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 Welcome to Jurassic Park } Opy/Carlisle/Jay

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Sloan Fyresciell
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________________________________________ 2018-06-16, 09:53

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Dès que le carnotaure se mit à courir vers eux, Carlisle enclencha mentalement un compte à rebours dans son esprit. Dans un combat tel que celui-ci, Antropy et lui n’avait qu’une vingtaine de minutes avant de mourir. Vingt-cinq si il trouvait le point faible de l’animal. Pourquoi est-ce qu’il l’avait suivi ?! N’avait-il pas comprit qu’il était beaucoup plus simple de se cacher lorsque l’on était seul ? Il aurait pu le frapper pour son inconscience si il n’avait pas déjà d’autre chose à penser, ni besoin de lui pour démarrer cette foutue Jeep ! Il tira une première fois, un coup de semonce, dans ce qui s’apparentait à l’épaule du monstre, et la créature se stoppa, visiblement surprise. Curieusement, elle sembla aussi comprendre que la douleur et les deux créatures qu’elle avait prit pour cible était lié, puisqu’elle les fixa avec une sorte de réticence. Ou plutôt, de réflexion.

-Démarre cette voiture, siffla Carlisle entre ses dents, visant l’animal entre les deux yeux cette fois, observant son expression à travers le viseur de son arme.

Il l’entendit tourner la clef, et le moteur tenter de se lancer, mais rien ne vint. Pas de bruit de victoire, pas d’intense soulagement, rien du tout, à part un juron et quelques crachotements de moteur. Il lui laissa deux essais.

-Sors de là!

Trop de temps perdus. Trop de précieuses secondes. Le dinosaure les observait avec une expression nouvelle, sa gueule s’ouvrant en un cri désincarné. L’instinct reprit de le dessus. Lâchant son arme, qui retomba sur son flanc, Carlisle attrapa Antropy par le t-shirt, le tirant hors de la voiture, au moment où le cri cessait et où le sol se mit à vibrer sous le poids de l’animal. L’espace d’une folle seconde, Carlisle entrevit une porte de sortie, et sans même prendre le temps de consulter Antropy, il le tira en avant, se mettant à courir… Droit sur le carnotaure.

-Suis moi!

La bestiole ne montra aucune surprise, continuant sur sa lancée, la gueule grande ouverte, et lorsque Carlisle fut suffisamment prêt, il reprit son arme, tirant une salve de balle vers la gueule du montre. Les muqueuses buccales étaient des parties très sensibles chez la plupart des animaux et ce gros montre ne faisait pas exception. L’une des balles perfora la joue, et l’animal accéléra plus encore, tête relevée, le cerveau court-circuiter par la douleur. Aussitôt Carlisle accéléra, se baissant à peine pour passer entre les jambes de l’animal, imiter et dépasser par Antropy assez rapidement. Aucune ds deux ne prit la peine de se retourner pour vérifier où finissait la bestiole, mais le son de ferraille éventrée donnait une idée assez globale de la finalité de sa course.

Ils franchirent l’orée des bois, sans cesser de courir pour autant, s’enfonçant de plusieurs mètres dans la jungle, avant qu’Antropy ne trébuche pour atterrir dans une sorte de ruisseau. Aussitôt, Carlisle l’y rejoint, l’aspergeant d’eau. Il avait du sang sur les bras et une partie du t-shirt, un véritable appât à carnivore. Il continua à le laver, aussi rapidement que possible, avant de se retourner, arme levée. Il avait cru entendre un bruit, beaucoup trop subtile pour être celui du carnotaure, qui hurlait d’ailleurs toujours au loin. D’un geste, rapide, il chercha derrière lui la forme d’Antropy, qui finit par venir serrer le treillis de son épaule, la respiration encore lourde.

-Il faut qu’on se mette en sécurité, chuchota-t-il. Les arbres ? proposa-t-il, attendant la moindre proposition plus pertinente de la part d’Antropy.

Il cru sentir Antropy lui tapoter l’épaule, comme pour attirer son attention et Carlisle hocha la tête, le suivant à reculons le temps de sortir de l’eau. A pas lent, ils avancèrent dans la végétation touffue, s’arrêtant ou sursautant aléatoirement au moindre bruit, marquant des pauses avant de reprendre la route, s’enfonçant toujours d’avantage dans cette espèce de jungle préhistorique étrange, définitivement trop dense. Ils mirent quelques longues minutes à arriver là où Antropy souhaitait les amener : une sorte de grosse cabane, marquée ‘boutique de souvenir’, à l’entrée d’un enclos visiblement pas éventré. Ou du moins, pas de ce côté-ci. Rapidement, il s’y rendirent, Carlisle passant en premier pour inspecter la boutique qui, étrangement, semblait assez intacte, si l’on oubliait les peluches éventrées de l’entrée.

Rapidement, Carlisle poussa un soupir, observant les marchandises franchement douteuses, dégotant un t-shirt propre pour Antropy. ‘I survive Jurassic Park’, clamait le t-shirt. L’ironie aurait presque pu le faire rire.

-Mets ça, ordonna-t-il, avant de lui même retirer son treillis à contre coeur.

Mais son mollet était recouvert du sang, encore plutôt frais, de Brody, et il était hors de questions de prendre des risques inutiles. Rapidement, il parcourut la boutique, ne trouvant malheureusement rien de satisfaisant pour recouvrir ses avant-bras dénudés, ce qui l’agaça, faisant claquer sa langue. En t-shirt et en jeans noir, il était tout de même beaucoup plus vulnérable…

-Bois, fit-il, tendant une bouteille d’eau trouvée à Antropy, s’asseyant lui aussi pour boire une longue gorgée de sa propre bouteille.

Il y eue une minute de flottement entre eux, exténués l’un et l’autre, avant qu’Antropy ne vienne poser sa main sur le genoux de Carlisle, les yeux franchement luisant. Peut-être était-ce du à la peur, à la retombée d’adrénaline, ou à n’importe quoi d’autre, mais Carlisle se pencha aussitôt vers lui, mûe d’un instinct pure. Sa main se perdit dans sa nuque, apposant un baiser dur mais terriblement sincère sur ses lèvres, tandis que celle d’Antropy se perdait sur sa hanche, le souffle aussi court que lui. La peur de mourir était une formidable vecteur d’érotisme. La voix de Jamie en revanche, beaucoup moins.

-Euuuuh vous croyez vraiment que c’est le moment pour ça ?

Le sursaut vint de lui, même, Carlisle se redressa arme au poing mais aucune silhouette n’était apparu pendant ses secondes d’inattentions.

-L’ordinateur, informa la voix de Skyrunner, visiblement aussi gêné que Carlisle.

Ils mirent quelques secondes à comprendre, se dirigeant finalement vers le comptoir de vente… Où une fenêtre s’était ouverte et où le visage de Skyrunner apparaissait, dans une qualité à définir.

-Putain je suis content de vous voir ! s’exclama-t-il, poussant un gros soupir de soulagement. Et désolé de vous avoir interrompu, mais vous vous bécoterez plus tard.

Malgré lui, Carlisle le fusilla du regard, un sourcil relevé, mais il décida de passer outre.

-Où sommes-nous?

-Dans la partie est de l’île, dans la boutique de souvenirs des herbivores. J’ai eue tellement de mal à vous retrouver !

-Nous retrouver?

-Malcolm et Lexi m’ont aidés à remettre les caméras de surveillance en route, mais je vous ai perdu à partir du moment où vous êtes sortis du labo !

-Comment vont mes hommes?

-Bien, ils s’en sortent bien, je leur ai aussi parlé, ils sont sain et sauf.

Malgré lui, Carlisle eue un intense sentiment de soulagement.

-Il faut qu’on trouve un abri sûr, Skyrunner.

-J’y travaille. Le problème c’est que vous êtes dans la partie ‘herbivore’ ce qui veut dire qu’il y de grandes distances sans rien autour de vous. De grandes prairies si vous voulez, mais le labo principale est carrément droit devant vous !

Du regard, Carlisle interrogea Antropy, qui parut aussi conscient des risques que lui.

-Est-ce que vous pouvez nous dire où sont les dinosaures les plus dangereux?

-Le carnotaure est bizarrement retourné dans son enclos, visiblement il s’est fait attaqué, mais j’arrive pas à voir suffisamment ses blessures pour savoir par quoi.

-Par Carlisle, annonça simplement Antropy, ce qui provoqua un blanc monumental…. Et l’apparition d’un visage encore inconnu à Carlisle.

-Vous avez fait fuir un carnotaure ?! Comment ?!

-A qui ais-je l’honneur?

-Alan Grant, monsieur Evil, mais comment avez-vous fait ?!

-Alan, tu crois sérieusement que c’est le moment ?!

-C’est la première fois qu’une confrontation homme-dinosaure tourne en faveur de l’homme alors oui, c’est important Jamie !

Carlisle en leva presque les yeux au ciel.

-Je lui ai tiré dans la bouche.

-Fascinant… Voyez-vous, il est retourné dans son enclos comme… Comme un chien qu’on aurait battu, c’est fascinant, peut-être est-il possible de...

Il y eue une série de bruit, et d’image flou, avant qu’un autre visage ne vienne remplacé celui d’Alan.

-Monsieur Evil ? Monsieur Evil, vous me recevez ? Je suis Ian Malcolm, je suis mathématicien spécialiste de la théorie du chaos. Sans vouloir vous alarmez, il faut que vous trouviez un abri plus sûr que celui-ci. Les raptors sont en train de se diriger vers vous.
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________________________________________ 2018-06-28, 23:24


Projet Monarc - Phase 1 : fin

J’étais fan de Ian Malcolm, littéralement. Non mais, sérieusement, ce type était l’essence même du je-m’en-foutisme à l’allure nonchalante, et en même temps un génie dans son domaine. Il m’avait parlé de la théorie du chaos il y a deux jours et j’avais littéralement avalé ses paroles comme du petit lait ! Bon le petit lait ce n’est pas bon, mais ses discours étaient carrément intéressants. Il faudrait que je les ressorte à Carlisle à l’occasion, ou même à ses sœurs si l’une d’entre elle recommence à me casser les pieds pour un oui ou un non. Ces harpies ne me manquaient pas et j’arrivais, même dans cette situation, à penser à elles ! Je levai les yeux au ciel d’exaspération, me frottant l’arrête du nez pour reprendre un peu plus contenance. Parce que ce type avait beau être un super scientifique, il n’en restait pas moins qu’il se trouvait à plusieurs kilomètres dans un bunker et nous… Encore dans le parc et, visiblement, à la merci des dinosaures.

Des grandes étendues de prairie, ça n’avait pas l’air si désastreux que ça quand on y pensait… Je savais courir vite et Carlisle aussi. Mais si on avait un carnivore à nos trousses ça compliquait déjà un peu plus la tâche. Alors plusieurs… J’eu pourtant uen réaction tout à fait contradictoire : mes yeux s’écarquillèrent et un sourire plein d’espoir se dessina sur mon visage tandis que je me penchai vers l’écran.

« Est-ce qu’il y a Blue avec eux ? »

Ian sembla un peu décontenancé par ma question, tournant la tête vers Jamie qui se massa le visage. Je ne savais pas s’il était agacé ou juste fatigué mais je n’en avais rien à faire : je voulais une réponse ! Carlisle m’adressa un regard en coin, intrigué, pourtant je haussai les épaules.

« Dr Malcolm ? Est-ce que vous voyez Blue avec… »

« Ce n’est pas vraiment l’intérêt primaire de cet information, Antropy. » M’informa le concerné. « Vous feriez mieux de partir d’ici au plus vite, quelque chose me dit que maman est très en colère… »

Je dégluti en me redressant. J’ignorais si Blue était de la partie mais les indications du Dr Malcolm n’allaient pas aller en arrangeant notre situation. L’écran restait connecté pourtant je me tournai d’un seul homme en direction de Carlisle.

« … Tu en penses quoi ? On se lance dans les étendues ou tu préfères passer par les bois ? » Je marquai une pause, réfléchissant à toute allure aux possibles passages dont Hammond avait évoqué l’existence. Les deux hommes étaient dans le laboratoire et je doutai fortement qu’ils reviennent d’eux-même. « Il faudrait qu’on aille récupérer les deux militaires, ils ne peuvent pas vraiment se… »

Je m’interrompis, un très, très long frisson s’emparant de mon échine.

« Ils sont plus en sécurité où ils sont. Skyrunner. » Le visage de Jay apparu sur l’écran. « Surveillez-les. »

« Carlisle… »

« Nous reviendrons les chercher lorsque nous auront un hélicoptère de secours. Ils sont armés et ne… »

« Carlisle. » Mon ton était plus ferme, mais toujours chuchoté.

Ses sourcils froncés rencontrèrent mon visage et, tandis que je continuai de fixer une silhouette derrière lui, il fini par comprendre que quelque chose n’allait pas. Immobile, son réflexe fut de porter sa main à son arme mais je restai sans mot dire. Une tension palpable s’empara de nous alors que l’ombre imposante se dessinait derrière la fausse vitre opaque du magasin de souvenirs, un grondement discret mais éligible résonnant alors. Plus grande que moi mais bien moins que celle du tyranosaure, le reflet du raptor avançant progressivement dans notre direction me donnait envie de m’enfuir à toutes jambes. Immédiatement. Purement. Nous avions déjà eu affaire à eux avec Lexi et Alan et je n’étais pas certain de vouloir recommencer !

Dans quelques instants, il nous verrait. Dans quelques secondes, il serait à moins d’un mètre de nous. Dans quelques millisecondes, nous ne serions…

Un roucoulement guttural résonna alors dans le magasin et la silhouette leva le nez à l’instant même où elle apparaissait à proximité de Carlisle. Je n’osais pas bouger. Je crois que je n’oserais plus jamais bouger de ma vie. Je le voyais, penchant la tête sur le côté sans apercevoir mon mari. Sans même tenir compte de lui, répondant par d’autres roucoulements au bruit qui l’avait interrompu. Des cris retentirent et je devinai sur le côté de mon regard un autre vélociraptor. J’aurais pu me mettre à prier si un détail n’avait pas attiré mon attention : du bleu. Il y avait du bleu. Il n’y avait qu’une seule créature avec du bleu. Faites que ce soit elle. Faites que ce soit elle !

Les deux dinosaures échangèrent quelques roucoulements et autres pendant que nous étions sans doute en train de voir tous les deux notre vie défiler devant nos yeux. J’avais envie de tendre la main, de serrer la chemise de Carlisle entre mes doigts. De lui dire que ça allait bien aller. Que nous allions rentrer et que nous allions revoir notre petite fille. Tout un tas de choses stupides qui me rassureraient aussi si je les entendais… Mais je ne pouvais strictement rien dire parce que sa vie en dépendait. Je retins mon souffle lorsque l’animal se tourna et balaya quelques souvenirs de sa queue.

Le bruit retentit et lui fit tourner la tête.
Nous avions déjà disparu.

Plaqué contre le torse de Carlisle, affaissés au sol contre les étagères et à l’abri du regard du dinosaure, il me plaquait une main sur la bouche tandis que je fermai les yeux de toutes mes forces. Je sentais son cœur tambouriner contre mon dos. Je sentais son nez contre ma joue. Je sentais tout cela et j’avais cruellement envie de les sentir encore. Le raptor souffla au-dessus de nos tête et un nouveau bruit sourd termina de le convaincre de reculer de là. Nous entendîmes ses pas s’éloigner, trottinant sans doute en direction du reste de la boutique. Des secondes s’écoulèrent. Puis une minute, pleine, avant que mon mari ne consente à me lâcher. Tétanisé, je pris une grande inspiration et le laissai se relever en premier. Par réflexe, je tirai sur mon teeshirt et tapotai mes genoux. Endoloris. Ne pas parler. Il ne me l’avait pas ordonné mais je le savais : il ne fallait jamais parler dans ces moments-là. Fuir en silence. Fuir sans bruit. Fuir sans se retourner.

Lorsque je me relevai, je remarquai enfin qu’il avait porté son arme au poing et qu’il visait quelque chose dans la pièce. Je n’entendis que légèrement l’ordre de courir, trop déconcentré par la vision : Blue était là ! Debout dans la pièce, posée sur ses pattes immenses et robustes, elle fixait Carlisle en montrant ses dents quant à l’arme qu’il tenait. Son regard passa de lui à moi, de moi à l’arme, de l’arme à moi. Elle semblait clairement hésiter sur la marche à suivre. Blue était là ! Blue nous avait sauvé de son congénère !

« Blue ! » M’exclamai-je, ce qui lui fit faire un petit bruit aigu. « Carlisle, baisse ton arme, c’est Blue. Carlisle ! »

Il ne semblait pas enclin à m’écouter. Je pouvais le comprendre mais…

« Carlisle, elle ne nous fera rien. Baisse ton arme et allons nous en ! »

Je pouvais voir les visages de Jay et de Ian sur l’écran qui se trouvait à notre droite mais je neles entendais pas. J’étais plutôt suspendu aux lèvres – et aux gestes – de mon vis-a-vis ! Voyant qu’il semblait peser le pour et le contre, je fini par littéralement poser ma main sur le canon pour l’abaisser. Cela me valu un regard très sombre mais je n’en démordai pas.

« Je te promet qu’elle ne nous fera rien… Hein, Blue ? »

L’animal cligna plusieurs fois des yeux et émit un roucoulement aigu. Immobile, l’air plus curieuse qu’offensive, elle ne me laissa cependant pas le temps de la remercier. Les appels de ses comparses résonnèrent un peu plus loin et elle y répondit, s’éloignant de nous pour s’engager dans les escaliers. C’était notre chance. Unique chance.

« J’en déduis donc que les prairies sont la meilleure option. » Commenta Ian Malcolm dans l’écran. « Ne traînez pas, je n’aime pas ce que John voit sur son propre écran… »

Nous étions partis avant qu’il ne finisse de parler. Nous avions filé.

« Allo ? » Il tapota l’écran, incertain du réseau qui faisait tressauter l’image et brouillait les communication.

Puis son écran devint noir et il poussa un soupir désolé. Las. Il raccrocha et tourna son visage vers Jamie.

« J’espère que vos amis courent vite. »

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________________________________________ 2018-07-01, 13:51

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Insert dramatic Jurassic Park music here

Avaient-ils seulement le choix ? Carlisle n’avait pas prit la peine d’écouter la fin des remarques de cet étrange scientifique, tirant à moitié Antropy par le t-shirt pour le forcer à avancer. Vite. Il fallait qu’ils aillent vite. Ils avaient peut-être survécus à ces raptors et à ce carnotaure, mais cela ne garantissait en rien leur aptitude à survivre à tout ici. C’était même très loin d’être le cas… Alors il fallait avancer. Coûte que coûte. Skyrunner avait dit que le laboratoire était droit devant, alors c’était dans cette direction qu’ils se rendaient. En espérant qu’aucun autre monstre ne se décide à les suivre. Carlisle avait presque envie de lever les yeux au ciel rien que de penser à la virulence avec laquelle Antropy avait défendu l’une de ces bestioles. En quoi était-elle différente ? Certes elle avait en effet reculer au lieu de les attaquer, ce qui en soit constituait plus une anomalie qu’une véritable démonstration d’amitié ou de compassion. Ce n’était en rien la preuve d’un comportement amical. Même si son rouquin de mari en avait l’air absolument persuadé…

L’arme au poing, il avançait en premier, avançant parmi les arbres au pas de course. L’air autour d’eux était épais et lourd, un vrai climat tropical qui ne le rassurait nullement. La sueur était un formidable marqueur, et il ne doutait pas une seconde de l’efficacité des capteurs olfactifs de ces monstres. Skyrunner avait parler de prairies, mais il n’en voyait guère, et il finit par consulter sa boussole au poignet. Sud-est.

-Antropy. Le laboratoire se situe où sur l’île ? Au nord ou au sud?

Il connaissait bien assez les capacités mémorielles d’Antropy et si il avait vu une carte, il serait capable de le lui dire. Il n’eut cependant pas le temps d’ouvrir la bouche. A leur gauche, un craquement brisa le silence, et Carlisle s’accroupit immédiatement, suivi avec un temps de retard par Antropy. Quelque chose avançait dans les bois devant eux. Quelque chose de plutôt lourd, mais de discret, furtif. Intelligent. Et assez… Grand. Lorsqu’il émergea des fougères, il les repéra assez rapidement, et Carlisle releva un bras avant de se redresser.

-Sous-Officier Scott, prévint-il, d’un ton qui signifiait ‘repos’.

Le jeune homme avait la joue striée de griffure. Son treillis était maculé de sang maronnatre, et il n’avait plus l’air de posséder la moindre arme à feu. Un coutelas dans la main droite et une machette dans la gauche, il luisait de sueur et de sang, et posait sur eux un regard de fureur vaguement hautaine.

-Sergent-Colonel Evil. C’est bien, vous êtes pas mort.

-Qu’est-ce qui vous est arrivé?

-J’ai buté trois de ces saloperies à griffe. Et pour votre gouverne, Archer s’est fait entièrement bouffer.

Le ton était accusateur, vif. Le jeune homme tenait Carlisle pour responsable de la mort de son camarade et il ne put qu’accuser le coup. Il comprenait sa colère et sa haine, mais il était surtout surpris des capacités de survie d’un si jeune homme.

-J’en suis désolé.

-La ferme, vous en pensez pas un mot. Vous en avez strictement rien à foutre tant que votre civil est en vie. Les autres sont aussi mort pour le protéger ? siffla-t-il, cinglant, ses doigts jouant sur le manche de son coutelas.

Derrière lui, il sentit Antropy agripper son t-shirt, et il ne cilla aucunement du regard du jeune homme.

-Brody et Williams sont en vie, dans un bunker. Brody est blessé, je me suis porté volontaire pour aller chercher les secours.

Scott eut un rire sec, le menton relevé.

-Et j’ai quelle preuve de ce que vous avancez ?

-Aucune, juste ma parole. Scott, je n’avais pas prévu que la mission tournerait ainsi, et je vous présente toutes mes condoléances pour votre ami mais on ne peut pas rester immobile.

D’autant plus que si Carlisle prenait soin de parler d’un ton calme et discret, ce n’était pas du tout le cas du sous-officier Scott. Au contraire, tout en lui hurlait la bravade, l’insolence, l’appel. Ce garçon appelait la mort par tous les pores de son être, et ne l’avait pas encore trouvé.

-De quoi vous avez peur ? Vous en avez vu d’autres c’est ça ?

-Il y a des raptors dans le secteur, il faut que nous bougions.

-Oh mais allez-y, allez-y, moi j’vous suis. Apparemment vous attirez ces bestioles plus que nous, elles doivent sentir le sang sur vos mains.

Cette fois, l’accusation était frontale, et Carlisle jeta un regard profondément froid à Scott, qui s’en enorgueillit de joie. Bombant le torse, il esquissa une sorte de révérence, les poussant à prendre la tête de la marche.

-Scott, nous ne sommes pas ennemi.

-Je vous toucherais pas, pas plus qu’à votre copain là. J’veux juste fumer toutes ces saloperies de bestioles.

Rapidement, Carlisle échangea un regard avec Antropy, le poussant à passer devant lui une fois Scott dépassé. Il l’avait tirer des griffes d’un raptor, ce n’était pas pour le voir se faire poignarder dans le dos par le premier militaire fou d’adrénaline venu. Si quequ’un devait mourir, ce serait lui, même si il n’avait aucune intention de laisser Antropy seul dans cet enfer.

Sans un mot, ils avancèrent dans la jungle, Carlisle suivant Antropy qui s’orientait de tête, demandant parfois à Carlisle des indications quand au nord ou au sud, et après dix autres minutes de marches silencieuses, ils finirent par voir s’étendre devant eux une vaste prairie. Skyrunner avait raison, le laboratoire se situait juste devant eux. Grand, immense, légèrement en hauteur, il brillait sous le soleil, à moins de deux kilomètres d’eux. De quoi presque le toucher du doigt. Presque.

-Bon, vous attendez quoi ? persifla Scott, en voyant Carlisle s’arrêter à l’orée de la prairie.

De l’arme, Carlisle balayait le ciel, prudemment, avant de finalement tourner son arme vers les alentours. Les surfaces sans couvertures n’étaient pas franchement sa tasse de thé… Scott en revanche, eue l’air de s’en moquer allègrement, avançant de plusieurs pas, avant de brusquement pousser un hurlement vers le ciel. Carlisle le rattrapa aussitôt, plaquant une main sur sa bouche.

-Vous êtes malade ? Qu’est-ce que vous fichez?

-On vous a jamais apprit ça à l’armée Evil ? Il ne faut pas attendre le danger mais le pousser à venir !

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________________________________________ 2018-07-03, 22:51


Projet Monarc - Phase 1 : fin


Le petit souci avec les gens bipolaires qui ne géraient pas vraiment leur stress, c’est qu’ils étaient un peu trop flippants pour moi et carrément à l’opposé du genre de personne dont j’appréciai la compagnie. J’avais eu affaire à des kidnappeurs, à la mafia, à des tueurs professionnels, à des psychopathes en puissance… Mais je devais avouer que ce militaire en phase aiguë de démence et en manque de ses shoots d’adrénaline me faisait un peu – beaucoup – flipper. Il voulait tous nous faire tuer, j’en avais bien l’impression. Un peu trop l’impression. Sauf que j’avais une fille à revoir et que je n’avais pas prévu, de base, de finir mes jours ici. Ca serait franchement bête d’en finir d’une manière aussi stupide après tout ce par quoi nous venions de passer ! Alors, si le dénommé Scott voulait bien se remettre le cerveau à l’endroit, ça m’arrangerait grandement. Et je disais ça avec toute la politesse dont j’étais capable, évidemment !

Pendant que Carlisle tentait plus ou moins de le raisonner – peine perdue, mais passons – j’observai la grande étendue qui se dessinait devant nous. De l’herbe sur une surface vallonnée, quelques arbres poussant par endroit et quelques souches. Sur la bordure, le reste d’un semblant de forêt d’où pouvait surgir n’importe quoi et surtout tout. Je dégluti en apercevant les hauteurs du laboratoire, tournant la tête lorsque je sentis le sol se mettre légèrement à vibrer. Ou plutôt, à trembler. Je reculai d’un pas en direction des deux hommes, plus exposés que moi.

« Euh… Les gars ? » Interpellai-je, tendant la main derrière moi comme si je cherchai à attirer l’attention de Carlisle. « Je… Je crois qu’on devrait… courir ? »

La vibration s’intensifia sous nos pieds et je commençai à distinguer des sons et des bruits qui ne me disaient rien qui vaille. N’importe qui aurait déjà regardé un film comme Avatar ou ce genre de choses saurait que ce genre de réaction en chaine demandait à ce qu’on déguerpisse au plus vite. Voyant que le militaire discutait encore les injonctions de mon mari, je fini par reculer jusqu’à eux et à me cogner contre Carlisle. Aussitôt, je me tournai vers lui et les dépassait, tirant sur son tee-shirt.

« On doit y aller ! » J’insistai, croisant son regard.

Il décida de me faire confiance et bien lui en prit car, à peine nous étions-nous élancés au milieu de l’herbe qu’un grand dinosaure semblable à une autruche apparue à l’endroit où nous nous trouvions et continua sa course droit devant lui. Un autre le suivi. Puis d’autres encore, ainsi que d’autres espèces qui formèrent rapidement un immense troupeau galopant à travers la prairie comme si leur vie en dépendait. C’était peut-être le cas, ou peut-être pas, mais de toute manière je ne comptai pas m’arrêter pour leur poser la question ! J’essayai déjà de mettre un pied devant l’autre et de m’assurer que l’organiste me suivait sans me faire écraser d’un côté ou de l’autre. Les bêtes semblaient paniquées et ça ne me disait rien qui vaille…

A quelques mètres de nous j’entendais résonner la voix de Scott, qui hurlait et riait en même temps comme s’il avait attendu ce moment toute sa vie. Il bondissait et prononçait des sons incohérents entre les dinosaures, faisant résonner son arme dans les airs dans un bruit de feu d’artifice ! S’il voulait donner une alerte, il était en train de parfaitement réussir à le faire ! J’eu envie de lui dire de se calmer mais Carlisle m’indiqua du regard que cela était vain, me poussant plutôt à continuer de courir quoi qu’il arrive. Ce n’était pas bête et même, très loin d’être bête. Pourtant j’aimais bien les causes perdues d’habitude, quand elles ne demandaient pas à nous placer en bas de la chaîne alimentaire. Même les lions et autres prédateurs me faisaient beaucoup moins peur que certaines bestioles à dents qui peuplaient cette île… Et encore, j’adorais les dinosaures, moi !

« Regardez-ça, de simples poulets dans une basse-cour géante ! » S’exclama soudain notre fauteur de trouble, ralentissant le pas. « Courrez mes petits, courrez, courrez ! »

Il se mit à tirer de nouveau en l’air avant de viser littéralement l’une des bêtes et de le manquer de peu. Cela créa un certain mouvement de panique dans les herbivores qui bifurquèrent sur la gauche pour grimper vers un plateau. Nous les suivîmes même si, arrivés en haut de la butte, je ralentis le pas pour me retourner. Les bras en l’air et l’attitude victorieuse, Scott s’était remis à hurler comme un forcené.

« Courrez, c’est l’heure de la chasse ! Où es-tu, Danger ? Où es-tu caché ? Je suis là ! Je suis là, VIENS ME CHERCHER ! »

Il était fou. Littéralement. J’étais complètement dépité de voir une telle attitude, partagé entre la stupeur désarmée et l’envie de lui crier de se la boucler une bonne fois pour toute ! Les scénaristes n’étaient pas franchement sympas avec les gens qui mettaient leur vie en péril inutilement généralement et je suspectais que quelque chose allait finir par lui tomber sur la tronche… Je ne me doutai juste pas que ce quelque chose ferait dix mètres de haut et apparaîtrait d’un coup depuis les arbres pour venir le gober tout entier d’un simple mouvement de mâchoire !

Je restai figé de surprise face au tyrannosaure qui étouffa le dernier cri agonisant de Scott dans sa gueule, provoquant des hurlements paniqués de la part des herbivores qui tentèrent de l’éviter dans leur course. Le prédateur ne se laissa pas rassasier par son maigre butin et très vite, il tourna les talons pour prendre en chasse l’une des autruches sans plumes et la dévorer dans un carnage passionné. La main de Carlisle sur mon bras du insister pour me pousser à bouger et je reculai comme un automate, déglutissant sans un bruit alors que le roi de cet île s’empiffrait joyeusement d’une gerbe de viande fraiche.

« Antropy, viens. »

Le chuchotement me tira de ma torpeur mais, comme un robot, je me laissai guider discrètement sur le côté du plateau pour nous mettre à l’abri de la vision du monstre. Il ne nous restait pas grand chose à parcourir pour parvenir au laboratoire et nous les franchîmes dans une prudence dotée de petits pas rapides afin de nous remettre à l’abri sous les arbres. J’avais mal de partout. J’avais plutôt faim. Je me sentais épuisé mais je n’aurais cessé d’avancer pour rien au monde. Etonnement, notre survie en dépendait.

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________________________________________ 2018-07-05, 21:18

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Le coeur de Carlisle battait à tout rompre. L’essoufflement de ses poumons embrumaient sa vision de lueur trompeuse mais il ne s’autorisait même pas de reprendre un franc souffle. Cette… Chose lui faisait peur. Immensément peur. Quel abruti fini avait donc eue l’imbécillité et l’audace de ramener à la vie cette créature ?! Avait-on idée seulement de recréer une véritable machine à tuer ?! Carlisle savait beaucoup de choses, énormement de choses, même si les dinosaures ne faisaient clairement pas partie de ses connaissances référentielles et si il ignorait beaucoup de chose sur le tyrannosaure, il restait persuadé qu’il ne fallait pas être un génie pour savoir, sentir, et comprendre qu’il s’agissait d’une idée stupide ! Et pourtant non. Pourtant des imbéciles avaient réfléchit, validé puis lancé la fabrication de ce… Monstre assoiffé de sang et de chair, roi de la chaîne alimentaire et l’avait laissé errer sur Terre, dans une cage et on avait même espérer qu’il daigne bien s’en contenter !.. L’être humain pouvait parfois se montrer d’une désobligeante stupidité enfantine…

A cet instant, Carlisle haïssait John Hammond par tous les pores de sa peau et il jurait de le gifler dès l’instant où il poserait les yeux sur lui. Mais pour cela, il fallait survivre, peu importe le prix et il fallait aussi protéger Antropy. Tasha avait besoin de son père, de ses pères, et ils se devaient l’un comme l’autre de demeurer en vie. Si on avait un jour prédit que ses sœurs ne feraient plus partie de ses priorités de survies, il ne l’aurait probablement jamais cru. Pourtant, en cet instant, il n’eut pas la moindre pensée pour elle, mais pour sa petite et adorable fille et son imbécile et malchanceux de père, contre lequel il avait replié sa main. Il pouvait sentir son coeur battre contre sa paume, et voyait clairement les veines de sa gorge palpiter sous ce rythme fou. D’un geste, il s’approcha encore, murmurant à son oreille.

-Dis moi tout ce que tu sais.

-C’est le plus grand carnivore connu à ce jour.

Le ton d’Antropy était plat, creux. Le ton dont il usait en situation de stress ou de panique, totalement déconnecté de son intellect. T

-Quoi d’autre?

-Il peut peser jusqu’à 7,2 tonnes. Mesure jusqu’à 12 mètres de haut. Il a des bras minuscules, mais ses griffes tranchent comme des rasoirs. Sa vision est basée sur le mouvement.

Hypnotisé par le monstre, Antropy débitait ses connaissances issue de sa mémoire, et Carlisle s’y rattachait comme à la parole d’un messie. Il y eut quelques bruits, encore, d’os brisés et mâchés et de déglutition, avant que le monstre de pousse à nouveau son cri décharné, qui fit trembler la cime des arbres de la forêt alentours, forçant Carlisle à tirer Antropy vers lui. Plaqués à l’arbre, il avait la brise de dos, et aucune odeur ne pouvaient parvenir jusqu’au monstre, que Carlisle devinait plutôt fait pour la détection olfactive. Les bruits de mastications reprirent et Carlisle prit le visage d’Antropy entre ses mains. Il l’avait rarement vu aussi hagard. Et aussi blême.

-Antropy ? Ecoute moi, regarde moi. Il faut que tu restes avec moi. Il faut que nous rejoignions le laboratoire, j’ai besoin que tu restes avec moi.

Il eue quelques battements de cils, éperdu, avant de sembler revenir à lui, ses mains venant serrer son t-shirt avec force. Pour peu, il aurait pu fondre en larmes. Du pouce, Carlisle caressa sa joue, l’oreille aux auguets malgré tout.

-Tu m’as dis que ce monstre basait sa vision sur le mouvement. Tant que nous restons à couvert, nous avons une chance. Cela va nous faire faire un détour, mais nous allons passer par la forêt. D’accord ? Reste près de moi, c’est clair?

Il perdait un temps précieux à lui expliquer tout cela, mais il savait que c’était nécessaire. Si il ne montrait pas un minimum d’humanité, Antropy perdrait pied immédiatement, il ne comptait pas le voir finir comme Scott. Il attendit qu’il hoche la tête, avant de prendre sa main pour le tirer en avant. Il la relâcha vite cependant, portant son arme devant lui. Ils étaient certes en lisière de forêt, mais tout de même assez reculés pour ne pas être vu du monstre. Et Dieu seul savait de quoi regorgeait ces forêts désormais… Intérieurement, Carlisle priait pour ne pas avoir à faire usage de son arme. Le moindre bruit attirerait tous les prédateurs. Et ils n’étaient clairement pas plus rapide qu’eux.

A pas mesurés, ils avancèrent dans la jungle, dans un silence pesant et plus épais à chaque minutes. Le festin du tyrannosaure devait être finit et le sol grinçait aléatoirement, comme si la créature suivait une piste ou une odeur. Carlisle préférait ne pas y songer… Accélérant le pas, il avança plus encore vers le Nord, espérant apercevoir vite le laboratoire… Ce qui finit par arriver. Juste en face d’eux.

Sauf qu’ils se trouvaient en haut d’une cascade. Intérieurement, Carlisle se mit à jurer. Sérieusement ?! Il était le premier à concevoir et apprécier l’esthétisme d’un lieu, mais de là à positionner un laboratoire isolé de tout et de toute part !… Rapidement, il analysa la situation, évaluant la hauteur mais surtout la distance qu’ils leur faudrait nager pour atteindre les bords de berge.

-Antropy, existe-t-il des dinosaures sous-marin dangereux?

Il espérait sincèrement que non. Malheureusement, il ne put vraiment attendre confirmation. A l’instant où il posait cette question, un bruit un peu trop caractéristique leur parvint, et Carlisle du tirer dans la patte d’un raptor pour l’empêcher d’attaquer. Le cri strident de la bestiole ne manqua pas de faire surgir ses consœurs des sous bois, et le rugissement d’un autre prédateur retentit loin, très loin, pourtant déjà trop prêt. Il ne prit pas vraiment le temps d’analyser plus la situation. Mu par un réflexe de survie, il attrapa le t-shirt du rouquin pour le tirer en arrière, contre lui, avant de se laisser purement et simplement tomber dans le vide.

Si il n’y avait pas de fond, il serait le seul à mourir.

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________________________________________ 2018-07-12, 19:23


Projet Monarc - Phase 1 : fin


Dans cette situation, je remerciais le ciel que Carlisle soit capable de réfléchir plus rapidement que moi et, surtout, plus efficacement. Je n’avais pas encore franchement reconnecté mes neurones et j’aurais sans doute fait comme la plupart des gens dans les films : je serais resté figé sur place à l’arrivée des dinosaures. Quelque chose en moi avait eu du mal à bouger devant le tyrannosaure, moi qui était pourtant très doué pour les fuites et les pirouettes, et je sentis un frisson glacé me prendre à l’idée que je puisse recommencer. J’avais des jambes, je savais m’en servir. Elles étaient là pour ça : me sauver la vie. L’existence. Maintenir une survie quoi qu’il en coûte, ou presque. Sauf que là, elles ne répondaient plus vraiment et mon cerveau ne parvenait plus à se connecter de manière efficiente. Efficace. J’étais emporté par le temps qui s’enfuyait et je ne parvenais pas à emmagasiner toutes les informations correctement.

C’était ça d’avoir peur. D’être dépassé par les évènements. Et de subir plutôt qu’agir.

Lorsque l’eau froide rencontra nos corps, je percutai que nous allions entrer dans un environnement hautement hostile pour l’être que j’étais. Je détestai l’eau. Je ne supportai pas l’eau. Je ne savais pas nager mais quelque chose en moi semblait terrifié à la simple idée de se retrouver là-dessous ! Je vis la lumière s’estomper et vaciller sous la surface tandis que les formes devenaient des ombres et les couleurs de vagues souvenirs. Il y avait eu quelque chose puis tout avait basculé. Mon âme s’était sentie aspirée, tirée vers le bas. J’avais entendu un cri, un hurlement animal et le sol avait changé de gravité. La chute. L’air. Le silence et la coupure. Le claquement de l’eau sans que je ne la sente dans mon dos.

Et désormais elle m’entourait comme une évidence.

J’écarquillai les yeux, figé dans une hébétude qui aurait pu me coûter cher. Je n’osai bouger. Je n’osais comprendre… Puis je tentai de lever les bras et quelque chose me retint. Des bras enserraient ma taille et m’empêchaient de remonter. Pourquoi est-ce que je devais me maintenir ici ? Pourquoi alors que je sentais l’air diminuer à toute allure dans mes poumons et mon cœur s’emballer. Tambouriner. Il fallait que je remonte. Il fallait que je retrouve de l’air, ce fut soudain la seule réalité qui existait pour moi… Et on voulait m’en empêcher ! Je ne pensais plus aux dinosaures. Je ne pensais plus aux dangers. Je ne pensais plus au fait que cela pouvait nous sauver la vie. Je devais remonter, à tout prix. A n’importe quel prix.

Je me débattis dans une faiblesse qui me surpris moi-même. Je voulus m’extraire, m’extirper de cette étreinte et comprendre qui était en train de tenter de me noyer. Je fermai les yeux. Les rouvrais. Ne comprenait pas. Soudain la ceinture cessa et je sentis deux paumes enlacer on visage. J’ouvris les yeux, cela me demanda un effort incommensurable pour découvrir et reconnaître le visage de Carlisle. L’eau a tendance à déformer légèrement les choses, il avait l’air différent. Fermé. Patient. Calme quand moi j’étais à deux doigts de mourir asphyxié. Balayant l’eau de mes jambes, il m’attira à lui pour apposer ses lèvres sur les miennes. Je sentis de l’air. Je sentis de l’oxygène glisser sur ma langue et s’enfuir vers ma gorge.

Je paniquai toujours, me cramponnai à ses poignets mais il continuait de rester sous l’eau. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Pourquoi est-ce qu’il voulait qu’on reste là ? Je n’eu pas le loisir de lui poser la question puisqu’il fut bientôt temps de faire un choix. Rester ici et se noyer. Remonter et respirer. Je cru apercevoir son menton approuver et je n’attendis pas davantage : je devais retrouver la surface ! Je pris appuie sur quelque chose, peut-être un rocher, et je battis des bras pour tenter de remonter. Une poigne me tira vers le haut. Me poussa en avant et enfin, je pu prendre la meilleure inspiration que le ciel m’ait autorisé à faire ! Profonde. Vitale. Essentielle malgré le courant qui nous avait fait bouger et continuait de nous pousser dans une direction. Je n’en avais que faire. Je n’en avais rien à faire. Tout ce que je voyais, c’est que nous pouvions respirer et c’était tout ce qui comptait !

Je barbotai faiblement pour me maintenir en surface, me demandant clairement comment est-ce que nous allions rejoindre le bord, lorsque la voix de mon mari me somma de faire attention. Je tentai d’attraper la main qu’il me tendait pour me rattraper sans y parvenir. Le courant était un peu trop fort pour mes maigres capacités de natation – promis, si on rentrait, j’inscrivais Tasha aux bébés nageurs et je prenais des cours avec elle ! – et je ne pus pas saisir ses doigts à temps. Je les sentis frôler les miens, glisser sans parvenir à se refermer. Il cria quelque chose d’autre, son visage aux traits tirés s’éloignant progressivement de moi… Et puis ce fut de nouveau la bascule. Le corps qui perd pied. L’âme qui s’envole. Le grand vide. Le claquement sourd. Le bruit d’eau.

Et le trou noir.



« Antropy ! Antropy, réveille-toi ! »

Le bruit d’eau était toujours là. Incessant. Bruyant. Des paumes venaient d’appuyer violemment son mon torse puis de se réfugier à l’orée de mon visage pour soulever ma tête. J’avais mal de partout. J’avais… De l’eau plein la bouche que je me mis à tousser de toutes mes forces, crachant et régurgitant ce liquide sirupeux à l’atroce saveur boueuse hors de mon corps. Je sentais des fourmis dans tous mes êtres, le poids de mes vêtements imbibés et la violence de mes muscles mis à rude épreuve. Je me tordis le diaphragme à en avoir un haut-le-cœur puis je retombai sur le côté, tournant en arrière pour retrouver le sol contre mon dos. J’avais mal de partout. Je ne sentais plus rien de partout. Tout et rien à la fois. Le plein et le vide sans compréhension aucune.

Et le visage de Carlisle penché au-dessus du mien, semblant caresser mes cheveux comme si c’était la chose la plus importante au monde. Je déglutis, coassait une excuse sans parvenir à le formuler et enfoui mon visage contre son tee-shirt trempé. Plus d’eau. Pitié, plus jamais d’eau, quelle qu’elle soit.
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________________________________________ 2018-07-12, 21:34

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Insert dramatic Jurassic Park music here

Dès qu’il se mit à cracher l’eau qui avait envahit ses poumons, Carlisle ne put empêcher le plus pur soulagement de se distiller dans ses veines, éclatant dans son sang comme une braise chatoyante. Il laissa même échapper un soupir, maintenant son visage sur le côté le temps de vomir cette eau traîtresse, avant de se pencher sur lui, le contemplant comme si il était la chose la plus importante qu’il lui ai été donné d’approcher dans son existence. Ce qui, somme toute, était affreusement véridique. Il le sentit se crisper, tenter de parler, mais sa gorge à vif ne laissa échapper qu’un vague son, difforme et douloureux et il le ramena à lui, se contentant de lui caresser le dos sans cesser d’observer alentours. Il l’avait sortie de l’eau le plus rapidement possible, sans véritablement chercher à le mettre en lieu absolument sûr. Il avait, par chance, trouver une plage légèrement incurvée, protégée en quelque sorte, par des rochers et supplanter d’arbres aux feuilles larges, mais cela ne constituait en rien un abri.

Et même si en cet instant, il ne voulait que se réjouir de le sentir en vie contre lui, ils ne pouvaient pas demeurer ici.

Doucement, tendrement, il continua à lui caresser le dos, avant de venir prendre son visage entre ses paumes, calmement. Ses yeux étaient bouffies par l’eau et les veines rougissaient son regard, éclatées et éparses. Il avait le teint livide et la peau froide, et ses cheveux collaient à son front, où il déposa un rapide baiser avant de relever les yeux, quand un bruissement de feuilles retentit autour d’eux. Son geste fut instinctif, il ramena Antropy à lui, sa main se resserrant là où son arme aurait du se trouver. Et qu’il avait perdu en plongeant à sa recherche.

-Le soleil est bas. Il faut que nous trouvions un refuge pour la nuit.

Sa voix était monocorde, posée. Une voix de militaire.

-Tu es prêt à bouger?

Il attendit qu’Antropy acquiesce, l’aidant à se relever et le poussant à s’appuyer sur lui, du fait de sa faiblesse passagère. D’un pas furtif, il les sortie de la petite crique, faisant apparaître à leurs yeux une prairie vaste et lugubre, tant elle était vide et silencieuse. Par réflexe, Carlisle tenta de localiser le laboratoire, sans succès. Il devait être dans leur dos, en amont de la rivière. Antropy avait bien plus dérivé qu’il ne l’avait songé… Serrant son bras, il les fit avancer, longer la lisière des grands arbres, s’arrêtant souvent, pour écouter ou observer. Il fallait qu’il trouve un abri. Vite. Une fois l’obscurité installée, ils deviendraient des proies de choix. Sans un mot, il les poussa à s’enfoncer plus encore dans la forêt, dans un silence sans cesse plus épais, ponctuer de bruissements et par instant, de son d’insecte. L’esprit tout entier de Carlisle s’accaparait du moindre bruit, du moindre indice, encore fou de cette peur irraisonné qui l’avait saisi en voyant Antropy disparaître sous la surface.

Jamais Antropy ne mourrait de sa négligence ou sa faute. Il ne pourrait pas se supporter sicela devait arriver.

Après un long moment, il finit par relever les yeux, cherchant la moindre branche basse ou le moindre tronc incliné, finissant par trouver un arbre, loin d’être parfait mais au moins adéquat. Ses racines noueuses montaient haut, et se mêlaient au tronc, formant une étrange structure épaisse.

-Il va falloir que tu grimpes, murmura-t-il doucement. Tu t’en sens capable?

Il eue l’air d’avoir une hésitation mais il finit par acquiescer, et après une escalade quelques peu laborieuses, ils finirent par atteindre une partie peu large, mais suffisamment plate pour leur permettre de s’asseoir côte à côte. Alors seulement, Carlisle se permit de prendre le visage d’Antropy entre ses paumes et de plaquer un baiser rêche sur ses lèvres.

Cela n’avait rien d’un baiser tendre et amoureux, c’était plutôt un cri de désespoir contenu jusqu’alors et hurler à la face même de son auteur. Sa main se perdit dans sa nuque quand il frôla son front du sien, les yeux clos un temps, avant de les plonger dans les siens.

-Ne me refais plus jamais aussi peur. Je t’en prie.

Pendant un instant, il cru qu’Antropy allait pleurer et il l’attira à lui, enfouissant son visage contre son t-shirt encore détrempé, le corps parcouru de frisson. Sa température avait encore baissée et ses vêtements lui collaient à la peau. La nuit allait être rude. Cela lui tordit le coeur, avant qu’il ne se redresse soudain, sans cesser d’étreindre Antropy. À à peine quelques mètres, en contrebas, plus bas encore dans la forêt sur leur droite, Carlisle venait d’apercevoir un halo lumineux et clignotants. Rouge et jaune. A intervalle régulier. Son esprit se mit à réfléchir brusquement, et il finit par reculer légèrement d’Antropy, revenant chercher ses yeux.

-Antropy, je veux que tu m’écoutes. On ne peut pas rester trempés de la sorte, c’est le meilleur moyen pour ne pas dormir et perdre toutes nos forces, si ce n’est pire. Je vais descendre essayer de trouver de quoi nous réchauffer mais je reviendrais d’ici une poignée de minutes...

Dès qu’il eue mentionnée le fait de s’éloigner, le regard d’Antropy s’était mué en peur sourde, son menton tressautant et il murmura des ‘non, non, non’ d’une voix cassée, ses doigts se resserrant sur son t-shirt comme pour le retenir.

-Nous sommes dans une zone d’herbivore Antropy, et les dinosaures les plus dangereux sont par delà la cascade. Je ne partirais que quelques minutes, je te le promet.

La détresse ne changea absolument pas, ses doigts se serrant même plus fort contre lui, et Carlisle du saisir ses poignets pour le forcer à le lâcher.

-Ecoute moi. Il le faut. Si je ne le fais pas, nous risquons de perdre nos forces, et nous en avons besoin pour rejoindre le laboratoire demain. Il faut que tu me fasses confiance.

Délicatement, il prit ses mains entre les siennes, les embrassant un long moment avant de relever les yeux vers lui. Décidé. Résolu.

-Je ne permettrais pas d’être séparé de toi. Je reviendrais mais il faut que je tente au moins cela.

Pendant un instant, il cru qu’Antropy allait l’empêcher de partir, qu’il allait attraper ses hanches et se laisser peser de tout son poids pour qu’il ne puisse plus bouger. Mais Carlisle fut le plus rapide. En quelques secondes, il avait atteint le sol, et le silence de plomb l’enveloppa comme une ombre. Rapidement, il étudia ce qui l’entourait, écoutant le moindre son suspect, avant de s’élancer vers la lumière qu’il avait vu. L’obscurité tombante la rendait plus visible encore, et si Carlisle n’eut pas de mal à se frayer un chemin jusqu’à elle, il prit cependant le temps nécessaire à sa propre sécurité. Sans arme, il était plus vulnérable encore qu’il ne l’était jusqu’alors pour ces monstres et il se devait de demeurer en vie. Peu importait les excès de prudence désormais.

Il s’agissait d’une cahute identique à celle dans laquelle ils s’étaient trouvés plus tôt dans l’après-midi, mais une excellente nouvelle accompagnait également cette cabane de souvenir. Des sillons métalliques passaient juste devant elle, ressemblant étrangement à des rails. Aussitôt, Carlisle se mit à chercher du regard un véhicule, un simple chariot, n’importe quoi mais rien ne lui apparut et il finit par se glisser rapidement à l’intérieur, vérifiant une énième fois alentours et intérieur. Sa collecte fut rapide : deux t-shirts manches longues, des chaussettes et de nouvelles chaussures pour Antropy, tout à l’effigie du parc. Pas de pantalons malheureusement, mais Carlisle attrapant quelques écharpes et étoles, ainsi qu’un sac dans lequel il fourra le maximum. Il attrapa également des confiseries, des bouteilles d’eau et une lampe torche, qu’il fourra dans le sac à dos, avant de passer derrière le comptoir. N’importe quoi était utile à ce stade, aussi se permit-il de fouiller dans les tiroirs et les placards des employés, mais hormis une photo d’une blonde et d’un brun, des cigarettes, quelques chewing-gums, et des bloc-notes, il ne trouva pas grand-chose. Jusqu’à ce qu’un son métallique ne le fasse se figer… Puis espérer.

Des clefs. Il venait de trouver des clefs.

Et vu la taille, il s’agissait d’un véhicule, quel qu’il soit.

L’espoir enfla dans sa poitrine, mais il ne s’autorisa pas une fouille du périmètre. Le soleil avait encore baisser, et il n’en serait que plus vulnérable, à chercher à l’aveugle une chose peut-être absente. Il fourra les clefs dans son sac, le remettant sur son dos avant de refaire le chemin inverse, dans le plus absolue des silences. Soit les monstres étaient loin d’ici, soit extrêmement malins…. Cette pensée ne le quitta pas avant d’avoir retrouver l’arbre dans lequel ils s’étaient réfugiés, ni avant de sentir les mains d’Antropy venir attraper son visage et son torse, poussant un petit soupir soulagé.

-Enlève tes vêtements, souffla-t-il en retirant son t-shirt, lui tendant le neuf. Suspend tes vêtements entre les branches, avec le moins de porter au vent.

Il valait mieux éviter de signaler leur présence par leur odeur.

-Passes les écharpes autour de tes jambes. Viens là, ajouta-t-il, le calant entre ses jambes pour l’entourer de son corps, partageant sa chaleur avant de passer une dernière écharpe autour d’eux. Et mange. Tu en as besoin, ajouta-t-il, saisissant une bouteille pour boire de longues gorgées.

Le soleil finissait de tomber sur la grande prairie. Restait à espérer le revoir se lever un jour...
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________________________________________ 2018-07-19, 14:51


Projet Monarc - Phase 1 : fin



J’avais déjà passé une nuit complètement seul sur cette île, en haut d’un arbre mais je n’étais ni trempé ni sur le point de tomber dans les pommes à cause du manque de glycémie. J’en avais aussi passé une en compagnie d’Alan et des enfants, en compagnie des brachiosaures. La première nuit avait été tranquille, la seconde effrayante mais la troisième trahissait un immanquable retour en arrière pour nous. Nous n’étions pas arrivés au laboratoire. Nous avions dérivé dans l’eau sur je ne sais quelle distance et nous voilà de nouveau sur les territoires des herbivores. Il n’y avait pas vraiment de bruit autour de nous, parfois j’entendais des soupirs lointains mais il s’agissait plus vraisemblablement de troupeaux en train de chercher une nidation pour la nuit qu’une réelle chasse. Les prédateurs aimaient souvent la tombée de la nuit pour attraper leurs proies et je fus pris d’un horrible doute : et si Carlisle devenait l’une de ces proies ? Je sentis mon cœur s’accélérer et je du faire tous les efforts du monde pour ne pas me précipiter à sa poursuite, comme lorsque nous avions laissé les deux hommes derrière nous. J’étais trop fatigué de toute façon. Trop épuisé. Mes muscles ankylosés me suppliaient de leur accorder un répit et je du prendre mon mal en patience. Horrible patience.

Je pianotai sur mes jambes trempées en voyant les secondes s’allonger en des minutes interminables. Et s’il ne revenait pas ? S’il restait en bas, trouvait un véhicule et décidait de partir ? Non, ce n’était pas son genre. Il ne m’abandonnerait pas. Il ne m’abandonnerait jamais. Il était venu sur cette île pour nous chercher, ce n’était pas le genre de Carlisle de laisser un civil derrière lui ! Enfin, si, c’était son genre… Mais pas moi. Moi il ne me laisserait pas. Je m’accrochai à cette idée en me mordant la lèvre inférieure que je sentais à peine sous la fraicheur de l’obscurité. Je m’étais redressé lorsque les bruits avaient résonné, discrets sons montants dans les airs. L’écorce avait bouger. Le grattement avait repris et j’avais profondément retenu mon souffle. Lorsque j’avais reconnu sa respiration je m’étais précipité en avant pour l’aider à se hisser, le cœur soulagé et l’âme quittant son drapeau en berne. Il était là. Il était revenu. Et avec lui, de quoi nous maintenir un peu plus en vie...

J’avais obtempéré à ses ordres, trop gelé pour parvenir à articuler quoi que ce soit. Mes gestes étaient lents, difficiles, mais je passai le moindre vêtement trempé par-dessus ma tête et restai en boxer pendant que nous suspendions les frippes sur des branches. Il m’indiqua où les poser et je du étendre les bras pour cela, forcer sur mes muscles et me tendre avant d’avoir un peu l’air satisfait. Les écharpes furent les bienvenues, tout comme le pull propre et sec – trop grand pour moi, mais qu’importe ! – et je me réfugiai dans ses bras pour y chercher un peu plus de chaleur. J’ignorai à quelle température mon corps était descendu, mais je commençai à voir des points noirs danser dans mon regard et à me sentir vraiment engourdi. La main qui attrapa une des bouteilles d’eau tremblait et je ne me sentis un peu mieux qu’après avoir mangé plusieurs friandises qu’il avait ramené avec lui. Je poussai un soupir, callant ma tête contre son épaule, poussant un soupir. Un silence. Le vent et les bruits de la nature. L’abri d’un arbre. L’abri… Pour combien de temps ?

« On va s’en sortir, n’est-ce pas ? » Demandai-je au bout d’un moment. « On va retrouver les autres et on rentrera faire un énorme calin à Tasha. »

Je préférai rester optimiste, c’était toujours mieux d’être optimiste dans ce genre de situation. J’eu un faible sourire en le sentant hocher la tête au-dessus de moi. Son menton commençait à avoir une barbe naissante et je souris de plus belle en le sentant gratter mes cheveux roux. Je crois que je me suis endormi à ce moment-là, épuisé par la journée que nous venions de passer et par les émotions qui nous avaient traversées. J’avais le rythme de son cœur comme horloge et la chaleur de son étreinte pour couverture. C’était tout ce qu’il me fallait. Vraiment tout…

Je m’éveillai un peu plus tard, tandis que la lune était encore haute dans le ciel et que l’environnement sombre semblait lui aussi endormi. Je m’étirai un peu, le corps fourmillant de ma position. J’avais un peu mal aux fesses. Un peu mal au dos. Un peu mal partout. Je me redressai et le vit se réveiller immédiatement, prêt à réagir ! Je me penchai pour lui faire comprendre qu’il ne s’agissait que de moi et lui accordait un léger baiser tendre. Plus chaud. Plus doux. Mes yeux se perdirent dans les siens tandis qu’une myriade de sentiments contraire s’emparaient soudain de nos prunelles. J’eu envie de dire quelque chose mais il fut plus rapide que moi et, comme un seul homme, nos bouches s’emparèrent de nouveau l’une de l’autre dans un baiser bien moins chaste. Bien moins doux. Je perdis mon souffle contre le sien et ses mains me plaquèrent à lui, saisirent ma nuque, tirèrent mes flancs. Ce fut comme une décharge d’adrénaline incontrôlable, une terreur mêlée du maelström qui emplissait mon corps et mes pensées. Un besoin viscéral. Une interdiction qu’on bafouait et un danger qu’on décidait de prendre. Il m’avait sauvé la vie. Il m’avait retrouvé. Il m’avait… Il était là. Et tout ce que je voulais désormais, c’était retrouver cette connexion entre nous. J’avais besoin de lui. Besoin de le sentir en moi. Besoin de ne faire plus qu’un. Cruellement besoin.

Nous fîmes l’amour comme des désespérés, moi suspendu à ses lèvres et lui enfoui au cœur même de mon âme, allant et venant l’un avec l’autre avec la force brute qu’il nous restait. Mes doigts perdus dans ses cheveux blonds. Mes soupirs étouffés au creux de ma gorge offerte. Le claquement léger de nos peaux l’une contre l’autre. Le frottement insolent, indécent, et ses mains rivées à mes hanches pour contrôler cette étreinte. Choisir la direction. Choisir et maîtriser. J’avais le cœur réduit en mille morceaux et l’esprit qui avait foutu le camp, habité uniquement du désir à assouvir pour cet homme. Nous ne fîmes que peu de bruit, conscients de notre environnement et en même temps si isolé de ce dernier. Il me plaqua une main sur la bouche lorsque je me mis à gémir et je pourléchai ses doigts comme des friandises. Il fut brusque et doux à la fois. Pressé et passionné. Impatient. Nous fûmes terrassés par une bourrasque incontrôlable qui nous expédia l’un comme l’autre au-delà des frontières de la conscience et lorsque nous retombâmes dans nos bras, nous restâmes un long moment ainsi. Emboités. Impliqués. Compensés. Amoureux. Idiots. Si idiots. Je ris et il m’embrassa pour me faire taire, encore. Je me laissais faire. J’aimais me laisser faire quand c’était lui. Je l’aimais, lui, tout simplement. Pour le meilleur comme pour le pire. Pour le bon comme le mauvais. Tellement bon…

Je ne me souviens pas comment je me suis endormi cette seconde fois mais, à mon réveil, j’étais allongé sur l’espace qui nous était alloué et j’avais de nouveau mon boxer sur les fesses. Les écharpes avaient glissé sous la chaleur qui commençait à revenir et à remplir notre environnement. Le soleil était déjà levé. Les bruits aussi. Carlisle de même, c’était même lui qui m’avait tiré de mes songes flous pour me ramener à la réalité. Il me fixait, une main sur mon épaule, serrée légèrement, et quand j’étouffai un bâillement derrière ma paume cela sembla le satisfaire. Je pris la bouteille d’eau qu’il me tendait et bu lentement. Je fus incapable d’avaler quoi que ce soit d’autre mais il me fourra du chocolat dans les paumes et m’obligea à au moins en manger deux. J’eu un léger haut-le-cœur mais rien de plus. Nous nous habillâmes rapidement, récupérant nos vêtements un peu plus secs que la veille. J’enfilai le tee-shirt par-dessus mon souspull – sous le roulement d’yeux de mon mari – et laçai mes chaussures jusqu’à être prêt.

« C’est une bonne journée qui commence ! » Dis-je d’un ton enjoué, tendant un bras vers lui pour caresser le sien. « Mission Laboratoire, c’est ça, Lieutenant Colonel Evil ? »

J’étais de bonne humeur. J’avais retrouvé mon sourire et ma motivation, gonflé à bloc par les retrouvailles silencieuses de cette nuit. Il m’avait manqué. Terriblement manqué, je m’en rendais compte maintenant. Quelques jours avaient suffit et pourtant… Quand nous nous fûmes assurés de n’avoir rien oublié, j’enjambai la première branche et nous descendîmes prudemment de l’arbre jusqu’à atterrir sur le sol. Il me montra les clefs du véhicule – il m’en avait déjà parlé en haut – et sans attendre, nous nous engageâmes en direction du petit point de vente dans l’espoir de trouver la fameuse voiture. Plus question de traîner, il fallait avancer.

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________________________________________ 2018-07-22, 18:21

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Faire l’amour en haut de cet arbre avait été une idée stupide. Certes, Antropy semblait s’en satisfaire allégrement, il avait même retrouvé entrain et couleur en ce petit matin, mais Carlisle lui n’avait pas dormi de la nuit. Ce qui, en terrain hostile, était d’une stupidité sans nom. Il leur fallait retrouvé le laboratoire avant la nuit car il ne pourrait passer une nuit de plus éveillé, à guetter le moindre bruit suspect trahissant une présence ennemie. C’était d’ailleurs un miracle que rien ne soit monté dans cet arbre… L’odeur de la sueur, les bruits de leur soupir, tout aurait pourtant du attirer ces monstres à l’odorat beaucoup trop fins. Mais ils avaient, fort heureusement pour eux, visiblement trouvé d’autres proies pour cette nuit…

Prudemment, Carlisle évoluait à travers le feuillage, les sens aux aguets. Antropy n’était jamais trop long de lui et en cas d’attaque, il saurait très vite si l’attaque venait de devant ou de derrière. La veille, la forêt plongé dans la lueur bleuté lui avait semblé dense par son uniformité. Ce matin, elle lui paraissait hostile par son volume. Trop de profondeur. Trop de cachette potentielle. Les monstres qu’il avait vu jusqu’ici était tout relativement grand, mais il n’avait pas oublié la bestiole qui s’était posé sur l’hélicoptère de Williams. Une bestiole de cette taille aurait pu se dissimuler derrière l’une de ces feuilles épaisses sans le moindre problème… De fait, ils avancèrent lentement, progressivement. Mais ils finirent tout de même par trouver l’échoppe sans trop de difficulté.

Rapidement, Carlisle et Antropy s’y faufilèrent. Le sac de Carlisle étant désormais vide, ils le remplirent des denrées les plus importantes. Eau, nourriture, une serviette que Carlisle passa entre les lanières et son dos, de nouvelles chaussettes pour Antropy, qui détestait avoir les chaussettes humides et deux autres lampes torches. Antropy fut affublé d’un sac à dos lui aussi, remplit de nourriture et d’eau. Alors seulement, ils sortirent pour chercher le véhicule potentiellement dissimulé dans les parages. Honnêtement, Carlisle ne croyait pas une seconde qu’un coup de chance pareil leur arrive, mais intérieurement, il bouillonnait d’espoir. Cependant, ils durent rapidement se rendre à l’évidence, ils auraient du apercevoir depuis longtemps la silhouette d’une voiture si l’une d’elle avait été oublié ici. A moins…

Une moto. C’était une moto. Noir et verte, ce qui expliquait qu’ils ne l’ai pas vu immédiatement. Couchée à même le sol et recouvert de terre, d’herbe… Et d’un peu de sang. Le coeur de Carlisle fit un bon immense dans son thorax, et il se pencha pour redresser la machine. Les pneus lisses n’étaient pas crevés, pas plus que le guidon ne semblait avoir été endommagé. Rapidement, Carlisle fouilla du regard le sol, à la recherche des clefs de contact, abandonnant dans sa poche celle qu’il avait trouvé dans la boutique. Trop grosse. Et pas de la marque de la moto. Reposant la moto discrètement, il palpa le sol à la recherche de la moindre forme, la moindre…

Il mit la main dessus en quelques secondes. Le défunt propriété n’avait pas du pouvoir faire plus d’une dizaine de pas. D’un bond, Carlisle revint à la moto, la redressant, ouvrant la scelle pour y trouver un casque qu’il tendit à Antropy. Le regard qu’il lui jeta fut explicite et désabusé mais Carlisle insista : il ne grimperait pas sur cette voiture sans protection, île de dinosaure ou non. Il finit enfin par le mettre et dans le plus grand des silences, Carlisle s’installa sur la moto. Le plus délicat restait à venir. Soit cet engin démarrait, dans un bruit tel que les prédateurs des six kilomètres à la ronde les entendraient et les prendraient en chasse, soit cet engin ne démarrerait pas, mais les signalerait malgré tout à tous les prédateurs dans un rayon de six kilomètres. Intérieurement, Carlisle se maudit de tenter le coup. Ne valait-il pas mieux continuer à pieds ? Assurer leur discrétion ? Quelques kilomètres heures valaient-ils le danger qu’il risquait de leur apporté ?

Carlisle tourna le guidon. Et le moteur se mit en marche sans le moindre toussotement.

-Monte!

A partir de cet instant, Carlisle ne pouvait plus se reposer sur son ouïe mais uniquement sur son regard. Une prise de risque supplémentaire et sentir Antropy s’accrocher fébrilement à lui ne l’aida en rien à se détendre. Faisant jouer les manettes, il lança la moto en avant, à travers la jungle. Tout autour d’eux devint un mélange flou de vert et de brun, parfois contrebalancer par de grands espaces vides. Rapidement, il revint sur leur pas, se mettant à longer l’eau pour remonter jusqu’au laboratoire. Il ne leur fallut pas longtemps pour être reprit en chasse. De l’autre côté de la berge, trois raptors se mirent à les suivre, crachant par instant ce feulement caractéristique qui était le leur. Le bras de la rivière était encore trop large pour qu’ils tentent de traverser et Carlisle se maudit de ne pas avoir fait plus attention la veille. Dans son dos, Antropy marmonna quelque chose, mais Carlisle ne le comprit pas, se contentant d’accélérer plus encore.

Jusqu’à l’instant où il le vit. Le guet. Le bras de terre léchant la surface de l’eau. Cet endroit qu’Antropy avait cru être la terre ferme mais qui n’était qu’un trompe l’oeil.

-Merde!

Exactement ce que les raptors attendaient. Exactement ce dont ils avaient besoin pour rattraper cette nouvelle proie délicieuse. Carlisle sentit le moindre de ses muscles se crisper, cherchant déjà la moindre issue possible avant qu’une idée, encore plus risquée que la précédente, ne germe dans son esprit. Il entendit une nouvelle fois Antropy tenter de lui dire quelque chose, mais son accélération brutale lui coupa la parole. En quelques secondes, il atteignit le guet, presque au même instant que les raptors, déjà prêt à fondre sur eux…

Carlisle tourna à fond la manette de l’accélérateur, sans toucher à l’embrayage. Le bruit du moteur s’éleva comme un hurlement, se réverbérant contre la cascade et les arbres, provoquant exactement ce que Carlisle avait prier voir arriver. Les raptors ralentirent. Puis s’arrêtèrent. Intrigués. Il répéta la manœuvre, une nouvelle fois, créant un son plus strident encore, relevant légèrement la roue avant dans une simulation d’attitude, grotesque sans doute. Mais cela avait l’air de marcher. L’air de fonctionner. Deux des trois raptors l’observaient avec un intérêt nouveau, pendant que le troisième se contentait de cligner des yeux. Etrange proie. Très étrange.

Carlisle fit tourner une dernière fois la manette, avant de tourner le guidon, embrayant sec pour lancer la moto à vive allure. Il n’espérait pas grand-chose, juste quelques secondes d’avance sur ces monstres. Juste quelques secondes…

-Carlisle !

Il accéléra encore. Poussant la machine à la limite de l’essouflement. De l’implosion.

-Carlisle, ils nous suivent !

L’angoisse serra l’estomac de Carlisle, tournant légèrement la tête sur le côté… Pour constater qu’en effet, les raptors les suivaient. De très près.

En réalité, ils étaient juste à côté d’eux.

-Ils nous suivent ! Ils nous suivent !

L’air euphorique d’Antropy échappait totalement à Carlisle, jusqu’à ce que la compréhension ne s’imposa à lui : ces bestioles le suivaient par curiosité. Pas par envie de les dévorer. Et c’ était probablement la chose la plus improbable qui soit arrivé sur cette île de fou...

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________________________________________ 2018-07-25, 19:11


Projet Monarc - Phase 1 : fin



Avoir des raptors en face de vous puis à vos côtés lorsque vous roulez en moto en pleine jungle… c’était quelque chose de très conceptuel. Mais voir Carlisle les impressionner et les faire reculer avec le bruit vociférant du moteur, c’était un truc de dingue. Je crois que c’était quelque chose avec l’instinct, un truc du genre, ou bien une aura de dominant et de dominé. Je ne me souvenais plus très bien de ce que j’avais lu sur le sujet – je devais être vraiment fatigué pour ne pas me rappeler – mais en tout cas, ils semblaient bien plus curieux que féroces à notre attention.

Et vous savez le mieux dans tout ça ? Blue était là !

Je reconnaissais la ligne bleutée derrière ses yeux et qui descendait le long de son cou, elle était impayable ! Les autres en possédaient une verte et une rouge, mais la bleue restait définitivement ma préférée. J’eu un sourire sous le casque, me cramponnant davantage à Carlisle quand la moto accéléra encore avant d’attaquer une nouvelle butée, les dinosaures zigzaguant dans une fluidité impressionnante avec nous pour éviter les obstacles et autres racines qui pouvaient apparaître en travers du chemin. Sacrée ligne droite quand même, comme dans les films…

Ils finirent même par nous dépasser pour deux d’entre eux, les griffes remontées vers leur poitrail et la tête dans une immobilité décapente pour l’allure où nous avancions. Ils avaient toujours été les meilleurs chasseurs dans mes livres, les ancêtres de nos limiers modernes mais avec beaucoup plus d’efficacité. Capables de communiquer entre eux avec la discrétion qui leur convenait et d’une cruauté redoutable en matière d’attaque. Des plans en bande organisée, une méthodologie soignée et animale à la fois, des tueurs sanguinaires qui venaient généralement au bout de leurs proies. Et pour l’instant, il semblerait que Carlisle ai réussi à se hisser tout en haut de la chaîne alimentaire puisqu’ils se comportaient de manière plutôt civilisées à notre encontre.

Nous fûmes obligés de bifurquer lorsque le bras de la rivière fut trop fin pour qu’on puisse encore la remonter et, sans aucune hésitation, ils continuèrent de nous imiter quand nous dûmes nous enfoncer dans les bois. Les terres proches des plaines nous permirent de continuer à bord du véhicule, même si nous dûmes ralentir l’allure pour éviter les troncs et autres fourrés qui nous auraient fait basculer. La moto faisait un bruit infernal malgré tout et, au-delà de ma joie de nous voir peut-être pouvoir espérer un peu de répit, je sentais mon mari tendu entre mes bras. Sur le qui-vive. Carlisle n’était jamais vraiment tranquille et je devais bien reconnaître que ça nous avait sauvé la vie une ou deux fois déjà.

La route goudronnée ne tarda pas à se dessiner un peu plus haut et lorsque nous l’empruntâmes, je pu me tourner pour apercevoir les plaines des herbivores bien loin derrière nous. Nous avions remonté toute la route que nous avions perdus par ma faute et je me sentais soulagé de le constater. J’eu un soupir, serrant les dents en reportant mon attention sur les vélociraptors qui redressèrent soudain la tête. Il ne leur fallu pas très longtemps pour échanger quelques sons et lorsque je baissai les yeux vers Blue, elle doubla la moto et sembla volontairement ralentir pour la freiner. J’entendis le juron de mon compagnon mais je ne pus m’empêcher d’être inquiet.

« Carlisle… Elles sentent quelque chose. »

Indiquai-je en les désignant de l’index, sentant soudain un long frisson me parcourir. Je le vis décélérer à son tour, se redressant comme prêt à réagir et parer à toute éventualité. Nous ne nous arrêtâmes pas pour autant mais les trois dinosaures tournèrent alors sur la gauche sans nous adresser un regard et tandis que nous les dépassions, je vis Blue tourner la tête vers nous. Qu’est-ce que… Les queues dressés et l’air aux aguets, elles se relevèrent et se baissèrent plusieurs fois avant de relever leurs pattes avant et d’ouvrir la gueule en grand dans un sifflement suraigu.

C’est alors que je le vis sortir des bois : un immense Carnataure. Le même qu’hier soir. Dans un rugissement à en faire trembler les murs, il s’avança et fit face aux trois plus petites créatures qui n’avaient pas l’air prêtes à se laisser faire.

« Blue ! » Hurlai-je malgré moi. « Carlisle ! »

Il tourna la tête par-dessus son épaule et je vis ses pupilles se dilater. J’aurais pu l’entendre inspirer si le temps s’était arrêté et avant que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, il appuya de toutes ses forces sur l’accélérateur et la moto fit une prodigieuse embardée. Je comprenais sa décision. Je comprenais que son objectif était de nous sauver, tous les deux, quoi qu’il en coûte. Mais en cet instant, je ne pouvais qu’être le spectateur impuissant de celle qui avait acceptée de nous sauver et qui bondissait en avant avec ses deux congénères pour littéralement attaquer l’assaillant ! J’en eu le souffle coupée sous la violence, les images du soldat se faisant dévorer par le T-rex me revenant en tête… J’eu soudain le tournis.

« Antropy. »

La voix de Carlisle. Sa main saisit mon poignet que j’avais sans doute un peu détaché et le serra comme pour me ramener à la raison. A la conscience, plutôt.

« Antropy, reste avec moi. »

Je me sentais honteux. Il avait sans doute aussi peur que moi et voilà qu’il faisait des efforts magistraux pour suivre la route et me rassurer en même temps. J’en eu la bouche pâteuse et l’envie de me gifler sans la force pour le faire.

« Nous allons nous en sortir. Tu m’entends, Antropy ? Tu m’entends ?! »

Je hochai la tête mais réalisant qu’il ne pouvait pas me voir, je fini par lui répondre oralement.

« Nous allons nous en sortir. »

Je répétai ces mots comme si leur simple évocation allait apporter la chance dont nous avions besoin pour se faire. Je me retournai une nouvelle fois et enfoui ensuite mon visage contre son dos, resserrant mes bras sur sa taille. Tout allait aller bien. Blue allait s’en sortir. Nous aussi. Il nous suffisait de suivre la route. De remonter en suivant les panneaux qui indiquaient la direction du laboratoire. Le simple fait de les voir m’apporta un baume à l’âme comme je ne l’aurais espéré mais je ne pus m’empêcher de rester inquiet pour ce qu’il se passait derrière nous. Les trois dinosaures s’étaient littéralement sacrifiés pour occuper leur adversaire et nous permettre d’avancer. Sans eux, peut-être que nous serions en train de hurler sous les crocs et…

Se recentrer. Je devais retirer ces images de ma tête et ne plus y penser. Facile à dire. Tellement compliqué à faire lorsque, comme moi, vous n’oubliez quasiment aucun aspect auditif et photographique à ses heures. Les sons allaient me hanter un long moment, si tant était que nous parvenions à quitter l’île en un seul morceau. Pourvu que nous ne soyions pas en retard et que l’hélicoptère ne soit pas encore parti sans nous. Connaissant Jamie, il aurait refusé de le laisser les embarquer sans les retenir. Ils nous avaient vu la veille sur les caméras. Peut-être qu’il y en avait d’autre et qu’ils nous suivaient à la trace grâce à elles ? Hammond nous avait dit que les rails étaient sécurisés et surveillés, j’espérai donc avoir raison et comptait sur le système de vidéosurveillance pour nous maintenir le fil de notre dernier espoir.

Les panneaux se faisaient de plus en plus proches les uns des autres et il n’y avait plus de rail depuis un moment déjà. Cette partie de l’île ne semblait pas aussi détruite que celle d’où nous venions, comme si la proximité du laboratoire avait volontairement été vidée de toute présence animale. Le professeur nous avait expliqué que les enclos étaient concentrés dans une partie de l’île et que des installations se trouvaient à distance pour permettre au personnel de travailler et d’expérimenter sans gêner les visiteurs. Si j’avais trouvé cela un peu égoïste au départ, je trouvais maintenant cette idée absolument fantastique.

Les dômes du laboratoire apparurent au décours d’un tournant et je retins mon souffle. Plus que quelques minutes et nous serons en sécurité. Plus que quelques instants et tout irait mieux. Il fallait absolument que les autres soient encore là et il ne fallait pas oublier les deux hommes que nous avions laissés dans le précédent laboratoire ! Pourvu qu’ils aillent bien aujourd’hui aussi… Les arbres se raréfièrent et lorsque la route déboucha dans ce qui devait être un parking, Carlisle le traversa sans respecter aucun des signes tracés sur le sol. Au diable la politesse, le but était de rejoindre l’entrée et le plus vite possible !

Alors qu’il ralentissait, une silhouette se détacha de l’une des colonnades et se précipita sur les marches pour s’arrêter au niveau du parvis.

« BLUE ! » Criai-je en retirant le casque que je portais.

Elle était en vie ! Et elle avait été… Drôlement rapide pour nous rejoindre en fait O_o Je descendis du véhicule et me précipitait à sa rencontre, mais elle m’accueillit en ouvrant une gueule pleine de crocs dans un cri rauque. Je m’immobilisai immédiatement au milieu des marches, à moins de trois mètres de l’animal. Qu’est-ce que… ?

« Blue, c’est moi. C’est Antropy ! »

Ses yeux me parcouraient des pieds à la tête tandis qu’elle refermait la bouche, mais je pouvais voir sa respiration rapide et son attitude alerte. Je fronçai les sourcils, inquiet. Qu’est-ce qu’il lui prenait de faire ça ?

« Blue ? »

Je tentai un pas mais elle se redressa de toute sa hauteur, comme pour me mettre au défi d’avancer. Je ne comprenais pas sa réaction. Depuis le départ, depuis notre toute première rencontre, elle avait toujours été extrêmement réceptive envers moi. J’avais pu l’approcher plus que de raison et même Ian et Alan en avaient été étonnés… Comme tous les autres spectateurs. Mais en cette instant, je la sentais distante. Tendue. Ses yeux s’agitaient, se posant sur Carlisle puis sur moi, tandis qu’elle émettait des petits bruits incompréhensibles.

Je penchai la tête sur le côté, tendant alors la main devant moi.

« C’est moi. Tu me reconnais ? C’est Antropy. »

Je sentais le regard assassin de Carlisle dans mon dos, mais aussi son sentiment enragé d’impuissance quant à venir me sortir de là. J’étais trop près de l’animal et lui trop loin des marches, même si je savais qu’il était descendu de la moto. Je n’avais pas besoin de le vérifier. Le vélociraptor souffla lourdement et fini, après un temps qui me paru infini, par tendre le cou dans ma direction. Je ne bougeai pas d’un poil, persuadé qu’elle ne me ferait aucun mal. J’avais en face de moi le meilleur tueur de tous les temps et je ne bougeai pas. J’étais soit fou, soit complètement inconscient. Soit un peu des deux.

J’attendis. J’attendis qu’elle vienne apposer son museau sous ma paume et qu’elle souffle avant de donner un petit cou. J’attendis qu’elle y glisse sa tête pour que mes doigts arrivent au milieu de son chanfrein et, seulement à ce moment, je me permis un sourire.

« Tout va bien, Blue. On va pouvoir se mettre en sécurité. »

Et toi aussi… Elle se redressa et s’approcha, venant mordiller une mèche de mes cheveux roux en lâchant de petits bruits dignes de griffes sur un tableau. Ses paupières papillonnaient de l’un à l’autre et elle eu les mêmes sons à l’attention de Carlisle, tendant son cou plusieurs fois comme pour puiser dans ses cordes vocales. Je tournai la tête vers mon compagnon, un sourire affrontant son air courroucé, et ma main caressa lentement l’encolure du dinosaure.

« Carlisle, je te présente Blue. »

Il était un peu tard pour les présentations mais, mieux valait tard que jamais ? Je souris en me retournant pour la caresser encore lorsque je vis la seconde silhouette, à l’intérieur du hall du laboratoire. Bien plus massive. Bien plus impressionnante.

Et sans doute la raison de pourquoi Blue avait voulu m’empêcher d’entrer : un Baryonyx se trouvait là, dévorant quelque chose que je ne pouvais pas voir. Et avec lui, notre dernier espoir me sembla s’essouffler comme une bougie qu’on éteindrait prestement.

Spielberg et ses films pouvaient aller se recoucher, la réalité était bien plus traitre que dans son scénario.
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