« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Sherlock marchait comme à son habitude rapidement dans la rue. Concentré sur ses pas, il ne regardait absolument pas où il allait. Pourquoi ? Parce que si il se concentrait sur son environnement, il voyait beaucoup plus de chose que le commun des mortels. Prenons par exemple cet enfant qu’il avait croisé quelques instants plus tôt, une glace à la main. Il détestait les glaces, mais il avait été opéré des amygdales. Visage comprimé à chaque bouchée, ganglions enflés. Quelque minutes après, une grand-mère lui avait souri chaleureusement. En réalité, elle vendait de la drogue pour compléter sa retraite. La poudre sur ses manches étaient clairement de l’héroine, et vu son âge, son coeur n’aurait pas tenu à la dose qu’elle avait sur les manches. Quelques instants plus tard, il avait également croisé un mendiant. Enfin un mendiant. Un psychopathe qui cherchait à gagner de l’argent pour pouvoir le parier aux jeux. Regard furtifs, vifs, calculateur, montre de valeur, certainement son dernier bien. Joueur de poker donc…
La liste qui avait suivi avait été plus que longue et fastidieuse, aussi, il avait décidé de regarder ses chaussures impeccables. Sans même regarder la personne qu’il doubla, il prit à gauche et pénétra dans une boutique. Il avait besoin d’équiper son appartement, et du coup il devait se choisir un fauteuil. Se moquant de l’esthétique, il s’assit dans plusieurs. Gigotant comme un fou furieux à l’intérieur, il se releva à chaque fois avec colère. Non, aucun n’était parfaitement adapté à sa silhouette fine. Visiblement, il était aux Etats Unis, et il vivait dans un pays où l’obésité était un sport national. Croisant un vendeur, il s’arma du sourire hypocrite qu’il prenait toujours pour faire la conversation et obtenir des informations. « Bonjour ! Je suis nouveau en ville, et je viens de m’installer, je cherche un fauteuil confortable, où l’on peut aisément se sentir à l’aise pour… Réfléchir. »
Le regard biaiseux du vendeur lui fit tourner la tête. Encore un être fragile et stupide, qui visiblement était accro à la nicotine si on remarquait les tâches jaunatres qu’il avait autour des doigts. « J’sais pas, essayez c’lui là, il vient d’nous arriver, visiblement il a appartenu à un mec qui s’est suicidé... »
Ouvrant de grands yeux, il se mit alors à faire le tour du fauteuil, inspectant chaque détail de ce dernier. Il devait en avoir le choeur net. Les suicides étaient la plupart du temps des meurtres bien maquillées. S’arrêtant quelques instants, il réfléchissait vite et laissait son cerveau analyser tout ce qu’il voyait. Il se redressa alors d’un air triomphal, une vraie extase dans le regard. Ce n’était pas un suicide mais un meurtre ! Elémentaire !
« C’est un meurtre ! Regarder, si on appuie ici, on peut remarquer un vieille tâche de sang. Elle est dans le sens inverses que si un droitier s’était tirer une balle. Oui, il était droitier, on le voit à l’usure de l’accoudoir, il avait l’habitude de tout faire ici, poser son ordinateur, son cendrier ses livres… »
Mais quand il se redressa, le vendeur n’était plus là. A la place, une jeune femme l’observait curieusement. Elle semblait avoir entendu toute la logique de son raisonnement. « Puisque vous n’avez visiblement rien à faire, pouvez vous m’aider à le sortir ! Je l’prends ! »
Avec une expression quasi-orgasmique sur le visage, il commença à soulever le fauteuil. Il devait faire plus d’analyser et retrouver l’ancien propriétaire ! Un meurtrier habile courrait les rues ! C’était une affaire pour Sherlock Holmes.
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Kida
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Les jours commençaient à raccourcir fortement à Storybrooke et il faisait froid, de plus en plus froid. Kida allait assister à son troisième hiver à Storybrooke et même si elle reconnaissait de la beauté dans cette saison étrange, elle ne pouvait qu'avoir du mal à s'y adapter. A la Surface, tout devait mourir pour revivre, ou, tout du moins, laisser de nouvelles plantes vivre au retour du printemps. Les cycles étaient différents sur Atlantis et il y faisait toujours chaud et humide. Elle avait enfilé un long jean, remonté de doc marten's prune brillantes. Sa doudoune était épaisse et réhaussée d'une écharpe pour être sûre de ne pas avoir trop froid. En ce samedi de novembre, elle avait décidé d'aller chez l'antiquaire du coin, trouver quelques idées de décoration, pour la pâtisserie et pour les déocrations de Noël à venir.
Très vite cependant, son regard s'était retrouvé attiré, tout comme son attention, vers l'homme qui s'excitait seul sur un gros fauteuil plutôt moelleux mais usé, sous l'oeil fatigué de l'antiquaire. Elle s'avança de quelques pas pour mieux l'observait tandis qu'il expliquait par A + B à quel point ce suicide était en vérité un meurtre maquillé et il fallait bien avouer que ses arguements tenaient la route. Lorsqu'il se tourna vers elle et lui adressa brusquement la parole, elle ne bougea pas d'un millimètre, ses yeux bleus grands ouverts en direction de l'homme mystérieux. Tandis qu'il prenait le fauteuil à bras le corps, elle lâcha la question innocemment :
- Qu'ont-ils fait du chat ?
