« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe]

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Anna D'Arendelle
Sasha Hale-Bowman
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Hope Bowman
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Hope Bowman

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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| Dans le monde des contes, je suis : : Merida

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________________________________________ 2017-02-08, 12:27 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »

Bienvenue dans le 75ème événement de Disney Rpg !

TOKYO SANS SUSHIS !

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Réveil difficile. Gueule de bois. Aucun souvenir.
Bienvenue à Tokyo. tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] 920691004


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Derek & Duncan Byrom - Sasha Hale

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Emmet Miller - Anna d'Arendelle

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Sebastian Dust - Hope Bowman

Qui sont-ils ?

Ils l'ignorent, mais Derek et Duncan sont jumeaux et viennent de Wonderland.
Sasha Hale est la créature de Hadès, et aussi la maîtresse des Enfers. Rien que ça.
Emmet Miller n'est... personne. Le gars qui a juste la fâcheuse manie de se trouver là où il ne faut pas.
Anna d'Arendelle... faut-il vraiment la présenter ? Miss boulette risque encore de fêter ce renouveau.
Sebastian Dust est le marchand de sable, muet et adorable en tout.
Quant à Hope Bowman, la tornade rousse est la princesse Merida.


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Et maintenant... le temps est venu de se perdre... pour mieux se trouver ! tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] 1375884928

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Hope Bowman
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Hope Bowman

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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________________________________________ 2017-02-08, 12:51 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« You spin my head right round,
right round When you go down! »

Bom... Bom... Bom...

Il y avait comme l'écho d'une mini-boîte à l'intérieur de mon crâne. Genre une boîte de nuit pour mes neurones. Je les imaginais sautiller dans mon cerveau en poussant des cris stridents, ambiancés à fond. Sauf que le reste de mon corps ne suivait plus du tout.

J'avais l'impression d'avoir avalé un parpaing. Il s'était logé quelque part dans mon ventre, m'empêchant d'esquisser le moindre mouvement. Un vague grognement m'échappa. Je crus entendre quelqu'un me répondre, à moins que mes oreilles ne partent en vrille. Peu à peu, mes autres sens refirent surface. Tout d'abord, le toucher. Ma main s'enfonçait dans une masse poilue plutôt douce. Ou rêche. Un peu les deux. C'était bizarre. Curieusement, ça ne m'alarma pas. Ca me semblait logique. Comme si j'étais habituée à me réveiller à côté de pire que ça.

Puis, mon ouïe s'affina. J'entendais distinctement des claquements de langue suivis de frottements. Hein ? Quelque chose me tirait les cheveux. Je grognai de plus belle et un souffle d'air chaud me décalqua le visage. Purée, qu'est-ce que ça puait ! Qui pouvait avoir une haleine de chacal à ce point ? Fallait consulter un dentiste, ça devenait urgent là !

Je soulevai les paupières difficilement, découvrant l'endroit dans lequel je me trouvais dans un flou pas du tout artistique. C'était plus le genre flou de lendemain de gueule de bois. Et on me tirait toujours les cheveux.

"Maistuvasarrêterbowdel ?"
marmonnai-je d'un ton pâteux.

Nouveau grognement alors que l'on s'acharnait toujours sur ma chevelure. Je tournai la tête et écarquillai les yeux en voyant une peluche de cent kilos très occupée à lécher... mes cheveux. L'animal était en noir et blanc, mais ça devait être normal puisque le reste de la pièce était en technicolor.

Mon regard tomba sur la main que j'avais posée sur son pelage en dormant. J'avais piqué un roupillon à côté d'un panda. Est-ce que c'était normal ? Est-ce que je faisais ça, habituellement ? Etrangement, la panique ne me gagnait pas. Je me trouvais incroyablement calme, analysant la situation avec curiosité.

"Bon t'es gentil mais tu me lâches maintenant."
dis-je au panda. "Je veux pas finir chauve."

Je tentai de le repousser, mais essayez d'éloigner une grosse bête de cent kilos. C'est pas simple. Le panda grogna et insista. Je me redressai tant bien que mal, remarquant du même coup que j'étais enroulée dans un tapis tellement doux que je l'avais tout d'abord pris pour une couverture. J'étais allongée sur le sol, au pied d'un lit deux places. Dans une chambre désordonnée. Des vêtements et des objets divers jonchaient le sol, ainsi que des plumes venant sans doute d'oreillers.

Mes yeux se posèrent sur une bouteille de shampoing au bambou qui traînait là, et sans réfléchir plus longtemps, je tendis le bras pour l'attraper, l'ouvrir et la tendre au panda.

"Allez, tète-moi ça. Tu vas kiffer."

L'animal renifla, sceptique, puis émit une sorte de petit aboiement avant de se saisir de la bouteille dans ses pattes et de la porter à son museau pour la boire goulûment. Ca ne pouvait pas lui faire de mal : c'était au bambou. Les pandas en mangeaient.

Puisqu'il me fichait la paix, j'en profitai pour m'extraire du tapis et me relevai. Je ne tenais pas bien sur mes jambes, sans doute à cause de la nuit de folie que j'avais passée avec la grosse bête. Je jetai un vague coup d'oeil au couple qui roupillait sur le lit et fronçai les sourcils : je ne les connaissais pas.

Je pris alors conscience que je ne savais plus qui j'étais non plus. Là, ok, ça commençait à devenir flippant.

Je fis quelques pas, sentant une lourdeur battre contre mon cou à chacun de mes pas. Baissant les yeux, je découvris que je portai une sorte de gros rubis taillé en forme de coeur, le genre de bijou ringard et moche. Je ne savais peut-être pas qui j'étais, mais je SAVAIS au plus profond de moi que jamais je n'aurais mis ça de mon plein gré. Je grimaçai et remarquai alors que j'étais habillée d'une simple culotte et d'un tee-shirt trop large sur lequel je louchai. Je laissai échapper un couinement : là, je commençai à paniquer. Parce que le tee-shirt était estampillé "Tokio Hotel" et que ce n'était pas envisageable. Ca existait encore, ce groupe ? J'avais même la tronche du chanteur en plein sur la poitrine, celui qui ressemblait au héros de Dragon Ball Z.

Non mais le cauchemar...! Je n'avais pas sourcillé en voyant le panda, il ne me faisait pas peur. Je me sentais bien en sa présence. Je n'avais rien dit concernant le collier en forme de coeur, même si ça m'avait coûté, mais là... c'était beaucoup trop.

"Comment tu as pu me laisser porter ça ?
" dis-je en pivotant vers le panda, toujours occupé à boire le shampoing, assis sur son arrière train comme un bébé.

Je me décidai d'approcher les deux marmottes dans le lit. Elles n'étaient pas très habillées non plus, à en deviner les reliefs sous le drap. On avait fait un truc à trois ? Enfin, à quatre vu qu'il y avait le panda. Ce qui m'angoissait le plus dans cette histoire, c'était le côté Tokio Hotel.

J'étais sur le point de les réveiller quand je vis l'un des deux remuer. J'espérais qu'ils allaient pouvoir me renseigner sur qui j'étais et ce que je fabriquais ici. Je ne reconnaissais rien. Pas même la ville que je devinais à travers le rideau transparent de la large fenêtre.
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Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


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________________________________________ 2017-02-08, 15:18



« Toi, tu seras mon quatre heure. »
« On pari ? »




    Ca faisait longtemps, très longtemps même, que je ne m'étais plus réveillé avec une gueule de bois de cette ampleur. J'avais aucune idée de où j'étais, ce que je faisais là et... bon sang! J'en avais même oublié mon nom. Je savais que ça finirait par revenir, car ça revenait toujours, mais là sur le coup, je me serai bien passé de ce mal de crâne pas possible et de cette douleur au niveau de mon oeil gauche.

    J'avais bougé légèrement, sentant sous les doigts de ma main gauche une texture douce et soyeuse. On aurait dit les draps les plus agréables qui puissent être, à la différence que ce n'était pas des draps, car je sentais désormais de la peau. Mes doigts effleurèrent le ventre de la personne qui était allongée à côté de moi, et j'avais délicatement relevé la tête pour la tourner sur le côté.

