« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cela avait été... gênant. A peine nous étions arrivées que Lily s'était précipitée vers Elliot qui l'avait reçu dans ses bras, à la fois surpris et bouleversé. Ils s'étaient étreints très fort puis embrassés encore plus passionnément. J'avais détourné les yeux, préférant me focaliser sur la contemplation d'un arbre vraiment très intéressant. Il avait des feuilles, un tronc, des branches... C'était passionnant au possible.
Je frémis en sentant quelqu'un me tapoter l'épaule, quelques instants plus tard. Me retournant, je découvris Elliot qui me fixait d'un oeil perçant.
"Qu'est-ce qu'elle fait là ?" m'interrogea-t-il d'un ton abrupt.
"J'avais l'impression que ça te rendait heureux, mais j'ai dû me tromper." répliquai-je sans me laisser impressionner.
"C'est pas la question. T'as craqué ton slip ou quoi ? Tu sais aussi bien que moi que les missions divines, ça tourne toujours mal ! Faut pas laisser Lily patauger là-dedans !"
Il s'emportait, commençait à parler avec les mains à renfort de grands gestes désordonnés. La présence de sa femme le rendait nerveux. Etait-ce à cause de toutes les amazones qui l'entouraient ? Je connaissais mon frère mieux que personne. Avait-il des choses à cacher ? Imperturbable, je croisai les bras. A mon tour de le fixer d'un oeil perçant.
"Tu devrais t'estimer heureux qu'elle m'ait accompagnée. Elle voulait te retrouver. Elle a remué ciel et mer pour toi."
Je marquai une pause puis ajoutai en fronçant les sourcils :
"Qu'est-ce que tu as voulu dire par 'mission divine' ?"
Quel était ce nouveau terme ? Encore une lubie de son invention. Elliot leva les yeux au ciel et expliqua sommairement :
"C'est comme ça que j'appelle nos aventures-suicides en famille. C'est pas indiqué aux mortelles comme Lily. S'il lui arrivait quelque chose, je... je sais pas ce que je ferais."
Il baissai les yeux sur ses chaussures. Ce n'était pas lui qui allait m'apprendre à quel point il tenait à elle. Nous étions deux à l'aimer. Pas de la même façon, mais notre attachement était infini. Brusquement, il releva la tête et m'attrapa par le bras afin de m'entraîner à l'écart. Je me dégageai brutalement, n'appréciant aucunement ses manières. Il soupira et déclara à voix basse, après m'avoir emmenée à l'ombre d'un arbre :
"Je suis en danger de mort, ici ! Les amazones ont été créé dans le but de tuer Surt ! Si jamais elles apprennent que c'est moi, elles pourraient se servir de Lily pour m'atteindre ! Je sais pas ce qu'elles ont dans la tête mais ça me fait flipper ! Ca se voit que j'angoisse là, non ?"
Je ne l'avais pas vu aussi nerveux depuis qu'il avait terminé le jeu vidéo Uncharted 4 en quarante-huit heures sans interruption. Je l'observai quelques secondes avant de croiser son regard et de poser une main sur son avant-bras.
"Elles ne l'apprendront pas. Pour l'instant, elles se montrent hospitalières alors on va rester se reposer un peu, et nous partirons ensuite. Elles n'ont aucune raison de nous retenir."
Elliot ne semblait pas aussi convaincu que moi. J'espérais qu'il ne me cachait rien d'autre mais je ne me sentais pas d'humeur à lui faire subir un interrogatoire en règle. A la place, je m'éloignai de lui et ajoutai :
"En attendant, ne fais rien de... stupide."
Il prononça une phrase étrange qui me surprit beaucoup :
"Je suis content que tu sois là."
Je me retournai, indécise.
"T'es capable de nous sortir de n'importe quelle situation, si jamais ça tourne mal."
Mon regard s'assombrit et je déglutis avec peine. Pourquoi tout le monde me voyait-il comme une sorte de super-héroïne ? Je n'avais rien de plus extraordinaire qu'Elliot, j'étais même capable de beaucoup moins de prouesses. Mon frère me voyait-il comme quelqu'un de supérieur à lui ? Cette perspective me donna le vertige et je préférai secouer la tête pour ne plus y penser. C'était bien trop perturbant.
Je me rendis jusqu'à la petite maison en pierres blanches et grises qui m'avait été attribuée et trouvai Anatole à l'intérieur. Il était appuyé contre la table et se redressa d'un bond en me voyant.
"Oh, euh... j'ai dû me tromper de maisonnette." dis-je en sentant l'embarras pointer le bout de son nez.
J'allai faire demi-tour quand il m'interpela :
"Tout le monde s'est mis à deux par chambre."
Evidemment, il fallait qu'il m'ait choisie. Je fis un effort pour me composer un visage impassible.
"Pourquoi on est ici ?" demanda-t-il d'un air troublé.
Je lui renvoyai un regard indécis.
"Je n'en ai aucune idée. Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question." dis-je avec une moue dubitative. "En réalité, je ne sais à qui demander. Je n'ai pas l'impression que les amazones en sachent davantage à notre sujet."
Nous étions au coeur d'un mystère étrange et qui semblait impossible à élucider. Mais comme bien souvent, je me doutais que tout finirait par se démêler. Il fallait garder l'esprit grand ouvert.
Anatole semblait toujours aussi dérouté et pensif.
"Il a voulu nous écarter."
"De qui parles-tu ?" m'enquis-je, intriguée.
Le jeune homme se mordit les lèvres, comme s'il avait fauté, puis précisa :
"Elliot. Phobos l'a conduit ici pour une raison bien précise." reprit-il en secouant la tête et réfléchissant intensément. "Il attend quelque chose de lui. Ou alors il a juste voulu l'isoler."
"Peut-être a-t-il voulu que les amazones lui règlent son compte ?" avançai-je, sceptique.
"Pourquoi feraient-elles ça ?" laissa-t-il échapper, surpris.
"Elliot vient de me dire qu'elles ont été créé pour tuer Surt."
A cet instant, Anatole parut totalement abasourdi avant de s'appuyer de nouveau contre la table.
"Si Phobos est derrière tout ça, il a sûrement tout orchestré pour supprimer Elliot." achevai-je, soucieuse. "Mais il a commis une erreur : il n'a pas pensé que nous serions là, que nous viendrions le chercher."
"Heimdall." murmura-t-il. "C'est lui qui vous a conduit ici ?"
"Exactement. Il est parti chercher Wendy et Iota m'a montrée un livre sur le Hollandais Volant, dans la bibliothèque d'Olympe."
Anatole semblait perdu dans ses pensées. Finalement, il déclara d'un ton soucieux :
"Tu n'aurais pas dû venir. C'était bien trop dangereux."
"J'ai survécu à bien pire. Et puis... si je n'avais pas été là, Wendy et Rebekah t'auraient sûrement jeté par-dessus bord. Ce sont des pirates, elles n'aiment que l'appât du gain et sans vouloir te froisser, tu n'as pas l'air d'avoir une grande valeur." dis-je avec un sourire presque narquois. "A leurs yeux." précisai-je.
"Et aux tiens ?"
Je battis des cils, le souffle court. Il avait le chic pour me prendre toujours au dépourvu. Pour une fois, je décidai de passer outre mon embarras pour le toiser d'un air aventureux, copiant légèrement l'expression de Wendy.
"Tu aimerais bien le savoir, n'est-ce pas ?" fis-je avec un sourire mutin.
Cela aurait eu beaucoup plus de panache si je n'avais pas senti mes joues s'empourprer. Au moins, j'aurais essayé de ne pas avoir l'air ridicule. Un jour, j'y arriverai pour de bon. Anatole eut un petit sourire qui me fit rouler des yeux, puis il se dirigea vers la porte.
"Tu as envie de rester là ou on va boire un verre ?" lança-t-il d'un ton désinvolte.
Je le dévisageai. Etait-il sérieux ? Boire un verre de quoi ?
"Un verre de... thé ?" demandai-je, sur la défensive. "Je ne suis pas sûre qu'il y en ait sur cette île mais... Oh, petit voyou ! Tu t'es moquée de moi !"
J'avais réalisé un peu tardivement que sa proposition était une plaisanterie. Agacée de m'être laissée abuser, je croisai les bras et affichai une moue boudeuse. Quant à Anatole, il secoua la tête avec un nouveau sourire et imita ma posture.
"Je pensais plus à explorer l'île et trouver quelque chose qui nous aidera à comprendre."
"Voilà, ça c'est une excellente idée." approuvai-je.
Je lui passai devant et sortis à l'extérieur. Pivotant sur la gauche, je me retrouvai nez à nez avec Heimdall. Je sursautai, surprise alors qu'il restait droit et digne avec son bâton.
"Je vous accompagne." annonça-t-il de sa voix grave.
"Pour quelle raison ?" m'étonnai-je.
"C'est très gentil à vous Heimdall de vous joindre à nous." intervint Anatole qui venait de me rejoindre.
Puis, se tournant vers moi, il ajouta :
"Toute aide est toujours bonne à prendre quand on est dans un lieu inconnu. A moins que tu souhaitais que nous soyons seuls en tête à tête."
Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres et observant Heimdall du coin de l'oeil, je remarquai également l'ombre d'un sourire. Ah, les hommes ! Qu'ils soient simple mortel ou Gardien, ils sont tous les mêmes ! Je plissai des yeux et me contentai de marmonner, méfiante :
"Nullement. Allons-y."
J'entamai aussitôt la marche, choisissant un chemin au hasard, le visage fermé.
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pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
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Quelque chose ne m'inspirait pas confiance chez ces jeunes femmes. D'ordinaire j'aimais tout le monde, mais... c'était peut être leur tenue, ou leur façon de regarder les autres, voir Elliot. D'ailleurs Elliot était plutôt du genre à avoir un regard fuyant avec elles, plutôt que de les mater. Qu'est ce qui lui prenait ? Il aimait bien mater les autres jeunes femmes d'habitude. Alors pourquoi il ne le faisait pas là ? Quelque chose ne tournait pas rond chez lui ? J'avais vraiment raison de me méfier d'elles.
Quand on nous avait indiqué les maisonnette, afin qu'on puisse s'y reposer, j'avais entrainé Elliot avec moi, dans l'une d'entre elles. Tout le monde se mettait par deux, il n'était pas question qu'Elliot aille avec quelqu'un d'autre. Ca faisait depuis combien de temps qu'on ne s'était pas vue ? Il avait disparu pour aller en Australie, puis il était revenu sans passer me voir et avait disparu à nouveau, pour venir ici, chez ces jeunes femmes. Vue comme ça, c'était pas quelque chose de normal ! Je méritais un peu plus d'attention de sa part.
« Tiens, pendant qu'on en parle... Cassandre va bien. » dis-je en croisant les bras et en m'appuyant contre la table.
« Oh oui Cassandre ! Comment elle va ? » répondit-il sans attendre de réponse, avant d'aller fermer la porte et de coincer ce qui se trouvait dans la pièce, tout contre elle, dans le but de la barricader.
Je le regardai faire sans rien dire. Puis, une fois fini, je le fixais droit dans les yeux. Est ce qu'il avait eu une bonne idée de se barricader dans cette pièce avec moi ?
« Elle a juste un tout petit peu perdu connaissance, finie à l'hôpital, mais elle récupère tout doucement. Donc pas de quoi s'affoler. Enfin, son père pourrait s'affoler, mais pas toi. »
« Quoi ? » dit-il sans comprendre.
« Bon sang, mais tu réfléchis deux secondes ? A peine on débarque que tu me prends dans tes bras... non, attends... que je te prend dans mes bras et tu ne me demandes même pas comment va notre fille ! »
Il passa une main dans ses cheveux, avec un air déboussolé sur le visage.
« Désolé, mais... en ce moment y'a un peu trop de trucs qui me tombent dessus. »
« Comme des cailloux ? »
« Des cailloux ? »
« Il parait que tu en avais une collection complète. J'ai parlé avec Cassie. Parce que aussi surprenant que ça puisse paraître, dès qu'elle s'est réveillée à l'hôpital, elle a demandé de mes nouvelles. Elle voulait me voir et être sûr que j'allais bien, vue qu'on ne s'était pas vue pendant presque un mois. A peine de retour, elle était pas repartie elle. »
« Parce que tu crois que j'ai eu le choix ? »
« On a toujours le choix, Elliot. »
Il me fixa d'un air abasourdis.
« J'ai sentis ton aura sur la lune. Du coup je me suis dépêché d'y aller. Mais en fait, c'était Phobos qui me tendait un piège et il m'a emmené jusqu'ici. Je n'ai rien pu faire. Mais non, toi bien sûr tu t'es dis que je préférai partir en vacances chez les amazones plutôt que de préférer venir te voir ! »
« Qu'est ce que je pouvais en savoir, hein ? Et puis tu pars tout le temps sans moi ! Heureusement que Ellie m'a amené avec cette fois ci ! Heureusement ! Parce que sinon tu serais revenu comme d'habitude, et repartit à nouveau. Là plus question que tu te barres. Désormais, quand tu t'en vas, je viens avec ! »
Je n'étais pas contente... il m'énervait avec ses cheveux en pagaille, son air de mec tout stressé et sa facilité à toujours trouver une excuse pour justifier ses disparitions. A croire que tout le monde voulait le tuer !
