« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Peut-être aurait-il du prendre son mal en patience et... patienter. Tout ce bruit... ils auraient pu en faire plus en groupe ! Mais hélas, Dyson était rentré seul, n'ayant nul autre choix que de se contenter des cris excités, apeurés ou douloureux (dis donc, il y en a beaucoup qui ont du mal à identifier un miroir !) qui retentissaient dans toute l'attraction, remplie, mine de rien, de beaucoup d'enfants. C'était sans doute ce qui lui plaisait le plus. Voir tous ses enfants s'exciter encore et encore avait le mérite d'apaiser davantage les mauvais démons qui le hantaient.
Certains le regardaient amusés, certainement de voir un monsieur si grand avec un lapin rose bordé de coeur sur la joue.
Je suis le roi des lapins, attention ils vont t'attaquer ! Plaisantait-il.
Regardant l'enfant s'en aller en rigolant, il faillit bien se prendre lui même un miroir qu'il évita in extremis. Bon, peut-être bien que les miroirs n'étaient pas si évidents ici. C'était assez drôle. Il espérait juste pouvoir trouver la sortie avant que la fratrie se ramène. Comme ça il la ferait une seconde fois avec eux, et frimerait devant eux en connaissant le chemin d'avance. C'était un bon plan. Il n'oublierait pas de parier des desserts.
En revanche cette fumée était un très mauvais choix du réalisateur (ou scénariste, il ne savait pas très bien ce qui s'appliquait en terme d'organisation de manège). Non seulement elle piquait les yeux -et hop ! voilà déjà des cris de plaintes- mais en plus elle était irrespirable. Ah. D'accord, il faudrait probablement s'en inquiéter désormais.
Cette ville était vraiment nulle ! Elle offrait quelque chose de génial pour tout gâcher ! Quelle malédiction vraiment. Le meilleur endroit pour déclarer un incendie : un labyrinthe. Quoique la fumée n'avait pas l'air de venir d'un feu. Qu'importe, c'était certainement mortel. Donc c'était chiant.
Et finalement, il finit par trouver une porte ouverte, que plusieurs personnes avaient déjà traversé. Ah ! Bah voilà, il pourrait se vanter lorsque... ah bah non, cette camelote brûlait. C'était bien trop beau, ce ticket gratuit.
La porte finit par se refermer, alors que six personnes l'avait passé. Distinguant un hangar, Dyson soupira. Il allait finir par oublier l'idée d'être admiré par les autres toons. Et une voix familière se fit entendre.
Deborah ! fit-il, en voyant la Docteur en choses surprenantes que Dyson avait oublié. Ce regard exaspéré de me voir n'appartient qu'à vous. Ca fait longtemps ! Pas assez, si vous voulez mon avis, répondit-elle. Bon, quelqu'un sait pourquoi ce hangar tout moche et pourquoi le destin m'oblige à passer un temps indéterminé en votre présence, qui plus est dans pareil endroit ?
Dyson fit non de la tête. Si je me rappelle bien de ce que vous m'avez dit la dernière fois, on ne s'est pas vu depuis suffisamment longtemps si je compte les mois. Cessez de ne jamais être contente, ça vous changera la vie ! Dit-il d'un ton joyeux, amusé.
Il reconnut Kayla, à l'instant où elle déboula vers la porte du hangar, ne le laissant pas le temps de la saluer, criant des noms avec enthousiasme. Ah ! Dyson se disait bien que le hangar lui rappelait quelque chose ! Sully, Bob, bin tiens, ça aussi, ça existait ! Qui l'eut cru, la petite Kayla était la petite Bouh. L'idée lui fit rire.
Et une Kayla plus tard, mélangée par un Connor qui n'était pas d'une humeur printanière, et la porte disparut, comme dans le film. Très bien. Pas de panique. Il se retourna vers les autres en haussant les épaules.
On a qu'à rappeler d'autres portes !
Grincheux s'empressa de faire remarquer.
Et tu sais comment faire, peut-être ?
Oui, si Grincheux n'était pas Joyeux, il n'était pas prof non plus.
Oui monsieur je-ne-regarde-pas-la-télé. La boule de chewing-gum verte que Kayla vient d'appeler, Bob, faisait glisser une carte dans ce truc pour appeler les portes. Il me semble. On a qu'a en trouver une, dans le bâtiment. La vielle, dans le film, c'est elle qui les avait, dit-il à Connor d'un ton presque évident.
Celui-ci le regarda de haut en bas d'un air exaspéré.
Et bien je t’en prie, fais toi plaisir, fit-il en indiquant l'entrepôt d'un geste.
Dyson se retourna vers l'entrée du hangar. Il n'avait pas la puissance de Regina, ou d'un dieu, mais il avait accompli assez pour savoir que retrouver leur chemin vers Storybrooke ne lui sera pas impossible. C'est à cet instant qu'il se rendit compte de ce que sa part de Dyson avait apporté. Lui qui voulait tant rejeter cette part de lui. Peut-être bien qu'au final... Il secoua la tête. Il réfléchissait bien trop pour si simple : il était dans Monsters Inc, et Oswald allait s'en donner à coeur joie !
Il rassembla ainsi son entrain pour se diriger vers l'entrée en question, mais il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour que la situation ne se gâte. Il se rappela de quelque chose : si la porte vers Storybrooke avait été appelé, cela voulait qu'un monstre l'avait...
La porte s'ouvrit, et une créature à poil orange, calepin en main, entra dans la grande pièce, avant de s'arrêter en remarquant le groupe. Il fit de gros yeux et...
HAAAA !
Et mince, il se mit à crier.
Le pauvre s'affola tellement qu'il trébucha sur un cable, et accessoirement sur Dyson qui servit d'amortisseur.
Il le reconnaissait ce monstre !
George, c'est ça ? La grande victime de l'histoire. Ladite victime repoussa vivement Dyson pour s'éloigner de lui, et s'essuyer les poils, comme pour se... purifier ?
Oh non !!!! Mais pourquoi ça m’arrive à moi ? Pourquoi ? POURQUOI ? POURQUOI ENCORE ET MAINTENANT ? AAAAAAAH !!!!!!!
Dyson se rapprocha, et lui prit les épaules pour le secouer.
CAAALME TOII ON EST PAS TOXIQUE ! Hé ça a bien repoussé dis donc ! TU VAS PAS MOURIR !
George s'immobilisa alors, s'arrêtant soudainement, pour le regarder, puis observa ses mains sur ses épaules.
Pas le 23-19 ! PAS LE 23-19 !!!
Ohlala. La pauvre petite Kayla avait engendré bien plus de dégats qu'on ne le pensait. Le pauvre été maintenant traumatisé.
SI TU LA FERME Y AURA PAS DE 23-19 ! Hurla-t-il encore plus fort.
Il se calma enfin. Il cligna des yeux, intrigué, considérant ses paroles.
… Vous êtes sûrs ?
Oui ! Il va rieeen t'arriver ! En plus on veut s'en aller, si tu nous aide, tout ira bien pour toi et ta fourrure soyeuse !
Il le crut enfin, comme en témoignait son soupir soulagé lorsqu'il se releva.
Ah… Ah bah tant mieux… Heureusement que vous semblez être… Adultes. Parce que si vous aviez un enfant avec vous ce serait terrible !
Ah ? Mince. Il fit un signe subtil à Kayla afin qu'elle reste discrète pour ne pas qu'elle rentre dans le champ de vision du pauvre George.
Oh vous savez, on a découvert que les enfants non plus sont pas toxiques ! Sur à 100%, je.. euh, suis un docteur qui peut vous le certifier. Hum. Où pouvons trouver ces cartes qui peuvent appeler les portes, s'il vous plait ?
Son regard méfiant indiqua à Dyson qu'il ne le croyait pas. Les enfants SONT toxiques ! C’est écrit dans le Manuel des Monstres ! Il contiua en riant. Les cartes ? Mais elles sont…
Vous vous attendiez bien à ce que ça ne soit pas si facile, n'est-ce pas. Non, évidemment, c'est toujours à ce moment que le drame arrive. Alors le voici le drame : Si George n'eut pas le temps de finir sa phrase pour permettre au groupe d'avancer surement, c'est qu'à cet instant les portes s'ouvrirent sur l'ensemble des employés de l'usine qui s'arrêta brutalement en voyant les Storybrookiens. Oups.
Bon, déjà, ils ne hurlaient, c'était bon signe.
Euh... 23-19 ? Fit Georges un peu gêné. HAAAAAAAAAAAAAA !
Ha bah oui, là c'est déjà plus normal.
Ah ouais, ça sera un peu plus compliqué de hurler cette fois-ci. Héhéhéhé. Les gens, si vous avez des pouvoirs, sait-on jamais, je suis preneur. Sinon, je pense qui va falloir courir. D'une façon ou d'une autre. Vous êtes endurants ?
Dyson s'approcha de l'assemblée paniquée, et tenta tout de même de se faire entendre, tout en faisant signe aux autres de déguerpir.
Si vous hurlez encore une armée d'enfants sera attirée et vous attaquera !
Jamie Skyrunner
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
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Non, vraiment, c'était pas obligatoire cette fois non plus!
Jamie était ravi. Ra-vi. Absolument ravi. Plus ravi que cela, c’était tout bonnement impossible ! Il flottait littéralement dans un halo de béatitude !…
-Bordel…
Le juron lui échappa à la seconde où il posa ses yeux sur l’espèce de boule de poil orangé qui leur servie d’hôte d’accueil lorsqu’ils émergèrent de la porte qu’ils avaient, comme par hasard, tous empruntés. Oui, tous, car soudain, il n’était plus tout seul mais entouré d’une poignée de personne dont le Dieu le plus exécrable du monde. Pire encore que ce foutu Dieu trop blond. Cette fois, il allait très clairement tuer Antropy pour l’avoir forcer à entrer dans ce palais des glace à deux balles !
Quoi que, c’était plutôt Connor qu’il avait envie de tuer à l’heure actuelle. Cet espèce d’enflure n’avait pas changé. Toujours aussi…. Atroce. Sincèrement, Jamie avait du faire appel à une patience hors du commun pour ne pas lui balancer son poing en pleine face lorsqu’il avait mentionné Sarah. Encore heureux qu’ils avaient été entourés de môme et pas sur l’Olympe. Il se serait presque fait un plaisir de commencer l’apocalypse par lui…. Malgré lui, Jamie eue un frisson en songeant à la fin de Connor, détournant son regard. Certes, il haïssait ce Dieu plus encore que les autres. Mais il savait de quoi Famine était capable.
Soupirant, il croisa les bras sur son torse, demeurant en retrait par rapport au groupe. Il connaissait trop bien ce genre de formation. Cela n’apportait que des ennuis. Cela finissait toujours mal. Et lui finissait toujours par mourir à un moment ou à un autre…. Pas que cela le dérange mais… Malgré lui, il tritura le ruban fushia à son poignet, se rappelant les promesses, pas toujours tenues, qu’il lui avait faite. Bon, ok. Il pouvait bien tenter de faire un effort…
Passivement, il observa le monstre et l’homme qui discutait, captant le discret mouvement de l’homme vers la petite fille qui avait l’air d’être la plus à l’aise du groupe. En réalité, les monstres n’avaient rien de choquant pour Jamie. Ou presque. Enfin pas cette bestiole là. On aurait simplement dit l’un des Issiau qui venait parfois manger à l’auberge. Quoi qu’il avait l’air beaucoup plus propre. Et qu’il parlait la même langue qu’eux. Ce qui, mine de rien, était non négligeable. Jamie n’avait jamais été très doué en langue, et les malentendus avaient été légions dans son ancienne vie. Même si le fait de dissimuler la petite fille le fit très légèrement tiquer. Ce genre de secret n’avait rien, mais alors rien de rassurant quant à la suite des opérations…. Qui arriva beaucoup plus vite que prévu.
Putain, mais qu’est-ce que ça braille un monstre !
En l’espèce d’une seconde, l’air fût saturé d’un boucan infernal, à vous en percer les tympans, au point de le faire serrer les dents. Non mais sérieusement, c’était quoi leur problème ? C’étaient des monstres ! Pourquoi, par toutes les nébuleuses, se mettaient-ils donc à hurler comme des enfants apeurés ?! Rageusement, Jamie les fusilla du regard, en faisant fuir un de toutes les couleurs. Littéralement, de toutes les couleurs. Non mais sérieusement…
-Appelez la sécurité !! s’égosilla soudain une espèce de petit carré rouge, à lunette. Le gouvernement !! Nous avons une fuite majeure !!!! Attention ceci n'en''est pas un exercice !!!! Appelez la sécurité !!
