« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Noire est la nuit Et plus noire, l'ombre qui nous suit.
Un bonbon ou un sort. Donner ou recevoir. Sa vie heureuse contre une friandise sucrée. Un chantage bien fourbe emmitouflé dans une menace enfantine. Le glauque dans la légèreté. Lors de la fête de Samain, toutes les frontières devenaient floues. Et celle entre les vivants et les morts n’échappait pas à la règle… Tandis que les rues s’emplissaient de marmots grimés en monstres des placards, ces-dits monstres sortaient de leurs placards. Ne vous inquiétez pas de qui pourrait frapper à votre porte, mais plutôt de ce qui passera par la fenêtre. En cette soirée d’Halloween, une ombre épaisse étendait ses ailes de brume sur la bourgade de Storybrooke. Elle cherchait quelque chose. Un endroit où se poser, un endroit à animer. Justement, un lieu en particulier l’attirait, comme une luciole face à une lanterne. Elle traversa le centre-ville, glissant le long des murs de ruelles étroites, se coulant dans les bouches d’égout, emboîtant le pas à un petit fantôme sautillant. Personne ne la voyait, cette ombre, mais tout le monde sentait sa présence. L’Esprit d’Halloween insufflait aux cœurs cette insouciance face aux morbidités les plus absurdes. Plus c’était atroce, et plus on riait. L’ombre continua sa route jusqu’à tournoyer au-dessus d’un manoir caché dans la forêt. Une entrée. Elle cherchait un passage. Son objectif se trouvait à l’intérieur. Un bruit de pneus qui freinent sur le gravier résonna. Hoho. Un cliquetis de clés dans la serrure signala le début des festivités. L’Esprit d’Halloween se faufila dans la fente de la porte juste avant que celle-ci ne se referme. Sans se préoccuper du décor joyeux et de la table dressée, il sinua jusqu’à un objet insolite posé au bout de cette même table. Un chapeau. Et quel chapeau ! Un courant d’air glacé agita la pièce et les fusibles disjonctèrent brusquement. La salle était plongée dans le noir. Quand les lumières furent rallumées, rien n’avait changé. Hormis le chapeau, qui avait basculé sur le côté, laissant voir son antre béante.
Le taux de travail que demandait la fac était littéralement acidue. Je me demandais ce que je foutais là bas. Encore plus en psychologie. Genre la fille qu'a finit dans un asile et qui fait de la psychologie. On aura tout vue. Franchement y'a des jours je m'épatais moi même. Et comme j'avais désespérément besoin d'argent, je travaillais à la bibliothèque Universitaire. J'étais sur de pas croiser de Wonderlandien. Ni de Wine. Prénom interdit depuis 2017 dans le langage Alice. Ca faisait quoi, deux mois que je ne l'avais pas vue ? Et je me portais très bien. Je crois même que je passais tout mon temps à la fac pour l'éviter. Parce qu'il était hors de question que je recroise sa route. Et en plus, maintenant, je me tapais un robot aussi collant que du chewing gum. Merci Maxine, j'adore. Franchement, comme ci j'en avais pas certain qui me cirais pas assez les pompes comme ca tiens.
Et je crois que je me suis un peu endormie aussi. La tête dans les cours, derrière mon bureau. En même temps, je comptais plus les heures ou j'avais arrêté de dormir. Je sais pas pourquoi. Peu être parce que depuis que j'avais un peu tout perdu, il ne me restait plus que ca sur quoi me raccrocher. Alors que j'étais profondément endormie, je cru décerner mon prénom à travers le brouillard de la réalité. Je lâchais un grognement. C'était déjà le début des cours ? Non merci, Laissez moi juste un peu de repos s'il vous plait ! Je me rendormais, jusqu'à ce que j'entende un bruit qui me fit sursauter et m'arrachais de mon sommeil. Okay. Qui avait envie de crever pour m'avoir réveiller ? Je coulais un regard vers le responsable qui était semblable à un tapis de porte d'entrée, écroulée juste à coté de moi. Un soupire s'échappa de mes poumons alors que je m'accoudais sur mon bureau d'un mouvement exécé.
▬ « C'est bon, tu as finis ? » le rabrouais-je, haussant un sourcil inquisiteur. Alex semblait en parfaite harmonie avec le parquet de la bibliothèque. Je ne comprenais pas très bien son délire de ne pas ce relever. Après tout c'était un Wonderlandien. Si le parquet était plus apétissant c'était son problème. Même si cette façon d'être éparpiller sur le sol m'étirait un sourire en coin. Il leva des yeux innocents vers ma pomme.
« Je vois pas de quoi tu parles ! Pis tu as pas idée du mal que j'ai eu pour te retrouver ! Je suis allé embêter Jack, puis je me suis fait jeter de ton université - elle est pas sympa la secrétaire en plus - et... »
▬ « On est d'accord que c'est une gourdasse, je te l'accorde. » Le coupais-je, avant qu'il ne ce mette à me raconter la panoplie de ses mésaventures. Je me demande combien d'amphi il avait du déranger pour me trouver. Je jetais un regard en coin vers la bibliothécaire, qui nous fixait d'un œil incendiaire. C'était ma collègue, mais elle n'était pas vraiment sympa quand on devenait bruyant. Je lui lâchais un sourire cordiale. Je pris Alex par le col et le trainait avec moi dehors le plus vite possible,à l'abri des regards. Les bibliothèques universitaire avait le don d'avoir un silence morbide, comme dans les cathédrales. Ca me foutait les jetons à un point inimaginable. Une fois la porte fermé, je lâchais Alex qui embrassait de nouveau le sol à pleine bouche. « Je peu savoir ce que tu viens foutre ici ? » demandais-je en le regardant ce relever et s'épousseter. Il prit un air outré. Enfin. Un truc qui mélangeais ses sourcils et ses rides pour dire qu'il était contrarié. Mais c'est Alex. Et comme je m'en doutais, ca n'avait même pas duré deux secondes.
« Faut que tu viennes avec moi ! J'ai vu un truc troooooop bien dans la forêt, faut pas que tu rates ça! » s'ecria t-il comme un enfant, sautillant de haut en bas. Mes pupilles suivit le mouvement jusqu'à ce qu'il m'en donne le tournis. J'avais l'impression d'avoir Maxine en face de moi. Qu'es ce qui était si important en forêt pour qu'il vienne me chercher dans un état pareil ? Avait t-il encore abusé du thé Wonderlandien ? Depuis que le Chapelier était plus là, il n'y avait plus personne pour veiller sur eux. Du coup ils faisaient tous des conneries comme ci c'était l'anarchie.
« C'est bien plus important que tes vieux bouquins qui peuvent encore prendre la poussière pendant quelques heures ! » c'était bien la répartie d'une personne qui n'aimait pas la lecture ca ! Je dévisageais Alex, je lui aurais bien foutu un coup de livre dans la nuque pour lui remettre les idées en place à ce débile. Et je trouvais ca bizarre qu'il veuille m'emmener en forêt. Je sentais l'entourloupe. Elle était ou ca connerie final ? Je lui adressais un œil emplit de méfiance.
