« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Après avoir passé une main dans mes cheveux, afin d'en retirer les paillettes qui devaient toujours être coincé dedans, j'avais observé le dieu d'un air glacial. Croisant les bras contre ma poitrine, me mordant les lèvres et le fixant droit dans les yeux. Comment qu'il pouvait me câliner, m'embrasser, se montrer si gentil et aimant avec, avant de me dire d'un air totalement serein que je puais ? C'était une méthode de drague que non seulement je ne comprenais pas, mais que je n'approuvais pas ! Si il voulait se la jouer comme ça, j'avais tout ce qu'il fallait pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Que ce soit en monnaie japonaise, niagarienne ou je ne savais quoi !
« Tu veux que je te dise ? »
Je le fixais toujours. Mais petit à petit, mon regard était passé du froid polaire, à quelque chose de plus... doux ? Sans doute parce que je me remémorai comment ces paillettes étaient arrivés dans mes cheveux et que j'avais envie qu'il pense que c'était un souvenir vraiment... jouissif !
« On a fait un jeu débile avec Jules et... tu sais à quel point il est joueur. J'en avais pas que dans les cheveux, mais je pense qu'il doit en rester qu'ici. » dis-je avant de passer ma main sous mon haut pour vérifier qu'il n'y en ait plus sur mon ventre, ou... j'avais dirigé ma main un peu plus vers mon soutif, avant de la retirer totalement et de croiser une nouvelle fois les bras contre ma poitrine, tout en observant Apollon avec un grand sourire.
En réalité, j'étais juste allé au zoo rejoindre ma maman qui m'avait demandée gentiment de faire évacuer Petunia de l'enclos des éléphants, car elle les effrayait. Mais ça, il n'était pas obligé de le savoir. Puis on était rentré, j'avais sortit les poubelles et la suite, on la connaissait !
« Je compte bien aller aux spa... Tu sais qu'on n'est pas censé refuser un cadeau ? Surtout que celui-ci était mérité ! Ils ont utilisés notre image et on fait du bénéfice. Je dirai même qu'ils auraient pu être bien plus généreux. Quant à ton relooking ? Tu ne l'as toujours pas utilisé à ce que je vois. » dis-je en faisant une petite moue tout en le détaillant de bas en haut. « C'est avec Jules que tu es censé t'habiller ? Il a bon goût niveau vêtements. D'ailleurs un costume, voir un haut de forme, ça t'irait à merveille. »
Et comme ça il ressemblerait à Jules. J'avais très envie de passer ma journée à l'embêter, tout en faisant apparaître de nouveaux vêtements sur moi, histoire de faire totalement disparaître cette odeur du zoo tout contre ma peau. Un pantalon blanc avec une ceinture jaune et un haut à rayure. C'était pas glamour du tout, mais au moins comme ça je ne puais pas, n'est ce pas ?
« François t'as aussi proposé de refaire une émission ? Je crois qu'il a évoqué le fait de proposer à Ellie de faire une émission tard le soir où elle lirait un livre. "Voyage au bout de la nuit" ou un truc de ce genre ! T'imagines Ellie lire un livre à la télé ? »
C'était une idée absurde, bien qu'elle en serait capable si François lui exposait la chose comme quoi ça pourrait aider les gens à reprendre goût à la lecture. En tout cas entendre un roman de Jules Verne lu par Ellie sur mon poste de télévision, ça aurait uniquement pour effet de m'endormir.
« T'imagines un dors à Olympe ? On pourrait venir dormir dans la Cité ou alors un Dors chez ma jumelle, pour dormir chez Diane ! Ca serait un truc énorme avec que des candidats masculins, ce qui la mettrait bien à l'aise ! »
N'empêche, ça pourrait le faire. Il y avait une foule de possibilité de toute façon. Quant à moi, j'irai uniquement si cette fois ci j'aurai la garantie de dormir avec la personne. Car je n'avais rien contre de dormir avec Sasha, mais c'était Merida que je voulais dans mon lit ! C'était trop demander ?
« Dors chez ma nudiste ! Ca serait chez grand mère ça ! » dis-je en rigolant. « Dors chez mon zombie ! Pour chez papa ! Ou encore Dors chez mon éléphant pour chez maman ! Tiens, d'ailleurs... tu aimerais dormir où ? »
Je m'attendais à ce qu'il me réponde quelque chose comme "Dors chez ma Cassie", ou "Dors chez mon amour". Ca serait pas mal comme réponse, mais je le laissais trouver par lui même...
« Juste comme ça... Dors chez ma Cassie ce soir, ça pourrait être hors caméra si l'idée te traversait l'esprit. » dis-je "juste comme ça"...
Ca voudrait dire dormir chez Elliot... Qu'est ce que papa penserait de tout ça ? J'avais trop envie de voir sa réaction. J'étais sûr que les deux beaux gosses l'un en face de l'autre, ça pourrait faire des dégâts.
« T'imagines sérieusement si papa débarquait au moment où on était dans la chambre tous les deux, en tout bien tout honneur, et qu'il nous surprenait en train de discuter ? Te voir dans ma chambre, ça pourrait totalement... le... perturber... » dis-je en tout doucement m'arrêtant de parler. « C'est quoi ce truc ? »
Il y avait une... mouette qui survolait le trône, avant que quelque chose s'échappe d'elle et vienne s'écraser sur le fauteuil. C'était de la... merde ? Enfin... une crotte de mouette ?
« Pourquoi y'a une mouette chez toi ? »
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Il l'observa avec insistance. Ses yeux ne quittaient pas sa main, la regardant passer d'un endroit à un autre de son buste, d'abord avec une certaine satisfaction, avant que ses paroles ne résonnent de nouveau dans sa tête. Son expression afficha alors clairement son inquiétude et ses questionnements. De quoi elle parlait ? De quel jeu débile ? Pourquoi est-ce qu'elle était avec Jules, déjà ? Qu'est-ce qu'il avait de si intéressant et de si spécial pour qu'elle apprécie passer du temps en sa compagnie ? Pourquoi des paillettes ? Pourquoi dans son soutien-gorge ? Pourquoi elle avait les yeux qui brillaient presque quand elle en parlait ?
« Tu étais avec lui ? Pourquoi ? » Il n'avait pas prévu de poser la question. Apollon voulait faire comme si ça ne l'atteignait pas, comme s'il s'en fichait royalement, sauf qu'il ne pouvait pas s'en empêcher. « Vous avez l'air de vous être amusés, c'est bien. »
Il avait lui aussi croisé ses bras contre sa poitrine, le ton qu'il employé trahissant certainement sa contrariété. D'accord, il n'avait pas été d'une grande subtilité, même si ce n'était pas son intention d'être désagréable. Ce n'était quand même pas une raison pour en rajouter une couche en remettant ce relooking sur le tapis !
« Tu trouves que je devrai changer de style ? »
Il ne s'énervait pas, pas du tout, c'était simplement qu'il ne lui semblait pas qu'avant, son apparence la dérangeait tant que ça. Elle le trouvait très bien comme il était, mais après la soirée chez Merida, il n'avait plus l'air d'être à la hauteur. Elle voulait qu'il se teigne les cheveux en bruns aussi, pour faire comme Jules ? C'était son chapeau alors qui lui donnait son petit truc en plus ?
« Tu es sûre que ce sont ses vêtements que tu trouves de bons goûts et pas ses fesses plutôt ? »
Il avait marmonné cette question, se retenant d'en prononcer les derniers mots, ne lui adressant pas un regard alors qu'elle changeait de tenue. Il était passé en mode Je suis pas content, je boude et ça pouvait durer un moment. En plus, elle changeait de sujet comme si de rien n'était ! Elle repartait sur cette émission, insinuant qu'on lui avait demandé si elle ne voulait pas faire une autre édition, alors qu'il n'avait pas reçu un seul coup de fil, lui ! Il était même pas assez bien pour la télé ?
« Si Ellie lit un livre à la télé, je regarderai. » Voilà ! Parce que oui, il aimait bien les bouquins, normalement il aimait aussi les écrivains mais c'était au cas par cas, parce qu'il aimait l'Art sous toutes ses formes. Alors il écouterait Ellie… Rien que pour contrer Neil, déjà. « Je ne pense pas que Diane acceptera de participer, de toute façon, elle aime pas ces trucs là. »
Elle l'avait regardé avec tellement de… pitié, presque, quand il lui avait annoncé sa participation, qu'il se l'imaginait plutôt en train de lever les yeux au ciel et d'exprimer un refus catégorique, si jamais François venait la voir un jour. Lui n'était pas contre inviter des personnes à Olympe, il avait promit à Hope et Sasha une soirée pyjama un de ces quatre. Il tenait ses promesses.
Elle énuméra plusieurs numéros possibles, alors qu'il affichait une petite moue à sa question. Le dieu savait ce qu'elle attendait. Il le savait pertinemment.
« Pourquoi pas un Dors chez ton Jules ? » Et il se retourna, vexé, complètement buté. Il pouvait être un vrai gamin insupportable parfois, il comprenait pourquoi ses sœurs n'en pouvaient plus de son caractère. « Ou un Dors chez ton Voyageur ? Je trouve que ça sonne plutôt bien, ça fait mystérieux, ça fait intriguant, ça donne envie ! Tu y participerai sans doute, non ? »
Mais vraiment pourquoi elle disait qu'il avait un meilleur style que lui ? Il se radoucit légèrement, néanmoins, se raclant la gorge et lui faisant de nouveau face lorsqu'elle évoqua un potentiel « Dors chez ma Cassie » qui ne lui déplaisait pas totalement. Elle savait comment faire pour le calmer un petit peu, l'idée se faisant une place dans sa tête et lui arrachant même un sourire – quel exploit ! … Sauf que le nom d'Elliot lui avait arracher une grimace, tout comme le plan qu'elle avait en tête.
