« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement Divin #25 {75} : Tokyo sans Sushis [Fe]

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Anna D'Arendelle
Sasha Hale-Bowman
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Anna D'Arendelle
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Anna D'Arendelle

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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2017-03-10, 13:03





Tokyo Sans Sushis

Remember who you are

Plus les minutes passaient, et plus mon seuil de tolérance s'amoindrissait. Je ne savais pas ce qu'ils avaient tous à ne pas essayer un minimum d'envoyer boulé tous ces abrutis à leur faire clairement comprendre que non. Il n'était pas question d'aller plus loin dans leur petit jeu. Qu'ils s'étaient bien amusé mais que maintenant c'était finit. C'était un peu comme cette situation leur plaisait. J'aurais espéré qu'au moins Emmet serait un minimum de cet avis mais même là, fallait pas trop y compter. Pourtant il avait encore moins de patience que moi. Le souvenir de l'envie irrésistible de l’assommer avec le pommeau de mon épée, pour l'histoire de la voiture était encore très présent. Et pourtant, la Nouvelles Orléans et les demi dieux, ça commençait à tout doucement remonter. Même si elles m'intimidaient, j'aurais bien aimé qu'une des deux déesses que j'avais vu ce jour là soient avec nous. Parce que justement, elles avaient pas l'air de vouloir entrer dans le jeu d'une bande de guignol comme ceux à qui on avait à faire.

J'en avais marre. Je voulais rentrer chez moi, et régler mes histoires personnelles à grand coup de recadrage très sec pour Elsa et Jack et je ne voulais plus voir la bande de guignol à qui on avait à faire. L'expression « il y a des baffes qui se perdent » n'avait jamais autant prit son sens. Mais, j'étais pas encore désespéré au point d’appeler le père d'Aaron pour lui demander de faire taxi. Donc, j'avais plus qu'à « subir » comme tous les autres. Finalement, l'hélico se posa juste à côté de celui qui avait emporté les autres et nous pûmes enfin sortir de là

"Non mais y a pas moyen, là. Tu vas pas monter ça. C'est trop pour une femme enceinte."
S'exclama Hope en voyant la taille de l'escalier.

Non mais ça va hein. J'étais pas en sucre non plus. J'étais en début de grossesse pas en fin. Si je faisais attention et que j'y allais doucement ça pourrait allé. Ça servait à rien de me traiter différemment. J'étais pas mourante non plus !

"Y allais lé dire !"
approuva Muerte. "Oh, félicitations Nana ! Tou va être oune maman formidable !"

Il me fit une bise sur la main, sans que je ne le lui autorise évidemment sinon ça aurait pas été drôle laissant par la même occasion une traînée humide qui me fit esquisser une grimace exprimant mon dégoût le plus profond. Évidemment je m'empressais de retirer ma main. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus

- C'est Anna. Pas Nana précisai-je. Je préfère mon vrai non. Et ça va j'suis pas à huit mois de grossesses, je suis pas impotente.

Et je n'avais rien d'une petite chose fragile. Qu'on se le mette dans le crâne par tous les dieux d'Arendelle ! Sauf que manifestement Hope était pas de cet avis étant donné sa manière de tapoter son oreillette

"Eh oh ? Y a quelqu'un ?"


Elle attendit quelques secondes, sûrement pour que quelqu'un lui réponde et se mit de nouveau à parler :

"Ouais, ici Hope Bowman. J'ai une femme enceinte. Elle va pas monter les 300 marches alors vous êtes gentils, vous trouvez un moyen de la hisser jusqu'en haut sinon je me fâche." elle me regarda en souriant et reprit : "T'inquiète, je prends les choses en main."

Bizarrement, c'était justement quand on me disait ce genre de choses que ben si je m'en faisais. Plusieurs minutes s'écoulèrent à poireauté comme des imbéciles et à regarder Muerte se curer les dents avec son poignard :

"Yé mé fais beau pour les caméras." Précisa-t-il quand Hope le regarda avec une grimace qui voulait tout dire

Au bout d'un moment, une horde de moine arriva avec un siège dorré que quatre d'entre eux portaient et le posèrent parterre. Pitié...Dites moi que c'était une blague. Ils ne croyaient pas sincèrement que j'allais monté là dessus. Plutôt crever que de leur donner satisfaction. J'allais monter les marches tranquillement, à mon rythme et si ça ne leur convenait pas c'était encore mieux. Plutôt crever que de donner ce qu'ils veulent à une bande de clown.

- Bon ça suffit !
M'exclmais-je agacée, tandis-que je dépassais les moines et commençait l’ascension de l'escalier. J'avais eu raison, c'était pas si dure que ça. Même si au bout de quelques minutes, je me fit dépasser par le siège porté par les moines sur lequel se trouvait Hope

"Bah quoi ? Je leur ai dit de prendre le siège si jamais tu te sentais mal.
" Dit-elle en haussant les épaules

C'est ça et la marmotte elle met le chocolat dans le papier allu...Comme si j'allais vraiment y croire. D'ailleurs elle se redressa fièrement avant d’installer un diadème qui se trouvait sur le siège droit sur sa tête. Me faisant par la même hocher la mienne de droite à gauche. Muerte quand à lui, avait pas l'air d'être au meilleur de sa forme à l'entendre ainsi respirer comme n bœuf :

"Yé un point dé côté ! Tou peux mé filer ta place ?"

"Même pas en rêve, gringo !" Rétorqua Hope royalement désinvolte

- Même moi je suis pas fatiguée et pourtant je suis enceinte rétorquais-je moqueuse

Muerte se contenta d'un regard noir, et de marmonner en espagnol tandis-que je nous reprenions notre marche. Moi en avant et lui bien en arrière. Quelle chochotte. Au bout d'un moment, l'escalade arriva à son terme puisque nous étions arrivé au sommet. De là on pouvait voir la place avec les différents temples. Étrangement, ça me tentait bien plus de faire du tourisme que d'essayer d'aller sous cette immonde tente rose flashy. Sans parler du japonais aux cheveux vert qui agitait un éventail d'un air ennuyé :

"Ah, tout de même ! Ooooh tellement de cheveux, je vais m'amuser !"

Non mais là tu rêve mec ! Si tu crois qu'un seule de tes ciseaux va venir entaillé mes cheveux, tu te fourre le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude.

- Bas les pattes si vous osez approcher ne serait-ce que d'un mètre cet objet de ma tête je vous en colle une

Et franchement, cette fois j'étais sérieuse. Marre des menaces dans le vent. Prochain qui osait me cherchait des noises, allait voir qu'enceinte ou pas. Je savais parfaitement me défendre. Après avoir tenue tête au dieu de la guerre qui nous avait enfermé dans des cages. Etre passé, à deux doigts de me faire butté par la déesse de l'amour à cause d'une ceinture, survécut deux fois à un passage à Neverland, sans parler de l'histoire des demi dieux à la Nouvelles Orléans. C'est clairement pas une bande de clown de télé réalité qui allaient me faire peur

"C'est ça, restez commune avec vos cheveux longs et lisses ! En plus la mèche blanche, c'est d'un goût !"
rétorqua-t-il d'un air indigné

Parce que t'as vu ta tronche ? Les cheveux vert c'est dépassé depuis des années. A mon avis si tu foutais les pieds à la Fashion Week tu te ferais rembarré à l'entrée. Sans compter que ça servirait à rien d'essayer de la masquer cette mèche. Elle avait été causé par de la magie. Donc elle partirait pas comme ça. Mais ça clairement, j'irais pas le confié au type. Ni même à personne ici.

"Yé vous donne carte blanche pour mes cheveux." Dit Muerte en se plantant devant moi et en toisant le coiffeur d'un air conquérant

Non mais ils avaient tous fumé ou quoi ? Il y avait vraiment que moi, qui refusait de prendre part à cette histoire ? Ça les amusait tant que ça de passer à la télé ? J'étais pas sûr que ça plaise des masses à la mairie. On avait toujours tout fait pour garder notre existence le plus secrète possible. Alors pour ma part, j'allais pas troquer ça contre un passage dans une émission à la con. J'aurais jamais accepté de mon plein gré. Ça faisait pas partie de mon caractère. Et puis depuis l'histoire avec Hans, je me méfiais des trucs qui avaient l'air ou trop facile ou trop beau pour être vrai.

"Va y avoir du boulot ! Bon allez, suivez-moi. On a du pain sur la planche !"

Hope et Muerte entrèrent sous la tente, et je me décidais à les suivre. Pas question d'être séparé une nouvelle fois du restant du groupe. Chacun semblait occupé dans un coin, me faisant froncer les sourcils et renforçait mon sentiment de non coopération. Emmet semblait occupé avec une nana qui avait l'air de le conseillé sur la tenue à porter étant donné ce que j'entendais :

"Le jean moulant si j'étais toi. Ça mettrait tes fesses en valeur" 

Je roulais des yeux exaspéré. Je n'avais jamais eu autant envie de la présence de Melody bizarrement. Elle non plus, elle aurait pas apprécié tout ce cirque. J'avais l'impression de débarquer en pleine quatrième dimension. Encore une fois, j'avais l'impression d'être la seule à ne pas vouloir prendre part à tout ça. Et histoire de bien renforcer ce sentiment, une japonaise arriva armée d'une palette de maquillage, me faisant m'asseoir à une table et s'avançant dangereusement avec son pinceau ;

- STOP ! Je n'ai pas l'intention de participer à tout ce cirque

La maquilleuse eu l'air indécise et posa une question en japonais type blond à l'air aussi débile que le reste de la bande d’abruti qui l'accompagnait se pointa et lui fit signe de s'en aller avant de me considérer d'un air désabusé

"Ma pauvre dans quelques mois, tu seras grosse et moche. Laisse moi te faire une beauté histoire que tu aies un super souvenir à l'écran."

Je crois qu'on s'est pas bien compris. Quand j'ai dit que je ne participerais pas à tout ce cirque. Ça incluait le fait de passer devant les caméras. Les autres pouvaient le faire si ça les amusaient. Mais moi, j'avais encore une fois, pas l'intention de faire ce qu'une bande de plouc dans leur genre attendait. C'était un peu trop me demander. Honnêtement, je m'en tapais, de comment on était arrivé là. Mais s'ils étaient derrière tout ça, c'était pour moi une raison de plus pour ne pas coopérer.

- Si pour vous être enceinte c'est être « grosse et moche ». Je vous plaint. Votre vie doit être vraiment naze pour que vous en soyez réduit à ça dis-je faussement compatissante

"Non bébé pas du tout j'adore ma vie."


Et appelle moi bébé encore une fois, et tu finit parterre à te tenir ce que t'as entre les jambes. Dans dix ans les gens ne se souviendront même plus de ton nom. En revanche du mien ils s'en souviendront toujours. Et j'avais même pas besoin de passer dans une émission à la con pour ça.

"Bon tu préfère porter un dos nu ou un décolleté pour le grand final ?"
Il me désigna deux robes, auxquelles je ne portais aucune attention. Mon Kimono m'allait très bien et manifestement, sa couleur de cheveux était relative à son Q.I. "Je te laisse décider j'ai pas que ça à fiche."

Moi non plus j'ai pas que ça à fiche. Donc tes robes tu te les garde. Je les repoussais sur le côté signifiant clairement, par là que je n'en mettrais aucune. Et mon agacement augmentait de minute en minute.

"Attention tout le monde dans cinq minutes on se dirige sur le plateau. Tout le monde doit être prêt ! Je mettrais une fessée à chaque retardataire."

Je levais les yeux au ciel encore plus exaspéré qu'avant. Il n'était pas question que l'on m'oblige à allé sur ce plateau. J'en avais pas envie, et encore une fois si les autres voulaient y participer c'était leur soucis. Mais j'avais un libre arbitre et plus les minutes passaient plus je me sentais justement forcée à faire quelque chose que je ne voulais pas. Ce qui généralement avait tendance à me rendre de mauvaise humeur.




Sasha Hale-Bowman
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Sasha Hale-Bowman

| Avatar : Ksenia Solo

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We were happy and it was all ... a lie

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________________________________________ 2017-03-11, 00:00

Tokyo Sans Sushis
My life is a play, is a play, is a play...

Une fois atterrie, elle récupéra rapidement la cage de son chat avant de sortir de l'hélicoptère, prenant une grosse bouffé d'air frais avant d'expirer le tout lentement, elle prit le temps de bien regarder autour d'elle avec un léger sourire au lèvres, l'endroit semblait aussi jolie au sol que dans les air, au moins niveau paysage elle avait été servis, si c'était la dernière fois qu'elle venait au Japon, elle préférait garder certains point positif de cette petite aventure, comme sa rencontre avec Newt et le faite qu'elle est récupéré un chat. Elle remarqua ensuite le grand escaliers qui était juste devant avant de lâcher un petit sifflement admiratif, bon elle était pas très escaliers parce qu'il y avait toujours trop de marche, mais ça ne voulais pas dire qu'elle ne pouvait pas être impressionné par celui qu'elle avait devant elle.

"Bon euh... les loosers ont se magne ? On a un délai à respecter."

Elle leva les yeux au ciel, lâchant un soupire agacée."Cher Bouddha donne moi la patience de ne pas l'encastrer dans un mur...euh...Amen ?" Elle allait essayer de rester cool, elle était sur qu'elle pouvait le faire, il suffisait qu'elle prenne sur elle et tout se passerais sans trop de problème."Tu peux le faire."Elle leva son poing droit pour se donner un petit coup dans l'épaule gauche comme pour s'auto-encourager avant de suivre les autres dans leur ascension de l'escalier de la torture. Quelques minutes plus tard elle arrivait enfin tout en haut à moitié essoufflé et se colla légèrement à Newt pour pas tomber sur le côté,elle reprit son souffle tout en tenant la manche de son ami,elle jeta un coup d'oeil dans sa direction avant de lui faire un petit sourire.


