« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Tu sais que je viens du futur ? Que je sais précisément qui gagnera la prochaine édition des Grammy ? Et que j'avais jamais... Mais alors jamais... entendu cette chanson ? » dis-je au bel Apollon qui se tenait juste à côté de moi, les écouteur dans les oreilles.
Quand il était passé me prendre pour qu'on se rendre à la Saint Patrick, je lui avais directement mis les écouteurs dans les oreilles pour qu'il entende cette petite merveille sur laquelle je venais de tomber. C'était du Katy Perry. J'avais jamais prêté attention à ce qu'elle faisait. Faut dire que même si je venais du futur, j'étais trop petite pour écouter du Katy Perry. Et puis, dix ans dans le futur, ce n'était plus la star d'aujourd'hui. Beaucoup de choses avaient changés.
« Elle est trop bien, n'est-ce pas ? »
J'avais accentué mes paroles en faisant quelques mouvements de danse. J'adorais me déhancher sur ce genre de musique. Et puis, se déhancher devant son homme, en toute intimité, ça donnait un côté encore plus intense. Je m'étais approchée jusqu'à lui, ramenant mes cheveux en arrière, avant de passer mes bras autour de sa taille et de le regarder tout en souriant.
« Je vois que monsieur s'est habillé pour l'occasion. » dis-je en me mordant les lèvres.
Car il avait beau être habillé en rapport direct avec le thème, dès que je le voyais habillé, je pensais souvent à comment le déshabiller. Quoi qu'il en soit, de mon côté, je portais une robe verte pour l'occasion, ainsi qu'un manteau et sa ceinture noir. Un petit chapeau entouré de ruban vert orné ma tête et un noeud papillon vert, entourait mon cou. Le tout était en velour et satin, des textures agréables au touché, car je pensais au fait qu'il pourrait très aisément passer ses bras autour de moi, ou me serrer contre lui, et il fallait que ce soit confortable. J'avais également des collants montant et des bottines. C'était sexy et habillé.
« On est bien d'accord ? Tu me laisses gérer ? Tu vas voir, ça va être énorme ! »
Pour bien débuter, j'avais faire remonter mes mains dans son dos, avant d'en faire arriver une à ses cheveux, pour lui faire incliner la tête et l'embrasser tendrement. Ca m'avait permis de nous transplaner à un autre endroit. Désormais, il y avait une foule incroyable autour de nous. Les gens étaient tellement surexcités qu'ils ne nous avaient même pas vue arrivés.
« Ahhh ! Attendez, je vous en prend deux ! » m'exclamai-je à l'intention d'un lutin qui distribuait des gobelets rempli de bière.
Il s'était tourné vers moi et avait reculé son plateau, avant de me montrer sa main, paume ouverte, avec un petit sourire aux coins des lèvres.
« Oh oui, bien sûr ! Une pièce d'or, c'est ça ? »
Il avait hoché la tête et j'avais fait mine de chercher dans mes poches, afin d'en sortir une magnifique pièce d'or que j'avais tendu au charmant lutin. Il avait d'abord rigolé, pensant que c'était une fausse, puis, après l'avoir eu en main, il m'avait tendu tout le plateau et il était partit en dansant.
« J'aurai peut-être pas dû lui en donner une vraie... » murmurai-je avant de chercher un endroit où poser le plateau.
Et justement, il y avait une voiture au loin. J'avais pris la main de mon Apollon, pour l'amener avec moi devant la voiture sur laquelle je venais de déposer le plateau, avant d'en prendre deux bières. Une que j'avais tendu au maître d'Olympe et l'autre dans laquelle je venais de boire plusieurs gorgés.
« Ca m'a toujours donné soif de me déplacer par téléportation. Pas toi ? » dis-je en vidant mon verre, avant d'en prendre un autre.
Ce qui était bien, c'était qu'on avait une dizaine de verres rien que pour nous. Finalement, c'était une bonne chose de lui avoir donné une véritable pièce d'or.
« Y'a des chars ! Regarde ! Des chars avec plein de lutins dessus ! Et ils ont l'air de jeter quelque chose... »
Je tentais de voir plus clair. Apparemment, c'était petit, jaune, et il y en avait un tas de lancés un peu partout.
« Qu'est-ce qu'on pari que ce sont des pièces jaune en chocolat ? Tu viens ? On va tenter d'en avoir quelques unes pour accompagner la bière. » lui dis-je en l'entrainant une nouvelle fois avec moi en direction des chars.
On tentait de se frayer un chemin, mais je sentais la main d'Apollon se détacher de la mienne. M'arrêtant en chemin, je m'étais tourné et je le voyais face à un autre lutin, qui discutait avec lui. J'avais fait machine arrière, et une fois devant lui, j'avais compris ce qui se passait. Du coup, croissant les bras, je les avais regardés, intéressée par ce qui allait se passer...
« Mon cher monsieur, vous semblez être à la recherche de quelque chose. Laissez moi quelques minutes pour vous convaincre que vous pouvez vous en passer. »
J'avais du mal à me retenir de rire. J'avais déjà lu quelque part qu'à la Saint Patrick, en Irlande, chaque habitant était convié à interpeller un touriste afin de lui faire un beau et magnifique discours. Parfois, ça pouvait être très amusant à entendre.
« Quand j'étais petit. Et regardez moi, je ne suis toujours pas plus grand que vous. Pourtant je mange une soupe de petit pois tous les jours. C'est peut-être le mot petit qui bloque ma croissance. Demain, je ferai le tri dans l'assiette, ne conservant que les pois. J'en étais où ? Ah oui, mon cher ami, quand j'étais petit, à la maison, le plus dur c'était la fin du mois. Surtout les trente derniers jours ! »
Cette fois ci, j'avais laissé échapper un petit rire. Puis, j'avais indiqué à Apollon d'un signe de la tête que je ne viendrai pas l'aider et que si il voulait se débarrasser du lutin, il allait devoir le faire seul.
« Comme on n'avait pas beaucoup d'argent, on ne faisait pas beaucoup de dépenses. On pouvait dire qu'on était économe, même si on ne voyait jamais les économies que l'on faisait. Et ma maman me disait toujours que dans la vie, y'a des grands, comme vous et des petits comme moi. Et que dans les deux cas, on a la bonne longueur des jambes. Car la bonne longueur c'est quand les pieds touchent bien par terre. Et regardez... »
Il souleva ses pieds plusieurs fois, afin de les reposer. Puis, d'indiquer à Apollon de faire de même.
« Vous voyez ? On est tous les deux bien taillés. Inutile de chercher quelque chose que l'on ne trouvera pas, car on l'a déjà. Et... oh attendez... »
Il s'approcha de moi, et il me prit la main. Je le laissais faire, tandis qu'il m'amenait près d'Apollon.
« Voilà sans doute ce que vous cherchiez. Elle n'est pas très grande non plus. Mais ses pieds touchent bien par terre. Allez-y, très chère, essayez. »
Pour lui faire plaisir, j'avais fait ce qu'il me demandait. Et puis en plus, ça m'amusait beaucoup. Et il semblait totalement ravis vue le sourire qu'il affichait.
« Maintenant que j'ai trouvé ce que vous cherchiez, permettez moi de prendre congé. »
J'avais trop hâte qu'un autre nous fasse un discours. Avec tout ça, j'en avais oublié ce qu'on était en train de faire. Je l'embrassais ? Non, c'était pas ça... dommage... Ah oui ! Le chocolat ! Ils en jetaient encore au loin.
« Prépare toi surement à être interpellé par d'autres personnes. Ils sont accroc aux discours les jours comme celui ci. Tu viens ? On va prendre le chocolat ! »
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Il n'avait pas longuement hésité avant d'accepter de passer cette soirée en la compagnie de Neil. Pas du tout, même. Après la Nouvelle-Orléans, il s'était bien rendu compte que prendre l'air lui faisait du bien, alors en si bonne compagnie… Le dieu avait revêtu la tenue pour l'occasion. Un costume simple, chemise blanche et pantalon noir, mais orné d'un gilet vert aux couleurs de la fête qui allait être célébrée. Il avait même la veste à trèfles à quatre feuilles pour vraiment être dans le thème. Ce n'était pas son style habituel, mais il savait que ça lui allait bien, comme tout, finalement. Oh il n'avait pas poussé jusqu'à orner sa tête d'un chapeau monstrueux, fallait pas abuser non plus, ses cheveux étaient très bien comme ça. La preuve, Neil adorait passer ses mains dedans, c'est que ça devait être agréable, alors pourquoi s'embêter à poser quoi que ce soit dessus ?
Vu son talent désastreux pour organiser le moindre voyage, il lui avait laissé le champ libre, n'ayant pas la moindre idée de l'endroit exact où elle allait l'emmener. Pour dire vrai, il s'en fichait, du moment qu'elle était avec lui. Et il n'y pensa pas l'espace d'une seconde alors qu'elle l'embrasait, regrettant presque la rapidité à laquelle ils arrivèrent à destination. C'était le seul problème de la téléportation, on ne profitait pas assez du trajet.
Apollon avait voulu tendre sa main pour ne pas la lâcher, une fois plongés dans la foule, mais elle était déjà partie chercher leur verres. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il la rattrapait, amusé de la voir donner cette pièce d'or au lutin. Il haussa simplement les épaules à son interrogation, il n'avait jamais eu cette notion de valeur de l'argent ou des matériaux précieux. Ils pouvaient faire apparaître ce qu'ils souhaitaient, des millions de pièces d'or s'ils le voulaient, alors en offrir une et faire un heureux… Elle pouvait bien se le permettre.
« J'ai surtout envie de manger, mais ça doit pas avoir de lien avec la téléportation, c'est souvent le cas. »
C'était un fait avéré, il ne pouvait pas le lui cacher, puis elle devait bien le savoir vu le nombre de paquets de curly qu'il lui avait vidé.
