats.
"BOB ?"
Je vis le maître nageur, visiblement contrarier, se lever de sa chaise au moment où j'enlevais mon haut et avancer vers moi.
"Qu'est-ce que vous faites ?!"
Je restais un moment surpris du ton employé alors qu'il me toisait des pieds à la tête. Mais c'était quoi son problème sérieux ? On était dans une piscine non ?
"Ben... j'enlève le haut... je vois pas ce qu'il a de choquant. Tout le monde est en maillot de bain de toute façon. Et je cherche un ami à moi. Bob. Vous ne l'auriez pas vu par hasard ? Grand, blond, musclé."
"Veuillez le remettre immédiatement !", désignant le polo. "Ou vous allez attirer tous les regards et je ne pourrais pas vous regarder tranquillement.", ajouta-t-il plus bas.
Oh ! C'était donc ça ? Mais... Ok... Pourquoi pas. Il me fixa ensuite d'un air sérieux avant de reprendre la parole devant mon air totalement ahuri.
"Y'en a pleins des grands blonds et musclés."
"Euh... ok."
Je restais un long moment à le dévisager sans bouger. Il avait vraiment dit ce qu'il venait de me dire ? Je sortis finalement de ma torpeur pour remettre mon polo machinalement.
"Et mon ami est le père de la jeune fille là-bas", je lui désignais Violette du doigts. "Il a la quarantaine environ. Ça ne vous dit vraiment rien ?"
Violette fit un petit coucou de la main alors je souriais amusé et je pus constater que le maître nageur aussi souriait. Allons bon.
"C'est plutôt mieux... Votre ami aussi est célibataire ?"
Je fronçais les sourcils alors qu'il me désignait Violette ET Livio. Non mais... hé ! Il y avait deux secondes, il était en train de me draguer ! Il allait arrêter oui ? Vexé, je le toisais légèrement dédaigneux.
"Hum... je ne sais pas. Livio est venu avec Queenie donc j'imagine qu'il y a comme une sorte de quelque chose entre eux... Et Violette et bien, je pense que Tim lui a tapé dans l’œil mais ce n'est que mon avis."
Casanova allait rentrer bredouille. Il se tapota le menton comme s'il réfléchissait avant de reprendre la parole.
"Ecoutez... Je ne sais pas. Vous avez regardé du côté du sauna ?"
Ah ? Ok. Il venait de répondre à ma question trois heures après. Ok pas de soucis. Je haussais un sourcil surpris avant de hocher la tête avec un léger sourire.
"Non mais c'est une bonne idée merci."
Je m'apprêtais à partir avant de revenir vers lui comme si une question me taraudait.
"Dites vous surveiller cette piscine toute la journée ?"
"Toute la journée, la nuit on est fermés !"
Ahahaha ! Pas étonnant qu'il soit con alors. Entouré de petite vieille toute la journée. Je hochais la tête avec une mine désolée.
"Pas de chance... Il fait si beau dehors"
Je poussais un soupir faussement compatissant avant de rejoindre Livio et Violette tout en me réjouissant intérieurement du mauvais sort de ce Don Juan du dimanche.
"Il n'est pas ici. Au sauna peut être. On va voir ?"
"Allons y, il ne nous reste pas beaucoup de possibilités..."
Livio approuva en se dirigeant vers le sauna, je le suivis d'un pas assuré alors que Violette me suivait vers la large porte qui indiquait "Sauna". Lorsque le vampire l'ouvrit de la fumée s'en échappa et il recula d'un pas avant de se pencher vers l'avant pour regarder à l'intérieur. Inconsciemment, je l'imitais pour tenter de distinguer une forme à travers l'épais nuage de fumé. J'allais avancer de quelques pas quand quelqu'un nous poussa tous les trois à l'intérieur et que le porte se ferma derrière nous dans un claquement. Je fixais la porte sans réagir, mon cerveau refusant de mettre en relation les différents éléments qui venaient de se passer.
"Eh merde !"
Je sursautais sous l'exclamation de Livio qui grognait et tirait sur la poignée de la porte en vain. Cette dernière resta close. Pire sous sa force, la poignée lui resta dans les mains. Je fixais la clanche avec horreur alors que mon cerveau faisait enfin les connexions nécessaires.
"TU VIENS DE CASSER LA POIGNÉE !!", hurla Violette.
"Tu avais une meilleure idée ?!", rétorqua Livio.
"OH MY GOD !"
"MAIS.... OH MY GOD !!!! C'EST LE MAÎTRE NAGEUR !!!!"
La panique. C'était la panique. On allait mourir étouffé ici ! Et il faisait chaud. Oh mon dieu ! Oh ! Non ! Se calmer. Respirer. Doucement. Voilà. Je posais ma main sur la porte close pour me maintenir debout le temps de reprendre mes esprits. Et cette chaleur ! J'enlevais rageusement mon polo et l'envoyais valser à l'autre bout de la pièce.
"Le premier qui me dit de le remettre je lui arraches les yeux."
J'étais persuadé que c'était le maître nageur. C'était lui qui nous avait envoyé ici et puis, il avait un regard vicieux qui ne m'inspirait pas confiance. Toujours se méfier des maîtres nageurs. Je poussais un profond soupir tout en regardant autour de moi, peut-être que Bob aussi avait été piégé ici. Je sortis mon téléphone de ma poche et le mis en mode lampe torche. A défaut de réseau, il pouvait malgré tout être utile. Mais aucune trace du père de Violette hélas. Tout semblait perdu. Une petite musique douce se faisait entendre et une odeur d'eucalyptus entêtante étaient notre seule compagnie dans le sauna. Et la chaleur. Insoutenable.
"Le maître nageur ? Il payait pas de mine mais effectivement, il s'est affolé à notre arrivée... Bordel."
Hein ? Qu'est-ce que Livio racontait ? Je fronçais les sourcils avant de me rappeler que j'avais effectivement accusé le maître nageur à haute voix toute à l'heure. Bon au moins, c'était pas totalement incohérent.
"Il était louche."
Je m'éventais du plat de la main comme je pouvais alors que la chaleur semblait encore augmenter.
"Bordel ce qu'il fait chauuuuud"
Cela dit, je pouvais encore enlever mon pantalon et il me resterait mon caleçon. Même si pour le moment, on allait éviter de se la jouer à la River. Ce n'était pas vraiment mon délire de me balader à poil.
"Bon... ne nous énervons pas...."
Bon... Ok... c'était moi tout seul qui paniquait mais j'avais le droit ok ? On juge pas d'abord. Je me tournais alors vers Livio.
"Tu crois que tu as assez de force pour défoncer la porte ?"
"Si mes champs de force fonctionnait, on serait deja sorti d'ici. Pourquoi ça fonctionne pas sur le bateau !!!"
Je posais un regard légèrement blasé sur Violette qui commençait à s'énerver. Non mais... avec des si... on serait sorti depuis longtemps. Toutefois, je ne relevais pas et me concentrais sur Livio.
"Je pourrais, mais... Attend..."
QUOI ? ATTEND QUOI BORDEL ? Oh non... non non non non non. Livio porta la main à son crâne comme s'il venait d'avoir une sacré migraine. Ce n'était clairement PAS le moment. Je le fixais totalement angoissé alors qu'un bourdonnement me vrilla le crâne. Qu'est-ce que c'était que ça encore ? Les lumières se mirent à danser devant mes yeux alors que la fumée s'épaississait et que l'odeur d'eucalyptus se faisait de plus en plus présente. Livio fit tomber la poignée de la porte qui résonna sur le carrelage détrempé ce qui me sorti légèrement de ma torpeur.
"Livio !!!! Merde Livio ! Oh putain de merde..."
Je tentais de m'approcher de lui mais la douleur dans ma tête me stoppa contre la porte. Je m'appuyais contre cette dernière avant de tambouriner avec le peu de force qu'il me restait. Peut-être que quelqu'un m'entendrait et viendrait nous sauver.
"HÉ HO Y A QUELQU'UN ??? ON EST COINCÉ À L'INTÉRIEUR !!!"
Et c'est là que Violette eut l'idée la plus géniale de l'existence. Elle fit apparaître un champ de force autour d'elle qui chassa la fumée et s'agrandit. S'agrandit encore. Et encore. Et... BAM !!! Implosa. Je n'eus pas le temps de faire quoique ce soit avant d'être soufflé par l'implosion et que tout devienne noir...
Jb reviendra dans ; Destination Pacifique ! La suite... ... Ou pas !
Athénaïs du Chestershire
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Alice au pays des merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : The Moon in the sky !
