« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Je sais dis-je simplement lorsqu’il m’indiqua qu’ils n’avaient pas créé ce monde.
J’avais compris, qu’il était bien plus ancien que cela, lorsque nous, nous y étions rendus, et ma récente entrevue avec Kida, me l’avait en quelque sorte confirmée. En revanche, lorsqu’il fit remarquer que nous avions probablement ouvert une porte sur une époque lointaine, je ne pu légèrement m’empêcher de me figer :
- Une époque lointaine c’est-à-dire ? Demandais-je d’un ton tendu
Lointaine, plutôt période titan ou bien lointaine période olympienne. C’était cela que je souhaitais savoir en réalité. Je n’avais absolument, aucune envie de me retrouver face à la version passée de Poséidon par exemple. Et rien que cette idée, m’arracha un reniflement condescendant. Il se pourrait, que je sois un tout petit peu rancunière, et que je rêve de faire entrer mon poing en collision avec sa mâchoire. Apollon, lui en avait collé une lors de notre excursion de la dernière fois. Evidemment, lorsqu’il avait voulu recommencer –pour d’excellentes raisons cette fois-ci- l’autre n’avait rien trouvé de mieux que de dégainer son trident. Espèce de lâche.
Pour autant, il m’avait posé une question à laquelle, je n’avais pas répondu. Alors, tâchant de rassembler mes souvenirs, je me décidais à compléter avec les informations que moi j’avais :
- Je n’ai que la vision des choses de Poséidon, et ce que j’ai pu en tirer comme conclusion lorsque nous y sommes venus il y a trois ans préférais-je prévenir. Comme je l’ai dit, nous n’avons pas été dans la citée elle-même, mais plus à l’écart, jusqu’à une petite ile. Mais, ce n’était pas réellement la destination finale. En réalité, il a fallu renverser notre embarcation pour découvrir deux petites iles. Notre destination était la plus éloignée. Apparemment, Poséidon aurait réussi à trouver un passage vers cet endroit, « dans le lieu le moins praticable de notre terre » C’est du moins comme cela qu’il a présenté la chose. Il nous a vendu ce petit voyage comme un moyen de répondre à nos questions, notamment celles sur les souvenirs.
Un mensonge de plus, afin de brouiller les pistes, et tenter de tous nous manipuler. J’étais déjà méfiante à l’époque. La seule bonne chose que j’avais faite le concernant. Ses intentions, n’avaient jamais été honorables. Il voulait se protéger lui, protéger sa « famille » mais les autres il s’en moquait éperdument. Tout comme, le fait de traiter ses créatures avec respect. Tout ceci n’était que de la poudre aux yeux. Un masque qu’il portait sans cesse.
- Pour venir jusqu’à Atlantis, nous avons chacun dût payer un tribut expliquais-je. Notre plus douloureux souvenir, se reflétait dans l’eau à la vue de tout le monde. Et lorsque nous naviguions en direction de ces iles, c’est comme s’il prenait vie. Je ne saurais pas comment l’expliquer. C’est un peu comme une illusion. Il disait que c’était le reflet de nos âmes, et que nous étions dans une sorte de Paradis perdu. Il estimait que ce monde était notre héritage, qu’il nous avait été légué par vous. Et que nous devions le reprendre.
Autant dire, que nous ne partagions pas du tout la même vision des choses. Ce monde n’était en rien, un héritage des titans. Ce monde avait toujours appartenu à ses habitants, aux atlantes. Et à présent, par sa faute, Kida se trouvait la seule survivante de son monde, et de son peuple. Pour lui, les Atlantes étaient vicieux et ne pensaient qu’à eux. Sauf que le plus vicieux et le plus égoïste c’était lui. C’était pour cela qu’il avait choisis Apollon pour l’accompagner et non son fils. Mon frère était sacrifiable. Pas son insupportable rejeton.
- Nous sommes entré dans une sorte de pyramide expliquais-je, je pense que tout comme ce que nous avions vu jusqu’ici, il s’agissait de souvenirs. Apollon a eu une vision. Celle du titan Atlas. Et lorsque nous avons avancé, il y a eu comme une ombre sur les murs de glace, elle s’est étendue et nous a entourées, c’est à ce moment là uniquement que nous avons pu apercevoir les Bâtisseurs.
Avec tous ses discours, nous avions pensé que Poséidon souhaitait que l’on prenne ce monde par la force, en massacrant son peuple. Mais il n’en était rien. Ce monde, était déjà mort. Et s’estimant chez lui, il avait eu l'audace de tuer le frère de Kida qui s'était opposé à lui. Ce monde, n’avait jamais été le sien, et ne le serait jamais. Mais force était de constater, qu’il n’avait pas retenu la leçon.
- Ils étaient tous mort dis-je, les Atlantes. Quand nous sommes venus, il n’y avait plus qu’une seule survivante. Aujourd’hui, elle se trouve à Storybrooke. Je pense que le mieux, si tu souhaites en savoir plus sur cette endroit, sera d’aller la trouver elle. Elle se nomme Kida. C’est quelqu’un de très gentil assurais-je. Mais pour en revenir à ce que je sais. Ils étaient déjà mort, la dernière fois que Poséidon y est allé. Il voulait s’emparer de leur cristal. Il le voyait comme une arme lui permettant d’atteindre ses objectifs. Au final, Kida a fusionné avec ce dernier. Il a néanmoins réussit à l’obtenir quelques mois plus tard. Malheureusement, les choses ne se sont pas exactement passées comme il le souhaitait.
Un sourire sarcastique se dessina sur mes lèvres, il était devenu mortel. Voilà à quoi son ambition démesurée l’avait conduit.
- Quand je dis que je vous ai vu, tous les trois. Ce n’est pas en chair et en os ou même en souvenir. Nous sommes allés dans une grotte dans laquelle il y avait de nombreuses fresques. Vous y étiez représentés.
Je leur aurais bien proposé de les y emmener, le seul problème résidait dans le fait que c’était Poséidon qui s’en était chargé à l’époque. J’aurais été bien incapable de le faire. De plus, j’ignorais quand exactement nous étions. Et je préférais rester prudente, jetant des coups d’œil méfiants peu rassurée par l’idée de frôler la mort une fois de plus. Soyons honnête, à chaque fois, qu’il y avait une réunion de divin, on finissait immanquablement par atterrir on ne sait où et s’attirer des problèmes. Ce devait être inscrit dans notre code génétique ou je ne sais quoi. Pour être franche, je n’étais pas réellement certaine de vouloir le savoir.
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« Tu es incorrigible ! »
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« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
Héphaistos s'était approché de Diane et avait posé une main sur son épaule pour la rassurer. Elle avait demandé à quel distance étions nous de notre époque. Songer une seule seconde au fait que j'avais pu non seulement nous déplacer à travers l'espace, mais aussi le temps, ne jouait en rien pour me rassurer. Je me sentais totalement perdu et tétanisée. Pendant tout le chemin jusqu'à l'entrée de la grotte, je n'avais pas ouvert la bouche. Le dieu avait marché à mes côtés sans pour autant prononcer la moindre parole. C'était bien mieux que si il m'avait forcé à parler. Je marchais en sentant le battement de mon coeur, tentant de me calmer.
« Il avait raison. Leur cristal est une arme puissante. » entendis-je de la par Anatole. « C'est ici, et grâce à lui que furent forgés les cinq armes divines. » ajouta t'il.
Dans quoi est ce qu'on s'était encore fourré ? Tout ça par ma faute... J'avais fait marche arrière, tentant de rejoindre le pont. Héphaistos m'avait rejoins et marchait cette fois ci derrière moi.
« Tu ne pourras pas aller bien loin ! » s'exclama t'il en tentant de me rattraper.
Mais je ne voulais pas l'écouter. Je n'avais qu'une envie, c'était de fuir cet endroit. De m'en éloigner le plus possible.
« Nora ! Attends ! »
Comme il ne pouvait pas me rattraper, il était apparu face à moi. Je m'étais stoppé, mais je ne le regardais pas pour autant. Je me retrouvais prise au piège. Si je rebroussais chemin, je me retrouverais face à Diane et Anatole. Si j'avançais, Héphaistos m'en empêcherait. J'étais coincé. Je n'aimais pas ça. Peut-être que c'était tout ce que je méritais. J'avais chassé une larme sur ma joue, avant d'observer l'eau qui coulait sous le pont et qui finissait sa route par une majestueuse cascade. C'était un peu ma vie. Tout ce que j'entreprenais finissait par une gigantesque chute.
« Tu n'es pas responsable de tout ça ! » tenta t'il de me convaincre. « Regarde moi. »
Je n'avais pas bougé d'un iota. Il m'avait agrippé les épaules et forcé à tourner la tête dans sa direction. Quand je l'avais regardé, c'était contre mon gré.
