« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“halloween rpg ~ CAITRIONA ET TOUS LES WONDERLANDIENS”
D
es que le petit groupe d'aventuriers se reforma, des gardes cartes vinrent leur chercher des noises. Ils décidèrent donc, d'un parfait accord, de s'enfuir en courant. Au lieu de tous se diriger dans un seul et même lieu, Caìtriona et les deux jumeaux se taillèrent dans le sens opposé du groupe. Même si leur acte semblait stupide, ils avaient perdus la trace des gardes. Ainsi, ils continuèrent leur avancée dans le château. Les couloirs étaient faits dans une matière semblable à de la chair humaine ou animale. C'était sans doute le château le plus glauque que la reine blanche n'avait jamais vu. Et pour cause, faire un château avec les restes d'êtres humains, qui pourrait penser comme ça, juste une seconde ? Une personne sensée, j'entends.
L
e nouveau trio désormais formé, ils avancèrent pour déboucher dans un lieu qui semblait être une cuisine. Ils y firent la rencontre des doubles des Horreurs des jumeaux. Ils ne ressemblait pas du tout à ceux que Caìtriona avait autour d'eux. Cette différence, d'abord marquante, se retrouva vite plus qu'évidente dès que la reine blanche vit son alter ego dans une marmite. C'était au début une vision d'horreur, mais les Tweedles ne pouvaient pas le supporter plus longtemps. Ils prirent une marmite remplie d'eau brûlante et la versèrent sur les jumeaux alternatifs. Ils se mirent à fondre. C'était sans doute une des scènes les plus glauques de la vie de Caìt « Oh mon dieu ... Non non non ! » Les jumeaux approchèrent la Reine Blanche des Horreurs, et elles décida de se reculer, et finit noyée et dissoute dans de l'acide, car la cuisine était en réalité une sorte de ventre énorme. Les jumeaux, émus, commençaient à s'enfuir de cette cuisine. Caìt sur leur talon, elle décida de prendre les devants. Son double venait de mourir sous ses yeux, les jumeaux avaient l'air bien affectés. C'était elle aussi une reine blanche, après tout.
U
ne fois le suc gastrique évité, ils retournèrent dans la salle de la Reine de Cœur, qui avait été décapitée par Wine. Même si Caìt la savait prête à tout, aussi affaiblie que ça, elle ne la pensait pas capable d'autant, pour le coup. La créature qui les attaquait ressemblait à un bourreau, sans doute le meilleur ami de la Reine de Coeur d'ici. Puis, le regard de Caìtriona se tourna vers la licorne et Alice. Ils te font des grands signes. Ils ont un plan. Caìt ne comprend pas tout, mais elle capte l'essentiel. « ALEX ! Mais qu'est-ce qu'il se passe, ici ?! » Dans un élan de courage, elle se lance a l'assaut de la chose. « EH ! GROS TAS ! REGARDE PAR LA !! »
Le pays des horreurs porte bien son nom... bordel et voilà que je me prends des viscères dans la tronche, du revers de la main le mélange de boyaux, sang que j'avais sur moi.. Je n'ai qu'une envie c'est de rentrer chez moi, rejoindre ranko et me soigner de cette blessure qui me fait terriblement mal. D'un coup le sol se mit à trembler et à fissurer. -C'est vraiment l'apocalypse ici... Je vis Alice et Alex qui commencent à courir, sans réfléchir je les suis, je n'ai pas envie de me retrouver encore seul, surtout que ça sentait vraiment le roussit... Il faut qu'on retrouve les autres surtout que la reine blanche n'était plus avec nous, ce n'est pas vrai... . Je grimace de douleurs en courant, mais je ne dois pas m'arrêter. On arrive à ce qu'on peux deviner, être la salle du trône.. où un spectacle suréaliste se déroulait devant nous, Wine, notre reine rouge a genoux à côté de son homologue de ce monde, enfin ce qu'il restait point de vue visage..Je pousse un cri de surprise quand la porte vola au travers de la pièce, un monstre venait d'entrer, bordel ils ont fait un concours de celui qui va être le plus horrible ici ou quoi.... Je vis avec effroi Alex voler et se fracasser contre le sol. Ce n'est pas vrai... Alice le rejoint, je vis que les jumeaux étaient là aussi avec la reine, soulager, je rejoins la blonde et l'ancienne licorne pendant que la reine faisait diversion..
Elle m'explique le plan énoncé par Alex , je regarde le trône qui y avait au centre de la pièce et remarque les fameuses tentacules qui me demande d'aller chercher pendant que la reine face diversion pour ce bourreau. Je prends ma plussoyance en main et couru vers ces horreurs. Ça m'écoeure plus qu'autre chose. Je selectionne celle qui me paraissait la mieux pour l'occasion. Malheureusement pour moi, la tentacule est hyper lourde pour moi. Il me faut de l'aide pour la tirer bordel... réfléchi reflechi... d'un coup j'interpelle alice -viens m'aider.. j'arrive pas toute seule elle est trop lourde
Mon organisme était entièrement sous le joue de la colère. Elle me brûlait l'esprit pour attiser sa flamme. Si mon regard était accrochée au regard de Wine, il en fut couper par Alex. Je plaquais un regard furieux sur sa pomme. Il savait très bien que c'était risqué de ce mettre entre moi et l'objet de ma fureur ! Mais les blessures et son visage blême déformait mes traits d'effroie. Je ravalais ma colère, laissant place à une inquiétude qui me rongeait l'esprit comme une termite. Je lâchais un bride de son prénom, touchant son visage marqué par la bataille livré avec ce monstre. . Les... Tentacules. On pourrait s'en servir pour... Le faire tomber ? Et... L'attacher, aussi... Non ?» Les tentacules ..Je tournais la tête en direction du trône. Là ou le cadavre de la reine rouge occupait les lieux. D'ou sortait ses tentacules ? Peu importait, non ? Je tournais un regard emprunt de fierté sur ma licorne. Il n'avait peu être pas la lumière à toute les étages, mais c'était quand même un génie caché !
▬ « Tu ...ALEX ! » m'ecriais-je en reculant brutalement. Mes yeux s'écarquillaient d'horreur sur le corps d'Alex, balayé comme un poussière contre un mur épais de la pièce. Les yeux exorbités, mon sang ne fit qu'un tour. Je me précipitais sur lui, et découvrait avec stupeur qu'il venait de passer le seuil de l'inconscience. « Putain putain Alex ! Eh ! Réveille toi ! Je t'interdis de dormir espèce de gros fainéant ! » Lui criais-je en le secouant. Non mais d'ou il dormait et me laissait comme ca en plan ? Il est où le gros connard qui venait de le frapper sans ma permission ? Je cherchais du regard la grosse bête que j'allais lacérer jusqu'à la dernière bride de peau ou de sang. Rien à foutre. Fulminante, je me redressais d'un air déterminé. J'avais assez joué dans ce monde de salopard. Ils voulaient une Alice pour les délivrer, leurs montrer la voie à suivre ? Pas de soucis. J'allais endosser ce rôle qui m'était due.
Je rejoignais Decy d'un pas décidé, en évitant au maximum d'approcher la chose qui plongeait vers La reine blanche et les jumeaux. Une idée avait germé dans mon esprit. Je me précipitais sur la tentacule que je pris à pleine mains, la transportant le plus loin possible du trône. Je sais pas ce qu'il avait foutu dans ce truc, mais putain qu'elle était lourde. En plus mes vêtements étaient tâchés. En soit, j'en avais rien à foutre. Je jetais un œil dans la pièce en l'analysant pour trouver une solution. J'attrapais Decy par le bras pour la rapprocher de mon visage.
