« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe]

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par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 8JXwW

« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »


| Conte : Intrigue Divine
par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 346425benreveuse

| Cadavres : 664



par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2017-07-20, 23:45

« Pour ne pas vivre seul, d'autres font des enfants... »
des enfants qui sont seuls, comme tous les enfants.

J'étais à la fois intimidée et impressionnée par la façon dont m'observait la titanide Thémis. Elle me regardait avec bienveillance. Ma... grand-mère. Je n'avais jamais pensé avoir la chance de la rencontrer, ni même de savoir son identité. Je ne savais par où commencer. J'avais à la fois tant de choses à lui dire, et je me retrouvais muette comme une carpe.

Lentement, j'ouvris la main et découvris une perle noire sur ma paume, que Thémis m'avait confiée.

"Qu'est-ce que je dois en faire ?"
demandai-je, déroutée.

En levant les yeux, je m'aperçus qu'elle avait disparu. Je me mordis les lèvres et refermai la main sur la perle avant de la ranger dans la poche de mon pantalon. Bien sûr... Il faudrait que je découvre son utilité par moi-même, le moment venu.

J'esquissai quelques pas afin de rejoindre Anatole et Heimdall qui attendaient plus loin, quand un tremblement surnaturel ébranla le sol ainsi que les environs. Le jeune homme disparut graduellement tandis que j'accélérai l'allure. En croisant le regard de Heimdall, je me rendis compte que le décor avait changé.

Désormais, j'étais seule. Le tonnerre gronda et l'instant d'après, la pluie tambourina contre mon crâne et mes épaules. Je rentrai instinctivement la tête tout en laissant échapper un couinement. L'averse était violente, à croire que les éléments se déchaînaient. Le tremblement de terre en était forcément la cause.

Brusquement, quelque chose me poussa de côté, s'enfonçant dans mes côtes flottantes alors qu'une force inconnue contrebalançait la première. Peu à peu, l'eau se transforma en flocons de neige, légers et volatiles. Ces petites plumes glacées se posèrent sur mes cheveux et mes joues, les rosissant. Une autre douleur dans mes côtes alors que mon agresseur invisible se manifestait de nouveau, avant d'être repoussé de plus belle.

J'avançai d'un pas et soudain, la clarté du jour revint. Le soleil repoussa les nuages orageux, laissant flotter de rares cumulus blancs et cotonneux. Je me trouvai sur une île magnifique, sur une plage seulement troublée par le clapotis des vagues. J'aurais pu me laisser émerveiller par ce paysage de rêve si je n'avais pas aperçu une vieille dame qui me tournait le dos. Elle observait l'horizon, face à la mer. Elle était vêtue d'une sorte de longue toge immaculée. Ses cheveux courts et argentés remuaient à peine dans la faible brise.

Intriguée, je m'en approchai. La dame déclara d'un ton calme, sans se retourner :

"Avant notre venue, il n'y avait qu'une vaste étendue d'eau. Tout était à l'état de possibilité. Puis, la première butte est apparue, et la première créature est née sous la forme d'un oiseau."

Sa voix était à la fois claire et légèrement rugueuse, dûe sans doute à son grand âge. A mesure que je la détaillais sans trop l'épier, tout dans son maintien et son apparence me rappelait les descriptions d'Elliot concernant une certaine titanide.

"Une multitude de lotus prirent vie autour. Ce ne sont que des légendes, mais ces eaux existent réellement. Nous sommes les oiseaux."

Lentement, elle pivota vers moi, et je remarquai que ses mains étaient cachées dans les longues manches de sa robe.

"Et vous êtes les lotus." acheva-t-elle tout en me fixant de son oeil perçant.

Je continuai de l'observer attentivement. Je me sentais en confiance en sa compagnie. Elle n'était pas une ennemie.

"C'est une belle histoire."
approuvai-je.

Gaïa me lança un regard attendri. Je savais qui elle était. Je n'avais plus aucun doute, désormais.

"C'est quand on est ici qu'on comprend mieux les choses et les erreurs qu'on a commises." reprit-elle avec une expression plus fuyante.

Du bout du menton, elle m'incita à regarder l'horizon. Je me plaçai donc juste à côté d'elle. Ensemble, nous contemplâmes la mer dans un silence respectueux, jusqu'à ce que...

"Dois-je énumérer mes fautes à voix haute pour que vous me les pardonniez ?"

Je pensais, sûrement à tort- que la titanide cherchait à m'offrir un présent. Voulait-elle m'aider à absoudre mes péchés ? Malgré tout, un sourire contrit accompagna ma question car je la trouvais ridicule maintenant que je l'avais posée. Gaïa l'accueillit avec une expression surprise, avant de sourire à son tour.

"Tu as des erreurs à te faire pardonner, toi aussi ?"

"Nous en commettons tous." répondis-je d'un ton égal.

Gaïa m'adressa un regard entendu. Puis, elle décroisa les mains avant de remonter légèrement ses longues manches, une ride soucieuse barrant son front. Elle reprit la parole tout en fixant de nouveau l'horizon :

"Dans notre histoire, le petit oiseau était seul, et il ne voulait pas le rester. Cela partait d'une bonne intention. Nous nous sommes liés aux nymphes pour mettre au monde nos enfants. Les nymphes sont les créatures les plus vivaces de la nature, ce sont celles qui nous correspondaient le mieux. Elles pouvaient aussi bien enfanter que féconder."

Je sentis graduellement une gêne s'installer en moi à mesure qu'elle poursuivait l'histoire. Je jetai des coups d'oeil frénétiques de tous côtés, ramenai une mèche de cheveux derrière mon oreille et n'y tenant plus, demandai enfin dans un filet de voix :

"C'est euh... pourquoi me racontez- vous tout cela ?"

"L'une d'entre nous a commis une erreur. Ce n'est pas avec une nymphe qu'elle s'est liée..."

Gaïa tourna la tête vers moi, coupable.

"J'ai commis une erreur, moi aussi."

Un soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne regarde de nouveau l'océan.

"Je ne devrais pas..."

Je sentais qu'elle rencontrait des difficultés à raconter la suite. Je ne pouvais m'empêcher de me questionner : pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? N'y avait-il pas d'autres personnes plus disposées à l'écouter, davantage concernées ? Non pas que cela ne m'intéresse pas, bien au contraire, mais j'avais l'impression d'usurper le moment de quelqu'un. En tous les cas, je me devais de "rassurer" la titanide, même si cela me semblait absurde.

"Vous n'avez pas à le faire. Chaque personne a le droit à son jardin secret." assurai-je d'une voix douce.

L'espace d'un instant, je voulus poser la main sur la sienne mais me ravisai. Ce geste était trop intime, trop déplacé. Jamais je n'aurais pu oser. Gaïa inspira profondément puis baissa les yeux sur ma main. Rien ne lui échappait. Pas même l'esquisse d'un contact avorté. Un léger sourire passa sur ses lèvres minces.

"Mon frère, Hypérion, a assisté à la naissance de chacun d'entre eux. Il voulait absolument les tenir dans ses bras." poursuivit-elle avec un sourire pensif, avant d'ajouter d'un ton plus sombre : "Au début il était réticent à l'idée que nous ne soyons plus seuls."

Elle eut une petite moue soucieuse.

"Il a sans doute vu ce à quoi nous étions aveugles. Mais dès qu'il a tenu le premier enfant dans ses bras... Je ne l'avais jamais vu aussi ému. Aura avait insisté. Thémis et moi étions là également."

La joie étiolée des souvenirs rejaillissait dans le timbre de sa voix. Elle les revivait à travers ses paroles. Et grâce à ses mots, je les imaginais.

"Ca lui est venu comme ça... La Nymphe qui s'est liée à Aura et qui a contribué à la naissance de l'enfant venait de l'océan. C'est Hypérion qui a choisi de l'appeler Aphrodite. Cela signifie "écume"."

J'étais captivée par cette fabuleuse histoire, celle de la naissance de ma mère. Désormais, je n'étais plus embarrassée. C'était beau et simple. En somme, nous étions des gens ordinaires avec des problèmes titanesques. Gaïa venait de le mettre en lumière mais je me gardai bien de le dire à haute voix. A la place, je déclarai, à la fois touchée et troublée :

"Je vous remercie pour cette histoire. Elle m'est extrêmement précieuse."

Un petit silence s'attarda entre nous, peuplé d'échos de ce passé emplie de promesses. Pensive et soucieuse, j'osai une question qui me brûlait les lèvres malgré tout :

"Avec quelle créature s'est liée celle qui a commis une erreur ?"

"Une créature perfide qui s'est servie d'elle. Et qui a payé pour ses crimes."
répondit Gaïa, embarrassée.

Le profil correspondait assez à l'image que je me faisais du Dragon pour l'avoir côtoyé, mais je n'exposai pas ma théorie à voix haute, car je ne voulais pas bouleverser la titanide davantage si tel était le cas. De toutes façons, je ne connaissais pas suffisamment l'époque des titans pour émettre une hypothèse. Sans doute y avait-il beaucoup de créatures mauvaises en ce temps-là ? Mieux ne valait pas savoir, en fin de compte.

"Un jour je te raconterai la fin de l'histoire, mais pas maintenant." ajouta-t-elle.

"Je comprends, il faut entretenir le suspense."
dis-je en acquiesçant d'un air entendu, avant d'esquisser un franc sourire.

Gaia eut un petit rire, les rides crispant joliment le coin de ses yeux. Puis, elle soupira une fois encore et redevint sérieuse.

"Quand on est seul, on commet des erreurs. On doute, on a peur. On ne voit pas et ne comprend pas certaines choses. Le petit oiseau l'a été. Je l'ai été. Nous l'avons tous été. Aujourd'hui, il l'est, lui."

Elle paraissait plus soucieuse que jamais.

"Je vous prie de m'excuser mais... je n'ai pas très bien compris. De qui parlez-vous ?" m'enquis-je, déroutée.

"Mon frère a besoin de retrouver l'espoir qu'il a perdu. Ce n'est jamais bon de rester seul très longtemps."

Oh, elle parlait d'Hypérion.

"Il a besoin d'amis sur qui compter." appuya-t-elle.

"Pourquoi n'allez-vous pas lui tenir compagnie ?"

Ma question me sembla bien trop hardie, et je m'en voulus de l'avoir posée en remarquant le regard fuyant de la titanide.

"Nous n'évoluons plus sur le même plan d'existence." me révéla-t-elle, attristée. "J'ai bien peur que nos chemins ne se croisent plus jamais."

Je réfléchis quelques instants puis lançai avec détermination :

"Dans ce cas, la prochaine fois que je verrai Hypérion, je lui transmettrai vos amitiés."

Gaïa eut un sourire plein de gentillesse auquel je répondis. Cela me semblait naturel de faire cette petite chose pour elle. C'était si peu en comparaison de tout ce qu'elle venait de me raconter. Si j'avais pu, j'aurais fait davantage.

"Il sent ma présence à chaque instant auprès de lui sans pour autant pouvoir me voir. C'est son fardeau pour m'avoir suivie, et le mien pour l'y avoir contraint."

Je lui adressai un regard compatissant. A cet instant, elle recula d'un pas afin de m'observer en intégralité. Flattée et embarrassée de tant d'attention, je me dandinai quelque peu, mal à l'aise.

"Nous nous sommes vues à de très nombreuses reprises, mais tu me sembles différente à chaque fois."
déclara-t-elle avec un sourire agréablement surpris.

Puis elle braqua son regard de faucon droit dans le mien, sans se départir de son petit sourire :

"Garde l'esprit ouvert. Ne laisse passer aucun détail. La moindre erreur pourrait vous être fatale."

Baissant la tête, elle murmura :

"Vois ce qu'il n'arrive pas à voir."

A cet instant, un espèce de grand courant d'air me traversa. Je ressentis un coup au côté gauche, puis à droite. L'ennemi invisible cherchait de nouveau à m'attaquer ! Gaïa s'était volatilisée, vite remplacée par quelqu'un qui fut projeté à plusieurs mètres de moi. L'homme brun glissa sur le sable avant de se stopper tout en me fixant, le souffle saccadé. Je lus de la stupeur dans son regard. Il portait une vieille défroque aux inspirations pirate. Il s'agissait donc de celui qui m'avait agressée avant que Gaïa n'arrive, et il venait de recommencer, sans succès. La titanide l'avait-elle empêché de me faire du mal ?

Nos regards indécis se croisèrent avant que l'homme ne disparaisse. Machinalement, j'avais serré la perle noire dans ma poche. A la réflexion, j'aurais dû demander à la titanide si elle savait de quoi il s'agissait.




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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2017-07-21, 10:56 « Maîïîtreuuuh !!! »


Je naviguerai, tempête ou pas tempête,
je naviguerai même pour l'éternité...




    De nombreuses personnes sont à la recherche de réponses à des questions qui ne les aideront pas nécessairement à en savoir plus sur eux. Pourquoi l'homme est venu au monde ? Pourquoi il domine toutes les espèces de la création ? Et est ce qu'il les domine réellement ? De nombreux scientifiques penchent sur la question, tandis que le commun des mortels continue à chercher ces réponses. Mais qu'y a t'il de plus important que les liens qui nous unissent à nos proches ? Ne serais-ce pas ces liens qu'on devrait favoriser ? Ne devrions nous pas apprendre notre histoire plutôt que celle de l'humanité ? Et si en réalité l'homme était là uniquement parce que des êtres supérieurs se sentaient trop seuls à un moment de leur existence ?

    J'avais sentis le tremblement, comme sans doute toutes les personnes présentes sur l'île. Puis la jeune femme qui se tenait à proximité de moi, avait disparu, ainsi qu'Heimdall. Il ne restait plus que moi, du moins dans cette partie de l'île qui à première vue réservait de nombreuses surprises. Car le décors avait radicalement changé. D'une grande île, on était passé à de la terre ferme, avec des pâturages et des demeures au loin. Il y avait aussi des bâtiments et monuments imposants tout autour, dont un qui dominait tous les autres. Je l'avais contemplé pendant de longs moments, me demandant si il était réellement là. Pendant un instant, j'avais émis cette hypothèse et je pense qu'au fond de moi je l'avais espéré plus que tout. Mais ce n'était que le fruit de mon imagination. Et ça me fut confirmé quand j'entendis le voix d'une jeune fille à proximité de moi.

    « C'est de là d'où tu viens ? »
    demanda une toute petite voix derrière moi, tandis que je détournai mon regard de mon monde pour l'observer, elle.

    Je me doutais qu'elle n'était pas réellement là, tout comme ce décors. On lisait dans mon esprit et on tentait de me montrer des choses que j'avais envie de voir, mais que je ne pourrai plus jamais contempler. Ca ne m'avait pas empêché de lui sourire. Car vision ou non, elle restait Apple. Sourire, qu'elle me rendit tout en balançant ses pieds sur le petit muret où elle s'était assise.

