« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“La réalité est une illusion, l'univers un holograme”
Aloysius avait préféré attendre le retour de Soreth et Dipper afin d'éviter de faire l'erreur de risque tous leur vie en même temps dans une mission suicide, ne laissant plus aucun espoir de retour. Après quelques minutes d'attente, une vague de lumière jaune surgit de nulle part, obligeant l'ancien lion à plisser les yeux sous l'éblouissement, cherchant la source de toute cette luminosité. Malheureusement une vague de chaleur s'ajouta à l'inconfort de la situation, se propageant dans tout son corps et l'obligeant à fermer les yeux.
Lorsqu'il les rouvrir, Aloysius avait changé de décor. Il se trouvait à présent dans un cimetière avec Soret, Dipper, Samy et le chien parlant.
- Il est temps de cesser ces futilités.
Le psychiatre s'était retourné pour faire face à un Dyson pluôt particulier. Ses globes occulaires étaient jaunes et un trait noir faisait office de pupille, de façon identique aux yeux du petit démon triangulaire. Un cercle bleu s'était formé autour de lui sur le sol, tandis qu'un rauson jaune partaut du centre du cercle, s'éallongeant jusqu'à la derrière la silouette du jeune homme jusqu'a ressortir du sol et monter vers le ciel.
Tout était devenu sombre dans les cieux. Il était passé de clair à noir, la nuit s'était abattue sans même qui ne s'en soit rendu compte.De gros nuages inquiétants tournaient autour du rayon jaune comme si celui-ci était en création d'un vortex. En un instant des traits de la même couleur que le cercle bleus s’échappèrent pour toucher Dyson et le dessin d'une tâche d'encre et d'un triangle de la même lumière bleue se formèrent devant lui. Puis les traits se multiplièrent,touchant d'abord Scooby Doo et le dessin d'un losange avec "SD" inscrit dedans apparut devant lui. Le troisième toucha Dipper et le dessin d'un sapin fit son apparition. Puis Soreth avec une seconde tâche d'encre et enfin lui-même admirant le dessin le plus intéressant à ses yeux : une couronne avec une main en dessous. Seul Samy n'avait pas été touché mais il se tenait derière le groupe, paralysé par la peur. Le seul a jubilé était Bill, toujours dans le corps de Dyson :
- La prophétie est en train de se former ! Il ne reste plus que les dernières pièces du schéma, et ils viendront d'eux même ! Ils sont déjà sur le chemin. Préparez vous à rencontrer Axolotl, le démon des démons, et son retour marquera celui de ma puissance !
La tête de Dyson se tourna vers le psychiatre :
- Dans les multiples personnes qui sont exigées par la prophétie, il y a quelqu'un qui a convoité le pouvoir. Tu rempli ce rôle, Aloysius Scar. Il n'est pas trop tard pour me rejoindre, nous avons été... coupés, dans notre dernière discussion.
Avec son flegme habituel, l'ancien lion se contenta de sourire en lui répondant d'une voix veloutée :
- Disons que je n’accepte jamais une alliance sans en connaître tous les tenants et aboutissants... mais si tu as du temps, procède je t’en prie...
Il n'y avait jamais rien à perdre à entendre les arguments de l'autre camp. Après tout, il y avait sa vie et son honneur à sauver, hors de question donc de se ranger dans le camp du perdant.
crackle bones
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« ... »
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Les premiers signes avaient été plutôt subtiles.
J’étais bien incapable de dire, à quel moment celle-ci avait commencé. En réalité, la mélodie était à peine perceptible et si je n’avais pas pris conscience que j’étais entrain de fredonner quelque chose, je ne me serais sans doute jamais rendu compte de son existence. Après ça, son existence c’est imposé à mon esprit. Et petit à petit, elle a commencé à se jouer de plus en plus fort si bien, qu’aucun son extérieur ne pouvait m’atteindre. La fin du monde aurait pu se produire autour de moi, que je n’aurais absolument rien remarqué.
Je n’ai d’ailleurs pas remarqué l’arrivé de 3 nouvelles personnes. Comme je n’ai pas remarqué le faisceau de lumière jaune qui a illuminé le ciel. Je n’ai pas non plus entendu le groupe parler d’arrêter Bill, ni du fait, qu’il fallait absolument éviter de se réunir.
Mon attention n’est que partiellement revenu, lorsque je me suis retrouvée dans un décor noir après que la vague de lumière jaune qui se répandait dans Gravity Falls (vague que je n’ai pas non plus remarqué) m’ait touchée. A cet instant, c’était comme si je n’étais pas complètement là. Je pouvais constater que j’étais plongée dans l’obscurité la plus total. Qu’il n’y avait rien d’autre à perte de vu que le noir mais… c’était comme si quelque chose me tirait en arrière. Je me sentais partir, la musique était elle responsable de tout ça ?
Mon œil c’est mis à saigner abondamment. Mais en réalité, c’est à peine si je l’avais remarquée. Non, j’étais comme envoûtée par la mélodie qui se jouait dans mon esprit. Comment pouvais-je décrire une telle… musique ? Au premier abord, la mélodie semblait douce et calme. Puis, petit à petit, un sentiment de peur c’était installé en moi. La mélodie semblait avoir deux visages, certaines parties de celle-ci changeaient et se jouait en arrière plan. C’était comme si deux versions parallèles se jouaient en même temps.
Je suis restée un moment immobile, le regard rivé sur l’obscurité devant moi. Jusqu’à ce que je réalise, qu’une lumière bleue venait d’apparaître devant moi. Où plutôt, que la forme d’un œil avec un trait verticale pour la pupille c’était formé sous mes yeux. Puis, des flammes ont recouvert l’œil et un triangle c’est formé. Ce triangle bougeait. Il m’a fallut un certain temps et beaucoup de concentration pour réaliser que celui-ci était vivant.
« D'habitude, je n'ai aucun mal à surprendre mes interlocuteurs en nommant leur identité complète mais... ton esprit est si complexe ! »
Je perçois quelque chose malgré la musique. Des sons étouffés, lointain, j’ai furtivement la sensation que le triangle à un œil essaie de communiquer avec moi. Toujours immobile, je penche lentement la tête sur le côté et continue d’observer la créature en silence.
La créature en triangle regarde ses ongles de manière nonchalante et une nouvelle fois, j’entends des sons étouffée à travers la musique tandis qu’une nouvelle fois, la sensation d’être tirée par le fond m’envahie. Et sans que je ne réalise vraiment ce que je suis entrain de faire, j’entreprends de m’assoire et de pencher la tête le regard toujours dirigé sur la créature jaune à l’œil unique.
« Soyons clair, contrairement à... beaucoup de monde, je ne veux pas ton esprit. Il est trop... désordonné. Et puis, cette petite passion est passée. A la limite, l'esprit de Stanford... mais tu n'es pas là pour ça. Je suis en négociation avec quelqu'un d'autre de ton équipe, écoute bien ce que j'ai à dire, c'est une chance inouïe que tu auras là. »
Pendant que le triangle baisse son regard sur moi, je ferme les yeux ignorant complètement sa présence et commence à fredonner la mélodie à voix basse. J’ai l’étrange sensation lointaine que quelque chose essaie de m’atteindre. L’espace d’un instant, il me semble même percevoir un visage, puis un autre. Se bousculant si vite dans ma tête, que c’est à peine si j’ai le temps de réellement les voir. Puis je bascule en arrière et tombe, tombe… Je brûle, je saigne, de souffre, je crie, je pleure, je supplie et ça continue pendant ce qui semble être une éternité. Une éternité de violence et de souffrance. Jusqu’à ce que quelque chose -ou quelqu’un- me rattrape et que je me sente de nouveau entière. Une sensation qu s’estompe aussi vite que je l’oublie.
