« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
D’habitude, pour arracher une confidence à Anatole, il fallait être doté d’une patience infinie. Là en l’espace, de moins d’une heure j’avais appris qu’Hephaïstos et Eris étaient frère et sœurs mais qu’ils étaient également les enfants de la titanide Epiméthée. Et qu’en plus de cela, Nora ici présente était également la fille d’un titan. Une titanide pour être plus exacte : Gaïa elle-même. Je préférais laisser de côté le passage où pendant cinq millions d’années nous pensions tous être ses créations. Depuis, nous avions tous su qu’il n’en était rien mais que nous avions bel et bien chacun un parent chez les titans. Je comprenais un peu mieux maintenant pourquoi est-ce qu’il m’avait demandé de veiller sur elle, l’an dernier. Mais, c’était peut-être la bonne occasion pour tenter d’établir un peu plus le contacte avec Nora :
- J’ai une mère moi aussi dis-je doucement. D’après ce que je sais, les titans sont tous frères et sœurs. Ce qui signifie que si on s’en réfère à la génétique uniquement, lui c’est notre oncle dis-je en désignant Anatole –cette idée me faisait d’ailleurs toujours bizarre- Gaïa, ta mère c’est ma tante. Et donc, Mnémosyne la mienne, c’est la tienne. Cela fait donc de nous des cousines. Tu fais partis de la famille affirmais-je. Et si qui que ce soit trouve quelque chose à y redire il aura à faire à moi.
Je notais néanmoins, que si Anatole ne m’avait pas répondu pour Hadès –je lui poserais la question moi-même, les choses iraient plus vite ainsi- il avait en revanche affirmé que nous, nous rendions bien au Tartare. J’ignorais que je pourrais trouver la réponse à ma question là-bas. D’un côté, je ne connais pas vraiment les enfers. J’avais dût y mettre les pieds trois fois en cinq millions d’années. La première c’était pour lui demander de se rendre dans le monde des contes après avoir trouvé le livre dans la salle caché de mon temple. La seconde, c’était lorsqu’il nous y avait téléporté, pour « faire la fête » quant à la troisième, c’était aujourd’hui même.
Mais pour en revenir à Nora, je pouvais parfaitement comprendre ses émotions. Et croisant le regard d’Anatole j’avais simplement secoué la tête. Mon empathie était bloquée. C’était de mon fait. J’avais préféré que Nora, garde ses émotions pour elle. Si elle souhaitait les partager, alors elle pourrait le faire. Mais, je ne voulais pas « m’imposer ». Ces derniers temps, j’avais pas mal travaillé ce pouvoir. J’arrivais à le bloquer, et à m’éloigner quand je le désirais. Même si le faire, me demandait pas mal d’effort, et qu’en fin de compte, cela n’aide pas beaucoup. J’en étais quitte pour un mal de crâne. Il, n’y avait juste pas ce bourdonnement incessant, qu’était les émotions des autres :
« Tu sais si ça lui a passé ? » Je clignais des yeux légèrement surprise. Quoi donc ? « Aphrodite comptait devenir la déesse du Tartare, mais j'ai la sensation qu'elle a changé ses plans. Ce qui n'est pas plus mal. L'Amour lui va beaucoup mieux. »
Ah oui, Aphrodite et ses plans de devenir la nouvelle déesse du chaos. Bonne question, à priori elle avait l’air d’être passé à autre chose. Peut-être était-ce sa rencontre avec son architecte romain qui lui avait permis de passer à autre chose. La chanceuse. Non, pas pour avoir aimé un homme techniquement mort depuis plusieurs siècles –et dont le destin était normalement déjà scellé- mais plutôt, pour avoir pu passer sur sa rupture avec cette plaie affreusement agaçante qu’était Pascal Méléon. En comparaison, je ruminais encore contre le Croque Mitaine, et la mort de Phobos n’avait hélas pas arrangé les choses. Pour autant, je n’avais aucune envie de croiser sa route. Ni même de l’informer de la situation. Il en aurait probablement entendue parler par le bouche à oreille. S’il ne s’était pas montré c’était donc que cet enfant n’avait jamais compté pour lui. Encore une fois, j’avais été seule du début à la fin.
- Eh bien…Elle n’en a pas reparlé, alors je suppose qu’elle a dût laisser tomber cette idée saugrenue. Néanmoins, Hadès a l’air de vouloir mettre le Tartare en libre-service. Il a tendance à le proposer à tout le monde
Moi y compris. Je m’étais simplement contenté de lui dire que ça manquait de verdure à mon goût. Façon polie de décliner l’offre. Et puis, le monde sous terrain. Ce n’était pas vraiment ma tasse de thé. J’avais besoins de grands espaces, et de forêts à parcourir. D’animaux, d’arbres. Bref rien de ce que l’on pouvait trouver ici. Et, je doutais sincèrement qu’il soit possible de faire pousser quoi que ce soit là-dedans. Mais, étant donné que celui qui était à la tête de notre groupe, s’adressait de nouveau à moi, j’avais laissé tout ceci de côté, me concentrant sur ce qu’il me demandait :
« Quel cadeau Apollon aimerait pour Noël ? »
La question me désarçonna complètement. Je ne m’étais absolument pas attendue à cela. Et si je n’étais pas en train de vérifier là où je mettais les pieds –je portais des bottines à talons de quatre centimètres pas ce qu’il y avait de plus pratique pour aller crapahuter dans les Enfers- sans doute me serais-je prit le pied dans quelques chose et me serait casser la figure. Nora regardait Anatole se demandant si elle avait bien entendue, et moi je restais là à cligner plusieurs fois des yeux, de manière stupide :
- Noël…C’était le mois dernier hésitais-je
Pour avoir parcouru je ne sais combien de boutiques pour trouver des cadeaux pour tout le monde, je le savais pertinemment. Il était hors de question de laisser mon frère gérer cette partie. Il était nul quand il s’agissait d’en faire. J’avais même demandé à Jules de donner le sien à Anatole quand, j’étais venu donner le sac remplit destiné à tous ceux qui fêtaient noël chez Lily. Bon en réalité, j’avais demandé à Aphrodite, de demander à Jules de le lui donner comme c’était elle qui m’avait ouvert la porte lorsque j’avais sonné. Si bien, que je me demandais s’il l’avait vraiment reçut en réalité. Tout d’un coup j’avais comme un doute. Je lui avais pris une place pour un festival de Jazz à la Nouvelles Orléans. Il se déroulait de manière annuelle en Mars. Pour y être allé plus d’une fois, je savais que cela valait le déplacement.
« Il n’est jamais trop tard pour offrir un cadeau »
Certes…Et Apo’ ne serait certainement pas mécontent d’en recevoir un. Je l’avais écouté se lamenter sur le fait qu’Eulalie –l’Amazone crée par le même titan qui me demandait ce que mon frère souhaitait pour noël- ne lui en avait pas offert un. Il avait tenue cinq minutes, en disant que ce n’était pas grave, elle était nouvelle, c’était normale qu’elle ne comprenne pas tout, et qu’elle se rattraperait pour son anniversaire –ben voyons- avant de se comporter comme un gros bébé. Pourquoi, est-ce que c’était moi qui avais droit aux lamentations, et à l’immense « privilège » de devoir le consoler ? Il ne pouvait pas le réserver à Neil pour une fois ? Le tout accompagné de « mais je comprends pas, je suis super cool pourtant » qui m’avaient poussé à lui donner le mien le plus rapidement possible pour le faire taire.
- Un cerveau ne lui ferait pas de mal. Mais comme ça fait des siècles que j’en demande un. Je crains de ne pas être exaucée cette année encore. Tu…N’aurais pas la recette du thé de Mnémosyne à tout hasard ?
Parce qu’il commençait doucement à devenir envahissant avec tous ses thés aux parfums bizarre achetés dans le seul et unique but d’essayer de retrouver le goût de celui préparé par notre mère.
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
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« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
« Vraiment ? » demandais-je surpris.
Apollon désirait connaître la recette du thé de sa maman ? C'était assez compréhensible. Même si je m'étais risqué à un confidence.
« Il n'est pas très bon. » dis-je avec un petit air de dégoût.
Je ne comprenais pas comment Mnémosyne pouvait se préparer cette tasse d'eau chaude à base de plantes, qu'on trouvait à proximité de sa chaumière. Ca ne donnait pas un bon goût comparé aux thés que préparait Ellie. D'un côté, je comprenais peut-être cette envie du jeune dieu d'obtenir quelque chose qui le rapprocherait de sa mère. Cela dit, je ne pouvais pas lui offrir ce genre de choses.
« Les herbes qu'elle utilisait ne poussent pas ici. Mais on pourrait tenter de trouver quelque chose qui s'approcherait du goût. »
Noël était passé depuis bientôt plus de 3 semaines. Ce n'était pas une raison pour ne pas faire des cadeaux en retard. Je n'étais pas trop présent pendant les fêtes, préférant prendre un peu de recul avec Olympe et Storybrooke. A dire vrai, je n'avais pas quitté la ville, ni même le pays. Mais j'avais passé beaucoup de temps à marcher, à prendre l'air, à me reposer. Ca avait eu pour effet de me ressourcer. Il y avait ce champs à proximité de la ville où un fermier élevé de nombreuses espèces d'animaux. Je m'y était rendu à plusieurs reprises, même si il n'avait pas trouvé mon avis très judicieux. Spécialisé dans les vaches et le lait de vaches, il n'avait pas accepté d'agrandir son champs pour y ajouter des chèvres. Pourtant ces créatures étaient adorables et ne prenaient pas beaucoup de place. Elles étaient même très utiles pour brouter l'herbe. Tout comme les vaches... mais en bien plus conviviales.