Oh oh, ça, en revanche, ce n’était pas exactement bon signe. Pas que Jamie ai un quelconque problème avec l’autorité, mais une chose était plutôt évidente : si des monstres désiraient faire appel à leur propre système de sécurité, ce n’était pas du tout signe d’une paisible journée. Ou fin. Malgré lui, Jamie desserra ses bras, jetant un coup d’oeil circulaire. Il n’avait pas la moindre idée d’où ils étaient. Ni la moindre idée d’où aller. Et ce n’étaient certainement pas les hurlements suraiguës qui emplissaient l’air qui allait lui donner la moindre indication. En revanche….
Rapidement, Jamie traversa l’espace qui le séparait de la petite fille, donnant au passage un coup d’épaule bien placé à ce crétin de dieu arrogant, avant de s’accroupir pour se mettre à sa hauteur.
-Eh, ma puce, tu sais où nous sommes ? Tu saurais par où on doit… ?
Il n’eut même pas le temps de finir sa demande car un cri strident retentit devant eux, et Jamie eue à peine le temps de voir la boule de poil orangée s’effondrer, le doigt pointé vers eux, provocant à nouveau une vague d’hystérie collective qui commença vraiment à lui taper sur les nerfs.
-Ils nous attaquent !!! Ils nous attaquent !!!! ALEEEEERTE !
Le dernier hurlement eue raison de sa patience. Sans même s’en rendre compte, Jamie se mit à fixer le sommet de la grille, contractant son torse dans un élan qui ne lui ressemblait pourtant pas. Il s’était pourtant juré de ne pas utiliser les pouvoirs de Famine…. Pourtant le sol se mit très légèrement à vibrer à son contact. Très légèrement. Pas assez pour faire tomber qui que ce soit. Mais assez pour déloger les mailles de la grille de quelques millimètres… et la faire retomber. A moitié. C’était déjà mieux que rien. Même si clairement l’homme au tatouage de lapin sur la joue sursauta d’une telle brusquerie.
-On se barre.
Sa voix avait des allures d’autorité, pourtant il n’avait aucunement la prétention de forcer qui que ce soit. Il ne voulait pas laisser cette petite fille toute seule, mais c’était encore elle qui semblait la plus à l’aise dans cet endroit. Rapidement, il eue un regard, évaluant le reste du groupe, avant de poser son regard sur Connor. Et de tourner les talons. Après tout, ils faisaient ce qu’ils voulaient. D’un pas rapide, il se mit à avancer dans l’espèce d’immense couloir qui, soudain, se mit à pulluler de monstres émergeant des portes qui bordait le couloir. D’abord plutôt sereins, ils se mirent à hurler en les voyant, renforçant encore la cacophonie ambiante, provoquant chez Jamie une nouvelle crispation de mâchoire.
-Mais la ferme ! s’exclama-t-il, envoyant sans s’en rendre compte une bourrasque de vent contre l’une des portes, qui se referma sur un pathétique « Ne me mangez pas ! »
Malgré lui, Jamie eue envie de rire, mais ce n’était pas le moment. Se retournant, il avisa le groupe, dont la moitié était resté sur place et dont l’autre semblait être en train de choisir ce qu’ils allaient faire et Jamie leva les yeux au ciel, repartant en avant. Sauf que le couloir était interminable. Résolument interminable. Et que, pour ajouter à la joie sonore ambiante, une alarme stridente se mit à retenir, tambourinant contre les parois de tôles du bâtiment.
Génial.
La ribambelle de juron qu’il étouffa derrière ses dents ne l’apaisa aucunement, avisant soudain une porte aux couleurs violines sur sa gauche, s’arrêtant net. Le moment idéal pour découvrir que finalement, quelqu’un l’avait suivit, le faisait trébucher à moitié. Il ne prit cependant pas le temps de jurer pour ça, se précipitant vers ladite porte. Au pire, il mourrait. Alors bon. Rapidement, il attrapa la poignée, la tournant pour ouvrir la porte.
-Suivez moi !
Ou pas. Après tout… Il n’était le babysitter de personne. Cela ne l’empêcha pas de laisser la porte ouverte. Savait-on jamais. Si il s’était précipité à l’intérieur, heureux d’y trouver un semblant de calme sonore, il se rendit vite compte de l’obscurité qui enveloppait le lieu où il venait d’entrer. L’obscurité très, très épaisse. Sans la moindre source de lumière. Jamie plissa les yeux, fléchissant très discrètement les genoux, tâchant de deviner des formes dans le noir. Se rabrouant aussi mentalement. Mais quel crétin il avait été de plonger tête baissée là dedans ! Putain ! Il était une bombe à retardement, capable de sauter à la moindre émotion mal géré et il sautait littéralement dans le premier piège venu ! Parfois, vraiment, il avait envie de se gifler….
Envie qui ne fit que se renforcer lorsqu’il manqua de tout bonnement faire un arrêt cardiaque, lorsqu’il perdit l’équilibre, ayant marcher sur une surface molle qui le fit littéralement plongé en avant.
-Putain ! s’exclama-t-il à l’intention du ballon qui roula loin, très loin de lui. sa joue allant mordre les délicieux contours d’une brique de…. Lego ?
Le goût métallique du sang lui confirma qu’il s’était bel et bien mordu la langue, et il du faire appel à un grand self-contrôle pour ne pas hurler une litanie de juron à l’encontre des créateurs de Lego quand il sentit les contours carrés s’enfoncer dans sa main, alors qu’il essaya de se redresser. Provoquant derrière lui ricanement absolument horripilant. Si ce foutu Dieu était insensible au Lego, il n’avait qu’à les prendre dans la gueule !
Il allait d’ailleurs lui en balancer un à la figure quand, brusquement, un gosse à peine plus grand que la petite fille qui se tenait elle aussi sur le seuil de la porte, se redressa devant Jamie, en poussant un hurlement strident, plus effrayant que ceux des Monstres précédents. Ce qui le surpris. Trop. La tête du gamin fût détaché de son corps sous la force de la bourrasque, allant rebondir sur le lit. Et provoquant la crise cardiaque de Jamie.
« Vous avez échoué à l'épreuve de terreur. Veuillez vous diriger vers votre instructeur pour le formulaire de rattrapage. »
Hein ?!
-Enfin quelqu'un qui te reconnaît à ta juste valeur !
-Connor ta gueule !
Il y eue une sorte de mouvement au sol, comme un mouvement de balancier, quand soudain, une nouvelle sonnerie d'alarme vient lui briser les tympans avec la délicatesse d'un avion de chasse.
« Erreur. Veuillez recommencer l'exercice. Erreur. L'enfant a été exterminé. Erreur. Veuillez recommencer l'exercice... »
-... et un de plus dans ton tableau de chasse.
Qu'on ne le retienne pas, cette fois il allait se le faire!...
Connor Williams
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YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ EENY, MEENY, MINY, MOE. CATCH A TIGER BY HIS TOE. IF HE HOLLERS, LET HIM GO. MY MOTHER TOLD ME TO PICK THE VERY BEST ON AND YOU… ARE…… IT. ❞
Le truc le plus amusant dans l’histoire, c’était de voir à quel point Jamie faisait des efforts pour se maîtriser. Notre relation avait toujours été un peu étrange dans mes souvenirs, à vouloir un peu l’aider et à se confronter à son mauvais caractère ambiant et son désir continuel de s’éloigner du reste du monde ; nous l’avions invité à des entraînements sur Olympe avec Athéna et il n’en était pas forcément ressorti que du bon. J’avais pris des gants un certain temps avec lui mais désormais… Je n’avais pas franchement envie d’être aussi délicat qu’à l’époque. Ces mois passés loin d’Olympe et des autres avaient au moins eu l’avantage de me faire revoir mes priorités et, quitte à tous périr dans une apocalypse engendrée par Chronos et ses cavaliers, autant que ce soit en ayant gardé un œil sur eux et évalué leurs capacités. Oh, je les connaissais déjà assez bien mais j’adorais savoir jusqu’où ce gamin mal léché était capable d’aller avant d’exploser.
Ce qui nous explosait les oreilles en attendant, c’était cette alarme qui nous répétait que Jamie avait exterminé un enfant ; alors ce n’était pas si inhabituel quand on y pensait mais c’était franchement désagréable à la longue. Entre ça et les cris, j’avais suivi un peu ce petit groupe en me demandant ce qui allait bien nous arriver pour le coup… Il n’y avait pas de réelle menace pour l’instant. Si peu. Juste un abruti pour nous enfermer à l’intérieur d’un endroit inconnu et se dire que c’était une excellente idée.
La lumière s’alluma brusquement dans la pièce, nous révélant les restes de l’enfant… Robot qui nous faisait face dans un lit. A notre droite, un pan de mur et l’imitation quasi complète d’une chambre d’enfant. Et à notre droite, une sorte de console derrière laquelle se trouvait un monstre rose à lunettes en train de nous fixer. Elle – oui, je dirais elle – avait les cheveux violets avec des têtes de serpents au bout qui tremblaient en essayant de se planquer les unes derrière les autres. C’était quoi, ça ? Une tête. Deux têtes. Trois têtes immergèrent de derrière sa robe verte, plus petites comme de la marmaille à qui on aurait dit de toujours se planquer derrière la prof en cas de danger.
Ça avait quelque chose de malsain d’être ainsi fixé par des trucs sans formes fixes. J’en avais croisé pas mal des espèces d’aliens dans l’espace, des pires aux meilleurs, des globuleux aux poilus – y’en avait un nommé Chewbacca qui était franchement cool avec son arbalète même s’il ne parlait pas anglais – mais ceux-là donnaient plus envie de rire que de partir en courant. Ils étaient colorés, engageant et franchement pas effrayants pour un sou. Et en plus, apparemment, ils nous comprenaient comme on les comprenait. Un des petits ouvrit la bouche pour parler d’une voix suraiguë.
« Maîtresse, est-ce qu’ils… »
Mais la femme monstre lui mit une tentacule rose en travers de la bouche pour le faire taire. Celle-ci continuait de nous regarder sans rien dire, ayant dépassé le quota de silence requis avant de hurler d’après mes calculs. Bon, vu que personne ne se décidait à bouger de là, je me redressai pour tenter un dialogue avant qu’elle ne sonne à son tour l’alarme sur notre position.
« Eyh, salut ? On cherche une porte pour rentrer chez nous, vous sauriez-pas où on peut en trouver une par hasard ? »
Les gamins nous désignèrent tous les trois en même temps la porte d’entrée de la pièce. Merci mais je n’étais pas aussi con, ce n’était pas par celle-ci que nous étions passés pour venir. Mon regard blasé dû les convaincre du mal fondé de leur action car ils baissèrent leur bras doucement et levèrent tous les yeux vers le monstre rose. C’était moi ou l’un des serpents venait de déglutir avant de regarder son voisin de chevelure ?
« Vous cherchez une porte… » Elle sembla en proie à un choix interne, tournant la tête à droite puis à gauche en fermant son œil unique pour parvenir à se mettre d’accord avec elle-même. « … Gloubinours m’avait raconté une histoire semblable mais… Il n’était question que d’une… Petite fille humaine. »
Son œil se dilata en constatant visiblement la présence de la gamine à nos côtés et elle ouvrit la bouche sans formuler le moindre son. Comment aurait-elle pu de toute manière, car un sacré raffut se propagea d’un coup dans le couloir d’où nous venions.
« Il faut pas rester là. » Conclu-je en me dirigeant vers le couloir.
Moi je m'en foutais, j'étais immortel ; mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Et si elle ne pouvait pas nous aider autant éviter de rester dans un endroit comme celui-ci. Je me penchai par l’embrasure de la porte pour constater un peu des dégâts, ne discernant que des monstres en train de déguerpir du couloir tandis que l’un d’eux leur faisait des grands gestes pour les diriger.
« C’est sûrement l’A.D.E qui arrive… » Souffla la femme monstre derrière moi. Les gamins retinrent leur souffle à ces paroles. « … S’ils vous trouvent, vous n’aurez aucune chance de pouvoir partir d’ici. »
Tiens, elle commençait à dire des trucs intéressants.