▬ « Il veut une reine ? Il va en avoir une. Va prévenir les autres. Caitriona et toi, placés vous à l'extrêmité de chaque tentacules. Et dit aux jumeaux de le distraire. J'ai une idée. A mon signal, tiré sur les tentacules. » Expliquais-je, sans pour autant être précise. Je ne savais même pas si le plan allait marcher. Je ne laissais pas à December le loisir de me questionner, que je la poussais en direction de la reine blanche en lui hurlant de pas perdre de temps. Je tournais le regard en direction du trône. Répugnant. Ensanglanté par les traces des coups haineux de Wine. Son corps entier étaient écrasés par la rage et la haine. Et pourtant cette vision, aussi répugnante soit-elle, ne m'effrayait pas. Je n'avais toujours aucune once de peur par rapport à la principale responsable, mortifié au bas des escaliers.
Je passais naturellement devant-elle, ne m'occupant pas de son visage déformé sous le choc. J'ignorais ce qui c'était passé ici, mais une personne avait réussi à démonter l'égo de la reine de son trône. Dommage qu'elle soit à présent morte sous le courroux de son double. J'aurais aimer la remercier pour cette magnifique vision qui baignait mon esprit de satisfaction. J'avais juste envie de lui crier « Tu vois ce que ca fait ? Tu vois à quel point ca fait mal, quand on incise ton cœur avec la plus traitre de tes faiblesses ? » Et oui. Oui, ca faisait mal. Ca te donnait cette impression qu'on venait juste de tout te retirer, et qu'il ne te restait presque plus rien à quoi t'accrocher. Et si cette vision me faisait jubiler, il existait un recoin de mon esprit qui était rebuté par ce qu'il voyait. Il était terriblement dangereux. Au point de le repousser dans l'ombre pour qu'il ne prenne pas de l'importance.
▬ « Quelle magnifique soupe. Ca manque de crouton. » commentais-je d'un ton pimenté d'ironisme. Je remarquais, sous ce tas de bouillie infecte, une chose brillante que je connaissais plus que tout au monde. Mes mains ce perdait dans ce mélange abject, pour en sortir une couronne. Oh. Un sourire mesquin ce dessinait peu à peu sur mes lèvres. Pour avoir détruit sa jumelle. Je m'écoeurais presque du rôle que j'allais remplir juste pour quelque minutes. Je plaçais la couronne sur ma tête. Elle pesait lourde. Pas par son poid, mais par ce qu'elle représentait. Je détestais l'idée d'avoir des guerres, des têtes coupés, des cadavres, des décisions sanglantes dans le poid de cette couronne sur ma tête. Je me tournais pendant quelque instant vers Wine. J'étais certaine qu'elle m'allait mieux qu'a elle. Puis, j'attrapais ce qui restait du cadavre pour le laisser tomber au pied du trône. Je m'installais sur celui ci, rechignant l'idéologie de ce qui était en train de ce passer.
Est-ce qu'Alice ferait une bonne reine de cœur ? La noirceur qui rôdait jamais loin de mon esprit me confirmait cette supposition. Et ca m'effrayait plus qu'autre chose. Jamais je ne deviendrais ainsi. Je plaçais mes mains sur chaque accoudoir du trône, relevant la tête d'un air impérial, la couronne bien dressé sur ma tête. C'est ce qui aurait du ce passer si la malédiction ne serait pas intervenu. Me tiendrais-je exactement à la même place, si, par bonheur, nous avions détruit la reine rouge de son règne tyrannique ? J'avais vue sur toute la pièce, et ca commençait sérieusement à ce gâter. Il ne me fallait pas plus d'hésitation pour savoir que c'était à mon tour. Reprendre le fardeau des autres pour les laisser respirer. Mais avant, juste une fois, parce que j'en aurais plus l'occasion, je me plaisais à respirer cette air de domination qui planait autour de moi. Mes yeux ce baissèrent sur Wine, à genoux devant les escaliers. A genoux devant moi. La satisfaction n'en fut que plus grande, et je la dévorais avec un appétit d'ogre. Un plaisir délicieux, nourrissant ma victoire.
▬ « Scintille petite chauve souris, que fais-tu en ses temps maudits ? » chantonnais-je. Le chapelier aurait adoré. Il la chantait tout le temps. Eest-ce que cette chanson, dont le ton lugubre que j'employais, était destiné juste à la provocation pour la déchéance de la reine ? Probablement. « Tu vole dans la vallée, tel une jolie tasse de thé. » continuais-je, railleuse et mauvaise. Puis, mon regard tomba sur l'horrible bête. « EH ! TU AS BOUFFÉ MES TARTES ! » criais-je d'un ton hystérique. J'avais monté le ton pour en approcher la contenance aigu. De quoi en attirer la jalousie de la principale concerné. Tout le monde avait tourner la tête dans ma direction. Je ne savais pas très bien si le visage effrayé de certain était bon signe ou pas ...A croire que j'étais d'autant plus flippante perché sur mon trône avec une couronne en imitant Wine, qu'elle même à ma place. La bête ne semblait pas m'avoir entendue. Dommage, cette imitation était parfaite. Je raclais ma gorge, et repris d'un air particulièrement espiègle. « POURQUOI UN CORBEAU RESSEMBLE A UN BUREAU ? » hurlais-je de nouveau. Non mais parce qu'on a jamais eu la réponse. Si ca ce trouve, il allait me la donner et l'affaire sera enfin bouclé !
L'attitude typiquement Wonderlandien. Les chiens ne faisaient pas des chats. N'importe quel idiot aurait lancé cette phrase dans le but de provoquer un monstre dont la soif de vengeance était gourmande. Le bourreau tourna la tête dans ma direction alors qu'il allait embroché l'un des jumeaux. Sauvé par le gong. Ou du moins, par le corbeau perché sur le bureau. Je lui adressait un sourire provocateur, l'expression railleuse.
▬ « C'est confortable par ici ! Je pense que je vais m'y faire. Oh regarde, il en reste un peu ! » m'exclamais-je d'une voix theatral, effectuant une pichenette dans le morceau de cerveau qui valsa non loin de lui. J'inclinais la tête avec un air profondément désolé. Ne me dépatissant pas de mon amusement, parce que le jeux était lancé, et qu'il serait dommage de faire demi-tour. Je plaçais mes pieds sur l'accoudoir pour prendre une position confortable.J'attrapais le bras de la reine, relevant un peu le cadavre au passage dans le but de faire signe au bourreau avec un sourire cordiale. Puis, je désignais ma couronne du doigt, prenant un ton brûlant de malice. « Elle me va bien non ? » ricanais-je. Ce fut assez pour que le bourreau ne voit plus que moi. Moi, la cible à détruire. La vermine à expulser. La petite semeuse de zizanie, qui plantait le fléau de la révolution partout où elle allait. C'était ca, non ? L'obstacle qui barrait les routes des reines à soif de vengeance. Celle qui ne faisait jamais rien comme les autres, et qui refusait catégoriquement d'appartenir à un groupe.
▬ « Viens me couper la tête mon mignon. » déclarais-je pour moi même. Ca passe ou ca casse. Je savais que la rage du bourreau lui obscurcissait la vision. Il ne voyait pas le piège qui était juste sous son grotesque nez. Il ne voyait pas Decy, ni Cait tiré chacune sur le bout de la tentacules. Je devais avouer que le voir approcher en martelant le sol de son poids, écumant de rage, me fit douter pendant l'ombre d'une seconde. Me demandant si j'allais pas crever sous sa faux. Et emporter Wine dans ma chute au passage, puisqu'elle semblait en parfaite harmonie avec son esprit embrumé d'iréalité. J'ignore dans qu'elle monde elle était partie, mais sa garde était complètement baissée. Et j'avais finis par le comprendre lorsque le bourreau ce prit les pieds dans les tentacules. Il perdit l'équilibre, et sa faux ce dirigea dans le dos de Wine.
