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 Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE]

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Jules Verne
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Jules Verne

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❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 _



________________________________________ 2018-11-19, 18:01

« Surtout, pas de panique. »
La vie ? Ne me parlez pas de la vie...


"Qu'il est mignooooon !!" s'extasia l'élégante dame qui venait d'entrer dans le métro extra-terrestre.

Elle avait donné une sucrerie à Frank qui s'étouffa plus ou moins avec. Par sollicitude, je tapotai son dos tout en observant la nouvelle venue. Sa robe violette à paillettes semblait avoir été sculptée sur elle, et elle était fendue sur un côté, dévoilant sa jambe plutôt bien galbée pour une femme de son âge. Etait-elle une alien ? Je préférais demeurer sur mes gardes, bien qu'elle m'adressât un sourire fort sympathique.

"C'est votre toutou ?" demanda-t-elle tout en se plaçant très près de moi.

"Oui." dis-je sans réfléchir tout en répondant à son sourire.

J'étais plutôt flatté de provoquer un tel effet sur elle. Après tout, j'étais conscient de posséder un certain charme, et c'était une tristesse de m'apercevoir qu'il fonctionnait en grande partie sur les personnes âgées et les aliens, visiblement. Cette dame n'était peut-être pas de première fraîcheur, mais elle était toujours plus jeune que toutes celles qui m'avait déjà invité à leur club de bingo du samedi après-midi, à Storybrooke.

Marvin laissa échapper un soupir électronique tout en marmonnant :

"Les parades nuptiales des humanoïdes ne possèdent décidément aucune originalité..."

Cette phrase eut le mérite de me faire me ressaisir et je m'éclaircis la gorge tout en me focalisant sur Frank, qui avait l'air de vouloir prononcer quelque chose sans parvenir à émettre un seul son. Tout son corps se raidissait à vue d'oeil, si bien que je finis par le prendre dans mes bras et le caresser afin de calmer son étrange crise.

La dame à la robe violette nous salua et s'empressa de sauter littéralement hors du train souterrain à l'instant où les portes s'ouvrirent. Deux secondes plus tard, le wagon nous emmenait en sens inverse à vive allure.

"Cette fois-ci, il va falloir sauter." intervint Marvin d'un ton désenchanté. "A moins que vous vouliez passer la nuit ici, mais je vous le déconseille : il y a toutes sortes de trafics dans les souterrains."

Il s'avança vers les portes closes et je le suivis, vite accompagné par Nora. Instinctivement, j'avais pris sa main tout en gardant Frank coincé sous mon autre bras. Au moment où le métro s'immobilisa net, les portes coulissèrent. D'un même élan, nous sautâmes sur le quai. Deux secondes plus tard, le train souterrain reprenait sa course folle.

Marvin nous fit marcher à vive allure (à croire qu'il avait trouvé comment enclencher le mode rapidité) à travers différentes ruelles très passantes et colorées, jusqu'à parvenir devant la porte fermée d'un bar sobrement appelé le Hallyday. Ce mot me disait quelque chose, sans que je puisse parvenir à y inclure une définition. Le robot poussa la porte et nous nous engoufrâmes à l'intérieur, plutôt surpris d'y retrouver tout le groupe, ainsi que quelques inconnus. La majorité était occupé à rempoter Diane dont les jambes avaient été remplacées par deux troncs d'arbre. Miséricorde ! Que s'était-il donc passé ?

"Louloute... Loulouuute !" appela Frank d'une voix éraillée.

Il semblait être à l'agonie, bien que le fait qu'il reparle soit un net progrès. La dénommée "Louloute" se précipita vers nous. Elle était toute de noir et de cuir vêtue. Une charmante apparition. Toutes les aliens étaient-elles aussi jolies ? Inquiète, elle observa le petit chien, les bras tendus vers lui.

"Que vous est-il arrivé ?"

"Rien du tout pour une fois. On ne peut pas en dire autant de vous." expliquai-je tout en observant le corbeau chevelu sur l'épaule de Diane en fronçant les sourcils. "Frank a simplement eu une extinction de voix."

"Elle m'a... d... dro... drodro..." bafouilla le carlin, secoué de légers spasmes.

Je le caressai afin de le calmer. A cet instant, Marvin intervint de son habituel ton ennuyé :

"En chemin, nous avons croisé Moustika, ou Yzma comme vous préférez l'appeler. Elle a drogué Frank avec une croquette paralysante. J'ai assisté à toute la scène, c'était navrant. Mais beaucoup moins navrant que la parade nuptiale de Jules Verne et de..."

"Pourquoi n'êtes-vous pas intervenu ?"
coupai-je, indigné, car je venais de me remémorer la scène d'un oeil bien différent.

"A quoi bon...?" soupira le robot. "Auriez-vous procédé à son arrestation ? Vous n'étiez pas équipé ni préparé physiquement et psychologiquement à une altercation. Vous n'êtes que de la chair flasque, monsieur."

"Pardon ?" fis-je, profondément offusqué.

Je me maintenais en forme. J'avais diminué la consommation de pâtisseries et de friandises. Je ne grignottais plus entre les repas depuis que j'avais remarqué que mes pantalons me serraient trop. Depuis, j'avais fait beaucoup d'équitation, et j'avais perdu ce qu'il fallait. J'estimais donc injustifié les accusations d'un robot minable qui avait été incapable de mettre une criminelle aux arrêts !

"Laissez-moi deux minutes avec cette Yzma, et j'en ferais de la chair à saucisse !"
promis-je d'un ton décidé.

"Oh non, jamais je ne vous laisserais en tête à tête tous les deux. La tension entre vous était à couper au couteau. C'était affligeant."

Etais-je en train de divaguer ou y avait-il comme un rire exaspéré dans le timbre informatisé de la voix de Marvin ? J'appréciais ce robot de moins en moins.

La jeune femme en cuir me prit Frank des bras et ce dernier se lova contre elle en tremblant toujours. Il semblait très traumatisé. Pauvre petit canidé... "Louloute" le caressa tendrement, même si dans ses yeux on pouvait lire une rage profonde.

"Elle reviendra nous trouver. Tôt ou tard. On a quelque chose qu'elle veut."
assura-t-elle tout en écartant une main de Frank pour tapoter la sacoche discrète à son épaule.

"Et on saura la recevoir." promit l'homme un peu rond en costume qui se tenait juste à côté d'elle. "Oh, du coup je ne me suis pas présenté : je suis Bond, Billy Bond."

Cela aussi m'évoquait quelque chose de très terrien, mais impossible de me souvenir exactement. Je me contentai de froncer les sourcils et de serrer la main qu'il me tendait.

"Et voici Eurus Holmes." ajouta-t-il avec un grand sourire tout en passant un bras autour des épaules de cette dernière -bras qu'elle repoussa aussitôt pour serrer davantage le chien contre elle. "Avec Frank et Marvin, nous sommes vos protecteurs durant votre séjour à Magrathea. Je sais que je suis un terrien comme vous (il montra l'anneau argenté à son pouce) mais je suis tout à fait qualifié pour la tâche. On m'a fait passer des tests ! De toutes façons, Marvin et Frank sont là pour répondre à tout problème extra-terrestre. Pas de panique, vous êtes bien entourés."

Son sourire confiant ne me rassura qu'à moitié. Il n'avait pas le gabarit idéal pour "protéger" qui que ce soit. Une grande gentillesse se lisait dans ses yeux. J'espérais qu'elle n'était pas doublée d'une grande naïveté.

"Bien..." fis-je, incertain tout en observant la déesse en pot que le barman -à en juger par son tablier- ainsi que Pitch étaient occupés à agrémenter de terreau.

"Les effets vont se dissiper très bientôt."
assura monsieur Bond avec un peu trop d'enthousiasme. "Et il en est de même pour Regina."

Il désigna le corbeau et j'entrouvris la bouche. Voilà à qui me faisait penser ce volatile ! Je comprenais mieux certaines choses, même si tout restait fantasmagorique. Cette planète était encore plus abracadabrante que tout Storybrooke réuni !

"Yzma est très forte."
ajouta Bond, fataliste. "Mais nous le serons encore plus qu'elle ! D'ailleurs, pour plus de précautions, on devrait..."

Il n'acheva pas sa phrase et tourna la tête vers mademoiselle Holmes.

"... les faire se choisir une arme ?" acheva-t-elle à sa place.

"J'allais dire les emmener en lieu sûr, mais..."

"On peut faire les deux." coupa-t-elle. "Beaucoup d'entre eux sont des guerriers chevronnés, après tout, non ?"

Elle fit quelque pas pour se placer au coeur du groupe et observer chacun tour à tour. Elle s'attarda beaucoup plus devant Pitch et Eulalie, avant de jauger Nora de bas en haut avec convoîtise.

"A plusieurs, on arrivera à la coincer."

Elle caressait toujours Frank qui se calmait peu à peu.

"Tout ce que nous voulons, c'est avoir cette satanée audience auprès du Bas Conseil."
dis-je avec réticence tout en jetant un coup d'oeil anxieux du côté de Nora afin de vérifier qu'elle avait toujours le boîtier sur elle. "Sans vouloir me montrer désagréable, je ne vois pas pourquoi nous vous aiderions à "coincer" une criminelle extra-terrestre."

"Trois mots : Terre, honneur et devoir. Yzma est aussi terrienne que vous et moi. Vous êtes beaucoup trop bienfaisants tous autant que vous êtes -hormis peut-être une exception (elle coula un regard en direction de Pitch)- pour ne pas intervenir. Et de toutes façons, elle vous a dans sa ligne de mire. Vous ne pouvez plus rester en dehors de l'affaire. Que vous le vouliez ou non, désormais, vous êtes concernés."

Cette jeune personne avait une éloquence des plus agaçantes. Que redire à un tel discours ? Elle s'appelait Holmes... comme le brillant détective dont j'avais lu quelques aventures. Etait-elle en famille avec lui ? Plus rien ne pouvait m'étonner.

Je posais les yeux sur l'énorme pot empli de terreau dans lequel Diane prenait racine. Comment allions-nous la déplacer ? Monsieur Bond répondit à ce problème alors qu'il consultait un bracelet à son poignet.

"Ca y est ! Mon téléporteur s'est rechargé. Bon par contre le fait de nous transporter tous va vider totalement sa batterie. J'espère que personne ne va être télé-exporté en cours de route parce que ça serait vraiment pas beau à voir. A mon signal, on retient tous sa respiration ! A la une, à la deux, à la trois !"

Sans savoir pourquoi, je retins mon souffle. Il y eut une sorte de détonation étrange, venant de nulle part, avant que je m'aperçoive qu'elle émanait de mon propre nombril. Je n'eus pas l'occasion de m'inquiéter que je me trouvais dans le hall vaste et luxueux de ce qui s'apparentait à un hôtel. Je tapotai mon ventre, soulevant légèrement mon veston et ma chemise afin de vérifier que tout allait bien. Aucune plaie. Rien du tout. D'ailleurs, la douleur était partie aussi vite qu'elle était venue. En tous cas, je préférais largement la téléportation divine. C'était beaucoup plus agréable. Je n'étais pas le seul à souffrir de ce mode de transport car je remarquai que mademoiselle Holmes se massait la tempe tout en chancelant.

"J'ai besoin d'un verre." marmonna-t-elle.

"Wouf, moi aussi..."
se plaignit Frank toujours dans ses bras, ses petites pattes pendant mollement dans le vide.

"On passe à l'armurerie, et ensuite on s'accorde quartiers libres. Vous l'avez bien mérité."
déclara monsieur Bond avec un enthousiasme exagéré qui devenait très légèrement horripilant.

L'armurerie... un nom barbare pour annoncer une suite encore plus belliqueuse. Allions-nous être enrôlés à la guerre ? Je m'y opposais formellement, le cas échéant. Ce n'était pas pour rien que j'avais été capitaine de la garde locale durant la guerre de 1870. Positionné au Crotoy, je patrouillais à bord de mon voilier le Saint-Michel. Loin du combat, mais prêt à intervenir au cas où. Je n'étais pas un homme de première ligne, même si j'avais changé au point d'affronter un titan, dernièrement. Folie ou héroïsme ? A vous d'en juger.


crackle bones
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Sinmora
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« Tu es incorrigible ! »

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 _



________________________________________ 2018-11-20, 15:33





« Je ne souhaite pas parlementer !
Mais peut-être que mon bâton si. Quelqu'un se porte volontaire ?! »




    Est ce que je voyais bien ? Des groom de l'hôtel où on venait de se faire téléporter, venaient de mettre Diane sur un chariot, lui permettant ainsi de se déplacer. Tout ça était pathétique. Une seule chose ne me surprenait pas ici. C'était la présence de la sale voleuse dont j'avais déjà croisé la route à Storybrooke. On aurait du l'arrêter avec Cookie, comme je l'avais suggérer. Qui sait ce qu'elle avait volé à cette Yzma, qui voulait peut-être simplement tenter de le récuperer. Parce que rien nous disait que c'était elle la méchante. Du peu que je l'avais vue dans le métro, elle semblait tout a fait normale. Ce qui n'était pas le cas de cette Eurus...

    « On ne la suit pas. » dis-je à Jules le plus discrètement possible tout en lui prenant le bras pour l'amener à l'écart. « J'ai déjà eu à faire à cette femme. Elle est une voleuse à qui on ne peut pas faire confiance. Et elle a tentée de faire du mal à Michoko. » ajoutais-je en jetant un regard du coin de l'oeil à cette dite personne sans scrupules.

    Certains avaient pris la décision de la suivre. Mais ça ne serait pas notre cas à nous.

    « Qui plus est on est attendu au Bas Conseil d'un moment à l'autre, entre maintenant et dans... quarante deux jours. » dis-je sans trop de conviction, car moi même je n'y croyais pas à ce rendez vous. « Ce qui ne nous laisse pas le temps pour faire autre chose. Surtout pas quelque chose d'aussi insensé que de la suivre. »

    Jules fit mine de réfléchir. Ca lui allait bien.

    « J'entends tout ce que tu as dit. »

    Heureusement, pensais-je...

    « Cependant, il y a plusieurs variables à prendre en compte. »

    « Le fait que c'est une femme en est une ? » lui demandais-je en plissant des yeux.

    Car j'avais remarqué sa façon de se comporter avec elle, même si ça avait été de courte durée. Il eu l'air outré.

    « Bien sûr que non. En quoi l'appartenance à un sexe ou l'autre pourrait changer la donne ? »

    Il était très peu crédible en disant cela. Je ne voulais pas remettre sur le tapis quelque chose que Cookie m'avait appris sur Jules. Déjà parce que je n'y croyais pas, même si les photos parlaient d'elles mêmes. Jules me fixa. Il voyait bien sur mes traits que je saisissais qu'il se fichait de moi. Et je n'appréciais pas cela ! Il expira d'un air agacé.

    « Quand bien même... il faut prendre en compte que cette Yzma a attaqué deux d'entre nous. Regina ce n'est pas si grave... mais Diane ! Doux Jésus ! As tu vue les troncs qu'elle a à la place des jambes ? »

    C'est vrai que ça ne lui allait pas. Jules se mit à regarder le lointain tout en parlant d'un ton rêveur.