« Vous n’auriez pas une sortie de secours, par hasard ? » Hasardai-je.
« Par là ! » Siffla un des petits en tendant son bras dans la direction opposée, nous désignant une porte encastrée dans le mur à côté de la console. « Mais ça mène aux vestiaire des monstres, on n’a pas le droit d’y aller d’habitude… »
« On va faire une exception pour aujourd’hui, ça te dit ? »
Il sourit – du moins je déduisis qu’il sourit – en attendant un hochement de tête de la part de son institutrice pour se précipiter vers la poignée et l’ouvrir. Un peu plus loin dans le couloir, j’entendis clairement des hommes parler comme s’ils s’adressaient à travers une combinaison ou un talkie-walkie… L’avantage de l’ouïe fine des dieux. Ils chuchotaient en s’indiquant des directions et je me doutais bien que l’une d’elle finirait par les mener jusqu’à nous. Des claquements de portes résonnèrent, suivis de « Rien ici. » de plus en plus proche.
« Faut pas traîner. » Déclarai-je, poussant en avant l’espèce de type avec un lapin sur la joue et la gamine en avant.
Ils étaient quasiment tous passés lorsqu’un monstre en combinaison jaune, un tuyau à la main et le sigle A.D.E. inscrit sur le torse déboula à l’entrée de la pièce. Il sursauta en nous voyant, s’arrêtant en se tournant d’abord vers la monstre rose, puis moi, puis sur Deborah qui n’était pas partie avec les autres à temps et… Il recula d’un pas. Tiens, on lui faisait peur ou bien ? Ca devait être la rouquine, elle faisait souvent cet effet-là à mon avis.
Profitant de cette hésitation, je levai la main pour fermer la porte à distance et entendit le cliquetis du verrou. Au moins les autres auraient le temps de prendre un peu d’avance sur nous. Avoir peur n’était pas franchement mon genre, surtout pas en face de ce truc ridicule. L’ennui était qu’il risquait de prévenir toute la petit troupe de ses collègues, qui avaient l’air nombreux vu les bruits qui résonnaient un peu partout dans le bâtiment, et que ça allait un tantinet compliquer les choses.
« … Code 86-12. J’ai les intrus en visuel. » Fis la voix du truc en combinaison, attendant quelques secondes avant de reparler. « Entendu. Je les met hors d’état de nuir. »
Et il comptait s’y prendre comment exactement ? Ce n’était pas avec sa sorte de tuyau qu’il allait réussir quoi que ce soit… Au pire ça projetterait de l’air et réduirait le brushing impeccable de mon acolyte à néant ? Même si je sentais venir de loin la déclaration de guerre capillaire s’il tentait de lever le petit doigt dans sa direction.
Poussant un soupir en passant ma main sur mon visage, je me pinçai l'arrête du nez. Bon, c'était pas tout mais cette situation commençait à me taper sur le système en fait. Je détestais être acculé et ne pas connaître mon adversaire, j'avais l'impression d'avoir un coup de retard. Intolérable pour un stratège. Je fini donc par hocher la tête avant de la secouer, lassé de l'attitude du monstre en combinaison jaune qui ne semblait pas savoir sur lequel de nous deux diriger son "arme". S'ils avaient mis autant de temps à exterminer l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, les humains n'auraient jamais eu de première guerre mondiale et on se serait nettement moins marré.
« Bon, c'est pas tout mais... J'ai des trucs à faire. »
Déclarai-je, avant de tout simplement disparaître de la pièce pour me téléporter ailleurs.
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
| Avatar : Jean-Baptiste Maunier
| Conte : Astérix le gaulois | Dans le monde des contes, je suis : : Astérix
Alexis était dans la file d'attente de l'attraction et avait salué Kayla en disant qu'il y avait au moins une tête connue ici. La petite l'avait salué en retour avant de dire qu'ils se voyaient à l'intérieur.
Une fois à l'intérieur, il se mit à déambuler au milieu de plein de miroirs de partout et de plein de monde. C'était étrange mais, en même temps, il adorait ça. C'était un peu une sorte d'aventure, de nouvelle expérience. Comme beaucoup de choses dans ce monde-ci. Tout à coup, la petite Kayla hurla son nom et lui sauta sur le dos. Elle s'assit sur ses épaules et se mit à lui embrasser le crâne. Elle dit aussi qu'il était venu s'amuser. Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car de la fumée envahit l'attraction. C'était fait exprès ou quoi? Étrange en tout les cas que la ville laisse faire ce genre de chose dans un lieu destiné en priorité aux enfants...
Finalement, Kayla tomba de ses épaules. Mais ça finit par se dissiper et ils furent dans une pièce différente de celle d'avant. D'ailleurs, il y avait du monde avec eux: deux autres hommes, inconnus du jeune Gaulois, et une femme, elle aussi inconnue dans ses contacts.Super... Enfin bon, après tout, ça faisait de l'aventure, encore et toujours.
Et d'ailleurs, la gamine sembla reconnaître deux monstres. Attendez, deux monstres...? Mais ils étaient où, là...? Et les choses n'allèrent pas en s'arrangeant car les monstres ne semblaient pas aimer leur présence ici et, apparemment, les enfants n'étaient, en plus, pas trop appréciés et Kayla en était une. Ils passèrent donc de pièce en pièce et de porte en porte, poursuivis par des monstres qui hurlaient ou, apparemment, par une espèce de police des monstres.
Finalement, lorsqu'ils se retrouvèrent dans une espèce de salle de classe, une des personnes présentes demanda s'il y avait une sortie de secours et un des petits indiqua une porte à l'opposée en ajoutant que ça menait au vestiaire des monstres et qu'ils n'avaient pas le droit d'y aller d'habitude. Mais l'homme se dit qu'il pouvait faire une exception pour cette fois. Le gamin sourit, attendit l'acquiescement de l'institutrice puis il ouvrit la porte. L'homme dit qu'il ne fallait pas trainer et pousser Kayla et un autre homme (avec un lapin sur la joue. Il serait pas du même bord que lui, tiens...?) derrière la porte, suivi par le jeune Gaulois et le dernier homme.
Le petit monstre les avait suivi et il s'arrêta lorsqu'ils furent tous là. Il attendit un peu, se demandant quoi faire, avant de dire:
« Un, deux, trois… Quatre… Mais vous étiez plus nombreux dans l’autre pièce, non ? »
Alexis regarda autour de lui. En effet, il manquait la femme et le dernier homme. Il répondit donc:
-Oui, on était plus nombreux.
Il va tenter d'ouvrir la porte pour retourner les chercher. Dire qu'il était si aidant avec les autres, même de purs inconnus... Mais la porte était verrouillée. Le petit monstre l'avait évidemment regarder faire avant de se mordre la lèvre et de dire, en étant un peu inquiet:
« Miss Celia est aussi restée de l’autre côté… »
Puis il ajouta, se dandinant un peu et les bras derrière son dos:
« … Où est-ce que vous deviez aller ? Parce que les forces du gouvernement ne vont pas tarder à être dans toute l’usine pour nous aider. » -Bah, on doit rentrer chez nous, dans une ville du nom de Storybrooke..." « Je connais pas, ici c’est Monstropolis, vous connaissez ? »
Alexis ne connaissait absolument pas. Il répondit donc, sincèrement:
-Non, je ne connais pas.
Il se tourna cependant vers les autres et demanda:
-Quelqu'un connaît?
Kayla sembla alors s'illuminer et répondit:
"Je connais bien, même très bien."
-Ah oui? Parce que tu semblais connaître des monstres tout à l'heure, c'est de là que tu viens?
"Oui. Je ne te l'avais jamais dit..."
-Non mais peu importe. Tu saurais par où on peut sortir d'ici et revenir à Storybrooke? A part par une porte...
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Sans. Déconner. Que les monstres braillent, soit. En soi, j'y étais habituée puisque Tristesse passait le plus clair de son temps à pleurer à chaudes larmes, quand ce n'était pas Peur qui hurlait d'hystérie ou encore Colère qui poussait une gueulante. Qu'il faille courir, c'était logique. Nous étions les intrus dans la vie paisible de petites horreurs. Fatalement, nous dérangions. Et si j'aurais préféré les voir hurler au scandale face à un psy maquillé comme une drag queen ou un Connor qui violait toutes les règles du style en même temps, je devais reconnaître que leur fonctionnement était logique. J'avais volontiers emprunter le pas à l'autre jeune homme, celui qui semblait partager mon opinion concernant Connor. Trois légos, deux vestiaires et une ou deux portes plus tard, je me retrouvais coincée avec ledit Connor, face à une créature manifestement apeurée et à son tuyau de secours - ou peu importe ce que c'était. Un décoiffe brushing, peut-être bien. La maîtresse d'école nous observait, a priori peu encline à plaider notre cause. Les choses auraient difficilement pu être plus déplaisantes quand Connor s'éclipsa, purement et simplement. Alors ça... J'aurais deux mots à lui dire si nous avions le déplaisir de nous revoir. Aryana n'aurait jamais fait ça - elle était bien trop classe pour tant de bassesse. De même Athéna. Ou encore Diane, qui avait de si jolis cheveux. On ne fait pas des choses aussi sales quand on a une tignasse pareille, ce serait contre nature. Bref, il n'y avait bien que cette "divinité" là pour se montrer à la fois lâche, pathétique et minable. Ne restait que la maîtresse, le montre en combi hideuse - lui avait-on dit que ce n'était plus la mode depuis 2014 ? - et moi. Heureusement, il m'en fallait plus pour paniquer et, par chance, le spécialiste de la panique n'était pas dans les parages pour tout faire foirer. Le regard acéré et le menton, je croisai les bras, le toisant d'un air atterré : - Sérieusement ? demandai-je. Tu m'as pas reconnue ? Je suis Dégoût, patate ! Ne me dis pas que tu n'as pas suffisamment potassé L'ABCDéraire des Monstres Monstrueux paru chez Braillard il y a environ 10 ans ? Je pensais qu'ils étaient sérieux ici mais je vois que c'est pas le cas... déplorai-je en observant mes cuticules. Parfait, on travaille une nouvelle fois avec des amateurs... Génial... Je suis sous couverture, crétin ! Ca , m'exclamai-je en désignant mon visage, c'est un déguisement ! Je les ai infiltrés quand ils ont débarqué - ordre de la MPPD, Monstropolis Police Department - pour découvrir ce qu'ils mijotent. Et là... t'es en train de tout fiche en l'air, sans vouloir te vexer. Tu veux quand même pas en plus que je me démaquille pour te prouver que j'ai une jolie peau verte là dessous ? Parce que ça va me prendre des heures et après je vais tout devoir refaire pour reparaitre humaine ! Beurk. conclus-je en lui offrant ma plus belle moue dégoûtée. L'institutrice m'observai d'un air effaré. Apparemment, elle n'avait pas conscience que j'étais aussi culottée et bonne comédienne, tout comme elle n'avait pas conscience qu'en fait, ce n'était pas réellement un mensonge. J'étais bien Dégoût, mais je n'étais pas un monstre. Le monstre en combinaison jaune, justement, marqua un temps d'arrêt. Assez long, d'ailleurs. Il boguait sévère suite à ma tirade. Je savais que je faisais de l'effet, mais quand même ! - Bon, c'est pas grave, hein. Ca peut arriver, m'adoucis-je, décidée à opter pour l'approche soft qui lui conviendrait bien mieux après cette tirade chamboulante. Mais je vous conseille d'aller l'acheter quand vous aurez fini votre service. Et d'aller à E comme émotion. C'est mon espèce. On est assez rares, je dois dire..., commentai-je, pas peu fière. Et vous, vous êtes un quoi sous ce masque qui, je suis sûre, cache un être sensible aux belles choses ? demandai-je en battant farouchement des cils. Monsieur Combinaison regarda l'institutrice puis reposa les yeux sur moi. - … Comment… Apparemment le bug n'était toujours pas réparé. Néanmoins, il abaissa son tuyau vers le sol. Au moins, nous avancions. - Navré, j’ignorais que la MPPD avait infiltré des agents dans les locaux... s'excusa-t-il, hésitant en levant son poignet connecté à la radio sans pour autant parler dedans. Dois-je en référer à mes supérieurs ? Evidemment que non, songeai-je en me retenant de lever les yeux au ciel. Mais j'étais ravie de voir que soit mon invention existait, soit ce monstre était vraiment crétin. - Et si c'était notre petit secret ? minaudai-je finalement. Je vous citerai dans mon rapport pour actes héroïques et coopération extraordinaire, promis-je. Vous savez... je n'ai rien contre vos supérieurs mais... Ce sont des administrateurs, ils n'y connaissent objectivement rien, murmurai-je d'un air conspirateur. Par contre, si vous pouviez défoncer la porte pour moi afin que j'aille retrouver mes humains ça m'arrangerait. Vous avez l'air si fort dans cette combinaison ! Et vas-y, Deb, remets en une couche. Il faut être pragmatique dans la vie. Je ne savais pas défoncer une porte mais il savait sans doute. Je n'avais pas envie de me casser un ongle et j'aimais à profiter de la situation. - C’est certains qu’ils ont quelques difficultés avec la paperasse, reconnut le monstre. Défoncer la porte ? C’est un ordre 49-03, attendez je demande… Lui, il était vraiment trop consciencieux. Pire que moi, constatai-je alors qu'il pianotait sur sa radio dans l'attente d'une réponse. J'en profitai alors pour lui rappeler notre secret : - Faites, mais ne parlez pas de moi ! Mission top secrète, on se rappelle ? ajoutai-je avec un clin d'œil. Dites juste que les méchants humains terrifiants sont derrière et qu'ils ont fermé à clé, ces débiles.
