« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ce fut un choc assez brutal quand je m’étais pris le poteau en pleine tête, je me demande même si le poteau avait eu plus mal que moi ? Vous croyez que ça peut avoir mal un poteau ? Non je sais pas, je demande ça comme ça. Comment ça tout le monde s’en fout ? Si tout le monde s’en fout cruellement en fait là, mais ils font tous genre que t’es intéressante. Oui donc, ce sera une question sans réponse du coup vu que madame la joue casse pied et que JE suis intéressante. Enfin bref, sans trop que je ne comprenne comment, la voix de Blondie parvint à mes oreilles et je me retrouva enfermée dieu seul sait où.
« Eh…qui a éteint la lumière ? Non mais c’est pas drôle, j’aime pas être dans le noir. »
Oh mais dis, j’ai même cru que t’allais pleurer là. Si, regarde y’a une petite larme là. Oh la peureuse. Tu chiales parce que t’es dans un placard. Pour une méchante reine, tu fais peine à voir. Oh toi tais toi parce que sinon, je t’y enfermes dans le placard et je te promets que tu vas pleurer sale claustrophobe. Je te parle d’une porte qui se ferme, tu pars en courant alors pouêt hein ! Bon, je vais vous passer tous les détails du baiser avec l’autre singe, du lapin qui se croit chic au bras d’une greluche, de blondie qui se croit intelligente et de mon petit périple dans le placard avec le coup des étagères et tout le tsoin tsoin, si vous êtes assez intelligents, vous avez lu au dessus. Voilà, maintenant, on passe au truc sérieux. Hein ? Depuis quand il me tient le décoloré ? Oui, j’y vois peut être rien mais il fait tellement mal aux yeux qu’il peut pas passer inaperçu, c’est bête.
« Je sais encore marcher, je vais pas m’enfuir en courant vous savez. »
Puis ce serait plus un danger qu’autre chose parce que je serais encore capable de me prendre un poteau et je pense que niveau dignité, je serais au plus bas, sans doute que je le suis déjà mais on va pas faire comme Maurice et pousser le bouchon un peu trop loin. Un peu de sérieux tout de même. Et voilà que Mini Licorne se remets à taper la causette. Ça va je te dérange pas ? T’as pas des haribots ?
« Par la barbe de Merlin, j'ai cru que plus jamais t'allais marcher droit. Tu me fais honte, Regina. T'as l'air d'une quiche depuis plus d'une heure. Avec tous les coups que t'as pris j'avais atterri dans la mémoire à longue terme, je te raconte même pas la galère pour revenir aux commandes. Mais c'est bon, je suis là. Laisse toi faire et tiens toi droite, tu crois que t'en es capable ? Non, réponds pas, c'était un ordre. - C’est pas une licorne qui pète des paillettes et qui joue à la WII qui va me donner des ordres ! »
Merde. Vu le regard de Deborah, je l’avais certainement dit à voix haute. Zut, elle va me trouver cruche. Mais bon, ça à pas l’air de plus déranger que ça la petite voix parce qu’elle continue sur sa lancée en plus.
« On a eu chaud. Maintenant on va passer aux choses sérieuses. »
Choses sérieuses ? Comment ça ? Quelles choses sérieuses ?
« Je ne suis pas une licorne, Bécassine ! Je suis Dégoût. Laisse bosser les pros s'il te plait. J'ai pas mal de taf là. Je crois que j'ai pas le choix si je veux sauver ta réputation. Va falloir que j'appuie dessus. Maintenant. Allez comme je suis sympa je vais te faire un compte à rebours. 3...2...1;;; CEST PARTI. Mode Méchante Reine réactivé ! »
Oh…oh…Oups. Mon regard s’assombrit et un sourire mauvais né sur mon visage.
« Oh oui, je préfère ça. »
Non mais regardez moi ça ! ça se bat pour être gentille et le tsoin tsoin, et c’est même pas capable d’empêcher Dégoût d’appuyer sur le mauvais bouton.Tss… Toi, on t’as pas klaxonnée alors la ferme !
« Moi aussi. »
Deborah se retourne vers moi.
« Vous vous sentez bien ou vous parlez toute seule comme ça tous les jours ? - Je me sens très bien merci. »
J’avais genre été super froide. Pire que quand tu croques un glaçon et que ça te fait une sensation assez déplaisante dans la dent bah là, c’était un peu ça. Fin bref. J’étais redevenue Evil et quel bonheur !
« Moi aussi je me sens bien là d'un coup ! Allez hop Gina, en avant la magie ! On va remonter dans son estime, tu vas voir ! »
Regardant ma tenue vestimentaire, j’arqua un sourcil de dégout et ne tarda pas à m’entourer d’un nuage de fumée violet avant d’apparaître vêtue d’une de mes tenues d’Evil Queen c’est celle que Regina porte dans le 6x20 au cas où t’oublie de le signaler, qui m’allait vraiment bien au teint. Un sourire carnassier au visage, je regardais toute l’équipe de bras cassés qu’on se trimballait et soupira. Dakota qui m’approchait d’un peu trop près ne tarda pas à faire un magnifique vol plané de plusieurs mètres avant de retomber lourdement sur le sol. Que c’est amusant ! Mon regard croisa celui de Zoltan et mon sang ne fit qu’un tour. Une boule de feu naquit dans ma main droite avant que je ne prenne la parole.
« Toi le singe, tu ferais mieux de courir si tu veux pas que je te grille. »
La petite voix qui commençait à me sortir par les orbites repris de plus belle.
« Euuuuuuuh…Je voudrais pas faire ma rabat-joie mais t’es un peu myope là. Te connaissant, tu pourrais rôtir la mauvaise personne. - Ah oui, j’avais oublié ce détail. »
Un sourire narquois toujours sur les lèvres, je lève ma main dont laquelle sort une lueur violette et la passe sur mes yeux et très rapidement ma vue reprends parfaitement, la joie d’avoir de nouvelles lentilles. Bon ce détail est nul mais nécessaire, revenons aux choses importantes. Qui veut du singe rôti ?
« C’est vrai que comme ça, c’est mieux. »
Je lance ma boule de feu à quelques centimètres de Zoltan avec un grand sourire avant de lever la main, usant de ma télékinésie pour lui couper la respiration. Le voyant se débattre, je m’approche de lui et le regarde droit dans les yeux.
« Au fait, le singe, même un pigeon embrasserait mieux que toi. »
Deborah s’interpose entre lui et moi, me faisant par la même occasion lâcher Zoltan qui retomba sur le sol.
« Ok. Bravo pour l’effort et le costume mais moi j’avais dit qu’on allait boire un frappucino et pas manger du singe grillé. »
Je me tourne vers la rousse avant de faire apparaître dans sa main un frappucino dans un nuage de fumée violet.
« C’est la maison qui offre. »
Je me tourne vers Wolley et la regarde de la tête aux pieds avant qu’une aura noire ne passe dans mon regard.
« Au fait, Blondie… »
Je la propulse dans les airs avant de la faire lourdement retomber sur le sol. Puis la relevant du sol avec la télékinésie, je lui coupe la respiration en la regardant droit dans les yeux.
« Tu m’as enfermée dans un placard ? Tu vas voir ce que ça fait ! »
Elle disparaît dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître dans un placard sombre et humide, fermé à clé du Starbucks. Regardant les autres de haut, je me tourne vers la rouquine.
« Il vous va votre frappucino ? Sinon, je peux le réchauffer. »
Deborah acquiesce. La petite voix dans ma tête commence à paniquer sérieusement.
« T’es au courant que le meurtre c’est illégal et que t’es Madame le Maire ? T’sais quoi, je vais rappuyer sur le bouton. »
Ce fut comme un instant de beug complet. Puis j’ai repris contenance et je me suis rendue compte que j’étais habillée en Evil Queen.
« Pourquoi je suis habillée comme ça moi ? »
Je ne tarde pas à retrouver ma tenue précédente mais par chance, ma vue semble rétablie. Non parce que se prendre les poteaux et appeler les madames, des messieurs, ça va bien trois secondes. Je regardais les autres et me demandais où était passée Wolley. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Après tout, ce qui comptait c’était Deborah mais là, j’étais vraiment perdue.