    « Elle qui avait des jambes si gracieuses et délicates comme celle d'une antilope... »

    Il croisa mon regard et s'éclaircit la gorge, se rendant compte que sa grande faim était visible par tous. Enfin par moi, vue que c'était à moi qu'il s'adressait.

    « Vous ressentez un manque affectif en ce moment, Jules ? » lui demandais-je sceptique.

    Cookie m'avait dit que les agissements de l'écrivain pouvaient provenir d'un très fort manque affectif, que quelqu'un devrait s'empresser de combler. Il ne m'avait juste pas dit qui. Mais je comptais bien l'aider en trouvant cette personne, dès que j'en saurais plus sur ce à quoi elle pourrait ressembler. Peut-être que Diane pourrait l'aider. Une fois qu'elle aurait retrouvé ses jambes gracieuses bien entendu... et délicates !

    « Du tout... » répondit-il d'un air embarrassé.

    J'hésitais. Parce que je n'étais pas sûre d'être la bonne personne.

    « Si je peux vous aider en quoi que ce soit... » affirmais-je.

    « Non, pas toi ! » s'exclama t'il brusquement.

    Je fus limite choqué. Pourquoi pas moi ? Je pouvais être d'une très grande aide. Fallait juste me dire quoi faire. Mais si il ne voulait pas de mon aide, tant pis pour lui. C'est pas comme si on était... amis.

    « Je te suis reconnaissant pour... ton dévouement. »

    « Bon... on fait quoi du coup ? Du moment qu'on ne la suit pas. »

    Il fit une moue et pivota vers le bar de l'hôtel.

    « Un rafraichissement nous ferait peut-être du bien. »

    Je hochais la tête, satisfaite qu'il suive mes directives. Les autres pourraient très bien s'en sortir sans nous. Du coup, on avait rejoins le bar. Une fois face au barman, je plissais les yeux. Ce n'était pas le type qui rempotait Diane ? Il avait encore des traces de terre sur le tablier. En nous voyant arriver, son visage s'éclaira et il allait ouvrir la bouche pour parler, mais je lui coupais la parole.

    « Pas un mot. Juste deux boissons. »

    Si on le laissait parler, comme tous ces aliens, il n'arrêterait pas et il nous emmènerait avec lui dans une aventure sans fin. Je ne voulais pas revivre tout ça...

    « De l'eau. Deux verres d'eau ! » s'exclama Jules.

    Je hochais la tête, satisfaite par son choix qui ne nous ferait pas prendre de gros risques. Le barman eu un air contrarié. Je plissais une nouvelle fois des yeux. Il allait ouvrir la bouche. Je sentais qu'il allait le faire. Il ne pourrait pas s'empêcher de parler...

    « On ne sert que des cocktails. »

    « Et si on allait ailleurs ? » suggérais-je à Jules.

    « Partout on ne sert que des cocktails. Vous pouvez aller où vous voulez, il n'y aura que des cocktails. »

    Je soupirais et j'avais très soif.

    « Alors deux cocktails sans la moindre goutte d'alcool. »

    Il eu un sourire jusqu'aux oreilles.

    « Je sais exactement ce qu'il vous faut ! »

    Il s'empressa de nous servir. Il sortit deux verres de sous la table, comme si ils étaient prêt d'avance. Je ne le sentais pas. Mais alors pas du tout.

    « Un Blasphème pour monsieur. » dit-il en faisant glisser le cocktail de couleur rouge sang.

    Jules fronça les sourcils.

    « Ca ne me plait pas. »

    « Ah ben ça, hein... c'est ce qui vous caractérise le mieux en ce moment. Avant vous aviez le Solitaire, mais ça a été mis à jour. »

    « Alors c'est vrai ? » demandais-je surprise.

    « Que... quo... quoi ? » bafouilla t'il avant de faire glisser mon verre vers moi. « Bois ton verre Nora. »

    J'avais moins soif d'un seul coup.

    « Cookie m'a parlé du commissariat de police. Mais... c'est vraiment vrai ? »

    Le barman s'appuya sur le comptoir prenant part à la conversation d'un air jovial.

    « Ah une sacré histoire ! Ca a été retransmit en léger différé depuis l'écran géant sur la rue principale de Magrathéa. Mais j'ai été de tout coeur avec vous monsieur l'écrivain. Du moins sauf sur la fin, car on est pas mal resté sur notre faim justement. Mais je compatis ! »

    Les oreilles rouges, Jules porta son verre jusqu'à sa bouche, mais il se ravisa au dernier moment. Je secouais la tête, portant mon verre à mes lèvres. J'avais besoin d'oublier certaines choses, moi.

    « Le Désir Inavouable. » précisa le barman, avec un clin d'oeil avant d'adresser un regard en direction de Jules.

    A croire qu'il avait tout compris. J'hésitais... puis bu une gorgée en tentant d'oublier tout ça. Toute cette histoire, c'était du n'importe quoi. Jules... le barman... Eurus... ce chien... Yzma... Toute cette histoire me fatiguait au plus haut point. Et sans m'en rendre compte, je ne cessais de boire, achevant tout le verre. Il n'avait pas mauvais goût d'ailleurs.


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Regina Mills
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________________________________________ 2018-11-20, 21:07


Mais j'avais rien demandé moi !
Laissez moi lui crever les orbites à cette salope trop bien habillée


Pourquoi ? Pourquoi ? pourquoi ? Hein, vous pouvez me le dire ? Pourquoi ça me tombe toujours dessus comme une merde d’oiseau sur la tête de Seb, ouais là c’était gratuit donc j’en profite. Vous avez suivi ce qui m’est arrivé hein ? S’il vous plait, dites moi que vous avez suivie toutes mes hum de péripéties. Si seulement je ne m’étais pas levée, si seulement j’étais restée dans mon lit à contempler le visage endormi de Robin, si seulement je n’avais pas bougée de mon lit, JE NE SERAIS PAS UN PUTAIN DE CORBEAU ! Oui, je suis un corbeau. Ouais, je sais, vous avez envie de pleurer pour moi mais ne pleurait pas…enfin si faut pleurer, ça fait du bien et j’en envie qu’on me plaigne un peu parce que dans ces fichues missions, c’est toujours moi qui m’en prends plein la tronche, entre les gants de Seb et maintenant ça…Je vous avoue que je cherche même plus à comprendre mais faut pleurer, faut même aller manifester ! Allez venez, on prends des gilets jaunes et on va manifester ! Ouais non, puis toute façon, sur cette planète y’a même pas un alien avec la tronche de Macron donc… ouais ça aussi c’était gratuit mais j’avais envie alors je le fais. Bref, donc si vous avez bien suivi et j’espère même que vous avez suivi parce que sinon, je peux plus rien pour vous. Nous sommes dans le hall d’un hôtel, je suis toujours un PUTAIN de corbeau chevelu mais chevelu en plus quoi. Billy a embarqué les autres à l’armurerie, y compris Diane qui est un demi-arbre, ouais dans un sens, je suis pas la trop plus à plaindre en fait.

Bref, vu que je suis un … de corbeau, ouais j’allais pas encore le dire parce que sinon ça allait faire trop, eh bah, voilà que Marvin est reléguée au rang de baby-sitter. « Non mais non mais non, mais je veux me battre aussi, je veux rester avec vous, ramenez moi un arc et trouvez une solution pour me retransformer tonnerres de miroir ! » mais pas une parole, non que des croassements flippants. Personne ne me comprends, ils sont en train de partir. Ouais, je viens aussi de rattraper mon retard de lecture et Jules…je t’emm&*de bien poliment et avec toute la grace que ce pu%£* de corps de corbeau peut me permettre de le faire. « Merveilleux…je suis relégué au rang de baby-sitter pour oiseaux. Mort de rire… » dit-il désabusé. Personne me comprends, ils entendent que des croassements mais pourquoi ? Hein ? Pourquoi cette garce a osé m’attaquer ? Mais elle a eu peur de moi alors elle connait pertinemment ce que je sais faire et elle aurait fait moins la fière si je n’avais pas eu cet anneau de malheur. Oubliant que je pensais à voix-haute, enfin à croassement haut du coup, c’est le robot qui me ramena dans la réalité, me rappelant que j’étais une sorcière coincée dans un corps plumé « Cessez de jacasser, surtout si c’est pour vous plaindre. Vous n’avez pas un cerveau de la capacité d’une planète, vous au moins. » Oh…il me comprends ! Il me comprends ! Je sais que ça peut pas se voir mais je me mis à sourire.

« Vous me comprenez ? »
Oui je demande quand même, on sait jamais « Evidemment. » réponds-t-il d’un ton ennuyé « Je parle une multitude de langages et dialectes usités de part et d’autre de la galaxie. Pensez-vous vraiment que le corbeaubabil n’en fasse pas partie ? » « Dieu vous bénisse ! » dis-je en soupirant « Rassurez-moi, y’a un moyen que je retrouve mon apparence hein? Non parce que si mon mari apprend ça, je ne sais pas si ça risque de bien lui plaire. » Et c’était pas peu dire, si je restais comme ça, cette Yzma de mes deux ne ferait pas long feu dans la ligne de mire de mon cher et tendre. Il secoue la tête au début de ma phrase, en mode blasé. Mais pas qu’un peu, genre à l’extrême. « Il y a 99% de chance que vous restiez à jamais un corbeau. » Hein que quoi ? Pardon ? Mais j’ai jamais demandé à être un putain de corbeau de malheur ! Je veux juste être moi ! c’est déjà pas facile d’être Regina alors si en plus, je me retrouve à me pavaner dans un corps de volatile, ma vie risque d’être un enfer « J’ignore les effets d’une métamorphose combinée à l’utilisation d’une pieuvre. » dit-il en désignant l’anneau à ma patte droite. Ah oui je l’avais encore oublié celui là, comme si c’était déjà pas assez compliqué « Oh quelque chose que j’ignore. C’est nouveau. Et guère agréable. » Bah va te cultiver qu’est-ce-que tu veux que je te dise ? Il a l’air étonné en plus. Un bref instant. Il se morfond à nouveau. « Les probabilités ne jouent pas en votre faveur, très chère. » Ouais merci, j’avais capté. Quel vie de chiotte quand même. Non d’un miroir !

« Je vais la tuer, je vous jure que je vais la tuer, je vais la réduire en cendres, je vais lui crever les yeux, je vais la crever, je vais lui arracher la tête à coup de bec, lui arracher la langue, je vais la détruire, l’anéantir, la tuer, la détruire, la … bref je vais la buter cette sale pétasse prétentieuse ! » Moi énervée ? Du tout. « ET je vais reprendre forme humaine ! » « La colère ne vous fera pas retrouver votre véritable forme plus vite. » soupire Marvin. Je sens soudainement qu’on me vaporise quelque chose dessus.C’est mouillé et ça sent très fort, au point que ça me fait éternuer, ouais, si c’est vrai. Tournant la tête, je comprends rapidement qu’un type me menace avec une bombe aérosol à moins d’un mètre de moi. il secoue le récipient d’un air menaçant « Les nuisibles volants sont interdits ici. » dit-il. Marvin se contente de soupirer, il ne peut rien faire apparemment. Mais moi JE ne suis PAS nuisible ! Mais pourquoi monde cruel, hein ? Pourquoi moi bon dieu de bois ? Je m’envole et lui mets un coup de bec sur le crane « JE ne suis PAS nuisible. » oui je sais y’a que le robot qui comprend mais je m’en fous. Le type se frotte le crâne et vaporise tout le périmètre, créant un grand nuage opaque. Certains aliens dans les fauteuils se plaignent. Ça ne touche que ce coin du hall et bien sûr, même en volant, je suis touchée par ce fichu gaz et je sens rapidement mes ailes se rigidifier. Tout juste le temps de passer par un couloir avant de me fracasser comme une crotte de cheval en plein milieu du couloir, sans capacités de bouger les ailes.

« A quoi jouez-vous ? » soupire Marvin qui essaie de me rattraper d’un pas, pas motivé du tout. Je lève le regard vers Marvin en me remettant sur mes pattes « J’en ai juste ras les plumes, c’est tout. » Marvin se stoppe devant moi et me regarde « J’aimerais vous aider, mais je n’ai pas été conçu pour pouvoir me pencher. » Et voilà que l’autre abruti avec la bombe arrive avec une pelle et une balayette. Eh oh ! je suis pas un déchet usagé qu’on jette à la poubelle ! Je suis une reine sale péquenaud « MAIS MARVIN, DITES LUI QUI JE SUIS BON DIEU ! » Marvin lève la tête vers le gars « Je vous présente Regina Mills. » « Connais pas. » Pardon ? Inculte en plus de ça. Il avance la balayette en plus. IL avance la balayette en plus ! « Vous voyez, ça n’avance à rien. » ajoute Marvin. « Vous avez oublié Locksley et puis…mais dites lui de partir. Je suis la Méchante Reine non d’un miroir ! » « C’est la méchante reine. » répète-t-il lassé. Si je t’ennuies, tu me le dis hein. « Hein ? » et il cligne des yeux l’autre « Je m’occupe de ce nuisible. » décide Marvin, je suis pas…oh et puis merde. il prends la pelle et la balayette « Quand à vous, laissez vous faire. » me conseille t’il. Il me pousse délicatement avec la balayette pour pouvoir me soulever dans la pelle. Je soupire mais me laisse faire sans rien dire. Il m’emmène vers le bar dans le hall « Un remontant vous fera le plus grand bien. » dit-il « C’est souvent ce que font les humanoïdes lors de situations désespérées. » « Je suis barmaid » dis-je simplement et une bouteille entière de whisky me conviendrait à 100%. Je « m’assois » sur le comptoir et regarde Marvin « Si seulement j’avais toujours mes pouvoirs…Je me sens tellement inutile…encore plus sous cette forme là. »

« La vie en elle-même est inutile de par son absence de sens. Quand on sait que la réponse à la grande question concernant la vie, l’univers et tout ce qui se trouve être 42…cela résume assez bien toute l’ironie de la chose. » il pose la pelle et la balayette contre le comptoir avant que le barman ne surgisse devant moi « Oh, votre Noirceur ! Je sais exactement ce qu’il vous faut ! » dit-il tout enjoué. Noirceur ?

La vie est-elle véritablement inutile dans sa grandissante réflexion sur l’inutilité même de poser cette question ? Vous avez quatre heures.
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Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 Dmia

“I love you to the moon and back”


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 _



________________________________________ 2018-11-21, 17:07



"Rien à déclarer"

No i don't like you


J’avais depuis longtemps dépassé le stade de l’agacement ou de la colère. Actuellement, j’en avais tellement marre, que je n’avais même plus envie de ne rien faire. Jamais, je ne m’étais plainte de ne pas avoir mes pouvoirs. Mais, là je devais admettre qu’ils me manquaient cruellement. Tout ceci ne serait jamais arrivé, si une joyeuse bande de bras cassés, n’avaient pas subitement décidés de cacher une pieuvre dans de la nourriture. Sans parler du fait qu’ils avaient du mal à faire la distinction entre qui était vraiment « terrien » et ne l’était pas sur cette planète.