« Tu sais quoi ? J'ai pas besoin d'une scène de ménage ! J'ai déjà suffisamment à gérer comme ça. Mais tu m'as ouvert les yeux ! Je vais aller voir les amazones, je vais leur dire qui je suis, elles me buteront et comme ça tu auras la paix ! »
Il dégagea d'un mouvement de main tout ce qu'il avait mis devant la porte. Puis, il se releva du lit, en passant une main dans ses cheveux, tandis que je remettais le drap sur moi... o_O J'avais la sensation d'avoir loupé un épisode. Qu'est ce qu'on faisait dans la chambre juste à côté de la première pièce, et au lit ? Hum... y'aurait le temps de revenir sur ce détail. Quoi qu'il en soit, il n'était pas sortit et... mais comment on en était arrivé là ? Je ne m'en souvenais plus du tout, mais j'avais la sensation d'être beaucoup plus apaisée, moins stressée et moins en manque de mon homme. Lui aussi semblait plus détendu, même si ses cheveux défiaient de plus en plus la gravité.
« Héhé. » dis-je avec un petit sourire, tout en me relevant aussi et en commençant à enfiler ma tenue. « Dit... tu peux me rhabiller autrement ? Un truc plus... je ne sais pas en fait. Ce que tu veux. » ajoutai-je avec un grand sourire.
Il me décocha un regard espiègle et l'instant d'après, j'avais une drôle de combinaison en plastique sur mon corps et un casque sur la tête.
« Euuuuh... »
« Tu as dit en ce que je voulais. » se défendit Elliot.
J'étais pas très convaincu. Du coup il changea ma tenue. Je portais désormais un jeans, des bottes et un tshirt. Ca me donnait un petit côté rock.
« Ouais, j'aime bien ! » m'exclamai-je. « Et si on allait se balader ? On est resté au moins dix minutes sans le groupe. Tu crois qu'ils font quoi eux ? »
« On est resté plus longtemps que ça... »
« Hum... t'es sûr ? » précisai-je avec un petit sourire en coin, tandis qu'il grognait.
C'était pas sa faute, ça faisait longtemps...
« Ouais ok, on va se promener. Mais on adopte un profil bas. »
Ca m'allait. Il avait l'air à nouveau un tout petit peu tendu...
Wendy Darling
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Wendy
Elles étaient seules dans leur maisonnette, Wendy appuyée sur le rebord de la table, les bras croisés. Elle réfléchissait depuis un moment en attendant que son amie daigne revenir. Ces Amazones avaient l'air fortes, et leurs tenues étaient assez étrages mais interessantes. elles n'avaient pas l'air d'être des idiotes pourtant elles étaient d'une franchisé désarmante comme si elles n'avaient jamais été confronté a un manipulateur ou un escroc. Bref, elles étaient plus du genre a foncer dans le tas qu'a faire des plans compliqués.
"On fais quoi ?" fit elle finalement a Rebekah qui venait de refermer la porte de la maisonnée sur elle. Elle se voyait mal mourir d'ennuie ici pour le coup.
"Ces gentilles madames ont peut-être un trésor caché quelque part ?" lacha elle, incarnation même de l'innocence.
Wendy eut un grand sourire tant sa réaction avait été prévisible.
"Je savais que tu dirais ca."dit elle en haussant les épaules. "Je sais pas si tu as vue les bonds qu'elles ont fait pour venir jusqu'au Hollandais mais personnellement j'ai pas super envie de les énerver."
Elle attendit quelques secondes, le temps de voir son visage se fendre d'une expression déçue et triste avant de dire, d'un ton totalement innocent a son tour : "Ceci dit, rien e nous empeche de jeter un coup d'œil non ?"
Un immense sourire illumina le visage de son amie qui sautillait presque de joie. Immédiatement, elle se posta sur le pas de la porte.
"C'est quand tu veux, moi je suis prête"
Wendy haussa les épaules et, aprés avoir sifflé Nana, se mit en route avec Bekah. Au loin, un grand batiment leur faisait de l'oeil, criant presqu "venez ici, c'est par la le trésor". Comment résister ? Sans hésiter elles se dirigèrent vers lui jusqu'a ce qu'une jeune femme ne se plante soudain devant elles en les regardant d'un air suspicieux.
"Ou est ce que vous allez ?"
Oups.
"On voulait aller goûter les spécialités locales mais on s'est perdu" répondit Bekah du tac au tac avec sa tête d'angelot. Elle aurait pu damner un sait comme ca, et Wendy se doutait que c'était déja chose faite.
La femme sembla hésiter avant de dire :
"Ce n'est pas encore l'heure du dîner mais si vous le souhaiter nous pouvons vous initier à une autre de nos spécialités"
"Et vous pensez a quoi exactement ?"
"Que diriez vous de nous montrer de quoi vous êtes capable ?" répondit la femme en les toisant de haut en bas.
Wendy et Rebekah échangèrent un regard. Ces filles ne pensaient qu'a la baston ou bien ?
"T'en penses quoi Bekah, on a une chance a ton avis ?"
"Au pire ça nous ouvrira l'appétit !"
Wendy hocha la tête en direction de l'amazone pour lui faire comprendre qu'elles la suivaient. D'un regard, elle et son ami c'étaient compris. Les Amazones voulaient les tester, très bien elles joueraient le jeu. Mais certaines capacités méritaient qu'on les garde cachées, comme ses pistolets ou le pouvoir aqueu de Rebekah. Ce ne fut que lorsqu'elles arrivèrent au camp d'entrainement qu'elles s’arrêtèrent. Wendy, assez impressionnée, ne cacha pas son étonnement a voir les capacités de certaines des combattantes.
"Alors, vous voulez faire quoi ?"
L'amazone la ramena brutalement a la réalité.
"Mhhh... je ne sais pas. Pourquoi on ne s'assoirait pas toutes en cercle pour se raconter des histoires ?" répondit Wendy d'un ton ironique.
"Ou alors on se tape sur la tronche jusqu'à ce qu'il y en ait plus qu'une debout... C'est bon je plaisante, on se détend."
"Venez, comencons ici" dit l'amazonne en désignant une pierre. Lentement, elle installa son bras sur celle ci, invitant Bekah a faire de même. Leur regards se croisèrent, leurs mains se lièrent et une fois que le signal fut donner, les deux jeunes femmes mirent toutes leurs force a dominr l'autre. Pourtant inéluctablement, Rebekah ployait devant la force de son adversaire qui, brutalement lui écrasa le bras sur la pierre dans un cris de victoire. La rousse se relava, se massant le bras alors que les amazones autour avaient un air amusé.
"Je suis sûre qu'elle m'a pété le bras cette dingue ! Regarde il est tout mou !" lacha Rebekah en le montrant a Wendy. Celle ci l'observa, puis laissa ses yeux claires passer sur la foule. Elle n'aimait pas qu'on prenne son amie pour quelqu'un de faible, elles n'avaient jamais vue la tornade rousse en action... et c'était probablement mieux.
"Tu pourrais leur montrer comment tu te débrouille au corps a corps... Leur faire comprendre qu'il ne faut pas non plus te sous estimer..."
La jeune femme eut un sourire de défis. Il lui en fallait si eu pour être heureuse ! Deux secondes après elle défiait l'Amazone qui lui avait a moitié bousillé le bras et elles se mettaient au milieu d'un cercle formé par ses congénères. Wendy passa au milieu de la foule tranquillement, laissant ses mains se balader ici et la tout en surveillant en face le déroulement du combat. Au début les coups étaient plus tot... Simples. Pour tester, pour évaluer l'adversaire mais rapidement le combat s'intensifia, devint plus intense au fil des secondes jusqu'a ce que brutalement une Amazonne plus âgée n’intervienne.
"C'est bon ca sufffit !" Déclara elle en se mettant ente les deux combattantes. "Ce sont nos invités pas nos adversaires."
On sentait presque le "pour le moment" dans sa phrase tiens ! Wendy plissa les yeux mais ne dit rien, se contentant d'accueillir son amie avec un sourire. elle se sentait fiere d'elle pour le coup !
"C'était impressionnant bravo. Elles se débrouillent bien non ?"
Trop bien a son gout.
"Elles sont trop fortes. Vraiment. J'espère qu'elles sont aussi sympa qu'elles sont balèzes..." Puis le naturel revint au galop "en tout cas, je suis sûre que je l'aurais mise KO si on avait continué !"
Wendy éclata de rire.
"J'en doute pas. Personne ne peut vaincre la tornade rousse n'est ce pas ?"
"Nan, personne."
Innocemment, Wendy sortit un couteau de sa poche et se mit a jouer avec. Un couteau qui n'était pas a elle...
"Tu pense que ca se remarquera ? " demanda elle en toute innocence a Rebekah alors qu'elles s'éloignaient.
"Remarquer quoi ?" demanda elle en battant des cils.
"Tiens tu l'as bien mérité !" Lacha Wendy d'un ton amusé en le lui lancant.
Elle allait pouvoir l'ajouter a son palmares : Wendy Darling, reine des Pirates et cleptomane a ses heures perdues.
"Merci p'tite reine !"
Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski
« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
J'étais un petit voyou, très fier de lui et avec un grand sourire aux coins des lèvres. Heimdall souriait lui aussi. Quant à Ellie, elle était passée devant nous, prenant le premier chemin qui s'était présenté à elle. Les minutes de marches qui avaient suivis s'étaient faites en silence. Ca me convenait très bien, car je pouvais prendre le temps de retrouver mes esprits, qui étaient un tout petit peu trop accaparés par la jeune femme.
L'île était magnifique. Elle était dissimulée au milieu de l'océan qui s'étendait à perte de vue. Une île occupée uniquement par des femmes. C'était le rêve de Jules, si j'en croyais les dires de Cassandre. L'une des nombreuses fois où la jeune femme était venue se plaindre de l'écrivain, elle avait dit que ça serait l'idéal pour lui d'être pour une fois dans sa vie entouré uniquement de femmes, et qu'elles lui montreraient ce que c'était que de traiter les femmes comme inférieures aux hommes. Sans doute qu'il lui avait demandé de lui passer sa boite de café et qu'elle l'avait mal pris. Cassandre se montrait parfois un peu trop susceptible.
Sur l'île se trouvait surtout des montagnes et de la végétation, mais il y avait également des constructions dignes des plus grands temples gréco-romains. Les maisons étaient faite de pierres blanches et grises. Elles semblaient solides et pouvant résister à toute sorte de tempêtes. Quant au palais qui s'étendait au loin, il ressemblait beaucoup à un temple qu'on pouvait trouver à Athénes. On n'était pas encore entré à l'intérieur, mais j'avais très hâte de le visiter. Est ce que c'était ces femmes qui avaient tout bâtis d'elles même, ou est ce que toutes ces constructions se trouvaient déjà là avant leur arrivée ?
Une communauté pacifiste qui vivait en harmonie avec la Nature sur une île du nom d'Harmonia. L'île parfaite et idéale pour tout homme. Et pourtant elle comportait un défaut. Ce n'était pas de simples jeunes femmes, mais des guerrières. Elles avaient été créés selon les dires d'Ellie, dans le but de s'entraîner afin d'être assez fortes pour venir à bout de Surt. Par Surt, il fallait sous entendre : Elliot. Une armée créée en secret pour tuer notre jeune ami. Il allait de soit qu'on ne pourrait pas les laisser faire. Peut-être qu'il serait possible de les ramener à la raison.
« Attends... » murmurai-je en m'arrêtant de marcher.
On avait fait une bonne route sur l'île, avant d'arrivé devant ce qui se tenait face à nous. Ellie s'était stoppée elle aussi, ainsi qu'Heimdall, qui même si il avait pris de la distance avec nous, il n'était jamais très loin. Face à nous se tenait une sorte de bassin de boue et d'une autre matière. Il y avait comme des formes dans cette boue. A croire que des hommes et des femmes, voir que des femmes, en étaient sorties.
« C'est de l'argile. » annonça Heimdall en arrivant à côté de nous.
Ce champs ne semblait pas très grand, mais pouvait sans doute se renouveler à l'infini, vue qu'il était principalement composé de boue. Ce qui faisait que la terre pouvait se redessiner en continue.
« C'est de cette manière qu'elles ont été créés. » supposai-je en parlant des Amazones.
On s'était approché du bassin de boue et d'argile. Je m'étais accroupis afin de toucher le sol. C'était effectivement et simplement de la boue. Il fallait sans doute d'autres moyens pour créer une femme dans ce champs. J'allais retirer ma main, quand la boue face à moi bougea légèrement. Puis, petit à petit, une forme se dessina, ressemblant à une limace et qui aurait pu tenir dans ma main. Elle s'éleva et s’avança jusqu'à moi, étant toujours attaché au champs de boue qui s'étendait devant nous. Heimdall s'était avancé, mais je lui avais fait un signe de la main.
« Ca va aller. Ce n'est rien. » dis-je à Ellie, avant de sourire à cette petite limace qui s'avançait vers nous.