"Désoler que tu me serve de poteau mais sinon je partais en arrière et je faisais le chemin inverse en roulant...merci de ne pas m'avoir pousser, t'es un chou."Elle lui tapota l'épaule amicalement avant de suivre le petit groupes à l'intérieur de la tente où s'affairait un tas de gens, il y avait plein de portant avec des vêtements et aussi des boites remplis de maquillage, elle observa le tout avec un air vaguement intéressé car elle en avait marre de traîner en robe surtout quand celle-ci était trouer au niveau des fesses, alors quand une femme l'attrapa par le bras pour l’entraîner vers un portant elle se laissa faire. Plusieurs choix furent passer en revue avant qu'elle ne se décide sur un jean noir troué le long des jambes, un t-shirt gris tout aussi troué, des bottine noir clouté a talons, puis elle laissa la maquilleuse se charger de s'occuper de son visage, autant ressortir de la en ressemblant à quelques chose.

"Vous avez cinq minutes."Mathieu les informa avant de retourner s'affairer ailleurs, tandis que le coiffeur s'avançait dans sa direction et tout de suite son sourire disparut, autant les fringues et les maquillages elle était plutôt partante, autant la coiffure c'était hors de question, surtout quand lui proposa de lui raser un côté de sa tête."Ça te donnerais un chic fou."Elle ne pu s’empêcher de jeter un coup d'oeil en direction de ses cheveux vert avant de répliquer.

"Tu me touche avec tes ciseaux, je te l'enfonce dans l’œil."Et elle avait ça le plus naturellement du monde avec un grand sourire comme si elle annonçait une bonne nouvelle à quelqu'un, en tout les cas elle n'avait pas tenue plus de 15 minutes avant de reprendre ses habitudes de menacer son entourage, Bouddha devait surement être très déçus. Elle pu voir que sa réponse ne semblait pas avoir plus au coiffeur qui la regardait d'un air agacé tout en jouant du ciseaux dans le vide, lui il devait être de la même famille que l'autre cinglé de l’hôtel qui donnai des surnom à la con à Bibiche.

Restez zen. Vous pouvez couper les miens si ça vous démange tellement. Je suis sûre que ça m'irais bien, le crâne rasé."Elle était pas encore morte celle là ? Bouddha devait surement avoir prit des vacances et c'était quoi ce sourire complice qu'elle lui lançait ? Elle était tomber sur la tête en montant les escaliers ? Elle l'observa se percher sur l'une des tables en restant silencieuse."Ah, ça fait du bien de retrouver la mémoire ! C'est dingue à quel point on ne pouvait pas se supporter quand on se rappelais de rien ! Pourtant en vrai, je te kiffe !."Puis elle osa lui faire une pichenette sur le bras tout en riant comme une idiote, la chute avait du être super rude et pourtant elle avait pas l'air d'avoir de séquelle sur la tête.

Elle fronça les sourcils avant de lui taper les doigts, son air meurtrier de retour sur son visage."Me touche pas."

La rouquine perdit bien vite son sourire."Attend tu te souviens toujours pas."Questionna-t-elle.

Charlie leva les yeux au ciel."Non, je n'ai pas retrouvé la mémoire, comment veut-tu que je retrouve la mémoire ?" Elle pensait quoi ? Qu'elle allait claquer des talons trois fois et souhaiter fortement de retrouver la mémoire ? Elle était con ou elle faisait exprès ? A un moment donné elle allait finir par péter un plomb devant tant d'idiotie. Elle remarquait que le coiffeur lui faisait des essaies avec son rasoir juste derrière Merry qui elle fronçait les sourcils en l'observant de près, cherchait-elle vraiment un moyen de lui raviver la mémoire ?

"Hum...Ok il te faut un choc...Mais qu'est-ce qui pourrait choquer une nana comme toi ? OH JE SAIS ! J'ai le choc psychologique idéal !!!." Elle espérait sincèrement qu'elle allait pas soulever son t-shirt ou lui rouler un patin, il était question de choc pas de cauchemars. Elle fut surprise de la voir se diriger vers un ordinateur portable qui se trouvait là, elle se pencha dessus avant de commencer à pianoter dessus avant qu'une musique ne se lance.



"Lady Gaga, tu es sérieuse la ?"Il lui fallut plusieurs secondes avant qu'elle n'entende les paroles de la chanson, puis peu à peut elle compris pourquoi Merry avait choisi cette chanson, Judas...Judah...Hadès. Une vague de souvenir lui traversa l'esprit à une vitesse folle, la personnalité de Charlie laissa la place à celle de Sasha ou plutôt Panique, démon créé il y a des siècles par Hadès le dieu des Enfers. Pendant une seconde les deux personnalité c’était entrechoquer dans sa tête, Charlie n'avait presque rien de différent que Sasha, sauf peut être le fait qu'elle avait crue pendant un bon moment être une humaine un peu bizarre mais dont les émotions ressenti n'était en aucun cas "jouer" car Sasha elle n'avait aucune émotion, pas une seule trace, elle n'avait jamais eu d'âme, chaque réaction émotionnelle avait été "apprise" en observant les humains autour d'elle, du coup elle faisait juste semblant, elle ne pouvait pas réellement aimé des gens comme Merida ou Newt. Si elle avait eu une âme elle aurait surement pu se sentir triste voir même dévastée d'être sans âme, au lieu de ça elle ne ressentait rien, rien du tout, elle était juste...vide, si vide, comme un trou béant avec un corps humain.


La chanson continuait de jouer tandis qu'elle sortait enfin de ses pensés"BORDEL ! l'autre con avait raison, je suis un démon."Son regard fut à nouveau attiré par le coiffeur qui s'avançait d'un pas lent en direction de Merida avec son rasoir en marche diriger en direction de la masse de cheveux de la rouquine, non mais et puis quoi encore ? Sans plus de cérémonie elle lui arracha le rasoir des mains avant de le jeter un peu plus loin, avec sa force surnaturelle le rasoir explosa en plusieurs morceau sur le sol"Non mais la boule à zéro, tu en a d'autres des idées à la con comme ça ?"En faite c'était une question idiote, Merida avait toujours des idées à la con, la dernière en date avait finit par la rouquine avec une apparence différentes et elle s'était retrouvée avec l'apparence de la cruche divine.

"Non mais ça va pas de détériorer le matériel ?"S'exclama le bouffon blond tandis que l'autre coiffeur l'engueuler en japonais.

" MAIS BOUCLEZ LA ! Le prochain de vous deux qui ouvre la bouche il ira faire un tour aux enfers, vous allez voir c'est fort sympathique."Menaça-t-elle en leur jetant un regard noir.


"Ça repousse les cheveux, tu sais ? T'es drôlement stresser pour une créatures des enfers"Merida lui avait dit avec un air bougon tandis qu'un peu plus loin l'autre crétin de Muerte fit encore un signe de croix en lâchant un couinement juste avant de s'en aller plus loin.

"Si tu te rase les cheveux je paris que Judah va me tomber dessus et dire que c'est ma faute parce que je t'ai laissé faire des conneries ...et je peut pas être stressé idiote, j'ai pas d'âme."Si ça ne tenait qu'à elle, elle laisserais volontiers Hope faire ce qui lui chantais, mais elle avait aucune envie qu'Hadès lui reproche encore une fois un truc qui n'était pas sa faute.

Roulant des yeux Merida reprit la parole."Si t'as toujours peur que Judah te tombe dessus, on va pas s'en sortir. C'est dans ma nature de faire n'importe quoi. J'y peux rien! Mais ok je vais réfléchir pour la boule à zéro. J'étais pas totalement convaincue de toute façons."Ah oui apparemment elle devait aussi parler chinois à présent ou alors c'était le concept de pas avoir d'âme qui semblait bloqué chez la princesse écossaise, la regardant fixement pendant plusieurs secondes, elle finit par lever légèrement les bras au ciel.

"Pour l'amour du Styx ! T'es sourde ou tu le fais exprès ?."Elle prit le temps de réfléchir pendant quelques secondes"Ok terme simple: Sasha démon...Sasha pas âme, Sasha pas émotion...Sasha pas peur de Judah car pas émotion...c'est bon ou tu veux un dessin ?"

Le regard d'Hope se fit complice."Je sais que tu fais la dure mais au fond tu as un cœur qui ne bat que pour moi."La rouquine battait des cils tout en rigolant avant d'être interrompu par Mathieu qui frappait des mains.

"ALLEZ TOUT LE MONDE ME SUIT. DIRECTION LE PLATEAU !"

"Je vote pour qu'on lui rase les cheveux à lui."Ses paroles avait été murmuré à l'adresse de Hope, un rictus moqueur au lèvres, la rouquine elle avait de nouveau rie avant de lui glisser à l'oreille."C'est tentant...Mais il ne va pas nous lâcher si on fait ça. Mieux vaut attendre de voir ce qu'ils ont à nous apprendre."Hope s'éloigna pour suivre Delormeau, tandis que Sasha se tournait vers les autres, elle jeta un coup d’œil en direction de Newt ou peut importe qu'elle était son vrai nom, même si elle ne pouvait rien ressentir, elle savait parfaitement que si elle avait été armée d'une âme comme Cerbère, elle aurait vraiment apprécié le jeune homme,alors même si elle ne ressentait rien du tout, elle lui sourit quand même, parce que c'était ce qu'aurait fait "Charlie" avant de prendre la direction de la sortie.

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Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »

Hope Bowman

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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| Conte : Rebelle
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________________________________________ 2017-03-11, 12:40 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« Je crois que cette histoire va se finir par un meurtre. »

J'aurais dû demander le numéro de téléphone du pompier japonais sexy. On ne sait jamais... J'en étais là de mes réflexions alors que j'avais failli laisser un coiffeur aux cheveux verts raser mon crâne. Quelque part, je fus reconnaissante à Sasha de s'y opposer formellement. La boule à zéro, ça m'avait paru sympa sur l'instant, mais mieux valait y aller progressivement dans les expériences capillaires. Ca ne faisait que quelques mois que j'avais mon "nouveau" corps et ma chevelure toujours aussi volumineuse mais nettement plus soyeuse que la précédente. Autant en profiter encore un peu. Je m'étais donc contentée d'attraper une brosse pour les démêler rapidement. Un autre coiffeur s'élança vers moi dans l'intention de me faire un brushing éclair, car le grand blond annonça que c'était l'heure de partir sur le plateau. Je n'étais pas du genre à obéir au doigt et à l'oeil, mais toute cette histoire me rendait extrêmement curieuse, et je me doutais que nous en étions au dénouement. Aussi je pris la tête du groupe pour sortir de la tente, après avoir changé de tenue pour une robe à la fois légère et fantaisiste. J'avais mis des collants noir fumée ainsi que des bottines noires vernies style Doc Martens made in Japan.

Juste avant de sortir de la tente, une maquilleuse me chopa par le bras et me refit le portrait rapidement en parlant vivement dans sa langue d'un ton agacé. J'espérais qu'elle n'avait pas trop grossi le trait et en croisant mon visage dans le miroir, je fus soulagée de constater que je n'avais l'air ni d'un Picasso, ni d'une péripatéticienne. Ouf. Je me ressemblais toujours, même si j'avais l'impression de me rendre à la remise des Oscars.

Je me rendis au-dehors et remarquai un groupe de moines rassemblés un peu plus loin. Ils formaient un cercle et semblaient méditer debout, ou un truc du genre. Chapeau d'arriver à faire un truc pareil à côté d'une bande de dégénérés. Je ne voulais pas les déranger mais le moine qui était venu à nous à l'arcade sembla me remarquer et s'avança vers moi d'un pas mesuré, son visage rond et bienveillant m'observant. Brusquement, je me sentis mal à l'aise.

"Pourquoi vous les avez laissés entrer dans votre temple et faire n'importe quoi ?" demandai-je, car cette question me turlupinait.

"Chaque année, des millions de touristes viennent découvrir le Grand Temple de l'Eau. Bouddha nous enseigne la générosité et le partage. Le plus grand gain est de donner aux autres. La plus grande perte est de recevoir sans gratitude."

J'esquissai une moue peu convaincue.

"Oui mais là, vous donnez sans rien recevoir en retour ! Pardonnez-moi monseigneur mais... vous vous faites avoir !"

Les rides au coin de ses yeux tressautèrent alors qu'un sourire à la fois amusé et bienveillant arrondissait davantage son visage. Il s'avança d'un pas pour ajouter à voix basse, d'un ton entendu :

"La production et monsieur Hanouna nous ont offerts une généreuse compensation pour l'utilisation de notre temple. Nous allons enfin avoir internet par le satellite ! La connexion 3G sautait tout le temps, c'était très pénible."

J'écarquillai les yeux sous le coup de la surprise puis déclarai :

"C'est vrai que c'est énervant quand on regarde sa série préférée et que ça coupe."

"Exactement." approuva le moine.

Je l'observai en détails, me demandant s'il plaisantait ou non. Comment savoir ? Son expression était impassible. Je finis par hausser les épaules. Après tout, il faisait ce qu'il voulait.

"Souvenez-vous : il n'existe rien de constant si ce n'est le changement."
me confia-t-il.

Je hochai la tête. C'était profond, bien que j'avais d'autres chats à fouetter pour l'instant. D'ailleurs, mon matou se trouvait toujours dans l'hélicoptère. J'espérais que quelqu'un allait s'en occuper jusqu'à ce que je revienne le chercher.

Le grand blond s'impatientait. Je roulai des yeux et le suivis, alors que les autres nous rejoignaient. Il nous fit traverser un couloir en bois ouvert sur les côtés, dévoilant la ville illuminée au loin. Désormais, il faisait entièrement nuit sur le Japon. J'entendais le tumulte de la foule et un type parler fort au-dessus, sans doute grâce à un micro. J'aurais reconnu sa voix entre mille... Je me préparai mentalement au grand final infernal...

Le couloir s'acheva par un angle au bout duquel on émergea sur une vaste place en hauteur, une sorte de terrasse immense. Un plateau de télévision y avait été aménagé, avec des bancs à différents degrés pour le public. Au centre, une table devant laquelle se tenait Hanouna (avec un tee-shirt I love Japan par-dessus lequel il avait mis une veste de costume). Derrière lui, un écran dressé juste devant le panorama de Kyoto illuminée au loin. Et tout autour, deux autres tables à laquelle étaient installées différentes personnes. Je vis la nana de Bibiche-Emmet le prendre par la main pour l'entraîner vers l'une des tables et le faire asseoir à côté d'elle.

A notre arrivée, le public poussa un hurlement enthousiaste alors que Hanouna s'écriait :

"Mes chéris, enfin ! Eh ben alors ? Vous en avez mis du temps ! Vous savez que j'avais presque épuiser tous mes jokers pour les faire patienter ? Gilles Verdez était à deux doigts de faire un strip-tease, on l'a échappé belle !"