« Ecoute moi. Tu ne dois pas considérer que tout ce qui arrive est de ta faute. On est des divins. C'est dans nos gènes de nous retrouver dans des situations de ce genre. Mais regarde ! Diane, Hyperion et moi même, on est toujours là ! On survie à tout. Il faut voir cette journée comme une aventure. Et chaque nouvelle aventure mérite d'être vécue avec le menton levé et sans la moindre trace humide sur le visage. »
Il avait passé un de ses doigts sur ma joue pour sécher la larme qui s'y trouvait. Je n'avais pas pu m'empêcher de laisser échapper un petit sourire. Le siens était communicatif. Je reconnaissais bien Cookie en lui.
« Allez, garde la foi. Viens avec nous. Je resterai à côté de toi. »
« Je n'ai pas peur. » dis-je en passant une main sur ma joue.
Je n'aimais pas être ainsi. Mais je ne voulais pas non plus qu'il pense que j'avais peur et que c'était pour ça que j'étais partie.
« Je sais. Tu n'es pas quelqu'un de peureux. Tu es juste aussi effrayée que nous. Mais c'est ce qui nous permet de tenir. C'est dans nos peurs qu'on puise notre force. »
Il m'avait adressé un nouveau sourire avant de se reculer un peu, puis de me tendre la main. J'avais eu un nouveau sourire. Il était sérieux ? Il voulait vraiment me faire retourner vers le groupe, main dans la main ? J'avais secoué la tête et il avait retiré sa main.
« C'est trop amical pour toi ? Tu préfères que je te donne le bras ? »
Il avait tendu le bras, le pliant légèrement pour que je passe ma main en dessous. C'était comme dans les films. Mais ça n'allait pas le faire.
« Je peux marcher sans la moindre aide. »
« Oh bien sûr. Comme mademoiselle le souhaitera. »
Il ne pu s'empêcher de m'ouvrir la route d'un geste de la main. J'avais souris pour moi même, tout en passant devant lui. Une fois de retour auprès d'Anatole et de Diane, je leur avais adressé un petit sourire gêné.
« Je suis désolé... »
Anatole m'avait observé quelques instants, avant de sourire à son tour.
« Et si nous entrions pour voir ? »
On l'avait suivi, longeant un immense tunel rocheux. Héphaistos fermait la marche, tandis que Diane avançait à mes côtés.
« Comme je le disais à Diane avant qu'on entre ici, c'est dans cette montagne qu'ont été forgés les armes divines. » reprit-il. « Atlantis regorge d'une forte puissance. Je ne sais pas grand chose sur cette Cité. A l'exception qu'elle intéressait beaucoup notre Titan Roi. Tout comme elle intéressait Gaia. Elle pensait qu'on pourrait trouver ici une solution à notre problème. Selon elle, ce sont les Célestes qui ont créés ce sanctuaire. »
J'avais déjà entendu ce nom par le passé, sur ma planète natale. Les Célestes étaient les parents des Titans. On ne les avais jamais vue, car ils avaient vécu bien avant notre peuple. A dire vrai, il n'y avait pas de réels écrits, ni traces de leur existence. C'était uniquement les paroles du Titan Roi Ouranos qui nous étaient rapportés. Je me demandais à quoi ils pouvaient bien ressembler. On parlait de géants, mais il y avait beaucoup de géants par chez nous.
On avait marché pendant un petit moment, et Anatole m'avait rejoins. Il avançait à mes côtés, Diane étant de l'autre. Le couloir n'était pas très étroit, on avait de la place pour trois. J'en avais profité pour lui poser une question qui me taraudait l'esprit depuis quelques temps.
« Pourquoi vous l'avez laissé faire ? » murmurais-je.
Je n'en revenais pas d'avoir osé poser la question, et de manquer de respect de cette manière au Titan qui se tenait à côté de moi. Je ne me contentais pas de poser une question. Je l'accusais ouvertement de savoir ce qui se tramait, et de rien avoir fait pour l'empêcher. Je me mordis les lèvres, tandis qu'Anatole mis du temps avant de me répondre.
« Je suppose que tu ne parles pas de ta mère ? » dit-il tandis que je sentis un frisson me parcourir.
J'avais encore un peu de mal à imaginer que j'étais la fille de Gaia. Je faisais confiance au Titan qui me l'avait dit, mais je ne pouvais pas encore accuser le coup.
« Je me demandais quand tu me poserais la question, Nora. Je pense qu'il est un peu trop tôt pour te répondre. Mais sache que quoi que j'ai fait, il y avait une raison qui ne t'apparait peut-être pas clairement aujourd'hui, mais qui le sera un jour. »
« Il vous idolatrait et vous servait loyalement... » laissais-je échapper, m'en voulant une nouvelle fois de ne pas m'être arrêté de parler.
Aeon avait toujours été un fidèle Sentinelle au service de l'Empire. Je me souvenais des dernières paroles qu'il m'avait adressé. Il était chargé de veiller au bon déroulement des opérations sur la lune la plus proche du nuage et la dernière avant Meter. Il savait qu'on allait lui envoyer une force de soutiens et que Surt serait des leur. Mais il avait vue ce qui s'était passé. Le guerrier légendaire n'était pas venu pour les sauver. Il les avait tout simplement exterminé. Hyperion se trouvait sur cette lune. Il savait. Surt travaillait pour lui. Ils étaient loyaux l'un envers l'autre. Alors pourquoi l'avait-il laissé faire ? Pourquoi sacrifier des lunes et une armée de Sentinelles ? Pourquoi avoir laissé Aeon mourir ?
J'avais déjà entendu parler de ces armes divines. Des bruits couraient comme quoi on venait de trouver une nouvelle forme d'arme capable de venir à bout du nuage qui contaminait nos mondes. C'était sans doute ces armes créés par Gaia. Si les lunes avaient été sauvés. Si Titania avait survécu. Si un Titan se trouvait encore là aujourd'hui, c'était que ces armes avaient marchés. Je ne savais pas trop pourquoi elles se trouvaient entre les mains des dieux. J'ignorais ce qui était advenu de Titania. Il y avait un peu trop de données que je ne connaissais pas. Mais au moment de l'attaque de Surt, de la destruction de Meter, je me trouvais sur place. Je l'avais vue de mes propres yeux. J'avais entendu Aeon me parler de la trahison du guerrier quelques minutes après m'avoir certifié, que tout irait bien et qu'Hyperion était arrivé...
« Nous y sommes. »
Anatole m'avait sortit de mes pensées macabres. J'avais regardé au loin. Nous venions d'arriver à proximité d'une grande salle. La grotte faisait plusieurs mètres de haut. Il y avait de la lumière provenant des murs rocheux. C'était des sortes de petits cristaux enfoncés dans la roche qui brillaient. Face à nous se tenait plusieurs personnes vêtus de pagne et avec un tatouage sur la poitrine. Ils ne semblaient pas nous voir. Ils parlaient entre eux. Il y avait aussi un grand trou au centre de la pièce. Certains regardaient au dedans, tandis que d'autres marchaient autour ou disposaient des petits cristaux tout autour. On aurait dit qu'ils apportaient une sorte d'offrande ou quelque chose de ce genre.
« C'est ici. » prononça le Titan. « C'est ici que se trouve le coeur de ce Royaume. »
Dans le trou ? Au fond de ce gouffre ? Vue qu'on s'était avancé, je m'étais approché du fameux trou et j'avais penché la tête pour voir. Il n'y avait rien. C'était sombre et sans doute très profond. Je me demandais comment des armes avaient pu être forgés ici, sans la moindre source de chaleur. Soudain, mon coeur manqua un battement quand je vis le regard d'Anatole. Ou plutôt, ce qu'il regardait. Au loin, venait d'apparaître une petite femme accompagnée de deux de ces hommes qui portaient un tatouage sur le torse.
« Mettez cela ici. Je pense qu'on en aura suffisament. »
Les hommes portaient diverses armes qu'ils déposèrent sur le sol, à proximité du trou. Il y avait une épée, quelque chose qui ressemblait à une fourche, un marteau, une sorte de bout de métal en zigzague et... le fameux Trident. Je l'avais reconnu, même si il semblait moins impressionnant et qu'il n'était pas doré. Ces armes n'avaient rien d'étincellant. Elles ne ressemblaient pas à des armes divines.
« Elles auront meilleur aspect une fois que cela sera fini. » conclua la vieille dame en pensant sans doute la même chose que moi.
Ils semblaient être en pleine préparatifs pour quelque chose qui nous dépassait totalement.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J’avais simplement offert un sourire rassurant à Nora, lorsqu’elle s’excusa. Elle ne pouvait pas imaginer à quel point, je comprenais sa réaction. J’étais la spécialiste de la fuite. Lorsque je culpabilisais ou bien, que les choses m’effrayaient. J’avais tendance, à me fermer comme une huitre et à fuir. La technique n’était pas forcément la meilleure qui existe. Mais, chacun avait son propre système de défense en quelque sorte :
- Je suis pareil, lui dis-je. Alors, je ne vais pas te juger.