▬ « NON !» Je suis une idiote. Mais ca, Absolem me l'avait assez répéter pour que ce ne soit plus un secret pour personne. Mon cœur avait réagit plus vite que ma tête, et j'avais sauté de mon trône pour percuter Wine. Je sentais son corps s'entrechoquer au miens, pendant que ma tête cognait sévèrement la sienne et que nous roulions plus loin en dehors des escaliers. Pile au moment ou la faux aurait du s'abattre sur elle. L'arrêt était brutale, et j'étais écrasé sous une poid imprévisible. J'étais complétement sonné, et confuse. Putain que ca fait mal. J'avais fais quoi ? J'avais sauvé Wine ? Mais pourquoi ? Pourquoi j'étais aussi conne putain ? J'en avais marre de sentir un truc dans ma poitrine qui me faisait réagir plus vite que mon esprit. C'était injuste de ne pas avoir les commandes entre les mains ! Ma vision me revint peu à peu, et mes yeux écarquillèrent de surprise lorsque le visage de Wine était à quelque centimètre du mien. Oh non. Au secours. SOS. Me laissez pas ici. Je vais faire des chose stupides. Quand elle est trop proche comme ca, elle peut manipuler mon esprit autant qu'elle le souhaite que mon cœur lui obéirait aveuglément. Elle avait un trop grand pouvoir sur moi, et j'arrivais pas à me souvenir de ma rage contre elle la tout de suite. Pourquoi monde cruel ? Je sentais ce traître organique hurler dans ma poitrine, bouger comme un demeuré et j'avais pas l'occasion de lui dire de fermer sa gueule.
Le pire ? C'est que je me sentais rougir comme une pivoine. Et pour couronner le tout, la couronne décida au même moment de venir cogner le haut de mon nez en tombant sur mes yeux.Quelqu'un aurait-il l'amabilité de dégager Wine perché au dessus de moi ? Trop collés, trop proche, plus de barrière intime, CA VA PAS DU TOUT.
PUTAIN MAIS QUEL MONDE MERVEILLEUX LES GENS. Et parce que ma vie était une connasse avec moi, MG s'approcha et nous balança des pétales en lâchant des gémissements de droïde. Je vais le buter. Au final, ca devenait plus facile soudainement de me souvenir à quel point j'aim..détestais Wine. Idées brouillés bonjour. Je sentais une douleur vive me tiraillée le ventre, mais j'étais encore trop confuse pour m'y concentrer.
Soirée d'Hat-llowen- feat. les Wonderlandiens invités
Le dodo avait attiré l'attention du bourreau sur lui avec une simple phrase. Ca avait marché puisque la chose vint vers lui. Le dodo avait ri avant de se voir la faux s'abattre sur sa jambe et lui faire une blessure bien profonde. Sans courir, car c'était désormais impossible, il avait commencé à gémir et à se mettre dans un coin. Il observa la suite de là.
Le plan d'Alice, Cait, les jumeaux et Decy' en soit. Il ne comprit pas tout mais il espérait que leur plan avec leurs tentacules marcherait. Il voyait bien que leur plan était avec ça tout de même, même en restant seul dans son coin et en hurlant de douleur. Il vit la Reine Blanche et Decy tirer sur une tentacule et Alice jouer à un jeu de reine face à la Reine Rouge démunie et aux autres Wonderlandiens. C'était étrange mais ça devait faire partie du plan. Elle hurla des phrases typiquement Wonderlandiennes avant que le bourreau ne s'intéresse à elle et ne vienne vers elle. Il se prit les pieds dans les tentacules avant que sa faux ne se dirige dans le dos de Wine et qu'Alice ne vienne la sauver.
D'où il était, le dodo ne comprenait pas grand chose, il ressentait surtout la douleur à sa jambe. Pourquoi avait-il joué les héros, pourquoi? Il ne vit pas que tout le monde essayait de repousser Wine d'Alice. Enfin si il le vit mais il ne comprit pas tout. Il avait l'esprit embrouillé de perdre pas mal de sang et d'avoir mal. Il se leva cependant et marcha vers le groupe de Wonderlandiens, histoire d'être près d'eux. Il avait peu de liens avec eux. Après tout, à Wonderland, il n'était que le fan d'eau et de course saugrenue. Et à Storybrooke le plombier de la ville, du moins un des plombiers. Cependant, il demanda à la seule de ses connaissances encore débout, à savoir Cait':
-Dites-moi, il se passe quoi exactement là...? On doit les aider?
Et puis, après tout, c'était la Reine Blanche, celle qui était censée être leur Reine à tous et qui devait donc bien savoir quoi faire à ce moment précis, alors qu'Alice et Wine étaient l'une contre l'autre, en proie à la faux du bourreau et qu'Alex était toujours étendu au sol...?
AVENGEDINCHAINS
Wine RedHeart*
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LET THE SKY FALL
WHEN IT CRUMBLES
WE WILL STAND TALL
FACE IT ALL TOGETHER
| Conte : Alice au pays des merveilles. | Dans le monde des contes, je suis : : la Reine Rouge de Coeur.
Tremblante, figée sur les marches, je n’étais plus que l’ombre de moi-même. J’avais l’impression que la forteresse de mon corps se disloquait, laissant apparaître la fragile petite chose qui restait. Mes yeux exorbités d’horreur fixés sur mes mains poisseuses de sang, j’étais déconnectée de la réalité. Tous les liens étaient coupés, il ne restait plus que moi face à ma prise de conscience. Face à la fatalité. Ce trône que je n’avais plus, cette couronne qui avait été brisée, étaient tout ce pour quoi j’avais lutté corps et âme envers et contre tous. Pendant toute ma vie. Depuis que j’avais été assez grande pour comprendre qu’une chose aussi futile que l’ordre de naissance me priverait de ma vocation à gouverner, me priverait de mon rêve, je n’avais fait que cela. Me battre contre le destin. Cela avait été un combat de tous les instants. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais dû écraser le peu de morale qu’il me restait afin de mener à bien mes machinations. Tous les matins je m’étais levée pour pactiser avec le Diable. Dans cette quête de pouvoir, j’avais vendu mon âme. J’avais piétiné mon innocence, mon soit-disant “bon fond”, j’avais ruiné mon enfance, la tête dans les livres. Au lieu de profiter de ma jeunesse, j’avais donné ma vie pour m’asseoir sur ce trône et poser cette maudite couronne sur ma tête. Je ne regrettais rien. Même les plus atroces manigances ou les plus viles trahisons, je les assumais. Je n’avais pas honte de ce que j’avais fait, car dès le début j’avais su que se rebeller contre son sort me plongerait dans une guerre que je ne pouvais espérer gagner sans souiller mes mains et mon esprit. Je m’étais préparée à ces sacrifices. Je les avais fait sans rechigner. Cependant, il semblerait que ma vie se résume à une bataille que je ne pouvait gagner. Lorsqu’enfin le pays des merveilles était tombé sous mon joug, il n’avait pas fallu longtemps au destin pour souffler sur mon château de cartes. Mes espérances avaient été brisées, encore une fois. J’aurais pu croire que l’on s’habituait aux désillusions, mais non. La chute était toujours aussi douloureuse, qu’importe le nombre de fois où l’on tombait. Tant bien que mal, je m’étais relevée. J’avais repris la lutte à Storybrooke. J’avais sombré de nouveau dans la révolte perpétuelle contre la condition. Néanmoins, cette fois-ci tout était différent. Et cela tenait en un seul nom : Alice. A chaque fois que je croisais ses yeux d’un bleu électrique, la réalité me semblait plus crue, j’avais l’impression d’être freinée dans ma course au pouvoir. Elle représentait mon plus grand danger car elle me mettait face à moi-même. Face à mes faiblesses. Quelque chose que j’avais souvent du mal à faire.