En résumé, je ne considérais pas Yzma comme étant mon problème. Pas plus que le Breakearth en toute franchise. Néanmoins, je ne serais pas contre lui tirer une flèche entre les deux yeux si l’occasion se présentait. J’étais contre le meurtre de sang froid, mais il y a des fois où malheureusement, certaine personne ou créature me poussaient dans mes derniers retranchement, au point de n’éprouver aucun remords à ce qu’ils ne revoient plus jamais la lumière du soleil. Sans doute était-ce cette idée, qui me poussa à ne pas protester concernant le fait de se diriger vers l’armurerie. Sauf que voilà, là où j’avais pu me dire tout a l’heure, que tout n’était qu’une question de temps avant que je ne retrouve l’usage de mes jambes, actuellement ce que je ressentais c’était que la transformation avait plutôt l’air de remonter vers le haut. Billy, poussa le chariot pendant un moment avant de s’arrêter au bout de quelques mètres :

"L'armurerie est à l'étage, et il n'y a qu'un escalier pour y accéder. C'est fou quand même : l'ascenseur dessert tous les étages de l'hôtel, sauf celui-là. Et comme mon téléporteur est HS..."
Il tapota son bracelet hors d’usage. Ce qui me fit très franchement me dire, que j’avais vu des bras cassés dans ma vie, mais eux ils semblaient être au dessus de tous -Même Jun, sur la planète Egypte avait été plus utile c’est pour dire-

Il pivota ensuite vers Eurus -à présent que je connaissais son vrai nom-

"Le mieux c'est que tu conduises Diane jusqu'à sa chambre."

"De toutes façons, faut que Frank se repose." Approuva-t-elle

"Oh oui... Coucouche panieeer..." Balbutia le chien toujours avachit dans ses bras

Qu’est que je pouvais faire d’autres de toute façon. Je n’avais pas envie « d’explorer » l’hôtel, et j’avais encore moins envie de rester avec les autres. Toujours par soucis de fierté, je détestais être prise en pitié ou bien inquiéter les gens. Et Eulalie semblait suffisamment anxieuse comme cela. Pas dans cet état en tout cas. Je voulais juste que l’on me laisse tranquille en réalité. C’était absolument ironique. J’allais finir ma vie sur une planète inconnue, transformée en arbre à cause d’une cinglée. J’ignorais si je devais en rire, ou tout simplement trouver cela triste.

- De toute façon au point où on en est, je vais sûrement finir définitivement transformée en arbre d'ici la fin de la journée soupirais-je

Billy eu subitement l’air anxieux, ce qui ne fit que me conforter dans mon idée qu’il n’était pas d’une très grande aide. Dans, d’autres circonstances peut-être aurais-je été plus encline à la gentillesse et me serais-je montré plus compréhensive mais, là j’admettais que ce n’était pas l’aspect de ma personnalité qui primait. Aussi, me contentais-je de lui jeter un regard glacial lorsqu’il décida à nouveau d’ouvrir la bouche :

"Faut rester positif." dit-il platement

Difficile de « rester positif » dans ce genre de situation eus-je envie de lui faire sèchement remarquer. Néanmoins, passer mes nerfs sur lui, ne ferait pas avancer la situation. Il se contenta d’appeler un groom afin qu’il pousse le chariot à la place d’Eurus tandis-que cette dernière se contenta de rouler des yeux pour toute réponse. Etant donné que Pitch et Eulalie, commençaient à disparaître avec Billy je me décidais à leur adresser un sourire rassurant :

- Ne vous en faites pas cela va aller.

Je n’y croyais personnellement pas, mais je ne souhaitais pas les « inquiéter » encore plus. Je sentais, Pitch suffisamment énervé comme cela, quant à Eulalie, elle n’avait pas autant l’habitude que moi, de toutes les aventures farfelus dans lesquelles nous étions bien trop souvent embarqués contre notre volonté. Néanmoins, Eurus fit signe au groom d’attendre avant de me pousser et sortis son tournevis sonique afin de me scanner de la tête aux troncs. L’objet bipa pendant un long moment, tandis qu’Eurus affichait à présent un air sceptique. Le genre qui ne présageait rien de bon. Mais en même temps, ce n’était pas vraiment comme si je m’étais attendue à une solution miracle afin de régler ce problème une bonne fois pour toute :

- Alors verdict ?
Demandais-je combien de temps avant que je ne me change complètement en arbre ?

Je n’avais même plus envie de m’énerver, pour l’instant j’étais juste lasse

"Aucune idée. Je ne suis pas arboricultrice." Répondit Eurus en haussant les épaules "Et de toutes façons, ça n'a pas l'air de fonctionner sur le bois."

Il y avait une chose qui ne changeait pas en revanche, c’était que je ne l’appréciais pas. J’avais toujours autant envie de l’étrangler.

"Ça ne fait pas des interférences avec la pieuvre ?"
elle désigna l’anneau que je portais au pouce du bout du menton "Vous ne vous sentez pas nauséeuse, ou schizophrène ?"

Elle marqua une pause avant d’ajouter d’un ton goguenard :

"Je s'appelle Diane."

Si cela avait été quelqu’un d’autres, comme Elliot par exemple il y aurait eu des chances pour que je trouve cela amusant, et que je décide de continuer la plaisanterie sur le même ton. Mais, comme je n’appréciais pas Eurus, je me contentais de rester de marbre

"Désolée. Et puis si ça se trouve, vous ne connaissez pas la référence."

Elle caressa Frank, et entra dans l’ascenseur tandis-que je partageais le font de ma pensée d’un ton détaché :

- J’ai toujours autant envie de vous étrangler. C’est la preuve que je vais bien. Et j’ai parfaitement saisit la référence.

C’était généralement, ce qui arrivait lorsque l’on avait pour neveu Elliot. Mieux valait, avoir une certaine culture geek pour pouvoir communiquer avec lui. Ce n’était pas moi qui m’en plaindrait bien au contraire. Apollon, n’avait jamais trop saisit ce genre de choses. Et, avec les vingt et un ans de séparation il avait raté énormément de choses. Elliot, était donc la personne idéale pour échanger les points de vus sur tout ce qui était geek, et également pour découvrir de nouvelles choses dans cet univers. Un sourire étira la commissure de mes lèvres en songeant qu’il pouvait faire office de véritable encyclopédie du monde geek.

"Vous êtes branchée."
Commenta-t-elle simplement sans relever le début

J’avais surtout un neveu qui m’aidait à rester à la page. Encore une fois, c’était plus intéressant, lorsqu’il y avait une personne avec qui échanger, que lorsque nous étions la seule personne de la famille a aimer ce genre de choses. Le groom, m’accompagna dans l’ascenseur où Eurus se trouvait déjà. On monta, ce qui semblait être une bonne vingtaine d’étages, avant que les portes ne s’ouvrent à nouveau cette fois-ci sur un couloir avec plein d’autres portes, le groom commença d’ailleurs à me pousser vers l’une d’elle

"Vous pouvez la laisser là. Je m'en occupe."
reprit Eurus, alors que le groom obéissait docilement et s’éloignait.

Je haussais des sourcils devant ce manque de personnalité, mais préférait éviter de me poser trop de questions

"Passez votre pouce devant la plaque à votre droite, ça ouvrira la porte." Continua d’expliquer Eurus "Ça a été magnétisé pour reconnaître aussi l'anneau de Pitch."

Elle haussa les sourcils d’un air canaille. Mais, je prit le partis comme elle tout a l’heure, de ne prendre en considération que ce qui m’arrangeait. Sachant, que nous étions manifestement épiés par des aliens en permanence même chez nous. Quelque chose me disait que si le « publique » s’attendait à quoi que ce soit de notre part il allait être grandement déçus.

- J'en connais un qui ferait mieux de ne jamais être au courant marmonnais-je

J’esquissais une grimace suite à ma remarque. Les élans, de possessivité et de surprotection d’Apollon, risquaient de s’activer si cela lui revenait aux oreilles. Si les rôles avaient été inversés, je me serais contenté d’un haussement d’épaules. Je n’étais pas Mnémosyne -moi au moins, je n’avais jamais utilisé mon fils comme un pion- et j’estimais qu’il était un grand garçon. Lui en revanche, c’était une toute autre histoire, et j’aurais sans doute besoin de toute ma force surhumaine inexistante pendant quarante deux jours, pour le retenir de faire quoi que ce soit de stupide. Autrement dit, ce n’était pas gagné.

La porte coulissa me sortant par la même occasion de pensées, et révélant une chambre dotée d’un lit très large de forme ovale avec la tête en forme de coeur. Les murs, étaient tapissés de moquette rouge à croire qu’ils avaient tous un soucis avec la moquette ici, étant donné que le sol était également fait en moquette, gris sombre cette fois-ci. Sur le lit, s’étalaient plusieurs coussins aux couleurs, rouges, blancs ou encore gris. Et afin de rajouter encore un peu de cliché, les couvertures étaient également rouges. Face à la baie vitrée montrant Magrathéa de nuit, et à travers laquelle on pouvait apercevoir plusieurs lunes dans la voûte étoilée -faible réconfort- se trouvait un piano noir à queue, ce n’est pas ce qui retint le plus mon attention. En fait, ce fût plutôt les murs sur lesquels étaient accrochés divers cadres représentant des aliens en train de s’embrasser.

Néanmoins, en regardant plus attentivement la vue, je remarquais diverses grandes affiches publicitaires montrant des habitants de Storybrooke, avec comme sous titre "NON AU BREAKEARTH !" d’ailleurs, sur certaines je pouvais nous remarquer Pitch ainsi que moi entourés de coeur. Vraiment, il allait falloir faire une véritable inspection de la ville et en toucher deux mots au prochain maire. Je ne pensais pas être la seule à ne pas apprécier d’être ainsi épiée pendant mon quotidien. Eurus, posa doucement Frank sur le bord du lit, et ce dernier s’allongea dessus pour se reposer, puis se tourna vers moi avant de me pousser jusqu’au centre de la chambre, souffla un peu et se redressa pour se placer à côté de moi :

"Ça vous plaît ? Billy a insisté pour que vous ayez la Suite Passion avec Pitch. A mon avis, il pense que vous avez besoin d'un moment à vous. Il se soucie toujours des autres." elle semblait à la fois exaspérée et pensive

- Cela n’a pas l’air de vous enchanter dis-je simplement

"C'est une qualité."
Dit-elle avec une moue peu convaincue. "Mais à cause de ça il se fait souvent avoir. Les gens ont tendance à profiter de ceux qui sont trop gentils et attentionnés."

Là dessus, je ne pouvais pas lui donner tort. J’avais le parfait exemple de profiteur à la maison. Même, si Apollon avait également tendance à être beaucoup trop gentil d’une manière général. C’était comme cela, qu’il s’était fait avoir par une certaine « Victoria ». Et, je ne pu m’empêcher de couler un regard dans la direction d’Eurus. Étrangement, quelque chose me disait qu’elle ne devait être pas totalement étrangère à cette histoire. Cela n'était que des suppositions malheureusement. Rien de concret, juste une intuition. Mais, sans "preuves" je ne pouvais hélas aller bien loin.

Eurus plissa ses yeux et se recule de quelques pas afin de m’observer à travers ses mains tendues. Ses doigts formaient, un carré comme si elle cherchait le meilleur angle pour quelque chose

"Je me demande si vous feriez une meilleure déco en vous plaçant près du piano ou du lit. Vous avez une préférence ?"


Comme à mon habitude je prit le partis d’ignorer sa provocation

"D'ailleurs, le piano c'est si jamais vous voulez que Jules Verne vous rejoigne au lieu de votre brioche. Je suppose que ça ne va pas vous intéresser parce que vous êtes un peu coincée, mais il y a pleins de Magrathéens qui encensent le..."


Elle réfléchit quelques secondes, comme si elle cherchait le mot exacte. Elle se frotta le front comme si c’était difficile à se rappeler

"... le Verne Moony. Je crois que c'est comme ça qu'ils vous appellent, tous les deux. C'est pas plus mal d'aller voir ailleurs de temps en temps. Mais après, vous faites ce que vous voulez."

Elle se laissa tomber sur le lit, se plaçant sur le flanc afin de pouvoir caresser Frank tout en gardant le contact visuelle avec moi.

Sur l’instant j’admettais ne pas résister à l’envie de me frapper le front avec le plat de ma main. Les gens d’ici avaient décidément un sérieux problème.

- Sérieusement répondis-je en levant les yeux au ciel Impossible d'être amie avec un homme, sans que les gens ne pensent qu'il y a quelque chose de plus. Jules n'est pas le premier homme que je considère comme tel, et je ne me souviens pas qu'a l'époque les gens aient fait ce genre de remarque. Je secouais la tête exaspérée. Je l'apprécie beaucoup. Mais, mes sentiments pour lui sont purement platoniques et amicaux.

Fin de la discussion. De plus, Jules avait certaines attitudes qui me rappelaient un petit peu trop Apollon. Et puisque l’on parlait d’Apollon, pour ma part c’était plutôt du côté de Cassandre où je me serais dit qu’il y avait quelque chose d’ambiguë. C’était après tout elle, qui passait son temps à loucher sur le postérieur de l’écrivain. Mais évidemment, Eurus se contenta de bailler à la fin de ma réplique :

"Et sinon votre frère, il est plus comme vous ou plus comme... quelqu'un de moins comme vous ?"

Sa question ne voulait absolument rien dire. Néanmoins, cela réveilla en moins l’envie farouche de protéger mon frère. Elle s’était déjà moqué de lui une fois. Il, n’était pas question qu’elle recommence.

- Fichez la paix à mon frère rétorquais-je cassante

Elle me considéra quelques instants, les yeux ronds. Même Frank avait dressé les oreilles même s’il semblait toujours apathique. Néanmoins, elle le prit dans ses bras et se leva d’un bond tandis-que je lui jetais toujours un regard glacial

"Message reçu." Dit-elle d’un ton malicieux "Vous ne pouviez pas trouver mieux pour m'inciter au contraire."

Elle m’adressa un grand sourire

"Je vais vous laisser bourgeonner. Pitch va sûrement vous rejoindre, du moins s'il ne se perd pas en chemin. C'était très sympa cette discussion entre filles."

Elle accentua son sourire l’air sincère, néanmoins je prit comme à mon habitude le partis de me méfier, regrettant de ne pas pouvoir sonder ses émotions comme je l’avais fait avec Beth dans le train l’an dernier.

"C'est en train de gagner votre bras." Dit-elle en s’approchant intriguée

Et effectivement, mon bras gauche commençait à ressembler à de l’écorce.

"En revanche, on dirait que votre jambe gauche retrouve sa forme normale."

Et un coup d’oeil vers ma jambe me fit remarquer que cette dernière commençait à reprendre une consistance de chaire, je pouvais même sentir mes orteils remuer dans la terre. La droite en revanche, n’avait toujours pas reprit sa forme originelle

"C'est vraiment fascinant. Comme si vos membres tentaient de muter pour repousser la transformation."

Elle me fit une tape sur l’épaule.

"Bonne nuit, Diane ! Essayez de vous reposer. Et sinon au pire... dormez debout comme les chevaux !"

