« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Que se passerait-il si vous franchissiez la mauvaise porte ? Si vous vous retrouviez dans l'Usine des Cris d'Enfants, source d'énergie nécessaire à toute la ville de Monstropolis ? Si vous étiez désormais considéré comme la pire des menaces toxiques et que le seul moyen de repartir, c'était qu'une petite fille se rappelle de quelle couleur était la porte de sa chambre ? ...
N'imaginez plus, c'est ce qui vous arrive dès à présent : vous êtes coincés, il va falloir sortir de là avant que l'Agence de Détection des Enfants ne vous trouve pour vous mettre en quarantaine ! Et ils sont plutôt futés sous leurs combinaisons jaunes. Enfin, ça, c'était avant que le Dieu de la Guerre ne leur tombe dessus...
Embarquez votre imagination et révisez vos classiques du septième art, on risque d'avoir besoin de votre expérience pour ne pas nous tromper de placard !
Les terreurs d'élite
CONNOR WILLIAMS & KAYLA BRODLER
LE DIEU DE LA GUERRE & LE BEBE MONSTRE
DEBORAH GUST & JAMIE SKYRUNNER
L'EMOTION VERTE & LE CAVALIER SOLITAIRE
DYSON WALTERS & ALEXIS RICE
LE PSY UN PEU TIMBRE & LE GAULOIS PERDU
Que la partie commence !
Connor Williams
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Gerard Butler
YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ EENY, MEENY, MINY, MOE. CATCH A TIGER BY HIS TOE. IF HE HOLLERS, LET HIM GO. MY MOTHER TOLD ME TO PICK THE VERY BEST ON AND YOU… ARE…… IT. ❞
Rien de tel qu’une petite sortie en plein air pour se changer les idées, non ? Et bien non. Ce n’était pas évident de s’aérer l’esprit quand on venait de perdre – pour la seconde fois – sa propre fille et qu’il fallait faire avec. Je n’avais aucune envie de penser à autre chose qu’à elle, qu’à son visage parcouru de stries bleutées et le souffle de vie ayant définitivement quitté son corps… J’avais échoué une seconde fois. Si j’avais plus ou moins résolu la première enquête sur sa disparition, celle-ci demeurait un mystère. Bien qu’Eloïse soit venue me raconter ce qu’ils avaient découverts à la Nouvelle-Orléans, ça ne nous avançait pas des masses : Hippolyte était morte à cause d’un virus. Le karma avait décidément un drôle d’humour après lui avoir permis de survivre à du poison. Tout ça pour dire que l’humeur n’était pas franchement au beau fixe et que ça n’allait pas aller en s’arrangeant.
Tandis que je marchais dans les rues de Storybrooke – oui, un dieu peut marcher – je repensais à l’entretien que j’avais entretenu avec Hera ce fameux jour… La déesse et moi n’avions jamais été franchement proches pourtant elle était venue m’aider à allonger le corps de ma fille dans un endroit un peu plus décent que le carrelage de la salle de bain. Il y avait quelque chose qui clochait un peu chez elle mais au lieu de me pousser à parler, elle était simplement restée là. A attendre à côté de moi. Je ne dirais pas qu’elle craignait que je ne reparte comme la dernière fois, elle n’en avait même sans doute absolument aucune idée, mais sa présence avait eu quelque chose d’apaisant. De plutôt tranquille. Jusqu’à ce qu’Athéna ne revienne enfin de son expédition et que même Diane passe me voir. Décidément, les filles de cette famille étaient devenues de vraies mères poules depuis que la reine mère s’était repointée.
Fallait que je les évite ou je risquais d’être contaminé à mon tour.
J’observai mon téléphone, parcourant brièvement les derniers messages qu’Emily m’avait envoyés : un mélange de smileys et de mots simples, à quelques moments un juron et des questions. Une à la fois. Cette blondinette était très claire dans sa façon de fonctionner quand on y pensait et je ne doutais absolument pas qu’elle prenait sur elle de m’écrire sans que ce ne soit moi qui lui tende la perche. L’ennui, c’était que je n’avais pas envie de sortir. Déjà que nos rapports étaient explosifs, je risquai d’être encore moins cordial et poli que d’habitude… Ca allait encore dégénérer et je ne tenais quand même pas à la tuer pour de bon. J’évitais donc soigneusement de la croiser le plus possible et je sentais bien que ça commençait à lui taper sur le système. Son dernier message remontait à une semaine. Peut-être que si je lui envoyais un smiley canard elle allait arrêter de faire la tronche ? Je pianotai sur le clavier et tentai le coup.
Puis je rangeai le portable en arrivant devant ce qui semblait être… Une fête foraine ?
LA FOIRE AUX MONSTRES Venez goûter à nos attractions mortelles !
C’était quoi le délire ? Une foire en plein mois de Janvier ? Et vu l’ambiance psychédélique qui semblait régner à l’intérieur, ça avait l’air d’attirer pas mal de monde… Je m’engageai dans une des allée, curieux, pour observer les nombreux manèges à sensations qui roulaient et tournaient dans tous les sens sous les cris des adolescents solidement accrochés à leurs sièges, les carrousels pour bambins qui gloussaient à vous en faire saigner les oreilles, les jeux de ramasse peluches et d’autres bricoles complètements modifiés pour ne jamais vous faire gagner, les trampolines et machines à sous… Bref, de quoi s’amuser et dépenser sans même s’en rendre compte !
Je passai au pied de la grande roue dont les nacelles rouge vifs agressaient les yeux. Vraiment, qu’est-ce que je foutais là ? C’était un repère à humains, rien de très intéressant en somme… J’avais déjà joué la scène de l’incrustation incognito au milieu d’une civilisation moins évoluée, on n’allait sûrement pas recommencer avant un long moment. J’entendis quelqu’un pester un peu plus loin, venant de perdre à un jeu de force où il fallait frapper dans un punching-ball, et je ricanai malgré moi. Peut-être qu’Hippolyte aimait ce genre d’endroits ? Ouais, les adolescentes devaient apprécier… Donc ça devrait plaire à Emily. Elle n’était pas bien plus âgée que le groupe de filles qui passa à côté de moi en dévorant des barbes à papa – sympa le jeans – dont l’une d’elle m’adressa un sourire sans équivoque.
Navré mademoiselle, dieu occupé à ruminer.
Après quelques minutes, je récupérai finalement un canard en peluche à un stand d’éclatement de boîtes de conserve. Ils fournissaient trois balles de baseball pour faire tomber la pile, une seule m’avait suffit ; et puis comme ça, je le filerais à l’autre ronchon pour qu’elle arrête de râler à la moindre occasion. Je venais de perdre trois dollars pour ça alors elle avait intérêt à ne pas le donner à Figue. Je remontai l’allée dans l’optique de quitter cet endroit rempli de bruits et de monde quand une voix attira mon attention :
« Messieurs-dames, ne partez pas trop vite ! Êtes-vous sûrs de n’avoir rien oublié aujourd’hui ? Vous là, je ne vous ai pas vu de la journée ! Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! »
L’homme portait une salopette en jean et un haut rayé. Son maquillage me rappelait celui des clowns du début du siècle dernier, un peu vintage et grotesque mais son ton enjoliveur suffisait à amuser le petit attroupement devant lui.
