« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Sing Again [Fe]

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Anastasia Romanov
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

| Avatar : Ashley Clements

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Sing Again [Fe] 210704080453538741

| Conte : Anastasia
| Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov

| Cadavres : 7142



Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-08, 23:48 « Men are such babies »

L'épiphanie et sa traditionnelle galette qui avait fait son chemin jusqu'à Storybrooke, apparemment. Et la famille d'Anastasia ne coupait pas à la tradition car la rouquine en avait acheté une énorme pour l'occasion. Abigaëlle avait l'air de penser que c'était une bonne idée et avait demandé une part probablement plus grande que sa bouche et son estomac ne l'était. Ca, elle le tenait sans nul doute de sa maman qui n'avait jamais été la dernière à apprécier un bon dessert. Même Dimitri se montrait enthousiasme, lui qui pourtant n'aimait pas spécialement le sucre (allez donc comprendre comment c'est possible...). Et au terme d'une dégustation plus ou moins hâtive de la part des protagonistes, Anastasia avait trouvé la fève. Ou plutôt, elle avait trouvé un jeton bleu vif sur lequel on pouvait lire "SING AGAIN".
La jeune femme fronça les sourcils et tendit la fève - ou peu importe ce que c'était qu'elle avait trouvé dans sa part - à Dimitri :
- Elles sont curieuses cette année, non ?
L'intéressé n'eut pas le temps de répondre et, d'ailleurs, peut-être n'avait-il rien à dire de plus sur cette bizarrerie (celles-ci n'étant guère surprenants à Storybrooke), car leur fille s'était emparée de la couronne en papier pour la tendre à sa maman :
- C'est toi la reine ! chantonna-t-elle de tout son cœur.
Anya ne put s'empêcher de sourire avant de hocher la tête pour permettre à la petite fille de la couronner officiellement reine de la galette 2018.
- Et toi tu es ma princesse, renchérit la maman en envoyant un baiser à Abigaëlle.
Ses yeux malicieux croisèrent ensuite le regard de Dimitri. Anya marqua une pause infinitésimale avant de demander, mutine :
- Il reste une couronne et toute reine qui se respecte a besoin d'un roi. Me ferais-tu l'honneur ?
Non sans se départir d'un immense sourire, la rouquine avait déjà attrapé l'autre couronne et n'eut qu'à la déposer sur la tête de son fiancé qu'elle observa alors d'un air satisfait.
- Ca te va vraiment bien.
Elle avait alors totalement occulté le jeton étrange. Mais celui-ci ressurgit quelques jours plus tard quand elle reçut un bien étrange prospectus :

SING AGAIN - la grande soirée karaoké
Mercredi 17 janvier à 19h30 au Comic Burger*


*Entrée sur présentation du jeton gagnant de la galette des rois
**Ou sur justificatif prouvant que vous connaissez un gagnant

Anya n'arrivait pas à savoir s'il s'agissait d'une blague ou de quelque chose de sérieux. Une chose était sûre : ce prospectus aux couleurs criardes avait attisé sa curiosité et elle ne manqua pas d'en parler à Dimitri et son sourcil arqué. Si la jeune femme avait l'air enthousiaste à l'idée de chanter, on ne pouvait pas dire que ce soit forcément réciproque de la part de Dimitri. Ce n'était pas son truc et, au fond, Anya n'était pas surprise. Elle ne peut cependant s'empêcher de couler un regard vers son piano droit, preuve indéniable qu'il aimait néanmoins la musique. D'ailleurs, il jouait bien. C'était un talent qu'Anastasia avait été surprise de lui découvrir mais qui n'était pas sans charme, bien au contraire. Elle aimait l'écouter jouer mais ne s'était jamais laissée aller à l'accompagner au chant, se demandant si ce ne serait pas incroyablement ridicule. Ca marchait certes bien dans La La Land mais quid de la vraie vie ?
- Tu peux toujours venir m'écouter, lança finalement Anastasia.
Et le mercredi 17, un peu avant l'heure dite, la jeune femme se mit en route pour le Comic Burger. L'endroit avait ouvert quelques mois plus tôt mais Anya n'avait pas encore eu l'occasion de s'y rendre, ce qui redoublait sa curiosité. Si elle avait bien compris, c'était Dyson Walters qui l'avait ouvert et connaissant son passif avec les superhéros ce n'était pas bien surprenant. C'était peut-être l'occasion de se revoir, après tout. Ils ne s'étaient plus croisés depuis leur retour de Russie.
Anastasia arriva en avance, pourtant, l'endroit était déjà animé. Elle montra, un peu incertaine, son jeton à l'homme posté à l'entrée. Elle ne l'avait jamais vu mais elle savait déjà qu'elle ne pourrait pas oublier son enthousiasme et sa tenue pour le moins... fluo.
- Et nous avons une deuxième participante ! s'écria-t-il. ET CA...
- J ACHETE ! répondirent en chœur les employés et autres clients.
C'était un peu gênant mais Anastasia fit mine que ça ne l'était pas, au contraire d'une autre rousse, plus âgée, qui roulait ostensiblement des yeux, assise, seule, à une table. Anya, pour sa part, venait d'apercevoir Dyson qu'elle s'empressa de saluer avec un sourire chaleureux.
- Ca fait longtemps, déclara-t-elle un peu inutilement histoire d'amorcer la conversation. L'endroit a l'air sympa, c'est un chouette concept. Qui n'est pas sans rappeler comment nous nous sommes connus, ajouta la jeune femme avec un sourire entendu.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t5617-terminee-once-upon-a-r


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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-10, 09:18



Sing Again ?



Je connaissais la tradition depuis fort longtemps, celle de l'épiphanie, manifestement connue dans tous les mondes. Je l'avais compris l'année dernière, deux semaines après mon arrivée dans l'étrange bourgade de Storybrooke. J'avais alors l'habitude que ça soit une tradition tout à fait ordinaire, qui répétait les mêmes habitudes chaque année, à savoir une galette dans laquelle se trouvait la fève.
Ce que je n'avais pas encore compris l'année dernière, c'est que chaque jour qui étaient "ordinaire" était un jour de chance.

Au fil du temps, j'avais rapidement compris que l'atmosphère de Storybrooke contenait très peu de molécules d'ordinaire.

Cette année n'y échappa donc pas. J'étais encore chez Anita Jones qui, malgré ce que je lui avais fait part et ce qui avait éclaté dans la forêt, acceptait toujours de m'héberger. Je lui en étais reconnaissant, bien dépourvu hélas d'idées pour lui montrer ma gratitude, même si je me doutais bien que c'était pour mieux me couper la gorge si je faisais un pas de travers.

Oui, les gens étaient légèrement tendus depuis quelques mois à mon égard.

Malgré tout, c'était donc bien chez elle que je m'étais trouvé pour ce dimanche de l'épiphanie. Je doutais fortement que je puisse tomber sur la fève, l’événement était religieux et je doutais que Dieu veuille me sourire de nouveau depuis que j'avais pactisé avec le diable il y a fort longtemps, au point de m'accorder un tel signe.
Mais il fallait croire que Dieu croyait en la rédemption.
Ou que Dieu était une rock star qui adorait le karaoké.

Ce n'était pas une fève que je m'étais surpris à trouver sous ma dent, mais un jeton bien singulier. De couleur vert émeraude, il portait l'inscription SING AGAIN !, qui m'inspirait en effet une jaquette d'un jeu de karaoké que s'arrachent la population quarantenaire et cinquantenaire, prise dans un élan de nostalgie pathétique, désireuse de chanter de vieilles chansons qui devaient faire la honte de leurs enfants.

Hum... Je m'excuse, mon seigneur, pour cette remarque si telle est ta passion.

J'avais donc oublié la chose, et aucun malheur ne s'était abattu sur moi, ce qui me laissait croire que Dieu n'était pas rancunier ou qu'il était totalement d'accord.
Au fil des jours, je n'y avais plus pensé. Le jeton était toujours sur moi, je l'utilisais de temps en temps, machinalement sans toujours en avoir conscience, pour le faire virevolter entre mes doigts, comme un moyen discret d'exercer le minimum du potentiel magique que j'avais dans mes mains. Mais sa provenance m'étais totalement sorti de la tête, jouant avec comme n'importe qu'elle autre pièce, avant qu'une invitation m'y fasse repenser.

In the dark of the night, karaoke will find you

J'haussais les sourcils. Etait-ce une menace ? Le Seigneur était-il sur le point de bannir mon âme à coup de karaoké de vieilles chansons françaises pour punir mes remarques lors de ce jour saint ?

SING AGAIN - la grande soirée karaoké
Mercredi 17 janvier à 19h30 au Comic Burger*


*Entrée sur présentation du jeton gagnant de la galette des rois
**Ou sur justificatif prouvant que vous connaissez un gagnant

Je levais les yeux au ciel, me demandant si celui que je prenais pour dieu n'était pas en réalité l'organisation douteuse du JAHR.
Mais j'y étais allé. D'abord, pour éviter que Dieu ne vienne me trouver dans les ténèbres de la nuit avec du karaoké pour essuyer mes pêchés, des fois que l'invitations était sérieuse. Mais j'étais aussi et surtout curieux. La dernière fois que j'avais chanté, j'étais encore à la fois pathétique qu'amnésique, mais c'était la première fois depuis que j'avais perdu la mémoire que je touchais à de la magie, si bien que les souvenirs m'étaient revenu, voyant naître le nouvel homme que j'étais aujourd'hui. Si bien que je ne regrettais pas ce voyage inattendu, mais qui me laissait indécis sur ce que je pensais de tout ça. Qu'en avais-je retiré réellement ? Je n'étais pas bien sûr que ça allait me plaire, mais pour avoir des réponses à mes questions (et ne pas connaitre l'enfer plus tôt que je ne le devrais), je m'étais rendu, ce mercredi soir, à ce nouveau restaurant que j'avais déjà visité quelques fois.

L'établissement était bruyant, comme je m'y attendais, spécialement ce soir pour l'occasion. En entrant, je reconnaissais d'abord le visage de Dyson Walters, le propriétaire qui avait été maire pendant un mois à la démission de sa collègue, qui se démenait avec ses employés pour servir les clients de la soirée.
En balayant la salle du regard, j'eus l'agréable surprise de trouver, à la place à laquelle je l'avais rencontré pour la première fois, Deborah Gust, et ses cheveux impériaux. Un sourire sur les lèvres, il s'approcha donc naturellement.

Vous aimez donc cet endroit, voilà la deuxième fois que je vous y vois. Ou bien avez-vous reçu aussi cette étrange invitation ?