« Où est-ce qu'on est ? »
Il avait posé la question par pure curiosité, ne pouvant s'en empêcher. Il avait vidé son verre à une vitesse folle, observant tout autour de lui. Il misait sur un coin de l'Irlande, après tout c'était la Saint Patrick, ça paraissait être un choix logique. Mais Neil semblait plus concentrée sur les lancés de petits chocolat, il ne pouvait pas l'en blâmer, c'était du chocolat quand même.
Ce n'était pas qu'il ne voulait pas la suivre mais il avait été arrêté net par un de ces petits hommes bavards qu'il ne voyait même pas tellement ils étaient petits. Il avait eu peur de l'écraser, il en avait lâché la main de la déesse (à regret). La tête penchée sur le côté, se demandant ce qui prenait à ce monsieur de l'interpeller aussi brutalement, il écouta pourtant ce qu'il avait à lui dire. Il cligna des yeux à plusieurs reprises avec cette histoire de petit pois sans voir quel était le but de la conversation. A priori, il n'y en avait pas.
Au moins, la situation avait le mérite d'amusé Neil qui les regardait sans intervenir, le laissant seul face à cette personne. Il était trop surpris pour penser à l'arrêter, trop poli pour se contenter de partir sans dire un mot de plus. Alors il attendit et ce fut à son tour de retenir un rire lorsque le lutin s'approcha de la jeune femme pour la mêler à leur discussion. Il ne se fit pas prier pour prendre sa main, la serrant dans la sienne, offrant un signe de tête comme salutation à l'étranger qui s'en allait, tout heureux de son action.
« Avoue, c'est toi qui lui a demandé de raconter tout ça pour te rapprocher encore un plus de moi ! »
Apollon avait prononcé ces mots avec un grand sourire légèrement moqueur. Il était persuadé qu'elle en aurait été capable, même si ce n'était pas le cas, lui l'aurait fait à sa place en tout cas. A cette pensée il avait ralentit leur rythme, avant de se stopper et de l'attirer vers lui doucement sans qu'elle ne soit surprise dans son avancée. Elle avait eu raison de choisir cette matière de vêtement, c'était doux au toucher, même si il appréciait l'avoir contre lui peu importe ce qu'elle portait.
« On pourra avoir du chocolat plus tard. »
Personne ne leur prêtait attention ici, personne ne les connaissait, pas un regard n'était porté dans leur direction. Il avait bien prévenu Diane qu'il n'était pas disponible aujourd'hui et, la connaissant, il savait qu'elle serait le lui faire comprendre si sa présence était requise sans se montrer intrusive (contrairement à lui). Alors ils n'avaient pas à s'inquiéter d'une apparition soudaine à leur côté, d'une interruption imprévue ou… de quoi que ce soit, en réalité.
Il l'observa un court instant, se demandant depuis quand il n'avait pas prit le temps de le faire, vraiment. Sans doute depuis leur voyage sur cette autre planète, où tout avait eu l'air de lui paraître plus clair. Elle avait cette étincelle dans le regard, ce petit quelque chose que les autres n'avaient pas. Pourtant, ses yeux étaient toujours brillants comme ceux d'un enfant, avide de nouveautés. Comme si elle avait tout et rien vécu à la fois.
« Je t'ai déjà dis que tu étais magnifique ? »
Il ne s'était pas rendu compte avoir dit ces mots. Ses mains était posées dans son dos, la plaquant contre lui. Ces moments-là aussi étaient rares, particulièrement ces derniers temps. Il y avait eu Noël, mais c'était déjà bien loin. Il se demandait comment elle pouvait s'être attachée à lui alors qu'ils n'avaient été seuls… que trop peu de temps. Le dieu avait baissé sa tête dans sa direction, déposant un baiser sur son front, avant d'aller poser ses lèvres sur les siennes. Cette fois, il ne coupa pas court à l'instant, rien ne les empêchait de le faire durer. Il s'emporta même en la serrant un peu plus, faisant remonter l'une de ses mains vers sa nuque, la soulevant presque du sol.
Lorsqu'il brisa le contact, il se sentait presque haletant, alors qu'il n'avait même pas besoin de respirer. C'était agréable, comme sensation. Il se pinça les lèvres, avant de la relâcher.
« Hum, les chocolats, c'est ça ? »
Et sans dire un mot de plus – avec ce sourire au coin des lèvres qu'il ne pouvait dissimuler – il l'entraîna, en la tenant toujours par la taille vers les chars. Dans la cohue, il bousculait parfois sans le vouloir d'autres passants, dont l'une un peu plus brusquement. Il se retourna brièvement pour s'excuser, mais elle lui fit un bref signe de la main lui signifiant que ce n'était rien.
« Ne vous en faites pas pour moi, vous êtes jeunes, vous êtes pressés, c'est normal. Je l'ai été aussi. »
Elle avait le même genre de tenue que l'autre monsieur de tout à l'heure. La même taille aussi, à quelques centimètres près, avec des cheveux roux parfaitement coiffées sous son chapeau énorme de lutin. Elle devait être du coin elle aussi, elle avait les airs d'une habituée.
« Vous savez, j'en ai connu des célébrations et des lancés de chocolats ! Et ça se voit un peu. » Elle semblait l'interroger du regard et le dieu se dut de secouer la tête de gauche à droite, surtout qu'il ignorait si c'était le costume qui lui donnait cette allure. « Vous avez bien de la chance mademoiselle d'être accompagnée par un si charmant jeune homme. » La dame avait fait un clin d’œil à Neil avant de le dévisager de nouveau. « Comme on dit, la vie, c'est comme une boîte de chocolat, il faut en profiter tant qu'on a pas encore de diabète. C'est bien ça ? » Non, mais il ne sentit pas utile de le préciser, ça sonnait bien aussi. « Alors profitez, vous avez toute votre vie devant vous, ne laissez pas les bonnes choses vous passez sous le nez… Si vous voyez ce que je veux dire. »
C'était quoi tous ses clins d’œil à Neil encore ? Elles lui cachaient un truc ? C'était des compliments au moins qu'elle leur faisait la madame ? Non parce qu'il commençait à être perdu, les discours c'était bien beau mais c'était mieux quand c'était clair. L'inconnue disparu rapidement dans la foule et Apollon se retourna vers Neil en haussant les épaules. Il ne fallait peut-être pas chercher à tout comprendre.
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C'était sensationnel ! Bien plus sensationnel que je l'avais imaginé. J'avais le droit à des câlins, des bisous, des moments très tendres et intenses avec mon Apollon. Et qui plus est, quand la dame était arrivée et avait commencé à parler, c'était moi qui avait pensé cette fois-ci qu'il l'avait fait exprès. Elle disait qu'il fallait profiter de la vie et ne pas laisser passer la moindre occasion, quand on était jeune. Par chance, c'était bel et bien ce que je comptais faire.
« J'ai une question jeune homme ! » dis-je en me tournant vers lui et en prenant un petit air taquin. « Si c'est moi qui ait fait venir le petit monsieur pour te faire passer un message... là, avec la petite dame, c'est quoi le message que TU veux me faire passer ? »
Je lui avais souris, avant d'approcher mes lèvres des siennes, tout en me mettant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Si il y avait bien un truc compliqué entre nous, c'était notre différence de taille. J'adorais le fait qu'il soit plus grand que moi, mais si j'étais une humaine lambda, j'aurai constamment des torticolis à force de m'étirer de la sorte. Peut-être que je devrais opter pour des talons. Ou alors lui scier un peu les jambes. Mais il était tellement parfait comme ça, que ça serait du gâchis.
« On devrait rester ici quelques jours. Genre louer une chambre d'hôtel, passer la nuit en Irlande, ou ailleurs. Juste toi, moi, nous deux. » dis-je avec un petit haussement de sourcil.
Je n'avais aucune idée de si le message de la petite femme passait bien ou pas, et si c'était de son ressort, mais quoi qu'il en soit, quand je voulais faire passer un message, je le faisais très clairement, comme là par exemple... Cette fois ci, j'avais monter ma main jusqu'à son cou, pour le faire se baisser un peu plus. Ce n'était pas tout de se mettre sur la pointe de pieds, parfois il fallait aussi qu'il se baisse davantage. C'était le seul moyen pour m'approcher le plus près de son oreille et lui murmurer quelque chose.
« Tu sais que l'alcool me rend un peu pompette ? » lui murmurai-je, avant de légèrement mordiller le lobe de son oreille.
Je lui faisais comprendre qu'il pouvait me saouler ? De toute façon, il n'avait vraiment pas besoin de ça pour m'attirer tout contre lui. J'étais à deux mille pour cent consentante.
« Ca ne te tenterai pas que là on... AHHHH ! »
J'avais laissé échapper une petite exclamation quand j'avais sentis deux mains se poser sur mes hanches et m'éloigner de Apollon. C'était quoi ce délire ? Il y avait des gens qui faisaient la chenille ! Et on prenait un peu tout le monde avec. Je ne pouvais pas m'empêcher d'en rire, même si on venait de nous casser un moment véritablement intense. Je tentais de trouver Apollon du regard, pour voir où il avait rejoins la chenille, quand tout à coup, je sentais les mains sur mes hanches devenir des mains sur mes fesses... c'était Apollon qui était revenu derrière moi ?
« Je ne parlais pas d'ici devant tout le monde ! » lui dis-je en rigolant et tout en tournant la tête pour voir un vieux monsieur tout barbu et qui sentait à fond la transpiration.
C'était lui qui mettait ses mains sur mes fesses ? Après m'être arrêté de marcher et de lui avoir fait un magnifique sourire, j'avais pris un verre de bière à quelqu'un qui se tenait debout pas loin, et tirant sur le pantalon du vieux pervers, j'avais tout renversé dans son slip.
« Ca va te faire passer le truc mon vieux ! » ajoutai-je, avant de me remettre à la recherche d'Apollon.
« Wouah trop bonne la meuf ! Tiens, cadeau ! » s'exclama un jeune homme à côté, qui me passa un gobelet de bière.
Je le pris sans rechigner et le bul cul sec. Il me regarda avec admiration. Je pouvais rejoindre du coup Apollon. Enfin, si j'arrivais à le retrouver un jour, car on avait bien été éparpillé.