« Je crois que ton côté boulet déteint sur moi. Je t’ai vidé la mémoire immédiate. Oops. »
Je regarde tout le monde avant de poser mon regard sur Deborah.
« Vous pouvez me dire ce qui vient de se passer ? Je comprends pas grand-chose là… »
Et c’était pas peu dire, surtout que certains me regarder limite avec une envie de partir en courant.
« Et pourquoi il est par terre lui ? Et Wolley elle est où ? »
Oui, ça fait beaucoup de questions et même si j’en avais strictement rien à fiche, c’était mieux de faire genre je m’intéresse non ?
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Je me retrouve en première position, mais je sens que ça ne va pas durer si je n'éjecte pas le chocolatier. Il faut que je fasse quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi ! « Fais attention ! Tu vas te mettre tout le monde à dos et ensuite ça va barder. » Il faut savoir c'est toi qui a appuyé ou il ne fallait pas, après tout ! « Et c'est beaucoup plus cool comme ça, fait attention ! Parce qu'ils ne vont pas laisser passer ! ». Tu as raison en attendant tu as attendu Deborah, je dois rester comme je suis ! « Okay okay, mais je t'aurais prévenu ! ». Enfin elle se tait ! Alors je les suis mais étrangement, quelque chose attire mon regard. Une femme qui pourrait très bien faire l'affaire pour mon plan diabolique. En plus je la connais et elle me doit un service, je fais une pierre deux coups non ? « Oh ! Non tu vas pas faire ça ! » Et pourquoi pas ? C'est marrant non ? « Mmm … bon d'accord, c'est pas mal comme idée ! » Je souris et m'éclipse un instant, ils ne le remarqueront pas, ou s'ils le remarquent tant pis, je m'en fiche pas mal, je fais ce que je veux non ? Ce ne sont pas des petites gens qui vont me dire quoi faire ! Je salue la fille qui me doit un service et lui désigne le chocolatier au loin. Elle écoute mes recommandation et finit par hocher la tête. Mon dieu que ça va être épique ! « J'hésite entre rire ou pleurer Schtroumpfette ! Sérieusement drôle peut-être, mais épique ? Je n'en suis pas sûre ! » Je la regarde et soupire de contentement en rejoignant tranquillement les autres, elle arrivera après juste pour faire ce qui doit être fait, c'est à dire ridiculiser l'armoire à glace sur tronc d'arbre ! Et bien évidemment tout se passe comme prévu, absolument tout ! Mais bien évidemment il a fallut que l'autre Maire se la ramène et me voici soudainement dans un placard, put*** je vais la tuer ! Je vais l'exterminer, je vais tout faire pour la ridiculiser ! Et toi là-haut ne t'avise même pas de me dire je t'avais prévenu ! « Moi te dire ça ? Non ! Pas du tout ! BORDEL JE T'AVAIS PRÉVENU ! MAIS TU NE M'AS PAS ÉCOUTÉ ! » Non mais sérieusement pourquoi je t'aurai écouté ? Tu es une voix dans ma tête et je ne suis pas tarée ! Donc pour être clair, je fais ce que je veux ! « Continue comme ça et tu vas voir ! Tu vas être dans le train arrière derrière tout le monde ! » Je ne serais jamais dans le train arrière ! Dakota serait toujours derrière moi ! Pour Regina il y a de grandes chances que ce soit le cas aussi quand je me serais occupée d'elle ! « Et avant toute chose, tu vas sortir d'ici et je t'assure que tu as intérêt à m'écouter ! » Très bien alors on fait quoi ? « Alors d'abord trouver l'interrupteur ! Ensuite ? Et ben trouver un moyen de sortir d'ici ! » Je pose mes mains sur le mur et cherche l'interrupteur et c'est à ce moment là que je touche quelque chose de collant … de beurk ! « Ouais beurk c'est le mot ! » Je grimace et arrive a atteindre l'interrupteur et quand elle s'allume, j'ai le malheur de voir arriver des douzaines d'araignée et je déteste ces bestioles !
Hiiii !!
Une d'elle s'approche d'un peu trop près et je l'écrase avant de chercher frénétiquement dans mon sac le pchitt poivré ! « Ce n'est pas une bonne idée !» Ah parce que tu penses que c'est une meilleure idée d'avoir ces … bestioles sur moi ? Ou pas ! Donc je vais les pousser loin de moi et sortir de cette pièce ! Parce que je fourmille de me venger de l'autre orange ! Je sens que ça va être la guerre ! « Ehoh ! On se calme s'il te plait ! » Je le l'écoute pas et m'empresse d'appuyer pour éloigner les araignées m'asphyxiant au passage. Je dois vraiment trouver un moyen de sortir d'ici. Je plongea ma main dans mon sac et prends ma carte bancaire avant de me retourner vers la porte et de tenter de l'ouvrir, mais malheureusement, je ne dois pas être très douée … « Et c'est maintenant que tu t'en rends compte boulette décérébré ? Tu as emmagasiné assez de magie pour faire exploser la porte alors bouge toi le train avant que l'on se retrouve à la traine ! » Un sourire sur les lèvres, je lève les mains et une lumière bleutée les entoure avant d'aller frapper la porte qui s'ouvre violemment cognant au passage un serveur qui passait. Je le regarde et prends un petite voix.
Oh je suis vraiment vraiment désolée, mais si vous aviez été plus rapidement, la porte n'aurait jamais atteint votre visage ! Oh et pour info vous devriez nettoyé ce placard parce qu'il est infesté !
Je marche vers le groupe avant de me retourner vers la serveuse de gauche. Je vais lui demander gentiment si elle a des vêtements à me prêter et puis elle pourra prendre les miens ! Une fois lavé ils seront tout aussi bien ! « Alors pourquoi tu ne les gardes pas ? » L'odeur chérie ! L'odeur ! Je parle à la serveuse et elle regarde mes fringues un instant d'hocher la tête, oui je ne m'habille pas chez Emmaus ! Elle me montre sa tenue et je hoche la tête, c'est mieux que ce que j'ai ! Je prends la robe les chaussures et mets mes propres affaires dans son casier. Heureusement que ma paye tombe bientôt, je pourrais me racheter des affaires comme ça ! Elle me montre son déo, mais je grimace, non merci ! Je me débrouillerais avec l'odeur du poivre. Je passe une main dans mes cheveux et les arrange avant de retourner vers le groupe. « Ouh ! Bad Girl is ba ck ! »
Pourquoi c'est toujours quand je demande jamais rien à personne qu'il ce met à pleuvoir des folles en tenues frappadingue ? Non mais c'est vrai, j'ai rien fais de mal. Enfin si. Je l'avais quand même embrassé sans faire exprès. Mais je voyais pas l'utilisé d'en arriver au mains quand même ! Fallais dire aussi que cette tarée avait une sacré force télékinésique. J'étais encore en train de tousser et de chercher ma respiration qui avait du mal à venir. C'est dans ses cas là que j'avais envie d'engueuler ma petite voix, dans le genre, qu'en est-ce qu'elle ce grouille à me rebrancher mes pouvoirs ? J'aurais déjà pu lui echapper trois fois à la grosse chèvre. Je me relevais difficilement après avoir sévèrement manger le par terre comme il ce devait, alors que l'éberluée redevint soudainement la blanche colombe. Ah je parle bien, ca t'embauche un coin hein ? Peu importe, le coup de la mémoire amnésique, à moi, on me la fais pas !
▬ « Même pas crédible ! » m'insurgeais-je, pendant que je sentais comme un espèce de neuronne ce reconnecter. Tiens, ma super pote shizophrènie était de retour ! Ma petite voix adoré.
« Pssst, je voudrais pas enfoncer les portes ouvertes, mais la méchante reine elle a grave bugué, c'est peu être le moment de prendre l'avantage. » quoi ? Tapé sur ca ? Mais je tape pas sur les femmes moi ! Je reste quand même un gentleman. Même si parfois, les femmes, eh bah elle ressemble tellement à des mecs que je suis certain que l'exception peu contourner la règle ! Vous avez pas suivie ? Moi non plus.
▬ « Elle ma étranglé ! » couinais-je en portant les mains machinalement à mon cou. On sais jamais, si la sorcière ce remet en route, je veux intercepter sa télékinésie avant qu'elle ne me transforme en grotte caverneuse. Ou en ce mec là, Seal. Quand il chante, on dirait qu'il est enrhumé. Un soupire plutôt fort ce fit entendre.