Quelque chose me disait, que elle. J’allais la tenir à l’oeil. Particulièrement, en ce qui concernait Apollon. Pas question, de lui en parler en revanche, il prendrait cela à la légère. En revanche, quelque chose me disait que Cassandre, elle prendrait les choses un peu plus au sérieux. J’allais certainement lui en toucher un ou deux mots, en lui demandant de faire attention à cette Eurus.

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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________________________________________ 2018-11-22, 20:46 « Good and bad are fairytales. »


I'm wasting my young years.
Je suis extrêmement douée pour manipuler les gens. Je peux leur faire croire ce que je veux. L'année de mes cinq ans, j'ai réussi à faire pleurer ma mère afin d'obtenir une poupée qui me faisait envie (si vous vous posez la question, je n'ai jamais ressenti aucun remord à ce sujet, ni même pour les multiples autres manigances de ce genre. C'est une sorte d'expérimentation permanente, de pousser les personnes jusqu'à leurs derniers retranchements. C'est extrêmement intéressant). Cependant, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été dans l'incapacité de me faire des amis. Dès que j'essaie de créer une relation sérieuse avec quelqu'un, curieusement, cela tourne au carnage. A croire qu'il faut absolument que l'univers rééquilibre les choses. Ce n'est pas triste. Seulement décevant. Ce qui me contrarie vraiment, c'est que mon frère Sherlock ait réussi là où j'ai échoué. Ca, c'est véritablement accablant.

Je venais de refermer la porte de la chambre de Diane et instantanément, mon sourire disparut de mon visage. Je m'appuyai tout contre, le regard dans le vague. J'avais une enclume à la place du crâne. Ma vue se brouillait si je fixais quelque chose trop longtemps. Il fallait que je batte des cils fréquemment. C'était utile quand il était question de séduire quelqu'un. Autant puiser dans ses faiblesses afin d'en sortir victorieux.

Dans de rares moments comme celui-là, j'avais l'impression d'être absorbée par l'immensité de l'univers. De ne plus exister. C'était incroyablement reposant. Un soupir m'échappa. Soudain, je sentis Frank lécher ma main. Je baissai les yeux vers lui, toujours dans mes bras. Son regard dévoué rencontra le mien.

"Ca va Louloute ?" demanda-t-il, anxieux.

"Je vais toujours bien." répondis-je avec un pâle sourire.

Je lui grattouillai la tête.

"Tu peux me poser. Je me sens de nouveau d'attaque à marcher." lança-t-il.

Etait-ce la vérité ou estimait-il que le porter risquait de me fatiguer davantage ? Quoi qu'il en soit, je ne souhaitais pas heurter son amour-propre en refusant. Pour un chien, il avait sa fierté. Sans doute son côté Rémoulien. Je le reposai au sol et il s'empressa de trottiner, ouvrant la marche avec entrain.

"On fait quoi ? On lâche les chiens ?" proposa-t-il d'un ton canaille.

Je réfléchis rapidement, puis répondis, mystérieuse :

"On va trouver Nora. J'ai encore une vacherie à faire avant la fin de la soirée."

"Wouuuh j'aime quand tu parles comme ça !"
fit-il en aboyant à moitié.

Un tour d'ascenseur plus tard, nous arrivâmes dans le hall de l'hôtel. J'avais vérifié préalablement que Nora s'y trouvait bel et bien -les anneaux faisaient office de balise GPS, en plus de toutes les autres fonctionnalités. Elle était assise au comptoir en compagnie de Jules. Avec amusement, je constatais qu'ils avaient expérimenté les cocktails magrathéens. Nora semblait dans un stade beaucoup plus avancé car elle dodelinait de la tête et avait vidé son verre. Je m'appuyai contre le comptoir tout en penchant la tête vers elle. Lorsqu'elle tourna la sienne vers moi, je pus constater son regard vitreux.

"Comme chaperon, vous êtes plutôt nul, monsieur Verne."
lançai-je à l'homme assis juste à côté.

Comme je m'y attendais, il parut indigné. Cet écrivain était un vrai livre ouvert. Si j'avais voulu... mais non, c'était une proie trop facile. J'avais envie de quelque chose de compliqué.

"Je n'ai pas eu le temps de l'empêcher de boire !"

Je ne l'écoutais déjà plus. Je passai un bras autour de celui de Nora et l'attirai vers moi pour l'inciter à se lever.

"Viens, je t'emmène loin des vilains garçons."

Je lançai un regard cinglant à Jules Verne qui leva les yeux au ciel. Malgré tout, il semblait méfiant. Oh, ma réputation me précédait-elle ? Qu'avait dit Nora à mon sujet ? Un sursaut d'exaltation me traversa.

"Frank ?"

"Pas besoin de parler, je reste avec lui." assura mon toutou.

"Je n'ai nul besoin de chaperon !" s'insurgea l'écrivain.

"Cette planète est déconseillée aux plus de cent ans." fis-je, narquoise avant d'entraîner Nora.

Cette dernière eut un geste pour récupérer la petite ombrelle jaune accrochée à son verre et me suivit docilement, à tel point que je lui décochai un regard surpris. Les ravages de l'alcool...

Elle se plaça devant moi, me forçant à m'arrêter et m'observa avec un air bienheureux. Puis, elle glissa l'ombrelle derrière mon oreille. Cette action m'arracha un sourire.

"Il faudrait que tu restes comme ça tout le temps."

"Que je reste comment ? Là comme ça devant toi ? Ou juste comme ça ?"
fit-elle d'un ton éméché, un large sourire aux lèvres. "Kestuveux ?"

"Tout." murmurai-je tout en m'approchant d'elle pour plonger mon regard dans le sien.

"Eh ben t'auras pas Michoko." répliqua-t-elle en posant mollement son index contre mon coeur.

Je levai les yeux au ciel en souriant toujours. Après quoi, je lui pris la main pour l'entraîner dans une série d'escaliers qui menait jusqu'à une unique salle. La porte en était fermée. Une fois devant, je pivotai vers la jeune femme afin de déclarer d'un ton nébuleux et suave à la fois :

"C'est... ma salle de jeux. A l'intérieur, tu trouveras tout ce qui me fait vibrer. Je veux partager ça avec toi. Je veux que tu te soumettes volontairement à moi, en toutes choses."

Quelques semaines plus tôt, j'avais vu une parodie de Cinquantes Nuances de Grey et spontanément, j'avais eu envie de la paraphraser. Je me demandais comment Nora allait réagir. Si elle avait été sobre, j'aurais sûrement eu droit à un regard noir et un tournement de talons. Là, en revanche...

La jeune femme porta un doigt contre ses lèvres, eut un hoquet, et désigna la porte mollement.

"Je peux pas entrer... la porte est fermée."

Elle était douée d'une logique à toute épreuve. Je hochai la tête, faussement impressionnée.

"Effectivement, tu as tout bon. Mais... j'ai mes accès."

D'un air mutin, je plaquai mon pouce droit contre la plaque juste à côté de la porte. Instantanément, cette dernière coulissa, révélant une salle aux murs immaculés contre lesquels étaient accrochées bon nombre d'étagères transparentes. Elles étaient chargées de divers objets plus ou moins lourds, de différentes longueurs et largeurs, aux fonctions variées. C'était l'armurerie, en réalité, mais j'avais eu envie de la rendre bien plus extraordinaire. C'est fou comme un mot peut changer tout un endroit.

"Alors... tu aimes ?"
demandai-je, toujours suave.

Nora observa la salle dans sa globalité, comme si elle humait l'atmosphère ambiante. Soudain, elle posa une main sur mon épaule et me confia à l'oreille :

"Ne le regarde pas, mais je crois qu'il y a un bâton là-bas. Chuuuut !"

Elle posa de nouveau son doigt contre sa bouche. J'étais certaine qu'elle le remarquerait : parmi la multitude de gadgets plus ou moins reconnaissables (fusils de différents gabarits, arbalètes, mixers, petites cuillères, tronçonneuses...) était posé un bâton élégant gris anthracite. Tout naturellement, je me dirigeai vers lui, le saisis sur l'étagère et le soupesai. Puis, retournant vers Nora, je débitai le jargon du parfait agent secret :

"Sa légèreté n'a d'égale que son équilibre. Ce bâton très maniable possède bon nombre de surprises. Il a été forgé dans du métal hurlant."

Avec un sourire plein de promesses, je lui tendis. Nora s'en saisit et le fit aussitôt danser autour d'elle, le passant d'une main à l'autre avec rapidité, force et élégance. Cependant, je n'eus pas le loisir d'apprécier la démonstration, car dès l'instant où elle l'agita dans l'air, un cri abominable s'en échappa et emplit toute la pièce.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"

C'était une sorte de hurlement strident, mélange d'une harpie et d'un homme que l'on torturerait à l'extrême. Une écoute trop prolongée pouvait-elle causer des dommages cérébraux irréversibles ?

"Maniable." conclut Nora en vacillant à moitié, tout en stoppant enfin ses gestes.

"Tu n'as rien entendu ?" fis-je, les mains plaquées contre les oreilles.

"Quoi ?" répliqua-t-elle, imperturbable.

Déconcertée, je clignai des yeux. Apparemment, le métal hurlant n'était audible que par les "ennemis" du porteur. C'était extrêmement ingénieux.

"Arrête de gigoter ton bâton."
dis-je à la jeune femme qui le secouait légèrement, lui arrachant quelques cris effroyables.

Je posai la main sur la sienne afin de stopper son geste pour de bon. Puis, je fermai brièvement les yeux, mon autre main plaquée contre ma tempe. Le hurlement avait réveillé de vieilles douleurs intérieures. Je grimaçai et soulevant les paupières, je décidai :

"Je vais te mettre au lit. Tu as eu une journée éprouvante. Tu vas pouvoir faire de beaaaux rêves avec ton bâton."

Nora plissa des yeux.

"Pourquoi j'irais me coucher ?"

Brusquement, j'eus l'impression d'être face à une gamine. Les ravages de l'alcool, encore une fois...

"Je suis bien ici. Comme ça." fit-elle, si désinvolte qu'elle heurta une étagère en manquant de la faire tomber.

Je me frottai la tempe du bout des doigts.

"Laisse-moi une seconde. Je vais trouver une raison béton."
grommelai-je.

C'était surtout moi qui avais besoin de repos. Mais d'un côté... pourquoi ne pas brûler le reste de mes jeunes années en sa compagnie ? Soigner le mal par le mal... C'était une idée plutôt tentante, à la réflexion.

"Maintenant que j'ai mon bâton, je veux aller faire la fête."
assura-t-elle avec un sourire qui enflammait ses joues. "Paskon devrait tous faire la fête une fois. Pasque deux fois ça serait beaucoup."

Qui étais-je pour détromper quelqu'un qui était aussi doué en mathématiques ?
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« Tu es incorrigible ! »

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________________________________________ 2018-11-23, 17:16





« Je ne souhaite pas parlementer !
Mais peut-être que mon bâton si. Quelqu'un se porte volontaire ?! »




    « Maintenant que j'ai mon bâton, je veux aller faire la fête. » assurais-je avec un sourire qui enflammait mes joues. « Paskon devrait tous faire la fête une fois. Pasque deux fois ça serait beaucoup. »

    J'avais la sensation que ce que j'avais bu précédemment, me donnait une forme olympique et me poussait à faire des choses qui me mettaient dans un état euphorique. Mais j'aimais bien. Et de toute façon j'aurais eu du mal à ne pas aller dans ce sens, vue que je n'avais plus trop la sensation de contrôler ce que je faisais. Et ce que mon corps me poussait à faire. Car tout en parlant, je bougeais légèrement de gauche à droite, me dandinant déjà sur une musique inexistante.

    Je soupirais d'extase avant de me sentir tomber au sol. J'avais glissé. Ou plutôt j'étais descendu jusqu'au par terre sans m'en rendre réellement compte. Mais voilà que mon nouveau bâton gisait à côté de moi et que j'étais las de toute envie. Comme si quelque chose m'avait fait passer de cet état de joie intense à une déprime totale. Parce que si on regardait bien ma vie... j'allais me rendre quelque part pour danser. Je danserais avec mon bâton, mais en réalité...

    « J'ai perdu mon bâton... mon véritable bâton... » dis-je en sentant des larmes couler toutes seules le long de mes joues.

    Eurus me regarda avec étonnement. Puis, elle prit la décision de s'agenouiller face à moi. Elle agrippa mon bâton, mais pas vraiment mon vrai bâton... Ensuite, elle me le montra.

    « Mais tu as un nouveau bâton. Regarde, il est tout beau, tout neuf. »

    J'ouvrais grand les yeux.

    « Oh oui il est précieux ! » m'exclamais-je en hochant la tête.

    « Oui ! » confirma Eurus. « En plus il doit y avoir une fonction vibrante, mais je ne sais pas comment l'activer. »

    Elle observa le bâton sur toutes ses coutures. Ca ne me remontait pas le moral pour autant.

    « Pourquoi serait-il vibrant ? » demandais-je étonnée à mon tour.

    « On est à Magrathéa... » répondit-elle d'un ton évident.

    Et dans la confidence, j'étais sur le point de lui révéler quelque chose qui expliquerait mon existence toute entière, et le sens de cette inexistence, ou quasi absence d'existence sur Terre.

    « Je ne viens pas de la Terre. Je suis une alien moi aussi. Une Vigridienne. » dis-je avec peu de convictions.

    « Tu dis ça comme si c'était épouvantable. » dit-elle en fronçant les sourcils.

    J'explosais de rire. Je ne pouvais pas me retenir. Elle était marrante avec ses yeux comme ça...

    « Tout le monde est mort chez moi ! » m'exclamais-je avec un grand sourire. « Je suis la dernière de ma lune. »

    « Ah... je comprends mieux... tout le monde a un passé plus ou moins douloureux. Mais je dois admettre que tu fais fort. »

    J'étais fière de moi, même si je ne comprenais pas pourquoi. En tout cas une seule question me traversa l'esprit.

    « Et toi ? Tu fais fort ? » demandais-je avant d'ajouter : « Qu'est ce qu'il faut dans notre vie pour devenir une voleuse ? »

    Elle eut un sourire en coin. Je me demandais ce qui lui passait par la tête. Qui était elle réellement ? De ce que je savais sur elle, elle était complice avec un chien. Elle volait des Mogwai. Et elle avait un frère qui ne devait pas être mieux qu'elle... ah et elle arrivait à capter l'attention des Cookies...

    « Tu es à son goût... » dis-je avec une petite hésitation. « Il a un faible pour les brindilles... » ajoutais-je. « Cookie. »

    Fallait quand même préciser de qui je parlais. Et surtout, il fallait que je me redresse et que je mette un doigt face à la jeune femme pour prendre un air plus sérieux.

    « T'as pas intérêt à le faire souffrir... » dis-je autoritaire.

    « Et ça te dérange qu'il ait un faible pour moi ? »

    Je me mordis les lèvres, faisant redescendre mon doigt. J'ignorais la réponse à cette question.

    « Ca te dérange vis à vis de lui... ou vis à vis de moi ? »

    Elle me regarda d'un air mystérieux. Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire par là. C'était lui mon ami et pas elle. Alors pourquoi ça me dérangerait dans les deux sens ? C'était juste pour lui. Uniquement pour lui. Alors je répondis la chose la plus censée qui soit...

