« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dyson était resté là, incrédule, alors qu'il venait déjà de repartir. Le psychologue finit par le suivre, se ressaisissant.
Okay, merci Jay. C'était... Vachement cool ! Ca n'avait pas l'air d'être une grande partie de plaisir pour lui, mais ça restait aussi effrayant et inquiétant que assez cool.
Et c'est en poursuivant le reste du groupe qu'il se rendit compte que l'usine était aussi immense qu'elle semblait l'être dans le film : il y avait vraiment des kilomètres de couloirs. Par la barbe du Savant Fou ! C'est infini ici ! Il n'était pas essoufflé, pour avoir autrefois couru des pays entiers, mais il commençait à se perdre lui même. S'il devait rebrousser chemin de lui même, il ne pourrait pas.
Mais Jay le Mystique avait finit par retrouver le panneau à outil dont Dyson avait fait allusion, pour entrer dans une séries de couloirs à tuyaux comme il pouvait s'en souvenir dans le dessin animé, pour atteindre la salle des machines. Ils continuèrent de marcher dans un dédale qui le perdait tellement qu'il venait à se demander pourquoi diable le groupe courrait encore.
Le regard moqueur de Connor sur leurs déguisements eut au moins le mérite de donner à Dyson du répit qui put s'accrocher à un repère -l'endroit, pas le regard moqueur-.
Il fit un salut militaire à la demoiselle. Z'inquiétez pas, princesse, on vous ramènera votre prince !
Et ils s'engouffrèrent alors vers l'endroit indiqué, les tuyaux crachant beaucoup trop de vapeur pour une usine censée être évacuée. Et les voilà repartie vers une longue marche, à travers des couloirs vides puisque interdits aux monstres, avec par-ci par là des bonbonnes vides qui trainaient. Marche qui menaçait d'être de nouveau... Ah. C'était inattendu ça. C'était comme s'il avait entendu, au hasard, du Pink au Pays des Merveilles.
La voix des Jackson 5 était d'abord très faible, mais se précisait alors que le groupe avançait. Un grand sourire se dessinait sur les lèvres, alors que sa tête bougeait au rythme de la musique qu'il connaissait bien, dansant presque en marchant. Dieu qu'il aimait cette musique !
Si Bob est le même que dans le film, je pourrai parier qu'on se rapproche de lui, dit-il aux autres, avançant d'un pas entraîné, sifflant à l'air de la musique. Les monstres avaient-ils leurs propres Jackson-monstre, ou bien les Jackson 5 ont réellement une notoriété inattendue ?
Une vieille porte d'usine finit par entrer dans leur champ de vision, de laquelle la musique venait très clairement. Il n'y avait pas à hésiter : la meilleure musique du monde défilait derrière cette porte, il n'en fallait pas plus pour que Dyson n'ouvre la porte pour tomber sur...
Il connaissait bien ce genre de clavier interminable aux touches identiques, c'était typique des dessins animés. De là à s'attendre à en voir en vrai, c'était déjà plus surprenant. Plus surprenant encore, au milieu de la pièce, un Gloubinours vert avec son casque Monsters Inc, qui tournait sur la chaise, se dandinant au rythme de la musique, chantant avec passion les paroles dans un micro qu'il tenait à la main. Est-ce que toute l'usine entendait Bob chanter ? Dyson eut un sourire, Bob avait bon gout au niveau musical.
Il mit les deux mains autour de sa bouche pour faire résonner sa voix, espérant qu'elle couvrirait le son de la musique. MONSIEUR RAZOWSKI ON VOUS RAMENE LA PETITE BOUH !
Bob s’immobilisa sur sa chaise pour regarder le groupe qui venait d'entrer, regardant, surpris, chacun d'entre eux. Bouh ? Qui ça, Bouh ? Connait pas de Bouh moi et… OHHHHHHH LE BIGORNEAU !! Il finit par se souvenir de Bouh en question, lorsqu'il vit Kayla dans le déguisement pour lequel elle était si connue.
Mais qu’est-ce que t’as grandis ! T’as pris du Monstropouss ou quoi ? Et t’as ramené des animaux de compagnie !
Dyson leva un sourcil, amusé. Vous avez jamais vu d'adulte humains avant ? On est pas des animaux, nope. Mais je suis très enchanté, vous êtes une star là d'où nous venons.
Bob plissa son oeil avant de regarder le psy d’un peu plus près, en prenant soin de protéger Kayla derrière lui. Vous aviez kidnappé la petite terreur ?
Et d'un coup, il s'imobilisa, lui faisant les gros yeux (ou le gros oeil, plutot), dans un état presque choqué. Wow, il faisait pas d'AVC, hein ?
Je… Je… Dyson vint à se demander s'il a dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Je suis… UNE STAR D’OU VOUS VENEZ ?!!!! Ah oui, bien sûr.
Il ouvrit la bouche en grand, exagérément heureux, pendu à ses lèvres et des étoiles plein les yeux (enfin plein l'oeil). Vraiment vraiment ? Oh la la ! Je peux vous signer un autographe si vous voulez ! Pour les amis de Bouh, c’est gratuit !
Il sortit des papiers de Dieu-seul-sait-où, pré-signé. Et bah, il l'avait prévu depuis longtemps ! Il en distribua à chacun, insistant bien dans la main de Jay comme pour être sûr que celui-ci ne le perdrait pas. Dyson prit le sien, sans avouer que oui, il était content que la star d'un dessin animé que son fils adorait (et lui aussi) lui avait donné un autographe. Mettez vous à sa place : c'est improbable !
Non, on ne l'a pas kidnappé, c'est une amie. Mais ravi de voir à quel point l'idée d'un kidnapping d'enfant vous affole, puisque justement, il en avait pas l'air stressé actuellement. Dois-je vraiment flatter un égo plus que ça ? Allez, vous le méritez certainement. Oui, depuis maintenant pas mal d'année d'ailleurs, plus d'une décennie, la plus grande part de notre monde connaît votre histoire. Et vous aime bien. Mais je crois que votre plus grande fan c'est la petite terreur, dit-il en adressant un sourire à celle-ci.
Tout content, Bob remonta sur sa chaise pour reprendre son micro et hurler dedans. Vous entendez ça ? Je suis une star ! Une STAR ! Tout Monstropolis a une vedette planquée dans sa machinerie ! Il se tourna vers Oswald. J’ai toujours su que j’étais pas apprécié à ma juste valeur… Tout ça parce que Sully à disparu et que les monstres ne font plus rire les enfants. Alors qui c’est qui prend ? Bouboule !
Sully... Plus tôt, Kayla avait confié avoir déjà rencontré Sully à Storybrooke. Fallait-il lui dire ? Si Kayla jugeait important de lui dire, elle le ferait certainement. Ce n'était sans doute pas à lui de le révéler. Sa disparition empêche vraiment l'usine de la faire tourner avec des rires ? Le rire d'enfant est probablement le son le plus magnifique que j'ai entendu. I want you back vient juste après, mais c'est une autre histoire.
Tu plaisantes ou quoi ? E-VI-DE-MENT ! Sully était… LA Terreur par excellence, ZE grand manitou du siècle, notre BOSS quoi ! On s’était associés et voilà qu’un beau jour, PAF ! Il frappa soudainement des mains, faisant sursauter le toon. Plus de Sully. Plus de drôleries. Plus rien d’amusant à venir à vrai dire et… On est retombés dans le passé. Maintenant, les cris d’enfants n’alimentent plus vraiment la ville, l’usine part un peu à la dérive… Il devint alors mélancolique. … Et moi, on me laisse dans un coin au lieu de me laisser aller au grand jour ! Même les portes, on les oublie. Il bondit sur la chaise à nouveau et se dirigea vers son clavier interminable, passant son bras dedans pour qu’une fenêtre ne s’ouvre devant le groupe pour leur dévoiler un spectacle à couper le souffle. S'étaient révélées devant eux les milliards de portes de l'usine, rangées comme vu dans le film. Dyson faillit s'étouffer en avalant sa salive, tant l'image était impressionnante. Et merveilleuse. Et vraiment géniale. Elle sont là pour la décoration maintenant. Parfois on les utilise, mais les monstres ont trouvé un moyen de faire de l’énergie verte en pédalant dans leur garage… Non mais quelle idée, j’vous jure !
Les écologistes ont toujours posé problème à certain. Mais tous les monstres de l'usine, qu'Est-ce que vous faites ? Vous êtes tous encore là et pourtant tu viens de dire -j'imagine qu'on peut se tutoyer- qu'elle ne sert plus à rien. Tout le monde te cherche ! Celia ! Celia elle te cherche !
Il détourna les yeux des portes pour reporter son attention sur Bob. Bon, de toute façon, qu'importe l'utilité, vous pouvez pas continuer à faire peur comme ça. Le rire des enfants c'est merveilleux. Il faut relancer l'usine ! Mmmh... Tiens ! Le Yéti, dans le film, il avait l'air bien sympa et bien drôle non ? Et si on le retrouvait ? Il pourrait bien relancer le marché lui non ? Tu te souviens de sa porte ?
Bob le regarda, méfiant, l'air de se demander comment pouvait-il connaitre le monstre. Puis son regard s'ouvrit de nouveau. Celia me cherche ? Ma bouille d’amour !! Voilà maintenant qu'il s'agitait dans tous les sens. Oh non... Dyson en soupira. J’avais complètement oublié de la rappeler la dernière fois !! Mon dieu elle doit me dé… tester…
Il se stoppa, se concentrant de nouveau sur ce que le psychologue disait. Relancer l’usine, il est drôle lui… Ah ah, je. Me. Marre. Bref, comment vous êtes arrivés ici ? c’est à cause de vous tout le grabuge ? Oui ça peut être qu’à cause de vous, la frippouille fait carnage partout où elle passe.
Hey calmons nous ! C'est déjà appréciable que tu ne t'affole pas comme les autres en nous voyant, ça serait bien de pas te mettre dans tous tes états maintenant. Si tu t'interroge pour le yéti, c'est une star aussi, enfin moins que toi t'inquiète pas, mais on le connaît aussi, c'est compliqué. Relancer l'usine, pourquoi c'est une si mauvaise idée ? C'est ta vie ! Tu as toujours rêver d'y entrer ! Tu peux pas la laisser couler ! Je pourrai pas laisser tomber mes rêves.
Il s'arrêta alors, en se rendant compte, qu'en fait, c'était exactement ce qu'il avait fait avec Lukas. Il secoua la tête, chassant ces idées. On est arrivé ici parce que Sanderson a ouvert une mauvaise porte, elle ne menait pas sur une chambre d'enfant mais sur un endroit remplis d'enfants mais aussi d'adultes. On est pas responsable du grabuge, le grabuge c'est parce que votre service est très mal informé, on est pas toxique ! Pour Celia, si tu reçois une baffe quand vous vous retrouverez, ça m'étonnerait pas. Mais dis pas ça, je suis sur qu'elle a hâte de te retrouver, elle t'aime beaucoup !
Bob s'était perdu au fil des mots, et semblait à présent vouloir redémarrer son cerveau. Se tournant vers Kayla, il lui dit : Il parle trop non ? Il parle trop? Tu veux pas refaire des gouzi gouzi comme avant ? On pigeait que dalle mais au moins… !
Deborah ? Voilà un ami.
Il s'approcha de Dyson pour poser sérieusement ses deux mains sur ses épaules, sauf que... et bien, manque de taille oblige, Bob dut se contenter de poser ses mains sur les hanches du psy, qui le regarda, amusé, de nouveau. Donc les vilains adultes ont pris la porte d’escampette pour venir ici et rameuter les vieilles terreurs… Pas mal comme plan ! Seulement, y’a comme un couac… On n’a pas Sully ! Il ramena les mains vers lui, pour plonger de nouveau vers sa chaise roulante. Mais j’peux peut-être vous aider à repartir… Enfin, je crois.
Ohlala... Dyson finit par lacher dans un soupir : Sully, il est chez nous. Fallait-il le dire maintenant ? Tant pis. Dans la ville où on vit. Et dans cette ville, oui, on apprécierait beaucoup que tu nous aider à y revenir.
… Chez vous ? Son air bugué d'AVC revint alors. Mais… MAIS COMMENT CA IL EST CHEZ VOUS ?!! Genre passé de l’autre côté ? Comme ça, sans me prévenir ? Sans laisser un petit mot à son associé préféré ? Sans m’envoyer un message de temps en temps, même une CARTE POSTALE aurait suffit !!!! Cria-t-il en s'énervant sur le dossier de sa chaise.
Oh y a plusieurs raisons à ça. S'il a subit la même chose que la plupart des habitants de la ville, il a certainement perdu la mémoire pendant bien des années. Et ensuite, passer d'un monde à l'autre c'est pas simple, vraiment pas simple. Vos portes semblent être le seul moyen pour arriver ici, et on peut pas en ouvrir de notre côté. Je suis sûr qu'il pense à toi, ne t'énerve pas comme ça.
Une carte. Une carte, c’est pas difficile de prendre un stylo et d’écrire une carte postale avec ‘salut ! je vais bien !’ non ? Il se mit à marmonner, vraiment mécontent. Si je l’attrape je vais en faire une descente de lit ! Où est-ce qu’il se cache ?
C'est pas difficile, non, mais l'envoyer, cette carte, c'est déjà... impossible pour nous. J'suis sur qu'il t'adore toujours autant ! Où Est-ce qu'il est après, j'en sais rien, Bouh le sait surement.
Il se tourna, déterminé, vers Kayla. J’vais le retrouver moi, vous allez voir ! Il activa de nouveaux boutons sur son clavier. Euh … Vous vous souvenez par quelle porte vous êtes arrivés ?