« Pourquoi c'est sur moi que ca tombe le boulet de service ? » Non mais je lui demande pardon ? Ca, c'était vachement vexant. Je croisais les bras d'un air indigné.
▬ « Tu sais ce qu'il te dit le boulet ? » rétorquais-je en montrant les dents. Tiens, y'a ma petite rousse canon qui passait prêt de moi. Salut.
« Pauvre petit chat malade. » Un chat ? Ou ca ? Je cherchais de vue ne serais-ce que des oreilles de félidité dans les parages. Je vous plaindrais presque. » Eh, presque ! On en était pas loin ! C'est toujours ca de pris ! « Soyez un homme au lieu de pleurer. » Euh y'a erreur sur la personne là non ? Je pleure pas moi, je suis pas la vampirette là bas qui laisse des gros tas de morve à même le sol ! « Vous savez quoi...Vous me dégoutez des hommes. » Ah attendez une seconde ...et si on avait tous pas visé juste depuis le début ? Oh ma zette !
▬ « Ah parce que vous préféré les femmes ? Ca peu ce faire ! » Dit-je tout guilleret. Bah oui, un coup de magie par là, une partie intime plus éféminé, une paire de gros lolo à la place du torse et le travail il est fait ! Y'a quelqu'un qui aurait la gentillesse de m'expliquer pourquoi elle me fixe avec des grand yeux de chouette tel un effarouché ?
« Je préfère les gens qui ne me fiche pas la honte en public.Ce qui n'est pas votre cas. » Bah ouai, j'aime bien me faire remarquer. Avec une belle gueule pareil, qui s'en priverait ? « Ni celui de l'amnésique costumée. » Mais on s'en fiche de l'amnésique costumé ! Qu'es ce qu'elle venait nous remettre Dory dans la conversation ? « Ni de l'autre type là bas qui ce prend pour la reine des neige. »
▬ « Libérée Délivrée ? » supposais-je, un sourire taquin sans pour autant la chanté.
« A croire que même dégoutés vous ne parvenez pas à y mettre un peu du vôtre pour me ressembler. C'est Vexant. » Je restais quelque seconde suspendu à sa phrase, en train de m'imagine rousse avec une poitrine, quand ma tête fut attaquer par des alarmes de pompier. Y'avais le feu dans mon crâne . Eh bah sayez, un neuronne de grillé ! Je sentais presque la petite voix courir partout dans les labyrinthes étroit de mon cerveau.
▬ « Et c'est quel genre de mec qui vous plait ? » demandais-je, curieux. Non mais après tout, si aucun étalon de ce magasin ne lui convenait, on pouvait savoir quel était son genre de poulain ?
« Léonardo Di Caprio. Bon courage pour l'égaler. » dit t-elle impassiblement.
▬ « Le mec congeler qui a finit en glaçon de Mojito ? » Vue le regard noir qu'elle me jetait, je me disais qu'il fallait peu être que je la ferme. Non mais quand même, je sais pas si elle est au courant qu'ils auraient largement pu finir à deux sur ce fichu radeau !
« Tu t'enfonce crétin ! » fis la petite voix de ma tête. Je la secouais pour lui faire perdre l'équilibre, si encore elle avait des jambes.
▬ « Ta essayé le bouton bleu ? » lachais-je soudainement en reférence au bouton magique pour activer mes pouvoirs.
« Moi je dis pas non mais c'est un peu beaucoup le foutoir dans ton cerveau, les commandes son pas indiquée. » J'haussais les sourcils, essayant d'imaginer des gros bouton pour faire fonctionner mon corps, ce qui me paraissait dingue. Tant mieux, je parle le langage de la dinguerie.
▬ « Dis moi un peu qu'elles sont les boutons que tu as utilisé. » fis-je d'un air réfléchis. Pour une fois, franchement, ca valait la photo. Elle ce mit à me dresser une liste des boutons qu'elle avait utilisé. « Tu veux pas essayer le gros bouton bleu ? » si encore y'en avais un. J'entendis comme un clic, mais je sentais pas grand chose de changer. En revanche, la rousse ecarquilla tellement les yeux que je me demandais ce qui ce passait.
« Oh. Maintenant vous êtes un schroumpf ou un na'vi. » ▬ « Un quoi ? » fis-je bêtement sans comprendre. « Génial. Je me promène avec un shroumpf . C'est la méga loose. Je vais m'éloigner. Je ne vous connais plus. » Un shroumpf ? C'est pas les petits samaritains du peuple des nains tout bleu ca ? Je me tournais vers le miroir, avant d'y emettre un cris. J'étais redevenu tout bleu ! Mon visage ce figea dans la surprise, alors que je me touchais. Ah bah ouai, j'étais devenu un Avatar. Je tournais la tête vers Deborah, assise a une table en faisant style de ne pas me connaître.
▬ « Je suis un génie qui peu exaucer les vœux, il vous faut quoi de plus ? » demandais-je, presque désespérée.
« Wouah, elle a l'air de s'en tamponner ! » ironisa la petite voix. « Je suis exécédée, je vais aller me faire du café. » Ouai, voilà, tchao ! Deborah ce mit à siffler entre ses dents – contenance bizarre- sans me regarder pour autant.
« Que vous disparaissiez de ma vue et que je ne vous ai jamais rencontré ca auait été cool mais c'est un peu trop tard. » Outch. Tiens, prend toi ca dans la tête et surtout mange le toi bien !
« Tu pourrais aller lui chercher à manger pour te faire pardonner ? Ou des fleurs ? Un truc gentil et pas dangereux quoi. » comment ca pas dangereux ? Je suis super adroit moi. Je m'engageais dans une queue d'enfer pour des patisseries. Un gamin passa avec une liegeoise entre les mains.
▬ « Oh, le beau dragon là bas ! » m'ecriais-je en montrant du doigt le sens opposé de l'enfant. Il tourna la tête vers le ciel et j'en profitais pour lui shiper sa liegeoise en disparaissant de sa vue aussi vite que j'étais venue. « Ah bah, il est partit ! » fis-je innocemment.