En revanche, lorsqu’ils se mirent à discuter tous les deux avec Anatole. Je ne pus m’empêcher de me sentir légèrement mal à l’aise. Ils parlaient de choses qui me dépassaient, et j’avais la légère impression d’être de trop. Apollon, lui aurait sûrement su comment détendre l’atmosphère. Malheureusement, je n’étais pas aussi bout en train que pouvait l’être mon jumeau. Alors, je me contentais d’observer les alentours, essayant de graver chaque détail dans ma mémoire. Sait-on jamais. Si je venais à perdre le groupe en route –tout était possible dans ce genre de situation- j’aurais besoin de retrouver mon chemin. Mon sens de l’orientation, allait de pair avec une mémoire photographique. Alors, repérer les lieux était ce qu’il y avait de mieux à faire. J’aurais également, pu engager la conversation avec Héphaïstos. Lui demander, comment il allait, ce qu’il avait fait pendant tout ce temps –hormis forger des tas de machins pour Hadès- et c’était d’ailleurs ce que je m’apprêtais à faire. Sauf que j’étais nulle pour ce genre d’exercice. Encore une fois, je n’étais pas Apollon. Lui, il aurait sans doute fait une blague pour détendre l’atmosphère. Ou l’aurait affublé d’un de ses horribles surnoms. Tiens comment, l’aurait-il appelé lui « Phapha » ?
Je retins de justesse un rire, qui se transforma en un bruit étranglé. Me sentant subitement totalement ridicule, j’accélérais le pas, rentrant la tête dans mes épaules. Ce, n’était sans doute pas le moment pour rire. Encore une fois, je n’étais pas Apollon. Si pour lui, la chose aurait paru naturelle de ma part, cela pourrait avoir l’air mal venu. Particulièrement, au milieu de la conversation sérieuse qu’avaient Nora et Anatole.
Me mordant les lèvres, je décidais de ne plus prononcer une seule parole à moins que l’on ne m’adresse la parole. Un hochement de tête résolue accompagna cette décision mentale. De toute façon, nous nous enfoncions plus profondément dans la grotte, jusqu’à ce qu’Anatole n’annonce que nous étions arrivé. Tout comme, Nora j’observais avec étonnement l’endroit où nous étions jusqu’à ce que je ne me mette à sursauter, lâchant un hoquet de stupeur, en voyant apparaître Gaïa devant nous. Pour autant, elle ne semblait pas nous voir. Etait-ce comme lorsqu’Apo’ avait vu Atlas ou bien lorsque nous avions vu les bâtisseurs ? Un souvenir ?
Lorsque nous avions pénétré dans la forge d’Héphaïstos, j’avais pu remarquer un objet familier, qui n’aurait techniquement pas dût se trouver là. Par la suite, je m’étais soigneusement employée à l’ignorer, ignorant le frisson désagréable qui remontait le long de mon échine. Le trident de Poséidon et moi, avions un passé commun que j’aurais souhaitée oublier. Cette arme me faisait déjà peur. Elle était beaucoup trop imprévisible et ne m’obéissait pas. Je, ne la sortais qu’en cas d’extrême urgence. Mon arc et mes flèches faisaient parfaitement l’affaire d’une manière générale. Mais en plus de cela, Poséidon s’était servis de moi pour blesser Aphrodite. Elle m’avait pardonnée depuis longtemps, et m’avait clairement dit que ce n’était pas de ma faute. Pour autant…Cela n’enlevait rien à la culpabilité.
On n’oublie jamais nos fautes et nos erreurs. On apprend, simplement à vivre avec, et à les surmonter. Mon souci, c’était peut-être que je n’arrivais jamais complétement à les surmonter. Bien, sur, je vivais avec au quotidien, et j’avançais. Mais, elles me hantaient toujours. Et, il m’arrivait encore de culpabiliser pour des choses qui remontaient quasiment à une autre vie. C’était le cas ici. Alors, tandis-que j’observais ce qui plus tard deviendrait les armes divines. Je ne pût m’empêcher à nouveau de faire un commentaire.
- Il y a trois ans, nous sommes allés dans un endroit appelé Téménos commençais-je hésitante. A cette époque, j’ignorais que Poséidon était toujours vivant, et il s’était passé un grand bouleversement qui a permis à la citer d’être débloqué. Ainsi, que les armes divines qui s’y trouvaient. J’ai « hérité » du trident. Là-bas il a subitement disparu, et il m’a été « rendu » par Gaïa. C’était une mauvaise idée dis-je en détournant le regard.
En réalité, je ne comprenais pas pourquoi, elle avait choisi de me le rendre à moi, plutôt qu’à son propriétaire légitime. Ou alors, peut-être comptait-elle sur moi pour le lui donner en main propre. Aucune idée. La seule chose que je savais, c’est que je détestais cette arme déjà à l’époque. Et la suite, m’avait fait la haïr encore plus. Dès que j’avais posé un pied dans l’univers de Poséidon, j’avais été vu comme une voleuse. L’on m’avait trainée dans la boue, insultée, et tout ça par un gamin qui ne connaissait rien à la vie. Il avait toujours vécu avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Ne manquant de rien. Sans parler de ce que son père avait fait avec une fois, qu'il l'avait de nouveau en sa possession...
Mon poing se crispa immédiatement, alors que j’essayais d’inspirer pour me détendre. Mais à chaque fois que je me trouvais à proximité d’une arme divine, c’était plus fort que moi, tout mon corps se tendait comme la corde de mon arc.
- Pourquoi ont-elles été créées ? Demandais-je
C’est vrai, la question était légitime. Pourquoi, cinq armes divines uniquement ? Et pourquoi avoir choisis de les donner à Zeus, Poséidon, Arès, Hadès et Héphaïstos ? Non pas que j’eus souhaité en posséder une. Cette idée me révulsait complètement. Mais, je me posais la question quant à leur utilité première. Je ne pouvais pas dater avec précision dans le temps l’époque où nous, nous trouvions. Étions-nous déjà nés ? Avions-nous déjà migré vers la grande vallée ? Tellement d’interrogations.
- L’épée est en la possession d’Athéna à présent, dis-je ne m’humectant les lèvres mal à l’aise. La dernière fois, que j’ai vu le trident, c’était Poséidon qui l’avait –difficile de ne pas s’en souvenir lorsque l’on essaye de vous tuer- ton marteau était entre les mains d’Aphrodite aux dernières nouvelles dis-je à l’adresse d’Héphaïstos –sauf s’il l’avait récupéré entre temps- quant à l’éclair. C’est Zeus qui l’a récupéré
Je n’avais même pas cherché à dissimuler mon dégoût en prononçant cette phrase. Je haïssais Zeus, comme je n’avais jamais haï personne. Même ma rancœur à l’égard de Dolos et Poséidon, étaient bien moins intenses que ce que j’éprouvais pour celui qui nous avait tyrannisé pendant des siècles. Certes, la puce était cruelle, et je savais que si Apollon avait pu le faire, il l’aurait tué lui-même. Malheureusement, c’était le seule moyen que nous avions de le maintenir sous contrôle. Rien n’indiquait, que mon frère aurait pu porter le coup fatal sans en être irrémédiablement changé. Et puis, trop de sang avait déjà coulé.
Je n’avais pas mentionné la fourche. Parce qu’à ce jour, je ne l’avais jamais vu. Hadès ne s’en était jamais servi. Pourtant, elle aurait pu être très utile dans le Cocyte. Surtout qu’Athéna n’avait pas hésité à utiliser l’épée. Une chose en amenant une autre, j’en étais venu à me demander s’il n’y avait pas un souci avec son arme. Ce serait plausible après tout.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
Diane n'était pas la plus à l'aise dans ce lieu. Nora avait les yeux rivés sur Gaia, tentant en vain de capter son attention. Quant à Héphaistos, il observait tout ce qui l'entourait, totalement fasciné. J'avais pris la main de la déesse, afin de la calmer. Je ne savais pas si ça l'aiderait, mais mon pouvoir se déversait délicatement en elle. Elle devait sans doute ressentir une aura apaisante. Quand je l'avais fait pour Ellie, elle avait été perturbé et un peu gênée. Mais avec Diane c'était différent. Je n'éprouvais que tendresse pour elle.
« Mère. » l'interpella un des atlantes en lui désignant l'entrée où on se trouvait.
Mon esprit était resté focalisé sur cette appellation. Ils venaient de l’appeler « mère » ? C'était généralement de cette manière qu'on désignait ma soeur sur les mondes qu'elle avait créé. Cela expliquerait beaucoup de choses.
Derrière nous un groupe d'hommes nous avait rejoins. Ils étaient entrés par le même passage qu'on avait emprunté. Mais ils ne nous avaient pas vue. A dire vrai, ils étaient passé et nous nous étions reculé, comme si de rien était. Ils avaient rejoins Gaia ou plus précisément leur « mère ». Je regardais la titanide avec un air rempli de respect. Elle avait bien caché son jeu. Atlas n'avait pas découvert un nouveau monde. Il avait simplement trouvé un passage vers un lieu créé par Gaia.
Nora avait également les yeux rivés sur la titanide. Je me demandais ce à quoi elle pouvait penser. Je n'aimerais pas être à sa place. Elle avait la tête remplie de questions. Elle se trouvait face à la seule personne qui pourrait répondre à tout et apaiser son esprit. Mais elle ne pouvait pas lui adresser la parole. Elles n'évoluaient pas à la même époque.