« Odeur ! » m'exclamai-je, en me rappelant cette forte odeur de transpiration.
Apollon devait du coup être facile à trouver. Enfin, il ne transpirait pas, il sentait même très bon, mais cette odeur qui puait m'avait fait penser au fait que je pouvais le retrouver par l'odeur. Ou plutôt par... son aura. Ah ben tiens, il était pas très loin en fait.
« Ah ouais... c'est... l'éclate. » dis-je en arrivant devant mon ancien petit copain.
Une jeune femme habillée en fée verte se dandiner devant lui. Ca lui allait ? Aucun soucis ? J'avais croisés les bras, tandis que la fée verte avait remarquée ma présence.
« Je suis la fée verte ! »
« Ou la fée pouet... » répondis-je, vue qu'elle était un peu pompette. « Moi aussi je peux être la fée pouet si ça l'amuse ! »
J'avais pris un autre gobelet de bière dans les mains de quelqu'un et je l'avais bu cul sec. Puis un autre. C'était le combientième ?
« Voilà ! Ca sera la fée verte pouet et toi t'es la fée dégage de là. »
Elle cligna des yeux avec un air choqué.
« T'es gentille maintenant, mais tu nous laisses avec mon copain. On est très bien tout seul. »
Elle se mit sur la pointe des pieds pour se pendre au cou d'Apollon, tandis que je souriais à côté. Je souriais... je souriais...
« Je vais me la faire ! » dis-je en me dirigeant droit sur elle, tandis que des petits filaments rouges pointaient au bout de mes doigts.
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Il ne voyait pas du tout de quoi elle parlait. Il ne lui était pas nécessaire de payer qui que ce soit pour qu'elle ait envie de « profiter de chaque instant » en sa compagnie, il était déjà bien assez génial naturellement, pourquoi donc s'embêterait-il avec ça ? Il faisait sa propre pub tout seul, comme un grand, il se débrouillait très bien. Non, c'était juste que cette inconnue qui les avait abordé avait elle aussi vu à quel point il était magnifique, puis senti qu'il ne fallait pas le laisser filer. Elle l'avait peut-être aidé sans s'en rendre compte mais il n'y était clairement pour rien !
« Ce n'était pas ce qui était prévu ? » répondit simplement le dieu après son baiser, un sourire au coin de lèvres.
Après la fin de cette fête, il ne comptait pas simplement la ramener chez elle en l'enlaçant sur son porche avant de se téléporter tranquillement à Olympe, en passant sa nuit à faire les cent pas. L'Irlande était un pays magnifique, d'un calme impressionnant et aux décors enivrants. Il ne voulait pas l'emmener dans un vieil hôtel dans le centre ville. Les voisins de chambre en vacances les dérangeraient toutes les vingt minutes avec les cris de leur bébé. Ou les douches seraient froides si elles voulaient bien fonctionner. Puis les bruits de pas de la femme de ménage sur le parquet grinçant du couloir les réveilleraient au petit matin… Non, il avait dans sa tête une toute autre idée de l'endroit où ils pourraient passer la nuit. Plutôt du genre petit château en pleine forêt au bord de l'Atlantique où ils seraient tranquilles. Mais c'était certain qu'ils ne repartiraient pas dès ce soir, ce n'était pas dans ses plans.
Apollon ne montra aucune résistance, la laissant le guider, se mordant les lèvres à la phrase qu'elle lui murmura en se retenant de rire. C'était une incitation à quelque chose, ça, ou il devait le prendre autrement ? Pourtant, ça paraissait très clair, mais elle n'eut pas le temps de lui faire part du reste de sa proposition. Ce qui le laissa un peu frustré, il devait bien l'admettre. Neil avait été embarquée dans une chenille géante alors que lui était resté planté là. Il crut bien voir un vieux monsieur attaché à elle (être grand, ça avait ses avantages, il pouvait voir au-dessus des autres) mais il finit par la perdre des yeux au bout d'un moment, la foule étant bien trop importante autour d'eux.
Le dieu se décida à bouger, se frayant un chemin, en tentant de reprendre le même que celui emprunté par le groupe qui avait kidnappé Neil. C'était quand même dingue que les gens se permettent de les interrompre de la sorte alors qu'elle allait… il avait bien une idée de ce qu'elle allait dire, mais il aurait apprécié qu'elle puisse finir sa phrase quand même ! On lui avait enlevé quelque chose là !
Il avait cru entrevoir sa silhouette de dos à quelques mètres mais on l'avait arrêté net. Ce n'était pas une façon de parler, une jeune femme s'était littéralement mise devant lui, l'empêchant de passer en se mouvant en fonction de ce qu'il faisait. Un pas à droite, elle en faisait de même, à gauche, pareil. Il reculait, elle avançait. C'était presque gênant, en fait. Elle sentait la bière, très fort, en tout cas son haleine trahissait le fait qu'elle avait dû se faire plaisir sur la boisson. Il ne faisait pas attention à ce genre de détails habituellement, mais elle était tellement collée à lui qu'il ne pouvait que le remarquer. Elle s'était mise à danser en bougeant son bassin, d'une manière qui aurait pu être très aguicheuse et séduisante, si elle ne galérait pas tant que ça avec ses talons aux pieds. Puis elle n'était pas du tout son genre.
Elle tentait bien de communiquer mais il ne comprenait qu'à moitié ce qu'elle disait, tentant plutôt de s'échapper. C'est ce moment que choisit la déesse pour réapparaître à ses côtés, passablement irritée par cette présence indésirable, apparemment. Elle était en train de boire pour oublier qu'elle voulait lui refaire le portrait ? C'est qu'elle était jalouse !
« T'es gentille maintenant, mais tu nous laisses avec mon copain. On est très bien tout seuls. »
Oh la laaaa, c'était pas prévu ça ! Il ne l'avait pas vu venir, il avait oublié avec le temps l'effet qu'il pouvait faire sur ses dames, à Storybrooke il n'était plus sur le devant de la scène. Il ouvrit grand les yeux en sentant les bras de la jeune femme s'accrocher à lui – et elle était bien décidée, vu que ses ongles étaient quand même bien enfoncées, elle n'y allait pas de main morte.
« Hum… Votre quoi ? » C'est tout ce que le dieu avait réussit à sortir, un peu pris de court, mais l'expression de Neil et, plus particulièrement les petites pointes rouges au bout de ses doigts, le firent réagir bien plus rapidement. « Non, non, non ! »
Il avait dit cela tout en repoussant avec un peu de hâte l'inconnue qui, un peu étourdie, ne comprit pas tout de suite qu'elle était en train de se prendre un râteau. Mais franchement, c'était pour son bien.
« C'est ça, débarrasse toi d'elle mon grand blond ! »
Le dieu resta stoïque, se retournant vers la 'fée verte' qui ne se rendait décidément pas compte qu'elle était en train de signer son arrêt de mort, avec une expression qui voulait dire, approximativement « T'en fais exprès ? Tu veux finir en petits morceaux sur le bitume ? ».
« Mademoiselle, ce n'est pas que je ne vous trouve pas… vous êtes très gentille, vraiment, mais je ne peux pas être votre copain, même si je le voulais ce ne serait pas possible. » Le regard de Neil le fit immédiatement changer de discours. « Puis en plus, je ne veux pas ! »
« Mais je suis la fée verte… et tu as une veste verte… On est fait pour être ensemble ! »
Elle se jeta dans sa direction et il dû reculer pour qu'elle n'arrive pas une nouvelle fois à l'accrocher.
« Non. Non, vraiment. Je suis déjà pris, désolé. »
Il savait quand on pouvait discuter avec quelqu'un et lorsque c'était peine perdue. Avec cette fille, ce n'était même pas la peine de tenter quoi que ce soit, elle était trop éméchée pour comprendre ce qui se passait. Sans attendre une seconde de plus et même si ce n'était pas dans son caractère d'être aussi sec, Apollon prit la main de Neil et s'éloigna à grands pas de l'hystérique qui commençait à crier à qui le voulait « Elle me vole mon mec ! » en s'agitant dans tous les sens. En jetant un coup d’œil derrière eux pour être certain qu'elle ne les suive pas, il se rendit vite compte qu'elle ne finirait pas sa soirée déprimée, cinq prétendants accourant déjà pour la consoler de cette rupture.
« Tu sais, il va falloir t'y habituer, j'ai un succès fou auprès de la gente féminine. Il ne faut pas leur en vouloir, je suis Apollon, ce serait étrange qu'il en soit autrement. »
Il avait enlacé ses doigts au sien en continuant leur marche, ne cachant pas son sourire amusé par la situation qu'ils venaient de vivre. Ce fut bref mais très drôle à regarder, puis… elle était adorable quand elle s'énervait.
« Arrête de faire cette tête là, ça te fait une ride sur le front ! » dit-il à la déesse en pointant le plissement de sa peau à cause de ses sourcils froncés. Au moins, elle n'avait massacré personne, ils avaient évité le pire. « En plus tu n'as aucune raison d'être jalouse. Elle n'était clairement pas à la hauteur. »
C'était une de ses phrases bateau que les gens sortaient pour rassurer leurs petites amies ça, non, sans que ça n'ait aucun effet ? Il ne s'en rendait pas trop compte, pour lui, ça paraissait naturel. Et il l'avait vu aussi, ce monsieur qui avait l'air d'avoir grandement apprécié de faire la chenille accroché à la jeune Sandman… Mais elle les préférait plus jeunes. Quoi que, si on se basait sur les faits… Il était très vieux, lui. Sauf qu'il n'avait pas de cheveux blancs et pas d'incontinence. Alors on pouvait pas vraiment dire qu'il avait les atouts d'un vieux. Donc… donc il n'avait pas de soucis à se faire, elle ne trouverait pas mieux que lui sur le marché de toute manière. C'est tout.
Ceux qui distribuaient des chocolats étaient bien loin maintenant, ce serait pour une prochaine fois. Sur le chemin, Apollon récupéra une bière tendu au bras d'un jeune qui avait déjà bien trop abusé de la boisson, comme si de rien n'était, la tendant à Neil, avant d'en attraper une autre qu'il garda pour lui.