Il s'esclaffa et tapa sur la table avant de se redresser et de dire avec un sourire jovial :

"Installez-vous autour des tables ! Faites comme Capucine et Emmet, vous gênez pas ! Cette soirée est la vôtre !"

Je vis Muerte nous dépasser pour traverser le plateau d'une démarche triomphale et s'asseoir à la table des chroniqueurs. Il avait changé de tenue pour porter un costume qui ne lui allait pas du tout, surtout qu'il avait gardé ses santiags -sans doute un cadeau de sa mère, pour cela qu'il ne les enlevait jamais.

Décidant de me la jouer rebelle (aha...), je croisai les bras et rejetai mes cheveux en arrière pour toiser Hanouna en restant debout.

"On est venu. On a fait ce que vous nous avez demandé. Alors maintenant, on veut des réponses."

"T'en fais pas ma chérie, tu vas en avoir !" répliqua Hanouna en regardant la caméra. "Ce soir, on va tout dévoiler ! Y aura du lourd, du très lourd ! D'ailleurs à la fin, on va élire le plus dingue d'entre vous ! Réagissez sur twitter avec le hashtag Tokyo sans Sushis !"

Il était sérieux, là ? Je voulus le rejoindre mais le grand blond m'attrapa par les épaules pour me retenir. Réflexe de base : je lui donnai un coup de talon. Des Doc Martens, même si ce sont des imitations, ça fait mal. Il me lâcha et se mit à sautiller sur un pied. Sans attendre, je me précipitai sur Hanouna qui écarquilla les yeux, surpris par mon comportement. J'étais bien décidée à grimper sur la table qui me séparait encore de lui. Il fit signe à son gorille qui s'était rapproché de ne rien faire, ce qui me calma un peu.

"Eh ben dis donc, tu as le sang chaud !" fit-il avec un sourire qui me donna envie de lui en coller une.

"Il s'est passé quoi la nuit dernière ? On exige des réponses." fis-je en plantant mon regard volcanique dans le sien.

"Le coup de l'amnésie générale, c'est trop dingue !" fit-il en riant de nouveau. "Sérieux, vous êtes une sacré bande de malades ! D'ailleurs, vous n'avez toujours pas retrouvé votre pote ? Le grand beau gosse qui fait de l'ombre à Mathieu Delormeau ?"

"Eh oh !"
ronchonna ce dernier qui était allé s'asseoir.

"Le grand beau gosse ?" répétai-je, incrédule.

C'était Emmet qui répondait à ces critères-là, non ? En même temps, les racailles qui avaient essayé de nous trouer la peau avaient parlé d'un otage... Il fallait peut-être prévenir la police, non ? Hanouna me décocha un sourire et reprit d'un ton conciliant :

"Allez ma chérie, va t'asseoir et je vous montre tout. On a toutes les images. Ca va vous rafraîchir la mémoire, obligé !"

Je levai le doigt vers lui, menaçante, avant de le descendre et de me trouver une place en vitesse autour de la table, enjoignant mes potes à faire de même. Mais c'était bien la dernière fois qu'on me demandait de faire quelque chose !

Sur le grand écran derrière Hanouna apparut alors le décor d'une boîte de nuit. Nous étions tous là, figés, visiblement déchirés, tournant nos visages aux yeux exorbités vers la caméra, la bouche grande ouverte. Sur nos langues se trouvaient de minuscules objets noirs. Les balises GPS, sans doute !

"Restez avec nous !" s'écria Hanouna. "Après la pub, des révélations, des chocs, des moments gênants ! Ca va être génial !"

Une musique atroce retentit bientôt dans les haut-parleurs alors que le présentateur se déhanchait sous les applaudissements du public. Je poussai un profond soupir, mis les coudes sur la table et la tête dans les mains.

"Tu sais pourquoi y a plus de mammouths ?" me demanda un type assis à ma gauche.

Je fronçai les sourcils et marmonnai un "Non" sans me donner la peine de me redresser.

"Parce qu'il n'y a plus de pappouths."
répondit-il avec un air tout innocent.

Je le considérai avec une expression atterrée. C'était quoi, une blague ? Une tentative de drague ? Quoi que ce soit, j'avais très très... peur.

Je finis par étendre les bras sur la table et laisser tomber mon front dessus, attendant que ça passe.
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________________________________________ 2017-03-12, 01:34






Tokyo Sans Sushis

« Ouvre les yeux et vois que les loups nous regardent. »


Cet endroit était… A la fois beau et effrayant à la fois. Les lieux choisis étaient impressionnants de majesté, captant le regard du marchand de sable et arrêtant même sa course en cours de route. Il posa une main sur la rambarde de vieux bois, se penchant pour observer les feuilles qui créaient un océan naissant à leur étage. Le printemps n’était pas encore là pourtant il semblait que ce pays cachait bien des secrets naturels pour garder toute sa majesté… Quelqu’un lui tapota le bras et il sursauta, tombant nez à nez avec une personne qui portait un casque et un micro, lui indiquant de suivre les autres. Il déglutit, essayant de reprendre ses esprits autant qu’il était possible de le faire à leur stade : autant être honnête, il ne comprenait toujours rien à ce qu’il se passait. Tous ces gens. Tout ce monde. Tout ces… Ce n’était pas ce à quoi il était habitué, il en était intimement convaincu.

Le gardien avait pu se changer, troquant le jeans, le tee-shirt et la veste pour quelque chose qui le mettait bien plus à l’aise : UN COSTUME bleu avec un veston assorti et une cravate colorée. Cet accoutrement avait le don de lui plaire au moins, ou d’être familier. Il n’avait cependant pas pu mettre Clyde dans l’une de ses poches mais avait refusé de laisser la tortue seule quelque part, il la tenait donc fermement entre ses mains lorsqu’il se retrouva face à ce qui devait être le plateau de télévision ? C’était quoi tout ce monde ? Et pourquoi est-ce qu’il y avait des gens assis sur des gradins autour d’eux ? Il déglutit, prodigieusement mal à l’aise de se retrouver au milieu de ce fourmillement peu rassurant. Il se décala d’un pas lorsque l’homme blond tenta de le pousser vers les sièges autour des tables principales.

« Ah, ces amateurs ! »

Ne sachant pas trop ce qu’il devait faire, Newt se dirigea vers le public et désigna une place libre en bout de banc. Le jeune homme paru surpris de sa demande et s’empressa de se décaler pour lui laisser plus d’espace, le laissant s’installer en remontant ses jambes trop longues pour tenir dans un endroit aussi serré.

« Non mais, viens mon chéri ! Qu’est-ce que tu fais dans le public ? » S’exclama un homme avec une barbe sombre, se retenant de rire.

Sebastian regarda autour de lui, se demandant s’il était la cible de cette interpellation ou pas… Ca ne devait pas être pour lui, il n’avait rien fait O_o Mais apparemment si puisque Merry s’approcha de lui et l’attrapa par le bras pour le ramener vers le centre du plateau.

« Allez courage mon sablé, on est presque à la fin. Je le sens. »

Sablé ? Elle l’appelait comme un gâteau maintenant ? Il se mordit l’intérieur de la joue en avisant qu’il allait être obligé de prendre place aux côtés des autres. Il se serait bien enfuis en arrière si quelqu’un ne lui avait pas barré la route en tendant des câbles pour x ou y raison. Bon… Un tabouret, assez haut, semblait tout désigné et il y prit place. Entre Hope à sa gauche et Charlie à sa droite. En avisant la présence de la jeune femme, il poussa un soupir rassuré et déposa précautionneusement la tortue sur la table. Cette dernière ne semblait pas décidée à sortir de sa carapace pour le moment…

Tirant le col de sa chemise, parcouru de bouffées de chaleur, le marchand de sable tenta de garder bonne figure. Pas évident lorsque tout ce dont vous rêviez c’était de prendre vos jambes à votre cou pour vous enfuir très loin d’ici. Il y avait bien un moyen de rentrer chez eux sans passer par là ? Sans être obligé de s’affronter à l’écran et de découvrir une photographie des plus étrange les représentant ? Est-ce qu’il avait réellement validé cette photo ? Est-ce qu’il était réellement allé dans cet endroit ? Ca paraissait… Surréaliste.

Un soupir puis, remarquant le regard en coin de Charlie, il s’excusa à sa manière pour son comportement. Ca ne devait pas être agréable pour une demoiselle d’avoir un grand dadais qui soupirait juste à côté d’elle.

« ... Je n'aime pas les end-droits ... où il y a du monde. »

« Moi non plus. » Répondit Charlie en prenant un air compatissant. « Trop d’idioties au même endroit… Mais on a apparemment pas le choix si on veut comprendre ce qu’il s’est passé. »

Elle était agréable comme jeune femme. Assez franche et directe de ce qu’il avait pu constater, mais au moins elle était vraie et honnête. Il avait la sensation qu’elle n’avait pas pour habitude de retenir ses pensées et que, là d’où elle venait, elle ne devait pas se laisser marcher sur les pieds. C’était impressionnant et il eut un sourire, appréciant qu’elle prenne le temps de lui répondre voire de le rassurer à sa manière. Charlie non plus ne donnait pas l’impression d’avoir envie d’être là, au moins ils avaient ça en commun.

« Et qui… Qui on est. »

Elle fronça les sourcils à son complément, avant de les hausser comme si elle comprenait.

« Euh... Ils semblerait que pour retrouver la mémoire tu doit subir un choc... c'est comme ça que j'ai retrouvé la mienne et Merry aussi. »

Newt la dévisagea.

« … Tu… Tu te… Souviens ? » Dieu que sa gorge lui faisait mal ! Il eu un coup d’œil vers Merry, puis de nouveau sur son interlocutrice. « … Un choc ? »

Quel genre de choc ? Ca devait faire mal !

« Oui je me souviens...Sasha est mon vrai prénom. » Elle hocha la tête. « Oui un choc, je sais pas pourquoi d'ailleurs mais c'est comme ça. »

« Sasha c'est... Joli. Comme Charlie. Tu as de la ch-chance de te... rappeler. Tu te souviens de t-tout ? D'hier soir aussi ? »

Peut-être qu’elle pourrait l’éclairer un peu ? Charlie, ou plutôt Sasha, cligna plusieurs fois des yeux sous ses paroles avant de finalement sourire.

« C'est le prénom que je me suis donné, je t'expliquerai pourquoi plus tard si tu veux. » Proposa-t-elle. Puis la jeune femme fit mine de réfléchir avant de secouer négativement la tête. « Non pas encore... Et t'inquiète pas trop je suis sûr que tu te rappelleras bientôt. »

« J’aimerais beaucoup… » Chuchota-t-il, d’une chose comme de l’autre.

Il y eut soudain un silence tout autour d’eux et « Hanouna » prit la parole d’un ton enjoué :

« Mes chéris, l'extrait que vous allez voir est démentiel. Je n'en dis pas plus, je vous laisse savourer. Certains s'en souviennent puisqu'ils étaient avec moi. Oh fait ! Marchand de sable -je sais pas si on saura ton nom un jour- fais-nous ton truc avec tes mains. Tu sais, comme hier soir ! Tu te souviens plus non plus ? Ce mec, il est épatant. C'est un super magicien ! Regardez ! »

Derrière lui, les écrans changèrent pour lancer un extrait vidéo plutôt sombre, où on pouvait cependant parfaitement voir Charlie, les jumeaux, Anna, Merry, Bibiche et… Lui-même en train de danser dans ce qui semblait être une boîte de nuit. Ca ne pouvait être que ça. Il n’y avait que dans ce genre d’endroit qu’on pouvait régler de la musique aussi forte que ce qu’ils entendaient sans que la police ne débarque immédiatement pour arrêter tout le monde ! Le grésillement de la foule se faisait entendre, le boum boum des basses résonnaient sous les néons qui éclairaient aléatoirement de couleurs fluos les uns comme les autres. Le gardien dégluti. Il avait réellement mit les pieds dans un endroit pareil ? Au moins il portait tous ses vêtements, c’était déjà ça. Mais de là à supporter de se retrouver au milieu d’une foule de danseurs déchaînés…

La caméra passa sur Cyril Hanouna en train de danser juste à côté d’Anna. Il sembla lui demander comment elle s’appelait et celle-ci répondit en criant pour couvrir le bruit de la musique :

« Nana d'Arendelle ! Avec deux "l" pour voler plus haaaaaut ! Voler plus haaaaut ! » Se mit-elle à chanter.

Cyril s’éloigna de la rouquine pour se tourner vers… Newt. Celui de la vidéo se déhanchait maladroitement, enfin suffisamment souplement comme quelqu’un de ivre pourrait l’être, mais pas non plus au top de la pratique récurrente. La danse, c’était pas son truc, définitivement. Pas ce genre de danse en tout cas…

« Je suis le marchand de sable ! » S’exclama son image, d’un ton évident.

« Marchand de sable, marchand de sable ! »

Répétèrent un lot de plusieurs filles à la voix aigues. Qui c’était, ça ? O_o Son double numérique fit soudain apparaître du sable doré dans ses mains, brillant dans l’obscurité, avant de le projeter vers le plafond pour qu’il n’explose dans une gerbe aveuglante. Les grains retombèrent alors en flocons de toutes formes et de toutes tailles, mourant dans les allers et venus des danseurs et disparaissant de leur vue assez rapidement. Les jeunes femmes se mirent alors à crier en riant et en battant des mains, le laissant continuer de se trémousser avec des volutes de sables tout autour de lui.

L’extrait s’arrêta sur cette image et Hanouna prit une tête impressionnée.

« C'est fou ce truc ! Sérieux, tu sais plus du tout comment tu fais tes tours ? »

Non. Mille fois non il ne… Se souvenait pas. Ne voulait pas vraiment se souvenir à vrai dire. Qui était ce type sur l’écran ? Qui était cet homme qui… c’était quoi cette honte monumentale qu’il était en train de se taper ?! Est-ce qu’ils avaient vraiment filmé ça ? Est-ce qu’ils l’avait montré à ces gens qui… Sab n’avait plus envie de courir. Non, il était plutôt du genre à vouloir creuser sa tombe et se terrer six pieds sous terre jusqu’à ce qu’on oublie à jamais son existence. Il était livide, littéralement, et quand tous les regards se tournèrent vers lui il rentra sa tête dans ses épaules. Ne pouvait-on pas l’oublier deux minutes ?!