▬ « Qu'es ce que ta encore fais ? Tu peu pas m'attendre pour découvrir des trucs géniaux ? » Le blâmais-je. Non mais c'est vrai ! Moi j'étais coincé à étudier et lui il ce la jouais Sherlock Holmes. Je vous préviens si c'est un cadavre il pouvait aller ce faire foutre, je touche pas à ca moi. J'ai eu assez d'ennuie comme ca.
« J'y peux rien si tu es en couuuurs ! Pis je suis gentil, j'ai couru à travers toute la ville pour venir te chercher ! » Bon d'accord, je devais avouer qu'il y avait quand même quelque chose de flatteur. Qu'es ce que je ferais pas sans Alex. Non c'est vrai. Je crois que ma putain de vie serait lourde sans lui. Mais en même temps, je restais dans la fac comme un insecte pour éviter de croiser des visages qui tape sur les nerfs.
▬ « Oh c'est mignon. C'est quoi ta découverte ? » Voulu-je savoir,emplit de curiosité. Il avait trouvé une pièce par terre c'est ca ? Ou alors, il avait découvert un caillou rouge.Avec Alex, je pouvais m'attendre à tout. Il allait me répondre, quand une boite de conserve surgit et lui heurta la nuque. Il tomba sur le sol comme une vulgaire crêpe, alors que le robot prenait forme et regardait avec Alex avec hébétude. « Non mais MG d'abuse, c'est pas des manières ca ! On frappe pas les gens comme ca ! Je sais qui t'a éduqué, mais franchement il abuse ! » le réprimais-je, les mains sur les hanches. Le premier qui dit que c'est moi je lui casse la gueule. Je saute pas sur les gens comme ca moi. Le robot haussa les épaules, alors que le pauvre Alex était encore sonné.
▬ « Ca va, ton mariage charnelle avec l'herbe ce passe bien ? » lui sussurais-je à l'oreille en lâchant un ricanement. Il ce releva et m'attrapa la mains en me tirant d'un coup sec. Je me sentis brutalement tiré vers l'avant, alors qu'MG avait activer ses roues pour nous suivre. Je sais pas ou il me tirait comme ca, mais un truc clochait c'était certain.
« Non mais je peux pas te dire ce que c'est comme ça ! Ce serait nul, ça gacherait la surprise ! Faut que tu le voies de tes proposes yeux ! » Ce mit t-il à bavasser sans s'arrêter. Les maisons de Storybrooke laissait place à une grande forêt. Alex continuait de m'y trainer en me noyant sous des discours. C'est bizarre. En générale, quand il fait ca, c'est pour me cacher un gros truc. Si il me préparait un sale coup j'allais le tuer. Littéralement. « .. AH. Ah ben du coup... je sais plus s'il faut prendre à droite ou à gauche après cet arbre.... Je savais bien que les arbres ne sont pas des points de repère super fiables... vilain arbre... » Ce plaignit t-il, en continuant de me tirer. Vilain arbre. C'est ca ouai. Il ce fou de ma gueule ou quoi ? Pour l'avoir sillioné toute ma vie ce putain de chemin, je savais ou il menait.
▬ « Si tu m'emmène là où je pense je te casse la mâchoire. » dis-je d'un ton abrupte, le fusillant du regard. Je m'étais arrêter. Okay j'ai saisie. Il veut m'emmener au Manoir. Mais je foutrais pas un pied là bas. Si y'avais la personne que je pensais, c'était juste pire que mort. Dans mon langage, ca exstait. J'étais rebutée à l'idée d'y aller. Il était même hors de question que je croise son regard. Ca me fou les nerfs comme un putain de pas possible. Bordel c'est bon, je suis énervée.
« Moiii ? Non mais tu as donc si peu confiance en moi ?? Franchement, je suis déçu.. » Dit-il en me tirant de nouveau, ce qui commençait franchement à m'énerver. J'avais confiance en lui, mais pas avec ce genre d'entourloupe. J'avais pas foutu un seule pied dans ce Manoir depuis que j'avais appris que Maxine ce faisait battre par son connard de père. Et depuis cette aventure avec les rats et les minimoys. Même si ma playstation était la seule chose qui me manquait. ▬ « Tu me prend pour une conne ? Je le connais ce chemin ! Il est HORS DE QUESTION que j'y foute un pied ta compris ? » aboyais-je. J'étais tentée de prendre une branche et de la lui faire avaler profondément dans son gosier. Je préférais mourir que de refoutre un pied là bas. Il innondait mon esprit de mauvais souvenir.
« Mais noooon ! Aies confiaaaance ! Wine ne peut pas être là, j'lui ai dit de pas veniiiir ! » Le mot interdit. Je braquais un regard meurtrier sur lui. Il savait que c'était un sujet tabou. Il savait que ce prénom lacérait mon cœur. Qu'il dégageait une haine sans merci. Qu'il me rendait dingue. Aussi avais-je décédé de jouer les ignorantes. C'était moins douloureux.
▬ « Je connais pas ce prénom. C'est qui ca ? » Dis-je avec mauvaise foi, lui défiant de me dire le contraire. Morte. Wine était morte. Sortie de ma vie. Dégagé à l'insecticide. Je me revoyais encore broyer sa couronne de rage. Elle innondait mon âme comme une pulsion électrique. Cette saloperie s'insinuait dans mon organisme pour me contrôler le cœur et mes pensées. C'était une très mauvaise maladie.
« Bah voilà ! Donc il n'y a pas de soucis ! Je te jure qu"on peut continuer notre petite promenade, tout va bien se passer ! » Nan. Parce qu'il était dans l'euphémisme. J'irais pas dans son putain de Manoir. Je lui jetais un regard perturber en le voyant défaire sa cravate. Il fichait quoi là ? Il allait me faire un numéro de strip tease ou quoi ?
▬ « Non. Y'a quoi là vas pour que tu veuille y aller avec autant de conviction ? » demandais-je. J'inclinais la tête, avant que d'un coup net, la vue ne me soit ôté. Alex avait surgit pour me bander les yeux à l'aide de sa cravate. Je sursautais en essayant de me débattre, jetant des coups de poing et des coups de pieds dans le but de le dégager. La colère me donnait des pulsions brutale, et mes coups butait contre son torse. J'avais même sentie son menton un moment donnée.
▬ « Putain dégage ! » criais-je. C'était de l'enlèvement ! J'irais pas au Manoir, à chaque fois ont finit dans un monde remplie de personne dégénérés et sadiques ! « Tu es une licorne morte ! » le prévint-je, alors que le sol ce dérobait. Il était en train de me porter. D'accord. J'avais beau me défendre, essayer de lui donner des coups de mâchoire acérée parce que je me foutais sur le moment d'être cannibale, rien à faire. Il tenait bien la route le petit. Attendez qu'il me pose sur le sol, j'allais lui faire sa fête. Ca allait être grandiose.