L'homme tourna la tête vers lui et elle attendit qu'il lâche son meuble pour s'approcher de lui et de pointer un endroit du fauteuil.
- Il y a des poils ici... et ici aussi. Des longs. Blancs et gris. Ca ressemble plus à des poils de chat que des poils de chiens et...
Elle s'accroupit pour passer sa main sur les bordures du bas du fauteuil, qui se dirigeaient vers le dessous de celui-ci. Elle lui présenta alors sa main, parsemées de poils brillants.
- Les chiens passent rarement sous les feuteuils... ils se contentent de se gratter la tête sur l'un des coins. Les chats furtent un peu plus, prennent pleinement possession de l'objet. C'est comme ça qu'ils marquent leur territoire.
Elle lui avait sourit avant de frapper ses mains l'une dans l'autre pour se débarasser des résidus de preuve avant de prendre le fauteuil à son tour et le soulever sans effort. Elle put voir un court, très court instant, la surprise passer dans les yeux de l'homme. Il n'était pas commun pour un Surfacien de voir quelqu'un doté d'autant de force. Humble, elle se contenta d'hausser les épaules en lui disant :
- Je suis tombée dans la potion magique quand j'étais petite.
Une référence littéraire. A une BD plus précisement. Française de surcroît. Elle pouvait être fière d'elle. A mesure que le temps passait, elle s'adaptait de plus en plus à ce nouveau monde et la bibliothèque qu'elle avait découvert il y avait peu l'avait beaucoup aidé en ce sens. Elle fit un pas vers la sortie avant de préciser à l'homme.
- Vous avez failli partir sans payer. Je vous laisser régler, je vous attends dehors avec ça.
Sans un mot de plus, elle passa la porte qu'une jeune femme avait eu la gentillesse de lui tenir. Une fois que l'homme l'eût rejoint, elle se mit en route à ses côtés, toujours en tenant le meuble. Il l'amenait sans doute là où elle se devait de le déposer.
- Vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ? Vous avez un accent... anglais il me semble. J'ai connu un anglais un jour...
Le souvenir de Milo lui lança une douleur au niveau de la poitrine et elle préféra changer de sujet.
- Mon nom est Kida. Et le vôtre ?
Sherlock Holmes
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Sherlock la fixa un long moment et essaya d’oublier l’incident qui venait de se produire. Il était convaincu que malgré le fait d’avoir une intelligence sociale en retard, il ne pouvait pas aller contre sa simple volonté d’homme. Ses hormones s’étaient étrangement activés. Il détestait quand ça se produisait. Il avait eu des relations, plus sexuelles qu’amour, car ça avait toujours été nécessaire pour lui. Libéré de ce fardeau, il pouvait enfin reprendre le cours normal de sa vie. Chassant cette idée de sa tête avec un mouvement réel, comme si il chassait une mouche, il répliqua d’un ton à nouveau sarcastique :
« Oh, bien évidemment. Les Chats sont des créatures adorables. Qui ne paient pas le loyer et qui vivent sur le dos de la société sans que nous nous en rendons compte. Ils sont tellement mignons, pas vrai ? »
Tournant des yeux et les levant au ciel, il ouvrit la porte du magasin d’Antiquité pour la laisser passer. Ravi d’avoir un livreur il mit les mains dans ses poches et s’engouffra dans l’air frais extérieur. Ah.. La conversation. Il était déjà tellement occupé à réfléchir sur ce fauteuil qu’il en avait presque oublié la présence de Kida. « Oui, je suis Sherlock Holmes. Ca n’a rien d’impressionnant rassurez vous. Mais vous n’êtes pas la première personne à qui cela fait… De l’effet. Je ne sais pas d’où vous sortez tous cette casquette écossaise, mais elle est ridicule, et réservé aux chasseurs. Vous qui semblez adorer les animaux et les considérer comme nos égaux malgré le fait qu’ils n’aient pas de conscience propre, vous devriez avoir honte de faire l’apologie de la chasse. »
Ricanant plus pour lui même que pour Kida, il se reprit un peu. Pourquoi ? D’habitude, la présence d’une tierce personne ne l’empêchait pas d’être irascible. Mais là c’était différent. Le détective eut l’intuition qu’il devait faire… Un effort. « Hercule Poirot.. Cet homme n’a toujours eu que de la chance. Et il est beaucoup trop brouillon, d’après ce que j’en ai lu. Et ses enquêtes sont… Fades… non ? »
C’était de la jalousie. Comme poussée par une force inconnue qu’il n’arrivait pas à maîtrisée, il voulait absolument qu’aux yeux de Kida, Hercule Poirot passe pour un véritable Poireau. Marchant un petit moment dans la ruelle, il ne parla pas beaucoup. Son esprit était en conflit. Les indices jaillissaient dans son esprit et s’emboîtaient tous comme par enchantement. Mais tout était brisé quand il voyait Kida, disgracieusement porter ce fauteuil. Arrivant devant la porte du 221B Baker Street, il l’ouvrit d’un geste simple, et sa logeuse apparut alors dans l’angle de l’escalier :
« Ah ! Sherlock ! Mon dieu quelle horreur, amenez ça aux ordures ! Vous allez ruiner ma moque... »
Mais elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Madame Hudson remarqua celle qui portait le fauteuil. « Oh, vous n’êtes pas seul… Et bien c’est encourageant surtout en pareille compagnie… Bonjour Madame. » Elle insista sur ce dernier mot et déclara d’un ton neutre. « Vous devriez peut être ranger avant d’accueillir… Du monde... »
La foudroyant du regard, il répliqua d’un ton sec : « Pour la dernière fois Madame Hudson, du moment que je paie le loyer, vous n’avez pas à me poser autant de question ! Si je veux de l’attention et quelqu’un qui gouverne ma vie aussi bien que cette immeuble, je vais voir Mycroft ! »
Et il monta l’escalier, laissa passer Kida et claqua la porte. Alors qu’il allait se diriger vers le fauteuil dans ce véritable cafarnaeum. Il se retrouva nez à nez avec l’Atlante, qui avait posé le fauteuil et qui s’était retrouvé accidentellement à quelques centimètres de lui. « Du Thé ? »
C’était certainement la chose la plus stupide qu’il avait fait depuis des années. Surtout qu’il ne savait pas faire le thé, et qu’il venait de renvoyer bouler la seule personne qui faisait le meilleur Thé de tout Storybrooke quelques minutes avant...
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Kida
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Tout dans Sherlock Holmes s’opposait à ce qu’elle était. Il semblait prit d’une énergie et d’un énervement étrange, comme s’il était possédé par une force ou plutôt une raison supérieure. Elle était d’un naturel calme et froid, un froid rassurant, s’apparentant à une force tranquille tandis qu’il semblait constamment agité, volatile et doté d’une froideur glaciale qui donnait plutôt envie de fuir que de faire connaissance. La seule chose qu’ils avaient en commun, c’était leur côté rationnel, réfléchi, lui l’était dans aucun doute a l’excès mais c'était un terrain d'entente que Kida se voyait ben avoir avec lui. Elle l'avait observé lancé cette lampe sur ce pauvre chat sans rien d'autre, se contentant d'hausser un sourcil. Il dût se dire qu'elle réagissait de la sorte parce qu'il venait de briser une lampe qu'il l'avait peut-être pas payé et s'empressa de la rassurer sur ce point.
- C'était plutôt pour le chat que je m'inquiétais à dire vrai... Nous nous devons de traîter les animaux comme nos égaux... c'est que l'Homme s'épanouit et que l'Humanité survit.
Elle avait dit cela sans aucune once de reproche et sans le moindre ton moralisateur. C'était comme si elle avait glissé la phrase la plus simple du monde comme "Bonjour, moi c'est Kida, comment allez-vous ?". C'était une conviction profonde qu'elle avait, un écho de son passé qui lui revenait en mémoire mais sans la blessé, comme un vieil ami, une vieille habitude. Elle se contenta de lui sourire en hochant la tête lorsqu'il remarqua qu'elle n'aurait pas de mal à porter le meuble seule et continua à marcher en direction... du 221B Baker Street.
Tout deveniat soudainement si excitant... C'était cmme si elle avait plongé tout droit dans l'un des romans qu'elle lisait en ce moment. Plus que la BD, elle avait découvert le plaisir de la lecture en elle-même, que ce soit des essai, des poèmes ou des romans. Elle aimait beaucoup les romans policiers, cela lui donnait bizarrement l'impression d'être chez elle, un second chez elle, celui qu'elle avait connu en remontant à la Surface. La première personne qu'elle avait rencontré avait été Milo, un scientifique, qui tout de suite l'avait plongé dans son monde de science où il tentait de résoudre des mystères en tout genre. Il avait fallu guérir de Milo et elle l'avait fait. Elle le faisait toujours... Et ses lectures l'avaient aidé. 3 pépins d'orange... C'était sa toute première histoire de ce cher Sherlock Holmes et de son acolyte, le docteur Watson. Elle avaut dévoré le livre en une nuit, si bien que Robyn l'avait retrouvé dans un salle état à son retour. Et elle le trouvait à présent face à elle.
- Donc c'est vraiment vous ? Sherlock Holmes ? L'homme à la drôle de casquette ?
Il venait de lui faire un clin d'oeil quelques secondes avant et cela semblait l'avoir fortement gêné, comme s'il l'avait fait bien malgré lui. Il y avait quelque chose de touchant dans sa façon d'être. Contrairement à son personnage de papier, cet homme semblait bien moins avancé dans l'intelligence sociale mais peut-être plus dans l'intelligence rationnelle. Elle s'était contenté d'avoir un sourire touché tandis qu'elle marchait en regardant droit devant elle, le fauteuil toujours en main.
- A ce rythme... je risque peut-être de rencontrer Hercule Poirot demain... Ce serait bien de vous confronter, jusque pour voir lequel est meilleur détective...
Face au regard qu'il lui lança, elle préféra changer de sujet :
- Doooonc... vous allez tenter de résoudre l'affaire de ce fauteuil tâché de sang ?
Sherlock Holmes
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Sherlock la fixa un long moment et essaya d’oublier l’incident qui venait de se produire. Il était convaincu que malgré le fait d’avoir une intelligence sociale en retard, il ne pouvait pas aller contre sa simple volonté d’homme. Ses hormones s’étaient étrangement activés. Il détestait quand ça se produisait. Il avait eu des relations, plus sexuelles qu’amour, car ça avait toujours été nécessaire pour lui. Libéré de ce fardeau, il pouvait enfin reprendre le cours normal de sa vie. Chassant cette idée de sa tête avec un mouvement réel, comme si il chassait une mouche, il répliqua d’un ton à nouveau sarcastique :
« Oh, bien évidemment. Les Chats sont des créatures adorables. Qui ne paient pas le loyer et qui vivent sur le dos de la société sans que nous nous en rendons compte. Ils sont tellement mignons, pas vrai ? »
Tournant des yeux et les levant au ciel, il ouvrit la porte du magasin d’Antiquité pour la laisser passer. Ravi d’avoir un livreur il mit les mains dans ses poches et s’engouffra dans l’air frais extérieur. Ah.. La conversation. Il était déjà tellement occupé à réfléchir sur ce fauteuil qu’il en avait presque oublié la présence de Kida. « Oui, je suis Sherlock Holmes. Ca n’a rien d’impressionnant rassurez vous. Mais vous n’êtes pas la première personne à qui cela fait… De l’effet. Je ne sais pas d’où vous sortez tous cette casquette écossaise, mais elle est ridicule, et réservé aux chasseurs. Vous qui semblez adorer les animaux et les considérer comme nos égaux malgré le fait qu’ils n’aient pas de conscience propre, vous devriez avoir honte de faire l’apologie de la chasse. »
Ricanant plus pour lui même que pour Kida, il se reprit un peu. Pourquoi ? D’habitude, la présence d’une tierce personne ne l’empêchait pas d’être irascible. Mais là c’était différent. Le détective eut l’intuition qu’il devait faire… Un effort. « Hercule Poirot.. Cet homme n’a toujours eu que de la chance. Et il est beaucoup trop brouillon, d’après ce que j’en ai lu. Et ses enquêtes sont… Fades… non ? »
C’était de la jalousie. Comme poussée par une force inconnue qu’il n’arrivait pas à maîtrisée, il voulait absolument qu’aux yeux de Kida, Hercule Poirot passe pour un véritable Poireau. Marchant un petit moment dans la ruelle, il ne parla pas beaucoup. Son esprit était en conflit. Les indices jaillissaient dans son esprit et s’emboîtaient tous comme par enchantement. Mais tout était brisé quand il voyait Kida, disgracieusement porter ce fauteuil. Arrivant devant la porte du 221B Baker Street, il l’ouvrit d’un geste simple, et sa logeuse apparut alors dans l’angle de l’escalier :
« Ah ! Sherlock ! Mon dieu quelle horreur, amenez ça aux ordures ! Vous allez ruiner ma moque... »
Mais elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Madame Hudson remarqua celle qui portait le fauteuil. « Oh, vous n’êtes pas seul… Et bien c’est encourageant surtout en pareille compagnie… Bonjour Madame. » Elle insista sur ce dernier mot et déclara d’un ton neutre. « Vous devriez peut être ranger avant d’accueillir… Du monde... »
La foudroyant du regard, il répliqua d’un ton sec : « Pour la dernière fois Madame Hudson, du moment que je paie le loyer, vous n’avez pas à me poser autant de question ! Si je veux de l’attention et quelqu’un qui gouverne ma vie aussi bien que cette immeuble, je vais voir Mycroft ! »
Et il monta l’escalier, laissa passer Kida et claqua la porte. Alors qu’il allait se diriger vers le fauteuil dans ce véritable cafarnaeum. Il se retrouva nez à nez avec l’Atlante, qui avait posé le fauteuil et qui s’était retrouvé accidentellement à quelques centimètres de lui. « Du Thé ? »
C’était certainement la chose la plus stupide qu’il avait fait depuis des années. Surtout qu’il ne savait pas faire le thé, et qu’il venait de renvoyer bouler la seule personne qui faisait le meilleur Thé de tout Storybrooke quelques minutes avant...
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Kida
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Tout dans Sherlock Holmes s'opposait à ce qu'elle était. il semblait pris d'une énergie et d'un énervement étrange, comme s'il était possédé par une force, ou plutôt une raison, supérieure. Kida était d'un naturel calme et froid, un froid rassurant, s'apparentant à une force tranquille tandis qu'il semblait constamment agité, volatile et doté d'une froideur glaciale qui donnait plus envie de fuir que de faire connaissance. La seule chose qu'ils avaient en commun, c'était ce côté rationnel et réfléchi que Sherlock avait sans aucun doute à l'excès quitte à le rendre... irrationnel voire irréfléchi. Elle avait gardé le silence tandis qu'il se moquait de ses croyances. Il n'était ni le premier, ni le dernier à le faire et cela avait presque rendu la jeune Atlante hermétique à la douleur que lui procuraient ces railleries. Elle avait l'intime conviction d'être dans le vrai, si les autres ne le voyaient pas ou ne voulaient pas le voir, et bien tant pis, n'est-ce pas ? Il n'y avait rien de saugrenue à l'idée de respecter tout être vivant tout en chassant. Elle respectait les carottes, ce n'était pas pour autant qu'elle se mettait à pleurer à chaque fois qu'elle en ceuillait une n'est-ce pas ? Alors pourquoi la chasse serait-elle différente ? Tant qu'elle était faite dans le plus grand respect du cycle que la vie, sans excès comme on le lui avait toujours appris, il n'y avait aucun problème... non ?
Devait-elle véritablement donner son avis sur Hercule Poirot ? Qu'elle trouvait tout sauf fade, doté d'une grande intelligence et d'un savoir-faire incroybale, sans compter qu'il était sans aucun doute un gentleman de qualité, ce qui était le premier point de différenciation avec Holmes. Elle avait réfléchi tant et bien à sa question que lorsque le moment fut venu d'ouvrir la bouche, une porte s'était ouverte devant elle, la faisant sursauter et écarquiller ses yeux d'un bleu océan pour laisser appercevoir une vieille femme à l'allure sympathique. Elle se contenta de lui sourire et de lui dire également "Bonjour" tout en hochant la tête d'un air respectueux tandis qu'elle entrait, acommpagnée par les remontrances du détective pour cette pauvre Madame Hudson. Elle déposa le fauteuil, se retourna et...
Elle était si proche de lui qu'elle en eu le souffle coupé, incapable de bouger, de tenter un mouvement de recul ou un quelconque mouvement. Kida n'était pas habituée à être si proche des gens, cela la mettait fortement mal à l'aise. Elle se contenta d'observer les yeux d'un bleu glacial qu'avait le détective en évitant de respirer, remarquant au passage que ses pomettes étaient si affutées qu'on pouvait facilement déceler tous les os du crâne en dessus de la peau. Ses yeux se posèrent sur ses lèvres quelques secondes et...
- Du thé ? - Oui, merci.
Elle avait répondu du tac au tac à la question, bien que non mécontente de sa réponse. Elle adorait le thé. Elle profita de ce moment de confusion pour enfin effectuer un pas en arrière et observer l'homme qui semblait visiblement mal à l'aise. Ses yeux glicèrent vers la cuisine et l'homme s'y dirigea. Elle l'observa quelques secondes avant de conclure sans aucun doue possible que l'homme venait de lui proposer une boisson qu'il semblait effectivement incapable de préparer.
- Non, pas comme ça.
Elle s'était approchée de lui quelques secondes auparavant et avait à présent poser ses mains sur celles de l'homme qui venait de mettre une petite quantitée de thé en vrac à même la tasse. En sentant le contact qui les unissait, Sherlock se figea sur place et Kida sentit ses joues rosirent tandis qu'il l'observait avec un regard si perçant qu'elle avait l'impression qu'il allait la briser en deux. La jeune atlante retira ses mains rapidement de celles du détective et se râcla la gorge avant d'ouvrir deux tiroir à la recherche d'une boule à thé, qu'elle finit par trouver. A en juger par sa taille, elle erait bien suffisante pour une théière. Elle récupéra alors le vrac posé dans la tasse, l'enferma dans l'objet après en avoir rajouté la quantité adéquate et le posa dans la théière.
- C'est... c'est mieux comme ça... ça nous évitera de manger des morceaux de feuilles de thé.
Elle lui lança un sourire timide avant de se râcler de nouveau la gorge :
- Euhm... la bouilloire... Le... L'eau est chaude.
Elle lui pointa du doigt l'engin qu'il avait allumé quelques secondes auparavant et qui ne faisait à présent plus aucun bruit. Elle profita de son mouvement vers l'objet pour remettre ses cheveux derrière les oreilles. Il avait le donc de la mettre mal à l'aise.
Sherlock Holmes
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A se trouver aussi proche de Kida, Sherlock avait ressenti des choses… Etranges. Qu’il ne ressentait que très rarement. Ce n’était pas un robot, mais il était ce qu’y s’y rapprochait le plus. Oh, bien évidemment il avait des désirs… Comme toute être humain normal. Mais il se contentait en général de les passer sur des filles de passages. Une fois son taux d’hormones descendu, tout revenait à la normal. Il pouvait enfin travaillé… Mais là c’était complètement différent. Son estomac s’était noué, sa gorge également. Il n’avait jamais cru en l’amour, au fait de pouvoir se lier à quelqu’un. Il trouvait ça stupide, et avait eu plusieurs discussions dessus avec Watson. Bien évidemment, il y avait eu l’épisode d’Irène… Mais c’était encore trop douloureux pour pouvoir s’en souvenir convenablement. Et l’amour, ou tous sentiments qui s’en rapprochaient l’avait toujours envoyé droit dans le mur. Ca l’empêchait de penser. D’être le détective si célèbre qu’il était. Et là, c’était exactement ce qui s’était produit. Du thé ? Sérieusement. Rentrant dans la cuisine en trombe, et encore dans ses réflexions, il ne se rendit pas compte qu’il venait d’ouvrir le frigo. Pourquoi le frigo ? Observant la tête du cadavre qu’il utilisait pour ses expériences, il l’a referma promptement. Non, le thé n’était certainement pas ici. Serrant les dents, il ferma les yeux et lui sourit à pleine dents. « Pas de thé dans le frigo. »
C’était peut être le détective le plus brillant de sa génération. Mais aujourd’hui, là et maintenant, il avait juste l’air du plus stupide des hommes. Reprenant ses esprits, il se dirigea vers la bouilloire et la mit sur le feu. Elle était ancienne, puis il se tourna vers Kida. Voulant ouvrir la bouche pour dire quelque chose, il la referma aussitôt. Si Mycroft le voyait, il utiliserait certainement son excellente mémoire photographique pour graver ce moment à jamais dans sa mémoire. Attrapant le thé, il la plaça dans la tasse en vrac. Clignant des yeux, il regretta son geste l’instant d’après. Il connaissait toutes les variétés de thé et savait les reconnaître rien qu’à l’odeur. Il connaissait également le temps d’infusion pour un thé parfait… Mais en préparer… Jamais il n’avait fait ça. Il avait toujours trouvé la tâche fastidieuse et inutile. L’instant suivant fut beaucoup plus étrange. Sa main se posa sur celle du détective et ce dernier se mit à trembler légèrement. Le processus recommença. Ventre, gorge, joues embrasées… Tremblant légèrement, le temps sembla s’arrêter lorsque son regard se posa sur le siens. Mais d’où tenait-elle ce bleu si profond et si magnifique ? S’y perdant pendant quelques secondes, il voulu se servir de son autre main pour la poser sur la sienne, car il en avait envie. Mais au moment où cette dernière allait arrivé à destination, il se ravisa, et saisit la manche de l’Atlante pour en tirer… Un poil noir de jais ? - C'est... c'est mieux comme ça... ça nous évitera de manger des morceaux de feuilles de thé. - Euhm... la bouilloire... Le... L'eau est chaude.
Elle sifflait depuis quand ? Des secondes ? Des minutes ? Des heures ? Coupant le gaz, il fit attention de ne pas endommager le poil noir qu’il tenait dans son autre main. Puis, ses joues redevenues normales, il se risqua à observer Kida, avant de répondre. « Oui.. Les feuilles de thé… Ah ! »
Clignant des yeux, tout se remit à sa place correctement dans son cerveau, et l’instant et ses désirs disparurent comme une étoile qui prend soudainement feu. « Vous aviez raison. Il avait un chat. Le propriétaire du fauteuil… Vous feriez une excellente détective ! Du sucre ? »
Tenant la bouilloire, il versa un peu d’eau à côté. Grinçant des dents, il se concentra. L’instant suivant, il la versa parfaitement. Reposant la bouilloire, il s’appuya sur le plan de travail et observa Kida d’un air cette fois-ci réellement intriguée.
« Mais l’affaire est simple. Résolue quasiment… Et elle fait parti du passé. Non l’énigme surtout c’est… Qui êtes vous ? Pour soulever ce fauteuil aussi facilement? »
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C'était... c'était bien un crâne qu'elle avait vu dans son frigo ? Elle n'avait pas rêvé ? Elle s'était penché sur le côté pour mieux voir, un sourcil arqué, avant de se remettre en position droite, plus rapide que l'éclair, lorsqu'il s'était retourner pour préciser que le thé n'était pas dans le frigo. Elle avait sourit poliment avant de l'aider et tout s'était acceléré. Elle avait sourit une nouvelle fois lorsqu'il lui avait précisé qu'elle ferait sans aucun doute une bonne détective ou plutôt "excellente" détective... C'était la hauteur du compliment qui avait forcé sur ses zygomatiques. L'homme ne semblait pas vraiment être doué ni habitués aux compliments cela se voyait tant à travers les livres de Conan Doyle que par la façon dont il avait parlé à la pauvre Mrs Hudson. Etait-ce alors une moquerie ou un moment d'égarement? Dans le doute, elle avait préféré sourire. Elle avait récupéré sa tasse et s'était détourné rapidement pour éviter de regarder cet homme qui la mettait mal à l'aise malgré elle.
Retournant dans le salon qui faisait apparemment également office de debarras, elle se mit à marcher lentement dans la pièce, observant tout ce qu'elle voyait autour d'elle. Trouvant une petite place sur la table basse poussiéreuse, elle posa sa tasse encore trop chaude pour observer le harpon accrocher au mur. Sans en détourner les yeux, elle répondit calmement, l'air légèrement absent, à sa question :
- Non, merci. Je ne prends jamais de sucre dans mon thé...
Elle prenait même plutôt rarement du sucre. Cet ingrédient modifié n'était pas quelque chose qu'Atlantis possédait. En tant qu'Atlante, elle avait été bien plus habituée au goût du miel, qu'elle lui préférait de loin. De même, sa culture n'était pas trop habitué aux aliments extrêment sucrés. Les Atlantes avaient toujours considérer que le trp plein de sucre, d'épices, ou de sel pouvait dénaturer le goût des aliments et dénaturer quelque chose était l'un des pires pêchés qu'ils pouvaient effectuer.
Le détective revenait sur l'enquête dans laquelle elle s'était retrouvée bien malgré elle impliquer. Tout en l'écoutant d'une oreille lointaine, elle était monté sur le canapé et avait levé la main pour décrocher le harpon du mur. Le faisant tourne quelques instants entre ses doigts, elle avait saué hors du canapé et s'était mis à effectuer quelques pas de combats, ceux que faisaient les pêcheurs de chez elle. Elle n'avait pas vu que Sherlock était également sorti de la cuisine et elle s'arrêta net, la pointe du harpon à quelques centimètres de son oeil droit tandis qu'il terminait sa phrase à propos du fauteuil. Complétement gêné, ses joues s'empourpèrent instantanément tandis qu'elle baissait l'arme d'un air désolée.
- Euuuhm pardon... je... je me suis laissée emportée... C'est juste que... ça fait maintenant quelques temps que je n'avais pas vu un tel harpon...
L'objet toujours en main, elle hésita quelques secondes avant de lui dire :
-Je vous l'ai dit... je m'appelle Kida... Avez-vous déjà entendu parlé du peuple de l'Atlantide ?
Elle préférait y aller molo. Cet homme était sans aucun doute l'homme le plus rationnel qu'elle n'avait jamais rencontré, sans compter Hercule Poirot si on ne considérait pas une recontre litéraire comme une "rencontre" en tant que tel. Elle savait que à la Surface, son peuple faisait office de "mythe", il y avait donc fort à parier qu'il paraisse un peu sceptique face à sa réponse.
- Voilà d'où je viens... je sais, ça peut paraître fou pour un Surfacien de votre genre enfin... je veux dire un... "scientifique" comme vous mais...
Non scientifique n'était pas un synonyme de "Surfacien" mais il n'était pas non plus question qu'il se sente insulté par ce mot qui englobait toute personne venant de la "Surface" à savoir... pratiquement tout le monde, le commun des mortels, les intelligents et les moins intelligents...
- Je suis arrivée il y a maintenant 3 ans parce que... parce que je voulais voir le monde...
Elle déglutit. Okay bon ça, c'était à moitié vrai. Oui, elle avait toujours voulu voir le monde mais on ne pouvait pas vraiment dire qu'elle avait entreprit ce voyage de son plein gré.
Sherlock Holmes
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Lorsque Sherlock était revenu dans le petit salon, il était comme à son habitude, perdu dans ses réflexions. Comment se faisait-il que son corps réagisse comme cela ? Pourtant, il avait rencontré de nombreuses femmes, et plutôt jolies. Angelika, Eulalie, Maara et bien d’autres. Pourtant, c’était quelque chose qui arrivait rarement que les ressentis qu’il avait subi quelques minutes plus tôt. Un parfum de rose remonta à la surface de son esprit. Irène Adler. Son estomac s’était noué. C’était pour cela qu’il avait toujours fuit les relations. Quand il se laissait emporter par une romance (car cela lui arrivait, après tout, il était quand même humain) elle se terminait toujours en drame. Et ce depuis l’enfance… Et à chaque fois, c’était Mycroft qui venait le chercher dans ses addictions. D’abord le chocolat, puis l’héroïne, en grandissant. Passant une main sur sa barbe naissante, il se rendit compte qu’il avait oublié sa tasse. Mais avant de faire demi-tour, il se retrouva nez à nez avec la pointe du harpon à quelques centimètres de son œil. Le poussant avec délicatesse à l’aide de ses deux index, il fixa Kida d’un air légèrement surpris. Cette façon de déplacer une arme à cette vitesse, il ne l’avait vu qu’une seule fois, c’était l’Amazone. La toisant un peu plus, il se décala pour mettre une bonne distance entre lui et le harpon. « Il vient de la Tribu des Wanas, de Morowali. Il n’est pas si ancien que cela. Je l’ai récupéré lors d’une affaire… Vous pouvez le garder. »
Il n’était absolument pas du tout matérialiste, et son appartement en était la preuve iréfutable. Revenant à nouveau à la cuisine, il prit sa tasse d’un air empressé puis revint dans le salon. Posant la tasse sur la table basse, le détective entreprit de dégager son fauteuil et celui qui avait appartenu à Watson. Le laissant libre, il s’affaira ensuite à faire du feu dans la cheminée. Quelques secondes après avoir mis une bonne dose d’alcool à brûler, un feu grondant répandit dans la pièce une chaleur intense. S’installant enfin dans son propre fauteuil tout en écoutant Kida parler, il croisa les jambes et joignit ses doigts devant son menton comme il le faisait habituellement lorsqu’il réfléchissait beaucoup. « Oui, je connais la légende… Enfin, j’ai aussi appris qu’ici, il y a une grande différence entre une légende et la réalité. J’imagine que c’est la même avec vous. »
Lorsqu’elle lui annonça qu’elle voulait « voir le monde » ses pupilles se dilatèrent comme en situation de stresse. Serrant un peu plus le harpon, l’Atlante eut quelques instant les yeux dans le vague. Ca y est. C’était revenu. « Pupilles dilatées, mains crispées sur le harpon. Bien qu vous ayez décider de voyager, de découvrir le monde, je doute que ce soit vous qui ayez pris la décision. Finalement, les Atlantes ne sont pas si différents des humains… Hormis peut être le fait qu’ils arrivent à soulever des objets plus facilement que vous, et qu’ils aient un pouvoir de séduction bien plus important que n’importe quel être humain non ? »
Il n’avait pas du tout dit cela comme d’habitude. Ce n’était absolu pas du cynisme, de la moquerie acerbe. Non c’était une réelle remarque. Car Sherlock était convaincu que son problème avec la tasse et dans l’entrée était dû au fait qu’elle n’était pas humaine. Elle ne pouvait avoir que des pouvoirs de séductions qu’il n’avait pas. C’était évident ! Sinon, il n’aurait jamais sombré aussi facilement dans les émotions comme il l’avait fait précédemment. S’enfonçant un peu dans sa bêtise et dans son ignorance sociale, il demanda comme un enfant qui demande un secret à un adulte : « Mais comment faites vous ? Vous avez des phéromones que nous les humains ne possédons pas ? Ou est-ce simplement de la.. Magie ? »
La fixant réellement intéressé par sa réponse, il garda cette expression d’homme satisfait, sûr de son hypothèse… Alors que la réalité devait être simplement beaucoup plus simple, et beaucoup moins complexe à la fois : il avait simplement des sentiments pour Kida, mais il ne le savait pas encore…
Je suis un sociopathe de haut-niveau, renseignez vous..