Il observa ses paumes puis les leva devant lui en signe d’innocence, tournant la tête de droite à gauche pour signifier qu’il n’avait aucune idée de comment faire. Déglutissant, il adressa un coup d’œil à la rousse assise non loin de lui comme si elle allait pouvoir le sortir de cette mauvaise passe. Merry était plutôt douée pour attirer l’attention sur elle, si elle pouvait la reprendre il ne lui en voudrait pas du tout !

« Arrêtez ! Vous voyez pas qu'il est perturbez ? » S’exclama la jeune femme.

Elle tendit le bras pour tapoter sa main, compatissante, avant de se pencher dans sa direction :

« Il faut un choc pour que tu te souviennes. » Chuchota la jeune femme, réfléchissant un peu avant de mettre ses mains sur les joues de Newt pour l’obliger à la regarder droit dans les yeux. « Louise serait très déçue si elle apprenait tout ca. D'ailleurs si ça se trouve, elle a déjà tout vu à la télé ! »

Louise ? … Qui était… Louise ? Ce prénom avait quelque chose de… De très doux. De très agréable et de… Une étrange chaleur envahit son torse, d’une douceur infinie. Un frisson le parcouru des pieds à la tête. Il fixa le visage de Merry sans pour autant parvenir à comprendre davantage… Visiblement, cette personne allait être très déçue de lui.

« Plus fort, on n’entend rien ! »

Merry fit signe à Cyril de la boucler en mimant avec sa main, sans le quitter lui du regard. Il se mordit l’intérieur de la joue, cherchant dans sa mémoire sans… Parvenir à trouver une finalité. Il savait que ça résonnait, que c’était quelque chose d’important puisqu’il ressenti des picotements au bout des mains et dans la poitrine ; mais il ne trouvait pas d’écho suffisant pour ramener ses souvenirs. Il adressa un sourire désolé à la rouquine.

« C’est... Gentil d’est-essayer... Mais... Mais on n’a... rien à faire... faire ici. Sauf avoir des... réponses. Sur hier... Soir. »

Même s’il n’était plus très sûr de vouloir vraiment savoir ce qu’il s’était passé… Merry fit la moue, faisant tourner ses méninges à plein régime avant d’écarquiller les yeux d’un seul coup.

« Amenez moi des glaçons ! » Ordonna-t-elle, surexcitée. « Pleins de glaçons ! »

Le grand blond et la jeune femme se tournèrent en direction d’Hanouna, attendant son verdict.

« Eh beh alors ! Des glaçons pour Hope, vite ! »

Hope ? Elle s’appelait… Hope ? C’était elle ? C’était elle qui… Qui avait écrit sur la camisole qu’il portait en se réveillant ?! Qui lui avait collé des paillettes et des gommettes ?! Qui l’avait coincé là-dedans aussi, probablement ?! Sebastian ouvrit de grands yeux mais ne put pousser plus loin la réflexion qu’on déposait un bac plein de glaçons sur la table devant eux. La rousse le lâcha pour s’emparer d’une poignée d’entre eux.

« C’est pour la bonne cause. »

Pour la bonne… EH ?! Elle venait de lui attraper le col de la chemise et jeta tout bonnement les glaçons à l’intérieur ! La sensation de froid qui s’empara de lui fit l’effet d’un choc électrique, le poussant à se lever sous la violence du ressenti ! C’était froid ! Et gelé ! Comme de la neige comme… Une boule de neige ! Comme une bataille de boule de neige en train de dégénérer, puisque ça dégénérait toujours ces choses là. Jack était un farceur dans son genre et… Jack ? Jack était… Il revit brutalement le visage de son ami, le gardien de l’hiver et de la joie. Le gardien des enfants. Le gardien… Un gardien. Il était… Il était un gardien. Un gardien des rêves et de l’imaginaire. Un gardien de… Un marchand… de sable. Du sable. Plein de sable doré. Celui des songes. Celui des rêves. Celui de l’inconscient, des enfants, des adultes, de… Louise. Louise aussi. Louise était là. Arthur. Ellie. Jamie. Anatole. Diane. Pitch. Les noms revenaient. Les visages défilaient. Les identités, les souvenirs et… Surtout la sienne. Son nom. Dust, la poussière. Les restes de ces étoiles trop hautes dans le ciel. Son prénom, Sebastian. Glissant. Simple et compliqué. Doux, de ce que lui en avait dit Louise. Elle…. Elle était… Elle allait…

Le gardien posa sur Hope des grands yeux ahuris. Avait-elle osé ? Est-ce qu’elle venait de… Sa bouche s’ouvrit pourtant aucun son ni aucun mot n’en sorti. Non. Il ne parlait pas. Il ne parlait plus, depuis longtemps. Très longtemps. Voilà pourquoi il avait mal à la gorge. Pourquoi il devait forcer. Pourquoi il n’avait même pas vraiment de voix et… Son regard clair passa de la surprise à l’accusation, puis à l’incompréhension alors qu’il laissait sa mémoire rouvrir chaque petite case, chaque tiroir et autre recoin pour tout remettre à la bonne place. Perdre la mémoire. Perdre les rêves. Perdre l’imagination. Perdre… Son monde. Il eut la brusque impression de n’avoir été qu’un réceptacle quasiment vide qui se remplissait soudain à en imploser. Il vacilla légèrement, toujours debout, sans trop savoir comment vraiment réagir.

Ca avait marché. Ca avait fonctionné ! Hope, après l’avoir observé d’un air suspicieux, sembla s’en rendre compte et elle joignit les mains devant elle en ponctuant son geste d’une grand sourire réjoui.

« Ca a fonctionné? Tu te souviens? Dommage... moi qui voulais te mettre un peu de glace dans le slip... »

Elle n’aurait pas… Le clin d’œil lui fit comprendre qu’elle plaisantait et il fut soudain parcouru d’une bouffée joueuse de défi. De provocation pure et simple, ancrée comme un réflexe ancestral. Le public se mit alors à applaudir dans un bruit tonitruant, lui faisant relever la tête vers le reste du plateau. Les derniers glaçons chutèrent de sa chemise, enfin débarrasé !

« Alors maintenant, il peut nous dire comment il fait ses tours de magie ? »

Le marchand de sable se mordit la lèvre, incertain de la réponse à apporter. Louise lui avait toujours conseillé de ne pas utiliser ses pouvoirs en dehors de Storybrooke, la plupart des gens partaient en courant quand ils voyaient quelque chose d’étrange… Les adultes du moins. Il dégluti, se rasseyant prudemment sur son tabouret en prenant un glaçon dans sa main. Si jamais Hope l’approchait, il le lui lançait dans le décolletté ! Face à la question du chroniqueur, il leva donc ses mains devant lui en secouant la tête d’un air désolé. Navré, il ne savait pas officiellement comment…

Le sable décida de se jouer de lui, sans doute trop heureux d’être de nouveau dans la mémoire de son manipulateur ! Un petit tourbillon se dessina entre ses mains et il fit claquer ses paumes l’une contre l’autre pour le faire disparaître rapidement. Clyde sursauta sous le geste, faisant tourner sa carapace sur elle-même jusqu’à ce que Sab ne l’arrête de l’index.

« Un magicien ne révèle jamais ses tours ! » Intervint la rousse.

Hanouna prit un air déçu :

« On y reviendra. Ne vous en faites pas les chéris. »

Alors qu’il pensait être débarrassé de l’attention et pouvoir se consacrer à toute sa teêt retrouvée, Sebastian hoqueta sous le coup de coude que lui asséna Hope dans les côtes. Quoi ? Il fronça les sourcils, se massant le veston à l’endroit où elle l’avait frappé.

« Fais leur un rapide truc en sable, qu'ils soient contents. Comme ça ils continueront à nous montrer la nuit dernière et on saura ce qui nous est arrivé. »

Ah donc, il servait de monnaie d’échange dans toute cette histoire ? Il sembla réfléchir, finissant par pousser un soupir en faisant tourner ses mains l’une face à l’autre. Puisqu’il le fallait… Aussitôt du sable se rassembla entre ses doigts pour prendre la forme d’une petite sphère tournoyant sur elle-même. Il écarta ses paumes l’une de l’autre et elle s’éleva toute seule, grossissant au fil des secondes avant de se mettre à avancer en direction du chroniqueur principal. Rapidement elle prit davantage d’ampleur avant de se scinder distinctement, prenant peu à peu la forme d’un… Ours. D’une cinquantaine de centimètres. Un ours en train de courir. Un ours qui s’appuya sur la table face à Cyril Hanouna et bondit soudain vers son visage, tous crocs dehors. Mais alors qu’il allait le toucher, il s’effondra sur lui même et se dilapida aux quatre vents. S’évaporant comme s’il n’avait jamais existé. Illusion. Souvenir. Ephémère.

L’homme s’était reculé sous la surprise et ne se redressa que lorsque l’ours eut bel et bien disparu. Il y eut un instant de flottement avant qu’il ne se mette à applaudir, bluffé, rapidement suivi par le public.

« C'est pas un trucage ! Je vous assure ! Ce type est incroyable ! » Il désigna Sebastian qui passa une main dans ses cheveux, mal à l’aise. « Réagissez avec le hastag #marchanddesable ! On va encore entendre parler de lui! De toute ma carrière, j'ai jamais vu ça ! Tu connais les Bogdanov ? Non parce que pour les trucs de dingue qu'on comprend pas, ils sont des pros ! »

Non, il ne connaissait pas et vu qui lui conseillait, il n’avait aucune envie de connaître. Etrange, il n’était d’ordinaire pas si antipathique avec les gens mais… Cet homme qui en savait plus qu’eux et leur cachait des choses ne lui plaisait pas beaucoup. Peut-être que dans d’autres circonstances ils se seraient entendus, mais Sebastian était du genre revanchard et appréciait peu qu’on se moque de lui. Hors, Cyril se jouait d’eux au moyen de ses caméras et de la foule présente, tout ce qui ne lui plaisait pas. Ca lui rappelait quelqu’un, tiens, capable de se moquer de tous et du reste pour faire comme bon lui semblait…

Il se réinstalla sur son siège, avisant des pouces levés que lui adressa Hope avec un air profondément satisfait. Peut-être, sans doute, devait-il la remercier pour lui avoir permis de retrouver la mémoire… Il faudrait qu’il n’oublie pas de le faire quand ils en auraient l’occasion. Cependant, le marchand de sable vira au rouge pivoine lorsqu’il se rappela brutalement l’avoir de nouveau embrassée dans le photomaton ! Et qu'il s'était réveillé avec la camisole qu'elle avait décorée. Et qu'ils avaient retrouvé des... Des... Il ne parvenait même pas à le dire tellement ça le gênait ! Preuve qu'il n'avait pas pu le faire, n'est-ce pas ?

Il détourna le regard, se cachant derrière ses mains en essayant de prier pour que ça ne soit jamais arrivé. Oh bon sang, non. Pas ça. Tout mais pas ça. Sûrement pas ça… Il ne pouvait pas. Même hors de contrôle il n'aurait jamais fait ça, ça ne lui ressemblait pas. Et il n'aurait jamais fais de mal à Louise de cette manière !

Bon sang... Même sans ça, Judah allait avoir encore plus envie de le tuer cette fois.


Emmet Miller
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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


| Conte : Inventé ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ

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________________________________________ 2017-03-12, 13:24



« Y'a qui d'autre qui doit débarquer ? »
« Tu vas chier sur moi ma chérie ? »




    J'observai les images de la nuit passée. Tandis que chacun regardait sa vie défilait devant lui, ou plutôt sa soirée, moi j'en étais à me demander pourquoi quelqu'un avait jugé utile de nous filmer dans cette boite de nuit et qu'il était comme par hasard tombé sur le groupe qui allait perdre la mémoire. C'était un peu gros quand même, non ? Capucine était à côté de moi, et je l'observais regarder avec admiration et beaucoup d'amusement, la vidéo.

    « Pourquoi c'est sur nous que c'est tombé ? C'est le fruit du hasard ou... notre ami peut-être... »
    murmurai-je à Capu.

    Elle tourna la tête vers moi avec un grand sourire.

    « Euh... Faudrait demander des précisions à Cyril, mais je crois que c'est en vous croisant en boite qu'il a eu l'idée de faire un truc spécial sur vous. Il vous a trouvé super, tous. » dit-elle en se dandinant sans ménagement sur sa chaise. « Et on comprend pourquoi. » ajouta t'elle tout en baissant les yeux sur mon torse.

    Elle s'imaginait peut-être prendre une douche avec... je lui répondis par un petit sourire, avant de regarder à nouveau vers l'écran. Je me vis en train de danser en mode totale life ! Le japonais bizarre qu'on avait croisé à l'hôtel venait de me donner sa carte. Je comprenais mieux où on l'avait rencontré.

    « Touah tu as un corps terrible ! Appelle moi. Mouah. » dit le japonais dans la vidéo, en me faisant un baiser à distance.

    Hanouna coupa l'extrait.

    « Alors, il faut quand même que je révèle certaines choses assez gênantes qui se sont déroulés la nuit dernière mes chéris. Je n'ai pas le choix. Vous avez tous signés un contrat comme quoi je pouvais montrer les images. #onveutlesvoir ! »

    Le public semblait en total délire, applaudissant, hurlant, tandis qu'un mec debout dans un coin, leur faisait signe d'hurler encore plus fort.

    « Ben moi en 1981, quand j'étais à RTL. On nous a fait signé un contrat d'exclusivité, qui disait qu'on ne pouvait pas aller sur une autre radio. Et franchement, ça nous a grave embêté. »[/i] précisa une vieille dame assise à deux chaises de moi.

    [i]« Qu'est-ce qu'elle nous raconte ? Non mais, ça va mamie ? On a pris ses cachets ce matin ? »


    « MAIS TU PEUX PAS BALANCER CA COMME CA ! »
    hurla un autre vieux à côté d'elle, tandis qu'elle tentait de le faire taire en le frappant.

    « On est chez les fou ou quoi ? » demandai-je à Capu.