Il désigna l'infinité de portes qui se présentaient devant eux. Ah... alors oui, ça va prendre du temps pour la retrouver la.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Sérieusement ? Et puis quoi encore ? Ce serait quoi le prochain défi, la danse des canards à cloche pied ? Hors de question que je me sacrifie pour le plus grand bien. Si Môsieur le divin voulait une diversion, il n'avait qu'à la faire lui-même. Il avait des pouvoirs, lui. Et la capacité de ne pas mourir - même si c'était embêtant d'imaginer sa personne sur la face de la Terre à jamais, c'était tout de même pratique en cas de combat rapproché et autres diversions, justement. Et en plus, nous n'en avions même pas eu besoin. Tout ça pour ça... Finalement, le plan avait une nouvelle fois changé, la constante, dans cette situation, étant le changement qui opérait toutes les cinq minutes. Peur en aurait fait des cauchemars. Mais nous étions toujours coincés dans le hangar, loin des autres - non pas qu'ils me manquaient. - Oh… ! J’ai oublié de leur dire de nous ouvrir la porte, constata Celia. Une épiphanie* qui tombait à point nommé. - Eh bien je vous en prie, dites le leur. On sait jamais, ça pourrait être pratique, raillai-je. Celia eut l'air navré - ce qu'elle pouvait effectivement être - et regarda de nouveau à travers le mur. Problème : les autres étaient partis, bel et bien partis. Ses serpents échangèrent un regard, désolés, eux aussi, mais pour leur hôte, cette fois. Je roulai des yeux. Elle était peut-être jolie et très forte de caractère quand elle le voulait mais elle était aussi un peu... navrante. - Je suis navrée, vraiment. Je penserais… Qu’il le ferait d’office puisqu’il a éloigné l’A.D.E du hangar. Comme je l'aimais vraiment bien et que, des fois, j'aime être gentille avec les gens - croyez le ou pas mais je suis effectivement une personne dotée de cette capacité, je tiens simplement trop à ma réputation - je repris calmement : - Manifestement, vos pensées et les leurs ne se sont pas rencontrées. Quel dommage qu'ils n'aient pu égaler votre réflexion, commentai-je, contrite. Celia parut rassurée ou soulagée, du moins, et sourit : - Vous parlez d'expérience ? voulut-elle savoir. - Oh que oui, confirmai-je. Vous n'avez même pas idée... Mais ça faisait sans doute le charme de Colère, Peur et Tristesse. Ils étaient mes boulets à moi que j'affectionnais quand même - sous réserve qu'ils ne me tapent pas trop sur le système et fassent quelques efforts, de temps en temps, pour connecter leurs synapses. Connor avait levé les yeux au ciel en entendant notre échange mais cela ne perturbait pas spécialement Celia, qui continuait : - Peut-être devrions-nous essayer de passer par nous-même ? Avec ce remue-ménage, la porte a peut-être été déverrouillée, fit-elle remarquer en se dirigeant vers le mur où se trouvait la porte, à une dizaine de mètre de nous. La trappe par laquelle nous étions arrivés était juste au-dessus de nos têtes. - Je crois qu’elle ne percute pas le principe d’une « alerte générale ». Ca verrouille les accès, ça les ouvre pas, commenta Connor. - Je dois bien admettre que vous avez raison, constatai-je d'un ton neutre. Celia, je voudrais pas vous décourager mais vous perdez sans doute votre temps et vous pourriez abîmer votre manucure. Est-ce que vous avez une autre option ? Ou un moyen efficace d'enfoncer la porte, à défaut ? Un tank, un char... ? Et pourquoi pas ? Comment étions-nous censés savoir ce qui se trouvait ou non dans une usine à cris ? Celia retira vivement ses mains de la porte après avoir essayé de la pousser, observant les ongles au bout de ses tentacules avant de pousser un petit soupir rassuré. - Un char ? Plaît-il ? s'interrogea la monstruosité en papillonnant du regard comme si je lui demandais la lune. Connor ricanait dans son coin mais je choisis de ne pas y prêter attention. Moi au moins je cherchais une solution. On ne pouvait pas dire ça de tout le monde. - Je crains de ne rien avoir de ce genre sous ma robe… En avez-vous un de caché quelque part ? Sans. Déconner. Là, elle venait de descendre de trois crans sur mon échelle mentale de l'estime. Garde ton calme, Deb, garde ton calme. - OK, laissez tomber. C'était juste une idée comme ça. Votre entreprise disposerait-elle.... je ne sais pas moi... d'engins capables d'enfoncer les portes ? Des couloirs secrets que par hasard vous connaîtriez ? D'autre chose ? Plus généralement d'un truc capable de nous aider ? - J’ignorais la présence de couloirs secrets jusqu’alors... Celia se mordillait la lèvre, se tournant à nouveau vers la porte close, visiblement en plein dilemme moral. - Je n’ai jamais eu à enfreindre les règles, avoua-t-elle, embêtée. Je ne suis donc pas du tout au courant de quoi que ce soit pour les contourner… Et cessez de vous moquer ! intima-t-elle à Connor et son sourire idiot. Pour le coup, je ne pouvais qu'approuver. Son attitude était encore moins constructive que les pleurs de Tristesse. - J’ai quitté l’usine pour devenir institutrice, je n’apprends pas à mes élèves comment tricher mais bien comment utiliser les ressources à leur disposition, reprit-elle finalement. - Et c'est tout à votre honneur, approuvai-je en repensant aux professeurs de Riley qui, dans l'ensemble, quoique manquant de look, étaient plutôt bons. Et sinon... Monsieur le divin ? Vous avez une idée concrète plus utile qu'un ricanement ? Parce que c'est vous, jusqu'à preuve du contraire, qui êtes censé vous y connaître en déclaration de guerre et autres... manigances bourrines, pas moi. Connor avait toujours les bras croisés. Il haussa un sourcil en me toisant - Déjà, c’est Connor, pas monsieur le divin, me reprit-il, manifestement plus préoccupé par son petit nom que la situation. Typique des hommes, me direz-vous. N'allez pas me faire croire qu'il ne pensait à moi qu'en termes de Deborah ou Dégoût. J'étais probablement La Dégoûtée. L'emmerdeuse. L'émotion horripilante - mais classe. Ce genre de choses. - Ou seigneur Ares si vous y tenez, reprit-il en me coupant dans le fil de mes pensées. Il pouvait toujours courir pour que je l'appelle comme ça en dehors d'une violente poussée de sarcasme. - Ensuite, exploser la porte ne semble pas la meilleure idée si on ne veut pas attirer l’attention ; mais la discrétion ça a pas l’air d’être non plus votre fort. La bouche pincée, je le toisai également. Celia tenait la chandelle dans cette aventure depuis le début. Ca n'avait jamais été qu'entre lui et moi parce que nous ne parvenions pas à nous entendre. En même temps... regardez-le ! Cette dégaine ! Ces vêtements ! Cette mine ! Il aurait pu, pourtant, avoir un tant soit peu de prestance - s'il s'en donnait la peine - mais il préférait ronchonner. Combinée à sa douceur digne d'un boulet de démolition, cette qualité était loin d'être séduisante. Je plaignais la femme (ou l'homme ? après tout, nous sommes en 2016 et les Grecs étaient connus, de leur temps, pour leur prédisposition à l'homosexualité - ce contre quoi je n'avais rien) qui partageait sans doute sa couche, ne pouvant imaginer qu'une divinité passât ses jours et ses nuits tout seul. - Très bien, Connor, repris-je sans me départir d'un flegme certain. C'est tellement bête que j'ai laissé mon épingle à nourrice dans mon autre tailleur... Alors quoi ? On sort les combinaisons de ninja, on escalade le plafond et on passe par les conduits ? Ou alors on glisse notre carte de crédit dans la serrure et puis après on commande un vodka-martini au shaker pas à la cuillère en se congratulant d'être les rois du monde ? Vous avez clairement une idée, alors balancez, ce sera autrement plus productif. Je n'aurais jamais tenté le coup de l'épingle. Il n'y avait que dans les films que ça fonctionnait et je n'aurais de toute façon pas pris le risque d'abîmer un outil qui pourrait m'être utile dans d'autres circonstances. Quant à la carte de crédit, bien que j'en ai effectivement une sur moi, je n'y croyais pas non plus. Et hors de question que je m'humilie à essayer une méthode vouée à l'échec. - Ah, bonne idée ! s'exclama Seigneur J'ai les chevilles qui enflent se faisant apparaître un cocktail avec une paille. Apparemment je l'avais inspiré... Il but une gorgée puis reprit : - Vodka-Martini… Un truc de filles mais pourquoi pas. James Bond n'aurait pas apprécié le commentaire, mais soit. Je n'aimais pas James Bond - sauf peut-être Daniel Craig qui, lui au moins, n'était pas dépourvu de charisme - ni le martini donc je me fichais bien de son avis. - Suffit d’y mettre un peu plus de force, reprit-il finalement en s'avançant vers Celia pour lui tendre le cocktail le temps qu'il ne fasse état de sa force herculéenne. Il posa justement ses deux grosses mains sur la porte et appuya d’un coup sec. La porte se plia en deux et sortit de ses gonds comme s’il n’avait s’agit que d’une simple feuille de papier. Oh qu'il devait être fier. Ses dons étaient certes bien pratiques mais il était hors de question que je m'en extasie. Plutôt crever. Je gardai le visage impassible et les bras croisés. - Voilà qui est fait, commenta sa majesté Ego surdimensionné, satisfait. Puis une alarme retenti au-dessus de nos têtes : Alerte. Effraction porte P. Alerte. Effraction porte P…. Forcément. C'était sécurisé. Comme quoi on pouvait être divin et pas plus intelligent qu'un mortel. - Discrétion, vous disiez ? Nous étions encore dans les ennuis jusqu'au cou mais je jubilais. - Oh, la ferme. railla Connor sans que je ne sache à qui il parlait exactement - le boitier ou moi... ou les deux ? Oh peu importe. Sa seigneurie Discrétion Maximale souleva la porte pour la remettre dans le passage, avant de donner un coup de poing dans le boitier de l’alarme. Très classe, comme toujours. Mais efficace puisque l'alarme s’étiola lentement puis avant de s'éteindre, à l’agonie. - Au moins, on est de l’autre côté. fit-il remarquer en récupérant son cocktail pour continuer à le siroter. J'haussai les épaules. Ma foi, c'était vrai. Puis je lui emboîtai le pas en faisant remarquer à Celia une chose essentielle : - Le rôle de la potiche, ça ne vous va vraiment pas au teint. Vous auriez dû boire son cocktail... Moi c'est ce que j'aurais fait, précisai-je. Celia papillonna de l'œil mais ne dit rien, tâchant plutôt de reconnaître les lieux. - Par ici ! Je crois… Enfin oui, par ici ! affirma-t-elle, pressée. Nous la suivîmes en silence pendant que monsieur sirotait son cocktail, ravi, et que je me demandais pourquoi, parmi tous les divins de la création, j'avais dû faire équipe avec le plus insupportable d'entre eux.
*réaliser subitement qqch - rien à voir avec la galette
❝ Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! ❞
Elle était franchement mignonne dans ce petit déguisement de monstre fait avec les moyens du bord… Ce truc que Sully lui avait préparé quelques années plus tôt resterait sûrement à jamais dans sa tête. Elle se rappelle encore de ce moment durant lequel elle lui faisait encore peur, puis de ce moment qui suivit durant lequel il décida de la prendre sous son aile et de la ramener chez elle dans ce petit costume de monstre tout mignon. Ça procurait quand même une drôle de sensation à Kayla de revoir ce costume. Ça faisait un bail, quand même, et même si le gros monstre (ou Minou, comme elle aimait l’appeler) avait disparu, ça lui faisait quand même plaisir de voir que la tenue était toujours cachée dans son casier. Il l’avait gardée.
Oui, Kayla pourrait rester à Monstropolis pour retrouver la trace de ses deux compagnons. Elle avait tant attendu cette opportunité, pourquoi elle voudrait rentrer chez elle alors qu’elle pouvait juste se mettre à leur recherche maintenant… ? Si elle ne les retrouvait pas, elle finirait par rentrer chez elle. Ils avaient beau lui manquer, elle ne savait même pas s’ils étaient en vie, à Storybrooke… Elle ignorait tout d’eux, et même si elle était franchement motivée pour les retrouver, elle finirait probablement par lâcher l’affaire, par essayer de tourner la page après avoir essayé de mettre la main sur eux.
« Tu sais, à Storybrooke, je connais plusieurs personnes qui viennent des Pays des Merveilles. Ils ont été touchés par la malédiction, comme presque tous les habitants de la ville. Et pourtant j'ai été au Pays des Merveilles, et il était toujours peuplé ! Certains n'étaient pas touché par le sort. Et si, même si l'usine est encore bien peuplée, peut être que tes amis sont à Storybrooke ? » Oh, Dyson… « Je les aurais déjà revus, ils n’y sont pas. Je le sais ! J’y ai déjà accroché pleins d’affiches sur les murs, j’ai recherché Bob et Sully sur internet et je n’ai rien trouvé. Ils ne sont pas à Storybrooke, donc soit ils sont ici, ou soit bah… » Ils sont morts ? C’est peut-être une possibilité… « T’es vraiment le plus gentil garçon du monde. » Il lui promettait de rester à ses côtés pour enquêter. Elle ne s’y était pas attendu, mais c’était une bonne nouvelle. Un grand sourire en coin, elle se mit juste sur la pointe des pieds pour pouvoir lui embrasser la joue puis elle se retourna vers le petit monstre, curieuse. C’était l’un des seuls qui avait décidé de les aider à l’usine… Pourquoi étaient-ils si effrayés par les humains, hein ? C’est les monstres qui mangent les humains, normalement, pas l’inverse !
Les garçons s’étaient tous déguisés. Dyson portait sa petite fourrure, Jamie portait ce qui semblait être un pyjama… déguisement animal avec une tenue d’astronaute ? C’était bizarre, mais original. Alexis avait sa serpillère sur la tête, le copieur. « Dans une poubelle ! » Kayla venait de crier en sautillant, à une seconde d’intervalle avec le monstre inconnu à la devinette que Dyson venait de leur préparer. Quoi, c’est dans une poubelle qu’on mettrait un chewing-gum vert avec des pat… Ah, mais il parlait de Bob ? Oups. La gamine rit un peu, quand même ravie de sa petite blague.
Une salle secrète derrière un panneau à outils ? La gamine avait beau essayer de s’en souvenir, elle ne s’en rappelait pas. Elle n’avait aucune salle secrète, aucun panneau à outils dans la tête. Est-ce qu’il lui mentait ou est-ce qu’il délirait… ? Elle qui pensait se souvenir exactement de ce qu’il s’était passé lors de son aventure dans Monsters Inc, peut-être que ses souvenirs avaient pris un coup. « Oui… On devrait aller… par là. » supposa-t-elle, d’un ton qu’on pourrait penser honnête, levant son doigt vers un couloir de l’usine, le seul qu’ils n’avaient pas encore pris. Elle ne pensait pas qu’ils y trouveraient ce qu’ils cherchaient, mais elle avait un peu honte de ne pas se rappeler avoir trouvé une salle secrète si ce que disait l’homme était bien vrai.
Puis sans pouvoir dire quoi que ce soit, Dyson se ‘sacrifia’ pour eux en allant faire diversion. Ils avaient beau s’être déguisés, leurs costumes avaient quelques imperfections et ne pourraient pas forcément berner tout le monde. Ce qui devait arriver arriva, et Dyson fut reconnu, pauvre humain.
Kayla n’eut pas le choix d’avancer avec Alexis, poussée par Jamie. Ils trainaient discrètement et sans difficulté dans le couloir de l’usine. Elle qui s’attendait à ce que les choses dérapent, ça s’était bien passé. « Oh, c’est bon… arrête, tu fais mal. » grimaçait la gamine en tournant la tête pour regarder le gars qui les forçait à avancer… La situation a beau être critique, t’as pas forcément besoin de pousser, mec !
Décidé à vouloir jouer les héros, Alexis et Kayla laissèrent l’inconnu filer et revenir accompagné quelques minutes plus tard. Il avait réussi à récupérer l’un des leurs, chapeau ! La petite se doutait que c’était par la violence mais ne disait rien… S’ils commençaient déjà à se battre… Ils avancèrent encore quelques mètres, quelques minutes avant de tomber sur ce qu’ils avaient l’air de chercher. Ce fameux panneaux à outils que Kayla était censé reconnaître mais qui ne lui rappelait aucun souvenir. Elle s’approcha silencieusement du tableau pour y jeter un coup d’œil, un air perplexe sur le visage… Non, ça ne lui rappelait rien du tout. Ils allaient devoir se débrouiller sans elle sur ce coup-là. À la question de l’homme, elle secoua juste un peu la tête. Elle n’avait premièrement aucune idée du fonctionnement de ce truc, puis elle n’avait pas trop envie d’aider ce garçon qui les avait poussés brusquement dans les couloirs. Puis aussi intelligent qu’il l’était, il réussit à ouvrir ce qui semblait être un passage secret… Le groupe entier se hissa à l’intérieur.
Des tuyaux, des sons insupportables, des voix au loin. Elle voulait déjà quitter cet endroit qui, elle en était sûre, lui donnerait mal à la tête d’ici quelques minutes. On pouvait même percevoir de la musique, une vieille chanson pour Kayla qui n’était qu’habituée à entendre des musiques plutôt récentes…
« Bob ? Bob est pas loin ? » Ouais, Dyson venait juste de dire son prénom et si elle n’avait pas rêvé, il disait qu’ils s’approchaient sûrement de lui à ce moment précis. Il n’en fallut pas plus pour que Bouh passe devant ses camarades, agrippant la main de Dyson pour entrer dans cette énorme salle où étaient dressés un énorme clavier et… Bob. Il était là, elle n’avait pas rêvé. Le monstre était en train de danser sur sa chaise tout en chantant, un micro à la main. Bon sang, il n’avait pas changé ! Kayla était en larmes, elle n’était pas triste non, elle était juste en train de se marrer comme jamais auparavant. Un sketch ce monstre…
« Bob ! » avait-elle crié en riant, s’approchant du monstre les bras grands ouverts pour venir se coller à lui et pour le serrer contre elle avant de frotter sa tête contre son énorme œil. « Je prends pas de Monstropouss, seulement de la soupe, ça fait grandir… ! Et c’est pas mes animaux de compagnie, c’est mes amis. » lui chuchotait-elle cette dernière partie à l’oreille avant que le monstre ne l’attrape doucement pour la cacher derrière lui comme il l’aurait fait pour la protéger.