    « Ouais... »

    Puis, je me redressais, avant de me relever. Je tenais étrangement bien droite. C'était surprenant après avoir bu. Car quand je voyais certaines personnes boire, généralement elles vacillaient rapidement.

    « Je dois être insensible à l'alcooOooleuh ! » m'exclamais-je sûre de moi.

    Fallait que je bouge. Que je sorte d'ici. Que j'aille voir ailleurs. Et peut-être même que je boive un coup. Ca ferait redescendre la chaleur. Car faisait chaud ici. On suffoquait même un peu. Dehors il ferait plus frais. Et puis j'étais pas fan de cet hôtel. Il était trop... grand. Ou petit. Ca dépendait sous quel angle je regardais la pièce, car elle bougeait pas mal quand même... En fait je la verrais mieux en fermant les yeux. Du coup, après les avoir fermés, je tâtais le mur afin de trouver la porte.

    « Tu veux aller voir le toit ? » proposa Eurus.

    « Faut déjà que je retrouve la porte. » répondis-je en touchant ce qui devait être un cadre.

    Eurus pouffa de rire, avant de me prendre la main pour m'entrainer en dehors de la pièce. Je me décidais à ouvrir les yeux. Le couloir était grand, ça changeait comparé à la petite pièce où on était. Une fois arrivé devant l'ascenseur, on grimpa dedans. Enfin, on entra. Un pied après l'autre, c'était plus facile. Eurus appuya sur un bouton et on grimpa. Et lui oui, l'ascenseur grimpait. Comme quoi y'en avait bien un de nous qui grimpait dans tout ça. Les portes s'ouvrirent sur ce qui devait être le toit. Car il y avait une brise légère.

    Dehors la nuit est tombé. Il y a plusieurs lunes. Une là. Une autre là bas. Et encore une autre au milieu. Ce qui faisait trois, si on ne comptait pas celle qui était deux fois dans le ciel au même endroit, mais pas tout a fait à côté. Enfin, ça devait être trois, car on me disait trois... mais allez savoir qui me le disait... On se serait cru à Broadway la nuit, avec plein de panneaux publicitaires. Ca c'était pour situer le lieu, car pour moi Broadway ça n'existait pas. Donc à mes yeux, on était juste dans un lieu lumineux qui ne dirait rien à personne.

    « Ca va te rafraichir les idées. » précisa Eurus.

    « T'as quoi à y gagner cette fois ci ? De l'argent ? Des vêtements ? Un autre chien espion ? A boire ? »

    J'avais soif... encore. Pour ça que je parlais tout le temps de boire...

    « Au début je suis venue juste pour m'amuser. Mais ensuite, je me suis rendu compte que cette planète est semblable à la Terre. »

    Je repensais à certaines créatures assez bizarre qu'on avait croisé. Elles étaient comme sur Terre ? Même celles à trois têtes ?

    « Tout a un prix. »

    Je me demandais bien quel était ce prix dont elle parlait. Qu'avait elle à espérer ici, et que devait elle donner en échange.

    « Et c'est quoi ce prix ? »

    « Pour l'instant c'est une Bouboulimonde que j'ai récupéré grâce à l'aide inestimable de Diane et Pitch. »[/b] dit-elle en tapotant une sacoche en cuir qu'elle portait à l'épaule. [i]« Mais demain, qui sait ce que ce sera ! »

    « Et ensuite ? » demandais-je avec une hésitation. « Une fois qu'il n'y aura plus rien à voler et plus personne à manipuler, tu feras quoi ? »

    Elle eu un petit rictus amusé.

    « Il y a toujours quelqu'un à manipuler et quelque chose à voler. » dit-elle d'un ton assuré.

    Elle eu un éclat sournois dans les yeux. Ses yeux étaient vraiment bizarres. Plutôt envoutants. Je ne m'étais même pas rendu compte que je m'étais approché d'elle pendant qu'elle parlait. Et maintenant qu'on était seules sur ce toit, avec personne pour nous regarder, je ne voyais plus qu'une seule et unique chose à faire. Je passais mes mains autour de sa taille, lui prenant les poignets, et les bloquant à l'arrière de son dos.

    « On va s'arrêter là. Je vous arrête Eurus Holmes... » dis-je surprise d'avoir retenu son nom.

    Je ne pouvais pas la laisser voler qui que ce soit d'autre. J'aurai déjà du l'arrêter plus tôt. Mais j'aurais aussi du réfléchir à ce que je faisais là... car à part avoir mis ses mains dans son dos, et être tout contre elle, je ne voyais pas comment la menotter. Déjà, parce que j'avais la sensation que quelque chose gigotait dans mon estomac, et ensuite parce que... ben je n'avais pas de menottes, ni de corde, ficelle ou tout autre chose susceptible d'être utilisé à des fins de menottages dans les règles de l'art.

    Eurus eu un sourire avant d'approcher son visage du miens de sorte à ce que nos souffles se mélangent. J'eus une légère palpitation dans la poitrine. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Sans doute cet effet de pièce qui se refermait sur moi. Enfin de toit. Voir d'univers tout entier, vue qu'on était dehors et qu'il n'y avait pas de murs.

    « Je suis enceinte. » révéla t'elle en perdant son sourire.

    Je restais bloquée quelques instants. Il fallait agir comment ? Des félicitations s'imposaient, mais non, c'était pas ça qu'il fallait faire. Je n'étais pas restée assez longtemps dans la police pour savoir si on pouvait arrêter une femme enceinte. Tout se bousculait dans ma tête.

    « T'es la première personne à qui je le dis... vraiment... Avant je ne voulais pas l'admettre moi même. »

    Comment je devais agir face à cela ? Je fis la seule chose qui me semblait bonne à faire, en lâchant ses poignets et en la libérant. De toute façon, elle ne pouvait pas fuir bien loin. Elle passa la main sur ses yeux avant de se frotter le front.

    « Désolée... je ne sais même pas pourquoi je t'en parle. Je devrais te laisser. »

    Je hochais la tête faiblement. Elle m'avait dit un truc vachement personnel. Eurus s'éloigna de moi afin de rejoindre l'ascenseur qui lui permettrait de redescendre. Je ne savais pas comment réagir face à une telle nouvelle. Elle était enceinte. C'était une voleuse. Elle avait un chien. Ca faisait beaucoup d'un coup. Et le pire dans tout ça, c'était d'un, que j'avais laissé mon bâton dans l'armurerie... de toute façon c'était pas mon vrai bâton. Et ensuite... qu'elle se fichait magistralement de moi.

    « Tu as toujours mon ombrelle ! » m'exclamais-je. « Ou que tu ailles, on finira par se retrouver. Parce que si tu ne me la rends pas... »

    Oui ? J'étais moi même pendu à mes lèvres.

    « Ben ça sera pas gentil... »








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________________________________________ 2018-11-23, 21:08



Rien à Déclarer


UN MOMENT AUPARAVANT


Diane avait tenté de me rassurer que tout irait bien pour elle, mais j'avais du mal à y croire, mais je m'éloignais quand même d'elle pour suivre Billy en direction de l'armurerie, Eurus semblait rester au côté de la déesse ce qui ne me rassurait pas du tout, mais je me promettais que si jamais quelque chose de pire arrivait à Diane en mon absence, cette Eurus serait la première à en subir les conséquences puis je me chargerais de cette Yzma, quitte à y passer tout mon temps pour la retrouver, je pouvais être tenace quand je m'y mettais et être très rancunier, les gardiens choisi par l'homme de la lune pouvait en être témoin.

Je fus sortie de mes pensées quand Billy se stoppa devant une porte, il scanna son anneau et la porte s'ouvrit sur des murs chargée d'étagère transparente remplis de diverse armes, si je n'avais pas été aussi habitué à la guerre, à leur armes et bien sur leur conséquence, j'aurais pu être impressionné, au lieu de ça mon esprit fut envahis d'image du passé, une époque encore teinté de bonheur où j'avais été le leader de l'armée dorée, nous avions finit par gagner notre guerre mais les conséquence avait été plus grande que je n'aurais pu l'imaginer à l'époque. Les images dans mon esprit changèrent, cette fois-ci elles étaient teintée d'horreur, je me voyais détruire des mondes entier, ma guerre personnelle contre le reste de l'univers.

"Il y a absolument toutes les armes possible et imaginables ici. Et si jamais ça n'est pas suffisant, il y a l'espace bricolage." Je tournais la tête en direction du coin de la pièce qu'il désignait, elle était en bazare, plein de brique de plastique colorées était éparpillé un peu partout, tout comme des armes qui ne semblait pas être terminée d'être assemblées.

"Je ne devrais pas avoir trop de mal à trouver ce qu'il nous faut."Je commençais à chercher du regard ce dont j'aurais besoin et ce que je pourrais récupérer pour les autres, je savais déjà quoi prendre pour Diane, mais je n'arrivais pas à trouver ça sur la moindre étagère, peut être était-ce autre part ? Je tournais la tête en direction de Billy pour lui demander."Il me faudrait un arc et des flèches... pour commencer."Il serait bien différent que celui qu'elle avait d'habitude, mais avec nos pieuvre, nous devions nous résoudre à faire avec les moyens du bord.

Billy fit une moue sceptique face à ma demande.Arf...je crois qu'on n'a pas ça en magasin.Il se gratta la tête.Vous pouvez essayer d'en fabriquer un éventuellement.

"Toute les armes possible et inimaginable."Je lui renvoyait ses propres mots à la figure, une note de moquerie dans le ton employé."Mais pas d'arc et de flèches, tout ceci devient de plus en plus ridicule."Ma patience commençait à disparaître, il allait falloir que je prenne sur moi pour éviter de craquer, ce n'était pas le moment de se mettre en colère pour ça. Prenant une inspiration, je comptais jusqu'à trois dans ma tête avant d'expirer avant de poursuivre."Ca va me prendre combien de temps de construire ce dont j'ai besoin?"Cette fois-ci je disais ça plus calmement.

"Tout dépend si vous êtes doué en jeu de construction ou pas."Répondit Billy sur un ton enjouée, il n'avait pas l'air de m'en vouloir d'avoir légèrement perdu patience avec lui et notre situation."Vous aviez des Mecano ou des Lego étant petit? Je demande parce que Riley en avait pleins. On s'amusait beaucoup avec ses jouets. Enfin ... ça s'était avant qu'elle ne m'oublie et qu'elle ne meurt."Il renifla et je pouvais sentir que la situation allait être inconfortable, d'ailleurs ça arriva bien plus vite que je ne l'aurais pensée car il se mit à sangloter
Désolé...parfois ça me reprend.Il se cacha les yeux avec sa main, les épaules tressautante et j'observais la scène qui se déroulait sous mes yeux en silence, ça faisait bien des années que je n'avais pas réconforter qui que se soit, ce n'était plus vraiment dans mes cordes même si je l'avais fait plusieurs fois par le passé quand Emily-Jane avait eu besoin de réconfort. Je restait planté ou je me trouvais, tournant la tête en direction d'Eulalie, elle semblait connaître ce Billy, alors peut être serait-elle plus apte à le réconforter, du moins, je l'espérais même si l'amazone semblait tout aussi paumé que moi.

Elle finit par s'avancer dans sa direction, les lèvres pincer avant de l'entourer de ses bras pour lui faire un câlin, elle ne semblait pas vraiment savoir quoi faire, alors elle lui tapota le dos, les sourcils froncées."Ta Riley, c'est la même Riley que Deborah ?."Billy hocha la tête positivement tandis que l'amazone reprenait la parole."J'adore les lego. Ils en font sur Harry Potter. J'ai voulu m'en acheter mais en fait, je suis plus douée pour casser que pour construire"Elle fit une petite moue contrariée tandis que Billy s'éloignait pour se moucher dans son grand mouchoir blanc à pois rouge.

"Je n'ai jamais joué aux Lego...ni à Mecano, ça n'existait pas."Je ne savait pas pourquoi je sentais le besoin de dire ça a voix haute et je ne préférais pas chercher plus loin.

"C'est peut être l'occasion de se lancer. Quand j'essaie de construire une arme, ça devient toujours autre chose de super sympa!"Billy semblait s'être ressaisit et avec entrain il s'assit sur le sol du coin bricolage, récupérant des briques de couleurs."Il suffit de se laisser porter par son imagination!"Il ajouta avec un sourire rayonnant. J'aurais pu me détourner et aller récupérer quelques armes qui se trouvait sur les étagères, j'hésitais même quelques instant à le faire, au final je prenais place au côté de Billy, attrapant aussi des briques de couleurs, imaginant dans ma tête un arc et des flèches, tandis qu'Eulalie s'asseyait en tailleur de l'autre côté de Billy, elle aussi voulant surement se construire une arme.

"On se fait un concours ? Le premier qui à terminé....a terminé!Je ne disais rien, ne préférant pas participer à ce petit concours, après tout je n'étais plus un enfant; Eulalie elle par contre semblait tout aussi motivé à l'idée de faire un concours.

"Si c'est vraiment un concours, il faut gagner quelques chose."Elle semblait réfléchir puis elle proposa."J'ai faim, si je gagne, tu m'offre à manger."Je me contentais de continuer la construction de mon arme.

"Tope la!"S'écria Billy et je relevais la tête pile au moment où il levait la main en direction de l'amazone qui tapa dans celle-ci, puis le blond me présenta sa main et Eulalie fit pareille, elle semblait m'implorer du regard pour que joue avec eux alors je tapais dans la main de Billy puis dans celle de Billy, l'air neutre.

"TOP DÉPART!"Billy se mis à attraper des briques pour construire son arme, un espèce de poisson pixellisé grâce au briques et si il continuais ainsi plus personne n'aurait de briques, c'est ce que je fit d'ailleurs remarquer à Billy qui leva le pouce en l'air."Suffit demander."Une trappe s'ouvrit et tout un tas de briques tombèrent à nos côté et je reprenais donc ma construction et au bout de quelques minutes j'avais terminer.

"Il semblerait que j'ai gagné."Personne ne semblait avoir remarqué alors je m'étais chargé de faire la remarque à voix haute, regardant ma construction tout en prenant soin de ne pas la casser, je ne pouvais m'empêcher de me sentir amusé par ce résultat.

Billy lui continuais d'assembler son objet, faisant semblant de ne pas avoir entendue ce que j'avais dit."Moi aussiiiii !"Billy jeta un coup d'oeil en direction de mon arc et en y regardant de plus près je pouvais voir qu'il semblait bancale, comme si elle allait se tordre à tout instant."Il ne faut pas avoir peur d'imaginer."Il inspira profondément et souffler sur son poisson, celui-ci semblait devenir plus lisse, plus réaliste et il s'échappa des mains de son propriétaire pour nager dans l'air autour de l'amazone. Je reportais mon attention sur ma construction, incertain de comment procéder pour la rendre meilleur, contrairement au gardien, je n'avais plus vraiment d'âme d'enfant."Je peux ?"Me demanda gentiment Billy."Je suis super fortiche en imagination."