Et pourtant…
« Dans quelques instants, le grand Axolotl sera réveillé. Il y a également de fortes chances que ce dôme soit brisé dans le processus, alors il faudra agir vite avant que le sort présent naturellement emmène les habitants d'ici à Storybrooke. Axolotl rendra aux démons leurs pouvoirs et il me permettra de sortir de la ville sans passer par la porte d'entrée vers Storybrooke qui se créera tout autour quand le dôme disparaîtra. Et je pourrai partir avec tous ceux que je choisis. J'ai choisi certains d'entre vous pour me rejoindre. Tu en fais parti. Je ne comprends absolument pas ton esprit, et c'est ce qui me fascine. Alors, partante ? »
Malgré la musique qui se joue à plein régime dans mon esprit, j’arrive à percevoir clairement ce que la créature me dit. Où plutôt, j’entends du bruit. Et ça m’aurait énervée si seulement j’étais capable de ressentir de la colère. Parce que son « bruit » m’empêchait de profiter de la chanson qui poussait au suicide et à faire d’horribles cauchemars dans ma tête. Et je n’appréciais pas, qu’on essaie de s’immiscer entre cette merveilleuse mélodie meurtrière et moi. Ce triangle n’avait aucun respect et il aurait mérité une bonne correction. Si seulement sa présence et ses interventions ne me laissait pas de marbre.
- Si je dis oui, tu la fermes Jessica ? Je demande avec un ton détaché. Parce que tu me déranges là, j’écoute de la musique moi j’te ferais dire !
L’espace d’un instant, j’ai l’impression de ressentir quelque chose. Impression qui s’estompe presque aussitôt alors que le Doritos lumineux en lévitation en face de moi esquisse un sourire avant de disparaître.
« Tu ne regretteras pas, le monde s’offrira à toi. » Je me fichais royalement de ce qu’il disait. La seule chose qui me dérangeait, c’était que son blabla inutile et inintéressant continuait à s’insinuer dans mon esprit alors que j’essayais de profiter pleinement de cette mélodie dérangeante et malsaine qui tournait en boucle dans mon esprit. Sans écoute la suite de ses paroles, je laisse la mélodie m’envahir, m’entraînant loin de l’apéritif casse pied qui continue pendant ce temps « Et à monsieur black s’il accepte ».
Puisque j’étais comme aveugle à tout ce qui m’entoure, je ne réalise pas qu’un autre membre du groupe vient de me rejoindre. Le fameux Aloysius Black. Tout comme je n’entends pas la voix de Bill résonner une énième fois, pour répéter « S’il accepte » à l’attention du concerné bien qu’il ne soit plus là.
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Ali Nacer
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Things around here are suspicious, who can we put our trust in? What have they all been hiding? Secrets that lie in shadow how much do they all know? A place so full of mystery Its just a puzzle to be solved. Just trying to keep you safe so please trust in what I'm saying, hey're coming keep running.
☛ Quoi d'neuf Gravity Falls ? ☚
Visiblement, ils n'avaient pas suffisamment pris la prophétie au sérieux... A cause de leur inadvertance, Bill se trouvait déjà en possession de certains éléments pour mener à bien son cruel dessin - et cela l'enrageait de voir que Dyson se retrouvait au beau milieu de tout ça. Le démon fit usage de son pouvoir, les enfermant sous un énième dôme. Si la chose s'était résumé à cela, elle n'aurait pas bien été handicapante, mais c'était sans compter les traits d'un bleu luisant et fort peut rassurant qui traversa chacun d'entre eux, ayant pour effet de... Les figer sur place, tout simplement. Peu importe les efforts qu'il fit, il fut bien incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigt, et ce simple constat le fit fulminer davantage... Leur seul réconfort était de voir qu'il manquait bien des personnes pour accomplir l'entièreté du schéma qu'il lui avait été montré. Avec un peu de chance, ils parviendrait à déconcerter le triangle, qui pourrait bien relâcher un peu de son emprise... Rester simplement à savoir comment.
Mais ses espoirs furent bien vite réduits à néant lorsque les personnes manquantes arrivèrent unes à unes pour gagner leur place sur le cercle et le complétant docilement. Tous semblaient entravés, incapables de bouger. La situation commençait à prendre une tournure désespérée, lorsque les habitants de Gravity Falls - qui, eux, n'avaient pas été touchés par les résidus de magie - : d'abord le reste du Scooby Gang, puis l'Oracle se montra, accompagné de celui qui devait être Stanford et d'une dernière jeune femme qu'il ne lui semblait pas avoir déjà vu... Cette dernière s'approcha du dôme pour l'observer de plus près et probablement essayer de trouver une faille... Qui ne semblait pas exister. Après quelques paroles échangées avec Ali, elle se recula pour observer le tout une dernière fois... Avant de se décider de créer la faille d'elle-même. La magie semblait avoir fait son grand retour pour tous - une chance, dans leur cas - et une sorte de fluide éthérée d'un rose assez vif l'entoura quelques instants pour ensuite se changer en pics aiguisés et menaçants qui s'attaquèrent directement à la surface de leur nouvelle prison. En quelques secondes, les dégâts qu'elle infligea furent considérables, assez pour provoquer un mouvement de panique incontrôlé chez Bill.
« Arrête ça !! » hurla-t-il, sa voix tranchant avec le silence qui régnait à présent.
Il était maintenant évident qu'il se crispait, et pour cause : sa barrière magique s'affaiblissait, laissant apparaître une myriade de petits trous, qui s'agrandissaient à vu d’œil suites aux attaques répétées de la jeune femme - qui pour rien au monde ne semblait vouloir se décourager. Cette progression eut le mérite de tous les délivrer de l'emprise du triangle. ... Tous, ou presque : seuls Aloysius et Mina restèrent figés, sans réelles raisons apparentes. L'ancienne souris serra les dents, se demandant ce qu'ils avaient bien pu subir... Par réflexe, il s'interposa entre la jeune femme inconnue et le démon : il se doutait que, dans sa colère, ce dernier pourrait bien essayer de s'en prendre à elle afin de réduire à néant une menace qu'il n'avait surement pas prévu à l'origine... A ses côtés, Laureline se précipita sur l'ennemi pour l'attraper par les épaules et le secouer, comme si elle cherchait à réveiller Dyson. Néanmoins, les choses ne se passèrent pas comme prévu et Bill lui saisit les poignets, faisant apparaître des flemmes d'un bleu presque surnaturel... Et au vu de la grimace de la jeune femme, la chose ne devait pas être des plus agréables. Sans réfléchir, il se pressa pour la rejoindre, se mettant aussi près de Bill qu'il le pouvait et le regardant droit dans les yeux.
« Dyson, je sais que tu es encore là, je sais que tu m'entends. Tu es plus fort que ça, allez... C'est pas un misérable triangle qui va réussir à t'influencer... s'il te plaît Dyson, on a besoin de toi ici. Reviens. »
Il était persuadé de pouvoir se faire entendre de lui.
(Par pitié... Reviens.)
Il refusait de croire que Bill ait pu l'éliminer sous leurs yeux, sans rendre la chose visible. Dyson devait simplement sommeillait quelque part au sein de son esprit... Ça ne pouvait pas en être autrement... Pour chasser ses idées noires, il se rapprocha davantage jusqu'à être en mesure de le prendre à son tour par les épaules tout en esquissant un léger sourire penaud.
« J'ai confiance en toi, je sais que tu en es capable... »
Malgré ses encouragements répétés, les choses ne semblaient pas connaître de progrès notable - à son plus grand désarroi. Il commençait d'ailleurs à être à court d'option, et détestait voir la souffrance sur les traits de la future maman...