Derrière lui, elle s’amusait à lui tapoter sur la tête, à lui caresser l’arrière du crâne… sans réel but, juste pour s’amuser comme n’importe quel gamin de son âge le ferait. Parce qu’il lui avait manqué, parce que c’est pas tous les jours qu’on peut toucher un gros monstre. Puis Bob est devenu fou avec Dyson qui venait juste de lui avouer que dans notre monde, c’était une Star… On l’avait perdu, il avait l’air hyper heureux et avait déjà sorti des autographes qu’il avait préparé à l’avance et qu’il distribuait probablement déjà à ses collègues. Kayla en prit un aussi, bien entendu. C’était sa fan number one.
Puis le sujet changea enfin, et ils s’intéressèrent à Sully. Le monstre qui avait soit disant disparu… Kayla avait du mal à y croire, elle voulait entendre les propos de Bob histoire de peut-être y voir un peu plus clair, et il avait l’air d’aussi le chercher. Peut-être pourrait-elle rester à ses côtés à Monstropolis, maintenant ? Bob s'énerva un peu en apprenant que son ancien collègue l'avait sûrement laissé pour traîner dans un autre monde... La gamine était quand même surprise qu'il ne soit au courant de rien... Eux qui étaient si proches avant. "J'ai pensé qu'il était encore allé te voir et qu'il lui était arrivé quelque chose... j'ai pas osé franchir la porte, on savait jamais sur quoi on allait tomber !" "Et puis s'il était pas allé là-bas, j'aurais eu l'air de quoi, bouille de trognotte ? J'voulais pas que tu me sautes dessus comme là, ça aurait pu être dangereux !" Sur ces mots, il tira un peu les joues de l'enfant comme pour la faire sourire, ce qui arriva, bien sûr. Il lui fit aussi un petit clin d’œil. Lui au moins savait qu'elle n'était pas toxique. Il se calma rapidement, acceptant d'aider nos petits aventuriers à rentrer chez eux. Peut-être pour lui aussi venir à Storybrooke, peut-être pour pouvoir retrouver Sully ? Peu importe la raison qui le motivait, c'était une bonne idée.
Ils furent interrompus par la porte de l'énorme salle qui s'ouvrit. Celia ou l'énorme coup de coeur de Bob apparut : Celia : BOB RAZOWSKY ! Bob : BOUILLE D'AMOUR !
Elle s'approcha de lui, un air menaçant dessiné sur le visage... Il allait passer un sale quart d'heure, et c'était totalement justifié. - Bob Razowsky, alors c'était ici que tu te cachais depuis tout ce temps ?! Et dire que je me suis imaginé tout un tas de scénarios quand tu as disparu en me laissant avec Doudou ! - Mais ma Bouille d'amour... - Je suis PAS ta Bouille d'amour ! Elle lui mit une claque. Tu l'as mérité, celle-la. Ta bouille d'amour sait s'occuper de notre petit monstre, ELLE ! - Mais il fait pas de bruit quand il pleure et il sent la rose ! Pour un monstre c'est la honte... Il chuchota cette seconde partie à Kayla, qui rit, puis continua. Et puis j'aime pas les bébés monstres, on dirait des télétubbies ! - Bob... - Pardon pardon pardon ! Il se mit à genou et plaqua ses mains l'une contre l'autre. Désolé, c'était important ! Très important ! Je devais garder les portes intactes si jamais Sully revenait ! - Je. M'en. FICHE ! Tu ne...
Bob ferma l'oeil en attendant de se prendre une autre gifle, craignant d'avoir encore fait une bêtise... mais après quelques secondes, il ne sentit rien. Celia avait juste levé la main et s'était arrêté dans son élan en remarquant Bouh. Son visage se détendit alors, elle tourna sur elle-même pour se rendre compte que tous les humains, déguisés, étaient dans la pièce. Connor se marrait derrière eux, comme à son habitude. Bob rouvrit l’œil.
- ... Tu nous as aidé dans le hangar. Ca ne te rachètera pas ! Mais... Puisque nous sommes là, autant ne pas être inutiles. Seigneur Arès a déclenché une alarme pour nous laisser passer, le temps nous est compté.
Elle regarda tout le monde, un par un.
- C'est ce que je m'apprêtais à faire ! Ils devaient m'indiquer par quelle porte ils étaient arrivés... - Et comment veux-tu qu'ils s'en rappellent ? Tu ne te rappelles déjà pas des boutons du tableau de commande ! - Même pas vrai d'abord ! Regarde !
Sur ces mots, bien décidé à prouver à sa petite-amie qu'il n'était pas aussi débile qu'elle le laissait croire, il se mit à tapoter sur un tas de boutons sur son tableau de commande. Des portes boutaient dans tous les sens, certaines montaient, d'autres descendaient sur les rails... "Tu vois ?" lui demandait-il, satisfait. "Reste plus qu'à... En essayer plusieurs en espérant tomber sur la bonne !"
"Mais bien sûr... Peut-être auront-ils finis dans 1000 ans à ce rythme." "Alors vaut mieux pas traîner ! Viens Bouh, on a besoin de toi !"
Quoi, comment voulait-il qu'elle se rappelle de la porte qu'ils avaient emprunté ? Elle suivit la grosse boule verte jusqu'à cette plateforme] par laquelle ils avaient une grande vue sur les portes qui bougeaient dans tous les sens. Kayla se pencha un peu pour voir la scène, silencieuse. Bob la regardait les bras croisés, comme si elle devait faire quelque chose... "Quoi ? t'as oublié comment faire ?" Surpris, puis atterrée qu'elle ne comprenne toujours pas. Kayla fronça un peu les sourcils, "t'es un enfant humain, y'a que toi qui peut les mettre en marche sans carte ! Aller hop hop ! Un cri ou deux ça devrait suffire ! Ou alors tu préfères rire ? Rire c'est facile !" À vos ordres, chef ! Sur ses mots, elle se mit à hurler comme jamais.
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Jamie Skyrunner
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Evidement. Forcément ! Il était absolument nécessaire que cette enflure de Dieu à la con le voit affublé de ces machins débiles ! Pas que Jamie en ai eue grand-chose à faire, en soit. Entre Opy et son coloc’, dont la pudeur avait été remise au placard il y avait fort longtemps, quelque part entre les boas de plumes roses et les portes jarretelles de foire, Calio’ et Jez, qui avaient prit l’habitude, un peu trop prononcé à son goût d’ailleurs, de se balader en soutien-gorge dans l’appartement et Loki dont le pyjama ressemblait à l’espèce de peau de nounours qu’il avait sur la tête en ce moment même et qui avait un goût…. Etrange en matière de couvre-chef en ce moment, très franchement, la notion de ridicule ou de honte avait tendance à lui être, sinon étranger, plus distant. Il se fichait éperdument de ce qu’on pouvait penser de lui, bien trop blasé dans son existence pour cela. Mais très sincèrement, ce petit sourire en coin, il s’en serait allégrement passé !
-Ca va nounours, pas trop chaud ?
Qu’on ne le retienne pas, par pitié ! Ecraser ce foutue nez aurait été d’un jouissif sans nom…. Le fusillant du regard, Jamie abaissa la capuche de son costume, des mèches collants à sa nuque. Et en plus il avait raison : Jamie crevait de chaud. Mais hors de question de l’admettre.
-Toi, la ferme.
Passant sa main sur son front, Jamie secoua ses épaules, rajustant un peu cette tenue trop grande et décidément bien trop lourde. Ce qui eue pour effet de quasiment l’assommer, du fait de la tête d’ours en peluche qui pendouillait désormais entre ses épaules, lui donnant probablement l’air le plus ridicule du monde. Monstrueux et humain confondus.
-Tu comptais te fondre dans un zoo ou c'est la mode là d'où tu viens ? Sympa la combinaison !…
Qu’il arrête de faire mention à son monde ! Si il y avait bien un travers que Jamie ne lui pardonnait pas -en réalité, il ne lui en pardonnait aucun, question de principes- c’était celui là. Que Connor fasse mine de connaître son monde, de connaître sa vie, de connaître son univers d’avant le rendait fou. Aveuglément fou. Fou de colère et, au fond, de tristesse. Il avait bien conscience qu’il était seul. Que Sarah n’était pas là. Qu’Alpha du Centaure n’existait pas dans cette galaxie. Que Silver et Morph… Il était seul. Totalement seul. Alors que ce crétin de Dieu face mention à son monde lui était intolérable. Insupportable. Et impardonnable.
D’un pas sec, presque militaire, Jamie s’avança vers lui, prêt cette fois à lui flanquer la raclée de son existence, peu importe que cela ne soit probablement pas l’endroit ni l’accoutrement pour le faire quand brusquement, un hurlement se mit à retentir. Tournant la tête, Jamie découvrit que la petite fille -Bouh de ce qu’il avait comprit- s’était mise à hurler, bien plantée devant les portes que l’espèce de cyclope vert leur montrait. Ce monstre avait quelque chose de bizarre. En fait, tout ces monstres avaient quelque chose de bizarre. Comme si il avait été crée pour…. Ne pas faire peur. Ok, c’était un cyclope, et ok, il était vert. D’accord, il avait des espèces de cornes sur le crâne et des spaghettis en guise de bras et de jambes. Mais ça n’allait pas. Ça ne suffisait pas. Probablement, assemblés d’une autre façon, cela aurait pu marché. Mais pas lui. Et l’avoir entendu chanté les Jackson 5 n’aidait en rien à sa crédibilité. Mais c’était comme le petit monstre du vestiaire. Ou la Méduse-Institutrice. C’était…. Plus ridiculeusement mignon qu’effrayant. Même sa poivrière-dalek faisait plus peur ! C’était…. Bizarre. Résolument bizarre. Dans son monde, Jamie avait vu de vrai monstre. Scroop était un vrai monstre. Silver, en un sens, était un monstre. Les monstres de son univers étaient effrayants. Mais pas eux. Et c’était franchement bizarre.
Seulement, Jamie n’eut pas réellement le temps de penser tout ça. Une partie de son cerveau y songea, mais la majeur partie du faire face à une chose bien plus… Inattendue. Involontaire. Et très franchement…. Effrayante. A l’instant où Bouh se mit à hurler, à plein poumon, quelque chose en lui se mit à frémir. Comme une onde sous la surface, une ride sur un lac. Rien de particulièrement violent. Du moins en apparence. Parce que Jamie savait. Jamie savait exactement ce qu’était cette ride. Cette onde. Elle alla, lente, et poisseuse, comme de la pois sous sa peau, se mêlant au sang dans ses veines. Lente. Discrète. Mais partout. Partout à la fois.
Famine.
La pois s’infiltra sous sa peau comme la moisissure dans des fissures, devenant de plus en plus mobile. De plus en plus forte. Jamie pouvait la sentir partout dans son corps, voyageant avec son sang. Infiltrant ses poumons, son coeur, ses muscles. Assombrissant ses cellules. Et soudain… Tout dégénéra.
Autour d’eux, un son étrange se mit à retentir, comme une sorte de vrombissement. Si Jamie avait pu se concentré, il aurait pu croire s’être retrouvé sous les ailes d’un avion à réaction. C’était comme si soudain, le sol se mettait à trembler, à cause du son. Mais cela ne devait être que son imagination, puisqu’il vit Connor relever, à peine, les yeux, une moue un peu agacé sur le visage. Du coin de l’oeil, il cru apercevoir des lumières clignoter au-dessus des portes les plus proches, alors que la petite hurlait de plus en plus fort. Coupant net le souffle de Jamie. Le pois était incandescente. Ardente. Vibrante dans son sang et dans son être. Comme si soudain, Famine s’était mit à rire, à gorge déployée. Secouant ses veines à mesure que sa voix s’écharpait en éclats. Pourtant, aucun rire n’était audible. En réalité, rien n’était audible, à part ce vrombissement dérageant, et un son étrange, lui rappelant, étrangement, le zoo dans lequel il s’était rendu, beaucoup plus jeune. Et les cris de la petite fille.
Sa vue se brouilla, brutalement, et Jamie perdit l’équilibre. Ses mains se portèrent d’instinct à ses tempes, alors qu’il tomba à genoux sur le sol. Le rire de Famine éclatait dans sa tête, hors de contrôle. C’était un rire décharné et violent, profondément malsain, et Jamie du se contenir pour ne pas hurler. Ce rire était un son de terreur absolument. Le son de la mot, malsaine et violente, immuable et pourtant ce rire semblait presque… Heureux. A croire qu’entendre un hurlement… Lui faisait du bien. Beaucoup de bien. Autant que le corps de Jamie luttait à cet instant.
-Eyh !
La voix lui parvint, de très loin, comme d’un autre monde. Il mit du temps à la reconnaître, à bout de souffle. Les yeux clos dans l’espoir de parvenir à contrôler quoi que ce soit.
-Eyh, du calme. On est pas sur un champ de bataille…
La remarque provoqua un nouvel éclat de rire, et Jamie eu soudain une conscience physique de son hôte. Ce fût exactement comme si, à cet instant précis, Famine s’était penché sur son épaule. Il pouvait presque sentir son souffle contre sa nuque, lent et malsain, sa main sur son épaule. Mais cela demeurait sa propre main.
-Je sais…
Sa voix était sifflante, coupante. Le souffle ne lui revenait pas, pas totalement. Pas encore. Pas tout à fait. Un frisson lui glaça l’échine et ce fût comme si la présence de Famine disparaissait, en un sable noir. Le rire demeurait dans son esprit, mais il ne s’agissait déjà plus que d’un écho. La pois refluait, lente, retournant dans cet endroit caché, loin derrière son plexus, que lui seul connaissait. Lui et son hôte.
- Respire. Et contrôle toi. C’est pas le moment de céder… Tu l’as pas fait depuis un moment alors me sort pas que tu attendais que je revienne pour t’y mettre.
Malgré lui, Jamie releva des yeux ardents vers le Dieu, penché sur lui. La colère se lisait très clairement sur son visage mais ses yeux demeuraient clairs. Humains.
-Te prend pas pour le centre du monde, siffla-t-il, avant de tourner la tête vers la petite qui n’avait de cesse de hurler, face au monstre vert qui, pianotant au hasard, n’avait lui de cesse de lui présenter de nouvelles portes. Il faut qu’elle arrête…
Même si la crise était fini. Même si la pois refluait. Même si Famine semblait n’avoir eue qu’un excès de joie. Le risque n’était pas permis. Plaquant ses mains sur ses oreilles, Jamie eue une grimace, accompagné d’un gémissement. Sa tête pulsait toujours, comme si l’écho de ce rire appuyait sur les parois de son crâne. Fissuré. C’était réellement l’impression qu’il avait. D’avoir le crâne fissuré. Et au final, cela pouvait peut-être même être vrai.
-… Quand je dis que j’aime pas les mômes.
La remarque aurait pu le faire rire dans d’autres circonstances. Elle aurait aussi pu lui déclencher une remarque acerbe à propos de la sienne, cette espèce de garce qui lui avait casser la clavicule quand ils s’entrainaient encore sur l’Olympe -idée de génie numéro une de ce débile profond qui se dirigea vers la petite fille. Avant d’aller se planter devant l’homme au tatouage malabar.
-Dis lui de se taire avant qu’elle nous déclenche l’apocalypse.
