« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Noël n'avait pas été la meilleure des périodes de l'année. Pour cette raison, qu'on avait décidé de se garder un peu de temps à nous désormais. La Saint Valentin s'était bien passée et on était désormais en plein coeur du mois de mars. Même si il faisait encore froid, on avait décidé de profiter de quelques jours de soleil pour venir à Coney Island. Le but était d'y passer deux jours et une nuit. C'était la première fois qu'on serait éloigné aussi longtemps de Matthew, mais il était entre de bonnes mains. Car ce n'était ni à Elsa, ni à François qu'on l'avait confié, mais à Tess. De nos trois parents, c'était encore la plus stable mentalement. Du moins, c'était l'impression qu'elle donnait. Elle n'avait ni le cerveau gelé, ni embrumé par l'alcool !
Nous voilà donc pour une nouvelle escapade à Coney Island ! J'avais peut-être contacté une ancienne amie, Rebekah, afin d'avoir des places un chouilla moins chères. Enfin plutôt... gratuites... et ça n'impliquait qu'une chose, qu'on passe un petit moment de notre soirée en sa compagnie sur la plage. Mais bon, Anna serait forcément d'accord. Parce que oui, je ne l'avais pas encore prévenue. Cela dit, elle devait se douter qu'on aurait pas eu des places gratuites sans rien en échange. Cela avait permis d'économiser pour s'offrir une magnifique chambre d'hôtel dans le meilleur du coin. Il n'était pas à Coney mais en ville. Un bus devait nous y conduire plus tard dans la soirée. C'était chaud de ne pas avoir de voiture, mais ça faisait explorateur !
Je portais sur mon dos un magnifique sac à dos. Oh oui, je ne l'avais pas dit ? C'était un sac à dos un peu spécial offert par Rebekah. A dire vrai, l'entrée gratuite stipulait qu'on passerait un moment ce soir tous les trois, mais aussi que je me pointerait dans le parc avec un sac à dos Barbie. Anna pouvait quand à elle prendre celui qu'elle souhaitait, sans avoir besoin de se ridiculiser. Ce n'était pas normal qu'après avoir travaillé aussi longtemps avec une jeune femme, que c'était à nous qu'elle en faisait baver et pas à sa soeur de coeur. Car oui, elle avait décrété il y a quelque temps, qu'Anna serait sa soeur de coeur, ce qui la privait d'être ridicule. Bref... ce n'était qu'un sac à dos.
« Tu veux commencer par quoi ? » demandais-je en quittant le train qui nous avait mené jusqu'ici.
La gare s'arrêtait à quelque pas de Coney Island. Il y avait foule, car on était un samedi. Ce n'était pas l'idéal pour venir dans un parc, mais comme ils annonçaient le retour de la neige la semaine prochaine, mieux valait profiter du beau temps aujourd'hui. Face à nous, quelque chose d'épouvantable se déroulait. Une nouvelle attraction proposait de grimper très haut dans le ciel, pour tomber très bas ensuite... ça donnait mal au coeur rien que de la voir.
« On fait tout ce que tu veux, sauf ça. » précisais-je à la jeune femme tout en retirant mon sac à dos Barbie, afin de prendre une bouteille d'eau.
Je la portais à mes lèvres, avant de me rendre compte que dans le sac, il y avait aussi un biberon.
« Je comprend mieux pourquoi le sac est aussi lourd... » murmurais-je en sortant une couche et divers accessoires pour bébé.
Ok. En fait j'avais tellement l'habitude d'avoir Matthew avec, que j'avais prévu tout le nécessaire pour bébé...
Anna D'Arendelle
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Noël fût…Chaotique, c’était le cas de le dire. Je n’avais pas demandé à Aaron comment ses parents géraient ce qu’il s’était passé, et pour être honnête je souhaitais prendre le plus de distance avec cette histoire. Si j’avais revu Elsa lors d’un karaoké, nous n’avions pas réellement abordé le sujet -probablement parce qu’elle était trop occupée à s’enfuir- et de toute façon, aussi bien Aaron que moi, avions eu besoin de prendre du recule face à tout ça. De se retrouver juste entre nous. Et puis de toute façon, j’avais repris le boulot. Comme on avait pas les mêmes horraires, pour l’instant il y avait pas besoin d’une nounou pour s’occuper de Matthew. Au pire, je pouvais toujours le prendre avec moi, Aster était pas contre, et puis l’imaginer jouer les grand père gâteau avec le petit m’amusait grandement aussi fallait bien le dire.
Mais à peine le boulot reprit que j’avais déjà dût demander des congés à Aster, qui m’avait regardé comme si j’avais perdu l’esprit. C’est vrai que je l’avais tanné pour reprendre le travail plus tôt -chose qu’il avait bien sur refusé- et à présent que cela faisait un peu moins d’un mois que j’avais pleinement reprit je demandais déjà des congés. Mais Aaron, voulait que l’on retourne à Coney Island. De toute façon, Aster n’avait pas dit non, il avait grommelé ce qui ressemblait à un consentement -venant de sa part il fallait rarement s’attendre à plus- alors après s’être occupé de la garde de Matthew -ce fût très rapide, Tess semblait l’option la plus raisonnable- nous étions partis pour notre week end.
Aaron ayant plus ou moins quitté son emploi « sans prévenir » suite aux évènements d’il y a deux ans, je m’étais interrogé sur le fait qu’il ai plus obtenir des places gratuites. Je n’avais pas formulé mes interrogations à haute voix pour ne pas l’embarrasser, néanmoins je commençais légèrement à me méfier, en particulier depuis qu’il avait embarqué un Sac à dos estampillé « Barbie » avec lui. Parce que de son plein gré, il ne l’aurait pas fait. Alors, je commençais à me dire qu’il y avait anguille sous roche. Et si l’anguille était ce que j’imaginais, je crois que j’aurais préféré faire comme la dernière fois : trouver un hôtel pas trop cher sur place afin de pouvoir tout payer. Mais pour le moment, je préférais ne rien dire, me contentant d’ignorer les regards des curieux sur nous.
- Je crois que les habitudes on la vie dure plaisantais-je en le voyant sortir tout le matériel de bébé
J’avoue avoir moi-même faillit embarquer le nécessaire à faire le biberon, avant de me rappeler que c’était un week end juste entre nous. C’était donc de justesse, que je n’avais rien emporté. C’était pas facile aussi, on avait constamment l’habitude d’avoir Matthew avec nous.