    « Moi je viens d'un endroit moins volumineux. Mais tu le sais déjà. Un endroit rempli de lumières. Enfin... pas pour tout le monde. »

    « Je sais. » murmurai-je avant de soupirer.

    Il n'y avait pas besoin de jouer le jeu ou quoi que ce soit. Qu'elle qu'était la chose qui prenait l'apparence d'Apple, elle était capable de lire dans les esprits, ce qui signifiait qu'on ne pouvait pas la duper. Alors mieux valait la laisser faire et voir ce qu'elle voulait, plutôt que de lutter. Il y aurait toujours le temps pour ça.

    « Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de cet endroit ? Tu ne me faisais pas assez confiance pour ça ? »
    demanda t'elle d'une toute petite voix.

    Je l'avais rejoins, m'asseyant sur le muret à ses côtés et contemplant une nouvelle fois la vue.

    « Je considérais qu'il était trop tôt pour cela. Mais peut-être que je me suis trompé. »

    « Je pense que... »
    dit-elle en posant son doigt sur son menton et en faisant mine de réfléchir. « Je pense que tu as fait beaucoup plus d'erreurs que tu peux l'imaginer. Mais ils ne pourront pas t'en vouloir. Tu n'as jamais fait grand chose de bien de toute façon. Ca ne devrait pas leur changer de d'habitude. Tu verras, ça leur importera peu. »

    Qu'est ce qu'elle pouvait se montrer blessante. Si ça avait été Apple, j'en serai resté sans voix. Surtout venant d'elle...

    « J'ai veillé sur toi. A chaque instant. » dis-je sans craindre sa réaction, en faisant à mon tour balancer mes jambes sur le muret où j'étais installé.

    « Tu as veillé sur elle, mais tu n'as pas pu veiller sur moi. »

    « J'aurai pu faire plus, c'est sûr. J'aurai dû faire plus. »
    avouai-je en arrêtant de balancer mes jambes et en fixant la jeune fille. « Puis-je te poser une question ? »

    Apple ou plutôt la créature qui se tenait devant moi, me regarda avec un air surpris. Elle ne s'attendait sans doute pas à croiser la route d'un... ami. Du coup, elle hocha la tête, attendant ma question avec grand intérêt. Ca devait être nouveau et excitant pour elle.

    « Pourquoi Apple ? Tu aurais pu choisir n'importe qui d'autre. Alors pourquoi l'avoir prise elle ? »

    Une nouvelle fois, la créature fit mine de réfléchir. Puis, petit à petit, un sourire s'était dessiné sur son visage.

    « Je suppose que j'ai voulu te montrer ce que tu pouvais perdre. J'aurai pu te montrer Ellie, ou d'autres personnes, mais cette jeune fille représente tout ce en quoi tu crois. Tout ce qui a toujours guidé tes pas. Tu as voulu prendre soin d'elle et le fait de voir ton échec aura été une très grande satisfaction pour moi. »

    J’eus un petit moment d'hésitation. Je n'étais pas sûr de ce que j'allais avancer, mais toutes mes pensées arrivaient au même résultat.

    « Tu n'es pas Phobos. »
    dis-je catégorique, tandis qu'Apple quittait le muret pour se tenir debout face à moi, puis face à la mer qui s'étendait devant nous à perte de vue.

    Le décors avait une nouvelle fois changé. On était sur une falaise et les vagues venaient fouetter les rochers en dessous. La jeune fille s'était tournée afin de m'observer et m'adresser un petit sourire. Je n'avais aucune idée de qui il ou elle pouvait être, mais ce n'était pas Phobos. J'en étais persuadé.

    « Hissons nos couleurs... » dit-elle distinctement avant de disparaître, tandis que je sentais un léger frisson parcourir mon échine.

    Quelque chose changea tout autour de nous. L'atmosphère se fit plus lourde et pesante. Ca avait duré quelques instants. Puis, j'avais remarqué la présence d'Apollon juste à côté moi. Le regard troublé, je l'avais observé afin de m'assurer qu'il était bel et bien ici, face à moi. Il avait eu une vision lui aussi. On en avait sans doute tous eu une. Et on venait de voir Apple partir, emportant avec elle un lourd secret que la mer se devait de conserver.

    « Il faut retrouver les autres et partir d'ici, Apollon. »

    Il le savait, il ne pouvait pas ignorer que plus de temps on passait ici, plus de risques on prenait. Si un objet était caché sur cette île, il fallait le trouver et le détruire. Puis, on rentrerait chez nous sans perdre personne en route. Tout en réfléchissant à tout ça, j'avais sentis quelque chose à proximité, mais il n'y avait rien. Une simple sensation, un simple frisson... je devais me concentrer et ne plus laisser mon esprit vagabonder. Quant à Apollon, sa mâchoire s'était contracté et il avait disparu, sans doute pour aller retrouver le groupe. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas ça du tout...
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par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 AOCMOfYn_o

When you love someone but it goes to waste
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par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 P8m0


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| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 Vox4

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par delà les mers - Evénement Divin #28 : Par delà les Mers [#81 - Fe] - Page 5 _



________________________________________ 2017-07-22, 00:38

par delà les mers


Il était apparu près de deux jeunes femmes dont il n'avait pas prit la peine de retenir les prénoms. Il n'était pas certain qu'ils aient été prononcés, en réalité. Elles avaient été les seuls qu'il avait repéré à proximité et il n'avait pas réfléchit d'avantage. Cette dernière apparition était celle de trop, certainement. Il sentait sa gorge serrée rien qu'en y pensant, secouant la tête pour la chasser.

« Je ne vous dérange pas, Capitaine ? » finit par lancer le dieu dans la direction de celle qui, si il ne se trompait pas, dirigeait le bateau qui avait ramené le groupe.

Elle s'était retournée vers lui, à priori prête à s'entretenir avec son autre amies, le fixant un long moment sans dire un mot. Bon, ils ne se connaissaient pas, c'est vrai, ils ne s'étaient jamais vus, mais le dévisager comme ça à la première rencontre, c'était un peu gênant. Il avait l'habitude de faire une grande impression au premier regard. Probablement ? Il n'eut pas le temps de se plonger dans des réflexions plus détaillées.

« Non, pas du tout. Que puis-je faire pour vous ? »

Il se retint de pouffer, tandis qu'elle plaçant ses mains dans son dos, droite comme un i. C'était la phrase basique qu'il prenait un peu comme un « si, un tout petit peu, mais comme j'ai pas envie d'en dire plus je vais faire comme si ça allait ». Il préféra ne pas insister à ce sujet, elle avait l'air d'être du genre à se braquer très vite.

« Et bien… » Ses lèvres se pincèrent, alors qu'il semblait réfléchir. « J'aurai peut-être besoin d'aide, en effet. Il se passe quelque chose de pas très net sur cette île, je n'arrive simplement pas à comprendre de quoi il s'agit exactement. Peutèêtre que vous en savez plus que moi ? »

Il passa sa main dans sa nuque, leur offrant un sourire avenant, espérant qu'elles ne resteraient pas aussi méfiantes qu'elles semblaient l'être. Apollon sentait qu'il se passait quelque chose. Ses hallucinations, tout ce qui s'était produit ces dernières minutes… si ce n'était bien que des minutes, le Temps ne s'écoulant pas normalement ici. Cela n'était pas naturel. Ils ne seraient pas trop de trois pour mettre tout ça au clair.

La pirate avait jeté un coup d’œil à sa camarade avant de se rapprocher de lui.

« Effectivement il se passe quelque chose, Rebekah a disparu et je viens de la retrouver… Vous avez perdu quelqu'un, vous aussi ? »

« Je crois qu'on a tous reçu une visite surprise. » ajouta la rousse – Rebekah, maintenant il le savait – un peu plus détachée de la conversation.

Ses muscles se tendirent lorsque la plus petite fit allusion à ceux qui s'étaient égarés. Il ne savait pas si elle parlait des personnes physiques qui s'étaient téléportées ailleurs, sans trop savoir où, ou encore de ce qu'ils avaient chacun pu voir. Si c'était cette dernière option, il préférait largement ne pas s'y attarder.

« Louise s'est volatilisée… mais ce n'est pas la seule personne que j'ai perdu. »

Une lueur sombre éclaira un instant son regard, pas assez longtemps pour être perçue. A nouveau, elle l'observa. Elle semblait sans cesse l'évaluer, il n'aimait pas vraiment ça.

« On va la retrouver, ne vous en faite pas. Apollon, c'est ça ? » Elle avait posé une main sur son épaule, le faisant frémir par ce contact inattendu auquel il ne s'était pas préparé, alors qu'il hochait simplement la tête. « Qui manque-t-il d'autre ? »

« J'ai croisé Anatole. Je ne sais pas où sont les autres. »

Se reculant, il passa un regard sur la plage où ils se trouvaient, se demandant si d'autres membres de l'équipage allaient soudainement se montrer. Il n'en fut rien mais, par contre, Antiope était là, accompagnée de six autres amazones.

Se plaçant devant les deux jeunes femmes, Apollon se contenta d'un simple « je gère ça » en faisant un pas en avant vers les guerrières. Seulement, elles n'avaient pas l'air d'être intéressées par eux, pour une fois. Antiope le regarda de longues secondes avant de prendre la parole – toujours d'un ton aussi monotone et sûre d'elle.

« Vous avez déjà chassé un Kraken ? » Ah non, pas ça, mais ça devait pas être difficile. « Alors… on gère nous ! »

Il haussa les épaules, ne cherchant pas à comprendre tandis que les amazones sautaient en l'air pour partir à l'attaque de la bête dont on ne voyait que les tentacules au loin. Un combat semblait imminent mais il ne comptait pas s'en mêler. Il se fichait pas mal de cette créature et elles pouvaient bien en faire ce qu'elles voulaient !

Il lui sembla que ce moment de distraction était bien arrangeant pour la Capitaine, qui commençait à s'écarter dangereusement de lui et de la nommée Rebekah, alors qu'elles avaient profité de ce moment pour papoter dans leur coin. Les cachottières… il n'aimait pas les secrets. Il était surtout extrêmement curieux en réalité, quiconque le connaissait le savait parfaitement.

« Excusez-moi ? »

C'est qu'elle était prête à se barrer, mais vraiment, elle s'en allait sans dire un mot de plus alors que la rousse était sans doute laissée derrière pour le distraire tranquillement. C'était mal le connaître. Il ne lui fallut qu'une seconde, le temps de se téléporter devant la blonde, pour la stopper dans son avancée, bras croisés contre son torse.

« Tututu, tu pars pas toute seule ma petite, Capitaine ou pas Capitaine. »

Un grand sourire sur les lèvres, il attendait sa réaction – partant sur une gifle ou alors qu'elle l'ignorerait purement et simplement. C'était un têtu cependant, elle ne l'aurait pas comme ça, elle devait le sentir. Mais quoi qu'il en soit, il ne comptait pas la laisser se balader toute seule dans le coin, peu importe qu'elle ait un but précis ou qu'elle ait juste envie de faire du tourisme. Il se passait des choses, il était préférable de ne pas se séparer tout de suite.

« Mais vous êtes sous mes ordres, est-ce clair ? »

Oh. Finalement, ça n'avait pas été si difficile que ça. Tout heureux, il hocha la tête frénétiquement, signifie qu'il approuvait. Il ne lui semblait pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit de peur qu'elle change d'avis. On ne savait jamais avec les femmes.

Il lui semblait de rigueur de les remercier de cette confiance – ou peut-être qu'elles ne se sentaient simplement pas d'entrer dans un débat sans fin. Alors, il tendit ses mains dans leur direction, ayant déjà montré qu'il était capable de se déplacer bien rapidement et de manière moins fatigante que la marche. C'était pratique.

« Vous souhaitez aller où, mesdemoiselles ? »

Rebekah en avait presque des étoiles dans les yeux, alors que la Capitaine lui souriait et qu'elles prenaient chacune une de ses mains. Elle montrait d'un geste de la tête le palais plus éloigné et il ne perdit pas une seconde de plus.

Ils atterrirent dans une longue allée presque déserte. Il avait conscience de ne pas être véritablement à l'intérieur du palais. Il avait voulu les y faire apparaître sans grand succès, ayant dévié de direction, puisqu'il lui était impossible de les faire arriver au coeur de l'enceinte. Un système de sécurité certainement, cela ressemblait grandement un temple comme on les faisait à la grande époque des dieux grecs.

Devant eux, une immense porte en bois était gardée par deux amazones.

« C'est par là que vous voulez aller ? » chuchota-t-il dans la direction de Wendy, désignant la porte le plus discrètement possible.

Il ne savait toujours pas ce qui la motivait, ce qu'elle souhaitait voir derrière ou même prendre. Il ne cherchait pas à en savoir plus, ce n'était pas réellement ses affaires. Pas encore… tout dépendait de ce qu'elle comptait faire.

« Bon. » Il lâcha un soupir, observant en détail les deux gardes. « Tentons de faire ça bien. »

Il ne voulait pas les combattre. Pas ici, pas comme ça, il n'y avait rien qui le justifiait. La manière pacifiste, celle de la discussion, semblait la plus à même de fonctionner. Il ne voulait pas en énerver deux d'un coup, qu'elles appellent leurs amies restées plus bas avec le Kraken ou qu'elles lui mettent une raclée. A lui ou à ses deux acolytes, d'ailleurs, qui étaient bien plus… fragiles, sans vouloir être méchant.

« Bonjour ! Excusez-nous on s'est perdus, y'aurait-il moyen de passer par là pour retrouver notre chemin ? »

Voilà. Cela semblait être une bonne entrée en matière, même si ça n'avait pas l'air d'être concluant pour autant. Les femmes le regardèrent, surprises certainement de leur présence ici. L'une d'elles s'avança même dans sa direction, pointant le chemin derrière eux.

« Rentrez dans les maisons qu'on vous a attribué. Vous serez en sécurité. C'est dans cette direction. »

Bon, vraiment pas concluant finalement.

« On est pas en sécurité ici aussi ? » lança-t-il, la tête penchée sur le côté. Pourquoi vouloir à tout prix qu'ils soient en sécurité ailleurs ?

« C'est le palais. On ne risque rien ici. » Alors pourquoi vouloir les faire partir si vite ? L'autre guerrière avait regardé sa collègue en se demandant certainement pourquoi elle avait dit ça également. « Mais vous serez bien plus à l'aise là-bas. »

Voilà qu'elle pointait une nouvelle fois le chemin supposé les ramener dans leurs maisons respectives. Ce n'était pas qu'elles les avaient mal logés, c'était juste qu'ils étaient des invités envahissant qui voulaient en découvrir un peu plus.

« C'est joli comme endroit ici. Vous gardez quoi exactement ? »

C'est que ça l'intriguait cette grande porte. Il fallait changer de sujet aussi, pour qu'elle ne se contente pas simplement de lui répéter qu'il fallait partir.

« C'est le Palais de notre Reine. Tout ce qui se trouve ici ne peut pas vous intéresser. Vous devriez suivre le chemin. »

Elle était moins commode celle-là, ça se voyait de suite, alors que sa main s'était posée sur le fourreau de son épée.