Il me semblait qu'elle accompagnait un ami, la première fois que je l'ai rencontré.
En réponse, elle me montra son jeton vert, identique au mien quoique plus clair, en l'agitant alors.
J'attends de voir qui va se ridiculiser sur scène. Vous, peut-être ?

Une expression amusée passa sur mon visage. Je ne sais pas vraiment. La dernière fois que j'ai chanté, je n'étais pas le même qu'aujourd'hui. Peut-être ? Peut-être que je vous surprendrais ?

Et j'eus alors le plaisir de lui voir un sourire en coin. Faites donc.
J'essaierai, dans ce cas.

Bien que mon attention était sur celle à qui je m'adressais, mon regard était resté sur la salle, et je pus ainsi reconnaître un autre visage. Puis-je vous laisser quelques instants ? m'excusai-je à Deborah. Et vous aurez certainement le plaisir, je l'espère, de me voir affronter cette scène... et votre regard.

Il était donc établit à présent que j'allais devoir chanter, c'était certain. En espérant que l’expérience ne soit pas mauvaise.
Inclinant alors la tête respectueusement, je me retirais donc sur ses dernières paroles. Tout le plaisir sera pour moi.

Je m'approchais alors de la table d'Anastasia. Si j'avais conscience qu'Anita m'offrait sa générosité et son hospitalité, c'était en partie pour mieux pouvoir me tuer en cas de besoin, je savais que la situation avec Anastasia était encore plus délicate. Elle avait bien sur était durant toute l'année pendant laquelle je n'avais pas mes souvenirs, mais le retour de ceux-ci n'avaient pas du tout amélioré la situation.

Bonjour, m'annonçai-je alors sans être brusque. Cet événement semble réunir beaucoup de monde, vous êtes la deuxième personne que je connais ici. Je me demande si Anita va venir.

Si dans cette phrase j'avais prononcé le nom d'Anita, c'était en réalité à Barthélémy que je pensais. Il me détestait, mais était pour autant la personne avec laquelle je désirais le plus renouer les liens. Ce qui était compromis. Mais je me doutais qu'il vienne de toute façon.

Ca va.... m'avait-elle simplement dit, installant par la suite un silence trop long pour ne pas être gênant. Merci. Je ne pensais pas vous voir ici. Vous avez pris gout au chant ?

J'haussais simplement les épaules. Je ne sais pas trop quoi penser du chant, cette aventure singulière semble à la fois si lointaine et si proche... J'ai accepté cette invitation par curiosité avant tout, je me demandais ce que ça allait donner. Si une organisation étrange comptait encore mettre des vies en danger ou si l’événement était innocent. Le chant, je ne sais pas vraiment si ça me ressemble à vrai dire.

Mon regard se dirigea alors, pendant deux secondes, sur Deborah un peu plus loin. Mais j'imagine que je le découvrirai aujourd'hui. Reportant alors mon attention sur elle, je continuais donc. Et vous ? Le chant est une discipline qui vous plait ?

J'aime bien, oui. C'est amusant quand c'est innocent.

Oh, je vois. Je sais à quoi vous pensez, le retour de mes souvenirs avait été assez brusque, mais n'ayez craintes, je doute que chanter aujourd'hui n'aide à un quelconque regain de puissance. Que je ne cherche pas de toute façon. Je n'ai ni l'envie ni le besoin d'être puissant.
Cependant, je fis un mouvement compréhensif de la tête. Mais la méfiance est naturelle. Je doute que vous ayez foi en mes mots dès aujourd'hui, c'est légitime. On se croisera sans doute de nouveau dans la soirée, mais si vous le permettez, je ne vais pas vous importuner davantage.

Il n'y avait pas à réfléchir davantage pour savoir que Anastasia ne désirait pas être en ma compagnie, ce qui était une réaction ordinaire et attendue. Je m'éloignais alors, sur le dernier Bonne soirée, qu'elle m'adressa, refaisant alors voler le jeton d'une main à l'autre, en continuant de balayer la salle du regard, curieux de la suite des événements.



Elsa White
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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| Conte : La Reine des Neiges
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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-10, 16:46

Libérée, délivrée....
ESSAIE MÊME PAS DE ME FORCER A CHANTER !


Je n'étais jamais soumise à la faim. Mon estomac était pourtant vide la plupart du temps, n'ayant plus de cuisiniers royaux me préparant de délicieux plats imbibés de sauces et de morceaux de poissons fumés pour subvenir aux besoins de mon appétit. Cela semblait être l'une des particularités de mon étrange organisme. Je vieillissais lentement. Ma température corporelle était toujours des plus glaciales. J'étais insensible à la morsure du froid. Et la faim m'était désormais inconnue. Je m'en estimais chanceuse.

Mais il m'arrivait parfois de céder au pêché de la gourmandise. J'avais toujours eu la dent sucrée. Le chocolat et la glace étaient des mets auxquels il m'était difficile de résister. Alors tandis que je me promenais en ville, à une heure où les rues étaient pratiquement désertes, j'avais eu énormément de mal à me détacher de la vitrine d'une petite échoppe dont les vitrines exposaient nombres de gâteaux et autres sucreries. Mon attention s'était tout particulièrement portée sur un étrange dessert rond et doré, sur lequel était posé une couronne de papier richement décorée de faux diamants. Un gâteau royal, voilà ce qu'il était. Un gâteau royal pour une reine qui n'avait pas manger une part de friandise croustillante depuis bien des années.

Je m'en étais donc offert un. Apparemment, c'était une quatre parts. Un gâteau à partager. J'avais pensé à la manger avec Anna et Aaron, mais je me refusais de leur rendre visite si je n'étais pas invitée. Quoi que j'aurai aussi pu leur passer un appel, mais il m'était toujours difficile d'utiliser mon téléphone portable. Trop de touches, trop... d'applications, comme Aaron les appelait. Cela n'aurait-il pas été plus simple de s'envoyer des courriers écrits sur des parchemins ?

Une fois installée dans la nouvelle demeure de glace que je venais tout juste de construire à l'orée des bois, je m'étais délectée de ce gâteau feuilleté et dont les couches de pâtes avaient révélés une crème épaisse au goût d'amande. C'était tout bonnement délicieux, bien qu'un ajout de chocolat n'aurait aucunement été de refus.

La surprise avait prit le pas sur la joie que me procurait le sucre et le beurre de ma part parfaitement coupée, quand je découvris en son centre une étrange petite chose placée là. Exprès, semblait-il. Après l'avoir nettoyé et déposé dans le creux de ma paume, je l'avais examiné attentivement pour en découvrir l'intérêt.

L'objet plat et rond était d'une couleur bleu royale, comme celle de mes yeux. Sur sa surface lice était inscrit deux mots en majuscules: SING AGAIN. Cela n'aida pas à dissiper ma perplexité. Pourquoi donc une telle chose se retrouvait dans mon gâteau ? Probablement que son concepteur ne savait pas bien faire son travail. Je décidais de le ranger dans un coffre, parmi les quelques babioles que je possédais. Qu'étais-je supposée faire d'autre avec, de toute façon ?

L'explication apparue quelques jours plus tard. Sur le pas de ma porte avait été déposé un papier coloré, laissé là par quelqu'un qui devait me penser intéressée par l'événement dont il faisait la promotion.

"Libérée, délivrée. Voici venu le temps de chanter.
Rendez-vous pour la grande soirée karaoké SING AGAIN
Au Comic Burger, le mercredi 17 janvier à partir de 19h30.

*Entrée sur présentation du jeton gagnant
**Ou si vous connaissez un gagnant et pouvez le prouver"


Un... Karaoké ? Qu'était-donc que cela ? La mention de la chanson qui avait été la mienne m'arracha un grincement de dents. Quand allait-on me laisser tranquille avec ce chant désormais connu de tous ?

Je n'avais pas particulièrement envie de me rendre à ce... Comic Burger. Il y avait des chances pour que du monde soit présent. Ce qui voulait dire de la foule. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été confrontée à plus de cinq personnes en même temps. Mais... Justement ? Peut être qu'il était temps de franchir cette barrière. Ma vie s'était bien améliorée depuis qu'Anna et moi étions désormais de nouveau en contact. La voix dégoûtée de Deborah dans mon oreille m'avait aussi beaucoup apporté. Ne seraient-elle pas toutes les deux fières de moi si je me présentais dans un endroit fréquenté, sans demander leur aide ?

La réponse m'avait paru être positive. Je m'étais donc rendue à ce Comic Burger, me perdant sur le chemin et ayant du mal à trouver l'endroit. Finalement, je réussis à entrer dans l'établissement. Et le regrettais aussitôt.

J'avais l'impression d'étouffer parmi tous ces corps moîtes qui se pressaient les un contre les autres pour tenter de trouver un peu de place. Un homme en costume et à lunettes ne cessait d'hurler qu'il achetait quelque chose, comme si je me retrouvais en pleine séance d'enchères. Je grimaçais à sa voix aïgue qui me faisait mal aux tympans. Pourquoi donc devait-il parler aussi fort ?

- Faîtes attention !

Mon regard glacial transperça celui d'un homme qui venait de marcher sur le bas de ma cape. Ne pouvait-il pas regarder où il mettait les pieds ? Surtout qu'il ne s'excusa même pas, préférant hausser les épaules et s'en aller sans demander son reste. J'en restais scandalisée. Les habitants de cette ville auraient bien besoin de s'acheter une éducation et du respect !

- Excusez moi. Excusez moi !

Je du hausser le ton pour tenter de me faire entendre par la jeune femme rousse assise à une table, seule. Enfin quelqu'un de respectable qui ne fourrait pas sa langue dans n'importe quelle bouche...

- Quel est cet endroit ? Et savez-vous ce qu'est un karaoké ? J'ai reçu une étrange invitation. Et un objet trouvé dans une part de gâteau. Êtes-vous dans le même cas ?

J'espérais ne pas être la seule à subir les indications peu logiques d'un papier trop coloré.


crackle bones
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t8708-sortez-les-manteaux-les-echarpes-les-gants-frozen-is-coming


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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-11, 15:06




Sing Again and againnnn ♫



C'est l'heure de découper Freddie ! Le pauvre ca fait depuis ce matin qu'il attend dans le frigo que tata Jezou vienne lui découper la vessie. Fallais bien découper Giselle avant. Oh, je vous ai dis comment ils étaient mourru ? Ces deux petites canailles avaient fait une super partie de jambe en l'air tellement vibrante qu'ils en sont tomber raide mort. Moi j'applaudis Freddie. Il avait fait une super belle performance quand même. De là à tuer son partenaire et soit même ...Il aurait du tester avec moi, je suis sur qu'il aurait vue les portes du paradis plus vite que prévu ! Attention les enfants, quand on fait du cheval sur son amoureux il faut savoir tirer les rennes délicatement. Sinon on finit comme Freddie et Giselle. Pub prévoyante pour la santé, appelé le 08 08 500 en cas de page blanche sexuelle.