Je tâchai de ne pas me montrer trop injonctive pendant qu'il attendait. - Les humains sont stupides mais toxiques… j’espère qu’ils ne vous ont pas touché ? Avez-vous besoin de désinfectant ? Alors lui, je l'aimais bien dans son genre. C'est très important, l'hygiène. Je n'arrête pas de le rappeler à Tristesse quand elle morve. - Bien sûr que non, je prends mes précautions ! m'indignai-je en sortant les gants de mon manteau. Et j'ai ce qu'il me faut, ajoutai-je en sortant aussi mon désinfectant antibactérien pour les mains pour l'agiter quelques secondes avant de le ranger. - J’oubliais que j’avais affaire à une professionnelle, commenta le monstre. Oui, il n'était pas le seul à l'oublier, tiens... Le monstre fit une courbette assez peu élégante mais néanmoins appréciable, attendant toujours des nouvelles concernant sa demande. - Et vous travaillez depuis longtemps pour la MPPD ? Quel courage d’oser revêtir l’apparence de ces monstres toxiques... Voilà qu'il faisait la causette de lui-même. Ca, c'était surréaliste. Je me doutais bien que je lui plaisais mais tout de même... - Je sais, je sais. On me le dit souvent. Si je vous dis depuis combien de temps j'y travaille, ce serait presque comme vous donner mon âge et je... nous sommes si bien partis, vous et moi... ce serait... Disons que je ne suis pas à mon avantage dans ce costume humanisé et que je ne voudrais pas que vous imaginiez que je sois... Vous avez, sous ce masque humanisé, je suis une émotion aussi dégoûtée que sensible, au fond, décrétai-je, mélodramatique, m'inspirant des grands yeux tristes de ma déprimée nationale pour rendre le rôle plus crédible. Ca fait un moment que je travaille là-bas mais j'ai toujours l'impression que c'est le premier jour. Ce qui voulait à la fois tout et rien dire. Mais une fois de plus, ça marchait. Il compatissait à ma situation. Si c'était pas adorable... Honnêtement, je méritai au moins un Oscar. Comme Leo. Sauf que je n'avais pas eu besoin de manger du cerf cru pour le mériter. - Je vous admire de ressentir tant de motivation pour votre métier ! Nous, on s’ennuie un peu à l’A.D.E… Ca faisait très longtemps qu’on n’avait pas eu une alerte réelle. J’espère que j’arriverai à en attraper un, on gagne une photo affichée dans nos bureaux quand on réussi à exterminer un humain ! Chouette perspective, ironisai-je mentalement. Et dire que j'étais devenue humaine... - Alors essayez de tuer celui avec un lapin rose tatoué sur la joue, décrétai-je, décidée à penser à mon humanité plus tard. Je l'ai vu de près, c'est de loin le plus abominable. Je ne les ai pas infiltrés depuis longtemps mais... et puis son... son odeur ! Je sais qu'il faut faire des sacrifices dans nos métiers mais ces vermines pourraient y mettre un peu du leur ! Moi ? mesquine ? Absolument. Il me devait bien ça, ce psychopathe. - Un lapin ? releva le monstre sans comprendre. Mais il n'en fit pas grand cas et reprit fièrement, le menton relevé : - Pour vous, j’exterminerais même un enfant humain si j’en voyais un ! déclara-t-il. Si ça c'était pas de l'amour... Mais on allait essayer d'éviter. Justement, la radio avait décidé d'enfin crachoter sa réponse : - Accès au vestiaire par 49-03 refusée. Passez plutôt par l’entrée du personnel. Formidable. Je roulai des yeux. - Ah... les supérieurs, toujours prêts à vous faire perdre du temps ! Si vous ne souhaitez pas enfreindre les ordres - bien que ce soit totalement arrangeant pour mon opération - je comprends, je sais ce que c'est et j'accepterai de faire le tour... avec madame l'institutrice, peut-être ? ajoutai-je, mielleuse. Elle pourrait être utile. Un bon moyen de pression si les choses se corsaient. Même si je l'aimais bien et que j'aurais eu de la peine de devoir la mettre en danger. Le monstre en combinaison, de son coté, hocha la tête, tandis que Celia passait de l’un à l’autre. Elle était toujours en retrait et secoua doucement la tête et ses cheveux tentaculaires : - Je crains de ne pouvoir vous être d’une grande utilité, mais je peux vous montrer où sont les vestiaires, déclara-t-elle. Ou servir de moyen de pression, au besoin, en plus d'être la monstre la plus stylée du coin, vraisemblablement. Elle redressa, inconsciente de mes pensées pour chuchoter à mon oreille : - Êtes vous réellement ce que vous prétendez être ? Je jubilais, occultant totalement l'autre monstre qui s'était tourné vers le couloir. - Evidemment. Je suis Dégoût. Une émotion. Je vous raconterai volontiers ma folle aventure autour d'une tasse de thé mais... oh ciel, voilà qu'il s'effondre. On fait quoi du corps ? demandai-je, interrompue dans le fil de mes pensées par l'effondrement du monstre. - Du corps ? releva la maîtresse en regardant tout autour d’elle. Dans le lit ? proposa-t-elle finalement en désignant la fausse chambre d’enfant. Excellente idée. Ne restait qu'à le porter... - Dans le lien c'est bien, approuvai-je. Ou pas. Connor venait d'apparaître dans l'embrasure de la pièce. Bourrin qu'il était, je me doutais qu'il avait assommé le monstre. - Je me disais que j’avais oublié un truc avant de partir, commenta-t-il à mon attention. - Tiens, vous ici ! ironisai-je. Si je m'attendais à tant de sollicitude... Mais puisque ça m'arrange - en dépit du fait que j'ai des ressources - je vous suis, ajoutai-je en tendant la main. Notez simplement que je ne suis pas un simple "truc", monsieur le divin. Je suis une émotion et la meilleure d'entre elles. Il leva les yeux au ciel. Encore un point commun, apparemment... - Ne me remerciez pas surtout. commenta-t-il à son tour en fixant ma main avant de soupirer - et pas de la façon la plus discrète - pour la prendre. Comme si ça m'enchantait de lui confier ma main droite préférée, si jolie, douce et délicate. - On emmène pas la prof ? demanda-t-il alors que cette dernière était en train de vérifier si le monstre était mort ou pas en appuyant dessus de ses tentacules qui lui servaient de pied. - Madame la prof ? Vous venez ? demandai-je en lui tendant mon autre main - la gauche préférée, cette fois. Maintenant vous êtes un peu de la famille, pas vrai ! Et je dois dire que vos cheveux me fascinent. Vous en faites pas, il est juste assommé, l'assurai-je en désignant le monstre. Il va s'en remettre. Les cheveux reptiliens de la maîtresse rougir de plaisir quand leur hôte déclarait : - Vous êtes certaine que ça ne crains rien ? demanda-t-elle en lui tendant une tentacule. - On n’est jamais sûr de rien. Accrochez-vous à votre estomac, conseilla simplement Connor. Et c'est ainsi que nous nous téléportâmes hors d'ici. - Merci pour la balade, déclarai-je une fois arrivée à bon port. Vous voyez. Je suis à la fois polie et reconnaissante. Même avec les rustres.
❝ Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! ❞
Monstropolis ou cet endroit où Kayla n’aurait jamais pensé revenir un jour. Cette ville qui se trouvait dans un endroit complètement inconnu, habitée par toutes sortes de créatures et dans laquelle elle n’avait jamais été la bienvenue. Les enfants y sont en effet interdits, et si l’un d’eux a le malheur d’y être vu un jour, on ne sait pas ce qui pourrait lui arriver… Kayla elle, elle y est déjà allée. Il y a quelques années de cela alors qu’elle n’était encore que toute petite. Elle a toujours dit à ses parents qu’un monstre venait chaque soir la voir dans sa chambre pour la terroriser, elle a toujours essayé de leur prouver que ce n’était pas que de simples cauchemars, qu’ils étaient bien réels. Mais ses parents ne l’ont jamais crue. Les cris la nuit, les pleurs… Pour eux, ils n’étaient simplement que le fruit de l’imagination de la petite brune. Aujourd’hui, elle a réussi à leur prouver qu’elle disait vrai, qu’elle n’était pas une menteuse.
Mais, même des années après la perte de ses deux monstres préférés, Kayla ne les avait toujours pas retrouvés. Ils n’étaient pas à Storybrooke, alors peut-être étaient-ils à Monstropolis ? Elle n’en a avait aucune idée, elle avait toujours souhaité pouvoir y remettre les pieds histoire de se lancer à leur recherche, mais elle n’avait réellement pensé pouvoir le faire un jour. Aujourd’hui, cette chance lui était offerte et elle était bien décidée à fouiller le bâtiment de fond en comble jusqu’à ce qu’elle retrouve la trace de la bête bleue et violette et de la boule verte. Bob et Sully, Kayla arrive vous chercher !
Elle avait commencé à essayer de trouver un moyen d’aider ses compagnons d’aventure à rentrer chez eux, ouvrant une première porte, celle qui leur était déjà offerte lorsqu’ils avaient faites leur entrée dans le hangar. Mais comme par hasard, celle-ci ne fonctionnait pas. Quand on l’ouvrait, on avait juste le droit… à du vide. Cette porte qui aurait pu les ramener chez eux ne servait absolument à rien. Alors elle s’était douté qu’un truc clochait. Celle-ci était probablement éteinte, pas activée. La gamine se mit à tapoter sur tous les boutons qui lui étaient offerts, et à sa grande surprise, la porte prit un peu d’envol et disparut à travers le mur. Super… ! « On a qu’à rappeler d’autres portes ! » s’était écrié Dyson, comme s’il venait de trouver l’idée du siècle. Dyson, Kayla le connaissait. C’était un adulte, et même s’ils sont tous pour la plupart bêtes et méchants (y a des exceptions, hein !), elle l’aimait bien. Il était sympa, il lui achetait des glaces… il n’en fallait pas beaucoup pour acheter son amour.
Elle s’apprêta à lui répondre pour lui expliquer que c’était inutile, qu’ils y passeraient des heures et qu’il y avait des chances que des employés de l’usine viennent bosser et qu’ils se fassent attraper. Mais non, elle a pas eu le temps de dire quoi que ce soit que Connor, l’homme qui lui avait faites des remarques débiles dont elle aurait pu se passer ouvrait déjà la bouche. Et toi, tu sais comment faire, hein ? C’est bien de parler, mais si t’as une idée, on t’écoute parce que c’est pas en essayant de déstabiliser les autres qu’on va s’en sortir. Non mais… !
