« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ne plus avoir Soreth pour ce chapitre angoissant ne me plaisait pas vraiment. Mais, comme je lui avais promis, je pouvais le faire. Je l'avais déjà vécu, n'est-ce pas ? A vrai dire, et c'était surement évident, ça ne me rassurait pas du tout. C'était la dernière chose que j'avais vécu avant Gravity Falls, et pour avoir cru que j'en étais mort avant que Soreth ne me révèle que j'étais dans le coma, cet épisode me glaçait le sang.
Je savais la compagnie d'Aloysius, Samy et Scooby proche de moi. L'idée qu'Aloysius m'avait accusé dans cette forêt ne me rassurait pas vraiment, cependant. Mais je n'étais pas seul, alors je me raccrocherai à ça. Je pris une grande inspiration, et je finis par traverser cette porte.
La sensation de froid que j'avais eu dans cette pièce, détail dont je me souvenais également parfaitement, me vint rapidement.
Face à moi, Brainiac croisa les bras. Je commence à me lasser d'eux. Il claqua des doigts. Alors, derrière nous, Galactus disparut du soleil pour réapparaître, plus petit ayant la taille de Doomsday désormais, devant nous.
Il s'approcha de moi rapidement, envoyant Chris plus loin d'un geste de la main. Je reculais, paniqué, mais je ne pus pas fuir davantage. Il emprisonna mon crâne dans sa paume, et une lumière rouge s'en dégagea. Je laissais échapper un cri de douleur, tandis que la couleur de mes iris devenait rouge. Puis, Galactus me lacha. Je retombais sur mes pieds, essoufflé, ne sachant pas ce qu'il s'était passé. Brainiac fit un signe de la tête, et Thanos sortit une épée immense pour s'approcher de moi avant de me transpercer le torse beaucoup trop rapidement pour pouvoir lutter.
J'hurlais, vraiment terrifié de revivre ça. Je sentais parfaitement cette douleur atroce qui me vint d'abord au niveau du cœur, puis dans tout le buste et enfin dans le corps entier. Je criais d'un cri qui semblait se détacher de ma gorge pour s'installer dans le fond sonore, tandis que la scène revenait en arrière, pour de nouveau me transpercer.
Des traits noirs dansaient autour de mon corps, où alors était-ce ma vision qui se troublait, alors que je sentais mes iris clignoter, passant du rouge à leur couleur naturelle. Et encore, et encore, la scène reculait pour revenir, et j'avais l'impression que l'épée de Thanos était toujours plus grande, toujours plus chaude, toujours plus meurtrière.
Au bout d'un moment, j'eus également la sensation de sentir la main de Galactus se fermer sur mon crâne en même temps que Thanos me tuait à l'infini, avec le rire de Loki en arrière plan, l'applaudissement métallique d'Ultron-2, et la figure de Brainiac, qui commandait tout ce groupe démoniaque, grandir à vue d'oeil pour surpasser la taille de Galactus. Ce cauchemar était atroce. A ma gauche, je voyais Chris et Tadashi, attaché au mur, maigrir petit à petit, pour devenir cadavres puis squelettes.
La seconde d'après, je me tenais debout dans une forêt très sombre, sous un ciel anormalement très noir et vide, et entouré d'arbres tous aussi ténébreux, morts et dénués de feuilles. Petit à petit, une lumière écarlate éclaira les alentours, avant que je me rende compte qu'elle venait de moi. Baissant les yeux vers mes bras, je me vis virer au rouge complet, brillant dans l'obscurité. Puis, sans prévenir, quelques dizaines de branches pointues fusèrent vers moi pour transpercer mon corps de toutes parts, alors que je hurlais de nouveau de douleur et de terreur, ressentant encore cette atroce sensation.
Elles sortaient de mon corps pour venir s'y planter de nouveau, alors que mon sang, de la même couleur que ma peau, giclait partout, et coloriait ces branches obscures. Je commençais à entendre la voix grave de Thanos rigoler alors que les arbres qui me tuaient prenaient la couleur et l'aspect de sa peau mauve. C'était toujours lui qui me tuait, comme s'il représentait tout le monde autour de moi qui voulait répéter ce geste meurtrier à l'infini, et me plonger dans les bras éternel de la mort. Thanos, diminutif de Thanatos. Il méritait son nom.
Je voulais pleurer, mais il n'y avait qu'un acide brûlant et dévorant qui sortait de mes yeux brûlants. Je vivais les pires douleurs de mon existence. C'était le cauchemar le plus sombre que je connaissais. Alors pourquoi je ne sentais aucune lumière apaiser les démons qui rongeaient mon âme ? Sebastian ne voulait-il plus m'aider dans cet océan de ténèbres qui hantait mes songes ? Avait-il cessé de veiller sur moi ? Avait-il cessé de chasser les cauchemar pour en faire des rêves ? Pourquoi je ne sentais aucune sensation de réconfort que j'étais pourtant certain d'avoir ?! Dans un élan égoiste, causé par cette douleur qui me déchirait, et ce cauchemar qui me rendait fou, je ne pus m'empêcher de détester mon ami qui ne faisait rien pour m'aider. J'aurais plutôt du m'inquiéter de ce qui n'allait pas et de continuer à lui faire confiance, mais ce qu'il se passait dans ce cauchemar m'empêchait de penser comme je pensais d'habitude. J'hurlais toute une haine envers lui, voulant me libérer de toutes ces douleurs que je savais fictives mais qui continuaient à me tuer, encore et encore.
Est-ce que ça allait m'affecter dans la vraie vie ? Mon coma allait-il s'empirer ?
Avais-je surestimé mon plan ? Soreth m'avait dit que Sebastian venait régulièrement me voir à l'hôpital, mais soudainement, je me mis à douter. Était-ce un mensonge ? Venait-il vraiment me voir ? Je n'avais jamais senti mes nuits s’apaiser ces deux derniers mois, je n'avais jamais senti mes peines et mes craintes être soulagées par son sable si apaisant. A cet instant, je détestais Sebastian avec toute la haine que je pouvais porter. Et je pleurais cet acide si douloureux de le détester ainsi. Je ne le haïssais pas, c'était la folie de cette douleur qui ne partait pas qui contrôlait mes pensées.
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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
“La réalité est une illusion, l'univers un holograme”
Quelque chose n'allait pas. Il pouvait le sentir. Sebastian ne semblait pas se montrer, il ne parvenait pas lui même se réveiller et l'idée de rester coincé dans l'esprit de son ancien élève pour toujours lui était inimaginable. Sans réfléchir d'avantage, le lion ouvrit la porte d'un geste sec et plein de puissance et pénétra à son tour dans le souvenir, à la recherche de Dyson.
L'environnement était plus qu'étrange, on pouvait y percevoir toute la personnalité de Dyson bien qu'il ne semblait pas aussi hostile contre lui, sans pour autant être inoffensif. Le couloir d'arbres dans lequel marchait le psychiatre était taché de sang et au loin, on pouvait percevoir les échos de cris et de pleurs qui transmettait toute la détresse du moment dans lequel il était. Au loin, Aloysius aperçu Dyson, il semblait que rien ne pouvait désormais l'attendre... hormis les mots.
Il avait eu quelques difficultés à le dire, sa voix raisonna en écho dans le lieu.
- Rien ne fonctionne ! - Peut-être parce que nous ne nous y prenons pas de la meilleure des façons ? Mais je suis à vos cotés à présent... nous allons trouver un moyen. - La meilleure des façons... tout mon esprit est... désordonné !
Aloysius lui lança un sourire rassurant :
- Alors nous allons y remettre de l’ordre ! Je ne vous apprends rien en vous disant que c’est mon rôle n’est-ce pas ? C’était le votre aussi... dans un pareil cas, que conseilleriez vous à votre patient ?
Le jeune homme hésita un instant, tout en réfléchissant à la question :
- Essayer de faire le vide.... mais je n'y arrive pas ! - Alors je peux vous aider à faire le vide...
Il laissa le silence s'installer, le suspense, cette fois-ci sûr de son coup. Il voulait capter l'audience, les illuminer de son intelligence sans aucun doute supérieure à celle des autres autour de lui :
- Tout d'abord, veuillez m'excuser de vous avoir accusé à tort concernant le démon... Il se trouve que je me suis fourvoyé... vous n'étiez pas responsable de tout cela... vous en étiez malheureusement juste la marionnette... - De... de quoi ?!
Il posa sa main sur son épaule, ses iris plongé dans ceux de son ancien élève :
- Dyson... je crois que Bill Crypto vous possède... - Pardon ?! Mais non ! Je ne suis pas Bill ! - Je sais bien que vous n'êtes pas Bill... Je pense plutôt qu'il prends possession de vous, un peu comme il l'a fait avec l'oncle de Dipper... C'est en venant ici que j'ai tout compris... si vous n'arrivez pas à ordonner vos pensées...c'est parce qu'elles ne sont pas complètes. Certains souvenirs sont manquants dans ce que nous avons observé. Ceux de Gravity Fall ne semblent pas complets. Certains moment que nous avons vécu ensemble n'existe pas dans votre tête comme si... comme si vous n'étiez pas là.
L'ancien lapin se mit à frémir de tout son être face à l'explication, les pupilles dilatée par la peur, déjà omniprésente à cause du cauchemar. Il semblait en proie à une folie pur qui semblait prête à le dévorer tout entier. le spectacle était assez beau pour être observé mais Aloysius ne pouvait pas non plus complétement s'en réjouir... l'esprit saint du jeune homme était sa seule portede sortie.
- Non, il n'y a pas de démon dans ma tête !
Il avait hurlé de dépit, hurlé de colère, se rebellant contre l'idée terrible qu'il n'était plus que la moitié de lui-même :
- C'est n'importe quoi, je me souviens de tout ! - De tout ? Absolument de tout, Dyson ? ... vous vous souvenez lorsque nous sommes allés au manoir de sorcellerie... je vous ai questionné sur la raison de vos yeux rouges. Vous me sembliez perdu, incapable de me donner une réponse cohérente quant à la raison de ce mystère.
Cela eu le don de lui faire froncer les sourcils :
- On n'a jamais discuté de ça... Mes yeux, c'est à cause de Galactus, je ne sais pas ce qu'il a fait, mais quand il m'a touché, ils sont devenus rouges. Vous vous trompez, vous ne m'avez jamais...
Il se stoppa soudainement, comme perdu dans ses propres pensées, papillonant du regard :
- Jamais rien...
La main de Dyson agrippa à la veste du psychiatre, en proie à une perte d'équilibre. Aloysius plaça savamment ses mains sur le jeune homme afin de le maintenir alors qu'il semblait sur le point de s'évanouir.
- Demandé...
Alors qu'il s'apprêtait à s'effondrer, son corps sembla reprendre le contrôle de lui même, se rattrapant, toujours la tête baissée, comme une poupée désarticulée. Lentement, le visage se releva et le lion aperçu une lueur nouvelle dans le regard de celui qu'il pensait pourtant si bien connaître. Un sourire malsain s'étira sur son visage et tout le décor se coloria de teintes jaunes instantanément en partant des pieds du jeune homme.
- Je me doutais bien que vous étiez malin, Aloysius Black. C'est dommage que ce soit Dyson qui soit tombé dans le coma, j'aurais adoré prendre possession de votre esprit. Vous ne m'en voudrez pas j'espère ? Dyson est un ami à moi qui ne s'est jamais douté de ma nature, l'occasion était parfaite !
Il se recula avant de se mettre à rigoler avec une force insoupçonné pendant une poignée de secondes en observant l'ancien maire qui ne se départi pourtant pas de son calme. Les pieds de son ancien élève s'élevèrent du sol, à quelques mètres dans les airs et il leva une main vers Aloysius, sans jamais rompre le ontact visuel :
- Vous l'avez découvert bien trop tard, Aloysius ! Et ce n'était pas comme si vous n'étiez pas aidé ! Des zombies, un spectre, une créature marine pour vous prévenir... Mais mon plan est déjà presque abouti, je livrerai l'esprit de Dyson au grand et terrible AXOLOTL et plus rien ne l'arrêtera ! Délivré de ses chaines, je retrouverai mes pouvoirs !
Un nouveau rire diabolique retentit... fallait-il qu'il soit autant caricatural ? S'en était presque de mauvais goût et un rictus étira les lèvres du psychiatre. Aloysius se senti alors brusquement levé dans les airs à son tour pour apparaître au niveau du démon :
- Mais la malédiction m'a emporté à Storybrooke. Gravity Falls était protégée du sort pour n'avoir été que son test, mais le monde dans lequel j'étais, quand Axolotl a sauvé mon esprit à la dérive, a bien été touché. Je n'ai jamais eu le plaisir de vous voir dans mon musée, vous êtes déjà venu ? Qu'importe, je sais tout de même qui vous êtes, ancien maire que j'ai toujours regretté de ne plus voir à son poste. Le maire actuel... n'est qu'une vulgaire blague. Et je sais donc que vous êtes un homme intelligent... Joignez vous à moi, monsieur Black.