« Et après tu te plaint qu'on veut pas de toi.» Fis la voix, désespérée.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Assise à l'une des tables du Starbucks, je réfléchissais aux événements de la journée, tournant distraitement la paille de ma boisson que le grognon beau gosse n'avait finalement pas eu besoin de payer. Il y avait encore une demie heure, ce phénomène aurait pu me contrarier. Mais plus maintenant. Il avait payé ma veste ainsi que les gants en satin que je portais aux mains. C'était suffisamment honorable pour que j'ai un peu pitié de ses sous. Il ne pouvait cependant rien regretter : ces gants étaient une véritable caresse sur ma peau et m'allaient fichtrement bien en plus de bloquer le phénomène qui nous avait conduit à cette situation. Ce n'était pas encore le plan de génie dont j'avais besoin mais c'était un très bon début. Et c'était normal puisqu'il résultait de ma réflexion. Mais ma réflexion s'étiolait de minute en minute et quelque chose me disait que ce frapuccino ne serait pas suffisant pour me redonner des forces et irriguer correctement mes neurones. Pourtant il nous fallait clairement un plan. Un plan de génie, à ma hauteur. Un plan élégant, à mon image et à celle des gants qui ornaient à présent mes mains. Un plan subtil, comme je sais si bien l'être et comme ils ne l'étaient clairement pas. Ils étaient presque tous décevants, en fin de compte. Comme cet endroit trop bruyant. Comme cette ville trop minable. Comme cette vie trop médiocre. Je pinçai les lèvres sur ma paille, observant. Blondie avait troqué ses beaux vêtements pour ceux d'une serveuse et empestait le poivre. Je devais me tenir à bonne distance. Madame la méchante reine avait arrêté son petit numéro et errait entre les tables du Starbucks, sans doute à la recherche de sa dignité. Au moins ne se prenait-elle plus tous les obstacles. Je considérais donc que nous avions là une petite victoire qui méritait d'être savourée. Zoltan était bleu - littéralement - et en quête de sucres rapides pour m'aider à redémarrer. Si je prenais discrètement son offrande, les gens ne feraient sans doute pas attention au fait que nous nous côtoyons et l'honneur serait sauf. Il faudrait la jouer serrer mais c'était faisable. Le grand sensible ne se roulait plus par terre - autre victoire que je célébrais par une gorgée de boisson - et se tenait suffisamment éloigné de moi tout en étant suffisamment proche pour que je le surveille. Quant au beau gosse grognon, il s'était assis en face de moi. J'arquai un sourcil, impatiente d'entendre ce qu'il avait à dire, coulant un regard discret sur sa fière allure. Nous étions peut-être dans une drôle de situation mais il était indéniable que j'avais fait de l'excellent boulot avec lui. - Pas trop difficile de ses les trimballer ? demanda-t-il, sincèrement concerné, un pouce dans son dos en direction des zozos éparpillés dans le café. Je souris, lasse. - J'ai deux modèles de la même collection à la maison. D'ordinaire je les gère mieux qu'aujourd'hui. Ce n'était pas aussi souvent que j'étais également honnête et sincère. Pour un peu, je lui aurais ouvert le peu de cœur que j'avais. Dieu merci, nous n'étions pas encore à un stade aussi avancé. - J'comprends, j'ai aussi un modèle du même genre sauf que lui il est carrément ingérable et du genre à donner envie de l'étrangler, renchérit-il... ... dégoûté. Je la connais bien cette émotion. Je l'aime bien, d'ailleurs. Une incomprise. Je suis une incomprise. Tout le monde se figure que le dégoût c'est mal et vous savez quoi ? ça me déprime. Sans le dégoût, pas d'excellence et bonjour les indigestions. Je souris. - Ca vous va bien au teint, le dégoût, notai-je. Mieux qu'à eux. - En même temps, vu la bande de rigolos que c'est, j'suppose que c'est pas très compliqué. A croire que la ville est constituée majoritairement de ce genre d'individus... - Plaignez vous à Madame Mills si la ville vous plait pas. Moi je lui ai déjà dit tout ce que je pensais de son "œuvre", lançai-je, acerbe et plus amère que prévu. Riley. Son souvenir avait brièvement traversé mon esprit. Je me dépêchai de l'en effacer. Riley ne faisait pas partie du problème que nous vivions actuellement. - Parce que vous croyez qu'on l'a pas déjà fait peut-être ? Ca change pas grand chose au fait qu'on est coincé ici sans possibilité de repartir. Si j'en connais à qui ça convient, il y en a d'autres qui rêveraient de voir la tête de la maire se balancer au bout d'une pique. J'écarquillai les yeux, stupéfaite. Tant de violence... Colère aussi était contagieux ? - Je pensais plutôt à détruire sa réputation. Le meurtre, c'est illégal et ça tâche, ajouta-je avec une moue désapprobatrice. D'ailleurs, si j'en crois les réseaux sociaux, c'est en bonne voie de se produire, ajoutai-je en tournant l'écran de mon téléphone vers lui pour le laisser admirer le travail. Allez, entre vous et moi, parce que je sens que vous êtes d'humeur... vous voudriez rentrer où ? Il pouvait bien se confier tout en admirant le débâcle de Regina Mills, non ? D'autant que c'était là une tactique éprouvée : déplacer le centre de l'attention en faisant des œillades, ça marchait toujours. Regardant le téléphone, il soupira : - En espérant que le prochain maire soit compétent. Puis il ajouta : - En Australie, pas cette Australie celle du monde des contes. J'suis sûr qu'elle a fichu un foutoir pas possible en nous ramenant ici. J'ose même pas imaginer la montagne de boulot qui m'attendras quand je rentrerai. Plus de 30 ans sans Pâques. Va falloir rattraper tout ça. Ca pour une surprise... Riley aurait adoré. Mais je chassai de nouveau cette pensée, excédée. A croire que je commençais aussi à avoir de petites émotions dans la tête... Sans. Déconner. Ce serait ridicule. Je chassai aussi cette idée en replaçant mes cheveux dans mouvement de tête calculé. - J'aimerais compatir mais j'ai pas encore appris à le faire pour les inconnus, annonçai-je, abrupte. Même pour le Lapin de Pâques. Je vous voyais pas comme ça. - Malédiction. On a tous hérité d'une nouvelle apparence. Et encore, j'suis pas le moins reconnaissable. Sab est passé sous un rouleau compresseur manifestement vu sa nouvelle taille. - Vous êtes au courant que je connais pas de Sab, hein ? demandai-je, rhétorique. C'est pas mon domaine, les héros des enfants. - Alors c'est quoi votre domaine ? Comment on en était arrivé là ? Aucune idée. La fatigue, sans doute. Mais sa question me fit l'effet d'un électrochoc scandalisé. - Quoi, vous avez pas deviné tout seul ? m'écriai-je, les yeux ronds, la mine déçue. Là je suis vexée. Je pensais que vous étiez plus futé que ça. Mon truc c'est le dégoût, lâchai-je tout de même en continuant de siroter ma boisson.
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : lana parrilla
Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Les gars. Je deviens Alzeihmer je crois. Non mais c’est pas possible autrement. Ah si, à cause de l’autre débile dans ma tête. Toujours là au mauvais moment ses foutus licornes. Ah non pardon, Dégoût. Cherchez le nom pourri que ça se trimballe ce machin là. Alors que nous étions au Starbucks, je me rendis vers le comptoir pour commander un déca et j’étais allée m’asseoir à une table de libre, essayant de réfléchir à trouver un moyen de me souvenir. Non mais parce que là, j’avais sincèrement l’impression qu’on se foutait de gueule. C’est un complot c’est ça ?! C’est UN COMPLOT ! Avouez, vous faites tout pour pouvoir m’enfermer dans l’hôpital psychiatrique de Storybrooke. Bande de subalternes indignes, vous ne vous débarrasserez pas de moi de cette manière ! je suis indébarrassable et ça, faudra vous y faire hein. Tournant la cuillère dans ma tasse à moitié pleine, je regardais dans le vide, pensive.
« Toi, t’es vraiment pas là quand j’ai besoin de toi. J’ai vraiment l’impression de devenir cinglée. - Tut tut tut, moi je fais très bien mon taf, c’est pas de ma faute si tu réagis pas correctement. »
Va en Enfer voix de mes deux. Non mais franchement, voilà que je me reprenais encore à dialoguer avec la voix qui d’ailleurs n’étais pas si sympa que je le pensais. Tout à l’heure, c’était fun de penser que c’était une petite licorne qui joue à la console mais au final, je suis en train de me dire que c’est pas une licorne et que je suis sûre qu’elle est pas si belle que je le pense. Toute façon, qui peut être aussi belle que Deborah ? Euh. Regina Mills, je sais pas si tu sais mais Deborah, c’est Dégoût hein. Celle qui est dans la tête de Riley. Enfin était vu que c’est à cause de toi qu’elle est là aujourd’hui. Pourquoi c’est toujours ma faute ? Pourquoi tout le monde à envie de voir ma tête au bout d’une pique ? Ah peut être parce que je leur ai pourris la vie. Oui, c’est sans doute une bonne théorie. ‘Fin bref. Je pousse un profond soupir avant de lever les yeux au ciel.
« Si je réagis pas correctement… » SI JE REAGIS PAS CORRECTEMENT ??? Elle est sérieuse là ? Oui non parce que la voix dans ma tête est une nana. Oui, je l’ai décidé et c’est tout. Fin de l’histoire. « C’est à cause de toi que je me rappelle de rien ! »
Et voilà que la petite voix reprends de plus belle. Je pousse un soupir profond et manque de me taper le menton sur la table, vu que tel fut mon ennui actuel. Bref, vous m’avez compris…ou pas mais ça je peux rien pour vous. Et c’est que mini moi est de mauvaise foi en plus !
« t’as bougé et mon doigt à ripé. »
C’est ça. Prends moi pour un Schtroumpf. Je me lève de ma chaise et jette mon déca terminé avant de me rendre auprès de la grande et merveille et non peu ordinaire Deborah.
« Dites, je veux pas vous embêter avec ça parce que je sais que vous avez bien mieux à faire mais faut que je vous demande de me dire ce qu’il s’est passé… »
La rousse me regarde de son air snob et hautain. D’ordinaire, je pense que je lui aurais mis une claque mais là je sais pas, c’est le syndrôme du dégoutisme qui a pris trop d’ampleur chez moi. Limite qu’elle pourrait porter un sac poubelle que je m’en rendrais même pas compte.