Jamie n’avait aucune idée du lien qui reliait l’homme et la petite fille, mais apparemment, il y en avait un. Ou alors Connor était demeuré. Ce qui restait aussi possible. Grimaçant, Jamie posa une main sur son ventre, nauséeux. Mais au moins, il n’aurait rien à vomir cette fois…
-Tu vas y arriver ?
-J'ai pas attendu ton aval pour apprendre à le gérer, siffla-t-il, agressif.
Encore une des nombreuses choses qui l’insupportait chez lui : cette indéfectible capacité à s’intéresser aux choses… Trop tard. C’était déjà trop tard.
-Si j'avais du attendre sur les Dieux, on serait déjà mort, ajouta-t-il, plaçant une main sur sa tempe, avant de soupirer. ça va. Il... Est sous contrôle.
Pour l’instant du moins…
-Et si on avait du attendre que tu te contrôles tout seul, personne ne serait là.
Jamie releva des yeux coléreux vers lui, le fusillant du regard. Ah parce qu’il voulait qu’il le remercie aussi ?! Les Dieux n’avaient rien fait pour contenir le Cavalier ! Au contraire, ils lui avaient même fournis des armes ! Des leçons ! Un aperçu plein et entier de leur ligne de frappe et de leur façon de se battre ! C’était leur faute si un jour, Famine serait en mesure de tous les tuer ! Et l’humanité avec eux… Rageusement, Jamie se releva, un peu trop vite puisque sa tête se mit à tourner, le forçant à fermer les yeux.
-On va dire ça…
Pourtant, il avait l’air aussi convaincue que Jamie l’était qu’il était débile. Rouvrant les yeux, Jamie observa Connor, gardant le silence un instant.
-De toute façon, chuchota-t-il, même si c'était pas le cas, tu ne pourrais rien faire. Et tu le sais.
C’était la seule réalité qui comptait. Si Famine venait à gagné, tout était perdu. Il le savait. Et Connor le savait.
-Je pourrais au moins te ralentir, murmura Connor, sur le même ton.
-…. On va dire ça.
-Bon, on n’a pas toute la journée ! s’exclama soudain Bob, en abattant son poing sur la console.
Le hurlement se tut, et Jamie détourna la tête, fixant la petite Bouh. Pas que cela dérange Jamie, mais visiblement, ça ne fonctionnait pas, cette affaire et il n’était pas le seul à le penser.
-Il n’y a rien que l’on puisse f….
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase car soudain, la porte près de laquelle il se trouvait en compagnie de Connor se mit à diffuser un bruit diffus de… Pas. Rapidement, Connor l’ouvrit en grand, avant de la claquer violemment, la verrouillant en grommelant.
-Faudrait accélérer le mouvement, fit-il, avant de se retourner vers tout le groupe, on n’est plus tout seul !
D’un geste, il poussa Jamie en avant, le forçant à avancer sur la plate-forme. Non mais il se prenait pour qui lui ?! Sèchement, Jamie lui retira son bras, le fusillant du regard, avant de se tourner vers Bob.
-Y a rien qu’on puisse faire ? N’importe quoi ?
-Euh…
Mais il servait à quoi ce monstre ?!
-Malheureusement, à moins de reconnaitre votre porte, on va être obligé de toutes les regarder !
Au moins sa copine servait à quelque chose… Enfin, presque. En l’occurrence, ça n’aidait qu’à moitié. Et encore. Au quart. Au millième !
-Vous vous rappelez de ce à quoi elle ressemblait ? Fit-il, se tournant vers le jeune blond et l’homme au tatouage. On est… Rentré depuis un palais des glaces ! s’exclama-t-il à l’intention des monstres, comme ci cela pouvait les aider d’une quelconque façon.
-On a pas vraiment le temps là, se mit à grommeler Connor, s’attirant un regard peu amène de la part de Jamie.
-Si t’as une meilleure idée, prop….
-A.D.E ! se mit soudain à hurler une voix de l’autre côté de la porte bloquée, dont la poignée se mit à trésauter. Sortez d’ici !
Et merde ! Rapidement, Jamie jeta un regard alentour, cherchant à la fois une porte ayant la moindre forme familière, une chaise pour bloquer la porte en face de lui, et le moindre souvenir. Avec un crâne fissuré, ça n’était pas chose facile. Du tout.
-N’importe quoi ! s’exclama-t-il. Le moindre détail !
-Si on se souvenait on serait pas à chercher comme ça ! Lui hurla Connor au visage -visiblement, il n’avait pas très bien comprit la crise qui venait de lui arriver celui-là…- avant de perdre toute expression. Y avait des miroirs dessus.
L’info du siècle ! Jamie allait lui jeter une remarque acide au visage, mais la porte d’entrée de la plateforme se remit à trésauter, et Jamie se précipita dessus sans même réfléchir.
-Cherchez une porte avec des miroirs dessus !
Foutu pour foutu… Après tout, il avait le corps aussi robuste que de l’acier, il pouvait bien tenir cette porte un instant. Sauf que le 'un instant' n'eut même pas le temps d'exister car la porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaitre trois silhouettes en combinaisons jaunes, armés de ce que Jamie supposait être des lances-flammes. Par réflexe, il leva les mains, reculant vers les autres à reculons. D'un coup d'oeil, il observa les deux personnes à sa droite, avant d'aviser le vide derrière eux. ça... C'était pas bon. Du tout.
-A.D.E! Rendez-vous!
Malgré lui, Jamie eue une sorte de rictus. Lui qui avait toujours été un délinquant dans son autre existence avait toujours de léger soucis avec l'autorité. Surtout armée. De nouveau, il recula, conscient cependant que la plateforme.... N'était pas si grande. Et sentir la forme arrondie de Bob dans son dos le lui confirma rapidement.
-Ne pousse pas! On ne...
-Ces portes, elles mènent où?
Sa voix n'était qu'un murmure, pourtant il entendit pratiquement le petit monstre renâcler.
-Lesquelles? Celles sur le fil? J... Je sais pas! Partout je suppose! Je... J'en ai pas la moindre idée!
Rapidement, Jamie hocha la tête, comme pour lui même. Ce qui provoqua une espèce de rire moqueur à sa gauche.
-Ne me dit pas que tu as une idée, Jamie, parce que c'est pas trop ton truc en général.
Malgré lui, Jamie eue un immense sourire. Un sourire atrocement narquois. Presque... Fier. Après tout... Ils ne pouvaient pas mourir.
Brusquement, Jamie se retourna, agrippant Connor par le col. Le Dieu écarquilla les yeux, ouvrant la bouche, mais Jamie fut le plus rapide. Poussant le Dieu en arrière, à travers la plate-forme, il s'arrangea pour que Connor percute l'un des battant de la dernière porte que Bob avait fait venir sur la plateforme, la faisait basculer, à demi entrouverte.
-On saute! hurla-t-il à l'intention des autres, précipitant le dieu en arrière.
-Oh put...
-Mais y a pas de miroir sur celle-lààààààà!
La suite fut extrêmement... Etrange. L'instant où il basculait à travers la porte fût la sensation la plus bizarre que Jamie ai jamais ressenti. Ce fût comme.... Être aspiré par le trou d'un évier. Il entendit des cris, pêles-mêles autour de lui, avant de sentir une vive douleur lui détruire le dos, alors qu'il rebondissait sur une surface dure. Mais qui n'était pas le sol sous la pateforme, trente mètres plus bas. En un sens, c'était un succès.
Connor Williams
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YOU WERE MY FAVORITE HELLO
AND MY HARDEST GOODBYE.
| Conte : Intrigue Divine. | Dans le monde des contes, je suis : : Arès, dieu de la Guerre et de la Destruction.
❝ EENY, MEENY, MINY, MOE. CATCH A TIGER BY HIS TOE. IF HE HOLLERS, LET HIM GO. MY MOTHER TOLD ME TO PICK THE VERY BEST ON AND YOU… ARE…… IT. ❞
J’allais le buter. Très sérieusement, j’allais te l’empoigner et le fracasser contre un truc avant qu’il ne commence à sérieusement me casser les pieds. Je pouvais même le faire autant de fois que je voulais puisque Jamie ne pouvait pas mourir ! Pratique pour s’en prendre à lui… Un peu moins quand on avait réellement besoin de le réduire au silence. Pas pratique ces créations increvables quand on y songeait, y’avait toujours un moment où on ne savait plus où les mettre pour qu’elles nous encombrent pas ; un peu comme les produits toxiques, mais en un peu plus causant.
C’était ce qu’était Famine au fond, un sacré baril de déchets toxiques concentrés dans le corps d’un ado en déprime globale, une vraie petite bombe à retardement qui n’attendait qu’une chose : nous péter à la tronche. Le seul avantage à la situation, c’est que tant qu’il n’y avait pas l’ombre d’un titan à l’horizon on n’avait plutôt rien à craindre de sa part. Un cavalier n’attaquait jamais sans l’ordre de Chronos, quel que soit son degré de colère ; et j’étais pas si mauvais dans la maîtrise des armes ou de l’offensive. Au pire on perdrait un ou deux mortels sur la route.
J’étais donc à me dire que j’allais franchement le tuer ce sale gosse. Même si j’étais immortel, je ressentais quand même la douleur ou ce genre de petits tracas avant que mon corps ne se guérisse de lui-même ; et j’avais aussi la possibilité de ne rien percuter à ce qu’il se passait. Un instant il me saisissait par le col pour nous précipiter dans le vide, et la seconde d’après… Je sentais de l’eau couler à verse sur moi. Depuis quand il pleuvait à l’intérieur d’une usine ? Ceux qui s’occupaient de la plomberie n’allaient pas tarder à être viré face au dégât des eaux que ça allait engendrer.
Ouvrant les yeux, je me redressai vivement en réalisant que nous n’étions absolument plus dans la grande salle aux portes : il faisait nuit, pourtant je parvenais à distinguer une route avec deux voitures bariolées un peu plus loin… La faute de goût était notable, surtout pour quelqu’un qui aimait les belles automobiles comme moi ! Passant une main devant mon visage, je constatai que nous étions entourés de hauts grillages et d’une forêt qui semblait dense. Il régnait une sorte de chaos bruyant et assourdissant, étouffé dans le battement régulier de la pluie diluvienne qui était en train de tremper nos vêtements. J’étais finalement bien content de ne pas me coltiner de tenue d’ours ou de serpillères… Quoique la perspective de me retrouver trempé ne m’enchantait pas des masses ! Et une question me taraudait : où est-ce qu’on avait atteri, bordel ?
« Bravo. Vraiment… Bravo ! » Râlai-je. « La prochaine fois que t’as une idée Jamie, tu t’étouffes avec ! »
Le gamin était juste à côté de moi, tandis que je discernai les corps de Deborah, du type en combinaison de plongée, du gamin et de la petiote non loin de là. Une boule verte était également présente… Ne me dites pas que le monstre un peu débile nous avait suivi ?! Je me relevai en même temps qu’une ombre apparue devant moi et je manquai de justesse de saisir l’homme à la gorge sous la surprise ! Je n’étais pas facilement pris au dépourvu, Jay avait abusé de ma dose pour les siècles à venir, mais j’étais tellement occupé à regarder autour de moi qu’il fallait bien un angle mort quelque part. Le coup sur la tête, forcément.
Le type eut l’air surpris sous son chapeau de cowboy avant de déglutir pour finalement crier afin de se faire entendre :
« Vous devriez rentrer vous abriter dans les voitures ! On ne sait pas quand le courant va revenir ! »
Il me désigna les véhicules. Sa tête me disait quelque chose mais impossible de remettre quoi que ce soit au bon endroit… Il me semblait pourtant le connaître.
« Vos amis vont bien ? »
Je hochai la tête sans même chercher à vérifier, constatant qu’ils se relevaient tous plus ou moins les uns à la suite des autres. L’homme au chapeau se dépêcha de rejoindre la portière de la seconde voiture et je fis de même ; à défaut d’avoir un vrai endroit où aller, autant nous abriter du torrent qu’on avait décidé de nous faire dégouliner sur la tête. Lorsque je posai mes fesses à l’arrière du véhicule, je poussai un soupir de soulagement et passai une main dans mes cheveux pour en chasser le trop plein d’eau. Rapidement, le môme et Jamie se serrèrent sur la banquette tandis que Deborah, le plongeur au lapin, Kayla et la boule verte courraient se réfugier dans l’autre véhicule.
Bon, alors, où est-ce qu’on avait atterri…
« Je suis le professeur Alan Grant ! » Se présenta enfin le cow-boy, avant de se tourner vers son acolyte à lunettes : « Leur radio aussi est coupée. Jerry a dit de ne pas bouger. »
« Les enfants, ça va ? » Questionna son interlocuteur.
« J’ai pas demandé, pourquoi ils iraient pas ? »
Ah, je l’aimais bien ce type ! J’esquissai un sourire amusé devant sa réflexion.
« Un rien les effraie… »
« Y’a pas de quoi avoir peur, c’est qu’une simple panne de courant. »
« J’ai pas dis que j’avais peur ! »
« J’ai pas dis que vous aviez peur. »
« … Je sais. »
Bon, ok, on était tombé sur les deux rigolos du coin ? Je levai les yeux au ciel en me penchant un peu en avant pour observer de plus près l’autre voiture.
« Jurassic Park… » Commentai-je. « Laissez-moi deviner, y’a des dinosaures dans le coin ? »
Jurassique, dinosaures… Ca paraissait un peu gros mais mieux valait demander et être sûr.
« Pas vraiment. » Soupira Alan. « On en a vu une seule, mais elle était malade ce qui nous a obligé à écourter la visite guidée. Et là, on est bloqué depuis un moment. Ça devrait pas tarder à passer, les coupures d’électricité c’est courant avec un temps pareil. »
Bon, au moins, nous n’étions pas quelque part dans la Grande Vallée. Aucun lien visible avec les titans ou les souvenirs des dieux, c’était une notion suffisamment importante pour me sentir rassuré. Ma dernière expérience avec la famille divine avait failli me coûter la vie, je préférais être certain de mes pouvoirs et de mon immortalité avant de m’aventurer quelque part. Je fis apparaître un poignard dans ma paume, certifiant que j’avais toujours mas capacités divines ; par contre, impossible de communiquer avec qui que ce soit. Il n’y avait pas que les radios de ces tacots qui ne fonctionnaient plus…
« On n’est plus vraiment pressés. »
On avait hâte de rentrer chez nous mais là, je devais avouer que je séchais un peu sur le moyen de retourner soit à l’usine des portes, soit chez nous… Le machin vert étant dans l’autre voiture, il restait à espérer qu’il ai une très bonne idée pour nous changer le décor. En attendant, je croisai les bras et décidai de prendre mon mal en patience, tournant la tête vers le haut grillage qui semblait entourer des arbres. Je plissai les yeux pour espérer distinguer quelque chose mais les gouttes martelant les vitres m’empêchaient de correctement le faire. Un silence s’installa dans l’habitacle, que je ne cherchai pas à combler.
Je relevai la tête en sentant la première secousse. Qu’est-ce que c’était que ça ? J’avais sentis un truc, clairement, et je n'étais pas du genre paranoïaque dernièrement. Et j’avais un mauvais pressentiment… Fronçant les sourcils lorsque la secousse recommença, je me redressai. Je j'étais un coup d'œil aux autres qui n'avaient pas l'air d'avoir encore percuté.
« Vous sentez ça ? »
Les quatre autres gusses de la voiture m’observèrent, avant que nos regards ne se posent sur les deux verres laissés sur le tableau de bord.
Alan et le type aux lunettes échangèrent un regard, tandis que les secousses devenaient de plus en plus nettes. De plus en plus lourdes. Je pouvais sentir la voiture vibrer à chaque fois. Le bruit étouffé, profond, ne tarda pas à se faire entendre. Une sorte de grondement que je percevais assez nettement. Ca, c’était pas un truc très cool. Pas du tout même… Les machins capable d’une telle lourdeur étaient jamais sympathiques quand on tombait nez à nez avec eux.