« Majesté. Merci de nous avoir rejoins et de m'avoir permis d'utiliser le cristal. » dit-elle avec respect envers l'homme qui semblait être le chef ici.
Elle lui prit les mains et il en fit de même. Ils échangèrent un petit sourire remplis de tendresse.
« Atlantis restera à jamais votre foyer. La vie qui s'est développé ici, nous vous la devons. Paix et bonheur, mère titanide. Courage et vaillance. »
Cela faisait longtemps que je n'avais plus entendu ces mots. Elle semblait aussi émue que moi, ce qui me montrait bien à quelle époque nous étions. « Paix & Bonheur » était la devise de Titania. La devise de mon chez moi. Quant aux deux autres appellations, ils étaient différents pour chaque Titans et les désignaient en fonction de leurs convictions. Gaia représentait aux yeux des autres le courage et la vaillance. Elle allait toujours de l'avant, quel qu'étaient les obstacles. Paix et Bonheur. Courage et Vaillance. Ca lui allait bien.
« Qu'avez vous vue ? » lui demanda le chef.
Elle semblait triste en pensant à ce qu'elle avait sans doute pu voir. Ce que peu de gens savaient sur Gaia, c'était qu'elle était également une Prophétesse. La première et sans doute la plus puissante. Elle voyait l'avenir, mais pas comme le voyait certains oracles. Elle n'avait pas de visions. Elle pouvait se déplacer à travers le Temps, sans pour autant voir. Elle n'était qu'un témoin parmi tant d'autres. J'aurai pu penser que Nora était dans le même cas qu'elle, mais ça ne l'était pas. On reconnaissait les Prophétesses quand on en avait déjà croisé une. Elle n'avait pas de dons particuliers. Ce qui nous avait conduit ici devait simplement être le lien entre elle et sa mère. Le contact de sa paume contre le Trident devait être le seul responsable de notre passage ici. Je m'étais tourné vers Diane pour répondre à sa question. Il n'était pas bon d'entendre certaines choses qui se disaient à travers le Temps. Laissant Gaia parler avec le chef des atlantes, je m'étais adressé à la déesse et au restant du groupe.
« Les armes ont été créés dans un but logique. Elles ne sont pas des armes comme on peut l'imaginer. Mais plutôt des outils. Le Trident devait servir à contrôler les océans. L'Eclair à avoir un regard sur le ciel. La Fourche devait être utilisé pour travailler la terre. Le Marteau à construire un habitacle. Quant à l'épée, c'était pour dompter les bêtes sauvages. Elles vous ont été offertes dans le but de vous permettre de créer un monde meilleur que le nôtre a été. Et également pour vous protéger des obstacles que vous rencontreraient. Vous les avez considéré comme des armes de destruction, mais ce n'était pas leur but premier. »
Je sentais au regard d'Héphaistos qu'il se jugeait coupable d'avoir mal utilisé son arme. Mais qui pouvait bien leur en vouloir ? On n'avait pas laissé de notices. On s'était contenté de leur offrir ce don, sans pour autant être là pour les guider.
« Elle m'avait parlé de ces armes. Je les ais vue. Mais j'ignorais comment elle les avait créés. Je savais juste que c'était dans une contrée lointaine, avec une force pure. Le cristal doit être le conducteur. Il a rendu les armes plus fortes, ce qui était nocif quand elles entraient en contact avec vos corps. Mais elles n'avaient jamais été créés pour détruire. » affirmais-je.
Nora avait fait quelque pas vers Gaia. Je la suivais du regard sans pour autant m'arrêter de parler.
« Le bruit courait à Titania qu'on construisait une arme capable de venir à bout d'un Titan. C'était totalement faux. Ou du moins ce n'était pas celle là. C'était un Titan qui avait lui même libéré une force capable de nous anéantir, là où de simples armes n'auraient rien pu nous faire. Gaia n'aurait jamais créé quoi que ce soit qui aurait permis de détruire la vie. Elle l'aimait trop pour ça. Chaque parcelle de vie, chaque créature, chaque création, chaque Titan était bon à ses yeux. Elle gardait espoir en chaque chose et prenait soin d'elles. »
J'aurai voulu dire à Nora de ne pas se faire plus de mal qu'elle s'en faisait déjà. Elle s'approchait de Gaia à petits pas. Sans doute qu'elle voulait simplement la toucher. Elle désirait sentir le contact de sa peau. Mais c'était totalement impossible. Elle n'aurait pas cette chance de pouvoir être plus proche de sa mère qu'elle l'était déjà. J'allais ouvrir la bouche pour lui dire de nous rejoindre et de quitter cet endroit, mais quelqu'un avait parlé avant moi.
« Est ce que vous allez bien ? » demanda le chef des atlantes à Gaia.
Je l'avais observé, restant quelques instants à me demander si j'avais bien vue. La titanide avait passé une main sur sa joue. Chassait-elle une larme ?
« Bien sûr ! Poursuivons ! » répondit-elle comme si de rien était.
Est ce qu'elle avait senti Nora à proximité d'elle ? Je voyais dans le regard de la jeune femme qu'elle venait de se poser la même question. Mais contrairement à moi, elle n'avait pas pris la chose de la même façon. Faut dire que si vous aviez la certitude que votre mère vous sentait à proximité de vous et qu'elle vous ignorait, ça pouvait faire mal. Cette fois ci elle avait quitté la grotte d'un pas précipité et je n'avais pas pu la retenir. Héphaistos ne le pourrait pas non plus. Cette ignorance pouvait faire parfois bien trop mal et être trop difficile à supporter. Mais si Gaia avait réellement sentie sa fille, je savais qu'elle ne l'avait pas ignoré en vain. Il devait y avoir une raison. Le temps pouvait se montrer vraiment très cruel avec les gens qu'on aimait.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
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J’avais simplement remercié Anatole d’un hochement de tête, mais disons que j’irais bien mieux lorsque nous aurions mis le plus de distance possible entre nous, et ces armes. Leur simple présence me mettait mal à l’aise. Et l’explication que le titan fournissait quant à leur véritable but, ne m’arracha qu’un soupire défaitiste, voyant l’air embarrassé d’Héphaïstos, je me contentais de lui tapoter maladroitement l’épaule pour le rassurer :
- Elles n’ont pas été livrées avec la notice explicative, tu ne pouvais pas savoir. Et puis, je crois que tu es celui qui a fait le moins de ravage avec.
Un dernier coup d’œil craintif au trident, et je fermais les yeux quelques instants pour tenter de reprendre mes esprits
Je n’ai jamais vraiment aimé le trident avouais-je, il me faisait peur. De plus, je crois que Poséidon a fait en sorte que personne d’autres que lui ne puisse l’utiliser correctement. Une fois, alors que je l’avais utilisé pour dépétrifier des personnes suite à la confrontation avec l’une de ses créatures, il s’est subitement mit à trembler entre mes mains, et sans que je ne me veuille s’est orienté vers Aphrodite pour la blesser. C’est lui qui le contrôlait à distance.
Difficile de l’oublier, lorsqu’il s’en était vanté auprès de nous. Dans un discours aussi hypocrite que ses actes. Il affirmait que tout était de la faute d’Elliot. Depuis qu’il avait mis les pieds ici, les ennuis pleuvaient, Chronos voulait causer la fin du monde, et des « nouveaux » divins avaient fait leur apparition. Mais son discours était dénué de sens. Il rejetait la faute sur Elliot, parce qu’il était l’enfant d’un autre. Aphrodite avait refusé d’avoir un enfant avec lui. Si Elliot, avait été son fils, je doute sincèrement qu’il eut tenus le même discours.
- Quand on est venu ici, il s’est autoproclamé notre guide, il voulait qu’on lui laisse le trône, pour soit disant un avenir meilleur. Tu parles. Un avenir où des massacres auraient encore été ordonnés. Nous avons refusé, et l’on s’est dressé contre lui. Bien évidemment cela ne lui a pas plu. Et il a plus ou moins tenté d’éliminer les gêneurs que nous étions. Le pire c’est peut-être le chantage qu’il a fait à Arès. Je m’en souviens dans les moindres détails. Il faut dire qu’avec une arme pointée sur sa gorge c’est difficile à oublier. C’était très simple : soit Arès abdiquait, soit Poséidon me tuait. Arès a accepté, Apollon devait assurer l’intérim et il y a deux ans, lors de la nouvelle année nous avons fait une élection, le désignant comme le nouveau maitre et à présent gardien d’Olympe. Depuis, on ne peut pas dire que je sois très à l’aise en présence d’une arme divine.
Je croisais les bras sur ma poitrine. Me contentant de m’adosser légèrement à une paroi. Aujourd’hui, j’avais appris pas mal de choses sur beaucoup de personnes. Alors, j’estimais que je devais en quelque sorte rendre la pareille, et me confier à mon tour. Il ne s’agissait jamais d’un exercice facile. C’était toujours compliqué de s’ouvrir. Même si j’aimais réellement ma famille. Parfois, certaines choses sont simplement plus difficiles à dire que d’autres.