« Oh bah trois fois rien. Vous avez juste décidé que c’était carnaval puis vous avez envoyé Blondie dieu seul sait où. »
Sérieux ? Oh mais c’est fun en vrai.
« Alors c’est pour ça que je me suis retrouvée habillée en Evil Queen ? c’est pour ça que Zoltan me regarde avec cet air là ? Mais pourquoi je me rappelle de rien ? »
Je vous le dis encore, je suis V.I.E.I.L.L.E et je perds la boule. Non la boule c’est la mémoire, c’est pas la boule qui fait vrr vrr quand elle tourne dans le bocal quand tu vas au loto.Oups.Je m’égare. C’est la voix de la rouquine qui me sort de ma rêverie.
« Mais je sais pas pourquoi il vous regarde comme ça. Je suis pas dans sa tête. - T’es vraiment stupide Gina. Je te l’ai dit avant que j’ai effacé la mémoire immédiate. Tu sais, quand j’ai dit oops avec nonchalance et snobisme ? »
Ouai comme d’hab quoi.
« Bah c’est là que t’as tout perdu. Arrête d’embêter la dame, elle est trop bien pour toi. »
Je me retourne vers Deborah.
« Pardon de vous avoir dérangé avec ça. »
Je me retourne et me mets à marcher en direction des toilettes parce que boire du café, ça donne envie de faire pipi, oui même le déca. Sauf que tu fais du déca-pipi mais tu fais quand même pipi.
« Tu sers pas à grand-chose appart me mettre dans la mouise toi. Tu te rends compte que tu m’as poussée à redevenir Evil ? Je suis plus comme ça et à cause de toi, j’ai fait des bêtises et ça va pas être bien ! Et pas facile en plus parce que je vais pas être crédible. T’es aussi utile que le dentier de ma grand-mère ! »
Je pousse la porte des toilettes après avoir entré le code. Oui parce qu’ils pensent sans doute que les clients vont essayer de voler dans les chiottes. Y’a quoi d’utile franchement ? Appart du pécu évidemment. Et c’est que je pensais que je lui avais coupé la chique à la voix mais elle revient en puissance.
« Pauvre petit chat malade. Tu veux un kleenex ? Parce que je peux ouvrir les valves de tes canneaux lacrymaux si vraiment tu veux faire dans le pathos. Tu mérites des claques ! Vas donc demander à Blondie de t’en filer. - Tu ferais mieux de te taire ! »
Je m’approche du miroir des toilettes et fixe mon reflet avant de prendre la parole à voix haute, vérifiant que personne n’entrait parce que sinon j’allais passé pour une cinglée, à moins que je le sois déjà au regard des gens. M’enfin, toute façon, j’en ai rien à fiche.
« T’es obligée de me parler tout le temps ? - Oui, je suis obligée. Comme ça ça couvre le son de tes betises. »
Je me retourne et me retrouve rapidement sur les fesses, à même le sol. Quoi que j’aurais pas pu avoir le cul au plafond. Je n’avais pas remarqué qu’un employé venait de faire le ménage et je m’étais lamentablement rétamée. A croire que les poteaux et tout ce genre de trucs commencent à m’aimer. Enfin bref, me relevant, je ne tarda pas à remarquer que j’avais les fesses trempées.
« Au moins nos jolies fesses sentent bon... Par contre tu vas avoir l'air fin avec le derrière mouillé. Enfin, t'es plus à ça près hein. - Tu crois que niveau magie, je peux faire quelque chose ? - Seigneur dieu, la voilà qui pense par elle-même ! Mesdames et messieurs : un miracle a eu lieu ! aux toilettes... c'est pathétique... Bon bah t'attends quoi Gina ? Je dirais pas abracadabra pour t'encourager. Allez, remue toi ! On va pas être seule aux toilettes toute l'année »
Je soupire et tape du pied sur le sol avant qu’un nuage de fumée violet ne m’entoure et que je ne me retrouve rapidement avec les miches toutes sèches. Faut pas dire mais c’est plus agréable hein.
« C’est mieux comme ça ! »
Je sors des toilettes en faisant attention de ne pas retomber et me dirige vers Wolley avant de la regarder droit dans les yeux et lui balance devant tout le monde.
« Pas besoin de faire semblant, je sais que t'as envie de me taper mais t'as trop peur de moi pour ça, parce que tu sais qu'en un claquement de doigt, je peux changer la donne »
Tout le petit groupe était sorti de la boutique alors que Dakota tentait d'effacer les lettres tracées aux rouges à lèvres par Deborah sur son front. Il était loin d'être un brocoli, non mais ! Mais en voyant qu'il allait être dernier, le blond finit par laisser tomber son entreprise pour rattraper le groupe qui se dirigeait de nouveau vers le Starbucks. Bon, il allait prendre un truc à boire.
-Boire ? Dois-je te rappeler que tu bois du sang ? Et si on se vengeait de l'asperge ?
L'Empathe se mit donc à afficher un sourire malsain, alors qu'il payait sa boisson, sous le regard de la serveuse qui n'osait pas lui dire qu'il avait quelque chose d'écrit sur le front. C'est bon, il n'était pas le dernier des crétins non plus...
C'est donc à grandes enjambées qu'il quitta les lieux, se retrouvant sur la terrasse de la boutique, où Deborah et Aster semblaient discuter. Parfait ! Sans attendre une seconde de plus, il percuta alors de plein fouet le lapin de Pâques, renversant tout le contenu de sa boisson sur le nouveau costume qu'il venait d'acheter...
- Oups... - Ben voilà ! T'es pas aussi idiot que je le pensais, tu sais au moins mettre un pied devant l'autre !
Mais elle allait se la fermer sa conscience oui ou non ? D'autant plus que géant qui n'était pas vert commença à s'énerver. Limite il tapait du pied et la fumée lui sortait des oreilles. On aurait dit un mauvais remake d'Harry Potter et des bonbons qui font rugir.
"Mais c'est pas possible bon sang ! Tu peux pas regarder où tu fiche les pieds gamins ? Ta touffe dissimule une absence de neurones ou bien c'est ta couleur de cheveux qui veut ça ?
Mais qu'est ce qu'ils avaient tous avec ses cheveux à la fin ? Elle était très bien sa coupe. Bien mieux que celle de la mairesse qui n'avait aucun goût. Et puis, il n'était tout de même pas blond décoloré, non ? Et puis, d'où il se permettait de le critiquer le vieux ?
- Tu vas pas le laisser te parler comme ça hein ? J'sais bien que t'es un vampire végan mais t'as quand même un peu d'amour propre hein ?
La réaction du Vampire fut immédiate et il se mit donc à grogner, en lâchant, froidement :
- Tu devrais faire gaffe la vioque, j'ai l'habitude de manger du lapin en civet.
Aussitôt, c'était comme si des cloches se mettaient à sonner dans la tête du Vampire. Il leva alors les yeux au ciel, comme s'il voulait observer sa conscience, qui reprenait d'ailleurs déjà ses remontrances...
- warning warning, Deborah n'aime pas les tâches ! Et Riley préfère les lapins vivants parce que c'est tout doux et tout mignon; T'es VRAIMENT sûr de ton coup ?
Alors là, oui, il était certain de son coup. Parce que si Deborah n'aimait pas les tâches, Aster en avait plein sur lui. Et c'est d'ailleurs avec un sourire en coin que Dakota ne put s'empêcher d'en pointer une, en s'amusant :
- Oh, regarde le vioque ! T'as une tâche là ! Pistache !
L'adulte le regarda donc avec un soupir blasé et Dakota était presque certain que s'il avait encore eu son pouvoir, il aurait ressenti de la pitié. Finalement, le brun ôta sa veste et son haut pour lui balancer, en lâchant :
- On boxe pas dans la même catégorie gamin. Revient me voir quand t'auras des réactions d'adulte.
Quand à Deborah, elle n'avait rien dit jusque là mais elle observait la scène avec un sourire en coin. Peut-être que lui aussi il devait se mettre torse nu ?!?