J'avais approché ma main pour la toucher, et elle avait eu un mouvement de recul. Elle avait émis un petit bruit. Cette chose était vivante.
« Tu es sûr que c'est très prudent ? » demanda Ellie.
« Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose à craindre. C'est de l'argile. C'est pur. » précisai-je. « On ne peut pas toujours être effrayé par tout ce qui nous entoure. Parfois, il faut juste faire confiance... un tout petit peu. »
Cette fois ci la forme s'était avancé jusqu'à moi et avait touché le bout de mon doigt, avant de gigoter. J'avais eu un sourire, car... est ce qu'elle riait ? Souvent la peur de l'inconnu nous empêchait de faire le premier pas. Mais si on ne tentait pas d'aller vers de nouvelles rencontres, elles ne viendraient pas à nous.
« Approche toi, Ellie. » dis-je en tournant la tête vers la jeune femme.
Elle s'accroupit à côté de moi, avant d'approcher sa main méfiante. La petite forme de boue s'approcha à son tour d'elle. Ellie tendit sa main et la forme la toucha, avant de gigoter à nouveau. La jeune femme eut un petit sourire. Puis, Heimdall s'approcha à nouveau, cette fois ci son bâton tenu fermement en main. L'espace d'un instant, je m'étais demandé ce qu'il avait vue, et en levant délicatement la tête, j'avais eu la même vision que lui. Face à nous se tenait dans la boue, une jeune femme aux cheveux bruns noués en tresse sur le côté. Je l'avais observé quelques instants, avant de me relever, tandis que la forme de boue se dirigeait vers elle.
« Est ce que c'est une Amazone aussi ? » demanda Ellie à Heimdall qui eut un mouvement de respect envers la femme qui venait d'apparaître.
« Elle n'est pas une Amazone. C'est la Titanide Thémis, gardienne de la Justice. » dit-il avec admiration.
Ellie eut un air stupéfait sur le visage, tandis que je ne savais pas quoi dire, ou faire. Je ne m'attendais pas à une telle apparition, ici. Mais je m'étais relevé et avait observé la Titanide de haut en bas, avant de contempler son regard. Il me rappelait quelqu'un que j'avais connu jadis.
« Est-elle vraiment ici ? » demanda la jeune femme à voix basse à Heimdall. « Je croyais que tous les Titans, hormis Hyperion étaient morts. »
« Certains ont survécu. » précisa t'il avant de regarder Ellie. « Ils étaient tous présents au Crépuscule. Mais peu d'entre eux a assisté à la dernière lueur du jour. Les plus braves ont sacrifié leur existence. Les plus forts ont résisté. Quant au Titan Hyperion... »
Je sentais une hésitation dans la voix d'Heimdall qui contait à Ellie la dernière Heure à laquelle avaient assisté les Titans. Dans sa vision des choses, il y avait les Titans courageux qui tout comme les Oneroi, avaient dû faire preuve d'une très grand force afin de se sacrifier pour une cause commune. Quant à l'autre côté, il y avait les Titans plus forts, plus résistants qui avaient sans doute lutés sans relâche. Et au centre... Hyperion.
« ...il a disparu, emportant avec lui l'espoir d'un avenir meilleur. »
Une nouvelle fois, je n'avais pas répondu et j'avais suivi le regard d'Heimdall qui était passé de nous à la Titanide Thémis. Elle était toujours debout, nous observant, et regardant principalement Ellie.
« Elle n'est plus vraiment là. La Titanide Thémis a trahi son Roi pour sauver la vie d'un enfant. Un acte qui ne lui a jamais été pardonné. »
« Alors, elle est une illusion ? » demanda Ellie.
« Non. »
Je croisai le regard de la Titanide Thémis, avant qu'elle ne porte une nouvelle fois son attention sur Ellie. Ce n'était pas Heimdall qui avait répondu par la négative, mais la Titanide elle-même.
« Vous nous avez guidé jusqu'ici. » affirmai-je en ne détachant plus mes yeux de la divinité qui se tenait face à nous. « Qu'essayez vous de nous faire comprendre ? »
Elle continuait d'observer Ellie, tandis que ses yeux s'humidifiaient.
« Je pensais que cela serait juste. Un moyen équitable de ramener l'équilibre dans nos mondes. La mort du Voyageur. » affirma t'elle. « Mais il l'a su... »
Le petit amas de boue était revenu vers nous, avant de s'élever dans les airs et que du sol auquel il était toujours attaché, s'échappent des filaments de Sable Noir. D'une manière ou d'une autre, le Sable Noir avait trouvé le moyen de se lier à l'argile et de la corrompre. Est ce que cela avait été fait avant ou après que les Amazones aient vue le jour ?
« Le Voyageur ne doit pas mourir. » affirmai-je. « Il possède un grand pouvoir et peut être d'une aide précieuse. Ce n'est pas lui votre fardeau. »
« Chronos. » me coupa t'elle, tandis que mon regard se glaça. « Il n'est qu'un nom, qu'une déception. Le Sable Noir est une réalité qui anéantit tout sur son passage. C'est de lui dont se sert Chronos pour venir à bout de nos espoirs. Le Sable Noir n'était pas là à la Création et pourtant il est présent dans toute chose. Sans le Voyageur, tout ceci ne serait jamais arrivé. Il est notre fardeau... »
Je sentais à son regard qu'elle craignait pour l'avenir, mais aussi pour son présent. Elle venait d'une très lointaine époque et devait être liée à cette terre, d'où le fait qu'elle pouvait apparaître devant nous. Je n'avais aucune idée d'à quel moment de son existence elle nous parlait, mais sans doute que ça devait être proche de la dernière lueur du jour qu'évoquait Heimdall.
« Elliot vous aidera à combattre le Sable Noir. » répondit Ellie d'un ton doux et intimidé, tandis que je l'observai avec conviction. « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour l'épauler. »
La Titanide lui adressa un regard à la fois sceptique, mais aussi rempli d'espoir.
« Une personne que j'ai connu par le passé, pensais que tu serais assez forte et courageuse pour t'opposer à lui le moment venu. J'espère qu'il ne se trompait pas. Le courage ne suffira pas. »
« Et moi j'espère sincèrement que vous vous trompez. » répondit-elle avec conviction tout en soutenant son regard. « Elliot est quelqu'un de bien. Il ne commettra pas les mêmes erreurs s'il est soutenu cette fois ci. »
Entre une Titanide qui était persuadée qu'il faudrait un jour combattre Elliot, et une jeune femme qui était convaincue qu'une fois soutenu, il ne pencherait pas du mauvais côté de la balance, il fallait mieux ne pas couper leur conversation. Thémis représentait la Justice et on savait que trop bien comment la justice pouvait se montrer têtue parfois. Quant à Ellie, elle optait toujours avec conviction pour les causes qui lui semblaient justes.
J'avais porté mon attention sur quelque chose qui émanait du sol un peu plus loin. Mais contrairement au tas de boue qui se trouvait devant nous, là il s'agissait d'un petit cailloux éloigné du bassin. Une petite roche composé à première vue uniquement d'argile. Je m'étais penché, l'avait prise en main et je l'avais observée sous tous ses angles, tandis qu'un faible sourire illuminait mon visage. Est ce que c'était une matière pure sans la moindre trace de Sable Noir ? Avant de revenir vers le groupe, je l'avais glissée dans la poche de mon pantalon, le plus discrètement possible.
« Les Amazones devaient être des créatures parfaites, mais le Sable Noir a encore une fois frappé. Elles errent désormais sur cette île dans l'attente d'un guide qui ne viendra pas. » précisa Thémis.
« Je n'ai pas entendu leur appel. » se défendit Heimdall à la Titanide.
« C'est parce qu'il n'y en a pas eu. Elles ne peuvent plus s'occuper du fardeau qui leur était incombé. Leur existence n'a plus de sens désormais. »
Elle adressa un regard à Heimdall, qui tourna la tête dans ma direction, sans doute en m'ayant vue revenir. Je l'avais observé avant de regarder la Titanide.
« Qu'entendez vous par là ? » demandai-je d'un air sceptique.
« J'ai créé une arme capable de venir à bout du Voyageur. S'il la trouve, il pourra l'utiliser comme un bouclier. L'argile combinée au Sable Noir peut donner un assemblage très dangereux. S'il venait à comprendre l'utilité des Amazones et de ce qu'elles protègent, il pourrait s'en faire une arme défensive puissante dont personne pourrait en venir à bout. »
Cette révélation me laissa sans voix. Pourquoi avait-elle fait ça à l'écart des autres Titans ?
« Pourrait-il contenir un grand pouvoir ? » demandai-je d'un air perplexe en songeant à quelque chose d'autre.
Elle s'était stoppée, m'observant, sans comprendre où je voulais en venir. Ma question pouvait sembler tellement insignifiante. Le Voyageur possédait déjà un grand pouvoir. En obtenir un autre ne lui servirait pas à grand chose.
« Est ce que ce pouvoir pourrait être contenu dans un corps mortel ? Une sorte de moyen d'utiliser ce "bouclier" pour pouvoir maîtriser et obtenir une quantité illimité de pouvoirs en soi ? »
La Titanide ne semblait pas comprendre où je voulais en venir, ou craignait de devoir répondre à la question. Elle n'avait pas connaissance des enjeux, de ce qui se déroulait en ce moment même dans cette époque lointaine de la sienne.
« Une créature de Sable Noir a tenté de s'approprier le pouvoir des cavaliers. Mais il ne peut pas les contenir tous en lui. Ce... bouclier... pourrait sans doute le lui permettre... »
En guise de réponse, elle tourna la tête vers Heimdall, cherchant sans doute à savoir si tout ceci était vrai. Je sentais une grande déroute et de la crainte dans ses yeux. L'Oneroi se contenta d'hocher la tête. Une nouvelle larme coula sur la joue de Thémis, tandis qu'elle m'adressait un nouveau regard.
« Il ne peut pas obtenir un tel pouvoir. Ca ferait de lui un être supérieur à la Nature elle même. Ca ne doit pas arriver... » répondit-elle troublée, se rendant sans doute compte de l'erreur qu'elle avait commise et de l'avantage qu'elle venait de donner à Phobos.
On savait surement enfin pourquoi Phobos avait conduit Elliot jusqu'ici. Il lui fallait cette source de pouvoir pour contenir en lui la puissance des cavaliers. Il ne devait pas l'obtenir, à aucun prix.
« Vous avez besoin d'Elliot. » assura Ellie. « Lui seul peut s'opposer à Phobos et protéger les Amazones. »
« Ou les détruire... » la coupa Thémis d'une voix tremblante. « Elles ont le Sable Noir en elles. On ne peut pas prendre un tel risque... »
« Alors que comptez vous faire ? » demanda Ellie d'une voix anxieuse.
Thémis mit du temps avant de lui répondre, cherchant la meilleure réponse à fournir à la jeune femme. Elle croisa mon regard, d'un air suppliant, avant de regarder une nouvelle fois Ellie.
« Tu voulais soutenir le Voyageur... montre lui ce qu'il faut faire pour préserver votre futur, tant qu'il est encore de votre côté. »
Ellie tourna la tête vers Heimdall d'un air interrogateur.
« Tant que les Amazones resteront en vie, ce pouvoir existera. Et Phobos finira par le trouver et comprendre comment l'utiliser. Il n'y a pas d'autres issues possibles. » répondit Heimdall, tandis que j'eus une petite moue insatisfaite.
« Je ne ferai pas ça. Ne comptez pas sur moi. »
« Alors il gagnera. » se contenta de répondre Thémis.
« On trouvera un autre moyen. » assurai-je en regardant Heimdall, avant de porter mon attention à Ellie et couper court à la conversation. « Nous devrions y aller. Il est inutile de rester ici plus longtemps. Les réponses qu'on pourrait y trouver ne seraient pas satisfaisantes. »
« C'est trop risqué ! » assura Thémis, mais je ne l'écoutais déjà plus et je m'étais déjà tourné pour reprendre la route avec Heimdall et Ellie, nous éloignons de la Titanide. « Combien de vies serez vous prêt à sacrifier avant d'accepter l'inacceptable ? J'ai créé ces Amazones. Je tiens à elle ! Mais il m'est impossible de les protéger ou de les maintenir en vie ! »
Ellie se détacha de nous pour retourner vers Thémis.
« Si vous tenez à elles, aidez nous à trouver un moyen de les garder en vie ! Il y a forcément un moyen. Il faut rester optimiste. Vous avez dit vous être déjà trompée par le passé. Pourquoi ça ne serait pas le cas aujourd'hui aussi ? »
La Titanide l'observa quelques instants, avant de regarder dans notre direction, à Heimdall et à moi. On s'était arrêté de marcher, se tournant vers les deux jeunes femmes. Ellie avait le don de convaincre les autres, ou de faire renaître l'espoir en eux. C'était sa plus grande qualité. Elle avait sans doute trouvé les mots qu'il fallait. Au bout de quelques instants, Thémis fit quelque pas en direction de la jeune femme et sortit quelque chose de sous sa toge.