    Un sourire s'était dessiné sur mon visage. Elle était plutôt jolie. Je ne me souvenais plus de qui elle était et ce qu'elle faisait là, mais elle devait être la responsable de cette beuverie. En tout cas, une fois encore, j'avais fait le bon choix. Elle portait une sorte de kimono qui devait être en soie. D'où la texture que j'avais sentis auparavant. Je m'étais laissé aller à effleurer une dernière fois sa peau, avant de retirer ma main pour me la passer sur le visage.

    « Aïeee... » laissais-je échapper en touchant le haut de mon oeil gauche. Ce n'était pas qu'une douleur au crâne.

    Je devais avoir autre chose de physique et bien visible. J'avais aucun souvenir d'une dispute ou d'avoir pris des coups, mais je mettrai ma main au feu à parier que c'était un oeil au beurre noir. En retirant le drap de sur moi, j'avais légèrement ouvert les yeux, me faisant aveugler par la clarté de la pièce. Puis, petit à petit je vis ce qui nous entourait et c'était un sacré bordel.

    « Salut. » dis-je à la jeune femme qui m'observait, tandis que je vis un peu plus loin ce qui ressemblait à une peluche géante en forme de panda.

    Une peluche géante qui avait bougée et qui sirotait une bouteille de... shampoing ? J'avais ouvert grand les yeux, puis je les avais refermés, me passant les mains dessus, avant de regarder à nouveau vers la femme rousse juste en face de moi. Puis, mon regard se posa sur la fille en kimono dans le lit à mes côtés.

    « Wouah. Ok. »

    Deux filles la même soirée et un ours ? Ou plutôt un panda vue ses couleurs. J'avais fait fort. En tout cas, ça méritait bien des explications et la grande semblait savoir de quoi il était question.

    « On s'est marié ou quelque chose de ce genre ? » demandais-je.

    « J'ai une tête à me marier ? »

    En baissant les yeux sur ses grandes jambes et en remarquant qu'elle ne portait qu'une culotte et un t-shirt bien trop large pour elle, j'avais bien envie de lui sortir quelque chose.

    « Non. A première vue, t'es plus la fille d'une soirée bien arrosée. » dis-je sans sourire. « Sympa, le t-shirt. » ajoutai-je en souriant cette fois-ci.

    La jeune femme prit un coussin qui se trouvait au bord du lit.

    « Je peux t'emprunter ça ? » me demanda t'elle.

    Et avant même que j’eus le temps de répondre, elle se précipita sur moi pour le plaquer contre mon visage, ce qui me fit hurler de douleur à cause de mon oeil. Mais fort heureusement, le coussin atténuait le bruit. En tout cas, par réflexe ou je ne sais quoi, je l'avais repoussée si violemment qu'elle avait valsé en arrière. J'entendis un boom, illustrant la chute qu'elle devait avoir faite, suivie d'un juron à mon encontre. J'avais besoin d'eau. D'une bonne eau froide à passer sur le visage, voir quelques glaçons et une compresse peut-être.

    Je m'étais levé, m'appuyant du mieux que je pouvais sur mes deux jambes et j'avais remarqué que j'étais torse nu, avec une inscription sur le torse, un petit coeur autour du nombril et... bon sang! C'était quoi ça ? J'avais levé les yeux vers le grand miroir qui se tenait là. Ok, j'avais bel et bien un oeil au beurre noir. Et au dessus de mon pantalon, sur mon torse, j'avais pu lire : "REVEROF ANAN & EHCIBIB". Soit c'était du latin, soit c'était écrit à l'envers. La femme rousse m'observa en penchant la tête sur le côté.

    « Bibiche & Nana Forever. Et y'a même le coeur. » dit-elle en pouffant.

    Elle se moquait ouvertement de moi.

    « Si ça se trouve, tu n'as vraiment pas de bol et c'est indélébile. »

    J'avais passé mes mains dans les poches de mon pantalon, afin d'y chercher une pièce ou quelque chose de ce genre. J'y avais trouvé un billet d'un dollars que j'avais tendu à la jeune femme.

    « Tiens, t'as fait ta soirée, tu peux partir maintenant. »

    Elle me gavait. Mais j'avais quand même souris en lui disant ça. Elle avait pris le billet d'un dollars machinalement. Puis, elle avait soulevée le bas de son t-shirt pour le glisser dans son slip. Il n'était plus question de continuer de m'adresser à elle. J'avais fait le tour du lit et j'étais venu auprès de la jeune femme qui y était allongée. Puis, en posant délicatement une main sur son épaule, je l'avais légèrement secouée.

    « Nana ? » murmurai-je en me demandant si c'était son nom ou son surnom.

    Je l'avais engagée elle aussi ? En tout cas, elle avait eu le droit au lit et au kimono. Pas comme l'autre. Du coup, elle méritait un peu plus de douceur.




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Anna D'Arendelle
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Anna D'Arendelle

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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2017-02-08, 19:38





Tokyo Sans Sushi

Désolée de casser ton délire mais t'es pas mon genre machin

J'avais la tête comme un compteur gaz, et l'étrange impression d'avoir un marteau piqueur à l'intérieur de mon crâne. En résumé : j'étais dans le coltar avec l'impression d'avoir prit une immense cuite la vieille et je n'avais qu'une envie me rouler en boule et attendre que ça passe. C'était pas normal, je sais pas pourquoi j'avais cette sensation mais en tout cas je l'avais. J'entendis vaguement au milieu de tout ce brouillard une voix, plutôt proche de moi. C'est sans doute ce qui me poussa à ouvrir les yeux. Enfin "ouvrir" c'était un bien grand mot. Je papillonnais mes paupières, littéralement aveuglé par la lumière et fronçais les sourcils, tout en grimaçant. Courage ma fille tu peux le faire. J'essayais, une fois, deux fois, trois fois et ce fût la bonne. Je réussis à ouvrir les yeux sans être totalement rendu aveugle. Maintenant il fallait réussir à savoir :

1 Où je me trouvais
2 A qui appartenait l'espèce de vague silhouette floue qui se tenait droit devant moi
3 Qu'est qu'il s'était passé

Et en fait, je crois que la trois mériterait d'être à la place de la un. Quoi qu'il en soit, après avoir cligné des yeux plusieurs fois, tentant tant bien que mal d'oublier la sensation d'être passé sous un rouleau compresseur -comme si c'était possible- je pu constater que l'espèce de vague silhouette floue qui se tenait devant moi était en fait un mec. Génial. Formidable. Si j'avais pas autant mal au crâne j'aurais prit mes jambes à mon cou dare dare. Bon surtout, ne pas paniquer. Voilà, on inspire on expire on reste zen...Sauf que j'avais pas envie d'être zen ! Et donc ma première réaction ce fût de balancer mon pied dans la figure du type. J'y pouvais rien, il était trop prêt, et je préférais d'office imposer une distance entre nous. Et tant pis s'il avait mal. En toute franchise, ménager les susceptibilité de chacun c'était juste le dernier truc à faire sur ma liste de priorité

- T'es qui ? Demandais-je sur la défensive

Wouaow ça c'était une question de dingue bravo championne. Sur toute les informations à pourvoir j'avais choisis la plus nulle. J'arrivais pas à aligner deux pensées cohérentes. J'avais aucune idée de ce qu'il s'était passé, ni de pourquoi je m'étais réveillé avec machin à côté. Et le premier truc que je demandais c'était son nom. D'ailleurs parlant de nom. Je m’appelais comment moi déjà ? J'avais même aucune idée de qui j'étais ! Alors là vraiment c'était le pompom.

- Non écoute, tu sais quoi
repris-je brusquement oublie ma question. Je veux pas savoir qui t'es.

J'allais continuer à l’appeler "machin". Voilà, ça serait très bien "machin". On était pas pote ni rien, on se connaissait pas et je voulais pas savoir comment il s’appelait. Je voulais juste savoir ce que je fichais dans cette chambre, avec machin, pince à linge rousse et...Et un panda ouais...Un panda. Si je me sentais pas aussi mal, je crois que j'aurais volontiers était blasée. Sauf que j'avais pas la force mental nécessaire pour. Me relevant avec difficulté, je constatais que je portais un kimono en soie sur moi. Boon, j'étais pas sans rien c'était déjà une bonne nouvelle non ?