« En plus, c'est toi qui m'a lâché quand quelqu'un t'a attrapé, tu m'as un peu abandonné... »
Nooooon, il ne faisait pas du tout sa victime, ce n'était pas son genre. Il vida son verre d'un coup, bien triste que l'alcool n'ait aucun effet sur lui. C'était vraiment le seul problème à leur création, ils auraient pu leur laisser ça, au moins pour qu'ils puissent voir ce que ça faisait.
« Enfin, je te pardonne ! Mais la prochaine fois, accroche toi à moi. Je n'aime pas quand des étrangers t'embarquent comme ça. »
Il posa un baiser sur le haut de sa tête, stoppant leur avancée qui de toute manière était sans but précis. Se retournant pour être face à elle, il caressa ses cheveux, avant de lâcher sa main pour la rapprocher de lui, les siennes allant caresser le bas de son dos.
« Tu étais sur le point de me proposer quelque chose avant qu'ils ne t'emmènent, je me trompe ? Tu veux qu'on quitte cette petite fête ? » Qu'ils y restent n'empêchait rien cela dit, de son point de vue. « A moins que tu aies besoin de quelques verres de plus avant d'accepter de t'enfuir avec moi ? »
Il lui offrit ce petit sourire digne du dieu des arts, c'était une question stupide. Quiconque le croisant voulait immédiatement s'échapper loin de toute civilisation en sa compagnie… ou alors n'était-ce là que sa fierté qui l'espérait grandement et son ego qui se satisfaisait de cette idée.
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« Tu sais, il va falloir t'y habituer, j'ai un succès fou auprès de la gente féminine. Il ne faut pas leur en vouloir, je suis Apollon, ce serait étrange qu'il en soit autrement. »
« Je ne suis pas jalouse. » marmonnai-je sans grande conviction.
Je n'étais généralement pas jalouse. J'aimais juste pas quand quelqu'un s'approchait d'Apollon. Mais ça pouvait se comprendre. Comme il le disait lui même, il était Apollon. Ce qui signifiait qu'il était grand, beau, charmant, semblable à la perfection et que ce genre de choses pouvait arriver à tout moment. Mais je n'allais pas lui demander de faire disparaître toutes ses prétendantes. En le faisant moi même, avec mes pouvoirs, je voulais simplement lui faire gagner du temps. C'était normal en tant que petite amie du dieu le plus sexy de la création, n'est ce pas ? On ne pouvait pas me voir comme une femme jalouse, mais plus un agent de la sécurité physique d'Apollon.
« Arrête de faire cette tête là, ça te fait une ride sur le front ! »
Heureusement qu'il me serrait la main et que sa peau était toute douce contre la mienne, car sinon je l'aurait très mal pris. Je n'avais aucune ride sur le front. Je conservais toute ma jeunesse. C'était pas ma faute si je grandissais normalement. D'ailleurs, je me demandais quand ça s'arrêterait. On pouvait voir que j'avais bientôt la trentaine ou pas ? Et si j'avais vraiment une ride sur le front ? Voilà qu'il me mettait le doute...
Quand Apollon me tendit un verre de bière, je le bu cul sec. C'était pas croyable comme les gens pouvaient se montrer désagréable lors d'une fête. Ca me mettait un tout petit peu hors de moi. Le bel Apollon avait vidé le verre à son tour et je nous en avais pris un autre, que j'avais commencé à entamer.
« Tu me pardonnes ? Mais je n'ai pas besoin que tu me pardonnes quoi que ce soit. Si tu peux te faire accoster, je le peux aussi. Je suis Cassandre je te rappelle. Et dans la mythologie, c'est une jeune femme charmante qui meurt d'une manière tragique et... »
Je m'étais tu un instant. Il me fallait quelques secondes pour me poser la question dans ma tête, avant de l'énoncer à voix haute.
« Pourquoi mes parents m'ont appelé comme ça ? »
C'était horrible comme prénom. Que je m'appelle Hélène en référence à ma grand mère, je pouvais le comprendre, mais Cassandre ? Je sentis des lèvres sur le haut de ma tête, ce qui me fit sortir de mes pensées. Levant la tête, je sentis également Apollon me caresser les cheveux, puis passer une main dans mon dos, le bas de mon dos même... Ca eu pour effet de me faire frissonner.
« Verres ? ... plusieurs ? ... enfuir ? ... » bégayais-je tout en regardant Apollon dans les yeux avec un sourire qui devenait de plus en plus grand. « A dire vrai Cassandre c'est pas mal. Je crois que dans la mythologie elle tombe amoureuse d'Apollon, ou c'est lui qui l'aime. Enfin, y'a un truc de ce genre. »
J'avais retrouvé ma faculté à parler assez rapidement. Sans doute que le fait que j'avais posé mes mains sur les bras du dieu y était pour quelque chose. Je sentais toujours sa main faire des vas et viens dans mon dos.
« Tu en penses quoi ? » demandai-je d'une voix suave. « Du fait que Apollon convoite Cassandre ? »
Finalement, j'aimais beaucoup mon prénom. Comme quoi il y avait du bon dans chaque chose. Et au lieu de répondre au dieu à sa proposition, je nous avais fait disparaître à mon tour. Un nouveau décors s'était présenté à nous.
« Je ne savais pas trop où nous emmener sans quitter l'Irlande. L'avantage d'un tel endroit, c'est qu'aucune femme viendra t'arracher à moi cette fois ci. » lui dis-je sans pour autant le lâcher. « Il n'y a pas d'hommes non plus en dehors de toi. »
J'avais mis une de mes mains sur son torse, afin de faire des vas et viens à mon tour. Si il avait le bas de mon dos, je voulais avoir son torse. Et tandis que nos regards se croisèrent une nouvelle fois et qu'une seule idée traversait mon esprit, j'avais eu comme un flash !
« Oh mon dieu !! » m'écriai-je en me reculant de lui. « J'ai totalement oublié de t'en parler ! Ca va, on a encore le temps, mais histoire que tu sois ok. François m'en a parlé toute la semaine et comme t'étais pas là, j'ai pris un peu la décision pour deux, mais bon... je pense que ça va te plaire. »
J'étais partagée entre l'excitation de lui annoncer la chose et la sensation que ce n'était pas vraiment le moment pour parler de ça. Mais maintenant que je l'avais en tête, je n'arrivai plus à m'en débarrasser.
« On va faire Dors chez ta Princesse !!! Et devine chez qui on sera ? Chez Merida ! François voulait un grand coup de pub pour le premier numéro et comme il ne te trouvait pas, il est venu me voir et je lui ai dit que le maître d'Olympe ça serait d'enfer ! Bien que Hadès ça aurait été d'Enfer aussi. » dis-je en rigolant, toute fière de mon jeu de mot.
Il n'avait pas idée d'à quel point ça allait être magique ! Dormir chez Merida quoi... ! Bon ok, François n'avait pas prévu d'invité Apollon et j'avais du lui suggérer moi même l'idée. Apparemment c'était un soucis de contrat avec Hadès ou je ne savais quoi. Il lui prêtait Merida - je trouvais cette formulation vraiment bizarre - si aucun homme dormait sur place. Mais bon, Apollon ne ferait rien avec la Princesse vue qu'il était déjà avec moi.
« Du coup, on sera chez elle pour une nuit dans quelques semaines. Ca te tente, n'est ce pas ? Y'a pas de raison que tu refuses. Passer la nuit chez une sexy jolie jeune femme avec mon consentement, dit toi que peu d'hommes ont ce genre de chances ! »
Et voilà ! C'était une preuve que je n'étais pas jalouse. Et aussi une preuve que je pouvais me montrer sotte en loupant des occasions en or. Il avait une main en bas de mon dos... j'avais une main sur son torse... je m'étais reculé pour lui parler d'une autre femme sexy chez qui on allait passer la nuit... Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ?
« Tu peux mettre toutes ces informations de côté pendant quelques minutes ? Enfin heures ? » dis-je en m'approchant de lui, en prenant l'une de ses mains et en la passant derrière mon dos, puis en mettant mon autre main sur son torse. « On en était là, c'est ça ? On parlera de Merida plus tard. » ajoutai-je avec un grand sourire.
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and I'll use you as a focal point, so I don't lose sight of what I want
Il réussit à lui faire oublier à quel point son prénom avait été mal choisi sans grande difficulté. Il est vrai que l'histoire de la Cassandre de la mythologie n'était pas des plus joyeuses. Il en avait bien connu une, si ce n'est plusieurs, après tout il ne connaissait pas le prénom de toutes les femmes qu'il avait pu croiser. Et à sa connaissance, son destin n'avait pas été aussi tragique, en tout cas il ne l'avait pas maudite. Ou il n'en avait pas fait exprès.
Le dieu apprécia le changement de décor. Le silence soudain et l'air frais. Si il était connu pour son talent inégalable dans l'organisation de fêtes à l'improviste et son attrait pour tout genre de soirée, il ne disait pas non, parfois, à un peu de tranquillité. Surtout en si bonne compagnie. Autant dire que lorsqu'elle se recula, il s'attendait à ce qu'elle s'extasie sur le fait d'être enfin seule avec lui, mais ce ne fut pas vraiment le cas.
Sa mâchoire se décrocha alors qu'elle se mettait à lui parler de Merida et ses bras restèrent pendus dans le vide, sans trop savoir où se mettre. Il haussa un sourcil, pinça les lèvres, avant de partir dans un éclat de rire. Elle avait une capacité de concentration digne de la sienne. Il n'avait jamais comprit pourquoi il fatiguait autant Artémis, parfois, lors de leur discussion, mais maintenant il voyait où elle venait en venir. Un changement pareil de conversation pouvait être extrêmement déroutant. Elle ne sembla se rendre compte que le sujet n'était pas à aborder qu'après avoir finit d'en parler. C'est aussi ce qu'il appréciait chez elle, cette capacité à dire tout ce qui lui passait par la tête s'en réfléchir.