« Donc, si je comprends bien, tu veux m'emmener dans ta chambre simplement pour que ton père me déteste encore plus. »
Il lui semblait qu'il n'était pas nécessaire d'en rajouter une couche, Elliot ne le portait déjà pas dans son cœur, il évitait au possible de l'énerver davantage. Même si, en dehors de cette problématique, il était tout à fait partant.
« J'ai voulu installer une animalerie mais je débute, alors parfois y'a quelques petits soucis de ce genre. Mais la mouette n'est pas importante, ce qui est important, c'est de savoir pourquoi on ne ferait que discuter ? »
La mouette était peut-être un petit peu importante. Ou du moins, ce qu'elle venait de faire. En une fraction de seconde, le trône était de nouveau comme neuf, étincelant. Ils avaient de la chance, la dernière fois, c'était les crocodiles qui avaient fait une petite sortie dans la piscine Olympienne. Il fallait vraiment qu'il trouve un nouveau gardien pour que les animaux arrêtent de s'échapper et de foutre la pagaille partout dans la cité. Il devrait penser à demander des conseils à Lily, il n'était pas habitué à la gestion des animaux et ça allait vite tourner au n'importe quoi si il ne gérait pas rapidement la situation. Diane allait vouloir supprimer cette partie d'Olympe alors que ça donnait un côté mignon et que ça faisait toujours du bien de pouvoir aller voir des animaux faire leur vie tranquillement.
Faisant disparaître l'animal – ou plutôt lui donnant un petit coup de vent pour qu'elle sorte de la pièce – il se rapprocha de Neil, d'un pas simplement, l'air toujours un peu contrarié.
« Mais… ça veut dire que tu m'invites chez toi ? » Même si elle avait totalement fait abstraction de ses invitations à quelques voyages, il prenait en compte le fait qu'elle l'imaginait bien venir passer la nuit chez elle – ou plutôt, chez ses parents. C'était déjà pas mal. Bien qu'il doutait d'être le premier à qui elle le propose. « Moi qui commençait à penser que je n'étais plus assez bien pour toi. »
Elle s'amusait bien à le tourmenter avec son Jules et ses allusions comme quoi il n'était pas parfait – alors qu'il savait que c'était faux – pourquoi donc n'aurait-il pas aussi le droit de le faire ? Même si le fait d'être resté planté debout, avec son expression emplie de tristesse (oui, de tristesse, il était blessé le petit Apollon), ne le rendait pas très convaincant. Il n'avait pas le moins du monde l'envie de manquer la moindre minute en sa compagnie – si cela pouvait l'assurer qu'elle ne la passerait pas avec l'autre.
« T'en fais exprès, c'est ça ? » D'être aussi adorable et de faire comme si de rien n'était, alors qu'elle savait pertinemment que ça lui faisait quelque chose. « Tu es horrible. » Il lâcha un soupir, relâchant ses bras, faisant un second pas. « Je dois donner ma réponse tout de suite ou j'ai le droit d'y réfléchir ? »
L'air qu'affichait son visage changea du tout au tout, en un battement de cil. Il arborait à présent un sourire taquin, des yeux pleins de malice et on en oubliait presque qu'il avait fait comme une petite seconde quelques secondes plus tôt.
« Ou alors… J'accepte selon mes conditions. » Si elle voulait jouer, ils allaient jouer. « Premièrement, on ne parle plus de ce Jules. » Rien que prononcer son prénom lui faisait mal à la gorge, c'était dire le point qu'il avait atteint aujourd'hui. « Deuxièmement, on va manger des pizzas parce que ça fait longtemps. » Le repas était un point très important. « Troisièmement… Si on ne fait que discuter, la nuit risque d'être longue, mais si Elliot est là, je préfère aussi que ça se passe comme ça. » A y réfléchir, c'était peut-être même beaucoup mieux puisque Lily se trouvait aussi dans cette maison et il ne souhaitait en aucun cas se retrouver dans une situation délicate. « On pourra aussi louer tout un hôtel si on s'ennuie trop, c'est pas vraiment un problème. »
Ce plan lui plaisait plutôt bien, mais restait à savoir s'il conviendrait à la demie déesse, il était même prêt à revoir quelques points pour que cela lui convienne davantage.
« Tu as toutes les car… » Un rugissement avait résonné dans toute la salle, alors qu'un garde avait timidement fait son entrée, les yeux baissés, l'air gêné. « Qu'est-ce qui se passe ? »
C'était Olympe, ça ne pouvait pas être très grave, ils avaient une bonne sécurité. Non ?
« Maître Apollon… C'est l'ours que vous avez accueilli. Il est en train de s'énerver. Il a déjà chasser les mouettes et les tortues de la zone. »
« Oh. » Au moins, ça expliquait ce que fichait la mouette au-dessus de son trône tout à l'heure. « C'est dommage. Je l'aimais bien. » Pourquoi c'était toujours ses préférés qu'il ne pouvait se permettre de garder près de lui ? « Vous avez essayé de le mettre avec les dauphins, voir si ils s'entendent bien ? … Non oubliez, c'est une mauvaise idée. »
Il fit signe au garde de sortir, qu'il allait prendre en main la situation, alors qu'un nouveau rugissement faisait trembler les murs.
« On en était où ? Ah oui, tu as toutes les cartes en main ! Il faudra juste que je fasse un arrêt au Pôle Nord pour déposer Rèrès avant qu'il ne cherche à manger les phoques. »
black pumpkin
Neil Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Elizabeth Olsen
« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Ce que j'aimais par dessus tout avec Apollon, c'était que quand on le taquinait un peu trop, ça faisait ressortir dans un premier temps le petit côté boudeur qu'il conservait précieusement au fond de lui, puis, dès qu'il reprenait confiance en lui et se rendait compte qu'on faisait que de s'amuser de sa personne, son égo reprenait le dessus à la vitesse grand V. J'avais croisé les bras tandis que monsieur le maître d'Olympe énonçait ses conditions.
Pour la première, je n'y voyais aucun inconvénient. Moins on parlait de Jules, mieux je me portais. Je n'en parlais que quand il fallait rendre jaloux un certain dieu. Quant à la seconde condition, je n'avais absolument rien contre de manger de la pizza. Ca faisait longtemps pour moi aussi ! Et on ne refusait jamais une pizza chez les Sandman ! Ou alors que chez les Cassie... en tout cas c'était tout bon pour moi. Ce qui me posait un peu problème était la troisième condition. Il ne souhaitait rien faire si Elliot était dans les parages ?
« Tu as peur du grand méchant papa ? Mais où est mon valeureux Apollon ? Celui qui est capable de braver tous les dangers, même celui d'embrasser Cassandre sous le toit de ses parents ? Me serai-je trompé sur ton compte ? »
Je l'avais fixé droit dans les yeux en affichant une petite moue, toute déçue qu'il n'était pas aussi courageux que je l'avais imaginé. Mais pour éviter qu'il boude à nouveau, j'avais rapidement souris, lui faisant comprendre qu'une fois encore je le taquinais. Et là, c'était un véritable coup de maître, car j'avais réussi à le faire sans prononcer le mot Jules ! Même sans y penser... enfin sauf là...
« Un hôtel ? Tout un hôtel ? Ben dit donc, on se rattrape vite, même si on voit bien au delà de ses capacités. »
Je lui avais adressé un nouveau petit sourire taquin, avant qu'un grognement se fasse entendre. Pendant quelques secondes, les mots qu'il m'avait prononcé précédemment me revinrent. Il tentait de faire d'Olympe une animalerie ? Qu'est ce qu'il avait amené d'autre comme animaux en dehors d'une mouette ?
Un garde olympien était arrivé jusqu'à nous, prétextant qu'un ours était en train de s'énerver. Ca voulait dire qu'il avait fait venir un ours ici ? Je n'avais pas pu m'empêcher de regarder Apollon avec un air bouche bée quand il avait évoqué le fait que mettre l'ours avec les dauphins serait une bonne idée. Où il allait pêcher ça ? Et quels dauphins ?
« Tu sais que tu m'inquiètes de plus en plus ? Une mouette, un ours, des dauphin... est ce que maman sait que tu essayes de la concurrencer ? » lui dis-je tout en passant mes bras autour de son cou - en devant me mettre considérablement sur la pointe des pieds, tandis qu'un autre rugissement se fit entendre.
J’eus à peine le temps de déposer un baiser sur ses lèvres, avant que les murs se mettent à trembler face à un troisième rugissement du même animal, qui devait véritablement être en colère.
« On devrait peut-être tout de suite régler le soucis de... Rèrès. Et pourquoi Rèrès d'ailleurs ? »
C'était un nom bizarre qui sonnait avec Hadès. Peut-être qu'il avait choisi ce nom en référence à lui. Si ça se trouvait, il y avait une Rara, une Tété et une Phrophro quelque part. Bien que pour Phroprho c'était déjà fait si mes souvenirs étaient bons.