▬ « Wouaaaah mais c'est pas des cuisses de grenouille que ta l'as mon pote ! » déclarais-je en sortant la tronçonneuse. Bah quoi ? Ça va plus vite. Oui bon, ça aussi tendance à refaire la peinture des murs et à effrayer les convives, mais j'aimais bien découper ses bras en morceaux. Je laissais tomber mes lunettes sur le coin de mon nez, un sourire mutin aux lèvres. «  Bon Freddie, tu prèfère le bras gauche ou le bras droit ? » Dis-je en réfléchissant. Il parlait pas beaucoup Freddie quand même. J'étais vexée par ce talent médiocre de la conversation. Je croisais les bras, en relevant un sourcil. D'habitude les âmes des corps défunts ce manifestait pour me répondre avant de partir rejoindre le monde des morts. Bon ça durait une journée et après ils partaient pour de bon dans le voyage pour l'inframonde mais …

▬ «  Non mais je sais que tu es là Freddie hein. Je sais que tu m'observes avec tes petits yeux vicieux. Viens, viens par ici ! T'es pas encore partis aux pays des morts, je le sens. » l'appelais-je en me tournant, les mains écartés dans laquelle l'une tenait toujours la tronçonneuse en mains. Une lueur blanchâtre apparu près du corps, révélant un type blond aux traits aquilin. Il avait pas l'air très content, et me dévisageait profondément. Bah quoi ? C'est pas de ma faute si je devais jouer à tétris avec ses organes hein. Moi je faisais que mon boulot ! Puis si il était pas content, je me chargerais moi même de me m'occuper d'une certaine partie en première pour le faire râler. Son visage fantomatique fixait le corps. Enfin, son corps. C'est drôle de dire qu'il avait l'air encore plus pâle que ce qu'il était censée être ?

« C'est gênant. Vous m'avez déshabillé. » commenta t-il.

▬ « Mais non j'ai déjà tout vue ! Y'a plus de gênance c'est bon ! Tu veux te découper tout seul ? Ah non j'oubliais, t'es un mort. Alors on va mettre un peu de musique ! » M'écriais-je, effectuant un pas pour me retrouver aussitôt devant le lecteur et d'appuyer sur le bouton. La musique s'élévait dans le laboratoire. J'appuyais à fond sur le son qui explosait entre les murs de la morgue. Mes pieds joignirent la musique dans un petit pas de danse, glissant sur le sol pour revenir vers le corps.

« Vous allez vraiment me découper en vous dandinant comme une dinde de thanksgivings ? » S'écria t-il, mortifié. Wouah l'autre ! Elle s'est vue la citrouille d'Halloween qui a clamser parce qu'elle savait pas contenir ses ardeurs d'étalon ? Je lâchais un petit rire en jouant des sourcils avec sournoiserie. Ma mains avait attrapé le scalpel, alors que je continuais de me dandiner en chantant. Je le positionnais au niveau du sternum, et un filet de sang apparu lorsque je fis glisser la lame jusqu'au thorax. Freddie lâcha un crie répugné. Je pris un écarteur et le positionnais sur chaque extrémité pour ouvrir le torse le plus grand possible. J'entendais Freddie lâcher un couinement de souris. On fait plus le malin là, hein ? « Vous faite quoi avec mes poumons ? Mais arrêtez !!! »

▬ « Eh, regarde, si je fais ca, on dirait un papillion qui vole ! » déclarais-je en bougeant chaque partie des poumons pour imiter un oiseau dans les airs. Un bel oiseau tout rouge ! Je me demande si il volait ...Je me retournais et lançais le poumon dans les airs. «  ATTRAPE FREDDIE ! » criais-je dans la morgue, hilare. Il eu le réflexe de mettre ses mains en avant, mais le poumon passa à travers lui et vint s'écraser sur le sol. Je lâchais un rire et tombais à la renverse en frappant le sol, secoué de spasme. Mon rire redoubla d'intensité face à son visage épouvanté. Il pouvait pas le rattraper c'était un fantôme !

« MAIS CA VA PAS ? C'EST VOUS QU'ON DEVRAIT DECOUPER PAUVRE FOLLE ! ARRETEZ DE JOUER AVEC MES POUMONS ! » s'egorgea t-il. Je chassais une larme qui roulait sur ma joue et me relevait en continuant de rire, j'avais mal les boyaux moi.

« T'es pas doué. Je les ramasserais après. » répondit-je en me penchant de nouveau sur la cage thoracique de nouveau ouverte. Alors, qu'est-ce qu'on allait prendre hein ? En m'amusant à passer le scalpel au niveau du thorax, je touchais sans faire exprès une artère qui m'explosait en pleine tronche. «  AH PUTAIN ! » m'écriais-je en bondissant en arrière, couverte de sang. Trop tard. J'étais injecté de sang des pieds à la tête. Je voyais plus rien dans mes lunettes. Je tournais un visage contrit vers Freddie. « C'est de ta faute ! » l'accusais-je avec mon scalpel. Il l'avait fait exprès de me punir pour les poumons. Sur lequel je marchais sans faire exprès. « Oh je suis désolé ... » m'excusais-je.

« MA FAUTE ? PAUVRE FOLLE ! Vous avez mérité ce qui vous arrive, ET ARRETEZ DE JOUER AVEC MES POUMONS ! »

▬ «  Oh mais attend …. » laissais-je échapper lorsque mes doigts trifouillais l'intérieur de son torse. Je refermais ceux ci sur ...un espèce de jeton bleu que je saisie. Je chassais les goûtes de sang et de reste de nourriture du doigt pour y lire :

SING AGAIN

« Ah c'était donc ca cette sensation de pierre qui tombe dans l'estomac ... » commenta Freddie. Je me tournais vers lui, agitant la fève entre mes doigts.

« Bah alors on avale pas comme un grand garçon ? » dis-je, malicieuse. Je gardais le jeton dans ma poche et sortait la tronçonneuse alors que Freddie ce mit à hurler comme un beau diable sur mes rires hilares.

« LAISSEZ MON VISAGE TRANQUILLE ! »

~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

D'après Freddie, le jetons était une invitation pour un karaoké. Du coup j'avais délibérement volé son prospectus ainsi que les instructions qui étaient notés avec soin dessus :

Shut up and sing with me
Rendez-vous à la grande soirée karaoké
Au Comics Burger le mercredi 17 janvier à partir de 19h30*

*Entrée uniquement sur présentation du jeton gagnant de la galette
**Ou si vous connaissez l'un des gagnants


Mais oui, j'y allais pour Freddie ! Il fallait bien que quelqu'un continu de vivre à sa place, hein ! Je gardais le jetons dans ma mains et m'amusait à le lancé pour le rattraper. Jetons s'éloignais avec lenteur et redescendait avec lenteur quand mon regard ce posait dessus. Ce qui me permettait de le rattraper sans aucune difficulté. Je m'approchais du Comic Burger. Une certaine fierté enflait dans ma poitrine lorsque je reconnaissais les héros gravés dessus. Il y avait Wonder Woman. Aka mon portrait. MAMAN ETAIT DE RETOUR ! Cette fois ci je comptais bien récupéré mon costume. Il me manquait beaucoup trop. Même si la bague qui habritait le bouclier ornait toujours mes doigts. A coté d'une autre bague plus ...troublante. Je savais pas qu'on pouvait ce marier deux fois. J'avais deux mari. Un qui m'avait tué, et un autre qui sans doute ...l'aimerais bien. Un sourire malicieux s'installait sur mes lèvres lorsque mes yeux ce posait sur un beau spécimen.

▬ « Bonsoir. » fit-je d'une voix suave, alors que je m'étais approché du bel étalon devant la porte. Un sourire enjôleur vint capturer le regard de l'homme, qui me sourit à son tour. Oh. Ce beau visage, ce beau sourire, ces muscles ...ils en faisaient vibrer mon être. J'appuyais mon index sur son torse, battant des cils comme une biche égarée et souriant comme une dangereuse panthère. « Vous êtes mon cavalier pour la soirée ? » fit-je avec un ton hypnotiseur. Cachant difficilement sa senbilité à mes douces et délicieuses avances, il ce laissa attendrir par les gestes séduisants.

« Je suis Nicolas Archambeaud. Bienvenue à la soirée Sing again ! » Oh. Le petit accent Quebecois sexy sonnait comme une douce mélodie à mes oreilles. Il lâcha un rire nerveux à ma proposition. « Je n'ai pas de cavalière donc ...Pourquoi pas ? » Dit t-il en haussant les épaules. Avec un regard des plus delectable et enchanteur, je lui fis signe du doigt de me suivre. La soirée s'annonçait ...intéressante. Il y avait du monde dans le Comic Burger. Je reconnaissais même mon portrait en Wonder Woman. Ca me tordait le cœur tellement le costume était devenu une partie de ma personnalité. Un vide qui comblait ma misérable vie, et qui me permettait de me sentir importante et aimé, pour une fois, dans ma vie ...Je fis signe à mon cavalier de me suivre, avant de repérer une chevelure rousse.

▬ « ANYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
M'egosillais-je en fonçant sur elle et en la serrant tellement fort dans mes bras que j'avais eu peur de l'étouffer sur le coup. « Comment ca va ? Eh, t'es encore plus rousse qu'avant!ta fais une teinture ? Mais …DYSON ! » hurlais-je en suite, disparaissant en quelque seconde comme un fantôme pour trouver mon meilleur amie et lui sauter dessus. Son dos buta contre une table et je me retrouvais à cali-fourchon sur son torse, le menaçant de mon petit doigt. « Mon costume ! Je veux mon costume ! Je me force pas à extirper tes yeux de leurs orbites avec un curre dent ! » grognais-je, calant mon front contre le sien et appuyant un regard noir en son encontre. Une fois ma colère passé, je lâchais un sourire joyeux et me dégageait pour lui attraper la nuque et le plaquer contre moi dans le but de le serrer dans mes bras.