Jeudi 21 Mars - L'Océan en direction de Papeete - Matin -
Parfois, souvent, Queenie se disait qu’elle devait être maudite. Il n’y avait quasiment pas une seule fois où toutes les choses qu’elle entreprenait se déroulait correctement. Elle l’avait remarqué déja dans son monde, quand à chaque fois une simple balade se transformait en un combat épique ou une quête extraordinaire. Certes, elle ne disait jamais non à l’aventure, mais pouvait on la laisser souffler au moins une fois ? Pouvait elle décider d’elle même de son destin ? Oui, elle le voulait, mais ne le pouvait apparemment pas, et ce n’était pas à Storybrook que les choses s’étaient arrangées. Si Magnolia était une ville agitée, celle du Maine l’était encore plus. Or la question n’était pas là, puisque elle se trouvait à des dizaines de milliers de kilomètres, en plein océan. Elle qui avait pensé en se levant ce matin à toutes les activités de détente qu’elle allait pouvoir faire, n’avait absolument pas prévu de retrouver le meurtrier d’une star et de lui faire payer de lui gâcher ses vacances. Car oui, même si elle était empreinte de justices et d’idéaux, venger la mort de ce pauvre Clooney n’était pas la priorité de son esprit, pensant plutôt à elle. Ses vacances étaient vraiment foutues, car elle se doutait bien qu’ils ne trouveraient pas l’assassin comme ça, d’un claquement de doigt. Elle était assez rodée dans ce genre d’exercice pour savoir qu’il fallait au moins quelques jours pour trouver un suspect, l’interroger, et le confronter avec d’autres éléments. De plus, cette histoire de personnes introuvables, qui venait s'ajouter comme une couche de poussières ne lui disait rien qui n’aille. Elle connaissait Viktor comme si elle l’avait faite, et elle savait qu’il ne partirait pas pour faire une activité sans prévenir. Sous ses airs bourrus, il était bien trop doux pour donner du soucis aux personnes qu’il appréciait.
“Bien !” Regardant le groupe de Livio s’éloigner, Queenie se tourna vers ces deux nouveaux partenaires d’aventures. “Je suggère d’aller faire un tour dans tous les lieux de restauration. Comme dit plus tôt, nous avons un disparu qui aime beaucoup la nourriture. Emaline raffole aussi des buffets. Quant à Viktor, il ne dit jamais non à un café de bon matin.” “C'est... Une bonne idée. J'espère que nous les trouverons tous vite. Sain et sauf.” Elle hocha la tête en signe d’approbation. Même si elle ne s’inquiétait pas véritablement pour Viktor, qui savait plus que se défendre, penser qu’Emaline était en proie à un quelconque danger lui tordait l’estomac. Néanmoins, Léo ne l’entendit pas comme ça, préférant aller chercher de son coté. “Fait attention à toi !” Cela ne l’a dérangeait pas vraiment, après tout chacun était libre de faire ce qui lui plaisait, or elle trouvait sa décision fort regrettable. Et s’il lui arrivait quelque chose ? Si elle avait émis l’idée des groupes c’était justement pour que personne ne soit seul. Pas qu’elle doutait des capacités combatives de chacun, mais c’était comme ça qu’on lui avait appris à fonctionner, pour avoir un où cas où, une protection en somme. “Attend Léo !” Elle interpella l’esprit avant qu’il ne soit trop loin. “Rendez vous ici dans environ 1h ! Si jamais l’un de nous est en retard, cela voudrait dire qu’il se passe quelque chose de grave. Il faudra dans ce cas là avertir Grâce !” “Parfait rendez vous dans une heure, si tu trouves Emaline, prend en soin. Protège la pour moi. Je veux que tu l'as retrouve vivante. Donne ta vie pour elle, s'il le faut Erza. Mais ne dit jamais qu'elle est morte, je ne supporterais pas. Et si je ne reviens pas, dit lui que je l'aime et que j'ai donné ma vie pour la retrouver. Et que chaque fois, elle regardera les étoiles, je serais près d'elle.” L’heure n’était pas aux bavardages, ni au mise au point alors Queenie ne préféra pas répondre, hochant juste la tête avant que leurs chemins ne se séparent. Elle n’avait pas besoin qu’on lui rappelle de protéger Emaline. Même si elle mettait un point d’honneur à ne pas être envahissante dans la vie de ses amis, elle veillait toujours inconsciemment sur eux, et savoir que deux de ses plus proches étaient introuvables … Ainsi ils partirent d’un autre côté, tandis que la silhouette de Léo disparaissait rapidement de l’autre. Observant tout sur son passage, marchant très rapidement, elle ralentit le pas quand elle entendit Rémi lui parler. “Et vous ? Vous cherchez qui ? ” “A proprement parlé je n’ai perdu personne étant donné que je suis venue seule sur le papier.” Elle tourna la tête vers lui, faisant finalement une petite moue, trahissant son inquiétude. “Viktor est ce qui pourrait se rapprocher le plus de mon petit frère en quelque sorte, nous avons grandi ensemble.” Cette malédiction était bien faite quand même quand on connaissait leurs histoires respectives. “Et Emaline une jeune fille que je connais depuis de nombreuses années, qui m’est tout aussi importante.” "C'est à n'y rien comprendre... Je veux dire... Pourquoi Emile? Et pourquoi cibler... Seulement certaines personnes?" Elle poussa un soupir avant d’attacher ses cheveux en queue de cheval haute. “Honnêtement je ne sais pas. J’ai quelques théories qui s’élaborent mais elles n’augurent rien de bon.” Oh oui …son esprit formé aux missions complexes et dangereuses lui avaient rapidement fait penser au pire même si une idée se détachait des autres et elle espérait sincèrement se tromper. Si cela se serait passé pendant la malédiction, elle aurait clairement laissé Viktor se débrouiller seul, comme le code qu’ils avaient en tant qu’espions. Néanmoins, tous ceci n’étaient que des faux souvenirs, et Erza, elle, ne laisserait jamais quelqu’un en proie à n’importe quel danger. "J'espère juste... Qu'ils vont bien." Jetant un coup d’oeil à Remi, elle remarqua qu’il était vraiment très pâle. Se mordant la lèvre, elle voulait lui dire quelque chose, le rassurer, mais cela n’était pas forcément sa tasse de thé. Plutôt terre à terre, allant directement au vif du sujet, elle laissait en général Viktor s’occupait de ce genre de chose car sous ses airs blasés, il avait ce don de calmer n’importe qui. Que dirait il s’il était actuellement à sa place ? Certainement pas ce qu’elle avait en tête, que tout ceci n’était qu’un piège pour les attirer dans un but qu’elle ignorait encore. “Oui … si cela se trouve … ils sont juste … entrain de se détendre et nous nous inquiétons pour rien.” Elle faisait clairement un effort, souriant doucement à l’homme à ses côtés et la fin du trajet se passa en silence, chacun ruminant leurs propres pensées, surtout que l’entrée du restaurant se trouvait seulement à quelques mètres de là où ils étaient.
Il y avait un brouhahah de fond et Queenie ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il venait d’y avoir un meurtre, ici même, et tout le monde faisait comme si rien ne s’était passé. Il n’y avait même pas une zone de sécurité pour conserver les preuves. Serrant les dents ainsi que les poings, elle se retenait de ne pas hurler sur ces serveurs qui passaient entre les tables, ne se souciant pas qu’ils étaient sur une scène de crime. Rémi lui, cherchait Emile, l’appelant aussi, où cas où ce dernier était assis à une table entrain de manger tranquillement. Scrutant les alentours, elle savait que Viktor n’était pas ici. Tout aussi professionnel qu’elle, il n’aurait jamais ignoré un mort, reprenant ses vacances avec le sourire. Alors elle observait le comportement des gens présents, pour voir s’il n’y en avait pas de suspect. C’est là, qu’elle remarqua, dans un coin, près de la terrasse, une jeune femme avec une grande capeline sur la tête, des grosses lunettes de soleil. Or ce n’était pas tout, car le plus important n’était pas ses accessoires, mais bel et bien son attitude. Elle pleurait à chaudes larmes en essayant de le cacher. Il n’en fallait pas plus pour que Queenie se dirige vers elle pour savoir le fin mot de l’histoire. Si cela était du à une peine de coeur, elle partirait aussi rapidement qu’elle était venu, mais si elle aussi avait un proche disparu, tout changerait. "Excusez moi de vous déranger de manière aussi impromptue mais pouvez vous me dire ce qui vous cause autant de soucis ?" Elle avait pris sa voix la plus douce, tandis que Rémi faisait un petit coucou de la main gêné. La femme releva la tête dans leur direction, tout en reniflant derrière son mouchoir d’une façon qui se voulait élégante. « Je suis désolée mais... mon mari est mort ce matin, et... » Elle hoqueta pour reprendre difficilement. « Et tout le monde a l’air de s’en moquer ! » Elle aurait pu crier victoire, son instinct ne l’a trompant que très rarement, mais Queenie était bien trop polie pour faire une chose pareille. "Toutes mes condoléances !" La femme continua de pleurer à chaudes larmes. Rémi lui présentant aussi ses condoléances. Elle lui tapota doucement la main comme pour lui montrer qu’ils pouvaient la comprendre. Elle laissa passer quelques minutes de silences avant de s'exclamer très sérieusement. "Justement nous enquêtons sur son meurtre !" Elle va faire un petit silence avant de reprendre rapidement. "Car il y a eu aussi des disparitions inquiétantes. Nos proches ne répondent pas à l'appel ... et nous espérons qu'il n'y a pas de liens ... même si je pense le contraire." « Un... son meurtre ?! Mon dieu vous pensez que... que quelqu’un lui aurait voulu du mal ?! » Elle était effrayée et effarée, ce que Queenie pouvait comprendre. “Nous ne pouvons pas exclure toutes les hypothèses, surtout de part son statut de star international. Ses ennemis doivent être légions." “Vous... pensiez qu'il était mort d'autre chose?” Bonne question ! Même si le suicide ou la maladie étaient dans les dernières lignes de son classement, il ne fallait pas l’exclure. “Mais George était très aimé et nous n’avions pas beaucoup de contrevenants.... même les médias nous laissaient tranquille. J’espérai que cette croisière n’était que commune aux autres, pas... pas finir comme ça !”