Passant une main, dans ma tignasse rousse, je pu me rendre compte que mes cheveux étaient attachés en couettes. Des couettes sérieux ? Et pourquoi pas en deux tresses tant qu'ils y étaient ? D'ailleurs. Franchement, est-ce que c'était le moment de me soucier de ce genre de détail capillaire ? Encore une fois, j'avais un sens des priorités de dingue. Tournant le dos à "machin" -c'est pas qu'il me déconcentrait mais un peu- je posais mes deux mains sur mes tempes, pour tenter de réfléchir un minimum. Sauf que il y avait rien à faire, je n'arrivais pas à avoir ne serait-ce que le plus petit fragment de mémoire et c'était clairement tout sauf chouette.

Sentant quelque chose dans la poche du pantalon de kimono, je me décidais à y glisser ma main dans l'espoir d'y trouver des papiers d'identités ou n'importe quoi d'autres permettant de m'éclairer un peu. A la place, j'y découvrais un téléphone tactile. Marque Samsung et dernier modèle sortie sur le marché. Peut-être que je pourrais en apprendre plus. Décidant de l'allumer je tombais sur l'écran de verrouillage...Et j'avais pas la moindre foutue idée de la combinaison ! En résumé, quand bien même le téléphone eu été à moi. Il n'était d'absolument d'aucune utilité sans combinaison. Formi-dable.

Tentant de trouver un minimum d'équilibre je me levais et me stabilisait sur mes deux jambes avant d'esquisser une moue dégoutée et de shooter dans des fringues sales qui trainaient au bas du lit. J'avais pas spécialement envie de faire amie/amie avec les deux autres. J'avais qu'une envie c'était de carapater au plus vite. Quitte à avoir l'air encore plus paumée que je ne devais déjà l'être. Mais bon, ça ce n'est qu'un détail pas hyper important après tout.

Je me retournais après avoir entendue un drôle de bruit. Le panda venait de finir sa bouteille de shampoing qu'il avait maintenant laissé tomber parterre. Jusqu'ici, à prori pas de lézard, sauf que notre colocataire poilu se mit à faire des rots bizarre, en fait il avait plutôt l'air d'avoir du mal à respirer maintenant que j'y pensais :

- Heuuu, quelqu'un connait un bon véto ?
Demandais-je

C'est pas que paniquais et que je commençais à perdre mes moyens mais ouais si un peu quand même...




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________________________________________ 2017-02-09, 19:03

TOKYO SANS SUSHIS

- DES JUMEAUX AMNESIQUES — ET... PLEINS D'AMNESIQUES -

Il a une banane sur son casque ! Il rigole pas !

Il faisait un rêve... Si intense, si magnifique. Il avait à peine conscience que c'était un rêve, que tout ceci n'était pas réel, mais il était dans une réalité si magnifique et si profonde, qu'il était venu à se demander si ce n'était pas sa réalité. Si cela représentait sa vie, représentait son passé, qui lui paraissait si flou.
Les cheveux dans le vent, chevaucher cette girafe volante dans les nuages roses de ce ciel jaune était euphorique. Le rouquin hurlait aux étoiles sa joie, l'instant était parfait.
Mais il ne dura pas.
N'ayant pas calculé la hauteur d'un nuage trop bas, il avança toujours sur sa girafe, lorsque cette malheureuse dernière finit par percuter ledit nuage de plein fouet. Le choc décapita d'un coup sec la tête de l'animal pour s'enfoncer dans le pare-brise d'une voiture de lutins.


*********************

Le choc des images avait provoqué un sursaut qui l'avait prit dans ton son corps. Dans le mouvement, sa tête s'enfonça dans cet oreiller si étrange et peu confortable, oreiller qui eut le réflexe de lui répondre par un énorme bruit de notes mélangées toutes ensemble dans une vacarme court mais surprenant... pour un oreiller.

NE MANGEZ PAS LA TETE DE LA GIRAFE ! Hurla le jeune homme en se relevant soudainement, avec peur, à cause du bruit qui acheva de le surprendre.

Le réveil fut... vraiment, mais vraiment désagréable. La vision, floue, mit du temps à revenir, tandis qu'un orchestre de lutins mangeurs de girafe retentissait dans son crâne, lui provoquant la pire migraine de sa vie. Etait-ce la première migraine qu'il avait dans sa vie ? Cette sensation horrible lui semblait nouvelle, mais il ne saurait dire, il ne se souvenait pas vraiment.
Il finit par se rendre compte qu'il était assis, ce qui n'est pas habituel au réveil, et que sa tête était non pas posée sur un oreiller mais sur un piano, dont les touches avaient marqué le visage du rouquin, qui avait vachement mal aux cervicales, au passage.
Il observa de plus près les touches du piano, et finit par réunir assez d'esprit pour lire que sur chacune d'entre elles était inscrits en marqueurs de couleurs qui traînaient à présent par terre. En réalité, tout le piano était recouvert de graffitis en tout genre, et il aurait pu le parier : il aurait été très surprenant que le piano avait été trouvé comme ça au début.

T - W - E - E - D - S - B - R - O

T-Weeds Bro ? Je fume ? Ca avait l'air de le surprendre, mais il n'en était pas vraiment sur. L'idée lui semblait vraiment horrible : fumer sembler être l'un des actes les plus répugnants du monde. Et pourtant, aucun souvenir ne lui revenait, pour lui confirmer s'il fumait ou non. Elle devait être bonne... Dit-il, au vue de son blackout total et de son mal de tête faramineux.

Et d'ailleurs... il réfléchissaient davantage et rien ne lui revint. Ni son nom, ni sa vie, ni comment était-il arrivé ici, ni où était "ici". Il avait du passer une nuit d'enfer pour arriver dans cet état qui lui semblait inhabituel. Il n'était pas aussi lent d'habitude, enfin, tout du moins, il le supposait. Et c'était la première fois qu'il connaissait ce genre de réveil.

Il tourna un peu la tête pour identifier l'endroit, et vit quelque chose d'à la fois génial et catastrophique. Il était dans le salon d'une suite excessivement luxueuse, avec un écran plasma incroyablement large accroché à un mur. Il lui semblait être le seul présent. Et la salle était... saccagée. Les meubles, les décos, les cadres, bouteilles, objets en tout genre dont il se demandait la provenance, et même parfois, l'utilité, ne réussissant pas à les déterminer, tout était sans dessus-dessous, renversé par terre, dans tous les sens, c'était un bordel inimaginable.

Il regarda sa tenue : il n'avait qu'un tee-shirt de pyjama blanc, avec des coeurs et le visage de la Princesse Peach du jeu vidéo Mario en train d'embrasser celui qui regarde. Quand à ces jambes, il pouvait sentir une chaussure à son pied droit (pas le gauche) et surtout : pas de pantalon, juste un caleçon rose.

Mais qu'est-ce qui s'est passé bon sang !?

Il finit par se décider à se lever pour tenter de mieux comprendre, mais lorsqu'il se leva, il chuta au sol, près du piano. Non pas à cause de la gueule de bois ou de la fatigue, mais parce qu'il avait senti un poids sur ses pieds. Il avait fini par comprendre que sa chaussure droite avait les lacets noués avec la chaussure gauche qui se trouvait... sur le pied d'un homme, allongé là.

AAAH ! Avait-il hurlé en tentant de reculer (sans succès), devant le corps inattendu, allongé près du piano, roux, comme lui, et un visage qui lui disait quelque chose.

Haut-De-Pyjama-Peach remarqua plusieurs choses sur son cadavre de chambre, en plus de son visage familier :
D'abord, il était torse nu, les jambes vêtues du bas de pyjama qui lui manquait. Le bas de pyjamas était fleuri, bien trop fleuri.
Bas-De-Pyjama-Fleuri avait également des baguettes chinoises (au Japon !) proooofondément enfoncées dans les narines.