« Il n'y a vraiment rien à craindre. Mes soeurs se chargent du Kraken. Vous pouvez rentrer tranquillement, le chemin est sûr. »

Oui bon, c'était pas super convaincant comme discours. De son côté, la Capitaine perdait patience, du moins c'était l'impression qu'elle donnait. Elle fixait ses mains comme pour lui faire passer un message subliminal, le fixant dans les yeux en espérant qu'il comprenne. Alors… mains… amazone… Elle voulait qu'il les frappe ? Qu'il leur fasse un câlin ? Ou qu'il… Oh !

Un grand sourire étira sa bouche, un peu étrange vu la situation. Ils n'étaient pas prêts de rentrer là-dedans et l'idée que lui avait fait passer – de manière pas très claire honnêtement – la cheffe des opérations, ne lui semblait pas non plus être la plus adéquat. Tout ça, ça allait leur apporter pas mal d'ennuis, il le sentait venir à des kilomètres.

Pourtant, Apollon s'approcha des deux amazones. Il n'eut pas le temps de les téléporter, quelque chose d'autre se produit à la place sous leurs yeux. Soudainement, sans prévenir, les deux tombèrent au sol. Pas le moindre cri ne s'échappa de leur gorge, pas le moindre mouvement ne fut fait pour éviter la chute. Elles étaient raides, comme incapables de se mouvoir, réduites au silence.

Apollon les regardait fixement, ne faisant pas un geste de plus. Elles commencèrent à s'enfoncer dans le sol d'une manière étrange, ce qui les empêchait encore davantage de se défaire de cette emprise invisible. Invisible ou presque… Le sable noir prenait forme sur leurs corps, les avalant presque. Il plaça un bras devant elle, sur le côté, comme pour empêcher toute tentative de les approcher.

« On ne peut rien faire, c'est trop dangereux. » murmura-t-il simplement, un air surpris sur le visage.

Les toucher serait se mettre en danger, à n'en pas douter. Il ne pouvait rien faire de plus pour les aider.

« Quelqu'un semble vouloir nous aider à rentrer… » se contenta-t-il d'ajouter, son regard se posant sur la porte.

Cela ne faisait qu'attiser davantage sa curiosité. Alors que les amazones avaient à présents disparus, il ne leur restait qu'à pousser la porte pour entrer. Il ne tarda pas à le faire, faisant place à une immense pièce.

Au fond, une gigantesque statue quasiment identique à celle qu'il avait vu lors de « l'épreuve de la Vérité » surplombait le décor. Sur les colonnes, des décorations représentaient les exploits, les histoires de ce peuple qui vivait ici. Deux flammes étaient allumées au loin, éclairant l'endroit.

Il s'y engouffra, observant les lieux, tandis que la Capitaine partait de son côté et que Rebekah le suivait de près. C'était… Particulièrement vide. Assez décevant, en fait. Il n'y avait rien de particulier qui sautait aux yeux, rien de très intéressant au premier abord et aucune aura. Rien qui n'expliquait que la téléportation soit impossible à l'intérieur.

« Au moins c'est beau, on pourrait faire de grandes réceptions ici… » dit-il distraitement, sans vraiment s'adresser à qui que ce soit en particulier.

Puis, au moment où sa phrase s'achevait, chaque carré du sol de la pièce vit apparaître sur lui un lotus. Comme ça, d'un coup. Ce n'était pas du tout, mais pas du tout suspect. C'était bizarre, inattendu, enfin quelque chose qui pouvait titiller son intérêt, qu'ils ne soient pas entrés ici pour rien.

L'un d'eux finit par s'ouvrir, alors que le dieu s'en approchait, les yeux brillants de curiosité. Il n'y avait pas grand-chose dedans, si ce n'était trois petites graines. Il les prit dans ses mains, les détaillant, sans qu'il ne ressente rien de particulier en les touchant ou en les voyant.

Il était prêt à les remettre à leur place lorsque la balance se trouvant sur le statue de Thémis se mit à briller, comme soudainement animée d'une puissance inconnue.

« Oh non… »

C'est que ça sentait l'énigme et il n'était pas très doué pour ça. Louise n'était pas là pour l'aider, pourtant elle aurait sans doute adoré. Les trois graines en main, il s'approcha de la sculpture, une moue perplexe sur le visage.

Il resta planté plusieurs minutes devant, la rousse l'ayant suivi. Il entreprit de mettre toutes les graines du même côté de la balance, en se disant que ça suffirait certainement. Sans qu'aucune réaction ne se fasse. Alors il en mit une de chaque côté, gardant l'autre dans sa main. Rien non plus. Il en plaça deux d'un côté, se disant que le déséquilibre ferait peut-être effet.

Nada.

« Je dois faire quoi de celle-là ? La planter ? »

Son ton agacé montrait bien que ce n'était pas son type de distraction préféré. Il était prêt à l'écraser par terre en espérant que ça fonctionne. Il en avait laissé une de chaque côté, pour l'équilibre, trouvant que c'était néanmoins la meilleure option. Restait la petite dernière qui n'entrait pas dans l'équation.

« Faut peut-être la manger. »

La voix de Bekah le fit sursauter alors qu'elle était toute proche, regardant la balance sans grande conviction. Oh, oui, peut-être tiens. Mais ça ne le rassurait pas vraiment de mettre ce truc dans sa bouche et de l'avaler, même si il n'avait pas mangé depuis longtemps et que ça commençait à lui manquer.

« Volontaire ? » la quetionna-t-il donc, souriant de toutes ses dents.

Elle le dévisagea, peu engagée par cette proposition à priori, mais finit par prendre la graine qu'il lui tendait et l'avala sans plus de ménagement. Une bonne chose de faite !

La balance se mit à pencher sur le côté droit, d'un coup, Rebekah ne semblant pas plus en danger que ça. Il restait sur ses gardes malgré tout, elle venait de prendre comme goûter un truc sorti d'un lotus dans un temple protégé et ça pouvait toujours mal tourner.

Un second lotus s'ouvrit, découvrant trois petites baies. Ils avaient un problème avec le chiffre trois ici. Il alla les chercher sans perdre plus de temps, réitérant le même geste que précédemment. Il eut envie de proposer la baie restante à la pirate rousse mais cela risquait sans doute de lui créer quelques problèmes de digestion. Wendy n'avait pas l'air très emballée par l'idée de se dévouer, elle ne s'était même pas approchée. Ce fut avec une grimace non dissimulée qu'il finit par la manger pour le bien de tous… C'était pas bon. Il aurait préféré la graine, à la limite. C'était aigre et pas agréable en bouche.

Pas de déformation du corps, pas de maux de ventre, pas de mal de crâne. Finalement, ça se passait plutôt bien.

Un autre lotus s'ouvrit, deux petites grenouilles s'y cachant tranquillement. La Capitaine pouvait s'estimer heureuse de ne pas avoir à faire sa part en mangeant l'une d'elles ! Elles ne bougeaient pas, se laissant tranquillement transporter jusque dans la balance.

De chaque côté se trouvait une graine, une baie et un petit gentil batracien. Tout était parfait, en équilibre totale. Ils avaient tous deux mangés l'un des « ingrédients » de cette énigme tordue. Comme réaction, l'épée de la statue de Thémis tomba au sol dans un grand bruit, se réduisant à taille normale. Elle se mit à scintiller, d'une lumière vive et enivrante. Apollon eut envie de s'approcher mais se stoppa net, fronçant les sourcils.

Quelque chose ne tournait pas rond. Il y avait un problème. Il le sentait au plus profond de son être. Tout était parfait, à une exception près. Son regard se posa sur la blonde, qui elle n'avait rien mangé. Elle n'entrait pas non plus dans l'équation.

En seule réponse à ses interrogations soudaine, la grande porte de la pièce se referma d'un coup sec.
black pumpkin
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________________________________________ 2017-07-22, 15:03


Par delà les Mers...

Louise & Plein de monde... Enfin surtout Totole.



Louise se redressa. Bon, elle n'allait pas passer la journée a dormir sur des planches de bois suspendues au dessus de l'eau quand même ! Et puis les cordages sur lesquels elle était a moitié allongée lui faisait mal au dos. Tranquillement, elle s'épousseta et lança un sourire vers Hadès Elle était contente de le revoir, même si sa dernière phrase avait été plus qu’intrigante

"Ça fais un moment qu'on ne c'est pas vue.. tu m'a manqué."
Elle aurait bien aimé le prendre dans ses bras mais ce geste lui semblait déplacé. Elle aimait beaucoup Hadès mais elle ne pensait pas qu'il soit du genre a particulièrement aimer les câlin "Ou est ce que je.. ou est ce qu'on est ? Et qu'est ce que tu fais la ?" reprit elle en se redressant, un air interrogateur sur le visage.

« Aucune idée. Ça ressemble à quelque chose, mais pas nécessairement à quoi. »
fit il en jetant un coup d’œil autour de lui avant de la regarder, l'air surpris.: « Quoi ? J'ai rien dit. C'est un peu confus dans ta tête. Y'a rien autour. »

Effectivement, il n'y avait pas grand chose autour d'eux. Et le fait qu'il soit confus, lui... Enfin on parlait de Judah ! Il n'avait jamais l'air confus ! Même si il avait été interrompu en chemise de nuit rose avec des pantoufles canard, il aurait eut l'air totalement a l'aise et savait s'adapter. Il avait du prendre un sacré coup sur la tête.

« Je suis ici pour... »
il s’arrêta, faisant mine de réfléchir avant de reprendre. « J'en ai pas la moindre idée. Je ne suis même pas sûr d'être réellement là. Tu es là toi ? »

Il lui jeta un regard septique de haut en bas. Un regard normal, pas son regard habituellement déshabillant Louise lui jeta un regard méfiant, se demandant si il n'était pas malade en résistant a la tentation de lui mettre la main sur le front pour voir si il n'avait pas de fièvre, avant de hausser les épaules.

"J'en sais rien. Il y a cinq minutes j'étais sur une île remplie d'Amazones. Et là je me retrouve ici, dans cette tenue sans aucune idée de comment j'ai pu faire ça"
Elle soupira et s'éloigna du bord pour essayer de descendre. "Viens, on vas essayer de trouver ou on est."

« Wouah ! Amazones genre amazones ? Avec le... tu vois ? »
demanda il en miment un sein coupé. « Je ne comprend pas pourquoi les Amazones elles ont un sein en moins dans les livres. C'est comme si maintenant les hommes avaient... enfin tu vois. Je ne parle pas de moi ! Tout est normal chez moi ! De la tête aux pieds d'ailleurs... »

Louise s’arrêta, le fixa un instant sans répondre avant de décider que cette conversation devenait un peu trop bizarre pour elle et qu'il valait mieux ne pas s'attarder sur le sujet et revenir vers un terrain qu'elle maîtrisait un peu plus.

"Alors quoi de neuf ? Qu'est ce que tu fais de beau dans le monde des contes ?"


« Je suis dans le monde des contes là ? »
Il eut l'air réélement surpris mais passa rapidement a autre chose. « J'hésite à quitter Storybrooke. Fermer le Rabbit Hole, fermer les Enfers... pas sûr que je puisse faire ça. Mais fermer tout et recommencer ailleurs. Ben tiens, ici par exemple. » il observa les alentours et lacha finalement : « Ou pas. Et toi ? Toujours avec simplet ? »

S'en était trop. Louise lâcha l'échelle sur laquelle ils déscendaient et attérit sur le niveau inférieur, attendant Hades qui la rejoignit tout sourire. Les bras croisés, elle le fixa d'un air un chouilla agacé.

"Sebastian. Il s'appelle Sebastian."
dit elle avant de reprendre : "Quel est la dernière chose dont tu te souviens ? Dis moi un truc que seul Hadès sache et que je sache aussi."

« Hadès c'est le meilleur ? »
l'homme avait hésité avant de lui faire un grand sourire. Bizarrement il avait vraiment l’air sur de lui pour le coup. Brusquement, il se pencha et ramassa une graine qui se trouvait sur le sol et la mis en bouche pour la mâchonner Puis, remarquant le visage surpris de Louise il s’arrêta, comme pris en faute. « T'en voulais ? »

Louise le fixa une demi seconde avant de faire deux pas, de lever la main et de lui assener une taloche sur la tête, accompagnée d'un regard sévère.

"On ne mange pas ce qu'il y a par terre ! C'est sale ! Crache moi ça !"
dit elle d'un ton autoritaire.

Bon sang on ne savait pas ou ça avait pu traîner ! Les pigeons avaient du jouer avec ou pire ! Il voulait attraper la syphilis ou quoi ? L'air désolé, l'homme - ou l'enfant, elle ne savait plus trop pour le coup - cracha la graine dans sa main et la laissa tomber, essuyant sa main sur son veston.

"Tu passe devant et on descends d'ici. Et en silence jusqu'en bas, j'ai besoin de réfléchir."

Il obéit - c'était super perturbant de se faire obéir par Hadès - et descendît le long de l'échelle, rapidement suivit par Louise. Est ce qu'ils étaient dans un rêve ? Ou dans son subconscient ? Ça expliquerai qu'il soit aussi... Gentil ? Ou simplet.. mais non ça ne collait pas. Bon, en même temps elle avait ben vue le subconscient de Phobos non ? Et il était bien différent de l'adulte, pourtant.. pourtant non ça ne pouvait pas être ça Le Hadès qui était la - si c'était bien lui - ne pouvait pas être le vrai Hadès C'était trop... Non. Les méninges de la jeune femme tournaient a plein régime. Elle devait comprendre. Arrivée en bas elle avait pris sa décision. Elle fixa longtemps Hadès n°2, hésitant a le planter la pour s'éloigner avant de hausser les épaules. Il n'avait pas l'air bien méchant donc ça irait.

le décor avait changé. Fini le haut pont en bois non terminé et la rivière en dessous, a présent ils se trouvaient en plein cœur de Londres - le vieux Londres - qui semblait toujours... aussi vide qu'au début. Il n'y avait pas un chat, pas le bruit d'une voiture, pas un passant, rien. Le silence pesait, telle une chape de plomb sur la ville. Pourtant, Louise mis ce "détail" de coté et se stoppa devant un numéro de rue.

"221B Baker Street"


Elle pouvait le lire, comme N°2 visiblement.... Sa théorie du rêve tombait a l'eau, on ne pouvait pas lire dans un rêve. Zut, ça voulait dire qu'il faudrait quelque chose de plus fort pour se sortir de la qu'une simple sensation de chute - elle avait adoré Inception et avait retenue pas mal de choses de la. -.

« Ah ça je connais ! Ou tu connais ! Quelqu'un doit connaître ça, c'est élémentaire, ma chère Louise ! »


Ou "elle connaissait" ? Louise se tourna vers n°2 au moment ou il entrait dans la maison. Attendez, il ne sous entendait pas qu'ils étaient dans son esprit a elle quand même ! En deux secondes, elle était aussi sur le pas de la porte qui donnait sur un escalier étroit et sombre, menant directement vers les étages. N°2 aperçut une baie par terre et l'enjamba, ne faisant pas un geste pour la manger, signe qu'il avait compris la leçon Bien, au moins elle aurait réussis une chose aujourd'hui ! Il lui fit un clin d’œil et elle répondit par roulement d'yeux amusé avant de se pencher pour ramasser la dite baie. Qu'au moins personne ne l’écran et ne fasse de trace partout avec, elle la jetterai a l'étage. Sans hésiter, elle grimpa les escaliers, espérant secrètement trouver le fameux détective a l'étage. Bon, il n'y avait aucune chance mais... Mais si ils étaient dans sa tête alors...

Eh bien non. L'appartement, en bazar, était vide. Il y avait deux confortables fauteuils sur sa gauche une cuisine du même coté. En face d'elle, prés des deux fenêtres se tenait un bureau couvert de paperasse.

"Est ce qu'on est dans ma tête tu pense ?"
dit elle en se dirigeant vers la paperasse pour voir sur quoi il travaillait.. "Je t'aime bien mais quand même, je ne vois pas ce que tu ficherai la... Laisse ce crane tranquille " ajouta elle en le voyant jouer avec Hamlet, le crane qui tenait compagnie a Sherlock du temps ou il n'avait pas le Dr Watson.

« Être kiffant ou ne pas l'être, tel est la question. »


Il y eut un claquement quand brusquement, elle posa ses mains sur ses joues.

"Ou alors je suis morte, encore. Enfin pour de bon.. Oh misère, qu'est ce que je vais devenir ?"


Non parce que de un ça ne ressemblait en rien a l'idée qu'elle se faisait du paradis - ou de l'enfer, au choix - et de deux, elle était toute seule. Mais bon, si elle était morte, la question du devenir ne se posait pas vraiment au final... Et certes, elle était avec N°2 mais elle se doutait qu'il ne resterai pas éternellement.

« Morte ? Ça expliquerait la présence du dieu des Enfers. » f
it il en hochant la tête d'un air entendu. « Mais le décors n'est pas top. Ça manque de flammes, de filles en bikini et de chocolat chaud avec crème chantilly.» Il eut un moment d'absence et ajouta : « On est plus dans ta tête. »

Ça elle l'avait remarqué.

« Tu rêves de moi la nuit ? Le jour ? A tout moment du jour et de la nuit ? »
reprit il en lui jetant un regard de braise. « Lache simplet et vient avec. On partira où tu voudras, quand tu voudras. »

Il c'était approché et avait passé une main dans son dos pour commencer a valser avec elle, alors qu'elle sentait comme un immense poids sortir de ses épaules. Bon sang ce qu c'était rassurant de le voir enfin être lui.

"Bon sang je ne pensais pas être aussi contente de revoir le vrai toi."
lui fit elle d'un air soulagé. "Tu m'aides a sortir s'il te plais ? On a une quasi fin du monde sur le feu, et je t'avoue que je n'ai pas très envie de rester ici pendant que tout le monde s'amuse."

« Tu préfères avoir le ventre qui gargouille ? »
dit il d'un air surpris, avant de continuer de valser. Louise grimaca, elle avait oublié ce "détail". Hades repris : « Faudrait que j'amène Mérida danser des valses. J'ai toujours aimer ce genre de musique. Ou que j'y emmène Apple. Pas sûr que ça les tenterait, même si elles auraient une robe de Princesse. »

Il s’arrêta soudain, jetant un regard vers le crane.

« Qu'est ce qui pousserait quelqu'un à avoir un crane humain chez lui ? Voir qu'est ce qui pousserait une fille comme toi à venir chez une personne qui aurait un crane chez lui ? Le monde est bizarre de nos jours. C'était bien plus facile à l'époque sans le monde des contes et tout ça. On avait une vie bien meilleure. »
Il soupira et se gratta la tête. « Tout bien réfléchis, je pense que tu es ni vivante, ni morte, ni entre les deux. Tu ne rêves pas et tu n'es pas dans la réalité. Tu es nulles part quoi. Juste là où tu aimerais être. Ou que tu devrais être. Enfin un truc de ce genre. Et pourquoi tu ne rentres pas ? T'as qu'à emprunter la porte. »

Une porte ? Louise suivit son regard et se tourna, apercevant la porte par laquelle ils étaient entré. Elle était fermée et brillait comme si une lumière vive venait de l’extérieur

« J'adore quand ça brille ! »


Louise resta quelques secondes sans pouvoir rien dire. Sa bouche s'ouvrit et se ferma comme si elle était un poisson sans qu'elle ne puisse rien dire. Et brusquement, elle se retourna vers lui avec un grand sourire. Sans lui laisser le temps de réagir, elle l’enlaça et resta quelques secondes contre lui, faisant fi de son mouvement de recul. Lorsqu'elle le lâcha, il épousseta son costume, masquant sa gène.

« Trop d'effusion de... trucs pas clair, c'est pas bon pour la santé mentale ! »
fit il avant de lui faire un sourire.

"Ne regrette pas l'arrivée du monde des contes. On a apporté pas mal de bonnes choses je trouves.. Toi tu as eut Mérida par exemple, ça ne vaut pas toutes les difficultés ?"


L'homme plissa les yeux avant hocher la tête avec une moue comme pour l'approuver. Louise lui ébouriffa les cheveux, comme a un brave garçon avant de se mettre sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue.

"Passe me voir a la maison."
fit elle avant de s'éloigner pour aller jusqu’à la porte. Une main sur la poignée, elle s’arrêta et se retourna. "Oh, et le crane.. c'était parce que ça aidait Sherlock a réfléchir de parler a quelqu'un. Il y a plus bizarre.."

« J'ai besoin de personne pour parler à quelqu'un. J'arrive très bien à me parler à moi même. D'ailleurs je le fais depuis que t'es entrée dans cette pièce ! »


Au moment ou elle passa la porte, elle sentit son étoile scintiller sur son front comme pour lui signaler que son passage das cette étrange dimension lui avait permis de se guérir tranquillement.
Étrange

Elle ouvrit les yeux face contre terre. Lentement, Louise se redressa, essuyant de sa joue les brins d'herbe qui s'y étaient accrochés. Elle était seule, toujours prés de la statue... Et Appo avait disparu. Il l'avait laissée la ? o_O Non, il n'aurait probablement jamais fais un truc pareille, il avait du se passer autre chose. Louise se leva et épousseta ses jambes. Elle n'avait plus mal et se sentait soulagée. Mais ça n'expliquait rien de ce qu'elle venait de vivre.

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Tous les mots sont fins
quand la moustache est fine...


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| Conte : Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite

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________________________________________ 2017-07-22, 21:53


« Another one bites the dust. »

Du Sable Noir coulait des yeux de Lily et serpentait le long de ses bras. Lentement, elle se désagrégea sous la force de mon regard. Je souhaitais être plus fort que les illusions. On cherchait à m'abuser mais je n'étais pas dupe. Je préférais me fermer à cet endroit plutôt que d'endurer plus longtemps ses maléfices. Les paroles de celle que j'avais cru être ma femme résonnaient encore dans ma tête, me rendant malade. Je tentais de me persuader que c'était faux, qu'on voulait juste me déstabiliser... mais cela créait un drôle d'écho en moi et laissait un goût de cendres dans ma bouche. Je décrispai les muscles de ma nuque, me concentrant afin de me rendre dans un endroit plus rassurant.

L'instant d'après, je me retrouvais dans un immense parking désert, sans aucune voiture. Les chariots étaient tous correctement rangés sous leurs abris respectifs. Je levai les yeux vers le gigantesque magasin qui s'étalait devant moi. Un bâtiment dont l'enseigne, écrite en bleu sur fond jaune, stipulait :

IKEA

Je me mordis les lèvres et empruntai la porte tournante qui s'enclencha à mon passage. La radio ne diffusait pas la musique aseptisée que l'on peut trouver dans ce genre de magasins. Non, c'était la chanson Lily of the valley de Queen que l'on entendait. Elle m'évoqua la personne que j'avais perdu et je sentis mon coeur faire un sursaut dans ma poitrine. Il fallait que je sorte de cette nouvelle hallucination afin de la retrouver.

Malgré tout, je me sentais rassuré dans cet endroit. J'avais construit de sacrés bons souvenirs dans l'Ikea de Las Vegas. C'était là-bas que nous passions des journées entières avec Maman, lorsque j'étais petit. Nous nous imaginions vivre des aventures différentes au milieu des meubles pré-fabriqués et des fausses plantes vertes. C'était logique que mon inconscient ait matérialisé ce magasin pour me faire me sentir mieux.

Décidant de me prêter au jeu, je montai le large escalier sur la droite et une fois en haut, me saisis du petit crayon de papier ainsi que du carnet gratuits que je mis en poche. Enfant, je faisais toujours cela à chacun de mes passages, histoire de garder un souvenir de cette fabuleuse journée.

Depuis que j'étais entré, je sentais une présence tout près de moi que je n'arrivais pas à définir ni à reconnaître. Je mis cette impression de côté alors que je commençais à avancer à travers l'allée principale. De chaque côté, des meubles agencés de sorte à établir une ambiance particulière. Ca débutait par les cuisines. Mon regard tomba sur un saladier identique à celui que Maman avait acheté, une fois, et qui avait trôné des années dans sa propre cuisine alors qu'elle ne faisait jamais de salade (sa peur des fruits et des légumes l'en empêchant). J'eus un pincement au coeur tandis que je m'approchais de l'objet qui me rappelait tant de souvenirs... L'année de mes onze ans, je l'avais mis sur ma tête pour m'en servir comme d'un casque, imaginant que j'étais un cosmonaute égaré sur un astéroïde lointain... A mesure que la nostalgie m'envahissait, je sentis un courant d'air me traverser.

"Quelqu'un a oublié de fermer une fenêtre."
fis-je remarquer à voix haute.

Je jetai un coup d'oeil désabusé aux fausses vitres incrustées dans un mur encore plus factice, qui délimitait la cuisine dans laquelle je me trouvais.

"Le Temps se meurt." déclara une voix grave et âgée que je connaissais.

Un frisson parcourut mon échine. J'en restai pétrifié quelques secondes avant de pivoter lentement, adressant un regard anxieux à Chronos qui se tenait là, dans un costume impeccable. Toujours aussi vieux et ridé, mais la grande classe malgré tout. Un petit silence flotta entre nous.

"Comme on se retrouve. Ca va comment, depuis la dernière fois ?"
demandai-je, incertain.

Je l'avais côtoyé une fois ou deux. Il m'apparaissait de temps à autre. Sans doute qu'il me considérait comme une sorte de padawan vu que je voyageais dans le Temps -ou plutôt, que je voyageotais comparé à lui qui en était le maître suprême. Cependant, je n'étais pas spécialement tenté de suivre son enseignement. Je préférais rester du côté lumineux de la Force. Bien entendu, je n'allais pas lui dire à voix haute. Je tenais à la vie. De toutes façons, tenter d'être sympathique avec lui ne fonctionnait pas car il ignora ma question. Il poursuivit d'un ton abrupt, tout en braquant sur moi son regard glacé :

"Ce n'était pas prévu de cette manière-là. Pas maintenant."

Il secoua la tête d'un air contrarié. Oh, ses plans ne se déroulaient pas comme prévu ? Je n'allais pas le plaindre. Si ça s'annonçait mal pour lui, c'est que tout irait bien pour nous ! Je fis travailler mes méninges pour ruser un peu, puis je demandai en plissant des yeux, l'air faussement impliqué :

"Si le Temps se meurt, ça veut dire... que ça ne va pas fort pour vous, non ? Je... peux faire quelque chose ?"

Puisqu'il était le grand méchant de l'histoire, s'il me disait comment faire pour l'aider, il suffisait que je fasse tout le contraire afin de l'enfoncer ! Ca paraissait simple sur le papier, mais il ne fallait pas oublier qu'il restait un titan méga badass. Il me faudrait de l'aide. Quoi qu'il en soit, mieux valait que j'en apprenne le plus possible sur ses faiblesses. Je fus déçu en constatant qu'il m'ignorait de nouveau, car il déclara, imperturbable :

"Il met en péril tout ce que nous nous efforçons de construire. Certains profitent de cet instant pour servir leur propre intérêt. D'autres l'utilisent pour tenter de modifier le futur. Nous ne pouvons pas permettre que le Temps disparaisse."

Je hochai la tête d'un air entendu, même si j'étais agacé qu'il ignore toutes mes paroles. Ca servait à quoi qu'il se manifeste s'il ne me calculait pas au final ? Inutile de demander des précisions sur ce qu'il disait, autant enchaîner avec une idiotie :

"C'est sûr que ça serait pas pratique." approuvai-je. "Vous imaginez si le Temps n'existait plus ? Tout se mélangerait ! Les Bee Gees feraient des compos avec Mozart, ça donnerait n'importe quoi ! Anne Boleyn se promènerait main dans la main avec le prince William. Je vous raconte pas les liens consanguins et tout le tintouin... Sans parler des dinosaures qui viendraient mettre le bazar dans nos plate-bandes."

Je me mis à imaginer le Temps s'enchevêtrant, donnant du corps à mes pensées. Les gens des différentes époques se rencontrant et les chamboulements que cela provoquerait... Ca pourrait être drôlement cool, en fait ! Ca me faisait penser à un épisode de Doctor Who.

Je tressaillis en m'apercevant que j'avais l'attention de Chronos pour la première fois. Il me fixait d'un air à la fois blasé et indécis. Brusquement, je n'eus plus aucune liberté de mouvement. La force du titan me paralysait.

"Euh... ok j'aurais peut-être pas dû parler du Temps à la légère... Je suis euh... désolé ? Je le ferai plus." dis-je à toute vitesse, un peu (beaucoup) angoissé.

Je l'avais offensé. Bravo Elliot, tu n'en loupes pas une ! Evidemment qu'il ne fallait pas blaguer avec le Temps, pas en face du titan qui le maîtrisait ! C'était sûrement vexant.

"Il est présent en toutes choses. Il doit toujours exister. Les onze heures ont façonné le monde à leur image. La douzième, moi, va lui permettre de renaître."

"Et c'est tout à votre honneur." assurai-je avec toute ma ferveur.

"Tu ne comprends pas."
grogna-t-il.

Sa force m'écrasa davantage. J'avais l'impression d'être pris dans un étau. La puissance du titan fissurait ma chair... C'était une douleur nouvelle. Les trucs inédits de ce genre, j'aurais aimé éviter.

"Ar... arrêtez, s'il... vous... plaît..."
balbutiai-je.

Je ne savais même pas comment j'avais trouvé le courage de parler. Chronos s'énerva davantage. Ma peau se scarifia encore plus lentement et profondément, m'arrachant un cri inarticulé. Je me sentais écartelé, comme si... je me trouvais partout à la fois, à toutes les époques depuis le début des mondes. Si je n'étais pas retenu par une force insondable, j'aurais vacillé.