Se fut au lion d'avoir un rire silencieux, doucereux, tandis qu'il observait toujours le visage possédé de Dyson. Avec un calme incroyable, il précisa uniquement :
- Je suis ravi de vous rencontrer, Bill.
Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.
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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Feat. Des victimes de la folie du mj de cette mission insensée.
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Les licornes n’avaient aucune chance contre moi.
Ce qui ne voulait pas dire que j’étais invulnérable, loin de là. Plus… que ce n’était pas mon premier combat. Et que ce n’était pas un groupe de licorne mal élevée, stupide et visiblement aveugle - parce qu’il fallait l’être pour m’accuser d’avoir porter la main sur leur camarade – qui allait avoir le dessus sur moi. De ça, il en était totalement hors de question.
Cependant, les choses avaient basculées de façon significative lorsque que Laureline avait sauvé la vie de l’une d’entre-elles. Celle-ci traumatisée par l’expérience avait aussitôt remerciée la rousse et un changement d’ambiance nous avait aussitôt incité à lever la tête vers le ciel. Là haut, celui-ci prenait une teinte de plus en plus sombre.
« On est ici pour chercher une protection contre les démons, n'est-ce pas ? » Demande Daphné inquiète.
« Ça commence, le grand danger qu'on commençait à craindre. » Fait aussitôt remarquer Fred avant que Vera n’intervienne.
« Nous sommes désavantagée, nous ne savons même pas de quoi il s'agit. A moins que nos amis aient avancé dans leurs recherches ! »
La jeune femme avait raison. Sans connaître la nature exacte du danger, ils nous étaient littéralement impossible de savoir quel plan établir pour régler le problème. Tout ce que l’on savait à l’heure actuelle, c’était que les choses allaient vraiment mal tourner. Et je n’avais pas eu besoin d’écouter l’alarme dans ma tête pour savoir ça.
« Dans ce cas, commence Mabel avec un ton déterminé. Préparons nous pour compenser le désavantage ! Il nous faut une armée ! »
L’idée de montrer une armée n’était pas la plus rationnelle à mon sens. Notamment, parce qu’ils nous étaient impossible de décrire la menace qui pesait au dessus de nos existences et qu’il restait toujours un risque, que celle-ci soit inutile. Inefficace. Néanmoins, il était logique de penser que nous ne pourrions pas régler le problème seul. Ils nous fallait donc de l’aide. Et puis qu’une entraide était conseillée, notamment parce qu’il était stupide de se combattre dans ce genre de situation, il ne nous restait plus qu’une solution. Même si je n’étais pas connue – tout du moins pas maintenant – pour être quelqu’un de très diplomate. Et surtout pas avec ce que je venais de traverser. Je ne donnais pas dans le miracle.
- Je ne suis pas certaine que monter sa propre armée soit la solution miracle à tous les problèmes. Notamment, parce qu’il existe des cas ou en monter une - aussi imposante soit-elle - serait parfaitement inutile. Néanmoins, je veux bien admettre qu’un peu d’aide pourrait nous être utile par là suite…
Je prends note en pleine réflexion avant de reprendre à l’attention des licornes.
- Sans oublier, que nous battre les uns contre les autres n’augmentera certainement pas nos chances de survies en cas de danger type « fin du monde » etc. Je propose donc, que l'on travaille ensemble. Du moins, jusqu’à ce que le danger soit passé. Après quoi, vous ferez ce que vous voudrez mais en attendant, nous avons besoin les uns des autres. Alors ? Qu'en dites vous ?
La demande était pourtant claire. Je venais de leur proposer une alliance temporaire dans le but de s’entraider histoire de survivre à une possible fin du monde. Seulement, je n’était visiblement pas tombée sur la licorne la plus intelligente ( le miracle était-il seulement possible ?) puisqu’elle n’avait strictement rien compris.
Elle papillonne du regard, perdue.
« Je n'ai absolument rien compris... »
- Le contraire m’aurait étonné, je souffle à voix basse pour moi-même alors qu’elle secoue sa crinière fière et reprends.
« Les licornes ne se battent pas pour... » Elle s’arrête de parler lorsque son regard tombe sur Laureline et change aussitôt de comportement, renonçant à son air hautain. « Mais il est vrai que vous m'avez sauvé d'une chute mortelle alors... peut être que nous vous aiderons. Mais à une condition : vous demandez à d'autres peuples de vous prêter main forte également ! »
- C’était l’idée de base, je réponds à son attention d’un ton détaché. Merci pour votre… merci.
Les licornes avaient droit à des remerciements. Venant de ma part, c’était déjà bien. Surtout après ce qu’il venait de se passer.
« Très bien. Vous devriez vous dépêcher alors, vous pouvez avoir beaucoup d'aide à Gravity Falls. Les mi-hommes-taures et le Multi-Ours au nord, les Gnomes au sud... »
La licorne venait de parler de quoi ? C’était quoi ça un Multi-Ours hein ? Et un hommes-taures ? C’était comme un Minotaure ?
« Et les dinosaures... » Place ensuite Mabel à voix basse très excitée.
- Attendez, parce qu’il y a en plus…
Je commence à l’attention de Mabel qui aussitôt réalise que je l’ai entendu, me coupe la parole et reprend. « Oublies ça. » Après quoi, elle chuchote à nouveau pour elle « Je m'en occuperai. » pendant que je lève les yeux au ciel. Comme si j’avais rien entendu.
« Elle a raison ! Reprend cette fois Mabel à voix haute. Il faut lancer un appel national aux créatures de la ville ! En restant discrets. On devrait se séparer ! »
- Très bien, On commence par qui ? Je demande aussitôt.
« Véra, tu peux emmener Laureline et Midnight voir les gnomes ? Leur aide n'est pas négligeable. Et nous autres, nous demanderons l'aide des créatures du nord. »
Visiblement, le blond n’était pas au courant qu’il était préférable de ne pas ignorer la personne qui posait les questions. Cependant, pour des soucis de non violence envers les personnages de Scooby-Doo (Parce que j’ai toujours l’espoir de pouvoir manger avec le duo infernal à la fin ) et parce que j’aurais la possibilité de me venger de mon boulet adoré plus tard, j’étais passé sur le comportement malpoli de Fred pour me concentrer sur les faits. A savoir, qu’on allait faire la connaissance de… gnomes. Et je n’étais pas franchement pressée de les rencontrer non plus.
« Très bien ! Je vous préviens les filles, j'ai discuté avec ces créatures deux ou trois fois. Les gnomes sont exaspérants, il faut passer outre. S'ils nous demande de passer un marché pour accepter notre demande, vous avez quelque chose à leur échanger ? »
- Non. Par contre, je peux assurer que je ne leur botterais pas le cul, s’ils ne nous font pas perdre notre temps pour des broutilles. C’est réglo comme marché ça non ? Je demande à notre accompagnatrice en sachant pertinemment que non, ça ne l’était pas. Ou tout du moins, probablement pas à leurs yeux. Sinon, il faudrait quoi comme… truc à échanger ?
« Je ne sais pas, quelque chose qui brille pour leur faire croire que c'est quelque chose de cher. » Dit Vera en haussant les épaules.
Ah oui d’accord. Sauf qu’on avait strictement rien sur nous. Ca promettait d’être encore plus drôle que la rencontre précédente avec les licornes.
Sans pour autant perdre l’évolution de la météo des yeux, notre petit groupe avance dans la forêt. En direction du coin le plus dense et au sud, le coin commence petit à petit à s’éclaircir dans des tons.. Fluorescent. Pourquoi pas.
On était visiblement arrivées dans le domaine des gnomes.
« Que me vaut le plaisir de la visite de trois jeunes femmes ? Lucky a enfin accepté ma demande, ou Aloysius a tenu sa parole, et vous venez m'épouser ? » Demande une voix masculine qui s’élève dans les bois.
Qu’est-ce qu’il raconte comme connerie lui ?
- Non. Je rétorque pendant que je croise les bras contre ma poitrine. Ont est pas venues ici pour nous marier, mais pour vous demander de l’aide. En ce qui me concerne, je trouve que c’est largement suffisant.
« Ah... » Dit la voix déçue avant que son propriétaire ne décide de sortir de sa cachette, derrière les arbres. Très rapidement imité par d’autres gnomes curieux.
« Je m'appelle Jeff. Vera ! On se connaît, tu es sûre que tu ne viens pas m'épouser et devenir la reine des gnomes ? » Demande le gnome à la jeune femme sur un ton séducteur.
« Non ! » Répond celle-ci catégorique. Ce qui arrache au fameux Jeff, un soupire déçu.
« Pfff... Bon, pourquoi vous avez besoin d'aide ? Je vous le préviens, il faudra le mériter pour avoir mon aide ! »
Exaspérant ? C’était pas peu dire..
- Nous avons besoin d’aide, parce qu’il y a de forte chance que les choses tournent mal. Et comme il serait préférable que personne ne meure aujourd’hui, nous sommes ici pour vous demander de vous joindre à nous. Au cas ou… Les choses dérapent ce qui était plus qu’une certitude à l’heure actuelle.
- Mabel a utilisé le terme "armée". Je reprends inexpressive. Dans mon cas, je préfère dire qu'on recherche d'autres personnes dans le but de s'entraider si ça tourne mal. Ça nous évitera de tous nous taper dessus comme des cons si jamais la fin du monde arrive.
« Mmmh... vous seriez prête à vous marier avec moi pour tous vous sauver de ce grand danger grâce à mon aide ? Ou simplement faire de moi un gnome riche, je veux un robinet en or sur ma baignoire. » Me demande l’idiot avec une attitude nonchalante alors qu’il fait mine de réfléchir à une idée en regardant ses ongles. Mais après quelques secondes, il rajoute quand même « Danger grand comment vous dites ? »
- Très bien, je vois. Je pousse un soupire et reprends. Dans ce cas, je vais être direct. Non, il n'y a aucune chance que je t'épouse. J'ai déjà donné niveau mariage non désiré avec un inconnu et je n'ai en aucun cas, l'intention de réitérer l’opération. C'est clair ?
Ca c’était la première chose. Ensuite…
- Grand comment ? Bonne question. Je reprends à mon tour, imitant le comportement du gnome en faisant mine de réfléchir, vous y tenez comment à votre peau ?
« Oh mais avec moi, tu auras un mariage désiré, c'est sur ! » M’assure t-il avec un clin d’œil. Après quoi, il reprend : « J'y tiens énormément, ma peau est royale ! »
Forcément. J’avais fait la rencontre d’une tortue dopée en manque et maintenant, j’avais droit à un gnome obsédé par le mariage. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous hein ? J’étais quand même pas la seule fille dans le groupe merde !
- Alors déjà non. Je commence à l’attention du gnome en réponse à son affirmation. Affirmer une chose ne l’a jamais rendu plus crédible, surtout si c’est faux. Donc si tu veux trouver une femme mon grand, tu galères comme tout le monde. C’est bon, on peut mettre un terme à cette partie de la conversation ? Je demande légèrement irritée.
Je lui laisse le temps de digérer l’information avant de reprendre.
- Qui plus est, si tu veux continuer à harceler les filles pour te marier avec, t’as plutôt intérêt à coopérer avec nous. Sinon, tu pourras toujours profiter de tes derniers instants en courant - et criant- partout comme un poulet sans tête. Alors, tu choisies quoi ?
Je demande au chef des gnomes qui ouvre de grand yeux rond avant de s’exclamer surpris « Quoi ?! Je pourrais en mourir ?! ». Soit il était sourd, soit il était un peu lent. Personnellement, je penchais pour la seconde solution. « Et qui me dit que ce n'est pas vous qui avez amené ce danger avec vous hein ? C'est sûrement vous, qui voulez me tuer ! » Reprend le gnome avec méfiance.
Parce que oui, c’était connu que je passais tout mon temps à fomenter des plans pour devenir la reine des gnomes. Qu’il est drôle…
- Génial ! Cette conversation me gonfle. Alors écoute moi bien l'emmerdeur royale. Il y a même pas deux minutes tu voulais m'épouser et là, tu m'accuses de vouloir te tuer ? C'est complètement con. Donc on va faire court parce que j’en ai vraiment marre la.
Je pousse un soupire agacé et reprends.
- Pour commencer, je n’ai aucun intérêt à vouloir la mort de ton peuple, d’autant plus, que je ne vous connais même pas. Ensuite, je n'ai pas que ça à foutre, fomenter un plan pour tous vos tuer. Et pour finir... Si je voulais vraiment tous vous tuer, j'aurais accepté la demande en mariage. On ne se méfie jamais assez de la menace qui vient de l’intérieur.(un rictus mauvais s’affiche au coin de mes lèvres) C'est bon, convaincu ?
Je demande à la créature avant de reprendre cette fois, les sourcils froncés, menaçante.
- Ah. Et je te préviens, encore une accusation dans le genre et je t'en colle une. Toi et tes potes, vous êtes peut-être nombreux, mais j'ai faim et j'ai horreur qu'on m'accuse sans preuve. C'est clair le nain de jardin ?
A mesure que je parlais, le gnome avait rentré sa tête dans ses épaules, figé sur place, visiblement intimidé.
« Okédaccormadame. » Il reprend aussitôt avec une toute petite voix. « Promis, vous avez l'aide des gnomes. Et même des écureuils, des biches et des fées, ils font tout ce qu'on demande, même si ce qu'on appelle "fée" ici sont surtout des gros insectes idiots. »
- Voilà, c’est tout ce que je demandais. Vous voyez que les choses se passent bien mieux quand on n’accuse pas les gens sans raison. Merci pour votre soutien à tous, on apprécie.
Même si je n’étais plus vraiment certaine, de vouloir qu’il nous soutienne. Surtout parce que je sentais, que je n’en avais pas terminé avec Jeff. Le royale obsédé du mariage...
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« KI CILUM IRS CARUM ESSIMSOUM ! » « LE DEMON EST DYSON ATTENTION ! »
JUILLET 2017 - MUSÉE DE STORYBROOKE
Je n'avais plus le visage de Superman, mais celui de Spiderman désormais, c'était ce que j'avais entendu. Pourtant, je connaissais bien Spiderman. Ça ne faisait que quelques jours que l'ancien Dyson nous avait quitté pour me laisser reprendre pleinement cette vie, mais j'avais déjà eu le temps de trouver qui j'étais, un véritable geek (au plus grand bonheur de Barry, ou même de Lukas).
Et Peter Parker avait des problèmes de vue, jusqu'à ce qu'il devienne Spiderman, pas l'inverse. Mais dans mon cas, c'était en changeant de corps (et d'esprit, mais ça n'avait rien à voir) que je m'étais retrouvé avec des cristallins défectueux, qui nécessitaient l'assistance de verres correcteurs pour pouvoir voir correctement. J'avais la fâcheuse tendance à laisser ces nouvelles lunettes glisser sur le bout de mon nez, de plisser les yeux pour les forcer à bien voir, avant de me résigner à remonter ces lunettes.
Mais ce n'était pas le plus grand des soucis que j'avais en ce moment. Non pas que les autres soient très élevés, contrairement à ce que j'avais déjà connu. Juste que... ma vie était assez sportive ces derniers temps. Ces 5 enfants déjà adultes rencontrés le mois dernier par cet ancien Dyson (mais que j'avais rencontré également durant nos phases TDI où nous nous partagions l'esprit) premièrement... essayer d'être un père alors que je n'avais jamais été informé de leur existence que maintenant, ça pouvait remettre en question. A ça, je devais ajouter les difficultés que je rencontrais avec ce visage plus jeune. Adjoint du maire, je n'étais pas le type le plus inconnu du coin alors ça en perturbait plus d'un.
Bref, je n'étais pas mécontent du temps que je m'étais accordé pour sortir Lukas. Oui, je sais, le musée n'était peut être pas l'endroit le plus fascinant pour une sortie père/fils aux yeux des gens, mais cet endroit était vraiment magnifique, et j'en déduisais, par son regard et son attitude toujours hyperactive, que ça lui plaisait beaucoup.
Je suis honoré de votre visite, monsieur Walters.
Surpris, je me retournais vers le propriétaire de cette voix, qui se tenait derrière moi après s'être approché. C'était un homme très élégant, en costume noir, sur une chemise chic. Dans la poche de sa veste, de la soie jaune vif en dépassait.
Merci ? Vous êtes le directeur du musée ? Demandais-je en fronçant les sourcils.
Celui me gratifia d'un sourire. Exact, vous pouvez m'appeler Daemon, déclara-t-il en me tendant sa main, que je serrais. Je n'ai pas l'habitude de recevoir la visite du personnel de la mairie.
J'haussai les sourcils. Vous m'avez reconnu ?
Il ricana. Beaucoup de gens en ville parlent de votre... changement. Vous ne gardez pas le plus grand secret de Storybrooke.
Ouais, j'ai cru comprendre. On en parle plus que ce que je voudrais bien. Euh... on ne va pas en parler hein ? J'aime beaucoup votre musée, je venais sortir avec mon fils, tant que je peux garder une part de simplicité dans cette nouvelle vie.
Il hocha doucement la tête d'un air entendu. Bien entendu, pardonnez mon indiscrétion. Je venais juste vous saluer. Et vous remercier de votre visite.
Oh, y a pas de quoi, je reviendrai, fis-je en clignant des yeux tout en remontant mes lunettes une énième fois.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer ce problème de lunettes. Il me semble que vous n'en aviez pas besoin auparavant. J'ai cru comprendre que votre ancienne version a appris quelque chose de magique il y a quelques mois, une transformation, qui vient avec du soin ?
Je fronçais les sourcils, surpris. En effet, l'ancien Dyson avait demandé à Regina de l'aider à se transformer en toon, transformation qui venait avec une possibilité de me soigner.
C'est une nouvelle qui a tourné également dans les rues quand elle a commencé à se savoir. Les cristallins mal adaptés dans vos yeux, vous devriez essayer de les soigner pour les régler comme avant.
C'était... une idée à laquelle je n'avais pas pensé. Ça faisait juste quelques jours, pendant lesquels j'avais pu demandé une aide médicale pour ces problèmes d'yeux, avec une énorme chance, et je n'avais pas eu le temps d'y songer davantage.
Oh... ça se tente. Je lui souriais. Merci pour le tuyau, j'essaierai.
Ravi d'avoir aidé, monsieur Walters !
2 MAI 2018 - MUSÉE DE STORYBROOKE
Daemon, ravi de vous revoir, le saluai-je alors qu'il avait ouvert la porte de son bureau.
Vous êtes un ami, je vous reçois quand vous voulez. que puis-je pour vous.
Bon, je dois avouer que je sais pas si c'est une super idée, mais c'est une idée. J'ai invité Chris à dîner ce soir... mon copain, précisai-je devant le regard interrogateur de Daemon. Et je voulais savoir si c'était possible de le faire au musée. Oui, je sais, c'est bizarre, mais je pense que c'est romantique. Non ?
Premier petit ami, j'étais peut être inexpérimenté dans le domaine.
Oh, euhm, c'est une idée très sympa, mais vous m'en voyez navré, je dois refuser. Je ne préfère pas ouvrir le musée la nuit, répondit-il, gêné.
Je soupirais, déçu. Je ne lui en voulais pas, c'était normal qu'il refuse. Ca ne faisait que deux semaines que je sortais avec Chris, et il était adorable avec moi. J'avais eu envie de faire pareil ce soir.
Dyson, ne vous polluez pas l'esprit avec autant de tracas. Si vos sentiments mutuels sont sincères, il n'a pas besoin d'artifices. Rappelez vous d'une chose, si vous vous encombrez l'esprit, ça n'est bon pour personne.
Il avait eu raison. La soirée s'était bien passée. Jusqu'à ce que je me fasse tuer.
8 MAI 2018 - HÔPITAL DE STORYBROOKE
Plus tard, j'apprendrai par Soreth que je n'avais pas été mort, et que grâce à son insistance, j'ai été plongé dans le coma. Il m'apprendra également que plusieurs personnes venaient me voir à l’hôpital.
Celles qui étaient là, le 8 mai 2018, ne se souvenaient pas d'avoir été figées par magie aux côtés de mon lit, tandis que B. Daemon Crypto, directeur du musée de Storybrooke, rentrait dans ma chambre en scellant les portes derrière lui, toujours avec sa magie.
Je m'excuse, messieurs dames. Votre ami Dyson est devenu une porte essentielle, vous ne m'en voudrez pas j'espère.
Il posa une mallette sur le lit, en l'ouvrant pour observer son contenu tout en parlant. Vous ne m'en voudrez pas, puisque vous n'avez pas conscience que je suis ici, dans votre état. Tant mieux, vous vous seriez inquiétés pour rien.
Il prit l'objet si précieux de la valise dans ses mains avant de fissurer la surface en verre en le cognant sur la tête de lit. Alors, il fit glisser une infime quantité de la chose qui flottait à l'intérieur sur ses mains, pour l'étaler sur toute la surface de sa paume.
J'espère que ton séjour à Gravity Falls ne sera pas désagréable. N'y vois rien de personnel, c'est une promesse faite à Axolotl. Tu ne pourras plus sentir les rêves de ton ami qui manipule le sable, puisque ton esprit sera lié au mien, mais après tout, tu n'en as pas besoin pour dormir.
Il avait conscience que je ne l'entendais absolument pas. A cet instant, je n'étais rien d'autre qu'un narrateur externe qui n'a jamais vécu ce moment.
Tu ne seras pas tout seul après tout. Et dans quelques mois, quand Axolotl décidera de prendre ton âme, je viendrai te rejoindre. Je suis très sincèrement navré que ça soit toi.
Il appliqua sa main recouverte sur mon front. A cet instant, l'espace autour de nous devint noir et blanc, tandis que mon esprit se détachait de mon corps pour flotter au dessus de celui-ci quelques instants avant de disparaître aussitôt.
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Laureline G. D'Arelaune
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« Tu oses flirter avec une fille devant moi ?! »
« Tu restes mon Prince, quoiqu'il arrive... »
| Conte : Valérian & Laureline╰☆╮Enchanted Ѽ | Dans le monde des contes, je suis : : Laureline/Giselle
Véra, Midnight et Laureline furent envoyés demander la protection des Gnomes contre le démon. Après les licornes, la désillusion fut pour ces petits nains de jardins. Pourquoi aucune créature de contes de fée n’étaient comme dans les contes de fée ? Gentille et scintillante ? Enfin… Les habitants de Storybrooke étaient eux aussi des personnages de contes, et eux aussi n’étaient pas non plus comme dans les livres. La preuve en était Ali, une passion pour les femmes lui était apparue entre Agrabah et la petite ville du Maine. Laureline restait tout de même perturbée par un détail plutôt cocasse.
- Y'a un truc qui me chiffonne. Tu t'appelles Jeff. Jeff sérieusement ? Vos parents portent des chaussettes dans leurs sandales et une banane autour de la taille ? - Hey ! Le nain fronça les sourcils et s’approcha de la rousse. J'ai entendu les gens de la ville, c'est toi la rousse qui s'appelle Lorailigne ? Tu es mal placée pour parler avec une horreur pareil ! D’Arelaune arqua un sourcil. - Laureline espèce d'ignorant. Fit-elle en appuyant sur toutes les syllabes de son prénom. Et tu pourras dire ce que tu veux sur mon prénom, je n'en ai rien à faire, je l'ai choisis et je l'assume. Elle rigola. Jeff ! T'as jamais pensé à changer ? - Tu pense que c'est mieux ? Des écureuils portent des prénoms plus beaux que le tien ! Alors on se la ramène pas trop hein !
Le petit gnome semblait en peine pour trouver des arguments valables. Laureline préféra couper court à cette discussion sans but, surtout qu’elle ne faisait des joutes verbales qu’avec des adversaires à sa taille, et le gnome ne l’était pas.
- Si tu le dis, Jeff.
Elle rit encore du nom du nain et se retourna pour partir. Elle reçut un caillou sur l’épaule et se retourna avec une expression meurtrière, prête à se lancer dans une bataille de cailloux. Mais elle vit le gnome s’éloigner boudeur et décida de seulement lui lancer un pique.
- La taille d’un fœtus et le cerveau qui va avec.
Le gnome ne l’entendit pas. Les trois compères reprirent leur chemin dans la forêt, quittant le territoire des gnomes. Elles marchèrent jusqu’au moment où Véra les arrêta, puis pointa le ciel du doigt, à gauche des trois femmes. En effet, quelque chose clochait. Le ciel était très sombre et les nuages commençaient à tournoyer en cercle. Quel cataclysme allait-ils subir cette fois ? Et sûrement pas un cataclysme naturel, cela n’avait rien de banal, cela respirait la magie à plein nez.
- Qu’est-ce qu’il se passe Véra ?! S’écria Laureline. - Je ne sais pas, mais ça empire ! Quoi ? Véra n’avait pas de réponse à donner ? Comment était-ce possible ? C’était le cerveau du groupe ! - Comment ça tu ne sais pas ! Véra sait toujours tout ! S’exclama la rousse. - Ce genre de phénomène n'est pas dans mes habitudes…
Laureline secoua la tête, la fille à lunettes avait raison, ce n’était pas dans ses habitudes. Jamais le Scooby Gang n’avait eu à faire à de vrais démons et à de vrai phénomènes magiques. C’était une première pour la fille à lunettes.
- Oui c’est vrai, toi tu es plus démasquage de méchants.. Et je doute que le ciel porte un masque... - Toute cette ville n'arrête pas de cacher de plus en plus de secrets... il est difficile de suivre à force. - Viens vivre à Storybrooke, c’est bien pire qu’ici ! S’exclama la rousse. En effet, la petite ville du Maine regorgeait de secrets et d’intrigues croustillantes. - Pourquoi pas. Après toutes ces années isolée dans une ville, l'idée est tentante. -Tu serais la bienvenue ! Fit la rousse en souriant à la fille à lunettes. Véra se fondrait parfaitement dans le climat étrange de Storybrooke et elle trouverait chaussures à son pied en matière de mystères. - Si on survit… Dit Véra en regardant le ciel inquiétant. - Mais oui on va survivre ! C'est pas un bout de ciel qui va m'ôter la vie, ni à moi ni à toi ! Laureline pensait réellement ce qu’elle disait. Il n’était pas question pour elle de perdre la vie dans un cartoon, de perdre la vie tout court d’ailleurs ! - Tu m'as l'air déterminée. Tu as déjà battu des démons ? Répliqua Véra. Laureline haussa les épaules. - Les démons se sont juste le nom qu’on donne aux très de mauvaises personnes, et des mauvaises personnes j'en ai battu des tas. Déclara la rousse sûre d’elle. - J'ai quand même l'impression que c'est un peu plus fort qu'une mauvaise personne. Laureline secoua la tête pour confirmer. Oui, elles avaient à faire à une très très mauvaise personne, mais quelle différence ? - Vu la mise en scène je dirais qu'on a à faire à un super vilain, mais on le battra tout de même, les gentils triomphent toujours dans les cartoons, tu devrais le savoir… Véra haussa les sourcils. - Je devrais le savoir ? Laureline ouvrit la bouche. Évidemment, Véra n’avait pas conscience d’être dans un cartoon. - Le Scooby Gang gagne toujours. Déclara-t-elle en accompagnant ses paroles d’un clin d’œil encourageant. - Merci, Laureline. Je suis certaine que tu as accompli des exploits toi même. - Pas vraiment... Mais j'ai une détermination sans faille, on vaincra tout ce qui se mettra en travers de notre chemin. Et Véra, tu seras enfin la badass du groupe. - Euh… merci ? Véra ne devait pas connaître le sens du mot Badass. C’était le mot préféré de la rousse car il l’a résumait très bien. Laureline sourit de toutes ses dents à la fille à lunettes. - C’est un compliment. - Et bien merci ! Toi aussi… je suppose. - Tu supposes bien ! S’écria Laureline contente qu’on lui retourne le compliment. Puis son expression se fit sérieuse. On rejoint les autres ?/color] - Oui. Peut-être qu'ils ont avancé dans leurs recherches.
Les femmes continuèrent leur chemin à travers la forêt en pressant le pas, tout en gardant un œil inquiet sur ce ciel annonciateur de chaos. Elles arrivèrent au cimetière, sous une statue d’ange, un escalier les invitait à descendre. Pourquoi fallait-il toujours descendre vers les ténèbres ? Une cabane dans les arbres c’était sympa comme QG aussi, non ?
- La salle secrète du gouvernement du coin. Annonça Véra.
Laureline ouvrit de grands yeux, pas devant la salle secrète mais devant l’immense aura noir qui l’entourait. Les démons avait-ils pris d’assaut le lieu ? Téméraire comme jamais, Laureline descendit l’escalier. Bientôt, Samy, Scooby et Aloysius apparurent au centre de la pièce, ils… dormaient ?! Avec une expression interloquée, la rousse balaya le reste de la salle du regard. Dipper, Ali, Soreth et… et le spectre ! Qu’est-ce qu’il faisait là le détraqueur ?! Laureline voulut sauter sur el dos du fantôme et l’achever mais elle s’aperçut que quelque chose de tournait pas rond. Tous regardaient Dyson. La rousse se mit à le fixer à son tour. Dyson dégageaient une énergie noire, celle qui entourait l’endroit.
- Qu’est-ce… qu’est-ce qu’il se passe ? Demanda à l’assemblée. Ce fut Dipper qui lui répondit. - Pour la faire courte, on est allé dans l'esprit de Lucky. Ali, Soreth et moi sommes sortis pour appréhender le spectre, mais en fait il veut nous aider, et maintenant, quelque chose de mal de produit dans sa tête.
La rousse tiqua sur le fait que le spectre veuille les aider, mais décida de revenir à cela plus tard. Il était plus urgent d’aider Dyson et de régler ce problème de démons. Laureline s’avança dans la pièce pour venir aux côtés d’Ali.
- D’accoooord. Souffla-t-elle surprise. Comment on est censé l’aider ? - Je ne sais pas. Ils sont tous en danger dans sa tête, et on ne peut pas savoir ce que c'est, ou d'où ça vient ! Génial, ils n’étaient pas dans la mouise. - Merde… Qu’est-ce qu’on fait alors ?! Elle fit une pause et réfléchit. Est-ce que Dyson nous entend ? - Non, je ne crois pas... Laureline, vous avez trouvé le crin de licorne ? - Oui. Fit la rousse. Midnight l’a.
Dipper demanda le crin à Mina, qui lui donna. Laureline regretta un peu de ne pas avoir fait connaissance de manière plus approfondie avec la jeune femme. Elle était terrifiante, mais son caractère plaisait beaucoup à Laureline. Elles étaient faites pour s’entendre. La rousse se promis qu’une fois de retour à Storybrooke, elle rendrait visite à Mina et apprendre à plus la connaître. Elles pourraient former un magnifique duo de femmes badass.
Dipper placa le crin de licorne dans la poche de Dyson en soufflant qu’il espérait qu’il se trompait. Soudain, tout ceux endormis se réveillèrent. Une bulle rose parsemée de runes magiques entoura Dyson. Celui-ci avait une expression perdue sur le visage, il ne devait pas se souvenir de ce qu’il s’était passée. Contrairement à Aloysius, dont l’expression annonçait clairement que lui savait. Dipper aussi savait…
- Si le crin te protège, c'est qu'un démon est en toi. Tu as été possédé, Lucky. Tu as un peu de répit... mais tu es en danger. - Alors on a très peu de temps pour établir un plan. Il faut s'activer. Fit Laureline pour motiver les troupes et effacer son début d’appréhension. - Je reste avec Lucky, Aloysius, Samy et Scooby, ces derniers étaient là quand Bill a avoué sa présence. Il faut qu'on essaye à tout prix de contacter son ami pour atteindre nos oncles Stan.
Dyson exigea que Soreth reste avec lui. C’était compréhensible. Laureline s’avoua qu’elle ne voulait pas être séparée d’Ali. Mais elle devait faire passer ses besoins après ceux du monde, et le monde avait besoin d’être sauvé. Dipper s’adressa ensuite à la rousse.
- Et vous, allez prévenir la ville. Bill Crypto est revenu.
Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
J'étais revenu au point de départ, là ou j'étais apparus il y a quelques heures de cela. Il était quelle heure là? L'heure d'annoncer que la situation était grave. Le lapin était l'élu, il avait été possédé par un démon. Un démon qui semait la panique dans le royaume des morts, avec des phénomènes paranormaux, qu'on surnommait magie noire dans notre monde. Mais pas de panique ! C'est simplement un démon. En plus c'était un démon mâle ! Donc je n'avais pas a prendre peur parce que ce n'était pas démonne, parce que la situation aurait été scandaleuse. La seule démonne que je craignais était la mère des démons: Lilith. Parce qu'elle avait une adoration pour les bébés. Et elle n'appréciait guère les hommes, surtout ceux dans mon genre qui ont un hareem de femmes. Parce qu'elle s'était fait trahir par son mari, pour la même raison que moi envers Laureline. Celle de commettre l'adultère, pour enfanter une descendance, avec sa deuxième femme. Parce que Laureline était incapable de m'offrir un héritier, comme Lilith envers Adam. Mais contrairement a Adam, moi j'avais pêché deux fois parce que j'avais été infidèle avec Laureline et Jasmine. Donc j'avais bien de la chance que ça qu'un certain Bill Crypto.
J'avais donc quitter la pièce du cimetière, en compagnie de ce que j'avais espéré : Des femmes..Ma femme. Parce que plus question qu'on se quitte maintenant surtout avec ce qui se préparait a Gravity Falls. Je devais veiller sur elle et ma progéniture . Et aussi sur la femme du Viking ! J'avais fait des adieux déchiraient au tapis de la pièce secrète. J'avais garder quelques pieux en souvenirs en les tenant dans mes mains parce que j'adorais me la jouer Buffy. Dire qu'avec ma genie de génie , j'aurais pu me métamorphoser en elle quelques instants ou me teindre les cheveux comme Fred pour avoir le look de la tueuse, juste pour le délire. Mais ici la magie ne fonctionnait pas. Et a présent j'étais convaincu que c etait la faute de ce démon.
Suivant les ordres de Vera, ''Je vous conseille de commencer par la place du centre ville. Ensuite, les habitants se chargeront de transmettre la nouvelle dans toute la ville."Nous étions donc parti pour le centre ville pour convaincre la majorité du peuple de se battre avec nous contre leur ennemi de retour. En ville, les gens me dévisageaient quand je marchais dans les rues, comme d'ailleurs Laureline.. Pourquoi ? Parce qu'on se baladait en sous-vêtements. Parce qu'on avait pas eu le temps de se trouver des habits après notre petit moment intime dans la cale. Mais ca avait un avantage, parce que Mina pouvait me reluquer en secret. Aller il ne faut pas gêner, Laureline ne savait pas encore que c'était mon ex prétendante.. Elle ne connaissait pas même l'existence du manoir ou j'allais souvent. Heureusement d'ailleurs, elle ne serait pas contente que je me pavanais devant un coup de coeur. Même si en ce moment, se faisait mater par des cartoons pervers. Mais je ne l'avais pas de casser des gueules.. Ca jouerait encore moi pour convaincre le peuple de se joindre a la bataille. Donc profitez de cette belle vue. L'autre avantage c'était que ça attirait l'attention du peuple. On nous suivait vers L'église, qui était le point central mais aussi le point le plus haut de la ville. Je montais quelques marches pour me faire bien voir. La foule se rassemblait..
Je décidais de prendre les devants sur mes coéquipières de guerre, parce que c'était pas ça qu'on devait faire la guerre pour vaincre le démon..Enfin combattre Dyson pour exorciser le démon de son corps? En tant que Sultan, le vieux père de Jasmine m'avait passé le flambeau, il y a quelques temps. C'était mon devoir de parlementer et écouter le peuple. Certes je n'étais pas le mien, mais a la fin j'aurais quand même le mérite d'être un sauveur.
Je prenais mes grands airs de souverain, tête haute et sur de moi. Je me mettais a parler plus fort pour qu'on m'entende: Cher Peuple De Gravity, comme vous en doutez il se passe un grand événement magique. Je dois vous annoncer le retour du démon Bill Crypto. Mais ne paniquez pas, car notre arrivé dans votre ville, est un signe du Destin. Nous sommes là pour protéger votre peuple. Comment ?Dans notre monde, nous sommes des Héros. C'est pourquoi le Destin nous a mener jusqu'à vous. Mais nous avons besoin de vous pour vaincre ce démon.. Donc voila ce que je vous propose..Les hommes et les femmes sans enfants se joindrons a nous. Enfants et mères devront se mettre a l'abri dans l'Église.
C'était le premier plan que j'avais eu ne connaisssant pas la mentalité du peuple. Je voulais avant tout protéger les plus vunérables. Mais comme je le redoutais le peuple était différent du mien, ayant une mentalité plus guerrière, plusieurs femmes avec des enfants, certains plus petits, d'autres plus grands. Me regardait un instant... et d'un coup, les mères comme les enfants se mettaient en position de combat avec des fourches sorties d'on ne sait où. C'était une vision un peu effrayante, surtout venant des enfants parce que des femmes guerrières , j'en connaissais une tonne. Donc mon premier plan était mauvais..Tout le monde voulait prendre part au combat. Une femme et un enfant agé de l'âge d'Olivia dans la foule confirmait que les villageois étaient contre l'idée de se mettre a l'abri :"Hors de question qu'on se cache, non mais !" crie l'une d'elle."A Gravity Falls, les démons on en fait de la paté !" crie un enfant. Je regardais Mina et Laureline prenant quelques secondes pour réfléchir car ses deux demoiselles étaient l'exemple parfait , de femmes guerrières.. Et je savais qu'un jour mes jumeaux auront le tempérament de leur mere,au moins l'un des deux. Donc je ne pouvais refuser aux enfants de vouloir combattre .Je décidais donc de leur dire: - Vous semblez déterminés a combattre , peu importe les conséquences, contre prenez tous qui peut vous être utile.pour vous defendre.. et allons combattre ce demon. Mais parmi la foule il avait encore des sceptiques. Un homme haussait la voix "Attendez, qui nous prouve que vous avez raison ? Qui nous prouve que vous n'êtes pas le danger ? C'est vous qui êtes arrivés ici il n'y a pas longtemps, après tout !" Il avait raison dans la vie on ne pouvait pas faire confiance a n'importe qui. Mais déterminé a les convaincre tous. Je continuais a discuter avec eux.Oui Je suis arrivé ici il n'a pas très longtemps..Mais d'ou je viens je suis un héros, j'ai sauver plusieurs royaumes dont le mien. Et les demoiselles a coté de moi sont aussi des héroines.. Donc nous ne sommes pas un danger, mais vous le croyez je trouve ca dommage car pour venir vous sauver j'ai du renoncer a mon bon temps avec ma femme , et abandonner mon enfant. Si vous avez encore des doutes , Vera pourra vous convaincre qu'on est la pour vous. Il fallait bien qu'elle serve a quelque chose Vera . Puis un enfant voulait que je prouve que j'étais bien Aladdin, le sauveur qui me faisait une demande un peu spéciale: "Prouvez le nous ! Appelez votre tapis volant comme dans votre film !"Et tous les villageois vont acquiescer sa demande Confus, j'aurais bien voulu exécuter sa demande mais dans ce royaume, la magie n'existait pas a mon plus regret. Et c'est avec regret que mon tapis royale ne m'avait pas accompagné lors de ma disparation. Je devais donc me justifier et trouver un autre moyen de les convaincre..Quand tout a coup une idée me traversait l'esprit: -- Malheureusement, J'aimerais bien que vous présenter mon tapis, mais il n'est pas venu avec moi, j'aurais pu même vous montrez comment faire de les votre des tapis Magie..mais notre magie ne fonctionne pas ici..Mais pour prouvez que je suis bien le héro de mon conte, je peux vous montre le scarabée.. Le scarabée que seul un coeur pur pour avoir. Je tendais mes pieux a Laureline pour qu'elle les tienne et ensuite je détachais mon pendentif a mon cou, levant mon bras dans les airs ..Montrant le scarabée qui avait fait de moi une légende, même si aujourd'hui celui-ci avait une nouvelle fonction. Il était devenu l'horcruxe de mon coeur. Les villageois semblaient hypnotisés par cet objet mythique, parce qu'ils m'écoutaient attentivement, me lançant des regards d'admiration. Je remettais ma chaine a mon cou quand tout a coup un petit garcon me demandait : "Est-ce que vous êtes un roi, si vous êtes le même que dans le film ?" Je descendais de mon estrade, me faisant un passage dans la foule, pour me diriger vers le garçon. Je me mettais a sa hauteur en lui disant: Dans mon royaume on appel ca un Sultan, mais oui.. j'en suis un ,mais je suis avant tout un sauveur, qui sauve des royaumes.. Toi aussi tu pourrais en etre un.L'enfant me sourirait "Je suis un sauveur moi aussi !" s'écriait-t-il. Cet enfant avait de l'espoir.. L'espoir était un grand pouvoir pour combattre les démons de ce monde..Même nos propres démons intérieurs. L'espoir allait peut-être nous sauver..Oui tu pourrais etre un sauveur, mais aide moi a convaincre ses gens qu'on est la pour les proteger.. et qu on a besoin de vous pour combattre le demon. Je me redressais, quand un homme se portait porte parole pour la voix du peuple:"Pas besoin.Nous combattrons ! Gravity Falls l'a déjà fait !'' Pour conclure : Alors aller vous préparez ..L'heure est venue ..Laureline me redonnait mes pieux.. Ali le tueur était prêt a combattre mais pour quelle était sa motivation ? C'était Dimanche !
Aloysius Black
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Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
“La réalité est une illusion, l'univers un holograme”
Le lion observa son environnement d'un air un peu absent, encore bien trop penché sur sa rencontre intéressante avec Bill. Le démon était des plus divertissant une ambition avoisinant la sienne, mais un potentiel magiquecertain dont il devait tout de mêmese méfier s'il ne voulait pas finir à son tour comme une vulgaire marionnette. Pourtant, le triangle jaune pouvait s'avérer un outil très utile s'il était bien mis à profit...
Perdu dans ses pensées, Aloysius entendit la voix de Dipper de façon très lointaine :
- Je veux comprendre dans quel état vous êtes précisément pour savoir pourquoi ça l'appel n'a pas marché. On va replonger dans l'esprit de Lucky, sans lui cette fois. Et notre nouvel objectif, c'est de voir comment vous êtes arrivés à Gravity Falls. Vous l'avez compris : on essaye de trouver les souvenirs de Bill dans sa tête !
Sans attendre une seconde de plus, le jeune homme se mit à répéter sa formule magique avec une véhémence nouvelle qui devait être dû au niveau de risque montant dans cet univers. Quelques secondes après ses derniers mits seulement, le psychiatre pu observer qu'ils étaient de retour devant le bâtiment de pensée de Dyson, le Comics Burger, mais qui semblait cette fois-ci en nettement moins bon état pour ne pas dire en ruine. Le lion échangea un regard avec les autres avant de s'avancer vers la porte d'entrée rouillée et bosselée qui ne s'ouvrit pas lorsqu'il la poussa.
- Je vois... Le lieu est tellement mal en point qu'il semblerait que la porte nous résiste... Il va pourtant falloir entrer... Soreth, je peux vous demander un coup de main ?
Tout en parlant, il avait défait calmemet les boutons de sa veste avant de la retirer et de la plier soigneusement avant de la donner à Dipper et de remonter les manches de sa chemise. Soreth acquiesca et s'approcha pour l'aider sans plus de cérémonie.Pourtant, au moment de se mettre au travail, il eu un moment d'hésitation et setourna vers Dipper :
- Ce que l'on fait... Ça ne risque pas de porter préjudice à Dyson, n'est-ce pas ? - Rassurez-vous, je doute que nous puissions lui porter plus préjudice que ce que Bill ne fait déjà.
Aloysius avait préféré prendre les devants en voyant Dipper hésiter avant de se lancer dans sa réponse. Il était hors de question de s'arrêter maintenant sous prétexte que l'on pouvait blesser quelqu'un. Sa précieuse vie était en jeu, ainsi que bon nombre de ses plans diaboliques. Soreth eu un air sceptique mais fini par l'aider, usant de toutes les précautions du monde pour éviter de faire plus de dégâts que de mesure. La porte céda au second coup d'épaule et le groupe entra à l'intérieur sans plus de cérémonie.
Une fois encore, tout était différents. Plus de porte, plus de murs non plus... Juste des barreaux... Ils étaient pris au piège dans une cage. Une fois, une voix remplie de malice s'éleva en écho :
- Vous m'avez enfermé dans cet esprit, à votre tour d'y être enfermé !
Un silence tomba après sa jubilation, ils étaient désormais seuls, autant qu'ils pouvaient l'être du moins. Au bout de quelques secondes, Aloysius eu un ricanement :
- Pas de panique... Dipper, vous nous avez bien dit que la protection de licorne était temporaire, n'est-ce pas ?
Pour toute réponse, le jeune homme hocha la tête.
- Bien cela veut dire que lorsque Bill reprendra le dessus sur l'esprit de Dyson... nous seront libre. Ne perdons pas de temps, il faut absolument comprendre tant que nous avons l'avantage...
Aloysius entendit Soreth jurer doucement, pstant de s'être fait avoir de la sorte, cherchant sans aucun doute unmoyen de sortir :
- Et que voulez-vous comprendre ? ... Nous n'avons pas de temps à perdre, nous n'avons aucune idée du sort que réserve ce malade à Dyson une fois qu'il n'aura plus besoin de lui... Autant utiliser le peu de temps qui nous reste pour trouver un moyen de se sortir de là, non ? - Mais pourquoi voulez-vous sortir ? Nous sommes exactement où nous devons être. C'est ici que se trouve les pensées de Dyson, Bill se charge juste de nous ralentir avec un tour de passe-passe parce qu'il sait que notre avancée pourrait lui être dangereuse... Si nous réfléchissons à ce que nous devons exactement chercher dans l'esprit de Dyson, nous perdrons moins de temps lorsque le crin de licorne ne fera plus effet... car je peux vous assurer qu'à l'instant où cette chose sera libre, elle fera tout ce qu'il y ai en son pouvoir pour nous détruire...
Le jeune resta un moment silencieuse et Aloysius respecta son silence. Il tenta de recouvrer son calme et il lui fallait un certain moment de pause. Lorsqu'il eût fini, il haussa les épaules avant de préciser :
-... Soit. Dans ce cas, c'est vous le psychiatre. Vous devriez être à même de nous guider efficacement dans notre avancée. - Je vous remercie de la confiance que vous m'accordez et ... il se trouve que j'ai peut-être une idée ou du moins.... une intuition. Je pense que le souvenir le plus important à retrouver est celui du jour du coma de Dyson, lorsque vous l'avez ramené à l'hôpital de Storybrooke. Après tout, nous savons que le spectre est arrivé en même temps que Dyson et qu'il sert à nous protéger du démon qu'est Bill Crypto... Je pense donc que notre triangle préféré a trouvé une porte d'entrée entre Storybrooke et Gravity Fall à ce moment... Il s'est ensuite servi de cette porte ouverte pour nous y emmener les uns après les autres... Si nous sommes, comme je le pense, bien plus dans l'esprti de Bill que dans l'esprti de Dyson, rechercher ce souvenir nous permettra même peut-être de comprendre comment il nous a choisi et attiré jusqu'ici...
Soreth prit un nouveau temps de reflexion avant d'acquiescer lentement :
- Ça me semble... Presque logique. En espérant que vagabonder de souvenirs en souvenirs ne se révèle pas des plus compliqués. Qui sait ce que pourrait tenter Crypto pour nous retenir... (Il va observer les alentours, l'air toujours un peu pensif.) ... Je me demande où nous pourrons trouver ce souvenir. (Il va reporter son attention sur Aloy.) Pensez-vous qu'il soit aux côtés de ceux de Dyson ? Ou peut-être que les souvenirs qui sont propres à Bill se trouvent ailleurs ? Comme dans... Une autre pièce ?
Se fut au tour d'Aloysius de prendre un instant de réflexion :
- C'est possible... Je me dis juste si nos suppositions sont bonnes, le fait que nous détenons ce souvenir pourrait mettre le démon en danger... Donc cela signifie qu'il doit garer ses souvenirs très fortement... dans un lieu où ne nous pourrions jamais aller les chercher... Un lieu où Dyson serait obligé de réagir si violemment qui nous expulserait sans doute avant que nous ayons pu faire quoi que ce soit... comme le fameux souvenir de sa mort... Et si... si les souvenirs de Bill était au plus profond de CE souvenir ?
Soreth hocha la tête :
- Ça peut se tenir. Ce serait même logique. Mais si la chose peut s'avérer dangereuse, est-ce que ce serait intelligent de tous nous y précipiter tête baissée ? Peut-être serait-il préférable de n'envoyer que certains d'entres nous à l'intérieur de ce souvenir, tandis que les autres feront les guets pour s'assurer que Bill ne formente pas un quelconque plan pendant notre absence... Il serait tout à fait capable de nous bloquer à l'intérieur dudit souvenir pour nous mettre définitivement hors d'état de nuir. - Excellente idée... Voilà une bonne façon de nous protéger. Prenons tout de même garde à ne pas donner à Bill l'occasion de diviser pour mieux régner. Bien... il ne nous reste donc plus qu'à décider. Qui d'entre nous risquera sa vie ? Et qui affrontera Bill ?
Il embrassa d'un regard circulaire le groupe autour de lui. Il pouvait bien les laisser décider de leur camp. Lui, savait déjà comment faire pour être dans celui du vainqueur.
There's something more to this that we have missed...
Things around here are suspicious, who can we put our trust in? What have they all been hiding? Secrets that lie in shadow how much do they all know? A place so full of mystery Its just a puzzle to be solved. Just trying to keep you safe so please trust in what I'm saying, hey're coming keep running.
☛ Quoi d'neuf Gravity Falls ? ☚
S'ils tenaient l'esquisse d'un plan d'action pour la suite des opérations, il restait encore un léger détail à régler...
« Sortir d'une prison créée par Bill ne sera pas simple... mais dans le Mindscape, on peut créer ce qu'on veut, de la même façon qu'on imagine tout ce qui nous traverse l'esprit. »
... Dipper venait-il de leur donner la solution ? Leurs pensées pouvaient-elles réellement donner vie à quelque chose de suffisamment utile pour les sortir de ce mauvais pas ?
« Pardon mais... J'ai bien compris ? On peut faire apparaître à loisir ce que bon nous semble ? »
Le jeune garçon acquiesça avec entrain.
« Oui ! Il suffit de se concentrer sur l'objet en question jusqu'à en avoir une image assez claire et... L'objet en question finira par apparaître ici, avec nous ! »
Présenté ainsi, cela avait tout l'air d'un jeu d'enfant. Soreth se mit donc à réfléchir, tout en observant une nouvelle fois la cellule, avec une attention décuplée : il nota l'absence de serrure - dommage, faire apparaître une simple clef aurait été la solution de facilité idéale, mais Bill avait du y songer avant eux -, et envisagea quelques objets qui leur seraient utiles... En premier, il pensa à une lime, mais s'attaquer aux barreaux prendraient beaucoup trop de temps, laissant une avance considérable au démon pour faire ce que bon lui semblait... Et il en était de même pour une quelconque pince coupante - à condition qu'elle ne se brise pas dans l'effort. Au final, il ne lui restait que peu d'option - une seule, pour être honnête - et ce n'était pas sur celle-là qu'il aurait parié...
Réprimant un soupir, il se rapprocha des barreaux, évaluant l'espace qui les séparait. Il comptait faire apparaître un rochet, qu'il ferait grandir progressivement pour leur frayer un passage. C'était... Complètement stupide, mais comme ils se trouvaient dans un environnement cartoonesque, il existait tout de même un faible pourcentage de réussite à son entreprise plus que désespérée. Reléguant ses doutes dans un coin de son esprit, il ferma les yeux pour pouvoir se concentrer convenablement. Se remémorant les propos de Dipper, il fit de son mieux pour se représenter un rocher aussi réaliste que possible jusqu'à ce que l'image même du caillou ne s'imprime sur ses paupières. Pour les autres, une simple pierre peu impressionnante apparu entre les barreaux... Qui ne tarda pas à grandir progressivement, jusqu'à toucher les deux barreaux qui la cernaient. A présent, l'ancienne souris dut redoubler sa concentration pour poursuivre son petit tour de passe-passe, ayant l'impression que c'était lui qui devait pousser sur les barres métalliques pour les écarter de manière conséquente. L'opération lui pris plusieurs minutes, et des bruits dissonants résonnèrent dans la cellule, jusqu'à ce que l'espace soit suffisant pour leur permettre un passage. Enfin, il s'autorisa à rouvrir les yeux, ayant juste le temps d'entrapercevoir le rocher avant qu'il ne disparaisse : jamais il n'aurait pensé que l'exercice ne soit si ardu, et l'effort l'avait laissé pantelant, ce qui expliqua pourquoi les autres eurent tout le loisir de sortir avant qu'il ne daigne les rejoindre.
A présent, il était temps de mettre en place la suite de leur plan. Sans grande surprise, Soreth était bien déterminé à se rendre dans le souvenir qui ne cessait de hanter Dyson, et s'il ne comptait pas emmener trop de personnes avec lui, y allait seul relevait du suicide... Du regard, il évalua chaque membre du petit groupe, avant de s'arrêter sur Dipper : c'était le seul qui semblait connaître un minimum le Mindscape, et son savoir lui serait fort utile... Il le rejoignit, lui exposa son plan et, à sa grande surprise, l'adolescent accepta sans l'ombre d'une hésitation. Très vite, le duo se sépara des autres pour retourner explorer les divers couloirs qui s'offraient à eux, jusqu'à parvenir devant la porte qui leur cachait le pire souvenir de son frère... Une légère appréhension l'envahit, mais il fit de son mieux pour ne pas la montrer. A la place, il se tourna vers Dipper.
« Prêt ? »
S'il n'obtint aucune réponse orale, l'adolescent acquiesça, sans jamais paraître plus troublé que cela. Puis, sans tarder davantage, ils passèrent la porte... Pour se retrouver dans une forêt on ne peut plus dense... Et morte ? Les arbres étaient tout rabougris, et noirs, comme s'ils avaient tous brûlés. L'endroit était loin d'être accueillant, et dégageait une ambiance assez pesante. Soreth fut le premier à s'avancer, se mouvant avec prudence sans se priver d'observer les environs, leur nouvel environnement ne lui inspirant qu'une confiance extrêmement limitée... Mais, très vite, il leur apparut que leur progression se faisait au hasard puisqu'il n'y avait aucun moyen de se repérer de manière efficace. Alors, il s'arrêta et se tourna vers Dipper.
« Tu as une idée de la façon dont nous pourrions nous repérer, ici ? Si nous essayons de faire apparaître une boussole, ça aurait une chance de fonctionner ? »
L'autre prit le temps de la réflexion... Avant d'acquiescer.
« Oui. peut être que ça marcherait dans le Mindscape... »
Au moins, il savait ce qu'il lui restait à faire... L'ancienne souris souffla doucement, avant de fermer les yeux pour se concentrer sur l'image d'une boussole et... Il les rouvrit presque aussitôt.
« Attends, j'ai peut-être une meilleure idée. Ça peut se tenter, après tout, nous nous trouvons dans un dessin animé... »
Et, sans lui en dire plus, il se concentra une nouvelle fois. Un film lui était revenu à l'esprit, et pas n'importe lequel : Pirate des Caraïbes... Dans ce dernier, un pirate possédait un compas qui lui indiquait toujours la direction de ce qu'il désirait le plus, et cela lui semblait être l'outil idéal au vu de la position assez délicate dans laquelle ils se trouvaient... Quelques minutes plus tard, un objet assez lourd atterrit dans sa main et il patienta encore quelques secondes avant d'ouvrir les yeux, espérant ainsi que l'objet ne disparaîtrait pas aussi rapidement que le précédent. Si, sur le papier, l'idée était on ne peut plus correcte, elle se faisait plus hasardeuse à présent : le compas semblait fonctionner... Mais l'aiguille n'indiquait pas une direction, mais deux, oscillant de droite à gauche à intervalle régulier. Un soupir lui échappa : tous ces contretemps avaient le don de le lasser...
« Bon... Il esquissa un sourire contrit. Ça partait d'une bonne attention, mais les choses en ont décidé autrement alors... On tente la gauche ?»
Après s'être concertés, ils partirent effectivement vers la gauche, suivant les indications quelques peu précaires du compas - et se trompant à plusieurs reprises, ce qui les mena à faire de nombreux détours qui, à l'origine, n'auraient jamais du être nécessaires. Leur avancée était on ne peut plus monotone et, sans l'appareil qu'ils tenaient à tour de rôle, ils auraient été bien incapable d'être sûrs d'emprunter toujours la bonne direction. Ni l'un ni l'autre n'eurent la moindre idée du temps que cela leur prit, mais ils finirent par déboucher sur une sorte de clairière, encerclée par la faune dévastée. En son centre se trouvait un réverbère des plus particuliers : d'ordinaire l'ampoule qui se trouvait encerclée de verre, lui permettant ainsi de diffuser toute sa lumière, avait été remplacée par une boule de cristal des plus purs, tournoyant lentement sur elle-même en un son cristallin tout en produisant une lueur blanche presque aveuglante. Cette découverte les laissa tout deux bouche bée, tant la vision qui s'offrait à leurs yeux paraissait surréaliste au milieu de toute la désolation ambiante. Passé les premiers instants de stupeur, Soreth parvint à décrocher son regard du curieux réverbère pour le porter sur Dipper.
« Tu as déjà vu ce genre de luminaire ou… C'est propre à l'esprit de Dyson, ça ? »
L'adolescent semblait tout aussi perplexe que lui, comme le dénotait ses sourcils froncés.
« Je n'ai jamais vu ça. Mais... j'ai pas l'impression que ça fasse partie de l'esprit ou du cauchemar de Lucky. »
« Bill en serait à l'origine, alors ? »
L'autre secoua doucement la tête.
« C'est ça qui est étrange... cette lumière a l'air bien trop bienveillante pour que ce soit Bill. On dirait même plutôt l'inverse de Bill ! »
Cette fois-ci, ce fut à son tour de froncer les sourcils.
« Est-ce qu'il existerait quelqu'un ici pour nous venir en aide ? Ça me semble un peu… Trop beau pour être vrai. Il ne pourrait pas s'agir d'un piège ? »
« Peut être qu'il y a quelque chose dans les journal d'oncle Ford qui peut nous aider... Sa voix s'éteignit progressivement alors qu'il semblait se plonger dans d'intenses réflexions... ... Est-ce que... Tu veux toucher ce truc ? »
Le regard de l'ancienne souris se reporta sur la sphère, qui était très loin d'être menaçante... Il haussa les épaules.
« Si tu es en mesure de m'assurer que ça ne fera rien de mal à Dyson… Je peux même aller te la chercher pour que tu puisses l'observer de plus près. »
« Je ne pense pas que ça fera du mal à Dyson. Ce truc a l'air détaché des esprits de Bill et de Lucky. J'en suis pas certain, mais... ça se tente. »
Ce n'était peut-être que de simples suppositions, mais c'était toujours mieux que rien. Et, à bien le regarder, le gamin semblait s'être souvenu d'un détail qu'il gardait encore pour lui - peut-être craignait-il qu'il ne s'avère faux, à la fin, et qu'il ne souhaitait pas lui donner de mauvaises indications ? - dans tous les cas, rester les bras croisés à ne rien faire ne constituait pas une option viable, alors il se rapprocha précautionneusement du réverbère, l'observant en détail pour trouver le meilleur moyen d'atteindre la bille de cristal sans risquer la chute - se casser quelque chose ne leur serait réellement pas d'une grande aide pour le moment... Lorsqu'il parvint à évaluer un semblant de chemin, il prit appuie sur la base du luminaire et...
Il se retrouva dans une tout autre pièce, sans aucune autre présence humaine, seules des chaises vides meublaient l'espace de ce qui ressemblait à une sorte de salle d'attente... Lorsqu'il baissa les yeux sur ses chaussures, il eu la surprise de voir qu'il était à nouveau humain - et non plus un simple dessin en 2D... Et cela l'angoissa davantage. Déjà qu'il ne supportait pas les milieux aseptisés, souvent synonyme de soins et d'intervention médicale, le fait d'avoir changé brusquement d'endroit sans la moindre explication ne parvenait pas à le rassurer. Il se releva, observant les alentours avec une méfiance non feinte, pour finalement s'approcher de la seule porte qui se trouvait là. Après quelques secondes d'hésitation, il s'autorisa à toquer... Et réitéra l'opération plusieurs fois. Au moment où il songeait que c'était totalement vain, la porte s'ouvrit sur une femme vêtue d'une blouse blanche de médecin et d'un pantalon crème, portant les gants assortis ainsi qu'un foulard de la même couleur. Elle semblait profondément surprise de voir quelqu'un ici.
« Excusez moi pour l'attente, plus personne n'est venu me parler ici depuis Stanford il y a de très nombreuses décennies !»
... Il n'était définitivement pas prêt pour engagé une discussion, comme si de rien n'était. Tout cela était beaucoup trop étrange, il ne comprenait plus rien... Pour donner le change, il passa une main dans ses cheveux ne réussissant qu'à les ébouriffer davantage.
« Stanford ? ... En dépit de ses efforts, il ne parvint à retenir un soupir. Excusez-moi mais... Où sommes-nous ?»
« Vous ne connaissez pas Stanford ? Mais... comment êtes vous arrivé ici alors ? Si vous ne connaissez même pas l'endroit ! Un éclat de rire cristallin lui échappa. Malgré son apparence, elle semblait avoir conservé un certain aspect enfantin. Bon, il est vrai que lorsque Stanford est arrivé dans mon monde, il ne savait pas où il était. Mais dans ma boule de cristal, il ne s'y est rendu que de façon intentionnelle ! Cette fois-ci, elle prit le temps de le regarder des pieds à la tête, le détaillant pendant quelques secondes. Vous êtes dans ma boule de cristal, d'où ma surprise, je ne la sortais que très rarement avant... mais dans ce monde, je ne la sors même plus. Des gens de ce monde se servent de fausses boules similaires pour prétendre lire l'avenir... de tristes charlatan. Et déjà que Stanford m'a appelé Oracle, je ne veux pas que plus de gens pensent que je connais le futur.»
Elle s'accorda une pause, prenant le temps de desserrer son foulard tout en prenant un air pensif...
« Soreth Mickey Mouse, il y a... beaucoup d'encre dans votre sang. Je n'aime pas ça, vous pourriez faire parti de la prophétie ? Vous êtes le frère de Dyson Lucky Walters ? Si votre réponse est positive, ça veut dire que vous êtes l'un de ceux que Bill a envoyé à Gravity Falls pour nourrir Axolotl. Vous avez bien fait de m'appeler. Comment vous avez trouvé le chemin vers la boule de cristal ? Bill sait-il que vous êtes là ? Je crains qu'il n'a découvert le cercle prophétique entier, vous devez rapidement le connaitre pour reprendre l'avantage. »
« Une... Prophétie ? Et de quoi est-il question dans cette prophétie ? »
Elle allait beaucoup trop vite pour lui, il avait du mal à suivre et ne pouvait s'empêcher d'avoir l'impression d'être un enfant à qui on apprenait la vie. Et cela lui déplaisait assez, bien qu'il n'en laissait rien paraître. En tout cas, la perspective de devenir de la nourriture pour une chose qui lui était - encore - parfaitement inconnue lui déplaisait au plus haut point, si bien qu'il fronça les sourcils.
« Pardon ? Qui est Axolotl ? Et… En ce qui concerne votre boule de cristal, on a suivi la direction indiquée par une sorte de compas magique et… Me voilà. Je n'ai absolument aucune idée de si Bill est au courant, mais je pense qu'il aurait déjà tenté quelque chose si c'était le cas… »
« Vous marquez un point pour Bill. »
Et, sur ces quelques mots, elle tourna les talons pour retourner dans la pièce pour commencer à fouiller son bureau, parcourant ce qui semblaient être d'innombrables tiroirs - un nombre bien trop important pour un meuble de ce genre. Elle continua à chercher pendant quelques minutes... Avant de donner l'impression de se souvenir des questions qui lui avaient été posées un peu plus tôt.
« Axolotl est le premier démon du monde des démons. Il y a plusieurs mondes qui trouvent leurs entrées dans l'étrange ville de Gravity Falls depuis qu'un Rumplestiltkin a manipulé les énergies de cet endroit. Lorsque Bill Crypto a été vaincu, et qu'avec lui les démons ont perdu leurs pouvoirs, il n'est pas mort, il a supplié Axolotl de le sauver avant qu'il ne soit détruit. Puis, les mondes ont été touché par une certaine Regina Mills, petite fille de meunier avant de devenir reine en épousant... excusez moi, je peux tout lire d'une personne alors parfois je m'emballe. Bref, à Storybrooke, Bill a retrouvé la partie d'une clé pour aller à Gravity Falls alors il y a trouvé une nouvelle opportunité, ayant désormais l'idée d'aller retrouver Axolotl et lui demander le retour des pouvoirs des démons. Mais pour ça, il faut ramener Axolotl dans notre monde, en le libérant de sa prison du monde des démons. Vous me suivez ? Il existe, depuis la nuit des temps, un schéma qui annoncerait comment ramener Axolotl. Le même type de schéma qui dévoilait comment vaincre Bill Crypto en réunissant dans un cercle les bonnes personnes. Les démons en connaissaient une partie. Bill savait que les toons de Storybrooke étaient "éligible" à la prophétie, alors quand Dyson est tombé dans le coma, il a trouvé l'opportunité idéale. Mais avant, il devait connaitre le reste du schéma. Il a.... »
Sa capacité à aligner autant de mots sans donner l'impression d'avoir besoin de reprendre son souffle était pour le moins impressionnante... Peut-être que le temps qu'elle avait passé, seule, expliquait sa volonté de vouloir meubler le silence sans temps mort. Néanmoins, elle lui avait fournit bon nombre de réponses... Mais son expression avait changé : elle semblait moins dissipée, plus grave et... Presque honteuse ?
« Il m'a attaqué et a fouillé dans mon esprit. Il connait tout le schéma maintenant. Tous ceux qu'il a amené à Gravity Falls doivent correspondre aux différents sigles du schéma. Il faut impérativement que vous en preniez connaissance afin d'empêcher que le schéma ne se réalise ! »
Peu habitué à obtenir autant d'informations d'une seule traite, il resta silencieux plusieurs minutes, le temps de bien assimiler tout ce qu'il venait d'apprendre, fronçant les sourcils par rapport à certains détails... Avant de reprendre un air plus doux pour ne pas peiner la femme qui se tenait devant lui.
« Ce n'est pas de votre faute, on connait tous des moments de faiblesse… Et Bill semble s'être spécialisé pour les repérer et les tourner à son avantage… Il lui adressa un sourire franc et compatissant. Je suis persuadé que vous avez fait de votre mieux. »
Néanmoins, cette histoire de prophétie et de schéma restait on ne peut plus flou...
« Mais ce schéma, comment peut-on en prendre connaissance ? »
« Je l'ai quelque part... il faut juste que je me concentre, Bill a blessé mon esprit, ce qui rend le tout assez compliqué... »
Il voulut s'excuser : en aucun cas il n'avait voulu la brusquer, sa curiosité avait simplement était plus fort que lui pour le coup... Mais il n'en eut pas l'occasion : soudainement, elle sortit une petit étoile en cristal - c'était presque étonnant qu'elle soit encore en un seul morceau ! - de derrière plusieurs livres et papiers en tout genre, et un air victorieux et quelque peu enfantin ornait à présent ces traits.
« Je l'ai !! »
Et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, elle lui mit l'objet entre les mains. Étrangement, son environnement sembla se flouter progressivement... Et le centre de sa vision fut occupé par une toute nouvelle image : en son centre se trouvait cette tête qui semblait flotter de son propre chef. Elle était entourée d'un cercle divisée en de multiples cases : un losange flanqué des lettres SD et un paquet de glace, tout deux bordés de deux tâches d'encre symétrique l'une à l'autre, se suivait ensuite un sapin, une écharpe, une curieuse main à six doigts, une autre main sous une couronne, une étoile filante, un tapis volant, une soucoupe volante, deux visages opposés, un groupe composés de sept yeux sur un nuage et, pour finir, un triangle. Si le tout était censé faire passer un message, il était on ne peut plus obscur... Alors qu'il relevait la tête pour l'interroger, il se retrouva au pied du réverbère.
Il cligna plusieurs fois des yeux, observant les alentours et croisant le regard on ne peut plus interrogateur de Dipper. Au moins, il était de retour et les choses ne semblaient pas avoir empirées... Mais ce qu'il venait de vivre le laissait on ne peut plus perplexe.
« Je... Viens de vivre une expérience particulièrement étrange. »
code et gifs par SWAN.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
« AXOLOTL IS ON THE WAY, THE WORLDS ARE IN DANGER »
DIMANCHE 6 MAI 2018 - STORYBROOKE, CABINET DU DOCTEUR CLEARSIGHT
Le Dr. Clearsight avait un mauvais pressentiment. Contrairement à ce qu'on a toujours pensé d'elle, Oracle ne voyait pas l'avenir. Ce prénom était celui que Stanford lui avait donné lorsqu'il s'est réveillé dans son monde, emmené là par un portail qu'il n'a pas su maîtriser. Alors créature à la peau violacée et affublée de sept yeux sur le visage, elle l'avait soigné avec la faculté de tout savoir sur lui, qui l'a alors nommé Oracle.
A Storybrooke, d'apparence humaine grâce à la malédiction, elle avait bien gardé son instinct hors paire, bien qu'elle ne pouvait pas regarder dans le futur pour prouver ses certitudes. Elle n'en avait pas besoin. Elle savait que, lorsqu'elle avait un mauvais pressentiment, il était exact.
Elle prit une grande inspiration avant de se lever de sa chaise. Cette inquiétude avait fait attendre les patients dans l'autre pièce. Avec son sourire rassurant habituel, elle ouvrit la porte, prête à accueillir le prochain. Mais, lorsqu'elle vit qui l'attendait là, son sourire se perdit, et son corps se crispa.
L'homme habillé d'une veste et d'une chemise élégantes se leva avec un sourire particulièrement satisfait. Oracle Clearsight, si j'en crois cette expression sur ton visage, tu as reconnu le mien, même s'il a changé considérablement...
Ne crois pas que j'ai perdu ma vision parce qu'il n'y a plus que deux yeux sur mon visage. J'ai toujours su que Daemon n'est pas ton vrai prénom... Bill.
Le démon rigola doucement, toujours avec cet air satisfait sur le visage.
Je suis ravi de l'apprendre, perdre ta vision si précieuse aurait été tragique. Je dois avouer que j'ai mis plus de temps avant de te trouver ici. Nous nous sommes si peu rencontrés dans les mondes d'antan. Stanford disait que ton esprit était totalement opposé au mien, tu dois en être fière.
Je sais pourquoi tu es là, Bill. Les toons sont sous ma protection depuis qu'ils sont arrivés en ville. Tu n'auras ni Dyson, ni le reste de la prophétie.
Bill leva la main dans un geste calme, tandis qu'une nuée jaune les recouvrit tous les deux soudainement. Lorsqu'elle se dissipa, ils se trouvaient sur le toit du bâtiment, l'un en face de l'autre. Des paumes de Bill s'échappait des flammes jaunes.
Oracle, ce n'est pas contre toi. Une porte s'ouvre vers Axolotl, il est naturel que j'en profite. Je suis certain que tu peux comprendre.
Tu n'as aucune porte vers Axolotl. Tout ce que tu as, c'est Dyson dans le coma, parce que l'encre des toons dans son sang correspond au morceau de la prophétie que tu connais. Même si je te donnais le reste du cercle, tu n'as aucun moyen de retourner à Gravity Falls pour l'invoquer.
Elle fronça tout de même les sourcils en voyant que Bill avait toujours ce sourire insupportable sur le visage. Un frisson lui parcouru le corps lorsqu'il plongea sa main dans sa veste pour y attraper un objet. Très fièrement, il tendit l'objet en question qu'Oracle regarda d'un air inquiet.
Comment...
Tu dois surement savoir qui étais Monsieur Gold avant qu'il ne meure. L’administration de cette ville a gardé ses affaires, et cette petite déchirure était avec elles. N'aies crainte, elle a perdu toute sa puissance après la Bizarre Apocalypse. Elle est juste assez forte pour envoyer à Gravity Falls quelques esprits.
Le visage du Dr. Clearsight ne souriait plus du tout. Elle savait à présent que s'il parvenait à avoir d'elle le reste de la prophétie, il saurait qui emmener à Gravity Falls pour réveiller le premier démon. C'était désormais sur elle que reposait la sécurité de la ville.
Tu n'as rien gagné, Bill. Tu n'obtiendras pas le schéma avec l'intimidation.
Qui a parlé d'intimidation ? Bien que nous ne nous sommes que très peu rencontrés, je te connais. Après tout, n'es-tu pas mon exact opposée ?
Bill prit appui sur le sol pour sauter vers elle dans une agilité et rapidité étonnante. Mais Oracle s'y attendait, ce qui n'aurait pas été possible pour quelqu'un d'ordinaire. Elle sauta plus haut, pour passer par dessus, avant de se rattraper habilement.
Je n'ai pas perdu mes yeux, sache le.
Bill se retourna vers elle, observant ses mains. Un œil sur chaque paume, un œil à l'opposé. Six yeux, il t'en manque un, n'est-ce pas ?
De nouveau, il eut ce sourire malsain. Tu te couvre la nuque avec ce foulard pour ne pas qu'on le voit, n'est-ce pas ? Mais ça va dans les deux sens, ma chère.
Oracle s'était retournée trop tard. La barre de métal qui voltigeait vers elle vint la percuter violemment au visage, alors qu'elle fut expulsée quelques mètres plus loin, inconsciente.
C'est presque décevant.
Bill s'approcha, sachant qu'elle était toujours en vie. Il posa sa main sur son crâne, fermant les yeux en cherchant l'image qui l’intéressait dans les méandres de son esprit.
Et lorsqu'il trouva le schéma de la prophétie, son expression victorieuse revint s'installer sur son visage.
Nous nous reverrons, Oracle. Il me semble que tu fais parti de cette prophétie, n'est-ce pas ? Tout ira bien pour toi, tu n'as pas à souffrir. Lorsque je ramènerai Axolotl, il exigera une des âmes de ce cercle. Et comme tu le sais, ce n'est pas la tienne que je convoite.
AUJOURD'HUI - STORYBROOKE
Veuillez m'excuser, je dois fermer le cabinet plus tôt. C'est une urgence, vous serez pris en charge en priorité quand je reviendrai, c'est une promesse, annonça le docteur Clearsight aux patients qui attendaient dans la salle d'attente. Ceux-ci se levèrent, certains moins compréhensifs que d'autres, avant de quitter la salle, suivit rapidement par elle-même, qui courut à toute vitesse dans les rues de Storybrooke.
Bill avait réussi. Où était sur le point de réussir. Elle avait totalement oublié leur rencontre il y a deux mois, mais la visite de l'une de ses victimes dans sa boule de cristal a ramené ses souvenirs. Ils avaient besoin d'aide, la situation lui semblait critique. Il n'y avait qu'une personne capable de lui venir en aide.
Oracle entra dans une petite boutique de la ville, désolée d'y voir des clients qui devront partir comme ses patients. Mais elle devait se dépêcher, la raison de sa venue était plus importante. Elle s'approcha alors du propriétaire qui fut surpris de la voir dans un état pareil.
Stanford, il a réussi ! Bill, il a réuni la prophétie d'Axolotl. Il a envoyé certains esprits de la ville à Gravity Falls, nous devons nous y rendre avant qu'il ne leur arrive malheur !
Stanford dut prendre une ou deux secondes pour se faire à la surprise si brusque, s'excusant auprès de celle avec qui il parlait avant ça. Mais il comprit rapidement les enjeux.
S'il a trouvé à Storybrooke des personnes qui correspondent à la prophétie pour les envoyer à Gravity Falls, pourquoi nous sommes toujours là ? Nous avons toujours su que nous sommes tous les deux sur cette prophétie.
Parce qu'il sait que nous nous rendrions là-bas de notre plein gré. Il joue avec nous. Mais si nous restons là, il finira par détruire leurs esprits.
Stanford la regarda quelques instants comme pour considérer ses paroles. Mais il savait qu'elle avait raison. Bill était impitoyable, il devait les attendre. Personne ne connaissait le démon mieux que lui.
En effet... Mais nous devons prendre un avantage pour le devancer.
Bill aime les surprises mais gère très mal les imprévus dans ses plans, appuya-t-elle, en attendant cependant de voir ce qu'il avait en tête.
Celui-ci se tourna vers la jeune femme avec qui il parlait avant.
Que diriez-vous d'avoir un aperçu de mon aventure en venant avec nous ? C'est risqué mais mon ennemi sera pris au dépourvu en vous voyant avec nous.
C'est ainsi que, grâce à la venue de Soreth dans la boule de cristal d'Oracle, qu'elle leur venait en aide avec Stanford Pines et Aisha Androuze. Stanford avait préféré ne pas informer Stanley de ce qu'ils feraient. Il savait qu'il lui en voudrait, mais c'était mieux ainsi.
Ils arrivèrent en trombe dans la chambre de Dyson à l'hôpital, et s'arrêtèrent par surprise en voyant qu'un homme se trouvait déjà là. Oracle l'observa quelques temps, alors qu'il se levait en sursautant.
Sebastian Dust, vous êtes le marchand de sable, vous êtes capable de retrouver les rêves de quelqu'un ?
Sebastian les regardait tour à tour, curieux qu'on connaisse son identité et ses capacités. Il hocha alors la tête, fronçant les sourcils dans un air incertain.
L'esprit de votre ami n'est pas ici. Un démon l'a emmené dans un autre monde. Nous devons y aller également pour les sauver ! Pourriez vous attiser ses rêves ? Ça pourrait tirer son esprit ici l'espace d'une seconde pour nous permettre d'avoir un échantillon de ce qui l'a envoyé là bas.
Le marchand de sable regarda Dyson, choqué qu'un démon jouait avec l'esprit de son ami dans un monde différent, en ayant même l'air désolé. Il ne répondit pas mais finit par hausser les épaules et de hocher la tête. Il s'approcha de Dyson, concentré, et posa ses paumes autour de son crâne. Son sable doré plongea dans les cheveux et dans la peau du toons. Il eut du mal à obtenir un résultat, et Oracle et Ford voyaient bien que ça lui demandait un effort considérable. Mais, finalement, et petit à petit, sous l'oeil fasciné des trois personnes présentes, des petites formes de sables se formaient au dessus de son crâne. Sans attendre, Stanford se précipitait brusquement dessus pour les piéger dans une sphère transparente. Le sable ne resta pas à l'intérieur, mais ce n'était pas son but. On pouvait voir, dans la sphère, une petite goutte aux couleurs de l'espace qui flottait. Stanford se tourna alors vers Sebastian en souriant.
Merci Sebastian ! Vous avez sauvé Gravity Falls ! Ou vous avez participé à son sauvetage. J'ai une dernière faveur à vous demander. Dans cet hôpital, d'autres personnes sont arrivées, inconscientes. Veillez sur leurs esprits. Sur tous nos esprits. Ils, et nous trois aussi dans quelques instants, sont en danger la où nous allons.
Le marchand de sable les regardait avec une certaine inquiétude, mais le sable qui volait autour de lui formait un pouce levé. Puis, le nuage doré s'éparpilla dans les couloirs à la recherche des concernés.
Merci, fit Stanford très sérieusement. Leurs esprits seront davantage protégés de la destruction avec ça.
Il mit ses mains sur les épaules de Sebastian. Nous reviendrons vite, jeune homme. Merci encore pour votre aide, le monde en aura besoin.
Alors, il fit installer Oracle et Aisha sur deux chaises, se mettant à leurs côtés, pour appliquer cette goutte étrange sur leurs fronts. Le décor devint noir et blanc autour d'eux tandis que leurs esprits quittaient leurs corps.
L'instant d'après, ils étaient dans le centre de Gravity Falls, avec le corps entièrement dessiné.
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Laureline G. D'Arelaune
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Amy Adams
« Tu oses flirter avec une fille devant moi ?! »
« Tu restes mon Prince, quoiqu'il arrive... »
| Conte : Valérian & Laureline╰☆╮Enchanted Ѽ | Dans le monde des contes, je suis : : Laureline/Giselle
Un flash bleu illumina la rue où le groupe prenait place ainsi qu’une petite foule qui s’était réunie. Laureline plissa les yeux pour éviter de se brûler la rétine. Alors quand la lumière se dissipa aussi vite qu’elle était apparue, trois personnes se tenaient devant le groupe. Un homme et deux femmes. Ils n’avaient pas l’air démoniaque ou mal attentionné, mais valait mieux être méfiant. En gardant une bonne distance entre eux, la rousse demanda :
- Qui êtes-vous et que voulez-vous ? - Je suis Stanford Pines. Fit l’homme. Laureline tilta en entendant son nom. Il était l’un des oncles de Dipper et Mabel, donc théoriquement un gentil. Nous venons vous sauver des menaces de Bill et d’Axolotl !
Bingo ! C’étaient bien des gentils ! La rousse leur sourit de toutes ses dents et leur fit signe d’approcher. De l’aide était le bienvenue, car elle avait sous-estimé le pouvoir et la fourberie de ses fichus démons.
- On avait bien besoin de renfort ! Vous venez de Storybrooke ? Demanda Laureline une fois que les trois nouveaux venus furent plus proches. - Je viens d'ici avant de venir de Storybrooke. Mes neveux vont bien ? - Oui, on a vécu pas mal de choses tous mais ils sont sains et saufs. Répondit D’Arelaune.
Elle secoua la tête, se remémorant tout ce qu’il leur était tombé dessus depuis leur apparition. Les jumeaux Pines avaient été d’un grand secours. D’ailleurs, Laureline portait toujours le pull orange de Mabel en guise de seul vêtement.
- Je vous présente Aisha, elle a eu le courage de venir avec nous pour déstabiliser l'ennemi et perturber l'équilibre du cercle prophétique. Bill est-il sur le point de le réunir ?
La jeune femme qui accompagnait Stanford et l’autre homme se mettait un peu à l’écart et semblait perdue, ce que la rousse comprenait totalement, il était difficile de suivre ce qu’il se passait à Gravity Falls. Laureline lui adressa un sourire avant d’afficher une expression elle aussi perdue.
- Cercle prophétique ?
La rousse lança un regard à Aisha, pour savoir si elle comprenait ce que Ford insinuait. Mais elle ne devait pas comprendre un traître mot non plus, car elle demanda à l’oncle Pince où il venait en venir. Décidément, personne ne pouvait tout expliquer simplement dès le début ! Les méninges de Laureline s’armèrent, prêtes à recevoir des informations compliquées.
- Oh... vous ne savez pas encore pourquoi vous êtes là ? Demanda Ford à D’Arelaune. - Je… Non… Vous savez ?! S’écria-t-elle. Stanford parut réfléchir un instant. - Entre les lettres SD, une écharpe,une main sous une couronne, un tapis volant, une soucoupe volante et deux visages qui s'opposent, est-ce que quelque chose dans cette liste vous ressemble ? - La soucoupe je suppose ? Même si je ne voyageais pas en soucoupe vous savez. Fit-elle en se souvenant de son merveilleux vaisseau, le Tempus Fugit. - Pourquoi la soucoupe ? Ford s’approcha avec une expression curieuse sur le visage. Vous venez de l'espace ? - Non, je ne viens pas de l'espace, je viens d’un monde très évolué technologiquement où l'on fabrique des vaisseaux permettant de voyager dans l'espace. Précisa-t-elle. - Stanford... Quel est le rapport entre les symboles et cette histoire de cercle prophétique ? Demanda Aisha, retirant la question de la bouche de Laureline. - Alors ce doit être toi ! Les signes peuvent être directs ou subtils. Ils concernent parfois plusieurs personnes possibles, ou visent parfois une personne en particulier. Les autres signes vous disent-ils quelques chose ? Laureline mit une demi-seconde avant de répondre. - Le tapis volant est sans aucun doute en lien avec mon fiancé, Aladdin. - Aladdin ? Demanda Aisha, intriguée. La rousse se dit que le vrai prénom de son fiancé n’était pas connu du grand public à Storybrooke. Elle décida de donner son patronyme de la malédiction. - Ali Nacer à Storybrooke. Fit-elle avec un grand sourire fier.
Elle était contente d’être fiancée à une célébrité. La jeune femme grimaça en entendant le nom d’Ali. Sûrement une ancienne conquête, pensa la rousse. Ali avait connu, au sens biblique, la moitié de Storybrooke.
- Ali... Non, c'est une blague.. Bref ! Je verrais ça plus tard. Elle croisa les bras nonchalamment. - C'est définitivement vous alors. Fit Ford en ignorant la réaction d’Aisha. Vous connaissez Dyson Walters ? Il représente la tache d'encre. Qui sont les autres qui sont arrivés ici ? - Oui Dyson est des nôtres. Il y a aussi son mentor, Monsieur Black, et le frère de Dyson, Soreth. Une certaine Midnight est aussi ici. Enuméra Laureline en espérant n’oublier personne. Elle avait fait beaucoup de rencontres et son cerveau commençait à saturer. - Ce Soreth doit correspondre à la deuxième tache d'encre. Il faut à tout prix que vous ne soyez jamais réunis, c'est impératif ! En réunissant tous ceux qui représentent les symboles de ce cercle, Bill compte réveiller le terrible Axolotl, le premier démon ! - G-E-N-I-A-L donc on reste en petits groupes fragiles ? Et qui nous dit que Bill et ses acolytes ne vous pas trouver un autre moyen sournois de réveiller le démon originel ?
Laureline parlait d’une voix un peu exaspérée. Elle était contrariée de ne pas pouvoir rejoindre son fiancé. Ils étaient en danger et le savoir loin d’elle ne la rassurait pas. Ils étaient plus forts ensemble, pas séparés.
- Vos arrières-arrières-arrières-grands-parents n'étaient même pas nés que les démons essayaient déjà de réveiller Axolotl. Si un autre moyen existait, ils auraient réussi.
La rousse afficha une moue grognon. Elle était tout de même rassurée mais la situation lui déplaisait de plus en plus. Quand tout cela sera enfin fini ? Les évènements ne faisaient que monter crescendo. Le danger se rapprochait de minute en minute. Et l’Apocalypse planait au-dessus de leur tête.
- Autant pour moi. - D'accord... Dit Aisha. Mais comment procéder si on ne peut même pas parler à tout le monde réunis ? - Il faut atteindre Bill rapidement ! Où est… Commença Ford. - Oncle Ford ! S’écria une voix, que Laureline reconnue comme celle de Mabel.
Celle-ci, en compagnie de Fred, Daphné et Véra arrivèrent aux côtés du petit groupe, ils venaient d’une rue adjacente. La jumelle Pines se précipita vers son oncle et lui sauta au coup.
- On te croyait mort ! Alors ils ont réussi à te contacter ! - Mort ? Ford rit en tapotant la tête de sa nièce de manière affectueuse. Je suis désolé de t'avoir inquiétée à ce point ! Il lui expliqua ensuite comment il était venu ici ainsi que tout ce qui c’était déroulé depuis un moment.
Laureline regarda Mabel et Ford d’un œil tendre. Il était presque comme un père pour elle. Quand la Pines se détacha de son oncle. La rousse fronça les sourcils à la vue du pull que portait Mabel : une étoile filante était dessinée dessus.
- Mabel… Commença Aisha en souriant. Ford m'a beaucoup parlé de toi ! Tu la jeune fille positive à l'imagination débordante. La jumelle de Dipper ! Je m'appelle Aisha, enchantée ! J'ai écouté dix milliers de fois comment tu t'es mesuré à Bill et à quel point vous formiez un beau duo avec ton frère. Tes oncles ne se sont pas lassés de m'en parler… Laureline la vit alors baisser les yeux vers le pull de Mabel. Aisha aussi avait remarqué le dessin mais celui-ci devait avoir de l’importance vu l’expression que la jeune femme prit. Ford… Dans la première prophétie de Bill... Ce n'était pas une étoile filante qui décrivait Mabel ? - Hooo mais Oncle Ford est fan de moi ! Elle fit un clin d’oeil à son oncle. Enchantée Aisha ! Fit-elle en souriant. - Oui, c'est bien elle, nous savons que Dipper, Mabel, et moi même sommes dans la prophétie d'Axolotl. Oracle aussi, qui est avec nous, qui représente les sept yeux. Et la présence d'Aisha servira à brouiller le schéma, je l'espère. Il se tourna ensuite vers la rousse. Laureline prit un air sérieux. Savez vous où est Bill ? - Il est… à l’intérieur de Dyson. Fit Laureline avec l’expression usuelle pour annoncer une mauvaise nouvelle.
Alors, la deuxième femme prit la parole. Laureline lui jeta un regard intrigué. Qui était-elle ? Elle semblait plus énigmatique qu’Aisha.
- Oui, c'est ce qu'on craignais. Allons le voir, et vite. Où est-il ? - Mais n'y allons pas tous, ça renforcerait la prophétie ! S’empressa de préciser Stanford. - Dans une pièce secrète sous le cimetière.
Comme pour ponctuer la phrase de la rousse, un grand rayon jaune surgit dans le ciel au lien. Tous levèrent les yeux vers lui. Un brin d’angoisse serra les entrailles de D’Arelaune. Les rayons lumineux qui montaient droit vers les cieux ce n’était jamais de bonne augure.
- Le cimetière est par là-bas, si mes souvenirs sont bons ? Souffla Ford. - Ils sont en danger alors… Fit Aisha. Laureline acquiesça seulement d’un coup de tête.
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