« Mais c'est pour ton bien ! Faut que tu sortes, un peu ! » Me répondit-il. Mais je m'en foutais d'être dehors ou pas dehors! De toute façon tout le monde s'en foutait de ma pomme, donc qu'es ce que ca pouvais leurs faire ?! Et si j'avais juste pas envie de voir des gens que j'aime pas hein ? On ne peu pas détester les grosses têtes tranquilles ? Je sentais le sol revenir sous mes pieds, puis ma vue me revint. Je clignais des yeux, la lumiosité me brûlait la rétine. Puis, je reconnaissais le grand hall de Wonderland. Alex c'était reculé par précaution. Licorne. Morte. J'envoyais mon poing percuter sa mâchoire de colère. Il n'avait aucun droit de me manipuler comme ca ! J'étais pas une poupée de chiffon ! Et puis c'est MA volonté ! Pas la sienne !
▬ « Y'a plusieurs endroit ou sortir, et tu me ramène ICI ? » rugit-je, attrapant un balai que je dirigeais vers lui.
« Bon je supose que je l'ai mérité celle-là. » dit-il en ce frottant la mâchoire. Oh oui. Et pas qu'une. J'en avais des tas d'autres en réserve. C'était sur et certain que si il avait dit à l'autre débile de pas venir, elle allait ce ramener. Putain que ca me faisait chier. J'avais pas envie de la voir. Il sortit une lettre de sa poche. « Regarde ce que j'ai eu ! Je voulais venir... » Il s'arrêta d'un coup sec en remarquant que je m'approchais de lui avec mon balai dans le but de le frapper douloureusement. Il devint pâle sous mes yeux bleus electriques, animés d'une vive tempête. « Heu.... Lilice ? Tu m'en veux pas, hein ? » déglutis-il, paniqué. Sauf que plus rien ne pourrais me faire entendre raison là tout de suite. Il n'avait pas le droit de me balancer contre mon gré ici.
▬ « Tu savais très bien que je voulais pas revenir ici ! » criais-je, le frappant avec le balai alors qu'il ce couvrait le visage désespérément.
« Ouilleuuuh ! Mais Lilice ça fait maaaaal ! » couina t-il, évitant les autres coups .
▬ « Tu savais très bien que si il y avait un endroit ou je voulais pas la croiser, c'était bien ici ! » continuais-je, avant que je ne sente une prise me reprendre le balai et me séparer d'Alex . .Je jetais un regard noir au Wonderlandien qui nous avait séparé. J'étais pas débile, j'avais bien lu sur l'affiche collé au mur et au décors morbide que c'était une fête d'Halloween. Bon. Chapeau à Cait. Elle avait bien fait ca. Très bien. Très bien. La playstation me manquait de toute façon. Je me dirigeais dans les escaliers pour monter dans mon ancienne chambre. Lorsque je passais le seuil de la porte, j'eu la surprise de découvrir qu'elle était impeccablement rangé. Elle avait été entretenu en mon absence. Je m'avançais avec mélancolie, me remémorant mes séjours ici. Mon ancienne maison. Je m'asseyais sur mon lit moelleux, alors qu'un dossier de papier reposait sur la commode. Oh putain. Je blémit et le foutais le plus vite possible dans le tiroir. Il ne fallait pas que quelqu'un le découvre. Sous aucun pretexte. Après la minie crise cardiaque évité, j'allumais ma playsation et mit en route mortal combat.
J'irais pas à cette fête, je resterais ici un point c'est tout. Et au moins, je pouvais buté des gens à lé télé sans qu'on m'engueule. J'appuyais sur les boutons de la manette en effectuant des techniques de combat, au fond de mon lit. Quelqu'un toqua à ma porte. Je levais les yeux au ciel et et laissait celle ci fermé. La tête d'Alex apparu dans l'embrasure.
« Lilice ? Tu boudes encore ? Je suis désolé, je pensais juste qu'une fête d'Halloween ça pouvait être sympa... »
«Our Wonderland, damaged, is safe in our memory... for now.»
Ils avaient plusieurs prénoms : Tic et Tac, Batman et Robin, Twix Droit et Twix Gauche, Tweedle Sweet et Tweedle Nice... Je ne parle pas de Derek & Duncan, mais de leurs deux chats rapportés de Tokyo. Bien sûr, ils ne savaient jamais les différencier, comme personne ne pouvait (même pas eux même), différencier Derek de Duncan (à part en se concentrant sur les deux centimètres de plus de Derek sur sa taille). Ces deux chats faisaient leur vie : la maison des jumeaux était clairement leur territoire, mais n'y restaient pas. Il s'aventurait on-ne-sait-où le jour, pour revenir le soir, mystérieusement quand le paquet de pâté pour chat était ouvert. Les jumeaux étaient sûrs d'une chose :
Ces chats sont agents secrets, murmura Derek à l'attention de Dexter.
Twix Droit et Twix Gauche aujourd'hui étaient restés à la maison toute la journée, squattant les oreillers des lits de Derek & Duncan, à leur grande surprise. Grâce à ça, c'était maintenant des Twix d'Halloween. Les jumeaux leur avait demandé s'ils voulaient bien, et ils avaient l'air d'adorer lorsqu'ils sont passés à l'action : ils étaient désormais super bien maquillés. Ils avaient utilisés un maquillage spécialement adapté pour les chats. Parce qu'un jour, quelqu'un dans un bureau s'est dit "Je vais vendre du maquillage pour chat". On ne savait pas si c'était un marché bien florissant, mais les jumeaux y avaient investi 5 dollars pour cette année. Puisse cet argent rendre le PDG de cette entreprise heureux.
Alors, tu sais quoi faire ? Demanda Duncan au petit Dexter. Oui ! Dyson vient me récupérer, je vais demander des bonbons aux gens, parce que c'est Halloween, et si j'aime pas les bonbons, je rugis ! Parfait ! Firent les jumeaux en même temps, en tapant dans les mains de Dexter.
Les jumeaux étaient surpris que Dyson veuille bien fêter Halloween avec ses 50 frères et soeurs et ses 7 enfants avec tout ce qu'il avait à faire, mais ils étaient au moins content que Dexter puisse s'amuser avec le petit Lukas avec qui il s'entendait déjà super bien. Le petit Zootopien était désormais avec la Toon Family, les autres Zootopiens qui vivaient chez les jumeaux étaient tous occupés, les Twix étaient prêts, et eux aussi : ils ne pouvaient pas se résoudre à se rendre à la fête de leur reine, à laquelle ils allaient avec une impatience particulièrement forte (et ce n'est pas peu dire pour ces deux hyperactifs), sans déguisement. Ils n'étaient pas de garde à la police, alors ils avaient pu s'y concentrer à la conception d'un costume, comme lorsqu'ils construisaient leur machine, avec une précision précisément précise. Ils avaient donc troqué leur éternel duffle-coat pour un super costume de chapelier dans le style steampunk, avec de vrais rouages qui tournaient.
Les Twix d'Halloween n'hésitèrent pas une seconde pour sauter sur les épaules des Tweedles D'Halloween, complétement parfaitement le costume. Decyy ! On est prêêêêt !
Il était évidemment hors de question de se rendre à une fête de leur reine, réunion de Wonderland pour la première fois depuis un sacré bout de temps, sans leur soeur. Ils avaient reçu tous les trois l'invitation, et comptaient bien partir ensemble. Les jumeaux ayant le permis depuis maintenant un peu moins d'un an, ils étaient eux même partis chercher leur soeur. Elle vivait quasiment à côté de chez eux, donc le trajet n'était pas long, (il n'avait pas duré en fait) mais ils en étaient super fiers.
Bisouuuu à la meilleure sœur de l'univers galactique !
Ils avaient bien sur dévissé leurs lunettes du déguisemment, et baissé le masque pour laisser apparaitre leur visage, pour enlacer Decy, avant qu'elle ne monte dans la voiture, que Duncan conduisait.
Ca va être géant ! Fit Derek alors que les jumeaux remirent les lunettes et le masque.
J'avais dit qu'ils étaient excités ? Surement. Mais le dire une fois n'est pas assez pour le décrire réellement.
Ils arrivèrent rapidement au manoir. Ce bâtiment magnifique les avait vraiment manqué. Ils y entrèrent rapidement, tenant Decy par la main, les Twix toujours sur leurs épaules, alors que la hâte des deux rouquins avait redoublé.
Dites à notre reine que ses soldats sont arrivéééés !
“halloween rpg ~ CAITRIONA ET TOUS LES WONDERLANDIENS”
L
e manoir du Chapelier. C'était les seuls restes physiques de Wonderland. Et Caìtriona refusait de laisser cet aussi prestigieux endroit aussi vide et inhabité. Elle avait alors pris sa journée, et décida sur un coup de tête de nettoyer le manoir de fond en comble. Cela lui avait bien pris toute la matinée, puisque le manoir était l'une des plus grandes résidences de Storybrooke. Evidemment, elle avait décidé de faire ça en secret. Aucun Wonderlandien n'était au courant de ses manigances. Mais Il était temps de tous se retrouver. Depuis son arrivée à Storybrooke, Cait' avait été plutôt discrète. Elle avait revu Alice, sa sublime sœur et le Dodo. Mais il fallait maintenant réunir tout le monde. La dernière fois qu'elle avait vu Alice, elle n'avait pas l'air bien. Peut-être que revoir tout le monde lui ferait du bien ?
U
ne fois le manoir prêt, Caìt rédigea les invitations et partit les poster. Elle prit une douche parce que mine de rien, le nettoyage c'était physique. Elle avait tout de même réussit à garder une de ses robes d'avant. Elle la mettrait pour ce soir. C'est une occasion spéciale, il fallait qu'elle ressorte ses anciennes robes ! Une fois prête, elle rejoignit le manoir et dressa la table. Elle sortit tous les gâteaux, et bien évidement, le thé. Un courant d'air se fit sentier, alors Caìt' partit fermer la porte. En fouillant durant son rangement, elle trouva le chapeau de son frère, le chapelier. Tout le monde, sauf elle, avait oublié leur lien de sang, et ça lui fendait le cœur de devoir garder ce secret pour elle. Mais elle fit avec. Elle garda donc son chapeau et le mit au centre de la table, comme déco. Elle affina sa déco, et tout allait pour le lieu. Cette soirée allait définitivement être génial ! Encore fallait-il que les invités se pointent. Elle ouvrit la porte, et attendit les Wonderlandiens.
D
e l'animation commençait déjà à se faire entendre à l'extérieur. Caìtriona se dirigea donc vers la porte. Les festivités allaient pouvoir commencer. Quelques uns étaient venus déguiser, d'autres étaient venus comme si de rien n'était. Cela importait peu, du temps qu'ils pourraient tous bien s'amuser. Caìtriona se rendit devant les portes pour aller accueillir les invités. « Bonsoir à tous ! »
Après leur entrée pour le moins fracassante, Alex décida de rester dans son coin, regardant les autres Wonderlandien venir les uns après les yeux, une moue triste sur le visage. Même s'il ne savait que trop bien qu'Alice ne supportait pas cet endroit, il avait espérait que les choses se passeraient un peu moins... Violemment. Sa mâchoire se souvenait encore du magistral coup de poing qu'elle avait encaissée, tout comme son corps gardait l'impression du coup de balais - il était persuadé de découvrir un magnifique bleu qui s'étalerait sur ses côtes, le lendemain. Mais de voir tous les autres débarquer le faisait se sentir un peu seul. Même s'il était super heureux de retrouver les jumeaux et de rencontrer pour la première fois la Reine Blanche, hein ! Fallait pas croire qu'il soit si dédaigneux que ça. Mais... Il lui manquait tout de même sa blonde préférée.
Un coup d’œil à l'horloge lui apprit que quinze minutes s'étaient écoulées depuis le départ en fanfare d'Alice, alors il se décida à monter la rejoindre. Sa belle assurance vacilla doucement lorsqu'il se retrouva face à la chambre qui renfermait la blondinette, mais il ne se dégonfla pas et toqua doucement, avant de passer timidement sa tête dans l'embrasure de la porte.
« Lilice ? Tu boudes encore ? Je suis désolé, je pensais juste qu'une fête d'Halloween ça pouvait être sympa... »
S'il s'était attendu à plusieurs réactions, Alice parvint tout de même à le surprendre. Jamais au grand jamais il n'aurait pensé qu'elle viendrait à utiliser sa PlayStation comme une arme. Et pourtant... Sans lui laisser le temps de faire le moindre geste, une manette traversa vivement la pièce pour venir heurter son front avec une violence inouïe. Alors qu'elle s'écrasait au sol, lui resta figé, le temps que l'information passe dans ses petits neurones pour se transmettre à son cerveau.
« ... Ow. Ow. OW. Aliiiiiiceuuuuuh ! Ça fait maaaaaaal !! »
Il porta sa main à son front, se frottant la partie douloureuse, avant de ramener sa main devant son visage et...
« WAAAAH. Tu as même réussi à me faire saigner ! Franchement, tu bats des records !! Qu'est-ce que j'ai fait pour mérité çaaaaa... »
▬ C'est pas du sang, c'est une marque rouge !
« Mais... Mais si c'est du saaaaang ! »
Il ne parvenait pas à quitter sa main des yeux. Est-ce que c'était grave ? Est-ce qu'il allait faire une complication ? Est-ce que ça allait se transformer en hémorragie interne ET externe ? Est-ce qu'il allait mourir ? Toutes ces questions tournoyaient dans sa petite tête, et elles ne lui étaient pas d'une grande aide... Il s'ébroua, dissipant toutes ces interrogations sans réponses pour l'instant, avant de lever les yeux pour les poser sur Alice.
« Tu veux me tuer, c'est ça ? Moi, ton meilleur ami ? Je dois le prendre comment, hein ? »
Son amie leva les yeux au ciel, l'air franchement exaspéré. Ce qu'il ne comprenait pas : c'était une bonne question à poser, non ?
▬ Tu veux pas plutôt venir jouer au lieu de faire ta drama queen ?
...Drama queen ? Lui ? Jamais. Il s'adossa au chambranle de la porte, restant silencieux une poignée de secondes pour bien manifester son mécontentement... Et il utilisa sa main pour essuyer le sang qui menaçait de lui couler dans les yeux. Bon. Avec la chance qu'il avait, il était vraiment en train de développer une hémorragie. ... Ou alors, il s'était juste ouvert l'arcade sourcilière. Et ça allait être assez embêtant sur le long terme. Voyons voir... Il se permit d'entrer dans la chambre, repoussant la porte du pied, et se donna l'autorisation de farfouiller dans les tiroirs, jusqu'à trouver une boîte de pansements à l'image de la Reine des Neige. Bon, c'était pas le summum de la crédibilité, mais ça aurait le bon goût de faire son job. Dans un autre compartiment, il mit la main sur une boîte de strip et, ainsi équipé, il soigna comme il put sa blessure, avant d'appliquer un pansement Sven. Il jugea son reflet d'un air critique, avant de réprimer un éclat de rire. Vraiment, déjà qu'il ne possédait qu'une crédibilité limitée en temps normal... Là, il venait de toucher le fond.
Prenant le parti de ne pas s'en préoccuper plus que cela, il finit par venir s'asseoir aux côtés de la blonde, qui martyrisait les touches de la manette tandis que son personnage enchaînait les coups et les combos sur son ennemi... Jusqu'à lui retirer la colonne vertébrale d'un geste brusque, tandis qu'un "FATALITY" en lettres de sang s'affichait. Il grimaça.
« Mais... Tu joues à quoi, d'abord ? Ça a l'air... Un poil violent ? »
▬ A Mortal Kombat ! Tu devrais essayer, ça te détendrait !
« ... Mortal Kombat ? Même lorsqu'il le répétait à haute voix, il ne trouvait pas ça super convainquant. Quoi que, au moins, ça avait le mérite de correspondre à ce qu'il venait de voir... C'est quoi ce titre, franchement ? »
Il regarda encore l'écran, avant d'aborder un grand sourire malicieux.
« Dis moi, Lilice, tu es sûre que c'est de ton âge, hein ? »
Il ne pouvait décidément pas s'empêcher de la taquiner à la moindre occasion... Sa remarque fut accueillie par un coup de coude dans les côtes - pile celles qui avaient été attaquées par un vilain balai enragé - ce qui le fit grimacer, mais il ne s'en plaignit pas. Il l'avait cherché, après tout.
Après avoir récupéré la manette qui avait eu l'audace de lui sauter dessus - à croire que tous les objets inanimés semblaient avoir un dent contre lui, aujourd'hui - il regagna sa place et rejoignit la partie en tant que "Player 2". Laissant à Alice l'honneur de choisir son personnage, ce qui lui laissait le temps d'observer tous les visages pixelisés pour faire le choix qui lui conviendrait le mieux. En quelques mouvements de joystick, il porta son dévolu sur un bonhomme tout de bleu vêtu, sobrement nommé Sub-Zero s'il avait bien tout compris. S'enchaînèrent les parties, qu'il perdait toutes lamentablement même s'il changea plusieurs fois de personnages, allant même jusqu'à choisir Jason et l'Alien, sans connaître davantage de succès. Au bout d'un moment, il lâcha un râle proche de l'agonie et reposa la manette sur le sol.
« Aaaaargh... J'abandonne. Tu es bien trop forte pour moi à ce jeu là. Je sais pas comment tu fais pour retenir toutes ces combinaisons de touches... Je me rends. »
Alice semblait fière d'elle - et encore, l'expression était faible - et elle en profita pour se moquer de lui pendant plusieurs loooongues minutes, ce qu'il subit avec honneur et courage, non sans lui tirer la langue avec la plus grande maturité possible. Mais il était heureux de voir qu'elle avait retrouvé le sourire. En la regardant, il avait l'impression qu'elle était bien moins tendue qu'à leur arrivée, ce qui était une bonne nouvelle. Mais, puisqu'il ne voulait plus jouer, il se devait de trouver une autre occupation, et vite... Quelques secondes lui suffirent pour trouver une nouvelle idée.
« Maintenant qu'on est là, ce serait dommage de décevoir la Reine Blanche, tu ne penses pas ? Elle souhaitait organiser une Halloween Tea Party, peut-être qu'elle espérait nous voir tous déguiser... Viens, on va se trouver quelque chose ! On doit bien pouvoir dénicher de vieilles fringues dans un coin de fichu Manoir ! Il peut au moins nous être utile pour ça ! »
Il tendit la main vers la console pour l'éteindre, avant de se relever d'un bond, puis de tendre la main à Alice pour l'aider à en faire de même. Puis, ils partirent tous les deux à la conquête du Manoir, passant d'une chambre à l'autre, d'un étage à l'autre et accumulant un tas fortement démesuré de vêtements - vous auriez eu l'occasion de les croiser dans les couloirs que vous n'aurez aperçu qu'un tas de tissus se mouvant à vive allure - et ils regagnèrent leur Quartier Général : la chambre de la blonde. Enfin... Une partie de leur duo la regagna. Alex resta dehors le temps qu'elle puisse faire ses essayages. Il se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir choisir, comme costume, et trépignait d'impatience sur le pas de la porte. Enfin, il entendit son prénom et entra en trombe dans la chambre. Devant lui se tenait sa blondinette préférée, vêtue comme une terrible corsaire ! Elle avait réussi à se dénicher une tenue complètes parmi les frusques qu'ils avaient pioché de ci, de là, et s'était trouvé un bandeau à se mettre dans les cheveux. Alex siffla, l'air impressionné.
« Wow ! Ça te va super bien, tu sais ? Il l'observa, avant de lui tourner autours pour regarder sa tenue sous tous les angles. Franchement, tu es tellement classe comme ça ! La Reine va en être verte de jalousie !! »
Lui fit un peu moins de chichi pour se changer : il ne prit pas la peine de demander à Alice de quitter la pièce, et il se débarrassa rapidement de ses vêtements pour se retrouver en caleçon - après tout, ce n'était pas pire qu'à Vegas où elle l'avait vu vêtu d'une des plus jolies lingeries qui lui soient donné de voir... sauf qu'il s'agissait de lingeries pour femmes. Après plusieurs essayages infructueux, il fit son choix : en guise de déguisement, il avait revêtu un magnifique costume trois pièces qui lui allait plutôt bien à son grand étonnement, et il posa un haut de forme sur sa tête, le mettant de travers juste pour le fun. Ensuite, il se débrouilla pour se maquiller le visage tout entier, dessinant une tête de mort des plus convaincantes. Certes, ce n'était pas un costume super effrayant, mais cela lui faisait tout drôle d'être aussi classe pour une fois. Il se retourna pour regarder Alice, le sourire aux lèvres.
« Alors ? Tu en penses quoi ? Ça me va bien, tu trouves ? On est chouette comme ça !Son sourire s'élargit un peu plus, tandis qu'il penchait la tête sur le côté, retenant de justesse son chapeau qui semblait vouloir prendre la fuite. Ce n'était pas une si mauvaise idée que cela de t'emmener ici. Suffit de faire abstraction du lieu ! Tu verras, on va bien s'amuser ! Promis. Et si ça ne te plaît vraiment pas, tu auras le droit de te venger de la manière dont tu veux. Ça te convient ? »
En disant cela, il savait qu'il aurait l'occasion de le regretter sincèrement si jamais elle voudrait prendre sa revanche, mais il l'assumait totalement. C'est ce qu'il méritait pour avoir des idées aussi stupides, parfois. La prochaine fois, il ferait mieux ! En tout cas, il s'en fit la promesse. Pour l'heure, ils devaient tout deux songer à rejoindre leur hôte du moment. Leur absence prolongée risquait d'être qualifier d'insultante...
« Tu veux bien m'accompagner, alors ? On retourne en bas ? Maintenant qu'on est parfaitement dans le thème, on va les pulvériser avec notre classe intersidérale !! »
Il lui fit un grand sourire, avant de lui prendre la main pour l'entraîner à sa suite. Cependant, lorsqu'ils furent obliger d'emprunter le grand escalier, il le fit dans un calme surprenant, et prenant un air princier, presque indifférant et méprisant. Air qu'il ne parvint pas à conserver bien longtemps puisque, une fois en bas des marches, il se mit à rigoler. Il relâcha la main d'Alice, faisant quelques pas en direction de la Reine Blanche. Il ôta son couvre-chef avant de faire une petite révérence.
« Et voilà, ma Dame. Nous sommes fins prêts. J'espère que vous nous pardonnerez notre léger retard... »
Il se redressa ensuite, remettant son chapeau en place tout en esquissant un léger sourire narquois. Même avec toute sa bonne volonté, il ne pouvait rester "politiquement correct et sortable" trop longtemps.
Soirée d'Hat-llowen- feat. les Wonderlandiens invités
La période d'Halloween approchait et le dodo avait hâte d'y être. Certes, ce n'était pas sa fête préférée mais il avait envie de tester toutes les fêtes de ce monde.
D'ailleurs, il avait reçu une invitation de la reine blanche, Cait'. Celle chez qui il avait réussi à réparer une fuite saugrenue avant qu'il ne fasse plus connaissance. Il avait hâte de retourner au Manoir, même si, la dernière fois qu'il y avait été, il était tombé dans un monde étrange avec plein de rats et de Minimoys.
Il finit son travail et rentra chez lui mettre sa caisse à outils avant de faire une course saugrenue seul dans la mer. Mais, en plein mois d'octobre, c'était assez logique. Il faisait froid et l'eau l'était aussi. Il rentra se sécher chez lui. Et il se changea aussi pour mettre un magnifique costard. Il n'avait pas envie de faire mauvaise impression à ses amis et aux Wonderlandiens présents.
Finalement, il prit sa voiture et fila vers la forêt. Il se gara près du Manoir. Il rentra ensuite dans un magnifique lieu. C'était bien loin de ses souvenirs anciens... C'était beau et bien décoré. Il y avait même un joli chapeau sur la table.
Cait' était là, en plein milieu, et les salua tous. Il y avait aussi les jumeaux qui lesquels le dodo avait peu de liens, Alice qu'il avait croisé durant l'aventure avec les rats et la licorne qu'il connaissait un peu. Le dodo se mit à chanter dans sa tête la chanson de course saugrenue avant de dire:
-Bonsoir tout le monde.
Puis de s'adresser à Cait':
-Bonsoir ma reine. Superbe décoration!
AVENGEDINCHAINS
Wine RedHeart*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Keira Knightley.
« I warn you child... If I lose my temper, you lose your head ! »
LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER
| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
Quel toupet ! Je tenais le bout de papier cartonné dans ma main droite, les yeux rivés sur les quelques lignes élégamment inscrites à l’encre bleue. Je n’en revenais pas que ma détestable sœur, brusquement revenue dans ma vie (à mon plus grand malheur) lors de ce tout aussi détestable voyage forcé au Canada, ait l’audace, que dis-je, l’outrecuidance de me convier à sa « tea party de retrouvailles » alors que je lui avais strictement interdit d’essayer de recoller les morceaux avec un de ses stratagèmes naïfs. J’aurais dû me douter qu’elle n’en aurait cure et ferait à sa guise. Mon aînée avait un don tout particulier pour entendre uniquement ce qu’elle voulait. Comme le disait si bien l’adage : cela entrait par une oreille et cela sortait par l’autre. Ce qu’il se fabriquait entre les deux, nul ne le savait. Appuyée sur ma cane (autre souvenir de ce mémorable séjour dans le nord), j’étais face à un dilemme cornélien. Je n’avais aucune envie de me mêler à la populace, encore moins si Caitriona ou pire, l’autre blondasse étaient comprises dans cette-dite populace. Mais d’un autre côté, si je ne faisais pas acte de présence, ce serait une preuve de faiblesse. Or, il était inconcevable que quiconque se mette en tête que je n’étais pas capable de me confronter à mes sujets. La révolution n’était jamais loin, surtout ces derniers temps. Un seul faux pas et vous vous retrouviez à la place du guillotiné. Comment ça j’exagère ? Je n’exagère jamais, je suis une personne très mesurée. Et encore moins paranoïaque. Bien, j’avais pris ma décision. Dans une volte-face magistrale, je partis enfiler une tenue qui seyait à l’occasion.
Le taxi me déposa en face de la cour à l’entrée du manoir. Le chemin tortueux qui menait à l’imposante bâtisse depuis la route avait réveillé mes douleurs lombaires, mais je ne m’étais pas plainte. Une reine ne se plaint jamais. Du moins pas de sa condition physique. D’un pas raide mais digne, je m’avançai vers la grande porte en bois. Il me semblait que cela faisait une éternité que je n’avais pas remis les pieds ici. Aux dernières nouvelles, le Chapelier avait disparu de la circulation. Dans quel pétrin ce maniaque des couvres chefs s’était-il encore fourré ? J’étais presque certaine qu’il nous reviendrait sain et sauf dans quelques mois, un grand sourire aux lèvres, une chemise à fleurs et un bronzage trahissant son séjour aux Bahamas. C’était une des plaisanteries douteuses dont Hightopp était friand. Avant de frapper à la porte, je poussai un profond soupir, relâchant un instant mes épaules. J’étais fatiguée. Les médicaments qui traitaient mes séquelles m’épuisaient, et cette raideur dans les jambes rendait le moindre de mes déplacements aussi éprouvant qu’un marathon. Pas de folies, m’avait préconisé le médecin. J’avais esquissé un sourire sarcastique. S’il avait su que des fous, j’étais la reine… Quelle ironie. Après avoir repris une allure royale, le buste bien droit et le port de tête fier, je cognai trois coups contre la porte. Je n’attendis même pas deux secondes que celle-ci s’ouvrit sur le visage angélique de Cait. J’espère que tu es satisfaite, je rate une divine soirée avec mon exquise personne pour venir à ta… petite fête. Mon ton cassant ne laissait pas l’ombre d’un doute sur l’effort incommensurable que je devais déployer pour ne pas faire demi-tour. Sans m’encombrer de plus de mondanités, je me dirigeai vers la table dressée et m’installai à une extrémité. La place de la reine. A mon grand soulagement, Alice n’était pas parmi les invités. Son dernier exploit en date avait ravivé ma haine envers elle. Briser ma couronne était un acte impardonnable. Elle avait détruit la dernière relique de mon royal statut. Je l’avais maudite de tout mon être et de toute mon âme. Qu’elle aille rôtir en enfer, elle ne méritait même pas que je lui coupe la tête. Plus jamais mes yeux ne devaient souffrir de sa présence. Juste à ce moment-là, comme si le démon qu’elle était avait entendu mes pensées, elle débarqua avec son acolyte la Licorne. Hémisphère gauche et hémisphère droit ensemble, cela promettait… Je pris grand soin d’ignorer royalement la blondasse. Dans l’état où j’étais, une trop grande contrariété risquerait de hausser ma tension de manière vertigineuse. Je n’avais vraiment pas besoin de cela. En face de moi, à l’autre bout de la table, trônait le haut de forme du Chapelier. Si la bonne humeur ambiante rappelait les doux jours qui avaient fait les belles années de Wonderland, une étrange sensation de malaise me fronçait le nez. Peut-être était-ce le thé qui n’était pas assez sucré… Je me saisis donc de la sucrière et saupoudrai généreusement ma tasse. Tiens, ce sucre à un drôle de goût… Soudain, un éclair illumina mon esprit. Je venais de me souvenir que j’avais déjà senti cette saveur il n’y avait pas si longtemps que cela, à mon domicile. Oh non.
Qui dit fin octobre, dit une fête que je n'affectionne pas beaucoup mais bon, pour faire plaisir aux jumeaux, j'accepte de participer à la petite fête donnée par la reine blanche au manoir du chapelier fou. Je dois avouer que je n'ai pas la moindre idée de mon déguisement. Après un temps de réflexion et une petite recherche, je voulais être un peu en raccord avec mes grands frères. Le jour J'étais enfin arrivée, il me reste quelques heures pour m'habiller, avec l'aide de mon petit ami, je réussis à tout trouve pour mon déguisement. Les rouquins ne vont pas tarder, je décide de me préparer avec cette robeavec ces chaussures que j'adore porter en plus, grâce à elle je réussis à gagner quelques centimètres, je les ai récupérés dans une vieille malle qui appartenait à ma mère durant la malédiction. J’agrémente le tout d'un chapeau que j'ai trouvé, il y a quelques temps et quelques montres à goussets, ainsi que ma montre que j'ai depuis wonderland. Après avoir appliqué sur mon visage, un maquillage plutôt sombre, ça ne me ressemble pas, mais c'est ça la magie d'Halloween, c'est qu'on peut jouer avec le maquillage pour ne pas ressembler à ce qu'on peut être normalement, durant la vie de tous les jours.
J'entendis la voix des rouquins, signe qu'ils sont arrivé pour qu'on y rende à la petite fête. -J'adore vos costumes, les frangins, allez on y va, annonçais-je après être monter dans la voiture pour se rendre au lieu de l'invitation. Au fond de moi, je dois avouer que je stresse un peu de revoir tout le monde, mais j'ai envie de leur montrer, que je ne suis plus ce petit lapin blanc craintif et que je me suis forgée un petit caractère. Je suis contente d'être de retour au manoir du chapelier. Quand la reine blanche ouvrit la porte, je ne peux m'empêcher de réaliser une révérence. -Bonsoir, je suis heureuse de vous revoir Caìtriona encore merci pour cette invitation, lui dis-je sincèrement avant de pénétrer à l'intérieur du manoir, la décoration était juste sublime, ça me rappelait vraiment Wonderland. Il était l'heure de boire le thé, je me retrouve entre Duncan et La reine rouge. Mon dieu je dois dire, que j'ai froid dans le dos à être à côté d'elle mais ne montre rien, et commence comme tout les autres à me servir en petits gâteaux et surtout du bon thé comme j'aime. Après avoir pris du sucre, je porte la tasse à mes lèvres pour boire une gorgée pour la reposer. -Tiens c'est bizarre ce sucre porte un goût étrange au thé.. vous ne trouvez pas ?? demandai-je aux autres avant de me sentir vraiment bizarre. Je cris de surprise quand je remarque que je diminue en taille, par chance et pas jugotte je réussi à monter sur la table. -Si c'est une blague, ce n'est vraiment pas drôle, murmurai-je avant de remarquer que tout le monde présent à cette table longue comme la 5ème avenue de New York , comme je le sais et bien je me suis documentée, enfin bref on se retrouve tous à une taille d'une petite cuillère. -Je comprends maintenant ce que tu ressentais Alice quand tu rapetissais et grandi sans cesse. Ce n'est pas drôle du tout.. lui lançai-je avant qu'une bourrasque de vent se fit sentir. Ce n'est pas du tout bon tout ça.. j'essaye tant de bien que de mal avec ce vent qui ne finissait pas, de me tenir à une anse d'une théière pour éviter d'être emportée vers le chapeau au bord de la table.. .
“halloween rpg ~ CAITRIONA ET TOUS LES WONDERLANDIENS”
C
aìtriona fit donc entrer les invités, une tea party ne pouvait s’organiser seul. Elle souhaita bonsoir aux jumeaux Duncan et Derek, puis à Alice et Alex. Dominic entra dans la salle, et rebelote. Arriva ensuite Wine, toujours aussi aimable et attachante. Caìtriona pouvait mesurer l'effort fournie par cette dernière de venir. Ignorant bien évidemment son agressivité, Caìt répondit. « Merci Wine pour ton déplacement, tu ne le regretteras pas. Pour tout le monde, joyeux Halloween, et allez-y, asseyez vous et servez vous ! » Elle souhaita ensuite le bonsoir à la dernière venue, December. Caìtriona sourit pendant que les invités se ruèrent vers la table. Elle regarda la déco, et était assez fière d'elle. Tout rappelait les jours heureux, les jours roses et bleus, les gigant cakes, les potions rikikis. Enfin, tout Wonderland, quoi.