- T’inquiète pas, je vais pas te demander de faire ça dis-je en désignant d’un mouvement de tête, la nouvelle attraction. En réalité, j’avais d’abord songé à faire le grand huit.
La dernière fois, je n’avais au final pas fait le tour de toutes les attractions comme je l’avais voulu. Mes plans avaient changé, suite à la rencontre d’Aaron. Pas que je m’en plaignais. Quand on voyait le résultat deux ans plus tard, je me disais qu’on ne s’en était pas trop mal sortie. En revanche, si j’avais pu, j’aurais volontiers zappé la partie Rebekah. Elle s’était autoproclamé ma sœur de cœur, et franchement merci mais non merci. Elle avait des idées complètement tordues, et en plus de ça elle était disons les choses clairement franchement casse pompe.
- Et puis, une fois qu’on aura fait le grand huit on pourra toujours essayer la pêche au canard t’en penses quoi ?
Je lui glissais un sourire espiègle. C’était pas méchant, juste taquin et de toute façon, je ne lui laissais pas vraiment le temps de répondre, l’entrainant à ma suite jusqu’au grand huit, après qu’il ai remit les affaires de Matthew dans son sac
- Il va tout de même falloir qu’on passe à l’hôtel pour déposer tout ça plus tard fis-je remarquer
Parce qu’il allait pas se trimballer avec je ne sais combien de kilos en plus sur le dos toute la journée non plus. Ça allait vite devenir encombrant, hors s’il voulait profiter à fond, le mieux était encore de le faire dans de bonnes conditions. Et donc, sans accessoires de bébé qui n’avaient rien à faire là, puisque de toute façon, il n’y avait pas de bébé avec nous.
- On pourra aller se manger une crêpe après tout ça, ou une gaufre si t’es pas très crêpe. J’aurais bien proposé une glace mais je crois que c’est pas trop la saison
C’est surtout parce que la dernière fois, c’était justement une glace que nous avions mangé que je le faisais remarquer. Et puis de toute façon, on aurait bien le temps de penser à tout le programme en chemin. C’était pas pressé non plus.
Aaron McAdams
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faisait froid... ! »
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Je secouais la tête de gauche à droite. Je n'étais pas un trouillard. Je n'aimais pas trop les sensations fortes, tel que le grand huit ou cette chose qui se tenait face à nous, mais j'aimais bien m'amuser. Le tout était de trouver une attraction qui n'allait pas trop vite, surtout pas en arrière et où il n'y aurait pas de looping. On avait réussi à s'amuser la première fois, voir même les premières fois. Alors pourquoi pas cette fois ci ?
« Tout ça parce que tu veux une nouvelle peluche... » murmurais-je à la jeune femme quand elle évoqua la pêche aux canards.
Ca ne me dérangeait pas d'y participer. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas faire le tir à la carabine ? J'étais étrangement doué à ce jeu. Il suffisait de pencher un chouilla plus la carabine pour tirer, vue qu'elle était souvent mal réglée, pour qu'on gagne le moins souvent possible. En tout cas, j'étais paré pour le tir, comme j'étais paré pour la pêche. C'était à elle de décider.
« Et si on mettait tout à la consigne, histoire de profiter du parc avant de rejoindre l'hôtel ? Ca nous ferait gagner du temps. »
Aussitôt dit, aussitôt, fait. On avait tout déposé à la consigne et j'avais rangé le ticket dans mon porte feuille. Puis, je m'étais tourné vers Anna pour lui suggérer de faire une attraction plutôt soft pour débuter, mais dont je savais qu'elle adorerait. Cela dit, au lieu d'ouvrir la bouche pour lui parler, j'avais posé mes deux mains sur les épaules de la jeune femme pour légèrement la déplacer. On avait quasiment la même taille, je pourrais aisément me cacher derrière elle, enfin face à elle.
« Aaronichouuuu ! » s'écria une jeune femme au loin.
« Tu crois qu'elle nous a vue ? » demandais-je à Anna en la lâchant.
« Ah mes amours vous êtes là ! »
Rebekah, une ancienne collègue de travail se jeta à mon cou pour me serrer bien fort. Je me demandais même si elle ne voulait pas m'étouffer. Puis, elle se tourna vers Anna et fit de même, avant de lui faire un gros smack sur la joue.
« Comment va ma soeur de coeur ? Et mon Aaron ? On flirt ? Matthew n'est pas ici avec vous ? Ah ça vous change la vie un gamin ! »
Vue le regard que je jetais à Anna, elle pouvait aisément comprendre que peut-être que oui... j'avais laissé sous entendre à Rebekah qu'on avait un petit gars avec nous.
« Moi aussi j'ai rencontré l'amour ! Elvis est tellement beau, classe, élégant et... ah vous le verrez ce soir ! »
Elvis ? C'était un réel nom, ça ? Elvis ? J'avais encore du mal à le croire. Mais bon, Aaron c'était pas vraiment mieux, alors je n'allais pas juger son nom à lui.
« Euh... Je t'avais dit que Rebekah nous a eu des entrées ? Et elle nous invite ce soir à un petite fête. Cela dit, elle sait qu'on ne pourra pas rester longtemps. »
J'espérais que Anna comprendrait que c'était le seul moyen de venir ici sans trop de frais, et surtout que j'avais trouvé un subterfuge pour pouvoir éviter de passer la journée avec Rebekah.
« T'inquiète, je sais ! D'ailleurs, tiens... ! » dit-elle en regardant autour d'elle, avant de mettre dans ma main, l'objet du délit !
Voilà qu'on était forcé d'être des criminels ! On allait surement finir sur la chaise électrique. J'exagérais peut-être un peu, mais bon.
« C'est un pass d'accès à toutes les portes. Vous pourrez vous éclipser dans les coulisses. Je te conseil celles de la maison hanté. C'est grave romantique. C'est là bas d'ailleurs que je suis tombée enceinte d'Elvis ! » nous confia t'elle.
J'avais automatiquement penché ma tête en direction de son ventre plat. Il était où le bébé ?
« Il grandit, doucement, mais il grandit ! Tu sais ce qui est trop fun ? C'est qu'aujourd'hui c'est fréquent que les garçons aillent ensemble. Je ne comprend pas trop pourquoi, car on est là, nous, les filles. Hein ? » dit-elle en rigolant tout en posant une main sur mon épaule. « Mais du coup, Matthew et Pouet pourront être ensemble plus tard ! Faut absolument qu'on les mari ! »
Ok, je n'avais rien dit pour Elvis, mais Pouet ?