- Je crois qu’il aurait voulu que ce soit moi, plutôt qu’Apollon qui finisse par monter sur le trône. J’étais son bras droit, il avait placé sa confiance et probablement un peu trop d’espoir pour moi. Mais Poséidon, ne l’aurait jamais accepté d’une et de deux, très peu pour moi avouais-je avec une grimace. J’ai fait l’intérimaire pendant un mois cet été, c’est suffisant pour me conforter dans l’idée que je laisse bien volontiers cette place à Apollon. Ce n’est pas compatible avec mon caractère. Je ne suis pas un leader. Moi, je suis celle qui par je ne sais quel miracle n’a pas encore eu d’ulcère à force de se faire du souci pour tout et le monde.
J’observais Nora, qui s’était approché de Gaïa. Je la comprenais. Non pas à cause de l’empathie, mais parce que je m’apercevais que nous avions toutes les deux, ce besoin de réponse de la part de la personne qui était notre mère. A l’époque où Apollon, l’avait rencontré, je n’aurais sans doute pas été prête pour cela. Mais aujourd’hui, j’aimerais moi aussi poser des questions à Mnémosyne, et avoir des réponses concrète. Comprendre, pourquoi est-ce que j’étais née. Qu’est que je représentais à ses yeux. Me considérait-elle réellement comme sa fille ou bien seulement un passe-temps à ses yeux ? Pourquoi n’avais-je pas grandit avec elle ? Que s’était-il passé pour que nous devions tous rejoindre la grande vallée ? Si j’avais eu Mnémosyne face à moi, je pense que j’aurais réagis exactement de la même façon.
- Je sais exactement ce qu’elle ressent avouais-je dans un murmure. Avoir devant soit sa mère, je pense que n’importe qui souhaiterais essayer d’obtenir des réponses à ses questions. Qu’est que je suis pour toi ? Pourquoi m’as-tu mise à l’écart ? Est-ce que tu tiens réellement à moi ?
M’aimes-tu vraiment mère ?
Car après tout, c’était bien cela la question non ? De savoir si nous avions réellement été aimés. De Mnémosyne, le seul souvenir m’appartenant était celui de moi enfant, face à elle. Il y aurait encore foule de questions à poser. Demander si notre existence avec Apollon, avait été vraiment voulue ou bien, si nous n’étions là que pour remplacer Iota et son frère. Ce n’était hélas pas les quelques bribes de souvenirs que j’avais qui m’apporteraient des éléments concrets de réponse. Pour Nora, les choses devaient être encore pires. Elle n’avait pas de souvenirs enfouis. Et elle n’avait probablement eu la vérité sur ses origines qu’il y a peu. C’était tout nouveau. Et il n’y avait rien de pire que la nouveauté. Les questions s’enchainaient toutes les unes à la suite des autres, sans que l’on ne puisse rien y faire. Impossible d’en contenir le flux. Il y a bien trop de choses que nous souhaiterions savoir. Avec le temps, elles s’atténuaient, pour n’en garder que ce qui nous semblait essentiel à nos yeux.
- On ne peut pas intervenir dis-je en secouant la tête, il faut la laisser aller jusqu’au bout. Peu importe à quel point, tout ceci peut paraitre cruel et injuste.
Il s’agissait là typiquement du genre de situation, que je détestais. Et je ne pouvais m’empêcher d’avoir mal pour Nora. C’était injuste, mais nous étions en train d’évoluer dans deux époques différentes. On, ne pouvait pas intervenir pour « forcer » un face à face. C’était impossible.
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Anatole Cassini
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
« Titania se portait bien. La Cité était prospère. » dis-je quelque temps après que Nora soit sortie.
Je ne pouvais plus rien faire pour elle. Elle devait se retrouver seule quelques instants et accuser le coup. Héphaistos avait hésité à la rejoindre, mais il avait vue à mon regard que ça serait mieux de rester ici et de lui laisser le temps.
« Nous sommes tous faibles face à la solitude. » ajoutais-je. « C'est souvent après une période d’accalmie et de bonheur que les pires choses nous arrivent. Titania se portait bien... » répétais-je comme un regret.
Je n'étais pas pour ce changement. Même si j'avais fini par l'accepter.
« L'univers est une création de la Nature. Elle était présente de partout sous la forme d'une infinité d'eau. Ces eaux étaient nommées : les eaux primordiales. Toutes les créations, y compris les créateurs, existaient à l'état de possibilités. Le tout formait un chaos sans ordre. Il est difficile d'imaginer à quoi la Nature ressemblait. Il lui arrive de prendre diverses formes. Parfois même celle d'une vieille dame, comme celle qui a pris soin de Vaiana et qu'on a vue quand on était à Rome. » dis-je avant de baisser la tête et de me poser une toute simple question.
Comment voyais-je la Nature ?
« On appelle nos créateurs les Célestes. Ce sont ceux qui viennent du ciel. Le Soleil est apparu avant les Titans. Tout comme la nuit. Nature et Chaos sont deux entités que l'on considère comme notre mère et notre père. Nous ne leur vouons pas de culte, mais nous les respectons. Nul Titan oserait s'opposer à l'un d'entre eux. Ils sont l'essence même de ce que nous sommes. » affirmais-je.
J'avais marqué une petite pause, observant les atlantes s'agiter autour de nous. Ils devaient préparer les armes à la transformation. Je n'avais pas envie d'assister à cela. Je m'étais mis en marche vers le lieu d'où on était apparu, indiquant à la déesse et au dieu de me suivre.
« A chaque fois que Nature se montre à nous, Chaos disparaît. On suppose qu'ils vivent chacun dans leur coin, ne pouvant jamais se croiser l'un et l'autre. Un jour, se sentant sans doute seule, la Nature a décidé de créer la vie. La première butte est apparue à la surface de la mer et la première forme de vie a vu le jour sous une apparence animale. Il s'agissait d'un petit oiseau. Puis des lotus prirent vie tout autour. On raconte cette légende depuis la création et même si on n'est pas sûr qu'elle soit vraie, ces eaux existent réellement. C'est là où nous étions quand Phobos a acquis le pouvoir des cavaliers. » dis-je sans la moindre hésitation.
Même si ça faisait sans doute mal à Diane quand j'évoquais son fils, je ne pouvais pas nier son existence ou l’appeler autrement.
« La divine créatrice nous a donné naissance afin de ne plus être seule et elle a façonné le monde pour qu'il soit adapté à nos besoins. Ses intentions étaient bonnes. Donner la vie est quelque chose de merveilleux. Nous même nous la donnons. Et nous avons créé de grandes choses. De très bonnes personnes. »
J'avais marqué une nouvelle pause. On arrivait à la sortie de la grotte et il n'y avait aucune trace de Nora. Mais je sentais qu'elle n'était pas loin.
« Les Titans à leur tour ne voulaient pas être seuls. On avait construit et conquis un vaste Empire. Nos méthodes n'étaient pas les meilleurs mais ce monde nous convenait. » dis-je avec une petite moue.
Je n'approuvais pas tous les agissements de notre Titan Roi Ouranos. Mais j'étais son frère. Je ne pouvais pas le juger trop sévèrement. Comme je ne pouvais pas m'opposer à tout ce qu'il avait réussi à construire. Sans doute qu'aucun d'entre nous aurait réussi à imposer un aussi puissant Empire.
« Ca partait d'une bonne intention. Il avait été décidé que les enfants seraient le fruit de leurs créatures et de nymphes. C'était les créatures les plus aptes pour mettre au monde des enfants de Titans. Elles sont les créations les plus vivaces de la Nature. Elles pouvaient aussi bien enfanter que féconder. Il n'y avait pas d'acte sexuel comme aujourd'hui, mais une simple inclinaison de la nymphe envers le Titan dont elle devait porter l'enfant ou la Titanide qui devait enfanter. Il s'agissait d'une naissance dite spirituelle. Un parfait équilibre entre le corps et l'esprit. C'est difficile à expliquer. »
Je m'étais arrêté de marcher, me retrouvant au milieu du pont qu'on avait traversé pour venir jusqu'ici. Me tournant, j'avais contemplé la cascade qui se trouvait au loin, et où le cours d'eau qui passait sous nos pieds, y finissait sa course. Le décors était magnifique.
« Je n'étais pas pour ce changement. La plupart d'entre nous ne l'étaient pas. Mais le Titan Roi voulait ces naissances. Elles devaient apporter un renouveau à notre Empire. Il a réussi à convaincre la plupart de mes frères et soeurs. Il a été très facile pour lui de convaincre la plus naïve d'entre elles, Aura. » dis-je en faisant une nouvelle moue. « Elle a mis au monde Aphrodite. J'étais là ce jour là. Je voulais la soutenir. Mais je ne m'attendais pas à ce que cette petite âme me regarde de cette façon. Et que cela me fasse un tel effet... »
J'avais observé l'horizon. Le soleil était présent bien haut dans le ciel. Il faisait beau, le jour idéal pour se souvenir d'un des meilleurs moments de mon existence.