Je n’entendais pas le vacarme qui régnait dans la salle du trône. Je n’entendais ni les cris, ni les pas lourds du bourreau venu venger sa reine. Je ne sentis même pas des mains me pousser violemment. Je n’entendais rien. Rien que le bruit de mon coeur battant jusque dans mes tempes. Poum poum. Poum poum. Poum poum. Je ne me remettais toujours pas du poison de la vérité que mon double horrifique avait insinué en moi. Jusqu’ici je n’avais vécu que pour le fait d’être souveraine. La moindre de mes cellules ne vibrait que pour cette unique raison. Mais au fond, qui étais-je hormis la Reine de Coeur ? Où se cachait Wine derrière ce titre ? J’avais tué la petite Winnie un nombre incalculable de fois et pourtant elle était toujours là, quelque part. D’autant plus lorsqu’Alice était dans les parages. Si Wine disparaissait, que resterait-il de moi ? Deviendrais-je aussi mon propre tombeau, mon propre donjon ? Un palais vide et organique. Dans mon périple vers le trône, je m’étais abandonnée. Mais une fois que ce trône serait définitivement à moi, qu’adviendrais-je ? Je n’aurais plus aucune raison de vivre, et je finirais comme cette reine de malheur, à attendre que la mort vienne me faucher. Je m’étais laissée dévorer par mes ambitions, et ces dernières avaient consumé mon être. Elles avaient consumé mes autres aspirations. Les réminiscences de mes premiers désirs remontèrent alors à la surface. Pourquoi avais-je voulu devenir reine ? La réponse s’imposa à moi, prenant la voix enfantine et haut perchée de mes cinq ans. Pour être aimée. Jamais je n’avais eu le sentiment de compter pour qui que ce soit, d’avoir une quelconque importance aux yeux des autres. Mes parents n’avaient juré que par Cait’ durant toute notre enfance, et le peuple avait toujours été pendu à ses lèvres. Moi ? Oh, qui pouvait bien se soucier de la deuxième fille ? Insignifiante, sans aucun intérêt. Je n’avais demandé que cela : être aimée. Voir les gens sourire quand ils me voyaient arriver, les sentir heureux de ma présence… J’avais vite compris que j’étais bien plus douée pour être détestée. Le compromis n’avait pas été très difficile à faire. Si l’on me haïssait, au moins on pensait à moi. J’existais dans l’esprit des gens, la rage qu’ils avaient envers moi prenait une grande place dans leurs têtes. J’étais devenue importante. Le moyen avait certes changé, mais la finalité était la même. Alors d’où me venait cette soudaine amertume, ce sentiment d’avoir échoué sur toute la ligne ?
NON ! Le contact de mon dos avec le sol m’arracha une grimace de douleur. Une décharge électrique remonta le long de mon échine. Je me sentis percutée par une masse puis roulée par terre. Tout était flou, mais je revenais peu à peu à la raison. Mes vue s’éclaircit, et je crus m’étouffer lorsque je découvris le visage de la blondasse de mes cauchemars face au mien. Elle était aussi rouge qu’une tomate gorgée de soleil. Nous étions tellement proches que je pouvais sentir le parfum acidulé de sa peau. Mon corps ne voulait plus bouger, il ne me répondait plus. J’étais figée face à ces deux grandes prunelles qui me toisaient avec une certaine incrédulité. Alice était aussi décontenancée que moi. Je dus me retenir de ne pas commettre un acte insensé (le souvenir des ses lèvres me brûla les joues instantanément). Elle avait éclaté ma sphère de pudeur sans aucun ménagement. Qu’est-ce qu’elle fabriquait avec la couronne de mon double sur le nez ? Mille et une questions tourbillonnaient dans mon crâne. Comment diantre nous étions nous retrouvées dans cette situation ? Le cloporte qui lui servait de robot choisit ce moment précis pour faire des siennes et nous jeter des pétales de fleurs. Attendez que je lui arrache les piles à ce microbe… Cette intervention me permit au moins de détacher mon regard de celui, incandescent, d’Alice. C’est alors que je le vis. Ce monstre gargantuesque et hideux, affalé face contre terre sur les marches du trône. Pile à l’endroit où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Elle n’a quand même pas… Elle ne m’a pas… Sauvée ? Non. C’était encore un de ses coups tordus pour me rendre chèvre. Quel aurait été son intérêt de me sauver ? Mon trouble s’intensifia, tout tournait dans ma tête, trop vite, beaucoup trop vite. Alors, sans réfléchir, ma main partie d’elle-même. Un claquement sec et sonore retentit dans la pièce. Je venais de gifler Alice avec toute la force de ma colère. Pour avoir brisé ma couronne, pour avec fichu ma vie en miettes, pour avoir envoyé valser tout ce que j’avais mis des années à construire, d’un simple coup de pied. Pour me retourner la tête et le coeur à chaque fois qu’elle me regardait, pour me faire me souvenir que oui, j’avais encore quelque chose qui battait derrière cette cage de fer. Et ce n’était pas faute d’avoir essayé de l’étouffer, ce foutu palpitant. Mes yeux, furibonds et humides, fusillaient Alice. Sombre idiote. Je ne savais pas trop si cette phrase lui était plus adressée qu’à moi. Je me sentis tirée en arrière. La garde rapprochée de la blondasse, évidemment. Lâchez-moi ! Aussitôt, les mains qui m’agrippaient desserrèrent leur étreinte. Maintenant que le danger (c’est-à-dire moi) était écarté de leur chère Alice, les derniers wonderlandiens encore vaillants ligotèrent le bourreau avec les tentacules, de façon à ce qu’il ne puisse pas revenir à la charge. Quant à moi, j’évitai soigneusement de regarder en direction d’Alice. D’une part parce que je me sentais capable de lui sauter à la gorge, et d’autre part parce qu’une étrange culpabilité me rongeait les sangs. Allez savoir pourquoi, je m’en voulait terriblement d’avoir levé la main sur elle. Ma paume me piquait. Son petit robot m’apporta ma canne. Je la saisis sans le moindre merci.
Au moment où je commençais à croire que nous en avions fini avec toutes ces sornettes, une horde d’automates déboula. Ils n’étaient pas plus grand que le parasite que se trimballait la blondasse. Ils nous fixèrent un instant de leurs grandes orbites inquisitrices, puis dans un épais nuage noir sorti de nulle part, s’assemblèrent pour ne former qu’une seule entité. Cette… chose ne semblait pas tangible, comme un fantôme obscur coiffé d’un haut de forme spectral et doté d’une paire d’yeux rouges terrifiants. Ma mâchoire se crispa. J’étais certaine que le nouveau venu n’était pas une création de ce pays des horreurs. Vous en avez mis du temps… Sa voix d’outre-tombe me fit frissonner. J’espère que vous avez aimé la visite. Je dois dire que je ne pensais pas que le chapeau irait si loin. Je me suis follement amusé. Il était bien le seul. Oh mais j’en oublie mes bonnes manières ! Laissez-moi me présenter : Mr H. H pour Halloween, Horreur, Hilarant, à votre guise. Il nous gratifia d’une rapide révérence. Je dois vous féliciter. J’en ai vécu des Halloweens intéressants, mais celui-là l’est particulièrement. Ce chapeau est un vrai bijou. Créer un monde à partir de ses propres souvenirs… qui l’eut cru ? Vous avez fait honneur à mon jour, et pour cela je vous remercie. C’était très divertissant de vous observer vous débattre avec vos doubles. Ou avec vous-mêmes… Pourquoi me sentais-je visée ? En récompense, je vais vous mettre au courant de ce qu’il se trame. Trop aimable. Il semblerait que votre cher Chapeau ait vécu mon intrusion comme un empoisonnement. Ses souvenirs de votre pays des merveilles se sont déformés, ça se détériore et se gangrène. Je vous conseille vivement de sortir d’ici avant que vous ne soyez noyés dans le néant. Merci du conseil, nous pensions rester un peu plus longtemps justement. Mr… H. Vous êtes en train de nous dire que votre seule présence a infecté les souvenirs du Chapeau ? Il me répondit par un grand sourire cruel. Je pris cela pour un oui. Ce qui était très inquiétant. Et comment fait-on pour nous extirper de ce bourbier ? Mr H haussa les épaules. Aucune idée. Je faillis m'étrangler. Pardon ?! Il semblerait que la seule personne à savoir comment fonctionne ce chapeau ne soit pas parmi nous… Personnellement, une fois que le soleil se lèvera sur le premier novembre -donc dans quelques minutes à peine-, je m’en irai naturellement. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance… et encore merci pour le spectacle ! Dans un rire caverneux, le spectre sombre s’évapora, nous laissant seuls. Dans un château qui commençait à tomber en ruines. Nous étions finis. Les derniers souvenirs du Chapeau allaient se détruire, et nous disparaitrions dans les limbes. Nous n’avions aucun moyen de sortir du Chapeau. Juste pour le plaisir de cet esprit d’Halloween, nous allions sombrer dans le néant.