« Tu as vraiment appelé ton bébé Pouet ? »
Elle m'observa quelques instants, avant de me faire un grand sourire.
« Je vous taquine ! J'ai pas de bébé. Attends, on ne garde pas un ventre aussi plat quand on a eu un bébé. Enfin sauf toi Anna. Comment t'as fait ? Et puis, j'ai pas envie d'avoir de bébés. Les vergetures, le truc qui s'arrache, le sang de partout. Beurk. Vous imaginez à quoi ça ressemble ? »
J'avais une vague idée, mais je n'avais pas trouvé cela aussi écoeurant que le disait la jeune femme. Qui plus est, ça n'avait pas eu d'effets néfastes sur le corps d'Anna. Elle restait la plus belle à mes yeux.
« Cela dit, j'ai dit vrai pour la maison hantée. Y'a vraiment de quoi faire la fête juste derrière ! » dit-elle en nous adressant un clin d'oeil. « Bon, quoi qu'il en soit, soyez discret avec le pass. Et on se retrouve ce soir sur la plage ! Allez kiss les girls ! »
Les girls ? J'avais soupiré avant de me tourner vers Anna, quand Rebekah avait fini par partir.
« Ca c'est bien passé je trouve. Et... on a un pass. C'est sympa. » conclu-je, peu sûr de moi.
Anna D'Arendelle
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Je jetais un regard profondément outré à Aaron, concernant l’histoire de la peluche. C’était une accusation pour le moins mensongère. Je ne voulais pas de nouvelles peluches…Pas pour moi en tout cas. Mais peut-être que je ne dirais pas non, à en avoir une pour Matthew. Il fallait bien qu’on ramène des souvenirs non ? Et en tête de liste, il y avait Matty. On ne pouvait pas revenir les mains vides avec rien pour lui. Déjà qu’on le laissait aux soins de sa grand-mère…D’ailleurs il faudrait aussi songer à lui rapporter quelque chose et mentalement j’étais déjà en train d’établir la liste de mes proches à qui ramener un souvenir. Mine de rien, elle commençait doucement à s’allonger avec le temps :
- D’abord, c’est totalement faux. Je ne veux pas de nouvelle peluche. Je m’étais simplement dit qu’on pourrait ramener un petit quelque chose à Matthew lâchais-je l’air de rien.
Et puis de toute façon, je n’étais pas vraiment sérieuse pour la pêche aux canards. Approuvant l’idée d’Aaron quant à l’idée de se débarrasser momentanément de nos sacs à dos -surtout le sien à vrai dire, je me demandais comment il faisait pour supporter sans broncher- je déchantais en revanche très vite lorsqu’une voix stridente s’éleva pour appeler Aaron. Et vu le surnom complètement stupide -Aaronichou non mais sérieux ?- l’identité de la propriétaire de cette voix ne laissait aucun doute. Intérieurement, je m’apprêtais à vivre un moment, très, très désagréable. Aussi avais-je volontairement laissé Aaron parler. Je l’avais vu venir à des kilomètres qu’on allait devoir se farcir Rebekah l’enquiquineuse de Coney Island -surnom à rallonge certes mais qui lui allait à merveille- il y avait bien qu’elle, pour demander à ce que l’on vienne affubler d’un sac Barbie. Je ne savais pas ce que cette fille avait dans le crâne, mais je soupçonnais sa matière grise de frôler le néant.
J’avais serré les dents et prit sur moi tout le long de son discours sur la grossesse me retenant de lui rentrer dans le lard comme je savais si bien le faire. Là, le mieux c’était de ne pas foncer tête baissée comme j’avais malheureusement l’habitude de le faire. Non, avec Rebekah valait mieux jouer sur un terrain où elle ne pouvait pas suivre : la subtilité. Domaine que je ne maitrisais pas des masses, des masses fallait bien le dire. Même si j’avais fait quelques progrès. Pour gérer, Elsa et le père d’Aaron malheureusement, c’était ça ou rien.
Difficile de décrire le soulagement, qui m’envahis lorsqu’enfin Rebekah tourna les talons, nous laissant tous les deux seules. Pour ma part, j’étais en train d’inspirer et d’expirer pour me calmer. Technique que je pratiquais depuis plusieurs années et qui généralement portait bien ses fruits. J’avais même pas envie de fusiller Aaron du regard parce que bah… Il avait fait ça pour qu’on puisse profiter à fond, et en plus il devait avoir aussi envie que moi de la voir. Autrement dit, le mieux était de se serrer les coudes dans cette épreuve.
- Oublie la pèche aux canards, direction le tir à la carabine. J’ai b’soin de me défouler.
Euphémisme, doux euphémisme. Je rongeais mon frein, et j’étais sûr que ma mauvaise humeur se voyait à des kilomètres. C’était peut-être pour ça que les gens avaient tendances à légèrement s’écarter pendant que nous marchions. En même temps je leur en voulais pas je me sentais effectivement d’humeur à mordre si on m’enquiquinait trop. De toute façon on venait d’arriver devant le stand de tire à la carabine. Evidemment, celui qui le tenait en profita pour nous faire une démonstration, avant de nous en tendre une à chacun. Sauf que comme je l’avais dit juste avant, j’avais besoin de me défouler aussi lui rendis-je gentiment celle qu’il m’avait donné pour lui indiquer avec un graaand sourire celle qu’il avait dans les mains et qui était très certainement la seule à ne pas être truqué.
- Me prends pas pour une bleue je sais parfaitement que c’est de la grosse arnaque tous vos jeux. Mais là, tu vois faut que passe mes nerfs sur un truc, alors aboule la carabine
« Sûrement pas ! » S’exclama le type « J’ai pas envie de me faire virer »
Je roulais des yeux, bien sur j’aurais dût le voir venir
- Bah tu vois, il y a le choix : ou tu me laisse bien gentiment la carabine non truquée, ou je fais une démo à la petite famille là-bas en les invitant à essayer toutes les autres. Ils verront bien qu’elles tirent pas droit.
C’était moche le chantage, j’en étais parfaitement consciente. Mais là j’avais aucun remord. A contre cœur le type céda avec la promesse d’une seule partie que j’acceptais. De toute façon, j’avais pas pour but ultime de remporter une des grosses peluches. Je voulais juste dégommer un ou deux ballons rien de plus.