"Il est en train de les détruire. L'Augé, la première lueur du jour..."

A cet instant, je sentis une nouvelle déchirure dans ma chair et un flash s'imposa à mon regard, celui d'une lueur naissant dans la nuit la plus noire.

"L'heure de l'étude."

Chaque parole de Chronos était accompagnée d'une autre image mobile. Cette fois, je découvris les esquisses floues mais prometteuses d'un nouveau monde.

"L'heure de la prière."
énonça-t-il.

J'eus la sensation que de l'eau ruisselait sur mon crâne et mes épaules, alors qu'un délicat parfum de raisin frais envahissait mes narines. Une odeur noble de vin.

"Acté, l'heure du plaisir."

Je voulus fermer les yeux pour éviter de voir un truc trop chelou, mais c'était inutile car les images prenaient vie directement dans mon esprit. Pourtant, cette fois, je ne vis rien. En revanche, je sentis quelque chose de colossal et de dangereux rôder autour de moi, avant de se volatiliser.

"Hespéris, le soir."
énuméra Chronos.

Cette fois-ci, une force bienveillante toute en retenue se manifesta brièvement.

"Le crépuscule."

La puissance la plus douloureuse, emplie de murmures alors que des silhouettes sombres remuaient leurs bras vacillants dans le vent. Je mis quelques secondes à comprendre qu'il s'agissait d'arbres dans une forêt.

"La dernière lueur du jour." déclara Chronos par-dessus les murmures. "Moi."

Puis, les chuchotements s'évanouirent alors qu'il prononçait ces mots :

"L'aurore, le commencement."

La douce chaleur d'un soleil caressa ma peau endolorie, mais c'était un astre qui dispensait une lumière sanglante, rougeoyante. Souffrait-il ? J'entendis un murmure bien distinct dans ma tête, qui me perturba sans en comprendre la raison. Mon esprit en souffrance occulta l'information. Bientôt, je sentis la force écrasante se relâcher, puis me libérer.

Je clignai des yeux, hébété, courbaturé, dérouté. J'avais l'impression qu'on avait étiré et déchiré mon corps avant de tout recoller dans le désordre. Chronos, qui était toujours face à moi, fit un pas en arrière. Je compris soudain que c'était moi qui avais choisi de rompre le lien. Comment avais-je réussi un truc pareil ? Je me poserai la question plus tard, quand j'aurais retrouvé un semblant de cerveau.

Je chancelai. Mes jambes flageolèrent et plus soutenues par aucune force extérieure, elles se dérobèrent sous moi. Je tombai comme un pantin au sol, mais me redressai suffisamment pour rester plus ou moins à genoux. Quoi que Chronos décide de me faire, je voulais garder un semblant de dignité jusqu'à la fin -même si ça allait être difficile.

Lorsque le titan prit de nouveau la parole, sa voix était fatiguée, comme s'il avait besoin de récupérer lui aussi, ce qui était plutôt étonnant. Le regard dans le vague, il déclara avec une moue contrariée :

"L'univers s'effondre autour de nous. Mes Cavaliers sont tombés. Le pouvoir des Déesses Magiques a été brisé."

Il ajouta d'un ton revêche, et je sentis la colère bouillir dans ses paroles :

"Elle me les a prises. Mais ça importera peu le moment venu."

Il pouvait raconter ce qu'il voulait, même me réciter des pubs, je n'en avais plus rien à faire. J'étais focalisé sur le but ultime d'arriver à reprendre mon souffle. L'espace d'un instant, j'avais cru faire une crise d'asthme tellement je m'étais senti mal. Puis, je repris du poil de la bête. Si vite que cela m'étonna. J'avais l'impression d'avoir bu cinquante Red Bull d'affilée.

"Pourquoi... pourquoi vous m'avez fait ressentir tout ça ?" balbutiai-je, déconcerté et perdu.

Pourquoi me montrer tous ces flashs, me faire ressentir ces impressions, me raconter qu'il avait des problèmes ? J'avais la tête d'un psy ? Il ne devait pas penser que j'étais une menace. A ses yeux, je devais avoir l'envergure d'une fourmi, ce que j'étais en fin de compte.

Chronos ouvrit la bouche pour me répondre mais les mots moururent sur ses lèvres alors que des bruits de pas se faisaient entendre dans mon dos.

"Elliot ?" fit la voix indécise de Lily.

Oh... non. J'avais senti son aura dès l'instant où elle avait parlé. Elle était vraiment là. Ce n'était plus une effroyable illusion. Je déglutis avec peine tout en fixant Chronos qui ne lui accorda pas un regard. Il avait détourné la tête à peine elle était arrivée. Je me levai d'un bond et me plaçai devant elle pour l'empêcher d'approcher. Qui sait ce qu'il serait capable de lui faire pour m'atteindre, pour m'utiliser ? Avait-il besoin de moi ?

Angoissé, je me tournai vers la femme de ma vie, m'abreuvant de son regard, du moindre détail de son visage.

"Tu... tu vas bien ?" m'enquis-je en plaçant mes mains sur ses joues. "Tu es vraiment toi cette fois."

"Oui." dit-elle tout en m'observant avec inquiétude. "J'ai trouvé l'entrée. Enfin... on m'a dit que c'était par là."

Elle en semblait persuadée. Ca devait être une histoire géniale mais elle aurait tout le temps de me la raconter quand papy Chronos ne serait plus dans les parages.

"On va sortir d'ici." lui promis-je avant de déposer un furtif baiser sur son front.

"Elliot, je sais pas si tu as remarqué mais il y a quelqu'un derrière toi." murmura-t-elle prudemment.

"Ouais, je l'avais oublié." mentis-je. "Parfois tu me fais perdre totalement la tête."

L'ombre d'un sourire passa sur mon visage. Ca se sentait que j'essayais de dédramatiser la situation, non ? Je ne voulais pas que Chronos m'arrache la personne qui m'était la plus précieuse. S'il l'avait faite venir jusqu'ici dans le but de lui faire du mal, il... Oh bordel, j'espérais que ce n'était pas son plan. Je ne serai jamais de taille à l'affronter.

La peur au ventre, je pivotai vers lui et constatai qu'il ne nous regardait toujours pas. Ses yeux s'étaient égarés dans le vide. Pourtant, il parla d'un ton cassant et implacable qui me fit dresser les cheveux sur la tête :

"Avant la dernière lueur du jour, il faudra que le Temps soit réparé, ou tous ceux que tu aimes disparaitront à jamais."

Ce n'était pas une menace, il énonçait simplement les conséquences si tout se poursuivait ainsi. Curieusement, je n'avais pas envie de le contrarier. J'avais la désagréable impression qu'il ne cherchait pas à m'effrayer, même si j'aurais préféré. Il était le Temps, il savait de quoi il parlait.

Brusquement, son regard se braqua droit dans le mien.

"Trouve la perle noire. Tue le garçon."
articula-t-il lentement.

Il adressa un furtif coup d'oeil à Lily, si bref que je me demandais si je ne l'avais pas rêvé, avant de disparaître.

Ok. Je venais d'apprendre que je devais prêter main forte à Chronos pour garder en vie les gens auxquels je tenais, et que je devais le réparer. Je visualisais le titan comme une horloge détraquée à laquelle il fallait changer une pièce. Sauf que la pièce en question -la perle- allait forcément être difficile à trouver. L'identité du garçon à tuer était plutôt facile à deviner. Qui nous courait sur le haricot depuis quelques temps, qui m'avait emmené jusqu'ici ? Malgré tout, l'idée de mettre un point final à son histoire crispa chacun de mes muscles. Je ne voulais pas en arriver à une telle extrémité, mais il ne me laisserait sans doute pas le choix...

Je n'avais aucune envie d'aider Chronos, car il était clairement zinzin, mais pour protéger mes proches, j'étais prêt à pactiser avec le plus fou de toute la Création.

Je passai une main sur la nuque de Lily pour l'attirer vers moi et presser doucement son corps contre le mien. Oui, ça me semblait être la meilleure des raisons.
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________________________________________ 2017-07-23, 12:34


Je me souviens d'une soirée mousse...
...y'avait même une éponge et une étoile de mer avec !



    Trouve la perle noire, tue le garçon. Je n'avais pas entendu grand chose de la discussion d'Elliot et de ce Chronos, après que la chèvre m'ait conduite jusqu'à lui... euh... je n'avais pas raconté cette partie de l'histoire ? En fait, c'était très simple. Dès qu'Elliot avait disparu, je m'étais mis à le chercher. Ne le trouvant pas, je m'étais résignée à m'asseoir sur un petit muret. Mais plus le temps passait, moins j'avais envie de l'attendre. Je préférai largement faire ce pour quoi j'étais venu ici : retrouver mon homme. Sur la route, j'étais tombée sur une chèvre. En tant que bonne directrice du zoo, je savais pertinemment comment les nourrir, même si cette chèvre là ne semblait pas aimer l'herbe que je lui tendais. Aurait-elle des goûts de luxe ? En tout cas, elle avait pris un petit chemin, qui nous avait directement conduit devant un grand magasin.

    « Ikea est même implanté chez les amazones ? » avais-je demandé à la chèvre.

    Elle avait posée une de ses pattes sur sa tête pour se dire que j'étais sans doute cinglé... non je plaisantais ! C'était juste amusant de rajouter ça en racontant l'histoire. Quoi qu'il en soit, on était là et au détour d'une allée, j'avais entendu des voix et reconnu celle d'Elliot. Puis, je m'étais retrouvée devant lui.

    « Wouah c'est géant ! »
    déclarèrent les filles dans ma tête.

    Parfois j'avais la sensation que quand je me racontais ce qui venait de se passer, il y avait une foule de gens dans ma tête, des sortes de petites moi, qui écoutaient attentivement tout ce que je pensais. J'avais vraiment la sensation que je vivais très souvent une aventure intérieure.

    « Tu comptes tuer le garçon ? » demandai-je à Elliot, maintenant qu'on était tout seul, quand il avait passé une de ses mains sur ma nuque pour m'attirer tout contre lui et me presser doucement contre son corps.

    « Je ne veux plus tuer personne. » affirma t'il, tandis que je le serrai fort contre moi.

    Puis, je m'étais détaché de mon homme et en lui prenant la main, on s'était remis à marcher entre les rayonnages avant qu'ils disparaissent pour nous faire revenir sur l'île.

    « Heureusement qu'on n'est pas dans un film. » dis-je à Elliot. « T'imagines le budget qu'il faudrait avec tous ces changements de décors ? Ca m'avait manqué de faire une mission à tes côtés. »

    Il avait sourit en secouant la tête. Je me demandais où on allait devoir aller. Est ce qu'on reverrait Flash, la tortue ?

    « Dit, tu penses qu'il faudrait retrouver les Amazones, ou retrouver le groupe ou simplement rester ici à attendre que ce soit eux qui nous retrouvent ? On est bien là. » lui dis-je avec un petit sourire.

    « Ouais, on pourrait rester à bronzer sur la plage. » répondit-il en réfléchissant. « Mais je m'en voudrai si on se prélassait pendant qu'il leur arrivait un truc. »

    Il avait raison. Je m'étais avancé le plus proche possible de lui pour l'embrasser, avant de lui adresser un magnifique sourire.

    « Anatole. »

    « Quoi Anatole ? » dit-il offusqué. « Moi, c'est Elliot ! Vous allez pas tous lui courrir après. Ca ne sera pas un Bodhi 2 ! »

    « Je pense qu'elle voulait juste te signifier que j'étais là. » dit le jeune homme, tandis que je hochais la tête avec un petit sourire.

    Qu'est ce qu'il pouvait être bête Elliot, parfois. Ce dernier pivota pour observer Anatole.

    « T'as perdu Ellie ? Tu sers vraiment à rien en fait... »

    « Je n'étais pas avec Ellie, mais avec Apollon. Et je ne l'ai pas perdu, c'est lui qui est partit. » dit-il avec une petite moue.

    « Alors elle est où ? »

    « J'allais justement te poser la même question, Elliot. »

    « On pourrait se mettre à sa recherche ! » proposai-je pour calmer le jeu.

    « T'es en train de me dire que tu ne l'as pas perdu, mais tu ne sais pas où elle est ? Donc en fait, tu l'as perdu. »
    s'écria mon homme tandis que je soupirai.

    « Elliot... arrête de faire le gamin. »

    « Mais c'est lui qui se fiche de moi ! » se défendit-il.

    « Parce que tu l'as provoqué... tais toi ! Chut ! Arrête ! »
    le coupai-je à plusieurs reprises tandis qu'il continuait à parler.

    Le seul moyen que je connaissais pour le faire taire, c'était de l'embrasser. Au moins, ça le calmait.

    « Ellie ! » dis-je tout excitée en détachant mes lèvres d'Elliot.

    « Non mais tu le fais exprès ! »

    « Elliot... je suis juste derrière toi. »

    « Elle vient d'arriver. N'empêche j'avais raison. Sans bouger, on trouve tout le monde. On a qu'à attendre les autres ici du coup. » proposai-je.

    « On devrait plutôt se mettre en route pour le palais. C'est le lieu le plus imposant et connaissant Louise, on la trouvera surement là bas. » précisa Anatole.

    C'était une bonne idée. Du coup il n'y avait qu'à faire route vers le Palais. J'avais laissé Elliot récupérer un peu, et j'étais aller prendre la main d'Ellie pour qu'on passe devant, laissant les garçons derrière. Elliot m'épuisait un peu par moment.

    « Est ce qu'on ne risque pas de provoquer la colère des amazones si on va au palais sans être invité ? »

    « Non, on demandera une fois devant si elles ont vue les autres. Détend toi un peu. Commence pas comme Elliot. » Cette dernière phrase, je lui avais chuchoté. « Toi aussi c'est une chèvre qui t'as conduite jusqu'ici ? »

    « Euh... non. Pourquoi ? »

    « Parce que j'en ai croisée une. Elle m'a amenée jusqu'à Ikea où on a vue Chronos. Il a un air sacrément déprimé, le pauvre. »

    Ellie eu un air perturbé.

    « C'est curieux, moi j'ai vu une autre Titanide. »

    « Elle était déprimée, elle aussi ? »

    « Aucun d'entre eux n'a l'air d'aller très bien, Lily. »

    C'était triste... On avait continué à marcher, tandis qu'Elliot ronchonnait derrière nous.