« Aphrodite était merveilleuse. Notre Titan Roi est venu bien plus tard. Ca faisait depuis très longtemps que je n'avais plus vue ce regard dans les yeux de mon frère. Les conquêtes, le pouvoir, ce n'était plus ce qui dominait son expression. Ce jour là, il était devenu bien plus grand qu'il ne l'avait jamais été. J'étais fier qu'il soit mon Roi. Car on avait eu le même regard face à cette petite âme innocente. » dis-je en tournant la tête vers Diane et Héphaistos.
C'était rare que je pouvais raconter de pareil souvenirs. On n'en parlait plus de la même manière, depuis très longtemps.
« Il a été le second à donné naissance à un enfant. La nymphe qu'il a enfanté était une Néreide. Une nymphe de la mer. Elle s’appelait Amphitrie. »
Je m'étais stoppé, fixant le sol avec le regard perdu dans le vide. Tout ne s'était pas déroulé comme je l'avais imaginé. Mais il était peut-être trop tôt pour parler de tout ça. Relevant les yeux, je leur avais adressé un petit sourire.
« Que ce soit Mnémosyne ou Epiméthée, elles tenaient beaucoup à vous. »
Ce n'était pas pour les rassurer que je leur avais confié cela. C'était uniquement la vérité.
« Je n'ai pas eu d'enfants. Quant à Gaia, c'était différent. » ajoutais-je. « Quoi que vous découvrirez sur votre venue au monde, n'oubliez pas que ce n'était qu'emprunt à de bonnes intentions. »
Du moins pour certains d'entre nous. Diane avait eu raison n'empêche. Il était important pour un enfant de savoir qu'il avait été désiré. Nos racines c'était ce qui nous poussait à aller de l'avant.
« Vos mères vous aimaient. Ca serait mentir que de vous dire le contraire. Elles ont tout fait pour que vous leur surviviez. » conclus-je avant de tourner une nouvelle fois la tête vers l'horizon, avant qu'on reprenne notre marche.
Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J’avais attentivement, écouté ce qu’Anatole avait dit. Me contentant simplement de fermer les yeux et d’accuser le coup lorsqu’il mentionna le nom de Phobos. Pour autant, je sentais que la blessure, commençait doucement à cicatriser. Il faudrait encore un peu de temps pour qu’elle le soit complète, et sans aucun doute, cela resterait l’un des plus gros regrets de ma vie. Mais, je commençais enfin à apercevoir la sortie du tunnel. Jamais je ne pourrais l’oublier. Il avait été ce que j’avais toujours désiré. Malheureusement, la manière dont cela avait été fait, n’était pas la meilleure qui soit. Et j’étais la mieux placé pour savoir que la solitude pouvait tuer quelqu’un à petit feu. Cela ne m’avait pas pour autant empêcher de vouloir rester optimiste. En vain hélas :
- J’aurais aimé plus de temps, pour pouvoir lui dire que je l’aimais. Que je savais qu’il pensait que c’était un mensonge. Mais que c’était la triste réalité.
Il m’avait brisé le cœur je ne sais combien de fois, mais à chaque fois je m’accrochais. Si moi, je n’essayais pas de le sauver qui le ferait ? J’étais sa mère, la personne qui l’aimait le plus au monde même si je ne pouvais pas réparer les dégâts, j’essayais le plus possible de limiter la casse. Malheureusement, il était têtu. Et il avait toujours beaucoup plus tenue de son père que de moi. C’était un fait que je ne pouvais pas nié.
- Je ne puis faire, comme s’il n’avait jamais existé. J’ai aimé son père, comme je n’avais jamais aimé aucun homme auparavant. Je croyais qu’il serait le seule et l’unique. Malheureusement, les choses ne sont pas toujours ce que l’on aimerait. Je lui avais demandé une seule chose, de ne jamais cherché à ôter la vie pour moi. Il n’a pas su la respecter.
Aujourd’hui que restait-il de notre histoire ? Rien. Si ce n’est de l’animosité. Je pense, sincèrement que nous aimions trop pour nous aimer bien lui et moi. Il se pourrait qu’un jour, nous soyons amenés à nous revoir. Mais, en attendant je ne souhaitais aucun contact avec lui. Les expéditions divines non planifiées, et toutes les catastrophes qui en découlaient me suffisaient largement à l’heure actuelle. Nul besoin d’en rajouter une couche avec le croque mitaine. Une chose à la fois merci bien.
- Il va falloir que j’arrête de ruminer contre son père, et que je me décide à passer à autre chose. Est-ce que je me remettrais avec quelqu’un un jour ? Pas sûr dis-je avec une légère moue amusée. Il y a certains points que je ne négocierais jamais. Et je ne suis pas très facile comme personne.
Le mariage pour commencer. J’avais l’impression que ça devenait de plus en plus compliqué de faire comprendre à un homme, qu’il n’était pas question de se marier. N’étions-nous pas censé être au vingt et unième siècle ? Et que personne ne vienne me parler de Pline l’ancien pour l’amour de Gaïa. J’étais sûr et certaine que c’était un coup d’Aphrodite le fait qu’il semble autant s’obstiner. Je ne sais pas ce qu’elle était allée lui raconter, mais elle avait eu de la chance qu’une fois de retour, les priorités ne soient pas vraiment au règlement de compte sororale :
- Merci, dis-je à l’adresse d’Anatole. Je crois que j’avais besoin de savoir un peu qui j’étais d’où je venais.
Et que quelqu’un ai un jour réellement tenue à moi. J’aimerais pouvoir, la rencontrer au moins une fois en vrai. Me faire ma propre idée de la personne qu’elle était. Et de la personne que j’aurais pu être, si j’avais eu la chance de grandir à ses côtés. Elle ne faisait pas partie de cette époque, mais d’une bien plus lointaine. J’espérais pouvoir à nouveau m’y rendre et la rencontrer. C’était tout ce qu’il me manquait. Un face à face avec ma mère. Simplement la voir, et enfin vérifier par moi-même si j’avais un peu hérité ou non d’elle.
Néanmoins, toutes les informations, que je venais d’avoir m’aideraient. Cela me permettrait enfin d’aller de l’avant. Tout ne serait pas forcément tout rose. Mais, j’essaierais de prendre le plus de positif possible dans ce que j’allais encore vivre comme expériences.
- Ça n’a jamais été très facile d’avancer à l’aveuglette. Encore plus lorsque notre rôle est de guider les autres.
Je me souviendrais toujours de lorsque j’étais venu trouver Vaiana quelques temps, après notre retour du monde des contes. J’ignorais qu’elle était déjà à Storybrooke sans quoi je serais déjà venu à sa rencontre. J’aurais voulu lui donner toutes les réponses dont elle avait besoin. Hélas, je ne les possédais pas. J’ignorais même qui j’étais vraiment et d’où je venais à l’époque. Enfin, les pièces du puzzle semblaient toute s’imbriquer les unes aux autres pour enfin lever le voile sur tout ce mystère. J’avais eu les réponses que j’attendais depuis longtemps. Néanmoins, je souris en songeant au fait qu’Aphrodite, avait été la toute première à naitre. Je pourrais la taquiner sur son âge maintenant, que je la savais plus âgée que moi.
- Je sais que c’est un peu demander la lune, je retins un sourire amusé mais j’aimerais sincèrement que tout le monde arrive à bien s’intégrer ici. Je ne suis pas très douée en matière de relation sociale, et souvent j’ignore comment bien aborder les gens. Mais, que ce soit pour Nora, pour Vaiana, Kida ou n’importe qui d’autres qui en ressentiraient le besoin. J’aimerais sincèrement pouvoir les aider, et les accompagner du mieux que je peux.
Il, n’y avait rien de pire que de se sentir, seule, et à l’écart. Pas à sa place. C’était ce que j’avais ressentis pendant des millénaires. Aujourd’hui, j’avais trouvé ma place, j’avais pris plus de confiance en moi, et je l’espérais plus de sagesse avec l’expérience. Aussi, pour rien au monde, je ne voudrais que qui que ce soit vive ce que moi j’avais vécus. Je souhaitais rassembler le plus de monde. Leur prouver que nous formions tous une famille. Un peu bizarre, et un peu cassé mais une famille quand même. Et que si quoi que ce soit avait besoin d’une oreille attentive, d’une épaule pour pleurer ou peu importe. Je serais toujours là. Parce que c’était ma manière d’être. Je me pliais toujours en quatre pour les gens auxquels je tenais. Même si parfois, j’étais maladroite, et que je ne me conformait pas toujours aux conventions sociales.
- Je ne veux pas que qui que ce soit, se sente mis à l’écart. La solitude n’est jamais quelque chose de bon. Ça finit par consumer petit à petit et détruire totalement une personne.
Quant à moi, j’avais aussi des efforts à faire sur pas mal de choses. Et, je m’y emploierais du mieux que je pourrais.