    « Non, c'est normal, c'est Gilles et Isa, ils sont d'une autre époque. Tu regardes le Mad Mag ? »

    Elle était folle aussi. C'était quoi ça encore ? Hanouna leva les bras pour calmer les tensions, avant de prendre un pipeau et de jouer avec. J'en pouvais plus là...

    « Les chéris ! Dix secondes de Eddie Mitchel ! »

    On nous passa une musique, sur laquelle il se mit à chanter... pendant dix secondes, tandis que la foule rigolait et applaudissait. Je veux ma maman... pensai-je pour moi même. Lorsque la musique prit enfin fin, Hanouna désigna l'écran derrière lui d'un geste solennel.

    « On va balancer, c'est comme ça ! Et le premier à y passer, c'est... EMMET MILLER ! »

    Comme par hasard. Si c'était pas à moi de poster, elle aurait fait comment ? Qu'est-ce que je racontais ?

    « Parce que pendant que les gens s'éclatent en boite et s'amusent, il y en a un qui fou la merde. Regardez... »

    On vit un extrait vidéo où Hanouna venait de tendre un téléphone tout neuf à Anna qui avait le regard vitreux.

    « Tiens, ma chérie, vue que tu n'as pas de téléphone. Comme ça on pourra rester en contact. Je t'appelle demain, je t’appelle ! Et installe twitter dessus. #NanaPlusHaut »

    On vit un autre extrait où c'était noté dessus qu'il s'agissait de quelques minutes plus tard. Je sentais que ça allait être ma fête. Anna était en train de danser les bras en l'air, pendant que je me pointait derrière elle en regardant bien la caméra et en dansant comme un taré. Je me vis mettre ma main dans son kimono pour lui chopper le téléphone.

    « Je vais changer le code d'accès, mais chut, faut pas le dire. » murmurai-je à la caméra, tout en plaquant mon doigt libre contre mon nez, avant de taper l'écran comme un bourrin.

    Après quelques secondes, j'avais remis discrètement le téléphone dans la poche d'Anna en lui effleurant les fesses et en levant le pouce en direction de la caméra. L'image se figea et Hanouna m'observait d'un air réprobateur.

    « C'est pas jolie ça. »

    « Il a fait de la Nanale ! » précisa un mec, moyen vieux, moyen jeune au bout de la table.

    « De la quoi ? »

    « De la Nana-L. Il lui a mis la main au cul. De l'Anna...l. Anal ! »

    « Jean Michel, tu sors. »

    Tout le monde se mit à dire "tu sors, tu sors". Et il était allé s'asseoir dans le public juste à côté de Newt. Je comprenais rien à cette émission de malade.

    « Faut pas le prendre mal, il est toujours comme ça. »

    « Et en fait, Capucine, tu t'es bien rapprochée d'Emmet. On ne sait pas encore qui est son père, mais elle en a eu pour son affaire la madame. »

    On était en train de revoir la scène du baiser.

    « Bon après tout, on ne peut pas lui en vouloir mes chéris, car ça faisait quand même six mois et deux semaines qu'il n'avait rien fait. Il nous l'a assez répété toute la soirée. »

    Et là, la vidéo montrait divers moments, où je le répétais à tout le monde. D'abord à Cyril, ensuite à Anna, au barman, à des nanas que je ne connaissais pas et même au petit japonais qui m'avait donné la carte. Le plus gênant devait être la longue discussion avec Rocky...

    « On l'adore Emmet ! On l'adore !!! Ah mes chéris ! Et une surprise de taille ! Attention, juste pour toi Emmet. On t'offre un cadeau... On ouvre le rideau ? On l'ouvre ? »

    Tout le monde dans le public hurlait, même Capu et Hope... Hope ? Je la fusillais du regard, tandis que le rideau s'ouvrait et qu'on pouvait y voir l'équivalent d'une centaine de boites de thon.

    « T'en as tellement parlé toute la soirée que tu te ferais bien du thon, qu'on t'offre un an de boites de thon ! »

    Là, j'étais devenu blanc. J'avais vraiment dit ça ? Et pourquoi on allait revoir un extrait. Dans l'extrait j'étais face à Capucine.

    « J'hésite... Parce que le thon c'est bon, mais c'est violent aussi. »

    « Ah ouais, les arrêtes tout ça, moi aussi j'ai du mal parfois. »

    Est-ce que cette émission était diffusée de partout ? J'avais qu'une envie, c'était de me lever et de partir.

    « Ah ! Qu'est-ce qu'on est serré au fond de cette boite ! Chantent les sardines ! Chantent les sardines ! Ah qu'est-ce qu'on est serré au fond de cette boite, je me ferai bien un thon avec des aromates ! Et oui, c'est comme ça mes chéris. Allez, #lapub ? Enfin, on envoie la pub ? »

    Ou mon poing dans sa gueule...


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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2017-03-12, 23:51





Tokyo Sans Sushis

Qu'est que j'ai fait au bon dieu ?

L'idée de s'installer dans le publique, était encore ce qu'il y a de meilleur, comme « Newt ». Je n'avais pas spécialement envie de pousser le contact plus loin. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, sa tête me disait quelque chose. Je crois qu'il était sur une photo que Jack m'avait montré une fois. M'expliquant plus ou moins qui c'était tandis-que je me moquais en disant qu'il devait avoir une patience d'ange pour le supporter. Après ça avait probablement dût se finir en bataille d'oreiller ou de sabre en plastique. On assumait parfaitement le fait d'être deux gamins. De toute façon, c'était la pub et jusqu'ici ils n'avaient fait que nous montrer des images de nous totalement déchirés. Ce qui renforçait mon sentiment de méfiance. Je ne buvais pas d'alcool, pour la simple et bonne raison que ça me rendait malade. Après, j'étais affalée sur le canapé, en mode larve, avec des crampes d'estomac affreuses à attendre que ça passe. D'une manière général, le soda me convenait parfaitement. Profitant du fait qu'Hanouna semblait occupé à taper la discut' avec Muerte, je me décidais à rejoindre Hope :

- On va les laisser encore longtemps faire leur cirque ? Ils savent rien. Pourquoi est-ce qu'on les plante pas avant que quelqu'un de nous ne se décide à vraiment leur en coller une ?

Je sentais qu'Hope et Emmet se retenaient de justesse, et pour ma part c'était un peu la même chose. J'avais rarement eu autant envie de me défouler sur quelqu'un. Généralement, c'est qu'Elsa que j'ai envie de tarter. Ils étaient en train de battre un record là...

"Je pense qu'ils savent vraiment des trucs. Au moins on a la confirmation qu'on était consentant pour être filmés et tout. On a la preuve en image. Même si c'est dur. Faut qu'on encaisse la suite. Et puis...Ils vont forcément nous montrer le fameux pote qu'on a perdu. On se doit d'enquêter pour lui ! T'imagine si c'est Aaron ?"
Répondit-elle en prenant un air épouvantée

Mouais...Là dessus j'avais quelques doutes. Déjà parce qu'il avait pas les moyens de se payer un voyage à Londres. Alors un voyage à l'autre bout du monde fallait pas trop rêver. Après ça n'expliquait pas la raison de « Newt » et « Charlie » qu'il ne connaissait pas. S'il y avait eu j'sais pas moi, Melody par exemple ça m'aurait semblé plus logique. Et après, Aaron n'était pas du genre à aimer se battre. Alors échapper à une bande de mafieux japonais...

- Aaron qui arrive à échapper aux potes de Muerte ? Dis-je sceptique Il y a six mois je veux bien, mais depuis cet automne il a tout d'un humain lambda.

Tout ça grâce à un mic mac Atlante lui ayant apparemment fait perdre son côté divin. En même temps, étant donné l'épidémie qui décimait les demi dieux, c'était peut-être encore la meilleure chose à faire...

"Il a peut-être des talents cachés. Et puis, entre nous, échapper aux potes de Muerte c'est pas difficile" répliqua Hope avec une moue désinvolte

Mouais...J'étais toujours sceptique là dessus

"Et sinon tu as déjà des idées de prénom pour le bébé ? Parce que je me disais, si c'est une fille...Merida ou juste Merry c'est fun et si c'est un garçon, j'ai pensé à Merido."

Et allé, c'est partie. A peine le temps de réalisé que j'étais enceinte, que déjà les « conseils » sur les prénoms du bébé fusaient. Une fois la nouvelle digéré, j'étais certaine que Jack allait vouloir que je l'appelle « Jack junior » il pouvait toujours courir d'ailleurs. En faire le parrain, oui. Je voyais personne d'autres, mais appeler mon bébé « Jack junior » si c'était un garçon pas question.

- J'y ai pas encore songé mais je garde tes...Propositions dis-je pour clore le débat

Hope se contenta d'un grand sourire complice, tandis-que la pub se finissait, et je n'avais malheureusement, pas regagné ma place. La question étant est-ce que j'arriverais à faire comme Emmet et elle, et me retenir ou bien est-ce que mes nerfs allaient sauter et j'allais décider de refaire le portrait à quelqu'un ? Les paris sont ouverts

"Alors ma chérie dis nous tout : qui est le père ? Il est déjà au courant ? "


Mais ouiii j'allais te balancer ma vie bien gentiment. Je sais pas ce que t'as fumé mec mais franchement c'est de la bonne. Tu pourrais tenter tous les incursions que tu souhaitais dans ma vie privée, tu pouvais toujours courir pour que je te réponde :

- Pas vos oignons dis-je simplement

Clair, net et précis. Pas besoin d'aller plus loin. C'est pas une info que je balancerais à une bande de guignol dans leur genre. Hanouna se contenta d'un sourire amusé et reprit la parole :

"Moi je pense qu'on sait qui il est. Parce qu'il était là hier ! Et on a la preuve en image ! Mais avant ça on va jouer aux devinettes ! Mais ceux qui savent vous dites rien ! Capu je veux pas t'entendre ! Alors à votre avis qui est le père du bébé d'Anna ?"


Il y a 0% de chances que tu trouve. Quand bien même, Aaron ai été effectivement là, hier soir. Si je n'étais pas au courant, lui non plus. Donc, peu importe ta « théorie » elle est de toute façon erroné. Et moi il allait vraiment falloir que je me calme, sinon j'étais pas sûr de réussir à vraiment me contrôler. Si je partais maintenant et que je laissais les autres sur place ? J'aurais qu'à demandé après s'il s'agissait vraiment d'Aaron ou pas. Emmet et Hope le connaissait, ils pourraient me le dire. Mais, là je crois qu'un petit cour de méditation avec les moines me ferait pas de mal. Surtout lorsque les têtes d'Emmet, Sebastian, les jumeaux et d'un cinquième avec un point d'interrogation à la place d'une tête apparurent à l'écran

"Votez avec le #bebeanna"

Reste zen Anna, cool, respire. Mais pourquoi est-ce que j'avais jamais mon épée sur moi quand j'en avais besoin ? Sérieusement ! D'habitude je me trimballe toujours avec. Depuis que je l'ai récupéré dans le musé de la ville, étant donné qu'elle faisait partis des objets ayant autrefois appartenu à Rumpletrucchouette -j'avais jamais réussis à prononcer son prénom- j'avais trop la trouille de la perdre à nouveau.

"En attendant qu'elle l'appelle Cyril" reprit-il d'un ton roucoulant à la caméra avant de se faire interrompre par la copine d'Emmet

"Et si c'est une fille Capucine !"

"Ouais non. J'ai déjà mit des options sur les prénoms"
répliqua Hope d'un ton ferme en faisant signe à la nana de la fermer avec sa main.

….Personne n'avait une corde et un tabouret que j'en finisse ? J'avais même plus envie de m'énerver là. J'étais à bout de nerfs. J'avais envie d'en finir, et de me casser dare dare loin de cette bande de barje. C'était pas humains des personnes aussi chiante. Mais genre vraiment pas quoi.

- Et vous êtes encore plus con que je ne l'imaginais dis-je d'un ton las à l'adresse d'Hanouna. Mais si ça vous amuse de prendre des paris débiles faites le

"J'aime ta franchise ma chérie" s'esclaffa-t-il. "On en est où pour le résultat ?"

Les dits résultats s'affichèrent à l'écran et j'avoue que j'y prêtais même pas attention, espérant que ça passe vite. Ou bien que je mette à exécution mon idée de partir. Si je les plantais là, ils trouveraient bien quelqu'un d'autres sur qui focaliser leur attention

"45% pour le dernier ! Elle l'a fait avec point d'interrogation ! On ne demandera pas comment mes chéris. En tout cas moi je pense que c'est bien le point d'interrogation. Je dirais qu'il est plutôt beau gosse, jeune, frais blond, vif, rapide. En fait il n'a que des qualités ce jeune homme. Et vous l'avez lâchement abandonné hier soir ! Le père, c'est ignoble !"

"Ouuuh !" Fit le publique 

Est-ce que je me marrais maintenant ou j'attendais ? Parce que je savais pas qui était le type en question, mais clairement c'était pas le père, puisque pas Aaron. D'ailleurs la description me rappelait un peu trop quelqu'un...

"Attends...Tu m'as dit que c'était Aaron. Mais...On dirait plutôt l'autre blanc bec là ! Jack Frost !"

Jack ! Voilà, qui la description me rappelait. Heu en revanche, non clairement c'est pas le père. Et je pourrais ajouter une tonne de gros défaut à sa liste de qualité. Non parce que pour vivre avec lui c'était pas un cadeau : ils avaient oublié casse pied, gamin, immature, possessif, et j'en passe. Le problème, c'était que j'avais pas envie qu'il change. Jack, c'était comme mon frère. Et je l'aimais même s'il était comme il était.

- Faut vraiment être con comme Hanouna pour penser 30 secondes qu'il puisse se passer quoi que ce soit avec Jack.
Je fit une grimace dégoûtée. Heureusement vu qu'on parlait hyper bas personne ne nous entendait. C'est mon meilleur ami. Le type qui sait pas régler la température de la douche, correctement, qui triche pour avoir la plus grande chambre...Ça me viendrait pas trente secondes à l'esprit de le sortir de la friendzone.

J'avais toujours voulu avoir un frère, sans doute était-ce dût au rejet d'Elsa. J'en savais rien, et je le saurais jamais. Et Jack, encore une fois, c'était comme mon frère. Alors, c'était franchement dégueulasse d'imaginer qu'il ai pu se passer ce genre de choses entre nous. Fallait vraiment avoir l'esprit tordue.