▬ « Comment je suis trop contente de te revoir ! » déclairais-je. Puis j'administrais une tape dans son nez. « Je veux récupérer mon costume ! » dis-je en croisant les bras. Mes yeux s'égarait vers une tête blonde que je connaissais. «  Eh ! Mais c'est la reine coincé des neiges ! Comment ca va mon lapin ? » ironisais-je en lui offrant un sourire carnassier. Cette femme me prenait pour le diable en personne, parce qu'avec Callio on c'était ...un peu amusé avec elle en la droguant dans un centre commerciale la nuit pour qu'elle ce lâche un peu. Si Maria paraissair coincé, je peux vous dire qu'Elsa c'était la nonne en personne. Ses yeux semblai s'exorbité quand ils ce posèrent sur moi, et je cru même l'entendre dire «  Démone » en mon encontre. Je lui fis coucou avec un gros sourire en riant, avant de rejoindre Dyson et Anya.

▬ « Bon, quand est-ce qu'on commence le strip Mario Kart ? »
Ah parce que c'était pas un strip Mario Kart ? « Un strip karaoké alors ? » Non, non plus ? Un karaoé normal ? Oh mais ca le faisiat aussi hein ! Moi j'étais une déesse du chant. C'est dommage que Callio était pas là. J'avais pas de partenaire de crime, avec qui j'allais pimenter la soirée hein ? Avec qui j'allais faire les quatre cent coups ? Mon regard ce posait sur une brune légérement plus grande, -vous croyez qu'elle faisait la taille d'une montagne?- au traits divinement envoutant et au allure quelque peu ...féline. Mon volu était jeté. Ca allait être elle ma partenaire d'un soir !




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________________________________________ 2018-01-12, 15:10

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On a cassé Carlisle O_o

Depuis qu’il connaissait Antropy, il y avait bien des traditions ridicules, stupides ou bien juste populaire que Carlisle avait du subir, mais jamais il n’aurait songé que l’une d’entre elles ne le propulse dans l’un des lieux de bas étages de Storybrooke. Rien que l’extérieur lui donnait de l’urticaire, à s’en gratter jusqu’au sang. Cette façade si… Adolescente, si pathétique, tant de couleurs criardes et de phares aveuglants, tentant de masqué à la lie de l’humanité l’effroyable endroit dans lequel elle se trouvait.

Et lui attendait. Patiemment.

Antropy n’était pas toujours le plus ponctuel mais en telle circonstance, Carlisle aurait vraiment aimé qu’il le soit. Il avait déjà fait l’effort de manger cette infâme tarte dont le roux s’était littéralement couvert (ce qui était bien normal avec de la pâte feuilleté, selon lui) beaucoup trop sucrée pour manquer de perdre une dent sur ce jeton risible et immonde nommé ‘fève’…. Quand il avait grogné de douleur, Antropy lui avait exulter de joie, levant ses deux bras en l’air pour signifier sa joie avant de lui enfoncer une couronne de papier grossière sur la tête. Si cela avait été quelqu’un d’autre, probablement aurait-il finit dans un bac d’acide et l’on aurait plus entendu parler de lui, jamais. Mais… Pour être franc, Tasha s’était montré joyeuse et babillante lors de ce repas. Et il n’avait pas vraiment eue le coeur à s’énerver.

Bien qu’il eue voulu intenté un procès à l’immonde imbécile qui avait choisi pareil cailloux en guise de fève !

Agacé, Carlisle fit claquer sa langue contre son palet, cherchant dans sa poche pour en extraire l’ovale de sa poche. C’était un jeton de la taille d’une phalange, de couleur nacre, où était inscrit en relief ‘SING AGAIN’. Malgré lui, Carlisle ne put s’empêcher de ressentir un vague malaise, quelque chose de diffus et d’incompréhensible, en fixant cette petite chose. Cela lui rappelait désagréablement quelque chose, mais quoi ? Cela le perturbait grandement. Car Carlisle n’oubliait jamais rien. Ce qui était d’autant plus troublant.

Son portable vibra dans sa poche et il finit par le sortir, toujours au volant de sa voiture.

promis juré je suis là dans cinq minutes

Le même message, la ponctuation en moins, que quinze minutes auparavant. Malgré lui, Carlisle soupira bruyamment comme pour lui même. Si il l’avait cherche comme prévu, il n’aurait pas eue à attendre depuis tout ce temps et ils ne seraient que plus rapidement encore partie de ce lieu grotesque ! Certes, il n’aurait probablement pas pu s’empêcher de jeter une remarque acerbe à Skyrunner, mais au moins ils auraient été l’heure. Carlisle avait une sainte horreur de ce jeune homme. Non seulement parce qu’Antropy sentait la cigarette à plein nez -et en avait le goût- pendant plusieurs heures voir jour, mais en plus parce qu’il dégageait un tel aura d’apitoiement que Carlisle ne pouvait guère le supporter.

Et quitte à choisir, il aurait même préféré passer sa soirée avec Skyrunner plutôt que de se retrouver là. Pourquoi avait-il fallut qu’Antropy ouvre le courrier ? Ce n’était jamais lui qui le faisait, dans un accord tacite avec son mari pour ne pas tomber sur des informations confidentielles ou encore pour préserver son innocente ignorance de son métier, mais ce jour là, probablement à cause de la couleur terriblement voyante de l’enveloppe -rouge rosé- Antropy n’avait pas pu s’en empêcher, pas plus qu’il n’avait pu s’empêcher de rire en lisant l’intitulé du carton, destiné à Carlisle.

-C'est la fête, c'est la fête, service garanti impec!
SING AGAIN - la grande soirée karaoké
Mercredi 17 janvier à 19h30 au Comic Burger*

*Entrée sur présentation du jeton gagnant de la galette des rois
**Ou sur justificatif prouvant que vous connaissez un gagnant


Le roux eue une moue, avant de hocher la tête.

-C'est pour çaaaaaa que ta fève était bizarre!

Un peu vexé, Carlisle lui avait prit le carton de main, avant de le jeter, ce qui avait provoqué un scandale tel, qu’il avait finit par devoir promettre qu’ils iraient tout les deux. Carlisle n’avait pas vraiment parler de son ‘aventure’ au royaume des fous de la chanson, mais Antropy savait que Carlisle savait chanter et aussi qu’il se refusait à le faire en publique. Alors l’idée qu’on l’invite lui à une soirée karaoké ne pouvait être qu’un bon présage qu’il s’était empressé de prendre pour eux deux. Pourquoi grand Diable l’avait-il écouté ? Il n’avait pas la moindre intention de chanter, et moins encore de venir dans ce trou à rat. C’était… Juste agaçant.

Faisant encore claquer sa langue contre son palet, il finit par sortir de son Audi, la verrouillant avant de se diriger vers l’entrée, d’où s’échappait déjà des basses beaucoup trop fortes et des grésillements à en faire gémir le plus sourd des auditeurs. Rapidement, il sortit son téléphone, envoyant rapidement un message à Antropy. C’était une règle simple, ne jamais rester ‘trop’ au même endroit. Il avait attendu bien assez longtemps dans sa voiture.

Sobrement, sans rien ajouter, il montra son carton et on lui indiqua un homme à lunettes qui semblait être tailler pour faire le pitre. Fantastique…. D’un pas rapide, il vint près de lui, lui tendant le carton.

-Mon ami doit me rejoindre, il est roux, vous le remarquerez tout de suite.

-Oh mais que vois-je, un autre participant! s'exclama-t-il, avec un sourire si faux que Carlisle faillit perdre contenance. Et ça...

-J'ACHETE répondit un choeur provenant de partout à la fois, et Carlislese demanda vraiment dans quel sombre et stupide piège il venait de se jeter.

D’un pas raide, il se dirigea vers le canapé le plus ‘stratégique’, donnant la fois vue sur l’entrée et sur la sortie, ainsi que sur les portes des utilités et vers la porte donnant dans les cuisines. Face à lui une table suffisamment robuste pour soutenir les premières balles.

Bien. Avec son arme sur son flanc, il se serait presque senti en sécurité… Faisant claquer sa langue contre son palet, il commanda un Manhattan. Sans glace.
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________________________________________ 2018-01-12, 22:02

I LOVE SINGING
Sing again Kara



« Kara, viens, on mange la galette ! T’en auras pas sinon ! »

Je pose mon macbook ouvert sur mon dernier article sur mon lit et descend rapidement au rez de chaussée. Je pose mon regard sur Barry presque couché sur la table. Les bras croisés sous la poitrine, je souris avant de prendre la parole.

« Tu essaies de voir où est la fève frérot ? Tu sais que c’est de la triche ? 
- Il aime bien tricher toute façon.
- Nia nia.
- Oh oui, ça c’est une réplique de vrai mec. »

Je ris légèrement et m’approche de la table alors que Cait’ viens avec les verres de lait. Découpant la galette, je dépose une part dans chaque assiette avant de m’installer. Une fois tous prêt, nous croquons tous en même temps dedans et je manque de peu de me casser une dent sur la fève.

« Che l’ai uch. »

Je me saisis de la fève entre mes dents et la sort rapidement avant de la regarder après l’avoir nettoyée sous l’eau. Barry s’approche et prend la fève avant de la regarder attentivement.

« C’est nul, on dirais un jeton pour les jeux vidéos. Bleu nuit, c’est moche comme couleur mais bon. Je peux le garder ?
- Nan, c’est moi qui l’aie eu, alors je garde la fève ! »

Je souris légèrement et prend la fève des mains de Barry avant de la glisser dans ma poche. Finissant ma part de galette des rois, je range mon assiette et monte finir mon article avant de l’envoyer au journal. Une fois fait, je ferme l’ordinateur et m’étire sur le lit. Posant ma main sur le collier autour de mon cou, je souris. Depuis que je le portais, ma télékinésie ne se déclenchait plus à n’importe quel moment et c’était vachement plaisant.

J’avais finalement passer l’après-midi à l’extérieur avant de rentrer à la tombée de la nuit. Regardant le courrier, je me saisis rapidement d’un prospectus qui m’attira le regard.

Can’t say how the days will unfold
Rendez-vous à la soirée spéciale KARAOKÉ
au Comic’s Burger le mercredi 17 janvier à partir de 19h30*

*Entrée uniquement sur présentation du jeton gagnant de la galette
**Ou si vous connaissez l'un des gagnants


Une soirée karaoké ? Et papa ne m’en a même pas parlé ? Il fallait que j’y aille. Heureusement que j’avais trouvé la fève. Entrant dans le studio, je rejoins Barry et Oliver dans leur chambre.