« Maman, je peux avoir une glace moi aussi ? » Demanda un gamin à ma droite.
Putain, que c’était con un mioche… Je levais les yeux au ciel en faisant demi-tour. Est-ce qu'Hippolyte avait été aussi bête dans son enfance ? D'un coup je me rappelais pourquoi je n'avais pas été présent les premières années de sa vie. Sérieux, comment on pouvait supporter ce genre de truc collé à nos basques 24 heures sur 24 ?
« Un parcours scénique comme vous n’en avez jamais vu, un labyrinthe qui saura résister aux plus futés d’entre vous… Saurez vous retrouver la sortie ? Alors, personne pour relever le défi ? Allez-y, mesdames et messieurs ! Frissons garantis ! Et pour l’occasion, nous offrons dix places gratuites ! »
Un autre clown un peu plus gringalet que son bedonnant de confrère m’aplatis soudain dans les mains un ticket vert.
« Tenez. Bon amusement. Youhou. » Il avait l’air d’être heureux de son job celui-là…
Fixant le ticket, j’hésitai à le filer à l’autre imbécile de mioche pour qu’il cesse de demander à sa mère son parfum préféré… Quand la fille de tout à l’heure passa à côté de moi. Elle s’arrêta et me fit un clin d’œil avant de se diriger vers l’entrée en roulant des hanches pour rejoindre ses amies. Puisque l’invitation était lancée… Je voulais bien consentir à entrer là dedans.
Après tout... Il ne pouvait rien arriver, n'est-ce pas ?
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Il s'était faufilé à pas feutrés jusqu'au sofa où je m'adonnais à la lecture intensive du dernier Vanity Fair, sachant pertinemment que je n'aimais pas être interrompue lors de ce moment crucial du mois. Mais peut-être s'était-il réveillé particulièrement courageux ce matin et peut-être avait-il décidé de mettre son nouveau courage à l'épreuve ? Ou peut-être pas. Une latte craqua sous son pied gauche et il se figea, tétanisé, tandis que je relevai la tête, posai précautionneusement le temple de la mode et du bon goût sur le table basse, la page sagement gardée. - Je peux t'aider, Jaspeur ? demandai-je nonchalamment, tous cils papillonnant. En l'observant, j'avais très rapidement constaté qu'il cachait quelque chose derrière lui. Une surprise, peut-être ? Pitié, faites que ce ne soit pas un dessin. Je n'avais pas envie de mentir pour préserver sa sensibilité artistique. Jaspeur ne tarda pas à comprendre que mes yeux avaient compris qu'il tramait quelque chose et rougi sous l'effet du stress. Jusqu'à présent, rien d'extraordinaire. Tant qu'il restait à bonne distance je ne profiterais pas de son Sueur Numéro 5 et tout le monde resterait calme. Finalement, il avait sorti ce qu'il cachait : non pas un dessin mais un prospectus annonçant une fête foraine. En plein hiver. L'idée du siècle, en somme. Je soupirai tout en parcourant le papier, relevant parfois les yeux pour l'observer, lui. Outre les informations habituelles, son écriture enfantine avait tracé une supplique m'implorant de l'y accompagner, des fois que des enfants se soient déguisés en monstre ou que la grande roue tombe en panne et qu'il fasse une syncope. Il avait naturellement ajouté une dizaine de compliments flatteurs pour achever de me convaincre. - On verra, avais-je répondu.
Quelques jours plus tard, voilà que Colère, Peur et moi-même déambulions à ladite fête foraine, au milieu des enfants braillards mal élevés, des parents dépassés, des adolescents en pleine effervescence hormonale et d'autres individus qui ne rentraient pas dans ces catégories. J'avais sans trop me soucier de Peur et Colère, estimant qu'ils étaient suffisamment grands pour e prendre en main sans faire d'histoire. Mais soudain, la douce et mélodieuse voix de Colère m'informa que non, ils ne l'étaient toujours pas : - DEBORAAAAAAAAAAAAAAH ! OCCUPE TOI DU PETIT SINON JE VAIS LE DEMONTER ! Lasse mais résignée, je revins sur mes pas pour observer Jaspeur devant le stand de la pêche aux canards, littéralement fasciné par une peluche éléphant qui suçait sa trompe. D'accord. Jaspeur, le grand garçon qui me dépassait d'une tête au moins voulait un nouveau doudou. Si ça n'avait été que ça... - Hors que question que je lui gagne ce truc hideux, décréta Colère, les poings serrés. Jaspeur tourna alors ses grands yeux suppliants vers moi, la bouche légèrement tremblante, le reste du corps aussi. Et voilà comment je me retrouvai à pêcher des canards au milieu d'enfants braillards qui manquaient de technique en plus de s'égosiller, Peur un peu plus loin, transpirant à grandes gouttes. L'angoisse était à son comble : il me fallait 15 canards pour obtenir la précieuse peluche également convoitée par les morveux. Les yeux légèrement plissés, je me concentrai tant bien que mal au milieu des pleurnichards, Colère non loin de moi, en bon coach sportif qu'il était. - VAS Y DEBORAH VAS Y TU VAS LEUR N***** LEUR SALE G***** DE M**** A CES E****** !!!!! Nous étions à 12 canards. - TE LAISSE PAS IMPRESSIONNER PAR TOUS CES PETITS C******* T ES LA MEILLEURE ! Quatorze canards. Ma dextérité à l'épreuve de tout en avait attrapé deux d'un coup. Peur commençait à suer à plein régime tandis que Colère était rouge sous l'effet de ses charmants cris d'encouragement. Le petit nerveux était concentré comme jamais. On se serait presque cru à la finale du Super Bowl. Il serrait les poings et ne quittait pas ma canne à pêche des yeux. - VAS Y DEBORAH VAS YYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY EEEEEEEEEEEEEEEEET... BINGO !!!! DANS LE MILLE !! PRENEZ CA BANDE DE PETITS E********* EN COUCHES !! - On a compris Colère, fis-je remarquer en lui tapotant gentiment l'épaule. On veut l'éléphant, repris-je à l'adresse de la personne qui tenait le stand. C'est pour le grand garçon là bas, indiquai-je. L'instant d'après, j'étais élevée au rang de sainte parmi les saintes. J'avais encore sauver le monde. - Je sais, je sais, Deborah est la meilleure. Deborah le sait. Deborah va aller faire un tour dans le Palais des Glaces maintenant. Peur se figea d'effroi. Colère serra les poings. Au fond, il rêvait de lui refaire le portrait pour lui apprendre à se conduire comme un homme, un vrai. - Trouillard, décrétai-je d'un ton tranquille en le laissant aux bons soins de Colère. Un clown qui gardait l'entrée me souhaita un bon amusement en tendant un ticket que je ne regardai même pas, le rangeant dans la poche de mon manteau avant de pénétrer dans le palais. Colère et Peur pouvaient bien survivre quelques instants sans que je ne les chaperonne, pas vrai ?
