« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Vous savez ce qui me dégoûte ? Beaucoup de choses. Beaucoup TROP de choses, si bien que c'est devenu un travail à temps plein, même dans cette nouvelle vie, dans cette nouvelle ville. La ville, justement. Tiens, parlons en donc de cette ville. Storybrooke. Plus ennuyeux, tu meurs. Même le centre commercial n'est pas à la hauteur. Rendez vous compte. Non sérieusement RENDEZ VOUS COMPTE. Quitte à maudire tout le monde, elle aurait pu faire correctement son travail, la pseudo gentille méchante reine. On sait même plus ce qu'elle est, à force. Mais non. Pourquoi être constant dans sont travail et faire de la qualité quand on peut se satisfaire de la médiocrité ambiante ? Même les pâtisseries d'ici sont décevantes. Pas mauvaises, juste décevantes. Comme le reste, en fin de compte. J'ai dû faire des pieds et des mains face à une armoire à glace pas aimable (les gens savent vraiment plus se tenir, si vous voulez - et vous le voulez - mon avis) pour obtenir un seul petit truc un petit peu spécial qui serait capable d'égayer mes journées et mes papilles. Mais la boîte est déjà terminée et je l'envoie nonchalamment valser à l'autre bout du salon, agacée. Est-ce que c'est vraiment trop demander un peu de qualité dans ce monde ? Sans. Déconner. Pourtant j'ai fait des efforts. J'ai fait de gros efforts. D'immense efforts. Des efforts parfaits, à mon image. Je suis même allée à la bibliothèque et au cimetière avec Tristesse (la personne, pas l'émotion que j'aurais éventuellement pu ressentir). Et si certaines tombes ont pu susciter un tant soit peu de curiosité, je suis d'avis qu'il faut raser cette bibliothèque et tous les livres qu'elle contient. Surtout ceux pour enfants. Surtout ceux pour enfants écrits par les petites blondinettes niaises et trop souriantes. Oh on pourrait reconstruire ensuite. Partir sur des bases neuves et solides. Mais ça ferait trop de peine à Tristesse (notez l'ironie) de ne pas avoir accès à son temple pendant plusieurs mois et la mairie n'accepterait pas mon idée de génie. Que voulez-vous ? Je suis une éternelle incomprise. Ou plutôt : je suis une incomprise entourée d'une médiocrité aussi dense que généralisée. J'en suis témoin tous les jours, dès que je quitte le manoir d'Aryana. Les jeunes, les vieux, les magiques, les non-majs, les femmes, les hommes, les bébés, les étudiants en Histoire, les vendeurs de fruits et légumes, les pseudos artistes dépourvus de talent. Même les larbins, ceux tout au bas de l'échelle sociale, réussissent à faire honte - oui, honte, vous m'avez bien entendue - à leur rang. - P***** DE B***** DE M****. La douce voix de Colère me tire de mon intense et profonde réflexion sur le sens de la vie (le vrai, pas la chanson de Tal). Il donne un coup de pied frustré dans la boîte de chocolat vide qui traînait nonchalamment au sol et vient s'écraser contre le mur d'en face dans un bruit mat. -Moi aussi Colère, moi aussi, murmurai-je, compatissante. Mais tu devrais te calmer sinon tu auras encore plus de rides que tu en as déjà. - RIEN A FOUTRE ! J'ai besoin de frapper et de frapper FORT. Je veux du sang, des os qui se brisent. Ca va pas se passer comme ça, c'est moi qui te préviens ! - Frappe autant que tu veux, ça m'est égal. Y a plein de gens dehors qui ne demandent que ça. Mais pas Sandy et pas Jaspeur. Et pas de sang à l'intérieur, c'est dégoûtant. Sans demander son reste, Colère brisa un vase rempli de tulipes hideuses et s'en alla. Je ne bronchai pas, habituée. Même lui, au fond et inconsciemment, il était de mon avis. Je soupirai puis nettoyai les dégâts, parce que c'est ce que je passe mon temps à faire : essayer de réparer ce qui peut l'être et trouver le sublime dans toute cette médiocrité ambiante. Qui d'autre pouvait le faire à part moi, de toute façon ? - Ca me dégoûte, commentai-je à haute voix en balançant les fleurs mêlées de verre dans la poubelle. Cette ville me dégoûte. Cette vie me dégoûte. Je vais aller faire du shopping, ça me détendra, décidai-je finalement, résolue, avant d'attraper ma veste et mon sac à main. Rectification : ça me détendrait peut-être. Si le jaune et le orange avait été banni des rayons. Si les vendeuses étaient un tant soit peu compétentes. S on me déroulait le tapis rouge. Ce genre de choses. Au fond, il n'y avait qu'un énième visionnage de Titanic qui aurait pu me faire véritablement du bien mais Jaspeur utilisait le home-cinéma pour se repasser l'intégrale de Glee et Sandy pleurait à chaque chanson de Finn qui lui parvenait aux oreilles. Jack devrait attente. Malheureusement. You can't always get what you want, songeai-je, blasée en prenant la direction du centre de Storybrooke.
Ce jour là, Dakota n'avait rien de prévu à part se rendre à la bibliothèque afin de travailler un peu ses cours pour les examens qui arrivaient. Sauf que voilà, comme à chaque fois, il avait fallu qu'il tombe sur le rayon des classiques littéraires et que son regard ne dérive sur les reliures des ouvrages et qu'il ne trouve enfin le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Il avait lu ce livre tellement de fois qu'il le connaissait presque par coeur. Et c'est donc ainsi qu'il en oublia de travailler.
Il avait donc finalement décidé de se rendre vers la villa d'Alia, bien décidé à lire au calme, loin de toutes les personnes de trouvant dans la bibliothèque. Car ressentir tous leurs sentiments alors qu'il lisait n'était pas la meilleur des choses. Et alors qu'il lisait en marchant, ce qui devait arriver arriva.
Concentré dans sa lecture, il n'avait pas vraiment senti la femme arriver face à lui. Et c'est ainsi qu'il perdit l'équilibre, échappant son livre qui fit un vol plané remarquable, avant de se rattraper in extremis pour ne pas tomber. Et alors qu'il se remettait du choc, il releva le regard en entendant la rousse se mettre à siffler entre ses dents, visiblement très agacée de ce qu'il ressentait :
- Ce serait peut-être une idée d'apprendre à regarder devant vous. La prochaine fois ce sera peut-être un bus qui vous décoiffera. Non pas que je m'en soucie particulièrement. Ni que vous soyez spécialement bien coiffé, d'ailleurs.
Le Vampire arqua alors les sourcils, avant de passer négligemment une main dans ses cheveux. Il faisait pourtant tomber les filles comme des mouches habituellement. Même si clairement l'inconnue face à lui n'était pas son genre. Lui il préférait de loin les brunes excitées.
- Excusez moi madame...
Il allait donc récupérer son livre et reprendre son chemin comme si de rien n'était mais la rousse avait déjà la main dessus et inspectait la couverture, d'un air littéralement dégoûté. Elle, elle ne connaissait clairement pas la joie de vivre et c'était le genre de personne que fuyait totalement l'Empathe.
- Mouais. Bof.
Ok donc elle était réellement si blasée de la vie que lui. S'il restait ici, il allait finir par devenir plus dépressif qu'il ne l'était déjà, non ? Il s'empressa donc de reprendre son précieux livre, effleurant par mégarde les doigts de la rousse. Une rousse qui ne demanda pas son reste avant de s'éclipser plus loin, sous le regard hagard du blond.
Pour le coup Dakota était un peu déconnecté de ce qui l'entourait. Pour une fois, les effluves humaines ne le faisaient pas trembler de peur de succomber à la tentation. Et c'est donc la bouche à moitié ouverte qu'il observait de loin la jeune femme. Il était réellement fasciné. Mais il ne savait même pas lui même par quoi. Peut-être venait-il de choper la rouquinite aiguë ? Est ce qu'il devait consulter un médecin ? Son père pourrait peut-être l'aider ?
C'est donc en oubliant totalement sa lecture que le Vampire finit par se bouger un peu, suivant de loin la rousse. C'était clair que c'était devenu un modèle d'inspiration pour lui. Et à partir de maintenant, il allait la suivre partout où elle irait !
- Hey, mais attendez ! Vous ne m'avez même pas dit votre nom !
