« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le restant du week end c'était bien passé. On avait eu Matthew au téléphone, même si il ne savait pas encore parlé. Et apparemment, il bavait et mangeait tranquillement pendant qu'on n'était pas là. Tess nous avait assuré que tout se passait bien. De notre côté, on avait profité des attractions, sans l'intervention de Rebekah ou de mon père. On s'était offert une gauffre et on avait profité au maximum de ces jours ensoleillés. Quoi qu'il nous arriverait ensuite, on pourrait se vanter d'avoir au moins eu deux jours de total tranquilité. Ca n'était plus arrivé depuis fort longtemps.
De retour à Storybrooke, j'avais fait ce que chaque personne normalement constitué devrait faire au moins une fois dans l'année. C'était de passer par chez le dentiste. Depuis quelque temps, une de mes dents me faisait mal. Et heureusement que j'étais allé tôt à mon rendez vous, car ça aurait pu être beaucoup plus grave. D'ordinaire mes dents se portaient bien. Quand on est un demi dieu, on ne souffre pas de ce genre de choses. Nos dents tout comme le restant de notre corps se régénère. Ca évite de finir chez le dentiste tous les 36 du mois. Mais là maintenant, je ne possédais plus cette faculté, et comme beaucoup de monde, je devais vivre avec la peur de subir la fraise ! Les dentistes étaient des sadiques en puissance ! Même Regina n'arrivait pas à leur hauteur.
Quand j'avais rejoins Anna ce jour là, j'avais un mal fou à articuler, vue ce que m'avait fait subir le type qui se prétendait être un médecin. Du coup, j'avais évité au maximum d'ouvrir la bouche. Jamais je conduirais Matthew à lui. Il fallait le préserver. Ca serait peut être une bonne chose de ne pas lui faire utiliser sa machoire et de se contenter de lui faire des injections de nourriture. La piqure serait sans doute moins douloureux. Et pourtant, je n'étais pas quelqu'un de sensible ou fragile... enfin pas vraiment.
« Dentiste. » me contentais-je de préciser à la jeune femme en lui indiquant ma mâchoire.
Ne pas pouvoir parler, signifiait aussi ne pas pouvoir embrasser. Les lèvres de la jeune femme me manquait, mais rien que faire l'effort d'ouvrir la bouche me faisait faire la grimace. Je me demandais pour combien de jours j'en aurais. J'espérais juste que ce genre de chose ne se comptait ni en semaines, et encore moins en années !
On avait fixé ce rendez vous après mon dentiste et après son rendez vous à elle, ici, au centre commercial. Est ce que c'était une bonne idée de se retrouver devant un Burger King ? Sans doute que non, vue que je ne pouvais pas avaler quoi que ce soit. Et pourtant, c'était pas la faim qui manquait... Je me demandais ce qu'elle avait dans les sacs qu'elle avait posé juste à côté d'elle. La curiosité était un bien mauvais défaut, mais ça me changerait les idées de trouver ce qu'ils pouvaient bien contenir. Des vêtements ? Du maquillage ? Des cadeaux pour Matthew ? Une belle récompense pour moi vue que je sortais du dentiste ?
Anna D'Arendelle
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Tout c’était bien passé, pendant notre Week End. J’étais revenu avec des cadeaux pour un peu tout le monde, notamment les parents d’Aaron pour les remercier. Matthew, avait sûrement été le plus gâté, vu qu’il avait eu droit à la grosse peluche gagné au stand de tire à la carabine. Aujourd’hui, on avait prévu de se rencarder devant le Burger King, avec Aaron. J’avais un rendez-vous au centre commercial avec Anya. Elle m’avait invitée à son mariage, et je lui avait donc demandé de m’aider dans le choix de ma tenue. Plaisantant sur le fait, que je ne voulais surtout pas lui faire de l’ombre le jour de son mariage. Même si la vrai raison, c’était surtout que j’étais pas hyper shopping, et qu’elle non plus. Alors à deux, la corvée passerait mieux. Et comme ça, je pourrais réussir à me dégoter un truc qui ferait pas trop nunuche. Non parce que souvent les robes qu’on trouvait au centre commercial, c’était franchement pas le top. A croire qu’ils prenaient toutes les filles pour des cruches à fanfreluche.