« Oui monsieur je-ne-regarde-pas-la-télé. La boule de chewing-gum verte que Kayla vient d'appeler, Bob, faisait glisser une carte dans ce truc pour appeler les portes. Il me semble. On a qu'a en trouver une, dans le bâtiment. La vielle, dans le film, c'est elle qui les avait. »
« C’est ça, oui ! La carte magnétique d’un employé. Ça devrait fonctionner. » un grand sourire dessiné sur le visage, Kayla était très fière de Dyson. Il connaissait ses classiques, lui ! « Tape-la ! », et telle une héroïne de dessins-animés qui venait de mener à bien une mission, elle s’approcha de son grand ami pour lui taper dans la main. C’était leur truc…
Une carte, c’était ce qu’il leur fallait. Et Dyson avait l’air de savoir où aller en chercher une puisqu’il se mettait en route. Mais bien sûr, comme c’était prévisible à des kilomètres, quelque chose arriva, le stoppa dans son élan. Un bruit de porte se fit entendre. Tous se retournèrent pour apercevoir un monstre, ouais. George Sanderson, le monstre plutôt célèbre à Monsters Inc pour son Code 23-19. Vous savez, celui qu’on doit hurler quand on pense ou qu’on sait qu’un enfant s’est introduit hors de sa chambre… Lors de la dernière visite de Kayla dans l’usine, il était le huitième monstre le plus effrayant. La classe… mais il n’était pas premier.
« Attention… ! » murmurait la gamine, bougeant dans tous les sens pour trouver un endroit où se cacher. Les enfants avaient beau être interdits là-bas, elle savait que si George croisait son regard, elle était foutue. C’était le pire. Vraiment le pire (si on met Léon de côté). Elle se cacha donc derrière cet inconnu, Jamie. Collé à lui, elle agrippa son dos pour lui faire comprendre de ne pas faire un seul pas, pour qu’elle puisse rester hors du champ de vision de la bête aux poils roux.
Mais voilà, il ne l’avait même pas encore vue qu’il se mettait déjà à hurler. Quoi, il avait aussi peur des humains, des adultes ? Quelle victime. Kayla aurait pu rire de ce moment qu’elle garderait en tête durant un bon bout de temps, mais c’était pas vraiment le moment de se marrer. Cachée derrière l’adulte, elle écouta donc la discussion de Dyson et du monstre. Dyson essayait tant bien que mal de le calmer, de le faire rester silencieux histoire qu’il n’appelle personne, et il était plutôt bon à ça. Kayla fit un pas vers la gauche lorsqu’on lui fit signe de rester discrète, histoire de pas se faire remarquer. Puis elle entendit le célèbre discours disant que les enfants étaient toxiques… N’importe quoi. Folle comme elle était, elle aurait bien voulu sortir de sa cachette et lui sauter dessus en criant un énorme « Bouuuuh ! » pour l’effrayer, mais ça n’aurait pas été très bien vu par le reste de son équipe, évidemment. Dommage, peut-être une autre fois !
Puis tout se passa assez rapidement, il faut l’avouer. Les portes qui menaient à cette partie de l’entreprise s’ouvrirent d’un seul coup, montrant… une armée, ouais, une armée de monstres qui étaient en train de les regarder. Pas un seul bruit ne se faisait entendre, pas un seul cri. C’était surprenant… PUIS « APPELEZ LA SECURITE ! LE GOUVERNEMENT ! NOUS AVONS UNE FUITE MAJEURE ! ATTENTION, CECI N’EST PAS UN EXERCICE ! APPELEZ LA SECURITE ! » C’était tellement fort que Kayla dût se couvrir les oreilles pour éviter de se faire percer les tympans. Elle regardait autour d’elle, attendant que quelqu’un fasse quelque chose pour arrêter tout ce boucan. Mais personne n’avait l’air de pouvoir faire quoi que ce soit.
Elle failli s’écraser au sol lorsque Jamie se tourna et s’agenouilla pour s’adresser à elle, se mettant ainsi à sa hauteur. Se doutant qu’il se mettrait à lui parler, elle enleva ses mains de ses oreilles. « Eh ma puce, tu sais où nous sommes ? Tu saurais par où on doit… » Elle aurait bien voulu lui répondre, elle avait même ouvert la bouche pour le faire. Mais non, il fallait encore que quelqu’un intervienne, hurlant comme n’importe qui. C’était George qui venait de littéralement s’effondrer devant eux, les pointant du doigt. Tout se déroula très vite. Ils se mirent tous à courir sans véritablement savoir où ils allaient, du moins c’était ce que Kayla pensait. Elle, elle savait le chemin qu’ils étaient en train de prendre. Ils passaient dans différents couloirs, puis…
Ils firent leur entrée dans une pièce qui était visiblement plongée dans l’obscurité. Une chambre. Et sans qu’elle ne puisse prévenir qui que ce soit de ce qui était en train de se passer, Jamie jura et… un gamin, ou plus précisément un robot se mit à hurler. La petite Bouh avait beau s’y être un peu attendue, elle avait quand même hurlé de peur à son tour. « Vous avez échoué à l’épreuve de terreur. Veuillez-vous diriger vers votre instructeur pour le formulaire de rattrapage. »
La lumière s’alluma et éclaira enfin la pièce, révélant comme Kayla s’y attendait une chambre d’enfant. Cette célèbre chambre d’enfant qui avait été reproduite et qui était utilisée tous les jours pour les exercices que devaient subir les employés de Monsters Inc. « Vous avez une mauvaise note ! » Kayla dit d’un air moqueur, tapant un peu le bras de Jamie.
De l’autre côté de la pièce, derrière une grosse console se trouvaient Celia et trois de ses élèves. Ah, Celia… Le gros coup de cœur de Bob. Sur le coup, même si c’était débile, elle n’avait même pas pensé à lui demander des nouvelles de son petit monstre vert. Sûrement peut-être parce que la situation la dépassait.
Comme d’habitude, l’enfant laissa les adultes discuter, trouver une solution à leur problème. C’est ça le gros défaut quand on est un gamin. On a beau pouvoir s’amuser et faire pleins de bêtises, on nous écoute pratiquement jamais, oui jamais. Puis bien sûr, ils trouvèrent une solution. Accéder aux vestiaires des monstres. C’était une bonne idée. Elle ne savait toujours pas pourquoi ils feraient ça, mais c’était déjà un grand pas de fait. C’est donc avec l’aide d’un petit monstre et avec Connor qui la poussait en avant que Kayla et le reste du groupe (si on zappait le fait qu’il manquait deux adultes) firent leur entrée dans les vestiaires des monstres… alors que du grabuge se fit entendre derrière la porte de la salle de classe. Ils l'avaient échappé belle !
« Faut allumer la lumière ! » murmura Kayla, plongée comme les autres dans le noir. Elle tapota plusieurs fois sa main sur le mur, histoire de trouver l’interrupteur puis la grande pièce fut enfin éclairée. Les vestiaires, ils y étaient. Cet endroit dans lequel elle s’était ‘présentée’ à Sully, où elle l’avait fait tourner en bourrique et où elle s’était hyper bien marrée… c’était là ! Ah, quels beaux souvenirs…
Alexis fut surpris comme tout le monde de découvrir cet endroit. « Quelqu’un connaît ? » La petite brune se retourna immédiatement pour lui faire face. « Je connais bien, même très bien. C’est comme quand je suis partie… ! » avoua l’enfant, faisant quelques pas près des casiers avant que le monstre ne se mette à lui parler. « Oh, vous nous connaissez ? Vous êtes déjà venue ? » « Ah oui ? Parce que tu semblais connaître des monstres tout à l’heure, c’est de là que tu viens ? » Oui Alexis, oui le monstre, elle y avait même passé beaucoup de temps. « Oui, je te l’ai jamais dit… » répondit-elle timidement à Alexis. Elle ne lui avait jamais dit, non. Pourquoi ? Aucune idée. Elle ne jugeait pas ça comme quelque chose de très important. « Non mais peu importe. Tu saurais par où on peut sortir d’ici et revenir à Storybrooke ? À part par une porte… » Franchement, la petite séchait à ce sujet-là. Elle était rentrée chez elle par une porte, elle. Elle se mit simplement à secouer la tête, désolée de ne pas pouvoir l’aider.
« Mais si vous êtes venue… Comment vous avez fait pour ne pas être arrêtée ? », eh bah le monstre, ça c’est une bonne question… ! « Oui oui ! » dit-elle, toute excitée à l’idée de raconter son histoire. « Il y a quelques années, avec Bob et Sully… Des copains à moi. Ils m’ont… protégée, même s’ils ont eu peur de moi au début. Vous les connaissez, vous savez où ils sont ? » elle s’était mise à questionner l’inconnu, si elle pouvait recueillir des infos, elle ne disait pas non !
Le petit monstre ouvrit grand les yeux. « Bob… Razowski et Sullivan ? Vous parlez d’eux ?! » Estomaqué. Avant de devenir un peu plus sombre. « Sullivan a disparu il y a des années… Et Bob Razowski a disparu peu après. Mais on raconte qu’il hante parfois les couloirs de l’usine. » a-t-il chuchoté cette dernière partie. « Les petits monstres pas sages auraient affaire à lui s’ils traînent vers les portes tard le soir… »
Hein ? Ils auraient tous les deux disparus dans la même période ? N’importe quoi, ce doit être un coup monté… ou ils doivent tout simplement se cacher, c’est pas possible. Mais… est-ce qu’ils étaient toujours dans l’usine pour gérer les petits monstres pas sages, le soir ? C’était probablement juste une légende, mais Kayla était bien décidée à passer la nuit ici pour peut-être pouvoir les revoir le temps de quelques minutes. « Si vous voulez rentrer à Storybrooke, faites-le mais moi je reste là cette nuit ! », comme une adulte, Kayla décida de croiser les bras, comme si elle venait de balancer un ordre que personne ne pourrait contredire.
Le monstre la regarda de la tête aux pieds. « Il faudrait vous changer alors. Comme ça, ils vous reconnaîtront directement ! Venez, on va fouiller histoire de voir si quelque chose vous irait. » Fouiller pour se déguiser, l’un des jeux préférés de la petite fille ? Il ne fallut pas plus de temps pour qu’elle se mette à ouvrir uns par uns les casiers qui étaient, par chance, toujours ouverts.
Elle fouilla un casier, puis un autre… jusqu’à ce qu’elle mit la main sur quelque chose qu’elle n’avait jamais pensé revoir un jour : son déguisement de monstre ! Vous savez, cet accoutrement que son monstre préféré lui avait réalisé quelques années auparavant avec notamment une serpillère et de grosses boules blanches. C’est bien ça, et il avait l’air comme neuf. Elle le sortit du casier qu’elle venait de fouiller pour le serrer contre elle, réalisant que comme il était écrit sur le casier, celui-ci appartenait à Sullivan. Sans perdre de temps, elle enfila son déguisement. Et inutile de dire qu’il lui allait comme un gant. Déguisée, elle se tourna pour regarder le groupe d’adultes. « Allez, faut se déguiser… ! On perd pas de temps ! » Décidée à aider ses collègues, elle fouilla d’autres casiers et mit la pain sur une sorte de manteau en fourrures. Ouais, un vrai de vrai ! « Tiens, Dyson, cadeau ! » lui murmura-t-elle avant de lui lancer. Si ça pouvait l’aider pour son déguisement…
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Très bien, il était donc à noter que la menace ne servait à rien : si un danger apparaissait, la panique leur était impérative même si elle est susceptible d’aggraver les choses. Enfin, il avait suivit le reste du groupe puisque manifestement, il n'y avait rien à faire avec ces hystériques apeurés. Dyson l'avait vu dans le dessin animé, qu'ils craignaient les humains, mais le voir en vrai restait tout de même assez ironique. Ils étaient des monstres et pouvaient les exterminer en moins de deux d'un coup de patte ou de croc ! La peur a ses raison...
Des couloirs, une classe de mini-monstres absolument adorables, des personnes en moins dans le groupe, des casiers des déguisements, le voilà désormais avec un manteau de fourrure dans les bras que Kayla lui avait trouvé. Lui souriant, il mit le manteau en s'accroupissant vers elle.
Tu sais, à Storybrooke, je connais plusieurs personnes qui viennent des Pays des Merveilles. Ils ont été touchés par la malédiction, comme presque tous les habitants de la ville. Et pourtant j'ai été au Pays des Merveilles, et il était toujours peuplé ! Certains n'étaient pas touché par le sort. Et si, même si l'usine est encore bien peuplée, peut être que tes amis sont à Storybrooke ?
Il la regardait d'un air doux, craignant qu'elle ne revienne jamais auprès de sa famille. Il me semble d'ailleurs qu'elle s'entend bien avec le fils de Regina. Que dirait Regina si elle disparaissait ? Et puis ce monde de fou était bien trop dangereux pour une enfant, seule.