« Vous faites quoi ?
- On attaque le dixième épisode de Stranger Things.
- Ok. Vous avez pas vu Cat’ ?
- Dans le salon. »

Bon vu le degrés d’attention que mes frères me portaient actuellement, j’aurais plus de chance avec ma soeur. Je descends au salon avant de sourire en la voyant.

« tiens, y’avait du courrier et je vais à une soirée karaoké mercredi ! »

Elle me sourit et prend le courrier avant que je ne monte dans ma chambre pour me reposer.

———————————————————————————————————————

Habillée d’une robe rose poudrée assez jolie que j’aimais bien porter, je pousse la porte du Comic’s Burger avant de regarder autour de moi. Il y avait pas mal de monde mais autant lancer la conversation non ? Et puis, j’espérais tomber sur mon père, il fallait absolument qu’il me dise pourquoi il ne m’avait pas parlé de cette soirée. C’est quand même son restaurant de base non ?

Je me dirige vers une jeune femme rousse, souriante.

« Alors vous aussi vous êtes là à cause de la fève ?
- On dirait bien. Ca doit être un genre de soirée privée. Vous êtes la deuxième à me demander; C'est pas un truc courant ici ? dit-elle en secouant son jeton bleu entre ses doigts.
- Non, enfin on est à Storybrooke remarquez, tout est possible. Cependant, je pense que mon père m'en aurait parlé. dis-je avec un léger sourire.
- Votre père ? Elle regarde en direction de Dyson. Ce serait pas Dyson, des fois ? dit-elle surprise, bien qu’elle essaie de le masquer.
- Ouep, c’est mon père même s’il a l’air plus jeune que moi.
- Eh bah dites moi... Il en a d'autres des surprises comme ça ? Non pas que ça me regarde en fait. Moi c'est Anya.
- J'ai deux frères et deux soeurs de mon âge dis-je avec un léger sourire. Et enchantée de vous rencontrer, moi c'est Kara. Je lui serre la main avant de reprendre J'espère que ça va pas être un truc bizarre.
- A priori c'est juste une soirée karaoké, ça ne peut pas faire de mal. Et puis....sinon ce sera la faute de votre papa. dit-elle en me faisant un clin d’oeil.
- Je suis d’accord. dis-je en souriant avant de voir mon père Excusez-moi, je vais justement parler à mon père, on se croisera sûrement au cours de la soirée. »

Je souris à Anya et me dirige vers mon père avant de l’accoster.

« Pourquoi tu m’as pas dit que tu faisais une soirée karaoké papa ? lui demandais-je en lui montrant mon jeton.
- Pour tout te dire je ne suis pas très certain de l'origine de l'organisation qui est venue organiser ça ici. me dit-il sur le ton de la confidence avant de reprendre plus haut Je suis content de te voir ici. Tes frères et soeurs ne sont pas venus ? »

Je ris légèrement avant de reprendre la parole.

« Nope, Barry et Oliver ont préféré regarder Stranger Things et les filles voulaient sortir ailleurs.
- Barry et Oliver tiennent beaucoup de moi pour ce qui est des séries. dit-il en souriant Comment ça va ?
- Oui c’est clair ! dis-je en riant avant de reprendre mon sérieux Je dors mal en ce moment, j'ai très souvent mal à la tête mais grâce au collier que m'a donnée Regina, j'arrive à gérer ma télékinésie.
- Bien, c'est déjà bon signe, ça. Tu pourras te changer les idées ce soir, c'est cool.
- Ouai ! et je compte sur toi pour chanter avec moi pour que je te prouve que je chante mieux que toi ! dis-je en riant avant de voir une place libre Bon je vais aller m'asseoir, je compte sur toi pour m’encourager.
- Haha, compte là dessus ! dit-il en riant. »

Je lui souris et me dirige vers la table de libre avant de m’y installer, consciente que quelque chose clochait, je trouvais ça bizarre…mais bon, on allait bien voir.
crackle bones
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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-13, 22:59

sing again
I'm singing in the rain, just singing in the rain. What a glorious feelin', I'm happy again. I'm laughing at clouds, so dark up above. The sun's in my heart and I'm ready for love. Let the stormy clouds chase everyone from the place, come on with the rain. I've a smile on my face, I walk down the lane with a happy refrain. Just singin', singin' in the rain.
La scène de crime n'était pas belle à voir. Un véritable massacre. Une nature morte jonchant la table de la salle à manger. Victimes d’une sauvage gloutonnerie, des boîtes pâtissières exposaient leurs cadavres encore chauds. Éventrées, éviscérées, vidées de leur essence propre, elles offraient au monde leurs béants squelettes de carton. Le coupable, ou plutôt la coupable ? Il ne pouvait y en avoir qu’une : le cauchemar des pâtes feuilletées, la serial killeuse de la frangipane.
J’avoue, j’avais un peu forcé sur les galettes. Mais comprenez-moi, elles l’avaient bien cherché aussi ; à me narguer éhontément derrière les vitrines des boulangeries, avec leurs corps croustillants et brillants comme des fruits défendus… J’en salivais encore. Alors oui j’avais craqué. Mais j’avais fait le bonheur de quelqu’un. Moi (et le boulanger accessoirement). Et ça, ça n’avait pas de prix. Le dos enfoncé dans la chaise, je laissais jouer mes doigts avec une couronne en papier doré. Minute papillon. S’il y avait des couronnes, ça voulait dire qu’il y avait aussi des fèves… Ah c’était donc ça ces petits morceaux croquants. Je me disais aussi que pour des morceaux de sucre, c’était bien dur. Tant pis. J’avisais une dernière petite galette, esseulée, oubliée derrière les boîtes de ces défuntes congénères. Je ne pouvais décemment pas la laisser dans cet état-là. Ç’aurait été trop cruel. Alfred arriva sur ces entrefaits, dans son impeccable uniforme. Je ne l’avais jamais vu avec la moindre tache sur son costume. Il me signala qu’un certain Mr. Johnson était passé pendant que je dévalisais la boulangerie. Apparemment, il souhaitait que je le contacte au plus vite pour m’entretenir avec lui. Je poussai un soupir exaspéré, rejetant ma tête en arrière. Je savais parfaitement ce que voulais ce parasite de Johnson. Il avait flairé une magouille ridicule dans une vente de contrefaçons (des Degas si mes souvenirs étaient bons), et il avait besoin de mon “soutien”. Sauf que, problème, je me contrefichais de son affaire. Il pensait que c’était le coup du siècle alors que l’entreprise était d’un pathétique affligeant. Je ne m’étais d’ailleurs pas gênée pour le lui dire lors de notre première entrevue. Je l’avais alors chaleureusement envoyé paître, mais il fallait croire que le cabot avait le crâne dure. Laisse couler. Si jamais il revient, accueille-le avec la carabine… Oh tiens, prends un bout de galette. Je n’avais plus envie de frangipane. Aussi partis-je récupérer une assiettée de gâteau aux fruits rouges dans la cuisine. Quand je revins dans la cuisine, Alfred tenait une espèce de petit jeton entre ses doigts. Haha bien joué mon Fredo ! Ni une ni deux, je lui enfonçai une couronne dorée sur la tête. Sans se départir de son flegme légendaire, mon majordome retourna à ses occupations, le cercle cartonné toujours en place. Bon, ce n’était pas le tout, j’avais une sieste qui m’attendait. On ne dirait pas comme ça, mais manger, c’était épuisant.

Pleased to meet you, hope you guessed my name
But what's puzzling you, Is the nature of my song ♪
SING AGAIN - la grande soirée karaoké
Mercredi 17 janvier à 19h30 au Comic Burger*
*Entrée sur présentation du jeton gagnant de la galette des rois
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Ça par exemple. Je venais de passer le pas de la porte quand la pointe de mon stiletto avait buté dans une enveloppe. J’haussai un sourcil vaguement intrigué. Ainsi donc cette ville aussi insipide qu’une soirée sans champagne tentait encore de relancer son potentiel attractif. Les derniers efforts désespérés dans l’agonie. Ça avait quelque chose de tragique. Soudain, un détail me revint en mémoire : Alfred ! criai-je. Tu as gardé ta fève ? Mon précieux domestique était du genre à tout conserver, étiqueter, ranger par ordre alphabétique, par couleur ou ce que vous voulez. Un as de l’organisation. Et, évidemment, il avait toujours la fève. Il l’avait même nettoyée, c’est vous dire l’efficacité du gars. Je me saisis donc du jeton sur lequel étaient inscrits en lettres capitales les mots “sing again”. Pas de doute, tout était lié.
Je n’étais pas une mordue des karaokés et autres activités pour prolétaires en manque de sensations fortes, mais j’avais pour principe de profiter de chaque cadeau que la vie me faisait. Ca pouvait paraître assez épicurien dans la formulation. C’était tout simplement par pur opportunisme. Saisir la moindre occasion, la moindre bouchée de vie. La croquer à pleines dents avant que les asticots ne croquent votre dépouille. Tout de suite moins charmant. Alors soit, va pour le karaoké. Au pire des cas, je trouverais bien un bout à grignoter. Ce fut sur cette pensée que je m’engouffrai dans ma Rolls Royce Wraith d’un noir rutilant. Je fis vrombir le moteur et, pendant que je sortais le véhicule du parking, je tirai une cigarette de son paquet avec les dents.

Les pneus crissèrent sur l’asphalte tandis que je freinais devant l’enseigne du Comic Burger. Je ne ferai aucun commentaire sur ce nom. Ma vitre teintée se baissa pour que je puisse étendre le bras à l’extérieur. Un homme se tenait devant ma portière. J’attendis qu’il me regarde droit dans les yeux pour faire tomber la cendre de ma cigarette sur sa chaussure. Son visage outré m’arracha un sourire acide. On ne se plante pas devant ma portière, jamais. Désolée pas désolée.
A peine eus-je pénétré dans l’enceinte de l’établissement que je fus agressée par des effluves de niaiserie. Pitié dites-moi qu’ils ont de l’alcool au bar. Je ne tiendrais pas longtemps ici sans au moins deux grammes dans le sang. Un homme de petite taille (apparemment on n’a plus le droit de dire nain) s’avança vers moi. Je coupai court à toute tentative de discussion d’une main devant sa face. Je ne parle pas aux hommes de moins d’un mètre soixante-quinze. Puis je traçai ma route jusqu’à une table occupée par quelques jeunes qui, vu leurs airs très inspirés, auraient mieux fait de cotoyer plus souvent les bancs de la fac. D’un “psssht” sec, je les fis déguerpir. Votre meilleur rosé, commandai-je à un serveur qui passait par là. Ou le moins mauvais, selon ce que vous avez. En attendant mon verre, je laissai mes yeux balayer la foule. Alfred m’avait demandé de saluer de sa part un certain Mr… comment m’avait-il dit déjà ? Un nom qui sonnait comme de l’électroménager. Ça me reviendrait. Ou pas. Enfin, mon rosé frais arriva. Pas trop tôt, j'avais besoin de noyer ma consternation.
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« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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________________________________________ 2018-01-15, 11:45 « Cours Dydy, cours ! »



Sing Again !