« Je vais réfléchir à quelque chose autour du thé. Je te remercie Diane. Tu m'as été d'une très grande aide. »
On venait d'arriver au bout de la grotte. C'était une immense plateforme qui s'ouvrait face à nous avec en son coeur un grand cercle. Au loin se trouvait une immense porte en fer forgé. Et tout autour, sur les murs, on pouvait y voir divers sculpture représentant diverses espèces de créatures.
« Le Tartare. » laissais-je échapper, tandis que Nora observait le lieu qui nous entourait. « Est ce que c'est Aeon qui t'as offert ton bâton ? » demandais-je à la jeune femme.
Elle attendit un petit moment avant de tourner la tête dans ma direction. Je sentais que j'avais prononcé quelque chose qui l'avait perturbé. Elle avait jeté un oeil en direction de Diane, avant de s'adresser à moi.
« Vous le connaissiez... » avait-elle murmurait même si elle connaissait déjà la réponse.
Aeon était un Sentinelle. Il était même plus que cela. C'était un commandant. Celui de mon armée personnelle. Si je connaissais Aeon, c'était une évidence. Et il avait sans doute déjà parlé de moi à la jeune femme. Ou du moins elle avait du entendre qu'il travaillait pour mon armée. Ce n'était pas très difficile, vue que j'étais chargé des armées de Titania. Même si Ouranos avait ses propres commandants.
« Ce n'est pas un bâton ordinaire. Chaque Sentinelle a son propre bâton. Ils sont très efficaces, même si ils se font parfois un peu désirer. » lui dis-je avec un petit sourire énigmatique.
Elle ne semblait pas comprendre ce que je venais de lui dire. Mais ça finirait par arriver. Il lui fallait un peu de temps.
« Aeon est le guerrier qui vous a conduit jusqu'à Vigrid. Celui qui est apparu devant l'Asbru. » confiais-je à Diane, même si elle savait également déjà tout ça. « Encore aujourd'hui, j'ignore comment il a réussi à activer l'Asbru tout seul. Je pense qu'il a reçu une aide extérieure. Une personne qui voulait sans doute que vous la trouviez. »
J'avais adressé un regard à Nora, qui ne détachait plus ses yeux des miens. Oui, selon moi Gaia était derrière tout ça. Elle avait voulu qu'on retrouve sa fille et qu'on la ramène ici. Qui pouvait mieux la protéger que ces autres enfants qu'elle avait elle même protégé ?
« Je ne pense pas que tu es comme Diane, Apollon et les autres dieux. Il y a encore un mystère que je n'ai pas totalement percé sur toi, Nora. Mais ça va venir. Et je te promet que quand j'en saurais plus, tu seras la première au courant. Je ne te cacherais rien sur tes parents. » dis-je en lui adressant un petit signe de la tête.
J'avais une théorie sur sa naissance et les raisons de sa présence ici. Mais je n'en étais pas sûr. Ce n'était pas la peine de l'alarmer pour rien. Le Temps nous en apprendrait plus sur elle.
« Diane. » laissais-je échapper pour attirer son attention. « Je ne pense pas que ce soit un hasard si Hadès tente de confier le Tartare à un peu tout le monde. A dire vrai, ce n'est qu'à toi et à Aphrodite qu'il l'a proposé. Je ne crois pas aux coïncidences. Ce lieu correspondrait plus à un dieu de la guerre, ou à une déesse tel que Eloise. C'est je suppose sa façon de vous dire qu'il y a quelque chose pour vous, ici. »
J'en étais persuadé. D'ailleurs, je connaissais déjà la réponse. Ce n'était pas la première fois que je me rendais au Tartare depuis mon retour. Hadès voulait leur montrer quelque chose, mais à sa manière. Ce n'était pas quelqu'un du genre très bavard. Enfin, il parlait beaucoup, mais c'était souvent juste pour cacher ce qu'il ressentait réellement. Quand il avait besoin de dire quelque chose à quelqu'un, quelque chose de plus personnel, il le faisait d'une manière détournée. Et bien entendu, ce n'était pas toujours facile à comprendre. Il fallait réfléchir comme Hadès pour le cerner. Ou alors il fallait l'avoir côtoyé quand il était encore qu'un enfant et qu'on pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert.
« Je pense que tu es prête à en découvrir un peu plus sur la façon de faire du maître des lieux. J'ai l'impression que votre relation a évoluée avec le temps. C'est amusant. Car à dire vrai, pour vous c'est nouveaux, mais ça ne l'est pas vraiment. C'est de cette manière que tout a débuté entre vous. Vous étiez comme frères et soeurs dans la Grande Vallée. Et étrangement, tu étais la plus rebelle du groupe. Celle qui se mettait toujours dans des situations pas possibles. »
Ca m'amusait beaucoup de penser à tout ça. Il y avait eu tellement de bons moments passés ensemble. Tout à coup, mon visage s'illumina.
« Je pense que c'est le bon moment ! » m'exclamais-je en m'approchant de Diane.
J'étais excité à chaque fois que ça se produisait. J'avais la sensation que ça me rapprochait un peu plus d'eux. J'étais resté quelques instants face à elle, l'observant droit dans les yeux, avec un grand sourire au coins des lèvres. Puis, j'avais approché ma main de son visage et j'avais légèrement caressé sa joué gauche. Au bout de quelques instants, j'avais retiré ma main. Je voyais d'ici que Nora était intrigué. Ca le mettait surement mal à l'aise trop de proximité. Je pouvais la comprendre. Elle était encore nouvelle ici. Et ce qu'elle venait de voir, c'était un homme toucher la joue d'une jeune femme. Ca pouvait être perturbant.
« Ca devrait revenir petit à petit, maintenant. La dernière porte s'est ouverte. »
Je m'étais détaché des jeunes femmes pour m'approcher du cercle qui se trouvait au coeur même de la salle où on était. J'étais déjà venu, je l'avais dit, mais il me fallait un peu de temps pour trouver l'endroit exact.
« Quelle porte ? » demanda Nora intriguée.
« Oh ce n'est rien. » lui répondis-je. « Chaque esprit est composé de diverses portes. Un peu comme dans une grande maison. Quand Gaïa a fermé leurs esprits, elle a comme fermé certaines portes. Mais petit à petit, elles s'ouvrent à nouveau et la mémoire leur revient. Ca peut prendre du temps. Pour certains, ça a été immédiat, comme avec Hadès. » ajoutais-je avant de m'en mordre les lèvres.
Je n'avais pas la sensation que c'était quelque chose qu'il voulait qu'on ébruite.
« J'ai compris récemment que pour l'un d'entre eux, les portes ne se sont jamais fermés. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Sans doute parce que le sang du Titan Roi coule dans ses veines. Gaia est puissante, mais pas autant que notre Roi. »
« Est ce que j'ai des portes de fermés ? » m'interrompit la jeune femme.
Je ressentis une certaine tristesse. Elle pensait que si je pouvais ouvrir la porte de son passé, elle découvrirait toute la vérité et en saurait plus sur ses parents. Mais ce n'était pas aussi facile. Elle avait vécue la majeur partie de sa vie sur Meter. Ses souvenirs n'étaient pas effacés. Les moments qu'elle ne connaissait pas venaient simplement du fait qu'elle était trop jeune à l'époque. Je ne pouvais rien faire pour elle. Je lui avais adressé un petit regard compatissant et elle avait compris qu'il allait falloir attendre.
« Bien. Essayons de rejoindre notre ami. Il ne devrait pas être bien loin. Il me faut juste quelque secondes. Hadès sait cacher les choses comme personne. »
J'avais eu vent de la maison intemporelle qu'il avait construite. Ca ne m'avait pas beaucoup surpris, même si ça avait réussi à m'effrayer qu'il soit capable d'une telle prouesse.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Je n’étais même pas étonnée, que le thé de Mnémosyne ne soit pas bon. C’était à peu près les retours que j’avais eu dessus. Et puis franchement, je ne l’avais même pas cru lorsqu’il avait annoncé que son thé était le meilleur l’an dernier lorsqu’il avait partagé un souvenir d’elle avec moi. C’était pratiquement marqué sur son visage, que ça n’avait pas très bon goût. Mais bon, nous parlions d’Apollon. Il devait avoir pas mal hérité d’elle, parce qu’il aimait bien les choses un peu bizarre –en plus d’avoir un don totalement inexistant pour la cuisine- alors qu’il l’aime en soit, cela n’avait rien de vraiment étonnant non plus :
- Nous parlons d’Apollon dis-je simplement celui qui n’est même pas capable de faire un sandwich sans que la cuisine ne se transforme en un champ de bataille.
Je n’osais même pas imaginer l’état dans lequel je l’aurais retrouvée si je ne l’avais pas aidé cet été avant qu’il ne parte pour son aventure Australienne me privant ainsi de sommeil pendant tout un mois, tant je me faisais du soucis pour lui. Heureusement, je l’avais retrouvé saint et sauf et en bon état psychologique. Je m’étais d’ailleurs empressé de lui laisser sa place à la tête d’Olympe, trop heureuse d’être enfin libérée de cette corvée. S’il y avait bien une chose que je détestais c’était le pouvoir. Et être maitre d’Olympe par intérim pendant un mois m’avait largement suffit pour me convaincre que définitivement cette tâche n’était pas faite pour moi.
J’avais simplement hoché la tête, lorsqu’il me dit que les herbes qu’elle utilisait ne poussaient pas ici. Cela ne m’étonnait pas vraiment. Mais comme Anatole, avait l’air de trouver que je l’avais aidé, je le laissais prendre la suite des opérations en main. Pour ma part, j’avais offert à Apollon un pendentif représentant une couronne de laurier en or. J’avais mon croissant de lune, offert par Ellie. Alors, je m’étais dit, que lui aussi avait le droit à son symbole.