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Je le rappproche du groupe quand je suis interceptée par Regina Mills, je ne cherche même pas à lui sourire. Jouer la comédie je veux bien, mais là, non, pas avec ce qu'il vient de m'arriver non ! « Ou ça va barder ! Tu vas la tuer maintenant ? » Non, j'ai changé d'avis, je vais juste la pourrir à mort et espérer que de honte elle décide vraiment de partir ! Loin et de ne jamais revenir ! Ca pourrait être une bonne idée non ? « Je ne sais pas ! Elle est quand même grave stylé en méchante ! ». Je pense que dans d'autre circonstance, je t'aurais simplement dit qu'elle est juste en manque d'amour ou complètement tarée, mais là je pense que surtout, elle aime ça ! « Comme toi tu aimes ce que tu fais ! ». Non Darling ! Toi tu as appuyé sur le bouton !
-Pas besoin de faire semblant, je sais que t'as envie de me taper mais t'as trop peur de moi pour ça, parce que tu sais qu'en un claquement de doigt, je peux changer la donne !
Je la regarde et me contente simplement de croiser les bras, elle pense vraiment me toucher avec quelque chose du genre ? Et ben elle se trompe sur toute la ligne parce que jusqu'à présent, c'est elle qui est dans les derniers et moi dans tête ! « Tu sais quoi ! T'as raison ! Dégomme là ! » Non ! Non je ne lui ferais pas se plaisir et je me disqualifierais de la partie et ça, c'est impensable !
"Oh je n'ai pas peur de toi! Parce que tu vois, j'ai un pouvoir moi aussi! Mais contrairement à toi, je ne tue pas. MOI! Donc non je ne vais pas te tuer, non! Je vais seulement te ridiculiser encore et encore." -Tu crois que tu me fais peur ? Elle rit haha, franchement, tu fais peine à voir
Ca va être la dure loin de sa vie, être ridiculisé encore et encore. « C'est tout ? T'ES SÉRIEUSE ? AVEC CE QU'ELLE NOUS A FAIT ? » Ce qu'elle m'a fait chérie ! C'est moi qui prend tout, toi t'es qu'une voix dans ma tête ! « Ouais ben la voix dans ta tête elle t'empêche d'être la pire dans cette équipe de bras cassé ! Donc s'il te plait bouge ton arrière train de montre lui qui tu es ! Sans tâche par contre mon chou ! » Roh ! Oui maman ! Je lève les yeux au ciel et place un sourire. Le genre bien bien hypocrite !
Je fais peut-être peine à voir, mais en n'en faisant pas beaucoup je suis dans le top trois de Deborah et tu es où toi? Loin derrière donc excuse-moi, mais je ne pense pas avoir peur de te faire peur! -Ce que tu es drôle. Si les nains bleus avait de l'humour, ça se saurait.
« OULA ! ALERTE VIOLETTE ! ELLE S'ATTAQUE À NOTRE VILALGE ! »Euh … c'est alerte rouge déjà et t'es pas censé être le dégoût toi ? « Et pourquoi donc les choses les plus dangereuses devraient être signalé en rouge ? En plus c'est moche le rouge, j'aurai préféré le vert, mais ce lui là il est pas beau! Mon verre est beau, pas celui là, donc c'est du violet ! » Okay … je vais te laisser dans ton délire d'accord ! « Non ! Tu vas lui répondre, Kicker ses fesses et aller t'asseoir avec les autres si elle fait un pas de travers ou qu'elle reparle de nos amis, ça va mal allé ! » Oui oui je vais faire ça ! « Dépêche toi sinon je réappuie un petit coup sur le bouton ! »
Tu ne sais rien de mon peuple, absolument rien et si un jour l'envie te prenait de vouloir nous faire quelque chose, tu tomberais sur un os je te le garantis. Alors maintenant je vais rejoindre Deborah et ne t'avise plus jamais de te mettre sur mon chemin parce que sinon je t'assure que tu le regretteras!
« Mmm ! Et bien heureusement que je suis là ! » Euh tu n'as fais que me crier dans les oreilles ! Je te signale que je sais parfaitement quoi lui répondre ! Et puis elle est mal barrée dans tous les cas, regarde sa couleur de cheveux ! « C'est vrai que niveau classe y'a mieux quand même ! » Le roux ne va pas à tout le monde, elle n'aurait pas dû essayer ! Par contre moi le roux m'irait à merveille ! « Oui mais non ! Parce qu'on a déjà perdu assez de temps comme ça, donc garde ce qu'elle t'a dit que c'était parfait et on continue ! » Okay okay, je disais juste ça comme ça !
-C'est que tu me ferais presque peur. Regarde, je tremble. Pauvre petite Schtroumpfette. T'es tellement... pathétique. Pauvre fille! Rabaisser les autres juste pour se sentir bien et après c'est moi qu'on dit pathétique!
Je la regarde de haut en bas en secouant la tête avant de partir vers la table ou il y avait le groupe et d'intercepter une serveuse au passage. Vu comment j'ai été accueilli, le service à intérêt d'être impeccable ! « Mmm … c'est pas de leur faute tu sais ! » Et la propreté dans le placard ? Je regarde la jeune femme revenir la paie et m'empresse de planter mon fourchette dans ma quiche ! C'est vraiment trop bon ! « EPINARD !!!!!!! » Gné ? J'engrouffre la fourchette dans ma bouche et quand je croque un haut le coeur me prend, puissant suivit de deux autres avant que j'arrive à avaler ma boucher. « Je t'avais prévenu ! »Un peu trop tard ! Ils sont tous contre moi où quoi ? Je me lève dès qu'elle passe à proximité et mes doigts de la main droite touchent ceux de la main gauche tandis que je regarde avec pitié.
Excusez-moi ! Vous êtes bien la personne qui m'apporté ce plat ? Question rhétorique, je sais que c'est elle. ALORS TU POUVEZ M'EXPLIQUER COMMENT ÇA SE FAIT QU'IL Y A DES ÉPINARDS DANS MA COMMANDE ? MA BRUNETTE TU TE TROUVES TELLEMENT INTELLIGENTE QUE TU AS OUBLIÉ TON CERVEAU CHEZ TOI C'EST ÇA ? JE T'AI DIS QUICHE LORRAINE ! EST-CE QUE ÇA À L'AIR D'ÊTRE UNE QUICHE LORRAINE ÇA ? ALORS VA ME CHERCHER MA QUICHE ET PLUS VITE QUE ÇA. Oh et au passage va voir dans les vestiaires s'il n'y a pas un cerveau, parce que l'air entre les deux oreilles c'est pas très glamour !
« Wow … okay ! » Et oui je t'ai coupé le sifflet hein ! Et voilà qu'elle revient avec ma commande, j'espère que c'est la bonne cette fois-ci !
-Désolé pour le dérangement, je … la maison vous offre quelque chose pour s'excuser ! AH ! Enfin du bon service ! Tu vois la personne là ! Va lui proposer mon offre ! Je n'ai besoin de rien moi vu que tout est payé !
Et elle repart vers la table, la queue entre les jambes ! Je rejoins les autres et m'assis sans faire attention si je gène ou pas ! Jouer la peste m'a vraiment ouvert l'appétit.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Il aurait aimé en savoir plus sur cette histoire de dégoût. Sauf que malheureusement, il eu fallut que le vampire blond s'incruste. Techniquement c'était un gosse. Et généralement, Bunny aimait bien les gosses. Il était quand même le lapin de pâques, son job c'était un peu de leur apporter l'espoir. De montrer que l'hiver se terminait et que le printemps était là. Mais ce gosse là, clairement il lui tapait sur le système. Il avait un soucis de bipolarité ou quoi ? Toujours est-il qu'il avait ENFIN réussit à lui clouer le bec. Pas trop tôt. Il aurait peut-être droit à un peu de calme après ça. Niveau musculature clairement ils boxaient pas dans la même catégorie
"HALLELUJAH ! ENFIN j'ai cru qu'on y arrivait jamais" avoua sa petite voix intérieur. "Comme quoi ton cas n'est pas si désespéré que ça au final. Je crois même qu'on peu sabrer le champagne."