"Bon mes chéris, on l'a pas encore retrouvé, mais faut que je vous avoue un truc : j'ai discuté avec lui hier soir et il m'a confié que c'était pour toi Anna qu'il avait fait pour ça. Il n'a pas arrêté de vanter tes mérites. Moi, je dis un type comme ça faut l'épouser. Bon après, c'est aussi un type qui est parti aux toilettes et qui n'est jamais revenu !" Il rigola me faisant lever les yeux au ciel, même si ma colère s'amoindrissait à mesure qu'il parlait. C'était typique de la grandiloquence de Jack quelque part, je supposais qu'il avait voulu bien faire mais que ça c'était encore finit en catastrophe. Je supposais qu'il n'avait pas prit la peine de prévenir Aster, qu'il m'embarquait. Et que j'allais encore devoir le défendre devant mon boss. "Anna ma chérie est-ce que tu as un message à lui faire passer ?"

Si j'étais pas avec cette bande d’abruti, j'aurais pas hésité à dire tout haut ce que je pensais, à savoir que même si c'était un congelo débile, Jack Frost était le meilleur ami le plus génial de la terre. Néanmoins, comme il recommençait à me gonfler le Hanouna je me décidais à rester sur la défensive :

- Non j'ai rien à dire à mon meilleur ami. Ah pardon ? Vous pensiez vraiment que c'était le père ? Ben mince alors. Je crois qu'à ce stade de connerie on ne peu plus rien pour vous.

Il recommençait à m'énerver. Franchement, Elsa à côté c'était une partie rigolade ! Et pourtant elle pensait que j'avais encore six ans et que je jouais à la poupée et à la dînette. J'étais déjà impulsive de base. Mais dire ouvertement le fond de ma pensée à quelqu'un ça ne m'était encore jamais arrivé. Pas à un inconnu en tout cas. C'était peut-être puérile, mais je me sentais tellement poussée à bout, que j'avais du mal à savoir si ce n'était qu'un simple mouvement d'humeur stupide qui n'avait pas lieu d'être ou simplement la manifestation de la pensée de tout le monde. J'aurais tout le temps de faire amende honorable plus tard.

"C'est l'émotion et les hormones de grossesse, elle ne sait pas ce qu'elle dit ! Bon alors on va vous...."

Il fût heureusement interrompu par la sonnerie de son téléphone . Non mais je rêve, c'est quoi ce cliché de tout foutre sur le dos des hormones ? C'est pas dût aux hormones mon agacement. C'est juste dût au fait que vous êtes une bande d'emmerdeur et que vous tapez sur le système de tout le monde !

"Eh sérieux ! C'est le destin : pile quand on parle de lui, il m'appelle ! Évidemment, il s'empressa d’attraper le téléphone posé devant lui sur la table et de décrocher . Ouais mon chéri t'es où là ? Tu sais qu'on commençait à s'inquiéter ? Ah ? Attends je fais le raccord image avec la régie."


Quelques secondes s'écoulèrent et on pu voir un type assis sur une chaise avec des chaînes autour de lui, en train de se filmer avec le téléphone

"On me voit là c'est bon ?"
Demanda-t-il d'un ton traînant

"Attends on voit surtout tes yeux là" rigola Hanouna

C'était clairement pas Jack, déjà il avait pas cette voix là. Et ses yeux étaient pas de la même teinte de bleu. Et des blonds j'en connaissais pas cent cinquante.

"Eloigne toi un peu ! Ouais comme ça"


Et là, on pu clairement voir le mec en question qui était....Un inconnu au bataillon. Mais genre vraiment. Je sais pas d'où il sortait, et à mon humble avis tout ceci n'était qu'un ou qu'un énorme quiproquo. Soit la plus grosse caméra caché du monde, et on était tous les pigeon.

"Ouais, j'arrive ! Je règle juste un petit soucis et je viens ! Commencez pas sans moi !"


Un type du genre racaille japonaise apparût subitement, avec une mitraillette. Notre soit disant « pote » raccrocha coupant ainsi l'image à l'écran

"Ce type est trop fort je m'en fais pas pour lui" conclu Hanouna

Vu qu'il semblait occupé, je me penchais à nouveau vers Hope, pour continuer la discussion à voix basse :

- Ok, c'est pas Jack. En fait, j'ai aucune idée de qui c'est

En tout cas, il laissait pas Hope indifférente, elle avait pas l'air d'avoir finit de bavé et il lui fallut quelques instants pour qu'elle revienne sur terre en clignant des yeux :

"Je sais pas qui il c'est non plus...Mais il est grave canon ! Si t'en veux pas, je le veux ! Il ressemble au gars de la pub Hagen Datz ! Je pourrais me noyer dans ses yeux...D'ailleurs ouais." Elle se leva d'un bon. "Preumz pour le canon aux yeux bleus !" Elle se rassit, alors que Capucine plissait les yeux dans sa direction d'un air déçus. Pauvre mec, je le plaignais. Limite si c'était pas un bout de viande.

"Les chéris, on va bientôt avoir une star sur le plateau ! Monsieur Hagen Datz arrive, monsieur...François Sandman"

Si la mâchoire de Hope, était en train de se décrocher, je préférais pour ma part, ouvrir de grands yeux choqués. DE QUOI ???? Il y avait une erreur de casting là. François Sandman avait pas cette tronche. Sauf si lui aussi avait subit un ravalement de façade. C'était l'année ou quoi ? Non mais sérieux Qui c'est qui doit débarquer encore ? Aaron ? Melody ? Tess la mère d'Aaron ? Le restant du panthéon ?

- Pitié achevez moi gémis-je tandis-que je laissais ma tête s'affaler sur mes avants bras.

Est-ce que j'avais déjà dit que j'appréciais pas spécialement mon « beau père ? » J'crois que oui. Il était heu casse pied, franchement c'était le bon mot. J'espérais juste, que ça ne lui vienne pas à l'idée de balancer en direct notre lien de « parenté » parce que sinon, je crois que j'aurais définitivement, eu la journée la plus pourrit de mon existence.



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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."

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"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
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________________________________________ 2017-03-13, 12:44


« La vie c'est tellement... enfin bref. »

Je venais de raccrocher avec mon pote Cyril. C'était un bon gars. J'étais carrément fan de son émission, et de tout ce qu'il faisait. Ah les français, ils savaient mener la danse !

"Pose tout de suite ce téléphone !" ordonna le type à la mitraillette juste à côté de moi.

Il avait un fort accent japonais et sentait la friture. Je haussai un sourcil dans sa direction.

"T'excite pas comme ça ! C'est pas bon de vivre dans le stress !" lui dis-je d'un ton tranquille. "Tiens regarde, je remets les chaînes."

Joignant le geste à la parole, je remis les chaînes autour de moi, sur la chaise. Le japonais grommela quelque chose dans sa langue tout en continuant de me pointer avec son arme, les bras tremblants. Je le déstabilisai. Ca devait être parce qu'il m'avait reconnu. Grâce à Haagen Datzs, j'étais célèbre. Ca me convenait bien. J'avais pu acheter un tout nouveau vignoble dans le Languedoc-Roussillon grâce à mon dernier cachet. La vie de star, c'était drôlement cool.

"Bon par contre mec, faut pas m'en vouloir, mais je suis attendu. Je veux pas faire perdre de l'audience à mon pote. Je reviendrai, t'inquiète. On continuera notre jeu plus tard. On reste en contact !"

Je disparus d'un seul coup, laissant une bouteille de Beaujolais sur la chaise, histoire que mon départ ne soit pas trop douloureux pour le gars à la mitraillette. Il avait l'air plutôt à cran. Il n'avait pas arrêté de me rabattre les oreilles avec une histoire de rubis. Franchement, j'avais des trucs plus importants à gérer. Comme retrouver ma bande d'amis. Je voulais bien être gentil, mais j'avais déjà passé toute une journée assis sur une chaise (sauf quand j'avais fait la pause pipi) et j'avais le fessier ankylosé.

Je me téléportai jusqu'au Grand Temple de l'Eau, saluai une bande de moines qui assistait à l'émission depuis les coulisses. Je remis correctement ma veste de costume froissée, ramenai mes cheveux en arrière et arrivai sur le plateau d'une démarche alanguie. Je me dirigeai jusqu'à Cyril et lui tapai dans la main.

"Alors ma poule ?"

"Wouah, t'es un rapide ! On vient juste de raccrocher !" s'émerveilla le présentateur vedette. "Je l'adore ce mec, je l'adore !"

Il passa un bras dans mon dos pour me serrer et je lui rendis le câlin. Le public m'acclama ; je levai la main pour le saluer. Certaines filles au premier rang poussèrent des cris hystériques. Un sourire étira mes lèvres. C'était bizarre que cette apparence fasse autant d'effet. Quand j'étais sous ma forme plus âgée, personne ne réagissait comme ça. Juste pour le fun, je fis apparaître un pot de crème glacée, puis une cuillère que je raclai délicatement sur la surface pour la mettre en bouche.

"C'est une bande de magiciens que nous avons sur le plateau, en fait !"
s'écria Cyril, tout content.

J'allai vers le public pour donner le pot et la cuillère à une bande de nanas qui se l'arrachèrent aussitôt, puis je revins vers Cyril.

"Tu as dit que l'émission était en simultanée au Japon, en France et à Storybrooke ?"
lui demandai-je.

"Storybrooke ? Ah oui, c'est ton patelin, c'est ça ?"

Je me contentai d'acquiescer tout en souriant à mes potes... qui n'avaient pas l'air très heureux de me revoir. Un truc clochait, non ?

"Bah alors ? Qu'est-ce qui vous arrive ?" fis-je, incrédule. "Anna, t'as pas l'air contente. J'ai fait tout ça pour toi, tu sais !"

"En parlant de ça, tu as suivi l'émission jusque là ?"
demanda Cyril en prenant une attitude prudente.

"Bah non, j'étais avec l'autre gars. Il voulait pas allumer la télé. Je voulais pas le contrarier parce que Bouddha nous enseigne l'écoute et le partage. Enfin... un truc dans le style. Et je suis non-violent, de toutes façons."

"Parce que... Anna a quelque chose d'important à te dire. Vas-y ma chérie."

La jeune femme leva la tête et me jeta son regard le plus mauvais. Elle n'aurait pas dû. Ca lui donnait l'impression d'avoir pris dix ans d'un coup. Ignorant Cyril, elle déclara froidement :

"Vous avez organisé une émission de téléréalité pour moi..."

Elle prit une grande inspiration et poursuivit :

"Les beaux pères normaux n'organisent pas d'émission de téléréalité débiles pour leur belle fille. Vous voulez que le courant passe ? Soyez un beau père normal et vous verrez bizarrement j'arrêterais de tirer une tronche de six pieds de long."

"Beau-père ?" répéta Cyril, perplexe.

Il me désigna sans comprendre, avant de montrer Anna du doigt.

"Bah ouais, elle sort avec mon fils !"
répliquai-je d'un ton évident. "D'ailleurs, coucou Aaron !" fis-je en saluant la caméra la plus proche. "J'espère qu'il nous regarde, il doit être super content."

"Bon Anna, si tu veux pas le dire, je vais le faire." déclara Cyril en se tournant vers moi.

Il posa ses mains sur mes épaules et plongea son regard dans le mien.

"Elle est enceinte. L'info vient de tomber. #bébéenroute !"

J'eus l'impression de recevoir un tonneau de vin dans la tronche.

"Oh bordel ! Je vais être papy !"
fis-je en chancelant. "Va falloir que j'achète un tire-lait ! Non mais... wouaho ! Non mais là c'est beaucoup trop énorme. Désolé Cyril, mais faut qu'on fête ça ! Je les emmène au resto ! Mais t'inquiète je prends une caméra, vous verrez tout !"

C'était l'effervescence dans ma tête. Pleins de bulles de champagne explosaient dans mon cerveau. Encore mieux que toutes les nuits d'ivresse que j'avais pu vivre ! Je me sentais comme sur un petit nuage. Totalement survolté, je fis le tour des tables et du public pour téléporter chacun de mes potes ailleurs, sous les exclamations surprises et émerveillées des gens face à ce nouveau "tour de magie".

Direction : le Macdo ! Je les avais tous fait apparaître autour d'une table éloignée des autres. Nous étions toujours au Japon. A cette heure de la nuit, le resto était plutôt calme. Je lançai un regard réjoui à Sebastian, Bibiche, Hope, les jumeaux et Sasha avant de poser des yeux humides et émus sur ma belle-fille.

J'étais assis juste à côté d'elle. Sans attendre, je caressai son ventre en murmurant :

"Oh, je le sens déjà bouger ! Le petit François Junior..."

Nous formions une grande et belle famille ! Je fis un grand sourire à la caméra que j'avais installée en hauteur, au-dessus de notre table. Le moment était venu de nous retrouver et de passer un bon moment ensemble.

Hélas, Anna se leva d'un bond et déclara d'un ton sec :

"Bon, ça suffit. Déjà, non si c'est un garçon on ne l'appellera ni François ni Cyril. Et encore moins Capucine si c'est une fille. Tess à la rigueur ou...Un des noms proposés par Hope. Après, je vais sortir prendre l'air seule, je ne veux ni caméra, ni rien d'autres. Si vous, ça vous éclate d'étaler votre vie au monde entier. Personnellement, c'est pas mon truc."

Elle sortit peu de temps après. Je l'observai un court instant par la vitre du Macdo, avant de pivoter vers les autres, indécis.

"Bah, qu'est-ce que j'ai dit ?"

Je remarquai alors que Hope m'observait avec beaucoup d'intensité, la tête dans les mains et les coudes sur la table. Fascinée.

"Judah a les yeux bleus. Mais les vôtres, ils sont... océaniques."
dit-elle en insistant bien sur la dernière syllabe.

Sympa le compliment, mais j'avais un peu la tête ailleurs. Ca me chagrinait qu'Anna le prenne si mal. Tout ce que j'avais fait, c'était pour elle. Dépité, je fis apparaître des glaces estampillées Haagen Dazs pour tout le monde, précisant simplement :

"C'est mieux que les cochonneries de Sundae et MacFlurry. Par contre si vous voulez un burger ou autre, allez-y. C'est bibi qui invite."

Je continuai d'observer ma belle-fille à travers la vitre, plusieurs mètres plus loin. J'étais soucieux.