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
« Clara, je vous dis à ce soir pour la réunion. Prévenez-moi s’il y a le moindre problème. - Oui madame le Maire. »
Depuis les nombreux meurtres, Clara était beaucoup active et ça me plaisait vraiment, je voyais qu’elle voulait bien faire et c’était ce qu’il fallait. Je comptais sur elle pour tout préparer correctement, j’avais des choses à faire en ville. Je quittai donc la Mairie vêtue d’un chemisier noir, d’un slim noir, d’un blaser pourpre et chaussée d’une paire de bottes à talons noires. Mais alors que j’arrivais à quelques pas de la Mairie, je ne tardai pas à perdre ma lentille. Merde. C’était bien ma veine ça. Sans mes lentilles, c’est portage de lunettes obligatoire et il est clair que je refuserais toujours de les porter en public. Oui non mais sauf au manoir. Mais chez moi, ce n’est pas pareil, y’a pas tous pleins de gens. Y’a juste Henry et puis Daniel mais bon, il ne sait même pas encore marcher donc je pense pas qu’il soit capable de me prendre en photo et de me mettre sur Instagram. (lol)
Alors que je tâtonnais le sol pour retrouver ma lentille, j’étais tombée sur divers éléments assez étonnants ou plutôt écœurants. Ouai voilà, c’est ça. C’était le genre de chose écœurant tel qu’un gros molard bien dégoutant que rien d’en parler ça me donne envie de vomir, un chewing gum tout juste sortie de la bouche de dieu seul sait qui et tout un tas d’autres choses dont je tairais le nom. Et finalement, j’avais fini par apercevoir une silhouette féminine. Pitié, faites qu’elle veuille bien m’aider.
« Excusez-moi, vous pouvez m'aider ? J'ai perdu une de mes lentilles et c'est un peu la galère pour y voir clair, il faut absolument que je la retrouve. »
Oui absolument. Pourquoi absolument ? Prenez le tire fesses et remonter de quelques lignes, vous allez voir c’est marqué. ‘Fin bref, donc la rouquine ne bougea pas des masses mais finit finalement par soupirer avant de m’aider.
« Pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi ? »
Finalement, elle se baisse et la prends avant de me la tendre mais au moment même où nos doigts se touchent, je frisonne. Ils sont froids.
« Tenez. Mais si j'étais vous je ne la remettrais pas, c'est plein de saloperies par terre. Non pas que je me soucie particulièrement de vous. Alors faites comme vous le sentez, après tout. -Merci. » répondis-je simplement.
Je retirai la seconde lentille avant de me résigner et de sortir de mon sac à main ma paire de lunettes de vue et les enfila avant de ranger mes lentilles dans la boîte prévue à cet effet. Je n’aimais pas porter mes lunettes mais c’était la meilleure chose à faire. Sinon, j’allais me prendre un mur donc non, je ne préférais pas. Lorsque je posai mon regard sur la rouquine, je ne tardai pas à la reconnaître.
« Je suis désolée pour Riley… » énonçais-je.
C’était la pure vérité, après tout, c’était dans un sens à cause de moi. Oui, je dis bien dans un sens (sois patiente Deb’, tu vas les avoir tes vénérations un peu plus bas.). Elle se pince les lèvres d’un air très méprisant et reprends finalement la parole.
« Mouais. Vous pouvez faire mieux que ça. De toute façon ma journée est suffisamment désagréable comme ça. Je n’ai vraiment pas envie de me faire souffrir davantage. »
Puis elle est partie. Je suis restée bêtement là en fait. Je crois que j’avais oublié d’appuyer sur le bouton « on » de mon cerveau. Je fixais l’enseigne du magasin d’en face sans bouger. Vous savez, un peu comme les gardes à Londres, tu peux leur faire des grimaces, ils ne réagissent pas. Bah là, c’était un peu le même genre. Deborah pris vachement d’avance, puis Dakota également. Tiens, je n’avais même pas capter qu’il était là lui. Puis je reprends contenance et me mets à marcher. Mon portable vibre, je m’en saisis et raccroche sans prendre la peine de voir qui s’était.
Ouai, je n’en avais rien à foutre en fait. Ce qui m’importait en fait, c’était de retrouver Deborah, pour lui dire à quel point je la vénère. Elle a la classe, elle a le style, elle est géniale et elle n’a pas tué Riley elle. Elle est audacieuse, elle est prestigieuse et puis, elle sent bon aussi. Franchement, elle a un style fou et puis elle est belle, et super badass. Même si je pouvais avoir ne serait-ce qu’un dixième de ce qu’elle est, je serais franchement comblée. mon dieu, mes doigts brûlent là. Elle fait honneur à la couleur rousse, ses cheveux sont beaux, tout est beau chez elle, elle est la beauté, telle le Pharaon, elle est l’étoile du matin et du soir. Elle brille aussi magnifiquement que le soleil. Je la vénère vraiment, elle a tout pour elle, puis elle arrive à distinguer comment faire le bien du mal alors que moi, je ne suis même pas capable de choisir. Elle est distinguée et toujours bien fringuée. Non vraiment, elle est merveilleuse et … ‘Fin bref, vous m’avez compris quoi.
Et fallait absolument que je la retrouve.
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Aster Spleaster
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than we know ourselves
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
La journée avait commencé de manière tout à fait normal pour Aster. Comme à son habitude, il avait été le premier arrivé pour ouvrir la boutique, et comme à son habitude il avait prit sa camionnette, direction l'immeuble de la rouquine, faisant depuis quelques mois d'une pierre deux coups et en profitant pour amener ses deux « employées » -enfin son employée et son associée- au boulot. Parce que oui, depuis qu'Anna attendait un bébé, il n'était pas question qu'elle prenne le vélo ou qu'elle marche jusqu'à la boutique. Et comme elles habitaient le même immeuble avec Nudge...Ben ça l'arrangeait en fait. Comme ça, il amenait les deux en même temps et il était sûr de pas en paumer une en cours de route -des fois il se disait qu'il devrait leur greffer un gps-
Actuellement, il avait envoyé Nudge en livraison, et Anna s'occupait de l’accueil pendant que lui, se trouvait dans l’atelier dont il avait laissé la porte entrouverte afin d'entendre ce qu'il se passait dans la boutique. Non parce que depuis quelques mois, une règle d'or avait été établis : les clients dont l'amabilité frôlait la sienne -c'est à dire quasi inexistante- il s'en occupait. S'il y avait bien un truc qu'il ne supportait pas : c'était bien qu'on s'en prenne aux filles alors qu'elles n'avaient rien fait. Aussi, avait-il établis cette règle de sa grosse voix bourru signifiant très clairement par là que non, elles n'avaient pas leur mot à dire c'était lui qui décidait point. Toujours est-il qu'entre deux créations -si Pâques était passé, on entrait dans la saison des mariages et des communions autant dire que niveau boulot il avait de quoi faire- il discerna une voix féminine fortement désagréable :
"Je parle pas aux subalternes va chercher le boss"
"Associée" répondit sèchement celle de la rouquine "mais il y a pas de soucis j'vais vous le chercher"
Pitié...Mais vraiment pitié, faites qu'il se soit gouré, et que la voix désagréable ne soit pas celle de Deborah Gust. Cette mégère lui sortait littéralement par les trous de nez. Pas autant que la brioche, mais pas loin. En clair, il ne pouvait pas l'encadrer et elle le lui rendait bien. Sauf qu'au vu de sa manière de l’accueillir la dernière fois, il avait espéré qu'elle ne remettrait plus les pieds dans sa boutique et qu'elle choisirait plutôt Amelia Peters ou bien Robyn Candy. Certes, elles n'étaient pas chocolatière mais pâtissière. Mais elles faisaient quand même du chocolat ! Et la première était tellement gentille, qu'elle arriverait à supporter la mégère. Quant à la seconde, vu son caractère elle hésiterait sûrement pas à la remettre à sa place.
Anna franchit la porte de l'atelier l'air extrêmement contrarié -généralement c'était l'air qu'elle arborait quand on parlait de sa frangine c'est pour dire- et il l'interrogea du regard, sachant pertinemment qu'elle n'allait pas tourner autour du pot cent cinquante ans
"Il y a une cliente qui veut te voir"
- Grande rousse, l'air d'une mégère ? Grommela-t-il
Le coin de la bouche de sa rouquine tressauta, elle se retenait de sourire, il la connaissait suffisamment maintenant. Lui en revanche, n'était pas du tout amusé, c'est donc après avoir marmonné un juron qu'il poussa Anna en direction des chocolats qu'il était en train de préparer :
- Tiens, enfile une tenue de travail et termine ça, j'vais m'occuper d'elle.