Arrivé, devant le Tartare, je compris de suite étrangement pourquoi est-ce qu’il avait été le domaine d’Eris. C’était…Typiquement son genre. Une moue moqueuse s’afficha sur mon visage à cette pensée. Si, je n’avais jamais été en très bon terme avec Athéna jusqu’à ce que tous les récents évènements ne nous rapproche, je l’avais encore moins été avec la déesse du chaos. Il fallait dire, qu’elle était allée crier sur tous les toits qu’Apollon était un piètre amant. Et qui est-ce qui avait dût s’occuper de consoler le dieu moqué ? Moi évidemment. Alors à force de « mais non Apo’, Eris est une garce tu le sais bien » ou « la moitié de l’Olympe lui est passé dessus, qu’est que tu veux qu’elle s’y connaisse en performance, elle ne doit même plus savoir faire la différence » et de « Attends, elle couche avec Hadès, si elle avait bon goût nous le saurions ». J’avais tant bien que mal réussit à réparer son orgueil blessé. Mais, s’il y avait bien une chose que je haïssais par-dessus tout, c’était que l’on fasse du mal à mon jumeau. Aussi, avais-je irrémédiablement pris la maitresse du Tartare en grippe.
Secouant la tête, et revenant à la réalité, c’est avec une attention tout particulière, que j’écoutais ce que nous disait Anatole. Ainsi donc, tout ce voyage aurait été « planifié » par Gaïa en quelque sorte C'est du moins ce que je comprenais à travers ses sous entendus et sa manière de regarder Nora. Je me souviens que c’était elle qui nous avait aidés à rentrer, et effectivement, les choses semblaient prendre tous leurs sens. Mais quelque chose, m’intriguait. Nous avions été envoyés à une toute autre époque. Alors, comment la titanide pouvait-elle savoir que son message serait bien reçut ? S’il avait été à l’époque de Zeus par exemple. Personne, ne serait venu en aide à Nora. Ou du moins, pas pour la protéger… Tous ces casse-tête spatio-temporels, me donnaient la migraine :
- Au moment de repartir, dis-je elle est apparu. Je pense, qu’elle a voulu s’assurer que tu allais bien, et que notre mission était accomplie. Que nous t’avions bien trouvé, et que nous t’amenions bien en sécurité.
Je le supposais du moins. L’on ne pouvait pas dire que je connaissais réellement Gaïa. Je l’avais croisé deux fois dans ma vie. Et cette fois-ci était la seconde. Depuis, plus rien. Mais, je comprenais ce qu’éprouvait Nora. Ce besoin d’en savoir plus sur sa mère, et de pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas pu grandir avec elle. Ainsi que cette question, que tout le monde se posait « Avais-je été aimé ? ». Je ne connaissais pas Mnémosyne. Tout ce que j’avais d’elle, c’était des souvenirs qui pour la plupart ne m’appartenaient pas. Alors, je comprenais parfaitement la situation dans laquelle se trouvait Nora. Quelque part, nous étions dans la même.
En revanche, j’admettais être un peu perplexe quant à ce qu’Anatole me dit au sujet d’Hadès et du Tartare. Non parce que, qu’il veuille le donner à Aphrodite, je pouvais le comprendre. Il y avait toujours quelque chose d’inachevé entre eux. Quoi qu’ils en disent. Mais à moi…Surtout de la manière dont ça a été fait, « Oh bah tiens Aphrodite est une menteuse et je vais la chasser, tu ne veux pas prendre sa place ? ». Je grossissais bien évidemment le trait. Mais c’était un peu de cette manière-là que les choses s’étaient passé. Je me souviens même m’être posé des questions sur sa santé mental à l’époque, étant donné la pseudo demande en mariage qu’il m’avait faite. Si réellement, il y avait quelque chose pour moi à l’intérieur il avait une façon bien singulière de me le faire comprendre.
« Je pense que tu es prête à en découvrir un peu plus sur la façon de faire du maître des lieux. J'ai l'impression que votre relation a évoluée avec le temps. C'est amusant. Car à dire vrai, pour vous c'est nouveaux, mais ça ne l'est pas vraiment. C'est de cette manière que tout a débuté entre vous. Vous étiez comme frères et sœurs dans la Grande Vallée. Et étrangement, tu étais la plus rebelle du groupe. Celle qui se mettait toujours dans des situations pas possibles. »
Je sentis mes joues s’enflammer tandis-que je détournais la tête dans un raclement de gorge gêné. Bon bah ça va. Nous n’allions pas revenir sur cette histoire de Dragon. J’ai déjà dit que j’étais désolée. Deux fois en plus. Même si effectivement, notre relation avec Hadès s’était nettement améliorée. Un an enfermé dans un faux Storybrooke, privé de nos proches forcément, ça force les gens à se rapprocher et à se confier sur certaines choses. Nous en avions sans doute beaucoup plus appris l’un sur l’autre, en un an qu’en cinq millions d’années.
Haussant un sourcil, quant à ce qu’il me disait par la suite, je me figeais néanmoins après qu’il ait effleuré ma joue et annoncé que ça « devrait revenir petit à petit ». Etait-il en train de parler de mes souvenirs ? Je sentis mon cœur rater un battement à cette idée. Mais, je préférais pour autant ne rien montrer afin de ne pas me faire de faux espoirs. Néanmoins, je mémorisais chaque information qui nous était donné. Contrairement, à ce que nous avions pensé, ce n’était non pas lui mais Gaïa qui nous aurait enlevé nos souvenirs. Il faudrait que j’en informe les autres. Evidemment, je ne pus m’empêcher de me figer lorsqu’il parla de Zeus, avant de soupirer :
- Je sais, que tu n’aimes pas ce que je dise ça. Mais Zeus était un enfoiré
Je serrais les poings, comme à chaque fois que l’on parlait de lui. Je ne pouvais pas lui pardonner tout le mal qu’il nous avait fait pendant des siècles. Il y avait trop de choses horribles qui s’étaient passées. Et il n’avait pas été là pour les voir. Mais choisissant de ne pas penser à lui, je fronçais à nouveau les sourcils lorsqu’il parla d’un « invité » :
- Nous allons voir quelqu’un ? Demandais-je j’ignorais que le Tartare était habité
Sans doute il y avait-il les nombreuses créations d’Eris, mais pour autant j’avais quelques doutes quant au fait que l’une d’elles puissent nous éclairer quant aux questions que nous, nous posions.
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Sinmora
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« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Anatole n'avait pas répondu à la question de Diane, se contentant de lui sourire. D'ordinaire, quand j'étais entouré de personnes autres que Robyn, je ne me sentais pas très à l'aise. Sans doute que cela venait de ma mauvaise expérience avec Aphrodite. Car c'était généralement avec les divins que j'étais un peu stressé. Sauf pour Cookie et Tony avec qui je m'entendais très bien. On passait pas mal de temps ensemble. Le premier combattait à la perfection, quant au second, il cuisinait comme un dieu !
« Nora ? » m'interpella Anatole.
Je n'avais pas remarqué que le décors avait changé. On était désormais dans une sorte de caverne, où il y avait des stalactites au dessus de nos têtes. Diane et Anatole étaient un peu plus au loin et ils s'étaient tournés dans ma direction.
« Ne reste pas trop éloigné de nous. C'est un lieu qui a sa volonté propre. Hadès est plutôt doué pour créer ce genre d'endroits. »
Que voulait-il dire par là ? Ce n'était pas de son fait si on avait changé d'endroits et qu'on n'avait pas atterris exactement au même endroit ? C'était Hadès qui nous dirigeait ? Ou alors le lieu lui-même comme il le sous entendait. Ca m'intriguait et je n'avais pas envie de me retrouver toute seule, du coup j'avais accéléré le pas pour rejoindre Anatole et Diane.
« Dolos a du lui apprendre quelque tours de passe passe. C'est assez surprenant venant de sa part. Mais je ne vois pas comment Hadès aurait pu par lui même trouver le moyen de créer des illusions de la sorte. N'empêche, c'est très futé. Je pense qu'il a utilisé le même procédé, combiné à d'autres, pour bloquer Olympe pendant de nombreuses années. »
Anatole discutait avec Diane, tandis que j'avais entendu un murmure derrière moi. Je m'étais tourné, mais il n'y avait rien.
« Vous avez entendu vous aussi ? » demandais-je aux deux divins.
Cela dit, quand j'avais à nouveau regardé dans leur direction, ils n'étaient plus là. Pourtant le lieu était resté le même. Tournant la tête dans tous les sens, je les avais appelés une première fois. Puis, une seconde fois. Le tout sans succès. J'avais entrepris de m'avancer dans la caverne afin de voir si ils étaient plus loin, mais aucune trace d'eux. Les murs étaient toujours éclairés par des sortes de petites flammes. Je n'étais pas plongé dans le noir, c'était déjà ça. Ca faisait quelque temps que je sortais sans mon bâton, mais là dans l'immédiat, j'aurais bien aimé l'avoir avec.
« Excusez-moi. » prononça une voix juste derrière moi.
A peine j'avais tourné la tête, que je m'étais reculé d'un bond, afin de me plaquer contre le mur. Face à moi se tenait un homme qui portait sur son épaule droite, de nombreuses planches de métal. Il m'avait tout juste vue, et j'avais pu me reculer à temps, car il était passé sans vraiment prêter attention à moi.
Le décors était encore une fois différent et la chaleur avait augmenté. J'étais dans une nouvelle caverne où il y avait des sortes de fours en pierre géants tout autour de moi. De nombreuses tables avec divers objets se trouvaient un peu partout. Ne sachant pas où je me trouvais, et ne voyant ni Anatole, ni Diane, je m'étais décidé à suivre l'homme.