Mais si ça peut te rassurer, je viens avec toi. On les cherchera ensemble, d'accord ?
Il apprit de la petite fille Sully était bien à Storybrooke, mais que Bob restait introuvable. Etait-il vraiment ici ? Si personne ne l'avait vu, c'était dur à croire, mais il n'allait pas la laisser comme ça.
Dyson enfila la veste de fourrure, pour le moment, cacher leur apparence humaine était une bonne idée pour la première étape. Il se mit en quête d'un casque de l'usine, qu'il mit fièrement sur sa tête, amusé. Enfin, il fit le tour des casiers, tantôt fermés (et tout de même bien étrange, ce qui l'amusait beaucoup) tantôt vides ou remplis de choses qui ne l'aideraient pas. Il finit par entendre quelque chose tomber à ses pieds, alors qu'un casier entrouvert venait de recracher des palmes. Il leva les yeux vers le contenu du casier : un masque et un tuba. Dyson soupira.
Bon, c'est mieux que rien, j'imagine que j'aurai assez pour me couvrir. Mais dans le genre costume de super-héros, on a vu mieux, dit-il, soudainement jaloux de Superman.
Il enfila les palmes, qui masquaient ses pieds, et mit le masque juste au-dessus du lapin rose, fixant le tuba. Avec le casque Monsters Inc et le manteau de fourrure, l'allure n'était pas terrible mais il n'avait plus rien d'humain. En tout cas, cela suffirait pour rester caché aux yeux des monstres, pas reconnus pour leur vivacité d'esprit. Autre point positif : Deborah ou Connor n'étaient pas dans la pièce pour voir ça. Avantage qui n'était pas négligeable.
Il trouva finalement une peau de bête, se demandant comment la peau d'un ours blanc s'était retrouvé là.
Tiens, si toi aussi t'as besoin d'un déguisement classe, fit-il à Jamie en mettant la peau de bête dans ses bras.
Il se retourna finalement vers Kayla.
Bon, si on était une boule de chewing gum verte cyclope à pates disparue, on irions nous nous cacher ?
C'est une des trois petites adorables créatures qui sautilla sur place en levant la main.
Oui ? Tu saurais toi ? Dit-il, amusé.
Le petit sourit de toutes ses dents, tout content de montrer qu'il savait : Dans la poubelle ?
Dyson fut d'abord étonné, mais finit par en rire. Logique, du chewing-gum était susceptible d'arriver dans la poubelle.
Très bien ! Fit-il, avec un petit rire, en ébouriffant ses cheveux.
Sinon, si on était Bob Razowski disparu, on pourrait être où ? S'il est caché...
Un idée lui vint alors.
Kayla, dans le dessin animé tu avais ouvert une salle secrète derrière un panneau à outil. C'est un lieu idéal pour se cacher !
Kayla réfléchit quelques instants, la salle suspendue à ses lèvres, le suspense à son comble. Finalement, elle indiqua un couloir de l'usine. Dyson avait vu juste, cette salle existait donc.
Allons-y ! Ouvre la marche, je serai juste derrière les petits monstres !
Le petit monstre s'agita tout près d'eux, très excité d'être là. Mais… Comment on va passer s’il y a des monstres de l’A.D.E de partout ? Vous êtes sûrs que ça va marcher ? Demanda-t-il un peu inquiet.
Le psychologue regarda le petit futé. Ah oui. Ca posait problème.
C'est une très très bonne remarque, petit...
Dyson regarda tout autour de lui. Il y avait la porte qui menait au couloir indiqué par Kayla, mais il y en avait d'autres également, dont une opposée à la porte qui les intéressait.
Bon, je vais sortir par cette porte, pour suivre le chemin opposé à celui que vous devrez prendre. Et je crierai pour attirer les monstres de l'A.D.E., ça devrait vider les couloirs pour vous.
Le petit monstre le regarda, et finit par hausser les épaules. Pourquoi pas, c’est une bonne idée, j’adore crier !!
Il se précipita vers la porte en question, et l'ouvrit pour lui. D'un ton complice, il lui chuchota : Prêt ?
Dyson lui fit un clin d'oeil. Prêt !
Cependant, il ne put se précipiter en sortant. Marcher avec des palmes c'était vraiment la galère. Levant les pieds à chaque pas, il avait le charisme d'un pingouin. Génial. Il traversa les couloirs, et finit par rencontrer un groupe de l'A.D.E..
LA BAAS Y A PLEIN D'ENFANTS ILS VONT TUER TOUT LE MONDE, hurla-t-il à la façon des monstres en s'approchant d'eux, pour les diriger à l'opposé du chemin de Kayla.
Ca marchait. Le premier groupe débarrassait, il continua, de plus en plus agacé par ses palmes cependant. Un deuxième groupe apparut, cependant plus méfiant à l'égard des avertissements de Dyson.
Mais si ! J'ai pu me cacher mais s'ils m'avaient vu je serai MORT ! Dépêchez vous, ils peuvent s'en prendre à vos parents, vos familles, vos enfants ! Si vous n'agissez pas vite, ça sera une vraie catastrophe !
Les agents se regardèrent les uns après les autres. Sans doute, sous cette combinaisons jaunes, avaient-ils un regard effrayé.
Allons-y !
Les voilà qu'ils s'éloignaient également. Enfin ! Regardant autour de lui pour voir qu'il n'y avait personne, il retira ses palmes, soulageant ses pieds de leur torture. Sauf que... Oui "sauf que" sinon c'est pas drôle.
Sauf que voilà que l'un des agents revint sur ses pas.
Au fait ne restez pas... Il se tut en voyant les pieds humains du psychologue. Il détailla alors du regard ses vêtements, son visage, son masque.
Evidemment, chuchota-t-il à lui même, exaspéré de la situation.
Alerte, INTRUS en VISUEL !
Aussitot, le voici bloqué dans le couloir, menacé par les monstres de l'A.D.E. Il soupira de nouveau. Bon, quitte à être dans la mouise...
Oh nooon, moi qui voulais rejoindre TOUS MES AMIS HUMAINS de ce côté là de l'usine ! Fit-il en indiquant la direction la plus éloignée de Kayla.
... autant que les autres s'en sortent.
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Parfait. C’était absolument parfait. Non seulement il était donc dans une espèce de…. Fabrique à monstres -chose qui déjà en soit, était un foutu bordel mais en plus et pour ne rien arranger ils étaient visiblement recherchés tous autant qu’ils étaient par une espèce de police des monstres qui, à tout parier, ne leur voulait absolument pas de bien, mais la cerise sur le gâteau restait cette merveilleuse surprise que cet enfoiré de Connor trouva à leur faire : se barrer. Comme l’espèce d’enflure qu’il était.
Il avait déjà dit que c’était parfait ?
Si le petit monstre n’avait pas été à côté de lui au moment où l’homme avait accepté le manteau tendu par la petite fille, Jamie aurait probablement éclaté son poing contre le mur le plus proche. De rage. De colère. Et aussi de frustration. C’était dingue comme les Dieux pouvaient le mettre hors de lui. Mais le petit monstre resta près de lui, et cela l’empêcha de faire voler en éclats quelques dalles de carrelages. Ils n’étaient déjà pas exactement les bienvenus. Autant ne pas aggraver la situation. Surtout qu’il était presque mignon, cette petite bestiole. Une sorte de bonhomme de neige à trois boule, mais en bleu, et en plus gluant. Avec deux immenses yeux, et une bouche minuscule. Jamie l’observa un instant, avant de soupirer. Ça n’arrivait quand même qu’à lui ce genre de choses….
Sans un mot, il observa le gars avec un tatouage malabar sur la joue fouiller dans les différents casiers, avant de finalement commencer à faire de même. C’était d’un ridicule consommé au fond. Il était un Cavalier. Il était une arme de destruction massive. Il était un monstre à lui seul c’était vrai. Un monstre dont l’humanité avait été bafouée et bradée par les Dieux et leur guerre. Un monstre qui allait réduire l’humanité en cendres. Un monstre de chair, de famine et de sang. Et alors qu’il avait toujours tout fait pour ne pas laisser ce monstre le dévorer entièrement…. Il se retrouvait désormais en train de chercher un déguisement parmi des casiers de monstres pour cacher son humanité. Tout ça allait beaucoup trop loin pour son esprit chauffé à blanc. Blâmer Connor était bien plus simple. Et distrayant.
-Tiens, fit soudain une voix à sa gauche, le surprenant. Si toi aussi t'as besoin d'un déguisement classe.
Le sourcil que Jamie releva fut des plus explicites. Un ‘Hein’ bien dosé aurait aussi très bien pu suffire. Sérieusement ? Non mais… Genre pour de vrai ? C’était avec ça qu’il allait devoir se trimballer pour devoir cesser de ressembler à un humain ? Avec une foutue peau d’ours blanc sur la tronche ? Jamie leva très haut les yeux au ciel, à deux doigts d’un soupir et d’un juron. C’était une blague. Une immense blague. La plus grosse vanne du siècle, et à tout les coups c’était encore Connor qui la dirigeait… Malgré lui, Jamie étouffa un juron, avant de tendre les bras devant lui, observant d’un œil critique ladite peau d’ours. Ou de nounours en fait. C’était littéralement trop doux pour être une peau de bestiole. C’était plus une…. Peau de peluche. De grosse peluche. Tête fournie.
-Putain.
Avec un soupir exaspéré, Jamie finit par passer ses jambes dans la combinaison. D’abord, qu’est-ce que ça fichait dans un casier de monstres ce genre de trucs ?! On aurait dit l’espèce de combinaison bizarre qui servait de pyjama à Loki parfois ! C’était peut-être ça au fond. Un… Pyjama tout doux de monstre. Non vraiment, cela devait être une blague…. Une fichue blague.
-M’sieur, m’sieur !
L’espèce de bonhomme de neige gluant avait une voix presque trop mignonne, bien que Jay aurait été incapable de dire s’il s’agissait d’une voix féminine ou masculine cependant. C’était…. A la fois très léger… Et bien plus grave que sa propre voix. Ce qui était déjà un exploit en soi. Jamie se retourna, remontant la fermeture jusqu’à sa gorge. C’était presque serré ce machin en fait… Se trémoussant un peu pour faire de la place, Jamie s’approcha de la… Bestiole, comprenant enfin que ses dandineries étaient du à son absence de bras et qu’il (ou elle) lui désignait en réalité quelque chose. Un casier en réalité. A demi ouvert. Fronçant les sourcils, Jamie s’approcha, tendant la main jusqu’à entendre une sorte de petite voix robotique derrière la porte de métal. Aussitôt, Jamie se figea, attendant. Est-ce que l’un de ces émissaires de polices jaunes était parvenu à les trouvés et communiquait avec un talkie-walkie ? D’un geste un peu brusque, Jamie ouvrit la porte, près à le lui arracher des mains….
Sauf qu’à la place d’un être vivant, ce fût une immense combinaison orange qui lui tomba dessus. Malgré lui, Jamie fit une sorte de bond en arrière, la laissant s’étaler largement sur le sol. Non mais c’était quoi ce… Machin ? Orange fluo. Déjà rien que la couleur… Jamie fronça les sourcils. La couleur justement… Et puis la forme… Pourquoi est-ce que ça lui rappelait vaguement quelque chose…. Intrigué, Jamie s’accroupi, se figeant un peu quand le petit monstre vint se placer à côté de lui. Curieux lui (ou elle) aussi.
-C’est quoi ?
-ça ressemble à une combinaison… D’astronaute ?
Jamie en attrapa les épaules de la combinaison, s’étonnant de son poids pas du tout réparti. C’était étonnement plus lourd du côté gauche. Et ça grésillait aussi du côté gauche.
-Qu’est-ce que…
La pliant légèrement, Jamie finit par découvrir l’existence de poche au niveau des genoux, dont l’une semblait extrêmement…. Bombée. Ou plutôt avec une forme bizarre. Etrange. Comme une espèce de… Poivrière. Que Jamie allait chercher, la serrant dans sa paume.