« C’est probablement le courant qui reviens. »
Il était con lui ou quoi ?
« Qu’est-ce que… Où est la chèvre ? »
Alan nous désigna un endroit sur la droite, derrière les câbles, où on ne pouvait voir que… Rien, en fait. Enfin, pas tout à fait. En levant les yeux, je discernai une sorte d’énorme patte qui s’appuya dessus avant de disparaître dans les fougères. Dites-moi que je venais de rêver. Oui, je venais de planer à dix milles mètres là. Ou pas. Quelque chose s’agita près des arbres, il y eu du mouvement dans la première voiture mais impossible à voir pour nous.
Soudain, leur portière s’ouvrit et un type s’extirpa du véhicule, la démarche chancelante sous la pluie. Après quelques pas, je constatai que le cyclope tentait de s’agripper à son pantalon pour le retenir ou… Le suivre ? Je ne comprenais pas très bien ce qu’il foutait en fait. Quoiqu’il en soit, l’humain se mit à courir en direction d’un petit cabanon que je n’avais pas vu jusque là et referma la porte derrière lui et le monstre.
« Mais où il va celui-là ? »
« Quand faut y aller, faut y aller. » Commenta le passager en voyant le logo ‘toilette’ apparaitre.
Je ne préférais pas savoir ce qu’ils allaient faire là-dedans… Il y eut un claquement sec. Le bruit menaçant du métal en train de plier. Puis, un à un, les câbles de l’enclos volèrent hors de leur emplacement, tranchés net par on ne savait quoi. Si c’était le même truc qui faisait trembler le sol, il devait avoir des ongles sacrément efficaces.
« Regardez ! » Chuchota Alan Grant.
Intervention inutile, comment voulait-il qu’on manque le Tyrannosaure qui venait d’apparaitre entre les deux véhicules ?! C’était une blague. Une monstrueuse blague. Tournant la tête, j’assénai un regard noir au cavalier présent à l’autre bout de la banquette. Est-ce qu'il venait de nous embarquer dans un univers avec des dinosaures comme si de rien était ? C'était ça son plan ?!
« ... Fantastique. Absolument... Fantastique. »
Je le butais tout de suite ou j'attendais qu'il lui arrache un morceau avant ?
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Si le Dyson bien détruit émotionnellement n’avait été vraiment présent depuis le début de l'expédition, cette pièce l'avait définitivement effacé. C'était les yeux d'Oswald qui regardaient l'infinité de portes qui roulaient devant, au dessus et au dessous d'eux. Des yeux excités par cet endroit qui était littéralement un rêve. Monstres & Cie, il l'avait regardé avec le cœur de Dyson, mais cela ne changeait rien au fait que tous les toons qui avaient vu avaient rêver de se trouver là. Pourquoi ? Pour le plaisir de sauter dans toute cette infinité bien sûr, il ne leur fallait pas grand chose.
Que Kayla criait, ça ne le dérangeait pas, il savait que ça fonctionnait comme ça. Que Jay, qui avait déjà fait preuve de singulières capacités en le sauvant, partent en bad trip à cause de ça et lui demande d'arrêter pour éviter la fin du monde, c'était déjà bien plus inquiétant. Il remonta ses lunettes de plongée sur son casque, pour poser la main sur l'épaule de Kayla.
Bien joué, ça fonctionne, je crois que tu peux arrêter, ça réussit pas vraiment à l'un d'entre nous...
Des disputes, des cris, des menaces, des agents de l'ADE, il n'en fallut pas plus pour que ça commence, le fameux rêve des portes de Monsters Inc. Mais il ne s'était vraiment pas attendu à ça. De la nouveauté, c'était toujours rafraîchissant.
Trop rafraîchissant. Le poids de la pluie alourdissait sa fourrure, qu'il n'enleva pas néanmoins, celle-ci parvenant encore à le réchauffer de la température qui venait de chuter par rapport à celle agréable de l'usine. Il se levait, entendant la voix de Connor râler (pléonasme, la voix de Connor étant manifestement la signification de râler), n'y faisant pas attention. Cet endroit... Avait-il déjà été ici ? Le lieu lui était étrangement familier.
La silhouette d'un homme se dessina vers eux, presque menaçante, mais qui finalement... était tout aussi familier. prit la main de Kayla pour s'avancer vers une des voitures, alors que Bob se précipitait à leurs côtés, Deborah n'étant pas loin non plus. Et alors qu'on le poussait dans la voiture, Dyson eut à peine le temps de remarquer sur celle-ci...
C'est moi où y avait écrit...
Un pas, deux pas, le bruit était gigantesque. Un dinosaure. Ah. Cette version de Monstres & Compagnie était plus violente que dans ces souvenirs.
Et alors qu'un homme -déjà présent dans la voiture avant qu'ils ne soient rentrés, qui était avec deux enfants- sortait de la voiture en courant, ne pouvant pas supporter la tension et la peur qui l'avait envahie, voilà que Bob, aussi courageux que lui, s'était agrippé à son pantalon pour se diriger vers les toilettes. Les toilettes, la voiture, le dinosaure, deux enfants.
Dyson s'était tourné vers ces derniers en se concentrant sur leur visage, oubliant la situation presque dramatique dans laquelle ils étaient, puisque ce qu'il venait de réaliser était vraiment trop génial.
Naaan ! Vous... existez !
Ce n'était certainement pas la meilleure approche qu'il avait faite auprès d'enfants. Comme toute la fratrie de toons qui s’entremêlaient sur le canapé de la maison Walters pour leur séance DVD quotidienne, Dyson était féru de cinéma. Après Monstres et Compagnie, Jurrasic Park. Les toons vont être morts de jalousie.
C'est génial que...
Le bruit de pas du tyranosaure le ramena à la réalité de la situation. Il se souvint alors de ce passage. Il se mit donc à réfléchir. Qu'est-ce qui merde, qu'est-ce qui merde...
Oh toi ! Il s'était retourné vers la grande sœur, alors que les deux petits Murphy étaient morts de peur. C'est le moment ou jamais de me donner ta lampe de poche, je te donne un casque Montres et Compagnie.
Il avait jeté un regard à Deborah. Si Lex se servait de la lampe, Dyson doutait qu'elle apprécie vraiment le bain de boue qui les attendait. La mort plausible aussi, n'était pas une perspective plaisante. Cependant, il n'était pas sur du casque. Jurrasic Park est sorti avant Monstres & Cie. Pouvait-elle donc connaitre ?
ou euh, une bouteille de fromage en spray en échange ! La tout de suite, mon sac à dos aimerait vraiment avoir ta lampe, et le dinosaure ira très très loin.
La pauvre petite tremblait toujours de peur, de même que son frère. Vous… Vous croyez que… Que les dinosaures… Aiment le fromage en spray ? Je... Tiens j'y avais pas pensé, on pourrait la lancer et... Il considéra l'idée dans sa tête avant de se rendre compte qu'il y avait bien plus évident et certainement plus efficace. Non, oubliez ça. Tous les deux, n'ayez pas peur y a aucune raison d'avoir peur, il vous arrivera rien, allait-il être puni par quelconque force universelle s'il leur révélait leur futur ? Tout va bien. Mais là tout de suite, j'aurai vraiment besoin de ta lampe pour éloigner le dinosaure, je pourrai l'avoir s'il te plait ?
Elle finit par donner la lampe à Dyson qui lui remercia du regard. Il tourna la tête une fois de plus vers Deborah. Avait-elle vu le film ? Si oui, elle devrait savoir que grâce à lui, elle ne finirait pas étalée dans l'étendue boueuse qui se trouvait juste en dessous. Il prit finalement une grande inspiration, pour sortir de la voiture doucement, alors que le dinosaure était occupé à effrayer l'autre groupe dans l'autre voiture, affrontant de nouveau la pluie. Habituellement, Dyson ne sortait jamais quand il pleuvait. Certainement parce que l'eau était dangereuse pour les toons, et que plonger dans un lac et connaitre la pire douleur de sa vie à cause de l'eau laissait des séquelles. Il haussait les épaules. Dans cette vie, il n'y a pas de repos pour les héros.
Toujours discret, il fit quelque pas, comptant sur son manteau de fourrure pour rester discret dans l'obscurité de la nuit, éloignant le tuba de son visage qui crachait toute l'eau de pluie sur lui, pour finir par la lancer assez fort en direction de son enclos. Le T-Rex, attiré par la lumière comme dans le film (mais cette fois-ci, la lumière étant loin de la voiture), il fit quelque pas vers l'enclos en question. De l'autre voiture sortit l'homme dont Dyson se souvenait enfin. Alan Grant, ayant remarqué que le maquillé tentait d'éloigner le dinosaure vers son enclos, alluma des fusées de détresse pour répéter le même geste. Et ça marchait ! Dyson venait d'améliorer une scène qui, dans l'originale, comptait une mort. Il souriait, satisfait de lui, quand la situation dérapa. (Evidemment) De la voiture que Dyson venait de quitter, le petit Tim était sortit, lui aussi une fusée de détresse en main, dans le but d'aider dans l'opération. Cependant, le sol glissant se déroba sous ses pieds, et il tomba dans la boue, sa fusée allumée juste à côté de lui. Et cette nouvelle lumière attira bien évidemment le tyrannosaure vers lui, et donc vers la voiture.
Vil destin cinématographique, qu'importe ses actions, ce garçon aura toujours la poisse. La force du scénario était-elle donc sans égale, déterminée à reprendre son cours ? Oswald soupira. Bon, et bien, c'était sans doute le moment de répondre à Lex en élucidant le grand mystère scientifique : les dinosaures aiment-ils le fromage en spray ? Se sachant rapide à la course, il prit de son sac la petite bouteille de fromage pour se diriger dans le champ visuel de la bête et agita l'objet devant lui. L'attention de l'animal enfin sur lui, il se mit à courir, assuré qu'il allait le suivre, en espérant éviter la mort du garçon qui, attention spoiler, n'est pas censé mourir. Il pria également pour que le cours du destin cinématographique ne reprenne pas son cours une fois de plus.
Il se souvint de la scène du film, quand Ian sort de la voiture pour attirer l'attention du dinosaure et courir. Alors que Dyson allait s'apprêter à prendre le même chemin que dans le film, il s'arrêta soudainement, en voyant les toilettes, se souvenant du triste sort de ce monsieur (bien ridicule toutefois), en se rappelant que dans cette version là, Bob était avec lui. Il n'était pas question que ce bestiau ne les dévore, ainsi, Dyson prit une direction opposée aux toilettes et aux voitures, avec sa rapidité qu'il n'avait pas utilisé depuis quelques semaines déjà.
Et finalement... le dinosaure se lassa littéralement de lui, fatigué de sa vitesse, il s'arrêta et rebroussa chemin.
Ah d'accord, comme ça tu t'en vas sans pression. T'es vite frustré mais c'est pas le stress qui te tuera.
Elle était gonflée cette force mystique du scénario. Mais Dyson ne se laissait pas abattre, il connaissait le futur et venait en sauveur temporel. Telle était sa mission.
Il reprit alors sa course vers lui pour sauter sur sa queue. Il n'avait pas pu essayer le rodéo lorsqu'il était au Nouveau-Mexique, alors c'était le moment ou jamais. Si maintenant que Dyson se trouvait sur lui, il se lassait encore de ses plans, il n'y avait plus rien à faire pour cette créature stupide. Et il eut ce qu'il avait voulu.
Soit agacé que Dyson revienne encore le provoquer, soit satisfait de le voir désormais à porter de croc, la tête du tyranosaure se tourna brusquement vers lui et ses dents se plantèrent dans son dos.
AAAAAAAAaaa.. ah ?
L'air frappait ses oreilles alors que, suspendu au manteau que le dinosaure tenait dans sa gueule, Dyson se soulagea de constater qu'aucun croc ne s'était planté dans son corps. Pour le moment.
Le mouvement de la tête fut brusque, il souleva Dyson, qui comprit qu'il allait ouvrir la gueule pour le dévorer quand, alors qu'ils étaient juste à côté des toilettes, un cri ne s'échappa de celles-ci, changeant les plans de repas de la bête (qui garda néanmoins le toon, maintenant qu'il l'avait dans la gueule, il n'allait pas le laisser courir de nouveau).
C'est pas vrai ! Y a vraiment un dieu du film qui va m'empêcher d'agir ?! Bordel, Marty arrive bien à changer le futur, pourquoi j'y arrive pas ?!
Des toilettes, Dyson put voir Bob qui sortait. Par ici ! Par ici, la porte de sortie est là !! Et rev… WOUAH c’est quoi ce truc ?!!!!
Pendant que le psy était parti occuper le monstre, le groupe en avait profité pour sortir et se diriger vers la porte qui les ramènerait à l'usine que Razowski avait manifestement trouvé (dans les toilettes). Et bien sûr, Dyson comptait bien leur donner encore du temps pour qu'ils puissent sortir.
Il regardait sa main. Ses doigts, crispés, tenaient encore fermement la bouteille.
Ah oui, je dois savoir si tu aimes ça.
Levant le bras en direction de ses yeux, il appuya sur la bouteille pour vider tous le fromage dans ceux-ci. Il détesta vraiment le fromage. Une réponse de résolue ! Ou alors était-ce simplement parce que c'était assez désagréable dans les yeux, ce qui était fort probable. Le dinosaure rugit dans sa plainte, crachant Dyson qui s'écroula sans douleur. Son casque, attaché grâce aux lunettes de plongée, avait même amorti la chute de sa tête, quand son corps avait été accueillie dans la boue. Aveugle, le dinosaure tituba, rugissant de douleur, marchant au hasard. Bob vint vers lui. Allez hop hop hop, pas question d’être le resto du dino ! Il tendit le bras vers lui pour l'aider à se relever. La porte ! La porte est là-bas ! Il regarda les autres. Eho, ramenez vos fesses, c'est par là !
Dyson regarda les voitures. Lex, Tim, Alex et Ian étaient là, les voitures en entier, eux tous debout, Tim étant le seul couvert de boue, le dinosaure désorienté. Le sauveur temporel avait réussi ! Estimant qu'il avait fini sa mission, il se dirigea vers les toilettes qui, elles aussi, étaient encore là, détruite dans le film.
L'intérieur donna sur deux cabinets. Celui de gauche, dans lequel le vieux apeuré se trouvait encore, et celui de droite, ouverte sur une image noire probablement l'usine, par laquelle tout le monde s'était engouffré. On se dépêche avant de finir en purée de pastèque !!
Les pas du dinosaure résonnèrent de nouveau, se rapprochant dangereusement du petit bâtiment. Alors qu'il était très clairement temps de partir, Dyson soupira. Il n'avait pas fait tout ça pour que ce maudit dieu du cinéma ne reprenne les cours des choses. Ce vieux n'allait PAS mourir dévoré par ce truc. Son devoir de sauveur temporel n'était pas terminé. Il ne ressemblait pas à Superman pour rien.
Il tambourina à la porte. SI VOUS SORTEZ PAS MAINTENANT VRAIMENT TOUT DE SUITE VOUS ALLEZ MOURIR ! LAISSEZ MOI TRANQUILLE !!! Hurla-t-il.
Bob s'impatienta, puisque les pas du T-rex s'intensifiaient vers eux. Allez… mais t’attends quoi ? Qu’il fasse nuit ? c’est le cas, ça tombe bien, allez, saute !
Cependant, le petit montre vert passa la porte sans attendre, trop flippé pour rester là une seconde de plus.
Y A UN DINOSAURE JUSTE LA QUI VA VOUS MANGER ! SORTEZ DE LAAAAA !
Finalement, la porte s'ouvrit, sur un homme tétanisé par la peur, s'élançant à plat ventre sur le sol. Ce fut son unique réaction alors que le toit des toilettes se faisait détruire par l'animal. La porte qui menait vers l'usine commençait à vaciller, elle allait bientôt être détruite. C'était sa dernière chance. Bon après tout, dans le film, il était assis bien en évidence sur les toilettes quand la bête a planté ses crocs dans son corps. Le voilà allongé, tétanisé, sous les débris. Dyson l'avait certainement sauvé.
BOUGEZ SURTOUT PAS !!!
Il n'attendit pas de voir la suite, se rattachant à l'espoir qu'il avait fait son job de super héros, s'engouffrant par la porte à la seconde près où celle-ci fut détruite, espérant dur comme fer que le DVD de Jurrassic Park qu'il avait à la maison avait enregistré cette nouvelle scène.
Et alors que la porte se referma derrière lui, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Dyson fut de justesse rattrapé par Connor.
Tu prenais des photos souvenirs ou quoi ?!
Dyson se tint lui même à la porte, constatant qu'elle avait finit par bouger, et que la voilà défilant, au dessus du vide, sur les rails interminables, tout le groupe attaché dessus.
Je sauvais les gens MOI. Alors que c'est pas moi le dieu.
Loin derrière eux, le groupe put voir Celia sur la plateforme, observer les agents de l'ADE qui sautaient sur les portes défilantes espérant atteindra celle sur laquelle ils étaient accrochés. Manque plus qu'à s'évader. Par leur porte ou par une autre ?
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
| Avatar : Jean-Baptiste Maunier
| Conte : Astérix le gaulois | Dans le monde des contes, je suis : : Astérix
Alexis avait demandé s'ils allaient voir Bob et ils s'étaient mis en route, tous ensemble. Ils l'avaient trouvé et pas mal de monde avait tapé la discute avec lui, notamment Kayla, l'homme au lapin et l'institutrice-monstre qui semblait être la copine de l'autre monstre. La petite avait fini par hurler sur ordre du monstre vert, ce qui avait entraîné une crise d'un des autres hommes. Super ça, dites moi!
Finalement, la petite avait cessé de hurler depuis sa plateforme avec vue sur les portes. Mais des bruits de pas retentirent et les autres se mirent à re-parler entre eux, vraiment. Tout à coup, l'homme qui avait fait une crise quand Kayla avait hurlé se mit à demander à l'homme au lapin et à Alexis:
-Vous vous rappelez de ce à quoi elle ressemblait ?
avant d'ajouter, pour les deux monstres:
On est… Rentré depuis un palais des glaces !
Mais, malgré la discussion qui suivit, les monstres de l'ADE se rapprochèrent et l'homme les entraîna tous à travers la porte en leur demandant de sauter malgré le fait que Bob leur disent qu'il n'y avait pas de miroir dessus.
Ils étaient dans un autre lieu et il pleuvait. Génial, merci pour la serpillière sur le tête du Gaulois. Heureusement qu'Obias ne le voyait pas, vraiment. Il n'eut pas le temps de trop y penser. Un homme vint et ils se retrouvèrent dans deux voitures, lui dans la même que l'homme qui faisait des trucs bizarres quand la gamine hurlait et l'autre homme. Finalement, un dinosaure apparut et ils durent y faire face. Heureusement, il y avait l'homme au lapin pour les sauver. Bob et un homme coururent eux aux toilettes où ils trouvèrent la porte de sortie. Du coup, tout le monde y alla et ils retournèrent dedans tandis que l'homme au lapin restait en retrait avant d'arriver.
Tous se tenaient à la porte, suspendus au dessus du vide et entourés de portes. On voyait, au loin, Célia (l'institutrice monstre) observer les agents de l'ADE qui allait de porte en porte. Alexis ne voulait pas se décider à y aller. Il sauta sur une autre porte et entra dedans, ne regardant même pas si les autres le suivait ou non.
Il se retrouva au milieu d'un couloir blanc, en bois, avec des portes et une moquette rosée. C'est un long couloir désert et le jeune Gaulois avait l'impression que le sol penchait d'un côté. Des cris provenaient du bout du couloir. Son instinct se réveilla et il décida d'aller voir qui criait ainsi. Il put voir pas mal de monde, de plus en plus. Ils couraient, effrayés et alertés. Ils étaient habillés étrangement, comme sortis d'une autre époque (les années 20). En tout cas, ils étaient bien couverts. D'ailleurs, il faisait déjà plus frais que dans l'usine, c'était évident pour le Gaulois. Ils se dirigeaient tous vers un escalier où des tonnes de personnes étaient déjà massées et essayaient de grimper. Alexis remarqua que les gens qui sortaient des portes avaient tous des sacs ou des valises. Essayant de comprendre ce qu'il se passait, il regarda partout et demanda à une personne:
-Il se passe là et on est où exactement?
La personne en question, un homme, l'ignora, visiblement pressé de refermer sa valise et de se mettre à courir en bousculant le botaniste. Une femme passa, tirant sa fille par la main. Cette dernière n'avançai pas vite du tout. La femme lui dit:
« Allez, Maggie, dépêches toi ! On n’a pas le temps, dépêches toi !! »
Puis elle croisa Alexis, qui remarqua qu'elle portait une lourde valise, et lui dit:
« Qu’est-ce que vous faites ? Courrez ! »
Un peu décontenancé mais voulant savoir où il était, Alexis se mit à courir. Plus il avançait, plus la masse de gens grossissait. Les escaliers se retrouvaient bondés et ça finissait par coincer. Alexis se retrouva coincé dans une foule qui hurlait, criait, insultait, injuriait... Il y avait une grille qui les empêchait de passer. La femme avait lâché sa valise et pris sa fille dans les bras. Tout le monde se bousculait et se piétinait pour arriver plus haut. Alexis tâcha de ne pas paniquer (un Gaulois n'a peur de rien sauf que le ciel lui tombe sur la tête) mais il fit comme tout le monde, s'accrochant à la grille et bousculant les autres, essayant ainsi de voir où il était. On sentait aussi la panique dans es yeux mais elle était peut-être simulée, qui sait? Il demanda aux autres à ses côtés:
-Il se passe quoi? On est où?
Personne ne fit attention à lui et des hommes se mirent à secouer la grille de toutes leurs forces. De l'autre côté, des gens bien habillés passer et des hommes en tenue bleue, des tenues ressemblant à celle des marins et qui portaient des gilets de sauvetage. Ils jetaient des regards paniqués aux gens aux côtés d'Alexis. Finalement, ils disparurent et la grille resta sans surveillance avant que les hommes ne paniquent encore. Un mouvement de foule plaqua Alexis contre la grille. Finalement, après avoir fait comme les autres encore, il eut une idée. Il dit aux hommes les plus proches de lui:
-Aidez-moi à ouvrir la grille, ça marchera peut-être.
Ils commençaient à percuter au bout de quelques fois avant de dire:
-Allez, courage, on va y arriver.
Hélas, ça rata. Ca énerva encore plus les hommes à ses côtés. Tout le monde poussa, paniqué. Et la grille se fendit au milieu sous la poids des gens. Le Gaulois, écrasé contre la grille, se retrouva à terre mais se releva. Hélas, l'ouverture ne permettait qu'à un personne de passer à la fois et les gens se bousculait. Finalement, Alexis fut embarqué et passa. Les gens se remirent à courir dans une direction, l’extérieur vu la fraîcheur.
Il avait bien froid en tout cas, températures plus que fraîches... Le sol penchait toujours d'un côté en plus. il entendait de la musique. Il y avait une foule de gens qui s'amassaient et on voyait le ciel. le sol était en bois. Alexis, tâchant de savoir où il était toujours, regarda les gens, notamment ceux devant eux.
Les gens l'ignoraient, paniqués. Ils s'amassaient tous autour de panneaux de bois suspendus et pris d'assaut. Il y avait des cris; on voyait des gens ratatiner dans un coin, pleurant, suppliant le ciel. Alexis comprit enfin où il était: un bateau. Et en pleine mer en plus... Il se retourna et vit sur une bouée de sauveratge accrochée: TITANIC. Non, il était en plein cauchemar là... Il était sur un bateau en train de couler, seul, sans ses compagnons de l'usine. Oui, il connaissait le Titanic, il avait vu le film avec Obias il y a peu.
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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Et en plus on ne me laissait pas le choix de la destination. D'abord un Jurassic Park pluvieux et sans électricité où j'aurais très bien pu bousiller mes jolies chaussures voire me faire manger par un dinosaure. Heureusement, le fin psychologue de la bande avait décidé de s'en charger et c'était tant mieux. Ensuite nous avions retrouvé des portes et le dégingandé de l'équipe en avait ouverte une qui m'avait également aspirée. Su-per. Donc on avait décidé que ma journée serait pourrie. Ou peut-être pas. J'avais atterri dans un couloir que j'aurais reconnu entre mille. Ces portes blanches, cette moquette. Pas de doute : nous étions sur le RMS Titanic, apparemment déjà en train de couleur, à en croire la panique générale. - Sans. Déconner, ne pus-je m'empêcher de commenter à haute voix sans prêter attention aux autres personnes. J'aurais pu trépigner tellement c'était excitant mais c'eut été mal à propos. Je ne suis pas Joie, après tout. J'avais un certain standing. J'avais perdu l'asperge de vue et c'était tant mieux - à tous les coups, il n'était pas en mesure d'apprécier le voyage autant que moi. Et dieu sait s'il avait de la valeur à mes yeux. Titanic, je connais par cœur, pour l'avoir vu au moins deux fois par an tous les ans - avec Aryana, notamment. Je savais exactement ce qu'il me restait à faire. Le paquebot commençait à couler mais nous étions au début de la fin. Les passagers n'avaient pas encore pris conscience qu'il n'y avait pas assez de canots et que la moitié d'entre eux allait mourir. Ils avaient juste enfilé leur gilet avec plus ou moins de bonne volonté. Rose DeWit Bukater devait se trouver sur le pont supérieur et Jack... dans le bureau du capitaine d'armes. M'adossant à un mur, je réfléchis. Andrews, l'architecte, m'avait donné la clé des milliers de fois : "prenez l'ascenseur jusqu'au dernier pont, allez à gauche, descendez le couloir de l'équipage puis allez à droite, ensuite à gauche. A l'escaliez vous trouverez un long corridor." Easy. Je connaissais le chemin - probablement mieux que Rose d'ailleurs. Sans plus attendre, je courrai vers l'ascenseur et le fis descendre jusqu'au dernier pont sans demander son avis à personne. Puis je tournai à gauche et arrivai bientôt devant le couloir de l'équipage où j'eus l'immense déplaisir de croiser Lovejoy dans toute sa destabilité. Tiens. Lui bizarrement il ne m'avait pas manqué, lui. Dommage que je n'ai rien de lourd à lui jeter au visage. Même si c'eut peut-être été salissant. J'avais toujours rêvé de lui arracher la tête mais, dans les faits, c'était dégoûtant. Je choisis donc la manière subtile et attrapai mon chanel numéro 5 pour en gaspiller quelques gouttes dans ses yeux. - Ca c'est parce que je vous ai jamais aimé, commentai-je en le contournant fièrement, heureuse d'avoir eu, enfin, ma petite vengeance. J'aurais pu en profiter pour un coup de pied bien placé mais ce n'était pas digne d'une dame. - Mais… Mais enfin, ma Dame ! Que… ! demanda-t-il, hagard en éternuant et se frottant les yeux sous l'effet du produit. Je pouvais poursuivre ma route, sereine mais pressée. J'entendis bientôt l'écho des menottes frappées contre le tuyau ainsi que la voix de Jack, l'amour de ma vie. Parallèlement, j'arrivais dans le dernier couloir indiqué par Andrews où l'eau commençait à s'insinuer. Elle était diaboliquement froide. - Que ne ferait-on pas par amour, commentai-je, stoïque. Il me faudrait bien plus que de l'eau froide pour m'éloigner de Jack. Finalement, j'ouvrai enfin la bonne porte, découvrant un Jack Dawson surpris de me voir arriver, moi, ma splendeur et ma hache. Il papillonna avant de demander : - ... Excusez-moi mais… Vous ne voudriez pas m’aider ?! Adorable, vraiment. Pas étonnant qu'il m'ait toujours plu. - A ton avis, c'est pour quoi faire la hache ? répliquai-je en roulant des yeux. Déjà que ça va pas du tout avec mon ensemble, si en plus c'est juste du décorum... Oui, je vais t'aider Jack. Mais avant je vais profiter de la situation. Et sans attendre qu'il en place une, je parcourus les derniers mètres qui me séparaient de lui pour plaquer mes deux mains sur son visage avant de poser mes lèvres passionnées sur les siennes dans un baiser de cinéma des plus convaincants. - J'avais toujours rêvé de faire ça, commentai-je, le visage encore à quelques centimètres du sien mais suffisamment éloigné pour le laisser respirer - je ne suis pas un monstre, après tout. Quant ç lui, il était surpris. Ou en état de choc. Agréablement surpris, en tout cas. Je fais souvent cet effet. - Mademoiselle ! Je ne pensais pas faire de l’effet dans ce genre de situation ! - T'as même pas idée... souris-je, espiègle. T'es mignon dans votre genre, Jack,[/color]ajoutai-je simplement en lui tapotant la joue. Allez zou, on a des menottes à trucider ! m'exclamai-je en levant la hache, prête à m'y mettre. Encore une fois, que ne ferait-on pas par amour ? Il bogua une nouvelle fois. Décidément je lui faisais un sacré effet. - Attendez attendez attendez... vous voulez faire quoi là ?! s'écria-t-il, les yeux rivés à la hache pour finalement percuter : Aaaah ! Mais... vous savez vous en servir ?! - J'ai une tête de bucheronne d'après vous ? m'enquis-je, faussement indignée. Disons que j'ai vu... oh c'est pas important qui j'ai vu faire cent fois. Ca va marcher, c'est tout. Puis-je ? Jack déglutit, regardant autour de lui l’eau qui montait lentement mais sûrement. Au moins je n'avais pas besoin de lui faire remarquer que nous n'avions pas tout notre temps devant nous. Il était essoufflé et passablement effrayé. Comme dans le film. Mais en mieux puisque j'étais là. Il hésita avant de placer ses mains aussi écartées que possible sur le tuyau : - … Comme ça ? Puis il changea d'avis, paniqué : - Attendez ! Entraînez vous d’abord ! Sur ce meuble là… Je n'eus même pas besoin de suivre son regard pour savoir duquel il parlait : l'armoire, évidemment. Comme dans le film. - Vous ne changerez jamais, commentai-je, entendue, en m'approchant du meuble, la hache levée, prête à frapper le meuble. - Allez y, essayez ! m'encouragea-t-il. Je frappai alors sans trop me prendre la tête. - Maintenant, essayez de frapper au même endroit ! Décidément, c'était comme un rêve éveillé. Dommage que je sois arrivée alors que l'iceberg avait déjà fait son œuvre. Si je n'étais pas spécialement séduite par l'idée qu'il me dessine comme l'une des ses Françaises, je n'aurais pas dit non à un tour dans la voiture en direction des étoiles. Du septième ciel, plus exactement. Quant à ma précision à la hache... c'était mieux que Rose sans être parfait. Il y avait donc un risque minime que je l'ampute d'une main ou que je la ravage sévèrement. Mais Rose n'avait eu besoin que d'un coup, ce serait sans doute mon cas aussi. Je me refusais à croire que j'étais en mesure d'amputer l'homme de mes rêves. - On va dire que c’est suffisant, reprit Jack en mettant fin à mes tergiversations. L'heure de vérité avait sonné. Je m'approchai de lui, la hache fermement entre mes mains et le cœur battant. Mais je pouvais le faire. J'étais trop classe pour échouer, même si je m'appelais Dégoût et non Chance. Tandis que le coup partait, je fermai les yeux. Un bruit métallique me fit sursauter quelques instants plus tard et je rouvris les yeux. J'avais réussi. Evidemment que j'avais réussi. Deborah n'échoue jamais. - Oh bon sang ! Oh merci !!! Merci merci… Qui que vous soyez ! s'écria Jack, surpris mais soulagé en se massant les poignets. - Deborah. Mais tu peux m'appeler Deb. - Deborah… je me souviendrais de vous, si nous nous en sortons ! assura-t-il. Il avait intérêt. Jack avisa finalement l’eau qui continuait de monter. - Par ici, ne restons pas là ! me pressa-t-il en m'entraînant avec lui à travers les couloirs à demi noyés et encombrés de meubles flottants. Je pris volontiers sa main et le suivis mais ne pus m'empêcher de faire remarquer : - Je vous aime vraiment beaucoup Jack - plus que vous ne l'imaginez mais vous vous trompez de rouquine. Vous devez trouver Rose et... faites moi plaisir pour l'amour du ciel, le moment venu il y a assez de place sur cette foutue porte qui flotte ! C'est pas la peine de briser mon petit cœur dégoûté à chaque fois ! Tout en avançant, il tourna ses superbes yeux clairs vers moi : - Vous connaissez Rose ? Est-ce que vous savez si elle a pu prendre un canot de sauvetage ?! J’ignore de quoi vous voulez parler mais, je tâcherai de m’en souvenir. En attendant, ne trainez pas, je ne voudrais pas voir une dame telle que vous mourir pour avoir aidé quelqu’un comme moi ! - Evidemment que je la connais, m'écriais-je en roulant des yeux. Et non, elle n'est pas dans un canot. En théorie elle a dû descendre à votre recherche et on devrait la croiser. Moi je cherche une porte. Et une asperge dont j'ignore le nom et dont je me fiche pas mal, en fait. - Une asperge… Drôle de surnom ! commenta-t-il alors que nous arrivions à des escaliers. Rose ?! Rose, si tu es là, sache que je vais te faire regretter de ne pas être montée à bord d’un canot de sauvetage ! Je roulai des yeux pendant qu'il criait sans lâcher ma main pour monter les marches, trempé et tremblant. - Je vous croyais plus romantique... A votre avis pourquoi elle est encore sur le bateau ? Parce qu'elle vous aime et qu'elle ne partira pas sans vous. Tu sautes, moi je saute, pas vrai ? Ah vous les hommes... Même moi qui n'ai presque pas de cœur je l'avais compris ! -Est-elle folle ? Elle doit vivre ! Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas nous écouter quand on leur parle ? - Oh je ne sais pas... sans doute parce que les hommes font exactement pareil quand nous on parle, raillai-je. Peut-être devrais-je l'embrasser à nouveau pour qu'il se taise et cesse de dire des bêtises. Jack esquissa un sourire. - Vous... Mais il n'alla pas au bout de son idée car nous entendions distinctement la voix de Rose qui l'appelait. Alors il l'appela aussi et je n'avais qu'une envie : me fondre dans le décor pour les regarder s'aimer en priver. Ma place n'était pas ici - même si j'avais adoré le bécoter. Il avait toujours été à elle et c'était comme ça que je l'aimais le plus. - Jack ? - Rose ? ROOOSE !! - Jack !!!! La jeune fille arriva finalement et son visage se détendit quand elle le vit sain et sauf. Elle courut vers lui pour l'embrasser avidement et passionnément. Un baiser de cinéma comme on les aime. Pour la première fois dans ma vie j'étais contente qu'une personne ne prête pas spécialement attention à moi. Mais c'était sans compter sur Jack : - Cette dame m’a sorti d’un sacré pétrin… Et toi qu’est-ce que fais ici ? Pourquoi t’es pas dans le canot ?! Je relevai instinctivement un peu le menton, pas peu fière. - Je vous l'ai déjà expliqué, Jack. Suivez-un peu. Je sais que je suis désarmante mais quand même. Je voudrais pas vous presser parce que vous êtes mignon tous les deux mais le paquebot coule, il n'y a pas assez de canot et l'eau est gelée. Ca vous dit de monter sur le pont ? Rose opina et nous montâmes sur le pont bondé de monde emmitouflé face au froid mordant de la nuit. J'aperçus néanmoins mon asperge parmi les autres. Nous progressions mais l'heure des adieux avaient sonné. Pressant le bras de Jack, je plantai mes yeux dans les yeux : - Rappelez-vous : il y a assez de place pour deux sur cette foutue porte qui flotte. Et bonne chance pour le reste. J'ai trouvé mon asperge, je crois que nos chemins se séparent ici. Sans attendre davantage, je me frayais un chemin dans la foule vers mon asperge : - Salut... toi. On rentre ? T'as trouvé une porte ? Fait quelque chose de constructif pendant que je sauvais le monde ?