« Excusez-moi ! » lui dis-je.
« Je me suis excusé. » répondit-il sans se tourner.
« Comment ça ? »
Il s'était stoppé. Puis, il s'était tourné dans ma direction et j'avais du me pencher pour ne pas me prendre les planches de métal pendant qu'il tournait sur lui-même.
« Désolé. Je travaille seul d'ordinaire. »
Là il avait bien raison de s'excuser, car j'aurai pu avoir très mal si ces planches avaient claqués ma tête ! Le fait qu'il se trouvait ici seul d'ordinaire, n'était pas une excuse. L'homme était torse nu et avait une sorte de pagne en guise de pantalon. Il transpirait pas mal, mais ça devait s'expliquer par la forte chaleur qui se trouvait ici.
« Vous êtes quel genre de créature ? » lui demandais-je.
« Créature ? » répondit-il avec un grand sourire amusé.
Il trouvait cela amusant que je lui pose la question ? Je ne connaissais pas encore bien toutes les sortes de créatures que l'on pouvait rencontrer dans le monde des divins. Qui plus est, c'était la toute première fois que je venais dans les Enfers. Je ne voyais pas pourquoi il se moquait de moi. Je n'aimais pas sa façon de me traiter ! J'allais lui dire ce que j'en pensais, mais il s'était tourné une nouvelle fois et j'avais du rapidement me pencher pour éviter ses planches.
« Mais arrêtez à la fin ! » lui rouspétais-je dessus.
« Arrêter quoi ? »
Devinez quoi ? Oui, il s'était tourné une nouvelle fois et j'avais tout juste penché la tête, prenant un peu plus de temps à me relever. Il avait enfin vue que je devais réaliser cet exercice à chaque fois qu'il bougeait. Ca l'amusait toujours autant, vue son sourire. A croire qu'il le faisait exprès.
« Hadès vous envoie ? Il souhaite quoi cette fois ci ? Un nouveau collier forgé pour Merida ? Le dernier que je lui ai fait ne lui convenait pas ? »
« Je ne viens pas de la part d'Hadès. » répondis-je.
« Oh... et vous savez si ça lui va ou pas ? »
Mais de quoi parlait-il ?
« Le collier. » précisa t'il.
« Mais j'en sais rien ! Je me suis perdue dans les Enfers. Je suivais mes amis, et j'ai atteris ici ! »
Il fit une petite moue et prit un air blasé.
« C'est habituel. Il y a une protection autour de ce lieu pour dissuader d'aller plus loin. Comme ça je travaille bien plus tranquillement. » précisa t'il. « Bon, vous venez ? Ou vous avez mieux à faire ? »
« Je dois retrouver mes... » débutais-je avant de me pencher une nouvelle fois.
Il m'énervait ! Il commençait sérieusement à m'énerver ! Mais je l'avais suivi, car de toute façon, je ne savais pas où aller. On passait de salles en salles. Chacune possédaient de nombreux fours dont certains chauffaient sans doute plus que d'autres, vue que les températures d'une pièce à une autre, n'étaient pas les même. Puis, on s'était arrêté devant une table en fer forgé. Il avait déposé ses planches en métal dessus et je l'avais observé faire, tout en admirant ce qui nous entourait.
Comme dans toutes les pièces, il y avait foule d'objets. Mais ceux là étaient plus majestueux les uns que les autres. Je m'étais approché d'une des tables où se trouvait des animaux forgés. J'en reconnaissais certains. Voyant qu'il m'observait du coin de l'oeil, mais qu'il ne me disait rien, j'avais entrepris d'en prendre un en main. On aurait dit un cygne comme il y en avait autour de la plage de Storybrooke. J'adorais ces animaux. Ils avaient quelque chose de majestueux.
« Il vous plait ? » me demanda t'il, tandis que je le reposais. « Il est à vous. C'est un cadeau. »
« Quoi ? »
« Un cadeau. Ca veut dire que je vous l'offre. » dit-il en le prenant dans les mains et en me le tendant.
Je savais ce qu'était un cadeau ! Mais je ne comprenais pas pourquoi il m'en offrait un comme ça, sans raisons. Je ne le connaissais pas. Si ça se trouvait, c'était quelqu'un de dangereux qui décapitait les gens avec ses planches en métal. J'avais reposé le cygne et il avait soupiré avant de retourner à ses occupations.
« Ca ne vous plaît pas ici ? » dit-il en s’asseyant sur une sorte de tabouret en bois avec des motifs dessus.
« Ce n'est pas la question. »
« C'est la température, c'est ça ? Beaucoup de gens trouvent qu'il fait bien trop chaud. Mais sans cette chaleur, je ne pourrais pas forger correctement tous ces objets. »
Donc c'était lui qui faisait tout ça ? Je m'en étais douté. Après tout, chaque créatures était rattaché à une tâche à ce que j'avais compris. Tony c'était la cuisine. Cookie s'occupait des entraînements, d'où le fait qu'il était tellement musclé. Et lui, dont j'ignorais le nom, était chargé de forger. Pourquoi les dieux avaient besoin d'un forgeron vue qu'ils pouvaient faire apparaître tout et n'importe quoi ?
« Votre petite tête se pose bien trop de questions. » dit-il en me sortant de mes pensées.
Je m'étais crispé et j'avais croisé les bras sur ma poitrine. Je ne supportais pas qu'on me détaillait de la sorte et qu'on essayait de comprendre ce à quoi je pensais.
« Vous savez quoi ? Je vais vous forger quelque chose le temps que vous retrouvez vos amis. Vous avez qu'à demander. Qu'est ce qui vous ferait plaisir ? »
Pourquoi voulait-il absolument m'offrir quelque chose ? J'avais une tête à recevoir des cadeaux en continue ? C'était gentil de sa part, mais je le trouvais un peu trop gentil justement. Ca cachait quelque chose. Il s'était levé d'un bond et j'avais eu un mouvement de recul. Mais son regard n'était pas tourné dans ma direction. Il regardait vers la salle devant laquelle on était passé quelques instants auparavant. Son visage s'illumina et un sourire se dessina au coins de ses lèvres. J'avais tourné la tête, peu rassurée.
« On vous a enfin trouvé ! » précisa Anatole qui venait d'entrer aux côtés de Diane.
Là, j'étais un peu plus rassurée. Même si ce type ne m'inspirait toujours pas confiance. Mais apparemment, ils semblaient se connaître.
« Vous tombez à pic ! J'ai fini ce que vous m'avez demandé mon oncle ! » dit-il à Anatole, tout en s'approchant de lui.
Je pensais qu'ils allaient se serrer la main, mais au lieu de ça, ils s'étaient pris dans les bras. Ils se connaissaient vraiment bien !
« Héphaistos. » prononça Anatole en lui tapotant le dos, tandis que le... Héphaistos se reculait.
Ce nom me disait quelque chose. Je me demandais de qui il était la créature. Est ce que je l'avais déjà croisé à Olympe sans me souvenir de lui ? Il tourna la tête vers Diane, et il y eu un moment de silence.
« Bonjour Artémis. Ca fait longtemps. » dit-il. « Je ne vois jamais le temps passer quand je forge. Cela remonte à loin la dernière fois qu'on s'est pris dans les bras ? » dit-il avec un petit sourire tout en écartant les bras.
Est ce qu'ils allaient se prendre dans les bras eux aussi ? J'aimerais bien en savoir plus sur ce qui se passait devant mes yeux. On nous avait amené ici dans le but de faire la rencontre de quelqu'un que Diane connaissait déjà ? Est ce que c'était une créature qu'elle avait elle même créé ? Cela expliquerait beaucoup de choses, dont les cadeaux ! Car Diane aimait en offrir à Noël à toutes les personnes que je connaissais et même à moi. Il aimait autant faire des cadeaux qu'elle. Je me sentais nettement plus rassuré en comprenant que c'était sa créature à elle.
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Pas de réponses, juste un petit sourire. Le genre énigmatique qui me poussait à être deux fois plus méfiante. Non pas, que je ne lui fasse pas confiance, mais des fois ma famille avait une manière de faire les choses pour le moins singulière et à laquelle je n’adhérais pas forcément. Sans compter, que Nora était présente et je ne souhaitais pas la mettre mal à l’aise d’une quelconque manière que ce soit. Des fois, j’avais envie de lui montrer que nous n’étions pas tous comme Aphrodite. J’avais beau l’adorer, je savais que sa manière d’être faisait que ce n’était pas le cas avec tout le monde. Et, je crois bien que j’étais la seule déesse à entretenir une telle relation avec elle. Avec Athéna, je savais que c’était tendu entre elles, et pour ce que j’avais pu en voir avec Héra, c’était encore pire.
Cette pensée m’arracha une légère grimace. Je, ne pouvais pas en vouloir à Nora, de ne pas apprécier ma sœur. Elle était…Particulière. C’est un peu comme Hadès, il fallait savoir lire entre les lignes. Et, je savais que ce n’était pas donné à tout le monde. Voilà pourquoi, d’ailleurs, je me disais qu’une rencontre avec Nora ne serait pas la bienvenu.
Et pendant que j’y pensais, était-ce normal, de ressentir ce léger sentiment de malaise, à cet endroit ? J’ignorais si cela venait de moi uniquement ou bien, si toutes les personnes présentes le ressentaient également. Quoi qu’il en soit, je préférais rester aux côtés d’Anatole. D’ordinaire j’avais un excellent sens de l’orientation. Mais, ici pour moi tout se ressemblait. Alors, je serais bien incapable de retrouver mon chemin dans un tel dédale. Au pire, je pourrais toujours me téléporter. Mais, le mieux était tout de même de rester là, et de suivre le mouvement.