Quelque chose de grave s'était produit. De très très mauvais.
Il était 5h du matin ce jour-là, lorsque je m'étais rendu dans le Comics Burger, deux heures avant l'ouverture, en trombe, le corps envahit de bleus, avec quelques filets de sang qui manquèrent de peu de tacher le sol. A cette heure-ci, il n'y avait que Clark de présent : Clark était le cuistot, qui passait certainement le plus de temps ici, rendant le passage secret de la Magic League beaucoup plus sécurisé.

J'avais eu de la chance, le combat n'avait alarmé personne. Que ce soit la police ou de simples civils. Personne ne devait savoir ce qu'il venait de se passer. Il fallait que je résolve cette affaire une bonne fois pour toute, et si les gens étaient au courant de ce qui était arrivé, ça allait me ralentir.
Sauf que c'était beaucoup trop grave pour que ça puisse rester secret. J'avais informé seulement quelques personnes par la suite. Ce jour là, dans l'immédiat, c'était Clark qui avait été informé de ces événements. Nous avions alors réfléchi ensemble : comment faire pour garder le secret, que les gens ne murmurent pas ça et là une rumeur qui pourrait s'étendre sur toute la ville ?

Il fallait distraire les gens à l'exact opposé du lieu en question. Et comme par hasard, une étrange visite ce matin là avait répondu à cette attente. En attendant des pas approcher, je m'étais transformé en Oswald avant de redevenir humain, soignant toutes mes blessures en m'habillant de l'uniforme du lieu. J'avais armé Clark, avant de prendre la mienne, le Comics étant truffé d'armes, cachées à des endroits stratégiques et bien précises, pour protéger le passage secret des cuisines.

Nous n'avions pas sorti nos armes, attendant de voir qui étaient ces visiteurs matinaux. Des hommes en costard, qui ressemblaient en tout point aux Men In Black, à l'allure peu rassurante et qui attirait ma méfiance. Ils disaient travailler pour le J.A.H.R. une organisation dont le sigle me disait vaguement quelque chose et qui attisait encore plus ma méfiance. Mais j'avais accepté sans réfléchir très longtemps leur proposition. Pour une raison inconnue qui me rassurait guère, ils voulaient organiser un karaoké au Comics Burger. En temps normal, j'aurais dit non, parce qu'ils faisaient carrément flipper. Mais voilà ce que j'avais besoin : un événement pour faire du bruit, afin de distraire suffisamment les gens pour qu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'il s'était passé.

Ils avaient eu carte blanche pour organiser tout ça. Juste interdiction d'entrer dans les cuisines, et devaient être toujours surveillés d'au moins par Clark, si ce n'est pas plus. Ils m'avaient brièvement informé que des pâtisseries de la ville étaient partenaire de l'événement, pour faire les invitations grâce à l'épiphanie. Ca avait l'air classe, chouette idée. Je restais néanmoins sur mes réserves.

Le mercredi 17, il y avait donc beaucoup plus de monde que d'habitude. Mon équipe et moi avions pu voir le jour même toute l'organisation du J.AH.R. la nuit précédente, qui était, je l'avoue, vraiment pas mal.
Observant la foule, qui faisait plaisir à voir malgré tout, je pus distinguer deux hommes flippants du J.A.H.R., qui restaient immobiles, comme pour surveiller. Gardez un œil sur eux au maximum, avais-je glissé à Clark, Maya, Castiel et Park, qui travaillaient avec moi.

Un karaoké, ça paraissait simple, mais avec une organisation qui portait un tel nom (Jeu A Haut Risque), dont les membres étaient aussi flippants, y avait de quoi se méfier jusqu'au bout.

Heureusement, plusieurs choses avaient aidé pour que je me détende : J'avais vu Anastasia Romanov. Overwatch, policière, j'appréciais beaucoup qu'elle soit là. Jezabel, ma meilleure pote, qui m'avait à peine laissé le temps de parler (ce qui m'amusait toujours, cette hyperactivité extrême). Wonder Woman, rapide, combative. Kara, ma fille, ça me faisait plaisir de la voir là, et je savais qu'elle savait savait aussi se défendre. Blake Malone. Je la connaissais pas du tout, juste qu'elle était la boss d'Alfred qui avait une couverture de majordome chez elle. Rien que ça suffisait à me rassurer, elle donnait l'impression de ne pas se laisser faire, si jamais ce J.A.H.R. prévoyait quelque chose. Deborah Gust était là aussi, elle non plus, j'en étais certain, ne se ferait pas marcher sur les pieds. Bien sur, toute mon équipe, dont Park, qui manipulait l'eau et se transformait en renard imposant.

Je ne connaissais pas les autres, mais j'étais déjà plus rassuré pour toute éventualité.

Au bout d'un moment, un présentateur qui avait fait preuve d'une insupportable passion pour gueuler à chaque fois que quelqu'un osait bouger un peu trop.

Mesdames et messieurs, bienvenue ! Est-ce que vous êtes chaud patate ?

La salle lui répondit d'un cri joyeux, tous dans le même entrain.

Ca tombe bien parce que moi aussi je suis chaud patate et ça...
J'ACHETE !

C'est lui le danger public, si tu veux mon avis, me souffla Clark, lorsqu'il me passa deux plats à servir. J'eus un sourire amusé en voyant le cuisinier exaspéré par le présentateur.

Mais avant de commencer nous allons remercier notre hôte, Aspirateur Walters, pour avoir accepté de nous laisser organiser notre petite soirée au Comics Burger ! On applaudit bien fort notre ami !

Je venais de poser deux assiettes sur une table, lorsque tout le monde se retournait vers moi. Ah ? J'avais toujours une appréhension pour les discours. J'aimais motiver les troupes lorsqu'il fallait donner de l'espoir ou partir à la guerre, mais sinon, je savais jamais qu'est-ce qu'il fallait dire.

Je me résolus finalement à monter sur la scène, en retenant un rire lorsque je croisais le regard de Clark qui imitait le présentateur gueulant en train de se faire taper.

Merci à tout le monde d'être venu, c'est vraiment géant de voir autant de monde. Merci au J.A.H.R., c'est avant tout grâce à eux que vous pouvez vous amuser ce soir, j'avais tendu une main vers les deux armoires à glace, qui restaient cependant impassible. Je retenais de dire "vous approchez pas d'eux, ils font flipper." Ainsi qu'aux patisseries partenaires, grâce à qui vous avez pu recevoir les invitations. Alors ce soir je compte sur vous pour vous amuser au maximum, vous lacher, et faire le maximum de bruit !

La foule hurla alors toujours dans le même entrain. Mais je le pensais vraiment : criez. Si on pouvait ennuyer le voisinage et leur faire parler, ça les détournerait de ce qu'ils devaient absolument ignorer.

Et merci à... Je regardais le présentateur à mes côtés, d'un air peu certain. L'appeler "l'autre qui gueule" serait mal pris, je pense. Il me souffla alors son nom. Jean-Marc Généreux d'animer autant la soirée ! On compte sur vous pour vous amuser. Et profitez, ce soir, tout est à moitié prix sur le menu !

Je m'apprêtais alors à descendre de la petite scène avant que JM Généreux ne me prenne pas le bras pour me souffler à l'oreille que c'était à moi, patron des lieux, d'ouvrir la soirée. Quoi ? Mais je chante pas moi ! Lui avais-je murmuré en essayant de faire bonne figure auprès des autres.
Laisse parler ton cœur qu'il m'avait sorti.

Me voilà donc devant un micro, avec le conseil de laisser parler mon cœur. J'avais bien l'air malin tiens, l'air hésitant, avec Clark d'un côté qui se moquait de moi. Je croisais le regard de Jez : il ne fallait surtout pas la décevoir, c'était genre la number 1 quand il s'agissait de mettre le feu à la scène et de chanter.

Bon.

Je pris alors une ou deux secondes pour trouver qu'est-ce qui pouvait se trouver sur mon cœur pour qu'il parle.
J'avais pensé à une saleté de souris qui s'était décidée à s'inscrire dans chacune de mes pensées depuis... que j'avais embrassé ce connard. Je détestais vraiment mon frère.

Mais instinctivement, c'était donc en pensant à lui que je m'étais mis à émettre les premières notes. Il n'y eu aucune parole au début, me contentant de fredonner une mélodie qui me passait par la tête. Au bout d'une dizaine de seconde, un guitariste se mit alors à m'accompagner. Toujours peu certain, mais poussé par les quelques notes de guitare, je continuais alors, avant d'enfin trouver les mots. Je n'avais pas fière allure, encore intimidé par le fait que c'était Soreth qui guidait mes paroles.

Would you find me somewhere in the shadow
Would you stay and wait for tomorrow
I was wrong to believe I was free on my own
Then the place i thought it was lost
It was deep down in the frost
Now I know it's okay it was only a ghost


Le guitariste montait très légèrement en intensité, alors que j'avais repris la mélodie du début pendant un petit instant, avant de continuer.

Please stay and play
When you're here it's okay I don't care what everybody say
Don't you fade away
I need you next to me side by side back in the old days


J'avais haussé les sourcils, sur la dernière phrase que j'avais prononcé. Elle... reflétait ce que j'éprouvais peut-être le plus, manquant les jours anciens où il était encore avec moi. Je réprimais la boule qui se formait dans ma gorge, pour ne pas perdre pied. Pas maintenant. Pas pour lui.

Would you find me somewhere in the shadow
Would you stay and wait for tomorrow
I was wrong to believe I was free on my own
I'm afraid I'm a bit too late
I don't want to finish what I dread
It was me all along who killed us and seal our fate


Et lorsque la guitare électrique commença, j'abandonnais cette allure hésitante et coincée, décidant enfin à me lâcher pour tout faire sortir.

Please stay and play
When you're here it's okay I don't care what everybody say
Don't you fade away
I need you next to me side by side back in the old days


Aux côtés du guitariste, avec qui la musique s'était orientée vers du rock, je bougeais au son de la mélodie, voyant que la foule commençait à faire pareil.

Please stay and play !