E
lle prit place à l'autre extrémité de la table, ce face à face avec Wine ne s'arrêterait donc jamais. Mais il en fallait plus pour que Caìtriona se laisse démonter. Elle s'assit donc, fixant Wine, d'un air satisfait. Jusqu’à ce que Wine commence à devenir de plus en plus petite. Puis ce fut au tour de December. Finalement, toute la table fut devenue bien trop grande pour Caìtriona. Le sucre était en réalité comme une potion rikiki, il devait lui rester quelques bouts de gigant cakes quelque part. Il fallait agir vite, mais une rafale de vent pour fourmis l'empêcha de faire quoique se soit. Caìtriona se rua en attendant vers ses jumeaux-gardes du corps attitré, et s'accrocha aux deux, devant la rafale de vent qui venait de se former. Une fois la tempête un peu calmée, Caìtriona prit position au centre de la table, et réunit tout le monde. Mais malgré tous ces efforts, un coup de vent eu raison de sa stratégie.
C
aìt', dans un élan de panique, se mit à crier. « Il doit me rester un bout de gigant cake quelque part, mais je ne sais pas si je pourrais un jour l'atteindre ! Avec tout ce vent, on n'arrivera pas à grand chose. » Il fallait agir vite, mais avec tout ce vent (ou du moins pour des nains comme eux ... ), c'était impossible d'agir vite et bien. Caìtriona, se tenait bien aux jumeaux, mais elle ne pourrait pas tenir encore très longtemps. Le chapeau allait tous les emporter.
«Our Wonderland, damaged, is safe in our memory... for now.»
Tout le monde avait l'air de s'étonner de la diminution de taille imminente. Avaient-ils déjà perdu l'habitude de la vie à Wonderland ? C'était bien triste ! Et joyeux ! Car il semblerait qu'aujourd'hui, un petit rappel soit prévu. Petit rappel qui excitaient (plus que d'habitude en tout cas) particulièrement les jumeaux : ils étaient des aventuriers, des explorateurs, et ils aaaaadoraient à quel point la folie de Wonderland rivalisait avec la folie de leur parents (ce qui était pas simple). Alors ils s'étaient retrouvé sur la table plus grande encore qu'un terrain de foot (enfin, ils supposaient, ils n'avaient jamais regardé le foot) avec une immense joie.
Ne vous inquietez pas ma reine ! Rien ne vous fera du mal tant que nous sommes là ! Firent-ils fièrement, tenant fermement la reine lorsque celle-ci s'accrocha à eux.
Alors qu'eux-même se tenaient à l'anse de la tasse de thé d'un des jumeaux, un énorme rugissement avait retenti à côté deux. MAAAAAAAAAAOOOOOW. Deux bêtes énormes venaient de sauter sur la table pour... lécher les jumeaux.
Les Twix ! Tweedle Sweet et Tweedle Nice n'ont pas bu du thé ! Venez ici mes chéris ! Portez-nous jusqu'à la *humpf*
Ils n'eurent pas l'occasion de chevaucher les Tweedles Twix puisque toutes les serviettes en papiers de la table venaient de suivre le courant d'air pour venir sur eux. Les voilà poussés au gré du vent, sur des tapis volants improvisés qui les tiraient vers le bout de la table. Dans l'élan, ils avaient tous les deux perdu leurs chapeaux, mais ce n'étaient pas grave, puisque le reste du déguisement était toujours bien en place.
Soyez sages les Tweedles Twix !
Duncan avait crié le plus fort possible contre le vent, à l'intention des deux chats qui les suivaient au loin. Eux aussi étaient des chats aventuriers, ils ne seront pas perdus tous seuls. Car ils le savaient très bien : ils fonçaient droit vers le chapeau en bout de table, ce qui signifiait une chose : aventuuuuuuure ! Et en effet, cela arriva : arrivés près du chapeau, tout le groupe fut aspiré à l'intérieur.
N'ayez crainte, Votre Majesté. Nous sommes là avec vouuuus !
La chute se termina en douceur (du moins pour les jumeaux, agiles comme tout, et Cait, rattrapée par eux-deux).
Mousaillons des merveilles ! Etes-vous tous entiers ? Mauvaise nouvelle, nous ne pourrons pas chevaucher les Tweedles Catz. Bonne nouvelle, ce monde est assez petit pour nous être normal malgré notre taille !
Et quel monde. Les jumeaux se turent quelques instants, pour admirer le décor. Ils ne connaissaient pas ce monde, mais il était vraiment magnifique.
Spoiler:
Au-dessus de leurs têtes, il y avait des arbres giiiiigantesques, aux troncs tortueux et aux feuilles oranges qui couvraient le ciel, donnant à l'environnement une fraîcheur agréable, protégée du soleil tout en gardant un temps magnifique. Devant eux, une rivière coulaient, séparant la forêt géante en deux. Une rivière particulière qui faisait rire les jumeaux : dans l'eau très claire, on pouvait y trouver des dés, des dominos ou des billes de leur taille. En regardant bien, en suivant le cours de la rivière, on pouvait voir qu'elle prenait sa source dans une sculpture particulière.
Spoiler:
C'était à la fois triste et magnifique. La rivière sortait des yeux larmoyants de la statue, et des papillons d'un bleu merveilleux volaient tout autour. L'eau y coulait pour former un tout petit lac, avant de couler pour former la rivière qu'ils avaient devant eux, et finir dans la cascade derrière eux.
Ca seraaaa... la vallée des larmes !
Ils se retournaient, pour observer là où la cascade tombaient. Ils faillirent sursauter en voyant l'escargot géant juste à côté, avant d'être totalement fascinés par celui-ci.
T'es trop beauuuu ! Tu veux un calin ?
Mais l'escargot ne bougeait pas, étant parfaitement immobile.
Spoiler:
La cascade finissait dans le vide. Face à eux désormais, il n'y avait rien d'autre que du ciel. Et quel ciel ! Sur le fond bleu, il y avait des dominos et des billes géants qui flottaient gracieusement, avec des papillons de toutes les couleurs. Les flamboyants qui entouraient cette image avaient des feuilles roses toutes aussi belles que le reste.
Tout dans ce monde était époustouflant.
En regardant bien, au fond dans le ciel, sur le côté, on pouvait voir la silhouette d'une étrange domaine. On n'en voyait qu'un bout, mais on pouvait savoir d'ici que c'était géant. Et comme la terre sur laquelle ils se trouvaient, ce domaine semblait flotter dans les airs. Enfin, en observant le paysage qui les entouraient, toujours au loin, il y avait un étrange paysage silencieux et presque mort, habité par des tasses brisées.