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Dyson secoua la bouteille, leva la tête, et y accueillit une grande bouchée du fromage en spray. Si grande, quand fermant la bouche il en mit partout autour. Il s'essuya avec le revers de sa manche, ignorant le regard d'une vieille femme indignée, alors qu'il entendit une voix qui l'interpella.
Mange pas ça sans moi !
Il se retourna pour sourire en voyant Walter arriver. Il fronça cependant les sourcils en le voyant seul. Écartant les mains, paumes vers le ciel, il l'interrogea :
Comment cha che fait que tu es tout cheul ? Il finit d'avaler le fromage. On est censé être 20 !
Walter arriva devant lui, prenant le fromage en spray des mains de Dyson. Ils sont partis demander à Madame Duck pour ce soir. Ils ont vraiment pas accepté qu'on fasse une fête sans avoir à manger, et y a qu'elle qui peut nous sauver.
Dyson leva les yeux vers le ciel. Si elle a refusé la première fois c'est que y a une raison ! Elle a mieux à faire, c'est la plus responsable d'entre nous tous, je te rappelle.
Walter regarda l'entrée de la fête foraine. Comme Dyson, il ne s'était pas attendu à ce qu'il y ait tant de monde présent. L'hiver n'arrêtait personne, le dimanche devait être un jour qui ne prend pas en compte la saison. Mais cela n'allait arrêter aucun des toons. La fête foraine, c'était comme les frites pour eux : sacrée.
Sautillant sur ses pieds, le plus jeune regarda Dyson. On attend les autres ?
Le psychologue le regarda à son tour, d'un air étonné, lui répondant d'un ton évident. On est des toons ! On sait pas attendre !
Walter sourit de bonheur, en laissant même échapper un rire, alors que les deux hommes entraient. Je croyais qu'en tant que psychologue, la patience était ton point fort.
Il leva les mains en l'air. Oula, j'suis pas venu en tant que psy. J'suis venu en tant qu'admirateur éternel de barbapapa.
Joignant le geste à la parole, il se dirigea vers un petit vendeur de barbapapa, en demandant une chacun. Lui tendant deux billets, voilà Walter et Dyson encore plus comblés que lorsque Madame Duck cuisinait des pizzas.
Pendant qu'ils marchaient, Walter reprit la parole.
Il est où Lukas d'ailleurs ? Comme d'habitude, avec Derek et Duncan. Ah ouais ? T'as confiance ? Mais ouii ! Tu devrais aussi !
***************
Pendant ce temps, chez Derek et Duncan Dépêche toi ! Lukas court tout nu dans le jardin ! Mais je sais pas où sont ses vêtements !
***************
J'suis sûr que tout va bien !
Walter se contenta de sa sérénité. Au fait, tu as manqué à la cérémonie faite en l'honneur de notre père. Il te cherchait. "Papa" est mort en juillet. Et on a jamais rencontré "papa" de notre vie. Je pense que j'ai réussi à faire mon deuil, ça va.
Walter haussa les épaules. T'as raison. Et sinon c'est quoi la vraie raison ? Son ami soupira. Cet ancien apprenti qui nous a invité pour cette cérémonie, je l'aime pas. Toujours avec ses morales et ses phrase à la Yoda sur le sens de la vie. Ca commence à me saouler. Il est persuadé que j'ai absolument besoin de lui depuis les dernières semaines, et à chaque fois qu'il parle, c'est pour me reprocher quelque chose avec des phrases qu'il a surement du apprendre dans un manuel de philo. Ah ouais, il a tort ? Quel beau sac à dos tu as là ! Je suis persuadé d'avoir vu un adolescent qui sortait de ton cabinet avec exactement le même.
Dyson reprit le fromage en spray pour le ranger dans ledit sac à dos.
C'est un adolescent, il a plein de sac à dos comme ça, ça va. Ecoute, tu m'ennui Walter. On est pas venu là pour ça. J'ai volé les fléchettes au Granny's. Ca nous fait des bonus pour le stand des ballons. C'est légal ça ? Les peluches à gagner sont tellement étranges que je suis sûr qu'elles sont illégales elles même.
Le jeune homme sourit de nouveau. Même si je soupçonne un peu de la déprime qui te fait un peu craquer, c'est cool de voir à quel point Oswald revient en toi. Ouais, tant mieux ! Si Dyson pouvait disparaître, ça serait génial, le monde entier se porterait mieux ! Enfin bref, l'ancien apprenti, tu devrais l'aimer. Avec les autres on pense qu'il pourrait être le fils de notre père ! Ce qui ferait de lui... Oulaaa, on va pas soutenir ça, d'accord ? Découvrir 150 frères et soeurs c'est suffisant, pas besoin d'un de plus. J'suis très bien avec les toons, vraiment.
Walter allait répliquer, mais il fut interrompu par un stand particulier, duquel deux enfants sortaient, visages maquillés. Un stand de maquillage pour enfant. Les yeux plein de malice, ils furent pris de la même idée.
Pas cap de demander aux maquilleuses de t'en faire un ! Dirent-ils en même temps.
Ils se regardèrent, les yeux plissés, dans un air de défi, amusés, avant de courir vers le stand en question, ce qui surprit les maquilleuses. Elles étaient surprises non seulement de voir deux hommes courir vers elles, mais aussi de l'âge de ces hommes.
Oui... ? Je voudrai un... Walter l'interrompit d'un geste de la main. Tututut ! C'est moi qui choisi pour toi ! Faites à mon cher grand frère un petit lapin rose trop mignon avec des petits coeurs !
Dyson tourna la tête vers Walter, à la fois offensé et amusé.
Et faites à ma peste de petit frère un papillon avec des étoiles pailletées !
C'est ainsi que, un quart d'heure plus tard, le psychologue avait un petit lapin rose fushia entourés de coeur sur la joue, de même que le plus jeune avec un papillon à paillette.
En partant, Dyson reconnu une femme, passant par là.
Hé bonjour ! Je vous reconnais, vous êtes une de mes patientes !
La femme regarda le maquillage du psychologue, et changea sa route sans dire un mot.
Plus maintenant, on dirait bien.
Dyson ! Un palais des glaces ! C'est trop génial ça ! Je vais aller voir si les autres sont arrivés, attends la, et on le fera tous ensemble ! Ca marche !
A peine 30 secondes plus tard, il haussa les épaules.
❝ Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! ❞
Se tenant les mains dans le dos juste devant ses parents qui étaient en train de regarder la télévision, Kayla cachait ce petit prospectus qu’ils avaient reçu quelques jours plus tôt et qu’elle avait gardé dans sa chambre jusqu’au jour J. Une publicité pour la foire aux monstres. Elle ne savait pas vraiment ce qu’était une foire, pourquoi cet évènement portait ce nom mais elle savait qu’il y aurait un tas de trucs pour gamins, genre des attractions ou des bonbons, il est donc évident que la petite brune n’hésita pas une seule fois à demander l’autorisation à ses parents d’y aller. Brandissant le prospectus sous leurs yeux, elle leur expliqua un tas de choses qui pourraient les convaincre de la laisser y aller. La diversité d’attractions, les copains d’école qu’elle pourrait y voir, et elle n’oublia pas bien sûr de leur promettre qu’elle ne dépenserait pas énormément d’argent. « J’irais avec Henry, je serais pas toute seule. » finit-elle par dire, histoire qu’ils sachent que leur fille ne se retrouverait pas seule parmi des centaines d’inconnus. Bien sûr comme à chaque fois, les parents acceptèrent la demande de l’enfant. Mais bizarrement, ce jour-là ceux qui passaient leur temps à dire à leur fille qu’ils étaient trop fatigués pour l’emmener quelque part, qu’ils travaillaient beaucoup trop avaient décidé de se rendre sur place avec elle. Il allait pleuvoir, c’était pas possible.
Une très belle journée s’annonçait, en effet. La gamine enfila une veste histoire de pas être malade une fois rentrée à la maison. L’hiver n’avait pas été si rude cette année-là. Ils prirent rapidement la route de cette petite foire où Kayla passerait probablement tout son après-midi.
Puis deux heures plus tard… elle avait un maquillage de clown peint sur le visage, une barbapapa à la main, une couronne de princesse sur la tête et quelques bonbons dans la bouche. Ses parents avaient, même si c’était difficile à croire accepté chacune de ses demandes. « Papa, je peux monter dans ça ? » « Maman, j’veux ces bonbons-là ! » « Je veux ressembler à un clown ! » Ils n’avaient pas dit une seule fois NON de la journée, pas une seule fois et c’était littéralement la première fois que Kayla voyait ses parents d’aussi bonne humeur. Il s’était passé quelque chose derrière son dos ? Ils étaient à nouveaux aussi amoureux qu’avant ? Kayla se promit de ne poser aucune question, histoire de ne pas gâcher ce merveilleux moment qui s’offrait à elle.
La petite famille marchait dans la foire, Kayla avait faite pratiquement chacune des attractions proposées ce jour-là. Les tasses qui tournaient, le château hanté, la pêche aux canards… elle les avait tous faites, oui… Ou pas. Depuis son arrivée, elle regardait ce qui semblait être énorme à ses yeux, flippant, horrifiant. Les montagnes russes. Vous savez, ces attractions hyper rapides qui montent hyper haut ? Ouais, ça. Inutile de dire que Kayla était morte de peur à l’idée de monter là-dedans et qu’elle n’avait pas une seule fois demandé à ses parents de faire un tour à l’intérieur. Mais bien sûr, elle allait devoir y passer…
« Eh ma puce, tu veux faire un tour de montagnes russes ? » demanda son père. La petite répondit immédiatement d’un simple petit « Non. ». Mais bien sûr, Monsieur Brodler qui en avait marre de subir de petites attractions pour gosses du genre ‘’La pêche aux canards’’ ou ‘’La chenille’’ était décidé à ne pas monter seul dans cette attraction pour adultes. « Allez, tu me dis toujours que t’es un petit monstre, que tu n’as peur de rien. », et puisqu’il n’en faut pas beaucoup pour que Kayla ait l’impression qu’on lui lance un défi… deux minutes plus tard elle était installée dans le manège. À l’avant, son père assis juste à côté d’elle. Le manège n’avait toujours pas commencé qu’elle regrettait déjà d’être monté à l’intérieur. Intérieurement, elle était en mode « Si je meurs, dites à Henry que je l’aime… » mais physiquement, elle était… juste souriante. Elle cachait sa peur pour que papa soit surpris, pour qu’il soit un peu fier d’elle. Un employé vient vérifier que les ceintures sont bien attachées. Il tapote légèrement sur celle du père et de Kayla. On entend quelque chose tomber, comme le bruit d’un vis tomber au sol. 3. 2. 1. L’attraction démarre lentement, Kayla est toute secouée. Qu’est-ce qui aurait bien pu tomber, c’était quoi ce bruit qu’ils avaient entendu ? Non, elle ne cachait plus sa peur de mourir et tapait brutalement le bras de son père qui bien sûr ne pouvait s’empêcher de se moquer d’elle. Non, elle n’allait pas mourir… Le bruit de vis qu’elle avait entendu avait simplement été causé par l’homme qui n’avait rien trouvé de plus drôle que de faire peur à sa gamine en tapotant le bouton de sa veste contre son siège. Le manège prend de la vitesse, il monte, il monte, puis il descend à une vitesse que Kayla ne pensait pas possible. Elle ne lâche pas son père une seule seconde durant le tour qu’ils firent puis une fois l’attraction terminée, elle sauta de son siège pour rapidement courir vers sa mère qui avait attendu qu’ils reviennent, portant tous les ours en peluche et bonbons que leur fille avait souhaité avoir. « Je veux plus jamais monter là-dedans ! » hurlait-elle en faisant un gros câlin à sa mère alors que son père marchait calmement vers sa famille, mort de rire.
« Un parcours scénique comme vous n’en avez jamais vu, un labyrinthe qui saura résister aux plus futés d’entre vous… Saurez vous retrouver la sortie ? Alors, personne pour relever le défi ? Allez-y, mesdames et messieurs ! Frissons garantis ! Et pour l’occasion, nous offrons dix places gratuites ! »
Kayla se retourna soudainement en entendant ce discours pour voir un clown promouvoir une attraction qu’elle n’avait même pas vue. Un Palais des Glaces. Elle sautillait sur elle-même en regardant ce clown qui était identiquement maquillé comme elle, puis… « Et une place pour toi, ma p’tite ! » La bête de cirque plaça un ticket dans la main de l’enfant qui avait déjà oublié la terreur qu’elle avait ressentie dans l’attraction précédente et qui était déjà toute excitée à l’idée d’entrer dans ce fameux Palais des Glaces.
« On ne va pas te laisser y aller toute seule… On va aller s’acheter des places. » dit la mère de famille. Kayla acquiesça d’un haussement de tête puis se rua dans l’entrée, impatiente, laissant ses parents aller faire la queue pour pouvoir la rejoindre à l’intérieur…
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Eviter la fête foraine avait été… Totalement impossible. A croire qu’ils s’étaient donnés pour mission de l’embarquer dans cette masse de gosse et d’ado, de famille et de pauvres âmes en quête de peluches inattrapables dans ces fichues machines truqués. Pas que Jamie n’aimait pas les fêtes foraines. En réalité, cette ambiance faîtes de bric et de broc, de rafistolages et d’apparence à la fois miteuse et festive lui rappelait beaucoup son auberge. Partout on entendait du bruit, des conversations, des cris, des exclamations, comme dans un bar bondé. Et en slalomant entre les gens, Jamie eue vraiment l’impression d’être de retour à l’auberge de Sarah, un soir de rush.