Aaron McAdams
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« Tu ne veux pas de nouvelles peluches ? » lui dis-je avec un petit air taquin.
Elle ne voulait pas de nouvelles peluches ? Elle ? Je me souviens du jour où elle avait mis au monde notre bébé, je lui en avais apporté une grande. Les peluches c'était le bien. Tout le monde avait besoin d'avoir une peluche à lui. Ca permettait d'obtenir des câlins à tout moment du jour comme de la nuit. Et puis, c'était important pour le bon développement de la personne.
Une fois devant le stand de tir à la carabine, Anna exigea d'avoir une arme qui était capable de tirer convenablement. Elle connaissait l'astuce de ce parc, comme quoi dans la quasi totalité des jeux à gains, c'était truqué. On avait un tir aux chapeaux où les chapeaux restaient généralement collé sur les mannequins. On avait une pêche aux canards avec seulement un gros numéro sur les cinquante canards présent dans le bassin, et il y avait le tir à la carabine, avec des carabines qui n'étaient absolument pas bien réglé. On repartait rarement avec un gros lot et surtout jamais, avec la grosse peluche, mascotte du parc. Mais Anna savait comment s'y prendre avec ce type. Je me rappelais qu'il y avait quelques années, c'était moi qui me trouvait là à sa place. Cela dit, lui n'était pas là, car je ne l'avais jamais vue auparavant.
« Tu es adorable quand tu t'énerves. » dis-je à la jeune femme.
Le mot exact était sexy. Mais je ne me voyais pas lui dire devant tout le monde que je la trouvais incroyablement sexy ! Ce qui ajoutait du charme à ce moment, à cette jeune femme et à ce lieu, c'était qu'on s'y était rencontré. On avait déjà fait connaissance auparavant, mais c'était ici que tout avait réellement commencé. J'avais vraiment bien fait de décrocher ce job. Et heureusement qu'on ne s'était pas montré trop timide et qu'on avait passé ces journées ensemble, ici. Parce que ce qui avait suivi était magique !
Mon portable se mit à vibrer tandis que Anna tirait son premier coup. Je lu le texto avant de faire une petite moue. C'était Rebekah, bien évidemment. Elle me disait quelque chose qui n'allait pas spécialement plaire à Anna.
« Le prochain tir, pense au fait que Rebekah m'a textoté pour me dire qu'elle amènerait des sandwich pour ce soir. Histoire de ne pas se voir que trente secondes autour d'un feu. Elle amène un ami également. »
Je me doutais que cette fois ci, Anna mettrait dans le mile de non pas un, mais deux ballons. Deux d'un coup, c'était un exploit. Rare étaient ceux qui y arrivaient. Et encore plus rares ceux qui le faisaient en se montrant totalement sexy. Enfin... adorable !
« Je pense que là tu auras ta grande peluche. Car le monsieur va se montrer très gentil et... »
« Fichez le camps d'ici ! » dit-il catégorique en mettant un grand panda dans les bras d'Anna.
Ok... pour la politesse, on repassera. N'empêche, on allait faire des jaloux, car on était les seuls avec un grand panda dans les bras.
« Ca va aller ou tu veux que je te le porte ? On pourrait peut être retourner à la consigne et aller tout déposer à l'hôtel, ça sera plus simple. D'ailleurs en parlant de l'hôtel, j'espère qu'il n'y aura pas de lapin géant cette fois ci. » lui dis-je avec un petit sourire.
Car je n'avais pas préparé le terrain, et je ne pourrais pas le faire disparaître ou le rendre moins effrayant... enfin, moins lapin... Anna n'aimait pas les lapins. Du moins le lapin de pâques. J'avais jamais compris lequel elle n'aimait pas réellement, vue qu'elle bossait avec le vrai. C'était une histoire compliquée. Mon portable vibra une nouvelle fois. Je lu le texto, avant de plisser des yeux et de m'arrêter de marcher.
« Quoi ?? » m'exclamais-je en relisant une seconde fois. « Pourquoi elle me précisait ça ? » demandais-je avant de tendre le portable à la jeune femme.
Elle pouvait y lire : « En plus Anna va le trouver terriblement sexy ! » Déjà, il fallait dire "adorable", et ensuite : pourquoi Anna, mon Anna, devait le trouver terriblement sexy ? o_O
Anna D'Arendelle
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Cette nana était une vraie plaie. Je ne voyais pas d’autres qualificatif pour la désigner. Même quand on faisait tout pour passer le moins de temps possible avec elle, elle faisait toujours en sorte de s’incruster. Elle se rendait pas compte qu’elle était l’élément indésirable ? Manifestement pas, malheureusement. Heureusement, le tir à la carabine m’aidait largement à me défouler, à la place des ballons j’étais en train d’imaginer la tête de Rebekah. Je sais pas pourquoi, mais ça me faisait un bien fou. Pour ça d’ailleurs, que je prêtais même pas attention à l’impolitesse du type qui tenait le stand une fois qu’il me jeta limite la peluche dans les bras. De toute façon, je me demandais comment les gens faisaient pour ne pas se rendre compte que tout, absolument tout ici était truqué. Même sans le savoir, il suffisait d’observer les différents stands de jeux pour se rendre compte qu’il y avait un truc qui marchait pas. Alors, soit les gens étaient complètement nœud nœud. Soit, ça ne les dérangeait pas plus que ça.
Je jetais un regard au message qu’elle venait d’envoyer à Aaron sans même chercher à retenir mon exaspération qui se manifesta par un soupire, ainsi qu’une paire d’yeux levés au ciel.
- S’il est comme elle, je sens que ça va être très long comme entrevue, faut qu’on trouve un moyen de s’éclipser rapidement
Parce que je n’avais aucune envie de faire la connaissance d’un des potes de Rebekah, plutôt crever en fait. Déjà que elle, elle était difficilement supportable, alors si on en rajoutait un autre. Je sentais que j’allais pas réussir à rester aussi subtile que je le voudrais.
- Si seulement, on pouvait perdre Rebekah dans la maison hantée soupirais-je
Oh oui, si seulement… C’était juste un « rêve » si on peut appeler ça comme ça. Etant donné, qu’il y avait peu de chances qu’on arrive à la paumer là-dedans. M’enfin on pouvait toujours espérer hein. J’avais pas spécialement envie de me la coltiner pendant tout le séjour. La dernière fois, m’avait suffi. On comprenait donc, que je ne sois pas hyper emballée à l’idée de retenter l’expérience. On peu pas être pote avec tout le monde, des fois on a des atomes crochus avec des gens, et des fois pas. C’était le cas aussi.