Mon regard surpris suivi celui de toute la salle : Castiel, Maya, et Park, mes amis et serveurs, m'avaient rejoint alors dans la chanson, laissant monter l'intensité du rock que nous étions en train de chanter. Alors enfin, un sourire se dessina sur mon visage, chantant avec eux une musique qui déchirait, emportant la foule avec nous, qui se trémoussait devant nous.

When you're here it's okay I don't care what everybody say
Don't you fade away
I need you next to me side by side back in the old days


J'oubliais les démons qui me hantaient à cause de cette chanson, dansant avec eux tous, chantant à toute voix.

Would you find me somewhere in the shadow
Would you stay and wait for tomorrow
I was wrong to believe I was free on my own
From the place i thought it was lost
It was deep down in the frost
Now I know it's okay it was only a ghost

Please stay and play
When you're here it's okay I don't care what everybody say
Don't you fade away
I need you next to me side by side back in the old days


La musique s'arrêta alors, pendant que cette dernière phrase résonnait encore dans chacune de mes pensées, chacun des battements de mon coeur. I need you next to me side by side back in the old days...




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Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-15, 17:36 « Men are such babies »

Deux jeunes femmes avaient demandé à Anastasia si elle était là pour la maison raison qu'elles, à savoir les jetons de la galette des rois. Et à chaque fois, la rouquine leur avait servi le même discours, un peu étonnée de constater l'étonnement des autres personnes, jeton qui virevoltait dans ses doigts à l'appui. Même Raspoutine était de la partie, de même que Jezabel, qu'elle était contente de croiser à nouveau. Assise là à siroter sa boisson fraichement commandée, Anastasia ne perdait pas une miette des arrivées, s'étonnant seulement d'apercevoir également Carlisle qui... disons qu'il n'avait pas l'air à son aise dans ce genre de situation. Quant aux autres, soit elle n'y avait pas encore prêté attention, soit elle ne les connaissait pas et s'était contentée de se demander ce qu'ils allaient bien pouvoir chanter.
C'était plutôt agréable de faire de nouvelles rencontres, même si, une fois de plus, elle les faisait seule. Au fond d'elle, elle aurait souhaité qu'au dernier moment Dimitri lui fasse la surprise de venir, pourquoi pas de l'accompagner au piano (tout semblait possible ce soir-là, alors pourquoi pas ça ?) sur l'un des morceaux qu'elle aimait bien. Car il n'était pas difficile pour le jeune homme de savoir ce qu'elle aimait entendre, en particulier quand les sons émanaient de ses doigts. Il était même arrivé qu'Anya imprime des partitions juste "au cas où" il aurait envie de les apprendre pour elle. Une suggestion peur subtile, certes, mais qui portait ses fruits. Dimitri n'avait, semble-t-il, pas conscience pourtant de l'effet qu'il lui faisait en tant que pianiste (ni de comment sa fiancée tâchait d'entretenir régulièrement cet effet) mais, de manière générale, et pour parler franchement, il semblait rarement en avoir conscience quand il l'allumait.
Maintenant que j'ai fait cette digression totalement inutile, revenons à nos chanteurs d'un soir.
Le discours d'inauguration de la soirée n'avait pas manqué d'interpeller Anya. Le J.A.H.R., elle connaissait. Balayant la salle d'un regard suspicieux, elle aperçut sans trop de peine deux Men in Black quasi immobiles qui tâchaient de se faire oublier. Elle ne les avait, d'ailleurs, pas remarqués avant de les chercher, pour dire s'ils faisaient ben leur job. La question était : devait-on s'en faire ou pas ?
Il paraissait peu probable que les deux hommes envoient tout ce beau monde sauver un nouvel univers en danger et les personnes qui avaient touché le micro ne semblaient pas en avoir été affectées. Anya décida donc qu'elle pouvait continuer de siroter son thé glacé et d'apprécier la soirée tranquillement.
Elle trouva la chanson d'ouverture particulièrement entrainante et apprécia notamment l'intervention du reste du personnel du Comics Burger. Il y avait l'air de régner une bonne ambiance dans cet établissement (mais était-ce surprenant ?) ce qui la convaincrait sans doute de revenir (ndlr : Dyson a peut-être gagné une cliente régulière).
Anastasia comme le reste de la foule applaudit la performance de l'équipe du Comics Burger qui reprit bientôt son travail, circulant entre les tables et les chaises ou virevoltant derrière le bar pour satisfaire la salle bien remplie. L'animation de la soirée en profita pour retourner sur scène et continuer d'ambiancer tout le monde avec son accent québécois bien reconnaissable. Lui au moins il aimait son métier, c'était certain.
- Merci les amis pour cette belle prestation ! A présent et afin de maintenir le suspense de cette soirée de folie, nous allons désigner les chanteurs d'un soir au hasard ! EST CE QUE VOUS ETES CHAUDS STORYBROOKE ?
Les participants répondirent avec plus ou moins d'entrain. Anya n'était pas certaine d'aimer la touche de hasard que proposait l'animateur. Elle en fut d'ailleurs absolument convaincue quand après un roulement de tambour destiné à instaurer un peu de suspense, les projecteurs s'arrêtèrent pile sur elle, manquant de lui faire perdre la vue.
- Notre premier participant est une participante ! On applaudit bien fort !
Anastasia se leva, un peu gauche, sous les applaudissements de l'assistance et se dirigea vers la scène. Jean-Marc Généreux lui demanda quelle chanson elle désirait chanter et la rouquine marqua une pause. Peut-être bien qu'elle aurait dû se poser la question avant de partir de chez elle, en fin de compte... Anya trouva cependant quoi répondre et la réponse sembla enchanté l'animateur qui s'empressa de communiquer le nom de la chanson à l'équipe de musiciens et choristes. Quant à la rouquine, elle s'avança vers le micro et inspira un grand coup.
- Bonsoir. Je m'appelle Anya et... j'espère que vous aimez ABBA.
L'instant d'après, sa performance démarra. Elle serait accompagnée par Maya la choriste (c'était inscrit sur son badge - qu'elle s'appelait Maya).

Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue
Like I always do
'Cause somewhere in the crowd there's you


La première strophe se chantait a capela, ce qui était un peu stressant. Mais Anya, les yeux rivés sur la porte d'entrée, passa outre les gens qui l'écoutaient et se mit rapidement dans l'ambiance. Quand la musique démarra, elle avait oublié qu'ils étaient là, tous ces gens.

I was sick and tired of everything
When I called you last night from Glasgow
All I do is eat and sleep and sing
Wishing every show was the last show

(Wishing every show was the last show)
So imagine I was glad to hear you're coming
(Glad to hear you're coming)
Suddenly I feel all right
(And suddenly it's gonna be)
And it's gonna be so different
When I'm on the stage tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun

(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one
Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue

(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you


Le "You" de la chanson n'était pas réellement dans l'assistance. S'il y avait été, elle lui aurait souri car elle l'aurait immédiatement repéré. Anastasia n'était pas certaine que Dimitri apprécie les groupe de pop suédois. Leurs opinion divergeaient sans doute à bien des égards. Mais elle savait qu'il aurait su apprécier la chanson. Peut-être que quelqu'un filmait la soirée et qu'il pourrait la voir, d'ailleurs. Ce serait mortifiant, mais un peu amusant, aussi.

Facing twenty thousand of your friends
How can anyone be so lonely
Part of a success that never ends
Still I'm thinking about you only

(Still I'm thinking about you only)
There are moments when I think I'm going crazy
(Think I'm going crazy)
But it's gonna be alright
(You'll soon be changing everything)
Everything will be so different
When I'm on the stage tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun

(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one
Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue

(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you

So I'll be there when you arrive
The sight of you will prove to me I'm still alive
And when you take me in your arms
And hold me tight
I know it's gonna mean so much tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun

(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one
Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue

(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you
(Sup-p-per Troup-p-per)
Lights are gonna find me
Shining like the sun

(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one


Pendant qu'elle chantait, Anastasia avait aussi un peu dansé, comme on se dandinerait en fredonnant ce genre de chanson. Elle était plutôt contente de sa performance et apprécia avec un grand sourire les applaudissements des uns et des autres, les gratifiant d'un signe de tête reconnaissant. Puis elle salua sa choriste sans qui l'effet n'aurait pas été le même.
Bien que les princesses soient génétiquement programmées pour chanter (apparemment, du moins), Anastasia ne savait pas si elle était une grande chanteuse. Elle était par contre heureuse de voir que personne ne lui lançait de tomates à la figure et s'apprêtait à regagner l'anonymat de la salle quand Jean-Marc Généreux l'entraina avec fougue à sa suite, au bas de l'estrade des chanteurs.
Anastasia n'y comprenait plus rien et ne comprit pas plus quand il annonça tout en la poussant dans les bras d'un inconnus (si c'était gênant ? oui, horriblement) :
- Et maintenant... place à la danse !
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Sing Again [Fe] 20123110480725678617193637

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Sing Again [Fe] _



________________________________________ 2018-01-15, 18:58

  • ALERTE
  • GUEST.
Sing Again !
Malgré la soirée spéciale qui s’organisait doucement autour de lui, Dean avait réussi à s’infiltrer. L’avantage d’être d’ors et déjà un habitué des lieux, même si le Comics Burger n’avait que deux mois de vie à son actif : dès qu’il avait appris la venue d’un restau de ce genre, il s’était rendu à l’ouverture et avait drôlement apprécié la présentation des lieux et du menu, tous ces clins d’œil aux comics qui avaient bercé son enfance… Le rêve, quoi. Et Castiel travaillait de temps à aute ici, avantage non négligeable qui avait achevé de sceller sa fidélité. Ses venues régulières lui avaient permis de se lier d’amitié avec le cuistot, Clark. Parfois, ils discutaient tout deux de cuisine, de la meilleure façon de préparer un hamburger à tomber - le chasseur était assez doué dans ce domaine, lui aussi… Mais il fallait avouer qu’entre ça et les tartes, il ne savait pas faire grand chose d’autre dans une cuisine - et d’autres sujets aussi, autour d’une bière bien fraîche. Non, vraiment, ce petit restau était un véritable coin de paradis à lui tout seul.