« Dolos a dû lui apprendre quelque tours de passe-passe. C'est assez surprenant venant de sa part. Mais je ne vois pas comment Hadès aurait pu par lui même trouver le moyen de créer des illusions de la sorte. N'empêche, c'est très futé. Je pense qu'il a utilisé le même procédé, combiné à d'autres, pour bloquer Olympe pendant de nombreuses années. »
- J’ignorais qu’ils étaient copain grommelais-je
Parmi les dieux –et donc mes « frères »- il y en avait trois avec qui le courant ne passait soit pas du tout de base, soit plus du tout après certaines de leurs actions. En tête de liste, se trouvait Zeus bien évidemment. Juste après, il y avait Dolos et Poséidon. Avec Dolos, il n’avait jamais vraiment passé. Même si une fois, que nous, nous étions tous plus ou moins retrouvé nous avions mutuellement décidé de faire un effort et de repartir sur de bonnes bases. Bases, qu’il s’était d’ailleurs empressé de détruire en faisant du mal à Louise, et en tuant un bébé innocent qui n’était même pas encore là. Si Elliot, ne l’avait pas tué, je crois que je me serais chargée de lui faire passer l’envie de recommencer. Manifestement, ça ne lui avait pas suffi, lorsque je lui avais bien fait comprendre de ne plus jamais, s’approcher de Louise.
Un reniflement condescendant m’échappa. J’avais par la suite appris, qu’ils s’étaient plus ou moins « alliés » avec Poséidon. Lui, c’était le gros sujet sensible. Inutile de revenir sur le fait, que nos relations étaient considérablement tendus depuis trois ans.
Et de toute façon, je ne voulais pas penser aux sujets qui fâchent. Me contentant, de regarder avec une certaine curiosité, les différentes pièces, où nous passions :
- Où est Nora ? Demandais-je subitement
C’est vrai elle était juste derrière nous, et puis tout d’un coup plus rien. Anatole, n’avait pas l’air d’être plus alarmé que cela, alors je supposais que nous allions la retrouver. Il avait l’air de savoir où il allait et je lui faisais confiance. Alors, après un petit moment à marcher, nous avions finit par retrouver Nora :
« On vous a enfin trouvé ! »
En temps normal, la première chose que j’aurais faite c’était de m’assurer qu’il n’était rien arrivé de fâcheux à Nora. C’était en quelque sorte plus fort que moi. Je devais toujours vérifier si les gens allaient bien. Mais là, j’étais trop choquée pour bouger d’une part, et pour parler. Me contentant de fixer, avec des yeux ronds comme des soucoupes l’individu se trouvant là. Si, je me pinçais est-ce qu’il allait disparaître ? Apparemment, pas étant donné leur manière de se prendre dans les bras avec Anatole. Je notais tout de même qu’il l’avait appelé « mon oncle ». Donc, Anatole savait parfaitement, qu’Hephaïstos se trouvait ici d’une part, et lui savait pertinemment à qui il avait à faire. Bien…Depuis combien de temps exactement est-ce qu’ils étaient au courant ? Ne pus-je m’empêcher de me demander silencieusement, tout en leur jetant un regard soupçonneux
« Bonjour Artémis. Ça fait longtemps. » Voyant qu’il s’adressait à moi, je fis un effort pour arrêter de les dévisager tous les deux. Disons, que je ne m’étais pas préparé à revoir un membre de ma famille dans le Tartare. Anatole, était-il vraiment sûr qu’Hadès ai voulu m’indiquer qu’Hephaïstos se trouvait ici ? Je ne pouvais m’empêcher d’être un peu sceptique. J’admettais qu’il avait parfois, des manières un peu étrange et bien à lui de vous faire comprendre les choses mais tout de même… « Je ne vois jamais le temps passer quand je forge. Cela remonte à loin la dernière fois qu'on s'est pris dans les bras ? »
- Est-ce que tu es sur de mériter un câlin ?
Les mains sur les hanches, j’adressais un regard espiègle au dieu de la forge. Je comprenais mieux, pourquoi je n’avais pas sentie son aura. Hadès, avait dût s’appliquer à ce que personne d’autres que lui, ne puisse le retrouver. Et comme Hephaïstos perdait toute notion du temps quand il se mettait au travail…Inutile de chercher plus loin.
- Je suis beaucoup trop contente de te voir pour songer à être fâchée va dis-je en m’approchant rapidement de lui, pour le serrer dans mes bras.
Néanmoins, j’étais tout de même un peu perplexe. En quoi, sa présence permettrait-elle de répondre à ma question ? Je veux dire, lui demander à lui si j’étais dangereuse c’était comme le demander à mes autres frères et sœurs.
- Nora, dis-je après m’être détaché de mon frère, je te présente Hephaïstos, c’est le dieu de la forge. Et c’est également lui le créateur de Cookie. Hepha’, voici Nora. C’est notre cousine. Comme tu n’as pas vu le temps, passer. Je crains que tu n’aies raté quelques saisons des feux de l’Olympe rajoutais-je avec un petit sourire. A moins qu’Hadès ou bien Anatole ne t’ai raconté les détails.
Non, il n’y avait aucun sous entendue dans ma phrase. Et le regard appuyé en direction du titan ne voulait absolument rien signifier.
- Je dois néanmoins être un peu bête, dis-je parce que j’admets ne pas comprendre en quoi être ici, avec Hephaïstos, va pouvoir répondre à ma question ou à celle de Nora
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
« Vous êtes le créateur de Cookie ? » prononça Nora abasourdie en direction de Héphaistos.
« Je fais une drôle de créature, n'est ce pas ? »
C'était amusant de les voir discuter. Nora semblait gênée quand il avait dit cette phrase. L'avait elle confondue avec une créature ? Ca aurait pu être possible vue que comparé aux autres dieux et déesses, elle ne sentait pas les aura. L'erreur était humaine de toute façon. Humaine et divine.
« Vous avez aussi créé Tony ? »
« Tony ? » répondit-il surpris. « Oh ! Tony ! Les pâtes à la bolognaise et boulettes de viandes ? »
« Oui !!! » s'exclama t'elle avec un grand sourire.
« La meilleure cuisine au monde. Il vous a fait goûté son risotto ? »
Elle prit une mine surprise.
« Non. D'ordinaire il ne fait que des pâtes. Mais si ça vient de lui, ça doit être bon un risotto. C'est fait avec quels ingrédients ? »
Voilà qu'ils avaient entrepris une grande discussion autour de la nourriture. Il s'était approché d'une table et avait rassemblé quelques petits morceaux de terre prête à l'emploi. Il en avait fait des petits bouts qu'il avait mis en boule tout en parlant.
« C'est une sorte de riz qui devient tout collant. Il faut du vin blanc, mais aussi du beurre. On peut assortir cela avec des champignons. »
Il continuait à rassembler ses petits bouts de pierre tout en moulant d'autres petits morceaux et en les rassemblant sur le tas. Petit à petit, ça prenait la forme d'un risotto, mais en pierre. Du moins ça y ressemblait.
« Il faut aussi de la crème et ça donne quelque chose de somptueux. Faudra que Tony vous fasse goûter. »
Nora était ébahie en observant le faux plat qui se trouvait devant elle. De là où je me trouvais, ça me donnait faim. Héphaistos était doué pour les sculptures, même quand il s'agissait de mettre ensemble des petits bouts de pierre et donner l'impression d'avoir un véritable plat divin sous les yeux.
« Je n'ai pas créé Tony. » précisa t'il à Nora, tandis que je tournais la tête vers Diane pour les laisser discuter ensemble.
« Je t'ai dit que c'était ici que tu trouverais la réponse à ta question ? Hum... ce n'est peut-être pas uniquement ici. » lui dis-je avec un petit sourire amusé.
Car oui, les réponses ne venaient pas aussi facilement.
« Héphaïstos est là depuis quelque temps à ce que j'ai compris. Je ne suis pas sûr que Hadès voulait qu'on le sache. Mais je suis persuadé qu'il ne vous a pas parlé du Tartare par hasard. Quoi qu'il en soit, je suis venu ici dès que j'ai sentis la présence de notre dieu de la forge. » dis-je en écho à la façon dont elle l'avait présenté à Nora, quelques instants plus tôt. « Je le sais depuis l'été dernier, quand j'ai fait appel aux Gardiens. Je n'ai pas jugé utile de vous le dire. C'est une décision qui leur appartiens à tous les deux. »
Il y avait certaines choses qui ne dépendaient pas de moi. Pour ce qui était d'Héphaistos, je jugeais que c'était à Hadès et à lui-même de le dire à leurs frères aux soeurs. Comme beaucoup d'autres choses qu'on ignorait encore, n'étaient pas de mon ressort. Pour ce que je leur cachais sur moi et mon époque, j'en prenais la responsabilité.
« Tu te souviens de ce que tu m'as dit un peu plus tôt ? » lui demandais-je. « Gaia vous a confié Nora. C'est en quelque sorte comme ça que vous l'avez vue. Je suppose qu'elle est la personne qui compte le plus pour elle. Si elle était ma fille, je ne l'aurais jamais confié au hasard, ou à quelqu'un de dangereux. »
Je sous entendais par là, surtout grâce au petit sourire que je lui avais fait, que la réponse à sa question, elle ne la trouverait pas par elle même. Mais pour ce qui était des autres, une personne qu'elle respectait et qui s'était occupé d'eux, lui avait fait suffisamment confiance pour lui confier Nora. Elle ne représentait pas un danger pour ma soeur. Elle n'était pas quelqu'un de dangereuse. Ce à quoi on pouvait ajouter qu'Hadès avait été sur le point de leur révéler, à elle et à Aphrodite, un secret sur un dieu caché dans les Enfers. Il ne l'aurait pas fait pour une personne en qui il n'avait pas confiance, ou une personne qu'il jugeait dangereuse pour lui. Du coup, elle n'était pas dangereuse pour les autres.