« Protecteur de l'encre. »
La voix derrière lui le fit sursauter, et il se retourna pour observer la femme qu'il avait croisé un peu plus tôt, celle qui semblait être un médecin et qui répondait au surnom d'Oracle.
« Bill est trop puissant, vous ne réussirez pas à le libérer. Mais il vous entend. Je vois tout chez une personne. Tout en parlant, elle lui montra la paume de ses mains, là où se trouvait deux yeux supplémentaires. Et la personne de Dyson vous hurle un message, Soreth Mouse. Il dit "Protecteur de l'encre. Cartoon World." Cela signifie quelque chose pour vous ? »
Une vague de soulagement l'assaillit : Dyson était toujours vivant... Son incompréhension et sa peine passée se dissipèrent, remplacées par une profonde détermination, et il acquiesça.
« Il veut que j'utilise la bille d'encre... »
Malheureusement, elle ne semblait pas l'avoir suivit dans ce monde, et son poids désormais familier autour de son cou lui manq... Attendez un petit instant. Par réflexe, il porta la main à la base de sa nuque, et fut presque surpris de sentir la surface lisse et froide sous ses doigts. Elle était revenue. Un soupir de soulagement manqua de lui échapper, mais il ne s'accorda pas se loisir et se concentra derechef pour faire apparaître trois monstres d'encre, qui prirent lentement place autour de Bill, l'encerclant. Ce dernier les observa d'un air suffisant, avant de s'autoriser un sourire amusé tout en resserrant son emprise sur les poignets de Laureline - s'il continuait comme ça, il aurait probablement assez de force pour les lui briser et cette perspective était loin de lui plaire...
« Tu n'as que ça pour me faire peur ? »
En guise de réponse, l'ancienne souris lui lança un regard dédaigneux.
« Si tu le sous-entends, c'est que tu n'es pas si assuré que cela... Tu me diras, ça m'arrange. »
Sans intervenir sur les monstres, il fit apparaître deux lianes composées uniquement d'encre qui vinrent sans mal enserrer les poignets de Bill pour tenter de les ramener en arrière. Passer les premiers instants de lutte, son entreprise réussit et Laureline fut enfin libérée - elle ne tarda d'ailleurs pas à s'éloigner de lui... Grand bien lui en fasse. Le triangle - qui avait puisé dans ses ressources magiques pour résister le plus longtemps possible - dut faire une erreur de calcul puisque sa propre force se retourna contre lui, le projetant contre le champ de force qui les retenait encore prisonniers. Le voir en si mauvaise posture sembla ravir les habitants de Gravity Falls, qui les avaient rejoint sans qu'il ne s'en aperçoive.
« Soreth ! La brèche dans le champs de force, essayez de l'agrandir !»
Une fois encore, l'interpellé acquiesça. Il fit disparaître les liens et, d'un signe de tête, il intima à l'un de ses monstres d'aller s'occuper de la brèche pour l'agrandir et permettre un passage, tandis que les deux autres surplombaient encore Bill. L'ancienne souris, méprisant tout bon sens ou tout instinct de survie, se rapprocha une nouvelle fois du démon et, contre toute attente, il l'aida même à se relever - récoltant un regard déconcerté et un tantinet méfiant en retour.
« Je sais que tu es là, Dyson. Il murmurait à présent, pour que seul Bill et son frère soient en mesure de l'entendre. L'Oracle me l'a confirmé, et je n'ai aucune raison de me méfier d'elle. Tiens bon, on va te sortir de ce mauvais pas... Je te le promets. Tout va bien se passer.»
Et, pour sceller sa promesse, il l'embrassa sans prêter attention à l'air complètement déboussolé qu'abordait Bill, et repoussant le plus loin possible les souvenirs de la conversation qu'il avait eu un peu plus tôt... Puis il se recula suffisamment pour échapper à toutes représailles éventuelles. D'un coup d’œil, il put voir que ses trois monstres s'étaient mis à la tâche et le dôme vacilla en plusieurs éclats de magie colorés. A ce moment, la jeune femme fit apparaître des ailes pour les rejoindre le plus rapidement possible pour venir se poser au centre du cercle. Cette intrusion sembla ramener Bill sur terre.
« NON ! »
A présent, le cercle et le geyser de lumière qui s'élevait vers le ciel changèrent de couleur, passant d'un bleu clair et presque apaisant à rouge sombre, de mauvaise augure.
« La présence d'Aisha perturbe la prophétie ! Axolotl ne se réveillera pas ! » Le ton de l'oracle était à présent victorieux, et cela semblait être une bonne chose.
« Vous croyez que tout ça est terminé ?! »
« Je sais que ça ne l'est pas. Quelque part là haut, dans le vortex crée par ces nuages, l'origine des pouvoirs des démons existe encore. La brèche ouverte, ils reviennent doucement. Trop doucement, sans Axolotl, mais ils demeurent. Elle se tourna vers eux trois. Soreth, Laureline, Aisha. Venez avec moi. Dans le monde des démons. Ils s'occuperont de Bill ici, pendant que nous détruiront les dernières reliques des terres démoniaques. »
Contre tout attente, Bill se mit à rire.
« Et dans ce merveilleux plan, je suis censé me laisser faire ? »
Sur ces belles paroles, il leva la main dans un geste qui se voulait menaçant, mais Oracle se montra bien plus rapide que lui : brièvement, une lumière aveuglante l'entoura et lorsqu'elle redevint visible son apparence avait changé. D'un geste vif, elle projeta un de ses faisceaux lumineux sur Bill, avant de leur tendre une main avenante.
« Le destin de Gravity Falls et de ce monde se joue maintenant. Nous devons faire vite avant que tous les habitants de la ville ne soient transportés à Storybrooke, maintenant que le dôme n'est plus. »
Aisha fut la plus rapide à réagir, et elle se saisit de la main tendue sans faire preuve de la moindre hésitation et, bien vite, elle fut imité par Laureline puis Soreth. Sans trop savoir dans quoi ils s'embarquaient, un jet de lumière les entoura, pour ensuite les projeter dans le ciel...
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Laureline G. D'Arelaune
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| Conte : Valérian & Laureline╰☆╮Enchanted Ѽ | Dans le monde des contes, je suis : : Laureline/Giselle
Tout le monde se prit la main pour former une magnifique chaîne d’humains. Cela était légèrement ridicule, vue de l’extérieur sûrement, mais Laureline se moquait bien de quoi elle ressemblait, la situation avait dépassée le point de non retour, la catastrophe arrivait à grands pas sur eux. Enfin... La catastrophe était déjà là non ?
Un jet de lumière entoura le petit groupe avant de l’expédier dans le ciel. Les compères passèrent d’abord par un espèce de vortex, à travers des nuages avant se se faire déposer sur un morceau de terre bien loin de la surface du sol terrestre. Un ciel multicolore les entourait ce qui rajoutait de l’étrange à la scène. C’était décidément, l’aventure la plus étrange que Laureline ait connu. Enfin… Dans le Top 10. La petite ronde de joyeux larrons, se détacha et chacun s'éloigna un peu des autres, mettant fin à cette scène cocasse.
Au milieu du morceau de terre, un feu prenait place. Quoi de plus normal, un feu, dans le ciel… Les cartoons ignoraient vraiment tout des lois de la physique ? Ou bien ce feu était magique ? La deuxième hypothèse semblait plus plausible après tout ce qu'ils venaient de vivre. La rousse lança un regard dans le vide et retint un vertige. Elle ne devait pas être la seule qui était déstabiliser, Soreth semblait lui aussi un peu surpris et nauséeux. Il ne bougea pas pendant quelques instants puis secoua la tête avant d’observer les environs tout comme la rousse.