Les robes que je portais à Arendelle, étaient quand même beaucoup plus classe, et plus sobre que ce qu’on pouvait trouver ici. J’avais songé à leur envoyer une lettre un jour pour qu’ils se remettent à la page. Mais au final, je l’avais pas fait. Inutile de gâcher du papier pour rien. S’ils avaient pas bon goût en terme de tenue un peu « habillées » c’était pas de notre faute de toute façon. Et le bon goût ou on l’a ou ne l’a pas.
Si Elsa, n’était pas bah...Elsa je suis certaine qu’elle aurait pu avoir sa propre boutique de vêtement ici. C’est totalement le genre de truc qui lui aurait convenue. Peut-être que je devrais lui en toucher un mot la prochaine fois que je la verrais. Rangeant l’idée dans un coin de ma tête, on s’était retrouvée toutes les deux avec Anya, on avait fait le tour des boutiques pour dégotter finalement un truc sur lequel on avait été toute les deux d’accord. Et après avoir passé un bout de la matinée à regarder des trucs plus intéressants que les fringues, on s’était séparée. J’en avais d’ailleurs profité pour acheter deux trois trucs en plus notamment un cadeau pour la mariée. Je connaissais pas suffisamment le marié pour lui prendre quelque chose également malheureusement.
Mes sacs, en mains j’avais finalement, rejoint Aaron qui ne semblait pas vouloir ouvrir la bouche. Lui jetant un regard étonné il se décida finalement à me donner de plus amples explications
« Dentiste. » Dit-il en indiquant sa mâchoire
- Ah répondis-je
Wouaw, ça c’était de la répartie « Ah ». Bravo Anna, t’aurais pas pu trouver quelque chose d’autres. Un peu plus et je me serais tapé le front avec le plat de ma main devant ma débilité. A croire que je le faisais exprès en fait. Mais en attendant, je me sentais un peu comme une grosse débile. Je m’étais dit que j’allais acheter des pâtisseries pour ce soir, et au final il pouvait pas les manger. D’ailleurs, son regard bifurquait dangereusement vers mes sacs :
- C’est une robe, entre autre lui expliquais-je une amie à moi se marie en mai, et elle m’a invitée. C’est d’ailleurs avec elle que j’avais rendez-vous ce matin. Il y avait aussi des pâtisseries pour ce soir. Mais maintenant je me sens débile.
Et le Burger King semblait pas être l’idée du siècle pour aller manger. Même si les hamburgers c’était pas ce qu’il y avait de plus difficile à mastiquer, je pouvais me douter que s’il avait mal aux dents à cause de son passage chez le dentiste. Ce qui était assez ironique d’ailleurs si on y réfléchissait bien, si on allait là-bas c’était justement pour éviter ce genre de problèmes.
- On peut toujours essayer le traiteur végétarien si jamais tu as trop mal, ils ont sûrement des trucs du genre soupe ou purée. Et puis il est super sympa, c’est lui qui m’a conseillé, pour les fruits et légumes à mettre dans les petits pots de Matthew.
Oui, je m’occupais moi même de préparer les petits pots pour bébé que je donnais à Matthew. Ceux que l’on trouvait en super marché sentaient la mort, et j’avais confiance en ce qu’il pouvait vraiment y avoir dedans. Alors j’avais décidé que ce serait moi qui les ferait.
- Si je peux me permettre un conseil : tu devrais changer de dentiste. Je peux te donner l’adresse du mien, quand j’en ressors je peux parler normalement.
Aaron McAdams
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Une amie à elle l'avait invitée pendant que je me faisais charcuter la bouche ? La vie était cruelle. J'aurai préféré aussi recevoir une invitation de Melody, vue que c'était ma seule véritable amie, au lieu de finir avec une mâchoire qui me faisait mal.
« Hum hum. » approuvais-je.