“Parfois l’on ne se rend pas forcément compte de ces choses là, comme la surface invisible d’un iceberg” Si on lui avait bien appris un truc lors de sa formation d’espionne et qu’elle avait elle même remarqué à vrai dire durant sa vie, était que les apparences étaient plus que trompeuses. Une bon mari à qui la vie souriait pouvait commettre les pires atrocités sans que personnes ne s’en rendent compte. La veuve éplorée se moucha encore une fois bruyamment, et la blonde put distinguait à travers ces bruits des petits mots d’excuses avant qu’un serveur n’apporte une tasse de thé qu’elle avait sans doute du commander avant. “Désolée je... vous vouliez quelque chose ? Vous avez... perdus des proches vous aussi ?” Le visage de Queenie était fermé, sérieux. “Personne n’est préparé à la mort, votre réaction est tout à fait normale.” Elle leva rapidement les yeux vers le serveur avant de le porter vers Rémi, qui lui tendait un paquet de mouchoir délicatement. "Mon grand frère a disparu. Je... nous essayons de le retrouver mais nous ne voulons pas vous déranger vous devez être bouleversé. " “Il y a pour le moment cinq personnes qui ont disparu et je ne pense pas que cela est du au hasard.” Est ce que cela avait un lien avec la mort de Clooney ? Peut être, ou peut être pas. Il y avait peut être même deux psychopathes sur ce bateau, deux affaires totalement différentes. La femme secoua doucement la tête tout en tournant son thé, l’air de compatir avec Rémi. “ .... Je suis désolée pour votre frère, j’espère que vous le retrouverez... moi je n’ai pas encore eu le droit d’aller voir George, pourtant je suis sa femme. Et nos enfants... qu’est ce que je vais dire à nos enfants... !” Queenie se mordit la lèvre inférieure essayant de contenir la colère qu’elle avait. “Il y a beaucoup de manquement aux principales règles de sécurité concernant ce genre d’évènements. J’essaie de me convaincre du fait que ce n’est pas le travail de l’équipage d’un navire mais quand même.” Cela l’a travaillait beaucoup, toutes ces choses simples qui n’étaient pas faites, alors que Rémi consolait la femme. "Vous trouverez les mots. Ce sont vos enfants vous trouverez. Et vous saurez leur dire qu'ils ne seront pas seuls dans leur deuil." Elle ne regrettait pas d’avoir fait équipe avec Rémi. Il apportait cette touche de compassion qui lui manquait tant, trop pris dans les rouages infernales de la justice et du travail. La dame regarda Rémi tristement, serrant sa main et son poignet. “Nous voyageons avec Pacific Heaven depuis longtemps, mais c’est la première fois que... qu’une chose pareille... mon dieu, excusez moi !" Le chagrin était trop fort pour Amal, et elle se leva prestement pour partir pleurer, certainement dans un endroit plus à l’abri des regards. Queenie se tourna vers Remi qui était véritablement gêné, se frottant la nuque. “Quand je dis que ce sont des incompétents … La première des choses est de prendre en charge la famille des victimes !” Elle secoua la tête, les bras croisés contre sa poitrine. “Il aurait fallu interroger tous les serveurs, et la personne qui a découvert le corps.” Qu’est ce que l'incompétence pouvait l’énerver. Même s’ils ne savaient pas faire, elle avait la désagréable impression qu’ils ne mettaient pas du leur. Se pinçant le nez pour ne pas laisser ses émotions la submerger, elle ajouta. “Mais vu qu’ils veulent s’en charger … Je vous préviens, si nos disparus sont mêlés de près ou de loin à ce meurtre, c’est moi qui prendrait les choses en main et ça ne se passera absolument pas comme ça.” “Je... pense que vous avez raison. Sans porter de jugement hâtif, je pense que le capitaine est un peu... tourne son index près de sa tempe Je ne suis pas sur qu'on puisse compter sur eux.” Elle avait exactement la même impression que Rémi, et en général ses sens ne l’a trompaient pas.
Un serveur arriva pour débarrasser la table de la jeune veuve, et Queenie pensa que c’était le bon moment pour lui poser des questions. "Excusez moi, mais nous cherchons des amis. Est ce que vous avez vu passer un rouquin de cette taille avec une bouée avocat et un petit chataîn clair, au teint très pâle, assez trappu ?" Or au lieu de répondre par un oui, ou par un non, réponse qu’elle attendait dans le respect étant donné qu’elle avait utilisé son ton le plus agréable, elle n’appréciait vraiment pas ce regard de dédain que le serveur les envoya, osant même les toiser de la tête aux pieds ."Vous voyez pas que je suis occupé ?" Il désigna la table comme s’ils étaient des abrutis. "Les veuves éplorées c'est sympathique mais qu'est ce que ça salit les nappes et les serviettes..." Il poussa un long soupir, comme s’il était fatigué de ça. Queenie papillona quelques instants des cils, alors que son poing la démanger. Comment cet homme osait il parler sur ce ton, d’une chose aussi grave ? Rémi à coté, était visiblement tout aussi choquée qu’elle, sans doute moins rageur, beaucoup moins rageur qu’elle. “Elle... A perdu son mari. ça ne choque pas?” Le serveur haussa les épaules, et elle put presque voir un petit sourire cynique. Trop, s’en était trop. Faisant un pas en avant, elle pointa son doigt accusateur devant le nez du jeune homme, à défaut d’avoir une épée."Bien, on va commencer par dire les choses simplement. De un, reparlez comme ça, et vous serez véritable occupé … à attendre que les urgences vous redonne figure humaine. De deux, est ce que je vous ai parlé de Madame Clooney ? Non, alors débouchez vous les oreilles, connectez vos neurones, et répondez à ma question !" Le serveur, qui s’était néanmoins reculé d’un pas continua dans la provocation, mettant toujours plus d’eau dans le moulin de la colère d’Erza."Elle en a perdu un, y'en aura d'autres. Maintenant qu'elle est riche et seule, elle s'en trouvera vite un nouveau ! Poussez vous." Il pousa Rémi pour passer avec son plateau mais le grand gaillard l’interpella rapidement, toujours dans l’espoir d’avoir des informations.“Attendez!! Vous n'avez pas vu un homme un peu plus petit que moi, brun et plutôt enthousiaste de votre nourriture?!” Très bien, s’il ne répondait pas maintenant, elle ferait comme elle l’avait toujours fait, attraper sa tête, la foutre contre un mur et attendre que d’autres mots que aïe j’ai mal, pitié arretez, ne sorte de sa bouche. Le serveur fit ce que la blonde pensait, il ne répondit pas, continuant de les regarder avec cet air supérieur., levant même les yeux au ciel. "Sérieux, j'ai pas signé pour ça...." dit il, avant de reprendre un air plus sérieux et de fixer Queenie, qui était à une phalange de faire ressortir sa colère, son aura de magie rouge par contre, l’entoura quelques rapides secondes alors qu’elle entendait le serveur lui parler comme à une malpropre."Connectez vos neurones vous aussi : non, pas vu, je suis en poste depuis vingt minutes donc j'en sais rien et maintenant aller embêter quelqu'un d'autre !" Si le capitaine du navire n’était pas venu à cet instant précis posant sa main sur l’épaule du serveur, Queenie l’aurait envoyé dans le mur d’en face. "Yvan, quel garnement malpoli !" Elle s’était déja presque mit en position pour l’attaquer. Ses yeux vairons fixèrent Jim qui lui faisait un sourire mielleux, poussant sur le coté le serveur qui avait une attitude bien trop étrange. "Bouge de là." Pendant que Jim houspiller le fameux Yvan, Rémi se pencha un peu vers Queenie. “Le revoilà....!” Soufflant pour essayer de se calmer, faisant appel à tout le self contrôle dont elle était dotée, ce fut à son tour de prendre un air hautain. "Je ne vous félicite pas pour votre personnel ..." Jim eut l’air désolé mais c’était bien trop exagéré pour qu’elle le pense sincère. "Oui, hélas, certains ont été pris à la va vite pour cause d'absence d'autres bien plus qualifiés... J'en tiendrait deux mots au chef de restauration pour qu'il s'occupe de celui-là." Elle hôcha la tête en signe d’affirmation. Travaillant elle même dans le milieu de la nourriture, elle savait parfaitement que l'accueil devait être tout aussi bon que ce qu’ils servaient, et ce n’était pas Rémi qui allait la contredire sur ce point là. "Avez vous trouvé nos amis ?" "Pas encore, non !" Son ton changea aussitôt, plus enjouée. "Les avez-vous trouvés ?" Était il idiot ? Ne comprenait il pas à son regard et à son altercation que ce n’était pas le cas ? "Vous pensez que nous sommes venus ici pour prendre un petit déjeuner ? Non ! Nous les cherchons ... étant donné que votre système de caméra n'est pas fonctionnel ..." Le capitaine fut touché dans son égo, répliquant du tac o tac. 