Jamie Skyrunner
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Jamie était un garçon curieux de nature. Il aimait apprendre, observer, comprendre, malgré sa piètre opinion de ses capacités d’apprenant. Autant dire alors que, petit garçon, il avait lui aussi eue sa période ‘dinosaure’ -suivit de très près dans son cas d’une période ‘archéologie’ avec Indiana Jones, son deuxième modèle et héros après James Bond. Autant dire donc qu’il avait assez rapidement reconnu les décors de Jurassic Park, que les personnages du film n’avaient fait que lui confirmer. Des personnages. Pas des personnes, non, des personnages, fictifs, inventés ! Mit en film ! Irrééls ! Un peu comme… Eux l’était. Mais c’était différent d’eux ! Eux vivaient dans un monde peuplé de magie, de sortilège et de conspirations, hanté par une Reine dévorée de colère et d’une foutue Sauveuse dans son armure idiote venue les ‘libérer’, bref, ils avaient une existence tangible ! Pas eux ! Pas Lex, pas Grant, et certainement pas ce foutu T-Rex !
Il avait beau savoir qu’il ne pouvait pas mourir, il avait senti l’arrêt cardiaque dans son torse à l’instant où il avait comprit ce qui allait se produire. C’était…. Hallucinant. Tout bonnement hallucinant. Comment, par tous les Diables des Nébuleuses galactiques, était-ce foutrement possible ? Un tyrannosaure ! Un foutu tyrannosaure ! Et même, un film ! Un foutu film dont il était devenu, l’espace d’une scène, un personnage ! Un film qui avait prit vie, nom d’un trou noir ! Il n’en revenait pas. Même quand le monstre préhistorique s’en alla, Jamie resta un long instant prostré. Figé. Dépassé. Il était un Cavalier. Une entitée titanesque engendré par les Dieux. Un marin délinquant d’une autre galaxie. Un personnage de conte. Mais là…. Ça faisait beaucoup pour sa compréhension.
-Comment on peut se retrouver dans des fi-eeeeeh !
Il s’était avancé à la suite des autres, les voyant disparaître de l’autre côté de la porte, avant de se figer, un pied dans le vide. La porte s’était rouverte sur la plate-forme et sur le monde des monstres, où la Méduse et les monstres en combinaison jaunes les fixaient, en criant des mots que Jamie ne chercha pas à comprendre. Toujours la même rengaine probablement. Il n’eut pas vraiment le temps de s’en rendre compte. Son regard s’était posé sur la porte qui se referma paresseusement à hauteur de ses yeux, sur la tenue de leur rouquine et un couloir blanc aux allures vaguement connus. Jamie se retourna vers la personne la plus à sa droite, prêt à demander la première chose qui lui passerait par la tête… Et s’en mordit les doigts. Parce qu’à l’instant où il tourna le dos au vide, il sentit une main se plaquer contre son torse, claquant avec une semi-violence. Caractéristique de cette enflure à pâte. Connor eue un sourire mauvais en le voyant tituber en arrière, lui assénant une nouvelle claque sur le torse, achevant de lui faire perdre l’équilibre.
Le chapelet de juron que Jamie poussa aurait eue de quoi faire rougir même Antropy, tant il fut virulent et inventif. Et écourté. La même sensation d’aspiration lui retourna un peu l’estomac, lui faisant fermer les yeux malgré lui, avant d’avoir le souffle coupé avec violence. Cette fois, il avait atterrit sur le ventre, et ses dents entamèrent sa joue dans un éclair de douleur infini. Oui, c’était bête, mais quel mal de chien ! Des larmes lui piquèrent un instant les yeux, et il se releva en grognant, appuyant sur ses mains. Se retournant vivement, près à décoché son plus beau doigt d’honneur à l’autre enfoiré, mais il eue à peine le temps d’apercevoir quoi que ce soit. La porte par laquelle il venait de passe se referma, dans un son mécanique. C’était une porte bizarre, en forme d’hexagone, dont les pales s’imbriquèrent les unes contre les autres pour la clore. Jamie eue une moue, surpris. Ça pour être bizarre…
Péniblement, Jamie se releva, portant sa main à sa joue, la massant un peu rudement. Ça allait cicatriser en un instant. Mais ça faisait quand même mal ces bétises ! Il eue un soupir, rejetant ses mèches en arrière en observant l’endroit dans lequel il avait atterrit. Comme le couloir blanc aperçut par la porte de la rousse, l’endroit lui sembla vaguement…. Familier. Pourtant, c’était un banal couloir, sombre. Pas très haut de plafond, tout en métal lustré. Incurvé au bout. Probablement un coude. Ou quelque chose du genre.
Il allait s’avancer prudemment quand il sentit un corps métallique et froid lui rentrer dans le mollet, manquant de peu de le faire trébucher. Un son métallique retentit aussitôt, semblant réveiller la poivrière-Dalek se trouvant dans sa poche, qui se remit aussitôt à grésiller des menaces de mort.
-Chut ! Tais-toi ! Marmonna-t-il, se penchant pour ramasser le…. Robot qui lui était rentrer dedans.
Enfin, boite de métal à roulette aurait été un terme plus approprié probablement, mais Jamie eue aussitôt trop d’affection pour cette brave petite chose. Surtout lorsqu’elle se mit à bruisser, dans des sons presque… Humains. Bon, ok, en réalité, c’était des sons métalliques et robotiques,mais Jamie aurait presque pu entendre la vexation dans sa voix. Boite vocale. Truc qui lui servait de corde vocale. Visiblement, il ne prenait pas très bien d’avoir été soulevé du sol. Jamie ne se rendit pas compte du sourire qui traversa son visage, s’accroupissant pour reposer le brave petit robot au sol, qui se mit aussitôt à zigzager dans des sons absolument furieux.
C’était à ça qu’il ressemblait alors, Wilson ?
Penser au P’tit Gars le fit à nouveau sourire, avant de se reprendre. Il n’avait toujours pas la moindre idée d’où il se trouvait -quoi que…. Il l’avait sur le bout de la langue ! Cet endroit lui était familier, il le savait ! En était sûr ! Sûr et certain !… Rageusement, il fit claquer sa langue, avant de se figer. Ce genre de bruit n’était jamais bon signe. Le son de centaines de pas s’avançant à un rythme militaire n’était jamais de bonne augure. C’était même, en général, assez mauvais signe. Peu importait de quel côté on se situait. Et ce n’était certainement pas affublé de la sorte qu’il allait se trouver du bon côté de la barrière, parole d’extra-terrestre ! Mue par la prudence -et, aussi, par un vieux réflexe de délinquant fuyant le son de l’autorité, il se rapprocha du mur, se mettant à le longer à pas rapide pour s’éloigner le plus vite possible de ce son qui lui semblait se rapprocher.
Sauf que concrètement, il dut faire au maximum une vingtaine de mètre. Parce qu’à la seconde où le mur s’incurva en un tournant, Jamie se sentit littéralement soulever du sol, un bâillon poilu plaqué sur sa bouche.
Poilu ?!
Le réflexe vint de lui même, Jamie se mit à ruer aussitôt. Ce qui eue pour effet désagréable de se faire plaquer à un forme étrange, immense et robuste, lui bloquant la majorité des mouvements potentiels, déjà bien handicapé par ses deux couches de déguisements impraticables. A nouveau, il se débattit, sentant ses pieds battre dans le vide avant de brusquement cesser le moindre mouvement, sa bouche s’ouvrant en un ‘oh putain’ inaudible.
Ce n’était pas tout les jours qu’on rencontrait ses héros d’enfances, après tout.
Les yeux de Jamie s’ouvrirent en grand, ses bras relâchant la patte qui le maintenant. Evidement que ce foutu couloir lui était familier ! C’était tellement évident ! Et le robot ! Et la patte de Chewee contre sa bouche ! Comment est-ce qu’il avait pu ne pas s’en rendre compte ?…
D’un geste, Luke lui désigna le couloir dont il venait d’être extrait, lui intimant le silence, alors que Han le surveillait, blaster en joug. Jamie n’était plus capable d’aligner deux idées cohérentes, alors parler… Cependant, il finit par hocher la tête -ou du moins, il le tenta, Chewie ayant beaucoup plus de force qu’il ne le soupçonnait au final. Bien cachés dans l’angle, Jamie dut à moitié se tordre le cou pour parvenir à aperçevoir un bout de plastron blanc des Stormtroopers patrouillant dans les couloirs. Finalement, son radar à autorité avait été plutôt bon pour le coup…
-… Il faudrait qu’on parvienne à récupérer leurs armures, marmonna Han, fixant les Stormtroopers lui aussi.
-Mais comment faire ? Répliqua Luke, avant de se tourner vers Jamie. Et lui, qui c’est ?
Jamie espéra sincèrement ne pas ressembler à une groupie en cet instant.
- Laisse le respirer, t’es en train de l’étouffer !
Aussitôt, la patte velue s’enlever de sa bouche, permettant à Jamie de respirer un tant soit peu.
-C'est.... C'est pas croyable! Articula-t-il avec difficulté. Vous... Vous êtes... Je suis dans Star Wars!
C’était tellement plus fou que d’être dans une usine de Monstres.
-Mais qu’est-ce qu’il dit ?
-Je sais pas…
-Chewie, tu l’as tapé trop fort ou quoi ?
-Il est peut-être juste un peu sonné…
-Non c'est... Il... il a rien fait! Intervint Jamie, se plaçant devant la masse poilue, comme pour le défendre.
Il avait toujours eue une immense admiration, doublée d’une grande affection pour Chewbacca.
-Je... Je sais qui vous êtes, finit-il par chuchoter, la voix dissimulant mal son incrédulité…. Et son admiration mal placée.
-Vous savez qui ont est ?!
Si la voix de Luke reflétait la méfiante, cela n’avait pas le quart de l’agressivité de celle que lui dédia Han, relevant son blaster vers lui.
-Comment ça ? Vous êtes qui ? Qui t’envoie ? C’est Jabba ?
-La larve géante? Fit-il, cynique. Je suis pas avec l'Empire, assura-t-il, hochant la tête, comme pour attester de son honnêteté.
Cela ne fonctionna absolument pas sur Han, qui continua à le fixer avec une méfiance infinie. Sans abaisser son blaster.
-On ne devrait pas perdre de temps ! Les coupa finalement Luke. Vous savez où on peut se procurer des armures ?
-Non mais tu veux lui faire confiance ?!
-Il n’a pas l’air méchant…
-Le vieux à dit de filer récupérer la princesse et de déguerpir, s’énerva le brun, fixant Luke comme si il s’était agit du dernier des abrutis, pas de faire copain-copain avec le premier venu !
-Des armures, répéta Jamie, avant de relever les yeux. Aide moi à trouver des Storms! Je peux les désarmer. J'ai.... Un truc comme la Force.
Ok, comparer Famine à la Force était peut-être un peu blasphématoire quand même. Mais aux grand maux…
-La force ?
-La force ça n’existe pas bon sang !
-Ce n’est pas ce que dit Ben Kenobi !
- Oui bah en attendant, Ben n’est pas là alors… Suivez moi, on va avancer par là-bas ! Acheva-t-il, d’autorité.