« Je t'offrirai un livre de prénoms, ça pourrait t'être utile. »
Ou un calendrier. Prendre un prénom ordinaire c'était parfois mieux que de faire des assemblages bizarre. Pour la suite de l'histoire, je n'étais pas très sûre que je voulais véritablement m'en souvenir... Car quand on était arrivé là où se trouvaient les animaux, il y avait une dizaine de gardes olympiens qui tentaient de rattraper trois girafes, deux gorilles et l'ours qui n'en faisait qu'à sa tête et qui avait déjà saccagé une bonne partie de la pièce.
« Tu as mis ton animalerie dans la salle d'armes ? »
Il avait véritablement choisi la salle d'armes où se trouvaient les lances et tout ça ? Mais aussi où étaient entreposés diverses armes plus dangereuses les unes que les autres ?
« Tu n'aurais pas pû choisir la chambre de quelqu'un, comme la tienne par exemple ? Enfin, non, t'as raison, mieux vaut qu'elle soit toujours disponible... mais la salle d'armes ! »
C'était une idée à la fois peu futée, mais en même temps peut-être pas si mal, car quand il fallait maintenir l'ordre ici, les gardes y trouvaient de suite leurs armes. Peut-être que je sous estimé un peu trop Apollon. En tout cas, il allait falloir prêter main forte aux gardes.
« Occupe toi des gorilles, je prend l'ours. Ca ne doit pas être compliqué de le calmer. »
Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Je m'étais approché de l'ours et des trois gardes olympiens qui tentaient de le maintenir au calme, avec les cordes qu'ils avaient réussi passer autour de sa taille.
« Doucement mon grand ! Regarde, je suis une femme, on ne s'attaque pas aux femmes, n'est ce pas ? » Il grogna, tandis que les gardes autour me regardèrent avec un air sceptique. « Ben quoi ? On peut toujours essayer. »
Si la négociation simple ne marchait pas, il allait falloir utiliser la force. Et pour ça, j'allais avoir besoin de l'aide des gardes.
« Maintenez bien fermement la corde, je vais tenter de le téléporter ailleurs. »
C'était plus facile à dire qu'à faire, car pour le téléporter, il allait falloir le toucher et il était véritablement déchaîné. Ou alors je pouvais tout simplement laisser les gardes se débrouiller avec lui. Je portais une belle tenue que je n'avais pas envie d'abîmer. D'ailleurs, j'avais fait apparaître mon armure en or, ce qui m'avait valu un nouveau regard des gardes.
« Quoi encore ? Je ne suis pas une déesse, je ne me régénère pas comme eux. Faut bien que je me protège ! »
Une fois à proximité de l'ours, ils avaient un peu plus appuyé sur la corde de manière à l'empêcher au maximum de bouger. J'avais réussi à poser ma main sur son pelage, et à le caresser tout doucement histoire de le calmer. Mais au lieu que ça le calme, ça l'avait encore plus énervé, si bien que je n'avais pas perdu une seule seconde pour nous faire disparaître d'ici et apparaître au bord de la plage olympienne, roulant sur moi même, car je venais de prendre un coup de patte dans le ventre. Heureusement que j'avais mon armure !
« Méchant ours ! Méchant ! » lui hurlai-je dessus, tandis que je le vis se relever rapidement et foncer droit vers... l'eau ?
Il avait fait plusieurs bonds dedans avant de se mettre à la chasse aux poissons. Quand Apollon apparu à côté de moi, j'étais encore allongée par terre, à observer l'animal s'amuser ou plutôt... se nourrir.
« C'est quand la dernière fois que tu l'as nourris ? »
Si il lui donnait que trois repas par jour, c'était pas étonnant qu'il grognait. En tout cas, il semblait bien plus calme maintenant, en pêchant. C'était amusant de voir un ours pêcher, même si ça faisait aussi un peu mal au ventre... Car même avec l'armure, un coup restait un coup.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Apollon ne tenta pas de faire le gros dur. Oui, bien entendu qu'il avait peur du « grand méchant papa », ce n'était pas une honte de l'avouer ! Elliot était… spécial. Il n'aimait pas dire dangereux, parce que d'après lui ce n'était pas le cas. Puis il s'agissait de son neveu, même sans les liens du sang, c'était la relation qui s'était établie entre eux. Sauf qu'il ne l'appréciait déjà pas beaucoup, si en plus il les trouvait tous les deux dans la chambre de Cassandre à un moment inopportun… Il était persuadé qu'il ne sortirait pas de la maison vivant.
« Petite rectification. T'embrasser ne sera pas un soucis, c'est sur le reste que j'ai des réserves. » se contenta-t-il de répondre avec un léger sourire en coin.
Non parce qu'il avait des limites mais il ne fallait pas non plus abuser. Il n'allait pas être tuer pour un baiser… n'est-ce pas ? Le regard qu'elle portait sur lui le faisait douter. Elle le mettait au défi ? Elle voulait qu'il passe la fin de son existence enfermer dans le Laser Game de son père à être torturé ? Rien que l'idée le faisait tressaillir, mais il fut rassuré par son sourire. Elle ne laisserait pas une telle chose arriver.
« C'est plutôt vous qui me sous-estimez, Mademoiselle. » lâcha-t-il dans un léger rire alors qu'elle remettait en question sa forme physique. Il était un dieu, il ne fatiguait pas. « Mais si vous ne vous sentez pas à la hauteur, chère Cassandre, je ne vous en voudrai pas. »
Si elle se permettait de le chercher, il n'avait aucune raison de s'en empêcher. L'histoire de cet ours en colère vint un peu gâcher le moment mais rien qui ne l'inquiétait plus que ça. Il secoua la tête à la remarque de Neil. Il n'y avait pas de concurrence à partir du moment où personne ne visitait le zoo d'Olympe, non ? En réalité, il essayait même de faire fonctionner l'animalerie divine simplement pour le plaisir de Lily qui lui avait demandé d'accueillir des éléphants. C'était plutôt un cadeau pour elle, vu comme ça.
Le dieu aurait aimé pouvoir rester ici, à profiter du fait que Neil soit collée à lui, en oubliant tout ce qu'elle avait pu dire plutôt. Seulement, ce ne fut plus envisageable à partir du moment où la salle du trône menaça de s'effondrer. Il ne pensait pas qu'un ours pouvait faire autant de bruit et de dégâts en si peu de temps.
« C'est parce qu'il est féroce ! Il est imposant ! Comme Arès. Je trouvais que ça lui allait bien. »
Ce n'était pas pour rien que pour son chien de compagnie, Diane l'avait aidé à choisir le prénom. Elle était consciente du talent inexistant de son frère pour nommer correctement les animaux avec qui il partageait sa vie. Pourtant, en tant que dieu des Arts, il était fortement inspiré… simplement pas de la bonne manière.
Ils durent bien se résigner à aller voir ce qui se passait, lui faisant presque instantanément regretter d'avoir amener autant d'animaux d'un coup à la cité. Il aurait certainement dû faire ça plus progressivement.
« C'était juste le temps de finir de préparer leur arrivée correctement ! Je pensais pas qu'ils allaient tout déranger ! »
Il tentait comme il le pouvait de se justifier, chose qui n'était pas aisée. Il devait bien avouer que sur ce coup il avait foiré, quand même. Ce serait se mentir à lui-même que de prétendre le contraire. Oh, c'est bon, ça pouvait arriver à tout le monde – même au Maître d'Olympe – de faire n'importe quoi ! Encore plus quand il s'agissait d'Apollon ! Sa jumelle vous avait prévenu pourtant qu'il lui manquait quelques neurones au petit.
« Allez les gars, je sais que vous êtes des bestioles intelligentes, on va faire ça tranquillement. »
Les gros singes le regardaient, les yeux plein de reproches. C'était impressionnant vu de si près. Il se savait grand, mais il se sentait largement dépassé. En musculature aussi, les deux gaillards face à lui pouvant l'écraser sans le moindre soucis en claquant des mains. Ils le dévisageaient comme si il s'agissait d'un intrus dans leur tanière, alors qu'au-dessus de leurs tête un koala les observait. La scène était intéressante ? Il voulait les voir se battre ? C'était vicieux ces petites bêtes.
« On peut trouver un arrangement, j'en suis certain ! Ici c'est pas l'endroit idéal pour être tranquilles, je suis désolé de vous avoir imposé ça. » Ils commencèrent à faire des petits bruits. Il ne savait pas s'il devait prendre ça comme un signe de protestation ou de pardon. « Oui, je suis totalement d'accord ! » Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Ils allaient finir par se rendre compte qu'il comprenait rien ! « Si je vous propose une petite jungle tranquille pour vous tous seuls, avec quelques panthères et d'autres singes pour vous tenir compagnie, vous en dites quoi ? »
Ils se tapaient le torse vigoureusement, c'était normal ça comme comportement ? Pourtant il avait vu le film Tarzan dans lequel jouait son sosie, c'était pas forcément un bon signe comme geste ça. Pour se sentir plus proche de leur côté animal – ou juste pour impressionner Neil, même si il n'était pas certain qu'elle le regarde (sait-on jamais) – il décida d'enlever son haut, se retrouvant torse nu face aux deux spécimens.
« C'est mieux comme ça ? » Le grognement qui leur échappa ne fut pas pour le rassurer. « D'accord, j'ai compris ! On se barre d'ici ! »
Il dû calculer ses mouvements avec précision et rapidité. Toucher les deux en même temps n'étaient pas chose aisée mais si il ne les transportait qu'un par un, il se doutait que le copain resté derrière serait encore plus énervé à son retour. Alors autant tenter le tout pour le tout ! Il se sentit quelque peu écrasé entre les deux gorilles, manquant d'être étouffé par leur poigne.
Il les avait transporté dans une jungle improvisée dans un coin d'Olympe. Ils seraient plus à l'aise dans ce climat, plus serein et sans doute plus à leur goût. Il faudrait juste qu'il mette en place quelques aménagements afin qu'ils n'en trouvent jamais la sortie. Peut-être qu'il devrait se convertir dans la conservation d'espèces protégées, en fait ? Pour les faire se reproduire tranquille et les réinsérer après dans la nature ! Voilà, c'était pas mal comme projet ça !
« Je lui ai donné un bocal de poisson ce matin. C'était peut-être pas assez. »
Il avait rejoint Neil, quelque peu essoufflé, sur la plage de la cité. Tout est bien qui finit bien, l'ours se laissant aller à une petite promenade et le calme avait – en apparence – reprit place. Apollon décida de s'asseoir sur le sable, juste à côté d'elle, un peu de repos n'étant pas de refus.
« T'as pas eu trop de mal ? »
Même si l'ours ne devait pas avoir été très compliqué à gérer pour la demie-déesse, elle semblait avoir prit un petit coup et elle avait quand même préféré revêtir sa tenue de combat. Il s'inquiétait pour elle, mine de rien, elle n'était pas indestructible. Il coula un regard dans sa direction, un sourire sur les lèvres, rapprochant (peu subtilement) sa main de la sienne.
« L'armure te va bien, ça te change. Tu es plus… » Il s'arrêta, ne trouvant aucun terme qui décrirait assez bien sa pensée. Secouant la tête, son ton se fit plus espiègle. « Tu pourra la porter de temps en temps ? Je trouve que ça te rend particulièrement attirante. »
Il détourna les yeux, fixant la plage et l'animal qui s'y baignait joyeusement. Oh, bien entendu qu'il n'avait pas besoin de ça pour la trouver séduisante.
« Je pense qu'on peut le laisser ici, il a l'air de s'y plaire. »
Il avait donné l'ordre aux gardes de disperser les autres bêtes aux endroits qui leur était le plus adapté, afin d'éviter les débordements comme aujourd'hui. S'allongeant sur le sable, inspirant un grand coup, il tourna légèrement sa tête vers Neil.
« Toujours partante pour des pizzas ? Tout ça, ça m'a donné faim. »
Il la supplia presque du regard. A Olympe, ils n'étaient jamais complètement tranquille, il suffisait de voir comment les choses avaient tourné en l'espace de quelques minutes seulement. Il se redressa, se rapprochant de Neil, son visage à quelques millimètres du sien. Il alla poser une main sur sa joue avant de simplement l'embrasser… sur le front. Parce qu'il savait se montrer soft. Ou bien juste pour la taquiner.
Et il les fit se téléporter chez Lily et Elliot. Il n'avait juste pas calculé certains détails en faisant le voyage. Tout d'abord, il était toujours sans tee-shirt. Puis il ne les avait pas fait atterrir dans la chambre de Neil, mais de le salon. D'un côté, c'est de sa faute à elle, s'il avait déjà vu sa chambre une fois ça aurait été beaucoup plus simple ! Elle l'invitait pas assez souvent !
black pumpkin
Neil Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Elizabeth Olsen
« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Je me demandais parfois, si Apollon était véritablement sérieux quand il m'embrassait sur le front au lieu de la bouche. A peine on avait atterris dans mon salon, que j'avais approchée ma main de son cou, pour rapprocher son visage du miens. C'était pas le front que je voulais, mais ses lèvres.
« J'ai une faim de loup. » lui dis-je en arrêtant de l'embrasser et en faisant une grimace comme si j'allais le dévorer.
Entre nous deux, c'était fort, intense, sensuel... c'était aussi passionné qu'à la folie. Et c'était avant tout... Pas du tout entre nous, car j'avais sentis une autre présence dans la pièce. Tournant la tête, je remarquais enfin la présence d'Ellie assise sur le fauteuil. Elle avait un livre dans l'une de ses mains et de son autre main, elle faisait visière devant ses yeux, afin de ne pas nous voir.
« Ellieee ! Ca... va ? » lui dis-je en affichant un grand sourire. « Hum... y'a Apollon qui voulait venir parler à... toi ! Enfin non, à quelqu'un d'autre d'ici qui est là. Mais... ben tu vois Apollon, il n'est pas là papa. Tu ne pourras pas lui parler. En tout cas je suis totalement d'accord avec toi, ton nouveau dentifrice sent très bon ! »
C'était ma manière de me justifier ? Ellie leva enfin les yeux dans notre direction.
« J'ai compris ce que... euh... ce que... bonjour Apollon. » dit-elle avant de retourner à son livre, le rouge lui montant aux joues.
« Bonjour Ellie. » répondis-je, avant de me rendre compte qu'elle parlait à Apollon. « Enfin, bonjour à toi. C'est toi qui lui dit bonjour. » ajoutai-je en donnant un petit coup de coude à Apollon. « Alors comme ça, tu lis un livre ? C'est quoi ? »
« C'est Sally Lockhart, le Mystère de l'Etoile Polaire. J'en suis à un passage particulièrement tragique. » répondit-elle en faisant une petite moue.
« Hum... hum... je vois. »
Puis ce fut un petit silence pesant. Elle tenait un livre dans les mains, tandis que ma main se rapprochait de celle d'Apollon. Mais je m'étais arrêté juste à temps. Ca ne m'embêtait pas que Ellie savait pour nous, car tout le monde savait pratiquement, mais... ben oui en fait, pourquoi ça m'embêtait ? Finalement, j'avais pris la main d'Apollon, entrecroisant nos doigts.
« Tu n'as pas à te justifier. Tu es une grande fille. Mais fait attention à Elliot. Le connaissant, il risque d'être beaucoup moins neutre. »
J'hochais la tête avant de lancer un petit sourire à Apollon.
« T'es cool. Et puis c'est vrai, on a vécu tellement de choses toutes les deux. Tu sais que j'ai vécu avec elle ? » dis-je à l'intention du dieu. « C'était trop bien ! On aurait dû refaire ça ici. Enfin d'un côté, on vie dans la même maison. Mais quoi qu'il en soit, t'as raison, j'ai pas besoin de me justifier pour nous. Hein ? On n'a pas besoin. »
J'avais tourné la tête une nouvelle fois vers Apollon pour lui faire comprendre que c'était à lui que je parlais. Puis, mon regard se porta une nouvelle fois sur Ellie.
« Et toi avec Anatole ça va ? Tu sais, t'as pas besoin de te justifier non plus. »
Elle me regarda d'un air contracté. Qu'est-ce que j'avais dit ?
« Je ne vois pas de quoi tu veux parler. » articula t'elle en ouvrant brusquement son livre.
« Ok, d'accord... c'est bon quoi. Si tu veux garder ça pour toi, tu gardes ça pour toi. »
« Je n'ai rien à garder du tout, parce qu'il n'y a rien entre nous. C'est juste un ami. »
« Ok... » dis-je avec un grand sourire, avant d'entraîner Apollon avec moi vers l'escalier qui montait à l'étage. « Elle n'ose pas se l'avouer, mais elle est folle de lui. » lui murmurai-je tout en montant les marches.
« C'est entièrement faux ! » cria t'elle depuis le salon.
« Tu vois, elle se justifie, c'est que c'est vrai. » achevai-je une fois devant la porte de ma chambre.
J'allais l'ouvrir, avant de me rendre compte qu'il n'était jamais rentré à l'intérieur. Est ce que c'était rangé ? C'était pas vraiment le soucis... Je m'étais stoppée devant la porte, me mordant les lèvres, avant de me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser fougueusement. Ca me détendait. Puis, j'avais hésité un petit instant avant d'ouvrir la porte et de le laisser entrer dans mon petit chez moi.
« Laissez entre le soleil. » chantonnai-je faiblement en référence à une vieille musique et à mon dieu.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Il n'avait pas pu s'empêcher d'afficher un léger sourire en coin à sa remarque, prêt à faire un commentaire qui pourrait paraître déplacé pour y répondre. Seulement – et fort heureusement – elle le coupa avant même qu'il n'ait débuté sa phrase. Ellie ? Elle était… Ah oui. Elle était bien là. Il s'était retourné, d'abord étonné, la voyant assise confortablement et apparemment tout aussi étonnée qu'eux.
« Bonjouuuur… »
Il avait déjà fait mieux comme salut. C'était gênant, parce qu'il ne la croisait déjà pas souvent, mais si en plus ça se faisait dans ces circonstances ! Neil tentait bien de meubler, même si cette histoire de dentifrice ne tenait pas la route deux secondes et qu'il ne voyait pas en quoi il était nécessaire de tenter des explications, qui de toute façon ne seraient pas crédibles.
Mais le dieu tenta de jouer le jeu, hochant la tête sans grande conviction. Son absence de tee-shirt n'était finalement qu'un détail, il était habitué n'être qu'à moitié habillé devant n'importe qui, mine de rien.
« Oh ! Il est bien ? J'ai lu que La Malédiction du Rubis. La moitié. »
Ou peut-être le quart, il n'était plus trop sûr. Bien que la littérature faisait partie des arts, il connaissait plus particulièrement les œuvres anciennes, très anciennes. Le talent des écrivains se faisait de plus en plus rare. Au moins, il tentait de faire la conversation, ça lui faisait marquer des points, non ? Neil n'était pas une adepte des bouquins, il l'avait comprit, elle en avait prit tellement pour le cadeau de Noël d'Artémis qu'il était évident que ce n'était pas son domaine. Elle lui prit la main, sans qu'il ne comprenne pourquoi dans un premier temps, mais ça ne le dérangeait pas le moins du monde.
« Elliot ne m'a jamais aimé. » avait-il dit pour appuyer les dires d'Ellie.
Ce n'était un secret pour personne et ils en étaient tous les deux conscients. Elle n'aurait jamais pu croire qu'il venait ici pour voir le père de Cassandre, en ayant conscience de ce fait. Alors qu'elles discutaient, il tentait de se souvenir de qui était cet Anatole. Il l'avait déjà vu, brièvement. Il ne le connaissait pas assez – et il ne connaissait pas assez la jeune femme assise sur le fauteuil – pour se permettre autant de taquineries que Neil. Il pouvait juste affirmer qu'en effet, elle était cool, du moins elle en avait l'air. Et… Oh mais oui ! C'était elle qui avait embrassé le dit Anatole à la soirée de Noël au chalet ! Il s'en rappelait maintenant ! Il ouvrit grand la bouche, prêt à en faire la remarque, se retenant de justesse tandis que la jeune femme niait les dires de sa partenaire.
Après… Entre amis… Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient aussi. Cela ne regardait qu'eux. Ils étaient libres de leurs actes et de leurs choix. Comme eux, en fait. Et si elle ne souhaitait pas s'étendre sur le sujet, et bien… et bien tant pis. Lui n'était pas très ragots. Si peu. De toute façon, si jamais elle se confiait à Neil, il espérait être au courant aussi. Juste parce qu'il était beaucoup trop curieux.
« Elle n'ose pas se l'avouer, mais elle est folle de lui. »
« Un peu comme toi avec moi au début, non ? » lâcha-t-il sur le ton de la taquinerie alors qu'ils montaient les marches.
Elle ne le fit pas entrer tout de suite dans sa chambre. Elle hésita, puis l'embrassa. Il n'y voyait pas le moindre inconvénient. Il avait l'impression qu'elle l'envoûtait à chacun de ses baisers. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il l'aurait plaqué contre cette porte et aurait fait durer l'instant plusieurs minutes, mais il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'Ellie était en bas et qu'elle n'était peut-être pas la seule à être dans cette maison. Ils étaient bien moins discrets ici qu'à Olympe. Et qu'importe ce que pouvait penser les gens, il avait un minimum de respect pour les autres et il ne voulait pas trop se… laisser-aller, dirons-nous. Et ça lui demandait beaucoup de contrôle et d'efforts.
Il pouffa à sa réplique, elle venait de lui mettre la chanson en tête. Bien sûr qu'il l'avait déjà entendu, ce n'était pas le tube de son siècle d'ailleurs. Mais c'était ce genre de paroles qu'on ne pouvait s'empêcher de chantonner intérieurement en ayant un mal atroce à s'en débarrasser. A vrai dire, c'était une chambre assez banale. Enfin, pas tant que ça, il s'agissait de celle de Neil. Elle était donc un peu spéciale. Elle passait du temps dans cette pièce, elle y dormait, elle y réfléchissait et elle avait sans le moindre doute pensé à lui des heures durant assise sur son lit.
« C'est plus petit que ce que j'imaginais... » Il hésita à la comparer à celle de Hope pour l'embêter mais elle n'aurait pas trouvé ça drôle. « Par rapport à Olympe, je veux dire. Parce que c'est quand même très grand. Pas trop. Juste assez. »
Il préféra s'arrêter, sentant que continuer à parler pour ne rien dire n'était pas une nécessité, si ce n'était que de devenir gênant s'il s'attardait trop sur ce détail totalement inutile. Pour s'empêcher de parler, il se concentrait sur la découverte de cette chambre qu'il appréciait déjà. Il avait l'impression que le simple fait d'avoir le droit d'être ici lui permettait de mieux la connaître. Que ce soit à cause des coussins sur son lit, des photos accrochées au mur sur lesquelles il la distinguait avec Elliot et Lily, de cette phrase sur les rêves collée au-dessus de son lit… C'était simple, sans artifice, mais ça lui allait tellement bien.
Ses yeux se posèrent néanmoins sur une photographie qui attirait son attention presque instinctivement Il s'en approcha, les yeux plissés, avant de se mettre à sourire comme un idiot. C'était lui là-dessus ! Et il se rappelait du jour où elle avait été prise, alors que Lily voulait absolument l'immortaliser avec son appareil. Il pensait que c'était pour elle, mais elle en avait fait cadeau à Neil, apparemment…
« Euh… c'est maman qui a insisté. »
« Tu sais, tu peux simplement dire que c'est parce que tu as besoin de voir mon visage avant de t'endormir pour faire de beaux rêves. »
Il lui jeta un coup d'oeil, un rictus amusé au coin des lèvres, avant de se redresser et de se rapprocher d'elle. Il n'était pas très à son avantage sur ce cliché (bien que ça n'enlevait rien à son charme) mais si cela pouvait lui remonter le moral lorsqu'elle le voyait, c'était ce qui comptait.
« Ou alors tu pourrai tout aussi bien toujours m'avoir avec toi pour être sûre de ne pas faire de cauchemars. C'est une possibilité. »
Il avait affiché un air faussement réfléchi, alors qu'il l'avait entouré de ses bras, profitant de sa plus grande taille pour observer sa réaction sans qu'elle ne puisse trop le remarquer. Il y avait vraiment pensé, ces derniers jours. Il ne savait pas trop pourquoi, ça lui était passé par la tête, de temps à autre. Peut-être avait-il l'impression que le temps passait trop vite ou alors qu'après avoir réussit à la voir plus souvent… Il n'avait pas envie que ça s'arrête. Ce n'était pas une obligation. Lui-même n'était pas sûre de cette proposition sous-entendue de la moins subtile des manières. Il avait juste… Il avait juste eu envie de le dire.
« Dis-moi que ce n'est pas toi qui a mit ça là ! » lâcha-t-il après un léger silence, alors que son regard s'était relevé vers le mur derrière elle.
Son expression était passée à l'ébahissement tandis qu'il fixait une sorte d'affiche derrière elle. Il resta figé, juste le temps de reprendre ses esprits, avant de la dépasser et d'aller l'arracher sans grande délicatesse. Non mais à un moment, fallait pas abuser non plus !
« C'est lui qui est venu la mettre. C'est obligé. N'est-ce pas ? »
Si elle ne niait pas, ils allaient avoir un petit soucis. Non parce qu'encore, ça allait, ce n'était pas Jules. Même si il craignait d'en trouver d'autres de l'écrivain à un moment ou un autre, mais ils s'étaient promis de ne plus aborder ce sujet. De toute façon, ça ne pouvait venir que d'Hadès lui-même, avec autant d'arrogance et Neil n'aurait jamais affiché une telle chose dans sa propre chambre. Non, personne n'aurait jamais affiché un truc pareil, en fait. A moins qu'Elliot ne le déteste à ce point-là, mais il avait des limites aussi le gamin.
« Je m'attendais plutôt à trouver des posters de moi ou du mec dans Tarzan je dois dire. »
Bien que ce gars n'étant pas lui, ça n'aurait pas donné le même effet du tout. Il n'aurait peut-être pas apprécié non plus, tout compte fait, bien que ça lui aurait davantage plu que ce qu'il venait de voir. En soit, ce n'était pas la tête du dieu qui lui sortait par les yeux, il était photogénique, il méritait d'être reconnu à sa juste valeur à ce niveau-là. Tout comme il aurait été naturel qu'elle ait des affiches d'Aphrodite, en tant que déesse de la beauté, elle était un modèle pour toutes les femmes, il supposait. Oui, il aurait pu comprendre, si ce n'était que ça. C'était plutôt le texte mensonger écrit dessus qui le démangeait. En plus, il était en bien plus gros plan que lui sur la petite photo de l'autre côté de la chambre ! Son ego était sensible dernièrement, le pauvre il n'y pouvait rien.
Puis franchement, voir cette tête alors que c'était la première fois qu'il entrait dans cette pièce, ça avait de quoi le perturber. Il se racla la gorge, pliant l'affiche dans ses mains pour ne pas voir de nouveau ce sourire arrogant lui revenir en pleine face.
« C'est pas grave. C'est oublié. Oui, on oublie. On parlait de quoi déjà ? »
Et même si son sourire eu du mal à être totalement naturel, il se sentait déjà mieux à l'idée de brûler cette affiche une fois de retour sur Olympe. Ce serait symbolique.
black pumpkin
Neil Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Elizabeth Olsen
« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
Je n'avais pas pu m'empêcher de faire un grand sourire au grand dadet qui se tenait face à moi, tout en m'approchant de lui et en posant mes doigts sur son torse, faisant mine de les faire grimper jusqu'en haut.
« Serait-on jaloux du dieu des Enfers ? »
Retirant mes doigts de tout contre lui, afin d'en porter un à ma bouche, je fis mine de réfléchir. Ce n'était peut-être pas le poster du dieu des Enfers qui le dérangeait, mais ce qu'il y avait dessus.
« Attends... tu serais pas plutôt jaloux qu'un poster mette en avant le fait que tu n'as pas remporté le pris du plus beau mec de 2017 ? »
J'avais croisé les bras, attendant sa réaction. Puis, comme j'adorais véritablement le taquiner, j'avais ajouté quelque chose...
« De 2017 et des années à venir apparemment... »
Pourquoi il n'avait pas participé à l'élection ? D'ailleurs, est-ce que cette élection avait bel et bien eu lieu ? Je m'étais posé la question en observant le poster plus attentivement. Poster que j'avais bien sûr fait disparaître des mains d'Apollon - alors qu'il le repliait - et qui venait d'apparaître suspendu dans les airs, entre nous deux.
« Il a quelque chose je trouve... De là à dire que c'est le plus beau, je suis d'accord avec toi, les votes ont dû être truqués ! »
Faisant disparaître à mon tour le poster, j'avais fait les pas qui me séparaient d'Apollon, tout en me demandant ce qu'il pouvait bien faire là. Le poster, pas Apollon. Je n'aurai jamais affiché un poster de ce genre dans ma chambre. Mais quelque chose me disait que oui, c'était bel et bien Hadès et que je ne devais pas être la seule à avoir ce genre de poster dans sa chambre.
« Tu crois qu'il a fait apparaître ce poster là ? Mais genre que chez moi ou chez plein d'autres personnes ? Ca va peut-être en parler sur Slife ce soir. » dis-je, avant de porter mon attention sur Apollon. « Va pas croire que je passe mes soirées devant Slife. C'est juste que j'aime me tenir informé des choses qui se passent en ville. »
Et puis après tout, ce n'était pas si grave que cela de passer sa soirée devant les émissions que François passait à la télé. Il y avait du bon, même du très bon !
« Et je crois qu'on en était à la photo. Mais la vraie photo. Celle juste derrière moi et dont je dois bien avouer que ce n'est pas maman qui l'y a mise, mais quelqu'un qui la lui a volé. Je plaide coupable. » dis-je avec un petit sourire.
Je faisais bien entendu allusion à la photo où le dieu de la beauté grimaçait. Le dieu qui méritait réellement le titre de plus beau dieu de 2017, et des années à venir, voir des années passées. En fait, de toutes les années ! Il était... bien trop prétentieux pour que je le complimente à ce point de vive voix.
« Tu sais quoi ? Ca m'intrigue vraiment cette affiche. Si ça se trouve c'était un vrai concours et tu l'as perdu. T'imagines si genre Diane a votée, voir même Eloise et Aphrodite et qu'elles n'ont pas votées pour toi ? Faudrait qu'on mène notre petite enquête peut-être. Tu jouerais les Sherlock et je serai ton docteur Watson. Mais au féminin. Avec une tenue très sexy et un chapeau. J'aimerai bien porter un chapeau de temps en temps, je trouve ça cool ! »
Qui sait ce qu'on pourrait découvrir. N'empêche, j'imaginais trop la tête de Diane si dans sa chambre se trouvait exactement le même poster ! Ca ne me surprendrait même pas.
« Et je pense qu'on devrait véritablement faire ce concours. Qu'il soit vrai ou faux, tu devrais conquérir avec Hadès. Lui montrer que tu peux remporter haut la main le trophée du mec le plus sexy ! Ou c'était le plus charmant ? Le plus doux ? Le plus doué... » achevai-je avec un petit sourire en coin. « Ah non, je sais ! C'était le plus beau. Juste le plus beau. »
Oui, c'était un véritable plaisir de le taquiner. Quoi qu'il en soit, j'aimais bien mon idée d'aller enquêter. Mais est-ce que ça le tentait. Et puis ça n'allait pas paraître bizarre si la première fois que je l'emmenais dans ma chambre, c'était pour la quitter et aller enquêter ? Et il avait voulu dire quoi par... 'l'avoir tout le temps avec moi pour ne pas faire de cauchemars' ?
« Tu insinuais quoi avant ? Quand tu parlais d'être avec tout le temps. Du moins le soir... tu sais le truc sur les cauchemars et tout ça ? »
J'étais sérieuse, ça m'intriguait vraiment. Est-ce qu'il proposait de dormir ici, ou plutôt d'aménager ici ? On n'avait jamais évoqué notre indépendance. Enfin dans le sens de si il voulait qu'on habite ensemble, qu'il reste à Olympe et moi ici, ou alors qu'on faisait moitié moitié. Je n'y avais jamais réfléchis réellement. J'aimais mon indépendance. Mais ça me tentait bien aussi de partager mon lit deux places avec quelqu'un, voir d'en tester d'autre. Enfin... de tester d'autres lits avec lui, pas avec quelqu'un d'autre !
« Du coup vous vouliez dire quoi champion ? »
Je lui laissais répondre, me contentant de m'assoir sur le lit et de l'observer. Mais j'avais tout de même tapoté juste à côté de moi, pour lui indiquer qu'il était le bienvenue juste ici, entre le rebords et moi.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Même s'il en était persuadé, il était néanmoins rassuré de savoir qu'elle n'était pas à l'origine de la présence de ce poster dans sa chambre. Non pas parce qu'il était « jaloux » comme elle le disait si bien mais… parce qu'il était jaloux. Si. C'était un fait, il fallait bien qu'il finisse par l'assumer. Il avait détourné la tête, lui présentant une moue vexée, croisant les bras alors qu'elle le questionnait sur ce qui le dérangeait. Il grommela alors qu'elle précisait bien qu'Hadès avait été jugé pour les « années à venir », comme si elle voulait les enfoncer encore plus, lui et son ego. Elle poussa le vice jusqu'à faire voler le poster dans les airs pour qu'il puisse bien voir la tête de son concurrent devant lui, à le narguer.
« Il a rien du tout… »
Manquait plus que ça, elle cherchait à lui trouver des bons points en plus. Elle ne pouvait pas se contenter de compatir et énumérer plutôt ses qualités à lui, pour qu'il se sente un peu moins rabaisser ? Il ne la jugeait pas pour les heures qu'elle passait à la télé, cela dit, il devait en faire autant… Les programmes étaient intéressants. Surtout drôles et divertissants, en fait, il n'y apprenait pas grand-chose. Mais ça avait le mérite d'occuper certaines de ses soirées quand il voulait se vider la tête.
Il se détendit un peu à l'idée qu'Hadès puisse avoir disséminé lui-même plusieurs exemplaires de cette affiche chez diverses de ses connaissances. Peut-être qu'Artémis en avait une aussi ? Ou Aaron ? L'idée le fit sourire, lui faisant quelque peu oublier sa frustration. Ce qui marcha le mieux étant de savoir que c'était elle qui avait placé sa photo. Il ne pouvait pas cacher le fait que ça lui faisait plaisir. Pas seulement par égocentrisme, juste parce qu'il aimait l'idée qu'elle pense à lui quand il n'était pas là.
« Je t'en donnerai d'autres pour que tu puisses mettre ma tête partout sur tes murs. »
Apollon lui avait fait un grand sourire, très sérieux dans sa proposition. Pour que la prochaine fois, Hadès comprenne que cette chambre lui était déjà consacré et qu'il pouvait très bien placarder ses posters dans le salon s'il le voulait. Pourtant, quant elle osa mettre en doute ses capacités à gagner un concours de beauté, il reprit bien vite sa mine offensée.
« Tu ne peux pas dire ça en le pensant vraiment. Je remporte n'importe quel concours haut la main. Les yeux fermés. En étant chauve même ! » Comment ça il était un peu trop narcissique ? Pas du tout. Il n'irait cependant jamais jusqu'à se raser les cheveux. « Je peux gagner les concours de Miss si je veux. Miss Amérique, Miss Monde, Miss Univers… Tous ! Sans problème. »
Même si il n'y avait jamais participé, donc il n'avait pas de preuves concrètes. Il devrait y penser, rien que pour montrer qu'il avait raison.
« J'accepte de mener l'enquête. » finit-il par ajouter, après un petit temps de réflexion. « Juste pour te voir en Watson sexy. »
Il n'allait pas mentir, c'était un peu sa seule motivation. Il n'y avait pas vraiment besoin de chercher le moindre indice, de toute façon, il se doutait bien que son frère avait lui-même créée cette affiche en se faisant passer pour plus beau qu'il ne l'était. Personne n'aurait volontairement voté pour lui. Surtout pas Diane.
Elle choisit ce moment pour changer radicalement de sujet. Il haussa un sourcil, d'abord étonné, avant de se rappeler qu'en effet, c'est ce qu'il était en train de dire avant qu'Hadès ne vienne tout gâcher.
« C'est mon nouveau surnom « champion » ? »
Son air enjoué signifiait certainement qu'il l'appréciait assez, alors qu'il allait s'asseoir à côté d'elle en appuyant ses mains sur le matelas, rebondissant dessus, un moue perplexe prenant place sur son visage.
« Je vais peut-être revoir ma proposition. Je ne suis pas certain que ce lit me convienne. Il risque de grincer un peu, non ? »
Il se tourna vers elle, les sourcils légèrement froncés, avant de se laisser tomber dessus complètement. L'avantage, c'est qu'il était quand même assez grand pour lui. Il fallait le faire pour convenir à sa taille.
« On pourrait mettre une guirlande de Noël au plafond. C'est joli les lumières qui clignotent. »
Il le fixait en levant les bras au-dessus de sa tête, décrivant des formes avec ses mains, se l'imaginant déjà.
« Tu sais qu'on pourrait même installer une télé pour que tu regardes S-Life en étant allongée ? » La technologie, ça avait du bon, mine de rien. « Un grand écran totalement intégré ! Ce serait… immense. »
Il tourna finalement se yeux vers elle. Il ne l'avait jamais vu sous cet angle, maintenant qu'il y pensait. Elle était toujours aussi belle.
« Je peux faire l'effort d'apprendre à faire des pancakes pour le petit déjeuner. » Ou il les ferait juste apparaître, c'était pas mal non plus comme idée. « On pourra promener Luna tous les deux. Mais si t'as pas envie, je le ferai tout seul. »
Alors que si il la lâchait en pleine nature, ça lui convenait et elle revenait quand elle le souhaitait, en réalité. Il savait aussi que Neil n'était pas fan des chiens, alors que Luna l'adorait, c'était certain. Ce n'était pas difficile, elle aimait tout le monde, un peu comme son maître finalement.
Il ignora pourquoi il venait d'énumérer tout ça aussi naturellement. C'était trop, sans doute. Il se redressa, se rasseyant correctement, se trouvant soudainement un petit peu trop emballé. Comme à chaque fois qu'il avait une idée, finalement.
« C'est que… Maintenant que je dors, je trouve ça bizarre d'être tout seul. C'est tout. » Belle explication, bravo. « Je ne veux pas emménager ici, non, surtout pas ! » Le ton défensif que prit cette phrase n'était pas maîtrisé, il n'avait pas voulu que ça paraisse aussi inimaginable. « C'est pas comme ça que je voulais le dire… C'est par rapport à Elliot… et Lily, aussi. » Il avait une grande cité à lui tout seul, ça ne paraîtrait pas curieux qu'il demande le droit d'être hébergé chez eux comme un SDF ? « Ce serait bizarre, non ? »
Il n'y avait pas pensé avant. Il se voyait mal croiser Elliot en pyjama. Rien que d'imaginer la scène lui arrachait une grimace dubitative. Il se ferait virer dans les secondes qui suivraient cette rencontre. Et étant donné qu'il était parti du principe qu'il resterait calme et sage lorsqu'il était dans la chambre de Neil, par respect pour les autres habitants (comme le lui avait si bien inculquer Diane)… Il ne se voyait pas vivre ici. Non. Vraiment pas.
« Mais c'est chez toi aussi et… et j'aime bien être chez toi. »
Il avait trouvé cette tournure moins étrange avant de la prononcer à haute voix. Finalement, il secoua la tête, se rendant compte qu'il réfléchissait beaucoup pour pas grand-chose, mine de rien. Il se retourna vers elle, un sourire se dessinant sur sa bouche, allant chercher sa main pour la prendre dans la sienne.
« Ce que je voulais dire, Mademoiselle Sandman, c'est que j'aime être avec vous. Que ce soit ici ou ailleurs. Sur une plage, dans un chalet, à l'autre bout du monde, dans un débarras… Peu importe, si vous êtes là. Alors en effet, si en plus de m'accorder de votre temps la journée, je pouvais dormir en votre compagnie, de temps à autre, ce serait un véritable honneur. »
Et il porta sa main à ses lèvres, y déposant un baiser, avant de froncer légèrement les sourcils, en trouvant utile de préciser un petit détail.
« On peut aussi dormir la journée et faire d'autres choses la nuit, cela dit. »
Merci pour ce détail, Apollon. Il garda sa main dans la sienne alors qu'il s'allongeait de nouveau, mêlant ses doigts aux siens.
« Je reste convaincu qu'une guirlande ça rendrait vraiment bien. »
black pumpkin
Neil Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Elizabeth Olsen
« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
J'avais véritablement la sensation qu'Apollon avait dit qu'il pouvait remporter le prix de Miss Amérique, Miss Monde, Miss Univers... déjà pour ce dernier il se trompait. Car depuis que le prix avait été remis en question par le haut conseil galactique et expérimental et qu'il fallait posséder au minimum deux tentacules ou antennes pour y participer, il n'aurait pas pu passer le stade des inscriptions. A moins qu'on le faisait encore sur Terre. C'était en quelle époque encore que cela avait évolué ? Tout ça pour dire que ce qui était choquant, c'était le fait qu'il veuille non pas participer aux "mister", mais aux "miss". J'avais pourtant la certitude qu'anatomiquement parlant, il était plus un gars qu'une fille, mais je pouvais me tromper...
« Champion ou... championne. Ca revient au même apparemment. » dis-je en réponse à son interrogation concernant son nouveau surnom, sans doute trop masculin pour lui.
Maintenant il parlait d'une guirlande de Noël ? Ok, où était Apollon ? Il voulait aussi changer les rideaux et mettre de la dentelle de partout ? Qu'est-ce qui lui prenait ? Au moins quand il avait évoqué le lit qui pouvait grincer, je lui reconnaissais bien ce côté masculin, mais la guirlande ? Et les Miss ? Et des pancakes cuisinés par lui-même ? Je m'étais mordu les lèvres, le laissant terminer, puis j'avais passé une main sur mon front, jusqu'à ce qu'il évoque un débarras et que ça me fasse sourire.
« Un débarras ? Vraiment ? »
Je l'avais laissé poursuivre. Il y avait une petite touche romantique dans tout ça et ça aurait pu être mieux perçu sans le côté féminin, ou sans sa façon un peu brutale de répondre non à mon invitation, qui tout bien réfléchi n'en était pas une.
« Bon... » soupirai-je, tout en conservant ma main dans la sienne. « On va y aller molo si tu veux bien. Enfin pas pour... mais pour le reste. Bien que si tu dois me dire quelque chose concernant ton côté féminin, parfois un peu trop développé, faut pas hésiter à le faire maintenant. Même si ça serait du gâchis, vue que le côté masculin est bien plus développé. » dis-je avec un petit sourire.
On pouvait dire une chose, c'était qu'Apollon avait beau se ridiculiser parfois, il tenait tout de même sacrément la distance dans certains domaines et il était bien loin de "hors son temps", comme quand il touchait à tout ce qui était électronique. Heureusement, je ne fonctionnais pas avec pile, ni prise électrique.
« On va déjà commencer par les photos. Mais pas que de toi. On pourrait en faire de nous, ça sera toujours mieux pour ton égo. » précisai-je en le taquinant. « Puis, ça serait bien de mettre... une... ou alors... une... non, je ne peux pas. Une guirlande ça ferait trop bizarre. En plus de Noël. T'aurai pu proposer une simple guirlande. Et puis, t'en as une chez toi ? Car quitte à redécorer ma chambre, je pense qu'il faudrait aussi redécorer la tienne. D'ailleurs j'accepte l'invitation d'y venir aussi souvent que je veux. »
M'avait-il invité ? On aurait qu'à faire comme si... et puis comme ça c'était un partage équitable.
« Tu sais, je ne pense pas que maman serait choquée de te voir ici. » dis-je après une hésitation. « Ellie, un rien la choque, mais maman ça le ferait. Par contre oui, du côté de papa ça serait bizarre. Vous devriez vous faire une journée ensemble, voir un week end. Ca pourrait être amusant. Vous retrouver tous les deux en tête à tête histoire de discuter de tout et de rien. En plus vous avez un énorme point en commun. Il triche aussi bien que toi ! »
Oui, je n'avais pas oublié la première fois où on avait fait une véritable sortie ensemble et où le dieu avait triché pour gagner une partie de karting. C'était absolument injuste et pas gentleman du tout. Totalement le style de papa...
« Oh et pendant que j'y pense... mon cher Apollon... »
Cette fois ci, je lui avais lâché la main et je m'étais assise sur le lit. D'ici, je le voyais du dessus, ce qui était bien mieux pour ce genre de discussion. Parce que j'avais occulté un détail de quelque chose qu'il m'avait demandé il y avait plusieurs jours de ça, mais là je ne pouvais plus passer à côté. Plus après tout ce qu'on avait vécu ensemble ces derniers jours.
« Maintenant qu'on... enfin... tu vois quoi ? Tu vas pouvoir répondre à la question par toi-même. Et peut-être aussi m'expliquer pour qu'elle raison tu pensais que c'était le cas. Parce que je n'ai absolument pas oublié ce que tu m'as demandé. »
Me penchant, de manière à avoir mon visage juste au-dessus du siens, j'avais froncé les sourcils. Je tentais de garder tout mon sérieux, car ça allait être une discussion des plus sérieuses.
« Alors ? Vous pensez toujours monsieur le maître d'Olympe, que j'ai de la cellulite ? »
Ca remontait déjà à un petit moment où il m'avait envoyé un message mental pour me demander ce que ça me faisait ou je ne savais plus trop quoi, autour de ça. Il pensait que j'en avais, tout comme Diane pensait que j'en avais à cause de tous les Curly que je mangeais. Mais les Curly c'était très bon pour la santé. On pouvait penser que ça n'était pas le cas, à cause de tout ce sel dedans et parce que de base ça ne devrait pas l'être, mais c'était prouvé que ça n'avait que de bonnes vertus. Enfin ça le serait un jour et même approuvé par le dieu lui-même, vue que son nom figurerait en dessous du dit contrat. D'ailleurs, le dit contrat venait juste d'apparaître sur le lit à nos côtés. Je m'étais du coup reculé, je l'avais pris, ainsi qu'il stylo et je l'avais tendu à Apollon.