'Il l'est ! Extrêmement bien fonctionnel ! Mais nous avons eu un contre-temps et maintenant tout à l'air opérationnel !" Il plaça sa main devant sa bouche, comme pour leur dire un secret. "Nous n'excluons pas une taupe dans nos rangs, l'accès au local étant strictement interdit au personnel non autorisé." Ça c’était leur problème … ah moins que cette taupe n’est prévu bien d’autres choses que de débrancher les caméras. Simple complice où véritable meurtrier ? "Bien. S'il est fonctionnel, allons nous en servir pour retrouver les disparus. Nous gagnerons un temps considérable plutôt que de courir comme des rats." Il suffirait d’un seul coup d’oeil au système de vidéosurveillance pour trouver tout le monde. Queenie avait l’oeil, ayant travaillé par le passé sur ce genre d’appareil. Or la réponse fut négative, ce qui ne lui plaisa pas du tout. "Je ne... Pense pas. Navré. Nos techniciens sont déjà en train de travailler pour espérer retrouver les vidéos de cette nuit, ça va leur prendre des heures. Vous ne ferez que leur faire perdre du temps à vouloir vous rajouter dans l'équation pour chercher d'autres personnes." Il marqua une pause avant de reprendre, remarquant que son aura rouge était revenue, apparaissant brièvement.. "Sans compter que ces personnes sont sans doute quelque part, sûrement !" Forcément, son ton était beaucoup plus dur, s’approchant de lui avec toute sa carrure. "Ecoutez moi bien Monsieur Birdbox ... nous sommes présentement sur une scène de crime et rien n'a été fait correctement. Je pense que cette mascarade a assez duré…. Soit vous êtes coopératifs avec nous ce qui pour le moment n'est absolument pas le cas en réalisant le maximun.... Soit vous êtes au courant de quelque chose et vous feriez mieux de cracher le morceau immédiatement si vous ne voulez pas que j'aille le chercher moi même. J'ai connu assez de situations similaires pour savoir que quelque chose d'étrange est en train de se produire… et que oui nous perdons un temps considérable dans une chose qui ne nous menera à rien … à part dans le mur. Dans un enlèvement, les 24h sont les plus cruciales....encore plus dans un lieu clos où le potentiel ravisseur se sait cerner. Me suis je bien fait comprendre ?" Quelques minutes de silence se firent, les regards des deux hommes tournaient vers elle. Si Rémi fit une parfaite imitation du poisson rouge, Jim lui, afficha plutôt un petit sourire, presque comme s’il était content de ressentir la colère de la reine des fées. "Vous n'êtes pas quelqu'un a qui on dit souvent non, je me trompe ?" Plus son sourire grandissait, plus sa colère grondait comme une tempête marine. “Sans doute parce que je me montre à la hauteur des responsabilités que l’on me confie.” Sa voix était aussi tranchante que les lames de ses katanas et ses yeux aussi sombres que son armure aux ailes noires. Jim en redemandait. Etait il masochiste ? "Elle est remarquable !" Il faisait comme si elle n’était pas là. Il avait le culot de pencher sa tête vers Rémi, pour lui parler d’homme à homme pour lui dire ça. S’il y avait bien une chose qu’elle détestait par dessous tout était cette attitude machiste … aurait il dit la même chose si elle avait été un homme ? Elle n’en était pas sur, non, elle en était même persuadée. Oh, là, la rage qu’elle contenait depuis tout à l’heure ressortait de plus en plus .. elle pouvait le sentir dans ses doigts qu’elle contractait. Elle en avait maté des plus coriaces que lui, et si ça n’avait pas été le capitaine, elle l’aurait tout simplement démoli. Elle se retenait en pensant qu’à la vue des nuls qu’il y avait, personnes n’arriveraient à piloter un bateau pareil. Queenie avait certes un nombre incalculable de qualités, la manoeuvre d’un navire de croisière n’était pas dans ses prérogatives. Enfin mise à part si cela était nécessaire pour leur survies. "Je suis diplômé de droits, mademoiselle, donc je suis parfaitement au courant des prérogatives et autres mises en place à effectuer. Soyez assurés que nous mettons tout en oeuvre pour éclaircir cette histoire. Mais pour la question des disparus, nous ne pouvons la prendre en priorité pour la simple et bonne raison qu'ils sont sans doute quelque part sur le navire. Nous gérons d'abord un meurtre. Si vous souhaitez vous occuper des autres, faites, vous avez mon accord." On pouvait lire dans son regard tout le dégoût qu’elle avait pour lui en cet instant précis, n’appréciant pas du tout le ton mielleux qu’il employait.Croisant ses bras sur sa poitrine, serrant fermement sa peau entre ses doigts comme une sorte d’antistress, elle lui répondit avec beaucoup moins de gaîté et plus de hargne. "Bizarrement, on ne dirait pas ... pourquoi avez vous laisser la scène de crime être souillé dans ces cas là ? Pourquoi avez vous laissé la femme de la victime seule, dans le coin d’un bar, sans aucunes aides psychologiques ?""Je connais mon travail, mademoiselle." Va--t-il lui répondre, en se penchant un peu vers elle. Il ouvre la bouche, la referme. Inspire. "Madame Clooney va être entouré de nos meilleurs psychologues et assistants. Elle est déjà auprès d'eux à l'heure actuelle, Grace me le confirmera." Elle prit une grande inspiration pour éviter d’élever la voix, et la main surtout sur ce capitaine qui donnait l’impression clairement de se moquer d’elle."Tiens bizarrement quand on l’évoque ça se réalise soudainement ..." Elle ferma les yeux rapidement, pensant que cette discussion ne menait nulle part. "Je vais vous me répéter ... mais si nos amis ne sont pas ou plus sur ce bateau ... que ces disparitions sont mêlés de près ou de loin au meurtre ... et qu'ils leurs arrivent quelque chose ... vous ne vous en tirerez pas comme ça …!” Elle fixa Jim dans les yeux, regard droit et franc qui montrait sa détermination et le fait qu’elle n’hésiterait pas une seconde si jamais il arrivait malheur à ses amis. D’ailleurs il le comprit, se reculant encore un peu."Si ces disparitions sont liées, vous le saurez bien assez vite car nous reviendrons vers vous ! Nos agents de sécurité patrouillent et nos vidéos sont observées à la loupe actuellement pour tout mouvement suspects et... Hmm, oh !" Il porta sa main à son oreille avant de leur faire un air désolé. "On me signale un incident dans un spa, veuillez m'excuser..." Et il s’éloigna rapidement, laissant Queenie et Rémi au même point que quelques instants auparavant. Au même point ? Pas si sur pour la mage qui se tourna vers son partenaire d’aventure, en vérifiant que Jim était bien parti."Venez, nous allons le suivre ! Ça fait beaucoup d’incidents en quelques heures vous ne trouvez pas ?" Rémi était d’accord avec ce qu’elle disait, hochant la tête. C’était louche. Tout était louche, les sens de Titania étaient en ébullition. Alors qu’ils commencèrent à prendre la direction des saunas, Rémi tourna la tête rapidement, avant de crier le prénom de son frère. Il n’en fallut pas plus pour que le rat décampe, pensant voir celui qu’il cherchait, et qui visiblement partait dans la direction opposée. Queenie resta quelques minutes interdites, hésitant entre suivre son intuition d’aller voir ce qu’était cet incident et de suivre Rémi. Finalement, elle opta pour la seconde solution, levant les yeux au ciel avant de courir pour le rattraper. Elle avait bien vu la gentillesse de Rémi, et les attentions qu’il avait eu. Elle ne pouvait pas le laisser seul. Pas qu’il ne soit pas capable de se défendre, mais elle ne le voyait pas faire de mal à une mouche. C’était bien elle qui avait dit de faire des groupes pour prévenir toutes les situations et Queenie faisait ce qu’elle disait. Heureusement qu’il était repérable de loin, et c’est en deux enjambées, qu’elle le rejoignit dans le couloir qui faisait angle avec le restaurant, celui menant à des escaliers ….
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Rémi LePetit
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• C'est de la farine Luci ...
• Ah non j'suis sur que c'est de la coke !
• Tu me fatigues ...
| Conte : Ratatouille | Dans le monde des contes, je suis : : Rémi le rat de cuisine
Une croisière sur le Pacifique?! Pacifiquement coooooool!
Rémi était d’accord avec elle, il se passait définitivement un peu trop de choses bizarres sur ce paquebot. Entre le meurtre -rien que d’y penser, Rémi en avait encore des frissons partout, comment pouvait-on commettre un tel crime ?-, la disparition d’Emile et celles de tous les autres invités des habitants de Storybrooke -d’ailleurs, c’était bizarre, cette malchance qui poursuivait les Storybrookiens, non ?-, et maintenant ce capitain qui était franchement…. Bizarre, Rémi sentait malgré lui une boule d’angoisse se former dans sa gorge et l’empêcher peu à peu de respirer. Où était Emile ? Comment est-ce qu’il avait pu disparaître de la sorte ? Et surtout, comment est-ce qu’il avait fait pour ne pas s’en rendre compte ? Il était son petit frère, certes, mais il avait toujours été le plus mature des deux ! C’était à lui de faire attention, pas l’inverse ! Pourquoi est-ce qu’il avait accepté de boire avec lui ? Il aurait du être plus attentif, plus sérieux !
Portant son pouce à sa bouche pour le mâchonner machinalement, comme souvent en cas de stress chez lui, Rémi se figea soudain, alors qu’il suivait Queenie dans le couloir. Un peu plus loin dans le couloir… C’était Emile, pas vrai ? C’était… Presque la même silhouette, presque la même façon de marcher ou…
-Emile ! lança Rémi, avant de se lancer à la poursuite de l’homme en question.
Derrière lui, il cru entendre Queenie l’appeler, lui demander ce qu’il fichait, mais il était trop concentré à essayer de ne pas le perdre de vue pour répondre de façon cohérente. Il lui montra vaguement la silhouette du doigt, tentant de se faufiler entre les dizaines de personnes qui se pressaient dans le même couloir qu’eux. Sérieusement ? Il y avait des dizaines, des milliers de couloir dans ce bateau et c’était dans celui-ci précisement que se trouvait tout ces gens ?!