Je lui tendais mon arc qu'il récupéra, et sursauta légèrement en sentant quelque chose m'embrasser la joue, je tournais la tête pour remarquer le poisson qui avait décidé de me faire plein de bisous, levant les yeux au ciel, je repoussais gentiment celui-ci, qui alla nager en direction d'Eulalie de nouveau, pour lui faire des bisous. Je reportait ensuite mon attention sur Billy qui prit une inspiration et souffla sur l'arc qui se transforma d'un seul coup en arbalète, il y avait de nombreuse flèches intégrer."Oh. Ca montre à quel point vous tenez a Diane."Il semblait impressioner, tandis qu'il me rendais l'arbalète, ce n'était pas vraiment ce que j'avais voulu mais j'espérais que ce soit assez pour Diane."C'est beau tant d'amour. D'ailleurs je voulais vous dire que vous formez un très beau couple, tout les deux."Il me fit un grand sourire, il semblait vraiment pour moi et Diane, moi je ne pouvais m'empêcher de trouver ça assez glauque de savoir qu'autant de gens semblait être au courant de notre vie privée.

"Ah bon ?"Je fronçais légèrement les sourcils, incapable de trouver une réaction approprié alors j'enchainais avec un simple."Merci...je suppose."Je réfléchis quelques secondes, regardant les armes présente, d'habitude il ne me fallait que mon sable noir pour me créer des armes, peut importe ce que je désirait, cette fois-ci je n'était pas certain de savoir quoi prendre."Je veux bien une faux...les armes à feu ce n'est vraiment pas ma tasse de thé."

"Oui. Votre histoire a fait battre mon petit coeur."Il se tapota le torse tout en battant des cils, ses yeux brillait même, encore une fois je n'étais pas certain de quoi lui dire ou comment réagir alors je choisissait de ne rien dire et je l'observais ensuite se lever d'un bond pour se diriger vers l'une des étagères, récupérant un râteau avant de le tendre dans ma direction.

J'arquais un sourcils en voyant le râteau avant de secouer la tête."C'est pas vraiment ce que j'avais en tête."Je tournais la tête en direction des briques, en attrapant certaines pour construire une arme, utilisant tout l'imagination dont j'étais capable pour que ça donne quelques chose de potable.


Un bruit mat se fit entendre et j'entendis la voix de Billy s'élever une fois de plus.Quel idiot ! J'oublie la notice. Il suffit de taper trois sur le sol avec le manche et la tête change!Je tournais la tête en direction de l'espion juste à temps pour le voir taper le sol avec le manche, et la tête du rateau passa à celle d'une faux."C'est hyper pratique comme outil de travail! Enfin... tout dépend du travail."Il me la tendit de nouveau et je pouvais sentir mes lèvres s'étirer dans un léger sourire, je me redressais sur mes jambes avant de m'avancer vers lui pour récupérer l'arme.

"Merci... peut être qu'on devrait prendre des armes pour les autres."Je baissait les yeux en direction de ma tenue, espérant pouvoir avoir le temps de me changer avant qu'on ne fasse autre chose.

"On va s'occuper de ça, Eulalie et moi."Me dit Billy d'un ton assuré."Que diriez vous d'aller retrouver Diane dans votre chambre?"Je jetais un coup d'oeil en direction d'Eulalie puis je baissais les yeux, j'avais les mains prises et je ne pensais pas pouvoir prendre autre chose.

"Très bien."J'hochais ensuite la tête pour toute réponse à sa proposition, j'espérais que la situation avec Diane se soit arranger."Je trouverais bien le chemin."Tournant les talons je quittais l'armurerie pour me rendre où nous étions auparavant avec les autres, espérant ne pas rencontrer de problème en chemin, de toute façon j'étais assez armée pour me défendre.



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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


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"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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________________________________________ 2018-11-25, 01:13


Don't panic.
... enfin si un petit peu quand même.


« Comment est-ce que tu t'appelles ? »

Si les deux autres avaient terminé leurs objets, c'était loin d'être mon cas. Ce n'était pas comme peindre un tableau. Ça demandait beaucoup plus de réflexion.

« Tu n'as pas besoin d'un bocal ? » interrogeais-je distraitement le poisson qui me tournait autour.

Il était adorable. Ou elle, je n'étais pas vraiment sûre. Je savais par contre que je l'appréciais. J'avais cru comprendre que Pitch comptait rejoindre Diane, ce que je trouvais être pertinent, après l'avoir laissé en compagnie de cette... Evus ? Elus ? Je ne me rappelais pas. Mais c'était une bonne chose que le croque-mitaine retrouve la déesse-arbre, même si c'était sans doute une mauvaise idée de nous éparpiller. Jules et Nora ne nous avaient pas suivi. J'espérais que Monsieur Verne n'oublierait pas qu'il ne devait en aucun cas boire quoi que ce soit. Il était très porté sur l'alcool. Je me souvenais l'avoir vu vider du rhum seul sur le Hollandais Volant. Il m'inquiétait parfois.

« Il ne peut pas te répondre. Il n'a pas de cordes vocales. » me précisa alors Billy, vers qui je relevais la tête pour remarquer son air attendri. « Je suis content qu'il te plaise parce que je l'ai créé pour toi. »

Il était revenu près de moi pour me tendre quelques briques afin de m'aider, que je récupérais distraitement.

« Pour moi ? »

Ma tête se penchait sur le côté. Je n'avais rien fait pour mériter quoi que ce soit. Il nous avait déjà secouru dans le bar, il n'avait pas besoin de faire le moindre présent supplémentaire. Et mon anniversaire était passé maintenant.

« Merci. C'est gentil. »

Même si je ne comprenais pas pourquoi, il arrivait que des cadeaux soient faits sans raisons. J'étais toujours touchée par de telles attentions. Ça avait quelque chose d'adorable.

« Je peux l'appeler Cléo Deux ? »

« Tu l'appelles comme tu veux. » répondit-il avec un sourire. « Je trouve ça super stylé. »

J'étais d'accord. J'aurai pu l'appeler Figaro, pour former un duo avec le poisson que je possédais déjà, mais je trouvais que Cléo correspondait davantage même si c'était répétitif. Ça me plaisait comme ça.

« En fait... Je cherche un cadeau qui pourrait plaire à un bébé. » ajouta-t-il avec un air de réflexion que je décidais de copier.

« Tout dépend du bébé. Ils n'aiment pas tous les mêmes choses. Je crois. »

Je haussais les épaules, incertaine de ce que j'avançais. Je n'en avais côtoyé que deux. Le bébé d'Hadès et lé bébé kidnappé par Hadès l'espace d'un court moment. Ma connaissance sur le sujet était donc limitée mais tous les êtres humains avaient des loisirs ou des attraits différents, ça me paraissait évident.

« Je n'y connais pas grand chose, mais je peux essayer de t'aider. »

Me stoppant un instant dans la construction de mon épée, j'observais Billy tout en cherchant ce qui pourrait être susceptible de convenir à un être humain miniature.

« Par exemple Autumn aime les casquettes de Michel-Ange. Et les rasoirs. Et Basile. Mais tu ne peux pas offrir Basile, ce serait bizarre. »

Il y avait bien d'autres gardes à Olympe mais peu importait la personne, finalement, ce n'était pas approprié de considérer un individu quel qu'il soit comme un cadeau.

« Tu peux offrir une arme. C'est toujours utile. C'est un petit bébé ? Si il est petit, il faudrait peut-être plutôt un bouclier, pour le protégé, sauf si il n'a pas besoin d'être protégé. C'est pour le bébé de qui ? »

Je posais beaucoup de questions, j'en avais conscience. Tellement de variables étaient à prendre en compte. Pour un enfant incapable de tenir sur ses deux jambes, une épée était après tout à proscrire, tout comme dans le cas d'un demi-dieu plus solide que la normale, une protection pouvait ne pas être un choix des plus pertinents. Il pouvait se contenter d'une peluche. Il me semblait que les enfants les aimaient, tout comme les jouets qui faisaient beaucoup de bruit.

« Ohhh je pourrais lui offrir une armure ! » affirma Billy en écarquillant les yeux. « Parce qu'un bouclier ça serait trop lourd à soulever pour lui. Comme il n'est pas encore né... »

Il s'était déjà activé pour assembler des pièces à une vitesse impressionnante, à priori enjoué par son idée. J'étais plutôt satisfaite d'avoir participé à cette soudaine inspiration. Même si... je ne voyais pas l'intérêt de préparer quelque chose à un être qui n'existait donc pas encore. Je hochais malgré tout la tête. L'armure était une bonne alternative.

« Et c'est pour... mon bébé. »

Je clignais des yeux, indécise, tandis qu'il m'observait d'un air aussi anxieux que contrit. Je ne savais pas vraiment... quoi dire. Il allait avoir un petit Billy ? Je devais le féliciter ? C'était ce qui se faisait, n'est-ce pas ? Je n'avais jamais été dans une telle situation. Et c'était assez dérangeant, même si je n'arrivais pas à cerner pourquoi. J'avais l'impression d'avoir raté quelque chose.

« Comment ? » lâchais-je brusquement, avant de réaliser que ma question n'avait pas de sens et de secouer la tête. « Non. Je sais comment on fait les bébés. Je n'ai pas besoin de cours à ce sujet. »

J'étais au point sur le fonctionnement. Autant théorique que pratique. Et je voyais au rouge qui montait au joue de l'homme qu'il était quelque peu gêné que j'aborde ce sujet. Il n'y avait pas de quoi pourtant de mon point de vue. Il y avait juste... une chose qui m'intriguait.

« Avec qui ? » poursuivais-je, les sourcils froncés, tout en le dévisageant de façon trop insistante. « La Holmes qui n'est pas gentille avec toi ? C'est son bébé aussi ? »

Je ne réalisais pas tout de suite que le ton de ma voix pouvait être déplacé, comme réprobateur. Je n'avais pas un bon pressentiment vis à vis de cette jeune femme. Et ça n'avait rien à voir avec son nom de famille. Si peu.

« Euh... oui. Enfin je veux dire non ! Oui c'est son bébé aussi et non elle est très gentille. »

Il tapotait ses doigts les uns contre les autres. Je l'avais contrarié. Ou agacé. J'aurais dû faire preuve de plus de subtilité pour montrer que je n'approuvais pas le choix de maman qu'il avait fait.

« Tu la trouves pas gentille ? »

Non. me retenais-je de prononcer trop sèchement tandis qu'il poursuivait la construction de sa mini-armure.

« Je pense que c'est à cause des hormones de grossesse. Je me suis documenté à fond sur le sujet. Pour être prêt. Même si j'ai trop la trouille... »

Ses mains étaient remontées contre son visage et il les fit descendre lentement. J'étais prise d'une envie soudaine de le reprendre dans mes bras pour le soulager mais ça pouvait être un geste considéré comme malvenu, ça aussi. Je n'étais pas certaine que c'était adapté à un tel moment.

« J'ai peur de ne pas être un bon père. Le papa de Riley était tellement cool. Je saurais jamais être aussi bien. »

Il était évident qu'il cherchait à être rassuré mais je n'avais aucune idée des mots que je devais employer pour y parvenir. Je n'avais pas vraiment de père. Je considérais Hypérion en tant que tel mais je doutais parfois encore qu'il me voit vraiment comme sa fille. Je n'avais pas réellement de famille. Je me sentais rattachée à eux mais rien ne m'y liait vraiment. Cette réflexion me peinant légèrement, je préférais l'écarter.

« Est-ce que tu l'aimes ? » questionnais-je d'une voix aussi douce que possible, même si ce n'était sans doute pas ce qu'il attendait comme réaction. « Et est-ce qu'elle, elle t'aime ? Pour avoir un bébé il faut aimer la personne non ? »

Je ne voyais pas comment il pouvait en être autrement. Mais je ne connaissais pas encore toutes les subtilités des relations qui pouvaient exister.

« Elle n'a pas eu l'air très gentille. Peut-être que c'est dans ses gènes. Mais tu peux l'aimer quand même. » estimais-je en me pinçant les lèvres, perplexe. « Toi tu es gentil. Tu fais des cadeaux, tu veux aider les gens, tu veux même faire plaisir au bébé avant qu'il soit né. »

C'était une preuve d'une grande générosité et quoi qu'il en soit, du peu que je connaissais Billy, j'étais persuadée qu'il protégerait cet enfant comme il le pourrait. Il le faisait déjà avec moi et les autres personnes qui se retrouvaient prise dans cette histoire de Moustika ou je-ne-sais-quoi, alors que rien ne l'y obligeait.

« Tu es une bonne personne. Tu sera un très bon papa. » assurais-je alors. « Si j'avais pu avoir un bébé, j'aurai trouvé ça bien qu'il t'ait comme papa. Même si il aurait fallu qu'il y ait une connexion entre nous pour en arriver là, une sorte de fusion, ce qui n'est... pas le cas... Mais tu aurai pu être son deuxième papa. Symboliquement. Un peu... un peu comme Jules avec moi. »

De nouveau, ma tête se penchait sur le côté. Je réalisais que je m'embrouillais certainement dans mes tentatives pour lui montrer que je ne doutais pas de lui. Je ne savais plus vraiment ce que j'étais en train de raconter. Je voulais mettre fin à tout malentendu mais j'avais la sensation que je ne faisais qu'en rajouter. Billy avait une expression gênée, bien qu'il semblait tout aussi touché.

« Je... pense que je l'aime. »

Oh, c'est vrai que j'avais posé cette question aussi.

« Mais c'est compliqué parce que j'ai eu l'impression de tomber amoureux tellement souvent... et elle est la seule avec qui il s'est vraiment passé quelque chose. Donc c'est que c'est la bonne non ? »

Est-ce qu'il voulait que je donne mon avis ? Que je le lui confirme ? Que je le contredise ?

« Je suis désolé de t'embêter avec tout ça. » poursuivit-il en regardant mon épée en briques. « A mon avis, je pense que tu peux souffler dessus en l'imaginant très fort. Elle m'a l'air prête. »

J'ouvrais la bouche, baissant mes yeux vers l'objet que je prenais entre mes mains, hésitante. Je ne pouvais pas le laisser ainsi dans le doute. Ça n'aurait pas été gentil de ma part.

« Michel-Ange aussi pense tomber amoureux tout le temps. Mais il n'a pas de bébé. » précisais-je, comme si cette information était importante. « Et il s'est passé quelque chose entre lui et quelqu'un et... ce n'était pas la bonne. Donc... ça ne suffit sans doute pas. C'est plus complexe que ça, non ? Ça ne s'explique pas vraiment. C'est juste... comme ça. Tu le sais si tu aimes quelqu'un. Je suppose. »

J'avais comme l'impression de me faire cette explication à moi-même. Ce qui ne m'aidait pas à y voir plus clair.

« Je suis désolée. » ajoutais-je, tout en secouant ma tête. « Tu devrais peut-être demander à quelqu'un d'autre. Je n'y connais pas grand chose. Mais tu ne m'embêtes pas, j'aime bien discuter avec toi. »

Je lui offrais un léger sourire, déçue malgré tout de ne pas pouvoir lui apporter les réponses qu'il attendait.

« J'aime bien discuter avec toi aussi. Il n'y a pas de faux semblants. Tu es... vraie. »

Il souriait et je me retenais donc de faire remarquer que je ne pouvais pas être fausse, de toute manière, puisque j'étais là. C'était la première réflexion qui m'avait effleuré avant que je ne comprenne la subtilité de cette phrase. Là encore, il ne faisait que montrer à quel point il était quelqu'un d'agréable, à me complimenter alors que je ne l'avais aider en rien.