- T’as raison, pour la consigne c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Et comme ça, on pourra se préparer psychologiquement à l’épreuve qui nous attends ce soir plaisantais-je
Disons qu’un peu de répit ne nous ferait pas de mal. On pourrait même en profiter pour visiter la ville. La dernière fois, mon séjour concernait Coney Island uniquement. Mais cette fois-ci, rien ne nous empêchait de modifier un peu le programme. Et puis, j’admettais que le plus loin je me tenais de Rebekah, et mieux je me portais. Pas besoin, d’être devin pour se dire qu’il s’agissait de la même chose pour Aaron.
- Hé ! J’y pense dis-je pour se débarrasser de Rebekah et de son pote, il y a qu’a dire qu’on doit absolument aller à la nocturne du musé de Brooklyn. Je crois pas que ce soit le genre d’activité qu’elle aime faire alors avec un peu de chance, elle voudra pas s’incruster. Et si ça suffit pas, on rajoute la visite du jardin botaniques.
Le pire étant, que si elle s’incrustait, j’étais vraiment capable de faire tout ça, juste pour l’enquiquiner. Personnellement, ça me dérangeait pas de visiter un musé ou des jardins botaniques. En revanche, j’étais curieuse de voir combien de temps, elle, elle tiendrait. Parce que vu sa personnalité, ça devait typiquement être le genre de trucs qu’elle classe dans la catégorie « chiant à mourir ». Et elle aurait beau tenter, de proposer autre chose, têtue comme j’étais je continuerais la visite jusqu’à ce qu’elle en ai marre et qu’elle décide de tailler la route sans nous. Et pendant que je méditais là-dessus, nous étions arrivés à la consigne afin de reprendre nos sacs. Pour aller jusqu’à l’hôtel ce n’était non pas le train mais le tramway qu’il allait falloir prendre. Avec la grosse peluche de Panda, ça allait être un peu galère mine de rien. Même si on s’en était quand même pas trop mal tiré. Quelques personnes nous avaient regardés bizarrement, mais j’y avais pas prêté plus d’attention que ça. A présent nous étions dans le hall de l’hôtel à attendre bien tranquillement que ce soit notre tour, parce que d’une la réceptionniste semblait trop occupé à taper la discut’ avec sa collègue pour bien faire son travail, et quand finalement elle se décida à bosser un minimum, elle semblait faire exprès de prendre son temps :
« Vous désirez ? » Demanda-t-elle sans nous jeter un regard
- On a réservé une chambre au nom de Mcadams
Qu’est qu’on voulait d’après elle ? Qu’elle nous file des conseils de commérage ? Je savais pas si les gens ici, le faisaient exprès ou bien qu’on avait juste pas de bol avec Aaron. En tout cas, je la laissais pianoter sur son clavier d’ordinateur attendant qu’elle nous file enfin les clefs :
« Désolée, je ne vois aucune réservation à ce nom » annonça-t-elle d’un ton pas du tout désolé en réalité. Je jetais un coup d’œil à Aaron. C’était une blague c’est ça ? Il y avait forcément une erreur quelque part. Il avait eu le mail de confirmation comme quoi, la chambre était bien réservé, je le savais puisqu’on avait tout préparé à l’avance pour pas qu’il y ai de mauvaises surprises.
Aaron McAdams
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« Vous êtes bien sûr de ça ? » demandais-je au réceptionniste en lui rappelant une nouvelle fois mon nom. « Pouvez-vous revérifier ? On l'a faite il y a quelque jours de ça. C'est au nom de Aaron McAdams. »
« Je suis désolé, Monsieur et Madame McAdams, mais nous n'avons rien. »
Il semblait réellement désolé, tandis qu'une autre personne le rejoignait pour voir ce qu'il en était. Apparemment, la réservation avait du mal se faire. Pourtant tout avait été réglé correctement avant d'arriver. Ca n'aurait pas dû arriver. On était dans le bon hôtel, le bon jour, et...
« Ah ! Excusez moi, je viens de vous trouver ! » s'exclama l'homme avec un grand sourire, tandis que je tournais la tête vers Anna.
« Ca va aller. On a eu chaud. » lui dis-je avec un petit sourire, tandis que l'homme de son côté, pianotait quelque chose.
« C'est parce que vous m'avez parlé de chambre, et en réalité c'est une suite. Elle est au dernier étage, avec vue sur la mer. Il vous faudra juste remplir cette fiche, s'il vous plaît. »
Je l'observais sans trop comprendre. Il entendait quoi par suite ? Suite comme les immenses chambres avec petit frigo et tout le grand luxe ? On s'était trompé en réservant et on avait pris quelque chose hors de nos moyens ?
« Euh... vous êtes sûr ? On a du faire une erreur lors de la réservation. On a pris une chambre basique avec possibilité de vue sur la mer. »
« C'est fort possible. C'est noté comme quoi vous avez été surclassé. »
« Ah bon ? Enfin... c'est normal ? Ca arrive souvent ? »
« Non. Mais là c'est assez exceptionnel. La réservation a été faite au nom de McAdams, mais surclassé par Monsieur Bloomwood en personne. »
Je sentis un haut le coeur. Anna ne comprenait peut-être pas ce que tout cela signifiait, mais ce nom avait martelé mon esprit. Comme pour répondre à une question imaginaire, le réceptionniste précisa :
« Monsieur Bloomwood est le propriétaire de l'hôtel. Il l'a racheté l'an passé. Il vous a donné la suite royale. »
« Ah... » laissais-je échapper. « Et on peut avoir une chambre normale ? » demandais-je sous les yeux ébahis du réceptionniste.
« Pardon ? Mais voyons monsieur, c'est une chambre de luxe qu'on ne donne qu'à nos plus fidèles clients. De nombreuses célébrité ont dormis dans cette suite. Qui plus est, c'est tout frais payé. Elle vous reviens au tarif d'une chambre ordinaire. »
« Oui... » murmurais-je une nouvelle fois avant de me tourner vers Anna.
Ca pourrait être cool de bénéficier d'une suite. On n'aurait jamais pu se la payer sans ça. Mais je me demandais ce que cela allait impliquer. Et puis, mieux valait prendre la décision à deux, n'est ce pas ?