La douleur qui s'intensifiait au niveau de mon ventre devenait lancinante, comme ci on me découpait la peau à l'aide d'un scalpel, à vif. Et le poid de Wine n'aidait pas. Cependant, si mon esprit était tourmenter par la seule force de son regard, la suite je ne l'avais pas vue venir. Le choc de sa paume contre ma joue fut assez forte pour que la couronne en soit projeté plus loin. Ma vision avait changer de bords, et la douleur brûlait ma peau. A ce moment précis, elle n'avait pas fait que me gifler la joue.
Elle m'avait gifler le cœur d'une tel violence que j'avais tourné la tête pour la fixer d'un air profondément choqué. Elle m'avait frappé. Elle avait osé me toucher. Si mes pensées étaient en désordre, à présent je pouvais en dénouer le nœuds qui le prenais en otage. L'adrénaline parcourait mon corps et la tempête alimentait mon sang de sorte que, mon cœur s'activait furieusement dans ma poitrine. Sombre idiote. Oui. J'étais une idiote. Si j'aurais écouter le peu de jugeote qui habitait mes pensées, Wine serait surement morte trancher par la faux.
Mais c'était un peu le résumé de ma vie non ? Jouer les idiotes ? Je ne décrochais pas mon regard abasourdis du sien, même lorsque je voyais son visage s'éloigné pour l'éloigner de moi. Je savais juste que la colère battait à mes tempes, mais qu'aussi suprenant soit-il, je n'avais aucune force à rpister. Je l'avais sauver. Un merci, ou même juste un « sombre idiote » sans la gifle aurait été suffisant. Je me relevais en essayant de comprendre pourquoi je me sentais blessé alors que j'aurais du particulièrement m'en foutre.
Ou alors être suffisant en colère pour l'étrangler là tout de suite. La douleur au niveau de mon ventre me tirait de mes pensées. D'un gémissement prononcé, de découvrait que mon maillot était recouvert de sang. L'inquiétude déformait mes traits. Je portais instinctivement mes doigts sur la blessure en relevant mon tee-shirt. J'y avais la charmante découverte d'une entaille profonde. Ce salopard ne m'avait pas loupé. Et en plus j'étais blessée par sa faute
▬ « Aïe ... » parvint-je à lâcher, la pièce tanguant dans ma vision. On va rester calme. C'est rien hein ? Juste une putain de profonde entaille ? C'est réparable ? Je vais pas crever ? Putain mais ca faisait un mal de clébard. Ca me piquait à mort cette connerie. Je serrais les dents sous cette souffrance cuisante, alors que mes yeux ce posait sur les sembables d'MG. C'était quoi encore ce bordel ? Moi j'abandonne. Je suis complétement out. Mes yeux ce posaient juste sur l'affreuse chose qui prenait forme. Aka le M. H. donc ce profond connard était en train de nous dire qu'il nous avaient fait vivre tous ce gros bordel juste pour distrait son ennuie ? C'était une blague ? Mes yeux foudroyèrent cet espèce de salopard du regard. Je me sentais mieux d'un coup. « JE VAIS LE BUTER ! » m'ecriais-je en courant dans sa direction. Lorsque je parvins à l'atteindre, il s'évapora aussi vite que son apparition.
Mes prunelles brûlaient de colère. Donc si j'avais bien compris, on allait tous crever comme des chiens ? Y'avais aucun moyen de ce tirer ? Si on est parvenu à attérir ici, alors c'est qu'une sortie existe. Si entré il y'a, sortie assuré ! J'arrive pas à en croire mes oreilles. Si ce sale con ne ce serait pas foutu dans le chapeau comme un beau lapin magique, rien de tous ca ne serait arrivée. Le château commençait à trembler, et tout commençait à s'effondrer. Génial. Super. Tout bonnement super. On allait crever. Remarque, c'est pas la première fois. La douleur de mon ventre s'accentuait, et ca commençait à devenir important de trouver un medecin. Ou un hopital. Genre maintenant, vous pigez ? Remarque si on disparaissait, ce serait peu être moins douloureux que de pisser le sang et ce vider comme un cochon de boucherie. Oui je suis magnifiquement romantique et je vous emmerde. Oui, la douleur me rendait de mauvais poil.
Mon regard retomba sur Wine. Le coup de la gifle me revenait en mémoire, et ma joue brûlait de nouveau comme ci elle m'en avait administré une nouvelle. Elle n'avait aucun droit de me toucher. Je ne lui permettais pas, et ce, de n'importe qu'elle manière qu'il soit. Mon sang battait furieusement à mes tempes et surchargeait mon esprit de colère. J'étais peu être pas en état de répondre quoi que ce soit tout à l'heure, mais à présent il m'était facile d'ordonner mes pensées. Et la souffrance que m'ingurgitait l'entaille alimentait ma fureur.
▬ « La prochaine fois que tu me touche, je t'étrangle. » Lâchais d'un ton acerbe à son attention. Mon bras ensanglanté à force de faire tempon sur mon ventre était devenu rouge. Mais je ne disais que la stricte vérité. Il n'y aura pas de prochaine fois, d'ailleurs. Si elle essayait ne serait-ce qu'une fois de me frapper à nouveau, la riposte en sera trois plus violente. « Et puis ce qu'on va tous crever, tu voudrais peu être récupérer ça ? » dit-je avec malice en ramassant la couronne que j'agitais sous son nez. C'est fou ca quand même. On brise une couronne et y'en a une qui vous tombe toute cuite dans les bras. Bah ..Nan ce sera pas aussi facile. « Bah viens la chercher. » décrétais-je avec défi, avant de la placer la ou avait trôner l'ancienne : Dans le ventre du robot. Il l'ouvrit comme un pont levi, et je positionnais la couronne à l'intérieur de son mecanisme. Puis il remonta lentement la porte métallique jusqu'à la couper de la vue de tout le monde.
Allez hop, la couronne sera pour personne. Parce que je l'avais décidé, un point c'est tout. Mais comme on va crever, elle sucitait plus aucune importance.
▬ « Si je t'ai sauvée, c'est pour une raison. Mais maintenant je me dis qu'en fais je m'en contre balance, puisque tu as en as rien à foutre. » Je sais pas pourquoi j'ai sortis ca. Il était évident de toute manière qu'elle en avait rien à foutre. Et que je souhaitais hardemment qu'elle reste dans cette état d'esprit. Parce que je me surprenais à craindre le contraire. Et la réalité était trop difficile à digérer. La raison ce balançait au coin de mon esprit, et je la repoussais du mieux que je pouvais. Et je m'acquittais très bien de cette tâche. Malheureusement, y'en avais un dans ma poitrine qui me faisait chier et qui me rappelait constamment que non, je pouvais pas faire comme je l'entendais. J'étais pas clair avec moi même. Mais ca, c'était franchement pas nouveau.