« Je vais finir par me poser des questions, tu sais ? » avait-il finit par dire alors qu'elle lui demandait d'oublier cette histoire. « Cassandre était bien convoitée par Apollon mais elle ne l'aimait pas. Elle a refusé ses avances et… on peut dire qu'il l'a mal prit. »
Le dieu avait lâché ses mots en affichant une fausse moue déçue, alors qu'il la reprenait dans ses bras sans hésitation. Oh, il aurait très bien pu la repousser, rien que pour l'embêter, mais il n'en avait pas l'envie.
« Oh ce n'est qu'un mythe, ça ne m'est jamais arrivé, je m'en souviendrai. Mais est-ce que je dois m'inquiéter que tu reproduises cette histoire ? » Non, il ne se posait même pas la question. Il avait un grand sourire, celui qui voulait bien dire qu'il cherchait juste à la taquiner et qu'il n'avait pas la moindre crainte. « C'est peut-être toi qui devrait me remercier d'accepter que tu puisses passer une soirée chez Merida. »
Bien qu'il ne le dise pas, il était tout aussi flatté qu'elle ait pensé à lui afin de compléter l'équipe des participants. Il rendait bien à la télé, il rendait bien tout court, sur n'importe quel type de support tout comme en chair et en os. Si Neil était là aussi il ne devrait pas être trop perdu, ça pouvait être marrant. Il ne pouvait seulement pas juger clairement à quel point la femme chez qui ils allaient dormir était canon, elle avait l'air de la placer très haut sur l'échelle mais… même s'il en avait déjà entendu parler, il ne lui semblait pas l'avoir déjà rencontré. Oh, il pouvait avoir confiance en l'avis de Neil, après tout elle le trouvait à sublime, non ? C'est qu'elle avait de bon goûts.
« Au lieu d'oublier je pense qu'au contraire, il est mieux d'aborder le sujet maintenant ! »
Il les téléporta soudainement au bord de l'Océan Atlantique, qu'ils avaient pu voir de loin mais qu'ils foulaient à présent. Le vent était fort et les vagues aussi, mais il appréciait cette atmosphère comme hors du temps. Les secondes semblaient s'écouler plus lentement ici. Apollon se détacha de Neil, reculant de quelque pas en enlevant sa veste à trèfles. Ils ne ressentaient pas le froid, ça ne changerait rien pour lui. Relevant la tête vers la demie-déesse, il lui lança un sourire joueur, alors qu'il commençait à retirer sa chemise.
« Commençons par le plus simple, entre moi et Merida, qui est le plus sexy ? »
Il avait un air exagérément interrogateur, ne la lâchant pas des yeux. Si elle était plus du genre à se débarrasser de celles qui lui tournaient autour, il y allait davantage en subtilité. Enfin, subtil, c'était un bien grand mot. Mais sa manière de faire était moins violente, aucun doute là-dessus.
« Je sais qu'on ne peut pas vraiment comparer… Je suis Apollon. Mais l'un de nous deux est forcément un tout petit peu au-dessus, non ? »
Sa chemise avait rejoint sa veste sur le sable, alors qu'il se séparait de ses chaussures. Le dieu ne lui en voudrait pas de répondre qu'il s'agissait de la princesse, puisque l'on est toujours attiré par ce que l'on n'a pas et lui… Il était là rien que pour elle. Ce serait donc totalement compréhensible.
« Et le plus important. Avec qui – il commença à déboutonner son jean – préférerai-tu passer une nuit ? »
Son pantalon glissa jusqu'au sol et, passant négligemment une main dans ses cheveux, il lui offrit son plus grand sourire. Ils avaient toute une plage rien que pour eux, qui n'avait rien de touristique en plus de cela, il serait plus que dommage de ne pas en profiter. Ça valait mille piscine d'Olympe. Dans le pire des cas, un couple de personnes âgées risquait d'être en train de se balader sur les côtés et de crier au scandale en voyant un homme – bien que séduisant – laisser traîner ses affaires comme ça, sans aucune gêne. C'était ne pas le connaître de croire qu'il savait ce que c'était, qu'être gêné.
« Tu n'as pas le droit de répondre les deux en même temps. Non, ça tu vas l'avoir bientôt de toute façon, ce serait tricher. Tu n'as le droit d'en choisir qu'un. »
Il ponctua bien sa phrase en lui montrant son index, avant de se rapprocher d'elle et d'aller prendre ses mains dans les siennes. Qu'il adorait ce contact. Il avait cette sensation folle de liberté, soudaine, lorsqu'elle était à ses côtés, à un point qu'il aurait aimé qu'elle ne le lâche jamais. Pas une liberté commune, pas de celle qui lui permettait simplement de faire ce qu'il souhaitait, ça il le faisait déjà avant qu'elle ne soit là. Non, c'était… c'était comme pouvoir respirer à nouveau. Comme si elle retirait un étau par sa simple présence, dont il n'était même pas conscient de l'existence. Il ne comprenait pas comment elle faisait, il n'essayait même pas. Il le lui avait dit. Elle était un mystère, sa présence ici était un mystère, tout ce qu'elle lui faisait ressentir était un mystère. Plus les jours passaient, moins il comprenait, mais il s'en fichait.
« Tu as cinq secondes pour te décider. »
Sans la prévenir davantage, il la souleva pour la porter sur ses épaules. Il ne lui laissait même pas cinq secondes, en réalité, alors qu'il s'élançait vers l'étendue d'eau face à eux, s'y plongeant sans regarder en arrière. Ce n'était pas très fair-play de sa part, il ne l'avait jamais été, cela en devenait presque trop prévisible mais il ne s'en lassait jamais. Puis, mine de rien, sa robe lui allait tout aussi bien maintenant qu'elle était complètement trempée. Il alla passer sa main sur son visage pour le dégager de ses mèches de cheveux mouillées.
« Pardon, ce n'était pas très gentil de ma part. Comment puis-je me rattraper ? »
Pourtant, son rire non dissimulé prouvait bien qu'il était loin d'être désolé. Il n'allait pas mentir, l'avoir aussi proche d'elle ne lui déplaisait jamais, peu importe la manière dont il y parvenait. Et si elle n'avait pas commencé à trop parler quelques minutes plus tôt, il n'en serait pas arrivé là. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même !
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Apollon s'était mis à rire en m'entendant parler de Merida, chose que j'aurai pu très mal prendre, car ce n'était pas un sujet d'amusement ! La Princesse Rebelle était tout sauf un amusement ! Elle représentait l'esprit d'initiative, la libération de la femme et... je ne savais pas quoi ajouter d'autre pour me justifier du fait qu'il n'avait pas le droit de se moquer de moi. Surtout si c'était pour en arriver au fait qu'il était en train de se poser des questions sur... moi. Qu'est-ce que j'avais dit qui méritait cela ?
« Euh... » dis-je en restant bouche bée.
Comment cela se faisait-il qu'il connaissait si bien l'histoire de Cassandre ? D'accord, il était un dieu et c'était logique qu'il connaissait la mythologie grecque sur le bout des doigts, mais il aurait pu se souvenir de plein d'autres personnes que cette Cassandre.
« Je ne pense pas que cette Cassandre là refuserait les avances de son Apollon. Je ne suis pas responsable du fait que toutes les Cassandre ne sont pas des opportunistes comme moi et... »
J'avais passé une main dans mes cheveux tout en me taisant. Pourquoi j'avais dit que j'étais une opportuniste ? D'accord, j'avais un grand, très grand faible pour Apollon dans le futur et on avait eu un je ne sais quoi tous les deux. Ok, je n'aurai pas dû tenter quoi que ce soit avec lui dans le passé, au risque d'en changer le futur. Mais si on remettait tout dans le contexte... j'aimais l'Apollon du futur et j'étais sûr que lui aussi. Là le fait qu'il m'aimait, mais plus tôt, ça ne changeait pas grand chose, n'est ce pas ? Et puis il y avait tellement de choses qui changeaient comme Jamie qui avait quitté Robyn ou ce Jules qui n'aurait jamais dû mettre les pieds ici, qu'un petit changement de plus ou de moins ça n'était pas si grave, n'est-ce pas ? En tout cas vue son sourire, il me taquinait juste. J'avais du coup secouée la tête en levant les yeux au ciel.
« Comment ça te remercier ? Depuis quand je ne peux pas dormir chez qui je veux ? »
J'avais croisé les bras en le laissant se justifier. Surtout que je ne comptais pas m'y rendre seule. Je lui avais proposé de venir avec. Je n'aurai pas fait ça pour n'importe qui de partager ma Princesse préféré. Apollon nous avait téléporté au bord de l'eau. Je sentais un léger courant marin caresser ma peau, ce qui me faisait frémir. J'adorais me promener au bord de l'eau dès que j'en avais l'occasion. Ca avait un petit côté agréable, mais aussi... romantique. Ce n'était pas le moment de penser à cela, il devait d'abord se justifier ! C'était bien plus important ! Enfin... euh... moins que... il retirait sa veste ? Et il faisait quoi avec sa chemise là ? J'avais passée une main sur mon visage avant de ramener mes cheveux en arrière et de placer mes deux mains sur mes hanches.
« Tu tentes de me déconcentrer, c'est ça ? »
C'était plutôt bien joué. Puis sa question tomba. Qui je trouvais le plus sexy entre Merida et lui ? C'était quoi ce genre de questions ?
« Quoi ? Pourquoi tu me demandes ça ? Tu as peur que je réponde que c'est Merida ? » lui dis-je avec un petit sourire.
C'était à mon tour de le taquiner.
« Sous prétexte que tu es Apollon, le dieu de la beauté, tu serais forcément le plus sexy ? Tu sais qu'on pourrait dire que tu es le plus mignon ? Ce qui ne veut pas dire sexy, mais... tu peux arrêter avec ta chaussure là, ça me déconcentre. »
Comment voulait-il que je reste neutre alors qu'il s'était débarrassé de sa chemise et qu'il retirait également ses chaussures. Et il cherchait quoi ? A prendre un bain de minuit en pleine après midi ? J'en pouvais plus de frissonner comme ça. Il ne faisait même pas froid, c'était juste... lui...