Kida
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Le détective lui décrivit le harpon comme venant d'une sombre Tribu dont Kida n'avait jamais entendu parlé. Il lui restait encore tant à apprendre de la Surface. Elle se nota mentalement le nom de cette Tribu dans un coin de sa tête, se promettant de chercher au plus vite un livre à la Bibliothèque de Storybrooke qui serait susceptible de la renseigner. Elle haussa cependant les sourcils en l'entendant lui proposer de le garder. Une telle générosité était plutôt rare chez les Surfaciens, rares semblaient ceux capable d'une coutume de l'offrande telle qu'elle la connaissait dans sa Cité. Mais il fallait bien avouer que cette offre était tout de même aussi étrange... il n'y aavit pas vraiment l'intérêt ou la fierté d'offrir dans son geste, simplement quelque chose de désinvolte comme s'il avait dit cela comme ça. Un peu gênée elle se força à préciser :
- Oh mais mon intention n'était pas du tout de vous dépouiller. Je... Je préfère que vous le gardiez...
Pour le moment au moins. Elle n'avait pas besoin d'un harpon de toute façon, elle avait sa lance et elle lui allait très bien. Elle pouvait être aussi utilise qu'un harpon mais cela, elle n'osa pas lui dire... pas tout le monde avait une lance chez eux... mais à bien y réfélchir pas tout le monde avait un harpon non plus. Elle prit ensuite le temps de commencer à lui parler de son passé, tandis qu'il allumait un feu de la manière la moins Naturelle qu'il soit, ce qui fit hurler le feu de douleur, assurément, poussant Kida à l'observer avec des grands yeux étonnés avant de replonger son attention sur l'homme assis en face d'elle, dans une posture plutôt étrange bien que familière à ceux qui lisait ses romans. Etait-il en train de l'analyser ? Elle était quoi ? Une expérience ? Une affaire ? Elle en avait connu un autre avec le même genre d'attitude et lui non plus n'avait pas hurler au scandale en entendant parler de l'Atlantide... bien au contraire...
Elle pinça les lèvres, contrariée, tout en observant de nouveau le feu tandis qu'il affirmait avec la plus grande aisance qu'elle n'était pas celle qui avait décidé d'entreprendre cette aventure. Elle n'aimait pas revenri là-dessus, parler de Poséidon... ou du moins pas avec ce degré de désinvolture quand on savait ce que le monstre avait fait. Elle avait ouvert la bouche en remplongeant ses yeux dans ceux de Sherlock pour lui affirmer que les Atlantes étaient bien plus différents que cela des Surfaciens mais sa réflexion sur un pseudo pouvoir qu'elle aurait dû posséder la laissa sans voix, l'obligeant à refermer la bouche quelques secondes et amorcer un mouvement de recul dans son fauteuil.
- Un pouv... de séduc... je vous demande pardon ?
Elle sentait la colère monter en elle. Pour qui la prenait-il au juste? Elle n'était pas une sirène ni même une fille de chaleur. Elle n'avait aucune prédisposition à ce genre de chose, enfin voyons tous les hommes étaient-ils donc monter sur le même modèle que Hadès ? Et pourtant Sherlock ne la voyait même pas dans sa tenue d'Atlante. Et c'est qu'il s'enfonçait en plus, lui parlant de phéromone et de magie.
- Je n'ai aucune abilité de ce genre monsieur Holmes.
Le ton était calme mais froid. Comment pouvait-il supposer une chose aussi absurde.
- Les Atlantes n'ont pas le même rapport à la Nature, ils ont une force plus développée et une durée de vie bien plus longue que vous autres Surfaciens, je veux bien vous l'accorder mais nous n'avons en aucun cas une faculté de séduction quelconque... Si c'était le cas, vous imagineriez bien que vous seriez forcément séduit et pourtant ce n'est pas...le cas... oh...
Elle commençait à comprendre où ils en venait. Elle avait commencé sa tirade de façon tout aussi calme et froide, un peu directive et sans aucun doute sèche mais les mots s'étaient perdus à mesure qu'elle comprenait ce qui était en train de se passer, jusqu'à cette onomatopée, sortie bien malgré elle. Sherlock Holmes était un homme de science, ne se basant que sur l'empirique, le savoir par l'expérience et voilà qu'il parlait d'une faculté de séduction sans en avoir aucune preuve hormis si... elle faisait naître en lui ce sentiment. C'était bien cela ? C'était ce qu'elle faisait naître ? Elle se sentait subitement rougir, ses joues s'embrasant bien plus à cause de la gêne qu'a cause du feu qui ronglait dans la cheminée. Elle termina sa gorgée de thé, reposa la tasse et se leva d'un bond.
- Je... je dois m'en aller... je... veuillez m'excuser.
Elle avait déjà fait deux enjambées jusque la porte, une de plus et elle disparaissait...