-EXTERMINATE EXTERMINATE EXTERMINATE
Le petit monstre émit un son de surprise avant de subitement changer de couleur. De bleu, il passa à violet, se trémoussant sur place avant de faire des bulles par la bouche, avant de se retourner pour s’enfuir en courant. Ce fût plus fort que lui. Jamie éclata de rire. Alors certes, ce n’était probablement ni le lieu, ni le moment. Mais si un jour, on lui avait dit qu’il aurait un mini-Dalek dans la main, clairement, il n’y aurait pas cru. Pas la moindre seconde. Et la fuite du petit monstre n’aidait en rien à calmer son hilarité. L’engin avait, littéralement, la taille d’un moulin à poivre, et Jamie ne pu s’empêcher de lever à nouveau les yeux au ciel. Des monstres en pyjama pilou et fan du Docteur : franchement, comment pouvaient-ils espérer faire peur ? Aucune chance. Avec un demi-sourire, Jamie fixa le petit Dalek qui bruissait avec agressivité. C’était presque mignon. Bien que l’heure ne soit pas exactement à la rigolade cela dit. Observant le Dalek, Jamie finit par hausser les épaules. Après tout, foutu pour foutu.. Et puis le principe était de se fondre dans la masse, non ? Un ours polaire en combi d’astronaute orange, ça faisait monstre non ?
Rabattant la tête de nounours sur la sienne, il tira à nouveau la tirette, refermant la première couche de son déguisement avant de s’en retourner vers le groupe qui commençait déjà à s’en aller. Il allait, très pragmatiquement, demander si un plan existait ou si cela allait être de l’improvisation totale quand il eue, très clairement, sa réponse. Voir l’homme courir en hurlant vers le couloir n’était clairement pas prévu. Mais paradoxalement efficace également. Mue par l’instinct, Jamie saisit le jeune blond par le coude, le forçant à avancer. Si aucun plan n’existait, ce n’était pas une raison de traîner. Posant sa main sur l’épaule de la plus petite, il leur fit comprendre de se plaquer contre le mur, sitôt la porte passée. Il fallait qu’ils passent le couloir sans se faire repérer. Et vu comme l’homme semblait attirer leur attention…. Jamie attendit quelques instants, avant de pousser le jeune homme et la petite fille avec lui.
-Aller, on se dépêche ! Marmonna-t-il, traversant l’embranchement sans réelle difficulté, le palmé faisait très bien son boulot de diversion. Magnez vous ! Ajouta-t-il en les poussant vers l’avant, continuant à avancer lui aussi, avant de se figer en entendant l’homme au tatouage malabar se mettre à crier des ânneries.
Encore une très bonne tentative. Fallait le lui laisser. Mais Jamie n’était pas le genre de personne à laisser quelqu’un prendre les coups pour lui. Il avait déjà perdu de vu la rousse. Ce n’était pas vraiment dans ses plans de perdre un autre membre de l’équipe. Bien qu’il n’y ai ni plan, ni équipe.
-Restez là tous les deux, chuchota-t-il avec brusquerie, sa voix étouffée à travers la fourrure pelucheuse. Je reviens avec lui.
Il ne prit pas la peine de vérifier qu’ils acquiescent. Il comptait sur leur instinct de survie pour comprendre que c’était pour leur propre bien. Ou sur leur bonté d’âme. Au choix. Après tout, ils pouvaient bien le surprendre. D’un pas rapide, il revint en arrière, revenant à l’angle. L’espace d’un instant ça s’était corsé. D’un seul problème, il se retrouvait avec trois silhouettes en combinaison. Génial… Comment ils avaient fait pour rappliquer aussi vite aussi eux ?! Grommelant en dialecte, Jamie se mit à réfléchir à une solution, n’importe laquelle, pour essayer de se débarrasser des autorités. Et ce fût le moment que choisi son petit Dalek pour se remettre à hurler, sa voix, bien que petite, faisant aussitôt sursauter les silhouettes, qui se tournèrent vers lui.
Expirant profondément, Jamie concentra son attention sur le muscle se trouvant à l’arrière de son plexus, sans même s’en rendre compte. Contractant. Agitant. Forçant. La bourrasque sans vent s’échappa littéralement de son corps, agissant comme une espèce de vague. Une onde. La vibration, unique, qui faucha les trois silhouettes, les mettant à genoux avant de faire vibrer les boulons des canalisations alentours, qui se détachèrent en fusant, comme des balles de fusil. Les trois silhouettes furent assommées net, s’effondrant au milieu du couloir.
-Moi c’est Jay. On bouge.
Ce fût la seule et unique chose qu’il trouva à dire face au regard incrédule de l’homme. Si l’espace d’une seconde, Jamie se demanda pourquoi il le dévisageait ainsi, ce ne fût que parce qu’il avait oublié qu’il se trouvait dans une combinaison orange, elle même enfilée sur une peau de nounours polaire. Si il avait eue deux secondes pour y réfléchir, il aurait probablement comprit. Mais il n’en avait pas le temps. Clairement pas le temps. Pivotant sur ses pieds de peluche, Jamie revint en arrière, agréablement surpris de retrouver le blond et la gosse au même endroit où ils les avaient laissés. Plus de traces des petits monstres cela dit. Et toujours pas le temps d’y réfléchir. Sans rien dire, il partit en premier, fonçant dans le couloir sans avoir la moindre idée de ce qu’ils étaient censés faire, ni où aller. Quoi que. Il avait pas parler d’un truc, avant ? Genre un truc à trouver. Un truc à propos d’une salle cachée. Secrète. Un truc avec des…
Outils. Jamie freina net au bout de quelques mètres. Et tant mieux. Sous sa combinaison, Jamie crevait de chaud, alors courir n’arrangeait rien. Même si ce n’était pas la raison de son arrêt brutal. Est-ce qu’il avait bien… D’un geste, il défit la fermeture sous son menton, retirant le haut de la tête d ‘ours de son visage, la mettant en sorte de capuche. Un panneau d’outils. C’était ça qu’ils cherchaient.
-Eh ! Je crois que j’ai trouvé !
Les autres avaient continués à avancer, mais ils le rejoignirent rapidement, s’avançant avec lui dans l’espère de renfort mural où était posé l’établi. Un simple établi d’outillages, avec quelques instruments, ça et là. Jamie s’approcha, fixant la disposition générale, avant de se tourner vers les autres. La petite fille fixait le tableau, un air un peu perplexe sur le visage, sous le regard bienveillant de l’homme.
-Tu sais comment ça fonctionne ? Lui demanda-t-il, en désignant l’établi d’un geste un peu brusque.
Il y eue quelques secondes de flottement, la petite se contentant de fixer les outils avec un très clair manque d’intérêt, ce qui sembla surprenant l’ex palmé. Super. Cela les avançaient grandement… Rapidement, Jamie se pencha sur les outils, commençant à les manipuler, les soulever pour chercher la moindre charnière visible. Avant d’aviser une forme parmi les outils. Une forme spécifique. Entre le marteau et la petite scie. Jamie fronça les sourcils, avant d’afficher une expression surprise. Etait-il possible que…. Tâtant ses poches, il eue rapidement la confirmation, sous les expressions incendiaires de son Dalek de poche. C’était… Presque trop facile. Presque trop évident. Pourtant, il lui suffit d’apposer le tournevis contre la forme prévue pour lui pour soudain, faire vibrer l’établi, qui se mit à bouger. Révélant un couloir, sombre. Extrèmement sombre.
-Restez derrière moi…
Fléchissant les genoux, Jamie prit la tête de l’expédition. Sans prétention aucune, surtout pas affublé de la sorte. A pas mesuré, il les fit avancer sans résistance cependant dans le couloir, tendant l’oreille. Il avait l’impression d’entendre au loin des sons étranges, déformés. Comme des voix, mais qui se mêleraient à des sons métalliques et creux. Ce qui n’avait rien de rassurant. Rien du tout. Et la pièce sur laquelle débouchait le couloir n’avait rien de beaucoup plus accueillant. Malgré lui, Jamie sentit une sorte de boule de nerf étrange venir se loger dans sa nuque. La pièce dans laquelle ils venaient d’entrer était creuse. Pleine de tuyaux et de fumées. De grillage. D’écho de leur pas sur les passerelles. Lui rappelant, étrangement, quelque chose…. Et l’araignée qui pendouilla du plafond ne fit qu’achever son impression d’être revenu dans les cales de ce rafiot de Silver… Malgré lui, il déglutit difficilement, fixant l’araignée. Jamie n’aimait pas ces créatures. Elles lui rappelaient beaucoup trop Scroop à son goût. Beaucoup, beaucoup trop. Le visage de dégoût qu’il afficha n’échappa à personne. Surtout pas à l’araignée elle même, qui lui tira aussitôt la langue avant de remonter le long de son fils. Provoquant son soupir de soulagement, avant de se tourner vers le reste du groupe, aussi perplexe que lui fasse à toutes ces machines.
-Bon. On fait quoi ?
Non parce que l’improvisation, c’était sympa, mais ça avait ses limites.
Connor Williams
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| Avatar : Gerard Butler
YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ EENY, MEENY, MINY, MOE. CATCH A TIGER BY HIS TOE. IF HE HOLLERS, LET HIM GO. MY MOTHER TOLD ME TO PICK THE VERY BEST ON AND YOU… ARE…… IT. ❞
J’aurais pu aller absolument n’importe où dans cette usine. Les dieux avaient l’étonnante capacité GPS de pouvoir retrouver quiconque et d’aller à sa rencontre, j’aurais donc pu penser à cet imbécile de cavalier ou aux autres personnages de cette expédition… Tout comme j’aurais pu retrouver ce monstre orange ou qui que ce soit d’autres. Mais non, il avait fallu que je revienne récupérer Deborah et me coltiner l’étrange sosie à tentacule que nous venions de rencontrer – Celia, apparemment. Je ne l’avais pas fait par bonté d’âme, enfin pas vraiment… Déjà, ça ne se faisait pas d’abandonner ses alliés dans la bataille (la preuve, je ne l’avais pas fait puisque j’étais revenu) et ensuite, Aphrodite allait me tuer si je ne lui ramenais pas saine et sauve son émotion.
J’en avais vu des idées loufoques chez la déesse de l’amour, mais celle-ci supplantait toutes les autres ! Bon, pas autant que l’idée de s’amouracher d’un caméléon, mais quand même… Des fois, Aryana en tenait une sacrée couche. Des émotions, rien que ça ! Déjà qu’elle avait trouvé drôle de s’introduire dans mon corps lorsque j’étais revenu – brièvement – à Storybrooke, mais en plus fallait qu’on les subisse au quotidien dans toute leur splendeur… Je ne savais pas qui de la chouineuse ou de l’apeuré me tapait le plus sur le système. Quoi qu’il en soit, j’avais été un peu obligé de revenir chercher le dégoût à l’état pur ou je risquais de déclencher une guerre divine.
Nous avions atterri dans la toute première salle de notre arrivée. Je n’avais pas la prétention de connaître l’usine pour savoir exactement où nous guider… Alors, le plus simple avait été le mieux. Nous étions venus par ici, nous repartirions forcément par cet endroit ! Enfin, ça s’était avant que les monstres en combinaison jaune de l’A.D.E. ne viennent boucler le périmètre à la recherche de substance humaine. D’ailleurs, on avait manqué de se faire prendre en atterrissant devant un socle vide, au beau milieu de tout ce petit monde en tension ! Avisant des bestioles dos à nous, j’avais eu l’infime espoir que rien ne nous trahisse en portant mon index à mes lèvres. Pourvu que les deux créatures avec moi percutent, elles avaient l’air suffisamment cortiquées pour ne pas être suicidaires…
Ou presque. Ce que j’avais pris pour des oreilles chez Celia devait être en réalité les grelots de ses serpents puisque ceux-ci, de frayeur, se mirent à vibrer et à résonner dans tout l’entrepôt ! Non mais, c’était une blague ou quoi ?! Les monstres sursautèrent et s’agitèrent, tenant pour la plupart une sorte de quarsher dans les mains… Ils prévoyaient de nous nettoyer ou bien ? Je voulais bien que certains aient besoin d’une douche, mais quand même. Le premier nous vit, puis le second et rapidement toute la petite escouade nous faisait face. Et bien, ils nous cherchaient depuis le début et c’était comme ça qu’on était accueilli ? Même pas de fanfare ou de tambours ? Même pas de cris de satisfaction ? S’en était presque déprimant à bien y penser. Sérieusement, même les momies nous avaient fait une haie d’honneur lorsque nous avions quitté la pyramide derrière Apolline.