« Un contrat. Je dois tenir ça d'Hadès. Tu peux le remplir en stipulant que les Curly ne procurent pas de la cellulite et que j'ai les plus belles hanches, cuisses et fesses au monde ? »
Oui, j'étais absolument sérieuse. Mais si il voulait à nouveau contempler une de ces parties là de mon corps, il allait devoir passer par le contrat. Certains faisaient signer des contrats de mariage ou de pacs, des choses de ce genre, mais moi je serai la première jeune femme à faire signer à son homme un contrat de anti cellulite et de perfections cuissières, hanchières et fessières... si ça se disait.
« Et en échange je veux bien arrêter de mâter les fesses de Jules pour me concentrer sur les tiennes. » achevai-je avec un petit sourire.
Phoebus Light
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
« Quel côté efféminé ? Je ne vois pas de quoi tu parles. » répliqua simplement le dieu, passant sa main libre dans ses faux cheveux longs d'une façon digne d'une pub l'Oréal.
Il en rajoutait peut-être une couche, oui, c'était fort probable. Il lui avait offert un immense sourire, n'oubliant pas non plus ce qu'elle avait ajouté. Ce serait du gâchis que de perde son côté masculin, autrement dit de le perdre tout simplement. Parce qu'il n'avait pas réellement de part féminine, même si elle en semblait persuadée. Il ne savait pas faire le ménage correctement et encore moins cuisiner un bon repas pour toute une famille.
Ce qu'il avait du mal à comprendre, c'est qu'elle semblait sceptique quant à ses suggestions de décoration. Elle n'avait pas envie d'une jolie guirlande au plafond pour l'éclairer en pleine nuit, si elle commençait à avoir peur de l'obscurité et qu'il n'était pas là ? Bon, sa prochaine idée de cadeau tombait donc à l'eau. Il n'avait plus qu'à trouver autre chose. Même si ce n'était peut-être pas plus mal parce qu'on pouvait faire mieux comme présent, mine de rien.
« Je ne suis pas certain que ça aidera mon ego, cette histoire de photos. J'apprécie déjà beaucoup les clichés de moi-même, mais je pense que j'aimerai encore plus ceux où on serait tous les deux. »
Il pourrait les montrer à tout le monde en se vantant d'être en si bonne compagnie… Si ça, ce n'était pas un compliment. Puis qu'elle ait envie d'immortaliser le fait qu'ils soient ensemble était tout aussi flatteur. Il s'imaginait déjà les murs recouverts de toutes les photos, peut-être même qu'un jour elle arriverait à en avoir une de lui et d'Elliot – mais il faudrait se montrer extrêmement patients, ou se faire à l'idée que c'était un espoir vain.
« J'en accrocherai plein partout rien que pour toi ! »
Elle finirait par aimer les guirlandes. C'était festif, c'était lumineux, c'était tout lui. Ça devrait même faire partie des objets servant à le représenter, tiens. Il n'y avait pas pensé pour sa propre chambre, mais ça lui paraissait être une bonne idée, maintenant qu'elle le disait. Il devrait juste enlever quelques tableaux pour rendre le tout harmonieux.
Il grimaça à sa proposition de 'sortie entre mecs' entre lui et son père. Oh, bien entendu qu'il en avait envie ! Il y avait déjà pensé ! C'était plutôt Elliot qui risquait de se braquer. Si c'était pour finir dans son Laser Game à devoir se battre en duel contre lui dans un jeu vidéo, il préférait éviter.
« Avant de penser à un séjour, on devrait attendre de voir si il me supporte pendant tout un repas. Ce sera déjà pas mal ! »
Il eut un léger rire en prononçant ses mots, s'étant fait à l'idée que le courant ne passait pas et c'était le cas de le dire. Il avait bien faillit lui brûler un bras avec l'Eclair en ayant voulu montrer à quel point il se débrouillait bien avec. Approche qu'il n'était pas prêt de retenter.
Son regard se fit plus inquiet lorsqu'elle se redressa, l'observant avec cet air qui voulait dire qu'elle allait aborder un sujet important. Il hésita à se relever également, mais il était très bien installé comme ça, bien affalé sur le lit. Puis si elle lui annonçait quelque chose de grave, au moins il était déjà allongé. Son expression affichait de plus en plus de perplexité alors qu'elle continuait de parler, avec le moins de clarté possible. Il tentait de se remémorer toutes les questions qu'il avait pu lui poser, se demandait laquelle avait pu la marquer à ce point-là… jusqu'à ce qu'elle ne brise le mystère.
Sa bouche se plissa alors qu'il retenait un rire, alors qu'elle était tout prêt de lui. Il avait commencé à se relever, prêt à lui faire oublier ce malentendu concernant cette chère cellulite, mais elle s'écarta aussi vite qu'elle s'était approchée. Il accueillit ce recul avec une moue déçue, s'appuyant sur ses mains pour s'asseoir, la dévisageant alors qu'un bout de papier était apparu. Elle lui proposait…
« Tu veux vraiment me faire signer un bout de papier pour ça ? »
C'était sorti tout seul. Il avait secoué la tête, se rendant compte qu'il ne servait à rien de repartir sur ce sujet, il en avait déjà payé les frais avec Diane. Il s'agissait d'un domaine qu'il ne fallait pas aborder, il avait comprit. Mais quand même !
« Tu sais, avoir hérité de certaines habitudes d'Hadès, c'est pas vraiment une bonne chose… » Le sourire au coin de ses lèvres signifiait bien qu'il plaisantait – même si, franchement, il faudrait qu'ils voient jusqu'où ça allait puisque le dieu des Enfers avaient certaines pratiques plus que discutables. « Déjà, c'est Arté qui a dit que tu t'y connaissais à ce sujet. Je n'ai fais que chercher des informations. Je n'ai jamais insinué quoi que ce soit, c'est vous qui… »
Il s'arrêta net. On a dit qu'on ne parlait plus de ça. Plus jamais. Il ne fallait pas qu'il cherche la petite bête en l'accusant d'en rajouter, de chercher trop loin, d'être susceptible… Parce que ça n'arrangerait franchement pas son cas. Heureusement, elle ne lui en tenu pas rigueur et enchaîna sur un argument de taille. Ne plus jamais regarder les fesses de Jules. Le deal semblait correct.
« Très bien, je le rajoute par écrit pour pas que t'oublies. » Il prit le stylo dans sa main, notant bien clairement ce qu'elle venait de dire en étant plutôt satisfait de ce compromis. Il approcha de nouveau la pointe du papier avant de se stopper dans son mouvement avec un rictus indécis. « Concernant cette dernière partie, sur la perfection du bas de ton corps, je ne suis pas entièrement d'accord… »
Il releva les yeux vers elle, son air dubitatif restant en place de longues secondes. Trop longues secondes. Il avait l'impression qu'elle pouvait lui sauter au cou pour lui faire payer cet affront à n'importe quel moment.
« Je pense qu'il faudrait aussi rajouter tout le haut. » finit-il par ajouter, malicieux, avant de se mordre la lèvre et d'apposer sa signature sur le fameux contrat. « Mais si tu estimes que tu n'as pas le plus décolleté du monde, je ne peux que respecter ton avis ! »
Il posa le papier sur la couverture, entre eux deux, avant de descendre du lit et d'aller jeter un coup d’œil par la fenêtre, le plus naturellement du monde.
« Vous devriez penser à installer une piscine. Il va faire beau bientôt. Et j'adore les piscines. »
Il s'était retourné vers elle, s'étirant de toute sa grande taille. Même si celle de la cité était largement suffisante, finalement, il n'exprimait que son avis. Il en avait bien le droit vu qu'il allait passer du temps ici, non ?
« On a jamais vraiment pensé à se dire ce qu'on aimait, non ? » C'était une simple constatation, ils avaient passé du temps ensemble mais cela avait rarement été très… commun, comme rendez-vous. « Je connais même pas ta couleur préférée. Je suis supposé la connaître, non ? »
Pas étonnant qu'il n'ait aucune idée de cadeau si il n'avait pas connaissance de ses goûts.
« Ton repas préféré, c'est les curly. Ton film préféré… La Vie est Belle ? Ton lieu préféré… La plage. C'est forcément la plage. » Il énumérait toutes ses affirmations fondées sur presque-rien, se rapprochant de nouveau du lit pour s'y asseoir à côté d'elle. « Ton mot préféré, Apollon. Ton dieu préféré, Apollon. Ton activité préférée… Apollon. »
Il hocha la tête, plutôt content de cette liste non exhaustive.
« Mais tu aimes le ski aussi, j'espère ? On pourrait passer une semaine à la montagne, dans un chalet avec une immense cheminée ! Ce serait sympa pour ton anniversaire. Je connais la date. » Là-dessus, au moins, il était certain de ne pas se tromper. « Tu connais la mienne ? » Il avait posé un regard curieux sur elle. « Même si j'ai arrêté de compter après le premier million. Ça commençait à faire beaucoup trop de bougies sur un gâteau. »
Il préférait faire plusieurs fêtes par an, sans la moindre raison, juste parce qu'il était génial, plutôt qu'une unique grande réception rien que pour célébrer le fait qu'il vieillissait un peu plus à mesure que les années passaient. Et il ne faisait que se perfectionner avec le temps !