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YOU MAKE ME WANNA DIE
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WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE


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________________________________________ 2017-07-24, 00:20

Par delà les Mers
événement divin #28 {81}

Martine allait vite. Elle mettait le turbo. J’étais obligée d’actionner le mode fusée pour la rattraper. Je ne savais pas exactement ce qu’elle avait comme idée dans sa grosse tête visqueuse, mais si vous voulez mon avis, elle ne fonçait pas pour aller dévaliser les boutiques en soldes. Je refis surface pour voir dans quelle direction elle allait, et je fus agréablement surprise d’apercevoir Wendy sur le rivage. Bon ma petite Martine, c’est sympa de m’avoir raccompagnée. C’est ici que nos chemins se séparent, porte-toi bien ! Je quittai le poulpe géant pour rejoindre la p’tite reine. Cette baignade m’avait rafraîchi les idées. J’étais d’attaque pour partir en mission suicide. S’il y avait besoin de casser quelques dents, j’étais disponible. On a du travail. Wow. Elle avait vu un fantôme ou quoi ? Quand Wendy était d’un pareil calme olympien, ça n’augurait rien de bon… pour les autres. Elle avait un plan. Quelque chose la tracassait. Quelque chose d’important. J’aurais bien voulu lui demander plus de détails, mais un nouveau-venu nous coupa toute discussion. Qu’est-ce que c’était que ces manies de toujours débouler au mauvais moment ? Ils avaient un problème de timing ? Il n’y avait plus moyen de comploter en paix... Blondin (parce que c’était lui qui venait d’apparaître de nulle part) avait aussi eu des visions. Comme chacun d’entre nous, me doutai-je. Le métamorphe était en train de se payer nos tronches et j’appréciais moyennement la blague.
Apollon… Ce n’était pas le dieu de la lumière et des arts ? Eh, je connaissais mes classiques. Je le détaillai des pieds à la tête. Je ne dirais pas que j’étais déçue mais… je me serais attendue à quelqu’un de plus… brillant. Il m’avait l’air d’un humain tout ce qu’il y avait de plus banal. Aucune auréole, aucune musique de fond lorsqu’il prenait la parole. D’autre part, un dieu de la guerre nous aurait été plus utile. Qu’allait bien pouvoir faire Blondin ? Balancer des projecteurs dans la tronche de nos assaillants ? Leur chanter une berceuse ? J’étais plus que sceptique quant aux capacités d’Apollon. Tandis que je me demandais si écouter du Patrick Sébastien en boucle pendant trois jours et trois nuits pouvait être considéré comme une torture efficace, des Amazones accoururent vers nous. Elles allaient chasser le kraken ! Tapez pas trop fort sur Martine, elle est pas méchante. Pauvre Martine.

Taxi Blondin était nettement plus agréable que Heim truc bidule. Le dieu avait grandement remonté dans mon estime. La téléportation quoi ! C'était dans mon top 5 des pouvoirs les plus cool. Tout allait comme sur des roulettes. Les deux gardiennes postées devant la porte n’opposèrent aucune résistance. En effet, elles fondirent littéralement dans le sol. Beurk. Les guerrières d’Harmonia n’allaient peut-être pas aux toilettes, mais elles avaient une façon franchement dégueu de rendre l’âme. Chacun sa croix.
Ooooh que c’est beau. La pièce dans laquelle nous venions de pénétrer était splendide. Des colonnes soutenaient le haut plafond, et la statue d’une femme à l’air sévère trônait au fond de la salle. Une parfaite salle des fêtes. Manquait plus qu’un bar à cocktails et le tour était joué. Ce qu’il se passa ensuite me conforta dans l’idée que le bizarre n’avait pas de limite ici. Des lotus. Qu’est-ce que des lotus fichaient par terre ? Je levai les mains dans un geste d’innocence. C'est pas moi, j'ai rien touché. Promis juré. Des graines, des baies, des grenouilles… Je n’étais pas douée pour les énigmes. Il ne fallait pas avoir la lumière à tous les étages pour trouver ça amusant. Les divins se compliquaient trop la vie. Une pancarte explicative ou un flyer auraient été tout aussi ludiques et ô combien plus à ma portée. Aussi dis-je la première chose qui me vint à l’esprit sans réfléchir. Les manger. J’avais encore raté une occasion de me taire. Évidemment, Blondin ne fut pas assez téméraire pour gober la graine en premier. Et ce fut bibi qui s’y colla. Comme d’habitude. L’ardoise des services rendus s’allongeait. Je dis ça je dis rien. Mais ils allaient passer à la caisse, tous ces petits profiteurs de ma bonté sans borne. Pas la peine de me faire ce grand sourire, ça ne marchait pas avec moi, môssieur le dieu des boules à facettes.
Après avoir avalé la graine, je posai une main sur mon ventre, m’attendant à y voir pousser une plante biscornue. Mais rien. Tout allait bien. Je me sentais étrangement normale. La règle du jeu était l’équilibre. L’équité. Lorsque les ingrédients furent correctement répartis sur la balance, l’épée de la statue tomba. Nous échangeâmes tous trois un regard. Blondin et moi avions fait notre part du boulot. Wendy regardait la lame brillante. Le claquement sec et brutal de la porte qui se refermait sonna le glas de sa décision. Ma p’tite reine se saisit de l’arme. La tension montait de seconde en seconde, comme si le plafond et les murs se resserraient autour de nous. L’air se faisait lourd. Je sentais mon cœur tambouriner contre ma cage thoracique. Et maintenant ? Avec une épée, on ne faisait pas trente-six opérations. Une épée, ce n'était pas conçu pour faire du bien. Et clairement, l’entité qui nous manipulait ne nous voulait aucun bien. Mes yeux croisèrent ceux de Wendy. Oh non. Non non non. Je ne croyais pas les mots qui sortaient de la bouche du Capitaine. Elle venait de tendre l'épée à Apollon. Elle voulait qu’il l’empale. Cette révélation eut l’effet d’une bombe sur mes entrailles. J’eus l’impression d'être coincée dans un ascenseur qui chutait du dernier étage. J’attrapai la Reine des Pirates par l’épaule, révoltée : T’es pas sérieuse ?! La blondinette se retourna. Son expression trahissait sa détermination. Elle ne changerait pas d’avis. Cependant, je ne l’admettais pas. Si, pourquoi ? Pourquoi. Elle osait me demander pourquoi. C'était la fête nationale du foutage de gueule, c’est ça ? Tu vas pas crever maintenant ! C’est débile. Ma voix vibrait d'émotion. Tu sais même pas si c’est ça qu’il faut faire ! … Puis je veux pas que tu meures. Wendy se dégagea de mon emprise et jeta un coup d’oeil à Apollon avant de m’entraîner à l'écart avec un “viens” autoritaire. Elle sortit alors une pièce de huit. La pièce des Seigneurs. Écoute, je voulais faire ça dans d’autres circonstances, mais ça n’a jamais été le bon moment. Je voulais te demander de devenir ma seconde. Bekah t’es la seule personne en qui j’ai confiance ici. Je veux que tu deviennes un Seigneur des Pirates. Mes prunelles firent des allers-retours entre la pièce d’or et Wendy. Je n’en revenais pas. Son geste me touchait tellement que je ne savais pas quoi dire. Mes yeux me piquèrent alors que je sentais les larmes monter. J’aurais aimé sauter au cou de ma p’tite reine, l’étouffer de joie sous mon étreinte, lui crier aux oreilles combien j'étais heureuse qu’elle me fasse cette proposition que, au fond, j'espérais depuis le début. J’aurais aimé. Mais la situation actuelle m’empêchait de me réjouir comme il se devait. Wendy voulait se sacrifier, c'était tout ce qui obnubilait mes pensées. Mais… je m’en fous d'être seigneur si t’es plus là ! Si c’est mon lot de consolation, j’en veux pas. J’accepte que si tu me promets de pas passer l’arme à gauche. Ce chantage puéril ne me mènerait à rien, néanmoins je tentais le tout pour le tout. Wendy referma ma main sur la pièce du huit, un sourire triste mais courageux aux lèvres. Ok je n'avais pas le choix. J’ai pas besoin que tu me dises oui ou non, je sais que je peux te faire confiance. J’ai besoin de toi. Ses paroles résonnaient comme autant de coups au cœur. Moi aussi j’ai besoin de toi. Je m’en rendais compte bien tard. On ne réalise l’importance des gens que lorsque l’on est sur le point de les perdre. Je fuyais la perspective d'être dépendante de quelqu'un. Toutefois, la nécessité que je ressentais d'être avec Wendy n’avait rien de rabaissant. Au contraire, à ses côtés je me sentais plus forte. J'étais plus forte. J’ai tout perdu Rebekah. Tout. Peter, mes parents, ma famille, mes frères… il ne me reste plus rien. Tout à l'heure sur la plage, un homme m’a proposé un marché. Il peut ramener mon frère, Michel. Un pacte avec le Diable. C'était donc ça. Les morts ne devaient pas revenir. Jamais. Les morts restaient morts. C'était comme ça que le monde fonctionnait. Mais pour revoir son petit frère, une grande sœur était incapable de l'entendre de cette oreille. Je sais que ça paraît dingue mais… mais après tout ce qui s’est passé aujourd'hui, je pense qu’on peut l’envisager. C’est mon frère, mon petit frère. Je l’ai quasiment éduqué, tu comprends ça ? Non je ne comprenais pas. Je n’avais jamais eu de famille, je ne savais pas ce que c’était. Je savais juste que c'était sacré et que ça valait la peine de se battre pour elle. Et je savais aussi que Wendy s’en voudrait à mort si elle ne tentait pas tout pour sauver son frangin. Je peux pas laisser passer cette chance de lui rendre la vie qu’on lui a prise… même si je ne le verrai pas. Je m’en fichais pas mal de Michel, des autres, du monde entier. Qu’ils aillent tous se faire voir. Tout ce que je souhaitais, c'était que Wendy vive. J’ouvris la bouche pour lui répondre, mais elle ne m’en laissa pas l’occasion. Juste, écoute-moi. Il veut le trésor que les Amazones gardent, et je veux que tu le lui donnes. S’il te plaît, fais ça pour moi. Je ne changerai pas d’avis Bekah. C’est mon frère, Et je ferai n'importe quoi. N'importe quoi pour le ramener. Quitte à mourir s’il le faut. Je me mordis l'intérieur des joues. Ça ne devait pas se passer comme ça. Ça ne pouvait pas finir de cette façon. C'était trop injuste. Je n'étais pas d'accord avec Wendy, mais elle ne bougerait pas de sa position. Quoi qu’il advienne. Dans un profond soupir de résignation, je baissai les bras : Si c’est ce que tu veux… Les mots eurent du mal à sortir. Je me faisais violence pour ne pas craquer. J’obéirai aux ordre de mon capitaine. La blondinette me pressa l'épaule en signe de remerciement. Elle ne s’imaginait pas ce qu'il m’en coûtait de ne pas m’effondrer ou plonger dans une colère folle. Prends soin de Nana. On l’a laissée sur la plage, dit-elle dans un petit rire mi-horrifié mi-gêné. J'avais complètement zappé le chien. Parce qu’en plus j’allais devoir lui expliquer que sa chère maîtresse s'était fait crever le bidon et me taper les hurlements à la mort. Merci du cadeau. Bon maintenant reste plus qu’à m’occuper du top model. Je hochai la tête tout en reniflant, comme un enfant à qui ont dit qu’il va falloir être courageux. Ma gorge était trop nouée pour prononcer le moindre mot.
Wendy se tourna vers Blondin en lui tendant l’épée. Ne rendez pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà s’il vous plaît. J’avais les larmes au bord des yeux, le cœur au bord des lèvres. Et ça brûlait. Le dieu la regarda d’un air scandalisé. Je ne suis pas un meurtrier ! Mon Capitaine lui fit comprendre qu’elle n’était pas partante pour un hara-kiri. C’est le poids des grands hommes. On est venu vous chercher, vous me devez bien ça. Pas faux, un point pour Wendy. Je vous ai emmenées dans cette pièce, j’ai pas signé pour commettre un meurtre ! Pas faux non plus. C'était les risques du métier. Ah les scores étaient serrés. Ce n'est pas un meurtre, c’est un service. Et je ne suis pas sûre que me mettre une balle dans la bouche ça “marche”. Donc s’il vous plaît, insista la reine en lui fourrant l’arme dans les mains, faites ce qu’on vous demande. Vous êtes sous mes ordres, non ? Alors obéissez. Ou vous risquez de ne jamais retrouver vos amis perdus. Personnellement, plus rien ne me retient ici. Merci ça fait plaisir, je prends note. Apollon esquissa une moue pas très enthousiaste, puis empoigna le manche de l’épée. Il souffla un bon coup et brandit la lame dans les airs. La scène se déroula au ralenti. Je vis avec horreur la lame descendre pour se rapprocher du torse de ma p’tite reine. Au dernier moment, alors que la pointe de l’épée n’était plus qu’à quelques centimètres de sa peau, ce fut l'électrochoc. Mue par la force du désespoir, je me ruai sur Wendy. Je ne pouvais pas la laisser mourir. Je ne la laisserai pas se sacrifier. Tant pis pour les conséquences, ça me passait au-dessus. Je tenais trop à mon capitaine pour l’abandonner à ses décisions discutables. J’en avais assez des plans foireux qui mettaient en péril la vie de la seule personne qui comptait ici à mes yeux.

Mes jambes flanchèrent et je tombai à genoux, terrassée par une indescriptible douleur. Elle avait surgi sans prévenir. Mon ventre était attaqué de l’intérieur. La souffrance me coupait le souffle, c'était insoutenable. Quelque chose me consumait depuis mes boyaux. Ce n'était pas ma Bête qui se réveillait. Je ne sentais pas cette poussée d'adrénaline, ce vertige de puissance habituels. C'était différent, je n'avais jamais eu ça avant. La graine. À travers ma vision floue, je discernai Blondin, se tordant aussi de douleur. L’épée avait traversé le corps de Wendy mais… elle n'avait aucune blessure. La lame n’avait fait aucun dégât. Comme une épée fantôme. Au moins elle était toujours en vie. Je serrai ma pièce de huit dans ma main, à m'en faire craquer les phalanges. Le rituel demandait un sacrifice pour accéder au trésor. Une première personne s'était dévouée. À présent nous payions nos actes. Note à moi-même : ne plus jamais gober de graines qui ne sont pas d'appellation contrôlée.

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« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »


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________________________________________ 2017-07-24, 10:19

« Des temps sombres s'annoncent... »
Mais nous nous protégerons les uns les autres.

Elliot boudait et je pouvais en comprendre la raison. A peine étais-je arrivée que Lily s'était précipitée vers moi pour me prendre la main. Trop déroutée par mes récentes péripéties, je m'étais laissée entraînée par elle. Désormais, nous marchions main dans la main avec les garçons et Guillaume, à table qui nous suivaient.

"Moi, j'ai vu le plus badass de tous les titans ! Tu as vu qui, toi ?"
fit Elliot d'un ton hautain, histoire d'asseoir sa supériorité.

"J'ai parlé avec Gaïa."
répondis-je posément.

"Ah... pas mal." admit-il, et je n'avais nul besoin de me retourner pour voir son air déconfit.

"Que t'a-t-elle dit ?" s'enquit Anatole, interrogateur.

"Euh... elle m'a racontée comment et pourquoi les dieux sont venus au monde. Je ne sais pas pour quelle raison elle me l'a dit. Et j'ai également vu Thémis."