- Wow vaut mieux pas déraper on survit pas à une chute pareille…
Elle s’avança un peu plus au centre du morceau flottant sur lequel ils étaient, ne prenant pas le risque de tomber suite à un méchant coup de vent. Laureline se rapprocha donc plus du feu, cet étrange feu. Elle le lorgna et l’examina, avant de lâcher :
- Vous pensez qu'il faut l'éteindre ? Quitte à faire quelque chose sur ce rocher volant... - Qu'est-ce que ça nous apporterait de l'éteindre ? Tu penses que quelque chose d'utile pourrait se trouver dessous ? Fit Soreth. Aisha se joint elle-aussi à la contemplation du feu. - Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autres… Elle haussa les épaules avant d’ajouter. Essayons. - A vous l'honneur, on n'a pas tous des mains magiques. Plaisanta Laureline en s’écartant légèrement. - Ah oui… Pardon ! S’excusa la fée avec un sourire gêné. La rousse lui sourit en retour. Aisha vint placer ses mains devant elle et arbora une expression de concentration. Heureusement que mon pouvoir est l’opposé du feu... Reculez peut être un peu... ça peut éclabousser.
Elle redressa ses paumes vers le ciel aux multiples couleurs et laissa une vague d’eau se déverser sur la flamme. Laureline ne put s’empêcher de noter que ce genre de pouvoir semblait assez poétique et sans danger. C’était une belle magie. La flamme vacilla mais résista. La rousse s’empêcha de pester. Elle se sentait inutile. Elle n’avait aucune magie. Ce n’était malheureusement pas avec des coups de pieds bien donnés qu’elle éteindrait ce stupide feu. Même en crachant dessus, elle doutait qu'elle réussisse à affaiblir la flamme. Laureline vit Soreth froncer les sourcils avant de dire :
- Avec tout ce qu'il y a dans ce monde, on va se faire ridiculiser avec un simple feu...
La rousse acquiesça d’un mouvement de tête, il serait dommage de perdre la partie à cause d’une pauvre petit flammèche ridicule. Ils avaient battu plus forts que cela ! Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire contre ce feu démoniaque ?! Égorger un poulet et réciter du latin d’exorcisme ?! De l'eau bénite peut-être ?
- Je crains que je ne sois pas assez forte seule… Souffla Aisha, déçue.
Laureline lui donna un regard réconfortant, ce n’était pas sa faute. Ce feu était magique, et pas d’une belle et pure comme celle de la fée. Avant que D’Arelaune puisse lui dire quelques mots gentils, une force invisible les propulsa en arrière, chacun dans un coin du morceau de terre. Alors, trois personnes encapuchonnées apparurent devant eux, tout près du feu. Leur regard était menaçant et Laureline reconnu immédiatement ces détestables personnes. C’étaient celles qui l’avaient enlevées plutôt. La rousse sembla une rage montait dans ses entrailles. Mais cette fois-ci, les kidnappeurs ne marchaient pas sur le sol, ils volaient dans les airs, comme des fantômes. Un se planta devant Laureline, et tenta de l’attaquer. Aisha et Soreth ne pouvaient pas l’aider, déjà pris dans leur propre combat. Elle devait se charger elle-même de son adversaire, et au final, ce n’était pas pour lui déplaire. Ces kidnappeurs l’avaient bien ennuyée et il était temps de leur rendre la pareille. L’heure du bottage de fesses à l’ancienne avait sonné. Quand le méchant fondit sur elle, elle roula à plat ventre, une esquive que sa position assise lui permettait facilement. Puis Laureline bondit sur ses pieds, plus agile qu’un chat, il ne lui fallut qu’une demi-seconde avant d’envoyer un violent coup dans le dos de son agresseur. Celui-ci bascula en avant mais se rattrapa avant de chuter. Il virevolta dans les airs avec une rapidité inquiétante et attaqua la rousse, l’aveuglant temporairement avec sa cape. Fichu faux-détraqueur, pensa Laureline, en éternel fan d’Harry Potter. Il était clair qu’elle aurait préféré affronter Voldemort… Elle paraît les attaques de son adversaire tout en donnant des coups bien placés. Pendant les quelques millièmes de seconde de répit, elle tentait de voir comment ses amis s’en sortaient. Tous semblaient encore entrain de combattre. Ces encapuchonnés étaient décidément difficile à vaincre. Difficile à battre, mais pas imbattable. Alors, la rousse réfléchit à une stratégie, dangereuse mais qui pourrait s’avérer efficace… si elle ne ratait pas son coup. Doucement, Laureline recula vers le vide. Son adversaire était devant elle, croyant prendre l’avantage. D’un coup, il fonça sur elle, pensant la faire tomber du morceau de terre. Mais Laureline avait prévu l’attaque. Elle se baissa rapidement, le kidnappeur passa au-dessus d’elle, alors elle se saisit à deux mains de sa cape et la tira vers le bas avec force, s’accroupissant pour abaisser son adversaire le plus bas possible. Ses pieds étaient tout près du vide mais elle ne le regardait pas, de peur de se laisser attirer par lui. La rousse tira si fort sur la cape, que son propriétaire mangea la terre avec force. Son crâne cogna violemment sur le sol et son nez dut exploser son l’impact. L’homme gémit et voulut le relever. Mais il était sonné et la rousse en profita pour lui claquer la tête sur le sol, encore et encore. Il ne perdit pas connaissance, ce qui impressionna Laureline, mais ne la décontenança pas, il était trop sonné pour se débattre. Avec un haussement d’épaule, elle leva son pied en l’air et poussa son adversaire dans le vide à la manière de Leonidas le Spartiate. Elle avait même adopté l'expression féroce et décidée du Roi de Sparte.
- Ne jamais fâcher une femme enceinte. Lança Laureline au corps qui chutait à vive allure vers le sol.
La rousse voulut faire la danse de la victoire et hurler à son adversaire en chute libre qu’elle l’avait battu, enceinte, avec un doigt cassé et sûrement une commotion cérébrale, mais elle se retint, préférant rester digne face à sa victoire. Elle pesta tout de même : personne n’avait été là pour admirer son merveilleux geste. Laureline haussa les épaules, c’était dommage mais elle aura d’autres moments de gloire. Tout de même, avant de se retourner vers ses compères pour savoir s’ils avaient besoin d’aide, elle se remémora sa scène d’héroïne et se murmurant tout bas : This is Gravity Falls !
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Quelque chose n’allait pas.
Le corps d’Ioueseni s’était effondré sur le canapé d’un seul coup, tandis que son esprit semblait avoir disparut. Et alors que le voisin dont elle ne semblait pas être capable de retenir le nom réalisait à peine que quelque chose n’allait pas – il était d’une lenteur d’esprit affligeante - j’observais le corps inerte de mon assassin m’attendant à voir Enyo prendre sa place.
Mais cela n’avait pas été le cas. Enyo était restée silencieuse et le corps de Mina avait été transporté ailleurs.
Malgré mon incapacité à me déplacer librement, je sentais toujours sa présence. Sans doute le lien entre nous était-il plus profond que je ne l’avais imaginé au départ. Debout devant une fenêtre d’hôpital, le regard braqué sur l’extérieur, je regarde les habitants de cette ville maudite continuer leur petite vie dans ce monde. Mon existence s’était éteinte depuis si longtemps, qu’il m’arrivait souvent d’oublier que j’avais été un être vivant moi aussi. Seul mes souvenirs restaient. Pourquoi ne disparaissaient-ils pas avec le reste ?