Sauf que ce n’était pas du tout le cas. Et qu’il n’aurait jamais du être ici. Cela faisait des mois qu’il évitait toute manifestation, tout amassement de monde, tout contexte où lui et ‘trop de monde’ faisait partie de la même phrase. Même si il n’avait pas fait de crises depuis des mois, il ne pouvait pas se permettre de prendre ce genre de risque. La moindre perte de contrôle assurait un massacre de masse. C’était… Bien trop cher payé pour quelques heures d’amusement. Et pourtant…
Ses doigts caressèrent sans s’en rendre compte le morceau de tissu fushia accroché à son poignet. Elle lui avait fait les gros yeux, l’obligeant à tendre le bras par dessus le comptoir pour pouvoir l’accrocher.
« ça marchait quand on était enfant alors je compte bien faire pareil ! N’oublie pas, après ton service, c’est fête foraine ! C’est un ordre. »
Il eue un sourire, malgré lui, évitant un groupe d’enfants obnubilés par les machines à peluches. Loki utilisait ce vieux truc pour l’empêcher d’oublier des choses, à l’orphelinat. Ne pas oublier de passer chez l’infirmière. Ne pas oublier de passer à la bibliothèque. Ne pas oublier d’aller la voir chez ses parents… Jamie secoua la tête, malgré lui. Cela restait malgré tout risqué. Très risqué. Et il avait beau eue leur expliqué, cela n’avait visiblement servi à rien du tout. Surtout pas pour l’espèce de furie rousse qui lui sauta littéralement sur le dos, écrasant probablement au passage le muffin qu’il avait piqué au travail, histoire de pouvoir ‘manger’ en leur présence, qu’ils lui fiche un peu la paix avec ça.
-JAAAAAAAAAAY !
-Non, Opy, je ne suis toujours pas sourd.
Cela aurait pu être cassant. Cela ne l’était en rien. Et sa main ébouriffant la masse rousse d’Antropy n’avait rien de brusque non plus.
-Faut qu’tu vois ça, y a plein de trucs, y a plein de lumières, c’est trop beau !!
-T’es pire qu’un gamin, tu sais ça ? Sourit-il, en le voyant littéralement trépigner sur place d’excitation.
Et il l’assumait visiblement plutôt bien, trésautant sur place avant de le tirer par le bras pour le faire avancer, sans qu’ils aient la moindre idée de vers où ou vers quoi. Jamie laissait ça à Antropy. En général, il se débrouillait assez bien pour dégoter de quoi les occuper un peu. Ce qui finit par les faire échouer au pied d’une immense structure. Affreusement immense. Un Booster, aussi haut que l’Olympe. Au moins.
-Oh non, prévint Jamie.
-Oh que si !
Opy lui déboita à moitié l’épaule pour le forcer à avancer, se faufilant dans la file d’attente, quasiment vide. A croire que les envies de suiccides n’atteignaient que lui…
-Oh aller, Jay, y a qu’avec toi que je peux le faire ! Carlisle voudra jamais…
-Il accepterait de ramener sa face de richard dans le coin ?
Antropy eue une sorte de moue, mi boudeuse, mi joueuse, et Jamie leva les yeux au ciel, avant d’observer la structure. Bon…. Ça devait être homologué pour avoir été monté ici, non ? Et à peut près solide aussi… Avec de la chance.
-Tu sais que c’est exactement le genre de situation ‘à risque’ que je dois éviter ? Lui chuchota-t-il, bien qu’il eue pu hurler vu le niveau sonore ambiant.
Antropy haussa les épaules. Jamie avait beau lui avoir expliqué au moins trois fois, le rouquin semblait incapable de le croire dangereux. Ou même néfaste. Pourtant… Un peu trop d’adrénaline pouvait faire pencher la balance… Un peu trop de surprise…. Un peu trop de…
-Aller mon gars, pose ton sac. Et ta dignité aussi si tu veux ?
Le forain à l’air goguenard éclata de rire à sa propre blague, rabaissant le harnais sur ses épaules et ceux d’Antropy, qui réussissait malgré tout à trésauter dans son siège.
-Tu as des dernières volontés que je dois transmettre à Loki ?
-Fais la jurer de te t…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le bras articulé se mit à trembler, grinçant à en fendre le vent, faisant serrer les mains autour des poignets de tous les participants. La monté fût atrocement lente et Jamie se demanda franchement pourquoi il avait accepté de le suivre. C’était la pire idée qu’il ai jamais eue ! La pire, la plus nulle, la plus naze, la plus…
-Je te déteste.
-N’importe qu…
Cette fois ce fût son tour d’être coupé en pleine phrase, sa voix se perdant à l’endroit où ils étaient quelques secondes auparavant. La chute libre lui arracha des larmes tant le vent était vif, atrocement vif, lui cinglant le visage et lui étirant les cordes vocales. De surprise, sa voix prit des accents d’excitation, et d’un peu de douleur aussi. A coup sûr, il aurait des bleus partout ! Et plus de voix ou presque… En tout cas ce fût son impression quand enfin, la machine ralentit.
-C’était trop cool ! Je veux encore ! Encore !
-Mais t’as pas un bouton off quelque part ?!
Ils éclatèrent de rire, deux gamins bourrés d’adrénalines. Cela lui faisait du bien, au fond. Rire ne lui était plus si familier. Contrairement au rouquin qui battit littéralement des mains quand ils s’extirpèrent de la nacelle, s’agrippant de nouveau à son bras.
-On refait dis on refait ?!!
Jamie n’eut pas vraiment le temps de répondre, car un espèce de clown tout droit sorti d’une mauvaise saison d’American Horror Story se matérialisa à un centimètre de son visage.
-Et vous messieurs? Aurez vous le courage d'affronter notre palais des glaces? Un parcours scénique unique, des frissons garantis!
Malgré lui, Jamie guinda son torse. Réflèxe. Contrôle. Toujours.
-Lui il est partant!
Quoi?! Jamie eue une expression estomaqué, se sentant poussé en avant par la trahison du rouquin.
-Parfait! Allons-y Monsieur que le voyage commence!
Visiblement pressé de distribuer ses places, le clown le poussa en avant, sans même le laisser protester.
-Opy quand je sors tu es mort! s'exclama-t-il, fusillant l'homme maquillé du regard, avant de se retrouver plongé dans la pénombre.
Mais pourquoi il acceptait toujours ce genre de plan alors que c'était toujours foireux?...
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
| Avatar : Jean-Baptiste Maunier
| Conte : Astérix le gaulois | Dans le monde des contes, je suis : : Astérix
Alexis avait vu des prospectus pour la fête foraine dans la boîte aux lettres et partout en ville. Il trouvait ça bizarre que ce genre de trucs viennent en hiver, en plein mois de janvier. Il ne savait pas trop ce que c'était, même depuis qu'il vivait dans ce monde. Mais il ne pensait pas que ça avait lieu en plein hiver. Et il avait envie de voir ce que c'était. Il avait donc supplié Obias, son fiancé, de le suivre là-bas et de passer la journée là-bas.
Les voilà donc au milieu des enfants, des adolescents. Tous criaient. Il y avait aussi d'autres adultes, sûrement des grands enfants comme les deux Gaulois. En tout cas, ils s'amusaient bien, loin des préparations de leur mariage. Ils étaient bien ici, entre amoureux. Ils avaient fait plusieurs attractions ensemble, des simples, des qui font peur, etc.
