« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il y avait comme une horrible impression de déjà vue. Celle de chuter dans le néant, sans jamais voir le bout arriver. On ce sent juste chuter, et on a l'impression que nos organes remontent. Pour avoir subit cette sensation régulière avec Wonderland, notamment dans le terrier du lapin, j'en devenais une experte en la matière. Sensation beaucoup trop familière. Sauf cette fois ci, elle en était douloureuse. J'avais l'impression qu'on me déchirait les entrailles tellement cette entaille me bouffait la peau. Je me demandais si on allait mourir, ou si un miracle allait subvenir. Après avoir échapper plusieurs fois à la mort, j'étais prête à ce qu'elle m'ouvre les bras. Après tout, j'avais le ventre entaillé, Wine m'avait foutu une baffe subliminale qui m'en retorurnait encore la poitrine. Une rage accrue s'étalait dans mon organisme à cette pensée.
Puis, le bout du tunnel fit entrevoir une lueur. Mon corps entier culbuta le sol du salon Wonderlandien. Mes pensées confuses furent éparpillé à droite à gauche, et je mis quelque temps à les rassembler. Ma vision étaient envahit de tâche noir. Et le choc de la reception ce répercuta sur la douleur qui me dévorait le ventre. Peu à peu, la vision devint plus net. On était pas mort. Quelqu'un nous avait sortit de là. J'étais pleine de gratittude, et je m'agrippais tant bien que mal pour me relever en grimaçant. La pièce tournait. Et je continuais de saigner abandamment. Je me sentais pas bien du tout. J'avais envie de m'asseoir et de ne plus bouger. Et faire en sorte que la douleur cesse. Quel conne de m'avoir mis dans un état pareille pour elle. Mon cœur battait bien trop vite dans ma poitrine, et des vagues de vertige me submergeait.
Je me tenais tant bien que mal à la commode. J'avais peur de m'effondrer si elle n'était pas là pour me soutenir. C'était pas une bonne chose. Je devais aller à l'hopital, tout de suite. « Oh... Sirrus ! » Sirrus. Ce mot était très mal venue. C'était le mot interdit. Je ne comprenais pas ou voulait en venir Alex, pourtant il savait qu'il était hors de question de me parler de Sirrus. Je suivis son regard, et lorsque j'y encrais le miens sur le visage du chat, je me sentis déglutir. Non. Non. Juste, non. Je ne saurais dire si mon visage était livide à cause de la perte de sang, ou part ce retour indésirable. Il était là. Il était revenu. Ce connard. Ce traitre qui m'avait abandonné. Un goût amer s'installait dans ma bouche. Je serrais les dents, alors qu'une monté d'adrénaline fulgurante ce disperçait dans mon sang. Plus rien exitait à part ce visage mesquin et espiègle.
Le rage, la tristesse et la peine me déchirait la poitrine, alors que la colère faisait vibrer chaque compartiment de mon esprit. Celui qui ce mettrait entre moi et lui allait le payer très cher. Je lâchais la commode, ignorant la douleur lancinante. Traitre. Espèce de gros connard. Mes yeux bleutées lancèrent des eclairs dans sa direction, alors que je marchais pour retrecir notre distance. Il allait me le payer. Douloureusement. Il allait comprendre ce que ca faisait d'être abandonné pendant des mois. Avoir le cœur réduit en miette et ce sentiment de manque qui ce répercute dans ton esprit. Je m'arrêtais, lui lançant un regard meurtrier, secouant la tête incrédule. Le jeux était finit. Il n'y avait plus de jeux. J'avais tout envoyé valser le lendemain même. Les règles étaient radiés. Il n'y avait plus aucune carte. Je sentais la montre à gousset devenir de plus en plus lourde dans ma poche. La tempête dans lequel trempait mon humeur et qui animait mon regard risquait d'être dévastatrice.
▬ « Toi. » dit-je d'un ton sec, cinglante. J'avais envie de l'étrangler. Si l'atmosphère de la pièce c'était refroidit, je n'en portais aucune attention. Si les regards placardaient mon dos, j'en avais rien à foutre. Le désir de vengeance faisait douloureusement hurler mon cœur. Mes doigts ce refermèrent et mes jointures vinrent lui frapper la mâchoire avec une violence qui lui fit rejeter la tête en arrière. La rage et la haine que je lui dévouais avait accompagné ce geste, le rendant encore plus symbolique. Et plus fort. « Tu m'as abandonné. » lui hurlais-je, d'un ton emplit de rancune. Je ne lui pardonnerais jamais. Jamais. Il aurait du rester ou il était et ne jamais revenir. La violence de l'impact brûlait mes jointures. La force dans laquelle je m'étais appliqué à le frapper diminua précipitemment. Je me sentais mal. Très mal. La pièce tanguait. Mes mains étaient ensanglantée. Mon énergie était vidée. Comme si on me l'avait fourbement volé.