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Sinmora
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« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Je n'arrive plus à respirer. J'ai la sensation que mon thorax est opressé, que je manque d'air. J'ai beau tenter de me calmer, rien y fait. Le monde autour de moi se referme. Il remplit chaque centimètre carré de ma tête. Je tombe à terre. La sensation de la pierre froide contre mes mains, me donne un peu moins le sentiment d'etouffer. Je ne dois pas paniquer. Car si mon coeur s'affole, j'aurais encore plus de mal à respirer.
J'entends le bruit du vent dans les feuillages. J'ai l'impression qu'on m'observe, que quelqu'un va sortir des buissons et me retirer tout ce qu'il me reste. Pour le peu qu'il me reste... Mon esprit me hurle dessus. Il me dit qu'il n'en peut plus. Que toutes ces questions que je me pose, que je lui inflige, qui tournent en boucle dans ma tête, le fatiguent. Il sature. Il veut que ça s'arrête. J'ai du mal à retenir mon angoisse. Je sens l'air qui me manque encore plus.
Puis, tout à coup je me sens libre. Je retrouve petit à petit ma respiration. Je me relève, je me méfie de tout ce qui m'entoure, ne sachant pas d'où vient cette sensation. De quoi elle émane. Je prends une grande inspiration. Mon coeur ralentit. Je me remet à marcher. Je tente de fuir une nouvelle fois. Mais ne sachant où aller, je m'arrête.
Face à moi il n'y a que des arbres et de l'eau autour. Je ferme les yeux quelques instants. Je sens la brise matinale sur mon visage. On doit être le matin. Ou alors c'est l'humidité du à la grande superficie d'eau. J'arrive de nouveau à respirer normalement et je ne sens plus mon coeur tambouriner dans ma poitrine. Je suis apaisé. Je me sens bien. Je n'arrive pas à définir ce qui m'arrive, ni ce qui en est la cause. Mais j'apprécie. Anatole, Diane et Hephaistos m'ont rejoins. J'ai déjà séché mes larmes avant leur arrivée.
Ca faisait quelque minutes que j'étais là, à fixer l'horizon et a attendre qu'ils me rejoignent. Ca m'avait fait du bien de me retrouver seule. Ce n'était pas à eux que j'en voulais. A dire vrai, je ne savais même pas si j'en voulais à quelqu'un. C'était plus une sensation de solitude qui m'avait envahis. Celle d'avoir cru pendant un instant retrouver ma mère, pour finalement la perdre définitivement. Elle ne voulait pas de moi. Elle n'avait sans doute jamais voulu de moi. La vie pouvait se montrer tellement cruelle parfois.
« Tu es prête à rentrer ? » me demanda Anatole tout en tendant la main dans ma direction.
J'avais hoché la tête, puis je l'avais rejoins. Je les avais tous rejoins. Il m'avait pris les mains et c'était concentré. Au bout de quelques secondes, le décors avait une nouvelle fois changé et on s'était retrouvé dans les Enfers. Tout était comme on l'y avait laissé. Au loin je pouvais y voir le Trident, posé sur la même table qu'auparavant.
« Je suppose que le lien qu'ont ces armes avec Gaia, a créé quelque chose en entrant en contact avec toi. C'est pour ça que nous nous sommes déplacés. » dit-il. « Gaia est une Prophétesse. La première d'entre elles. »
J'avais déjà entendu ce nom quelque part. Je crois qu'on en avait une avec nous. Mais je n'étais plus très sûre. Il se disait beaucoup de choses sur Olympe.
« Ce n'est pas le même pouvoir que celui qu'à Apollon. Les Prophétesses n'ont pas des flash de l'avenir. Elles empruntent des routes tracés par les Voyageurs du Temps et sont témoins de certaines choses. De certains événements. » expliqua t'il. « Pour que leur don marche, il faut qu'elles gardent l'esprit ouvert. Ce n'est pas toujours chose facile. »
J'avais la sensation qu'en dehors de son histoire, il voulait nous faire passer un message. Mais je n'arrivais pas à le cerner. Je disposais sans doute trop peu d'informations sur le monde divin qui m'entourait.
« Tu n'en es pas une Nora. Mais je pense que le lien avec ta mère est toujours bien présent en toi et très fort. Grâce au Trident, c'est comme si ça avait été amplifié l'espace d'un instant. »
Ce n'était pas vraiment rassurant.
« Elle m'a sentis. » avouais-je.
Au regard d'Anatole, je me rendis compte qu'il le savait. Car lui même avait ressentis cela. J'avais la confirmation que ma mère savait bel et bien que j'étais là, juste à côté d'elle. Et que comme sur Vigrid à l'époque, quand on y était venu me chercher, elle m'avait ignoré. Ca faisait mal. Ca faisait même très mal. Je n'avais pas besoin de ça. Pas maintenant. Jamais à dire vrai.
« Nora. » murmura t'il.
« Ca va. » affirmais-je.
Tout allait bien. Tout devait bien aller. J'avais réussi à vivre jusqu'à aujourd'hui sans elle. Qu'est ce qu'elle pouvait m'apporter de plus de toute façon ?
Diane Moon
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Nous avions rejoint Nora dehors, et finalement nous étions revenus dans les enfers. Mon regard, s’était porté un bref instant en direction du trident, avant qu’un frisson désagréable ne remonte le long de mon échine. Je fermais les yeux un bref instant secouant la tête pour chasser toutes les images me venant à l’esprit. Je devais me détacher de tout cela, je ne pouvais éternellement vivre dans le passé. Mais, il était dur d’ignorer tout le mal que cette arme avait fait. Définitivement, il persisterait un lien de répulsion entre les armes divines et moi. Avec celle-ci particulièrement. Quant au reste, j’avais une fois de plus simplement écouté ce qu’Anatole disait, faisant même un effort surhumain pour ne pas grincer des dents à l’évocation du mot « prophétesse » je m’étais simplement contenté d’un reniflement condescendant. Et évidemment, il n’était en rien destiné à Gaïa. En revanche, je mis de côté mes agacements personnels, lorsque Nora mentionna le fait que la titanide l’avait senti. A cet instant, j’aurais pu simplement, l’apaiser comme je l’avais déjà fait auparavant. Pour autant, c’est autre chose que je choisis de faire, fût plutôt inattendue. Parce qu’en dehors de mon frère, cela m’arrivait rarement. M’approchant d’elle, je la serrais un bref instant dans mes bras et me reculait rapidement. Je ne souhaitais pas la mettre mal à l’aise :
- Quand l’on va mal, il n’y a rien de mieux qu’un câlin. C’est ce que je dis toujours à Apollon
Je souris légèrement, réfléchissant quelques instants à ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Je n’avais pas de discours prévus à l’avance, une fois de plus. Je souhaitais simplement laisser parler mon cœur en quelque sorte. Parce que ce que je ressentais venant de Nora, je le comprenais. Ce n’était pas juste une formule toute faite, ou bien parce que je suis une empathe et que je peux donc capter les émotions des autres. Non, je savais ce qu’elle ressentait, je le comprenais parce que nous étions dans la même situation elle et moi :
Si elle n’a rien fait pour entrer en contact avec toi, c’est parce qu’elle ne le pouvait pas, pas parce qu’elle ne le voulait pas. Elle semblait triste. Et, je m’y connais suffisamment pour te dire que ce n’était pas du simulé. Nous, nous trouvions à mi-chemin entre deux époques différentes et un contact n’aurait pas été possible sans répercussions. Parfois, pour le bien de tous certains sacrifie leur bonheur personnel
J’hésitais quelques instants, peu sur que les mots sortant de ma bouche aient un sens réel. Je me comprenais, mais je n’étais pas certaine que les autres comprennent très bien où je voulais en venir. Peut-être devrais-je parler de mon expérience personnel, cela permettrait sans doute d’éclaircir un peu mes propos.
- Je suis comme toi. Je ne connais pas ma mère, tout ce que je sais d’elle on me l’a raconté. J’ignore quel genre de personne elle a pu être, et si je lui ressemble un peu. Avant, j’estimais que je n’avais pas besoin de savoir comment était la personne dont j’étais la fille. J’avais grandi sans elle, et j’estimais qu’elle nous avait abandonné Apollon et moi.
Beaucoup d’éléments s’étaient enchaînés, dans ma vie à ce moment-là. Le retour de Méter, la rencontre avec Phobos…Trop d’éléments sûrement. Je n’en étais pas à la meilleur période de ma vie. Aussi, avais-je totalement arrêté ma quête d’identité. Ne voulant pas finir en plus mauvais état que je ne l’étais déjà. J’étais parti du principe que l’on avait essayé de se débarrasser de nous, et qu’il n’y avait strictement rien à savoir sur nos parents. Mais Apollon, était revenu et m’avait montré sa rencontre avec Mnémosyne. Rallumant en moi, cette petite flamme d’espoir. Alors, j’avais choisis d’à nouveau chercher qui nous étions, et d’où nous venions. Quel genre de personne était notre mère exactement.