Si il y avait bien un truc que Jay avait apprit en regardant ces films, c’est qu’Han Solo s’en sortait toujours. Aussi lui emboita-t-il très rapidement le pas dans le couloir, longeant les murs lui aussi, près à se cacher dès que les Stormtropers se repointeraient. Ce qui arriva presque aussitôt, les obligeant à se dissimuler dans un renfoncement, à nouveau. Malgré la menace évidente, Jamie ne pu s’empêcher de sourire stupidement. C’était des Stormtroopers ! Des vrais, des blancs, des superbes ! Combien de fois avait-il tanner les gardiennes de l’orphelinat pour le déguiser ainsi, à Mardi Gras ? Certes, ce n’était clairement pas le moment de s’attarder là-dessus, mais tout de même, on pouvait s’y attarder au moins une seconde ! Le temps nécessaire pour observer la porte par laquelle ils passaient, deux par deux…. Le même type de porte que celle par laquelle il avait traversé.
-Si je referme une porte pour en isoler, murmura-t-il à l’intention de Luke, tu pourras les désarmer?
Le blond eue un silence, avant d’acquiesser.
-Je dois pouvoir faire ça oui !
Hochant la tête, Jamie serra les poings, observant la structure de la porte. Il ne l’avait vu fonctionner qu’une fois, mais cela devait pouvoir suffire non ? Il l’espérait très sincèrement. Il s’en voudrait toute son existence si il était responsable de la mort de ses héros d’enfances… Il attendit un moment, que le gros du bataillon fut passé, avant de se concentrer sur les rouages de la porte, près à la refermer. Un Stormtrooper devait suffire, non ? Probablement. Il attendit donc le dernier moment, contractant très fortement le muscle se trouvant à l’arrière de son plexus, verrouillant la porte de métal…. Ou presque. En réalité, la porte se referma à moitié, avant de brusquement se rouvrir, échappant complètement à la volonté de Jamie, qui sentit un liquide épais lui teinté les lèvres. Levant la main à son nez, il réalisa qu’un filet de sang s’en échappait mais il n’eut pas vraiment le temps de s’attarder dessus.
-Bravo petit ! Lui lança Han, le dépassant.
La discrétion n’était plus réellement une nécessité à ce stade. Surpris, le Stormtrooper s’était retourner, cherchant l’origine de l’anomalie pour finalement les apercevoir, relevant son blaster, en leur intimant de se rendre. Ce qui eue le don irritant mais non négligeable d’ameuter deux autres acolytes, blasters à la main.
-On fonce !
D’un geste, Luke verrouilla la porte, le système désormais à porté de main, avant de venir se placer aux côtés de Jamie, encerclant ainsi les trois soldats, qui n’attendirent pas pour commencer à tirer. Jamie n’eut pas vraiment le temps de réagir, et le coup l’atteignit directement dans l’épaule, le foudroyant de douleur. Il avait déjà été bruler, poignarder, on lui avait briser les os, il s’était déjà tranché les veines, il avait succombé à une asphyxie,mais jamais encore il n’avait ressenti ce genre de douleur. C’était comme plongé un sèche-cheveux dans une flaque qui se serait localisé exclusivement sur son épaule. Une décharge vive, électrique, brusque, et nette. Le cri lui échappa, retombant en arrière, le souffle coupé à l’instant où Luke mettait l’un des Stormstroopers hors d’état de nuire. Jamie eue un grognement, portant sa main à son épaule, dont le picotement lent était déjà révélateur de guérison. Il sentit la silhouette de Luke se pencher sur lui, à l’instant où un cri guttural retentit, suivit d’un bruit mat et sourd. L’instant d’après, les deux derniers soldats s’effondraient sur le sol, sonnés. Ce qui tira un sourire de la grimace de Jamie. Définitivement, Chewie restait son personnage favoris.
-Tu vas bien ?
-Oui. Vous en faîtes pas,grommela-t-il, se remettant assit. Mon… ma Force me guérit déjà.
Le futur Jedi eue un froncement de sourcil, comme incertain soudain, évaluant si le jeune homme lui mentait…. Ou non.
-... dis moi, comment tu as fait pour survivre jusque là toi ?
C’était lui, ou ça lui rappelait vaguement un autre grand brun acariâtre…
-C’est marrant j’ai toujours voulu vous poser la même question…
- Laisse lui un peu de temps ! s’exclama Luke, se relevant pour affronter Han du regard.
-On n'en a pas ! Si l'alarme se déclenche on aura fait tout ça pour rien !
-Mettez leur tenue.
Les deux hommes se tournèrent du même geste vers lui, appuyé par le grognement surpris de Chewbacca .
-Y a pas plus efficace pour traverser les lignes ennemis que l'uniforme de l'ennemi, justifia-t-il, se relevant lentement en s’appuyant contre le mur.
Il y eue une sorte de flottement, comme une hésitation, avant que finalement, Han finisse par hocher la tête.
-C’est pas bête.
-J’ai toujours voulu essayer en plus !
A croire que Jamie venait de leur faire découvrir l’activité la plus amusante du monde. Sans hésiter, Luke et Han se penchèrent au-dessus des Stormtroopers, les déshabillant sans état d’âmes.
-Désolé Chewie, marmonna le brun, c'est pas à ta taille ! Mais... on va peut être pouvoir t'utiliser quand même.
Connaissant la scène, Jamie ne pu s’empêcher de sourire d’avance, adressant au colosse un sourire contris.
- Tu crois que D2 et 3-P0 ont trouvé le terminal où se connecter ?
-On va vite le savoir…
A nouveau, il y eue une sorte de sous-texte, que Jamie connaissait par coeur. Que c’était tentant de tout leur révéler… Est-ce que cela pouvait changer leur chronologie, l’histoire ? Tout ceci allait-il avoir des conséquences plus lourdes qu’il ne pouvait le concevoir ? La main sur son épaule, Jamie observa ses deux héros revêtirent leur costume, les yeux emplis d’étincelles d’admiration quand soudain, Chewbacca se mit à grogner à son intention, ce qui manqua de le faire sursauter.
-Mais bon sang, t’attends quoi ? Habilles toi ! Le rabroua Han, achevant d’attacher sa jambière.
Est-ce qu’on venait littéralement de lui proposer de faire parti du casting ?!
❝ Approchez, n’ayez pas peur… Et venez découvrir notre Palais des Glaces ! ❞
Kayla était littéralement en train de crier, hurler, brailler, gueuler, aboyer… appelez ça de la façon dont vous le souhaitez, ou peut-être selon votre humeur. Ouais, la gamine était en train de crier, et sur demande en plus. C’était le petit monstre vert qui lui avait demandé de le faire. Elle n’avait pas spécialement compris pourquoi, au début, mais lorsqu’elle ouvrit la bouche et fit sortir un énorme bruit aigu qui crèverait les tympans de n’importe quel adulte, elle comprit. En effet, une sorte de petite lumière s’alluma au-dessus de chaque porte qui pendait sur l’énorme circuit qui s’offrait à eux, juste devant eux. Puis, sans même qu’elle n’ait quoi que ce soit à faire d’autre, un énorme boucan se mit en route… puis les portes se mirent à bouger dans tous les sens. Certaines allaient à droite, d’autres à gauche, certaines montaient, d’autres descendaient… C’était un véritable bordel, ça foutait un boucan monstre et ça n’avait pas l’air de la déranger puisqu’elle continuait à hurler… Même si ça peut être surprenant puisque tous les gosses passent leur temps à brailler, Kayla elle pas l’habitude de brailler. Bon, peut-être lorsqu’elle avait mal quelque part, lorsqu’on l’embêtait, lorsqu’elle avait peur… bon, si, elle criait tout le temps en fait. C’était qu’une fillette, après tout…
C’est Dyson qui lui fit signe d’arrêter son cirque. Les portes fonctionnaient, bougeaient dans tous les sens… tout allait comme sur des roulettes, alors pourquoi est-ce qu’elle continuait à vouloir filer un mal de crâne à tout le groupe, hein ? La main de l’homme sur son épaule, elle s’arrêta sur le champ, se raclant immédiatement la gorge. Quel effort elle venait de faire… ! Elle allait s’en souvenir vu le mal de gorge qu’elle allait se choper, et qu’elle ressentait déjà d’ailleurs.
Elle se retourna pour ne plus faire face aux nombreuses portes en action, mais pour apercevoir des agents de l’ADE, des cris, de la panique… il n’en fallut que très peu (ou pas) pour que tout le groupe, Bob inclus, se mette à sauter dans l’une de ces fameuses portes… qui les mena dans un endroit pas très accueillant. La pluie, la boue : tout ce que Kayla détestait. Heureusement qu’elle était dans son costume, hein… Enfin, ça n’aidait pas vraiment puisqu’elle était quand même déjà trempée. Cinq secondes après avoir franchie une fichue porte ! Merci, Monsters Inc.
Il faisait froid, très froid. La chaleur de l’usine avait disparue et laissait place à une température qui se trouvait probablement sous le zéro degré… quel changement d’environnement, hein ? Où est-ce qu’ils étaient, cette fois ? Kayla jeta un rapide coup d’œil autour d’elle, essayant de se concentrer. C’était compliqué. À cause de la météo, des cris d’incompréhension de certains. Elle put remarquer une, voire même deux voitures à quelques mètres d’eux. Puis il y avait encore quelqu’un qui criait derrière. Connor, c’est toi ? Ils n’étaient pas seuls, un homme et deux enfants étaient déjà présents sur place. Inconnus aux yeux de la petite fille qui n’avait certainement jamais vu le film duquel ils étaient issus.
De gros tremblements se firent ressentir, des ‘cris’ se firent entendre… ? Il ne fallut que ces quelques éléments pour que Kayla aille se cacher dans l’une des deux voitures, accompagnés de quelques adultes. Recroquevillée à l’arrière, elle essayait de se cacher, complètement terrorisée par ce qu’elle entendait, par ce qu’elle sentait. Elle allait passer un sale quart d’heure, et elle le savait. Elle n’arrivait pas à percevoir quoi que ce soit de ce qui était dit autour d’elle. Les oreilles bouchées par ses petites mains, elle n’arrivait que faiblement à entendre les cris, les mots, les bruits des adultes qui étaient aussi paniqués qu’elle.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, quelques minutes ou quelques secondes plus tard, c’était impossible à savoir, elle vit Dyson, en l’air, pas loin de se faire bouffer par un dinosaure. Elle n’en croyait pas ses yeux. C’était bien un dinosaure qu’elle apercevait, ouais ! Mais même si elle trouvait ça un peu cool sur le moment, le fait que l’énorme bête soit sur le point de bouffer l’un de ses amis la terrifiait au plus haut point. Suivant les ordres qu’on lui donnait, elle sauta de la voiture avec les autres puis se dirigea vers les toilettes que Bob lui indiquait. Bien sûr, une nouvelle porte se trouvait là. Kayla la prit à son tour puis, comme par magie, refit son apparition dans l’usine, l’endroit qu’ils avaient quitté quelques minutes plus tôt, avec toutes les portes qui défilaient à toute vitesse. La gamine se penchait, la main sur la barre de sécurité pour regarder Alexis, Deborah, Jamie entrer par certaines portes… Bon sang, ils étaient tous en train de se séparer sans même le vouloir !
Prenant son courage à deux mains, elle se jeta sur l’une des portes, essayant de suivre l’un de ses coéquipiers mais bien sûr, la petite chose fragile qu’elle était fut aspirée par une autre. Une porte que personne n’avait encore emprunté qui l’avait menée… dans une maison. Une simple maison. L’enfant fit quelques pas devant elle après que la porte se soit refermée, analysant son environnement. C’était calme, on n’entendait pas un seul bruit. Pas un seul cri, on pouvait même percevoir un peu de soleil malgré que les fenêtres soient barricadées. Pas de pluie ! Il y avait un tas d’objets qui traînaient au sol, comme si quelqu’un avait saccagé l’intérieur de la maison, avait dû partir en vitesse.
La petite fille souffla de soulagement avant de se retourner, histoire de voir si elle pouvait utiliser la porte qu’elle venait juste de prendre, mais bien sûr, elle ne s’ouvrait plus. « Super… », elle donna un léger coup de pied dans la porte en bois, visiblement énervée, puis commença à faire le tour de la maison, se demandant bien où elle avait atterri. À Storybrooke, peut-être ? Mhm, pas possible. La maison était sale, pleine de poussières. Certaines vitres étaient cassées, les meubles étaient vidés. C’était sale, bordélique, à peine éclairé à cause des planches de bois qui barricadaient les fenêtres… C’était peut-être pas si paisible que ça, là-bas.
Kayla fut comme soulagée lorsqu’elle ouvrit la porte d’entrée qui donnait sur l’extérieur. Un soleil de plomb régnait là-dehors et bien sûr, la première idée de la petite fille fut de se sécher. Oui, son costume était encore tout trempé. Elle souleva un peu le ‘haut’, la capuche de celui-ci pour se dé-couvrir un peu et secouer la tête comme un chien mouillé le ferait pour se sécher. Puis elle fit quelques pas dans cette rue déserte qui s’offrait à elle. Il n’y avait pas un bruit, pas une mouche, un oiseau… rien. Les maisons aux alentours étaient pour la plupart barricadées ou totalement saccagées. Ça faisait froid dans le dos. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Tout le monde avait dû quitter la ville d’urgence ? C’était bizarre, mais ça n’effrayait pas la petite qui faisait encore quelques pas et qui rencontrait ENFIN un habitant de la ville, oui oui, un être vivant ! « Monsieur ? » avait crié la petite pour que l’homme (ou la femme, elle n’en savait rien) qui marchait sur place, à quelques mètres d’elle puisse l’entendre. Elle ne lui répondit pas. L’enfant fit quelques pas de plus histoire de s’approcher de la personne qui n’avait certainement rien entendu, puis elle se répéta. « Monsieur, excusez-m… » apercevant le visage de la chose qui tentait depuis tout à l’heure, sans même se rendre compte qu’elle était bloquée, de rentrer dans une haie. Ses fringues étaient déchirés, elle avait un œil en moins, la bête ou… on ne sait pas ce que c’est avait du sang partout… C’était dégueulasse, horrible à voir, traumatisant pour la petite brune qui se mit à hurler de toutes ses forces, reculant sur le coup pour finalement tomber sur le dos. Le monstre s’était rendu compte de sa présence et s’était tourné vers elle et bougeait les bras vers elle dans l’espoir de l’attraper. Il n’en fallut pas plus pour que Kayla se remette sur pied et se mette à courir dans n’importe quelle direction, courant aussi vite que possible pour échapper à ce monstre, se taisant pour ne pas attirer son attention.
Plus elle courrait, plus elle apercevait d’étranges silhouettes se dresser autour d’elle. On aurait pu croire à de simples humains, des vivants. Mais quand on levait les yeux pour voir ce que cachaient ces silhouettes, on apercevait des monstres, semblables au premier. Des fringues déchirés, des membres coupés pour certains, du sang partout autour de la bouche… Ils étaient de plus en plus nombreux. La petite fille était terrorisée. Elle se trouvait littéralement dans un film d’horreur, là. Heureusement, c’était pas Chucky, ce film qui lui avait filé tant de cauchemars… mais bon, c’était quand même des zombies, bon sang ! Après cinq bonnes minutes de marche et une bonne centaine de grognements, Kayla trouva refuge dans une voiture qui était heureusement ouverte. Elle se glissa à l’intérieur du petit véhicule puis claqua directement la portière derrière elle après être entrée. Elle verrouilla les entrées en posant le doigt sur le bouton dédié à ceci, puis elle alla se cacher à l’arrière de la voiture où elle mit la main sur une batte de baseball qui se trouvait sur la banquette arrière. Wow, belle pioche ! Mais qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire avec ça, hein… ? Les zombies grognaient, tapaient, se frottaient contre les vitres du véhicule, la fixaient avec leurs yeux vides… C’était terrifiant. Elle avait peur, très peur, et se voyait déjà en train de se faire dévorer. Respire, Kayla, respire.