« Avec qui quoi ? » demandai-je avant qu'il ne finisse sa phrase.
Mes yeux étaient rivés sur son jean qu'il était en train de déboutonner et je sentais le rouge me monter aux lèvres. J'avais sans doute trop bu et la bière commençait à faire son effet. Puis, son pantalon glissa jusqu'au sol, tandis qu'il me demandait avec qui je préférerai passer une nuit. Je... ne... savais... plus trop... quoi... répondre. Merida était dans ma tête, Apollon, puis le jean, Merida, Apollon, le bouton... le Apollon... jean...
« Cinq... » murmurai-je quand il m'annonça qu'il ne me restait que cinq secondes.
Il attendait une réponse de Cassandre, mais Cassandre était déjà bien loin, perdue dans ses pensées. Je ne contrôlais plus rien du tout, j'aurai fait n'importe quoi qu'il m'aurait demandé. Je revoyais la scène de quand il avait retiré son pantalon, qu'il m'avait pris mes mains et que j'avais frissonné une nouvelle fois. Elle était loin la jeune femme qui s'amusait avec les hommes à les faire miroiter et à se montrer ouverte à toute proposition. Là, il n'y avait plus que moi, totalement seule face à l'homme de mes songes. Et mon dieu que c'était aussi jouissif que flippant.
J'aurai dû me douter que le dieu ne la jouerai pas fair play. Il n'avait même pas achevé de compter que je m'étais retrouvée soulevée du sol, tenu comme un sac à patates. J'avais poussé un petit cri de surprise, tandis qu'il se précipitait avec moi sur son épaule, en direction de l'eau. Une fois dedans, je sentis la fraîcheur de l'océan mais aussi le remous des vagues venir sur moi. C'était une sensation unique mais... j'aurai préférée ne pas me retrouver toute mouillée ! En tout cas, vue son regard, ça lui faisait plaisir de me voir ainsi.
« Tu... » dis-je en le pointant du doigt tandis qu'il ramenait mes mèches mouillées en arrière.
A ce moment précis, quand nos regards s'étaient croisés et qu'il m'observait avec son petit rire non dissimulé et sa gueule d'ange, je sentis cette petite flamme qui était tapis en moi et qui brûlait dès qu'il était à proximité, s'embrasser dans mon corps pour devenir un véritable incendie. Je n'avais qu'une envie, c'était de sentir sa peau tout contre la mienne. Parcourir son corps doux et svelte de mes mains avides. Je voulais goûter ses lèvres.
Il avait des lèvres si douces, des yeux si... bleus. Un corps si désirable, si... sensuel. J'aimais ses câlins, quand il me prenait dans ses bras, qu'il me surprenait comme personne. Je m'étais souvent posé la question de si ça serait une bonne chose d'être ensemble. J'avais tenté de le faire sortir de mes pensées, de ne pas changer ces souvenirs du futur que j'avais conservé, de ne pas prendre le risque de tout gâcher, de le perdre... Mais à chaque instant de relâchement, il s'infiltrait encore et encore dans ma tête, si bien que j'avais arrêté de lutter. Mon désir pour lui augmentait à tel point qu'il m'obsédait et me rendait dingue ! Plus je diminuais la distance entre lui et moi, en me dirigeant vers lui, plus mon coeur s'accélérait. C'était à chaque fois pareil quand il était question d'Apollon.
« Je suis totalement envoûtée par toi... » laissai-je échapper, espérant que ça répondrait à ses questions.
Grand mère m'avait dit une fois une phrase qu'un ami avait écrit pour elle : le meilleur moyen de résister à la tentation était d'y céder. J'avais passé mes bras autour de son cou, me mettant sur la pointe des pieds dans l'eau. Puis, j'avais approché son visage du miens et nos lèvres avaient fait le reste. Une palette d'émotions avait envahie tout mon corps. J'avais l'impression et le sentiment que nous ne faisions plus qu'un. Qu'il n'y avait plus que lui et moi sur cette plage et dans l'univers tout entier. Je ne voulais pas le perdre, jamais.
J'avais délicatement détaché mes lèvres des siennes, croisant une nouvelle fois son regard. Je me sentais totalement bête d'être si émue par ce moment. Mes yeux étaient légèrement embrumées. J'avais retirée une main de derrière son cou pour la passer sur ses lèvres. Elles étaient si douces, et le souvenir du contact des miennes avec les siennes, me fit émettre un petit sourire. Je me sentais tellement apaisée et émerveillée par tant de charme et par tout ce qui faisait de lui ce qu'il était.
« Ce qu'on fait est bien... n'est ce pas ? » murmurai-je.
Changer le futur, réécrire l'histoire. C'était comme si l'eau nous avait enveloppé, comme si elle se frottait contre nos corps pour nous caresser. Ou alors c'était ses mains, et les miennes. Je n'avais jamais eu cette sensation d'union, se sentiment que ce n'était pas nos corps, mais nos âmes qui étaient liés l'un à l'autre. Je n'avais jamais éprouvé autant de plaisir. C'était un moment purement et simplement magique...
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Non, il ne cherchait pas à la déconcentrer, contrairement à ce qu'elle semblait croire. Il ne prit même pas en compte ses remarques supposées piquer sa fierté, puisqu'elle avait beau tenter le taquiner, il savait qu'elle ne le trouvait pas que mignon. Lorsque l'on trouvait quelque chose ou quelqu'un 'adorable', on avait des yeux pétillants, comme quand on regarde un bébé ou une vidéo d'animaux tout petits sur internet. Elle ne le regardait définitivement pas de cette façon. Oh, il ne s'en plaignait pas ! Il aimait cette façon qu'elle avait de le dévorer des yeux. Ce qu'il voulait… Il voulait qu'elle chavire, qu'elle s'enflamme, qu'elle soit captivée. Et il avait l'air d'être sur la bonne voie.
Au moment où leurs regards se croisèrent, Apollon pouvait comme sentir toutes les réflexions qui se bousculaient dans l'esprit de la demie-déesse, probablement parce qu'il avait déjà eu les mêmes. Sa phrase le fit tressaillir, sans qu'il ne sache pourquoi, alors qu'elle s'accrochait à lui pour l'embrasser. Il l'avait serré contre lui, sentant chaque battement de son cœur emballé, alors même qu'il avait l'impression que le sien était sur le point d'exploser. Comment faisait-elle ça ? Comment arrivait-elle à lui faire perdre à ce point ses moyens ?
Elle ne devrait pas être là. Ce n'était pas son époque. Il n'aurait jamais dû la rencontrer comme cela avait été le cas, jamais comme ça. Ou peut-être était-ce tout le contraire. Peut-être que c'était son destin que de se trouver ici aujourd'hui. Alors qu'elle mettait fin à leur baiser, il n'avait qu'une envie, reprendre ses lèvres d’assaut. Il avait l'impression que son être tout entier était sur le point de brûler. Tandis qu'il ne ressentait pas la douleur, chacun de ses membres étaient à l'agonie.
Il afficha un sourire léger, allant coller son front au sien, posant l'une de ses mains sur sa joue pour la caresser. Il ne croyait plus en ces notions de bien et de mal depuis un moment. Il n'y avait pas de jugement divin afin d'évaluer chaque personne sur Terre, il serait au courant depuis le temps. Tout cela n'était qu'une question de perception. Est-ce qu'elle trouvait mauvais ce qu'ils étaient en train de vivre ? Est-ce qu'elle trouvait mauvais ce qu'elle ressentait ? Lui n'était pas de cet avis.
« Pourquoi est-ce que ce serait mal ? » fut la réponse qu'il fournit à son interrogation.
Sa voix n'était qu'un murmure, qui se perdait dans la brise. Il n'y avait pas d'autres bruits que ceux produits par les vagues qui s'écrasaient contre leur peau, ni d'autres que celui du vent qui sifflait contre leur visage. Il n'y avait rien qu'un dieu, incertain de leur sort, face à celle qui lui donnait l'Espoir. Tous les doutes qu'ils pouvaient avoir en d'autres lieux et d'autres temps lui semblaient si dérisoires. Toutes ces craintes n'avaient plus lieu d'exister ou de le torturer.
« Rien n'est écrit. » Il ne cessait de le répéter, de se le répéter. « Chacun de nos gestes définira l'instant qui suivra. On ne peut pas savoir ce qui nous attends demain. »
Il continuait de parcourir son corps, de le découvrir. Sa main s'aventura sur ses hanches, désespérée par cette robe qui faisait office de dernière barrière, alors que ses lèvres allaient embrasser le creux de son cou, descendant le long de son épaule, profitant du contact si doux de sa peau. Si elle se demandait si tout ce qu'ils étaient en train de vivre était dangereux pour leur avenir, elle pouvait être certaine qu'il ne le considérait pas de cette manière. Beaucoup de choses avaient déjà changé, ce n'était pas eux qui allait mettre en danger leur avenir. Ou alors avait-elle peur de perdre ce qu'elle n'avait pas encore vécu ? Il se rappelait de cette vision qu'ils avaient eu, alors qu'ils se trouvaient dans le paysage dévasté de Storybrooke, à une époque encore bien lointaine. Un futur qui ne s'était pas encore produit, qui n'était pas assuré d'exister. Tout comme celui qu'elle avait vu, avant de les rejoindre, celui dont elle avait des souvenirs. Apollon était incapable de lui assurer qu'elle le revivrait. Il était incapable de lui promettre quoi que ce soit, sur lui, sur eux.
« Tout ce qui compte, c'est ce moment. » avait-il murmuré à son oreille, un léger sourire sur les lèvres.
Le soleil se couchait lentement, ne les éclairant plus que faiblement, à la surface de l'océan. Il ne pouvait de toute manière pas contrôler ces sentiments qu'elle attisait en lui. Il ne le voulait pas. Comment pourrait-il attendre des décennies, que le « moment soit venu » ? Rien que les secondes qui passaient, une par une, étaient en train de le taquiner.