- Mais quoi, que j’ai pu penser ou dire, il y avait toujours beaucoup trop de questions, et beaucoup trop d’éléments sans réponses. Et souvent, lorsque l’on cherchait à en savoir plus, certaines personnes les éludaient dis-je en coulant un regard en direction d’Anatole.
Ce n’était pas des reproches, simplement des constatations. Comparé à d’habitude, il s’était montré étonnement loquace aujourd’hui. Généralement, nous n’avions que des bouts de réponses, qui imbriqués les uns aux autres, nous donnaient la réponse complète. Là, j’avais tout eu d’un coup, sans même avoir à poser de question. De quoi rendre Athéna furieuse. Je suis certaine que sa première pensée serait qu’Anatole se fichait de nous. Et là-dessus, je préférais les laisser débattre par eux même. Dans les conflits j’adopte un comportement neutre.
- Je garde l’espoir, de pouvoir un jour rencontrer ma mère. Je sais qu’elle n’est plus là aujourd’hui, et que pour ça, il faudrait un moyen de retourner à l’époque où elle faisait encore partie de ce monde. Mais, par deux fois déjà il a été possible d’y voyager. Alors, je garde l’espoir d’une troisième fois et d’enfin pouvoir lui poser toutes les questions qui occupent mon esprit. Et j’espère que pour toi aussi, ce jour arrivera. Qu’enfin tu pourras avoir un vrai face à face avec Gaïa et dire tout ce que tu as sur le cœur.
Parce que l’on avait beau dire que l’on s’en moquait, que l’on allait avancer sans. Les questions ne partiraient jamais, elles resteraient toujours jusqu’à ce qu’elles obtiennent une réponse. Elles ne faisaient que s’atténuer un temps, avant de revenir plus présente que jamais.
- Je n’ai pas de réponses à tes interrogations, mais tu es quelqu’un que j’apprécie et j’aimerais simplement que tu sache que tu as ta place dans cette famille. Et, si jamais tu as besoin d’une oreille attentive pour parler de tout ce bazar divin ou bien simplement d’une épaule sur laquelle pleurer si tu en as besoin. Je serais là. Tu n’es pas toute seule Nora.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski
« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
J'avais laissé Diane finir de parler. A dire vrai, on se tenait à l'écart avec Héphaistos, mais j'écoutais attentivement et discrètement, toute la discussion. Ce n'était pas par curiosité, mais plus pour être là au cas où elle aurait besoin d'aide avec Nora. J'étais responsable de tout ce qu'elle venait de voir. C'était moi qui lui avait proposé de nous suivre. Je ne m'en voulais pas, car ça lui avait surement fait du bien. Peut-être pas autant que ça aurait pu. Mais voir tout ça, revoir sa mère... quelle qu'en était la manière, c'était quelque chose qui devait compter. Il lui faudrait du temps pour comprendre ce qui s'était passé. A moi aussi d'ailleurs.
« Diane. Nora. » dis-je aux jeunes femmes en me dirigeant vers elles. « Je crois qu'il est temps de rentrer. »
Héphaistos m'avait accompagné jusqu'à elle. Il s'était mis face à Nora et lui avait pris la main. C'était un geste purement amical.
« Il faut du Temps pour construire et tout autant pour se reconstruire. » lui dit-il. « Prend soin de toi. On se reverra sans doute bientôt. »
Il lui adressa un petit sourire et lui rendis sa main. Puis, il se dirigea vers Diane et la pris dans ses bras.
« Ca m'a fait plaisir de te revoir Artémis. » avoua t'il. « Il t'appelle Diane ? »
Sa dernière répartie me fis sourire. On lui adressa un petit regard avant de disparaître. Le nouveau décors était la Cité Olympienne. On se trouvait juste devant la grande porte.
« Repose toi Nora. Si tu as besoin, je ne serais pas loin. » dis-je à la jeune femme tout en posant une main sur son bras.
Elle se laissa faire et m'adressa un petit regard, avant de faire un signe de la tête à Diane et de s'en aller. Elle avait rejoins les portes de la grande Cité, sans doute dans le but de gagner sa chambre. A moins qu'elle aurait besoin de se défouler et qu'elle se rendrait au gymnase. Juste au cas où, je lui avais dit par la pensé ce que je comptais dire à Diane.
« Je pense que ça serait mieux de garder tout ça pour toi. » précisais-je. « Je ne peux pas t'en forcer à ne pas en parler. Mais je pense que Héphaistos a besoin de Temps. Quand il sera prêt, il dira lui même aux autres qu'il est de retour. »
Je n'étais pas sûr que ce soit la bonne chose à faire. Mais quoi qu'il en soit, c'était pas quelque chose qui dépendait de nous. J'espérais que Diane garderait cela pour elle. Et aussi que notre lien s'en était trouvé meilleur. On avait passé du temps ensemble. On avait appris à se connaître davantage. Et on avait sans doute vécu un nouveau grand moment tous ensemble.
« Je suis vraiment très heureux que tu m’as proposé de venir. Je ne pensais pas que la journée se passerait ainsi, mais... je ne regrette pas. Grâce à toi j'ai appris beaucoup de choses et compris d'autres. Merci, Diane. » lui dis-je humblement.
J'avais hésité entre la prendre dans mes bras ou simplement m'en aller. A dire vrai, je n'avais pas besoin de réfléchir. Il fallait toujours faire ce qu'on souhaitait, afin de rien regretter. Et puis, elle l'avait dit elle même... un câlin, ça faisait du bien. Du coup, je l'avais prise dans mes bras.
Au bout de quelques instants, l'étreinte avait disparu, car je n'étais plus là. Je trouvais que le mieux était de laisser Diane à Olympe. Elle choisirait elle même de rejoindre son frère, ou de redescendre sur Terre. C'était un bon juste milieu pour ne pas influencer ses choix. Quant à moi, je m'étais rendu au coeur même de la Cité, dans une pièce plutôt à l'écart où se trouvait divers objets entassés. J'en avais choisi un, posé sur une table et je l'avais déplié. Il s'agissait d'une carte. Je l'avais déjà vue par le passé. C'était sans doute dans un des nombreux Temples qui leur étaient destinés, qu'ils avaient trouvés cette oeuvre.
« Je ne cherche qu'à obtenir une réponse. » dis-je à Heimdall dont j'avais sentis la présence à quelque pas de moi.
Le Gardien m'avait sans doute rejoins en me sentant arriver dans cette pièce. A moins que lui aussi avait voulu utiliser cette carte. Elle indiquait diverses choses, principalement des âmes. Celles des Dieux, des créatures, de toutes les espèces peuplant cet univers. Mais elle n'indiquait pas que cela. J'avais passé quelque secondes à me concentrer, à tenter de capter autre chose. Je sentais qu'elle me cachait une information, mais ça n'allait pas durer très longtemps.
« Peut-être que... » murmurais-je avant de fermer les yeux.
Parfois on n'avait pas besoin de regarder pour voir. Beaucoup de choses se faisaient par les pensées. Pendant un labs de temps, il ne s'était rien passé, puis, j'avais entendu le bruit des vagues. J'avais sentis une légère brise venir caresser mes joues. Et quant j'avais ouvert les yeux, il se tenait là à quelque pas de moi. Il m'observait, surpris de me voir ici. Même si quelque chose dans son regard laisser transparaître une certaine évidence. Il savait que je viendrais, tôt ou tard. A dire vrai, c'était plutôt moi qui était surpris de le voir, lui.
« L'Asbru saigne. » prononçais-je comme si je le jugeais responsable.
Il s’avança et je fus éblouis par le soleil qui jusqu'à présent était caché par l'homme. J'avais légèrement baissé la tête et mis une main devant mes yeux. D'ordinaire, cet astre ne me gênait pas. Mais ici, c'était différent.
« Je ne comprends pas ce que tu cherches à obtenir en agissant de la sorte. » lui dis-je, tandis qu'il continuait à avancer.
Je n'avais pas bougé et une fois à ma hauteur, il s'était stoppé et avait continué à me fixer droit dans les yeux, avec un léger sourire aux coins des lèvres. Un sourire que je lui connaissais que trop bien.
« Je ne peux pas te venir en aide. » affirmais-je sans trop de remords.
Nos regards se croisèrent une nouvelle fois, tandis que le vent battait plus fort.
« Ce n'est pas moi qui vient quémander ton aide, Hyperion. C'est toi qui viendra me chercher le moment venu. »
J'entendis un bruit de bâton se cognant contre le sol. Quelque chose me tira en arrière et je vis Heimdall à mes côtés qui m'éloignait de la table où se trouvait la carte. Elle venait de prendre feu. J'étais de retour à Olympe. Mon regard se posa sur la table. Il ne restait que de la poussière et une Ombre de mon passé.Je sentais mon coeur battre à tout rompre. Je n'avais jamais eu la sensation d'être aussi vivant que dans cet endroit où j'avais été l'espace d'une seule minute. Le Gardien m'observait. Il ne savait pas ce que j'avais vue, mais il pouvait aisément comprendre les craintes qui transparaissait sur mon visage. Et ça n'avait rien de rassurant.