« J'ai côtoyé de nombreuses personnes dangereuses. Et je suis ici pour l'une d'entre elles. Mais tu ne l'es pas toi. » affirmais-je. « Je me doute que tu t'attendais peut-être à une réponse plus claire, plus évident et qui ne te ferait pas douter. Mais il n'y aucune réponse qui te conviendrait. Si tu te trouves dangereuse, on ne peut pas te faire changer d'avis. Par contre, tu dois prendre en compte l'avis des autres et le respecter. Gaïa, Hadès... et même moi, on ne te trouve pas dangereuse. Bien au contraire. Tu es bienveillante. » conclus-je.
J'avais accentué mon monologue d'un petit sourire, avant de regarder au loin Nora et Héphaistos qui discutaient toujours ensemble.
« Son avenir était incertain il y a encore quelque mois. Mais toi et d'autres, vous lui avez permis d'exister bien au delà du temps qui lui était impartis. Vous l'avez accueillis. Vous ne l'avez pas jugé. Et vous avez pris soin d'elle. »
Je l'avais regardé bien droit dans les yeux. Je ne voulais plus qu'elle doute et je désirais plus que tout qu'elle chasse cette mauvaise pensée de sa tête.
« Si j'avais eu un enfant, je te l'aurais confié sans la moindre hésitation, Diane. »
Je le pensais réellement. Tandis que je partageais cela avec elle, Héphaistos et Nora nous avaient rejoins. Le dieu avait quelque chose dans les mains qu'il m'avait tendu.
« Il est terminé. Même si j'ignore toujours de quoi il est question. »
J'avais pris la fleur de lotus en fer forgé. Elle n'était pas grande et tenait facilement dans ma main. Il avait du très très beau travail. A la contempler d'ici, c'était l'une de plus belles merveilles que j'avais vue. Qui plus est, elle était très fidèle à ce que je lui avais demandé.
« Je l'ignore également. » répondis-je au dieu. « Mais nous le sauront tôt ou tard. » achevais-je avec un petit sourire satisfait.
Diane Moon
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C’était amusant, de les voir discuter tous les deux avec Hephaïstos. Il copinait encore plus vite qu’Apollon. Ce dernier en serait jaloux. Et l’idée m’arracha un petit rire. Pour autant, je ne pouvais pas vraiment participer à la discussion, je ne mettais que rarement les pieds dans les cuisines de Tony –pas pour manger du moins- alors, je me contentais de les regarder faire, un léger sourire aux lèvres. C’était bête, mais je me sentais heureuse. Déjà, parce qu’alors que les nôtres semblaient tomber comme des mouches depuis quelques temps, d’en revoir un, après plus de vingt ans sans nouvelles, ça faisait chaud au cœur. Et puis, j’avais toujours beaucoup aimé Héphaïstos. Il était…Naturel, je ne saurais pas vraiment l’expliquer mais il n’y avait pas besoin de se protéger, ou d’imposer une distance avec lui. Pas d’hypocrisie, pas de faux semblants. Lorsque l’on engageait la conversation, avec lui, on se laissait simplement aller. Et, ce n’était pas Nora qui pourrait dire le contraire à l’heure actuel.
J’avais toujours dit, que mon arc n’était pas seulement une arme. Il avait également, une valeur sentimentale à mes yeux. Parce que c’était Héphaïstos celui qui l’avait fabriqué. Et jamais, il ne m’avait fait défaut. Même après tous ces siècles passé à l’utiliser pour chasser ou bien récemment, combattre. Pour rien au monde, je ne souhaiterais l’échanger. L’on aurait beau m’en proposer un autre, c’était celui-là que je voulais. C’était comme le croissant de lune d’Ellie ou bien mon bracelet à breloque.
Je les laissais discuter, de toute façon Anatole avait commencé à me parler, aussi mon attention fût entièrement dirigé vers lui. Je me contentais de hocher la tête lorsqu’il avança ses arguments quant à la raison pour laquelle il ne nous avait rien dit. Je comprenais oui :
- Je crois qu’Hadès y a fait allusion dis-je pensivement. Apo’ a dit qu’il l’avait mentionné dans leur « discussion » au sujet de la fonction de bras droit.
Mais il parlait tellement, que des fois l’on avait du mal à le suivre. Je m’étais gentiment moquée de mon frère, lorsqu’il s’en était plein. Lui faisant remarquer que lui aussi par moment était compliqué à suivre. A moi, cela ne me posait pas de soucis. Parce que j’étais sa jumelle. Notre lien, aidait beaucoup dans cet exercice. Mais, ce n’était pas forcément à la portée des autres dieux. A force de l’avoir côtoyé lui, je m’étais rendu compte, que j’arrivais également à suivre Hadès sans aucun soucis. A croire que j’avais un don avec les moulins à paroles.
Je ne saurais décrire avec exactitude, ce que je ressentis quant à ce qu’il me dit, ensuite. C’est comme si jusqu’ici, j’avais mis une sorte de « verrou » sur ce que je ressentais vraiment, et qu’avec ce que me disait Anatole cela l’enlevait. Et immédiatement mes joues se colorèrent. Ce qu'il me disait me touchait. Ce n'était pas "gentil" ce n'était pas le bon mot pour décrire cela. Parce que ce n'était pas, juste des paroles lancées comme ça pour me faire aller mieux. C'était emprunt de sincérité :
- Merci, soufflais-je touchée
Cette confiance que l'on plaçait en moi, me touchait. Et, je ne pu m'empêcher de laisser mon regard dériver quelques secondes vers Nora. Je souhaitais sincèrement, qu'elle se sente à l'aise avec nous. Tout, comme j'aimerais réellement, réussir à développer quelque chose avec elle. Elle faisait partis de la famille. A mes yeux en tout cas.
- Je… repris-je d’une voix tremblante. Sentant que le plus dure restait à faire. Me livrer, expliquer pourquoi cette question. Je savais qu’il ne pouvait pas y avoir de fin heureuse à cette histoire. Mais, je…Je ne pouvais pas m’empêcher de naïvement espérer, qu’au final tout rentre dans l’ordre. Je l’aimais. Je sais, qu’il a fait de mal à beaucoup de gens et je ne lui cherche pas d’excuses. C’est juste, que c’était mon fils et qu’aussi odieux qu’il pouvait être je l’aimais. J’aurais donné ma vie, si cela avait pu sauver la sienne avouais-je
Je sentis quelque chose d’humide sur ma joue, en passant ma main, je constatais qu’il s’agissait de larmes. En deux mois, je n’avais pas versée une seule larme. Me contentant simplement de ressentir un grand vide, et de ne pas savoir comment m’extirper de cet amas de mal être qui avait suivi mon enfermement d’un an et ce qu’il s’était passé par la suite, notamment la mort de Phobos.
- Et, je sais que ce n’est pas moi qui ai causé le décès d’Hippolyte, et que je ne suis pas directement responsable de la mort de mes chasseresses. C’est juste…Que ça fait mal. De se dire que les choses auraient pu être autrement. Si l’on avait agi différemment, ou si certains éléments, n’avaient pas fait partis de l’équation,
Je me tue, me mordant les lèvres. Heureusement, hormis Anatole personne d’autres ne voyait que j’étais en train de craquer. C’était ce qui se passait, lorsque l’on exerçait au quotidien un contrôle quasi obsessionnel sur ses émotions. Il arrivait parfois que je me laisse aller. Cela dépendait des personnes. Lorsque je me sentais suffisamment en confiance, j’acceptais d’enlever le masque, et de paraîtres un peu plus humaine.
- La vérité, c’est que j’ai peur dis-je. Je suis littéralement morte de peur. Souvent, je vérifie mes poignets, pour être sûr de n’y trouver aucun compteur. Je ne l’ai pas dit à Apollon, parce que je ne veux pas plus l’inquiéter. J’ai envie qu’il vive un peu sa vie, et qu’il ne pense pas toujours à comment, je vais avant de faire quelque chose. Il est adorable, d’autant s’inquiéter. Mais, il ne peut pas toujours non plus se mettre des barrières parce que je vais mal.
Alors une chose en amenant une autre, j’avais fini par me demander si je n’étais pas dangereuse pour mon entourage, et j’avais fait en sorte de tenir le plus possible les gens à distance. Je sais que j’allais devoir avancer, et me confier ainsi c’était déjà un premier pas vers un mieux. Parce qu’il y avait trop de choses que je gardais en moi. Et parfois, j’avais besoin que ce soit quelqu’un d’autres qu’Apo’ qui les sache. Quelqu’un avec un avis un peu plus neutre que lui. Même, si ce que m’avait dit Anatole, rejoignait un peu ce que lui m’avait dit lorsque je lui avais posé la question. Il m’avait dit, que j’avais plus tendance à couver les autres qu’à les mettre en danger.
Il y avait une foule d’autres choses que j’aurais voulu dire. Que je savais, que je devais arrêter de ruminer contre le croque mitaine, que je devrais passer à autre chose mais là aussi j’avais peur. Parce que je n’avais demandé à Pitch, qu’une seule chose. Une seule toute petite chose qu’il n’avait pas sue respecté. Alors, je craignais que le schéma ne se reproduise avec quelqu’un d’autres. Pour autant, je ne dis pas un mot de plus, me contentant de sécher mes larmes avec le revers de ma manche de pull.