« Il semble qu'il n'y aura pas de prochaine fois. » me répondit-elle. Ouai. Le sort avait décidé d'être un charognard et de nous prendre nos vie comme un vendale. Avant que je ne puisse répondre, le plafond s'effrondra et je du reculer brutalement pour ne pas me le prendre sur la tête. Je ne voyais plus Wine. Il nous avait séparés. Le sort s'acharnait à nous tenir à l'ecart. Et bien il avait bien raison. La fumé me fit tousser, et je la chassais d'un revers de la mains en comprenant que sa craignait pour de bon.
▬ « On va pas crever comme des animaux de foire quand même ! Y'a forcément une sortie ! » Optimiste ? Peu être un peu trop. Mais je refusais de croire à la réalité. Ca pouvait pas ce finir comme ca. J'en avais trop baver et j'avais faillis mourir trop de fois pour que celle ci soit la dernière. Et pourtant ... Une grosse faille s'ouvrit sous mes pieds. Apparemment si, cette fois ci serait belle et bien la dernière. J'avais tellement de choses à dire. Même certaine que moi même je ne désirais pas entendre. Aurait-je aimé lui dire ? Je n'étais pas encore en très bonne entente avec mon esprit pour que cela ca fasse.
“halloween rpg ~ CAITRIONA ET TOUS LES WONDERLANDIENS”
C
'était la folie. Comme si les Wonderlandiens avaient été complètement détraqués, cassés. Le bourreau, qui en voulait tour à tour à Wine puis Alice, avec l'aide de December, avait été neutralisé. Caìtriona avait même eu droit à une scène des plus ... étranges. Alice et Wine très proches et pourtant si élongées. Caìt' connaissait sa sœur plus que quiconque, et elle connaissait aussi Alice comme si elles étaient nées ensemble. Quoique, Caìt connaissait tout le monde par cœur, en fait. Et puis, ce fut le drame. Alice avait été touchée pour sauver Wine. Personne ne comprenait. Pas même Caìt. Mais sa sœur avait été sauvée. Et c'était l’essentiel.
L
e petit groupe était alors rassemblé, et l'apparition d'un dernier personnage fut l'une des dernières visions de Caìt. Un mec fait d'ombre, nommé Mr. H, le fameux Mr. H, dit l'esprit d'Halloween, aet cetera leur faisait le plaisir de leur venue. C'était un être des plus splendide, d'un charme noir tout particulièrement ... étrange. La peur de l'inconnu se mêlant à sa beauté étrange rendait Caìt plutôt mal à l'aise, un peu comme tous dans la salle du trône. Une fois un vague débriefing de la situation, dans laquelle ils se trouvaient, cet être noir se tira sans pression, les laissant avec une bombe dans la main. Ils allaient disparaître, tous ensemble. Pour une fois tous réunis. La bataille de Wonderland avait été perdus pour les rebelles. Mais la Reine de Coeur ne gagnera pas non plus. On ne peut pas parler de match nul, mais plutôt d'une mort subite. C'était une élimination des plus violentes. « Alors c'est ça, hein ? C'est ça que nous prévoyait le destin de puis toujours ? Quelle grosse blague. » Tout le monde était là. Tous réunis, mais tellement dispersés. Wine, même avec eux semblait tellement loin, Alex était dans un sale état, Alice n'était pas dans un meilleur état. Et le sol commençait à s'écrouler.
L
e sol treamblait, le sombre les engloutissait. C'était la fin, c'était fini. Caìt avait un sentiment de vide, de chute. Ils tombaient. Comment ? Personne ne savait. Mais c'était comme ça. C'était la fin. « Non, je refuse de disparaître comme ça. »
nightgaunt
hors rpg:
voilà, c'est enfin posté, si qqchose ne va pas, ma boîte mp vous est ouverte
Il ne pensait pas un jour remettre les pieds ici et… Pourtant, si. Enfin il ne pensait pas non plus partir mais les évènements avaient fait que ! Tout cela à cause d’un jeu, DU jeu de la montre à gousset qui avait peut-être fini par un peu trop déraper. Ou pas. Le chat ne considérait jamais vraiment que les limites avaient été dépassées, puisqu’il n’y avait pas de limites. Pas de frontières. Pas d’abus ni vraiment d’idées irraisonnées dans tout ça. Alice avait été sa « femme » pendant une journée et il avait tenu son engagement, elle le sien. Pas de sa faute si la réalité du réveil avait joué en leur défaveur et qu’elle s’était emportée contre lui quand même ! Enfin elle aurait pu être un peu plus sympathique, quoique Sirrus ne l’appréciait pas pour sa douceur de vivre. Des insultes qui pleuvent et un ultime défi : celui de disparaître. 400 jours exactement. Quatre-cents petits jours comptés un à un et voilà que le dernier s’était éteint pour faire place au renouveau : son retour !
Adios Las Vegas ou New York, adios Paris ou Bali, voilà qu’il revenait se perdre dans cette petite ville du Maine qui ne devait pas avoir tant changée depuis son départ ! En même temps, qui pouvait croire qu’il se passait des choses intéressantes à Storybrooke ? Lui le savait, parce que le chat savait tout. Il savait quand le musée était braqué ou quand un zoo devenait un peu trop zozo. Il savait quand une expédition chez les pirates dérapait ou que les dieux – ces êtres un peu trop supérieurs pour être honnêtes – faisaient encore des leurs. Il savait quand la ville manquait d’exploser ou que Madame la Maire faisait encore des siennes… Il savait tout, du début à la fin, aussi n’allait-il pas tarder à rattraper tout ce retard qu’il avait prit ici et là. La consigne avait été claire : ne pas remettre une patte ici. Ça lui avait coûté, un sacrifice immense, mais maintenant il pouvait reprendre le train-train quotidien de sa vie. Ou presque.
Parce que clairement, le manoir devant lequel il venait d’apparaître n’avait plus rien de la dignité d’antan. On aurait plutôt dit une vieille bicoque mal entretenue et sortie d’un autre âge… Pourvu qu’ils n’aient pas confiés le ménage à Alice, c’était pas son fort – elle confondait déjà les culottes de la semaine, alors la différence entre un balai et un plumeau ! – ou la gestion des cuisines à Hackery. Ce lapin avait la sale manie de mettre du thé sous LSD dans un peu tous les aliments… De quoi rentre encore plus folle la moitié de la population, ou presque. En tout cas Sirrus se tapota le menton en se demandant réellement si quelqu’un vivait encore ici. Un bras croisé sur le torse, l’air songeur, il fini par hausser les épaules et avancer en direction de la porte pour en avoir le cœur net.
Il ne s’arrêta même pas au panneau de bois, s’évaporant pour poser le pied sur le tapis de l’entrée et continuer d’explorer l’intérieur d’une bicoque qu’il connaissait par cœur. Bon, premier point, personne n’avait fait sauter, brûler, noyer, éventrer, souffler, disparaître l’intérieur ! Excellent point. En revanche, il régnait une sorte de vide qui ne lui plu guère, ça lui fit frémir les moustaches même, tandis qu’il passait la tête dans la cuisine pour en aviser du contenu. De la vaisselle par endroit, des services à thé à n’en plus finir, des chaises rangées dans un coin… Tout paraissait normal, et pourtant NON ! Parce que ce qui était normal pour le commun des mortels = grosse catastrophe à Wonderland. Décidément, le chat disparaissait un an et tout partait de travers ! Il se savait indispensable mais à ce point, c’était presque trop pour son ego.
Fronçant les sourcils, Sirrus décida de partir en exploration de toutes les pièces et passa brièvement devant le premier salon : canapés, table basse, chapeau, fauteuil. Puis le premier étage, chambres vides, chambres inoccupées, chambre… On ne décrira pas ce qu’il y avait dedans. Ch… Attendez. Il écarquilla les yeux, sursautant avant de réapparaître au niveau de l’entrée du salon. Chapeau. Il avait bien dit CHAPEAU ? Comment ça, chapeau ?! LE chapeau ? Le vrai le… HAUT. DE. FORME.
Il était là. Tout simplement là.