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________________________________________ 2017-03-13, 15:45

TOKYO SANS SUSHIS

- DES JUMEAUX AMNESIQUES — ET... PLEINS D'AMNESIQUES -

Il a une banane sur son casque ! Il rigole pas !

Voir qu'ils avaient rejoint Merry et Nana rassuraient les jumeaux. Jumeaux qui semblaient d'ailleurs les seuls qui n'évaient pas été épuisé par cette marche en escalier.
Duncan, surtout, fut d'autant plus content de voir Merry (qui était en fait Hope) raviver la mémoire de Charlie (qui était en fait Sasha) au moyen d'un choc émotionnel.
Ainsi, après s'être habillés d'orange et de rouge (tenues choisies par Duncan, doutant des capacités de Derek à s'habiller sans sa mémoire), Duncan réfléchissait, en attendant le reste du groupe en maquillage, à un choc suffisant pour ramener la mémoire de son frère.

Il prit une grande respiration, n'aimant pas d'avance ce qu'il allait dire.

Derek ? Enfin... George ? Excuse moi, mais il le faut.
Hein ?
Lukas est mort.

Alors que Duncan se répugnait déjà pour avoir une telle abomination, les yeux de Derek s'ouvrirent en grand, boulversé par la nouvelle, tandis que des images défilaient dans son esprit. Il tomba simplement, bouche entrouverte, sur une chaise, alors que tous ses souvenirs (exceptés ceux de la nuit) étaient revenus.

Derek c'est pas vrai !! Il fallait juste de choquer pour que tu redevienne toi même !

Un grand soupir s'échappa de la bouche de celui-ci.

Pfiouuuu ! Tu m'as fait atrocement peur !! Mais j'suis de retour frangin !

Un sourire complice se dessina sur leur deux visages, se tapant dans les mains.

Le reste des évènements les laissa perplexes. Ils ne savaient pas trop quoi en penser : c'était à la fois marrant et vachement drôle, et à la fois gênant et innapropriés. D'autant plus que les jumeaux voyaient leurs nouveaux amis être mis dans l'embarras (eux aussi étaient sur des images gênantes, mais ça leur était égal, ce qui n'était pas le cas de tout le monde).

Ils se sentaient surtout mal pour Anna, embêtée par cet homme à la voix aussi horrible que son comportement, à cause de cette histoire de grossesse. Derek et Duncan ne purent s'émerveiller de François Sandan (ils connaissaient la pub !) en voyant celle qui avait été, pendant plusieurs heures, une de leurs soeurs, au plus mal à cause de lui.

La téléportation était à la fois dérangeante (c'était drôle, comme sensation !), et agréable, puisque tout ce monde ne les oppressait plus, ce qui avait l'air de plaire à beaucoup dans le groupe.
Derek et Duncan se pincèrent la lèvre en voyant Anna, sur les nerfs, sortir.
Ils regardèrent Merry.

On va aller la voir pour la réconforter. On est peut-être pas vraiment frères et soeurs mais maintenant qu'on vous a considéré comme telles, c'est trop tard pour s'en défaire !

Les deux têtes rouquines suivirent alors le chemin qu'avait emprunté Anna. Ils iraient saluer Mr. Sandman plus tard.
Retrouver l'ambiance de la ville japonaise ne les avait pas tant manqué : elle était toujours bruyante, loin de ce qu'ils avaient connu à Storybrooke. Et pourtant, après tout ça, c'était bien agréable : le monde parlait et était bruyant, certes, mais n'était pas pressé sur eux et ne faisait pas de leur vie un film angoissant.
Ils virent rapidement Anna, Derek et Duncan se mirent de part et d'autre de la rousse.

Pfiou, on comprend pourquoi tu es venue ici, après tout ce cinéma, ça fait du bien quand ça s'arrête, fit Derek dans un souffle.
Ca va ? Tu as du encaisser une nouvelle incroyable et un monde fou pour te stresser, et ce en quelques heures. Le bébé reste une bonne nouvelle, n'est-ce pas ?

Anna soupira. On voyait bien que les dernières minutes avaient été épuisantes.

J'sais pas...J'hésite à m'embarquer clandestinement à bord du prochain avion à destination d'une île déserte sans possibilité d'avoir ni la télévision ni le net afin qu'il soit tranquille

L'idée fit sourire les jumeaux, amusés, avant de voir qu'elle était à moitié sérieuse. Ils se ressaisirent alors. Le visage de Duncan, après quelques secondes de silence, finit par s'illuminer de nouveau.

Hey ! Peut-être que c'est la chose à faire ! Quand tout sera rentré dans l'ordre et que les personnes de ta famille (ou toutes celles que tu voudras) seront informées de la nouvelle, c'est peut-être une chouette idée de prendre des vacances, toi, et l'adorable monsieur qui va être papa, loin de tout ce stress !

Derek sourit à son tour.

De toute façon, on voit bien que tu ne te laisse pas marcher dessus, c'est bien. Mais souviens toi toujours que derrière l'angoisse du quotidien qui nous entoure, il y aura toujours des personnes qui sauront t'écouter, toi, et ce que tu veux toi.

Le rouquin lui fit un clin d'oeil sympathique.

A commencer par deux rouquins. Tes "frangins" de quelques heures s'appellent Derek et Duncan, au fait.

Anna sourit alors, ce qui fit plaisir aux jumeaux.

Merci c'est gentil. Pour l'instant je ne veux qu'une chose : que mon "beau père " n'essaye plus jamais de me faire plaisir et je suis désolée que vous ayez été embarqué là dedans. Sans doute qu'il était un peu trop aviné quand cette idée lui a traversé l'esprit.

C'est qu'il à l'air borné ce monsieur. Mais il finira bien par comprendre, il va pas t'embêter éternellement. Espérons, en tout cas.
Oh ne t'excuse pas. J'ai aucune idée de la raison pour laquelle on est ici (sans doute la rousseur, va savoir), mais, si on a fait des rencontres qu'on est pressés d'oublier, on en a fait d'autres superbes.
Et des chats aussi !
Et des chats ! C'est quand même dingue, comment il a réussi à organiser tout ça ? On est littéralement à l'autre bout du monde !

Il y a pas grand chose d'impossible pour les gens comme lui. Et puis apparemment il a l'air de connaître le présentateur agaçant. J'imagine que ça c'est facilement goupillé.

Duncan haussa les sourcils, observant la ville d'un air songeur, pensant à l'être mystérieux qu'était François Sandman.
Et bien bon courage avec lui en tout cas !

Derek regarda dans tous les sens, une idée en tête, avant d'oserver Anna et Duncan d'un air complice.

Est-ce que ça vous dit de pas revenir maintenant, et de jouer notre statut de célébrité pour tenter d'aller boire un truc dans un bar plus calme ?

Duncan sourit à l'idée qui lui plaisait déjà.

Un soda ou un jus de fruit ce sera parfait. J'ai pas spécialement envie de rentrer dans le macdo, lui répondit Anna en souriant à l'idée.

Parfait ! Il faut reconnaître quand même, que ça a du bon, parfois, d'être célèbre, fit Duncan avec enthousiasme alors que les trois têtes rousses commençaient à s'éloigner du macdo.

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Sebastian Dust
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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________________________________________ 2017-03-14, 02:52






Tokyo Sans Sushis

« Que s'est-il (vraiment) passé dans la cuisine ? »


Sebastian n’avait aucune idée de qui était cette personne qui venait d’apparaître mais elle avait marqué plusieurs points positifs : déjà, il leur proposait de la glace. C’était bon la glace, très bon, encore plus quand elle avait le goût de la tarte aux pommes – ça devait être une spécialité japonaise car il n’en avait jamais vu auparavant, et pourtant il était connaisseur en glace grâce à Jack ! Le gardien planta sa cuillère pour en prendre une nouvelle bouchée, appréciant le second point positif de la situation : ils n’étaient plus sur le plateau ! Il avait attrapé de justesse Clyde avant que le nouveau venu ne les emmène dans un autre endroit, certes peu commun puisqu’il s’agissait d’un McDonald, mais avec nettement moin de monde. Troisième point, ils étaient dans une table éloignée de celles des autres et le restaurant était à demi vide… Quatrième, mais non des moindres, il leur avait permis d’échapper à la suite des questions bizarres et des vidéos compromettantes ! Son regard coula d’ailleurs en direction de Bibiche, ou Emmet s’il avait bien entendu ?, prenant une moue compatissante.

Il en étant à la moitié du pot lorsque Hope se tourna dans sa direction, le surprenant avec la cuillère dans la bouche et les yeux grands ouverts. Mince, il avait tenté de rompre le contact visuel depuis les dernières minutes, mais cela semblait plus compliqué que prévu !

«  Du coup tu as perdu ta langue ? C'est le prix a payer pour avoir retrouvé la mémoire ? »

Sebastian fit mine de réfléchir, retirant délicatement la cuillère et… Lui tirant la langue pour montrer qu’elle était bien là. Il ne l’avait pas perdue en route ! Enfin, un peu, mais finalement ce n’était pas plus mal, non ? Vu les bêtises qu’il sortait avec difficulté, il valait mieux qu’aucun son ne sortent vraiment de ses cordes vocales. Il porta d’ailleurs la main à sa gorge pour la masser légèrement, grimaçant sous l’effort que cela lui avait inconsciemment demandé de se faire comprendre de cette manière. Les gens n’étaient-ils jamais lassés ? Même sa langue semblait avoir une crampe à force de claquer contre le palais ou de bouger dans tous les sens pour formuler des sons aussi distincts qu’imprononçables.

Les lettres de sables apparurent entre eux, sous les grands yeux ronds de la rouquine ; elles lui avaient manquées !

« Je suis mieux… Comme ça. »

Il eut un doux sourire, retrouvant le fourmillement rassurant et la quiétude des grains dorés de sable chaud. Sincèrement, il était mieux. Bien mieux. Beaucoup mieux. Enfin, ça c’était si on excluait toutes les problématiques et autres questions qui lui traversaient l’esprit depuis leur réveil, y compris la possibilité que Louise ai pu voir cette émission stupide à la télévison… Il n’avait pas notion qu’elle regardait ce genre de programmes, ni qu’elle possédait une télé d’ailleurs, mais dans le doute autant prévenir que guérir. Et il devrait lui avouer qu’il avait de nouveau embrassé Hope aussi ; même s’il n’avait pas toute sa tête.

« Ca fait de la poussière quand même. » Intervint le grand blond à côté de lui. Mais ! « Dis, tu n’aurais pas une idée pour qu’Anna ne m’en veuille plus ? Je sais pas où j’ai foiré mais j’ai foiré je crois. »

Il se gratta le menton tout en observant le gardien, peut-être pensait-il qu’il était un expert en relations familiales ? Ou même qu’il avait de bons conseils ? Dans le doute, Sab jeta un coup d’œil derrière lui au cas où il s’adresserait à quelqu’un d’autre mais… Non. C’était bien lui qui était visé. Il avala une autre bouchée de crème glacée à la tarte aux pommes, d’ailleurs Clyde en profita pour piquer de son bec un morceau qui dégoulinait vers la table, en faisant mine de réfléchir.

Une petite baleine se matérialisa entre eux, flottant et ondulant à toute allure sans craindre la gravité. Le marchand de sable prit un air faussement sérieux mais concerné.

« Surtout... ne lui dites jamais qu’elle ressemble à une baleine. »

Vu qu’il sembliat être le roi des indélicatesses… Enfin, Sebastian ne le connaissait pas il ne pouvait pas vraiment juger. D’ailleurs, il ne devait pas être un humain pour être capable de les promener d’un lieu à l’autre, mais de là à savoir ce qu’il était… Il avait une étrange sensation à côté de lui, le même bruissement que lorsqu’il se trouvait aux côtés de Diane ou d’Aryana. Peut-être était-il de leur famille ou même… Comme elles ? Etrange, il ne l’avait jamais vu. Ceci dit, elles comptaient Judah dans leur cercle fraternel donc, tout était possible. Comme des dames aussi délicates pouvaient compter un personnage aussi… Exhubérant que le dieu des enfers dans leurs liens familiaux ? Il l’ignorait.

Il faudrait qu’il demande à Louise à l’occasion. En attendant, l’homme pris un air offensé.

« J'oserais jamais dire un truc pareil! Tu me prends pour qui bordel ? »

Aïe, aïe, aïe ! En l’entendant jurer, le gardien des songes porta immédiatement ses mains sur ses oreilles pour s’empêcher d’écouter davantage d’insultes ou de noms fleuris ; il n’aimait vraiment pas les gros mots ! Affrontant le regard perçant de l’inconnu, il pencha la tête sur le côté sans comprendre ce qui avait pu le mettre dans cet état. Définitivement, l’humour des enfants ne s’appliquait pas à tout le monde… Il se mordit l’intérieur de la joue en le laissant continuer, bien malgré lui.

« Fais pas ta prude ! Pas après tout ce que Hope t'a appris cette nuit ! » Plaît-il ? Attendez, quoi ? O_o « Tu te souviens pas ? Attends je dois avoir la vidéo ! Je vous ai filmé, vous étiez trop mignons ! »

La… La vidéo ? Mais la vidéo de quoi exactement ? Sab baissa lentement ses mains, perdant au même rythme les couleurs sur son visage. Il plaisantait. Il plaisantait, non ? Ses yeux clairs cherchèrent le regard de Hope, comme pour y trouver une réponse, avant de passer sur Charlie – pardon, Sasha – et de revenir sur celui qui fouillait les poches de son costume. Il n’avait pas l’impression d’avoir fait quoi que ce soit cette nuit, à part peut-être dormir dans une camisole de force, donc c’est qu’il n’avait absolument rien fait de répréhensible pour les bonnes mœurs, non ? Il n’était pas du tout ce genre de garnements. Jamais. Et puis Hope n’était pas non plus ce genre de personne… Enfin, il le pensait.

« Ce n’est pas comme ça que vous arrangerez les choses avec Anna. »

« Je te parle pas d'Anna là ! Je parle de Hope et toi ! » Trancha-t-il avant même la fin de la phrase.