Je ne savais pas comment faire pour mieux articuler, du coup je m'étais dit que des petits bruits, comme ceux que ferait un animal, ça serait pas mal. Et le "hum hum" était approprié. Car j'étais aussi content pour elle que surpris. Elle était invitée toute seule à un mariage ? Ca voulait dire qu'elle allait se retrouver avec une magnifique nouvelle robe que je ne pourrais même pas contempler ? Et du coup, je me posais une autre question.
« Soirai ? » prononçais-je difficilement.
Ca n'allait pas le faire, car les lettres ne se plaçaient pas correctement, et du coup les sons n'étaient pas les même.
« Soirée avec ? »
Peut-être que peu de mots, ce n'était pas l'idéal. Du coup, j'avais opté pour une autre solution. Je m'étais levé, me dirigeant vers le comptoir et demandant aimablement à la caissière si je pouvais lui emprunter un stylo, et des feuilles de papier. Au final, j'étais revenu avec des crayons de couleurs qu'on offrait aux enfants dans les menu enfants, et des serviettes qu'on pouvait prendre gratuitement dans un distributeur. Qui aurait cru que je n'arriverais même pas à demander convenablement un stylo à une caissière ? Elle avait du penser que j'étais légèrement atteins et que si elle me donnait des crayons de couleurs, je lui ficherais la paix. Une fois de retour à la table, j'avais écris du mieux que je pouvais. Car écrire avec des crayons de couleur sur une serviette c'était pas facile. A croire qu'aujourd'hui on voulait absolument m'empêcher de communiquer. Sur le bout de papier, j'avais noté :
« Soirée avec striptease ? »
J'aurais peut-être du être plus clair. Je m'étais empressé d'ajouter :
« Enterrement ? »
De vie de jeune fille. Mais c'était bien trop long à écrire. En tout cas la question était simple. Elle allait participer à ce genre de soirée comme on faisait avant tous les mariages ? Je n'avais rien contre, c'était une tradition ordinaire. Mais elle était une mère. On faisait ça quand on avait un enfant ? Bon ok... je pensais plus à moi là, dans le sens où j'avais pas spécialement envie que Anna mate d'autres hommes en petite tenue. Et pourquoi elle y allait seule ? Pas à l'enterrement mais au mariage. On ne savait pas qu'elle avait un mari et un enfant ? Même si on était pas marié.
« Moi aussi mariage. » écrivis-je.
Car oui, j'allais moi aussi me faire inviter à un mariage. Ca tomberait le même jour qu'elle. Resterait plus qu'à trouver de qui il s'agissait.
« Melody. » ajoutais-je.
C'était la seule personne qui m'avait traversé l'esprit. Et ce n'était qu'un tout petit mensonge. Car elle avait un copain. Elle pouvait très bien se marier dans quelque jours pour m'arranger le coup...
Anna D'Arendelle
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Bon bah tant pis pour mon idée du traiteur végétarien, qui proposait probablement des trucs plus adaptés aux soucis dentaires d’Aaron, il semblait pas vouloir aller ailleurs que Burger King. Et j’admettais que clairement son dentiste, devait avoir eu son diplôme dans une pochette surprise, je captais strictement rien à ce qu’il disait. Heureusement, il décida de remédier à ce problème en allant chercher de quoi écrire. Et si au début j’étais dans le flou je finit par ENFIN faire toutes les connexion nécessaire à la compréhension :
- Heeeu les enterrement de vie de jeune fille où il y a des Stripteaseur c’est juste vraiment pas le truc d’Anya dis-je en plissant le nez
Et pas le mien non plus d’ailleurs. J’étais même pas sur d’avoir envie d’un enterrement de vie de jeune fille si je mariais. D’ailleurs, techniquement c’était au témoin de le préparer. Et j’avais pas pensé à qui je pourrais éventuellement prendre pour témoin. C’était un peu compliqué tout ça. J’avais le temps d’y penser, c’était après tout pas comme si on allait prévoir dans les 10 jours qui viennent. Néanmoins, Aaron m’affirma être lui aussi invité à un mariage, celui de Mel apparemment. Et, même si j’aurais dût être super heureuse le fait qu’elle se marie -ça voulait dire que les choses se passait bien avec Emmet et c’était tout ce que je souhaitais à mon amie. Mais en même temps, je pouvais pas m’empêcher de le prendre un peu mal. On était amies non ? Alors, pourquoi est-ce qu’elle ne m’avait pas invité également ?
Anya, je comprenais qu’il n’y ai que moi, on avait des manières de penser un peu pareil. Dans le sens où on aimait les trucs simples. Alors qu’elle veuille quelque chose en petit comité avec juste les proches, et pas le copain, ni le cousin du meilleur ami d’un de ses invités en plus je comprenais. Peut-être que Mel, voulait juste un truc en tout petit comité également. Ils avaient vécu toute une partie de leur vie ensemble avec Aaron. Je comprenais qu’elle veuille qu’il soit là, mais j’pouvais pas m’empêcher d’être un peu déçus quand même.
Je piochais, distraitement dans ma portion de frite, les mâchonnant sans vraiment de conviction. Avant de secouer la tête, j’allais pas faire la tronche juste pour ça. Mel, devait avoir une raison valable. Suffisait juste de lui demander, j’irais la voir ou je l’appellerais tiens au moins pour la féliciter. C’était la moindre des choses après tout.
- C’est une super nouvelle ! Dis-je avec un peu plus d’entrain que tout à l’heure. Mais il va falloir lui acheter un cadeau alors. Et tiens ! Puisqu’on est dans le centre commercial autant le faire maintenant.
Il avait manifestement, finit de manger, et moi j’avais plus vraiment faim, alors je me levais, embarquant mon plateau, et mes sacs, après avoir débarrassé le dit plateau et l’avoir posé je sortis, Aaron sur mes talons. Le tout maintenant c’était de réfléchir à quoi lui prendre :
- Je me souviens quand j’étais petite, mes parents ont envoyés de la vaisselle à une cousine éloignée comme cadeau. Certaine mariées font également une liste de ce qu’elles aimeraient. La vaisselle, c’est trop nul et je sais même pas pourquoi les gens se sentent obligés d’en offrir. Mais le mieux c’est peut-être de contacter Mel et de savoir si elle a fait une liste. Comme tu peux pas parler je peux le faire pour toi proposais-je
Toute ma déception semblait s’être envolée. J’étais peut-être pas invitée, mais je voulais quand même offrir un super cadeau à mon amie. Parce qu’elle le méritait, et puis le mariage ça n’arrive qu’une fois dans sa vie -enfin sauf si on divorçait et qu’on se remariait mais c’était pas pareil. D’ailleurs tout en parlant, j’avais entraîné Aaron dans une boutique où ils vendaient un peu de tout. Je savais qu’ils faisaient aussi dans les cadeaux de mariage, alors autant être déjà sur place quand il appellerait Mel pour le lui demander.
- Il y a vraiment de tout et n’importe quoi ne pus-je m’empêcher de commenter
Et pas mal de n’importe quoi. Je voyais pas trop l’intérêt d’avoir un duo de serviette assortie avec les noms dessus par exemple.
Aaron McAdams
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Pourquoi je n'avais pas songé au cadeau de mariage ? Voilà que je me mettais dans une embrouille pas possible. Profitant du fait que Anna regardait les produits exposés dans la boutique, j'avais sortit mon portable pour envoyer un texto à Mel. Il était clair, net et précis et disait que si on lui demandait... oui, elle se mariait ! J'étais sûr qu'elle allait m'en envoyer un pour me rouspéter dessus, mais dans les minutes qui avaient suivis, je n'avais rien reçu.
« Tu sais, y'a peut être pas besoin de... »
J'avais totalement zappé que ma dent me faisait toujours mal. Le passage au dentiste n'était pas l'idéal quand on était amené à beaucoup parler ensuite. Du coup, j'avais tenté de prononcer le moins de mots possibles.
« Mel pas important. Anya mieux. »
Voilà qui était clair, net et précis. J'aimais bien les choses comme ça en ce moment. En tout cas, il allait falloir suffisamment captiver l'attention d'Anna sur Anya, pour pas qu'elle pense à Mel. Si ça se trouve, elle finirait par oublier ce que j'avais dit. Même si elle avait une trop bonne mémoire. Pourquoi je ne sortais pas avec une fille moins intelligente que moi ?
« J'ai précisément ce qu'il vous faut dans mon arrière boutique ! » précisa un homme qui nous adressa un grand sourire.
Il avait l'air plutôt gentil. Ca devait être le gérant de cet endroit.
« Mariage ? Baptême ? Confession ? J'ai absolument tout ce que vous désirez. C'est pour quand le mariage ? Ce sont des amis ? Des amis proches ? »
J'avais hoché la tête. C'était mieux que de parler. Enfin, je n'étais pas sûr que Anya était une amie proche. La preuve, elle ne m'avait pas invitée. Mais pour Anna, c'était surement le cas. Du coup, mieux valait opter pour un cadeau d'ami proche.
« Venez, n'ayez pas peur. Je suis quelqu'un de gentil ! »
Comme quoi je l'avais de suite bien jugé, vue qu'il nous confirmait qu'il était gentil ! On l'avait suivi derrière un rideau, afin d'entrer dans une salle remplie de cartons. Puis, il nous avait dirigé vers une porte au fond, qui était fermée par un cadenas.
« C'est bien protégé ici. » dis-je en regardant l'installation.
Pourquoi cette porte était fermée de la sorte ? Elle contenait quoi ? On l'avait laissé faire et j'avais pris la main d'Anna. Oui, je voulais lui rappeler ce que ça faisait de sentir ma présence à proximité d'elle. Le contact de ma peau contre sa peau. Lui remémorer tous ces bons souvenirs. Car si elle était focalisée sur ça, elle ne le serait plus sur Melody.
« Venez, entrez ! » dit-il avec le même sourire.
On venait d'arriver dans le hall d'un hôtel. J'avais tourné la tête pour voir la salle aux cartons, avant de visualiser le hall d'hôtel. C'était quoi ça ? Dans l'arrière boutique se trouvait l'entrée d'un hôtel ? Sans nous laisser le temps de lui poser la question, il s'était dirigé vers la réception. Il y avait même des fenêtres tout autour qui montrait un extérieur enneigé. Mais c'était quoi cet endroit ? Ce type était un sorcier ? J'oubliais parfois qu'on se trouvait à Storybrooke. Le décors était ancien et somptueux. Il y avait de magnifiques lustres sur le plafond. Tout était immense et vide. Pour ça sans doute que c'était dans une arrière boutique et non exposé à la vue de tous.
« C'est quoi ici ? »
« Overlook ! Un magnifique palace quatre étoiles où on trouve tout ce qu'on désire ! Je vous réserve une chambre ? La royale ? »
On avait assez donné niveau hôtel ces derniers temps. Et puis, on était ici pour un cadeau, n'est ce pas ? J'avais tourné la tête vers la porte par laquelle on était passé, mais elle avait disparue.
« Attendez, elle est où la porte ? » demandais-je en prenant mon temps, même si j'en avais pas envie, mais pas le choix avec ma dent.
« Disparue ! » dit-il en claquant dans ses doigts et en nous faisant un grand sourire. « La 426 serait pas mal pour vous deux. Vous êtes en couple, n'est ce pas ? »
Je hochais la tête une nouvelle fois. On pouvait dire qu'on l'était vue qu'on avait même eu un bébé ensemble... mais je ne voyais toujours pas pourquoi il nous demandait tout ça. Il venait de sortir une clef de sous le comptoir et la poser dessus.
« Vous allez passer un bon moment. »
« Euh... à dire vrai, on vient pour trouver un cadeau. »
« Oui ! Le premier est pour vous, le second pour l'hôtel. » dit-il le plus normalement possible.
J'avais porté un regard en direction d'Anna. Qu'est ce qu'il voulait dire par le premier était à nous et le second à l'hôtel ? Surtout qu'il fixait Anna en disant cela.
Anna D'Arendelle
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Tu m'explique pourquoi on tombe toujours sur des tordus de première ?