C’est ce moment-là, que mon frère et Nora choisirent pour revenir. Je priais silencieusement Mnémosyne, qu’ils aient raté ma transformation en fontaine. Ce, n’était pas quelque chose dont j’étais fière. Même si avec les yeux rougit, c’était quasiment gravé sur ma figure que j’avais pleuré. Alors, je choisis de me concentrer sur ce qu’Hépha’, donnait à Anatole, jetant un regard curieux à cette fleur de lotus en fer forgée. Allions, nous repartir maintenant ? Je n’en avais pas très envie. Je me sentais comme la petite sœur, qui aurait voulu passer plus de temps avec son grand frère. C’était étrange, je ne m’étais jamais réellement posé la question sur comment est-ce que je considérais Héphaïstos. J’avais toujours été tellement béate d’admiration devant Poséidon et ce qu’il semblait incarner que je l’avais placé sur un pied d’estal. Sans penser au fait, que peut-être n’était-ce pas réellement lui qui pour moi incarnait cette figure de « grand frère ».
- Oh j’y pense ! m’exclamais-je en tapant mon poing contre la paume de ma main, tout en tournant vers mon frère. Je ne t’ai rien offert pour Noël. En même temps, j’ignorais que tu étais là avouais-je avec une légère moue contrite. Même si c’est comme pour le câlin, je ne sois pas certaine que tu le mérite continuais-je en pointant théâtralement un doigt accusateur dans sa direction. Néanmoins, j’en ai fait à tout le monde cette année, alors n’y a pas de raison pour que tu n’en ai pas non plus. Je ne suis pas certaine de pouvoir te l’apporter en personne admis-je c’est un vrai labyrinthe par ici, et je doute qu’une simple téléportation suffise mais, je pourrais toujours le confier à Hadès contre des heures de babysitting dis-je pensivement. D’ailleurs, dis-je cette fois-ci à Anatole. Est-ce que tu as eu le tiens. J’avais demandé à Aphrodite de le confier à Jules pour qu’il te le donne. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en elle mais comme j’ai cru comprendre que vous étiez un peu en froid…
Oui, j’essayais subtilement de détourner la conversation, sur une note plus légère. Mais, je n’étais pas sûr d’être suffisamment douée pour ce faire.
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Sinmora
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« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Il était trop cool ! Ca ne pouvait pas en être autrement, vue que c'était lui qui avait créé Cookie. Par contre, je me demandais qui avait bien pu créer Tony. Je ne connaissais pas de dieu extrêmement doué en cuisine. A moins qu'il s'agissait d'un dieu tout bonnement gourmand ? J'aimerais bien connaître la réponse un jour. Mais là, ce n'était peut-être plus le bon moment pour poser la question. On avait retrouvé Diane et Anatole. Ils discutaient entre eux et à bien y regarder, je me demandais si Diane n'avait pas pleuré. Ses yeux semblaient humides. Je me demandais ce qu'ils avaient bien pu pouvoir se dire.
« Le miens ? » demanda Anatole.
C'était vraiment étrange que Héphaistos ne soit pas une créature créé par Diane, vue la folie qu'ils partageaient autour des cadeaux. Tout ça était plutôt amusant. J'avais tourné la tête pour observer une table au loin. Il y avait un immense bâton posé dessus qui attirait mon attention depuis un petit moment. Ce n'était pas réellement un bâton, car son bout s'achevait par trois pointes. Ca ressemblait à un Trident ou quelque chose comme ça. Je m'en étais approché tandis que les divins continuaient de parler.
Il était grand, beau et doré. Mon bâton ressemblait plus à un bout de bois. Mais je l'aimais bien, car c'était Aeon qui me l'avait offert. Qui plus est, en dehors d'une valeur sentimentale, j'avais appris à m'en servir et à me battre avec. C'était une arme de défense que je maîtrisais. Je le remplacerai pour rien au monde. Mais rien m'empêchait d'admirer d'autres sortes de bâtons.
Approchant ma main du fameux Trident, j'avais voulu le prendre pour voir combien qu'il pesait et si j'arrivais à l'utiliser. Mais à peine mes doigts l'avaient effleurés que le décors autour de moi avait totalement changé.
« Il se passe quoi ? » demanda Héphaistos qui se trouvait à quelque pas.
J'avais tourné la tête. Ils étaient tous les trois là. Diane qui semblait surprise. Héphaistos qui partageait son point de vue, tout en observant ce qui nous entourait. Anatole, quant à lui, il me regardait sans sciller, ce qui eu pour effet de me mettre mal à l'aise. Je n'avais rien fait de mal. J'avais juste touché un objet et voilà qu'on s'était retrouvé dans un tout nouveau lieu que je ne reconnaissais pas !
« Je suis vraiment désolé ! » dis-je. « J'ai simplement touché cet objet et on s'est retrouvé ici ! »
Je voulais désigner le Trident sur la table, mais la table aussi avait disparue. Ca voulait dire qu'on ne pouvait plus quitter cet endroit ? Je tentais de capter l'attention d'Anatole pour qu'il trouve une solution, mais après m'avoir observé pendant quelques instants, il avait tourné la tête, regardant le décors au loin. Il m'en voulait, c'était sûr !
« Désolé... » murmurais-je une nouvelle fois.
« Est ce que quelqu'un sait où on est ? » demanda Héphaistos.
« Atlantis... » laissa échapper l'homme que j'avais déçu.
Atlantis ? Ce n'était pas une Cité Perdu ou quelque chose de ce genre ? Jules Verne m'avait déjà parlé de cette Cité qu'il avait décrite dans ses romans. Je n'avais rien lu dessus, mais à ce qu'il m'avait dit, il s'agissait d'un monde d'eau avec une Cité en son coeur. ca y ressemblait pas mal, à la différence qu'il n'y avait pas de Cité en vue.
« Est ce que le bâton vient d'ici ? » demandais-je.
Ce n'était peut être pas un Trident, mais un moyen de voyager entre les mondes. Depuis que j'étais ici, plus rien me surprenait. Le Titan m'avait adressé un nouveau regard, tandis qu'Héphaistos lui avait coupé toute tentative de parler, afin de prononcer une phrase en premier.
« Qui est-elle ? » laissa t'il échapper, tandis que j'en restais bouche bée.
J'étais Nora, rien de plus. Il adressa un regard à Diane.
« Quand tu disais notre cousine ? Tu veux dire la fille de qui ? »
« Gaia. » répondit Anatole à la place de la déesse.
Pourquoi il ne parlait qu'en prononçant un seul mot à chaque fois ? Et pourquoi ne nous disait-il pas tout simplement quelque chose pour nous rassurer, comme le fait qu'on allait rapidement rentrer chez nous ?
« Et ça lui arrive souvent de déplacer les gens en touchant simplement un objet ? »
« C'est la première fois ! » m'exclamais-je. « Je n'ai pas de pouvoirs. Je ne peux pas faire quoi que ce soit. Et ce n'est pas moi qui nous ait conduit jusqu'ici ! »
« Ce n'est pas totalement exact. » me coupa Anatole, tandis que je lui adressais un regard surpris. « Je sais où nous sommes. Je sais également ce qui s'est passé ici. Mais ce que j'ignore, c'est comment ? »
Comment quoi ? J'aurais voulu lui poser la question, mais il avait du s'en douter, car il y avait lui même répondu.
« Comment est-on arrivé ici... ? » murmura t'il, tout en m'observant avec un air que je n'aimais pas du tout.
J'avais la sensation qu'il me jugeait, me dévisageait, tentait de lire en moi... c'était troublant et déstabilisant. On se serait cru revenu en arrière, quand il habitait dans la même maison que moi et que j'ignorais qui il était. A cette époque, ça lui arrivait de m'observer. Je le remarquais et il faisait comme si de rien était. Au début, j'avais trouvé cela perturbant et choquant. Mais avec le temps, j'avais compris pourquoi. Quand j'avais su qui il était, tout était devenu limpide. Mais je n'avais pas envie que cette période de malaise recommence. Je n'avais rien fait bon sang ! Je n'étais pas responsable si cet objet nous avait conduit ici.
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
J’avais ma réponse, manifestement, Anatole n’avait rien reçu. J’avais bien fait d’en prendre deux au cas où. Je me chargerais de le lui remettre en main propre. Les choses iraient plus rapidement, ainsi, que si je demandais à ma sœur de jouer les facteurs. Le billet avait sans doute finit à la poubelle ou je ne sais où. Aphrodite pouvait être très vindicative quand elle le souhaitait. Sachant qu’elle n’appréciait ni « Hypérion » ni « Anatole » de savoir que les deux ne faisaient qu’un, n’avait pas beaucoup aidé. Néanmoins, je préférais la laisser régler ses histoires toute seule. Dans ce genre de cas de figure je préférais toujours rester neutre. En même temps, je détestais les conflits et faisait tout mon possible pour l’éviter.
- Je t’avais pris un billet pour un festival de Jazz se déroulant de manière annuel au mois de Mars à la Nouvelle Orléans expliquais-je au titan. Mais il semblerait, que tu ne l’ai pas reçus. Ce n’est pas grave, j’en avais pris un second pour pallier à toute éventualité. Il est chez moi, dans le tiroir de mon bureau.
Et tandis-que je poursuivais mon explication, nous nous étions subitement retrouvé totalement ailleurs. Laissant, Anatole répondre aux questions d’Héphaïstos, je me contentais d’enfoncer les mains, dans mes poches de jeans afin de masquer leurs tremblements :
- De tous les endroits, existant il aura fallu qu’on arrive ici grommelais-je non sans amertume
Néanmoins, croisant le regard de Nora, je me dis que mon attitude n’était peut-être pas tout à fait la bonne. Déjà qu’elle essayait de se défendre, affirmant qu’elle n’avait rien fait, alors qu’Anatole la dévisageait. Mon attitude bougonne et amère ne devait pas l’aider, hors à cet instant, je pense qu’elle avait besoin d’une alliée :
- Tu n’y es pour rien dis-je en agitant mes mains devant moi. C’est juste…Je suis déjà venu ici, autrefois. Et l’on ne peut pas dire que j’en garde un très bon souvenir.