Se retenir de grogner surtout. Il avait pas fait tous ces efforts pour rien. Pas question de tout gâcher maintenant
- Ça vous dit pas de partir et de les laisser se ridiculiser tout seule ? Proposa-t-il à l'adresse de Deborah
Elle approuva d'un hochement de tête et se leva. Elle semblait légèrement fatiguée nota-t-il, néanmoins il se garderait bien d'émettre un quelconque commentaire afin de pas tout gâcher. Et tant qu'à faire, il reprit sa chemise. Il y avait bien que la veste qui était tâché de un et de deux se trimballer torse nu dans toute la ville franchement sans façon. Aussi après avoir eu l'air un minimum plus décent laissa-t-il passer Deborah devant afin de lui tenir la porte du Starbuck et accessoirement regarder que les autres zozos étaient bien tous occupé à foutre le souk pour faire attention à eux et finit par sortir à son tour
"Bravo champion, on les a tous semés."
Pas trop tôt si l'on voulait son avis. Aster n'avait pas franchement pour habitude de sympathiser avec les gens. D'une manière générale, sa vie de ronchon mal aimable lui convenait parfaitement. Il exerçait sa passion, n'avait pas 35 mille personnes dans son entourage et cela lui convenait parfaitement. Alors se retrouver subitement entouré d'une joyeuse bande de cinglé avait de quoi lui filer des sueurs froides et l'envie de prendre ses jambes à son cou et ce le plus vite possible. A cela s'ajoutait l'envie de n'être en aucun cas associé à eux.
"Ok, et maintenant c'est quoi le plan ? Je vous exhibe dans toute la ville ?"
- Exhiber ? J'ai l'air d'un trophée ? Plus sérieusement j'me suis dit que break loin des autres zozo serait pas plus mal
"Adjugé vendu. Aloooors dites moi tout, ça va où un grand gaillard comme vous ?"
Que dire ? Généralement il ne faisait pas grand chose. Puisqu'il faisait en sorte de minimiser ses interactions avec les autres
- Un grand gaillard comme moi en règle général ça va surtout s'occuper de ce qu'il faut pour sa boutique. Mais ça, ça fait partis des mauvaises habitudes que j'ai a corriger
"C'est pas vrai" soupira sa petite voix "ton niveau de conversation frise le néant mon grand. A cette allure tu vas tout faire foirer"
Elle voulait pas la mettre en veilleuse cinq minutes la petite voix ? Non parce qu'elle commençait doucement à le gonfler. Même s'il devait reconnaître que ses conseils étaient plutôt bon. D'ailleurs pourquoi elle se manifestait que maintenant ? C'était louche.
"Mouais. Va m'en falloir plus." Rétorqua Deborah en pinçant les lèvres
C'est ce moment là que choisit un type pour passer en courant et bien entendue piquer le sac de Deborah. Parce que même à Storybrooke on était évidemment pas à l’abri des vols à la tir. Les personnages du monde des contes aussi son mal honnête et franchement c'était pas le moment. Mais pas question de laisser le type faire. Aussi, après lui avoir hurlé de s'arrêter. Bunny n'avait pas mit bien longtemps à le poursuivre. Parce que fallait vraiment tout faire soit même dans cette foutu ville. Heureusement il avait toujours son boomerang avec lui. Il en profita d'ailleurs pour le sortir. A courir comme ça il aurait suffisamment d'élan pour le lancer. Malheureusement rien ne se passe jamais comme on le voudrait dans cette ville et voilà qu'un gamin venait de le percuter de plein fouet au moment crucial du lancé. Le pire dans tout ça ? C'est que c'était un gamin. 10 ans voir 12 à tout casser. Alors non, définitivement non il ne pouvait pas être désagréable avec lui. Pas grave ! Il se vengerait sur le mec dont le plat avait servit de piste d’atterrissage à son boomerang :
"Vous pouvez pas regarder où vous lancez vos objets ?!" L'apostropha-t-il d'ailleurs
- Oh la ferme c'est pas comme si vous étiez à la terrasse d'un quatre étoile grommela l'ex lapin
Vu la tronche de constipé que tirait le mec clairement sa réplique ne lui avait pas plu. Eh bah vous savez quoi ? Rien à battre. Franchement il y avait plus important que ménager les susceptibilités des autres. De toute façon. Il était pas spécialement connus pour ça. Et pour bien le prouver il récupéra son bien dans la salade du type et ce sans même prendre la peine de s'excuser. De toute façon il était déjà repartis à la poursuite du voleur bien décidé à ne pas se laisser distancer. Les voilà à l'arrière du centre. Avec un peu de chance, il arriverait à le coincer et à lui faire rendre le sac. Pas de boomerang cette fois. Non il allait profiter de la diversion que lui offrait un camion de poubelle pour tenter autre chose. Ni une ni deux le voilà qui s'élançait vers le voleur et effectuait un plaquage au sol sûrement salué par les fans de rugby si dans leur chute ils n'avaient pas percuté les bennes qui n'avaient pas encore été vidées et faisant par la même occasion se renverser l'une d'elle provoquant un barouf d'enfer et encore ce n'était que la face émergé de l'iceberg. Parce que qui dit poubelle, dit odeurs qui vont avec. Et à tout ça s'ajoutait les têtes dépitées des employés :
- Mais bordel ! S'exclama Aster quelle idée de porter un costume !
Oui là franchement son taux de ras-le-bol commençait doucement à être atteint. Après le café voilà les ordures. A croire que non, c'était pas sa journée et il rêvait de plus en plus de tout plaquer pour repartir se changer et retourner bosser
"Et allez c'est repartis" fit la petite voix exaspéré "tous ces efforts pour que dès qu'on croise une poubelle le comportement de camionneur mal embouché refasse surface"
- Oh toi la ferme j'tai pas demandé ton avis précisa-t-il mentalement
Énervé comme jamais il serra les dents et entrepris de ramasser le sac échoué parterre. Évidemment il était taché et son contenu renversé sur le sol
"Ah bah bravo Rambo. On t'avais demandé de le récupérer pas de le foutre en l'air"
- tu veux pas genre dégager de ma tête et me laisser tranquille ? Demanda-t-il avec hargne
C'est qu'elle commençait doucement à le gonfler la petite voix aussi
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Pourquoi faire soi-même ce que les autres se proposent de faire pour vous ? Tandis qu'Aster s'élançait à la poursuite de mon assaillant, je continuais d'avancer d'un pas tranquille dans la direction qu'ils empruntaient. L'arrière du centre commercial, apparemment. Et bien ce serait à l'arrière du centre commercial que nous irions, qu'à cela ne tienne. Je n'avais pas fait cent mètres qu'une voix incroyablement familière m'interpella. - Deborah ! Je tournai la tête dans la direction de cet effort quasi surhumain d'employer ma nouvelle identité. Je savais que Jaspeur et Sandy n'y seraient pas habitués avant plusieurs mois voire années et j'appréciais d'autant plus ces trois syllabes tremblotantes émises par les cordes vocales apeurées de Peur. Il était vêtu d'une combinaison en plastique et coiffé d'un casque de chantier, ressemblant en tous points aux experts appelés sur les lieux irradiés ou lors d'attaques bactériologiques, sauf que je ne me rappelais pas avoir entendu parler d'attaque à l'anthrax ces dernières heures. Jaspeur fit quelques pas lents pour me rejoindre, légèrement handicapé par sa combinaison qui, en plus d'être vraiment laide, n'était pas pratique pour se déplacer. Tout pour plaire, décidément. Le pauvre petit respirait plus fortement que d'habitude, me rappelant un peu Dark Vador - mais je me garderai bien de le lui signifier, de peur qu'il nous fasse une attaque sous le choc de la comparaison. Accessoirement, Dark Vador portait un costume plus seyant que le sien. - Qu'est-ce que tu fabriques ici sans tenue de protection ?! demanda-t-il, épouvanté avant de désigner sa combinaison, un peu fier (il n'y avait vraiment pas de quoi mais n'entrons pas dans le débat) : Elle est belle, hein ? Je l'ai commandée sur Amazon à seulement 399 dollars. Je l'ai achetée avec l'argent de poche que me donne madame Aryana. Elle est garantie parfaitement étanche. J'en pris bonne note, satisfaite. Au moins il ne risquait pas d'être contaminé par mes effusions