"Hein ? C'est qui, ça ?"

"Notre grand-mère."

"Sérieuse ?"

"Pourquoi je te mentirais ?" soupirai-je.

"Je sais pas... Tu pourrais inventer avoir vu un titan de plus que moi histoire de te la péter." fit-il, le nez en l'air. "Je rigole."

Heureusement qu'il l'avait précisé, je ne m'en serais pas doutée.

Je remarquai qu'Anatole nous avait dépassés. Il avait pris la tête du groupe et avançait d'un air pensif. Son expression affichait une réflexion intense.

"Ca va ?" demandai-je, anxieuse tout en lâchant la main de Lily pour m'approcher de lui.

"J'ai vu Apple." dit-il d'un ton nerveux. "Mais ce n'était pas vraiment elle. Comment tu peux être sûre que c'était réellement Gaïa ?"

"Je n'en ai aucune idée. Je ne savais pas que tu avais vu quelqu'un, toi aussi."

"Moi j'ai vu une chèvre !" intervint Lily joyeusement.

"Peut-être que tout n'est qu'une immense illusion." supposai-je, pensive. "En tous cas, Thémis était bien là puisqu'elle m'a donnée quelque chose."

Mon regard rencontra celui d'Anatole. Il ouvrit la bouche mais Lily le coupa, pleine de curiosité :

"Elle t'a donnée quoi ?"

"Une perle noire."

Elliot me rattrapa à grands pas pour me saisir par le bras et me faire arrêter. Je me dégageai brusquement, les sourcils froncés. Qu'est-ce que c'était que ces manières ? J'affichai un regard réprobateur alors qu'il écarquillait les yeux.

"Elle est où ?"

"En sûreté." répliquai-je, sur la défensive.

Pourquoi réagissait-il ainsi ? Savait-il quelque chose ? Il s'écoula quelques secondes avant qu'il ne passe une main dans ses cheveux et qu'il ne dise, avec une moue :

"Chronos m'a dit de trouver une perle noire. Et de... tuer le garçon."

"D'accord." dis-je calmement. "Je fais bien de ne pas te dire où elle est dans ce cas."

"Ah ouais. En fait tu n'as aucune confiance en moi !" s'écria-t-il, outré. "Tu t'imagines que je vais m'en servir ?"

"Je... préfère la garder."

Le regard incendiaire d'Elliot croisa le mien, placide mais ferme et résolu. Il serra des poings pour finalement grommeler :

"On n'aura pas le choix. J'espère que tu m'aideras parce que je ne laisserai personne mourir."

Je l'observai d'un air indécis et troublé. Plus que jamais, les mises en garde de Thémis concernant mon frère résonnaient à mon oreille.

"Moi non plus." assurai-je. "Mais je maintiens qu'il est dangereux de suivre les conseils d'un titan aliéné. Nous trouverons un autre moyen. En attendant, nous avons en notre possession l'objet qu'il convoîte."

Elliot hocha brièvement la tête avant de soupirer. J'avais réussi à calmer ses ardeurs pour un temps. Espérons que cela durerait un peu.

"On attend quoi ?" demanda Lily. "Parce que maintenant qu'on a son objet, pourquoi on ne se contente pas de le cacher et de rentrer ?"

"C'est une perle infiniment précieuse. Comment la cacher aux yeux d'un titan ? Le mieux est que je la garde."

Je ne savais même pas si cela serait suffisant, en fin de compte.

"Elle est dangereuse. J'imagine..." intervint Anatole. "Tu ne pourras pas la garder longtemps."

Il posa les yeux sur moi.

"Est-ce que tu l'as sur toi ?"

Je jetai un coup d'oeil vers Elliot avant de hocher la tête. Anatole esquissa une moue inquiète, puis il regarda mon frère pour proposer :

"Le temps presse, il faut qu'on rejoigne les autres."

"Ouais bah Ellie n'a qu'à nous téléporter !" lança-t-il, amer. "C'est elle qui a la perle, c'est à elle qu'on fait confiance alors je vois pas pourquoi je bougerais le petit doigt !"

Je roulai des yeux avant de tendre les mains vers Lily et Anatole. L'instant d'après, nous apparûmes face aux portes du palais. Je battis des cils, estomaquée, avant d'observer mes paumes. J'avais réussi à les téléporter sans les toucher ! Sans doute que la perle titanesque amplifiait mes pouvoirs !

Elliot nous rejoignit quelques secondes plus tard, plus agacé que jamais.

"En fait tu prends vraiment tout au pied de la lettre ! Aucun second degré ! Bravo."
fit-il en croisant les bras.

Ce fut au tour de Heimdall d'arriver. Il me décocha un regard perçant et anxieux, qui m'angoissa. Jamais le Gardien ne m'avait observée ainsi. Tout compte fait, l'idée de me débarrasser de la perle m'apparaissait comme une très bonne chose.

"La perle noire est un objet précieux et dangereux. Il peut aussi bien détruire son porteur que lui conférer un pouvoir bien au-delà de ce qu'un être seul est capable de maîtriser."

Il fronça les sourcils, comme si ce qu'il avait dit n'était pas formulé de la manière dont il le souhaitait.

"A dire vrai, elle ne donne pas de nouveau pouvoir. Elle ne fait qu'amplifier celui que l'on possède déjà. Il faut savoir la manier et le faire avec prudence. Ces objets sont rares et ne sont pas faits pour être entre des mains inexpérimentées."

Ainsi, il existait plusieurs perles ? Je mis cette question de côté dans un coin de mon esprit.

"Dans ce cas, prenez-la." dis-je tout en enfonçant la main dans ma poche. "Vous seriez en mesure de la contrôler, n'est-ce pas ?"

A mon grand étonnement, il eut un grand mouvement de recul dès l'instant où j'ouvris la main, révélant la perle noire. Il avait également écarté son bâton, comme s'il craignait que son pouvoir entre en relation avec le sien.

"Ces perles viennent du néant. Je ne peux pas être lié à elles."
expliqua-t-il.

"Et moi, le puis-je ? Vous venez de dire qu'elle était dangereuse. Je ne veux pas blesser quelqu'un en la gardant."

Il me lança un regard navré. Il n'était pas en mesure d'accéder à ma requête. Mes doigts se refermèrent sur la perle alors qu'Anatole posait sa main sur mon bras. Je remarquai le coup d'oeil méfiant du Gardien à l'égard du jeune homme. Le soupçonnait-il de quelque chose ?

"Je peux te parler un instant, Ellie ?" demanda-t-il.

"Oui, laisse-moi la perle et allez discuter." lança Elliot en tendant la main.

Je lui tapai sur les doigts, réprobatrice, tout en gardant fermement la perle dans mon autre main.

"Certainement pas ! Tes pouvoirs sont encore plus instables que les miens !"

Il plissa des yeux avant de... me tirer la langue. Quelle remarquable démonstration de maturité. Décidément, il me surprenait chaque jour davantage. Exaspérée, je m'éloignai en compagnie d'Anatole. Nous nous arrêtâmes quelques mètres plus loin. Le jeune homme entremêlait ses doigts en évitant mon regard. Quelque chose le tourmentait. Il n'était pas comme d'habitude.

"Qu'est-ce que tu as ?" m'enquis-je, soucieuse.

Il consentit enfin à poser les yeux sur moi mais ses pupilles avaient une lueur... hantée.

"Il y a quelque chose que je dois te confier." avoua-t-il, tendu.

Il baissa les yeux sur mon poing qui renfermait la perle.

"Vas-y, je t'écoute."
l'encourageai-je, indécise.

"En réalité, je..."

Il s'interrompit en plein milieu de sa phrase et braqua son regard sur le reste du groupe. Je me retournai et m'aperçus qu'Heimdall nous fixait, mais il pivota très vite vers la porte du palais, son bâton fermement serré dans sa main.

"Il se passe quelque chose." déclara Anatole, de plus en plus nerveux.

Le Gardien leva sa main libre devant la porte de façon à la scanner. Je le rejoignis en vitesse, vite suivie par Anatole.

"Vous pouvez voir ce qui se passe de l'autre côté ? Est-ce que c'est dangereux pour nous ?" demandai-je en jetant un coup d'oeil anxieux vers Lily.

Elliot lui avait pris la main et il me suffit d'un seul regard pour deviner qu'il était à deux doigts de la téléporter ailleurs. Imperturbable mais concentré, Heimdall tourna la tête vers moi, la main toujours levée.

"Vos amis se meurent."

Cette information me coupa presque le souffle. Cela voulait donc dire qu'Apollon, Wendy et Rebekah se trouvaient de l'autre côté ? Hélas, je n'eus pas le loisir de me focaliser là-dessus car le Gardien pivota totalement avec son bâton, alors qu'une dizaine d'amazones surgissaient, nous encerclant. Elles avaient bandé leurs arcs dans notre direction. D'autres les rejoignirent très vite. J'entendis Elliot marmonner un juron.

"Vous vous êtes introduits sur nos terres. Vous avez souillés le seuil de notre palais. Vous n'êtes plus les bienvenus ici." déclara Antiope d'un ton implacable, épée au poing.

Ses guerrières tirèrent davantage sur la corde de leurs arcs, affinant sans doute leur trajectoire avant de laisser filer la flèche. Je me mordis les lèvres et m'écriai, les mains levées en signe de bonne foi -j'avais fermé la droite qui contenait toujours la perle :

"Nous n'avons rien profané ! Nous attendions à l'entrée ! Je vous le garantis."

Ma voix trembla légèrement mais je soutins le regard d'Antiope sans ciller. Elle me fusilla des yeux avant de jeter un coup d'oeil vers la porte fermée, puis de nouveau vers moi.

"Vos amis sont à l'intérieur. Vous êtes venus ici pour voler la perle."
serina-t-elle.

Ses yeux se plissèrent alors qu'elle remarquait ma main fermée toujours levée. Elle avait compris. Je déglutis avec peine. Le moment était venu de se montrer malicieuse et pleine d'audace. Soit j'allais tous nous condamner, soit tous nous sauver. En réalité, qu'avions-nous de plus à perdre que la vie ?

"Oui, je possède la perle." déclarai-je en ouvrant la main, dévoilant le minuscule globe obscur au creux de ma paume.

Un frisson nerveux parcourut chaque amazone qui se cramponna davantage à son arc, le regard plus revêche que jamais. Quant à Antiope, si ses yeux avaient pu me brûler, ils l'auraient fait.

"Je suppose que vous connaissez sa particularité." repris-je d'un ton sec. " Je dispose de pouvoirs impressionnants auxquels vous seriez bien avisées de ne pas vous mesurer."

Etais-je en train de les sous-estimer ? De les provoquer ? Je mis ces affreux doutes de côté pour me focaliser sur la suite de mes paroles. Jamais je n'avais trouvé aussi ardu de parler en public, moi qui détestais cela... Je fis une courte pause, le temps de prendre une profonde inspiration. La tension était palpable.

"Voilà ce que je propose : je vous remettrai la perle si vous nous amenez à la sortie de votre territoire, tous sains et saufs, sans exception."

J'observai chaque amazone d'un oeil perçant, tentant de rester sourde aux battements de mon coeur affolé.

"Je vous donne ma parole qu'aucun mal ne vous sera fait si vous respectez cet engagement."

Je fermai la main sur la perle puis attendis. Extérieurement, j'étais l'exemple même de la sérénité, alors qu'intérieurement, j'avais envie de prendre les jambes à mon cou.

Je sursautai légèrement quand Antiope bondit pour se planter devant moi, si vite que je n'eus pas le temps de voir son épée se pointer sur ma gorge. Je frémis et déglutis avec peine, mais soutins son regard incendiaire. Il s'écoula une seconde abominable pendant laquelle j'aurais tant aimé m'excuser auprès de mes compagnons que je venais de condamner. Cette terrible seconde sembla durer une éternité, puis...

Antiope eut un air absent. Elle regarda de côté avant de baisser son épée avec méfiance. Stupéfaite, je l'observai se reculer légèrement sans cesser de me fixer. Elle jeta ensuite des coups d'oeil à ses guerrières qui semblaient s'interroger, elles aussi. Quelque chose qui échappait à mon entendement venait de se passer. En tous les cas, elle ne me menaçait plus avec une arme. Malgré tout, je préférais rester sur mes gardes. Nous étions loin d'être sauvés.

Soudain, Heimdall fit un pas vers Antiope qui se focalisa aussitôt sur lui.

"Vous avez sa parole. Je m'en porte garant." déclara-t-il, solennel.

J'écarquillai les yeux, surprise qu'il me soutienne à ce point.

"Il t'a vraiment à la bonne."
me souffla Elliot en me tapotant mollement l'épaule, encore tout retourné par ce qu'il venait de se passer.

Antiope fixa Heimdall un moment puis hocha la tête lentement, avec respect. Aussitôt, les amazones baissèrent leurs armes d'un même élan. Avions-nous vraiment réussis ? Cela me semblait trop simple.

Le Gardien se tourna ensuite vers la haute porte du palais, alors que sur un rocher non loin, la reine Hippolyté arrivait à cheval en compagnie d'un autre groupe. Antiope leva les yeux vers sa mère, puis les baissa en direction d'Anatole. Leurs regards se croisèrent mais le jeune homme se déroba très vite. Sans doute était-il intimidé. Je m'aperçus qu'Elliot l'observait d'une étrange façon, les bras croisés, à la fois dérouté et suspicieux. Il y avait bien trop de jeux de regards. Cela devait cesser. Nous avions plus important à faire.

"Il faut ouvrir la porte. Nos amis ont besoin d'aide." déclarai-je à l'adresse d'Antiope, presque implorante.

Chaque minute qui s'écoulait pouvait être fatale à Apollon, Wendy et Rebekah. J'ignorais ce qu'ils affrontaient, mais il me tardait d'aller les aider.

"Dès que le rituel commence, nous ne pouvons pas l'interrompre. Ca ne peut venir que d'eux." expliqua l'amazone sèchement.

Cela ne fut pas au goût de Heimdall qui donna un coup de bâton. Le sol fut parcouru d'une vibration profonde et la haute porte se mit à trembler. Anxieuse, je vis la main du Gardien se crisper autour du bâton, ses doigts s'enfoncer dans le bois, son bras palpiter, comme sujet à des spasmes douloureux. La porte, quant à elle, se craquela peu à peu. Il aurait dû arrêter mais... je comprenais son entêtement. Si j'avais été à sa place, j'aurais agi exactement de la même façon. Je rangeai la perle dans ma poche et posai ma main contre tout en fixant la haute porte, redoutant le pire.

Puis, il me vint une idée, sans doute très mauvaise mais... que se passerait-il si j'aidais Heimdall ? Je craignais pour lui et il était évident que la porte lui résistait bien trop. Je manquais de temps pour réfléchir correctement à toutes les alternatives. Cela ne me ressemblait pas d'agir à l'aveuglette mais je n'avais pas d'autre choix. J'avais l'intime conviction que je faisais ce qui était juste.