Posé en évidence sur la grande table bien dressée (couchée !), sa hauteur vertigineuse et ses petits rubans caractéristiques. Sa couleur doucereuse. Son velours crissant au toucher. Son… Sirrus en était presque à le toucher quand il se ravisa, constatant qu’il ronronnait malgré lui d’une telle vision de satisfaction. Le chapeau. Le chapeau du chapelier juste là, devant lui, à portée de main et de vol comme si de rien était ! Au milieu des assiettes et des couverts, des tasses à moitié vide et de la théière froide, des petits gâteaux et de tout un tas de petites choses invitant à la tentation. Le chapeau. Unique. Si beau. Si… Chapelier !
Le chat s’arrêta dans son mouvement, le sang battant à ses tempes sous l’odieuse tentation qui s’offrait à lui. Il était là, enfin, pour lui, pour… Un piège peut-être ? La maudite grosse tête devait toujours vivre ici. Une farce alors ? Dresser ainsi une table pour le thé et ne même pas finir d’en consommer ou toucher aux mignardises ! Cela ne pouvait être qu’un leur. Qu’une baliverne. Qu’une illusion. Une moue triste passa sur son visage et il tourna les talons pour s’éloigner de là. Un pas. Deux pas. Trois p… Non ! Il ne pouvait pas résister ! Si. Non. Pas du tout ! Si, il était là, tout simplement, le chiper serait d’une facilité déconcertante. D’une… Même pas de jeu ou de défi. Même pas de monstres à oscir ou quoi que ce soit à faire. Juste le prendre et s’en aller, l’air de rien, l’air de tout, mais surtout pas d’un vainqueur.
Ca manquait de compétition tout ça. Sans doute une idée d’Alice.
Sirrus resta plantée, les jambes légèrement écartées et les méninges tournant à vive allure pour essayer de comprendre le subterfuge. Peut-être allait-il disparaître quand il s’en emparerait ? Ou que quelqu’un allait tirer une ficelle ? Non il venait de passer sa main au-dessus et de regarder sous la nappe : personne. Peut-être qu’un malotru filmait tout la scène ? Son regard acéré parcouru soudain tous les angles possibles et imaginables de la pièce sans trouver une seule caméra ou preuve de surveillance… Tout ce qu’il trouva se furent quelques pelotes de laine – LAIIIIIINE – dans un coin et une petite fortune dans un vase chinois assez moche. Il empocha l’argent sans regrets et déroula la laine sans remords, résistant à la tentation de la poursuivre. Irrémédiablement, le chafouin revint vers le chapeau. Chapeau, chapeau et encore chapeau. Jamais le chapelier ne l’aurait laissé sans surveillance. Ou alors, c’était un cadeau ? Une table préparée pour le thé – bien qu’il soit déjà tard – et un précieux posé au milieu… L’attendait-on ? Oh, il ne fallait pas ! Etait-il arrivé en retard ? Etait-il arrivé en avance ? Dans le doute il reparti de la pièce et attendit quelques instants avant d’y revenir d’un pas rapide.
Il. Lui. Fallait. Ce. Chapeau.
Se mordant la lèvre inférieure, Sirrus ferma les yeux pour tenter de se contenir le plus fort qu’il pouvait, faisant tourner l’alliance à sa main gauche dans un geste mécanique… Il s’installa à l’une des chaises et saisi la théière. Froide. Infamie. Il s’évapora à la cuisine pour en faire chauffer à nouveau, pianotant sur la cuisinière les précieuses secondes qu’il perdait ainsi. Thé. Pas thé. Thé. Pas thé. Etonnant que le lapin de mars le laisse refroidir mais, tant pis. Il revint rapidement pour enfin saisir une tasse et se verser du liquide fumant et précieux. Ah, l’odeur de la maison ! L’odeur de Wonderland ! Il eu un soupir plaisant et s’apprêtait à se laisser aller contre le dossier quand il se rappela du couvre-chef. Posé-là, à sa portée. Juste là… Non. Il fallait résister. C’était trop facile. Beaucoup trop facile.
Le chat de Chester s’en empara avec la vivacité de l’éclair, réapparaissant sur le canapé avec son précieux et la tasse de thé. A sa grande surprise – ou déception ? – il ne se passa rien d’exceptionnel. Rien, nada, nenni, que dalle et peau d’chi. Mais le contact du précieux dans sa main valait tout l’or du monde. Il caressa les rubans, huma l’odeur de feuilles de thé et d’épices qui en ressortait, le câlina comme la plus belles des peluches et poussa un soupir satisfait. Le chapeau était à lui ! Rien qu’à lui. Enfin ! Il bu une gorgée de thé pour fêter ça.
Il déposa la tasse sur la table basse, puis le couvre-chef avec précaution. A l’envers, comme il avait vu le Chapelier le faire auparavant. C’était fou à quel point il pouvait tenir seul, et à quel point cela le gonflait de fierté de s’en être emparé. Il appuya sur le rebord, le fit tourner lentement pour en admirer toutes les coutures. Il semblait un peu abimé sur l’un des côtés et cela fit claquer sa langue contre son palais, irrité. Qui donc avait osé ? Si beau haut-de-forme ! Si précieux… Chapeau.
Il le fit tourner un peu plus vite sans se lasser de le regarder. Vite. Un peu trop cependant car lorsqu’il retira sa main, le haut-de-forme continua de tourner sur lui-même à une vitesse étourdissante. Sirrus pencha la tête sur le côté, attrapa la tasse de thé et s’installa confortablement dans le canapé. Quelque chose lui soufflait que ce qui risquait de sortir de là allait être encore plus intéressant que le fait de trouver le manoir vide.
(Mais pas plus intéressant que le chapeau en lui-même, il ne fallait pas exagérer.)
Alex resta dans les vapes un moment, tout sens de la temporalité ayant définitivement quitter les méandres de son esprit. A vrai dire, il ne savait même pas s'il était encore en vie : il ne savait pas vraiment comment définir son état actuel, mais la douleur avait quitté son corps - ce qui, en soi, n'était pas la chose la plus rassurante au monde : généralement, quand ça arrivait dans les films, c'était mauvais signe alors est-ce que la chose pouvait s'appliquer à la vraie vie aussi ? - le laissant dans une confusion limitée : son esprit semblait s'être retiré loin, très loin de la surface. Il ne ressentait plus grand chose - version atténuée pour lui semblait moins flippante, parce qu'en réalité il ne ressentait plus rien du tout, même sa confusion lui semblait fausse -, comme s'il était enserré dans une étreinte cotonneuse, supprimant tous heurts, toute douleur et toute inquiétude. Vraiment, il ne restait plus rien, et c'était... Redoutable. A un point tel qu'il ne savait pas s'il allait rester indéfiniment ainsi - et donc mourir, puisque c'était le verbe qui qualifiait le plus fréquemment cet état - ou s'il allait, un jour, se réveiller. Fort heureusement pour lui, le choix se porta sur cette seconde option. Allez, mon coco, on arrête de flemmarder et on reprend du service. Et qu'ça saute !
Enfin... La conception "d'heureusement" se dissipa, fondant presque comme neige au soleil. Ses sens lui revinrent, petit à petit, et le premier qui lui sauta à la figure... Et ben, honnêtement, il aurait préféré l'oublier pour de bon. Avant même d'entendre les paroles qui voltigeaient dans un brouhaha assourdissant - du moins, pour sa pomme -, la douleur se réveilla irradiant de sa cheville lésée et de sa poitrine, et même de son corps tout entier - souvenir on ne peut plus vivace de sa rencontre avec le mur. Douleur lancinante, entêtante, et terriblement douloureuse... Merci Captain Obvious. En tout cas, elle était suffisamment forte pour lui tirer un énième gémissement. Il entrouvrit les yeux, peinant tout de même à les maintenir ouverts à cause de la lumière, de sa fatigue et de sa lassitude. En fait, resté posé dans un coin de la pièce jusqu'à la fin des temps lui semblait être une bonne solution... Mais non. Il rassembla le peu de volonté qui lui restait, et se redressa péniblement en position assise. Il cligna plusieurs fois des yeux, pile au bon moment pour voir une silhouette noire et démesurément immense se volatiliser.