Farfouillant dans son costume, il sorti soudain un tire-bouchon, des pièces en euros, un journal parisien et même une bouteille de Beaujolais qu’il déposa pêle-mêle sur la table devant eux. Comment est-ce qu’il avait fait tenir tout ça ? Il avait demandé la recette à Mary Poppins ? Si Sebastian n’était pas trop choqué il lui aurait sûrement posé la question, c’était excellent comme technique !

Le blond se gratta la tête en fixant son butin, avant de lever l’index en l’air dans un éclair de génie.

« Ah je l'avais rangé là c'est vrai ! »

Il fit alors apparaître un téléphone portable dans sa paume, se mettant à fouiller dedans. Le marchand de Sable vit Hope approcher sa chaise pour mieux voir, intriguée sans doute tout autant que lui parce ce qui pouvait bien se trouver dans les dossiers.

Sur le petit écran une vidéo ne tarda pas à apparaître, dévoilant la jeune femme et lui dans la cuisine de l’hôtel où il s’était réveillé. A bien y regarder, on pouvait apercevoir tout un tas de gommettes sur le sol et sur… eux ? O_o Mais ce qui marqua le gardien fut sans doute leurs teints absents et leurs yeux dilatés alors que la caméra zoomait dans leur direction. Qu’est-ce qu’ils avaient consommés pour être dans cet état ? Et pourquoi est-ce que Hope avait un… C’était un préservatif qu’elle était en train d’ouvrir ou il rêvait ?!

« Faut faire gaffe à pas le casser avec tes ongles sinon y’aura plein de mini sablés qui se baladeront chez Louise. Ensuite tu l’enfiles… Bah, comme une chaussette. » Fit la rouquine du film.

Elle tourna sur elle-même à la recherche de quelque chose… Tendant la main vers un panier de fruits pour attraper une banane. Joignant le geste à la parole, elle déplia la capote dessus avant de la brandir fièrement en direction du marchand de sable. Celui-ci approuva d’un hochement de tête, la bouche entrouverte comme si elle venait d’énoncer une prophétie.

« Voilà, maintenant tu sais comment on fait. » Déclara-t-elle d’un air satisfait. « Pour le reste, ça s’apprend tout seul. »

La vidéo s’immobilisa sur ces belles paroles, permettant à leur hôte de reculer son téléphone et de les observer d’un air presque… Attendri ?

« Respire. T'es blanc comme un linge ! » S’exclama-t-il en assénant une tape sur le bras de Sebastian pour lui secouer les puces.

C’était un peu le cas de le dire, blanc comme un linge… Qu’est-ce que c’était que cette situation ? Ils avaient… VRAIMENT eu cet échange ou bien ?! Non parce que déjà que Jack essayait de lui faire cette morale depuis des lustres maintenant, la simple perspective que Hope se soit improvisée en sex coach devenait passablement malsaine quand on connaissait un peu leur histoire. Elle qui l’avait aidé à aller « récupérer » Louise à l’autre bout du continent – enfin, c’était surtout un plan du gardien de l’hiver, mais la rousse n’avait pas été en reste pour lui ouvrir un peu les yeux – continuait désormais à vouloir que leur situation devienne pérenne mais pas trop prospère, de ce qu’il avait compris ? … c’était fou. Complètement fou.

Mais prodigieusement rassurant ! Le rire nerveux de Hope lui confirma qu’elle aussi s’était attendue à pire comme situation, comme une vidéo bien plus dérangeante voir complètement déplacée… Mais il semblerait qu’ils n’aient rien fait de rédhibitoires à part reprendre des cours de biologie de collégiens avec une publicité pour les fruits maltraités. Il resta cependant religieusement silencieux, déglutissant avec difficulté tandis que la chaleur retrouvait peu à peu le chemin de son visage et de son corps. Il y eut un blanc. Un grand blanc.

Avant que le marchand de sable n’éclate de rire, d’abord nerveusement, puis de plus en plus jusqu’à ne plus parvenir à s’arrêter ! Ses épaules montaient et descendaient à toute allure et il cachait son visage derrière sa main, fermant les yeux tandis que les premières larmes montaient tant il ne parvenait plus à se contenir. Il avait eut si peur. Tellement peur ! De quoi ? Du pire sans doute. Et là, voir que le blond les menaçait avec… « juste » ça c’était…. Enfin il ne faudrait pas que ça se retrouve n’importe où mais, il se sentait soulagé. Infiniment stupide aussi, avec une tête d’ahuri pareil pendant la nuit il n’avait pas dû être pris très au sérieux ; en tout cas, il ne verrait plus jamais les bananes de la même manière désormais. Son éclat silencieux devait être contagieux puisque même son acolyte rousse se mit à rire en le voyant faire.

Plus d’une minute s’écoula avant qu’il ne parvienne à redevenir sérieux, passant une main dans ses cheveux pour les repousser en arrière dans ce geste si machinal chez lui. Ses joues étaient rougies sous l’émotion et il du prendre plusieurs inspirations pour parvenir à se calmer. L’adrénaline retomba enfin un peu des hauteurs où elle s’était perchée pendant ce long moment de stress et d’inquiétudes. Il parvint à croiser le regard de Hope qui s’était redressé sur sa chaise, laissant le sable lui adresser ses pensées dans des lettres discrètes :

« ... Merci pour la... leçon ? »

La jeune femme le fixa avec un mélange d’amusement et de complicité, donnant un petit coup affectueux sur son épaule – il allait finir avec des bleus sans parvenir à les justifier après !

« De rien. Ce fut un plaisir. En tous cas ça le sera pour toi quand tu essayeras. » Elle haussa un sourcil d’un air canaille. «  D'ailleurs si jamais tu veux apprendre d'autres trucs, je suis pas contre. Enfin... je peux te coacher quoi. »

Il ne manquerait pas de… ne surtout pas lui dire ce qu’il ferait ou non avec la princesse Arlequin qui occupait de plus en plus ses pensées. Déjà, ils s’étaient embrassés. Deux fois. C’était un bon début, non ? Il n’était pas sûr de lui avoir déjà fait un vrai câlin, hormis au noël précédent lorsqu’elle avait perdue son frère… Alors de là à plonger dans les affres des non-dits et des secrets inavouables, il en était encore loin.

Sebastian continua pourtant de sourire avant de secouer la tête.

« Merci Mais... je sais comment ça... fonctionne. »

Contrairement à ce que pouvait penser Judah, ou certaines personnes, muet ne voulait pas dire bête.

« Je l'ai lu sur internet. »

Précisa-t-il devant son air surpris, ne comprenant pas pourquoi elle faisait de si grands yeux. Avait-elle oublié qu’il possédait un corps masculin ? Il savait quand même comme tout cela fonctionnait, même s’il était le dernier à se prêter à ce genre… D’activités. Rien que d’y penser, il avait envie de détourner le regard et de changer de sujet.

« Ouais ouais… Il a bon dos, internet. » Railla Hope en lui adressant un regard en coin. « Coquin, va ! »

Et elle tendit le bras pour lui pincer la joue ! Sab la dévisagea, se massant le visage quant elle le lâcha sans trop comprendre à quoi elle faisait allusion… Mais une bonne conscience lui souffla que dans ces cas-là, mieux valait ne pas chercher plus loin.


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« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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________________________________________ 2017-03-14, 12:47 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« T'es beau, mais c'est drôlement en chantier dans ta caboche. O_o »

On l'avait échappé belle. Non pas que ça ne m'aurait pas plu d'avoir appris que j'avais fait un truc avec le Sablé, mais ça aurait nettement compliqué les choses. Dans d'autres circonstances, ça aurait pu être réellement sympa, mais je savais qu'il avait des sentiments pour Louise la prude -ils allaient bien ensemble. Quant à moi, j'avais toujours l'affaire Judah sur le feu. Il faudrait que je démêle un peu toute cette histoire avec lui, d'ailleurs, car cela commençait à devenir très compliqué. Plus je m'éloignais de lui, et plus j'avais la sensation que tout empirait au lieu d'aller mieux. La désintox' ne se passait pas aussi bien que je l'aurais espéré. J'y penserai plus tard, quand tout le reste serait terminé.

Je balayai la salle du Macdo d'un regard songeur, m'apercevant qu'Anna et les jumeaux s'étaient éloignés. François ne semblait pas l'avoir remarqué. Il fixait son téléphone posé sur la table, à côté de tous les trucs qu'il avait sorti de ses poches. D'un geste distrait, il faisait défiler des photos.

Je pris mon pot de crème glacée et lus le parfum "Brownie et pâte à biscuits". Ca avait l'air sympa. Je plongeai ma cuillère dedans et en mangeai plusieurs bouchées avant de demander alors qu'une pensée me traversait l'esprit :

"Y a un truc qui m'intrigue. J'ai beau me creuser la tête, j'arrive pas à me rappeler de la nuit dernière. Y a que la toifizz qui provoque un blocage pareil, et... j'espère pas pour vous que vous nous avez fait prendre la drogue du viol. Vous avez peut-être de beaux yeux, mais y a des limites à pas dépasser, quand même."

Mon côté ex-flic venait de reprendre le dessus. Je le fixai d'un oeil perçant par-dessus mon pot de Haagen Dazs. Il cligna des siens avant de s'écrier, presque révolté :

"Non mais ça va pas ? Tu me prends pour qui ? Jamais j'aurais fait ça à ma belle-fille, merde alors !"

"Alors, comment vous vous y êtes pris pour qu'on se rappelle de rien ?"
insistai-je en me penchant sur la table, sans le lâcher du regard.

La tension était palpable entre nous. J'avais l'impression d'être en salle d'interrogatoire.

"J'ai juste fait appel à des potes." fit-il en haussant les épaules. "Attends... je dois en avoir quelque part dans les poches, sauf si je les ai écrasés."

Je fronçai les sourcils. Ce type n'était vraiment pas tout seul dans sa tête. En même temps, c'était presque la normalité pour un dieu. Vivre aussi longtemps, ça laisse forcément des séquelles.

De sa main libre, il fit un geste pour couper la caméra au-dessus de nos têtes. Mon coeur palpita. On arrivait aux révélations, ça y était !

Il chercha un moment avant de sortir une grappe de raisins verts de sa poche, qu'il posa sur la table. Je plissai des yeux avant de les écarquiller sous le coup de la surprise : les raisins remuaient. En regardant bien, on pouvait voir deux traits pour représenter les yeux, ainsi qu'une légère ouverture pour la bouche. Ils émettaient de petits sons aigus tout en se balançant gaiement sur la grappe. François esquissa un grand sourire.

"Je les ai envoyés vous chercher !" expliqua-t-il. "Ce sont mes potes, mes créatures si vous préférez. Tout d'abord, je leur ai dit de choper Anna, vu que c'était pour elle tout ça."

"Choper comment ?" coupai-je, indécise.

Ils n'avaient pas l'air très costauds. Je tapotai du doigt contre un grain de raisin qui se décrocha de la grappe pour bondir vers moi brusquement, se dirigeant vers ma bouche. Surprise, j'eus le réflexe de le repousser. Il rebondit sur la table dans un couinement hilare et François l'enferma entre ses mains, avant de m'adresser un sourire espiègle.

"Comme ça." répondit-il. "Imagine plusieurs raisins qui essayent d'entrer dans ta bouche. Y en a forcément un qui finit par y arriver. Mes raisins provoquent de drôles de réactions chez les humains... et les créatures apparemment." ajouta-t-il en direction de Sasha. "Euphorie, ivresse, gaieté... puis amnésie. C'est pour ça que j'ai voulu que tout soit filmé. Pour qu'Anna ait de supers souvenirs ! Je ferai encadrer certaines photos !"

Je hochai la tête. Ca se tenait.

"Pourquoi nous ? C'est vrai... c'est un peu bizarre comme groupe, non ?"

Surtout que certains ne se connaissaient pas. C'était perturbant. François ouvrit légèrement les mains pour tapoter le raisin qui gazouilla contre sa paume. Spectaculaire. Mais très idiot aussi. Puis il répondit d'un ton désinvolte :

"Normalement, ça n'aurait pas dû être vous. Mes potes ont un peu de mal à reconnaître les gens. Pour eux, vous vous ressemblez tous ! Je leur avais dressé des portraits robots pourtant... Aaron aurait dû être de la partie mais en allant chez lui, ils ont dû tomber sur toi et t'ont emmenée à sa place. Je voulais Melody mais même chose, dans son appart ils ont dû trouver Emmet -et le raton-laveur. Mais tu vis chez elle ? Je savais pas que la sardine avait un mec. Ca va niveau odeurs ? Pas trop de soucis ?"

Emmet répondit un "Non" tranquille. Ben dis donc, si mon copain parlait de moi de cette façon, je le donnerais à bouffer aux requins. François reprit son explication :

"En allant récupérer Louise, ils ont dû la confondre avec Sebastian. Je leur avais dit de prendre Elsa, mais ils ont sûrement vu double et ont emmené les jumeaux. Ainsi que le panda, vu qu'ils étaient au zoo. J'ai pas compris pourquoi ils se sont laissés manger par un panda. Il va bien d'ailleurs ?"

"Il est resté à l'hôtel."
articulai-je en croisant les bras.

"Faudra penser à aller le récupérer. Sinon, Lily va m'en vouloir."
songea-t-il à voix haute.

Je m'enfonçai sur la banquette, l'air boudeur. Alors comme ça, on n'était que des erreurs ? On n'était même pas censés faire partie de cette histoire de dingue ? Je jetai un coup d'oeil indigné à Sasha. Elle partageait sûrement mon désappointement. Sauf que François ajouta :

"J'avais d'abord demandé à mes bonshommes de rendre Sasha euphorique afin qu'elle vous téléporte les uns après les autres à Tokyo. Je savais qu'elle kifferait."

Okay, donc seules Anna et Sasha étaient prévues au programme. Je me levai d'un bond, la tête haute, et attrapai ma glace ainsi que la cuillère.

"Bah quoi ?" fit François, de plus en plus dérouté.

"Rien. Rien du tout." répliquai-je d'un ton acide.

J'allai m'asseoir à quelques tables plus loin, tournant résolument le dos à François et à toute cette histoire. Jusqu'à maintenant, j'avais trouvé cette expérience sympa et cool -je devais être l'une des seules, d'ailleurs. Mais apprendre que je n'avais pas été visé au départ, que j'étais simplement une "erreur" de parcours causée par des raisins bigleux, ça piquait mon amour-propre. J'étais une princesse, merde !
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