Je me plaçai juste à côté du Gardien et posai la main contre son bras, mon autre main dans ma poche autour de la perle. Heimdall tourna la tête vers moi, une lueur stupéfaite dans le regard. L'instant d'après, une onde de choc partit de son bâton et parcourut tous les environs en un temps record. Au début, seul le silence suivit. Puis, plusieurs tremblements se firent entendre. Je serrai les dents, les yeux écarquillés sur l'erreur que je venais de commettre : toutes les maisons et édifices aux alentours étaient sur le point de s'effondrer.

Je sortis la main de ma poche et me mordis les lèvres jusqu'au sang, ne sachant que dire ou que faire. Quelque chose me disait que les amazones allaient revenir sur le pacte que nous venions de passer...




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________________________________________ 2017-07-24, 23:06

Par Delà Les Mers...
Wendy & Plein de monde




Une grande pièce a colonnes, une énigme. C'était sur ca qu'elle et les deux autres étaient tombés. Elle ne s'y était pas vraiment attendue, après tout les amazones n'avaient pas l'air d'être particulièrement douée quand elles n'avaient pas une épée entre les mains, alors se dire qu'elles avaient créé un système aussi complexe... Elle avait haussé un sourcil en voyant Bekah puis Appolon manger la grine et la baie, sans comprendre pourquoi ils faisaient de tels choses. Mais bon, ce qui était fait était fait et ils ne pouvaient pas revenir en arrière.

Elle avait toujours été prête a mourir. Depuis qu'elle était devenue Roi des Pirates, elle avait toujours sentit la mort roder autour d'elle, comme une vielle amie qu'on saluait en passant. Une ombre parmi les ombres qui marchait dans ses traces, tendait la main dans son dos sans jamais la rattraper.
Wendy avait donné l'arme a Appolon après avoir réussi a plus ou moins convaincre Bekah de la laisser. C'était son frère, que pouvait elle faire d'autre a part tenter l'impossible ? A part braver les limites de la raison.

Appolon leva l'épée alors qu'elle le regardait. Elle ne fit pas un geste pour esquiver et le vit plonger l'arme dans son ventre. Mais a la place de la sensation de douleur insoutenable qu'elle s'apprétait a ressentir... Rien. Ce fut lui et son amie qui brusquement tombèrent au sol se tordant de douleur.

« Non mais vous vous foutez de nous ou quoi ? »
cria elle a l'intention d'elle ne savait qui.

Autour d'elle, les lotus restants s'ouvraient, vides. Elle jura et rejoignit Rebekah dont elle soutint la tête du mieux qu'elle pu en lui murmurant des encouragements. Et brusquement, elle recula, en sentant son mie souffrir plus que de raison a chaque fois qu'elle posait ses mains sur elle. Et maintenant, que faire ? Visiblement il y avait soit quelque chose a faire, soit un mécanisme a arranger. Qu’était elle censé faire ? Elle revint prés des lotus en les examinant, mais en levant les yeux elle s’aperçut que les graines sur la balances disparurent. Gauche puis droite. En suite sur furent les baies, gauche et droite. Puis les crapaud, toujours dans le même ordre. Aux pieds de la statue, trois objets apparurent soudain.

Une pièce d'or brillante, un diamant magnifique et une mèche de cheveux roux. A coté d'elle, Heimdall.

« Qu'est ce que.. Bon sang je vous avais demandé de prévenir ! Qu'est ce que vous faits la ? »


Il ne preta pas la moindre attention a ses paroles, se contentant de dire :

« La titanide Themis etait la gardienne des lois. La représentante de la justice. C'est un test, l'objet que vous cherchez n'est plus ici. »


« Comment vous savez ca ? »
demanda elle d'un air suspicieux. 

« Nous l'avons trouvé. »


« Qu'est ce que c'est ? »


« Pourquoi vous y attachez une si grande importance ? »


« Et vous, pourquoi ne voulez vous pas me répondre ? »


« Tout ceci vous dépasse. N'essayez pas de vous approprier cet objet. »
Sa voix sonna comme un avertissement.

« Je n'en avais pas l'intention. »


Il y eut un instant de silence alors qu'il baissait a nouveau les yeux sur les objets.

« Je ne pourrais repartir qu'avec un seul de ses trois présents, le plus précieux a vos yeux. »


Wendy baissa les yeux, scrutant les objets. Or, diamants... et roux. Son regard se tourna un instant vers Bekah. Qu'est ce qui était le plus précieux pour elle ? Est ce qu'elle avait vraiment besoin de réfléchir ? Lentement, elle se baissa, attrapa la mèche de cheveux avant de la caresser du pouce. Puis, levant les yeux vers le gardien elle la lui donna et ordonna :

« Sauvez les. »

Il la regarda, visiblement surpris de son choix, avant de répondre, avec un sourire :

« Ca ne dépends pas de moi. »

En face, la statue avait bougé, la balance penchant du coté gauche jusqu'à ce que dans son dos, des toussotements étouffés ne se fassent entendre. Ils allaient mieux, c'était rassurant. Lentement, Wendy regarda la statue, quelques secondes silencieuse avant de murmurer :

« Merci. »


Lorsqu'elle tourna la tete vers le gardiens, il avait disparu. Le sol était en train de trembler sous ses pieds. La porte du temple dans son dos se fractura dans un craquement sonore et s’effondra sur elle même dans un bruit de tonner. Wendy se précipita aux cotés de Bekah et passa son bras autour de son cou avant de se relever en l’entraînant vers Appolon pour le soutenir a son tour. Elle n'avait pas vue Eliott et Anatole entrer. Le gars aux cheveux en batailles soutint le taxie blond tendis que l'autre passait le second bras de Rebekah sur son épaule.

Wendy se baissa, une main dénouant son châle attaché a sa taille pour enrober l'épée et la dissimuler avant de reprendre la fuite, alors que des pierres poussiéreuses dégringolaient du plafond. A peine sortit de la grotte, ils prirent la direction... elle ne savait pas trop vers ou ils se dirigeaient mais se doutait qu'il s'agissait de « loin ». Ce serait suffisant. Les Amazones, Heimdall, Eliott et Ellie, Lily.. tout le monde semblait la ou presque. Ils ne prirent pas la peine de se compter les uns les autres, se contentant de courir le plus loin possible de la scene. Ce ne fut que lorsqu'ils atteignirent le bord de la plage qu'ils se retournèrent, apercevant au loin le village des Amazones qui s’effondrait lentement dans un nuage de poussière blanche.

Pendant quelques secondes, il ne se passa strictement rien, chacun trop sous le choc pour pouvoir dire quoi que ce soit, jusqu'à ce que lentement elles se retournent peu a peu, un air meurtrier sur le visage. Celui de Wendy resta innexpressif, vide, simplement marqué par une volonté de fer qui ne fléchirait pas. Jamais.



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| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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________________________________________ 2017-07-25, 23:32

par delà les mers


La douleur avait été brève, du moins il s'était rendu compte qu'elle n'avait pas duré longtemps. Son intensité pendant ces très longues minutes avait été suffisante, il n'en demandait pas plus. Il ne s'était pas attendu qu'après avoir mit ce coup d'épée en travers de Wendy, les choses tournent de la sorte. A dire vrai, il ignorait totalement ce qui aurait pu se passer. La tuer n'était certainement pas le meilleur des scénarios mais elle avait eu cette certitude dans le regard. Il ne le regrettait pas. Elle était toujours là, en meilleure forme que lui et Rebekah, c'est qu'il avait fait ce qu'il devait faire, non ?

Il n'avait pas eu le temps d'avoir ce genre de réflexion, tordu en deux, les dents serrés, cherchant de l'air. Ce n'était peut-être pas la pire des souffrances qu'il ait pu ressentir dans toute sa vie, mais… elle avait été persistante. Il n'avait pas tout suivi, lorsque le Gardien était arrivé, cherchant à comprendre les paroles qu'ils partageaient avec la Capitaine sans être capable de toutes les capter. Il avait comprit le plus important. En partie qu'il était nécessaire de sortir vite, alors que tout commençait à s'effondrer autour d'eux. Il avait été retenu par quelqu'un, alors qu'il peinait encore à se tenir seul debout.

Ils avaient couru, pour sauver leur peau, l'avantage d'être ce qu'il était étant qu'il se remettait plus vite de tels événements. Son corps était capable de rapidement retrouver de l'énergie et il lui en était reconnaissant. Arrivé sur la plage, il n'éprouvait plus d'énormes difficultés à se déplacer sans aide et c'était quelque chose qu'il appréciait.

Apollon prit néanmoins le temps de respirer, le silence qui régnait au sein de leur groupe alors que le village était en train de se détruire étant plein de signification. Ils avaient certainement fait une énorme connerie.

« Notre village… Tout est détruit… »

La voix d'une des amazones lui fit relever la tête, pour les voir là, se tenant droites devant eux, le poids de leurs regards reflétant leur ressenti. Il se redressa, fixant leur Reine qui s'était rapprochée, se mettant au devant de ses guerrières.

« On reconstruira. »

Le corps du dieu se tendit. Ce qu'elle allait dire, sans le moindre doute, définirait leur sort. Elles obéissaient à leur Reine. Et si elle ne voulait plus d'eux… Il n'avait pas envie de se battre maintenant, vraiment.

« Vous avez dérober la perle noire, détruit notre village et mis en danger nos mondes. J'espère que vous êtes satisfaits… »

Le dieu se mordit la lèvre, la fixant dans toute sa splendeur. Elle avait ce charisme et ce ton qui en imposaient à chacun de ses mots.

« On peut vous aider à reconstruire ça ne nous prendrait pas beaucoup de temps je pense… »

« Je n'ignore pas qui vous êtes… Si vous voulez vraiment vous rendre utiles… Détruisez la perle. »

Outch. Cela devait faire mal de vouloir tenter d'être gentil et de se prendre une telle réplique comme réponse. Si elle savait, elle était vraiment très sympathique de ne rien faire à son encontre. Elliot sembla le réaliser, alors que son visage se décomposait à l'entente de ces mots.

« Ah… Vous savez alors… » Sa main passa dans sa nuque, geste qui montrait clairement sa nervosité. « Dans ce cas, on peut passer un deal : je la détruis et vous me faites rien. »

C'était… correct ? Après tout, si c'était ce qu'Hippolyté souhaitait, il avait raison de vouloir tenter de sauver sa peau. N'importe qui aurait fait la même chose. Lui en tout cas aurait sans doute essayé aussi. Malgré tout, la Reine hésita un instant, comme si elle semblait réfléchir.

« Il y a une caverne à cent lieues d'ici. Emmenez-y la perle, réussissez l'épreuve et détruisez-là. Vos alliés et vous pourrez repartir. »

Apollon observa Louise Elliot. N'était-ce pas ce qu'ils voulaient, après tout ? Repartir ? Loin d'ici et oublier toute cette histoire ? C'était le meilleur scénario possible, alors qu'ils venaient de réduire en poussière leur village entier.

« Pourquoi voulez-vous détruire la perle ? Vous n'êtes pas censés la protéger ? »

La Capitaine a parlé ! Mais après sa scène de semblant de suicide, où elle voulait se tuer mais le lui avait demandé parce qu'elle était incapable de le faire elle-même… il ne savait pas trop comment la cerner cette petite. Elle lui semblait être bien plus fragile que ce qu'elle osait montrer.

« Mieux vaut la détruire que la mettre dans de mauvaises mains. »

Le coup d'oeil qu'elle lança à Elliot en disait assez long et le sourire crispé qu'il eut voulait également tout dire. Apollon passait son regard de l'un à l'autre, les sourcils froncés. C'était un échange particulier auxquels ils assistaient là.

Il s'avança alors d'un pas, se rapprochant d'Hyppolité.

« Hors de question qu'il y aille seul. »

Il s'agissait d'un lieu inconnu, les amazones étaient certainement prêtes à les tuer au premier faux pas, puis lui et Elliot avaient débuté sur cette île ensemble… pourquoi pas donner un peu de symbolique à tout ça ? Même si cette pensée aurait pu le faire sourire, il ne lui semblait pas que c'était le moment pour faire une blague à ce sujet.

« Vous resterez ici pour garantir le retour de votre ami. Mais l'un d'entre vous peut l'accompagner. »

Voilà, c'était déjà mieux. Non pas que tout seul, Elliot aurait pu refaire une bêtise, mais peut-être, on ne sait jamais. Son regard appuyé sur le dieu signifiait d'ailleurs clairement qu'il était volontaire, mais c'était croire qu'il faisait exprès de ne pas le remarquer.

« J'irais. » lâcha-t-il finalement par impatience, sur le ton exagéré de celui sur qui pèse les responsabilités.

« Ohohoh ! » Père-Noël ? « J'ai pas encore dit qui je choisissais ok ? » Il avait l'air agacé de cette prise de décision solitaire d'Apollon et plaça son index sur son menton. Comme si il allait mettre une demie heure à se décider ! Elle avait parlé d'épreuves, ça pouvait être dangereux, n'était-il pas le meilleur compagnon possible ? « Je choisis… Le seul que je peux sacrifier. Donc toi. »

D'accord, ce n'était peut-être pas pour de bonnes raisons, cela aurait pu foutre un sacré coup à son ego, mais venant d'Elliot, c'était si… inattendu. Il avait presque perdu espoir. Le Maître d'Olympe afficha alors un air faussement ému, portant ses mains à son coeur dans un geste théâtral.

« C'est trop d'honneur ! »

« T'emballe pas. »

Très bien, un peu de considération c'était déjà pas mal, fallait pas non plus trop en demander. On verra pour le câlin plus tard.

Elliot s'écarta bien vite pour se diriger vers sa sœur, tendant sa main vers elle. Il n'avait pas tout suivi parce qu'il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Ellie le fixa un moment, sans dire un mot, mettant alors la main à sa poche et en sortant la petite perle noire. Elle était vraiment magnifique. Apollon ne pouvait s'empêcher de fixer ce si petit objet capable de si grandes choses. C'était tragique que la Reine ordonne de la détruire, dans un sens.

« Je te la confie. »

Sa tête se releva vers Ellie, alors qu'elle la lui tendait, une expression étonnée fixée sur ses traits. Elle… Il jeta un coup d'oeil à Elliot qui soupirait, avant de prendre la perle et de la serrer dans sa paume, la rangeant dans sa propre poche. C'était inattendu, il ignorait ce qui la poussait à faire ainsi, elle avait certainement ses raisons. Sa bouche s'ouvrit, sans trop savoir quoi dire. Il finit par la refermer et se contenté de hocher la tête, comme pour lui faire comprendre qu'il ne la décevrait pas.

Avec un grand sourire, il pivota vers Elliot. Ils avaient tout ce qu'il fallait maintenant ! Alors sans prévenir, il lui prit la main, comme deux amis de longue date prêt à partir à l'aventure et, en une seconde, ils n'étaient plus là.
black pumpkin
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