Alors que je regarde la vitre, je me rends compte que son visage se reflète faiblement sur la vitre. Puis, je réalise qu’un élément inconnu pénètre dans la chambre et après l’avoir observée furtivement grâce au reflet de la fenêtre, quelque chose se passe. Et je me retrouve à côté du corps de Mina, debout autour d’un cercle. Je la sens, elle est là. Elle est revenue.
Mon regard se porte sur ce qui m’entoure avant d’entendre le son de sa voix. Elle fredonnait une mélodie que je ne connaissais que trop bien. Et alors que j’allais prendre le contrôle de son corps une nouvelle fois, mes yeux ce sont ouvert sur l’obscurité. Pourquoi étais-je ici sa place ?
Lentement, je me relève et observe ce qui m’entoure. Il n’y avait rien. Rien à part l’obscurité à perte de vu comme lorsque je suis morte. Si j’étais encore capable de ressentir quelque chose, cette vision traumatisante m’aurait sans doute ramené au sein de l’un de mes pires cauchemars. Mais ce n’était pas le cas. Et je n’étais pas seule. Mon attention se reporte alors sur l’homme qui se trouve auprès de moi. Et après l’avoir observé un longtemps moment en silence, je commence impassible.
- Que c’est il passé ?
La réaction de cet inconnu était prévisible en plus de n’être qu’une perte de temps inutile. Celui-ci plisse les yeux et m’observe avec attention la tête penchée sur le côté avant de demander :
« Mina…. C’est bien vous ? »
- Non. Je réponds d’un ton détaché. Mais si tu me poses cette question, c’est que tu te doutes déjà de la réponse. N'est-ce pas ?
Je demande sans attendre de réponse de sa part. Suite à quoi, je penche légèrement la tête sur le côté, le visage toujours inexpressif et reprends à son attention.
- Maintenant, puis-je avoir une réponse utile à la question que je t'ais précédemment posée ? Je doute avoir beaucoup de temps pour les futilités de bases vu l’obscurité familière qui nous entoure.
A ces mots, l’inconnu esquisse un sourire amusé avant de répondre d’un ton détaché.
« Disons pour faire simple que… l’autre personne qui partage votre corps a choisi d’accepter l’offre d’un triangle jaune qui nous proposait une alliance… sans aucun doute diabolique. »
- Qui a dit que ce corps était le mien ? Je rétorque inexpressive alors que je redresse lentement la tête avant de reprendre. Tu as parlé de son choix. Mais si tu es ici, cela veut dire que la proposition t’a aussi été faite. Alors, quel est le tien ?
En réalité, je me fichais bien de qui était cet homme, du pourquoi de sa présence ici, et de son choix. Bien que celui-ci me permettrait d’avoir un aperçu de l’homme sous le masque.
Je ne le lâche pas du regard, attendant une réponse de sa part. Après un court laps de temps, l’inconnu hausse les épaules et commence à mon attention :
« Mon choix est celui de la curiosité… celui aussi de ne pas laisser Mina seule dans cette aventure car j’ai la vague impression que Bill s’arrange toujours pour gagner…malheureusement pour lui… moi aussi ! »
Son sourire carnassier s’agrandit pendant que je continue mon observation en silence. Comprendre pourquoi la créature en triangle l’avait choisie n’était pas difficile. Il me donnait l’impression d’être un chasseur, tout comme elle. A la seule différence que des deux, Enyo était sans doute bien plus redoutable. Même si la menace qu’il représentait n’était pas à prendre à la légère non plus.
- Je vois. Je reprends alors. Mais quoi que soit cette chose, elle n’a aucune idée de ce qu’elle a provoqué.
Enyo n’aimait pas être manipulée. Et même si elle n’était pas directement victime de cette attaque, son corps lui, l’était. Et ça, il n’y avait aucune chance qu’elle ne le laisse passer. Ce qui, malgré mon manque de compassion, ne devait pas arriver.
Après un petit laps de temps plongé dans un silence brisé par aucun de nous deux, une silhouette triangulaire se forme et apparaît devant nous. Le triangle illuminé, bleu flotte dans les airs (avec la voix de Bill) et demande :
« Alors mes chers esprit, quelle est la décision finale ? »
Etre capable de détecter le danger comme elle l’était, n’était pas nécessaire. Puisque son corps était ici, il était logique de penser que les choses allaient très mal tourner. Et bien que l’existence des autres n’avait aucune importance à mes yeux, que leur disparition ne provoquerait absolument rien chez moi puisque la mort n’était qu’une étape de la vie, quelque chose me poussait à chercher plus loin.
Je réponds alors à la créature triangulaire visiblement pressée :
- C’est d’accord.
Faire le bien ou le mal n’avait aucune importance pour moi. Je ne ressentais ni compassion, ni remord. Alors trahir ne serait pas un problème pour moi. Au contraire...
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
“La réalité est une illusion, l'univers un holograme”
Si Aloysius Black n'avait pas cet ého surdimensionné, il aurait peut-être la prudence d'avoir peur de la situation. Après tout, ils étaient tous deux kidnappés par ce petit triangle qui les forçaient soit à aller dans son sens, soit à choisir une mort certaine. Mais cette proposition avait été bien trop généreuse, il n'avait nullement dit ce que cela lui rapportait de les avoir de son côté et l'idée même de faire un pari équitable était d'une idiotie sans nom... si ce Bill avait été capable de faire tout ce qu'il avait fait pour arriver là, ce n'était certainement pas grâce à sa bonté d'âme et son fair-play. La jeune inconnu dans le corps de Mina s'était contenté d'avoir la lourde tâche d'accepter le pacte tandis qu'Aloysius avait gardé le silence, plus observateur qu'acteur, attendant la suite des événements.
Le démon laissa apparaître une image de Soreth, Laureline et Ali, tous trois activement occupés à tenter d'éteindre un feu. D'une voix égale, Bill reprit :
- Prouvez moi votre loyauté. La mission est toute simple. Ce trio veut éteindre ce feu, empêchez les. Après tout, ils ne savent rien de votre nouveau camps !
Pour toute réponse, Aloysius observa l'image avant d'avoir un petit pouffement de rire méprisant. Il se tourna vers le démon pour lui dire d'une voix calme, légèrement moqueuse :
- Donc... vous avez l'intime conviction qu'ils peuvent mettre votre plan à mal... et qu'ils sont donc plus fort que vous... n'est-ce pas ? C'est donc pour cela que vous aviez besoin de nous... - J'ai de nombreux alliés démoniaques qui peuvent aller les chasser, les avoir par la force, la ruse ou l'usure. Je n'ai pas besoin de vous, j'avais... envie que vous me rejoignez. Mais un esprit aussi intelligent que le votre pourra bien comprendre qu'il me faut une garantie de confiance. - Et un esprit aussi intelligent que le mien a besoin de comprendre tous les tenants et aboutissants de ce pacte. Je ne suis pas un larbin, Bill. Je ne prouve pas ma loyauté... au mieux, je vous tends la main sincèrement et j'en espère de même de vous... alors pourquoi cette soudaine envie que l'on vous rejoigne. Est-ce la beauté de Mina qui a réchauffé votre coeur... ou bien la mienne ?