« Bloomwood, c'est un nom que je connais. » dis-je à la jeune femme. « A dire vrai, c'est le nom de famille de Rebekah. Celui qu'elle tient de son père. Mais je ne savais pas qu'il possédait cet hôtel. »
« C'est récent, cela remonte à moins d'un an, Monsieur McAdams. » précisa le réceptionniste.
« Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Enfin, on voulait des vacances de rêve et là, c'est sûr, c'est une occasion en or. Mais... enfin, c'est toi qui décide. Ca te tente ou pas ? » lui demandais-je hésitant.
J'espérais que ce qu'il faudrait faire en échange ne soit pas trop gros...
Anna D'Arendelle
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O-kay c'était quoi exactement ce boxon ? Au final, notre réservation n'était pas annulé, on avait "juste" été surclassé. La question que je me posais c'est si Rebekah était pleine aux as pourquoi est-ce qu'elle bossait à Coney Island ? Non parce que quand on peu surclasser des gens comme ça sans leur demander leur consentement avant, on a clairement pas besoin de bosser dans un parc d'attraction. J'en avais marre, et j'étais certaine de me coltiner un début de migraine -ou alors c'était juste mon imagination ce qui était probable également-
Tout le monde semblait pendu à mes lèvres, attendant que je donne la réponse finale. C'était une vrai torture. Si ça n'avait tenue qu'à moi j'aurais dit non clairement. On voulait une chambre de rêve ? Pas de soucis. J'étais sûr que le père d'Aaron pourrait nous obtenir ça sans trop de dégâts -genre des raisins bioniques et miro. Et pourtant les dieux d'Arendelle m'en soient témoins, ce serait un véritable supplice de devoir faire appel à lui. Mais en comparaison, devoir un truc à Rebekah me faisait l'effet de passer sur la chaise électrique -et NON je n'exagérais rien.
Inspirant un bon coup, je me retournais en direction du réceptionniste. Toute trace d'agressivité semblait s'être envolé. A la place j'allais faire fonctionner mes méninges, et me rappeler de tous les cours de protocole, diplomatie, étiquette, bienséance et j'en passe que mes parents avaient tenté de me fourrer dans le crâne sans grand succès -je préférais nettement rendre le personnel du palais dingue en mettant en place de nombreuses tentative de carapatage-
- Écoutez dis-je la suite royale doit sûrement être un endroit super, et qui accueille tout un tas de célébrité mais franchement ça me gêne. Je ne connais pas ce monsieur Bloomwood. Et je suis un peu sceptique quant au fait que ce soit vraiment lui qui nous ai surclassé
Je jetais un regard scrutateur au type. Il y avait anguille sous roche, c'était trop louche et trop beau pour être vrai et à le voir se dandiner sur son siège quelque chose me disait que ouais il y avait bien un truc qu'allait pas
« C'est que...Ce n'est pas exactement monsieur Bloomwood qui a réservé cette suite » admit-il « En réalité c'est mademoiselle Bloomwood qui l'a fait à son nom »
J'inspirais un grand coup, sentant doucement la moutarde me monter au nez. J'en avais marre de toutes ces conneries sérieusement. On pouvait pas juste avoir un séjour tranquille ? Sans Rebekah, sans surclassement et je ne sais quel autre bêtise. Non vraiment, toute ces histoire ça devenait méga pénible. On se "débarrassait" de nos problèmes personnels (en d'autre terme la famille) et on s'en récoltait d'autres. A croire qu'on était définitivement maudit. Okay si tout se passait comme prévus ce serait vachement ennuyeux. Mais moi ce que j'aimais c'était l'aventure la vrai celle avec un grand "A". Pas les embrouilles qu'on se prenait de manière quotidienne. Allez Anna, pensées positives :
- Bon, donnez nous les clés de la chambre qu'on a réservé s'il vous plaît
J'avais fait un immense effort, en restant le plus polie et le plus courtoise possible (un vrai miracle quand on connaissait ma patience qui était tout sauf infinie). Je voulais en finir le plus rapidement avec la case « hôtel ». Le mec semblait pas hyper à l’aise. Quoi ? Rebekah était-elle un dragon pour qu’ils en aient tous peur à ce point ? l’idée me fit intérieurement ricaner.
« Je ne peux pas, mademoiselle Bloomwood sera furieuse » couina-t-il « Je risque de perdre mon travail » poursuivit-il d’un ton affreusement larmoyant.
Et voilà, maintenant c’était moi le monstre, parce que j’étais à deux doigts de faire renvoyer un pauvre mec qui n’avait rien demandé à personne. A croire que j’avais définitivement un karma pourrit
- Eh bien, si mademoiselle Bloomwood vous renvoie pour « ça » c’est que clairement, elle ne mérite pas que l’on se tue à la tâche pour elle. C’est pourquoi, vous pouvez toujours appeler ce numéro et déposer votre candidature. Vous n’avez qu’a dire que vous venez de notre part.
Je venais de sortir une carte de visite que le père d’Aaron nous avait refilé il y a plusieurs mois, soit disant que si jamais la ligne était « occupé » il y avait son numéro d’urgence. En résumé, si le contacte divin foirait essayait le téléphone comme des humains normaux. On s’était regardé, se demandant ce qu’on allait en faire. Mais au final, on lui avait trouvé une utilité à ce machin. Et voilà, comment on pistonnait un mec pour qu’il bosse à S-life. Même si je n’étais pas sûr qu’il y gagne quoi que ce soit en réalité. A la limite, c’était pas mes oignons. Moi, je voulais juste ne rien devoir à Rebekah. Et pour une fois, que le père d’Aaron pouvait s’avérer utile, j’allais certainement pas cracher dessus. D’ailleurs le réceptionniste se décida timidement à prendre la carte -Brave gars-
« Et si..Mademoiselle Bloomwood me demande des comptes »
Je soupirais mais c’est pas vrai, j’étais pas sa mère. Il pouvait pas se prendre en charge tout seule comme un grand ?
- Dites lui qu’on achète pas les gens.
Voilà. Simple et efficace. Elle voulait être notre amie ? -Cette idée me faisait intérieurement grimacer- qu’elle change de comportement et peut-être qu’on pourrait reconsidérer la chose. En attendant, avoir des billets gratuits aux gens, et leur donner la suite royal, monnayant « service » c’était pas de l’amitié. Encore une fois, si on avait vraiment voulu se vautrer dans le luxe, on aurait pas eu besoin de son aide. Sauf, que j’avais beau être une princesse. Je me satisfaisais parfaitement de ma vie « simple ». Alors ouais, j’étais en début de carrière, je gagnais pas des milles et des cents -Aster ne pourrait m’augmenter qu’en fin d’année- mais cette vie elle m’allait. Le réceptionniste, nous tendit finalement les clés de notre chambre que j’attrapais non sans soulagement. Une bonne chose de faite.