« Mais... Que... »
Il ne parvint même pas à formuler une phrase entière et convenable, et lâcha l'affaire. Il se trouvait déjà suffisamment navrant, inutile d'en rajouter une couche... Quoi que. Il aurait bien aimé savoir ce qu'il venait de se passer. Il avait la désagréable impression d'avoir manqué quelque chose d'important, comme... Le presque dénouement de toute cette histoire ? Et il se demandait si l'ombre géante n'avait été qu'une vague hallucination, ou s'il s'agissait d'une part importante de la résolution de leurs mésaventures. Franchement, il avait bien choisit son moment pour tomber dans les pommes... Pour un peu, il s'en serait presque claqué. Mais comme cela requérait de se mouvoir, non merci. Il passait son tour.
« Heu... C'est pas vraiment le moment idéal... Mais... Il ne savait pas vraiment si on lui prêtait une quelconque attention, mais tant pis. Je pourrais avoir un récap ? ... S'il vous plaît ?»
Bon, sa tentative était pour le moins lamentable, mais elle restait raccord avec son état actuel et global. Alors, on la lui pardonnerait probablement. Enfin, il l'espérait. Et peut-être même qu'on prendrait la peine de lui faire un résumé des évènements passés. Sinon, il pouvait toujours tenter sa tête de licorne battue, même s'il était plus ou moins cassé, ça ça devait encore fonctionner.
Un coup d'oeil aux alentours lui apprit qu'Alice était également blessé, et cette nouvelle ne lui plaisait pas du tout. Non mais qui avait osé s'en prendre à sa blondinette favorite, hein ? Et pendant qu'il était H.S. en plus ?? C'est quoi ce manque d'honneur ? Pis que quelqu'un fasse attention à elle, quoi ! Genre pour lui, on avait bien pris la peine de lui faire un bandage sommaire, pourquoi elle en avait pas ? Et pourquoi tout le monde s'enfoutait ? Non mais les Wonderlandien venaient-ils réellement de gagner plusieurs échelons de folie en moins de vingt-quatre heures ? ... Attendez, était-ce seulement possible, au moins ?
On ne lui laissa pas l'occasion d'exprimer son mécontentement de vive voix, puisque le plafond choisit ce moment opportun pour commencer à s'écrouler, retirant définitivement son amie de son champ de vision. Mais que....
« ALICE ! Fait bon à savoir, la peur lui permettait de regagner un peu de vigueur, au niveau de la voix tout du moins. Alice, tu vas bien ?!»
Il venait de gagner en stress, d'un coup. Il espérait réellement que le bloc de béton ne l'avait pas blessé davantage, déjà qu'elle avait l'air de saigner abondement... Frustré, il se mordilla la lèvre jusqu'au sang : il refusait de perdre quelqu'un. Vraiment. De tout leur petit groupe, il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose de mortel à l'un d'entre eux. Oui, étrangement, cela incluait Wine dans le lot. Peut-être parce qu'elle comptait aux yeux de son amie, malgré leur tendance à toujours vouloir se déchirer, inlassablement...
Il l n'eut pas le temps de tergiverser plus que cela à ce sujet, puisque ce fut au tour du sol d'en avoir marre de remplir ses fonctions : il signala sa démission à l'aide de fissures exagérées, avant de se briser et de s'écrouler, précipitant tout le monde dans une chute... Affreusement longue. Alex eut le temps de se demander si c'était ce qu'Alice avait ressenti, la première fois qu'elle eut attiré à Wonderland - oui, il avait eu l'occasion de lire ce "classique" que l'on trouvait un peu partout dans le monde à présent - et il la chercha du regard, sans grand succès. En tout cas, il chutait, chutait, et chutait encore... Et ça devait bien faire vingt minutes que cela durait ! Lui, exagéré les choses ? Jam...
BAM. Ah. Il venait de toucher le fond, là. Et avec violence, qui plus est. Vraiment, on ne lui aura rien épargné... La douleur le submergea par vague, le privant même de l'usage de la parole pour un court moment. Rien ne franchit ses lèvres scellées, pas même le moindre gémissement plaintif. Non, c'était vraiment le silence radio. Il n'avait même pas envie d'ouvrir les yeux pour savoir où il se trouvait, à présent. Tout ce qu'il voulait c'était baisser les bras, et ne plus avoir à bouger. Plus jamais. Quoi que... Il fit un effort pour resserrer ses bras autours de son torse, essayant par la même occasion de lutter vainement contre la sensation de froid qui l'envahissait lentement. Il se trouvait au Pôle Noir maintenant, c'est ça ?
Il resta encore quelques instants dans l'incertitude, les yeux parfaitement clôt. Vraiment, la moindre once de motivation ou de courage semblait l'avoir déserté pour toujours... Ce fut quand il entendit d'autres chocs qu'il daigna enfin les rouvrir : un peu partout, les autres Wonderlandien apparaissaient dans un nuage de fumée s'échappant du chapeau, et certains maîtrisaient un peu mieux leur atterrissage que d'autres - les chanceux. D'ailleurs, en parcourant la pièce du regard - ouf, il était de retour au Manoir ! le vrai, cette fois-ci, quel soulagement ! - il remarqua un nouveau compagnon...
« Oh... Sirrus ! »
Le fameux Chat du Cheshire semblait avoir fait son grand retour, et la nouvelle lui tira un léger sourire. Pas une seconde il n'envisagea la possibilité qu'il puisse s'agir d'une simple hallucination due à tout ce qu'il venait de vivre. Non, il était juste heureux de retrouver un autre visage ami... Enfin, il ne savait pas s'il serait là assez longtemps encore pour en profiter pleinement. Et vu le nombre relativement hallucinant de blessés que comptait leur petite équipe, cela pouvait aisément s'appliquer à d'autres... Dans un éclair de lucidité, il lança :
« Dites, faudra songer à faire un voyage groupé aux urgences les gens... »
Mais ils étaient tous de retour. C'était le principal.
Soirée d'Hat-llowen- feat. les Wonderlandiens invités
Le dodo avait demandé à Cait' ce qu'il se passait ici et s'ils devaient aider Alice et la Reine Rouge.. Mais il n'eut pas de réponse car des automates arrivèrent et se formèrent à un drôle de truc qui se présenta comme Mr. H. Le fameux... Son discours ne plut à personne, apparemment. Et c'était tant mieux. Parce qu'ils ne comptaient pas rester ici.
Finalement, après quelques digressions des uns et des autres qui parlèrent peu à peu, ils atterrirent dans le manoir. Les uns après les autres. Avec des réceptions plus ou moins réussis. Mais, en même temps, certaines étaient blessés et d'autres non.
Le dodo atterrit mal, à cause de sa blessure à la jambe provoqué par le bourreau. Mais il finit par se remettre sur sa jambe qui n'était pas blessée et tint l'autre. Il regarda autour de lui, les autres étaient là. Il y avait même le chat de Cheshire. Qui venait de revenir en ville donc. Son émission n'était plus assurée depuis un moment et son assistante, Lucy, ne prenait jamais sa place. Désormais, on reverrait sa bouille à la télévision d'ici peu. Enfin le dodo l'espérait. Puis Alex dit:
« Dites, faudra songer à faire un voyage groupé aux urgences les gens... »
En effet, ce serait judicieux, vu le nombre de blessés. Le dodo se contenta d’acquiescer avant de s'asseoir sur une chaise et de se mettre à chanter sa chanson de course saugrenue. Après tout, ils avaient beau être blessés, ils étaient de retour chez eux, c'était le principal, non?