Une journée entre deux amoureux gays. Certes, certains avaient des regards horrifiés sur eux et des remarques horrible. Mais ils passaient outre. Ils étaient bien avec leurs sacs en bandoulière, leurs peluches, etc.
Ils finirent par passer devant les autos-tamponneuses. Ils ne connaissaient pas ça dans leur monde. Ils n'y avaient que les sangliers à chasser et les chars des Romains. Ils avaient découvert les automobiles dans ce monde. Et là, c'était des drôles d'autos qui devaient se foncer dedans. Obias regarda Alexis et dit:
-Dis, dis, on fait ça?
Alexis acquiesça et ils prirent deux tickets. Ils montèrent dedans et s'amusèrent à se foncer dedans, comme des gosses. Ils restèrent durant pas mal de temps, ils s'amusaient tellement qu'ils ne voyaient pas le temps passer . Lorsqu'ils eurent finis, Alexis dit:
-Et on fait quoi maintenant?
Obias regarda autour d'eux et repéra un clown qui distribuait des tickets à pas mal de monde. Ils les regarda d'ailleurs avant de leur dire:
-Messieurs, ça vous dit un palais des glaces?
Obias mit alors Alexis au défi:
-Je te met au défi de faire ça. T'en es cap', non?
Alexis lui répondit:
-Bien sûr que oui, j'en suis cap'. Les Gaulois n'ont peur que d'une chose: que le ciel ne leur tombe sur la tête.
Il l'embrassa, lui demanda de l'attendre devant l'attraction et il prit le ticket du clown et fila dans la file d'attente de cette drôle d'attraction. Il remarqua alors Kayla et dit:
-Tiens, au moins une tête connue ici...
(c) made by panic!attack
Connor Williams
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ EENY, MEENY, MINY, MOE. CATCH A TIGER BY HIS TOE. IF HE HOLLERS, LET HIM GO. MY MOTHER TOLD ME TO PICK THE VERY BEST ON AND YOU… ARE…… IT. ❞
La disposition interne de l’attraction était assez bien faite, jouant sur la très faible lumière des ampoules contrebalancée par des néons ultraviolets et des peintures qui apparaissaient un peu partout sur les murs. L’ambiance rappelait celle d’une boîte de nuit, en dessous de l’âge légal puisque la moyenne devait approcher des dix ans à bien y regarder. Des mots étaient écrits de ça et de là sur les murs, jouxtant les miroirs et se reflétant à l’infini pour ricocher sur les illustrations de clowns tout aussi éternelle. Une musique résonnait entre les murs, entêtante et passablement agaçante quand on se mettait à l’écouter ; qui avait choisi la bande son pour coller un truc aussi vieux ?
Bon… Sinon, c’était par où, la sortie, exactement ? Non pas que je ne puisse pas la retrouver mais, c’est qu’il y avait quand même un peu de monde là-dedans ! Je m’écartai de justesse quand plusieurs gamins déboulèrent en courant, manquant de peu de se prendre un miroir avant de bifurquer et de disparaître derrière un pan de mur. Apparemment, c’était le chemin… Je m’avançai donc à leur suite, ayant complètement perdu de vue le groupe de filles qui m’avait poussé à entrer à l’intérieur ; essayant quand même de ne pas me prendre mon propre reflet dans la figure. Je l’appréciai pas mal mais je n’aimais pas tant avoir l’air ridicule.
A droite, puis à gauche, je croisai des gens qui allaient dans un sens puis d’autres qui revenaient d’une autre direction. Des jeunes s’attrapaient par la main dans une chaine humaine en gloussant et rigolant, tout autant que les plus jeunes qui poussaient des cris et des exclamations dès qu’ils se plantaient de route. Haussant un sourcil dubitatif face à ce capharnaüm, j’avançai un peu au hasard des couloirs en me demandant quelle taille pouvait bien faire ce palais des glaces lorsque Je franchis une porte battante pour tomber sur… Une autre pièce. En tous points semblable. Bon, déjà, c’est que ça devait être par là la sortie, non ? Autant chercher par ici.
La musique grésilla dans les haut-parleurs et, l’espace d’un instant, elle sembla se ralentir et s’étirer… Avant de redevenir normale. Ouh, je n’aimais pas ce genre de trucs moi ! Soudain méfiant, j’avançai d’un pas un peu plus prudent en essayant de ne pas attraper un môme qui jacassait pour taper sur les autres. Qu’est-ce qui leur prenait de faire autant de bruit ? A croire que c’était hilarant de se perdre dans un labyrinthe sans queue ni tête… Bon, aller, ce n’était pas tout mais j’avais perdu assez de temps comme ça ! La peluche canard toujours sous le bras, je décidai de passer à la vitesse supérieure et m’avançai d’un pas bien plus décidé à travers l’attraction.
Soudain, je me retrouvais nez à nez avec un gringalet que je connaissais bien. Et qui ne m’avait pas manqué. Surtout pas.
« Tiens, Jamie… Encore en vie ? Toujours à la recherche de ta mère ? »
Un mother-complex de fou dans une caboche pas très futée... J’avais du mal à croire qu’il était possible d’avoir l’air encore plus pouilleux que ce qu’il était jusque là… Mais visiblement, j’avais eu beaucoup trop d’espoirs dans ses capacités d’autogestion. Ce type n’avait pas changé d’un poil, ou plutôt il en avait plus qu’auparavant, et sa présence ici ne faisait que confirmer une chose : la fête foraine, c’était franchement pas le bon endroit où traîner. La preuve, on tombait sur ce genre de parasite sans rien pour vous prévenir du danger et ensuite, il fallait faire avec.
J’avais presque espéré que durant tout ce temps, il se soit suicidé avec une enveloppe ou dévoré lui-même pour cesser de geindre et de se lamenter sur son sort : ce mec possédait une entité surpuissante dans les veines et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de réclamer la rédemption en espérant qu’on allait le laisser se sacrifier pour une bonne cause. De un, il ne pouvait pas mourir. Et de deux, la musique country n’était pas une cause suffisante pour ça.
J’esquissai un sourire narquois en le toisant des pieds à la tête, faisant fis du regard mi-blasé mi-vipérin qu’il m’adressa en réponse.
« T’as perdu ta langue durant tout ce temps ? Ou t’as juste fait vœu de silence après avoir encore buté quelqu’un « sans faire exprès » ? »
L’ennui avec ce cavalier, c’est que j’étais tellement agacé rien que de le voir en face de moi qu’il m’en fallait très très peu pour le provoquer et le titiller. S’il flippait toujours de s’emporter et de déclencher l’apocalypse, ce serait assez drôle de le voir se démener pour garder un self-control mal maîtrisé. Au pire, il suffirait de le tuer (encore) et d’attendre qu’il se régénère pour lui filer une bonne douche froide. Facile ! Ou pas. Ce n’était pas si simple d’exterminer la famine et lui comme moi le savions très bien.