Aaron McAdams
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faisait froid... ! »
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Anna avait tenté de dissuader le gérant de l'hôtel, qu'on ne connaissait pas ce monsieur Bloomwood, même si du coup, lui, il semblait nous connaître. Un grand sourire illumina le visage de l'homme.
« Monsieur Bloomwood ! C'est une personne merveilleuse, très grande, avec beaucoup de cheveux, qui aime son personnel. Il s'occupe vraiment très bien de nous. Il est toujours aux petits soins. C'est un être si charmant et un excellent gérant ! »
Euh... il avait des étoiles dans les yeux quand il disait cela, ou c'était qu'une impression ? Je me demandais dans quel sens ce type s'occupait bien de son personnel... car là, on avait un employé totalement amoureux sous les yeux. Anna enchaina en disant que ce n'était pas le père, mais la fille qui s'était occupé de la réservation.
« Mademoiselle Bloomwood ! Elle est si généreuse, si bien vivante, si épanouie. Vous savez qu'elle sait jouer de six instruments différents et tous en même temps ? Elle est incroyable ! »
J'imaginais Rebekah avec un piano, une guitare, un saxophone, une harmonica, un violon et un triangle, tous dans ses mains, et y jouant en même temps. Cette image était grotesque. Je me demandais quels étaient ces six instruments. Juste par curiosité, faudrait que je lui demande quand on la verrait ce soir. Anna s'impatienta en demandant les clés de la chambre qu'on avait réservé, et non celle qui nous était généreusement offerte. Anna lui tendit une carte de mon père.
« Attends, t'es sûre là ? » lui demandais-je.
Elle savait dans quoi elle allait mettre ce pauvre type ? Déjà que c'était un humain lambda et non un habitant de Storybrooke, mais en plus le mettre en relation avec mon père, c'était pas la meilleure des idées. Il semblait gentil, qui plus est. Le réceptionniste fini par donner la bonne clef à Anna et nous proposa même de monter nos bagages. Je le laissais faire. Autant profiter un peu des services de cet hôtel. On entra du coup dans l'ascenseur.
« Tu t'es débrouillée comme une chef. » murmurais-je à Anna en déposant un doux baiser sur sa joue.
Les chiffres défilés jusqu'à celui tout en haut. On était au dernier étage. C'était pas mal, car il y aurait une magnifique vue. A peine on avait franchis les portes qu'on avait eu le droit à un tapis rouge par terre et une tapisserie vraiment classe sur les murs. Le plafond était lui même décoré. C'était un hôtel tout ce qu'il y avait des plus charmants. Une fois arrivé devant notre chambre, l'homme en sortit une clef, qu'il mit dans la serrure. Puis, il l'ouvrit en grand.
La chambre était grande, spacieuse et hyper bien éclairé. Comme je l'avais envisagé, de la fenêtre on avait une merveilleuse vue sur le parc au loin. Tout allait être des plus adorables, même si je me posais quand même une question : comment pouvaient ils financer tout ça, vue le prix des chambres ? Qui plus est, on avait eu une promo lors de la réservation. Puis, tout à coup, je songeais au fait que c'était vraiment trop beau et trop irréaliste. Le lit était à baldaquin. On avait une petite table avec des chaises et une porte menant à une salle de bain, qui vue d'ici semblait aussi luxueuse que la chambre. Quant à une autre salle, c'était... oh mon dieu... un jacuzzi ? Et dans le seau là bas, ce n'était pas du champagne ?
« Juste une question... c'est bien notre chambre ? »
« O-u-i... » répondit timidement le réceptionniste.
Ok... il avait accepté de nous donner notre chambre, mais il nous avait conduit à la suite que Rebekah avait fait réserver pour nous. Ce type tenait tant que ça à sa place ? Et surtout à se faire bien voir de la demoiselle Bekah ?
« Pitié, prenez là ! Je ne vous demanderais même pas de pourboire. Mais je ne veux pas décevoir mademoiselle Bloomwood. Elle est si généreuse et gentille avec moi. Vous comprenez n'est ce pas ? »
Je jetais un oeil à Anna, avant de soupirer.
« C'est d'accord. Mais je veux payer la différence. »
L'homme hésita, mais comme ça semblait un bon compromis, il m'indiqua la somme à payer qui représentait plusieurs choses. D'abord, c'était la différence entre le prix qu'on avait payé pour la petite chambre, et le prix de cette suite. Et ensuite, c'était l'équivalent de deux années de salaire de quand je travaillais ici pour l'été. J'avais hésité un petit moment avant de sourire.
« Après tout si c'est un cadeau, on peut difficilement refuser, n'est ce pas ? »
C'était totalement hors de prix ! Mieux valait accepter le cadeau que de payer la différence qui nous ferait avoir un prêt sur 10 ans. Et puis, si le prix à payer était simplement de passer une soirée avec Bekah, ça pourrait le faire.
« Il faudra qu'on lui offre un petit truc en échange, comme ça on sera quit. Du chocolat ? »
« Elle adore le noir. Le fort, le robuste. »
On parlait toujours de chocolat, n'est ce pas ? Ce mec était bizarre...
« Et fourré à l'orange. »
Il avait toujours ces étoiles dans les yeux. C'était vraiment dérangeant. Je sortis un petit billet d'un dollars de la poche, que je lui tendis quand il nous laissa enfin tranquille. Puis, je me tournais enfin vers Anna, pour voir sa réaction.
« Faut qu'on arrête de réfléchir et qu'on se contente de vivre l'instant présent. C'est pas quelque chose qu'on pourra toujours se permettre. Autant en profiter. Qui plus est, on a un jacuzzi. T'as vue ça ? T'as déjà été dans un jacuzzi ? Y'en avait un chez Egéon à l'époque, et on s'y éclatait le soir avec Melody ! »
C'était la bonne époque. On allait s'y éclater ici aussi.