« Faites du mieux que vous pourrez... mais si il n'y a plus d'espoir... » dit-elle en déposant un petit objet dans la main de la jeune femme avant de la regarder dans les yeux.
Est-ce qu'on avait réussi à la convaincre qu'on pourrait éviter à ses Amazones de mourir ? Que leur tâche n'était pas encore achevée ? Que leur vie ne faisait que débuter ?
« Il a toujours cru en toi... et je pense aujourd'hui, qu'il a vu en toi ce qu'on ne pouvait pas voir ou qu'on refusait de voir. » dit-elle tandis que je la regardais une dernière fois, comme nous tous ici présents. « J'ai toujours une dette envers lui et je doute qu'un jour je puisse la payer... mais si par ces paroles je peux lui redonner suffisamment d'espoir, je pense qu'il pourra trouver la force de me pardonner d'avoir douté de lui par le passé. »
La Titanide s'approcha une nouvelle fois d'Ellie. Prononçant quelques paroles qui aurait sans doute redonné du courage et de l'espoir au Titan Hyperion, si il avait été là en cet instant.
« ... j'ignore quel chemin il a entrepris et quelle sera sa destinée, mais sa route a été tracée par l'espoir et le courage que lui a apporté une Voyageuse venue dans notre monde, afin de trouver un remède au mal le plus terrible qui a frappé notre existence. » dit-elle avant de marquer une pause, en contemplant Ellie. « Il a toujours été un solitaire. Préférant vivre à l'écart du Palais, dans sa propre demeure. Mais il est un grand Titan, sans doute le plus droit et juste d'entre nous. Aie confiance en lui et aide le à poursuivre son chemin... quel que soit la route qu'il a décidé de prendre. »
Je n'avais pas ouvert la bouche, ni eu la moindre réaction, me contentant de contempler à mon tour la jeune femme et la Titanide qui s'adressait à elle. Thémis... Heimdall fit un pas dans la direction des deux jeunes femmes et s'adressa à Ellie.
« Ellie Sandman. » dit-il en s'adressant à la jeune femme. « La Titanide Thémis a mis au monde un enfant... »
« Non... » dit-elle en coupant le Gardien, d'un geste de la main.
Mais il ne s'arrêta pas pour autant. Il voulait à son tour offrir quelque chose à la Titanide, sans doute en réponse à ce qu'elle avait fait pour son Titan, Hyperion...
« Un unique enfant du nom d'Hadès. Elle est ta grand mère. »
Elle pouvait admirer une dernière fois celle qui fut sa grand mère, tandis qu'avec Heimdall on s'éloignait pour leur laisser un moment d'intimité. Il nous fallait à chacun un peu de temps pour accuser le coup et trouver une solution au problème de ce nouveau pouvoir. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle avait pensé que ça serait une bonne chose de créer une telle arme. Passant une main sur mon front, j'avais tourné la tête vers le Gardien qui m'observait.
« On a beau préparer notre voyage... il nous arrive toujours de nous perdre en chemin. » dis-je en détournant mon regard du Gardien.
« Nous avons une croyance dans le monde d'où je viens. » avoua Heimdall, tandis que je reportais mon attention sur lui.
Parlait-il du peuple des Oneroi ? Le monde des rêves ? Je ne l'avais jamais entendu en parler, avec qui que ce soit.
« Une Perle est innocente, pure, pleine de foi et de sagesse. Quand la Titanide Gaïa a rejoins l'Arbre Monde et brisé son lien avec son enveloppe corporelle, elle a versé une larme. Une larme de joie. La Titanide était la première lueur du jour. Celle juste avant l'Aurore, quand le Soleil n'est pas encore réveillé. De la nuit, il ne restera que des cendres. Mais des cendres naîtra le feu et il apportera avec lui l'espoir d'un lendemain meilleur. C'est en ça que nous croyons, nous, les Oneroi. Le monde des rêves est le nôtre, mais une fois éveillé, nous devons compter sur notre prochain afin de permettre à nos rêves de perdurer. »
Je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire. Il parlait des perles. Ces joyaux précieux qui possédaient une beauté mystérieuse. Elles étaient un don de la Nature, car elles n'avaient subis aucune transformation par l'homme. On les trouvait sous leur forme originel. Puis, il avait évoqué la Titanide et son sacrifice, comme chacun avait du en faire un. Et enfin les cendres. Sans doute en référence au Crépuscule dont il avait parlé. Des Cendres naissait le feu. Dans beaucoup de croyances le feu était puissant, symbolisant la renaissance. J'avais la sensation qu'il y avait un sens caché à tout ça, mais je ne l'avais pas encore compris. En tout cas il restait de l'espoir. C'était ce qu'il avait voulu dire. Et je lui avais souris en voyant Ellie nous rejoindre.
« Ma tâche n'était peut-être pas totalement achevé. » dit-il en laissant échapper un petit sourire à son tour.
« Elle ne le sera jamais. » affirmai-je.
On aurait toujours besoin du Gardien. Il faisait partit de ces êtres qui par leur simple présence, nous donnait la force et le courage suffisant pour continuer. Gardien, Oneroi... quelle qu'était sa tâche, nous aurons besoin de lui.
Elliot Sandman
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« Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! »
Je me sentais légèrement plus détendu. Malgré tout, je restais sur le qui-vive. Nous étions en territoire hostile. Aussi lorsque Lily fit un pas pour sortir de la maisonnette, je plaçai mon bras devant elle et arborai un regard suspicieux. "Non, je passe le premier. Je servirai d'éclaireur." annonçai-je d'un ton intense digne de John Wayne.
Lily m'observa d'un air indécis alors que j'adoptais une expression faciale de camouflage. Vous ne savez pas à quoi ça ressemble ? C'est très simple : c'est quand vous vous persuadez mentalement que nul ne pourra vous voir, que vous êtes invisible. Ca s'appelle aussi la technique du Hanneton Glouton de Tron, mais seuls les plus cultivés comprendront la référence.
Bref, j'entrebâillai la porte pour me faxer entre l'interstice et une fois au dehors, me plaquai contre le mur tout en fredonnant l'air de James bond façon pub Coca Cola Zero (parce que le Light, c'est pour les nuls). Je jetai des coups d'oeil frénétiques de tous côtés, à l'affût du moindre détail insolite. Je surpris la conversation de deux colibris qui s'envolèrent en piaillant et en me faisant sursauter, je shootai dans un gros caillou qui se révéla être une tortue avant de revenir vers la maisonnette et de m'appuyer contre la paroi d'un air assuré, style agent secret qui a bien bossé. "Le périmètre est sécurisé. Nous pouvons y aller, madame." dis-je tout en enlevant une poussière de mon costume que je venais de faire apparaître. Ca faisait plus Elliot Bond avec la tenue qui allait avec.
"A quoi tu joues ?" demanda Lily d'un air sceptique, même si elle me matait quand même un peu. "Bah j'ai vérifié si tout était ok." fis-je en haussant les épaules.
"Tout quoi ?"
"Tous... les alentours."
Elle hocha brièvement la tête tout en continuant de me fixer avec la même expression sceptique.
"Et tout est ok ?"
"Oui, c'est tranquille."
"Bon bah alors, allons-y !" lança-t-elle avant de m'attraper par la main et de s'élancer vers une petite colline verdoyante parsemée de roches. Des pierres formaient un escalier naturel qui serpentait sur le versant. L'air était chaud, la brise agréable. Je serrai davantage la main de ma moitié dans la mienne, heureux de la sentir si près après un long mois de séparation. Même si j'avais réprimandé Ellie, j'étais profondément heureux que Lily soit venue me chercher. Ca me touchait beaucoup.
"Tu crois qu'on va trouver quoi ?" demanda-t-elle tandis que nous marchions.
"Un squelette de tyrannosaure." répondis-je instantanément.
"Sérieux ?" s'étonna-t-elle, les yeux écarquillés.
J'étouffai un rire et levai nos mains liées afin de déposer un bref baiser sur le dessus de la sienne. Puis, croisant son regard, j'esquissai un sourire malicieux.
"Tout est possible alors pourquoi pas ?"
Lily se dandina un peu tout en continuant d'avancer. Nous arrivâmes enfin au sommet de la colline. De là-haut, la vue était imprenable. Un bord de l'île se ciselait à pic dans l'océan qui semblait s'étendre à l'infini. Les rayons du soleil jouaient dans l'eau turquoise, donnant l'impression que des paillettes se déposaient et dansaient à la surface. Je sentis la main de Lily serrer plus fort la mienne.
"On pourrait installer notre maison de vacances ici." proposai-je. "Il suffirait de dégager les Amazones et hop! le tour est joué !"
A cet instant, un craquement de branche se fit entendre dans notre dos. Je frémis et me retournai aussitôt, le coeur battant.
"LILY FAIS GAFFE !" m'écriai-je en apparaissant devant la jeune femme pour la protéger. "C'EST UN MONSTRE !"
"Ben non c'est une tortue." rétorqua-t-elle calmement. "On en a au zoo. Des moins grandes, mais on en a !"
Effectivement, ce que j'avais pris pour une bestiole assoiffée de chair et de sang se révélait être une grosse tortue de mer qui avait on-ne-sait-comment cassé la branche d'un arbuste. Sans doute en marchant dessus. D'ailleurs, que faisait une créature marine en haut d'une colline ? Elle-même semblait profondément perplexe. "L'océan, c'est pas par là !" fis-je en m'approchant et en parlant fort, si jamais elle était sourde.
"Elle a peut-être faim." supposa Lily.
"Les poissons, c'est pas ici !" criai-je à nouveau à la tortue.
C'était carnivore ces trucs-là, non ? Bercée par le son de ma voix, la tortue leva la tête avant d'ouvrir la bouche lentement. C'était drôlement moche vu de l'intérieur.
"Je te dis qu'elle a faim ! Fais apparaître un truc à manger !" dit Lily, enthousiaste.
J'affichai une moue sceptique avant de faire apparaître une photo de Melody. La tortue renifla le cliché, dubitative.
"Je plaisante." dis-je à Lily qui ne semblait pas spécialement amusée par la vanne, puisqu'elle avait croisé les bras.
L'idée que ma cousine finisse bouffée par une tortue, ça aurait mérité la palme du fou-rire. L'instant d'après, la photo avait disparu, remplacée par des petits morceaux de poissons crûs. L'animal marin ne perdit pas son temps et les dévora plutôt rapidement malgré sa nonchalance habituelle. Je réprimai une grimace de dégoût et fis un pas pour m'éloigner, mais Lily semblait fascinée. "On va ailleurs ?" m'impatientai-je.
Lily, qui s'était accroupie devant la tortue, leva la tête dans ma direction avant de se relever.
Nous étions en train de redescendre les marches quand la jeune femme me demanda, soucieuse :
"Tu penses qu'elle trouvera le chemin pour repartir ?" "Evidemment. Tu crois qu'elle a fait comment pour monter ?" fis-je, désinvolte.
Lily allait rétorquer quelque chose mais elle fut coupée par Antiope qui montait en sens inverse, à grands pas agacés.
"Vous n'auriez pas vu une tortue ?" demanda-t-elle abruptement. "C'est grand comme ça." (elle mima une forme entre ses mains). "Ca a une carapace. C'est dur en haut, mou en bas et ça avance de cette façon."
Sous mes yeux stupéfaits, je la vis mimer l'animal avec un sacré réalisme. C'était dingue de se dire qu'elle faisait partie de la bande qui voulait ma peau. Elle me semblait tellement sympa !
"Elle fait peur..." chuchota Lily à mon oreille.
"Oh, euh... Lily, Antiope. Antiope, Lily." les présentai-je avant de passer une main dans ma nuque. "On a vu votre tortue en haut de la colline. Je lui ai donnée à manger. Faut pas la laisser sans surveillance, il pourrait lui arriver des bricoles."
Antiope avait donc une tortue de compagnie ? Elle m'apparaissait encore plus cool qu'avant.
"Faut pas la laisser seule, à chaque fois elle s'échappe !" grommela l'Amazone avant de monter les marches. "Vous attendez quoi ?" s'enquit-elle en pivotant vers nous.
"Oh... on va encore grimper ?" fit Lily d'une toute petite voix.
"Laisse, j'y vais." dis-je en retrouvant mon ton mélodramatique du mec qui se sacrifie pour la noble cause.
J'emboitai le pas à Antiope et remarquai que Lily nous suivait quand même, méfiante. Une fois en haut, seules quelques arêtes sur le sol, vestiges du poisson crû, témoignaient du passage de la tortue, qui avait bel et bien disparu ! "C'est pas possible !" fis-je, décontenancé. "Elle était là ! On vient de partir ! Elle n'a pas pu aller si vite !"
"Je vous l'avais dit !" fit Antiope d'un ton réprobateur. "Si ça se trouve, elle est déjà de l'autre côté de l'île !"
"Votre tortue, elle est à l'origine de la Force Véloce ?" m'esclaffai-je avant de retrouver mon sérieux, car l'expression de l'Amazone était tout sauf amusée.