Jamie ouvrit la bouche comme pour me répliquer quelque chose, mais je n’entendis strictement rien puisque les cris de joies – et de peur – s’intensifièrent brutalement autour de nous. Fronçant les sourcils, je lui fis signe de répéter sans plus de succès. Levant les yeux au ciel, je laissai tomber et m’apprêtai à reprendre ma route sans culpabilité aucune lorsqu’une épaisse fumée blanche se mit à envahir le couloir.
« Bordel de… ! »
Les hurlements s’amplifièrent autour de nous, les gens paniqués par l’arrivée soudaine de la fumée se mettant à courir dans tous les sens sans regarder où ils allaient. Des boïïïïng et des shtooong caractéristiques de face-dans-la-vitre résonnèrent, sans doute par des abrutis qui ne voyaient plus où ils mettaient les pieds. Je toussai, dissimulant mon nez et ma bouche derrière mon bras pour essayer de ne pas respirer trop de cette fumée… On ne savait pas ce que c’était et l’expérience m’avait appris à me méfier des trucs louches ou incongrus. (Si.)
Je devinai la silhouette de Jamie un peu à ma gauche mais impossible de savoir avec certitude si c’était lui ; de toute manière, je ne comptai pas l’attendre. Je n'étais pas sa nourrice. Grimaçant du brouhaha général, je me mis en quête de trouver la sortie la plus proche, marchant à tâtons dans l’espoir de mettre la main sur une porte ou un accès de secours… Mieux valait ne pas trop traîner là, ça sentait le piège ou l'aventure loufoque à plein nez !
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Peur ne m'avait pas suivie dans l'attraction et cela ne m'étonnait pas. Ce qui m'étonnait, en revanche, c'était qu'un espace aussi confiné puisse abriter autant de petites têtes blondes hyperactives. Riley aurait adoré, c'était certain. Son île des bêtises s'y serait donné à cœur joie et nous aurions bien rigolé, depuis notre Quartier Cérébral. Je chassai cette pensée, tâchant d'avancer dans l'attraction quand de la fumée commença à s'en dégager, masquant les miroirs et troublant la vue. Su-per. - Storybrooke et ses merveilles... Ils ont encore engagé un débutant ou quoi ?! Je levai les yeux au ciel, exaspérée, secouant la tête tandis que la fumée créait un mouvement de foule indécis. Et voilà. Il avait, en prime, fallu que leur centre de la peur s'active et que ces braves têtes blondes commencent à hurler. Parfait. Absolument parfait. Il ne manquait plus... CRAC. - Regarde un peu où tu vas, espèce de décérébré sans cervelle ! sifflai-je alors qu'un nain m'écrasait le pied dans sa fuite. Il ne répondit pas. Lui aurais-je fait peur ? Oh, peu importe. J'avais mieux à faire que de me soucier de mon statut auprès des enfants des autres. Sortant un mouchoir brodé de ma poche, je couvris ma bouche et mon nez, tâchant d'inspecter l'attraction. Non pas que j'appréciais particulièrement les enfants braillards. Mais l'endroit était potentiellement dangereux et je me devais - de par mon statut d'émotion, pour les deux endormis du fond qui ne suivent pas - de vérifier que personne n'était en reste. Même si ce n'était pas évident du fait de la fumée alentour qui avait au moins le mérite d'obscurcir partiellement les miroirs, facilitant mon avancement. Je ne discernais personne alors que les cris persistaient, vrillant mes tympans si précieux. Et comme pour ajouter à cette atmosphère particulièrement désagréable, les lumières avaient même commencé à grésiller. Su-per. Qui allait remporter la palme de la journée pourrie ? C'est bibi. J'avançai, une main collée au mur pour me guider, quand ma précieuse personne rencontra une masse dure. Un autre être vivant ? A priori, oui. A moins que les murs aient, en plus du reste, décidés, eux aussi, de bouger. - Oh pardon, commençai-je, surprise mais néanmoins polie. Moi qui espérait trouver des enfants égarés, les sauver et être couronnée reine du sauvetage, voilà que je rencontrai un adulte. - On se connaît ? grogna l'homme, rustre et agacé. - Oh c'est vous, constatai-je, dépitée. Alors peu importe, laissez tomber, continuai-je, fière, en essayant de contourner Connor Williams qui, manifestement, n'avait pas réussi à lire la broderie sur mon mouchoir qui indiquait Deborah Gust, émotion classe même quand elle a le rhume. Disons qu'avec la fumée et l'ambiance intimiste, on pouvait le lui pardonner. Ou alors il était illettré, ce qui ne m'aurait guère étonnée. Je poursuivis ma route, avisant bientôt une porte. Enfin. Enfin j'allais pouvoir quitter ce palais de malheur, la mauvaise compagnie qu'on y trouvait, l'ambiance tamisée et inconfortable et aller m'assurer que Colère n'avait pas cassé le nez de Peur. Ou pire : sa peluche éléphant toute douce. Je poussai la porte sans me poser de question, d'autant que la mention SORTIE y était clairement visible. De l'autre côté, déception. Toujours autant de fumée qui ne se dissipait pas suffisamment vite et de personnes qui passaient près de moi sans me voir ou sans se soucier de moi. Tant mieux. Moi aussi e me fichais bien d'elles ou encore de Connor qui m'avait finalement reconnue : - Si c’est encore une de vos idées à la con… rouspéta-t-il. - En voilà de charmantes manières, fis-je remarquer en me retournant pour le toiser. Merci de ne pas passer votre frustration sur moi. Je n'y peux rien si cette attraction est décevante et fumeuse. - Au contraire, dit-il à son tour, ses bras tournant à plein régime pour dissiper la fumée. Oh, miracle, ça fonctionnait. Il savait donc faire autre chose que brailler. Il pouvait réellement se rendre utile. On en apprenait tous les jours, dites-moi. Nous pouvions donc admirer un nouvel endroit, du moins, quand la lumière braquée sur nous ne grillait pas notre rétine sensible. Devrais-je sortir mes lunettes de soleil ? Quand nos yeux furent habitués au nouvel endroit et que la fumée fut totalement dissipée, nous pûmes nous apercevoir que nous nous trouvions dans un hagard désert peuplé de tables alignées dans toute sa longueur. - Sans. Déconner. C'est quoi d'abord cet endroit qui craint ? Aucun goût en matière de décoration. Décidément. Connor devait se sentir parfaitement dans son élément. - Pour une fois, on est d’accord, approuva Connor. J'arquai un sourcil sceptique, me retournant pour l'observer, la bouche pincée et les bras croisés. Ca, effectivement, c'était intéressant de le souligner : nous étions rarement d'accord. C'était probablement la première fois que nous l'étions. En m'étant retournée, j'avais, de plus, eu l'immense bonheur de constater que nous n'étions pas seuls dans ce merveilleux hangar. Ô joie, une sortie de groupe. Tout ce que j'aime... Je distinguais deux groupes : d'un côté un jeune garçon assez maigre et une petite fille de l'âge de Riley mais en moins bien (naturellement). De l'autre : ce bon vieux psychiatre qu'il faudrait sérieusement penser à faire enfermer, accompagné d'un autre jeune homme. Mains sur les hanches, je le toisai, mécontente. - Deborah ! s'exclama-t-il, apparemment peu gêné par notre nouvel environnement étrange et laid (quand je disais qu'il fallait le faire enfermer...). Ce regard exaspéré de me voir n'appartient qu'à vous. Ca fait longtemps ! - Pas assez, si vous voulez mon avis, rétorquai-je. Bon, quelqu'un sait pourquoi ce hangar tout moche et pourquoi le destin m'oblige à passer un temps indéterminé en votre présence, qui plus est dans pareil endroit ?