HE LE ROUX REVEILLE TOI !
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Sebastian Dust
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Sebastian Dust

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tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] 03

From Gold to Grave
Who's making the Sandman dream ?


tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] 5QZD


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tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] _



________________________________________ 2017-02-10, 19:03






Tokyo Sans Sushis

« Allô Houston ? On a un problème ! »


Boum. Boum. Boum. Boum…

Ça ressemblait à… Un chameau qui marche dans le sable. Un chameau très lourd, avec son touareg et toute la compagnie de chamelle qui l’accompagne tellement le bruit était sourd. Etouffé. Presque mat et tamisé s’il n’était pas accompagné de coups de marteaux à chaque fois. Si la boîte crânienne de Sebastian avait pu être une enclume, nul doute qu’ils étaient en train de forger leurs sabres à même les os pour que ça fasse une sensation pareille. Il grimaça dans une mimique douloureuse, essayant de bouger les yeux avant de se rendre compte que ce simple geste lui coûtait encore plus que de ne pas bouger. Ne rien faire, en voilà une bonne idée. Très bonne ! Peut-être qu’il pouvait attendre que ça passe et aviser en fonction ? Oui, faisons ça. Essayer de se rendormir au moins une heure ou deux malgré le boucan qui semblait régner tout autour. Attendez, tout autour ?

Le gardien ouvrit brusquement les yeux, tombant nez à nez avec un plafond tout ce qu’il y avait de plus banal. Papillonnant du regard quelques instants, il sentit une petite démangeaison sur son flanc et tenta de la gratter ; ça aurait été plus facile s’il n’avait pas cette couverture très serrée autour de lui… Relevant le menton, la douleur pointa son nez à nouveau et traversa son crâne d’une oreille à l’autre pour le gronder d’avoir tenté ça ! Il poussa un gémissement plaintif, bougeant des épaules pour tenter de se dégager en se rendant compte qu’il était vraiment coincé. Se dandinant sur lui-même, il sentit une surface dure dans son dos et tenta au moins de se redresser. Mauvaise idée, en se tournant sur le côté Sab perdit l’équilibre précaire dont il était pourvu et…

… Se ramassa lamentablement sur les carreaux, un mètre et demi plus bas. Aï-euh.

Quelques secondes passèrent, le temps que sa pommette ne cesse de lui lancer, et il parvint enfin à rouler sur le côté pour se redresser. Ouh, le monde tanguait ! Les chameaux s’en étaient-ils allés par delà les mers via un ferry ? Il eut un haut le cœur, serrant les dents en attendant qu’il ne passe lui aussi. Ses yeux rencontrèrent le bar en bois sombre et laqué sur lequel il s’était visiblement endormi, se demandant alors comment il avait put atterrir sur un endroit comme celui-ci. Rien ne lui était familier alors qu’il découvrait la cuisine où il se trouvait, soigneuse et très proprement rangée au premier coup d’œil. Une cuisine ? Mais où ? Et puis, pourquoi est-ce qu’il était coincé dans un tissu qui…

Baissant le regard, Sebastian découvrit avec surprise qu’il n’était pas contorsionné dans un plaid mais dans ce qui ressemblait à… Une camisole de force. Ça aurait pu être tout à fait banal – ou pas – si elle n’était pas recouverte de paillettes dorées et de gommettes en forme d’étoiles, de lunes, de soleil ou encore… de cœurs. Est-ce qu’il s’était amusée avec une troupe de maternelles ? Ou bien avec des scouts un peu trop malicieux ? Des paillettes voletaient un peu partout autour de lui et l’une d’elle vint lui chatouiller les narines, le poussant à éternuer et à faire tanguer son équilibre précaire. Il renifla, se décomposant de plus en plus au fil de ses découvertes.

Un tube de superglu traînait à côté d’un évier impeccable, à côté de plusieurs pochoirs et de feutres à moitié refermés. Se penchant au-dessus des petits carrés colorés jetés à côté, il lu l’un des intitulés : « Je ne serais PAS ton père ! » … Qu’est-ce que c’était que ça, exactement ?! Un autre petit carré, rose celui-là, possédait un étrange LOGO à côté de « I … Tokyo » … Il déglutit en finissant par comprendre peu à peu de quoi il s’agissait. Et ce fut l’un d’entre eux, déchiré, qui lui confirma bel et bien la chose. Son visage devint livide alors qu’il reculait d’un pas pour se cogner au comptoir, ne sachant pas exactement pourquoi cela le choquait mais… Mieux valait ne pas le savoir ! Une petite voix lui soufflait qu’il n’était absolument pas coutumier de ces objets en plastique ! Peut-être étaient-ils à quelqu’un d’autre ? Le propriétaire de cette cuisine ? Oh… Etait-il entré chez quelqu’un sans sa permission ?!

Son pied buta contre un objet sur le sol : un feutre rose. Sans doute le même qui avait servi à écrire en haut de sa camisole : Doudou de Hope avec une grosse flèche en direction de sa tête. Qui était Hope ? Et est-ce que doudou était son prénom ? Ca semblait être très difficile à porter. Ou alors c’était un nom de scène ? Celui d’une strip-teaseuse ou d’un… Gigolo ? Il coula un regard noir aux préservatifs étalés sur le plan de travail, déglutissant en espérant de tout cœur qu’il n’était pas ce genre de personne. Ca ne lui ressemblait pas ! Enfin, à ce qu’il se rappelait. C’est à dire, rien.

Même du coussin éventré à quelques pas, dont des plumes blanches s’étaient accrochées au tissu rêche de sa camisole sans qu’aucune raison ne lui vienne en évidence. D’accord, il avait non seulement dormi sur un bar mais en plus, il avait abîmé des affaires ! Et perdu les siennes, puisque ses jambes nues n’étaient équipées que de chaussettes blanches et hautes avec un… boxer noir, un peu trop serré. D’accord mais pas d’accord. Les gambettes à l’air, ça ne pouvait pas être lui ! Qui lui avait ainsi volé son pantalon ? Peut-être parviendrait-il à le trouver avant que le propriétaire des lieux ne revienne ? il le fallait. Il le faudrait ! Tout comme il faudrait se défaire de ce tissu très serré avant qu’il n’étouffe dessous ! En plus, il sentait comme quelque chose de métallique autour de ses poignets, à la fois dur et duveteux, et ça ne le rassurait pas des masses.

Passant sa langue sur sa lèvre coupée lors de sa chute, Sab tourna la tête en entendant du bruit : un raton laveur venait d’apparaitre à l’entrée de la pièce ! Il trottinait sur trois pattes, tenant dans la dernière ce qui ressemblait à une tortue – ou alors le gardien était vraiment très mal réveillé… - et traversa la pièce pour contourner le bar. Nez à nez avec Sebastian, l’animal s’arrêta sur son train arrière, le fixa, avant de reprendre sa route en passant à côté de lui. Le raton-laveur ne semblait pas le moins du monde gêné par sa présence, tandis qu’il grimpait au niveau de l’évier pour déposer la tortue à l’intérieur. Qu’est-ce qu’il faisait ? Il voulait se préparer une salade de fruits de mers ? A cette idée, il secoua vivement la tête sous l’horreur de la chose.

La bestiole leva le nez vers le robinet éteint, attendant. Fixant sans bouger. La tortue, sur le dos, agita faiblement ses pattes pour essayer de se remettre droite mais sans succès face aux parois très lisses du lavabo. Sab eu de la peine pour elle, s’approchant alors de l’évier à son tour pour la voir de plus près. Dommage que ses mains soient prises, sinon il l’aurait aidé ! Elle avait l’air un peu mal en point, toute sèche. Ou alors est-ce que toutes les tortues étaient comme ça ? Le raton-laveur se redressa sur ses pattes arrières pour secouer le robinet avec ses petites mains, comme s’il attendait que de l’eau n’en coule d’elle-même.

Oh, mais ça, le gardien savait faire !

« Je… Ne parle pas rongeur. Je crois... » C’était sa voix, ça ? Ce truc hyper rauque et guttural, à peine audible, comme s’il ne l’avait strictement jamais utilisée ?! Ou alors il avait vraiment forcé sur la boisson ou quelque chose du genre… « Mais il faut tourner le robinet pour que l’eau n’en coule. »

Il haussa les épaules pour montrer son état sous le regard courroucé du mammifère, lui adressant un petit sourire encourageant mais triste. Alors qu’il ouvrait la bouche pour lui expliquer les deux manettes, un bruit sourd résonna du fin fond de la vasque ! Leurs deux regards se baissèrent en même temps en direction du… broyeur qui venait de se mettre en route ! Mais qui avait un truc pareil de nos jours ?! Le raton-Laveur se pencha, ses mains au bord de l’évier, comme s’il s’apprêtait à assister à la scène. Non mais, il n’alalit rien faire ?! Vraiment ?!

Sab eu un regard affolé, passant de l’un à l’autre sans trop savoir quoi faire dans son état. La tortue, comme alertée par le bruit des pales coupantes, se mit à s’agiter nerveusement. Elle battit des pattes en l’air, parvenant à tout sauf à se remettre correctement. Pire, elle se mit à tourner sur elle-même lorsqu’un coup de griffes un peu trop fort la propulsa loin de la paroi ! Affolée, autant que son spectateur, ses petits yeux vides se mirent à regarder le plafond comme si elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Ca tombait bien, elle n’était pas la seule ! Mais plutôt que de la voir finir réellement en salade, il fallait bien tenter quelque chose. N’importe quoi !

Et comme le raton-laveur ne faisait rien d’autres que regarder, Sebastian plongea la tête à l’intérieur de l’évier et mordit dans l’une des pattes de la tortue. Il du s’y reprendre à deux fois avant de sentir quelque chose dans sa bouche et de se relever d’un coup sec. La tortue vola à travers la cuisine sans un seul bruit, allant percuter le bar avant de retomber… Sur ses pattes, sur le plan de travail. Elle cligna des paupières, aussi interdite que le gardien qui sentait un goût atroce sur sa langue ! Le rongeur s’était redressé et grimpa sans ménagement sur l’épaule de l’humain pour voir le résultat d’un tel vol plané héroïque ! Avisant de la situation, il tourna la tête vers le visage de Sab et... Leva son pouce en l'air.

« ... De rien ? » Fit-il, incrédule.

Le Raton-Laveur hocha la tête avant de bondir sur le plan de travail à son tour, attrapant la tortue pour... La retourner et se mettre à taper sur le bois avec sa carapace O_o D'accord, en fait, il voulait vraiment la tuer, c'était ça ?!


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tokyo - Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe] _



________________________________________ 2017-02-11, 18:09

Tokyo Sans Sushis
Qu'on me donne un primate sans cravate, un Zorro sans rien sur le dos.

Ouvrant les yeux elle fut tout de suite aveuglée par une lumière blanche, elle espérait sincèrement que ce n'était pas la lumière au bout du tunnel, elle avait aucune envie de voir la tronche de Saint Pierre l’accueillant au porte du paradis."Ow...."Ok ouvrir les yeux avait été une mauvais idée, on ferme les yeux et on recommence, elle tenta de compter jusqu'à trois malgré le faite qu'elle avait l'impression que son cerveau était passé au batteur en mode turbo, cette vision d'horreur la fit grimacer et lui donna une forte envie de vomir.Elle se redressa rapidement, deuxième mauvaise idée de la journée vue qu'elle se retrouva à se débattre avec le truc qui lui servait de couverture tandis que la pièce se mit à tanguer comme si elle était sur un bateau.

"Mais casse toi putain."Ronchonna-t-elle en poussant ce qui semblait être un rideau de douche, c'était-elle endormie dans la salle de bain après avoir bu un magasin d'alcool entier ? En regardant autour d'elle, sa conclusion fut plus que positive. Elle était allonger dans une baignoire dans une salle de bain plutôt luxueuse à en juger par la décoration qui lui criait "REGARDER JE SUIS RICHE MAIS J’AI DES GOUTS DE MERDE", en tout les cas l'apocalypse ou Taz le diable de Tasmanie devait être passer par la car tout était dans un désordre monstre, le contenue de plusieurs crème et d'un dentifrice avait été écrasé au sol, les brosses à dent était éparpillé un peu partout et une serviette était accrocher à la lampe du plafond.

Une fois son observation de la salle de bains terminée elle se concentra enfin sur elle même, elle remarqua qu'une sensation froide et mouillé venait tout droit de ses fesses et de ses jambes, putain elle avait quand même pas pisser sur elle ? En baissant les yeux pour vérifier, elle fut soulagé de voir que c'était simplement le contenue d'un petit aquarium qui s'était déversé sur elle, enfin soulager était un bien grand mots, parce que l'eau du poisson qui chiait dedans c'était tout aussi dégueulasse. Il y avait plein de petits cailloux de plusieurs couleurs sur elle et dans l'aquarium et un mini palmier solitaire, c'est à ce moment la qu'elle remarqua qu'aucun poisson ne sautait à cause du manque d'eau, ses yeux s'agrandirent d'horreur avant qu'elle ne se lève pour regarder autour d'elle, elle toucha même ses cheveux, mais elle ne trouva rien, puis ses yeux suivirent le peu d'eau qui avait couler en direction du trou de la baignoire où l'eau généralement s'évacuer.

"RIP Nemo..."

Elle poussa un soupire avant de remarquer qu'elle portait des escarpins à talon aiguilles et des collants résilles noir, elle remonta les yeux sur le haut de son corps, au lieu de porter une tenue normal, elle portait à la place une robe de Geisha courte donc sexy de couleur bleu et noir, avait-elle participé à une soirée déguisée ? Cela expliquerait sa gueule de bois mais pas pourquoi elle ne se souvenait ni de son nom, ni comment elle avait finit ici. Elle fut sortie de ses pensées par du mouvement venant de la porte, avant qu'elle ne puisse réagir, une tête de raton laveur apparue dans son champ de vision, elle lâcha un petit cris strident qui montrait qu'elle avait été plus surprise qu'autre chose.

"Tu fou quoi la toi ?"Le raton laveur se contenta de la fixer de ses petit yeux noir avant d'attraper le mini palmier et de détaler en direction de la sortie.Elle quitta enfin sa baignoire pour suivre le raton laveur le plus rapidement possible, une fois ou deux elle faillit se ramasser la tronche au sol, marcher avec des talons aiguilles alors que la pièce tournait était bel et bien sa troisième idée à la con.Par chance le raton laveur c'était arrêter dans la cuisine pour aller déposer le mini palmier sur le ventre d'une tortue à l'envers qui se trouvait sur le plan de travail, la tortue s'agitait désespérément tandis que le raton laveur semblait fier de sa connerie vue comment il la fixait du regard comme s'il s'attendait à recevoir un tonnerre d'applaudissement pour sa prouesse.

"T'es taré mon gars."Ce n'était surement pas ce que le raton laveur attendais comme réponse, mais tant pis, les psychopathe même animalier ne méritait aucun compliments. Elle sentit le regard de quelqu'un sur sa personne alors elle jeta un coup d'oeil sur le côté, ses yeux gris se posant sur l'homme plutôt mignon au cheveux roux qui se trouvait aussi dans la cuisine qui venait de rapidement bouger derrière le bar surement pour cacher quelques chose, mais elle n'eu pas le temps de voir quoi. En tout les cas il avait les joue légèrement rosie, comme s'il avait honte ou peut-être parce qu'il venait de remarquer la tenue qu'elle portait, elle baissa les yeux pour remarquer que lui il portait une camisole et en y regardant de plus près elle vis des gommettes coller dessus, elle savait pas si elle devait rire ou simplement pleurer.

"Mon grand tu porte une camisole avec des gommettes, je sais pas lequel d'entre nous devrait être le plus gênée"Dit-elle de son air le plus blasée, c'est vrai quoi ! Entre la tenue de geisha sexy et la camisole à décoration pour enfant, ce n'était pas elle qui remportait la palme de la tenue étrange.

L'homme se contenta de baisser les yeux avant de dire avec une toute petite voix."...Pouvez m'aider ?"

Pour toute réponse elle hocha la tête positivement avant de marcher en direction du bar, passant de l'autre côté pour le rejoindre, ses yeux se baissant lentement sur le reste de sa tenue: un caleçon noir et des chaussettes blanche."Sympa la tenue."Taquina-t-elle avant de passer derrière lui pour défaire la camisole qui lui servait de haut, elle leva les yeux pour le voir rougir de plus belle, son sourire s'élargit. "Aucune idée."Elle l'observa secouer la tête, puis peut à peu son teint devint livide."...vous êtes la propriétaire ?"Question qui aurait pu être intelligente si elle n'avait pas été amnésique, en tout les cas elle espérait que non, elle regarda autour d'eux avant de secouer la tête.

"Je pense pas...je veux dire, je me souviens de rien, alors je suis pas sur que cela m'appartient ou alors j'ai des goûts vachement pourrie."La camisole finit par être retiré puis jeter au sol."Et voila !"Elle bougea pour se placer devant lui à présent, mais pas trop prêt pour ne pas lui faire peur."On devrait trouver la chambre pour te trouver un truc à mettre."Elle jeta un coup d’œil en direction de la tortue et du raton laveur qui attendait toujours son compliment."Et sauver la tortue."

"Merci."Il semblait avoir du mal à parler, était-il encore gênée ? Ou peut être avait-il mal à la gorge ? Peu importe, l'homme hocha la tête a sa proposition avant de tendre les bras pour attraper la tortue et l'éloigner du raton laveur. Il lui fallut plusieurs secondes avant qu'elle ne vois les menottes en fourrure attacher au poignets de l'homme, elle se retint de rigoler avant qu'elle ne lui expose son nouveau plan."Ok nouveau plan, on sauve la tortue, on te trouve des vêtements et après on cherchera la clef."Elle se demandait bien pourquoi elle était si sympa avec un inconnus, mais à bien y réfléchir à cause de son amnésie et du faite qu'ils étaient tout les deux dans la même maison, peut être qu'ils se connaissaient ? Sa lui reviendrait peut être plus tard.

En tout les cas ils décidèrent de prendre la direction d'une des autres pièces, l'homme tenant la tortue entre ses mains, il ne semblait pas rassuré du tout, elle resta silencieuse, espérant qu'il ne la prenne pas pour une psychopathe comme le raton laveur, si elle avait voulue s'en prendre à lui elle aurait utilisé l'un des nombreux ustensile pointue se trouvant dans la cuisine, au lieu de ça elle ouvrit l'une des portes qui se trouvait en face d'elle, une avalanche de chaussure leur tombant dessus."Bordel !"S'exclama-t-elle alors qu'une botte en fourrure lui atterrit sur le crâne avant d'aller s'écraser au sol,elle jeta un coup d’œil en direction de l'homme qui l'accompagnait, il semblait avoir fermer les yeux dès la chute de la première chaussure.

"Après la noyade à cause d'un iceberg, maintenant place à la noyade à cause de chaussures...le propriétaire doit avoir un pète au casque c'est pas possible."


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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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________________________________________ 2017-02-12, 12:11 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« SOS panda en détresse ! »

Nana et Bibiche étaient enfin réveillés mais contrairement à ce que j'avais espéré, ils n'en savaient pas plus que moi sur ce qui était arrivé. Oulah... tout se dessinait comme le lendemain apocalyptique d'une bonne gueule de bois carabinée. J'avais l'impression d'être coutumière de ce genre de nuit de débauche. Tout comme ça m'avait paru naturel de prendre le billet d'un dollar et, n'ayant pas de poche, de le glisser sous l'élastique de mon slip.

Nana avait un téléphone dans sa poche mais étant donné comme elle galérait à déverrouiller l'écran, j'en déduisis qu'elle n'en connaissait pas -ou plus- le code tactile. Génial. Pourquoi je n'étais entourée que de boulets ? Ca ne me plaisait qu'à moitié, cette histoire.

Alors que je m'étais approchée de la fenêtre pour observer le paysage urbain et dynamique d'un oeil intrigué, j'entendis bientôt des drôles de gargouillis dans mon dos. Me retournant, j'écarquillai les yeux sur le panda qui avait terminé la bouteille de shampoing et qui à présent, poussait des grognements rauques de plus en plus faibles.

"Heuuu, quelqu'un connait un bon véto ?"

J'ignorai la question de Nana pour considérer l'animal qui venait de se laisser tomber sur le dos, les pattes en l'air en remuant.

"Il galère là." commentai-je inutilement.

Curieusement, ça me faisait mal de voir cette grosse bête souffrir... par ma faute. Je m'agenouillai à ses côtés et ramassai la bouteille vide de shampoing en me mordant les lèvres. Inutile de préciser aux autres que j'avais eu l'idée stupide de lui faire boire une mixture toxique parfumée au bambou.

"Il a bu le shampoing. S'il ne le rejette pas, à mon avis, il va clamser."

Je laissai tomber la bouteille en plastique pour poser les mains sur mes cuisses, observant attentivement le panda, réfléchissant à la meilleure chose à faire. Je n'étais pas véto ni médecin, ça ne me disait absolument rien. En revanche, j'avais la sensation d'être suffisamment dégourdie pour trouver des solutions dans les moments critiques. J'avais le chic pour agir dans l'urgence. Est-ce que j'étais secouriste ?

"Faut qu'on le mette en PLS !"

PLS ? Je sortais ça d'où ? Le pire, c'est que je savais ce que ça voulait dire. J'expliquai rapidement à mes acolytes d'infortune :

"En position latérale de sécurité ! Bibiche, aide-moi ! T'es musclor, tu peux m'aider à mettre le panda sur le flanc !"

Ce n'était pas une question, mais un ordre. On déconnait plus, là. Hors de question que l'un d'entre nous meurt. On n'était seuls contre le monde entier.

Comme Bibiche avait l'air d'hésiter, je le pinçai à l'arrière du genou pour le faire tomber à quatre pattes. Il était lent du ciboulot, celui-là ! Puis, sans attendre, je donnai toute ma force pour faire pivoter sur le côté le panda qui émettait des râles poussifs. Bibiche m'aidait ou pas ? Soit l'animal était vraiment très lourd, soit l'autre en fichait pas une rame.

A bout de souffle, je me redressai pour observer le panda. Ca n'avait pas l'air d'aller mieux.

"Faut le faire vomir. Genre lavage d'estomac rapide. Qui s'y colle ?"

Je levai les yeux vers Bibiche et Nana. Le premier semblait sceptique et l'autre écoeurée. Non mais c'est pas vrai ! Qui m'avait collée des idiots pareils ?

"Merci la solidarité ! Je vais le faire !"
fis-je en roulant des yeux.

Ca allait être dégueu, mais si ça pouvait sauver mon ami le panda... Pour le coup, il me semblait plus sympa que les deux autres. Comme il avait déjà la gueule ouverte -avec sa super haleine parfumée au bambou shampouiné- je n'eus qu'à agrandir un peu son museau avec mes deux mains, précautionneusement. Comme s'il acceptait son sort, l'animal se laissa faire. J'avais vraiment le feeling, là. En serrant les dents, je plongeai ma main dans sa gorge et appuyai deux doigts tout au fond. C'était chaud, humide et flasque. Oh maman... J'allais vomir, même si ce n'était pas à moi de le faire, en théorie.

Au début, il ne se passa rien, si ce n'est que le panda enroula sa langue autour de ma main en suffoquant. Je n'allais pas l'étouffer en faisant ça, quand même ? Je fus saisie de panique mais subitement, l'animal éructa de façon violente. Aussitôt, je voulus sortir ma main mais... ne fus pas suffisamment rapide.

Une odeur abominable parvint jusqu'à mes narines alors qu'un liquide chaud et acide jaillissait sur mes doigts. J'enlevai ma main malgré tout, laissant tout le loisir à Panda de vomir sur le tapis moelleux. Masquant mon écoeurement, je tapotai son flanc de ma main propre.

"Brave bête."
approuvai-je avant de détourner les yeux.

Puis, je me relevai, titubant légèrement sous le coup de cette expérience perturbante. Je gardai ma main couverte de jus de shampoing et d'autres trucs non identifiés le plus loin possible de mon corps, essayant d'ignorer le goutte à goutte nauséabond qui partait de mes doigts jusqu'au sol.

"Cette histoire... vous n'en parlez à personne. Jamais."
articulai-je à l'adresse de Bibiche et Nana.

J'avais sauvé la vie de Panda mais... je ne me sentais curieusement pas une héroïne pour autant. Ca puait beaucoup trop d'être serviable.

"Mieux vaut évacuer les lieux." dis-je en attrapant le drap sur le lit pour essuyer sommairement ma main. "C'est une zone infestée, ici. Dès que Panda se sentira mieux, emmenez-le ailleurs. Moi, je vais prendre une douche. Y a bien une salle de bains quelque part !"

Hors de question que je reste avec du vomi de panda sur la main. Autant tout décaper au gel douche, de la tête aux pieds. Peut-être que ça me rendrait la mémoire, au passage. J'ouvris la porte de la chambre et entendis un bruit tonitruant. Méfiante, je sortis dans le couloir, remarquant deux personnes à l'autre bout, qui se tenaient au beau milieu d'une mare de chaussures. L'une portait une tenue de style japonais très sexy ; quant à l'autre, il avait un boxer noir, des chaussettes montantes et des menottes en fourrure autour des poignets. J'avais surpris un couple de sado-maso en train de faire un truc chelou dans un placard à chaussures ?

Franchement, je n'avais pas envie de savoir. Je laissai le soin à Bibiche et Nana d'enquêter. Pour l'instant, tout ce que je voulais, c'était me doucher. Je me contentai donc d'adresser un rapide salut de la main aux sado-masos -au cas où je les connaitrais- et trouvai sans grande difficulté la salle de bains, puisque la porte était grande ouverte. La pièce était en désordre, comme la chambre que j'avais quittée. Sans sourciller, je dégageai le rideau de douche et l'aquarium de la baignoire pour l'enjamber, avant de me rappeler que je n'avais pas enlevé mes vêtements.

Vraiment, cette journée allait être très difficile. Je décidai de commencer par me laver le bras, le savonnant consciencieusement. Je passerais à la suite si j'arrivais à coordonner mes pensées.

J'étais où, bon sang ? Et qui étaient tous ces gens ? Bizarrement, celui qui me semblait le plus sympa et rassurant, c'était Panda. Il me manquait déjà. Mieux valait que je me dépêche parce que les autres n'avaient pas l'air de savoir s'en occuper.

"Quelqu'un peut m'amener des fringues ?" m'écriai-je une fois que j'eus abandonnée celles que je portais. "Je vais pas garder le tee-shirt Tokio Hotel, là ! Je préfère encore crever !"

J'espérais que quelqu'un m'ait entendue. Quoi qu'il en soit, je commençai à me doucher après avoir jeté le rideau de douche en travers de la tringle bancale. Il ne manquerait plus que ça me tombe dessus, tiens...!
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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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________________________________________ 2017-02-12, 17:16



« J'ai tiré la première... »
« ...t'es sûre que c'est pas plutôt moi qui ait tiré ? »




    Je n'avais aucune idée d'où me venaient mes réflexes. Mais quand Nana m'avait envoyée son pied dans la figure, j'avais juste eu le temps de passer mes mains devant mon visage pour que son pied atteigne ces dernières et non mon nez. Une chose était sûre : on n'était pas ensemble. Je n'aurai jamais côtoyé une sauvage, aussi sexy qu'elle pouvait être. Ensuite, tout s'était enchaîné à la vitesse de l'éclair et j'avais vue des choses que je n'aurai jamais voulu voir. A dire vrai, si on recevait une plainte du ministère de la santé animale, ou du club des protecteurs de panda, je n'en serai même pas surpris. Cette rousse avait un grain. Peut-être qu'elles étaient soeurs et que... ah oui ok... le fantasme des soeurs. J'avais zappé que c'était quelque chose qui m'intéressait.

    « Fantasme ou pas, je ne peux pas supporte d'en voir plus. » murmurai-je pour moi-même.

    Tout s'était fini quand la grande rousse avait quittée la chambre et que je m'étais retrouvé seul à seul avec la petite rousse. Du haut de mon mètre quatre vingt dix environ, vue ce que j'avais entrevu devant le miroir, la grande rousse semblait plus grande que la petite, mais à une grande tête de moins que moi. J'avais décidé de surnommer les deux, petite et grande ours. Aucune allusion aux constellations ni à cet ours, ou plutôt panda qui m'avait sans doute légèrement inluencé sur le choix des surnoms.

    « Alors là, même pas en rêve. » dis-je à Nana, petite rousse, en voyant que nos regards s'étaient croisés, à peine la grande rousse sortie.

    Je ne comptais pas rester ici, dans cette chambre, seul à seul, à surveiller le panda et à taper la discussion avec une fille qui frappait avant de parler. Non... c'était au-dessus de mes moyens. Au lieu de cela, j'étais allé dans le couloir, et j'y avais trouvé un gars, une fille en tenue vraiment... vraiment... écœurantes.

    « Des soeurs et maintenant 50 Nuances de... » débutais-je en hésitant sur la fin. « ...de tarés. »

    Il n'y avait pas d'autres mots pour qualifier ces deux énergumènes. Et puis, c'était quoi cette façon de s'exciter ? La fille était vraiment attirée par les mecs à grosses chaussettes ? C'était un tue-l'amour. Je ne voulais pas rester à les détailler davantage. La grande rousse avait demandée des vêtements de la salle de bain où elle se trouvait, et si elle espérait en obtenir, elle allait devoir subir un petit interrogatoire. J'étais entré dans la salle de bain les mains vides, fermant la porte derrière moi, ou plutôt la claquant d'un geste vif.

    Une fois devant le rideau de douche mal fixé, je l'avais agrippé d'une main ferme avant de tirer un grand coup dessus. La tringle céda et me tomba dessus, mais j'eus un mouvement de recul, si bien qu'elle tomba par terre, entrer la baignoire et moi. Face à moi se tenait grande rousse, intégralement nue, avec le pommeau de la douche en main qu'elle braqua directement sur mon visage, tandis que je lui lançais le rideau de douche dessus. Mais la pression me le renvoya dans la figure.

    « Putain !! » m'écriai-je avant de revenir vers elle, de grimper dans la baignoire, de lui prendre le pommeau des mains en évitant de me casser la figure et en le fracassant contre le mur.

    L'eau se mit à couler en continu et je la laissai s'écouler dans la baignoire, tandis que j'avais mis le rideau de douche entre la jeune femme et moi, et que je l'avais plaquée contre le mur. Elle tentait de lutter, et constatant qu'elle n'avait pas suffisamment de force pour me résister, elle se mit à brailler.

    « AU VI... !!!! »

    J'eu juste le temps de plaquer une de mes mains sur sa bouche en lui intimant de la fermer.

    « Ecoute moi bien, pin-up ! On va faire les choses comme je le désire. Je vais retirer ma main de sur ta bouche et tu vas répondre correctement et intégralement, à toute mes questions. Et si tu me mens, non seulement je le verrai, mais je te passe la tête dans les chiottes qui se trouvent juste à côté de toi. T'as été au lycée, tu sais ce que c'est. »

    « Hmmmm ! » fit-elle hargneuse, avant que je retire ma main de devant sa bouche. « Alors déjà... c'est pas moi qui me retrouvais la tête dans les toilettes quand j'étais au lycée. Parce que j'étais cool, tu vois ? »

    « Tu t'en souviens ? Comme par hasard... »

    « Non ! Je ne m'en souviens pas. C'est juste que je le sens ! Je... je sens dans mes tripes que je suis une gagnante. Tout comme toi qui doit sentir que... t'es un gros nul. »

    « La seule chose que je sens là, c'est que ta chance t'as quittée au moment même où tu es entrée dans cette chambre d'hôtel. »

    Tout en lui répondant cela, je m'étais légèrement détaché d'elle, me rendant compte qu'en étant dans la baignoire, c'était pas facile de trouver sa place. En tout cas, mon regard s'était dirigé légèrement vers le restant de son corps, juste pour voir... Relevant les yeux, je venais de me chopper une baffe, à laquelle j'avais répondu par un petit sourire.

    « Tu vois... j'ai pas de souvenirs de ce que je fais ici ou de qui j'étais. Mais je suis sûr, à 100%, qu'une baffe aussi légère que ça, c'est qu'une invitation à continuer. »

    « T'es vraiment un gros lourd. Bon tu me laisses maintenant, ou tu veux te doucher avec moi ? »

    Vue son invitation, je l'observai une nouvelle fois, avant de me mordre les lèvres.

    « C'est tentant. Vraiment. Mais... »

    Elle me regarda d'un air outré.

    « C'est pas le moment mec ! » s'écria t'elle.

    « D'où le "mais". Si tu te la fermais un peu et que tu me laissais finir... » ajoutai-je en avançant ma main pour lui faire remonter légèrement son rideau de douche, qui était un peu trop descendu sur sa poitrine.

    Elle m'observa quelques instants, tout comme moi... puis, elle glissa sa main brusquement le long de ma cuisse, à l'intérieur de ma poche avant de pantalon. Je la laissai faire. Elle trifouilla un petit moment, sans me lâcher des yeux, tandis qu'un petit sourire naissait aux coins de mes lèvres.

    « Quand on a aucun souvenir de la veille, la première chose qu'on fait, c'est ses poches. Moi, je n'avais pas de poches. »

    Elle sortit sa main de mon pantalon, brandissant un petit rectangle cartonné. Au lieu de le prendre, ou même d'y prêter attention, j'avais continué ce que je faisais déjà. A savoir : m'approcher d'elle, de plus en plus, coller mes lèvres contre les siennes, et passer une main dans son dos, bien bas. Puis, après avoir accentué aussi bien les mouvements de mes lèvres que celui de ma main, j'avais agrippé d'un geste vif le petit papier cartonné et je m'étais détaché de la jeune femme, afin de descendre de la baignoire.

    « Quand on est face à un inconnu, la première chose qu'on fait, c'est de ne pas lui faire confiance. »

    L'oubliant totalement, j'avais observé le petit bout de papier.

    « Hé le génie ! Sans moi, tu n'aurais même pas pensé à regarder dans tes poches. »

    J'avais laissé échapper un petit sourire en découvrant ce qui était noté sur la chose que je tenais en main. C'était un carton avec des idéogrammes japonais et de l'autre côté, il y avait ce qui ressemblait à une adresse.

    « ANGELS MODELS MANAGEMENT
    5-3, Yaesu 1-Chome
    Chuo-Ku, Tokyo 100-8994 »
    lus-je à voix haute.

    Ca nous disait pas où on était et ce qu'on faisait là, mais ça devait être un endroit où on s'était rendu. Models management, c'était un truc de top models ? Et Tokyo... Ca je l'aurai deviné tout seul. Je me rendis compte que la grande rousse regardait par dessus mon profil, afin de voir ce qui était noté. J'avais légèrement tourné la tête sur le côté, afin de la regarder dans les yeux et quand notre regard s'était croisé, je lui avais dit :

    « Ca descend encore. »

    Soit elle tenait à ce que je la voie nue, soit elle avait encore une fois zappée qu'elle l'était presque. Elle maugréa en tendant le bras pour tenter de chopper son tshirt qui se trouvait au-dessus du lavabo. Je l'avais laissée faire et j'avais quitté la salle de bain. Mais juste avant d'ouvrir la porte, je m'étais tourné vers elle, une dernière fois.

    « T'as peut-être un caractère de chien, mais... tes belles fesses compensent. »

    Puis, j'étais sorti, tout fier de moi.

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________________________________________ 2017-02-13, 17:01





Tokyo Sans Sushi

Désolée de casser ton délire mais t'es pas mon genre machin

Boon, « Machin » et l'autre rousse étaient partis me laissant seule avec le panda. Non pas que ça me gêne franchement, moins je les voyait et mieux je me portais. J'avais pas signé pour être dans « Bienvenue chez les cinglés ». Non merci, sans façon. Tout comme, je n'avais pas spécialement envie de rester à côté de notre coloc poilue. Vu que l'autre rousse avait l'air de gérer, le mieux c'était de la laisser faire avec, et de tenter de voir s'il y avait pas autre chose dans cette suite d'hôtel, permettant de savoir ce qu'il s'était exactement passé hier soir. Non parce que, j'avais pas l'intention de rester plus longtemps comme ça, à rien savoir et entouré de gens qu'avaient pas l'air tout seule dans leur tête. Je ne pouvais me départir de la sensation que tout ceci n'était pas très normal. Par « tout ceci » je voulais dire, moi me retrouvant avec de parfaits inconnus et avec un blackout total.

Manifestement, la grosse boule de poile asiatique s'était remise de son overdose de shampoing au bambou après l'intervention de l'autre rousse. Et en fait il était en train de foncer droit sur moi, alors que je reculais de manière à trouver un moyen de l'esquiver. Sauf que manque de bol, il était plutôt rapide, et décida se sortir sa langue pour me lécher tout le visage:

- Bwaaargh ! M'exclamais-je

C'était dégueulasse. Il y a pas d'autres mots pour le décrire. Ça me donnait encore plus envie de partir qu'avant. J'esquissais une moue franchement dégoûtée. Et le pire c'était que maintenant il se mettait à me renifler ma tête. Toujours grimaçante, j'essayais tant bien que mal de le repousser. J'avais pas spécialement envie d'avoir droit à une autre séance de léchouille sur la figure. Une fois m'avait largement suffit. Pas deux. Le panda, ayant finit sa séance de renfile tête, décida maintenant de me filer des petits coups, sans doute pour m'inciter à bouger. Pesant le pour et le contre pendant environ trente secondes, je me décidais à sortir. De toute façon. J'avais pas envie de rester planter là à rien faire les bras ballant comme une andouille :

- D'accord, on va sortir pas de soucis dis-je

La grosse boule de poile, m’entraîna après divers coups de tête jusque dans le couloir et se mit à renifler le sol. Je savais pas que ces machins là, pouvaient servir de chiens renifleurs. La police, devrait peut-être songer à utiliser des pandas à l'avenir. Qui sait. C'était même peut-être plus utile que les chiens. Non pas que j'ai quelque chose contre les chiens en général hein. J'aimais bien ça même. Mais bref, c'était pas le sujet. De toute façon pandi panda, se dirigeait droit vers ce qui semblait être une sale de bain en poussant un grognement affectueux :

"J'avais demandé des fringues, pas un panda ! Enfin c'pas grave. T'es toujours plus gentil que l'autre taré là..."

Ouais...J'allais les laisser tous les deux hein. Déjà, mon instinct me poussait à rester le moins longtemps possible en la compagnie de l'autre rouquine. Comme si elle déclenchait un genre de pique d'agressivité ou je sais pas quoi. Pas vraiment habituel chez moi. Ma première idée, c'était de trouver les toilettes. Parce que, qui dit toilette, dit forcément lavabo. Et qui dit lavabo dit serviette plus eau. En gros, tout ce qu'il fallait pour pouvoir me laver la figure. Parce qu'il était pas question, que je reste avec de la bave de panda plus longtemps dessus. Je m'étais essuyé comme je pouvais avec la manche de mon kimono. Mais maintenant, me laver le visage, je serais pas contre.

Légèrement, sur mes gardes, parce que je ne savais après tout, pas quelles autres surprises, j'allais découvrir. J'ouvris la première porte devant moi pour tomber sur le salon....Avec deux rouquins...Dont l'un au sol avec des baguettes dans le nez. Oookay :

- Heuuu, faites comme si vous m'aviez jamais vu, je me suis trompée de porte.

On était de plus en plus dans « bienvenue chez les cinglés ». Je voulais pas passer une minute de plus, dans cet endroit. J'allais me débarbouiller, et après. Puisqu'on était dans une suite d'hôtel, c'était que forcément il y avait une réception quelque part. Alors, j'allais descendre là-bas et leur demander s'ils avaient des infos sur le pourquoi du comment de tout ce cirque. Avec un peu de chance, je pourrais aussi en apprendre plus sur mon identité oubliée.

J'ouvris une nouvelle porte, qui cette fois-ci fût la bonne. Rentrant dans la pièce, je laissais la porte ouverte au cas où pour fuir un potentiel danger et attrapait une serviette, ouvrit le robinet du lavabo et la passait sous l'eau entreprenant de me laver la figure. Une fois que ce fût fait, je fermais l'eau, abandonnait la serviette sur le rebord du lavabo, et me mit en tête de trouver la sortie de la suite.




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