En revanche, Lily laissa échapper un petit rire. Je lui adressai un regard reconnaissant. C'était l'une des raisons pour lesquelles je l'avais épousée. Quand tout était perdu, elle était la seule à rire à mes blagues, même si elle les comprenait rarement.
"Vous faites comment pour la retrouver, d'habitude ?" demandai-je à Antiope d'un ton impliqué -le sauvetage d'une créature marine, c'était important, et puis si ça se trouvait, je pourrais fredonner de nouveau l'air de James Bond.
"Euh... Elliot ?" fit Lily d'un ton fluet, mais je restai focalisé sur l'Amazone.
"Ca demande beaucoup de temps." déclara-t-elle.
"Elliot ?"
"J'ai tout mon temps." fis-je, espiègle. "Vous n'imaginez pas à quel point."
"D'accord, alors allez-y, retrouvez-la si vous êtes si doué que ça !" fit Antiope, piquée à vif.
Pourquoi se sentait-elle agressée ? J'essayais juste de me montrer gentil avec elle.
"Ca vaut peut-être pas le coup..." avança Lily. "Bien sûr que si, ça vaut le coup !" fis-je, déconcerté par les paroles de ma femme. "On parle du sauvetage d'une tortue plus rapide que l'éclair !"
"Oui mais Elliot, elle est..."
"Ah, la voilà !" coupa Antiope avant de se précipiter sous un amas de feuilles en dessous desquelles l'animal s'était caché.
"C'était ce que j'essayais de dire pendant votre dispute de couple." fit Lily en croisant les bras.
"On ne se disputait pas, on... Et même, on n'est pas un couple !" fis-je avec une grimace d'incompréhension.
Je coulai un regard déçu en direction de la tortue qui n'était pas à l'origine de la Force Véloce, tout compte fait. Moi qui avais cru rencontrer une Super Tortue, une tortue ninja de la vitesse... Non vraiment, c'était frustrant. Comme le final de la saison 1 de Flash, en fait. Antiope la souleva avec un petit soupir avant de la plaquer contre elle. Qu'il devait être bon d'être une tortue parfois... Inconscient de sa chance, l'animal remuait lentement contre la poitrine cuirassée de l'Amazone. Je clignai des yeux et me collai une baffe mentale. Je me sentais trop bête. Toujours à regarder ailleurs alors que j'avais la chance de chérir un véritable trésor. "On redescend. On a fait notre BA." dis-je en fixant le sol.
Juste avant de repartir, j'attrapai Lily par la taille et l'étreignis doucement dans mes bras.
"Je t'aime, tu sais." murmurai-je à son oreille. "Tu mérites pas un débile pareil."
Je respirai un peu ses cheveux, me laissant enivrer par son parfum, avant de m'éloigner d'elle et de la reprendre par la main, sous le regard intrigué d'Antiope.
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Louise & Plein de monde... Enfin surtout Appo et Hades
Accrochée au tronc de l'arbre a plusieurs mètres de hauteur, Louise sentait son coeur battre a une vitesse folle. Les yeux fixés sur le dos d'Appolon alors qu'il criait sur un animal qui s'enfuyait, elle se demandait vaguement comment diable elle avait pu en arriver a un tel point de... de bizarerie surprenante. Vraiment.
Tout avait pourtant bien commencé. Elle et son ami c'était rendu dans leur petite maisonnée ou elle lui avait fait un point sur la situation. Appo avait été plus tot vague sur la manière dont il était arrivé ici, préférant lui parler de sirènes nyphomanes ou de ciel qui changeait selon sa volonté. Pourtant elle n'était pas entièrement dupe. Certes Diane et lui avaient un lien particulièrement profond mais il ne fallait as être un génie pour voir qu'il n'était pas foncièrement en forme. D'une voix joyeuse, elle lui avait alors proposé de faire une balade en esperant que ca lui changerai les idées. SI il ne voulai pas parler, c'était son droit mais elle pouvait bien essayer de lui changer les idées.
Grosse erreure. Ils c'étaient enfoncés dans un bois un peu tropicale en parlant de choses et d'autres quand brusquement, ils c'étaient retrouvé face a un énorme cochon sauvage qui ne trouva rien de mieux a faire que de les charger. Elle ne l'avait pas vue venir, ni lui ni Appolon qui la pris sur un bras - un seul, lui donnant l'impression d'être aussi légère qu'une enfant - et de son autre main se mit grimper le long de l'arbre le plus proche avec une facilité déconcertante. Une fois arrivé en haut de l'arbre, il l'avait déposée prés du tronc et c'était mis debout sur la branche en poussant des grognements indistincts pour chasser le cochon. Est ce que les dieux pouvaient régresser ? o_O
Brusquement sous les yeux stupéfaits de Louise, Phoebus retira sa chemise et la balanca purement et simplement par dessus bord, dévoilant un dos musclé tout en braillant : "Aooooh oooooh ooooh"
Au moment ou elle se demandait quand elle lui avait cogné sur la tête, il se tournait vers elle un immense sourire sur le visage et disait :
"C'est trop cool !"
"Ah ha...." lacha Louise en cessant enfin de s'accrocher au tronc de l'arbre comme si sa vie en dépendait. "T'es totalement barge."
La remarque ne paru pas l'offusquer puisqu'il lui fit un grand sourire amusé au moment ou elle se relevait, en équilibre sur la branche. Bon sang elle était peut être a l'aise en forets mais ca faisait des années qu'elle n'était pas monté dans un arbre aussi haut ! La vue qui s'offrait a elle était magnifique. La verdure et les pierres blanches de l'ile étaient mises en valeur par la couleur chaude de l'océan et des quelques nuages blancs qui passaient au dessus d'eux. Au loin elle pouvait voir les Amazones s'agiter certainement a leur entrainement - encore - et sur sa droite la foret se prolongeait pour... tiens ? Qu'est ce que c'étai que ca ? La jeune femme plissa les yeux et se pencha légèrement en avant pour essayer de mieux voir. Ca ressemblait a une sorte de monument... perdue en plein coeur de la foret ?
"Appo viens voir au lieu de faire le macaque !" Et elle ne disait pas ca au sens figuré. "Tu vois ce truc la bas ? Qu'est ce que c'est a ton avis ?"
"Aucune idée."
"On vas voir ?" lacha elle avec l'immense sourire de celle qui a trouvé un truc intéressant. Le dieu le lui rendit et alors qu'elle s’apprêtait a attraper une branche pour essayer de descendre prudemment de son perchoir, il l'arreta.
"Viens ! Monte sur mon dos !" dit il en lui présetant effectivement son dos.
"Non mais ca vas pas ?" répondit Louise en voyant très bien ou il voulait en venir.
"Mais si allez ce sera marrant !"
Il avait l'air terriblement entousihaste. Louise, dubitative, se redressa et s'approcha de son amis en lui jetant un regard méfiant.
"Ok, mais t'y vas doucement..." lacha elle en mettant ses mains autour de son cou. Elle leva les yeux alors que d'une voix profonde et grave il disait :
"Moi Tarzan. Toi Jane."
"Hein ?"
Et il se jeta purement et simplement dans le vide avec un sourire immense alors que Louise s'accrochait de toutes ses forces a lui en hurlant de peur. Elle sentit son bras se tendre et ses muscles se contracter contre elle quand il attrapa une liane et, se servant de l'allonge qu'elle lui donnait, se lancait dans le vide pour en attraper une autre et une autre... Vue comment elle le serrait, Louise se demandait comment il faisait pur ne pas s'étouffer. Le pure fut certainement quand il se mit a faire du surf sur les dernieres branche pour attérir sur le sol dans une posture parfaitement équilibrée.
Tremblante des pieds a la tête, Louise se détacha difficilement du dieu tant ses membres étaient crispés, et s'accrocha a une branche qui pendait a sa hauteur pour ne pas tomber en lui jetant un regard terrifié.
"J'ai crue que j'allais mourir..." marmonna elle, blanche comme un linge en tentant de reprendre contenance. "T'es vraiment... Je crois que les tricératops t'ont vraiment trop foncé dessus quand tu étais gosse !" reprit elle d'un ton amusé malgré tout.
Il lui fallut quelques secondes pour pouvoir penser correctement et s'avancer vers la stele d'un air intrigué. Des inscriptions étranges étaient inscrites dessus, lui rappelant certains détails qu'elle avait vue sur Vigrid. De son coté, Appolon en faisait le tour sans pour autan esayer de la toucher, la tête penchée sur le coté.
"Aucune idée." répondit il d'un air intrigué tout en cherchant a décrypter ce qu'il y avait dessus. "Mais ça cache forcément quelque chose !" reprit il avec un immense sourire.
Bon eh bien au moins il était aussi entousihaste qu'elle !
"Aide moi a enlever la mousse on y verra plus claire. Ca ressemble a ce qu'on a déja vu par le passé..."
Alors que le dieu se penchait pour l'aider, un événement étrange se produisit. Sa main se trouva soudain marqué par une blessure rouge. Le sang perlait doucement sur sa blessure, et soudain, l'étoile de Louise s'eveilla sur son front illuminant son visage alors qu'elle ne l'avait en rien activée. La blessure d'Appolon se referma quasiment instantanément a distance sans même qu'elle ne le touche. Sous la surprise il s'appuya contre la pierre. Le sol se mit soudain a trembler autour d'eux et a son tour, Louise s'appuya sur la pierre pour ne pas perdre l'équilibre. Son estomac se mit a gronder brusquement et elle sentit soudain une certaine faim se développer en elle. Son estomac se mit a gargouiller brusquement, la faim devint dévorante. Douloureuse.
"Qu'est ce qui se passe ?" s'écria elle soudain. "J'ai rien fais pour une fois ! "
"Je... Je ne sais pas." lacha il en froncant les sourcils. "Mais je ne pense pas que ce soit toi."
"AH !"
La douleur devint brusquement insuportable et elle tomba a terre, en ayant l'impression que son estomac se retournait contre lui même pour se dévorer de l’intérieur. A travers les larmes, elle aperçut Phoebus qui s'approchait sans vraiment savoir ce qu'il devait faire. Il la rattrapa brusquement par les épaules alors qu'elle allait s'écraser sur le sol et passa une main derrière sa tête pour la soutenir en lui murmurant des mots rassurants.
"Ca va aller Louise... ca va aller..."
Et brusquement, ce fut le noir.
Ce fut le vent qu'elle sentit en premier, et le clapotis de l'eau. Son dos était douloureux et elle avait l'impression d'être installée sur du bois... ce qui était le cas remarqua elle en baissant les yeux sur les planches mal taillées sur lesquels elle était allongée. En contre bas, une rivure coulait doucement. La jeune femme se redressa difficilement et baissa les yeux, avisant qu'elle avait soudainement changé de tennue. Un pantalon et un veston gris sur une chemise blanche... des pas se firent entendre sur sa droite et un homme apparut.
« J'espère que ça valait la peine que tu me fasses venir jusqu'ici... » fit il en s'arretant au dessus d'elle et en la toisant.
Elle soupira, laissant sa tête retomber en arriere.
"Bonjour, moi aussi je suis contente de te voir..." murmura elle.
Phoebus Light
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what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Elle avait disparu. Si rapidement qu'il se demanda si ce n'était pas qu'un simple rêve qu'il était en train de vivre, si tout ça n'avait pas été qu'illusion. Pourtant, il se rappelait de la coupure à sa main et ce simple fait semblait confirmer qu'il s'agissait bien de la réalité. Mais elle avait disparu. Il se retrouvait seul devant la stèle, certainement responsable de ce qui venait de passer. Il ne voyait pas d'autres explications.
Encore agenouillé près du sol, le dieu se redressa, à l'affût du moindre bruit. Quoi qu'il se soit passé, ça ne pouvait rien signifier de bon. Il ne savait pas à quel point. Il ressentit cette présence quasi immédiate dans son dos, se retournant alors qu'elle lui faisait face.
« Tu disparais comme par magie et dès que je te retrouve tu me dis même pas bonjour ? »
Cassandre. Les bras croisés, nonchalante, un sourire en coin ornant sa bouche. Elle était resplendissante. En rien ressemblante à l'image qu'il avait d'elle encrée dans son esprit, de ce moment sur la plage, l'air souffrante.
« Euh… » Sa voix n'était qu'un souffle, alors qu'il n'osait pas faire le moindre pas. « Bonjour. »
Il ne lui semblait pas qu'une telle chose soit possible, à vrai dire. Il ne s'attendait pas à la voir apparaître ainsi, si brusquement, pas après tout ce qui s'était passé avant qu'il n'atterrisse sur cette île. Que lui était-il arrivé ? Doucement, intrigué, il avait fait quelques pas dans sa direction. Son regard trahissait son incompréhension.
« Ben quoi ? On dirait que t'as vu un fantôme ! C'est pas moi qui disparaît et fait le mort pendant plusieurs jours ! »
Elle fit les derniers pas qui les séparaient pour prendre ses mains dans les siennes. Un contact chaud et agréable, qu'il ne se rappelait pas avoir ressenti avec autant d'intensité depuis longtemps. Elle sentait bon et il y avait ce petit vent dans ses cheveux qui donnait à son visage un air encore plus doux.