Sans un mot de plus, il tourna les talons laissant son ex apprentie finir le boulot, pendant qu'il pénétrait dans la boutique. La mégère était là en train de taper du pied, l'air de dire que ça prenait trop de temps pour son auguste personne. Qu'elle aille se faire voir, il aurait mit encore plus longtemps si ça ne tenait qu'à lui. Dérivant son regard, vers la vitrine de la boutique, il pu y voir son altesse royale le maire en personne, ainsi qu'un ado aux cheveux blonds, agglutiné à l'extérieur de la dite vitrine. Ben dit donc, si c'était ça ce à quoi elle passait ses journées la maire, il avait bien fait de pas voter pour elle. En réalité, il n'avait voté pour personne, parce qu'il se tapait bien de savoir qui était à la tête de la ville du moment, qu'on le laissait faire ses chocolats en paix. Mais ça, personne n'avait besoin de le savoir :
- Encore vous ? Si c'est pour vos chocolat vous n'avez qu'à appeler et prendre commande comme tout le monde !
Oui, à présent il s'était tourné vers Deborah afin d'engager directement les hostilités. En gros qu'elle passe sa commande, et qu'elle se tire vite fait, sans quoi il allait l'escorter lui même jusqu'à la sortie. Oh elle pourrait lui faire une mauvaise pub si elle voulait, mais pas sûr qu'elle arrive à quoi que ce soit. Ses clients le connaissait. Ils savaient, qu'il n'était pas l'amabilité incarné, mais que du moment où l'on restait un minimum courtois avec Nudge et Anna il continuait de régaler leurs papilles et au fond, c'était un peu tout ce qu'ils demandaient. Mais pour en revenir à la mégère rousse, cette dernière poussa un profond soupire blasé auquel il n'accorda disons les choses clairement que peu d'intérêt :
"Vous n'avez vraiment pas le sens des affaires. Puisque je suis là vous n'avez qu'à noter : La même chose que la dernière fois. 2 kg. Pour Deborah Gust, la meilleure d'entre nous. Livraison asap au manoir d'Aryana Cloud-Sandman, deuxième étage, troisième porte à droite. Attendez, vous savez quoi ? Je vais noter pour vous."
Ah si, si il avait le sens des affaires...Mais pas avec elle. Il avait le luxe de pouvoir se passer de clients particulièrement irritant quand il le désirait n'hésitant pas à les envoyer chez ses collègues pour les raisons évoquées plus haut. Et en plus, rien que pour la manière dont elle avait parlé à Anna, il était encore moins disposé à être aimable. Déjà qu'il l'était pas franchement d'ordinaire, ça voulait vraiment tout dire. Les bras croisés, il attendit qu'elle ai finit son cirque et qu'elle lui tende le papier, qu'il attrapa sèchement tandis-que leur mains se frôlaient.
Et là...Ce fût le bug. Son cerveau affichait très clairement « fatal error system » et ce sans même qu'il ne comprenne pourquoi. Généralement, les bug c'était avec Nightmare que ça se produisait. Et encore, c'était différent. Allez savoir pourquoi, dès qu'il se trouvait en compagnie de l'ex jument, il avait sans arrêt le besoin de se justifier lorsqu'il se montrait un peu trop sec. Et ce sans qu'il ne sache pourquoi. Sans doute ce rêve bizarre qui lui avait déglingué le cerveau allez savoir. Quoi qu'il en soit, il resta là, les bras ballants comme un abrutit planté au milieu de sa boutique, il ne remarqua même pas la rouquine revenu de l'atelier qui le regardait bizarrement :
"Aster ? Tout va bien t'es sûr ?"
- Gnuh ?
Oui « Gnuh » c'était tout ce qu'il avait trouvé à répondre, tandis-qu'il portait un regard vitreux en direction d'Anna, pas franchement préoccupé par le regard anxieux qu'elle lui jetait.
"Oookay, je sais pas ce qu'elle t'as fait la cliente mais c'est flippant"
La cliente de quoi elle parlait ? Lui tout ce qu'il avait vu ce n'était non pas « la » cliente mais « sa » meilleure cliente : Deborah Gust en personne, celle sans qui son commerce ne marcherait certainement pas aussi bien. Les yeux dans le vide, soudainement il sût ce qu'il devait faire, il devait la rattraper il devait encore lui demander des détails sur la manière dont elle voulait que ce soit fait : la forme de la boite, le délais de livraisons etc...Tout absolument tout ce qui pourrait la satisfaire :
- Rouquine ! rugit-il brusquement, faisant par la même occasion rentrer sa tête dans ses épaules à la dite rouquine il faut préparer sa commande le plus vite possible. Occupe-t-en il faut que je la rattrape, il faut que je lui demande ses exigences sur les chocolats !
Et sans lui laisser le temps de protester, il était déjà en train de la pousser en direction de l'atelier, et ce sans prêter aucune attention au regard halluciné qu'elle lui portait. Nul doute, qu'Anna devait se demander ce que son patron avait prit. Une fois qu'il fût sur qu'elle s'occuperait de bien concevoir les chocolats il quitta vivement l'atelier voir la boutique elle même. Afin de s'engager le plus rapidement possible à la suite du petit groupe.
Si notre très chère Zoltan avait la moindre fibre d'intélligence, je pense sincèrement que ca ce saurait. En plus d'être le génie d'une fille de seize ans, il ce retrouvait à subir les séries pour filles. Enfin du moins, c'est ce qu'il en disait. Zoltan fixait l'ecran de la télé, avec un air légérement sceptique, à ce demander dans quel genre de plaisanterie on venait de le fourrer. En plus d'avoir une grande gueule et un air de débile qui s'arrangeait franchement pas avec le temps, maintenant il avait finit par adhéré à ce genre de série qu'Apple pouvait bien regarder. Il faut dire que le génie, après avoir été enfermer en boite comme une sardine dans sa lampe, avait prix goût à Netflix. Il pensait franchement ce tuer dans cette après midi ennuyante et déprimante, jusqu'à ce qu'il ce mette malgrès lui à regarder un épisode de Gossip girl. Ce truc pour fille, avec des jeunes riches egoistes, ou leurs seule soucis étaient qu'elle robe ils allaient mettrent pour une soirée. Il lacha un ricanement, moqueur, les yeux aggripé au visage bellâtre d'un personnage qui séduisait une grande blonde du nom de Serena auquel Zoltan n'aurait franchement pas dis non.
Il ne ce plaignait pas, après tout, si il le souhaitait, un petit tour de magie et il était sur d'avoir ce genre de fille dans les bras. Ou bien leur mains un peu trop explosive dans sa joue. En générale, ca ce finissait dans le choix numéro deux. Le génie plongeait une énorme cuillière dans un pot de glace qui aurait pu être classer de luxueux. Non mais franchement, quatre heureux le pot d'Haagendaas, quel honte ! Mais Zoltan ne pouvait ce séparé de cette mixture qui semblait drogué son estomac avec délice. Il plongeait la cuillière sans cesser une seule fois de la lécher avec élégance. Il ce prenait presque dans cette série, ou il ce mettait à hurler quand Chuck faisait un pas de travers avec Blair. Jusqu'a ce qu'il entende des pas arrivé dans la direction de la chambre. Si son cœur aurait pu remonter dans ce qui lui servait de cervelle à cause de cette frayeur, certainement qu'on aurait pu aperçevoir un visage défiguré du génie. Il ce téléporta dans sa lampe, mettant fin à la télé et lechant la dernière fibre de glace. Il resta quelque seconde dans sa lampe, les bras croisés, attendant impatienemment que les pas repartent dans la direction opposé de la chambre pour ressortir.
Oui parce que vovyez vous, Apple n'avait toujours rien dit à Lily et Elliot de sa présence, et du coup, il devait ce la jouer discrète. Sauf qu'une personne comme Zoltan n'était tout sauf discret. Le génie ce téléporta de nouveau dans la chambre, en ce rendant compte qu'il n'y avait plus de pot d'Hagendaas. Ah. C'était franchement ….embêtant. Il lacha une grimace, en sachant pertinemment qu'il pouvait ce faire apparaître une glace comme pour rire. Mais celons certaine personne, il devait agir normalement. Il aurait bien quémandé de l'argent à Robyn, mais il s'abstient en faisant un petit tour de magie. Hop, quatre euro cache au creux de la paume ! Bah quoi ? C'est pas triché, après tout, il va ce la payer sa glace!Et comme on sait que Zoltan est un gros flemmard, il ce téléporta en dehors de la maison ( Non en fait, il avait carrément pas le choix si devait être discret). Pour attérir dans la rue. Bon. C'était ou le centre commerciale, déjà ? Il réfléchit quelque seconde, avant d'y emprunter la route les mains dans les poches. Il saura plus tard si Blair à rejoins Chuck à L'empire state bulding et puis c'est tout.
Le génie finit par arriver dans cette immense immeuble qui ce trouvait être un centre commarciale digne d'une grande ville. Non en fait, c'était ironique. Il passa devant une fouble excité, plonger dans ses pensés. Du moins, pas pour longtemps. La curiosité le démangeant, il finit par revenir sur ses pas avec un air ahuris. Un homme avec un chapeau ce tenait sur une estrade, un singe sur son épaule. Il fit tournoyer sa mains sur un autre chapeau, dans le but de faire apparaître un animal à longue oreille blanche. Zoltan lacha un ricanement, moqueur et cynique. Pour lui, les magiciens d'ici étaient clairement des petits débutants de base étage. Son ego et son amour propre le classait en haut de la pyramide, que personne ne pouvait égaler. Le génie ce téléporta pour venir apparaître à son tour sur l'estrade. La foule lacha un murmure approbateur et surpris, alors que le magicien le dévisageais. Il lui adressa une petite courbette, sans ce dépatir de cette air sournois qui annonçais d'avance l'humiliation.
« Veuillez vous en aller monsieur, je suis en plein spectacle. » déclara L'homme. Zoltan tourna instinctivement la tête de l'autre coté, cherchant un homme, avant de revenir légérement sur lui et de ce désigner lui même du doigts.
▬ « Ah c'est moi le monsieur ? » demanda t-il. Il effectua une petite moue déçu, avant de l'englober de nouveau dans un sourire commerciale et ironique. « Ton numéro il est nulle. Va rejoindre le public et laisse faire les grands hommes ! » linsulta t-il en désignant la foule. L'homme avait les jours empourprer de rouge. Zoltan ne saurait dire si il lisait de la colère ou de l'humiliation. Celui ci vota pour la deuxième suppositon.
« Je vous redemande s'il vous plait de descendre, merci. » dit t-il séchement. Zoltan haussa les sourcils, en ce demandant si c'était permis de parler au gens comme un animal. Franchement, qui a déjà vue Zoltan écouté sagement ? Il lacha un énième ricanement, claquant des doigts. L'homme disparu dans un brouillard bleuté.
▬ « C'est ca ouai, va jouer au billes ! » répondit Zoltan d'un revers de la mains. Il claqua des mains en ce tournant vers la foule, un sourire étirant ses lèvres. « Mesdames et messieurs, désolé pour cette arnaque qui vous vide les poches. Je vais vous montrer un VRAI artiste à l'oeuvre ! Mais d'abord, j'ai besoin d'un volontaire ! » s'esxclama t-il, arpentant la foule de ses yeux à la recherche d'une pauvre âme qui allait devoir subir ses futurs numéro ...Tumultueux. Alors que des doigts ce levèrent et que des cris fusèrent, Zoltan opta pour la seule personne dans la foule qui placardait presque un air innatéressé et dégouté. En soi, la seule personne ayant les mains bien encré vers le sol. Il attrapa la rousse sulfureuse et la planta devant la foule à ses cotés. Il attrapa le chapeau qu'il glissa sur la tête avec un air digne, avant de le faire rouler sur son bras et de l'attraper de sa mains. Il le posa au sol et l'indiqua du doigt. « A trois, cette charmante demoiselle va sauter dans le chapeau et ce retrouver à Cuba avec un club de beau gosse musclé et des coktail à volonté ! » Parce que sinon, sauter uniquement dans le chapeau, c'est pas drôle. Bien que la foule avait l'air sceptique, Zoltan laissa le compte à rebours démarrer.
▬ « On salut dignement la foule et on saute comme une princesse ! » ou comme un éléphant. La rousse s'exécuta, piétinant le chapeau de ses grosses chaussures d'Hobbit. Zoltan resta quelque seconde scotcher, à ce gratter la tête avec incompréhention. La foule lacher des hurlements accusateur. Comment ca, ca n'a pas marché ? Zoltan n'y croyait pas une seconde ! C'était un génie, pâs un vulgaire magicien de bas étage ! La rousse ramassa le chapeau, légérement irrité.
« Vous me faite perdre mon temps. » Elle lui rendit le chapeau sous son air stupéfait, les mots n'ayant pa sle courage de traverser sa bouche. « Vous allez pouvoir le jeter.» Il sentit un projectile venir lui frapper la nuque, et dégouliner dans son dos. Zoltan tourna la tête et ce prit une tomate en plein dans le visage. Il lacha un cris de surprise et entrepris de ce couvrir la tête.
▬ « Héhhh on ce calme ! C'était juste une blague, je suis un génie bande de patate mysogin..jdnjzdn » une tomate avait atteint sa bouche, explosant de saveur son gosier. La rouquine l'effleura en passant, et soudainement, Zoltan sentit comme un court circuit dans son esprit. Il oublia quelque instant ce qui ce passait, même son propre prénom. Son regard fixa la rouquine qui s'en allait, et il ressentait une affection profonde, ainsi qu'une admiration qu'il pourrait lui hurler, lui clamer. Il ce sentait terriblement dévoué, et il avait plus qu'une chose en tête : Rattraper cette rouquine. Zoltan ce téléporta de l'estrade pour apparaître derrière la foule en délir qui lançait unebarquette de fraise là ou il ce trouvait y'a quelque instant. Le regard du génie resta cloué sur la silhouette de la rousse, et ce mit à marcher tel un hypnotisé pour la rattraper. Il ce foutait de tout. Il voulait juste la rattraper et lui dire à quel point elle est fantastique, et que ce gros visage agressif n'était pas si moche que ca en fait. « REVIENNNNNS MA BEAUTÉ DES ILES !» Hurla t-il en courant les bras écarté comme un dératé.
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Hier, l'éditeur de Wolley-Blue lui avait demandé quelque chose de particulier, ou plutôt il l'avait prévenu que les tracks ne pourraient pas être distribué avant le lendemain voir le surlendemain. La personne qui devait le faire était malade et il ne savait pas quand elle allait revenir. Autant dire que ça allait encore mettre du retard dans les ventes et peut-être futur impression. Alors gentiment, la blonde lui proposa de distribuer les tracks, elle n'avait rien à faire et n'aimait pas rester inactive. Surtout qu'elle devait justement être très active dans son métier de tous les jours. Surveiller des enfants n'étaient pas de tout repos. Alors elle se proposa et quand elle se leva ce matin-là, elle regretta légèrement d'avoir promis qu'elle y serait aussi tôt. Surtout que la veille au soir, un des enfants était resté bien plus longtemps que prévu et qu'il l'avait tenu éveillé jusqu'à la venue de ses parents. Autant dire qu'elle avait légèrement la tête dans la semoule quand elle se leva pour prendre son petit déjeuner. Mais heureusement, elle savait quoi faire, elle avait prévu le coup la veille et avait préparé tout bien en évidence pour ne rien oublier. Elle regarda les papiers dans le carton puis son petit déjeuner et s'empressa de l'avaler avant d'aller prendre une bonne douche bien froide pour la réveiller un peu. Elle s'habilla d'un jean, d'un T-shirt violet et d'une veste puis partit avec son sac à main sur les épaules et la boite en carton sous le bras. Arrivée près du centre commercial, elle se gara prête à commencer sa journée, bien qu'elle savait qu'elle ne le ferait que jusqu'à la rupture de son stock de flyers. La fille reviendrait bien un jour pour finir. Le stand déjà près, elle prit place et distribua track à toutes personnes qui ressemblait à un père ou une mère de famille. Quelqu'un s'approcha de son stand pour lui poser des questions et elle commença à y répondre sans savoir qu'elle serait vite interrompu par un groupe de personne.
-Alors c'est vous qui écrivez les livres c'est ça ? Oui, j'ai assez d'imagination à revendre alors je me permets d'écrire des histoires pour enfants. Mais je suis aussi en train de préparer quelque chose pour les ados voir les adultes, ce n'est encore d'une idée, un jet, mais c'est possible que ça plaise. -Et …
La blonde n'écouta pas la question, elle était en train de regarder arriver une procession de personne qui suivait une femme rousse à l'air revêche. Le genre de personne qui pouvait rapidement être agacé par la nature enthousiaste de Ley. Captivée, elle n'écouta pas ce que sa peut-être future cliente lui disait jusqu'à ce que la blonde se reprenne et lui demande de répéter la question.
Désolée, c'est juste que j'ai l'impression de voir les processions que l'on voit à la télé ! Genre les gens qui suivent un fan ou alors une … une procession politique. J'ai presque l'impression que quelqu'un va sortir un panneau avec « Voter pour … ».
Sa future cliente regarda la procession sans y trouver grand intérêt et reposa la question et laquelle cette fois-ci la jeune femme répondit. Oui, elle faisait aussi les séries de petits livres pour enfant. Pour l'instant ce n'était pas encore sortit en magasin, mais si son nouveau livre faisait de bonne prestation, elle pourrait y faire une suite. Puis la rousse suivit par tant de personne arriva près d'elle et Ley s'empressa de lui tendre un flyer. Elle aurait pu être vexer par le fait que la personne s'en fichait complètement, mais elle était complètement ailleurs. Un bourdonnement apparut dans ses oreilles, ses sens se coupèrent du monde et elle resta plantée là, sans même dire un mot ou penser à quelque chose. Son cerveau tenta de se reconnecter, de lui dire que là elle ressemblait sévèrement à une idiote et qu'elle devait arrêter, mais comme sur un ordinateur, il y une page blanche et une phrase marquée en gras et noire : « Error 400 Bad Request ». Le cerveau batailla ferme contre cette page blanche, lançant des signaux dans tout le corps jusqu'à la douleur, mais rien à faire. Elle ne bougeait pas ! Il ne manquait plus que la bave coulant sur le coin de sa bouche et on était bon pour l'image bien pourrie ! Une main passa devant ses yeux, une deuxième, mais rien à faire ! Et le muscle nerveux leva un panneau que la blonde ne prit même pas la peine de lire « Warming ! Cliente en fuite ! » Mais sans même s'excuser, elle s'éloigna et petit à petit le cerveau la suivit dans son délire n'ayant qu'une seule phrase en tête : « Mais qui est cette personne avec tant de style ? » Il fallait qu'elle la retrouve pour qu'elle lui donne des leçons, elle lui apprenne à s'habiller aussi bien. Elle en oublia ses propres vêtements de grand couturier qu'elle avait acheté et qui était encore dans ses armoires, non maintenant, elle voulait LUI ressemblait ! Alors la jeune femme suivit le cortège et se rapprocha rapidement des gens pour leur parler, elle avait besoin d'information.
Pourquoi êtes-vous là ? Vous aussi vous la trouvez merveilleuse et d'une classe pas possible ? Est-ce que vous savez son nom ? Parce que je veux savoir comment elle s'appelle, je veux construire un autel à son effigie, un culte !
Jamais la blonde n'aurait tenu un tel discours, c'était elle normalement que l'on regardait et admirait après tout ! Alors elle continua de la suivre, comme tous les autres et elle s'arrêta. Elle était là totalement immobile comme une statue d'art grec. Puis elle se retourna vers eux et Ley eut l'impression qu'elle la regarda, son souffle se coupa et elle attendit qu'elle parle. Qu'est-ce qu'elle allait leur dire ? Qu'est-ce qu'elle allait leur demander ? Mais peut importe, Wolley savait ce se serait déjà sensationnel !
(c) crackle bones
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
A croire que tout le monde s'était passé le mot pour m'enquiquiner. Je n'avais pas fait dix pas en ville qu'un abruti manquer de me casser un bras en me percutant de plein fouet parce que c'était apparemment plus drôle de lire en marchant sans se soucier du monde alentours. Bah voyons. J'avais espéré être présente le jour où un bus lui roulerait dessus, mais pas aux premières loges pour éviter que le sang n'atteigne mon auguste personne. Puis ça avait été le tour de Regina Mills et ses fichues lentilles. Comme si j'étais une bonne samaritaine qui rayonnait à l'idée d'aider les éclopés... La méchante reine avait choisi la mauvaise émotion. C'était à Tristesse qu'on s'adressait pour la compassion. Pour gagner du temps, je l'avais néanmoins aidée, dans ma grande mansuétude. Alors j'avais enfin pu parcourir cent mètres de plus et m'arrêter à la chocolaterie de la ville afin de passer commande. Evidemment, je n'avais pas été reçue avec tous les honneurs qui me sont dus, mais j'avais pris l'habitude. Qu'il le veuille ou non, il me ferait ces deux kilos de chocolat et même qu'il me les ferait livrer au manoir. Une fois que ce fait lui eut été clairement exposé, je pus reprendre ma route quelques temps avant d'être UNE FOIS DE PLUS accostée par une personne qui n'avait visiblement pas la même notion du concept d'espace privé que moi et m'avais entraînée dans un numéro de magie des plus grotesques et des moins aboutis. Dieu merci, j'avais pu m'en extirper rapidement pour reprendre ma route vers le centre-commercial. J'y arrivai enfin, attrapant machinalement le tract tendu par une blondinette trop souriante avant de piller quelques mètres plus loin tandis que je le lisais plus attentivement. Une pub (évidemment). Pour un livre pour enfants. Pfeuh. Je m'apprêtai à déchirer le papier avant de le jeter quand je sentis une présence insistante dans mon dos. J'avais la désagréable sensation qu'on me regardait. Non pas que ce soit mal en soi. Les gens, si vous voulez mon avis, devraient me regarder plus souvent. Prendre exemple. Chercher à m'arriver à la cheville. Ce genre de choses. Mais ce n'était pas ce type de regard que je sentais dans mon dos. Celui que je sentais était trop insistant pour être naturel et tenait plus du stalkeur que de la horde d'admirateurs. Dommage. Je fis brutalement volte-face, bien décidée à leur faire comprendre que ces choses-là ne se sont pas quand ma phrase resta en suspens sous le coup de la surprise. Ils étaient tous là. Tous les importuns, empêcheurs de tourner en rond et autres enquiquineurs se tenaient devant moi, à peut-être deux mètres, et m'observaient attentivement, les yeux ébahis. Ils attendaient. Quoi donc ? Dieu seul pouvait bien savoir. - Et on peut savoir ce que vous faites plantés là avec vos yeux de merlans frits et vos bouches dégoulinantes de bave ? C'est quoi le délire ? Y a un concours de stalkeurs en ville et on m'a pas prévenue ? Vous voulez quoi à la fin ? Un blanc. Ils donnaient l'impression d'avoir vu la Sainte Vierge en personne. Ou Jésus. Ou ET. Allez donc savoir ce qui clochait dans leur cerveau ! Finalement, la blondinette s'avança, tous yeux émerveillés et déclara : - Je veux créer un culte à ton effigie. La pauvre fille semblait à deux doigts de tomber à genoux sous le coup de l'émotion. Mais sinon l'idée n'était pas si mauvaise. Bien que surprise, je l'observai avec plus d'attention, intéressée. Etait-il donc possible que quelqu'un ait enfin remarqué que je valais mieux que tout le panthéon grec ? Je n'eus guère le temps de méditer cette réflexion ô combien pertinente que Regina Mills s'avançait à son tour, écartant Blondie pour me faire face et renchérir : - Je vous admire Déborah. Il fallait absolument que je vous le prouve. Vous pouvez m'apprendre à être comme vous ? Je sais que vous êtes la beauté incarnée, la grâce suprême mais je serais heureuse si je peux ne serait-ce qu'avoir la chance de pouvoir n'être qu'un douzième de ce que vous êtes. Ca par exemple. Elle avait enfin compris ce que je m'étais échinée à lui faire comprendre lors de notre première rencontre. Quel dommage qu'elle soit trop inconsistante et minable pour espérer attendre le douzième de ma personne. Et ces lunettes, franchement... Si j'étais elle j'irais me cacher dans un coin sombre. Mais comme sa prestance sociale ne me concernait pas, ma foi, je ne fis aucun commentaire. De toute façon, l'étudiant dans la lune ne m'en aurait pas laissé le temps. Il avait lui aussi joué des coudes pour se poster face à moi et s'agenouiller en s'écriant : - Je voudrais vous épouser. J'ouvris des yeux ronds de stupeur. Non mais ça va pas la tête ? Les mots me manquaient tellement c'était absurde. A trop lire Oscar Wilde, voilà ce qui se passe ! Et après on ose dire que les bibliothèques font du bien aux gens ? Laissez moi rire. Ah tiens. Heureusement, le magicien débile avait l'air sensé. Il ôta ce malotru de ma vue non sans le gifler sévèrement, comprenant sans doute qu'il polluait mon espace vital... ... ... ... puis sautilla comme un enfant, s'étant apparemment abimé le poing lorsqu'il en avait fait usage. Sans. Déconner. On croirait rêver. Le cirque devait être de sorti, je ne voyais que cette explication. - Aiiiiiiie ! Quelle idée d'avoir voulu être viril ! s'écria David Copperfield en soufflant sur sa main endolorie. - Je ne vous le fais pas dire, commentai-je, cassante, tandis que mes yeux balayaient les autres du regard d'un air suffisant. Quand mes yeux se posèrent à nouveau sur l'illusionniste du dimanche, celui-ci fit apparaître un diamant aussi haut que moi, mais moins bien détaillé. Ma mâchoire se décrocha légèrement. J'étais sifflée. OK, peut-être que j'accepterais de lui porter un peu d'attention, en fin de compte. - Vous êtes pas bien dans votre tête, même si l'autre méritait une baffe sinon deux et même si ce diamant... eh c'est quand même pas mal, commentai-je en m'approchant pour l'examiner de plus près et le toucher. Je préfère l'émeraude mais le diamant c'est sympa aussi, ajoutai-je, nonchalante, oubliant l'espace d'un instant qu'ils étaient tous devenus fous. De moi, certes, mais fous quand même. C'est alors qu'une voix familière et bourrue m'interpela. Aster. Le chocolatier. Il s'était tenu à l'écart, sur sa réserve, et observait la scène d'un air blasé. - Sauf si vous voulez perdre plusieurs points de Q.I à les regarder je vous conseille plutôt, de me suivre, commenta-t-il en... Attendez, il avait pas bombé le torse, si ? Je clignai des yeux. Lui aussi, donc. Je l'avais toujours su au fond. Il ne pouvait pas ne pas m'aimer. - Et pourquoi je ferai ça ? répondis-je d'un ton badin. Qui n'aurait pas profité de la situation ? Franchement. - Parce que je suis pas en train de prouver ma valeur à grand renforts de coups ? hasarda-t-il. Une question purement rhétorique qui me fit sourire. - C'est un plutôt bon point, concédai-je. Si ça n'ennuie personne, j'ai du shopping à faire et je... Et je ne pus jamais clore mon départ cinglant.
Dakota avait réussit à rattraper celle qui était maintenant à ses yeux sa déesse. Il l'avait suivit à travers toute la ville, ne pouvant s'empêcher d'être jaloux à chaque fois qu'un nouvel arrivant venait compléter leur groupe. Après tout, il avait été le premier à tomber sur la rouquine, non ?
Alors, lorsque l'inconnue finit par faire volte-face pour tous les observer et leur demander ce qu'il faisaient là, le blond ne put s'empêcher de lâcher, en mettant un genou à terre :
- Je voudrais vous épouser.
Mais la femme n'avait pas l'air plus enthousiaste que ça puisqu'elle l'observa avec les yeux ronds. L'Empathe fit sa tête de chien battu - à laquelle personne ne résistait généralement - avant de sentir qu'on le redressait et qu'on le giflait. Bon, lui n'avait pas eu mal, mais la main du magicien ringard devait souffrir par contre. Règle numéro un : frapper un Vampire c'est un peu frapper comme dans un mur en béton...
Le dit Vampire en profita alors pour se décaler et se retrouver aux côtés de la femme de sa vie, pour lui attraper le poignet, doucement. Elle n'allait tout de même pas partit comme cela, non ?
[color=dodgerblue]- Je n'ai peut-être pas la bague, mais ce n'est pas une raison valable pour me laisser en plan ![color] - Parce que tu crois VRAIMENT que t'as tes chances avec moi ?
Et alors qu'il allait répliquer, quelque chose d’insensé se produisit. Il pouvait maintenant entendre quelque chose dans sa tête. Un peu comme une sorte de voix. Mais ce n'était pas lui le télépathe de la famille. Est ce que c'était une blague ?!?
- Elle a pas tort, t'es un peu un blaireau, mon gars. Même Edward Cullen il a plus la classe que toi, c'est un peu la honte. Mais tu comprends pas qu'il lui faut un Dracula ? - Edward c'est un débile profond. Et puis... Dracula c'est un peu dépassé, non ? Moi j'ai plus la classe que lui en tout cas. Je brille au soleil !
D'ailleurs, à ces paroles, il s'était tournée vers Deborah, en bombant fièrement le torse. C'était un argument valable pour qu'elle l'épouse un jour, non ? Il lui sourit donc de toutes ses dents alors qu'elle lui jetait un regard circonspect en s'écriant avec une pointe d'ironie :
- Youpi, une boule à facettes ambulante... O joie. - Loupé. T'es vraiment nase pour un vampire vegan.
Encore cette voix dans sa tête ! Le blond se massa le crâne, peu habitué à ce genre de chose. Au final, il plaignait son frangin d'entendre des choses comme ça. La prochaine fois, il se promettait de ne penser à rien en sa présence. Seulement si lui ne ressentait rien en sa présence aussi par contre.
Finalement, le Vampire leva les yeux au ciel, avant de soupirer de frustration, en répliquant :
- Je ne suis pas VEGAN, mais végétarien, nuance !
En le voyant parler, Deborah s'approcha de lui pour le prendre par les épaules. Sa déesse venait de le toucher ! Si son coeur avait pû battre, il aurait certainement battu la chamade à ce contact. Elle intéressait plus à lui qu'aux autres et Dakota ne pût d'ailleurs s'empêcher de leur lancer un regard plein d'orgueil. Il avait gagné. C'était un échec et mat !
- Bon écoutez mon petit gars : arrêtez de râler tout seul parce que c'est vraiment dérangeant. Je m'en cogne que vous soyez vegan ou pas ou que vous brilliez dans la nuit. Vous êtes pas mon style. C'est bête, mais c'est comme ça.
Ah mais en fait... Elle venait de lui faire ravaler sa fierté. Le visage du blond se décomposa alors qu'il se roulait en boule à même le sol, en se détachant de l'emprise de la rouquine. Elle était vraiment méchante à lui briser son petit coeur...
- Personne m'aime...
Ok, bon là, il touchait vraiment le fond et nul doute que si Edward passait dans le coin il se foutrait de sa gueule. Et d'ailleurs, et bien la voix dans sa tête reprenait les commandes :
- MAIS TA GUEULE TU NOUS FOUS LA HONTE BORDEL !
S’apitoyant toujours sur son triste sort, l'Empathe ne fit pas attention aux autres. Tout ce qui comptait maintenant, c'était simplement que Deborah et lui aient leur fin heureuse, ensemble.
- Il est où le bouton pour fermer la bouche sur ce modèle ?
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
De base, je n’aime pas les roux. Nan je le dis, comme ça tout le monde est au courant. Oui je suis roussophobe et je vous emm*rde. Tu te rends compte que tu vénères une rousse rassures moi ? Hein ? ah nan mais là, c’est un cas un peu…particulier. Oui on va dire ça. Si. C’est un cas particulier point. Je suis un peu à côté de mes pompes, j’ai dû snifer un truc pas net, je ne sais pas. Enfin bon. Rangeons les choux dans le potager et revenons à nos carottes. La rouquine avait fini par se rendre compte de notre présence et j’avais pris la parole après P’tit blondinet.
« Je vous admire Déborah. Il fallait absolument que je vous le prouve. Vous pouvez m'apprendre à être comme vous ? Je sais que vous êtes la beauté incarnée, la grâce suprême mais je serais heureuse si je peux ne serait-ce qu'avoir la chance de pouvoir n'être qu'un douzième de ce que vous êtes. »
Elle ne dénia même pas me répondre mais j’en avais que faire, elle savait que je la vénérais, c’était ça le plus important non ? Puis, il y eu les autres. Mais moi, je voulais prouver que j’étais mieux qu’eux. Quoi ? Je suis la Reine après tout non ? Je vaux bien mieux que les petits gens non ? Enfin je ne vaux pas mieux que Deborah Gust la seule et l’unique mais je vaux déjà mieux qu’eux. Oui non mais en fait, je ne suis pas grand-chose à côté de Deborah. Non mais ouah…Il m’aura fallu tout ce temps pour m’en rendre compte ? Faut que je commence à me poser de sérieuses questions-là.
Alors que Dakota commençait à se mettre à pleurer lamentablement par terre, je levai les yeux au ciel et me permis même un léger sourire. Quoi ? C’est marrant alors je me marre. Non mais quand j’y repense, je suis méprisable en fait. J’ai balancé un sort sur pleins de gens, juste pour mon petit plaisir, en fait, au final, c’est la merde. Mon mec s’est barré après m’avoir mise en cloque, je me retrouve à me battre entre le bien c’est bien ou le mal c’est le mal. Ma sœur a kidnappé mon bébé pour balancer un sort pour me rayer de la carte. Personne m’aime en fait. Putain, mais ma vie est à chier.
Arrête avec les gros mots, c’est pas digne d’une reine comme tu dis. Oui maman. Non pardon, les petites phrases, c’est la joueuse qui passe dire bonjour. Alors reprenons. Donc oui, ma vie est nulle. Je regarde Dakota et soupire.
« Même moi, j’ai plus de dignité que ça. - Si t'en avais vraiment tu ne porterais pas ces lunettes... et t'existerais même pas mais ça je peux rien y faire donc on va faire avec. »
Hein ? Qui me parle ? Oh p*tain, je deviens schizophrène !! Pour pas éveiller les soupçons, je vais parler dans ma tête hein. Voilà, je vais gentiment parler à la mini licorne qui est dans ma tête. Bah Pinocchio il a bien un cricket ? Pourquoi je n’aurais pas le droit à une licorne moi ? Donc, à la mini licorne dans ma tête.
« Oh tu sais, ce n’est pas ça qui va me faire pleurer et me rouler en boule hein. J’ai entendu pire. - Attends un peu que je trouve le bouton des larmes de crocodile sur ta console, tu vas voir ce que tu vas voir. »
Une console ? Genre, la mini licorne dans ma tête, elle joue à la WII ? Vas-y, je veux jouer à Mario Kart moi aussi. Je suis sûre que je la bats à plate couture. Mais je suis trop grande pour rentrer dans ma tête. Puis en fait, si je rentre dans ma tête, je ne pourrais même pas parce que si je deviens petite…y’aura plus de grosse tête pour rentrer dedans. Euh…je m’égare là. Reprenons donc. Je pose mon regard sur Deborah et je me mords la lèvre inférieure intérieure et réponds intérieurement à ma mini-licorne.
« Mais c’est vrai qu’à côté d’elle, je me situe bien bas. - Ah ça je ne te le fais pas dire... Tu pourrais devenir son larbin officiel. Peut-être que comme ça au moins t'apprendrais quelque chose. »
Oh mais c’est trop une bonne idée ça. Comme ça, elle acceptera sûrement de m’aider à avoir un peu de sa badassitude ! Je me dirige vers elle et prend la parole.
« Je vais m’acheter un latte, je peux vous prendre quelque chose ? ça vous évitera d’y aller et de vous fatiguer comme ça. - Un frappuccino. De chez Starbucks. En grande taille. Et payé par vos soins. - C’est comme si c’était fait ! »
Et avec un sourire, je disparais dans un nuage de fumée violet. Bah quoi, je ne voulais pas qu’elle attende et ce serait plus rapide en plus. J’arrive au Starbucks et entre en criant un « Bonjour tout le monde ! », mais étonnamment, y’a pleins de gens qui m’ont fusillé du regard. Bon, ils ne doivent pas trop m’aimer eux. Je me dirige vers le comptoir et regarde la vendeuse en me rappelant de ce que m’avait demandé la Reine des Reines.
« Bonjour. - Bonjour Madame le Maire, que voulez-vous ? »
Je me tourne et regarde derrière moi avant de me rendre compte que c’est moi qu’elle regarde. Ah oui, c’est vrai que je suis le Maire de la ville. Non mais en fait, je pense tellement à ne pas me tromper dans la commande que j’en oublierais presque le reste.
« Ah oui euh… un frappucino en grande taille et un latte s’il vous plait. Le frappucino, c’est pour Deborah Gust, elle est exceptionnelle, c’est la grâce incarnée vous savez. Et c’est elle qui m’envoie. Elle voulait exactement ça et elle mérite qu’on soit gentils avec elle, elle mériterait même d’être honorée dans toute la ville. Elle est tellement grandiose. - Oui oui, c’est cela. Ça vous fera huit dollars et vingt-cinq cences Madame Mills. - Deborah est quelqu’un de … elle est grandiose quoi. Elle est absolument spectaculaire, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et puis, elle est super gracieuse et audacieuse et royale et belle et… »
Elle me tend les gobelets et je paye.
« Ah euh merci… Vous savez Deborah, elle a un style vraiment extra, elle… - Bougez-vous Madame le Maire. On veut passer nos commandes nous. On s’en fout de votre Deborah machin. - Espèce de rustre, vous mériteriez de vous faire jeter en prison pour avoir osé ne pas dire l’entièreté du nom de cette rousse légendaire. - Oui c’est cela oui… »
Je me téléporte dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître près des autres. Mais alors que je me dirige vers Deborah, je me prends les pieds et au final, les deux tasses bien bien chaudes tombent sur mon blaser à quatre cent dollars. Me crispant légèrement, ma petite licorne intérieure avait sans doute finie de jouer à la console parce qu’elle avait vu toute la scène.
« Ah bah bravo. Tu n’es vraiment pas douée. Tu me fais honte. - Mais je n’ai pas fait exprès… »
Deborah pose son regard sur moi. Oh mon dieu, elle me regarde. Je lève les yeux vers elle avant qu’elle ne prenne la parole, d’un air blasé.
« Au moins vous avez essayé... Bon comme vous avez tous décidé de me coller autant que vous me serviez à quelque chose. Regina Mills, vous souhaitez toujours me ressembler ? - Oh oui, bien sûr ! Ce serait un honneur ! »
Ressembler à Deborah. Ce serait un immense honneur. Ce serait même une chance énorme.
« Alors activez-vous et enlevez-moi cette veste toute tâchée de votre incompétence. Puis jetez là ou donnez là à un pauvre, ensuite on pourra s'attaquer aux choses sérieuses. »
Et je m’exécute sans broncher, me retrouvant rapidement en chemisier. Je donne mon blaser a 400 DOLLARS à une passante avant de tourner le regard vers Deborah.
« Putain, je croyais que le roux était démodé mais elle le porte tellement bien elle. - Oh que oui… »
C’est ma petite licorne de la conscience qui m’a répondue en soupirant. Je regardais bêtement Deborah en me disant qu’il fallait absolument que je devienne rousse. Oh oui, j’allais devenir rousse !
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Aster Spleaster
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
❝ Oui c'est moi le plus beau, c'est moi le plus fort ❞
La première chose qu'Aster s'était dite en voyant le petit groupe interagir avec Deborah, c'était que franchement, il était entouré par des cas sociaux et malheureusement, ça n'allait pas en s'arrangeant. Comme quoi il avait eu raison, niveau quotient intellectuel il dépassait largement l'ensemble du pseudo groupe d'admirateur. Le pire étant quand Regina sensé ramené un café à Deborah tomba et renversa tout sur son blaser. Clairement, il était entouré de bras cassé...Et c'était pour CA que les habitants avaient voté ? Ben dit donc, ils auraient mieux fait de prendre exemple sur lui et de s'abstenir de glisser un bulletin dans une urne. On voyait bien le niveau de la population Storybrookienne. A quand un dirigeant crédible ? Non pas que ça soit ses oignons -encore une fois il s'en fichait du moment qu'on le laisse bosser- mais quand même, ça faisait mal de se dire que ça reflétait l'opinion publique. Surtout quand on se disait que ouais c'était CA qui les avaient emmenés ici. Est-ce qu'elle était dans un jour ô combien rare de veines quand elle avait lancé sa malédiction ou bien on leur avait mentis et tout ceci était l’œuvre de quelqu'un d'autres ? -ça ne l'aurait pas étonné tiens !
- Mais c'est bon sang pas possible ! S'exclama-t-il exaspéré à l'intention de Regina. Vous êtes sûr d'avoir vraiment lancé cette malédiction ? Non parce que douée comme vous êtes franchement on se pose des questions ! Alors soit vous êtes vraiment miro, soit vous êtes vraiment pas douée ou alors vous êtes encore plus maladroite que mon associée et encore j'ai des doutes parce que elle au moins ne se serait jamais cassé la figure avec deux café en main. Bonjour la crédibilité, ils avaient fumés quoi le jour où ils vont on élus ?
Oui bah il y pouvait rien, à un moment fallait que ça sorte. Il n'était pas réputé pour son amabilité, e n'hésitait pas à clairement dire ce qu'il lui passait par la tête et ce sans prendre de gants. L'avis des autres ? Rien à battre
"Hein ? Ah c'est vous qui me parler ?" Répondit Regina en ne l'écoutant qu'à moitié "D'abord, ils m'ont élue parce que..." Il y eu un temps de silence, qu'il ne prit la peine de briser, attendant ses explications qui tardaient à venir "parce que!" Là franchement il ne retint même pas son air blasé. C'était ça, sa défense «ils m'ont élue parce que ! » Eh bah dit donc, ça reflétait bien le niveau général de la ville. Ils devaient être aussi blasé que lui. "Et puis, c'est vous qui êtes miro, y'avait un petit trottoir et je l'ai pas vu, c'est tout. Et pour votre information, quand j'ai lancé la malédiction, j'étais méchante et si j'étais vous, je me méfierais de mes boules de feu !"
Ah ouais...C'était comme ça qu'elle se défendait. Cela ne fit que renforcer son sentiment à l'égard de Regina Mills : elle était une incompétente point. « J'étais méchante quand j'ai lancé la malédiction blablabla » donc en gros, maintenant qu'elle avait décidé de se rallier au côté lumineux de la force elle était plus capable de rien ? Eh bah dit donc...
Clairement, il n'était pas impressionné par la menace. Il avait combattu Pitch Black, sans relâche avec les autres gardiens. Même maintenant qu'une « trève » était établis entre eux, Bunny ne se reposait par sur ses lauriers. Ce fichu cancrelat des cavernes était dangereux. C'était une information, aussi normal que Pâques était bien meilleur que Noël. Ou que Tooth était la seule à pouvoir clairement lui dire ses quatre vérités et qu'il se remette vraiment en question. Aussi décida-t-il qu'accorder ne serait-ce qu'un iota de son attention à l'ex méchante reine était une perte de temps. Et qu'arborer son habituel attitude blasée et ronchon était encore ce qu'il y avait de mieux à faire.
"Franchement, si le monde était bien fait ce serait sur TA veste qu'elle aurait renversé, pas sur un truc à 400 dollars tout comme la soie. Tu devrais avoir HONTE. Oui Monsieur le Lapin de Pâques tu devrais avoir HONTE de porter des trucs pareils"
Allons bon, voilà qu'après ça. Il fallait que sa petite voix intérieur -sûrement sa conscience ou une autre connerie du genre- vienne le rappeler à l'ordre. Néanmoins, il ne pu s'empêcher de jeter un coup d’œil discret à son accoutrement. Bon clairement, il n'avait rien d'une gravure de mode. Il portait des jeans, des t-shirt majoritairement foncé, et une paire de chaussure qui auraient sûrement besoin d'être remplacé depuis un bail. Mais il avait de bonnes raisons, d'excellentes raisons même !
- Je bosse avec du chocolat, c'est salissant. J'vais pas m'acheter des fringues qui coûtent entre 100 et 1000 dollars pour qu'elles soient foutus dès le premier jour
Voilà, c'était dit. Il faisait un métier salissant et n'allait donc pas s'habiller comme dans un magasine. Bon d'accord, ça ne jouait pas en sa faveur. De cela, il en était conscient. C'est bien au moins il était lucide. Mais il était également lucide sur le fait que ses adversaires volaient pas haut. C'était plutôt niveau ras des pâquerettes qu'autre chose. D'ailleurs, il s'était bien appliqué à laisser sa bouche fermé, et de faire son commentaire de manière mental. De toute façon, les autres n'avaient pas besoin de savoir de une. Et histoire de conserver justement sa crédibilité dont il se vantait, c'était encore ce qu'il y avait de mieux à faire. Pas question de passer pour une fou qui parlait tout seule
"Mais là t'es pas au boulot DONC C'EST PAS UNE EXCUSE. Et puis si tu veux la séduire va falloir y mettre un peu du tien. Genre maintenant. Sinon elle pourrait en choisir un autre que toi. Tu veux vraiment être dépassé par un vampire pleurnichard ou un psychopathe qui maîtrise pas sa force ? HEIN ?"
C’eut au moins, l'avantage de provoquer un déclique chez lui. Et il ne pu s'empêcher de jeter un regard franchement dégouté aux deux autres clown. Clairement de voir le vampire ainsi pleurnicher sur son rejet ne lui envoyait aucun élan de sympathie, voir de pitié. Non lui, tout ce que ça lui inspirait c'était un vague sentiment de dégout.
- C'est deux clown ? Jamais de la vie, plutôt reconnaître que Frost fait du bon boulot ou me faire battre par Pitch !
Le fait est que Frost faisait objectivement du bon boulot. Il avait su gagner ses galons de gardien. Et lui même avait en quelque sorte reconnu sa valeur avec un « pas mal toi même ». Sauf qu'il préférait clairement crever que de le dire à voix haute. Ce gosse était suffisamment insupportable comme ça. Pas besoin d'en rajouter. Et tant qu'à faire. Bomber le torse pour en imposer face aux deux autres guignols ne seraient pas de trop. Et au final, la maire ne se révélait pas si incompétente que ça. Avec son histoire de blaser tâché, elle lui avait donner une idée afin de prouver sa valeur. Au lieu de se casser lamentablement la gueule en rapportant du café. Il allait faire exactement ce qu'il fallait pour susciter l'intérêt de Deborah. Elle le valait bien après tout. C'était sa meilleur cliente :
- J'vais vous acheter une nouvelle veste
Voilà. Clair, net et précis. Et le regard légèrement sceptique de Deborah, ne le démonta aucunement. Surtout que ça ne dura pas longtemps
"OK. Faites chauffer la carte de crédit parce que je porte pas du H&M. Et comme vous avez l'air de bonne humeur aujourd'hui après on va s'occuper de vous parce que ce tee-shirt c'est juste pas possible."
La clairement il ne retint pas son regard goguenard destiné au vampire et à l'autre Houdini de pacotille
"HALLELUJAH GLOIRE A DIEU ON EST SAUVE. Elle va enfin faire quelque chose pour toi. Là ça pouvait plus continuer."
- Oui ben ça va. De toute façon JE suis le meilleur. Et vu la concurrence, franchement quelqu'un d'aussi intelligent qu'elle ne peu que s'en rendre compte.
C'était logique. S'il n'avait pu clairement évalué le potentiel de la blondinette et d'Houdini. Regina, et le vampire s'étaient cramé d'entrée de jeu. Il était le meilleur choix. Dans son esprit pas de doute là dessus.
"Tu peux pas le voir mais là j'arque un sourcil de scepticisme parce que je suis vraiment pas convaincue, vu ton caractère. Allez hop, en route ! On va quand même pas faire attendre la dame."
Sans un mot de plus, il emboîta le pas de Deborah suivit bien évidemment par le reste du groupe. Bien sur. Les choses auraient été bien trop facile sans cela. Finalement ils pénètrent dans une boutique -la plus cher évidement mais il ne ferait pas de commentaire là dessus. Si les vendeuses parurent dans un premier temps surprise. Elles ne firent aucun commentaire. Se contentant juste de sourire ni plus ni moins. Il laissa pour sa part, Deborah aller chercher LA veste. Clairement, ce n'était pas son domaine de prédilection. Et tandis-qu'elle, se baladait nonchalamment dans les rayons. La bouche pincée. Lui, jetait un coup d'oeil aux affaires pour homme. Néanmoins, il admettait volontiers se sentir dépassé par tout ça. Pourtant, il voulait faire des efforts. Même les filles avec qui il bossait s'habillaient mieux que lui c'est pour dire.
Au final, Deborah revint au bout de cinq minutes. Se regarda dans le miroir, puis l'enleva, la replia et lui tendis
"Ce sera celle-là."
445 dollars pour une veste ? Il faillit s'étouffer. Heureusement, il en avait les moyens. Aussi, attrapa-t-il son porte feuille de sa poche, et s'occupa de payer l'achat avec sa carte bancaire. Pas de doute que son banquier allait avoir une surprise.
Et, il ne semblait pas au bout de ses peines, le pauvre lapin. Voilà, que Deborah se tournait à présent vers deux vendeuses en train de les regarder bizarrement :
"Occupez-vous de lui" ordonna-t-elle
Sans qu'il n’eus son mot à dire, elles l’entraînaient à présent vers les cabines d'essayages...