-Emile ! Mi-mile ! ajouta-t-il, sachant pertinement que son frère détestait ce surnom, ce qui aurait du le faire réagir.
-Poursuivons le ! le coupa Queenie, qui l'avait rattraper. Vous voyez bien qu'il ne vous entend pas !
Penaud, Rémi hocha la tête, se faufilant à la poursuite de son frère présumé, tournant à l’angle où il l’avait vu disparaître… Avant de se figer une demi seconde. C’était une blague ? Le couloir était bondé ! C’était même à se demander par quel miracle Emile avait pu aller aussi loin, il était quasiment à la moitié du couloir! Comment avait-il fait aussi vite ? Malgré lui, Rémi eu un petit soupir d’agacement, avant de s’élancer dans le couloir, tâchant de bousculer le moins de personnes possibles, bien que cela ne fonctionna qu’à moitié. Et la litanie de ‘pardon, excusez-moi, je suis navré, excusez-moi, pardon’ n’y changea absolument rien, plusieurs soupirs d’agacement et autres râleries se firent entendre.
-Mais bon sang, chacun son tour à la fin ! rouspeta même une dame, auprès de laquelle Rémi s’excusa platement, avant d’aviser Queenie, qui elle, ne présentait aucune excuse à qui que ce soit, et avançait clairement plus vite que lui.
-Je suis désolé, Madame, je cherche… Emile ! appela-t-il pour la dixième fois.
La silhouette d’Emile eue une sorte de hochement de tête, et maintenant qu’il s’était rapproché, Rémi put constater qu’il portait une casque audio, ce qui le fit presque lever les yeux au ciel d’agacement. Emile biffurqua sur sa gauche, longeant l’une des piscines, avant de disparaître à nouveau dans l’un des couloirs adjaçant, ce qui fit gronder Rémi de frustration.
-Non ! râla-t-il, ce qui attira visiblement l’attention d’une charmante petite vieille dame.
-Excusez-moi, où courrez-vous comme ça ? demanda-t-elle gentiment, venant se mettre à la hauteur de Rémi, appuyée sur sa canne.
-Pardon, s’excusa-t-il par réflexe, j’essaie de rejoindre mon frère, ajouta-t-il, désignant la silhouette qui s’éloignait de plus en plus.
Devant lui, Queenie lui dédia un regard colérique, visiblement peu ravie qu’il perde du temps à s’expliquer de la sorte. Pendant un instant, Rémi cru même apercevoir une sorte d’aura rouge émaner d’elle, ce qui l’obligea à cligner des yeux plusieurs fois de suite.
-Oh, c'est une course poursuite ? Je peux venir ?! fit aussitôt la vieille dame, l'air plus ravie que jamais.
-Euh... Je ne sais pas, fit-il, totalement prit au dépourvu.
-Non, le coupa Queenie, le fusillant du regard, on a pas le temps, vous allez nous ralentir. Allez Rémi dépêchez vous !
La vieille dame eue un air triste soudain, presque penaud.
-Oh, moi qui ai toujours rêvé de participer à quelque chose comme ça !
-Euh... Vous voulez venir?
Elle avait l'air tellement déçue que cela lui faisait vraiment mal au coeur. Cela ne toucha cependant pas Queenie outre mesure, puisqu’elle revint sur ses pas attraper le poignet de Rémi et l’obliger à avancer, l’arrachant à la charmante vieille dame, qui eue l’air un peu surprise.
-Mais jeune homme… Bon courage! lui lança-t-elle finalement, agitant sa canne en guise de au-revoir.
Rémi lui répondit d’un rapide salut de la main, suivant Queenie qui elle, n’était pas franchement d’humeur à saluer qui que ce soit, et Rémi pu jurer cette fois qu’il vit clignoter une sorte de brume rouge autour d’elle, comme si sa colère devenait brusquement palpable ! Déglutissant difficilement, il fit de son mieux pour suivre son pas, disperssant juste des ‘pardon’ et d’autre ‘désolé, ça et là sur leur passage.
En quelques secondes, ils furent là où la silhouette d’Emile avait tourné, les faisant déboucher sur un nouveau grand couloir mais avant même que Rémi ne puisse réellement faire quoi que ce soit, un bruit sourd retentit, semblable à un ‘boum’, et Queenie s’effondra en avant, tête contre le sol. A côté d’eux, une porte entrouverte grinça, et lorsque Rémi se tourna vers elle, un visage familier disparut dans l’ombre de la porte, faisant s’écarquiller les yeux de Rémi.
-Mais qu’est-ce que t...
Il n’eut cependant pas le loisir de finir sa phrase, car une vive douleur irradia soudain de l’arrière de sa tête, à l’instant où un autre son sourd, plus semblable cette fois à un ‘bang’, retentissait, et il perdit connaissance.
Ce fut le son d’un vibreur qui le réveilla. Un son en trois temps, un peu comme celui de son téléphone, posé sur un matelas. Par réflexe, il voulu l’éteindre, mais son crâne se mit aussitôt à pulser de douleur, irriguant ses tempes d’un étau de métal qui le fit grimacer. Portant sa main à son crâne dans un gémissement, Rémi mit quelques secondes avant de réaliser qu’il était de retour dans son lit. Fronçant les sourcils, il examina rapidement ce qui l’entourait, mais il était bel et bien de retour dans sa cabine. Seul.
Et sur l’écran de son téléphone, le prénom ‘JOANNE’ apparaissait, sans cesser de vibrer.
-Mais qu’est-ce que...
Loke Lionstar
« Tous les hommes sont des imbéciles »
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| Conte : Manga Fairy Tail | Dans le monde des contes, je suis : : Loki ★ (Leo du Lion , L esprit céleste )
Leoline & pleins de monde & Karen qui s’incruste contre ma volonté
La guilde des bracelets turquoises, enfin presque, il manquait quelques personnes au rendez-vous, qui n'en était pas un. C'était le meurtre de George Clooney qui nous avait tous rassembler pour le petit déjeuner. Tous réuni sur le pont principal.On était toujours autour du corps de ce personnage couvert d'un drap. Nous étions tous comme des vautours a s'imaginer un potentiel scénario. Pas de panique! J'avais gardé mon sang froid mais heureusement, Queenie avait prise le contrôle de la situation prenant la menace très sérieux. Et elle avait raison, cette histoire de meurtre d'une celebritée et de disparitions était très nébuleux. Il fallait enquêter ! Mais avant tout proteger. C'était pour cette raison, qu'il fallait retrouver nos compagnons de voyage. Pour s'assurer que tout le monde était sain et sauf.
Mais au fond de moi ,plus que j'écoutais sans un mot, cette histoire était inquiètante, L’inquiétude et la culpabilisation commencait a m' envahir. Coupable. Parce que j'avais échoué a mon devoir d'étoile. Veiller sur mes proches durant la nuit. Enfin surtout veiller sur la personne qui était sous ma responsabilité. Personne n'avait pu me rassurer en me donnant un peu d'espoir concernant Emaline. Manquant une personne cher a mon coeur. Mais rien ne prouvait qu'elle avait disparue. Elle faisait peut-etre simplement la grace matinée, ou elle ne m'avait peut etre pas attendu pour faire une activité, ne comprenant pas mon absence soudaine. Elle s'était aventurer dans le divertissement qu'offrait cette croisière. Espérant qu' elle m'avait peut-etre même laissée un mot , dans notre chambre au moins pour me rassurer. Et me demander a la rejoindre.
Après tout, je n'étais pas retourner la bas, dans notre suite. Parce que j'avais préféré prendre du recul avec Emaline, pour faire le point sur notre histoire. Parce qu'avec elle, je désirais plus qu'un bégin d'un soir. Et le karma avait décidé que c'était impossible. Je ressentais aussi le besoin réfléchir en toute tranquillité. Parce que je n'étais plus habitué de ressentir cette sensation, ancienne mais aussi nouvelle. Je n'avais pas l'habitude d'aimer et m'accrocher au véritable amour. Mais j'avais autoriser mon coeur d'avoir une seconde chance . Mais mon coeur avait choisis la défaite. Je savais qu'Emaline désirait qu'une aventure sans lendemain. Qu'elle ressentait un amour platonique, sans plus. Une amitié intime dans laquelle on pouvait partager nos passions et nos rêves. Vu que nous avions plusieurs points en commun. Mais la présence d'Emaline dans ma vie, avait réveillé un cadavre du passé : Karen sans le vouloir. Vouloir aimer au lieu de continuer a me divertir pour oublier, avait déterrer des pensées du passé. Des images qui semblaient si réeles que j'étais en train de croire que Karen était bien vivante. Mais ce n'était que le fruit de mon imagination. Je commencais a croire, qu'elle était constamment avec moi, comme autrefois quand elle ne quittait plus mon esprit. J'étais en train d’arracher les pansements que Lucy avait posés pour me soigner. C'était pour cette raison que pleins d'idées savaient basculer dans ma tête. Que j'avais fini par suffoquer, et dérailler. Mais la déprime ne dure jamais avec moi. Et j'allais me remettre de ce chagrin. Je n'étais finalement pas prêt a m'aventurer dans une histoire aussi compliquée. Un flirte d'un soir, ne demandait aucun engagement. Le seul engagement, était celui de se prendre quelques baffes dans la tronche, surtout quand tu le sais pas que ta conquête d'un soir, porte la bague au doigt. Un flirt par ci et par là, m'empêchait d'éteindre ma lumière. Mais un jour, avec du temps je me donnerais une troisième chance de ressentir l' amour véritable. De toute manière, j'avais une famille pour combler ce vide que Karen avait laissé dans ma vie. Même si un court instant, Emaline m'avait fait oublié cette devise :
Les joies, et les peines ont les partages, jusqu'a un certain point, le bonheur d'un seul est celui de tous, la colére d'un seul est la colére de tous, et les larmes d'un seul sont celle de tous...C'est ça une guilde. Et j'avais eu tord. J'aurais du me confier a ma famille. Comme je l'avais fait avec Violette au coin bar. Ouvrir mon coeur. Au lieu de rester secret comme autrefois, quand personne ne connaissait ma véritable identitée. Et qu'on m'appelait Loke, au lieu de Leo. J'aurais du me confier a ceux ci sur ce sentiment pour la demoiselle oiseau , avant de vouloir aller au bout du monde pour affronter tout seul, mon passé une nouvelle fois. Et prendre le risque qu'il soit trop tard et que je finisse par disparaître définitivement.
Parce que l'union, fait la force et j'aurais eu du soutien de ma famille. Parce que magiquement, me mémoriser et croire que Karen près de moi , vouloir croire qu'on pourrait reprendre ou notre relation s'était arrêter dans nos vies antérieures, avait eu comme conséquence de me faire disparaître magiquement. Mais la nuit m'avait portée conseil. Dormir contre une porte. Me faire sonner par un mari furax m'avait fait réalisé que je devrais me concentrer sur une autre phase de ma vie que j'avais un reve a accomplir celui d'être une etoile brillante. Homme d'ambition, j'avais du potentiel pour avoir une belle vie sans fantome. Une vie lumineuse. Donc je pourrais etre fier.
Et même si j'avais souffert un peu par le rejet d'Emaline , parce qu'il avait une différence entre le rejet d'une femme que tu aimais et un flirt. L'un était plus douloureux que l'autre. Et j'avais eu un coup de blouse. Et même si nous étions pas ensemble, je savais que j'avais une place dans son coeur et que je ne devais pas m'inquièter car elle sera toujours mon amie et je pourrais toujours me refugier dans les bras de mon amie, a tout moment quand j'en ressentais le besoin. Et aussi dans ceux de mes autres amis, comme Queenie qui ne semblait pas s'enthousiasme que je parte de mon coté. Parce qu'elle tenait a moi a sa maniere. Mais elle pouvait compter sur ma présence dans une heure. Et si l'un de nous deux n'étaient pas au rendez-vous. On ferait tout pour se retrouver, car on ne laissait jamais un membre de famille derrière. Donc d'une parole et d'un sourire, ce n'était qu'un a bientôt.
Mais partir de mon coté,n'était pas pour tenir tête a la guerrière, parce qu'elle avait établie un excellent plan pour secourir nos amis , mais aussi tenter de coincer le vilain.Mais je trouvais dommage que nos vacances soit interrompu, chaque fois a cause d'un pépin. Parce que depuis, la trouvaille du cadavre, nos vacances s'étaient clôturées et métaphorisées en mission de Guilde.
Sous les directives, de Queenie on s'était séparés en deux groupes, enfin trois parce que j'avais pris l'initiative de partir de mon coté. Non je n'étais pas un solitaire. Je savais que l'union faisait la force. Qu'en groupe on pourra etre victorieux. Mais comme autrefois, lors de l'attaque de la Guilde Phantom Lord. J'étais parti en solo, pour m'assurer personnellement que Lucy était en sécuriété. Aujourd'hui je voulais me rassurer et vérifier qu'Emaline n'était pas une disparition de plus. Et je ne voulais pas m avouer vaincu. Avoir échoué dans ma fonction d'ange gardien. Parce qu'elle me considérait ainsi, et elle me l'avait confirmé avant qu'on quitte la maisonnée de la Guilde pour prendre le train. Donc direction les chambres..En chemin ,il n'y avait que quelques voyageurs, dont un couple qui avait l'air pressé de sortir quand je redescendais vers les suites. La dame pestait parce que je lui bouchais le passage mais elle se faufilait et me laissait la voie libre jusqu'à la porte. Décidément, depuis hier , je croisais seulement des gens de mauvais poil.
Une fois devant la porte, je changeais mon laisser passer dans mes poches, ayant le meme linge d'hier. Mais je ne trouvais pas. Soit qu'il était resté dans la chambre. Soit qu'il était perdu, car je me souvenais pas de l'avoir mis dans mon sac a mon dos. Je restais planté un court instant devant notre porte. A ce moment là, j'aurais voulu déchiffrer le chiffre de la porte, pour qu'elle me révèle la vérité derrière celle-ci. Emaline devait m'apprendre cet enseignement, parce que je voulais faire plus confiance aux portes. Et je savais que mon oiseau avait un talent pour l'enseignement vu qu'on passait beaucoup de temps ensembles pour qu'elle perfectionne dans l'art de la musique. Mais je voulais en apprendre plus sur ses autres compétences. Je voulais qu'elle m'apprenne le décryptage des chiffres, pour me libérer enfin de ma phobie.Une crainte relier a la mort de Karen.
Convaincu qu'elle était encore vivante. Hésitant, mais courageux, je posais mon oreille contre la parois de la porte pour entendre, le bruit. Le silence régnait. Donc je parlais contre celle d'un ton plus fort : - Emaline c'est Leo, ouvre moi la porte si te plait. J'ai oublié mon badge dans la chambre. Et il faut qu'on parle. Et j'ai besoin de toi, pour mon oeil.. Un type m'a mis un pain . Aucune réponse, je cognais a plusieurs reprises a celle-ci. Non je n'allais pas défoncer la porte. A moins qu'être convaincu que sa vie était en péril. Mais la chambre semblait déserte. Je n'allais pas défoncer une porte pour rien.
En je ne préférais pas entrer en contact intimement avec celle ci, car selon mes souvenirs de ma vie antérieure. Une porte avait causée la mort de Karen. Donc il fallait que je sois prudent , avant de prendre des décisions trop spontanées et impulsives. Meme si j'aurais eu aucune retenue si Emaline m'avait donnée un signe de détresse.Comme un cri. Un bruit. La porte aurait été en morceaux. De meme pour les autres. Mais au moment ou mon poing allait frapper encore une fois.
Une porte s'ouvrait derrière moi. Je me retournais pour faire face a un homme ronchon en peignoir : « Vous voyez pas qu’il y a personne ?! Allez faire du bruit ailleurs ou j’appelle la sécurité !! » Oups! J'avais sans doute reveiller un voisin de chambre qui dormait. La chance ! Moi j aurais bien aimer me faire une sieste. Parce que j'avais l habitude de dormir pendant longtemps durant le jour. Mais là , je ne pouvais pas m'endormir dans un coin, surtout avec tout ce qui se passait ..Mon voisin de chambre, pouvait appeler la sécurité, s" il le désirait. Je n avais rien a me reprocher. Et je n'avais pas a me sentir coupable , les oublis de badges ca peut arriver a tout le monde surtout qu'hier soir, j avais l'esprit ailleurs, par contre les clefs ca jamais ! Parce que les clefs c'est des objets précieux a garder en tout temps sur soi. Donc je n oublie jamais celles ci .
Il avait personne.. Il avait sans doute raison. Je perdais sans doute mon temps. Mais déterminé a savoir. Malgré l'attitude feroce de cet homme je lui faisais une description verbale d'Emaline. Et je lui demandais s'il était sûr que cette chambre était vide. Il me repondait : De qu... Mais non ! Mais si ça répond pas, c'est que soit elle vous ignore soit qu'il n'y a personne !
M'ignorer ? C'était possible. Elle avait peut-etre sentie mon éloignement. Et sentie mon attitude changeante de ses dernieres semaines, car on se connaissait depuis un an maintenant. Et elle n'avait pas peut etre apprécier mon message musicale qui lui relevait mes émotions du moment. Donc je n'insistais pas, elle avait peut etre besoin de temps. Donc comme pour Karen, je lui laissais du temps, pour qu'elle revienne me rejoindre, une fois la poussière de la situation retombée. Mais persévérant, je voulais quand même m'assurer , qu'elle n'était pas ailleurs. Donc je m'excusais du dérangement une fois que le voisin de chambre, fermait la porte violemment. Je partais dans une autre direction, réfléchissant a un autre endroit ou elle pourrait se retrouver. Parce qu'Emaline, pouvait etre partout.. Le divertissement était un de mes points faibles. Mais sachant qu'elle était bourrée hier soir. Elle aurait sans doute opter pour une activité relaxante.
Mais vu que j'avais seulement une heure devant moi, je sortais de mon téléphone portable de mes poches, pour tenter de localiser Emaline, tout en remontant l'escalier. mais mon appareil m indiquait un manque de réseau. Mais une fois revenu sur le pont, marchant essayant de capter quelques lignes.. Sans succès. Quand je levais les yeux, j’apercevais un écriteau qui m'indiquait ma prochaine destination. Je marchais jusqu' a là, rangeant mon telephone dans mon sac. Redescendait d'un pont pour raller à celui du milieu. Je trouvais une grande piscine à remous. L ambiance etait tranquille , il avait une musique d'ambiance détente qui résonnait. Dans la piscine, on y voyait des personnes en train de faire des mouvements. Plus loin,il voyait un groupe de personnes en train de faire du Taï-shi. Pour terminer, un troisième groupe installés sur des tapis pour le yoga. Les vacanciers portaient des tenues de sport aux teintes douces.
Il y avait quelques tapis de couleur bleus vides en face de ceux ci il avait une belle demoiselle. Sans doute la coach. Celle ci me regardait les mains jointes, en silence. Après un instant, elle me désignait l'un des tapis du menton. Elle était assise en tailleurs, très souplement. Je me dirigeait vers elle, pour me mettre a sa hauteur, donc je m’accroupissais, lui faisait un sourire charmeur. Et je commencais a lui demander, si elle n aurait pas eu une séance de relaxation avec Emaline. Je décrivais mon amie physiquement. Elle m'écoutait . Mais en échange de quelques informations . La coach me demandait de je me rejoigne au groupe en silence. J'acceptais !
Je me mettais donc a l'aise gardant seulement l'essentiel sur mon corps. Donc ma chemise et mon pantalon. Bien sur mes accessoires ! Je m'installais sur le tapis, et je me laissais guider par l'enseignante. Faisant la moindre position qu'elle désirait me voir accomplir. A la fin de ses exercices de réchauffement. Quelle chance! Je fus creer sous une bonne etoile, je venais de gagner un massage , avec la coach qui allait devenir ma masseuse vip. Mais avant, comme promis, en lui reposant la question sur Emaline. Elle me confirmait qu'elle avait bien vue , mon petit oiseau. Soulagé. J'allais pouvoir retourner auprès de Queenie et le reste de la troupe, pour annoncer qu' Emaline n etait pas perdue simplement en train de profiter de ses vacances a faire des activités sans moi. Mais c etait un détail. Les choses entre nous allaient s'arranger. Vérifiant ma montre a mon poignet, il me restait encore une demie heure , donc je pouvais bien profiter d'un petit moment pour moi. En plus je commencais a etre fatigué, ma facette paresseuse, de mon coté Lion se faisait ressentir. En plus, nous étions en plein jour, et que fait une etoile, le jour.. Elle dort.
Une fois a moitié nu, parce que je me gardais un peu de gene. Je gardais mon pantalon. Mes affaires proche de moi. Je m'allongeais sur le ventre sur un tapis. Quelques minutes suivantes, elle était aller chercher des huiles essentiels. Elle s'installait sur moi. Elle etait assise sur mon fessier. Posant ma tete sur un coussin qu'elle avait offert pour plus de confort. Je nichais confortablement mon visage dans cet oreiller. Et la demoiselle glissait ses mains sur ma peau aussi douce qu'un pelage de felin. Elle appliquait ses huiles parfumées sur mon dos. Mains sur mon corps. Elle avait des mains expertes. Et massait avec des techniques qui détendait mes muscles et mais qui apaisait aussi mon esprit. Me faisant oublier tous mes tourments de ces derniers temps. Je profitais.. Je savourais ce moment exquis. Qui était super agréable. J 'en profitais pour fermer mes paupières. Elle appuyait fort sur mes epaules. Si j'aurais été un vrai félin, et non le symbole. J'aurais pu ronronner. Mais au bout d'un moment, je baillais et je me sentais somnoler..Jusqu'a perdre connaissance avec la réalité. Je m"étais endormie. Et je n avais pas eu l’occasion de lui demander son numero de telephone. En plus , involontairement j'allais sans doute etre en retard pour notre couvre feu. Parce que la massothérapeute avait des doigts de fés et sous ce contact , c'était certain que ca allait arriver . Endormir. Ce signifiait aussi rêver. J'étais en train de rêver a cette nuit. Plus précisément a cette scène:
La porte derriere moi, j'ouvrais pour m'offrir une vue plaisante. Jacqueline était vêtue d'un peignoir. Une tasse de café dans les mains. Et des bigoudis dans sa crinière tenebreuse. Elle se mettait en beauté pour moi ? Quand la porte s'était ouvert, j'avais basculé vers l’arrière. C'était la porte qui m'avait soutenu a mon grand malheur durant toute la nuit. Allongé a ses pieds, je baissais le regard par respect de ne pas regarder ce qui se cachait sous cette robe de chambre. Mais un sourire gêné, se dessinait sur mes levres. Elle me regardait, intriguée. Mais aussi inquiète. Pourquoi ? Parce que je n avais pas encore vu mon visage dans le miroir. J'avais l'apparence de Quasimodo. D'une douce voix, elle me disait : - Mais qu'est-ce que tu fais la ? Je m'excuse , on aurait du jamais.. C'est lui qui t'a frapper ? Je suis sincèrement désolé. Tu devrais aller te mettre de la glace et partir avant que mon mari se réveille.. Aller hop !
Au moment, de son dernier mot. Son Mari grognait. Soulagé, j'avais assassiné personne cette nuit. Enfin c'était ce que je croyais. Sans plus attendre, je me redressais avec difficulté a cause de la douleur dans mon dos. Le mari commencait a reprendre connaissance. Et moi je m'éloignais en courant a reculons. Je faisais le signe du telephone a Jaqueline pour qu'elle comprenne si elle avait besoin d'amour ou meme de quelques petites faveurs au lit. On s'appelait. Ca me dérangerais pas de me faire frienzoner de cette manière. D'etre un ''fuckfriend''.
J'avais une impression de deja vu.. Est-ce que je rêvais ou je vivais une malédiction ou on revivait la meme journée en boucle sans cesse. Encore et Encore. Donc j'allais avoir un oeil amoché pendant les vingt huit ans a venir ? C est pénible mais c est le prix a payer pour flirter. Mais ce qui m’inquiétait c'était que j'allais poser 10 220 lapins a Queenie en étant en retard a notre rendez-vous . Elle va etre furieuse, et sa réaction me fait légèrement peur. Par contre , je ne dis pas non a 10 220 massages en bonne compagnie. Jusqu'a l'arrivée du renfort..
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*Violette Parr
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| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Doucement, les yeux de Violette s’ouvrirent, sans doute à cause du soleil qui avait atteint le lit de la brune. Elle semblait reposée. Mais Violette se releva d’un bond, se trouvant en position assise dans le lit. Comment était-elle arrivée là ? La dernière chose dont elle se souvenait c’était le sauna et son champ de force. Elle avait réussi à en produire un. Malheureusement il n’avait pas du fonctionner correctement puisqu’elle ne se souvenait pas du résultat. Véritable trou noir. Et désormais elle se trouvait là. Violette tourna la tête pour regarder le réveil qui indiquait 10H. En voulant tendre le bras pour attraper son portable, Violette eu la désagréable sensation d’être complètement engourdie des membres. Peut-être une conséquence de son champ de force raté ? Etait-elle blessée ?? Au lieu de prendre son téléphone, elle posa ses deux mains sur le bord de la couette pour la lever. C’est à ce moment-là qu’elle aperçut qu’elle était en pyjama….le pyjama qu’elle avait mis l’avant-veille pour aller se coucher. Pourtant Violette avait commencé sa journée la veille avec un jogging et un débardeur. Comment s’était-elle retrouvée avec ces vêtements-là ? Immédiatement Violette paniqua, pensant qu’une personne l’avait déshabillé et lui avait mis son pyjama. Peut-être avait-il fait d’autre chose avec son corps ? Cette pensée la dégouta au plus profond d’elle. C’était un sujet très sensible.
Enervée, paniquée et dans l’incompréhension totale de la situation, Violette attrapa enfin son téléphone. Il était écrit 10H05 et…21 Mars !
« Comment c’est possible ?? C’était hier le 21 Mars ! »
Violette voulu mettre ça sur le compte de son téléphone. Peut-être avait-il bugué ? C’était ce qu’aurait voulu l’héroïne. Mais c’était rare ce genre de problème avec les téléphones portables…Alors cela voulait dire qu’elle était revenu à la journée d’hier. Est-ce qu’il y allait avoir les mêmes événements ? Ou est-ce que tout allait changer ? Un seul moyen de le savoir.
Sans même s’habiller – Oui, à quoi bon si elle se réveillait de nouveau après plusieurs heures pour revivre la même journée ?? – Violette quitta sa chambre en mettant son téléphone et son badge dans la poche de son pantalon de pyjama. Voulant savoir si la journée allait se passer comme ‘hier’, Violette se dirigea automatiquement vers la suite de son père. Elle toqua une fois…puis une deuxième fois…et enfin une dernière fois. En vain. La suite semblait vide. Comme ‘hier’. Alors la deuxième étape de sa quête de vérité fut le restaurant pour prendre le petit déjeuner. Si tout se passait comme elle le pensait, elle devait trouver du monde inquiet puis un corps sans vie, celui de George Cloney.
Pressant le pas, Violette était limite en train de faire de la marche rapide, suscitant quelques regards des passagers. Voir une fille en pyjama faire de la marche rapide, ça devait sans doute pas arriver tous les jours. Et comme elle se l’était imaginée, lorsque Violette arriva à destination, elle découvrit un tas de gens entassés. Ils chuchotaient, étaient inquiets. Etat d’esprit dans lequel Violette n’était pas, contrairement à la veille.
« Apparemment il y a un mort. » expliqua une première personne en se tenant le visage « C’est horrible » dira une autre « Une catastrophe !! » ajouta une troisième.
Normalement cela devait être George et pas son père. La brunette ne s’arrêta pas à la hauteur des personnes qui chuchotaient et qui étaient bien les mêmes que la veille. Ne voulant pas perdre de temps, Vi’ se fraya un chemin pour aller directement au corps. Il fallait qu’elle en soit sûre. De nouveau Violette pu apercevoir Grace à côté de capitaine Birdbox qui était penché vers le sol. A leurs pieds, un corps sans vie…
« Il n’aura même pas pu profiter du buffet de fruits de mer prévu à midi » remarqua une personne dans la foule.
Comme la veille, Violette ne put s’empêcher de froncer les sourcils et de chercher à lancer un regard noir à l’imbécile qui venait de dire ça. Malheureusement, une fois de plus, Violette n’avait pas pu voir, trop occupée à regarder le corps. S’approchant encore, Violette put s’apercevoir que c’était bel et bien George Clonney. La panique de revivre la même journée se manifesta alors. « IMPOSSIBLE ! Je vis un cauchemar !!! »
Violette tourna autour d’elle-même, cherchant désespérément du regard ses compagnons d'aventure. Mais elle s’arrêta brusquement lorsque Jim tendit son bras devant Violette pour la faire reculer.
« Ne regardez pas ! Vos chastes yeux vont être entachés à jamais… »
Un blabla que Violette avait déjà entendu. Elle aurait même pu finir sa phrase.
« Oui, oui. Je sais. Vous me l’avez déjà dit. » rétorqua Violette légèrement agacée. « Ce cher George et son célèbre What Else…C’est atroce ! » fit remarquer Jim d’un air dépité et éploré tandis que le corps se faisait recouvrir d’un drap. « Ça aussi vous l’avez déjà dit. »
C’était affreux d’entendre des discours déjà prononcé, de savoir ce qui allait se passer ou ce qui allait se dire. Violette allait devenir folle. Mais heureusement pour elle, au loin, Violette aperçut Livio et Queenie sur le pont. Et alors que Violette allait emboîter le pas pour les rejoindre, elle se fit arrêter par Grace qui avait remarqué l’affolement de la brunette. Elle venait de poser sa main sur le bras de Vi’.
« Vous êtes choquée, voulez-vous un verre de jus d’orange pour vous aider à tenir le coup ? » « Non merci, mais c’est gentil » répondit-elle en même temps qu’elle partait dans la direction inverse pour retrouver Livio et Queenie.
Elle arriva rapidement à leur hauteur. Violette n’espérait qu’une chose : qu’ils vivent la même chose qu’elle et qu’ils ne la prennent pas pour une folle.
« Dites-moi que je suis pas la seule à revivre la même journée qu'hier ??? » demanda-t-elle paniquée avant de se tourner vers Livio. « Désolée pour l'explosion dans le sauna. Mon don ne fait jamais ça en temps normal. » « Non…nous sommes dans la même situation…ce qui est de plus en plus étrange. » répondit Queenie « Y’a pas de mal, je régénère vite » expliqua Livio en hochant la tête. « Il est de nouveau mort ? »
Violette hocha la tête pour répondre positivement à la question de Livio. Elle sentit le regard de Queenie se balader entre Livio & Violette. La brunette l’aperçut hausser les épaules et faire une petite moue. Sans doute par rapport à ce qu’il s’était passé dans la sauna sans qu’elle en sache plus.
« Vous ne trouvez pas cela bizarre, que justement la boucle temporelle se crée juste après la mort de cet homme ? Je ne pense pas à une coïncidence pour ma part… » fit remarquer la blondinette « Si. Je suis d’accord avec toi. Peut-être qu’en évitant le drame, ça casse cette horrible boucle ? » demanda Violette. « Peut être, mais si on retourne à 10h, comment remonter plus tôt ? » questionna Livio « Oui. Je ne sais pas. Je pense pas que mettre un réveil fonctionnera pas. Mais je vois pas comment faire… » tenta d’expliquer Violette. « Il faudrait déjà trouver la source de ce qui provoque cette boucle…avant de penser à la modifier. »
C’était pas bête. C’était même très logique. Livio désigna le corps du doigt comme étant l’élément qui provoquait cette boucle.
« Ça ne me semblait pas une si mauvaise idée... on est allés au Spa et vous avez courus dans les couloirs. Reste à savoir où était le dernier ? »
Parlait-il de Léo ? Il avait décidé de faire bande à part ? Pourquoi n’était-il pas resté avec le groupe de Queenie ? Mais ce n’était pas le moment de penser à ça. Violette était plutôt en train de réfléchir aux endroits où chercher.
« Je pense que ça pourrait se trouver dans un endroit qui n’est pas libre d’accès. Comme la salle de vidéosurveillance. Je pense qu’il y a des indices là-bas. » expliqua Violette songeuse. « Oui….Et voir aussi si nous pouvons faire d’autres gestes que ce que nous avons fait précédemment. Que se passerait-il si nous allons au spa et vous dans les couloirs ? » Queenie se tourna vers Violette. « Il faut que nous ayons accès à la salle de vidéosurveillance…de là on pourra trouver la source plus rapidement tout comme nos proches. Jim ne veut pas…il cache quelque chose… »
Là-dessus, Violette ne pouvait qu’être d’accord avec la blondinette. Cette salle les aiderait surement et si elle leur était interdite, c’est qu’il y avait une raison louche.
« Après ils peuvent aussi réellement chercher ce meurtre... je suis pas sur qu’échanger nos places changent quelque chose à la situation. » fit remarquer Livio « Non ... les personnes que nous avons interrogés et vu ne sont pas concernés par ça ... pour avoir vu déjà des situations similaires ce n’est pas normal. On peut être un connard et avoir de l'empathie ou même de la frayeur ... » répondit Queenie en croisant les bras contre sa poitrine.
Une fois de plus, Violette était d’accord. Pour le montrer elle hocha simplement la tête. Les passagers du bateau étaient étranges, louches. Rester sur la piste du spa et du couloir ne servait à rien. Ils n’avaient rien trouvé, sauf des personnes qui ne semblaient pas trouver ça inquiétant ce meurtre et ces disparitions.
« Je ne sais pas…ça me paraît étrange pourquoi juste au moment où nous avons failli trouver Emile, nous nous sommes faits assommer…pourquoi la magie ne marche pas alors qu’une boucle temporelle est créé ? » ajouta Queenie « Sans doute que la boucle perturbe les dons. Moi ça a fonctionné mais très mal… » expliqua Violette avant d’ajouter « Mais ça nous avance pas tout ça…Qu’est-ce qu’on fait ?? »
Loin d’être une leader, Violette avait besoin de l’avis des autres, des idées des autres et que quelqu’un prenne une décision. Mais pas elle.
« Hum peut-être…mais cette boucle marche avec de la magie… » répondit Queenie avant d’hocher à la dernière remarque de Violette. « Je suis personnellement pour que l’on aille trouver cette salle de vidéo surveillance … Elle pourra nous apporter beaucoup ! Mais est-ce que vous avez d’autres idées ? » « Non » répondit la brunette en tournant sa tête de gauche à droite. « C’est l’idée que j’avais aussi. La salle de vidéo surveillance est un endroit que le capitaine nous interdit d’aller voir. C’est qu’il doit forcément y avoir anguille sous roche. » « On peut tenter. Mais si on se refait assommer, ça va barder. Où sont les autres ? » demanda Livio
Sa remarqua gêna légèrement Violette. En vérité, lui, ne s’était pas fait assommer. S’il était tombé, c’était à cause de la boulette de Violette et son champ de force. Mais la brunette ne préféra pas le souligner. Cela ne servait à rien. Il y avait plus important. Les autres. Où étaient-ils ? Violette balaya les alentours du regard mais aucune tête aucune, ni Léo, ni Rémi, ni JB.
« C’est une bonne question. Ils devraient pas être loin. Vu qu’on est là tous les 3. Ils ont sans doute dû se réveiller comme nous. » s’interrogea Violette en laissant ses doigts glisser sur son menton, l’air de réfléchir. « Oh oui… » Queenie regarda autour d’elle l’air assez inquiète. « Je l’espère…nous devrions peut-être aller les chercher ? » « Hum….normalement ils devraient venir ici. Si on commence à partir à leur recherche, on risque de se louper non ? » questionna une nouvelle fois la brunette « Oui, attendons quelques minutes ils ne devraient pas tarder... » acquiesça la blondinette qui posa alors son regard sur le couloir « …à moins que cette boucle ne nous fasse pas refaire les même choses ? » « Attendons. Et s’ils ne viennent pas on ira les chercher... qu’on n’en perde pas d’autres au passage. » ajouta Livio qui venait alors de prendre une décision pour le trio.
Queenie et Violette approuvaient cette décision. Et c’est à ce moment-là que JB arriva à leur hauteur. Il semblait tout aussi inquiet et perturbé que le reste du groupe. Violette lui fit une petite moue, prête à s’excuser pour son champ de force mais JB fut plus rapide à prendre la parole. « On est d'accord que tout ceci est hyper étrange ? Et on sait que quelqu'un au sauna est louche. On fait quoi ? On se sépare à nouveau ? On cherche des indices dans des endroits qui nous sont interdits ? » « C’est exactement ce qu’on se disait avec les autres. Je suis pas d’avis qu’on se sépare. Cela n’a pas été productif la première fois. Nous voulions aller dans la salle de vidéo surveillance. Tu en penses quoi toi ? Tu as peut-être d’autres idées ? » « C'est sans doute mieux de rester ensemble, oui. » répondit en hochant la tête mais en continuant également de réfléchir. « Et j'avoue que j'ai pas vraiment d'idées. Mais la salle de vidéo surveillance me semble un bon point de départ. »