Il en frémit, avec cette étrange impression que le Temps s'était arrêté, alors qu'elle approchait encore davantage pour venir l'embrasser. Apollon se sentit obligé de serrer davantage sa main dans la sienne, comme pour s'assurer qu'elle était bien là.
« Qu'est-ce que tu fais là ? »
Il ne pouvait pas lui cacher qu'il était quelque peu perturbé par son arrivée. Il ne cherchait pas non plus à le dissimuler.
« Je suis venue te retrouver. Tu sais qu'on peut difficilement se passer de toi ? Surtout moi… » avait-elle dit en passant ses mains autour de son cou, se mettant sur la pointe des pieds pour l'atteindre. « Je sais. » répondit simplement le dieu avec un léger sourire sur les lèvres.
Seulement, c'était impossible. Ce n'était pas qu'il ne le souhaitait pas… C'était simplement qu'elle ne pouvait être arrivée sans prévenir, alors que les autres avaient dû user d'un bateau spécifique pour les retrouver. Aussi fort l'aimait-elle – il pouvait le sentir – elle ne pouvait l'avoir rejoint de la sorte.
« Mais tu ne devrai pas être ici… »
Cela n'avait été qu'un murmure alors qu'il avait passé une main dans les cheveux de la jeune femme, les lèvres pincées. Elle la repoussa sans ménagement, tandis que ses traits se déformaient pour montrer une expression bien moins avenante. Elle s'était écartée, une moue vexée sur le visage.
« Pas être ici ? T'aurai préféré que ce soit quelqu'un d'autre qui vienne te retrouver ? Tu étais bien sans ta Cassie n'est-ce pas ? C'est elle ? C'est elle que tu voulais voir ?? »
Le changement dans sa voix était plus qu'imprévisible et certainement pas naturel. Les sourcils froncés, il commença à l'observer plus clairement, sentant quelque chose d'étrange. Ce n'était pas réel. Elle n'aurait jamais dit une chose pareille, ne l'aurait pas prit ainsi… Peut-être, très bien. Cela restait bien trop abrupt pour être crédible.
« De qui tu parles ? Qu'est-ce que tu racontes ? »
Il voulait bien avouer être étonné d'une telle apparition mais il ne pensait quand même pas qu'elle irait jusqu'à penser qu'il en préférait une autre. Oh, il la savait jalouse, mais elle n'avait pas de raison de… Des mains se posèrent sur son épaule, le forçant à pivoter pour faire face à une autre jeune femme dont il ne connaissait que trop bien le visage. Cassandre, à priori mécontente de cette nouvelle arrivée, détourna les yeux tandis que l'autre invitée tentait elle aussi de l'embrasser. Après les sirènes, c'était au tour des hallucinations de s'y mettre ?
Le dieu se recula avec hâte, après le moment de choc.
« Néphélé. »
De nombreuses images, des souvenirs en cascade, se déversaient dans sa tête, lui faisant presque perdre l'équilibre. Elle portait sa toge blanche, sans la moindre tâche, comme si jamais le sang n'avait été versé, comme si jamais elle n'avait perdu ce bébé.
Un nœud se forma dans sa gorge, puis dans son estomac, le prenant soudainement alors qu'elle lui souriant comme si de rien n'était. Se rendait-elle seulement compte de ce que sa vue lui faisait subir ? Il ferma les yeux un court instant, tentant de faire abstraction de tout cela.
« Il va falloir m'expliquer ce qui se passe maintenant parce que c'est n'importe quoi ! »
L'agacement était palpable. Il ne supportait pas que l'on s'amuse avec son esprit. Pas de cette manière.
« Tu as toujours voulu me retrouver. Maintenant que je suis de retour, tu n'as plus besoin d'elle, Apollon. »
Sa voix était exactement la même que celle dont il se rappelait, lui rappelant des scènes qu'il aurait préféré ne jamais entrevoir à nouveau.
« Qu'est-ce qui m'arrive ? » Le timbre effrayé de Cassandre lui avait fait tourner la tête, alors qu'il s'approchait d'elle. Du Sable noir était en train de commencer son ascension sur les jambes de la déesse. « Tu la laisses faire ? Tu vas me laisser mourir ? »
« Comment… »
Il se mordit la lèvre, passant son regard sur Néphélé alors qu'il ne comprenait rien à ce qui se déroulait à présent. Il n'avait déjà que peu de contrôle sur la situation mais il l'avait totalement perdu maintenant.
« Comment tu peux faire ça ? » questionna-t-il, observant la jeune femme brune qui le fixait. « Qu'est-ce que tu essaies de faire ? »
Il voulait comprendre, cherchait à savoir, passant une main sur son visage alors qu'un flot d'émotions contradictoires le traversait ans discontinuer.
« Tu ne peux pas être là. » lâcha alors Apollon d'un ton autoritaire à l'adresse de Néphélé.
Il était partagé entre la tristesse qui le gagnait en passant son regard sur ce fantôme du passé, alors qu'il tentait de se barricader derrière un mur mental pour ne pas se laisser ensevelir par tout ce qui le parcourait. Il ne supportait pas être ainsi le pantin de ces sentiments allant et venant.
« Je serai toujours là… Où que tu iras… Même si tu finira pas m'oublier… Me remplacer… »
Un gémissement de douleur s'échappa de la bouche de Cassandre alors que le sable continuait de s'emparer d'elle, maintenant qu'il commençait à grimper également sur Néphélé. Alors, leur deux voix s'unirent en une seule pour s'exprimer :
« Aide-nous ! Pourquoi tu laisses faire ? C'est elle… C'est elle qui occupe tes pensées et non nous… On est insignifiantes face à elle… »
La mâchoire tendue, il observait ce spectacle lugubre sans en connaître la raison ou le but. De quoi parlaient-elles ? De qui ? Ce n'était pas si important que ça… Ce n'était qu'un mirage, qu'une illusion fabriquée pour le perturber, pour lui faire perdre la tête, en quoi leurs paroles pouvaient-elles avoir la moindre importance… Mais il ne pouvait retenir cette pointe de curiosité, lui donnant envie de savoir. Il ne mit pas longtemps à le comprendre, finalement.
Cette « elle » ne pouvait être que celle qui avait la plus grande place dans sa tête, sans qu'il n'en ait réellement le choix. Mais ce n'était pas… elles ne pouvaient pas se comparer à elle, c'était impossible.
« Vous ne comprenez pas… » murmura-t-il, les dents serrés.
Ce lien était unique. Il ne pouvait pas être compris par autrui, il ne l'espérait pas, ça n'avait jamais été le cas.
« A cause d'elle tu finira par toutes nous perdre… »
Le dieu secoua la tête, préférant ne rien répondre, chamboulé par tout ce qui se passait. Puis, soudainement, sans préalable prévention, il sentit quelque chose le tirailler de l'intérieur. Comme une agression qu'il ne pouvait empêcher, qu'il le prenait si fortement qu'il ne savait d'où elle venait réellement. Son regard pivota vers la stèle, à côté d'eux, qui devait certainement être responsable de ça aussi.
Il tenta de lutter, de la repousser, sans que ça ne fonctionne. C'était même pire. Plus il tentait de résister, cherchant à comprendre ce qui lui arrivait, plus sa puissance semblait être comme tirée hors de lui.
« Laisse toi faire. Tu n'as pas besoin d'elle. Tu nous a nous... »
Un grognement lui échappa, presque instinctif, tandis que leurs voix lui devenaient presque insupportables. Il commença lentement à s'écarter, perdu.
« C'est très drôle, vraiment ! Mais vous pouvez arrêter la caméra cachée maintenant ! »
Même s'il tentait de se détendre, il ne pouvait nier que tout ça le dépassait quelque peu à l'instant. Du sable noir commença à apparaître sur ses mains, tandis qu'il lançait un regard plein d'interrogations aux deux apparitions, les dévisageant. C'est à cet instant qu'il décida de s'éloigner, cherchant une issue à cette forêt, ne souhaitant pas y passer une seconde de plus. Tout ne ferait qu'empirer si il ne se décidait pas à bouger.
Rapidement, il arriva en haut d'une falaise, se retrouver bloquer aux abords de la forêt. Il tourna sur lui-même, ne prenant même pas la peine de regarder le paysage, avant qu'une silhouette n'apparaisse. Cette fameuse jeune femme aux cheveux blonds qui accaparait son esprit. Sa sœur.
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« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
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...y'avait même une éponge et une étoile de mer avec !
J'avais la sensation que le sol tremblait sous nos pieds. Et à bien y regarder... le sol tremblait sous nos pieds. J'avais agrippé le bras de mon homme afin de ne pas tomber. Elliot avait sans doute paniqué, car il nous avait téléporté ailleurs. Mais au lieu d'être sur une autre partie de l'île, ou un rocher au loin, voir même sur le bateau avec lequel on était arrivé, on s'était retrouvé sur de la mousse. De la mousse ou plutôt des bubulles. Quelque chose de très doux, très blanc, parfois transparent et... voilà.
« Ca me rappelle une soirée mousse avec les filles ! » m'exclamai-je en me penchant pour récupérer quelques bulles dans mes mains et les souffler au visage d'Elliot.
Ce dernier grimaça. Qu'est ce qu'il pouvait être drôle ! J'en avais ramassé d'autres, tout en souriant à Elliot. Il savait ce qui allait l'attendre.
« Non Lily, ce n'est pas le moment de jouer. Il faut qu'on comprenne où on est. »
« C'est pas toi qui nous a conduit ici ? » demandai-je d'un air surpris.
« J'ai voulu nous emmener ailleurs, mais j'ai pas vraiment réfléchis où. Et là... je ne comprends pas. »
Il regarda autour de lui, d'un air indécis. Moi j'aimais bien cet endroit. Ca changeait de là où on allait d'habitude. Et j'avais d'un seul coup une folle envie de me brosser les dents. Allez savoir pourquoi.
« Attends, si c'est pas toi, c'est qui ? Monsieur Bulles ? » demandai-je avec un grand sourire.
« Je ne sais pas, mais ne t'éloigne pas trop. » répondit-il en me prenant la main et en regardant les bulles d'un air méfiant.
Parfois, j'avais vraiment la sensation qu'il me prenait pour un grand enfant. Mais bon, je trouvais ça attendrissant.
« Panique pas à chaque fois. La tortue n'était pas méchante du tout. Et là ce ne sont que des bulles. Pourquoi t'es tout le temps effrayé ? »
« Je ne suis pas tout le temps effrayé. Mais je dois te protéger ! Si t'étais pas là, je serai beaucoup plus cool. »
Je l'avais fusillé du regard. Il se mordit les lèvres.
« Mais c'est pas comme ça que je voulais le dire... »
« En tout cas tu l'as dit. Et dit c'est dire. Donc t'as dit. Maintenant Elliot Eustache Sandman, tu passes devant et tu ne traînes pas en route. Et lâche moi la main. »
Il marcha devant, mais garda ma main. Du coup je la serrai davantage. Tant qu'à faire... Face à nous il y avait des bulles. Derrière nous, on avait quitté les bulles. Et de partout... il y avait des bulles. A dire vrai, il n'y avait que des bulles. Ils auraient pu faire l'effort d'en faire des multicolores, car là blanc et transparent de partout, ça piquait les yeux. Heureusement, il y avait un grand ciel bleu et un magnifique soleil. D'ailleurs, ça chauffait. Tout a coup, une ombrelle apparu au dessus de ma tête. C'était bien mieux ainsi...
« C'est toi qui a fait ça ? »
« C'est pour éviter les insolations. Ah tiens, hydrate toi aussi. » ajouta t'il en me tendant une bouteille de jus de fraise en bouteille.
J'en avais pas laissé une goutte. C'était le meilleur jus de fruit qui existait. Ce qui était bien avec la fraise, c'était qu'on pouvait en faire un lait fraise, alors qu'avec les autres fruits, c'était moins bon.
« Bon, maintenant qu'on est hydraté et tout, tu penses qu'il... ooooh. » me stoppai-je, en voyant un truc pas très normal. « Dit Elliot... Pourquoi tu fuis ? »
Elliot retira sa main et se l'essuya sur le pantalon, avant de remarquer qu'elle ne fuyait pas. Il me dévisagea.
« Mais c'est toi, c'est pas moi ! »
Effectivement, c'était sans doute pour cela que mes deux mains étaient mouillées et pas une seule. Pourquoi je fuyais ? En plus il faisait de plus en plus chaud. Elliot me fixa d'un air totalement paniqué avant de faire apparaître un extincteur.
« Qu'est ce que... » eu-je le temps de dire avant qu'il envoie toute l'eau sur moi.
J'avais à peine eu le temps de fermer les yeux, que je m'étais retrouvée toute trempée.
« Elliot... » murmurai-je.
« T'avais les cheveux en flammes !!! »[/b] fit-il estomaqué tout en me gardant en joue avec l'extincteur. [i]« C'est quoi cet endroit ? »
Est ce qu'il allait bien ? Je ne pouvais pas avoir les cheveux en feu. Ca les aurait cramé.