▬ « Je ...Je me ..Pas bien ... » bafouillais-je dans une liste de mot confuse. La pièce vascilla et mes pieds ce dérobèrent alors que ma vision était devenu floutée. Des mains me rattrapèrent, et des voix tentèrent de m'appeler sans grand succès. Je les entendais de loin, comme ci on m'avait posé un casque antu-bruit sur les oreilles. Des bras robuste me rattrapèrent, et le visage de Sirrus apparu dans ma vision. « Elle ne l’avait pas mérité… Mais je dois reconnaître que je fais souvent cet effet-là ! » Si seulement je pouvais l'étrangler. Je me sentais transporté et installé sur le canapé, allongé. Je nageais dans une confusion totale, et tous ce que je réussissais à bafouiller, c'était la douleur que me provoquait souffrance qui me déchirait le ventre. Ma tête retomba lourdement sur le coté, la dernière personne à avoir occupé ma vision fut le visage de Wine. C'était pour elle que j'avais fais ca. Je m'étais trompée. Je me retrouvais pas dans cette états pour elle, mais à cause d'elle. Elle était dangereuse. La drogue qui émanait d'elle m'était mortelle. Puis un voile noir m'obscurcis la vision et l'inconscience m'emporta sur son sillage lorsque j'en franchis le seuil. Mon corps ne me répondais plus, et plus rien ne semblait fonctionner. Pas même mon esprit.
Je ne sais pas trop ce qui c'est passé. La seule chose que je ressentais, c'était une sensation de lourdeur. Mon esprit était cotoneux. Mais la douleur avait disparu. Ma respiration était plus lente. Je respirais avec peine, alors que d'habitude cet acte me semblait si naturel ...J'ouvris difficilement les yeux, et mes rétines furent agressés par la lumiosité blanche. Trop blanche. Des bips sonorent retentissait à mes cotés. Avec beaucoup de mal, la déduction d'être dans un endroit hospitalié était élémentaire. Je me sentais pas au top de ma forme, mais je sentais que j'avais récupéré un peu plus d'énergie qu'a l'accoutumé. J'ignore combien de temps j'étais restés inconsciente. Ni même combien de temps j'avais demeuré à l'hopital.
Je savais juste que ma vie craignait, et que mes fantômes revenaient me hanter. Moi qui pensait en être débarassée ...Je me prenais une sacré claque dans la gueule. Bizarrement celle là était bien plus douloureuse que celle de Wine. Je tentais de me redresser, et seul un râle sonore parvint à franchir mes lèvres. Si. Au final j'avais mal. Et bien comme il fallait. Si c'était ca le prix à payer pour sauver les gens qu'on aiment, alors j'en voulais pas. La prochaine fois, ils ce sauveront tout seule. Absolem avait raison sur un point : J'étais une idiote. Alors que j'étais occupé à me redresser maladroitement, j'abandonnais la partie en contatant que c'était trop douloureux. Puis mon regard pris connaissance de la présence qui ce tenait sur le seuil de ma chambre.
Wine.
Allons bon. Elle venait pour terminer le travail ? C'est gentil de sa part. J'étais rebutée à l'idée de croiser son regard. Je me contentais de le poser sur quelque chose d'autre. Ne pas la voir. C'est à cause d'elle. C'est entièrement de sa faute. Et la violence de sa gifle habitait encore ma joue. Quand je plongeais mes yeux dans les siens pour enfin lui faire face, j'eu l'impression de me reprendre encore une nouvelle claque. C'était une sensation amer, et je lui aurais volontiers hurler de dégager. Mais j'étais trop faible pour émettre un son.Je reconnaissais MG entre ses mains, qu'elle vint déposer sur la table de nuit. C'était encore plus ironique. Je savais pas à quoi elle jouait, mais continuait d'envenimer mon sang de colère. Je la sentais battre à mes tempes. Elle ce foutait de ma gueule. La violence de mon regard pour en heurter le sien suffit à la faire raviser de toute parole. Elle allait dire quelque chose, mais je m'en foutais.
Qu'elle disparaisse. Elle et Sirrus. Qu'ils disparaissent et qu'ils me lâche, putain de merde. Si j'aurais voulu essayer de deceler toute lueur de mauvaise attention de sa part, je n'y trouvais qu'une chose qui me laissait sans voix. De la culpabilité. Tiens donc. Une reine pouvait-elle ce sentir coupable ? Ce pourrait-il qu'une graine cardiaque batte encore dans sa cage thoracique ? Mais j'en avais rien à faire. Qu'elle ce sente coupable. Qu'elle s'en morde les doigts. Je m'en foutais. Elle avait commis l'impardonnable. C'était finit. Elle avait de la chance que j'avais été trop faible pour riposter. Jamais je ne l'aurais laisser me toucher ainsi en temps normal. Même qui que ce soit. Mes yeux quittèrent son regard pour fusiller le mur du regard. Je n'avais pas envie de l'entendre parler, ni même de lui parler. J'entendais le bruit de ses pas s'éloigner de ma chambre. Je m'installais sur le coté, fatigué. Fatigué de cette mésaventure douloureuse. Fatigué du poids que m'accablait le retour de Sirrus. Fatigué du sentiment qui me criait de retenir Wine. Fatigué de tout.
Quand est-ce que j'allais pouvoir avoir enfin un truc de bien dans ma vie hein ? Une peine me vrillait le cœur, ignorant d'ou elle venait. Pourtant elle était bien là. Un truc remua à mes cotés. Je sentais MG venir ce réfugier sous mon bras et ronronner pour me réconforter. Pour une fois, je ne le repoussais pas. Je savais d'ou lui venait cette attention.
▬ « Maxine ta bien réglé. » me contentais-je de dire avec ironisme. Au moins, une personne ce souciait de moi avec Alex. Et pourtant, il n'avait pas de cœur. Du moins, il était artificielle. Comme quoi on est pas obligé d'avoir un cœur fait de chaire et de sang pour être tendre.