Finalement, je décidais de mettre fin à cet atelier en soufflant sur cette épée comme il me l'avait conseillé. Je ne savais pas vraiment à quoi je devais penser, après cette discussion sur ses sentiments. Je n'étais pas la meilleure à ce sujet. Je ne comprenais déjà pas les miens. C'était trop... embrouillé dans ma tête. Billy aussi soufflait sur l'objet qui finit par se transformer pour prendre une forme rigide, puis plus brillante encore. Une véritable épée se trouvait à présent dans mes mains. Je devais avouer qu'elle était magnifique. La lame était parfaite, c'était la première chose que je remarquais tout en l'admirant. Elle était équilibrée, semblait maniable, mais il faudrait que je l'essaye pour m'en assurer.

« Wouah... on est doués. Tu pensais à quoi en l'imaginant ? Ou à... qui ? »

Pourquoi le disait-il avec une telle malice dans la voix ? Mon regard détaillait l'objet avant de se fixer sur le pommeau. Il était parsemé de rubis et chacun était positionné de façon à ce que le tout forme une rose. Fatalement, ça ne pouvait que faire venir un seul nom à mon esprit. Bien que je l'avais déjà avant même de remarquer ce détail.

« A personne. » lâchais-je sans hésitation en me raclant la gorge, mal à l'aise. « Pourquoi ? C'est un détail important ? »

« C'est par amour qu'on crée absolument tout. Donc forcément, c'est important. Et vu le résultat, tu t'y connais beaucoup plus que tu ne le crois. »

Son clin d'oeil faillit me faire m'étouffer avec l'air que j'étais en train d'inspirer. Je gardais mes lèvres pincées tout en le regardant souffler sur son armure, qui prit alors l'apparence d'une sorte de grenouillère matelassée de couleur argentée. Elle n'avait pas l'air rigide, plutôt souple, c'était certainement plus adapté pour un bébé.

« On dirait une mini tenue de cosmonaute. » observa-t-il, satisfait. « Je vais la garder de côté pour l'instant. Je ne sais pas si Eurus apprécierait... elle a besoin de temps. »

« Ce n'est pas un cadeau pour elle de toute façon, tu devrais plutôt l'offrir directement à ton bébé quand il sera là. »

Ce n'était pas une remarque contre cette femme, juste une constatation que j'estimais logique à faire tandis qu'il pliait et rangeait avec soin cette armure dans la poche de sa veste. Pourquoi est-ce qu'il disait que je m'y connaissais ? Pourquoi est-ce que je me posais cette question ? Ce n'était pas... je n'étais pas amoureuse. Ce n'était pas comme ça. C'était différent. C'était plus compliqué. C'était...

« Même si je n'ai pas gagné, je te dois quand même un repas. »

Je relevais les yeux vers Billy qui me tendait la main en tentant de calmer les battements de mon cœur affolé par toutes mes réflexions. Je devais penser à autre chose. J'aurai le temps de m'interroger plus tard. Ce n'était pas... si important.

« On peut aller manger des sushis ? »

C'était la seule chose capable de vraiment me faire oublier ce barbier. Même si... Non. Ça ne fonctionnait pas. Au contraire. Trop d'images se mélangeaient.

« Mais Cléo Deux risque de mal le prendre. » ajoutais-je avec brusquerie. « On va manger autre chose. Ce sera mieux. Pour ne pas la perturber. »

J'avais attrapé la main de Billy pour me redresser, tandis que je gardais l'épée en main, la serrant inconsciemment un peu plus fort.

« De toutes façons, manger du poisson est interdit à Magrathea. Ça serait une déclaration de guerre envers les pieuvres, les crevettes et autres créatures de la flore maritime galactique. Les gens du coin veulent éviter un nouveau Soulèvement des Dauphins. Ils n'ont pas l'air comme ça, mais ils sont vraiment pas commodes. »

Je n'avais rien contre les dauphins. Même si je n'en avais jamais croisé personnellement. Il s'était dirigé vers la porte tandis que je faisais signe au poisson de nous suivre. Ce dernier s'était réfugié dans un coin de la pièce, sans doute attristé que mon attention se soit détourné de lui pendant toute la conversation.

« D'ailleurs, tu as perdu des points auprès de certains Magrathéens à cause de ta passion pour les sushis. » précisa-t-il avec une gravité qui m'inquiétait. « Mais d'autres plus rebelles te soutiennent à fond. »

Il avait attrapé Cléo Deux pour le plier de la même façon que la tenue de son bébé avant de me le tendre. Mon poisson était tout aplati. J'étais quelque peu perturbé par ce changement, même si ce n'était pas la chose la plus étrange qui soit arrivé depuis mon arrivée ici.

« Tu pourras le sortir quand tu veux. C'est juste pour éviter qu'il se perdre. Il suffit de souffler dessus à chaque fois. »

Je hochais timidement la tête tout en rangeant l'animal dans la poche de mon jean. Je me doutais que j'aurai pu faire de même avec l'épée mais je n'avais pas envie de la plier. Je l'appréciais comme ça.

« J'ai perdu des points ? » demandais-je alors, tout en le suivant tandis qu'il se rendait dans les escaliers.

« C'est une façon de parler pour les points. » me rassura-t-il, même si ça ne m'aidait pas à comprendre.

« Alors... tant que j'ai la pieuvre dans la tête, je ne peux pas en manger, de sushis ? Elle risque de s'énerver ? Elle va mal le prendre et vouloir me tuer ? »

Je commençais à paniquer. J'avais du mal à m'imaginer m'en priver pour le reste de mon existence. Ce n'était pas quelque chose qui me plaisait. Même si c'était une... bonne chose, de ne pas en manger, pour ainsi ne pas penser à Balthazar. Je crois.

« Hum... vaut mieux éviter d'en manger, oui. » confirma-t-il en se dirigeant vers l'ascenseur. « Bien que les pieuvres mangent des petits poissons je crois... c'est assez compliqué. Je n'ai pas encore saisi toutes les subtilités de cette planète. »

« Ce n'est pas grave. Ce n'est que 42 jours. Dans le pire des cas. » rétorquais-je, incertaine malgré tout. « Je peux toujours manger des fraises. Tout va bien. »

Je ne risquais pas de vexer une population de fruits sauvages extra-terrestre avec des fraises, n'est-ce pas ? Puisque Billy ne me contredisait pas, j'estimais que je pouvais me rabattre sur ça, en effet.

Arrivés au rez-de-chaussée après le passage dans l'ascenseur, je continuais de suivre Billy jusqu'à une sorte de restaurant. La salle était assez simpliste. Je m'attendais à quelque chose de somptueux, mais le mobilier qui se résumait à des tables et des chaises était en plastique. Certes de bonne qualité mais c'était malgré tout décevant. Je m'asseyais en face de Billy qui avait prit place à une table, surprise par l'absence de serveurs pour prendre notre commande. Forcément, ça ne pouvait pas se passer comme sur Terre.

Du coin de l'oeil, j'observais la sorte de petite arche qui se trouvait sur un côté de la table.

« Ça devine ce à quoi tu es accro et ça le prépare instantanément. Mets ta tête dedans ! Mais... ne pense pas aux sushis. »

Je fronçais les sourcils, peu décidée à faire usage de ce dispositif. Cela dit, j'avais faim. Vraiment faim. Ce n'était pas agréable. Je me mordais les lèvres, cherchant à faire le vide dans mon esprit. Ne pas penser aux sushis me donnait envie de penser aux sushis. Et penser aux sushis me faisait penser à Balthazar. Et à toutes sortes de choses qui n'avait aucun rapport avec la nourriture. Je retenais un soupir tout en mettant ma tête dans l'arche et en me concentrant uniquement sur le fraisier que j'avais envie de dévorer pour tout oublier. Et si c'était un piège ? Si c'était comme les machines pour avoir du thé ou du chocolat ? Je n'aurai jamais dû accepter de faire ça.

Un bruit sourd se fit entendre tandis que le gâteau apparaissait sur la table dans un écran de fumée. Au moins... ce n'était pas un Surt. J'étais soulagée. Je souriais presque avant que la fumée ne se dissipe pour laisser apparaître la pâtisserie dans son entièreté. Les fraises et la crème semblait former une sorte de visage. C'était relativement mal fait, j'avais plus de talent que ça pour les portraits. Mais il n'était malgré tout pas difficile de deviner qui était supposé être représenté.

Je relevais la tête en entendant Billy laissé échapper un petit rire, que je définissais comme moqueur mais aussi attendri. Mon regard plein de jugement ne le lâchait pas tandis qu'il mettait à son tour sa tête à l'endroit approprié et, la bouche pincée, j'attrapais une fraise sur le dessus du gâteau tout en tentant de faire abstraction de la représentation grossière. J'avais l'impression de sentir une drôle d'odeur de cigarette et j'ignorais si cela venait de ce fraisier ou de mon imagination qui me jouait des tours. C'était étrange que cette simple odeur me fasse réaliser que la présence de Balthazar me manquait alors que j'étais totalement perdue sur cette planète. Pourquoi est-ce qu'il devait toujours être dans ma tête ?

Je la secouais au moment où plein de bonbons colorés apparaissaient devant Billy. Ils étaient tous marqués du nom de Riley et cette vision suffit à faire disparaître ma contrariété. Comme Deborah, il devait avoir énormément aimé cette petite fille.

« Je trouve que c'est un beau prénom. Que ce soit une fille ou un garçon. »

Il avait prit un bonbon entre ses doigts, reniflant avant de le déguster. Je ne voyais pas quoi dire. Je ne pouvais qu'approuver en lui offrant un léger sourire. J'imaginais que c'était avec cette Evus qu'il devait avoir cette discussion... Elle pouvait le laisser choisir d'après moi. J'espérais seulement que l'enfant aurait le nom de son père. S'appeler Holmes, c'était un fardeau que je ne souhaitais à personne.
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Jules Verne
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 U5ok

❝ Happiness is only real when shared. ❞


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Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 _



________________________________________ 2018-11-25, 20:39

« Love is a smoke made with the fume of sighs. »
Et il n'y a pas de fumée sans feu...


Je m'étais souvenu de la remarque d'Eulalie concernant les boissons à Magrathea, et bien que j'avais le gosier très sec, je n'avais pas touché à mon verre. De toutes façons, ce Blasphème me laissait plutôt de marbre, voire méditatif. La couleur n'était guère engageante : un rouge écarlate et épais qui rappelait la teinte du sang. J'avais attrapé le verre pour faire onduler le liquide légèrement, puis reposé en fronçant le nez. Le nom du cocktail n'était pas inspirant non plus. Il me rappelait une nuit que j'aurais préféré oublier.

Je tapotai des doigts contre le comptoir, observant d'un oeil soucieux le couloir par lequel Nora et mademoiselle Holmes étaient parties. Peut-être aurais-je dû les accompagner ? Je n'appréciais guère l'idée d'être surveillé par un chien, même si ce dernier s'était avéré digne de confiance.

"Je tenais à te remercier d'avoir envoyé Marvin me chercher chez les Vogons. C'était inattendu et très gentil de ta part." dis-je au carlin qui se grattait avec sa patte arrière.

"Je vois pas ce que ça a d'étonnant. J'ai qu'une parole. Un Rémoulien, ça te fait jamais rien à l'envers. Enfin sauf les galipettes torrides, mais t'es pas concerné."

Il se lécha les babines tandis que j'affichai une grimace écoeurée.

"Fais pas cette tête, ma grosse !" s'esclaffa-t-il. "En plus, tu peux plus vraiment faire semblant d'être le coincé de service... Tout le monde a vu qui tu es vraiment."

Ma grimace s'accentua. L'idée d'être observé me déplaisait grandement. Etait-ce de façon permanente ? Ou au contraire, l'espionnage des aliens n'avait-il lieu que durant un laps de temps défini durant la nuit ou la journée ? Ces questions me brûlaient les lèvres mais je décidai de ne pas les poser. De toutes façons, je doutais qu'on m'apporte la vérité.

"Relax. C'est pas grave d'être un débauché. Ca te rend plus foufou."

"Je ne veux pas être 'foufou'." rétorquai-je, agacé.

"Dommage, t'es devenu super populaire dans le coin depuis que tu te lâches un peu." fit-il en sautant à plusieurs reprises vers le tabouret juste à côté de moi, sans succès.

Avec un soupir, je me penchai pour l'attraper et le faire asseoir sur le-dit tabouret.

"Merci, camarade. Fabrice, un cocktail !" aboya-t-il à l'adresse du barman.

Ce dernier, qui venait de poser un verre contenant un liquide vert émeraude devant Regina le corbeau, se dirigea vers lui à grands pas et dégaina -il n'y avait pas d'autre mot- une gamelle qu'il fit glisser vers Frank avec un grand sourire.

"Et une Croquette, une !"

La boisson que l'écuelle contenait était marron et plutôt épaisse. Je fronçai le nez de plus belle alors que Frank plaçait ses pattes avant de chaque côté pour plonger la tête dedans et boire à grandes lampées.

"Wouhouhouh c'est tellement bon !"
s'extasia-t-il entre deux coups de langue qui projetaient des éclaboussures un peu partout.

Je secouai la tête et me levai de mon siège. Hors de question de rester plus longtemps à côté de cet individu. Il avait de bons côtés mais d'autres beaucoup moins agréables. Je fis quelques pas sans savoir où vraiment me rendre, avant de m'approcher de Marvin qui tenait tristement compagnie à Regina. Cette dernière avait commencé à boire son cocktail grâce à la paille qu'elle avait coincé dans son bec. Je remarquai qu'un petit arc en papier était fiché au bord du verre.

"Quelle image grandiose..." lançai-je par instinct de provocation. "La grande Regina Mills, qui, alors qu'elle devrait s'inquiéter de son apparence, ne trouve rien de mieux à faire que de boire. La quantité dans ce verre va vous rendre grise, car vous êtes à peine plus haute que lui."

C'était mathématique. Il ne faut jamais boire plus que de raison. Etait-ce en raison de mon humeur morose que je me comportais si mal avec elle ? J'aurais dû me montrer plus compréhensif. Non, on voulait que je sois plus "foufou". L'était-ce suffisamment ? Allait-on m'attribuer un prix si je devenais tel que les gens le souhaitaient ? Je passai une main contre mon front fiévreux. Cette planète allait finir par me rendre véritablement fou.

"Allez au diable, je tiens mieux l'alcool que vous !"
répliqua-t-elle en croassant à moitié.

Elle continua de siroter son cocktail. Avait-il un goût de pomme ? Pour la méchante reine de Blanche-Neige, cela m'aurait paru approprié.

"Voulez-vous parier ?" la provoquai-je.

"Je suis barmaid chéri. Je suis capable d'accumuler."

Elle tourna la tête vers moi et j'eus l'impression que son bec s'arquait en un large sourire. Cette vision avait quelque chose de cauchemardesque qui me fit frémir. Je ne me laissai pas démonter pour autant. Je me savais parfaitement capable d'encaisser.