« Bon, on va rester cool. Mieux vaut ne pas s'alarmer pour rien. Reprend moi la main et on continue à avancer. »
Il eu une hésitation en voulant me prendre la main.
« Non ! C'est peut-être moi... » dit-il tout en se reculant d'un bond.
« Forcément que c'est toi. Mais c'est pas grave. » lui assurai-je.
« Lily... tu viens de t'enflammer et juste avant, tu as coulé ! Ce n'est pas quelque chose de normal pour quelqu'un comme toi ! »
Il pouvait vraiment se montrer désagréable parfois...
« C'est peut-être moi qui t'a contaminé. »
« Arrête tes bêtises. » le coupai-je en m'approchant de lui pour lui prendre la main de force.
Il eu un sursaut, se prenant une décharge. Il tenta de retirer sa main de la mienne mais elles étaient comme collées. Si bien qu'il s'était pris une seconde décharge.
« Qu'est ce que t'as fait ? » dit-il épouvanté.
« Mais c'est pas moi ! C'est toi, Elliot ! »
« Mais non, j'ai rien fait ! J'aurai magnétisé nos mains ? Comment j'aurai fait ça ? »
Pendant qu'on parlait, les bulles sous nos pieds étaient en train d'exploser les unes après les autres. Le sol était de moins en moins mou et j'avais la sensation de m'enfoncer. Elliot me regarda en train de descendre...
« T'es en train de rapetisser. » dit-il.
« Mais fait quelque chose ! Je me disais bien qu'il y avait un truc qui clochait. Tu devenais de plus en plus grand ! Tu crois que ce sont des bulles mouvantes ? »
Il tenta de me remonter en me tirant les mains, mais rien y faisait. Je lui agrippais la sienne, le faisant descendre avec moi. A dire vrai, il ne pouvait que pencher le haut de son corps et son visage. Il me prit à la taille.
« Nous allons terminer, comme nous avons commencé... ensemble. »
Ca me rappelait vaguement quelque chose. Mais surement un film que je n'avais pas aimé. Il me parlait de tellement de films que je ne pouvais pas me souvenir de tout. En tout cas, mon regard s'était un peu durcis, tandis que nos yeux se croisaient.
« Non Elliot... ça ne sera pas toi. »
« Hein ? » dit-il sans comprendre.
« A la fin, ça ne sera pas toi que je choisirai. Ca ne sera jamais toi... » lui murmurai-je tandis que je m'enfonçais davantage.
Il me regarda d'un air pas content, mais toujours autant paniqué.
« Ca sera qui alors ? Ellie ? Robyn ? Bodhi ? »
« Tu le sais. Ca sera l'autre. Ca a toujours été l'autre. » lui murmurai-je à nouveau.
« Qu'est ce que tu racontes ? Je ne comprend rien. »
Et tandis que j'allais totalement m’enfoncer, il me restait quelque secondes pour lui dire une toute dernière phrase.
« Je la préférerai toujours à toi. Elle ne m'a pas tué elle... »
Et à ce moment là, je m'étais totalement enfoncé dans le sol mouvant...
« Ben tu fais quoi ? » demandai-je en arrivant devant Elliot qui fixait le sol en forme de bulles.
Ca faisait un petit moment que je marchais dessus toute seule, sans réussir à trouver mon homme. Aucune idée de comment j'étais arrivé là. J'avais croisé les bras en l'observant avec un petit sourire suspicieux. Il s'était tourné vers moi et m'observait déstabilisé.
« Comment je peux savoir si c'est toi ? » balbutia t'il.
« Quoi ? » répondis-je sans comprendre. « Mais Elliot, ça ne peut être que moi. »
« Non, ce n'est pas toi. L'autre aussi je croyais que c'était toi... »
Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire et ça me faisait de la peine de penser qu'il me reconnaissait pas. Mais de toute façon, avec lui, j'éprouverai toujours de la peine...
« Elle l'était. On est toutes moi... » dis-je d'un air triste. « Mais elle ou moi, ça ne changera rien... tu n'arriveras jamais à me sauver. Tu n'arriveras jamais à changer. Tu as ça en toi, Elliot. Le mal. » ajoutai-je tandis que du Sable Noir courait sur mes bras et que des trainées noires s'ajoutaient aux coins de mes yeux.
Il m'observa avec la lèvre inférieure qui tremblait.
Rebekah Stormborn
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YOU MAKE ME WANNA DIE
I'LL NEVER BE GOOD ENOUGH
AND EVERYTHING YOU LOVE
WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE
| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
A peine avais-je refermé la porte de la maisonnette que Wendy m’offrit la parfaite occasion de ressortir. “Dénicher le trésor des Amazones”, ça avait nettement plus de classe que “les aventuriers des toilettes perdues”. N’en déplaise à Indiana Jones, il m’était de loin plus attrayant de me remplir les poches que de me vider la… bref. Nana sur les talons, nous partîmes donc en quête de ces fameuses richesses cachées. Je me voyais déjà adulée et riche, nageant le dos crawlé dans une piscine remplie de pièces d’or, lorsqu’une guerrière d’Harmonia cassa tous mes rêves. La vilaine. Heureusement, mes années passées parmi des bandits de toutes sortes avaient perfectionné mon don naturel pour le mensonge. J’avais une facilité déconcertante pour arranger la vérité à ma sauce, sans la moindre hésitation. Le culot ma bonne dame, il n’y a que ça de vrai. En revanche, je n’étais pas douée pour garder un secret. C’était plus fort que moi, je faisais toujours une bourde lors des interrogatoires, laissant échapper un détail crucial par-ci par-là. Mais ce n’était pas ma faute. Je ne prenais simplement pas le temps de tourner sept fois ma langue dans ma bouche. D’une parce que vous m’accorderez que c’est quand même très bizarre (ne faites pas les innocents, je sais que vous avez déjà essayé), et de deux parce que… il n’y a pas de deux mais vous m’avez comprise. Voilà comment je me retrouvai à entamer une partie de bras de fer avec une Amazone. Le duel ne dura pas longtemps. Si je peux vous apprendre une chose sur ces guerrières en jupette, c’est qu’elles ont une sacrée poigne. J’étais presque sûre que si je n’avais pas été aussi souple, mon adversaire m’aurait cassé le bras en deux. Certes, je ne m’étais pas donnée corps et âme dans cette épreuve de force, mais tout de même… Je laissai pendouiller lamentablement mon avant-bras, le secouant de temps à autre pour vérifier qu’il n’était pas hors service. C’était la petite sœur de Hulk ou quoi ? Mais je n’avais pas dit mon dernier mot. S’ensuivit alors un combat à mains nues. J’étais assez redoutable au corps à corps car mon style était… imprévisible. En fait, je n’avais aucune technique. Du pur instinct, travaillé et façonné par des siècles de bastons. Ainsi, les attaques bien proprettes de l’Amazone furent simples à analyser et contrer. Cependant, plus on allait crescendo, plus la puissance et la rapidité des coups augmentaient. Je suivais la cadence, mais je sentais que je n’allais pas tenir à ce rythme très longtemps. Pfiou, sauvée par le gong. Ce sont nos invités pas nos adversaires. Ça, je n’en étais pas convaincue. Le fait qu’elles ne nous aient pas trop laissé la possibilité de mettre les voiles me restait en travers de la gorge. A mon humble avis, entre invité et prisonnier, la limite était floue ici. Nous prîmes donc congé des gentilles madames aux biscoteaux de The Rock. Wendy m’offrit alors un joli cadeau. Il paraît que donner un couteau à quelqu’un peut “couper” l’amitié, mais chez les pirates, permettre à son camarade de se défendre était une preuve de confiance. Bah oui, vous laisseriez une arme dans les mains d’un type qui pourrait vous la planter dans le dos ? Soudain, le sol se mit à trembler. Toute l’île semblait sur mode vibreur. L’appel devait être urgent. Avant que je ne puisse m’inquiéter pour Wendy, je perdis l’équilibre. Me plaçant en position de sécurité, je me préparai à l’impact. Rien. J’étais retenue par la taille. Deux mains aux doigts garnis de grosses bagues m’avaient empêchée de tomber… à l’eau ? J’étais sur une planche. Je me retournai et découvris avec stupeur la personne qui se tenait derrière moi. Mon cœur rata un battement tellement la surprise fut énorme. Il n’avait plus donné signe de vie depuis des mois et des mois. Il avait disparu dans la nature. Sans aucune explication. Il m’avait laissée en plan, j’avais imaginé le pire quant à ce qui lui était arrivé. Et à présent il était là en face moi, tout sourire. Killian Jones. Mon mate à la vie à la mort. On prend l’eau moussaillon ? Ce qu’il m’avait manqué. Toutefois, j’avais l’impression d’avoir loupé un épisode. J’étais à bord du Jolly Roger, au beau milieu de l’océan, sur la planche des condamnés. KILLIAN ?! Mais qu'est-ce que tu fous là ? Et... qu'est-ce que je fous là ? Questions légitimes. Il y avait à peine une minute, j’étais sur Harmonia avec Wendy. De plus, un étrange sentiment m’enserrait la poitrine. Non, je n’avais pas zappé un épisode. C’était une saison entière que j’avais sautée ! Doucement ma belle ! Je suis un pirate, et je le resterai. Ma place est sur mon navire. Je scrutais le visage du Capitaine Crochet comme s’il était un étranger. Quelque chose clochait. Et pas qu’un peu. J'allais justement te poser la question. Je te manquais trop, c'est ça ? enchaîna-t-il en ramenant une de mes mèches rebelles en arrière. Killian m’avait manqué. Terriblement. Mais bizarrement, alors qu’il était maintenant devant moi, il me manquait toujours. Une grande perplexité s’emparait de mon esprit tandis qu’une nouvelle secousse ébranla le navire. Hook me retint encore. Ça devient une habitude. Sourcils froncés, j’essayais de faire le point dans mes pensées. Trop de questions s’y bousculaient. Mais... pourquoi t'es pas venu me chercher à Storybrooke comme on avait dit ? Pourquoi t'as disparu sans prévenir ? T'aurais pu envoyer une carte postale au moins... Je commençais à m'inquiéter. T'as eu des problèmes ? Je voulais qu’il me donne des explications. Qu’enfin je sache où il était parti, ce qui l’avait empêché de tenir sa promesse et de m’emmener sur les mers avec lui. Le Killian que j’avais connu m’aurait dit quelque chose. Même s’il m’avait sorti qu’il était en retard à cause des embouteillages, je l’aurais cru. Ou du moins, ça m’aurait suffi. Au lieu de ça, le pirate éluda la question : La vie d'un pirate est sur la mer. Mais si au lieu de faire la causette on pouvait régler ce souci, ça serait super ! Il désigna une forme qui nageait autour du bateau. Cette forme avait des tentacules. Oh oh. Tu peux l'appeler, n'est ce pas ? Alors comme ça il ne me répondait pas, il me laissait dans le flou total, et il préférait aller taper la discute avec une grosse bestiole ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez lui ? Méfiante, je criai à l’intention de la BMNI (Bêbête Marine Non Identifiée) : Eh oh du bateau ! T'es qui toi ? ... Kraky ? Peut-être que depuis la mort de Davy Jones, le Kraken était en manque d’affection… Le Jolly Roger bougea de plus belle. C’était la créature tentaculaire qui faisait joujou. Fais-le venir ! On va s'amuser avec lui ! Il était sérieux ? Ça ne lui ressemblait pas de vouloir faire copain-copain avec un truc qui pouvait potentiellement bousiller son cher navire. Bon, qu’à cela ne tienne. Petit poulpe -ou quoi que tu sois, viens voir tata Bekah ! Une tentacule émergea alors pour grimper le long de la coque. Oooh pas bon, pas bon du tout ça. Je savais exactement ce que le mollusque géant avait en tête. Il voulait réduire le vaisseau en confettis. Comme je n’étais pas spécialement partante pour me faire écrabouiller en compote, je plongeai dans la mer. Quand je refis surface, je vis Killian toujours sur le pont. Il attendait quoi exactement ? Le déluge ? Le capitaine hurla qui n’abandonnerait pas son navire. Il se fichait de moi, ce n’était pas possible. Mais merci bien jeune pirate ! Vous avez fait précisément ce que j'attendais de vous ! Mes soupçons éclatèrent au grand jour. Ce type n’était pas Killian. Tout s’éclairait. Des traits noirs se dessinèrent sous les yeux de l’inconnu. Qu’est-ce que c’était que ce traquenard ? S’il y a bien une chose que je détestais par-dessus tout, c’était que l’on me prenne pour une bille. T’es qui bordel ?! m’égosillai-je alors que les tentacules détruisaient le bateau, le faux Killian toujours à bord. J’entendis ce dernier rire en sombrant avec le navire. L’alarme “danger imminent” retentit dans ma tête. Je ne savais pas ce que ce gars me voulait, mais il n’en avait pas fini. Il ne restait plus la moindre trace du Jolly Roger. Je ne savais plus quoi penser. Il fallait que je retrouve Wendy et les autres, fissa. Tout à coup, une tentacule frôla ma jambe. Wow wow wow tu te calmes Martine. Je n’avais pas le temps pour une partie de catch avec un poulpe. M’immergeant entièrement, je remarquai que le mollusque s’éloignait. Il filait dans une direction précise. Étant donné que je n’avais aucune idée du chemin à prendre pour retourner sur l’île des Amazones, je décidai de le suivre.