Et c’est grâce à ce même Clark qu’il était tranquillement installé à sa table attitrée, à présent. Quelques heures plus tôt, il lui avait envoyé un sms pour tâter le terrain et savoir s’il lui serait possible de passer la soirée ici, malgré leur petite animation qui avait l’air des plus sympathiques. La réponse ne s’était guère fait attendre et, dans les minutes qui suivirent, le cuistot lui dit que c’était ok, qu’il avait la combine parfaite pour le faire infiltrer malgré la présence de deux agents du J.A.H.R. à l’air pas vraiment commode : il devait juste venir un peu après 19h30, ainsi il passerait incognito dans la cohue des participants du karaoké et l’attendre près de la sortie de secours. Il avait donc suivi ses instructions à la lettre, et pouvait à présent se targuer de s’être incrusté dans la plus grande des discrétions. A présent, bien assis sur sa banquette, il attendait avec une impatience non dissimulée son hamburger, bercé par les prestations des uns et des autres : Dyson, le proprio des lieux, avait poussé la chansonnette en premier sous les encouragements surexcités d’un Jean Marc Généreux intenable, et maintenant c’était au tour d’une jolie rouquine de tenter l’expérience. Et c’est qu’elle chantait plutôt bien, d’ailleurs. Certes, ABBA n’était pas dans ces morceaux de prédilection, mais cela le changeait de son hard rock habituel, et c’était appréciable. La fin de la chanson fut accueilli par un tonnerre d’applaudissement, et marqua également la venue d’une autre bonne nouvelle : son hamburger était enfin là. Il remercia Clark d’un grand sourire, avant de prendre une bouchée, puis deux. Miam, leur spécialité était toujours aussi bonne…


Enfin, il n’eut pas la chance de pouvoir en profiter autant qu’il le souhait puisqu’un petit monsieur qui aurait pu passer pour un lutin sans problème vint tourner autour de sa table, sous son regard médusé. Déjà, il ne le connaissait pas, alors qu’est-ce qu’il pouvait bien lui vouloir, à la fin ? Il n’eut même pas le temps de l’interroger à ce sujet que l’autre le saisissait par l’épaule en lui demandant de le suivre. Mais… Adieu petit hamburger… Tu seras regretté comme jamais. Et… pourquoi il se retrouvait sur scène, lui, maintenant ?

« Heu… Je crois qu’il y a erreur sur la personne, là. Je participe pas, moi... »

- Tt-t-t ! Pas d’excuses qui tiennent !

Et il sortait d’où, celui là ? Jean Marc venait de faire une apparition surprise à sa gauche… Et tout ça pour lui pousser la rouquine qui venait de chanter dans ses bras. Déjà, elle n’avait pas l’air d’être au courant de la chose, et en plus elle avait l’air vraiment gêné. Il lui fit un léger sourire, espérant que cela la rassurait un minimum. Non parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’on attendait de lui...

Sur un tango, Anastasia Romanov et Dean Winchester.

Et la chanson sur laquelle ils devaient danser s’enclencha d’elle-même, comme par magie. Heu… Pardon ? Il avait bien entendu ? Il ne dansait pas lui… Il reporta son attention sur la dénommée Anastasia qui le fixait droit dans les yeux à présent.

« Je vous préviens, si vous placez vos mains un peu trop bas, je vous en colle une. »

Ah oui. Au moins, ça avait le mérite d’être on ne peut plus clair. Il haussa un sourcil, avant d’acquiescer très vite pour ne laisser la place à aucun malentendu.

« Aucun problème, je prends note ! »

N’empêche que la mise en garde n’était pas des plus rassurante… Son hésitation expliqua sans mal ses mouvements gauches, tandis qu’il plaçait sa main droite bien haut dans le dos de sa partenaire de danse et qu’il prenait doucement une des mains de la demoiselle dans celle qu’il avait encore de libre. La guerre semblait éviter puisqu’elle abordait désormais un air moins menaçant, plus satisfait aussi. Et ils se décidèrent enfin à danser… Assez maladroitement d’ailleurs. Danser n’était pas une des ses activités favorites, et un tango… Ce n’était définitivement pas dans ses cordes. Pourtant, il fit de son mieux, déjà pour éviter que la rouquine ne soit totalement ridiculisée, elle qui leur avait servi une prestation des plus classes et sympathiques, et aussi il ne tenait pas à lui marcher sur le pied. Ça ne devait pas être super agréable...

« Vous savez danser ce machin au fait ou c'est tombé sur vous comme c'est tombé sur moi ? »

Ah ? Ils avaient le droit de parler en même temps ? C’était toujours bon à savoir. Il en profita pour secouer négativement la tête tout en essayant de suivre le rythme.

« J'ai absolument aucune idée de comment ça se danse. J'ai du tomber sur cette émission une seule fois, dans un moment d'égarement, et je me suis marrer devant ceux qui ne savaient pas danser... »

Et ce constat le fit grimacer.

« Je crois que pour le coup, ça va être moi le mauvais danseur. Navré pour vous. »

« Essayons de ne pas nous marcher sur les pieds et de survivre, ok ? »

La remarque le fit sourire. Ca devrait être dans ses cordes, ça. Un coup d’oeil en direction de leurs pieds plus tard, il tâcha de se reconcentrer.

« Je vais tenter d'épargner les vôtres. De votre côté, ne vous en faites pas : si jamais ça arrive, ce ne sera pas la pire des choses qui me soit arrivé. »

Le reste de la danse se déroula bien, globalement du moins. Par on ne sait quel mystère, les deux danseurs s’étaient éloignés de la piste pour s’approcher dangereusement des tables où certains clients étaient paisiblement installés. Et les côtes du chasseur firent une rencontre indésirée avec un coin de table, lui tirant une grimace tandis qu’il se débrouillait pour entraîner sa partenaire un peu plus loin, tout en continuant de danser plus ou moins bien. La fin de la chanson fut accueilli comme une véritable libération.

Et maintenant, les notes du jury.

Oh mais non. C’était une blague, n’est-ce pas ? Anastasia semblait tout aussi déconcertée que lui, comme le trahissait ses sourcils froncés.

« Parce que c'est noté leur machin ? Vous étiez au courant, vous ? »


Avant de formuler la moindre des réponse, Dean fusilla le plafond du regard, persuadé que la voix-off provenait de là-haut, puis il soupira.

« Oui, malheureusement... J'espérais pouvoir y échapper, mais… »

Visiblement, ce ne serait pas le cas. D’un signe de la tête, il désigna Chris Marques.

« Je préfère vous prévenir pour vous éviter une mauvaise surprise : c’est lui le pire, niveau commentaire. ... Je crois qu'on va souffrir. »

« Su-per. »


Il partageait totalement son enthousiasme. Mais un mec en costard s’approcha de Jean-Marc Généreux pour lui glisser quelques mots à l’oreille, le faisant opiner du chef à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’il ne se recule un peu.

- Les amis, on m'annonce malheureusement que nous ne sommes pas sur le plateau de Danse avec les stars et que par conséquent l'épreuve de danse n'était pas obligatoire pour la soirée karaoké. On applaudit bien fort nos deux premières victimes et on les encourage à mettre plus de souplesse dans leurs hanches la prochaine fois !

Ouf. Ils échappaient au pire : pas de notes, pas de commentaires vici… Ah, non : Chris tentait de se saisir du micro et, une fois qu’il réussi à l’avoir, il ne put s’empêcher de leur faire part de son ressenti - donc tout le monde se moquait, on est d’accord ?

- Et on consolide ses appuis. L'artistique c'était pas mal mais alors la technique ça faisait mal aux yeux !

Le Winchester roula des yeux, totalement excédé. Puis il s’excusa auprès d’Anastasia avant de se rapprocher de la table des jurés, et plus particulièrement de Chris Marques qu’il fusillait copieusement du regard.


« Alors, le nain de jardin il va se calmer tout de suite. Parce que la danse, c'est bien beau, mais viens m'affronter sur un concours de chasse aux fantômes par exemple, et on verra si tu feras le malin...»

Il leva le poing, dans l’optique de le frapper mais… Entre temps une autre idée se fraya son chemin et le fit sourire : à la place du coup, il se contenta de lui ébouriffer copieusement les cheveux, faisant de sa coupe un véritable bordel.

« Sans rancune, hein ?»

Et il retourna tranquillement auprès d’Anastasia, sans se départir de son sourire.

« Je pensais que vous alliez le frapper. Mais votre alternative est pas plus mal. »

« J'aurai pu. Mais au vu du personnage, je pense que ça l'embête davantage.»

Il jeta un rapide coup d’oeil vers Chris, pour le voir en train de pester sur sa coiffure ruinée, et cela suffit à agrandir son sourire.

« En tout cas, c'était sympa cette petite danse. La prochaine fois, s'il y en a une, je tâcherais d'apprendre quelques pas. En attendant... Un duo sur une chanson, ça vous dit ?»

Il ponctua sa dernière phrase d’un clin d’oeil malicieux - mais dénué de toute tentative de drague, bien entendu !

« Challenge accepted ! »

Ils se dirigèrent vers le coin dédié au karaoké, et il demanda à celui qui faisait office de DJ une chanson. Et les premières notes de musique s’égrénèrent, et déjà, Dean remuait la tête en rythme.

« Living easy, living free
Season ticket on a one-way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rhyme
Ain't nothing I would rather do
Going down, party time
My friends are gonna be there too
»

Et le refrain s’approchant, Anastasia le rejoignit, et il lui fit un grand sourire avant de poursuivre.

« I'm on the highway to hell
On the highway to hell
Highway to hell
I'm on the highway to hell
»

Et il la laissa entonner le couplet suivant, prévoyant de la rejoindre sur le dernier refrain.

« No stop signs, speed limit
Nobody's gonna slow me down
Like a wheel, gonna spin it
Nobody's gonna mess me around
Hey Satan, paid my dues
Playing in a rocking band
Hey mama, look at me
I'm on my way to the promised land, whoo!
»

« I'm on the highway to hell
Highway to hell
I'm on…
»


Les dernières notes résonnèrent, et furent très vite remplacées par des applaudissements, ce qui ne l’empêcha pas d’entendre les quelques mots de la rouquine.

« Je crois que je préfère quand on se contente de chanter, mais c'était cool. »

« On se débrouille bien mieux en chant, c'est vrai. Si jamais une nouvelle soirée karaoké se profile, j'espère vous y revoir. Et je vous laisserai le soin de choisir le morceau, si vous voulez. »

Ils échangèrent une poignée de main cordiale - et il fut surpris de constater la force qu’elle possédait, il avait bien fait de dissiper tout soupçon, il n’avait pas spécialement envie de s’en prendre une peu. Et, après un dernier signe de tête, il regagna sa table. Oops, il avait totalement oublié son burger, il était tout froid à présent… Mais il ne regrettait rien : son expérience en valait largement la peine, il s’était bien amusé après tout.

I’m on the highway to hell

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