« Tu as peur ? »
Il la serrait encore davantage, chaque parcelle de son corps collée à elle, pas un millimètre ne les séparant. Il avait cette sensation de décharge électrique à chaque mouvement, à chaque endroit qu'elle touchait. Si elle mouvait ses doigts, il tressaillait. S'il sentait sa respiration contre lui, il frémissait. Il n'avait jamais ressenti pareilles sensations, pas comme ça, pas à ce point-là, pas jusqu'à ce qu'il se demande s'il avait encore toute sa tête ou si ce n'était qu'une illusion. C'était insoutenable. Tout en étant délectable.
Le dieu refrénait son empressement, qui n'avait fait que grandir au fil des semaines. Son souffle était saccadé alors que ses lèvres frôlaient celles de Neil. Ses gestes étaient doux, lents, son désir ardent faisant preuve d'extrême patience. Il voulait prendre… le Temps. De profiter de chaque instant qu'il pouvait avoir en sa compagnie.
« Je ne devrai peut-être pas... » Il s'arrêta. Il arrêta de parler, de bouger, il la fixa simplement. Il aimait se perdre dans ses yeux, ne plus avoir conscience de ce qu'il faisait ou de ce qu'il pensait quand il avait son regard plongé dans le sien. C'était comme une nouvelle galaxie qui s'offrait à lui, qui se découvrait petit à petit. « Je ne veux que toi. »
Il avait lâché un dernier soupir, ne pouvant soutenir ses yeux plus longtemps, baissant légèrement la tête pour se noyer dans un nouveau de ses baisers. Elle lui faisait perdre la tête. Elle était en train de le rendre fou, avait-elle conscience de ça ?
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« Le Temps n'efface pas tout. »
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Ce matin, je me suis réveillée détendue et sereine, un grand sourire aux coins des lèvres. Qui ne serait pas aussi heureuse après avoir passé une nuit entière sur une plage, aux côté de l'homme de ses rêves ? Je ne cherchais pas un homme avec des critères de base comme la plupart des gens. Des cheveux longs, des cheveux courts, des yeux bleu, des yeux marrons... J'avais plutôt une vision de ce que serait ma vie avec un homme bien précis. Un seul, car lui seul me suffisait amplement. Je l'avais cherché longtemps dans le futur et je l'avais trouvé dans son passé. Je sentais encore ses caresses, la chaleur qui coulait dans mes veines quand il me prenait tout contre lui, tous ces moments de tendresse qu'on avait partagé tous les deux. Il était parfait en tout point, bien au delà de tous mes souhaits.
Je m'étais allongée à ses côtés. J'aimais le regarder dormir, ce qui était inespéré, car il était divin et les divins ne dormaient pas. A l'exception de lui et de quelques uns qui avaient été dans des endroits un peu à part. Ce qui me permettait aujourd'hui de me trouver ici, à côté de lui, à l'observer, tandis que lui, il avait encore les yeux fermés. Et voilà que ça prenait fin, car petit à petit, il les ouvrait.
Je m'étais penché vers lui, voulant que la première chose que ses yeux voient, ce soit moi. Et je l'avais embrassé tendrement jusqu'à ce qu'il se réveille totalement. Puis, j'étais venue poser ma tête tout contre son torse, m'allongeant à ses côtés. Ma main avait cherchée la sienne et nos doigts s'étaient croisés. C'était à ça que ressemblait le Paradis. On était bien loin d'Olympe, bien loin de Storybrooke, bien loin de nos amis et de notre famille. Il n'y avait que nos deux âmes, l'une à côté de l'autre.
« Tu sais de quoi j'ai rêvé cette nuit ? Que tu étais tout près de moi. Que tes mains se posaient sur moi. Que je respirai ton parfum et m'en imprégnait. J'ai rêvé que je sentais ton coeur battre. Et que quand tu fermais les yeux, je déposais un doux baiser sur tes lèvres. »
J'avais tourné la tête sur le côté, l'observant avec un petit sourire. Le Soleil éclairé son visage, ce qui le rendait encore plus beau.
« Ce n'était pas un rêve et pourtant tout semblait si irréel. »
Ca remontait à tellement loin que je m'étais imaginée pour la première fois, un réveil à ses côtés. Ca faisait tellement longtemps, que ça en devenait mon rêve le plus récurent. Et pourtant aujourd'hui, c'était devenu une réalité, mais il était encore difficile de l'accepter, de se rendre compte que ça avait été aussi réel pour lui que pour moi. J'étais passé de la rêveuse amoureuse, à la rêveuse éveillée.
Aujourd'hui, je n'avais plus qu'une envie. Je voulais l'aimer. Je voulais l'embrasser, le faire frissonner. Je voulais dans mes bras le garder, le serrer, m'abandonner à lui. Tout mon amour était pour lui et je ne le quitterai jamais. Je voulais le faire rêver, être son âme soeur pour l'éternité. Je ne voulais jamais cesser de l'aimer. Ca en faisait des souhaits. J'avais la sensation d'être redevenue une adolescente qui en était à son premier flirt. En quelque sorte, c'était le cas. Je n'avais pas vécu une adolescence normale et je n'avais pas eu de véritable flirt avant lui. Il n'était jamais trop tard pour rattraper le temps perdu.
« Allez viens ! » dis-je en me redressant et en me levant.
Je m'étais placée face à lui, lui tendant les mains pour l'aider à se relever et une fois debout, alors qu'il était surement encore en train de se concentrer sur où il se trouvait, qu'elle heure qu'il était, ou quoi que ce soit d'autre de ce genre, je m'étais mise sur la pointe des pieds, pour passer mes bras autour de son cou et l'embrasser tendrement. Une fois fait, je m'étais reculée, et je lui avais pris la main pour le conduire jusqu'à l'eau. Sauter dans la mer au réveil, c'était quelque chose qu'on ne pouvait pas faire tous les jours, du coup fallait en profiter.
Quelque jours plus tard...
On avait dormi chez notre Princesse préféré et beaucoup de choses s'étaient très bien passé. Parmi elle, le fait que je n'avais pas pu dormir avec Merida, que mon Apollon avait dormi avec elle et qu'on avait subi diverses choses dont je me serai bien passé ! J'avais dit de "bonnes" choses ? Ca aurait pu être pire, c'est vrai, mais en soit, c'était pas non plus le Paradis sur terre. En tout cas, tout ça était désormais derrière nous et ce qui comptait pour moi aujourd'hui, c'était de sortir les poubelles. Ca n'avait rien de glamour, mais maman m'avait demandé de le faire et allez savoir pourquoi, j'utilisai rarement mes pouvoirs pour ce genre de choses.
Je crois que sortir les poubelles, ça avait un côté vieu film. On les voyait souvent faire ça. Ils avaient des poubelles en métal avec un couvercle et c'était exactement le genre de poubelles que possédait notre maison. Et puis, ça permettait de prendre un peu l'air quand je restais trop longtemps enfermé à l'intérieur. Je m'étais déjà posé la question de pourquoi nous, les divins, on habitait des maisons ? On pouvait se déplacer n'importe où dans l'univers en seulement quelque secondes et on gâchait tout ça en restant coincé entre quatre murs. Pourquoi ne pas dormir une nuit à Hong Kong, l'autre à Prague et finir sur une plage en Irlande ? Dès que je pensais à cette soirée sur la plage, qu'on avait passé Apollon et moi, je me sentais beaucoup plus apaisée.
Tout compte fait, au lieu de jeter les poubelles, je m'étais téléportée à Olympe, devant la magnifique cité. Après avoir gravis les quelque marche, j'avais posé le sac poubelle à l'entrée, ne sachant pas trop où le mettre. Les deux gardes olympiens postés là, m'avaient adressé un regard sceptique.
« Je le reprendrai en partant. C'est pas dangereux, n'ayez crainte. » leur dis-je avec un petit sourire rassurant, avant de passer les portes de la Cité.
Je m'étais toujours posé beaucoup de questions sur plein de choses et là, il y avait une nouvelle question qui venait de s'ajouter à la liste : pourquoi j'avais posé le sac en plein devant l'entrée au lieu de le faire tout simplement disparaître ? J'avais très vite chassé cette question de ma tête, en voyant que dans la salle du trône se trouvait un dieu plutôt grand, plutôt séduisant et avec une télécommande en main et aucune télé à proximité. Qu'est-ce qu'il faisait là comme ça ?
« Tu as installé un système de fermeture à distance des fenêtres olympiennes ? Ou ouverture des portes pour que tu ais une télécommande en main ? »
J'avais croisé les bras, en lui adressant un petit sourire et en fixant sa main qui tenait sa télécommande.
« Attends, je sais ! C'est pour me télécommander à distance ? »
Cette fois ci j'avais pris la pose d'un robot, faisant mine d'avancer comme ce dernier en direction du dieu olympien.
C'était la voix d'un robot que je prenais ou celle d'Hawking ? Ca me faisait penser que j'avais loupé le dernier épisode de Big Bang Theory hier soir... Quoi qu'il en soit, arrivé à la hauteur d'Apollon, j'avais arrêté de jouer les robots, passant mes bras autour de son cou, ce qui n'était jamais facile vue sa taille.
« Tu veux passer commande d'un bisou ou d'un câlin ? »
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Ce fut certainement le meilleur réveil que le dieu n'ait jamais vécu. Certes, il n'en avait eu que peu, mais il n'était pas difficile de réaliser qu'il était chanceux d'être ici. Peu à peu, il sortait de cet état de sommeil auquel il n'était pas encore complètement habitué. Il avait peu dormi, passant un long moment à observer Neil en train de s'assoupir à ses côtés, caressant ses cheveux alors qu'elle semblait encore plus fragile lorsqu'elle s'endormait. Il ne se lassait pas de l'observer, de simplement profiter de cet instant, sachant pertinemment qu'il ne se représenterait pas de si tôt.
Maintenant qu'il ouvrait les yeux, ce fut le même visage qu'il avait admiré avant de partir dans les bras de Morphée qui l'émerveillait au réveil. Comme si ce n'était pas déjà assez parfait, en plus de la brise soufflant contre sa peau, lui faisant se remémorer la nuit qu'ils venaient de passer, elle l'accueillit d'un baiser qu'il ne manqua pas de lui rendre. Comment avait-il pu passer à côté d'un tel bonheur pendant aussi longtemps ? A présent qu'il y avait goûté, il ne pourrait plus s'en passer. Cette constatation le fit frémir, alors que ses craintes restaient sourdes, comme si elles comprenaient que ce n'était pas le moment de pointer le bout de leur nez.
Apollon l'écouta sans avoir besoin d'en rajouter plus. Il devait bien avouer avoir eu l'impression d'être dans un rêve, lui aussi.
« Tu es le premier rêve de mon âme, et j'espère qu'il en engendrera d'autres, les rêves de toute une vie. »
Ses mots étaient sortis de sa bouche, alors qu'il se rappelait les avoir lu dans un bouquin traînant dans une des nombreuses bibliothèques qu'il avait visité. Il lui semblait que cette phrase était appropriée. Il aurait pu la modifier, puisqu'il avait conscience qu'elle ne correspondait pas forcément à son passé mais… Mais il avait envie de se dire, aussi stupide cela puisse-t-il paraître, qu'il s'agissait du premier jour du reste de sa vie. Qu'elle commençait ici, avec elle.
Il avait déjà imaginé cette scène. Peut-être pas sur une plage, peut-être pas en Irlande. Mais il s'était souvent demandé, quand est-ce qu'elle arriverait, si elle arriverait, comment elle arriverait… Il avait mit du temps, avant de se rendre compte de ce qu'il ressentait. On lui avait répété tellement souvent qu'il était capricieux, il avait eu tellement peur de la blesser. Il avait voulu être sûr, sûr d'être prêt. Il avait préféré ne pas se presser. Il ne le regrettait pas.
Le dieu se laissa porter par cet enthousiasme qu'elle lui communiquait, alors qu'il ne réalisait pas pleinement qu'ils se trouvaient toujours sur cette grande étendue de sable à l'abri des regards. Ils devraient penser à rentrer, à un moment ou un autre, mais il préférait largement profiter de ses baisers, de ses étreintes, d'elle tout simplement. Alors il la suivit pour plonger dans l'océan, ne profitant que de cet instant.
Quelques jours plus tard...
Artémis lui avait bien fait comprendre à quel point il s'était ridiculisé lors de la soirée qu'il avait passé chez Merida mais le dieu était bien plus étonné de ne pas avoir eu de nouvelles d'Hadès. Il lui en voulait toujours ? Il lui faisait la tête ? Il avait prit la peine de lui envoyer un petit mot, disant clairement qu'il n'avait pas touché à sa copine, que les choses soient claires. Mais Judah avait un caractère bien à lui et il était capable de ne pas lui adresser la parole pendant des mois à cause de ça, non ? Ou alors il préparait un bon gros mauvais coup. C'était ça le plus inquiétant.
Il avait laissé Phrophro à Aaron, lui faisant promettre de bien s'en occuper. Si il avait bien comprit, le petit attendait un bébé, alors ça lui donnait l'occasion de s'entraîner sur un petit animal avant que les véritables hostilités soient lancées. Puis le lapin ne ce serait certainement pas entendu avec Luna, qui aurait pu le manger sans le vouloir, même si elle n'était pas méchante du tout. Par contre, Apollon avait gardé les menottes en souvenir dans un tiroir de sa chambre, pour se rappeler ce petit moment de célébrité à la télé. Même s'il n'avait pas besoin de ça pour être célèbre, il l'était déjà !
Même si être Maître d'Olympe impliquait un bon nombre d'obligations diverses, en dehors de ses recherches, il n'avait pas grand-chose à faire en ce moment. Ce qui était une très bonne chose, quand on considérait qu'on lui demandait d'agir quand ils faisaient face à une catastrophe divine, à une apparition soudaine, à une révélation inattendue, au retour d'un dieu indésirable ou à un décès parmi les leurs. Ne pas être demandé à cet instant était dans davantage une bénédiction, même s'il devait trouver un moyen d'occuper son temps pour ne pas avoir envie de se pendre après avoir lu une bonne partie des bouquins de la bibliothèque d'Olympe. Il pouvait aussi se rendre sur les temples, mais il préférait ne pas s'y rendre seul. Artémis n'était pas là aujourd'hui, il avait comprit qu'elle avait besoin de ses moments de solitudes à elle aussi et Aphrodite n'était pas la plus intéressée par les voyages dans des lieux divins.
Il hésitait à contacter Athéna au moment où une silhouette se dessina à l'entrée de la salle du Trône. Il recevait parfois de la visite, ce n'était pas une surprise, mais il ne put dissimuler son sourire en reconnaissant celle qui venait à sa rencontre. Elle avait cette manie de lui poser des questions dès qu'elle le voyait, sans passer par quatre chemins, ce qu'il appréciait pour être honnête. Il baissa les yeux vers la télécommande qu'il tenait à son interrogation, secouant la tête.
« Trop banal. »
Après tout fermer et ouvrir des portes, ça ne servait à rien, c'était complètement inutile et ce n'était surtout pas amusant du tout. Bon, l'utilisation réelle qu'il en avait été tout aussi stupide et absurde. Il avait voulu faire comme dans la série qu'il avait vu à la télé sur les casinos en copiant le système de caméras de surveillance, se servant des boutons pour passer d'un écran à l'autre, en se disant que ça ferait passer le temps. Et bien ça devenait vite ennuyeux et ça ne marchait pas tant que ça, finalement. Mais il avait ajouté une option pour produire des sons ou des flashs de lumières dans des pièces spécifiques afin de faire un peu travailler les gardes pendant leur ronde, c'était amusant à regarder. Puis ça leur permettait de rester toujours aux aguets, ils ne se ramollissaient pas comme ça !
Ce qu'elle proposait, en revanche, était bien plus divertissant et intéressant. Il eut l'air de réfléchir un instant, une moue curieuse sur le visage. Si il avait su, il aurait sans doute mis en place ce genre de télécommande plutôt que celle qu'il tenait. L'idée était à creuser. Il laissa échapper un rire alors qu'elle se rapprochait de lui, faisant disparaître l'objet qu'il tenait pour la serrer contre lui. Ils se voyaient plus régulièrement que cela n'avait déjà été le cas, mais elle lui manquait encore davantage quand il ne la voyait pas.
« Et pourquoi pas les deux ? » se contenta de répondre le dieu avant d'aller poser ses lèvres sur les siennes, ne la lâchant pas avant un moment.
C'est vrai ça, pourquoi devrait-il choisir alors qu'il pouvait aisément la prendre dans ses bras et l'embrasser en même temps ? Ce ne serait pas juste que de lui imposer un choix ! Il
« Par contre… Ne refais plus jamais le robot. » Il préférait largement sa voix normale à celle qu'elle avait tenter d'imiter. « Mais tu peux garder le côté ''obéir à mes ordres'', ça, ça me va sans problème. » avait-il dit, un large sourire éclairant son visage.
Il ne lui semblait pas se lasser le moins du monde de sa présence, en réclamant plutôt toujours davantage, ne pouvant s'empêcher de rester près d'elle lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Même si les gardes allaient et passaient, ils ne s'arrêtaient pas pour les regarder ou les dévisager, faisant simplement leur travail. Leur vie lui avait l'air bien fade.
Puis le dieu s'écarta, l'observant un moment, avant de reprendre la parole.
« Tu es venu me voir parce que je te manquais trop ? »
Il pouvait aisément le comprendre, il ne la jugerait pas, il faisait cet effet sur beaucoup de personnes. Son expression pourtant passa peu à peu de la joie au questionnement.
« Tu as été au spa ? » Cette drôle de question n'était pas du tout intéressée. Il avait simplement retenu qu'après leur soirée chez Hope, elle avait gagné le droit à une séance gratuite et il se demandait simplement quand elle en profiterait. Il ne cachait toujours pas sa déception de n'avoir eu le droit qu'à un relooking, qu'il avait offert. Donc… Il n'avait plus de cadeau. « Tu sais, sinon, tu peux ne pas y aller. »
Il disait ça sans idée derrière la tête, non, aucune. Il n'avait peut-être pas envie qu'elle se fasse une journée complète en compagnie de Merida, même si en réalité il ne pouvait pas lui en vouloir… Lui avait passé la nuit avec la princesse, qui était bien sympathique par ailleurs, elle devait être jalouse… Non pas parce qu'il y avait eu le droit, mais parce que la rousse avait dormi avec lui. Oui, c'était dans ce sens-là, pas de doute.
« Et si tu veux, à la place… Je ne sais pas, on pourrait aller aux sources chaudes au Japon… Ou aux chutes du Niagara… Ou je pourrai te faire un massage… Mais si tu préfères un simple spa, il n'y a pas de soucis. »
Bon, d'accord, il en profiterait bien aussi, ce n'était pas que pour lui faire plaisir non plus. Il avait un petit côté égoïste qui jouait dans le lot.
« Ça sent bizarre. » Il avait dit cela sans trop s'en rendre compte, respirant simplement l'air ambiant. Et que ça semblait venir des alentours de Neil. « Tu as fais un bain de boue ? »
Voilà, c'était reparti. C'était simplement qu'il ne pouvait pas ignorer cette odeur étrange, même si il ne pouvait pas deviner qu'elle était sur le point de sortir les poubelles. Il avait un odorat très développé, il n'y pouvait rien ! A sa tête, il se sentit presque obligé de dire quelque chose, parce qu'il avait l'impression que sa remarque n'était pas très bien accueillie...
« Tu sens très bon. » Maintenant, il allait se taire avant d'en faire trop. Ou changer de sujet. Changer de sujet, c'était bien. « Tu as changé quelque chose à tes cheveux ou ils sont naturellement aussi brillants ? »
BRAVO. Non mais vraiment, bravo. Même si c'est vrai qu'ils avaient l'air parsemés de paillettes, en y regardant de plus près, il était prêt à le parier !