Il s’agissait là de l’euphémisme du siècle. Tout dans cet endroit me rappelait à quel point j’avais été bête autrefois. C’était lors de notre voyage ici, que j’avais découvert le vrai visage de Poséidon. Alors, effectivement étant donné la manière dont les choses avaient été faites, il y avait de quoi en garder un très mauvais souvenir. D’ailleurs, Anatole était-il au courant de cela ? Si mes souvenirs sont bons, il était arrivé plus ou moins à la même époque. Peut-être un peu plus tard. Nous, nous étions officiellement rencontré en Octobre, lorsque nous avions « visité » la maison d’Eleanor.
- Au moins, personne n’a rien eu à « payer » cette fois-ci pour venir. C’est déjà cela soupirais-je
Poséidon avait dût se servir de son trident pour nous emmener à Atlantis. Mais pour y aller, chacun avait dût « payer » le voyage, avec son souvenir le plus douloureux. C’est là, que j’avais appris l’existence de Néphélé. Et où pour la première fois, Apollon avait découvert ce qu’il s’était passé, lorsque j’étais revenu pour découvrir la citée scellée. Et les « dommages collatéraux » m’appartenant. Mieux valait ne pas y penser, à force de serrer ainsi les dents, elles allaient véritablement finir par grincer.
- Cela remonte à pas tout à fait trois ans expliquais-je sachant que si éventuellement Anatole était au courant, les deux autres en revanche ne devaient probablement pas l’être. Tu n’as connu qu’Apollon en maitre, puis gardien d’Olympe dis-je à l’intention de Nora. Mais avant lui, il y en a eu deux autres. A l’époque, c’était encore Arès qui occupait cette fonction. L’un de nos « frères » -j’avais prononcé ce mot avec beaucoup de difficultés- Poséidon, fraichement revenu était allé le voir pour lui parler d’une arme, permettant de mettre fin à la menace qui plane au-dessus de nos têtes. J’étais déjà bras droit d’Olympe à cette époque. Alors, il m’a demandé de l’accompagner, et j’ai moi-même demandé à Apollon, de venir également. D’autres personnes étaient également présentes. Dès le départ, nous nous sommes séparés. J’ai préféré ne pas laisser Apollon seule, alors je les aie suivit lui et Poséidon. Disons, simplement que nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes.
J’aurais pu parler, de son idée de faire d’Atlantis notre nouveau royaume –ou plutôt son nouveau royaume-, du fait qu’il avait commis un génocide, ou bien encore de ce qu’il avait fait subir à Kida. J’aurais également pu parler de la manière dont les choses s’étaient finit, et de son hypocrisie suintante, lorsque quelques temps plus tard, il était venu la bouche en cœur me dire qu’il avait des regrets quant au fait que nous n’ayons plus la même relation qu’autrefois. Il aurait, fallut y songer avant de m’utiliser pour blesser Aphrodite, et avant de vouloir nous tuer tous les trois avec Arès et Apollon. Ce qu’il s’était passé là-bas. Je ne pourrais jamais lui pardonner. Il y aurait eu trop d’amertume et de colère dans ma manière de présenter les choses. Elle n’aurait pas été neutre. Voilà, pourquoi je n’avais rien dit là-dessus. Pour le moment, du moins. Je réfléchissais à une manière moins…Personnelle de présenter les choses.
Je jetais un regard hésitant en direction d’Hephaïstos, avant de reporter mon attention sur l’endroit où nous étions. M’en voudrait-il d’avoir choisis de pardonner à Athéna ? Alors, que je ne pouvais pas pardonner ni à Zeus, ni à Poséidon, ni à Dolos ? Elle regrettait ses actes, et c’était sincère. Eux…Il n’y avait aucun remords quant à ce qu’ils avaient fait. Ils estimaient être dans leur bon droit. Un frémissement, de colère me secoua, tandis-que je secouais la tête
- C’est ici, enfin plus loin, que nous avons également vu pour des bâtisseurs pour la première fois avec Apollon. Je ne sais pas s’ils étaient vraiment là, ou bien si c’était comme pour Epiméthée sur la planète Egypte confiais-je en jetant un regard en direction d’Anatole. Mais, je me souviens que l’un d’entre eux a dit « il nous entend ». Seulement…J’ignore de qui est-ce qu’ils parlaient en réalité.
Parlait-il d’Apollon, ou bien de quelqu’un d’autres ? S’étaient-ils adressés à nous pour nous signifier que Poséidon nous entendait ? Je n’avais jamais obtenu la question à cette réponse.
- Tu es déjà venu ici. Ce n’était pas une question, mais une affirmation. A l’époque, Poséidon m’avait demandé d’éclairer une caverne qui fût notre avant dernière destination avec la lumière de la lune. J’avais pu y apercevoir des fresques, et l’une d’elles représentait trois titans. Je l’ai vu, repris-je on est allé dans une caverne et il y avait trois titans de représentés : toi, Atlas et Gaïa.
Est-ce que c’était ça le lien ? Ce qui nous avait permis de venir ici ?
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski
« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« T'ais-je raconter la fois où tu as fais popo sur moi ? »
« Reste près de nous, Nora. » dis-je à la jeune femme.
Son esprit vagabondait dans ce lieu. Elle aurait sans doute voulu l'explorer et en découvrir bien plus, mais ce n'était pas possible. Par contre, on ne devait pas s'éloigner d'elle.
« Si c'est elle qui nous a fait venir ici, c'est sans doute grâce à elle qu'on pourra quitter cet endroit. » précisais-je à Diane.
Nora m'avait adressé un regard et je lisais dans ses yeux qu'elle était effrayé. Tout ça était nouveau pour elle. Elle ne possédait ni la faculté de voyager à travers le temps et l'espace, ni de se déplacer d'un simple clignement d'oeil. Tout ça était particulier et unique. Ca provenait d'autre chose. Sans doute du Trident qu'elle avait touché. Quelque chose me disait que tout était lié.
« Je ne sais pas comment j'ai fait ça... » bégaya t'elle.
« On ne t'accuse pas. C'est nouveau, c'est tout. »
« Ca ne l'est pas ! Je ne suis pas comme vous ! » s'emporta t'elle.
« Doucement. Il n'y a pas de quoi s'alarmer inutilement. Chaque chose a une explication et celle là aussi en trouvera une. »
Je tentais de la rassurer. Elle était paniqué, ce qui était normal. Jusqu'à présent elle n'avait jamais mointré le moindre signe de particularité. A dire vrai, je soupçonnais que le lien qu'avait Gaia avec les armes divines était la seule raison de notre présence ici. Je m'étais passé la langue sur les lèvres avant de me tourner vers Diane, tandis que Nora ramenait ses bras sur sa poitrine, comme pour se rassurer.
« C'est Atlas qui a découvert ce monde. Nous ne l'avons pas créé. » dis-je. « Il voulait nous le montrer, à Gaia et à moi. Ca devait être une grande découverte. Le premier monde. »
Je m'étais stoppé, regardant autour de nous. C'était un monde plein d'espoir qu'on pensait avoir trouvé. J'avais soupiré, avant d'adresser un nouveau regard à la déesse.
« Marchons... » murmurais-je tout en me mettant en marche.
Déjà qu'on était là, autant tenter de comprendre ce qu'on essaye de nous montrer. J'avais ouvert la route avec Diane. Héphaistos s'était occupé de Nora, marchant à ses côtés et nous suivant de près. La Cité n'était pas à porté de vue. On se trouvait dans une partie de ce monde que j'avais déjà vue auparavant. Ou plutôt, que j'avais déjà sentis. Je ne m'y étais jamais rendu moi même, me contentant de la Cité.
« Que sais-tu sur ce lieu ? » demandais à la déesse.
Elle m'avait déjà informé qu'elle y avait vue les Bâtisseurs. Sans doute qu'ils s'étaient rendus ici avec Chronos quelque temps après. Quant à Atlas, Gaia et moi même, elle m'avait certifié qu'elle nous y avait vue. Ca devait être quand Atlas nous avait fait découvrir ce monde. C'était la seule fois où on y avait été réunis tous les trois. Ce qui m'importait, c'était de savoir ce qu'elle savait d'autre. Je n'avais jamais jugé ce monde utile. Il était surprenant, mais sans réel intérêt. Pourtant, Gaia m'avait démontré le contraire. Je savais aujourd'hui à quel point il était... dangereux.
« Ce monde à lui seul est un univers entier. Il est principalement composé d'eau et d'une seule planète. Tout ce qui l'entoure ne sont que des étoiles. Atlas n'a jamais rien trouvé d'autre dans ce lieu. »
J'avais marqué une pause en arrivant devant un pont en bois. Il était suspendu au dessus de l'eau. Vue d'ici, sa traversée ne prendrait pas beaucoup de temps. Qui plus est, on pouvait tenir l'un à côté de l'autre, ce qui permettait de pouvoir continuer cette discussion.
« Je pense que nous avons ouvert une porte sur ce monde. Une porte qui se situe à une époque éloigné. Je ne sais pas ce qu'on va y trouver, mais quoi qu'il en soit, il faudra se montrer prudent. » chuchotais-je à Diane pour ne pas alerter Nora.
Je savais que Héphaistos avait entendu, car les dieux avaient l'ouie fine. De toute façon, ces paroles lui étaient également adressés. Une fois le pont traversé, on était arrivé devant une petite montagne. On avait passé un court d'eau qui se terminait par une cascade. Le pont avait été plutôt résistant. Juste au pied de la montagne, se trouvait une entrée. Je me doutais que c'était le chemin à suivre. Mais tout ceci n'était pas si rassurant que ça.