Il posa sa main sur son torse, l'air exagérément supris, tout en battant des cils avant de faire apparaître un sourire en coin. Cette fois-ci, le silence de Bill fut bien plus long. Réflechissait-il ou cherchait-il à se calmer face à l'affront que lui faisait le lion ? Après un instant, il se décida finalement à ouvrir la bouche. Des images accompagnèrent son explications. Des images de certaines terres du monde des contes, par delà les continents dessinés, des images d châteaux abandonnés :
- Quand nous étendrons notre puissance sur le monde, le nouvel empire aura besoin de rois, d'autres esprits vifs et forts. Roi est un terme peut être fort... sauf si c'est celui qui vous convient. Vous serez les dirigeants des terres desquelles nous tirerons notre force magique. Vous serez nos égaux, à ceci prêts que vous n'êtes pas des démons. Des égaux qui posséderont les terres que nous assouvirons. Sous votre poignée de fer, le nouvel empire ne se révoltera jamais !
Ce fut au tour d'Aloysius de garder le silence. Il comprenait enfin la contrepartie. Il avait besoin de pantins, de vassaux. Un empire si grand demandait sans doute des gardiens, des surveillants, même pour un démon. Voilà qui ne convenait absolument pas au lion. S'il voulait la couronne, il voulait la suprême, celle qui lui permettrait de décider entièrement et par lui-même, sans à se soucier d'un démon qui semblait de toute évidence plus puissant que lui. Il se contenta pourtant d'afficher un sourire faussement satifsait et de préciser :
- Je vois...
Il se tourna ensuite vers Mina, les soucils levés :
- Envie de prouver votre loyauté ? Car après tout, l'idée de refuser ce compromis n'engage que moi... - Non. J'ai tout ce qu'il me fallait.
Il posa un regard à la jeune femme qui n'avait cessé de fixer le triangle, en mettant une pose entre sa première et sa seconde phrase. Quelques secondes après, il réalisa qu'il était contraint d'ouvrir les yeux de nouveau. Il était allongé dans ce cimetière, revenu à son propre corps, face au Dyson possédé. A ses côtés, la jeune femme reprenait aussi ses esprits. Les autres, hormis les pompiers amateurs que Bll avait voulu faire échouer, étaient également présent. Une brèche dans le champ de force qui entourait le cercle menaçait de faire entrer les habitants en colère, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Le pantin de Bill leva alors brusquement les mains vers Mina et lui-même et soudain, l'ancien lion se sentit comme figé dans les airs.
- J'espère que vous n'êtes pas déjà en train de changer de camps? - Est-ce que refuser de prouver quelque chose est synonime de changement de camps pour vous ? J'estime que vous m'avez insulté en me demandant de prouver ma bonne foi et il est normal que je m'en défende. Vous l'avez dit vous-même: je suis à la recherche de pouvoir. Pas par envie malsaine, juste parce que je sais que la politique est dans mon sang... depuis toujours d'ailleurs et je n'ai nulle besoin de devoir courber l'échine pour reprendre ce qui devrait être mien.
Il l'observa avec un air qui signifiait clairement "c'est à prendre ou à laisser mon grand". Il ne fallait pas plier maintenant, Aloysius en sortirait victorieux, dans un camps ou dans un autre, c'était à Bill de lui prouver qu'il méritait d'être dans son camps et non pas l'inverse.
Pour toute réponses, les autres personnes du groupes reculèrent comme d'un seul homme, tandis que la voix de la rouquine se fit entendre fortement :
- Vous vous êtes alliés au démon ?!
L'abruti de cabot se cacha derrière elle, tremblant de tout son être misérable tandis que Bill se contentait de l'observer, dans les moindres détails et Aloysius gardait son air impassible, un léger sourire à peine perceptible sur les lèvres. Au bout d'un moment, le démon étira la comissures de ses lèvres en quelque chose qui ressemblait à un sourire satisfait :
- Un tempérament comme le votre montre tout d'un grand homme.
Aloysius inclina et releva rapidement la tête d'un un signe de remerciement flatté face à ce compliment qui venait de lui être fait. Tout était dans le contrôle, tout était dans l'apparence, à celui qui saurait mieux manipuler l'autre. Et la magie n'allait rien arranger à ce jeu de pouvoir. Bill leva la main et des nouvelles créatures en capes sortirent du sol pour s'élever vers les nuages et entrer dans le vortex. Ils partaient s'occuper d'Aisha, Ali, Soreth et Laureline. Après un instant, le triangle jaune repris à leur attention :
- Le nuage qui entoure la ville s'apprête, d'un moment à l'autre, à emmener les habitants de cette ville à Storybrooke. Il faut simplement maintenir le cercles quelques instants de plus, et nous aurons le monde qui nous serons ouverts.
Il se tourna vers le reste du groupe et leva de nouveau les mains pour les figer à leur tour. Seul Mina et lui demeuraient à présent libre de leurs mouvements :
- Il serait facheux que plus d'habitants ne se joignent à nous, pourriez-vous vous assurer que la brèche dans ce champs de force se referme ? - Traîtes ! - Vous êtiez l'ami de Lucky !!
Aloysius se retint à grand peine de ne pas rouler les yeux face aux remarques idiotes de Scooby Doo et Dipper. Pourquoi fallait-il toujours que les héros soient si mélodramatiques ? Ils en oubliaient d'être réfléchi et efficace et une fois de plus, voilà qu'Aloysius devait faire tout le boulot. Se tournant vers Dipper, il se dota du sourire le plus carnassier :
- Dipper... voyons... vous qui semblez plutôt bon en énigmes et en réflexion, vous me décevez. Il serait utile que vous arriêtiez de lutter. Après tout, vous ne pouvez pas arrêter Bill, vous ne pouvez pas nous arrêter, vous n'avez jamais ju comment faire. Je ne peux malheureusement rien pour vous et je n'ai nullement besoin de votre aide.
Il posa sa voix quelques instant pour que le jeune homme puisse comprendre le code qu'il venait de lui offrir. Il était l'un des plus vieux du monde : lorsqu'une phrase commençait par une consonne, tout le reste de la phrae était inversé et quand elle commençait par une voyelle :
- Ah oui... j'aimerai juste comprendre comment faire pour me sentir utile...
Il avait détourner son regard de l'adolescent pour le poser sur Bill. A première vue, il lui demandait comment pouvoir empêcher la brèche de continuer à s'ouvrir... en vérité... cette phrase était toujours destinée à Dipper afin de savoir comment stopper tout cela.
crackle bones
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« AXOLOTL IS ON THE WAY, THE WORLDS ARE IN DANGER »
Mes yeux s'ouvrirent soudainement après un moment d'absence dont j'ignorais la durée. Je clignais des yeux, à cause de la désagréable sensation de mal voir. Je portais ma main à mon visage pour remonter mes lunettes, et eus la surprise de ne pas les avoir.
Je me sentais étourdi, avec presque une sensation de vertige. Au bout de quelques secondes, je finis par reprendre mes esprits et distinguer correctement le décor. Je n'étais plus à Gravity Falls, plus rien n'était dessiné. C'était étrange comme sensation, après deux mois autour de couleurs vives d'un cartoon.
En remarquant ça, je me retournais vivement pour observer tout autour, avant de me figer lorsque je croisais... mon propre visage. J'étais à l'hôpital de Storybrooke, avec mon propre corps. J'avais des vertiges, parce que je n'étais qu'un vestige de mon propre esprit. Tout le monde avait retrouvé son corps quand le dôme s'était brisé, mais c'était impossible pour moi parce que 1) j'étais possédé par un démon, 2) contrairement aux autres, je ne pouvais pas récupérer mon corps détruit par Thanos, uniquement maintenu en vie dans le coma par la magie de Regina qui ne pouvait pas faire plus.
Je m'étais observé longuement, en soupirant. Ce spectacle me faisait perdre davantage l'espoir d'un jour me réveiller. Ça semblait impossible. Et je n'étais pas sûr de pouvoir accepter ça.
Je tournais la tête, voyant Sebastian veiller sur moi. J'eus alors un sourire reconnaissant, désolé cependant qu'il s'en sente obligé et qu'il en prenne la peine, sacrifiant son temps. Hésitant, je finis alors par me décider et sortir de la pièce. J'avançais dans les couloirs de l'hôpital, imperceptible par tous ceux qui s'y trouvaient. Certaines chambres étaient vides, et les infirmiers semblaient surpris. C'était ici qu'avaient du être emmenés Aloysius, Midnight, Ali, Laureline et Soreth quand leurs esprits ont été envoyés à Gravity Falls. Mais puisqu'ils avaient retrouvé leurs corps, ils avaient disparu d'ici.
Après quelques temps, je finis par trouver la sortie, m'aventurant dans les rues de Storybrooke qui m'avaient manqué. J'étais allé voir tous ceux qui m'étaient chers. Barry, Kara, Sarah, Oliver, Caitlyn, Lukas, Simon, Koléana, Harry. J'étais allé voir le Comics Burger, satisfait de voir qu'il était toujours debout même si les locaux de la Magic League avaient explosé. J'y avais vu Clark et Alfred. Et du côté des habitations, j'avais revu le visage de Chris.
NON ! CA SUFFIT !
J'avais hurlé avec toute la rage que j'avais en moi. Alors, ma vue vacilla de nouveau, et le décor disparut. J'avais quitté Storybrooke, et je m'étais retrouvé dans un endroit entièrement noir. Sans détail, sans couleur, juste moi et le vide.
Montre toi. Tu joues avec mon corps, ne crois pas pouvoir t'en sortir aussi facilement.
La provocation avait du fonctionner. Rapidement, une lumière jaune apparut devant moi qui prit forme petit à petit pour laisser apparaître le triangle de Bill Crypto.
Si j'existe encore, c'est que ton plan a échoué. Et maintenant, tu vas devoir te battre contre moi aussi. Tu vas regretter de m'avoir choisi, Bill.
Il ricana comme à son habitude, me regardant avec toujours cette confiance et cette malice insupportable qu'il avait en lui.
Et comment comptes-tu t'y prendre, morceau d'esprit ?
Chez moi, je suis le protecteur des armes de ma famille. Je n'ai pas mes pouvoirs en tant que simple esprit, mais ici, nous sommes dans MA tête. Là où on se rencontre et se dispute la propriété de MON corps.
Je vis une certaine inquiétude, pour la toute première fois, dans son oeil, tandis que mon sourire grandissait en voyant les contours du Comics Burger, le bâtiment de mon esprit, se clarifier derrière nous.
Ce qui veut dire que nous sommes dans le Mindscape. Et dans le Mindscape, je fais ce que je veux.
Sans lacher son regard, mon corps grandissait à toute vitesse, pour finalement faire deux mètres cinquante et arriver à son niveau, lui qui planait dans les airs. Et dans ma main, je fis apparaître une arme assez spéciale que je braquais immédiatement sur lui.
NON ! LÂCHE CA ! TU NE SAIS PAS CE QUE TU FAIS !
Cette fois-ci, ce fut à mon tour de rire. Oh je sais très bien. C'est ça qui étais sur le point de te tuer avant que tu ne prie Axolotl. Qui a détruit l'esprit de Stanley pendant que tu t'y trouvais. Je présume donc facilement que c'est ta plus grande peur.
Idiot ! Nous sommes à l'intérieur de ta tête ! Tu prendras le risque de te faire du mal ?
J'haussais les épaules. C'est malsain à quel point il est satisfaisant de te voir inquiet. Rien ne fonctionne correctement dans ton plan, et voilà que même moi, faible esprit comateux, deviens à mon tour une menace de plus. Nous sommes déjà dans ma tête alors...
Sans prévenir, je tirais en appuyant avec toutes mes forces dans sa direction. Un rayon lumineux puissant fonça vers lui, qui ne s'y attendait pas. Il hurla de douleur tandis qu'il fonça en arrière, se fracassant violemment contre le mur du bâtiment derrière.
Le coup fit trembler tout le Mindscape, et je dus tendre les bras pour ne pas perdre l'équilibre. C'était dangereux, en effet, puisque j'avais ressenti un léger mal de tête. Mais la satisfaction d'avoir tiré sur lui était bien trop grande pour me soucier de ce qui n'allait pas.
LACHE CA TOUT DE SUITE !
En colère, Bill était désormais devenu bleu, recouvert de flammes de la même couleur. Il fonça vers moi, alors que je tendis de nouveau le bras pour le viser avec l'arme. Mais je ne fus pas assez rapide, me prenant toute la puissance du démon de plein fouet. Alors que je fus expulsé plus loin, mon souffle coupé, il y eut une nouvelle secousse qui fit également trembler Bill et réveilla ma douleur à la tête.
C'était bien joué, Dyson. Hélas, ta petite révolte se termine ici !
Sans lui laisser le temps d'agir, j'avais dirigé l'arme vers lui pour tirer immédiatement. Je souriais encore une fois, en voyant que je l'avais touché et... mon sourire se perdit immédiatement lorsque j'avais réalisé que non, le rayon de mon arme ne l'avait pas frappé lui, mais le rayon de l'arme qui lui venait de faire apparaître dans sa main.
Non !
Il était plus fort que moi. Son impact vint me toucher à la tête, tandis que je sombrais de nouveau dans l'inconscience.
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Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
“La réalité est une illusion, l'univers un holograme”
Grâce au détournement d'Ali, Dipper avait pu rejoindre sans trop de difficulés Aloysius afin, sans aucun doute, de mettre au clair la petite énigme qui lui avait posé.Avec méfiance, le jeune homme lui avait chuchoté tout pas, sans établir de contact visuel pour éviter d'attirer l'attention :
- Vous n'êtes pas avec lui, hein ? - Bien sûr que non, il faudrait être un idiot pour s’allier à lui... et je ne pense pas en être un.
Il avait même la conviction de ne pas en être un, bien trop certain de ses propres capacités. Le lion avait répondu de la même manière que lui avait parlé le jumeau et cela sembla porter ses fruits puisque la suite de la scène se déroula sous leur yeux sans aucune interruption. Bill s'était mit à grossir encore et encore, gonflé de colère et d’orgueil, prenant la forme d'un géant abominable et monstrueux. Dipper se tourna alors brusquement vers lui :
- Il ne sera pas aussi simple de le battre que la première fois, mais il faut quand même aller directement vers lui. L'avoir à son propre jeu.
Aloysius s'était contenté d'un sourire orgueilleux... battre les gens sur leur propre terrain faisait partie de ses passe-temps favoris et l'idée qu'il puisse échouer était inconcevable. Le garçon à la casquette souleva pourtant un point important en levant les yeux : Bill flottait dans les airs au-dessus d'eux... loin d'être le moyen le plus simple de l'atteindre.
- Il reprend ses forces, il faut y aller rapidement. Vous avez l'air courageux, vous me faites confiance ? - Disons que oui.
Il avait hoché la tête d'un geste vif. Avait-il vraiment le choix ? De toute évidence, non. Et il n'avait pas non plus de meilleur plan pour se sortir de là alors autant écouter ce que les autres avaient à proposer... Mabel se tourna vers son frère, un air surexcité sur le visage :
- Tu penses à... - Le ptérodactyle. L'avion du coin, si on veut. Des dinosaures ont été conservés, et un ptérodactyle s'est libéré y a des années, il a même pondu... bref, il faut encore l'attirer
Il s'était rapproché du champ de force bleu derrière lequel Fred apparaissait. Sans qu'on eût besoin de lui préciser les faits, le blondinet répondit :
- J'ai compris, allons ruser un dinosaure ! Si vous êtes assez confiant et courageux pour monter un dinosaure...
Il s'était tourné vers Aloysius pour lui parler de cette éventualité avant de lui montrer la brèche dans le champ de force, brèche qu'il avait été censé refermer. Pour toute réponse, Aloysius se dirigea vers Midnght qu'il avait cherché des yeux. Arrivée à sa hauteur, il lui tapota l'épaule pour l'intimer à la concentration avant de lui chuchoter précipitament :
- Nous ne pouvons pas faire confiance à ce monstre... il ne nous conduira qu'à notre perte. croyez-moi, toutes ces choses qu'il nous a promit ne feront pas de nous des êtres supérieurs mais des pantins à la merci de ses sortilèges et de ses amis. Il faut trouver le moyen de l'arrêter. Dipper a peut-être une idée... je compte sur vous pour couvrir notre couverture. Si Bill se rends compte de notre disparition, dîtes que le petit groupe s'est carapaté et que je les ai poursuivi... tentez de gagner du temps et ne passez surtout aucun pacte avec lui...
Il l'observa profondément dans les yeux pour s'assurer qu'elle avait compris avant de repartir droit sur la brèche. Il ignorait s'il pouvait faire confiance à la jeune femme mais la personnalité qui se trouvait dans son crâne semblait quelqu'un de sensé, de pragmatique et de disposer à servir ses propres intérêts... En passant la brèche, Aloysius eût juste le temps d'entendre Dipper dire à sa soeur :
- Mabel reste la avec les autres, surveillez Bill.
Il ne pouvait qu'imaginer son mécontentement mais ne put pourtant pas voir son visage renfrogné. Suivant Fred, Vera et Dipper, il s'engouffra dans l'immonde Mystery Machine tout en précisant tandis que Fred conduisait :
- Très bien ! Si vous avez un mode d’emploi sur comment piloter un dinosaure je ne suis pas contre !
Ils conduisirent jusqu'à un coin reculé de la ville avant de descendre vers une maison en ruine, dans laquelle ils descendirent dans les cavernes situés en-dessous. Fred et Verra avaient apportés du matériel avec eux mais ce ne fut que lorsque le groupe atteint l'ancienne mine que le blond fit signe au groupe de se stopper et que lui et son acolyte soulevèrent des plaques qu'Aloysius identifia comme des miroirs. Ils ne bougèrent pas pendant quelques secondes, puis Dipper se baissa et prit quelques cailloux qu'il lança devant, par dessus les miroirs. Des bruits d'animaux s’élevèrent alors dans le silence puis des bruits de pas... des bruits qui signifiait qu'il y en avait au moins deux... comme Dipper avait spécifié la ponte.
Aloysius ne se fit pas prié quand le gamin lui fit un signe de la main pour l'inviter à se placer derrière lui tandis qu'il s'était déjà mis derrière Vera, elle même posté derrière Fred. A présent que les deux dinosaures étaient devant eux, il s'agissait d'enlever les miroirs et de se placer face à eux, dans leurs points morts. Mais Aloysius constata rapidement que ce plan avait été conçu pour un seul ptérodactyle et non pas deux... Fred hésita mais Aloysius se dirigea vers la gauche et commença à baisser les miroirs, aidé des autres, pour se mettre sur le point mort du dinosaure le plus proche. Malheureusement, le second qui le suivait d'un peu plus loin put les apercevoir et leur fonça droit dessus.
- MONTEZ !
Fred et Dipper s'élancèrent vers le sol pour éviter le plus proche et se retrouver derrière lui. Dès qu'ils le purent, ils tentèrent de monter dessus difficilement tandis que Vera fit un signe à l'ancien lion de la suivre, le miroir en avant, comme un bouclier de fortune. Le second dinosaure chargea à son tour et buta contre le miroir qui se brisa sur le coup. Aloysius sentit un des éclats lui érafler le bras mais ce fut bien plus la force de l'aile qu'il se prit de plein fouet qui le blessa que le morceau de miroir. Sous le choc, le psychiatre s'effondra au sol mais la jeune femme l'aida à se relever avant de sauter sur le dos de l'animal, suivit de très près par Aloysius.
Monter un dinosaure était loin d'être une chose aisée, bien plus proche d'un rodéo que d'une balade en poney dans la forêt. Lorsque la jeune femme parvint enfin à calmer l'animal en lui plaçant une main aussi ferme que bienveillante sur le coup, ce dernier se mot à suivre son compagnon qui devait être sa mère ou son fils en fonction du sexe de celui qu'ils chevauchaient. Les deux reptiles foncèrent droit vers le ciel, passant par la brèche de la caverne, se dirigeant droit vers la pyramide-Bill qui tournoyait toujours sous les nuages, le sort noir en fond se rapprochant de la ville. La difficulté du chevauchement du obliger Dipper et Fred a faire plusieurs tour de "manège" avant de pouvoir enfin sauter face à l'ouverture de la pyramide. Pendant ce temps, Aloysius et Vera étaient toujours sur le dos de leur ptérodactyle :
- Ok... accrochez vous bien. On va s'approcher autant qu'on peut.
Sans un bruit mais avec une concentration extrême, le psychiatre s'accrocha comme il le put à l'encolure, attendant le moment libérateur où Vera l'inviterait à sauter. Au bout de plusieurs minutes de difficultés, la sentance tomba enfin
- MAINTENANT.
Sans se faire prier, les deux sautèrent et retombèrent lourdement sur le carrelage noir de la pyramide, tournoyat sur le sol avant de pouvoir enfin se relever en ayant repris un peu de stabilité :
- C'était... une des choses les plus dangereuses de ma vie. [color=#483D8B- Attends de voir la suite. Le meilleur terrain pour le vaincre, c'est le Mindscape. Vos propres esprits. Pas question de les effacer comme la dernière fois, ça ne marchera pas. Mais dans le Mindscape, vous pouvez créer tout ce que vous voulez. C'est spécial, vous pouvez sentir les coups qu'on vous y afflige, mais dans la vraie vie, ça ne vous fait rien. Alors qu'un démon comme Bill y souffrira pour de vrai. On doit tous le faire. Alors répétez après moi.[/color]
Dipper les avaient regardé un par un avant de fermer les yeux et de réciter, sous l'oreille attentive de l'ancien lion :
- Fidentus omnium. Magister mentium. Magnesium ad hominem. Magnum opus. Habeas corpus. Inceptus Nolanus overratus. Magister mentium. Magister mentium. Magister mentium.
Une lumière bleue l'entoura soudain, le figeant, signe qu'il était parvenu à emmener Bill dans son Mindscape. Après un regard entre Fred et Vera, cette dernière se mit à réciter la formule. Lorsqu'il ne resta plus que Fred et lui, le blond se tourna vers lui :
- Bonne chance. - Vous de même.
Il attendit que le jeune homme ai récité la formule pour le faire à son tour. Tout devint alors brusquement silencieux. Il était dans un musée, sobre et désert, devant la représentation d'un squelette de T-Rex. Bien que ce musée semblait être la réplique parfaite du cliché du musée américain, Aloysius ne parvint pas à comprendre ce qui le relié à lui. Un sourire passa sur ses lèvres lorsqu'il en déduit que l'endroit était forcément important non pas pour lui mais pour Bill... tout se passait comme prévu. Bill avait vécu à Storybrooke, il devait être propriétaire de ce lieu pour garder sa couverture et il devait donc forcément être quelque part par là...
L'ancien maire amorça quelques pas dans l'endroit mais constata rapidement qu'un bruit de respiration emplissait tout le lieu, de façon permanente et omniprésente... Comme si le musée respirait... comme si Bill était le musée.