« Dites.. Oh ? »
Je désignai le plafond avec mon index, incertain que cette petite vanne fonctionnerait… Mais ils levèrent tous illico la tête dans la direction indiquée. Une seconde de temps précieux gagné et voilà que nous disparaissions à nouveau de la place centrale sans que personne ne s’en rende compte ! Ils eurent l’air particulièrement fins en constatant notre fuite, se grattant la tête sans savoir comment nous avions procédé. Ce que ça pouvait être débile un monstre, quand on y pensait.
Planqués sous le recoin d’une table, derrière un chariot avec d’étranges bonbonnes jaunes alignées dessus, nous voilà tous les trois assis parterre à espérer qu’ils nous oublient. Ah ça, on l’avait le look des fiers aventuriers dites donc ! Faudrait que quelqu’un prenne une photo pour le souvenir, ça ferait une bonne moquerie à ressortir pour le prochain anniversaire… Je poussai un soupir en jetant un coup d’œil à travers les bonbonne, voyant les monstres en combinaison jaune s’agiter et donner des ordres pour répartir les équipes. A ce rythme, ils n’allaient pas tarder à nous mettre la main dessus.
« Bien joué, la fine équipe. »
Deborah… Mais c’est que j’avais presque oublié à quel point elle pouvait être pénible celle-là ! Et pas la peine de prendre un air aussi exaspéré, ce n’était pas de ma faute si elle devait se retrouver dans cette position pour assurer sa survie ! Elle n’avait jamais eu la moindre action dans sa vie ? Pourtant les soldes avaient très mauvaises réputations, l’ambiance dans les magasins, tout ça. J’en avais des visions cauchemardesques quand Hippolyte m’en parlait – et quand je daignais l’écouter.
« Vous aviez une meilleure idée peut-être ? »
« … Non, certes. » Rétorqua-t-elle en m’adressant un regard rempli de… Dégoût ?
« Mais parmi tous les endroits où vous auriez pu nous téléporter, avouez que ce n'est pas le meilleur. Vous avez un plan ? Le dieu de la guerre doit bien avoir ça en stock, non ? A moins que ce soit Athéna qui ait hérité de toute la stratégie et vous... du reste, je suppose. »
Est-ce que je lui aplatissais la tête contre le carrelage maintenant ou j’attendais qu’elle se soit re-peinturluré le visage avant ? D’où elle connaissait Athéna, déjà ? Et ensuite, est-ce qu’il allait vraiment falloir que je lui explique le plan ou bien elle allait le percuter toute seule ? Même le canard en peluche que je planquais sous ma veste avait l’air de comprendre plus rapidement et c’était pas donné à tout le monde ! Même Emily aurait compris.
« Mon plan est de retrouver la porte par laquelle nous sommes arrivés. Et pour ça, on doit se rendre de l’autre côté de cette trappe. »
Je désignai l’ouverture sur les hauteurs du mur, où la porte avait disparue une fois que la gamine eut appuyé sur tous les boutons mis à sa disposition. Ne jamais rien laisser à des mômes…
« Mais comme j’aime la difficulté, j’ai préféré revenir ici, au cas où. »
Je levai les yeux au ciel pour marquer l’ironie, détournant mon regard de cette rousse irritante pour fixer à nouveau les mouvements de nos multiples assaillants. Ils ne prenaient jamais de pause ou quoi ? Aucun pour avoir une urgence toilette ou simplement la flemme ? Qu’est-ce que c’était pénible les organisations de ce genre. Décidant de ne pas attendre qu’un génie n’apparaisse, ou ce genre de conneries qu’on trouvait dans les films, je me tournai vers la dénommée Celia.
« Comment on entre là-dedans ? »
« Il faut un accès spécial… » Répondit-elle après avoir échangé un regard avec les serpents sur son crâne.
« Qui est où ? »
« C’est Germaine qui s’occupe des accès spéciaux… Mais elle a dû être évacuée avec les autres quand vous êtes arrivés. »
Bien sûr, pourquoi se simplifier la vie. L’autre avec un lapin sur la joue avait parlé d’une carte, il restait à parier que "Germaine" - c'était qui ça encore ? - en avait toute une tripotée mais qu’elle restait hors de portée quand même. On pouvait soit exploser la trappe, soit prendre un autre chemin, soit…
« On peut pas faire revenir une porte ? »
Hasardai-je avant de me rappeler de notre situation : encerclés. Dommage qu’on ai pas les autres zigotos, on aurait pu en jeter un au milieu et en profiter pour filer par derrière. Ah tiens, en voilà une idée !
« Faudrait les attirer ailleurs en attendant. »
Je regardai Celia en disant ça, qui déglutit après un petit hoquet de surprise. Puis nos yeux dévièrent en direction de la troisième personne présente dans notre cachette : miss je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde. Il y eu un silence. Un très long silence.
Puis dégoût croisa les bras sur sa poitrine.
« Si vous pensez à ce que je pense que ce vous pensez c'est non. Comptez pas sur moi. Je suis quelqu'un de dévoué mais pas à ce point. »
« En réalité, c’est pas comme si on vous demandait votre avis… »
Mais avant que je n’ai eu le temps de l’attraper pour la lancer dans la fosse, une voix résonna dans les haut-parleurs du hangar : « Alerte de niveau A ! Code 23-19 dans l’escalier M, cibles en vue ! Je répète, cibles en vue ! Tous les agents mobilisés ! » J’haussai un sourcil en voyant les combis jaunes se mettre en mouvement dans un même élan, courant vers la grande porte comme de charmants petits moutons obéissants… L’un d’eux revint même sur ses pas pour verrouiller le rideau de fer et nous enfermer à l’intérieur ! C’était presque trop demandé.
Je me redressai avec prudence, époussetant mon pantalon, tandis que les serpents dans les cheveux de Celia s’agitaient dans tous les sens. Cette dernière, surprise, fixait une sorte d’écran éteint dans le mur en face de nous.
« Gloubinours ? »
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
| Avatar : Jean-Baptiste Maunier
| Conte : Astérix le gaulois | Dans le monde des contes, je suis : : Astérix
[color=#000000]Alexis et quelques membres de cette drôle d'expédition se trouvait donc désormais dans les vestiaires des monstres avec un petit monstre avec eux. Alexis avait cherché à rejoindre les autres puis le petit monstre avait demandé où ils devaient aller. Le Gaulois avait bêtement dit qu'il devait rentrer chez eux, à Storybrooke. Mais le monstre ne semblait pas connaître, il disait qu'ici c'était Monstropolis et il demandait s'ils connaissaient. Alexis dit que non et se tourna vers les autres, demandant qui connaissait. Et Kayla avait alors semblé s'illuminer. Elle avait dit qu'elle connaissait bien et même très bien avant d'ajouter que c'était comme quand elle était partie. Le petit monstre avait alors parlé avec elle tandis qu'Alexis demandait si elle venait de ce monde. Elle répondit qu'elle ne lui avait jamais dit. Peu importait, Alexis lui avait demandé si elle connaissait une sortie. Le monstre sembla alors s'animer et parler avec la petite de d'autres monstres. Kaylaa avait alors décidé de rester là cette nuit avant que le monstre ne propose qu'ils se déguisent en monstres.
Voilà donc que chacun cherchait des choses dans les casiers et se retrouvait en monstre étrange. L'homme au lapin sur la joue portait des palmes, un masque et un tuba ainsi qu'un caque et un manteau de fourrure. L'autre homme mit une peau d'ours tendue par l'homme au lapin, y ajoutant ensuite une combinaisaion d'astronaute. Et la petite semblait avoir trouver un déguisement qui lui avait à merveille. En la voyant avec, Alexis, qui regardait parfois des dessins animés comme n'importe quel adulte (ou presque), comprit qu'elle était Bouh de Monstres et Compagnie et, du même coup, où ils étaient.
Alexis se mit à fouiller tout les casiers de son côté mais il semblait ne pas y avoir grand chose.Aussi il avisa la serpillière laissée là et se la mit sur la tête. C'était pas grand chose mais c'était mieux que rien, même s'il devrait se laver les cheveux sûrement dix fois après ça.
Finalement, l'homme encore présent tira Alexis par le coude et le força à se bouger, comme tout Kayla. Ils passèrent une porte et attendirent contre un mur puis l'homme les poussa devant lui, les forçant à avancer et à se dépêcher. De toute façon, l'autre homme semblait attirer les monstres dans le couloir... Finalement, l'homme leur demanda de rester là, il allait chercher l'espèce d'homme étrange.
Il revint vers eux. Comme deux bons petits soldats (en même temps, Alexis avait quand même été une espèce de guerrier-aventurier et, même s'il n'obéissait pas toujours aux ordres, il savait en reconnaître un), ils l'avaient attendu. L'homme fonça dans le couloir, suivi par Alexis et les autres.
Ils atterrirent dans une espèce de salle des machines, après que l'homme leur ait dit que c'était là. Il y avait un établi avec des instruments de ci, de là. L'homme l'observe et demanda à la petite comment ça fonctionnait. En attendant, Alexis trouvait ce truc fabuleux. Il ne connaissait pas grand chose des outils dans son monde de Gaulois, il avait tout découvert dans le monde de Storybrooke. Et savoir que même des monstres utilisaient ce genre d'outils ça le fascinait. Finalement, l'homme avait trouvé comment faire, sans l'aide de Kayla. Il les fit de nouveau avancer dans un couloir (après leur avoir demandé de le suivre) et ils atterrirent dans une salle pleine de tuyaux, de grillage, de fumée, etc. Un autre lieu fascinant pour le jeune Gaulois qui ne connaissait tout ça que depuis peu. L'homme demanda:
-Bon. On fait quoi ?
Alexis entendait des voix étouffées au loin en plein des bruits de cette étrange salle. Comme tout le monde, enfin, il le pensait. Il n'avait pas peur de ces voix (les Gaulois n'ont peur que d'une chose: que le ciel leur tombe sur la tête) mais il voulait savoir d'où elles venaient. Il essaya donc de s'approcher après avoir dit:
-Pour ma part, je vais tâcher de voir d'où viennent ces voix.
Et il et se retrouva donc ensuite derrière de gros tuyaux d'alimentation qui donnaient une vue sur une autre pièce. Où, bah tiens, comme par hasard, il voyait les ex-acolytes. Il y avaient aussi des combinaisons jaunes, sûrement les membres de l'ADE qui recherchaient des intrus depuis longtemps déjà. Il attendit alors une phrase lancée depuis des hauts-parleurs:
« Alerte de niveau A ! Code 23-19 dans l’escalier M, cibles en vue ! Je répète, cibles en vue ! Tous les agents mobilisés ! »
et remarqua que les espèces de combinaisons jaunes disparaissaient de l'autre pièce. Il tenta alors de se signaler aux autres. Il se mit à crier et à bouger dans tous les sens, comme un supporter de foot derrière un journaliste ou comme n'importe quelle personne cherchant juste à attirer l'attention de quelqu'un d'autre. Le dernier homme de l'expédition se retourna vers lui et eut un mouvement de recul que le Gaulois ne comprit pas sur le coup. Mais, très vite, il comprit, il ne les reconnaissait pas, ils étaient déguisés en espèce de monstre. Alexis arrêta de bouger et chercha à rejoindre les autres mais il n'y avait pas de porte ou de fenêtre ou autre, juste des tuyaux. L'homme de l'autre côté sembla surpris de les voir là et demanda, en s'approchant:
« Comment vous avez atterris ici, sérieux ? »
On voyait qu'il essayait de ne pas rire des accoutrements des autres mais que c'était difficile. Le plus simplement du monde, le Gaulois répondit:
-Bah on était dans les vestiaires et on choisissait de quoi ressembler à des monstres. Puis de vrais monstres ont débarqués et notre copain avec un lapin sur la joue les a éloignés avant qu'on ne suit notre autre copain et qu'on atterrisse enfin ici.
"..." fut la seule réponse de l'homme avant qu'il hausse les épaules et que l'institutrice dise, indiquant de sa tentacule un chemin sur la gauche:
Vous êtes sains et saufs ! Avez vous croisé Bob ? Il doit être vers la salle des commandes !
Alexis regarda dans la direction indiquée tandis qu'elle précisait:
Soyez prudents, ce côté de l’usine est normalement interdit à tous les monstres…
Alexis pouvait en effet remarquer à l'intérieur des vapeurs de fumée s'échappant des tuyaux en métal. Il n'avait pas peur mais il ne voulait pas mourir non plus. Il demanda aux autres: