« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Quand Antropy avait appelé Carlisle, trois jours auparavant, son visage avait perdu quelques couleurs, décrochant d’un geste sec, mais son angoisse n’avait pas duré. Au ton de sa voix, Carlisle su que rien de grave n’était arrivé, voir même qu’il avait -très légèrement- bu. Le timbre de sa voix était légèrement plus jovial, légèrement plus rieur. Une voix qu’il n’avait pas entendu depuis trop longtemps et il laissa tomber sa garde un instant. Un tout petit instant.
-Attends… Veux-tu bien répéter ce que tu viens de me dire?!
Qu’Antropy passe du temps avec Skyrunner ne l’enchantait pas vraiment, ce garçon était une boule de pessimisme ambulant qui, pour ne rien arranger, se transformait au contact d’Antropy, en véritable aimant à mauvaise idée. Son mari y avait peut-être quelque chose à voir également, mais Carlisle se gardait bien de le leur demander. Il se contentait en général de les assassiner du regard, de ramener Antropy à la maison par la peau du cou et d’interdire à Skyrunner de l’approcher avant au moins six mois. Mais pour cette fois, aucun doute ne pouvait exister quand à l’auteur de cette brillante idée, et Carlisle ne pu s’empêcher de soupirer lourdement.
-Es-tu certain que c’est une bonne idée ? Tu as investi dans cette île uniquement parce qu’il y avait un dinosaure dessus, tu n’as aucune idée de ce qui s’y trouv...
Un soir particulièrement peu palpitant, Carlisle s’était mit en tête d’apprendre à Antropy a utiliser son argent, au lieu de le laisser dormir au fond d’une banque sans jamais s’y intéresser. Cela pouvait parfois le rendre fou de comprendre à quel point Antropy se moquait littéralement de savoir combien il avait sur son compte en banque. On aurait pu lui voler des centaines qu’il n’y aurait vu que du feu… Il s’était donc décidé à lui apprendre à investir. Bien mal lui en prit puisqu’Antropy n’écouta strictement rien de ses conseils et de ses ‘leçons’, se contentant d’investir ‘parce que le logo est mignon’ et ‘parce que y a ‘Tigre’ dans le nom de la boite, c’est bon signe !’… Carlisle avait manqué de peu de finir par lui couper les vivres, mais de façon étonnante, ses placements aléatoires avaient fini, pour certains, par fructifier. Carlisle en était resté franchement sceptique, mais pour être franc, depuis l’enlèvement d’Antropy, il n’avait pas vraiment suivi le cours de la bourse.
-Vous partiriez combien de temps ? Très bien, mais tu m’appelleras tous les jours, c’est bien comprit ? Et ne prétend pas perdre son téléphone, tu en as trois alors laisse en un dans ton jeans. Oui. Non. Prenez le jet. J’insiste, je préfère que Clarice vous emmène plutôt que de faire confiance à un mystérieux mécène.
Et au moins, Clarice pourrait lui dire exactement où ses deux imbéciles se rendaient…
-Tu es vraiment sûr de vouloir y aller ?… Très bien, mais soit prudent. Oui. Très bien. Moi aussi...
Depuis le ‘retour’ d’Antropy, Carlisle n’avait pas encore été capable de lui répondre ‘je t’aime’, même lorsque lui le disait. Tiraillé entre l’agacement et l’angoisse sourde, Carlisle raccrocha, passant son index sur sa lèvre. Antropy était imprudent, mais pas suicidaire. Il savait probablement ce qu’il faisait, après tout. Et tout imbécile qu’il était, Skyrunner appréciait et veillait vraiment sur Antropy. Il n’était donc pas totalement entre de mauvaises mains… Cela n’allait pas l’empêcher de ressortir le fichier de cette fichue société dans laquelle Antropy avait investit. En quelques instants, il finit par retrouver le fichier complet, soupirant lourdement en voyant le petit logo rouge en forme de tyrannosaure apparaître.
Voir des dinosaures en vrai, vous rêviez ? Nous l’avons fait !
-- Deux jours plus tard --
-Comment ça, son téléphone est intraçable ?! Jill je t’avais demander d’installer ce mouchard toi même!
-Monsieur Evil, ce n'est pas un défaut du système, son téléphone est h-s!
Carlisle fulminait. La veille, Antropy l’avait appelé tout guilleret, totalement subjugué par cette étrange île sur laquelle Carlisle n’avait que très peu d’informations, tout le projet de ce Monsieur Hammond étant classé à la limite du secret défense. Ce mécène illuminé semblait vouloir gardé son projet bien caché, et Carlisle avait littéralement interdit à Antropy d’obéir quand il lui dit que Monsieur Hammond lui avait demandé de se séparer de son téléphone pour la durée du séjour. Problème de confidentialité, visiblement. Antropy avait bafouillé un ‘promis’ avant de devoir raccroché et depuis, plus la moindre nouvelle. Carlisle avait immédiatement contacté Jill, mais il s’était attendu à être plutôt rassuré, étant donné l’excellence des services de la jeune hackeuse d’ordinaire.
-Je vous le répète, ce n’est pas un défaut de mon appareillage, c’est comme si son téléphone avait été… J’en sais rien, moi, détruit.
Le sang se retira entièrement du visage de Carlisle, ouvrant son ordinateur pour y pianoter de rapides lignes de codes, mais aucune ne donna le résultat escompté. Antropy avait, de nouveau, disparut dans la nature. Et cela ne faisait qu’alourdir le mauvais pressentiment qu’il avait depuis qu’il était parti en compagnie de…
Skyrunner ! Rapidement, il demanda à Jill le numéro de téléphone de Jamie, le composant en même temps qu’elle le lui dictait, une poignée de seconde plus tard. Le téléphone ne sonna que deux fois.
-Skyrunner? demanda très froidement Carlisle.
-Oh putain Carlisle ! hurla à moitié de soulagement le jeune homme, et Carlisle se crispa instantanément.
Depuis quand provoquait-il le moindre soulagement à cet imbécile ?
-Faut que vous vous rameniez ici ! Les… Les choses ont… Dégénérés !
-Qu’est-ce qu’il se passe, où est Antropy?
-Il est avec moi, mais… Faut que… Les dinosaures se sont échappés!
-…. Les quoi? fit Carlisle, relevant un sourcil circonspet.
La veille, lorsque Antropy l’avait appelé avec une énergie débordante et enfantine, Carlisle avait bien entendu prononcé ce mot, mais il pensait qu’il ne s’agissait que d’animatroniques particulièrement réussi, ce qui expliquait la paranoïa de Hammond à propos de son île. Après tout, quoi de mieux qu’un écran de fumée pour rendre une fumisterie plus crédible ?…
-Les dinosaures ! répéta Jamie, hystérique . Des putains de vrais dinosaures, des vivants quoi ! Oh putain!
Un son, strident, le coupa, et un bruit de chute coupa net à la communication. Carlisle se tendit, rappelant une nouvelle fois, mais cette fois, la tonalité résonna dans le vide, et il remit son oreillette.
-Jill, je veux que tu me trouves immédiatement la localisation du dernier numéro.
-Bien Monsieur, je vous l’envoie sur votre téléphone.
-Bien.
Il raccrocha immédiatement, composant le numéro de l’aviation militaire.
-Ici le Lieutenant-Colonel Evil, code d’identification : 64789310. Je signale des civils en danger au large du Costa-Rica. Je demande autorisation de décollage depuis la base militaire du Maine.
Le militaire à l’autre bout du fil sembla perplexe, demandant plus de détails quand à la nature du danger. ‘Dinosaures en fuite’ ne lui semblant pas une justification suffisante, Carlisle opta pour du terrorisme, et étrangement, mentionner le nom de Hammond suffit à rendre les choses beaucoup plus simples.
-Hammond ? Ce vieux fêlé ? Putain on savait qu’il mijotait un truc louche. Permission accordée, soldat. Besoin d’hommes ?
-Trois, dont un sniper, si vous avez ça sous la main.
-On vous attend à la base, soldat.
Carlisle était déjà dans sa voiture, les nerfs à vif. Comment faisait donc ces deux abrutis pour toujours se trouver dans des situations aussi…. Rocambolesques ?!!
Antropy Tiger
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| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Je tirai de toutes mes forces sur le tee-shirt de Jay pour le hisser, en compagnie d’Alan, au-dessus des grilles. Je ne sentait plus mes jambes ni mes genoux, avec lesquels je venais de frapper la tête du vélociraptor sans même réfléchir. Le voir. L’entendre crier. Et le hisser, l’accrocher, pour l’éloigner du carreau qui avait cédé sous l’attaque du dinosaure. Presque en oubliai-je que Jamie venait de parvenir à contacter l’extérieur via son téléphone portable, chose que nous pensions impossible jusqu’à ce que Lex ne réactive le système de sécurité du centre visiteur. Peut-être que ça avait permis l’accès aux réseaux ? Aucune idée. J’avais perdu mon téléphone un peu plus tôt dans la journée et je n’avais aucune envie d’aller vérifier s’il était toujours en état de fonctionner !
« Passez par le conduit ! Vite ! »
Alan me tendit la main pour me tirer vers l’avant et j’avançai, aussi vite que le quatre patte me le permettait, dans ce faux plafond qui menaçait de céder à tout instant. Tim me devançait et je savais la présence de Jay juste devant le petit garçon en compagnie de Lex. Nous avançâmes quelques instants au travers de conduits jusqu’à arriver à un cul-de-sac. L’idée était claire : il fallait sortir d’ici. Absolument. Je savais que si Jay avait pu parler à Carlisle, celui-ci ne manquerait pas de nous localiser. Je ne savais jamais comment il parvenait à faire ça mais je voulais y croire. Je voulais espérer qu’il allait venir nous chercher, envers et contre tout. Peut-être qu’il ne serait pas aussi en colère que ce que j’imaginais ? … Hm, après réflexion, se serait sans doute pire. Peut-être valait-il mieux qu’on ne sorte pas vivants d’ici ?
Alan souleva l’une des grilles et la décala sur le côté, nous révélant les échafaudages situés juste au-dessus de l’immense squelette de tyrannosaure qu’Hammond avait fait installer dans le hall visiteurs. J’avouai sans mal être heureux de le voir, aussi bien la première fois que maintenant ! Peut-être était-ce là notre porte de sortie ? Nous n’avions de toute manière pas le choix : les raptors étaient intelligents et si nous trainions trop, il y avait moyen qu’ils nous rattrapent un peu trop rapidement. Suivant Tim, je me glissai sur le premier échafaudage et aidai Lex à y descendre aussi. Une plateforme. Deux plateformes. La troisième n’était plus qu’un mince carré et nous étions encore beaucoup trop haut pour que tout le monde puisse sauter jusqu’au sol… Moi j’aurais pu mais, à dire vrai, je n’avais pas franchement envie de me séparer de notre petit groupe !
Un rugissement aigu nous fit tous sursauter, remarquant à notre droite la présence du raptor qui nous avait précédemment attaqué ! Au premier niveau de l’enceinte, il semblait prêt à faire de nous son dîner après la course-poursuite que nous lui avions imposés ! Je sentis mon échine frissonner à nouveau, moi qui aimait tant les dinosaures je commençai à me rendre compte qu’ils étaient quand même vachement dangereux en réalité… Enthousiasmé par le projet de Hammond, je ne m’attendais pas à devoir faire une véritable lutte des espèces pour savoir qui de nous deux méritait le plus de rester en vie ! A coup sûr, eux, mais dans le doute je préférais sauver notre peau et éviter soigneusement de les froisser. C’est que c’était susceptible ces bêtes là !
Alan fut le premier à descendre sur le squelette et nous le suivîmes tous, mû par un instinct de survie partagé. Tim cramponné à moi, nous glissâmes en direction de la queue. Sauter ? Ne pas sauter ? Le raptor décida pour nous lorsque, dans un élan insensé, il bondit vers nous en manqua de peu Alan ! Malheureusement le squelette du T-rex se morcela et nous nous mîmes à tourner dans les airs sous le grondement sourd des câbles qui n’aimaient pas du tout la petite attraction que nous venions de mettre en place. Effectivement, faire du rodéo sur des os n’était pas au programme de base de Hammond…
« Lex, saute ! » Lança Alan à la fillette.
Cette dernière pencha la tête vers le sol et, guidé par la main de Grant, se laissa tomber tandis que le raptor était encore cramponné à la cage thoracique juste de l’autre côté d’eux ! Un grincement encore plus sonore que les précédents résonna et je vis la partie où se trouvait Jay basculer, le faisant s’accrocher de toutes ses forces aux échines dorsales du dinosaure. Les câbles au-dessus de nous cédèrent et je sentis la gravité nous rappeler à l’ordre, Tim et moi, lorsque nous basculâmes. Le tenant dans mes bras de toutes mes forces, nous nous écrasâmes sur le sol un peu plus bas dans un gémissement étouffé. Un œil ouvert. Des yeux fermés tandis que je me précipitai sur lui pour le protéger des os qui ne tardèrent pas à nous rejoindre.
J’entendis Alan crier suivi d’un bruit mate, puis Lex de nouveau, puis Jamie et dans un capharnaüm notoire, les os chutèrent les uns après les autres pour s’exploser littéralement sur le sol. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps de penser. Je saisis Tim pour le forcer à se relever et je reculai vivement en direction des autres, agrippant par réflexe la chemise de Jay lorsqu’il se retrouva à proximité. Lex avait refermé ses doigts de toutes ses forces sur le bras d’Alan et des petit grognement significatifs attirèrent notre attention. Derrière les bâches et autres escaliers, la silhouette bien connue d’un velociraptor se dessina… Et il apparu entièrement après avoir soulevé la toile ! Mais bordel, ils ne pouvaient pas aller chasser ailleurs ? Il n’y avait pas d’autres espèces à se mettre sous la dent que nous ?! Nous reculâmes par réflexe avant que Lex ne crie encore, nous alertant de la proximité de celui tombé avec nous.
Deux raptors. Sérieusement, DEUX RAPTORS ?! J’échangeai un regard avec Jay. Qui avait eu l’idée de venir ici déjà ? Ah oui. Moi. Et nous voilà coincés et à la merci de deux créatures d’une espèce supérieurement intelligente qui n’avaient qu’une hâte : nous dévorer vivant.
« Carlisle… Je te jure que si je m’en sors vivant, j’étalerai beaucoup moins de figurines dans la chambre ! » Soufflai-je.
Il nous fallait un miracle. Et il nous le fallait maintenant !
Sloan Fyresciell
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| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Le Lieutenant-Colonnel Parkman attendait Carlisle près des jets, entouré de trois hommes en treillis. Lui n’avait pas vraiment prit le temps de se changer, et il devait bien avouer qu’il détonnait parmi tous les hommes de la base. Il s’avança rapidement pour serrer la main du Lieutenant-Colonnel, échangeant de brefs salutations, avant que ce dernier ne fasse une remarque sur le potentiel besoin de Carlisle d’obtenir une tenue plus adéquates à un sauvetage, ce qu’il accepta rapidement. Parkman fit signe à un bleu, qui parti préparer un treillis et des bottes dans le vestiaire de l’air d’aviation, avant de se tourner vers ses hommes.
-Je vous présente le Lieutenant Brody, expert en explosif.
Le jeune homme le salua d’un bref salut du menton, et Carlisle s’étonna de sa jeunesse, bien que celle-ci ne soit en rien gage d’incompétence… Ou de compétence.
-Le Lieutenant Archer, sniper, continua Parkman, désignant un jeune homme au crâne presque rasé qui lui tendit la main pour la serrer avec vigueur.
Visiblement, aller sur un terrain dangereux n’était en rien un problème pour lui, et son allure générale, allié à la chique qu’il mâchouillait presque névrotiquement n’apaisait en rien l’étrange énergie qui semblait l’habiter. Un accro à l’adrénaline, Carlisle en aurait mit sa main au feu.
-Et le sous officier Scott, pisteur.
L’homme hocha le menton, droit sans être rigide, et Carlisle jaugea son équipe avant de hocher la tête. De toutes manières, il n’avait pas guère de temps pour se montrer pointilleux.
-Que pouvez-vous nous dire sur cette attaque? demanda finalement Parkman, accompagnant rapidement Carlisle jusqu’à son vestiaire.
-Pas grand-chose, je le crains. Tout ce que je sais c’est qu’au moins deux civils sont sur cette île, et que lorsque j’ai tenté d’établir le contact, tout ce que j’ai entendu ce fût un appel de détresse et des bruits peu encourageant.
Parkman le regarda avec une sorte de suspicion dans la voix et Carlisle se félicita de ne pas avoir mentionner les ‘dinosaures’ dont Skyrunner avait parler.
-Ces civils, ils sont qui pour vous?
-Des amis, trancha Carlisle, la voix aussi sobre que possible, bien que mentionner Skyrunner comme ‘ami’ lui arrachait la gorge.
Parkman le fixa un instant encore, avant de hocher la tête.
-Mes hommes vous diront ce que vous avez à savoir sur Hammon. Ce vieux timbré nous agace depuis trop longtemps. Les expériences qu’il mène dans ses îles top-secrète inquiète la Maison Blanche mais nous avons tout le mal de monde à le localiser, précisément.
Carlisle hocha la tête. Rien que le fait d’avoir du faire appel à Jill révélait la complexité de la tâche. Il allait entrer dans le vestiaire quand Parkman lui saisit l’épaule.
-Evil ? Mes hommes seront vos yeux et vos oreilles, ce sont les meilleurs. Mais vous avez tout intérêt à me les ramener en vie.
Malgré la proximité dont il faisait soudain preuve, Carlisle hocha la tête. Il avait beau n’avoir passé que peu de temps dans l’armée, il n’ignorait rien des liens fraternels qui liaient les soldats entre eux.A l’époque, il aurait tué quiconque s’en serait prit à Thomas. C’était, d’ailleurs, toujours le cas. Rapidement, il se changea, rangeant ses affaires dans un casier sommaire avant de revenir sur le tarmac. Les hommes de Parkman étaient déjà en train de s’invectiver dans l’hélicoptère, et Carlisle sentit ses entrailles se nouer, grimpant à son tour avant de s’arnarcher et de mettre son casque. Si eux avaient le temps de s’amuser, Carlisle ne pouvait s’empêcher d’avoir un curieux pressentiment…
Leur pilote se nommait Sergeant première classe William James et grâce à Jill, la localisation de l’île d’Hammon ne prit que quelques secondes, et l’hélicoptère s’envola dès qu’ils obtinrent l’autorisation de décoller. Il leur fallut moins d’une heure pour rejoindre le Costa-Rica, durant laquelle les hommes de Parkman lui expliquèrent rapidement la situation. Hammon était un excentrique, riche, pourvu d’une imagination débordante et d’une vision bien à lui des lois et des règles. Cela faisait plusieurs années que l’armée et l’État s’était intéressé de près à ce vieil homme, mais sans succès. Hammon était pire qu’un fantôme et protégé par une armée d’avocat. D’après Scott, il trempait dans des affaires louches, touchant à la pègre, et Carlisle du retenir un rictus. Jamais il n’avait eue connaissance de ce nom, aussi doutait-il de la version de Scott. Archer lui, penchait plutôt pour un Pablo Escobar II, un magna riche et aux visées politiques. Quand à Brody, il n’avait pas d’idée sur la question : tout ce qu’il savait, c’était que cet homme était louche et qu’il n’aimait pas les hommes louches en général. James quant à lui, se contenta de lâcher les mots ‘taré’ et ‘vieux fou’, en guise de complément. De l’avis général donc, il s’agissait d’un excentrique plus que d’un homme dangereux, un fantaisiste. Alors pourquoi la voix de Skyrunner avait-elle sembler aussi effrayée ?
Dès qu’ils approchèrent de l’île, ils comprirent que cela avait probablement un tout autre propos. Vu du ciel, les grilles érigées partout sur l’île faisait figure de ghetto, de baraquements forcés. Aussitôt, Archer siffla un ‘nazi’ qui récolta quelques hochements de tête, mais ils se figèrent tout bien rapidement. Un cri, décharné et animal, s’éleva de la forêt dense, provoqué un envol d’oiseau désorienté et chacun des soldats saisit son arme.
-Putain c’était quoi ?! hurla Scott, pointant son arme vers la forêt, dont la frondaison se mit à onduler quelque part plus au sud.
-La vache ! jubila Archer, machant sa chique avec plus d’entrain encore.
Brody à son habitude demeura silencieux, et James annonça leur atterrissage avec un calme olympien, cependant que chacun se cramponnait. Malgré lui, Carlisle sentit ses entrailles se nouer. Ce cri qu’ils venaient tous d’entendre ne lui disait rien qui vaille. Et malgré lui, les mots de Skyrunner lui revinrent en mémoire. Les dinosaures se sont échappés...
Quelques minutes plus tard, ils débarquaient sur une plateforme de métal, visiblement prévue à cet effet, bien qu’aucun appareil ne soient visibles alentours. Autour d’eux, une végétation démesurée feutrait l’atmosphère, et ils descendirent dans un silence de plomb. En quelques gestes, Carlisle leur fit signe d’avancer, sécurisant le débarquement de James, qui, contre toute-attente, décida de les suivre.
-Je sais pas ce que c’était que ce cri, dit-il simplement, réarmant son fusil d’assaut, mais je reste certainement pas seul dans cette forêt.
Carlisle hocha la tête, et une fois James armé, ils commencèrent à s’aventurer dans la forêt. Ils n’eurent cependant pas le temps de faire beaucoup de chemin avant d’entendre un étrange bruit mat. Dans un sursaut, les hommes se retournèrent...Avant de se figer, sous de stupeur, soit de peur. Sur la queue de l’appareil, un animal de la taille d’un gros chien se prit à renifler le métal encore chaud.
-Putain de merde...
-C’est quoi ce truc?
-Lieutenant-Colonnel, je le dézingue?
Le lieutenant Archer eue à peine le temps d’enclencher sa gâchette. Le bruit sec attira le regard de l’animal qui se mit aussitôt à… Feuler. Les plis sur son coup se redressèrent brusquement, révélant une collerette rouge, et tout son corps prit une pose offensive.
-Courez!
Aucun des militaires ne contesta cet ordre.
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| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Et où était Blue quand on avait besoin d’elle ? Hammond était bien gentil de dire qu’elle était, avec les trois autres raptors, une véritable évolution dans l’ère des dinosaures… Mais ça ne servait pas à grand chose de nouer un contacte avec elle si elle n’était pas là pour nous tirer d’affaire. Bon, je reconnaissais que je n’avais pas vraiment à exiger quoi que ce soit d’elle et qu’actuellement, cette pensée était purement égoïste. Je ne l’avais approchée que deux fois et si elle avait consenti à nous laisser en vie la première fois, rien ne laissait croire qu’elle accepterait à nouveau de le faire. Serré contre mes quatre acolytes, le cœur tambourinant si vite que j’avais l’impression qu’il allait exploser de ma poitrine, je me surpris à prier très, très fort pour qu’un miracle arrive… C’était tout ce qui nous restait à ce stade.
Un silence assourdissant résonna dans la pièce, entrecoupé du seul bruit impatient de l’un des dinosaures. Celui-ci, gueule ouverte et griffes dehors, s’approchait dans une lenteur qui ne devait avoir d’équivalent que du plaisir qu’il prenait à savourer son futur repas. Trois. Deux. Un… Je baissai la tête à toute allure, fermant les yeux en attendant le choc fatal lorsque, soudain, un bruit sourd résonna devant nous suivi d’un rugissement aigu. Qu’est-ce que. Alan redressa la tête en premier et nous l’imitâmes, découvrant alors avec un étonnement propre la présence de l’immense tyrannosaure juste là. A moins de cinq mètres. Avec un des raptors dans la bouche. Et… Est-ce que c’était vraiment en train d’arriver ? Est-ce que… ?!
Les deux autres raptors couinèrent avant de se précipiter sur le mastodonte qui s’évertuait à dévorer l’un des leurs, nous ignorant alors tous comme si nous n’étions plus que d’insignifiantes décorations. J’aurais pu m’en vexer mais, franchement, je n’avais pas l’ego aussi surdimensionné que cela. Avant qu’on ne réalise vraiment, Jay et Alan nous poussèrent en direction des bâches et, accessoirement, de la sortie ! Tim agrippé à ma main, je couru en même temps qu’eux sans même me retourner. Je ne voulais pas voir si le T-Rex nous suivait. Je ne voulais pas voir s’ils s’entretuaient. Je voulais juste profiter de la soudaine chance que nous avions de pouvoir déguerpir d’ici à toute allure !
Comme un messie tombé du ciel, le véhicule John Hammond s’immobilisa juste à ce moment-là en bas des marches du hall visiteur. Les enfants poussèrent des exclamations en courant à sa rencontre et je surpris Alan marmonner un « mais fermez-là ! » dans ses dents qui me fit sourire. Je me hissai à l’arrière de la jeep, invitant Jay à côté de moi en saluant agréablement le professeur Malcolm qui semblait s’être remis de sa blessure. Tenant par on ne sait quel miracle dans la Jeep à sept personnes, nous récupérâmes Tim à l’arrière qui se cramponna à Jay.
« Allez allez, démarrez, démarrez !»
S’exclama Alan, sans doute tout aussi peu intéressé que nous à l’idée de rester là. Le bruit du moteur résonna comme une libération et je poussai un soupir satisfait lorsque je sentis le vent fouetter nos visages. Une voiture. Nous étions enfin dans une voiture ! Je me tournai légèrement pour observer le hall visiteur disparaître peu à peu de notre vue. L’idée était brillante. La conception un peu moins. Dommage que John ait du subir cela à l’approche de son ouverture mais… c’était peut-être bien mieux ainsi. Je poussais un soupir, observant Alan qui tenait toujours son chapeau pour éviter qu’il ne s’échappe sous les courants d’air. Rassuré de la présence de Jay à côté de moi, je lui adressai un sourire encourageant. Il avait pu prévenir Carlisle. Il avait pu le mettre au courant. Dans quelques temps peut-être qu’il serait là, je l’espérais en tout cas.
« J’ai pu communiquer avec les gardes côtes du Costa Rica. » Nous informa Hammond après un virage. « Ils ont informé l’armée de la nécessité d’évacuer l’île de toute urgence. Ils nous envoient un hélicoptère… »
« Quand seront-ils là ?»
Si on devait calculer avec le temps de réaction de l’armée et le laps entre le moment où ils reçoivent l’appel et celui où ils décident d’agir après avoir obtenu les autorisations… Ca leur prendrait au moins une journée entière. Autrement dit, ils n’étaient pas là avant demain dans la meilleure des situations. Je me mordis l’intérieur de la joue. J’espére qu’Hammond connaît un endroit pour nous abriter parce que toute l’île était en train de partir en cacahuète puissance légende et je n’avais aucune envie de participer à un Jumanji géant sans être préalablement préparé. Je tenais à revoir ma fille, étonnement, et mon compagnon encore plus… Je poussais un soupir quand John laissa un silence et fini par intervenir.
« Je suppose que ça veut dire : pas avant demain ? »
Hammond eu une grimace avant de hocher la tête et Alan Grant roula des yeux, imité par Ian Malcolm qui semblait plus que ravi de cette nouvelle. Demain. Nous avions encore à patienter jusqu’à demain. L’hélicoptère de Hammond avait été détruit ce matin et je me doutais que le bateau avait subit le même sort ou… Se trouvait bien trop loin pour nous permettre d’y accéder en toute sécurité. L’ennui quand on a un parc qui dépend entièrement de ses clôtures électriques, c’est que lorsqu’elles ne fonctionnent plus ce qui est à l’intérieur à le champ libre pour venir nous dévorer. Je trouvais ça fun les dinosaures – je trouve toujours ça fun ! – mais je préférais ne pas finir dans le ventre de l’un d’entre eux pour le moment. J’avais encore plein de trucs à vivre, et Jamie aussi !
Lex, cramponnée à Alan,avait fermé les yeux et Tim s’apprêtait à le suivre pendant que nous évoluions sur la route tracée à travers la jungle. C’était fou de ce dire que le danger pouvait surgir d’absolument partout et à tout instant… Je voulais pourtant y croire, tout comme mon accolyte même si je sentais gros comme une maison qu’il était à deux doigts du suicide mental. Il fallait dire que le pessimisme de Ian n’aidait pas à se réjouir pour tout ça.
« J’ai fait construire un abri réservé aux chercheurs près du dôme de la Volière, au fond des galeries commerciales. Nous y serons en sécurité. » Affirma Hammond d’un air sûr de lui.
« C’est loin d’ici ?»
John désigna de la main une colline à notre droite, où semblait pointer un dôme. D’accord, nous allions donc là-bas. Ca ne paraissait pas si loin ? Pas tellement. Pas forcément. Je m’enfonçai davantage dans mon siège et fermait à mon tour les yeux. Nous étions en sécurité sur la route et, bientôt, nous serons sous terre – ça ne m’enchantait pas mais pour survivre, il fallait bien ça. Plus qu’à attendre. Plus qu’à espérer.
Et à croiser les doigts… Ou pas.
Sloan Fyresciell
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| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Le groupe de militaire s’enfonça dans la jungle, oubliant presque tout du plan ingénieux qu’ils avaient sans doute eue en tête au moment de l’atterrissage. Très vite, il n’y eue plus une seule de ces créatures, mais trois qui se lancèrent à leur poursuite, et la réaction ne se fit pas réellement attendre. Brody fut le premier à ouvrir le feu, rapidement suivi par Williams et Scott, qui finirent par en abattre une, faisant fuir les autres dans les frondaisons alentours avec des feulements rauques, sans cesser de les observer et de tenter de les attaquer, leur gueule claquant dans l’air. L’une d’elle élargit à nouveau sa collerette, feulant plus fort que sa consœur et une fluide étrange et épais jaillit de sa gueule, recouvrant le canon du fusil de Brody, qui se mit… A fondre. Lentement, à s’éroder aurait probablement été un terme plus adéquat mais le juron de Brody fut intense, sortant son pistolet de son treillis pour en vider le chargeur sur la bête, qui finit par s’écraser à ses pieds. La troisième bête disparue, et après quelques secondes demeurées en formation pour ne pas prendre de risque, ils finirent par s’en approcher.
-Wouhou ! exulta Archer, venant donner un léger coup de botte dansl’animal. Putain c’était énorme !
-C’est quoi ce truc ? répliqua Williams, se penchant avec un air véritablement intrigué.
Il toucha le cou de la créature, s’étonnant de trouver le contact des écailles si simple sous ses doigts, avant d’aviser ses membres avant, qu’il souleva délicatement.
-ça a bousiller mon fusil, ce machin, grommela Brody, balançant son arme inutile sur le côté.
Il y eue un léger silence, avant que Carlisle n’entende le canon d’une arme cliquer à son oreille.
-Je crois que vous avez des choses à nous dire.
La voix de Scott était aussi calme que son visage, froid et distant. Carlisle releva ses mains par réflexe, ses mâchoires se crispant. Tout autour de lui, Carlisle vit les visages des militaires prendre plusieurs expressions mais sur tous, il pouvait lire le même besoin d’information. Information qu’il n’avait pas non plus.
-J’ignore totalement ce qui se passe ici, Sous-Officier, et je vais vous de baisser votre arme.
-Sauf votre respect, en cas de soupçon de trahison, ordre est donné de maintenir le traitre en respect.
-Je ne suis pas un traître, j’ignore absolument tout de ce qui se passe sur cette île!
Lui aussi était médusé. Lui aussi n’en croyait pas ses yeux. Lui aussi était prodigieusement soufflé par le fait qu’ils viennent d’être pris en chasse par un dinosaure…
-J’ai du mal à vous croire. Comment vous pouvez connaître l’existence d’une île dont l’armée même ignore la localisation, où comme par hasard on se fait prendre en chasse par cet espèce de...
-Dinosaure.
Tous les regard convergèrent vers Williams, qui se releva tranquillement en époussetant son treillis.
-Me regardez pas comme ça, faut pas être un génie pour reconnaître que ce machin, là, c’est un dinosaure. Tu peux baisser ton arme, Scott. Tu penses vraiment qu’il aurait prit le risque de se faire bouffer lui aussi ?
Le Sous-Officier Scott eue l’air d’y réfléchir un instant, avant de finalement rengainer son arme, se tournant vers les autres.
-L’appel que vous avez reçu. Il venait de qui ?
-J’ai deux civils sur cette île. Ils étaient venus en tant que… Mécènes. J’avais mis des traceurs au préalable sur leur téléphone.
Williams haussa légèrement les sourcils, comme surprit de ce genre de pratique avant de hausser les épaules.
-Je suppose qu’ils vont ont pas parlé de dinosaure, si ?
-Je vous l’ai dis, c’était un appel de détresse.
Bien que l’arme de Scott soit rangée, il ne comptait pas avouer avoir mentit éhontément à l’armée, toute véridique que cette révélation fût. Williams ouvrit à nouveau la bouche, mais brusquement, un nouveau cri, sorte de hululement cassé, secoua les arbres alentours, et tous se crispèrent, armes aux poings.
-Faut qu’on bouge de là.
Tous hochèrent la tête, se remettant en marche au pas de course… Sans avoir la moindre idée d’où ils allaient, en réalité. En atterrissant, ils avaient tous aperçut l’immense complexe commercial qui trônait dans les basses altitudes de l’île, mais après leur course effrénée, aucun n’avait d’idée précise de là où ils se trouvaient réellement. Et à entendre pester Archer derrière lui, Carlisle en conclut que les montres tactiques qu’ils portaient au poignet ne devait pas être d’un grand secours.
-Putain de technologie à la noix !
-Ta gueule Archer. On devrait plus être trop loin mainten...
Le mot resta littéralement coincé dans sa gorge, à l’instant où tous se figèrent, mue du même instinct. Devant eux, s’élevaient de très hautes barrières de fils électrifiés, épais comme leur bras, et montant quasiment jusqu’à la cime des arbres. Mais ce n’était pas ce qui les avait arrêté, non. C’était plutôt le panneau ‘Enclos du T-rex’.
-Putain de bordel !
-C’est une blague ?!
Même Carlisle, d’un naturel assez stoïque, fixa le panneau d’un air désabusé. Un T-rex. Sérieusement ?! Malgré lui, il s’approcha, s’étonnant de l’absence de grésillement provenant des barrières, observant l’intérieur de ‘l’enclos’ avec une curiosité morbide. Y avait-il vraiment un tyrannosaure dans cette espèce de vaste… Prairie ?
-Et merde … ! râla soudain Williams, dans un soupir blasé, leur désignant à tous la silhouette d’un dôme, de l’autre côté de la forêt qui traversait l’enclos quand ils se tournèrent vers lui. -C’est de l’autre côté les gars.
-Hors de question qu’on passe par là. Même si il n’y a qu’une chance sur un milliard de tombé sur un T-rex, je la tente pas.
--Evil. Qu’est-ce qu’on fait ?
-On contourne. Le Sous-Officier Scott a raison, hors de question de se mettre en danger stupidement.
Tous acquiescèrent, finissant par longer l’enclos au pas de course, chacun guettant sans s’en rendre compte la moindre trace du dinosaure légendaire. Ce qu’ils finirent par trouver vu plus modeste, mais également beaucoup plus encourageant.
-C’est quoi ça ?
-Des rails. Et vu la direction dans laquelle elles vont, je dirais qu’elles vont vers le complexe, constata Carlisle, se redressant légèrement après s’être accroupit pour les observer.
Rapidement, ils emboitèrent le sillon, veillant à ne pas se laisser surprendre par une autre escouade de dinosaure plus malin que les autres, sursautant malgré eux au moindre son suspect. Tout sur cette île leur apparaissait hostile, et à par Archer, qui semblait trouver tout cela des plus amusants, chacun commençait à clairement reconsidérer l’ordre de ses priorités… Et sa place dans la chaîne alimentaire.
- Stop, fit soudain Scott, s’éloignant légèrement des rails, aussitôt couvert par les autres. C’est pas des traces de dinosaures ça, fit-il, désignant le sol. ça c’est une tout-terrain de chez nous, et elle est passer il y a peu. Faut croire que vos civils ont trouvés un moyen de locomotion.
Et malgré lui, Carlisle ne put s’empêcher un soupir de soulagement. Rien ne lui garantissait qu’Antropy ai été à bord de cette voiture. Mais c’était le premier espoir auquel il pouvait se permettre de s’accrocher.
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Ce qu’il y a de particulier quand vous vous retrouvez seul sur une île livrée à vous-même, c’est que c’est le moment de déployer toutes vos ressources de survie pour espérer déjà vous retrouver. Par chance j’avais un très bon sens de l’orientation ! Enfin… Je savais me repérer et me diriger, sans doute l’instinct animal ou quelque chose du genre. Me débrouiller dans la jungle, ça aussi je savais à peu près faire : le Nigeria m’avait beaucoup appris sur les us et coutumes à adopter pour trouver de l’eau par exemple, ou même me déplacer en faisant attention à la faune et la flore locale. En revanche ce que je ne savais pas franchement, c’était comment est-ce qu’on survivait sur une île où tout ce qui a des pattes souhaite vous manger – ou presque ? J’avais encore dans la tête les discours de Hammond et j’étais capable de faire une liste assez précise des espèces de dinosaure qu’il avait dit avoir créé… Mais je connaissais un peu ce vieux fou et ils gardaient tant de secrets dans sa manche que je craignais qu’il ne soit allé plus loin que le côté classique de la chose. Quitte à rendre une chose extraordinaire, rendez la inoubliable disait-il. Ah, c’était sûr que si mon dernier souvenir c’était la proximité d’un mastodonte de plusieurs mètres de haut en train de s’élancer pour me dévorer, j’allais en garder un souvenir impérissable dans l’au-delà !
J’esquissai un léger sourire, passant une main dans mes cheveux roux pour les repousser en arrière. Mon tee-shirt me collait à la peau mais ce n’était pas mon plus gros problème, loin de là ; j’étais plutôt en train de me demander comment est-ce que j’allais retrouver les autres… Il me semblait que John avait parlé d’une volière ou d’un observatoire mais je n’étais pas sûr de savoir m’y rendre. En revanche, l’hélicoptère je l’avais bien vu passer au-dessus de ma tête et j’espérai fortement qu’ils ne se décident pas à partir sans moi ! J’étais toujours en vie, un dur de dur et je ne comptais pas dire mon dernier mot ! Enfin, pas ici. Pas maintenant et pas comme ça. Pas après avoir passé la nuit en haut d’un arbre et gratouillé la tête d’un brachiosaure qui s’était dit qu’il mangerait bien les feuilles pile à côté de l’endroit où je me trouvais. Je l’aimais bien lui, il avait été une très sympathique compagnie… J’eu une petite moue cependant en n’ayant pas revu Blue. J’espérais qu’elle était en train de chasser et de faire sa vie de Raptor comme une grande.
Prudemment, je m’étais retrouvé à proximité de la route mais je ne m’y étais pas franchement engagé. Les menaces répétées et les conseils de Carlisle avaient fini par s’ancrer quelque part finalement : ne pas rester en terrain découvert. Toujours protéger ses arrières. Ne rien laisser au hasard et… Bon, ça c’était la partie compliquée mais il fallait croire que je ne m’y prenais pas si mal parce que j’étais encore en vie ! Et pourtant l’accident de la jeep m’avait sonné un moment et lorsque j’avais pu m’extraire de la carcasse retournée, j’avais eu la peur de ma vie en constatant deux choses : j’étais seul et il y avait un truc énorme avec des dents, beaucoup de dents, qui s’était mit à rôder à proximité. Heureusement pour moi je courrais vite et j’avais pu me carapater avant qu’il ne remarque trop ma présence ; j’avais avancer un moment pour être sûr qu’il ne me suivait pas et, dans le doute, j’avais fini par grimper à un arbre pour me reposer et me mettre hors de portée d’autre chose aussi carnivore. C’est que cette expédition se révélait des plus sportive ! J’espérais juste que Jay allait bien… Il ne m’aurait pas laissé derrière sans raison le connaissant.
J’avais franchis la jeep et je m’étais engagé vers le bâtiment qui se trouvait juste un peu plus loin. J’avais soif et faim, particulièrement lorsque je remarquai les distributeurs éventrés – un individu trop gourmand en aurait-il profité ? Je me penchai pour ramasser un sachet coloré et je sentis les noisettes craquer sous mes dents. Je tâchai de ne pas mâcher trop fort, vu comment tout résonnait dans cet endroit et… D’ailleurs, j’étais où exactement ? Plissant le regard, je m’avançai dans les escaliers métalliques – merci les baskets pour éviter de faire du bruit – et balayait l’espace du regard, tombant sur d’étranges paillasses encore recouvertes de divers instruments scientifiques, en état ou renversés. Des papiers étaient éparpillés un peu partout, les néons avaient du mal à fonctionner et les portes étaient mal fermées ; ils étaient partis précipitamment. Comme toute l’île je pense, grâce au ferry d’avant hier. La chance. Ou presque, parce que ça avait l’air d’être quand même la panique là-dedans. Mâchant quelques M&M’s supplémentaires, je redressai vivement la tête en entendant soudain des coups de feu. Qu’est-ce que…
Par réflexe je m’étais baissé, regardant tout autour de moi à la recherche de l’auteur de ces tirs… Mais rien. C’était loin. C’était… Dehors. Déglutissant tout de même, déduisant assez rapidement que ces coups de feus ne pouvaient qu’avoir été tirés par des humains, je me décidai à m’extirper du laboratoire pour retourner au-dehors. Une odeur de brûler scandait l’air et je ne tardai pas à entendre des cris assez graves et rauques provenir de la jungle. Déglutissant, abandonnant mon sachet de nourriture dans ma poche arrière, je décidai de faire le truc le plus stupide du monde : aller vers les bruits. Vous savez, dans les films, c’est le moment où tout le monde se fait généralement tuer parce qu’ils sont trop bêtes pour passer à côté ! Bah moi aussi. En même temps, si c’est ma seule chance de quitter l’île avec d’autres personnes, je ne pouvais pas passer à côté.
Je n’eu que quelques mètres à parcourir avant d’étouffer un haut-le-cœur qui me paralysa l’estomac et m’obligea à porter ma paume à ma bouche pour ne pas rendre le maigre contenu que j’avais ingurgité. Là, juste devant moi, se trouvait le corps d’un type formant un angle très bizarre et la tête sur le côté… Elle aussi avec un angle bizarre. Il portait un uniforme militaire et tout un tas de trucs que je reconnus pour avoir regardé de nombreux films d’actions… Ou simplement observé Carlisle à un retour de mission. L’odeur était atroce et je n’eu pas le cœur de maintenir mon regard sur lui, perturbé par les moucherons qui s’agglutinaient déjà dans ce qui semblait être son sang. Du sang. Bordel. Fébrile, je relevai vivement la tête en entendant d’autres cris. Il n’y avait plus de coups de feu, peut-être que les chargeurs étaient vides ? Je m’avançai de quelques pas et me figeai en tombant sur une scène peu commune : trois vélociraptors étaient, le nez en l’air, en train d’attendre quelque chose. Reculant le plus doucement possible, je disparu derrière un arbre en espérant ne pas avoir attiré leur attention ! Inspirer.
Expirer. Prier. Rien.
J’entendais des voix et, surtout, je cru avoir entendu une voix. Rien n’était sûr tant que… Je penchai lentement la tête sur le côté. Les dinosaures étaient toujours là. Les humains aussi puisque des jambes pendouillaient des branches. Il fallait agir vite. Très vite. Je retournai quelques mètres en arrière et, malgré ma révulsion, je me penchai sur le cadavre humain. Je trouvai ce que je cherchai à la seconde poche et me dépêchai de reculer pour ne plus jamais m’en approcher ! Serrant mon butin contre moi, je revins près de l’arbre pour découvrir qu’ils… étaient partis. Mince. Ils abandonnaient drôlement vite. Alors pourquoi un silence ? J’attendis, sans doute comme les hommes en l’air. Quelques instants. Peut-être une minute. Je crois que tout ce que j’espérai, c’était que rien ne vienne derrière moi ! Les sens en alerte, je sursautai en voyant soudain une arme tomber lourdement au sol. Aussitôt, les trois dinosaures bondirent en avant et se ruèrent dessus… Avant de se rendre compte du piège. Ils grincèrent et cliquetèrent, mécontents. Il y eu un bruit de craquement de branches. Unc ri.
J’en profitai.
Je dégoupillai les fumigènes et les lançai soudain droit sur eux, créant un nuage opaque de fumée malodorante qui m’empêcha d’y voir très clair moi aussi. Un des dinosaures couru juste à côté de moi et je cru deviner un autre. Une queue. Des griffes. Je sais pas. Je me précipitai en avant dans ce brouillard, mon teeshirt remonté sur mon nez et percutai le corps d’un homme sur le sol. Ni une ni deux, je le saisis par le bras et le tirai de toutes mes forces. Courir. Il devait courir. Il fallait juste… courir !
Et si on avait de la chance, les autres nous suivraient. Ou au moins, ils auraient un répit.
Sloan Fyresciell
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• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Il n’avait pas fallut longtemps à la chaîne alimentaire pour se rappeler à leur bon souvenir. A peine quelques minutes après avoir retrouvé les rails, et quelques secondes à peine après avoir retrouvé la Jeep abandonnée au milieu de ceux-ci, un hurlement les avait tous rappelé à la réalité. Quand ils s’étaient retournés, c’était pour apercevoir Brody, au sol, le mollet agrippé par la griffe de ce qui avait tout l’air d’être un dinosaure carnivore. Le sang rouge s’épongeait sur le treillis et avant qu’ils n’aient même le temps d’ouvrir le feu, deux autres créatures leur tombèrent dessus, provoquant une véritable échauffourée. Les tirs s’élevèrent de toutes parts, visant plus ou moins juste, et leur bruit mat se mêla rapidement aux feulements secs des dinosaures, visiblement pas ravis de voir que leur proie avait un minimum de répondant.
-Courez !!
Personne ne se le fit répéter deux fois. Avec l’aide de Scott, Carlisle tira Brody vers eux, le redressant au mieux pour le forcer à avancer. Le sang s’écoulant de son mollet ne présageait rien de bon, mais ils n’eurent pas vraiment le temps de s’y intéresser. D’un geste sec, Carlisle tira dans ce qui était probablement la cuisse de la bête la plus proche, provoquant une nouvelle salve de feulement strident, avant que la bestiole ne vienne faire claquer ses dents à quelques centimètres du dos de Brody. Devant eux, Archer se mit à tirer en rafale, en tir de couverture, leur permettant d’accomplir de précieux mètres. Archer exultait, balançant autant de jurons que de balles, visiblement dans son élément, tandis que Williams, en éclaireur, tirait dès qu’il percevait la silhouette de l’une de ces créatures malsaines. Mais cela ne suffit pas à décourager les bêtes, qui couraient autour d’eux en cercle, comme une sorte d’embuscade. Le pronostique était simple: si ils restaient à terre, ils n’avaient pas la moindre chance de s’en sortir.
Carlisle n’eut cependant pas le temps d’énoncer son plan. Derrière eux, il y eue brusquement un son déchirant, et les balles cessèrent de fuser. Du sang rouge éclaboussa leur pied, et Carlisle sentit le sous-officier Scott se tendre, à deux doigts de se jeter sur le corps de son camarade.
-Les arbres! hurla-t-il, l’obligeant à se concentrer. Il faut qu’on grimpe dans les arbres!
Sur le visage du sergent Scott, Carlisle lu une multitude d’émotion. Rage, horreur, triste, haine, choc. Peu importe les liens qui l’unissait au Sergent Archer, cela restait toujours une épreuve lorsque l’on perdait un frère sur le terrain. Carlisle en était parfaitement conscient. Mais il était tout aussi conscient du danger que cela représentait aussi.
-C’est un ordre, sous-officier!
Avec un hurlement de pure rage, le sous-officier Scott se détourna du corps d’Archer, se précipitant avec eux vers les arbres. Williams, déjà perché, attrapa les bras de Body, le hissant hors de porté avant d’aider Carlisle à grimper. L’espace d’un instant, Carlisle cru que Scott ne les rejoindrait pas, mais il finit par se hisser à son tour sur une branche, le visage en deuil. Les créatures se mirent à japper sous eux, tournant comme des chiens fous, mais Carlisle tenta d’écarter leur menace de son esprit un instant, se penchant vers Brody.
-Williams, tenez le bien, ordonna-t-il, se penchant sur sa jambe, déchirant le tissus du treillis.
La blessure était profonde et le sang coulait encore à gros bouillon. Un coup de griffe, en hameçon. Si ils n’avaient pas réagit, Brody aurait probablement été traîné avant d’être dévoré. Soufflant lourdement, Brody observa sa blessure d’un air tendu et rageur, hochant la tête quand Carlisle l’interrogea du regard. Rapidement, Carlisle sortie des gazes de sa poche de poitrail, entourant la jambe de Brody en serrant le plus possible. Les jurons étouffés du lieutenant résonnèrent, avant de devenir l’unique bruit alentours. Ils mirent du temps à s’en rendre compte, du moins, Carlisle mit un instant de plus que les autres, concentré sur sa tâche.
-Ces saloperies nous encerclent, lâcha rageusement Scott, le visage fermé alors que Carlisle achevait de terminer son bandage de fortune.
-Elles sont malines, elles vont attendre qu’on tombe de l’arbre comme des fruits mûrs.
-Hors de question de leur donner satisfaction, lança Scott, gigotant comme pour redescendre, mais Carlisle l’attrapa par le col.
-Sous-officier, ne soyez pas un imbécile ! Si vous descendez de cet arbre, vous êtes mort!
-Je mourrais pas sans en dézinguer un !
-Vous suicidez ne ramènera pas Archer !
Le regard que lui dédia Scott fut si ivre de rage que Carlisle se surprit à ressentir une certaine compassion pour lui.
-Soyez réaliste, tempéra-t-il, vous n’avez pas la moindre chance si vous descendez maintenant.
Scott le considéra avec haine et douleur, le repoussant sans pour autant accomplir son plan. Pour être honnête, Carlisle en fut soulagé. Il avait déjà perdu un homme. C’était un de trop. Avec un soupir, il essuya son front, observant les fourrés silencieux alentours. Du regard, il interrogea Williams, qui secoua négativement la tête. Le silence s’épaissit, jusqu’à ce que Brody ne tende son arme à Carlisle, mimant le signe pour signifier que son chargeur était vide. Carlisle attendit un instant, avant de le laisser tomber au sol, sans impulsion. La réaction fut immédiatement. Les trois créatures se jetèrent en avant, toutes griffes dehors, déjà prêtes à les déchiqueter. Leur sifflement de frustration fut intenses et aussi rageur que le visage du sous-officier, et Carlisle en serra les dents. Il fallait se rendre à l’évidence, ces bêtes n’avaient pas de meilleures proies qu’eux. Et un prédateur pouvait attendre très longtemps sa proie…
De nouveau, Scott se mit à se trémousser, alourdissant son poids sur la branche et soudain… Tout alla beaucoup trop vite. Sortie de nul part, une fumé épaisse se mit à opacifier l’air, piquant leurs narines. Le réflexe fut immédiat, chacun camoufla son nez pour ne pas se mettre à suffoquer. Peu importait d’où venait cette soudaine diversion mais ils devaient en profiter. Immédiatement.
-On descend!
Les bestioles s’étaient mise à piaffer, visiblement piqués par l’irritation des gazes et Carlisle cru même les entendre fuir, s’éloigner tout du moins. C’était maintenant ou jamais. Rapidement, il descendit de l’arbre, aidant Williams à tracter Brody jusqu’au sol, mais dans le brouillard, quelque chose lui frappa la tête -une arme ou une botte-, et Carlisle se retrouva rapidement au sol, dans un grondement sourd. Il porta la main à sa tempe, quand quelque chose le piétina à moitié, et il cru un instant que les dinosaures étaient revenus pour finir leur travail, mais non. Deux bras l’agrippèrent, le soulevant du sol pour le forcer à avancer. Tout ce qu’il espérait, c’était que ses hommes l’avaient vu et le suivaient de près. Il fut traîner vers l’avant de long mètres, passer les yeux plissés pour ne pas s’aveugler, et quand enfin, le brouillard se dissipa, Carlisle pu se tourner vers son sauveur.
-… Antropy?!
Le nom lui échappa, d’une voix un peu trop aiguë, le serrant contre lui immédiatement. La tension de ses muscles alourdir ses gestes étouffant à moitié le roux, qui tapota maladroitement son épaule d’abord, avant de lui rendre son étreinte.
-Qu’est-ce que tu fais là?! s’exclama-t-il, le prenant par les épaules. Tout va bien ?! Où sont les autres?!Pourquoi es-tu seul?!
Il aurait pu continuer sa litanie sans réponse, mais une silhouette se dessina derrière lui, et Carlisle l’écarta, comme pour le défendre.
-C’est lui votre civile ? Putain Evil vous savez choisir vos alliés. Bien joué p’tit.
Agrippé à lui, Brody serrait les dents sans mots dire, à l’accoutumé. Il eue cependant un bref salut du menton pour Antropy, reconnaissant.
-Scott?
Williams secoua la tête, négativement. Malgré lui, Carlisle sentit son visage se fermer. Mais c’était son choix.
-Il faut qu’on rejoigne un endroit sécurisé. Antropy, tu sais où nous pourrions aller?
Pour la première fois, Carlisle se tournait vers Antropy comme si il était le Sauveur lui même. Ce qu’il était quasiment, à cet instant, pour dire vrai...
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| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Je le savais bien que je l’avais entendu, ça ne pouviat être que lui ! Mes oreilles ne m’avaient pas trompées, gentilles petites oreilles qui travaillaient de force avec ma mémoire pour m’éviter de passer pour un id… Non en fait, je passais souvent pour un idiot, même sans ça. Mais un idiot intelligent, je vous prie ! Par réflexe je m’agrippai à lui et humait son odeur quelques instants, le laissant me secouer dans tous les sens et m’asséner ses questions. J’avais juste envie de sourire, soulagé de le voir. Il était venu. Je l’avais dit à Jay qu’il allait venir et il était venu ! Je l’avais pas épousé pour rien lui. Je retins mon gloussement sous l’urgence de la situation, faisant malgré moi un salut militaire aux deux hommes qui apparurent à l’orée du brouillard. Si eux nous avaient suivis et retrouvés, ça voulait dire que… Les raptors n’allaient pas tarder à pouvoir aussi le faire. Je déglutis.
« Hammond à parlé d’un abri près du dôme de la volière mais c’est… Loin. Surtout sans véhicule. » Je désignai une direction du plat de la main. « Mais il y a un laboratoire là-bas, près de la jeep. Les gens ont laissés tout en désordre mais on devrait pouvoir trouver une pièce fermée, y’a plus rien de vraiment verrouillé depuis qu’on a eu la coupure de courant et… »
« Ça s’ra parfait ! » Me coupe le dénommé Scott, étouffant une grimace.
Il n’avait pas l’air en très bon état… Mes yeux glissèrent vers le sang qui maculait son treillis. Un véritable appât à carnivores ambulant. Et, d’après ma très récente expérience, il ne valait mieux pas trop les attirer dans les environs ceux-là. Je me mordis la lèvre inférieure, me rappelant sommairement que quelque chose avait percuté la jeep et qu’on avait entendu un énorme rugissement, mais je n’avais pas trop de souvenirs de cet épisode là. Peut-être que le dinosaure qui nous avait attaqué s’en était allé à la poursuite d’autre chose à grignoter ? Pas les brachiosaures, j’espère !
Croisant le regard de Carlisle, je finis par m’engager dans une direction pour les guider jusqu’aux bâtiments que j’avais cité, sursautant en voyant Carlisle armer son fusil à son épaule et agir avec une extrême prudence. Je n’aimais pas le savoir à l’arrière de notre mini-groupe, c’était toujours lui qui se faisait avoir dans les films. Ou bien le premier et… Mince, mais c’était moi le premier ! Je me dépêchai, mes oreilles vagabondant à l’affut du moindre bruit et du plus petit grognement significatif. Nous passâmes à proximité de la route et la longèrent jusqu’à apercevoir le véhicule renversé. Je m’engageai mais une main me retint par l’épaule et m’obligea à faire trois pas en arrière, me retrouvant collé contre le grand type baraqué à la peau noire. Je me figeai immédiatement, pris d’une bouffée angoissante qui me coupa le souffle et j’eu la très nette impression qu’une main se glissait autour de ma gorge… Je du devenir livide car Carlisle intervint et je sentis l’étau diminuer. Retrouvai ma liberté. Du moins en quelque sorte. Je le remerciai du regard, le cœur battant et le souffle court.
L’homme qui m’avait arrêté m’intima de me taire devant ma question surprise et me désigna la route que j’avais tenté de traverser : des tricératops étaient en train de s’avancer tranquillement dans une petite bande. Ils humèrent le véhicule et renaclèrent, visiblement agacé par l’odeur d’essence… Ou bien était-ce autre chose ? L’un d’eux tourna la tête dans notre direction et je sentis les trois hommes avec moi se crisper. Comment leur faire comprendre qu’ils ne nous feraient rien si on ne faisait rien ? Ils étaient herbivores, déjà, et dans la chaine éternelle du plus fort… Ils nous battaient à plate couture. Je me contentai de baisser les yeux sans bouger, devinant aux ombres le passage lourd des animaux à quelques mètres de nous. Un petit troupeau qui ne traina pas la patte, même si le dernier resta encore quelques secondes à nous observer avant de consentir à avancer. Nous n’étions pas franchement une menace pour eux, du moins pas à mes yeux. Pas sûr que les balles de leurs armes parviennent à percer leur peau épaisse. Un instant je repensai à celle que nous avions retrouvée malade avec Alan et j’espérai qu’elle avait pu s’en sortir… ça aurait été triste de la séparer des siens trop longtemps. Et Blue ? Oh, Blue devait aller bien elle. Elle se débrouillait toujours pour ça.
Lorsqu’ils décidèrent que le périmètre était sécurisé (ah ah…) nous pûmes franchir le bitume et les rails et enfin pénétrer à l’intérieur du bâtiment au hall ouvert derrière des portes vitrées. Cette manie de tout mettre en transparence… En même temps, Hammond ne se doutait pas forcément que les dinosaures s’échapperaient pour prendre possession de l’île et que les clôtures électrifiées seraient désactivées. Nous passâmes à côté des distributeurs éventrés et je repris un sachet ainsi que de l’eau lorsque le militaire qui n’était pas blessé brisa la seconde machine. Ce n’est que lorsque je pris une gorgée que je pu me rendre compte à quel point j’avais soif ! J’échangeai un regard avec Carlisle et les suivis dans le bâtiment, prudents, grimpant dans les escaliers métalliques à la recherche d’un endroit où nous pourrions nous installer pour un temps. John m’avait dis avoir installé des abris dans chaque bâtiment, en cas d’attaque aérienne par exemple, donc il devait bien en exister une là aussi.
Grignotant un paquet de cacahuètes, je leur emboitai le pas quand ils décidèrent de tourner dans un couloir et me tournai vivement en arrière, ayant l’impression d’avoir entendu un bruit. Voir deux. Je me penchai par-dessus la rambarde pour observer les étages inférieurs mais n’y vit rien de particulier. Hmm… D’ordinaire, j’aurais cru à un rêve ou une hallucination, mais les derniers évènements m’avaient poussé à croire que rien ici n’était jamais dû au hasard. Je sentis un frisson glacé me parcourir et, remarquant que Carlisle m’attendait quelques mètres plus loin, je le rejoignis rapidement. Je frôlai sa main de la mienne, besoin intense de contact, en levant le nez vers son regard clair. Je savais qu’il allais m’engueuler à un moment ou un autre. Qu’il allait déverser sa colère sur moi d’avoir pris par à une aventure comme celle-ci. Mais j’étais tellement heureux et rassuré de le voir que je n’en avais que faire ; je l’avais mérité mais il était là et c’était tout ce qui comptait.
« On ne devrait pas rester trop longtemps ici. » Chuchotai-je cependant en l’accompagnant dans une salle aux paillasses blanches recouvertes de prélèvements et autres microscopes laissés en plan. Ils virèrent certains matériaux d’un grand coup de coude et installèrent Scott et sa jambe blessée.
« Hammond à parlé d’un hélicoptère qui devrait venir au nord de l’île. Il a réussi à les contacter quand le courant est revenu mais… Il faudrait qu’on puisse le contacter lui. Pour lui dire qu’on est vivants et… Qu’on les rejoigne. »
Ils tournèrent leurs trois regards vers moi, comme si je venais de dire une énorme ânerie. Je m’engonçai dans mes épaules mais ne me laissai pas démonter. Refermant la porte derrière moi, tournant le verrou par réflexe, je les observai tour à tour.
« Il doit bien y avoir un annuaire quelque part. »
Je me dirigeai vers le téléphone mural et fouillai dans les tiroirs à côté. Il fallait absolument prévenir John et Alan que nous étions ici, qu’ils ne partent pas sans nous. C’était peut-être notre seule chance de… Attendez.
« Comment vous êtes arrivés sur l’île, au fait ?! » Demandai-je, réalisant que je n’avais pas du tout posé la question à Carlisle.
A dire vrai je ne lui avais posé aucune question jusqu’à présent.
« Est-ce que tu vas bien ? »
Vu sa tête, je connaissais déjà la réponse.
Sloan Fyresciell
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• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
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L’arme toujours au poing, Carlisle dévisagea Antropy avec une lenteur tout à fait mesurée, tâchant de ne pas exploser en hurlement.
-Comment te définir le sentiment qui me traverse, là, immédiatement? ironisa-t-il, son index tapotant légèrement son arme, pour réguler son agacement.
Soulagement. Colère. Surprise. Peur. Adrénaline. Dépassement. Survie. Beaucoup trop d’idée et de concept, mais il ne prit pas véritablement la peine de les détailler. D’un pas sec, il revint vers lui, passant son bras autour de son cou, l’attirant à lui dans une étreinte submerger d’adrénaline et de colère, se penchant à son oreille.
-J’ai tout autant envie de te tuer que de t’embrasser.
Un murmure, se détachant de lui avant de revenir vers les autres, Brody toujours allongé sur la table. En quelques secondes, Williams expliqua à Carlisle que sa vie n’était pas vraiment en danger, la fémorale n’ayant pas été touché, mais qu’il fallait arrêter le saignement et vite. Par chance, Carlisle ne se séparait jamais de ses fioles sur le terrain, et après avoir rapidement fouiller son treillis, il sortie un minuscule flacon munie d’une aiguille, qu’il enfonça rapidement dans la cuisse du soldat. Le Lieutenant Brody eue un cri, mais le sang cessa rapidement de couler, et après un bandage serré, il était quasiment opérationnel.
-On va devoir le porter jusqu’à l’hélico, résuma Williams, se tournant vers Carlisle. ça va pas être simple.
-Avec un civil et moi h-s, vous avez aucune chance. Laissez moi là, avec des munitions, et foutez le camps.
-C’est hors de question. Si l’une de ces bêtes entrent ici, vous êtes morts.
La voix de Carlisle était directe, mais simple, sans violence mais plutôt du calcul. Antropy, dis moi que Skyrunner à encore son téléphone sur lui?
La moue du roux exprimait l’inverse, et Carlisle fit claquer sa langue sur son palet.
-Tu as forcément le numéro de l’un d’eux ? Hammond?
Antropy eue l’air de réfléchir à toute vitesse, avant de débiter une série de chiffre, l’air ravi. Carlisle prit aussitôt son téléphone dans son treillis, le lui tendant.
-Dis-leur de nous attendre, on fera le nécessaire pour être à l’heure. Williams, avec moi. Brody, vous surveiller cette porte.
Le Lieutenant Brody hocha la tête, son arme déjà pointée sur la porte, cependant que Carlisle et Williams avançait dans le mini labo, cherchant la moindre chose utile. Bandages, scalpels. N’importe quoi. Même si le mieux qu’ils trouvèrent fut une barre de céréales…
-Il faut qu’on trouve un véhicule.
Williams hocha la tête, contournant le plan de travail devant eux pour s’asseoir à l’un des ordinateurs. En quelque lignes de codes, il parvint à afficher quelques écrans de vidéosurveillances, pour la plupart noir, mais quelques images subsistaient. L’une donnait sur la forêt, où les tricératops continuaient simplement leur route. Une autre donnait sur l’entrée du laboratoire. Une autre, sur l’allée des galeries commerciales, probablement beaucoup trop loin.
-Là, fit simplement Carlisle, désigna la gauche de l’écran. Où est-ce que ça se trouve?
-Visiblement, près d’un enclos, dit simplement Williams, cherchant visiblement un plan, avant de siffler à l’intention d’Antropy. Eh toi ! Le parc, tu l’as visité ? Tu vois à peu près ce qui s’y trouve ?
Antropy hocha vivement la tête, se précipitant vers eux pour observer l’écran, débitant d’une voix sourde qu’il s’agissait de l’enclos même des tricératops qu’ils avaient croisés quelques minutes plus tôt, et qu’il n’était pas très loin d’ici, de l’autre côté du bâtiment, un peu en contrebas.
-Très bien. A vu d’oeil, ce véhicule n’a pas l’air d’avoir subit de dommage. Je vais aller voir, vous, vous restez ici. Tous, insista-t-il, voyant aussitôt Antropy se rebiffer. Ce n’était pas une proposition, Antropy!
Il le vit se figer, détestant quand Carlisle lui criait dessus et Carlisle posa une main sur son épaule.
-Antropy, tu n’as pas d’arme, et si tu croises l’un de ces monstres, tu as toute les chance d’y rester. Je ne prendrais pas ce risque.
Le regard d’Antropy devint noir, mais Carlisle était tout aussi têtu et résolu que lui.
-Tu restes ici. Williams, surveillez le. Je pars en premier, et je reviens avec la Jeep. Brody, surveillez la porte. Williams, vous verrouillez derrière moi.
-Oui, Lieutenant-Colonel.
-Lieutenant-Colonel ? Et si vous ne revenez pas ?
Un silence s’installa et pendant un instant, Carlisle cru qu’Antropy allait lui sauter à la gorge.
-Si je ne reviens pas, c’est vous qui devenez le chef de l’unité. Ramenez tout le monde en vie, c’est clair?
Cette fois, ce fut sur lui qu’Antropy eue envie de se jeter pour l’étrangler. Mais le Lieutenant Brody hocha la tête, le saluant d’un salut militaire gorgé de respect et d’honneur. Carlisle hocha la tête, se tournant rapidement vers Antropy.
-Je vais revenir. Ne fais pas de bêtises.
Antropy ne prit même pas la peine de lui répondre, visiblement aux bords des larmes, et Carlisle se retourna, vérifiant machinalement son chargeur… Avant de sentir quelque chose s’agripper à sa ceinture.
-Antropy, je t’ai dis de rester ici!
-Hors de question….
-Antropy, tu as une fille, et elle t’attend, alors tu restes ici! ordonna-t-il, attrapant sa main pour la lui retirer, mais cela n’eut pour effet que de le faire agripper sa main.
-Tu pars, je pars !
-Williams, ordonna-t-il, un peu sèchement, et rapidement, Antropy se retrouva ceinturer par le militaire.
Les cris d’Antropy lui déchiraient le coeur, mais il était hors de question de l’emmener dans une mission aussi risquée. Si l’un deux mourrait, il fallait que Tasha ai un père. Ils ne pouvaient mourir tous les deux. D’un pas militaire, Carlisle s’éloigna d’eux, refermant soigneusement la porte derrière lui, satisfait d’entendre le verrou tomber avant de remonter le couloir, l’arme à l’épaule. Si Antropy avait bonne mémoire -et Carlisle n’en doutait pas, il n’avait qu’à sortir du laboratoire, traverser l’esplanade, longer le bâtiment et il tomberait forcément sur l’enclos des tricératops, et les deux Jeeps qu’il avait aperçu à l’écran serait à portée de vue. Il ne restait plus qu’à prier pour qu’au moins l’une des deux soit en état de fonctionner…
D’un pas silencieux, il remonta entièrement le couloir, ouvrant prudemment la porte avant de sortir du bunker. Le danger, même si il avait démarrer dès son arrivée sur l’île, n’avait jamais encore à ce point fouetter son sang. Mais cette fois, Carlisle n’en retirait aucun plaisir. Le silence qui régnait sur cette esplanade avait tout d’un mausolée, ou d’un monument aux morts. C’était à peine si il entendait le son du vent dans les arbres alentours, totalement absorbé par le bâtiment et ses murs hauts. Même les créatures semblaient s’être tue, et Carlisle n’en devint que plus méfiant. A moitié accroupi, il traversa une partie de l’esplanade, se cachant derrière une sorte de statue, déchirée, avant de progresser vers le bas de l’escalier. Un son régulier le fit se figer un instant, mais rien ne lui sauta dessus pour le déchiqueter, et Carlisle finit par se redresser, longeant de très près le mur contre lequel il avait trouver refuge. Parvenu en bas des marche, il attendit plusieurs secondes, tous ses sens à l’affût, avant de très lentement progresser vers l’enclos des tricératops, dans le plus grand des silences.
Jusqu’à entendre des bruits précipités derrière lui. D’un seul geste, il mit le genoux à terre, glissant son œil dans le viseur, déjà prêt à faire feu… Jusqu’à voir le visage complètement fermé et les mains levées d’Antropy devant lui.
-Nom de Dieu!
Rapidement, il l’attrapa par la peau du coup, le plaquant contre le mur avec lui, observant partout autour d’eux dans l’éventualité d’une attaque… Ou d’un autre invité.
-Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans ‘reste ici’?! murmura-t-il, d’un ton agacé et franchement en colère.
Antropy Tiger
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Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas dans le « tu pars, je pars » au juste ? Pourtant Carlisle était généralement bon en orthographe, en grammaire et en tout un tas de trucs qu’il n’était pas forcément utile d’énumérer ici. Où il allait, j’allais, surtout quand on risquait de mourir à un coin de bâtiment et que je l’avais retrouvé. J’avais certes la peur au ventre pour Jay, même si Hammond que j’avais eu au téléphone m’avait assuré de sa présence et que je l’avais entendu jurer de soulagement derrière lui, mais il était hors de question que je quitte une seule seconde Carlisle. Je l’avais, je le gardais. Et au cas où il l’oubliait, j’avais survécu toute une nuit sans personne sur cette île et je me portais très bien ! Bon, j’avais faim et des cacahuètes ne nourrissait pas leur homme, mais j’étais sans doute celui qui connaissait le mieux les dinosaures sur l’île pour les trois hommes. Autant choisir lequel sauver en priorité. Les autres avaient des armes, lui il était tout seul, surentraîné d’accord, et alors ?
Plaqué contre le mur, je retins mon souffle un instant puis le relâchai en voyant qu’il était tout de même très loin de me tuer. J’avais fais attention, promis, rien ne m’avais suivi ! Rien que je n’ai vu ou entendu en tout cas. Je levai les mains en signe d’innocence et supportai son regard avec insistance, le cœur tambourinant dans ma poitrine pour me rappeler de respirer.
« Le « reste ici » sans doute… Où tu vas, je vais. » Répétai-je dans un chuchotement narquois qui n’eu pas l’air de franchement lui plaire. « Je peux t’être utile, promis ! Et je ne ferais pas de bruits. Mais je veux pas rester seul avec les deux autres types là, ils ont des armes. »
C’était ce qui me posait le plus problème, entre ça et d’autres choses. De toute façon il n’avait plus le choix, il ne pouvait plus vraiment prendre le risque de me renvoyer en arrière – c’était connu, dans les films celui qui rebroussait chemin était celui qui mourrait le plus vite – et mieux valait avancer pour être sûrs de ne pas commettre d’impair ni perdre de temps. J’esquissai un léger sourire et je le serrai un instant contre moi, profitant de pouvoir appuyer mon visage contre son torse. Inspirer son odeur. Inspirer sa présence tendue. Inspirer… Je relevai la tête après quelques instants, finissant par le laisser reculer d’un pas. Mieux valait ne pas trop traîner par ici, à découvert.
Je le suivi le long de l’enclos des tricératops, marchant dans ses pas et suivant ses mouvements avec une mimétique qui m’était propre. Spontanée. Bien que j’aurais tendance à vouloir être un peu plus détendu, nous ne tardâmes pas à apercevoir les deux jeeps de la vidéosurveillance. L’enclos avait été ouvert sur le côté, les câbles poussés puis arrachés vers l’intérieur et on pouvait observer les empreintes de pas sur le sol qui partaient dans notre direction ; le troupeau avait dû s’enfuir par là. Je levais le nez, écoutant le grésillement caractéristique de l’électricité qui avait été rétablie dans les enclos quand on avait remis le courant. Ca signifiait que quelque chose avait détruit cette partie hier, mais les dinosaures n’en étaient sortis qu’aujourd’hui…
Je me tapotai le menton, rejoignant Carlisle qui venait de s’accroupir près d’une empreinte plus grande et plus profonde que les autres autour : trois doigts griffus s’enfonçaient dans la boue, puis d’autres un peu plus loin. Les pas étaient plutôt rapprochés avant de s’espacer les uns des autres, comme si la créature originaire s’était mise à accélérer… Je restai silencieux un instant, déglutissant en parcourant sommairement le panorama. Un léger vent faisait trembler les arbres mais pas d’âme qui vive pour le moment. Je fini par tapoter l’épaule du lieutenant colonel, mieux valait ne pas trop rester ici.
« On devrait y aller. » L’informai-je, désignant les véhicule à quelques mètres de nous. « Il y a peu de chances que… »
Un grondement sourd résonna autour de nous et je me figeai, immobile. Particulièrement immobile. Qu’est-ce que… J’allais justement dire que l’auteur de ces traces ne risquait plus vraiment d’être là, sinon les tricératops ne seraient pas sortis tranquillement ! Ou alors, ils étaient partis pour justement fuir leur agresseur ? Mes narines se dilatèrent au même rythme que mes pupilles lorsque le sol se mit légèrement à trembler sous des pas lourds, presque imperceptibles mais nous n’étions pas des débutants niveau sensations. Quelque chose approchait et ça n’allait pas être un truc agréable, je ne voyais pas de long-cou ou de brachiosaure à portée, encore moins leur bruit caractéristique.
Je vis Carlisle se redresser lentement, l’arme au point, tandis que mes yeux captaient enfin l’auteur de ce grondement : entre les arbres, à l’orée des bois situés en face de nous, dans l’enclos, venait d’apparaitre un carnotaure. J’avais reconnu ses petites cornes sur la tête et sa couleur rougeoyante que Hammond s’était amusé à nous montrer sur ses images. Je sentis mon sang quitter mon corps pour se reléguer dans mes jambes, déglutissant difficilement en ressentant le fourmillement caractéristique de l’envie de fuir qui me prenait. Je ne bougeai pas, comme l’homme à ma gauche ; mais je savais que sa vision n’était pas basée sur le mouvement, comme le T-Rex, et qu’il nous avait très bien vu. Deux silhouette au milieu d’une grande porte d’entrée, il n’en fallait généralement pas plus pour attirer l’attention. Un instant, je me maudis d’avoir eu l’idée de venir ici. Sérieusement et sincèrement.
L’animal se dressa fièrement sur ses lourdes pattes arrières puis, après un instant de frémissement, il poussa un rugissement à en faire trembler les alentours ! Comme un signal d’alarme, j’eu le même réflexe que mon vis-à-vis et nous nous mîmes à courir sans aucune hésitation… Imités par l’animal qui se précipita à notre poursuite. Je sentais le sang battre à mes tempes, ne me focalisant soudain plus que sur les deux voitures en priant intérieurement pour qu’au moins l’une d’elle fonctionne et possède ses clefs ! Elles avaient été laissées un peu sur place, abandonnée, pourvu que la personne responsable de cela ai été assez bête pour ne pas les retirer et… Ne pas vider la batterie. Je courrai vite, plus vite que Carlisle, aussi atteignis-je avant lui le premier véhicule et bondit à l’intérieur.
J’étouffai une grimace quand ma paume rencontra du sang poisseux et je du me retenir pour ne pas tourner de l’œil face à l’odeur atroce de décomposition qui régnait sur les sièges. Je cherchai déjà les clefs lorsqu’un coup de feu retentit, me faisant relever la tête à toute allure : Carlisle venait de tirer, je ne sais pas trop où, et l’animal venait de ralentir le pas avant de s’arrêter. Il nous fixait toujours d’un air affamé et j’aurais eu envie de tendre la main pour toucher mon mari et l’inviter à l’intérieur de la voiture. Le faire monter. Le faire… Il ne me regardait pas mais je l’entendis clairement m’ordonner de démarrer la jeep, derrière son arme portée à son épaule. Je m’exécutai aussitôt, essayant d’avoir les gestes les plus mesurés possibles malgré la situation. Malgré le carnivore qui se dandinait lentement d’une patte sur l’autre, son corps penché sur l’avant comme s’il ajustait le meilleur moyen de nous attaquer et nous dévorer.
« Dépêche toi, dépêche toi, dépêche toi… » Me répétais-je à moi même, comme une litanie tandis que mes mains tentaient vainement d’activer ce foutu contact. Mais la clef tournait dans le vide et au bruit de moteur qui ne parvenait pas à se lancer, je craignais d’aggraver notre cas. S’il n’y avait plus de batterie, j’allais tuer quelqu’un ! « Allez, s’il te plait, démarre… ! »
Je me penchai sous le tableau de bord, tapotant un instant sur le plastique épais avant de glisser mes doigts au bout et de tirer d’un coup sec. Rapide. Précis. Tremblant pourtant de tout mon être à mesure des précieuses secondes que nous perdions. J’étais doué avec les ordinateurs et tout un tas de choses mais les voitures, c’était un autre domaine. Je donnais un coup dans les pédales par mégarde, perdant un peu l’équilibre et en profitant pour saisir des câbles dissimulés jusque là. Je n’avais absolument AUCUNE idée de ce que j’étais en train de faire mais je n’avais qu’une idée en tête : il fallait que cette jeep démarre.