❝ Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! ❞
Tenant fièrement le ticket qu’elle venait de gagner, la gamine faisait la queue derrière ces quelques personnes qui avaient l’air vachement moins excitées qu’elle à l’idée de tester cette nouvelle attraction. C’était peut-être le prix de la place qui les repoussait un peu ? Aucune idée, Kayla n’avait pas à s’y intéresser puisqu’elle avait gagné une place et que la seule chose qu’elle aurait à faire une fois à l’intérieur serait de profiter et de s’amuser. Ça avance, ça avance. Puis elle entend une voix qui lui est familière dans son dos. Elle se retourne pour remarquer Alexis, son baby-sitter à quelques mètres d’elle. « Coucou ! » criait-elle, du moins assez fort pour qu’il puisse l’entendre malgré la musique ignoble et les paroles de la foule qui étaient très fortes. « On se voit dedans ! » finit-elle, espérant que son ami ait entendu avant de se retourner et de continuer de faire la queue. Elle serait bien allée lui faire un câlin mais elle aurait aimé éviter perdre sa place dans la file d’attente.
Deux minutes plus tard, elle donnait son ticket à cette personnes sympathique et elle aussi déguisée qui veillait à l’entrée puis elle faisait son entrée dans ce « Palais des Glaces ». Il y avait des miroirs presque partout mais ils étaient presque impossibles à voir lorsqu’on fait quoi, un mètre dix et qu’on est entourés de personnes qui sont largement plus grandes que nous… Kayla essayait donc de se frayer un chemin parmi les adultes, les poussant gentiment sans même se préoccuper de ses parents qui devaient sûrement être à l’extérieur en train de faire la queue. « Alexis ! » hurlait-elle, comme pour le prendre par surprise lorsqu’elle croisa son chemin dans la foule, sautant sur son dos pour s’asseoir sur ses épaules et délicatement lui embrasser le crâne. Il lui avait manqué ! « Toi aussi t’es venu t’amus… » Puis. Plus rien. La lumière s’éteint, une grosse fumée commence à envahir la pièce. Certaines personnes ne se doutant peut-être pas que ce genre d’animation ferait partie de l’attraction se mirent à courir dans tous les sens sans même regarder où ils allaient. La pauvre gamine tomba des épaules de son ami puis essaya d’atteindre un coin de la pièce. Elle mit une main sur le mur puis se hissa tout le long de celui-ci, espérant atteindre ce qui s’avérerait être une sortie. Du moins, c’était ce que la porte avait l’air de dire à travers cette fumée dégueulasse. Kayla n’en était pas sûre, mais elle voyait une porte alors décidait de tenter sa chance.
Elle poussait donc la porte, pleine d’espoir à l’idée d’enfin sortir de cet énorme bordel mais fut fortement déçue. Derrière cette fameuse porte, il y avait toujours autant de fumée mais celle-ci avait l’air de se dissiper… C’est donc la main sur la porte qu’elle attendait que tout ce bordel prenne fin. « Y a quelqu’un ? » disait-elle à haute voix, avançant un peu, ayant l’impression de percevoir certaines voix sans pour autant les voir.
Puis une lumière s’alluma enfin dans la pièce, la fumée était presque entièrement hors de nuire Elle était dans un endroit qu’elle ne connaissait que trop bien, un endroit dans lequel elle avait tant rêvé de retourner. Elle aurait pu pleurer sur le coup, sensible comme elle était… mais non, elle avait pleins d’idées en tête et les gens qui l’entouraient… elle en avait un peu rien à faire. « Suuuuuuullly ? », elle s’était mise à marcher vers cette fameuse porte qui était la seule chose éclairée dans cette pièce en hurlant le nom de cet inconnu. « Booooooooooooob ? C'est Bouh ! » Puis un autre. Les adultes (ouais, parce qu’elle était la seule gamine à ce moment-là…) devaient probablement la prendre pour une taré à hurler comme ça alors qu’eux se demandaient sûrement où ils se trouvaient, ce qu’ils faisaient là. Elle, elle s’adaptait à la situation. Même si elle n’avait pas choisi d’être là, ça l’arrangeait. « Mais qu’est-ce que tu fous ?! », elle se retournait immédiatement pour voir qui s’adressait à elle puis elle vit un homme qu’elle ne connaissait pas, Connor, qui lui adressait un regard condescendant. Rien de bien surprenant vu le langage qu’il venait d’utiliser. Les garçons et la grossièreté… [color:c140=«]« Cette porte… vous pouvez l’utiliser pour rentrer chez vous ! Regardez ! » s’adressait-elle aux adultes qui lui faisaient face. Histoire de leur montrer que ce n’était pas une aussi mauvaise situation que ça, elle se rua vers cette fameuse porte qui était éclairée par la lumière puis elle tira sur la poignée pour l’ouvrir. S’attendant à la voir s’ouvrir sur Storybrooke, elle souriait. Mais son sourire, elle le perdit. La porte s’ouvrait littéralement… sur du vide. Sur le reste de la pièce. Elle ne fonctionnait pas. « C’est pas vrai, ça doit pas marcher ! » elle claqua la porte, la rouvrit ensuite, la re-claqua puis la rouvrit… mais la situation ne changeait pas, et ils étaient toujours coincés dans ce hangar. « Ça va, t’as fini de t’amuser ? » Elle ne s’amusait pas, non. Elle savait très bien comment tout cela fonctionnait, et c’était étrangement bizarre que rien ne veuille fonctionner, que la porte ne fonctionne pas. « Normalement, c’est censé marcher et nous ramener quelque part, dans une chambre ! La bonbonne est sûrement pleine, je sais pas ! » sur ces mots, elle referma la porte puis s’approcha des quelques boutons et de la bonbonne de ‘cris’ jaune qui était à sa gauche. Elle bougea la bonbonne histoire de voir si elle était bien mise, elle se mit à appuyer sur, littéralement tous les boutons puis… un mécanisme s’activa. Ça marche ? La porte se souleva d’un seul coup puis suivit un long mécanisme qui la mena en l’air, contre un mur puis elle… disparut. Comme ça, d’un seul coup ! Oups. « J’espère que tu avais un plan B parce que là… Tu viens de nous mettre encore plus dans la merde. » Il en avait pas marre de parler celui-là, hein ? Chuuuuuuut ! « N’importe quoi, j’ai rien fait du tout ! » s’énervait-elle un peu, s’approchant du groupe de personnes. « Normalement, ça devait marcher, je le sais ! » Ouais, elle en était même sûre... Mais ça n'avait pas l'air de fonctionner, non.