Anna D'Arendelle
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J’hésitais. La situation échappait totalement à mon contrôle et j’hésitais. Non pas pour changer de chambre. Là dessus j’avais pris ma décision, même si je sentais qu’on allait devoir gentiment prendre la suite réservée par Rebekah pour pas que le réceptionniste insiste encore plus lourdement. Non, là où j’hésitais c’était de définir exactement si : Nous venions tout juste de débarquer dans la quatrième dimension, si on faisait passer un lavage de cerveau à tous les employés du père de Rebekah pour qu’ils vouent une admiration sans borne à cette dernière, si le type avait fumé et pas que la moquette ou bien s’il était tout simplement cinglé. Je saurais pas dire laquelle des options me semblait la plus crédible. En ce qui concernait le chocolat, pas de soucis elle l’aura...Mais ce serait pas moi qui le ferait. Alors ça jamais ! Non j’allais gentiment refourguer la commande à Aster. Il y avait pas de raison pour que LUI le fasse quand ça l’arrange et pas moi. Intérieurement je grimaçais. Franchement, je passais trop de temps avec lui, ça déteignait sur moi :
- Egé-quoi ? Demandais-je bêtement lorsqu’Aaron me parla. J’avais à peine écouté ce qu’il disait pas franchement remise de ce qui venait de se dérouler devant mes yeux. C’était complètement surréaliste. Ah ouais le frangin de Melody c’est ça ? Repris-je
J’en avais vaguement entendu parler. A défaut de l’avoir rencontré. Et franchement, je crois que ça m’allait très bien comme ça. Il avait l’air d’avoir hérité du gène connard lui aussi -c’est du moins ce que j’en avais conclut- un peu comme leur père en somme. Mel’ était peut-être pas un ange, mais honnêtement j’estimais qu’elle était la plus à plaindre dans l’histoire. Elle avait sacrément dégusté, et j’avais de toute façon jamais aimé la manière dont son père se comportait avec elle. Comme si elle était sa « chose ». C’est pas comme ça qu’un père doit traiter sa fille. Bon, okay le mien avait pas été un modèle non plus -Nous enfermer dans le palais avait juste encore plus cultivé la paranoïa d’Elsa- mais je me souviens qu’avec moi, il avait toujours été cool -c’est pas tous les rois qui autoriseraient leur fille à prendre des leçons d’escrime.
- Okay soupirais-je essayons de passer un séjour de rêve comme on le voulait et tentons d’oublier cinq minutes Rebekah. Même si ça risque d’être dur admis-je avec une légère grimace.
Cette fille c’était comme la vermine : difficile à éradiquer. Elle avait définitivement la peau dure -un peu trop même de mon point de vu- quoi que l’on fasse elle était scotché à nous comme de la super glu. A croire que je me payais vraiment un karma pourrit. C’était du moins la seule explication qui me venait à l’esprit. Soit ça, soit j’avais été maudite le jour de ma naissance. Sauf qu’aux dernières nouvelles, je m’appelais pas Aurore et il y avait pas de fée à Arendelle. Il y avait des Trolls, mais c’était pas franchement leur kiff de maudire les gens.
- Tu sais quoi, t’as qu’a mettre ça en route, moi je vais appeler Tess pendant ce temps là. Je lui ai promis de le faire dès qu’on arriverait à l’hôtel.
Elle voulait s’assurer qu’on était bien arrivé et qu’on passait une bonne semaine. Pour le premier la réponse était oui, pour le second malheureusement il était encore trop tôt pour le dire. Je croisais les doigts et les orteils pour que la contrepartie ne soit « que » passer la soirée avec Rebekah. C’était déjà bien au dessus de mon seuil de tolérance. Alors le reste, je préférais ne pas l’imaginer. Attrapant mon téléphone, je partis jusqu’à l’immense sale de bain afin de pouvoir appeler ma « Belle mère ». Ça me faisait bizarre de me dire ça. Je veux dire, elle avait l’air ultra jeune. Alors de se dire qu’elle était déjà grand-mère Bah ça faisait bizarre. Cherchant le numéro dans le répertoire, j’appuyais sur l’écran de mon smartphone afin d’appeler :
« Allo ? » prononça la voix à l’autre bout du fil
- Bonjour Tess, c’est Anna
Bonsoir aurait peut-être été plus approprié en fait. Roh et puis on s’en fiche après tout.
« Vous avez fait bon voyage ? Tout se passe bien pour vous ? » s’enquit la mère d’Aaron
- Oui le voyage s’est super bien déroulé. Pour le reste disons que c’est digne d’un gag. On a été « surclassé » figurez-vous. Et c’était toute une histoire ce machin.
Je m’apprêtais à raconter la suite, quand plusieurs coups furent tapés à la porte. Je n’y prêtais pas plus d’attention que ça, mais comme ça se répétait. Je supposais qu’Aaron était occupé
- Heu Tess, si ça vous dérange, je vous rappelle juste après. Apparemment il y a encore un soucis ou je ne sais quoi. Vous en faites pas pour nous, on gère.
Je raccrochais, après lui avoir assuré que tout irait bien, et sortie de la salle de bain, pour ouvrir la porte de la chambre. Une nana et un autre type portant l’uniforme de l’hôtel s’empressèrent d’entrer avec un chariot
« Room Service ! » S’écria d’ailleurs cette dernière.
Leur jetant un regard franchement suspect, je laissais mon regard s’égarer quelques instants sur le chariot tout aussi suspicieuse
- On a rien demandé dis-je finalement.
C’était quoi encore cette arnaque. Qu’est qu’on allait devoir à Rebekah ? Elle était au courant qu’on restait là pour une seule semaine seulement et qu’on avait pas l’intention de rester plus ? J’avais pas envie de devoir lui « rembourser » tout ça pendant dix ans. Heureusement, que Storybrooke n’apparaissait sur aucun document officiel. On aurait au moins la paix là-bas. Elle ne pourrait pas nous y poursuivre.
« Oh ne vous en faites pas ! » Annonça la bonne femme d’un ton guilleret. « Mademoiselle Bloomwood a tout prévus »
- Je vois...Et je suppose que ça aussi on peu pas le refuser, parce que sinon ça ferait de la peine à mademoiselle Bloomwood qui est tellement merveilleuse
« Oh la la vous n’avez pas idée ! » S’exclama-t-elle les yeux brillants « Mademoiselle Bloomwood est tellement attentionnée un véritable ange »
Okay...Alors non seulement « sarcasme » était un mot inconnu pour eux mais en plus, ils semblaient tous complètement lobotomisé. Eh bah ça promettait ce séjour...