Attrapant son verre, je repoussai la paille et bus une gorgée. Un goût infâme empâta ma bouche. C'était un mélange de tant de choses indescriptibles, quelque chose qui m'évoquait un fond de poubelle... Abominable ! Je reposai aussitôt le verre dans un claquement sec et portai une main contre ma bouche. Je souffrai le martyr.

"Crachez, malheureux !" s'écria le barman en se précipitant vers nous avec un seau à champagne.

Il le dirigea vers moi et je m'empressai d'obtempérer, trop heureux de ne pas avoir à avaler cette mixture de tous les diables. Hélas, le goût demeura omniprésent dans ma bouche, la boisson collait contre ma langue et mes dents. Je grimaçai.

"Il ne faut jamais boire le cocktail de quelqu'un d'autre." intervint Marvin d'un ton exaspéré. "Chaque cocktail est personnalisé. Heureusement que vous l'avez craché. Si vous aviez avalé, la boisson aurait cherché à quitter votre corps par tous les orifices possibles. Dites-vous que vous avez évité le pire."

J'écarquillai les yeux d'horreur. Pourquoi cela n'était-il pas précisé en lettres capitales derrière le comptoir ? Peut-être était-ce évident pour les aliens ? Ils auraient pu penser aux touristes, tout de même !

Regina poussa des croassements goguenards qui me hérissèrent davantage, avant de murmurer :

"Dans les dents, sombre abruti..."

Ne parvenant pas à me contrôler, je refermai mon poing autour d'elle sans pour autant serrer trop fort. Juste ce qu'il fallait pour la maîtriser.

"Je vais vous apprendre à me voler dans les plumes !"
lançai-je, furibond.

Peut-être aurais-je dû chercher à la dominer davantage, car elle ne se gêna pas pour remuer tant et si bien qu'elle se libéra très vite de ma poigne. Elle me piqua avec son bec et alla même jusqu'à me griffer à l'aide de ses serres. Ne jamais sous-estimer une femme, encore moins lorsqu'elle est un corbeau.

"Jamais plus..." maugréai-je tout en observant ma main parcourue d'estafilades ensanglantées.

J'adressai un regard noir à la sorcière à plumes. Elle n'avait aucun égal avec le volatile dépeint par monsieur Edgar Allan Poe.

"Vous ne l'emporterez pas au paradis..."
chuchotai-je à la fois comme une mise en garde et une promesse.

"Ouais, mais je suis amie avec le diable."
répliqua-t-elle effrontément.

En plus, cette femme-corbeau avait réponse à tout. A croire que l'alcool lui conférait davantage d'éloquence. Allait-elle citer Shakespeare si elle enchaînait les verres ?

J'inspectai brièvement ma main : les griffures n'étaient pas profondes, fort heureusement. La douleur s'apparentait à des brûlures. Je n'allais pas lui faire le plaisir de lui montrer que j'avais mal. A la place, je serrai les dents, déglutis, et eus un haut-le-coeur en sentant le goût immonde du cocktail se faire plus présent.

"Je vous ai apporté le Blasphème afin de faire passer le goût du Hors-la-Loi."
intervint gentiment le barman tout en posant le verre rouge juste à côté de celui de Regina.

"Je n'en veux pas !" m'emportai-je, révolté et excédé. "Je ne suis pas un blasphémateur ! Je suis un écrivain ! Un explorateur de l'imaginaire ! Un provocateur ! Un agitateur !"

"... un animal." glissa Frank d'un ton chantant, qui nous avait également rejoint.

Je baissai les yeux vers lui, secouai la tête sans comprendre et les relevant vers le barman, je poursuivis avec dédain et panache :

"Je suis tout cela, mais un blasphémateur, non monsieur !"

J'en avais même tapé du poing sur la table, si bien que cela avait fait voleter Regina. Certains aliens assis dans les fauteuils, un peu plus loin, me regardaient avec curiosité. D'autres prenaient des photos avec leurs mains. Pourquoi diable, dans tout l'univers, les gens avaient-ils le réflexe stupide de prendre un cliché au lieu de simplement voir de leurs yeux ? J'avais l'impression que jamais, jamais, je ne comprendrais goutte à tout ceci.

"Suis-moi, Coco. Je connais un endroit qui va te plaire." assura Frank d'une voix plus aiguë que d'ordinaire.

Je penchai la tête vers lui et il eut un hoquet.

Qu'avais-je à perdre hormis mon temps ? Dans tous les cas, mes compagnons étaient éparpillés aux quatre coins de l'hôtel. Nul ne semblait s'en alarmer. Pourquoi l'aurais-je fait ? Je lui emboîtai donc le pas, remarquant qu'il avançait en zigzag. Les effets de l'alcool étaient plutôt percutants sur cette planète. Je n'étais pas mécontent de mettre de la distance entre la sorcière à plumes et moi.

Le carlin me conduisit jusqu'à un petit salon jouxtant le hall. Il s'agissait d'un endroit aux murs matelassés, agrémenté de fauteuils en cuir sombre de forme ovale, ainsi que de canapés cylindriques. Une entêtante odeur de fumée alourdissait l'atmosphère.

"Oh quelle chance ! Hip ! On est tous seuls !"
fit le chien avec un nouveau hoquet.

Il se dirigea vers la petite table basse ronde autour de laquelle tous les meubles étaient dirigés, sauta sur un fauteuil et posa la patte sur la boîte en métal de la table. Un déclic se fit entendre quand elle s'ouvrit, révélant une rangée de cigares soigneusement alignés.

"Bienvenue dans le salon fumoir, camarade." dit-il d'un ton triomphant.

Avec une dextérité surprenante, il parvint à incliner l'un des cigares avec sa patte pour le mettre en bouche. Il s'alluma aussitôt de lui-même.

"Cha, cha fait touchours pacher le goût de n'importe quoi."

Je m'assis au bord d'un canapé, plutôt méfiant. Pourtant, l'odeur du cigare était loin d'être désagréable. Au-delà du tabac, je percevais des notes discrètes de bonbon acidulé. Le goût du Hors-la-Loi me donnait toujours la nausée, si bien que je finis par me saisir d'un cigare pour le porter à mes lèvres. Eulalie avait mis en garde concernant les cocktails, mais elle n'avait pas parlé des effets nocifs de la nicotine magrathéenne. Je me doutais que ce ne serait pas anodin, mais j'étais trop désespéré pour ne rien tenter.

Le bout du cigare s'alluma tout seul. J'attendis quelques secondes avant d'en aspirer une bouffée. Curieusement, j'avais l'impression de ne pas fumer de tabac. C'était autre chose de plus... exotique. Indéfinissable. Je me penchai sur la question alors qu'à travers la fumée, j'aperçus Frank, étalé sur le dos, les pattes en l'air, le cigare et la bave pendant au coin de son museau. Il fixait le plafond d'un oeil vitreux et comblé. J'eus un petit sourire amusé qui s'estompa bien vite alors que je croyais apercevoir une silhouette à travers les volutes.

"Qui... qui êtes-vous ?" demandai-je.

Un rire. Il s'agissait d'une femme. J'inspirai une nouvelle fois la fumée. Désormais, il n'y avait nul besoin de garder le cigare aux lèvres, car la pièce baignait dans un brouillard grisâtre. Mais je continuais tout de même d'aspirer régulièrement une bouffée, car j'en appréciais toute la saveur qui s'en échappait. Mes poumons s'en gorgeaient, y découvrant un plaisir particulier.

Cela sentait le bonbon, les gâteaux... et une odeur vanillée, une peau sucrée, un souvenir bien ancré dans ma mémoire que je cherchais à oublier. J'entendis l'écho d'un autre rire. Elle ne riait pas de moi. Elle riait parce qu'elle elle était heureuse. Je l'étais aussi. Puisque nous étions ensemble. Je la sentais tout près de moi. Elle se cachait parmi les volutes de fumée opaque. Je discernai son sourire espiègle. C'était un jeu.

Je me relevai d'un bond et suivis la silhouette qui se dérobait sous mes caresses. J'eus un rire à mon tour. J'avais l'impression que mon coeur allait exploser. Elle était là. Vraiment là.

Je la serrai tout contre moi, m'imprégnant de chacun de ses détails, caressant ses joues rondes dans l'intention de les graver à jamais sur mes paumes. Mes lèvres effleurèrent sa peau sucrée. Je fermai les yeux mais je continuais de la voir. Elle était là. Partout. Mes gestes en devenaient fébriles. Enfin, je pouvais lui dire et lui faire ressentir tout ce que j'avais tu jusqu'à présent. Par orgueil ou par bêtise. Qu'importe. Ce moment n'était rien qu'à nous.

Je ne savais pas qu'en réalité, je n'avais pas bougé. Je m'étais allongé sur le sofa et j'arborais une expression de plénitude totale, alors que la fumée dansait mollement au-dessus de ma tête. Tout se déroulait uniquement dans mon esprit.

Et mes yeux avaient toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et mon âme flottait haut, bien plus haut que n'importe quel satellite, même si dans les tréfonds de mon être, je devinais déjà que je ne pourrais plus m'élever.

Jamais plus.


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________________________________________ 2018-11-26, 20:39


Et c'est le feu le matin sur Magrathéa !
Laissez moi manger mes lasaaaaaaaagnes Evénement Magrathéa #1 : Rien à Déclarer [Event #100 - FE] - Page 4 3416192668


Lendemain matin - 8h34 - Magrathéa - Chambre de Regina.

J’ouvre les yeux. Je me sens soudainement moins volatile. Plus de plumes ? Plus de pattes ? Plus d’ailes. Par la saint miroir de beauté parfaite et pure, je suis redevenue moi-même ! Très rapidement, je remarque les quelques plumes noires encore là « Ah ouais…c’était trop beau pour être vrai à cent pour cent. » je m’empare d’un gilet posé sur la chaise à côté du lit mais les manches trop petites, les plumes se voient encore. Soupirant, je me palpe quand même pour vérifier que tout est là, oui tout était là, bien à sa place « Il semblerait que tout soit revenu à la normale. » ça c’est Marvin qui me regardait depuis dieu seul sait combien de temps, complètement impassible « Oh pu…mais ça vous arrive parfois de prévenir ? » dis-je dans un léger sursaut. Ouais, je m’attendais pas à retrouver un robot dans ma chambre. Déjà que je suis mariée avec un renard, je vais passer pour une robotphile à la fin…

« Ouais, presque tout est revenu à la normale… » dis-je en montrant les plumes « Bon au moins…je suis à nouveau humaine. » « Si vous le dites… » soupire t’il « On m’a envoyé vous prévenir que tous les autres vous attendent en bas, au restaurant de l’hôtel. » Il se sens sans doute lassé qu’on l’utilise comme un simple larbin. « Oh…j’arrive, je descends. » Priant intérieurement pour que mes plumes ne se voient pas trop. Une fois que je suis arrivée au restaurant, je pose mon regard sur la table qu’occupe mes compagnons de voyages sauf…Diane, Pitch et Billy qui sont tous trois aux abonnés absents. Et ils mangent. Tous. Jules lève le regard vers moi et se lève avant de venir me faire la bise et complètement surprise, je ne réagis pas, ne comprenant pas réellement ce qui lui arrive. Il a de la fumée blanche qui sort par ses oreilles et un sourire radieux. Un léger sourire mauvais né sur mon visage avant que je lui mette une gifle. Il la méritait pour la veille au soir et puis aussi parce que j’en ai parlé à Nat en sms que Regina avait trop envie de lui mettre une claque alors voilà.

« Une chance que je sois sans pouvoirs. » Et voilà qu’il semble surpris que je réagisse comme ça. Il hausse les épaules avant de reprendre la arole « Vous avez un tempérament fort ! » dit-il en souriant de plus belle avant de tirer une chaise vers moi pour m’inviter à m’asseoir. De la fumée blanche continue de sortir de ses oreilles. Je ne comprends pas réellement ce qu’il lui arrive mais m’assieds sans rien dire. « C’est une journée magnifique, vous ne trouvez pas ? » Mon coco, il pleut dehors donc je pense pas qu’on est les mêmes caractéristiques pour catégoriser une journée magnifique, m’enfin après si tu trouves les temps pluvieux magnifiques, grand bien te fasse. Je passe la tête dans une petite arche sur la table en pensant à une bonne assiette de lasagnes et très rapidement, c’est ce qui apparaît devant mon nez alors qu’un grand sourire éclaire mon visage. Je pose mon regard sur Jules « Vous allez bien ? » « Je vais même mieux que bien ! » dit-il extatique « Oh, des lasagnes au petit déjeuner, vous êtes si étonnante! » dit-il d’un air enchanté et un peu flippant, je dois l’avouer.

Frank, assis à table et qui mange de la pâtée bien odorante finit par expliquer « Il a fumé. Faut juste le temps que le fumigène quitte son cerveau. Chez les terriens, ça met beaucoup plus de temps que chez les Remouliens par exemple. » il se remet à manger. « C’était de la fort bonne fumette ! Frank est un grand ami. » dit Jules avant de prendre un fourchette et de me piquer des lasagnes. « Tss…les hommes. » je le fusille du regard mais le laisse faire. Il grignote une bouchée ou deux avant de pousser une exclamation tout en lâchant sa fourchette « J’ai failli oublier ! » Il fouille dans sa poche de pantalon et en sort un drôle de bracelet doré plutôt élégant et me le tend avec un grand sourire. « Je… qu’est-ce-que c’est ? » dis-je en arquant les sourcils. Il éclate de rire « Ce n’est pas un cadeau de ma part, si c’est que vous vous demandez. » Je ne le quitte pas des yeux alors qu’il me prend la main pour placer le bracelet autour de mon poignet. Il s’accroche également autour du pouce et un cercle central en or repose sur la paume de ma main. Jules s’applique pour bien le mettre avec des gestes rapides et précis. Il s’est entraîné pendant la nuit ? Et voilà qu’il reprends la parole, surexcité « Il suffit d’une impulsion de la main pour projeter un jet de feu. C’est une sorte de lance-flammes alien. Monsieur Bond s’est dit que vous aimeriez retrouver vos vieilles habitudes. » explique t’il en me regardant, tout contente avec toujours de la fumée qui sort des oreilles.

Un grand sourire né sur mon visage « Ça c’est bon ! Je peux tester ? » « T’as autant de cibles que tu veux. » dit-il en désignant les gens autour de son menton dégoulinant de pâté alors que je le regarde « Je déconne hein ! » Je pose mon regard sur les lasagnes et teste mon nouveau jouet. Le plat s’enflamme, ce qui me fait légèrement reculée. Les gens attablés dans le restaurant tournent la tête vers moi avant de sortir des parapluies. Deux secondes plus tard, il se met à pleuvoir depuis le plafond, très fortement. « Avec vous, on ne s’ennuie jamais ! » dit Jules, ravi. Quelques secondes plus tard, la pluie s’arrête mais nous voilà bien mouillés « Qui va sentir le chien mouillé ? » exprime Frank en se secouant, projetant de l’eau partout. Je me mets à rire « Je me sens vivante d’un coup ! » « Au moins le lance-flammes fonctionne. » approuve Jules « Ouais et tout a pris l’eau. Bravo. » grommele Frank.

Ah ces hommes…
black pumpkin
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