Les côtes d’Harmonia s’étendaient devant mes yeux. Martine m’avait menée directement à bon port. Sympa. Il ne me restait plus qu’à prévenir l’équipe au sujet de ma mésaventure. Le mec aux yeux bizarres allait certainement revenir à la charge. Et s’il pouvait prendre l’apparence de n’importe qui, on n’était pas dans la mouise. En attendant, un autre problème de taille fonçait droit sur la plage. Martine chargeait comme un boulet de canon vers Harmonia. Visiblement, elle avait de la suite dans les idées. Où tu crois aller comme ça ? Si tu touches à un cheveu de mes investissements, y aura du poulpe en sushis pour le dîner ! Par "investissements", j'entendais nos chers passagers qui n'avaient pas encore payé la traversée. S'ils comptaient voyager à l’œil, ils se gouraient.
Emi Burton
Wendy Darling
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| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Wendy
Wendy écoutait BEkah alors qu'elles s'éloignaient tranquillement du coin d'entrainement des Amazones. La jeune femme commentait son combat quand tout a coup, le sol de l'ile se mit a trembler brusquement. Par reflexe, elle tendit la main et tenta d'attraper le bras de Bekah.. Mais trop tard. Ses doigts ne se referèrent que sur du vide alors que le calme et le silence revenaient sur l'ile. D'un geste la pirate tira son sabre et jeta un regard soupsonneu autour d'elle. Les yeux plissés elle regarda en essayant de deviner la raion d'un événement si innatendu. Bekah n'était pas du genre a disparaitre de cette façn, et quand bien même elle le serait, Wendy savait qu'elle lui aurait au moins laissé un mot. MAis les circonstances, bien trop.. inhabituelles faisaient un peu trop penser a un kidnapping. Et Wendy n'appréciait pas du tout qu'on s'en prenne a son second.
Autour d'elle, rien de suspect si ce n'était des buissons et des arbustes fins. Lentement, la jeune femme se redressa et, toujours méfiante quand a son environnement, appela sa chienne. Il ne s'agissait probablement pas Amazones qu'elles avaient vues. Elles n'avaient pas l'air a être du genre a ruser ou ce genre de choses. Plus a foncer dans le tas a son avis. Et puis elle n'en avait pas a proximité.
"Nana ?" l'animale cessa aussitôt de gronder, signe qu'elle écoutait tout en gardant les babines relevées. "Cherche Rebekah."
Il y eut un japemant et la chienne leva brusquement la truffe pour essayer de capter une odeur. Elle tourna plusieurs fois sur elle même tendis que Wendy rangeait d'un air méfiant son sabre, pour finalement s'élancer dans une direction rapidement suivit par sa maitresse. Au bout de quelques minutes de course, elles quittérent le centre de l'ile pour se trouver sur le bord d'une plage. En voyant le sable blanc, Wendy ralentit sa course pour finalement s'arreter juste devant la mer, tout comme Nana qui aboyait dans cette direction comme si elle voulait lui signifier quelque chose. La main en visière, Wendy resta un instant a fixer la ligne bleue avant de baisser le bras. Pas de tête rousse a l'Horizon, pas non plus de navire.. rien de suspect.
Pourtant.. queque chose n'allait pas. Elle sentait une présence et l'aurait mis sur le compte de son imagination si sa chienne ne cessait de grogner dans le vide en cherchant un ennemie invisible. Lentement, Wendy tira son sabre et son colt, un sourire provocateur sur les lèvres.
"Qui est la ?" demanda elle dans le vent "Montrez vous qu'on puisse discuter un peu."
Apres tout elle ne lui voulait pas vraiment de mal, juste un pourparler, le tout en vérifiant si il n'y avait pas de barque ou quoi que ce soit qui aurait pu l'aider a aller dans l'eau. Pas que l'idée de plonger l'ennuie mais chercher la rouquine dans toute cette flotte risquait de prendre un chouilla de temps.
« As tu peur de l'inconnu, Wendy ? » répondit soudain une voix masculine. Ni vieile, ni jeune elle semblait dans la norme. Elle haussa un sourcil, avec un sourire amusé.
"Peur de l'inconnue ? Jamais. Je n'ai plus peur de rien depuis longtemps." railla elle.
C'était son impression. Lorsqu'on ne tenait plus vraiment a sa propre vie et qu'on était attaché a personne, qu'est ce qui nous retenait ? Qu'est ce qui pouvait réélement faire peur ? Quand on accordait plus d'importance a rien ? Quand on avait plus rien a perdre ?
Il y eut un moment de silence, comme si l'homme reflechissait a ses paroles pour soudain reprendre :
« Il naviguera, tempête ou pas tempête. Interdits ou pas. Il naviguera même pour l'éternité... » Elle leva les yeux et apperçut au loin, le Hollandais Volant. Fier et droit, il glissait paisiblement sur l'eau non loin de l'ile. Et tout ca coup, entre elle et le navire, sur le sable, un petit garcon apparut. En pyjama rose, il lui tournait le dos, fixant le navire. Sa voix, adult au début tait devenue peu a peu aigue, plus fluette et enfantine. « Les marins de tous les peuples croient à l'existence d'un bâtiment flottant dont l'équipage a été condamné par la justice titanesque, pour crime de pirateries et de cruautés abominables, à errer sur les mers pour l'éternité. On considère sa rencontre comme un funeste présage. Partout où le Hollandais passe, une âme trépasse. Mais certaines âmes nous ont quittés il y a déjà fort longtemps... »
Il se retourna, laissant apparaitre un visage juvénile et innocent qui fit a Wendy l'effet d'un boulet de canon.
"Mi...Michel..."
Elle le fixa de longues secondes, son coeur battant a tout rompre alors qu'elle tentait vainement de trouver un sens a cette apparition. Immobile, elle ne tenta pas de s'approcher ou de faire un quelconque pas vers lui. Seuls ses bras tombèrent, abaissant les armes qu'elle aurait pu pointer vers lui. Son air insolent disparut pour laisser place a un visage plus triste et douloureux.
"Tu es mort... Tu n'es pas ici. Tu n'es qu'une illusion, pas vrai ?"
Un sourire triste passa sur son visage alors qu'elle sentait ses yeux se mettre a la piquer. Et brusquement, Nana s'avanca vers lui et le rejoignit, gémissant doucement pour avoir des caresses qu'il lui donna. Elle ne grognait pas, se soumettait entièrement au garçonnet, comme dans le temps. Son odeur, son allure.. trop jeune mais aprés tout, Wendy n'était elle pas la preuve vivante que le temps était flexible ?
« La mort n'est qu'une journée parmi tant d'autre, qu'il faut vivre pleinement. » répondra t'il doucement. « Beaucoup d'innocents mourront aujourd'hui. La justice titanesque frappera une nouvelle fois. »
Il marqua une pause et se mit a la fixer dans les yeux avant de dire :
« C'est eux qui ont apportés la mort. Ils ont condamnés un pirate à récupérer des âmes mortelles afin de les conduire vers leur sanctuaire. Les Titans ont peur de l'inconnu et par leur faute, nous, on a peur de la mort. As tu peur de la mort, Wendy ? Oh bien sûr, tu n'as peur de rien... et pourtant tu sembles effrayée face à la vision de cet enfant. Te sens tu responsable de ne pas avoir été là pour lui ? Je crois que tu peux l'être... » Il marqua une nouvelle pause, avant d'ajouter : « Il lui arrive encore de murmurer ton nom là où il est aujourd'hui... »
"Rends le moi."
Les mots étaient sortis tous seuls, comme muent par leur propre volonté. Immobile, Wendy fixait son presque frère, se fichant éperdument qu sa présence soit un mensonge ou pas. Elle voulait le revoir, a tous prix. "et je n'ai pas peur."
Elle n'avait pas peur, lui rendant un regard sur. Seul une profonde tristesse, une mélancolie sans fond assombrissait ses yeux.
"Rends le moi, dis moi ou il est."
Elle fit un pas, puis un second vers le garcon. Il avait une petite tache sur la joue, comme avant, comme elle se souvenait de lui. Il avait toujours des taches, Michel ne cessait de se cochonner. C'était son plus jeune frère, son bébé. Celui a qui elle avait raconté des centaines d'histoires, celui qu'elle avait rassuré, avec lequel elle avait joué... Jean aussi avait son importance, mais Michel... Michel était son petit garçon, celui qui ne grandirait jamais quoi qu'il fasse.
Doucement, elle laissa tomber ses armes dans le sable et s'agenouilla pres de l'enfant. Avec des gestes doux, elle effaça la trace noire qui marquait sa joue en le fixant, se remémorant avec un sourire cette fois la ou elle l'avait démaquillé après une virée chez les Indiens...
"Je vais te ramener a la maison..." murmura elle doucement a son intention. Pas a celui qui le contrôlait mais au petit garçon, qui, elle l'esperait, entendait sa voix peu importait ou il était. " On va rentrer tous les deux. Tu vas voir mon grand."
Il lui jeta un regard intrigué, froncant doucement les sourcils comme si il ne comprenait pas sa réaction. Elle savait qu'il n'était pas son frère, alors pourquoi ? Il ne devait pas comprendre. La jeune femme lui fit une dernière caresse sur sa joue avant de reprendre, d'une voix ou toute chaleur avait disparue :
"Qu'est ce que tu attends de moi ?"
« Je le sens en toi... Le pouvoir du Hollandais Volant. Tu as été avec l'un de ses capitaines. C'est sans doute pour cela qu'ils t'ont choisis. Faire partit du navire, signifie faire partit de l'équipage. C'est un lien indestructible avec le Temps. Tu es lié à Argos pour l'éternité, toi aussi... » Elle ne répondit rien, n'essayant même pas d'analyser ce qu'il disait alors qu'il lui prenait les mains. « L'Île est vivante. Elle utilisera tout ce que vous pourrez lui offrir pour anéantir ce monde. » son air était grave, et il murmura : « Ils ont peur de l'inconnu. Ils en ont toujours eu peur. »
Elle plissa les yeux. Parlait il de l'inconnue ou de lui même ? Son regard c'était perdu vers l’intérieur de l'ile avant de se perdre au loin. Puis il revint sur elle.
« L'Île renferme un trésor. Tu es habituée à les chercher, tu sais comment les débusquer. Aide les à le trouver et je serai libre. Michel reviendra... ils reviendront tous... »
Elle ne voulait même pas comprendre. Elle ne voulait pas savoir. C'était claire qu'il s'agissait d'un piege, qu'il l'envoyait chercher quelque chose de dangereux que lui même ne pouvait prendre, qu'elle devrait certainement aller contre la sécurité de tout le monde, de ces gens qu'elle était venue chercher. Qu'elle les trahir si il le fallait, et pourtant...
"Compte sur moi."
Elle laissa passer quelques secondes en l'observant avant de dire :
"Mais j'ai besoin de mon second. Rends la moi. Je ne pourrais pas m'occuper de toutes les Amazones seule."
Elle ne le pouvait mais surtout, elle ne le voulait pas. Si revoir Michel était important, avoir Bekah pour surveiller ses arrieres lui était primordiale. Elle ne pouvait concevoir de l'abandonner, elle.
« Elle va te rejoindre. Leur attention sera détourné le temps que vous le trouviez. »
Ah, très bien. Elle laissa passer un silence avant de reprendre :
"Je vais le trouver. Et tu me rendra mon frere.... Dis lui que j'arrive."
Elle se leva et recula sans regrets, allant ramasser ses armes pour les remettre dans leurs étuis respectifs. Brusquement, elle s'immobilisa, de profil avant de légèrement tourner la tête vers lui pour ajouter :
"Dis lui. Et toi aussi attends moi."
« Ton frère sera là. Le moment viendra, où le chant retentira dans le funeste océan. Murmuré à l'oreille des Sirènes, il traversera toutes les mers. » Elle entendit comme un murmure dans sa tête et un courant d'air frais lui passer dans le corps. . « ...et par leur pouvoir, nous naviguerons tous ensemble. Nous sommes des pirates, liés par le sang. L'Heure approche. Maudite est notre âme, mais jamais elle mourra. »
Son image s'éffaca de plus en plus, doucement jusqu’à disparaitre totalement.
"Non, jamais... Hissons nos couleurs." murmura Wendy dans le vent, en réponse au garçon.
Elle était décidée. elle était pirate, et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour récupérer le plus précieux des trésors a ses yeux. Son frère.
Au loin, elle aperçût des remous dans l'eau et brusquement, une tache orange. Wendy resta immobile sur le bord de l'eau, a la fixer alors qu'elle s'approchait du bord. Lorsque Rebekah sortit de l'eau, essorant nonchalamment ses longs cheveux roux, elle lui lança l'un de ses pistolets dont la poudre était sèche, que la jeune femme attrapa au vol.
"Contente de te revoir." Fit elle d'une voix d'un calme effrayant. "On a du travail."