Qu’est qu’il me chantait là ? Comment ça Mel était pas importante ? Mais si au contraire ! En plus, je les avaient déjà faites les courses pour le cadeau de mariage d’Anya. J’avais pas simplement acheté une robe, j’en avais aussi profité pour lui prendre un truc. Et de toute façon, le gérant, fit rapidement son apparition. Si j’avais été toute seule, j’aurais certainement trouvé une excuse bidon pour partir. Parce que franchement, ce mec était méga louche. Il avait beau dire, qu’il était quelqu’un de « gentil » personnellement c’était quand on me sortait ce genre de baratin que je me méfiais. Mais, Aaron lui avait l’air de lui faire confiance. Peut-être que j’étais juste un peu trop parano et que je me faisais des films. Faut dire qu’avec tout ce qu’il pouvait arriver à Storybrooke on pouvait pas franchement me jeter la pierre. A force, on devenait tous un chouïa parano quand même.
Et en plus, j’avais tendance a encore plus être sur mes gardes quand on me parlait d’un endroit où on pouvait trouver « tout ce qu’on désirait ». Ça sentait le plan louche à plein nez. Comme si on avait pas suffisamment donné avec Conney Island. J’me demandais si on attirait pas tous les tordus du coin avec Aaron. Une histoire de karma, ou j’sais pas quoi. J’étais pas certaine de vouloir savoir en fait. Et puis c’était quoi cette histoire de cadeau ? Et pourquoi il me fixait en disant ça ? Plus ça allait, moins il m’inspirait confiance ce type.
- Vous permettez ? Demandais-je au type, faut d’abord qu’on se concerte mon heuu copain et moi.
C’est vrai ça comment j’étais sensé appeler Aaron ? « compagnon ? ». On était pas marié, et pas sur le point de l’être. Donc, on pouvait pas dire « fiancé ». Alors, « copain » c’était ce qui me semblait le plus approprié. Mais sachant qu’on vivait ensemble et qu’on avait un bébé et que ça rentrait dans la dénomination ? Roooh ça me gonflait tout ça. Et j’avais pas envie, de relancer un débat avec Aaron. Ça va, j’avais donné merci. De toute façon, je lui avais attrapé le bras, pour l’amener un peu plus loin histoire d’avoir la paix. Je jetais un regard suspicieux au type, avant de développer mon raisonnement à voix basse :
- Je pense que toi comme moi, on a le même avis, tout ceci c’est méga louche. Je sais pas qui c’est ce type, ni même ce qu’il veut. Et je sais pas non plus qui est derrière tout ça MAIS, j’ai bien l’intention de le découvrir
A chaque fois, il y avait quelqu’un derrière les ennuis qu’on se coltinait que ce soit séparément ou ensemble. Quand c’est pas le père de Melody, c’est un virus, quand c’est pas un Virus c’est le père d’Aaron. Quand c’est pas le père d’Aaron, c’est Rebekah. BREF, il y avait toujours quelqu’un pour « tirer les faciles ». Alors, soit c’était ce type là qui était derrière tout ça, soit il y avait encore quelqu’un d’autres qui nous avait prit en grippe -ou qui aimait pourrir la vie des honnêtes gens tout simplement.
- Alors, voilà ce qu’on va faire lui proposais-je toujours à voix basse, on fait comme si on acceptait sa proposition, et on part en exploration dans l’hôtel. Il y a forcément un autre moyen de sortir.
Non parce que ça va franchement, on avait déjà donné lui comme moi avec l’histoire de Rebekah. En plus, ce type me faisait penser au mec d’un film d’horreur dont j’arrivais pas à me rappeler le nom. Ce qui était assez problématique en fait, je devais bien l’admettre.
- Bon, on va voir cette chambre, dis-je au type une fois revenu devant lui. Mais, j’vous préviens, j’vous surveille. A la moindre entourloupe ou au moindre truc louche je vous louperais pas.
Et histoire de bien appuyer mes dire, je pointais mon indexe et mon majeur en direction de mes yeux, avant de les orienter vers lui. J’étais peut-être encombré avec des sacs, mais j’avais toujours le plus important avec moi. Mon sac à dos, dans lequel je rangeais précieusement mon épée. On savait jamais avec Storybrooke, valait mieux savoir se défendre.