de dégoût et c'étant tant mieux. Je n'étais pas certaine que son pauvre cœur saurait le supporter et je n'avais pas envie de lui expliquer les risques encourus. Amazon avait intérêt de ne pas avoir fait de la publicité mensongère. Même si cette tenue était parfaitement horrible. Et hors de prix. Tout en le détaillant, je restais muette sur ces faits. Ce qui ne m'empêchait pas de penser. - Je suis le type qui m'a volé mon sac à main. Y a un autre type qui lui court après. Ils sont partis dans cette direction donc j'ai bon espoir de leur tomber dessus à un moment ou l'autre, expliquai-je tranquillement. Jaspeur, lui, était loin de rester calme. Il plaqua ses gants contre son visage, dans un claquement horrifiant, puis poursuivit, horrifié : - On t'a volé ton sac à main ?! Mais c'est affreux ! Il faut appeler la police, les fédéraux ! Si tu veux en parler, sache que je suis là, ajouta-t-il en prenant ma main pour témoigner de sa compassion attendrissante. Je le laissai faire, parce que j'ai un cœur, figurez-vous. Les fédéraux avaient cependant mieux à faire que récupérer mon sac et l'armoire à glace s'en chargerait sans doute à merveille. Mais j'appréciais la sollicitude de Jaspeur. C'était plaisant de voir que, émotions ou non, nous restions solidaires. A grands renforts de coups d'œil frénétiques autour de nous, Jaspeur ajouta : - Moi, je cherche mon cerf-volant. Il s'est envolé vers les poubelles mais je n'arrive pas à le retrouver. J'ai déjà prévu de le tremper dans l'eau de javel dès que je l'aurais retrouvé. Il faudrait au moins ça, vu l'endroit peu ragoûtant où nous nous trouvions. J'approuvai d'un léger hochement de tête en avisant le seau d'eau de javel qui attendait quelques mètres plus loin, à côté de plusieurs éponges et autres produits détergents. Peur ne plaisantait jamais avec l'hygiène et les risques sanitaires. Jamais. A bien des égards, il était plus maniaque que moi, mais pas pour les mêmes raisons. - Merci pour ta sollicite, Jaspeur. Puisque je suis là et que tu es là, autant aller repêcher nos biens ensemble ? suggérai-je. Nous nous mîmes prudemment en route, nous rapprochant du camion des éboueurs qui faisaient leur travail en se demandant pourquoi la zone était subitement envahie de touristes. Du moins, j'imaginais qu'ils se posaient la question. Plus loin, près d'une poubelle renversée dont j'imaginais déjà l'odeur, l'armoire à glace au chocolat rangeait le contenu de mon sac à main de ses mains malhabiles. J'avisai les tâches sur le cuir et grimaçai. Les voleurs n'étaient vraiment plus ce qu'ils étaient. J'aurais préféré être dérobée par Arsène Lupin mais il avait fallu que ce soit un imbécile malpropre et malotru qui avait vraisemblablement pris la fuite. Avec, espérons, une ou deux côtes cassées par mon garde du corps d'un jour. - Tu crois que tu as suffisamment de javel pour ton cerf volant et mon sac à main ? repris-je en indiquant ma propriété, avisant la sienne sur un tas fumant de déchets. Jaspeur ne répondit pas. Il ne m'écoutait même plus, à vrai dire. D'ailleurs, plus personne ne pouvait plus écouter personne car les tympans de tous de subir une agression particulièrement violente. Je les sentais se vriller dans mon oreille suite au cri terrorisé de Peur. Qui eut cru qu'un sac à main taché pouvait faire pareil effet ? Sans attendre, il l'attrapa du bout des doigts (ce que je n'aurais jamais osé, pas avec mes si belles mains et ma nouvelle paire de gants hors de prix) pour le plonger dans le seau de javel ! Parce qu'il ne voulait prendre aucun risque, il prit toutes les précautions nécessaires et l'immergea plusieurs fois avant de le sortir et de me le rendre tout dégoulinant mais désinfecter pour l'année à venir et détaché. - Oh... peut-être que j'aurais dû le vider au préalable ? réalisa-t-il, confus, tapant sur son casque d'un air dépité. Oui, il aurait sans doute pu, songeai-je stoïque, alors qu'il continuait sa recherche, conscient d'avoir... agi précipitamment. Sa chance était que je n'étais pas Colère. Je l'observai sans rien dire, encore sidérée par sa réactivité. - Comme quoi la peur donne véritablement des ailes... Tu sais quoi ? C'est pas grave, ajoutai-je calmement, bien décidée à ce que personne ne franchisse mon seuil de patience. Au moins c'est tout propre et mes rouges à lèvres ne vont pas tomber malades. Joie aurait été fière de l'optimisme dont je faisais preuve. Moi, j'étais fière de la classe que je parvenais à maintenir en dépit du lieu et de la situation. Peur, quant à lui, ne démentait pas sa réputation. Il avait aperçu son cerf-volant sur un tas d'odeur et se tenait la poitrine, les pieds solidement ancrés au sol sous le coup de la stupeur. - Je... crois que... je... suis en train de... faire une attaque, commenta-t-il lentement. Il resta figé des instants qui semblèrent des années et pendant lesquels je coulais un regard menaçant en direction des témoins, les défiant d'émettre un commentaire, avant de finalement tourner le dos au cerf-volant. - Je m'en achèterai un autre, se résolut-il, stoïque. C'est... c'est au-dessus de mes forces. En plus, j'ai eu beaucoup trop d'émotions pour aujourd'hui. Il faut que je nettoie ma combinaison maintenant qu'elle a été en contact avec le sac. Pour un peu je lui aurais fait un câlin. Mais pas en public. Et pas à cette tenue. J'ai mes limites, moi aussi et comme tout le monde. Jaspeur attrapa une éponge, la plongea dans la javel et entreprit de frotter sa combinaison, indifférent aux autres protagonistes, consciencieux comme jamais. Avisant le chef des éboueurs et son regard de merlan frit, je repris, nonchalante : - Vous faites que dans le ramassage d'ordures ou vous faites aussi dans le sauvetage et la décontamination de cerf-volant ?
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
Journée de travail tout ce qu'il y a de plus banal. Avec ses collègues habituels, le petit robot était sur le point d'entamer un énième ramassage de poubelles. Mais celui-là n'était pas des moindres, il s'agissait du centre commercial ou l'endroit où s'amassait le plus de détritus dans cette petite ville. Entre les déchets des passants et ceux des nombreuses boutiques, ils avaient de quoi faire. L'équipe était efficace, rapide, discrète. Ils ne se faisaient pas voir par les clients avec leur camion, à l'arrière du bâtiment. Pas habituellement.
Wilson les avait vu arriver de loin, ce mec en train de courir avec un sac suivi par un autre grand monsieur. Quelque chose lui disait que ça allait mal se finir, ce qui fut le cas, les deux renversant une des bennes et s'y étalant majestueusement. Une femme était arrivée ensuite accompagnée d'un étrange personnage vêtu d'une tenue tout droit sortie d'un scénario post-apocalyptique. Il la trouvait pas mal, cela dit.
Et le robot les observa ainsi, sans comprendre exactement ce qui se passait sous ses yeux. Pourquoi autant de gens étaient-ils regroupés ici, alors que l'endroit était habituellement désert ? Ils s'étaient donné le mot ? Il n'eut pas ses réponses, mais la rousse lui adressa néanmoins la parole. Ah, ça se voyait tant que ça que c'était lui le chef ?
« Euh... »
Il la regarda sans savoir quoi répondre, avant de poser ses yeux sur le cerf-volant. C'est vrai que le pauvre à côté d'elle semblait désespéré, il ne pouvait pas le laisser dans un état pareil. Wilson était bien trop compatissant et ça lui faisait de la peine de le voir comme ça. Il secoua la tête, allant lui-même chercher l'objet parmi les détritus, offrant un sourire plein d'espoir à l'inconnu.
« Je pense qu'on peut encore le sauver. »
La rousse sembla étonnée de cette réponse, tout comme à moitié satisfaite, mais il n'y prêta guère attention. Il appela un de ses collègues, lui demandant gentiment de bien vouloir nettoyer le cerf-volant avec les lingettes qu'ils avaient dans le camion. Cela lui permit de retrouver un peu d'éclat et de couleurs, même si l'odeur était toujours présente. Il le rendit à son propriétaire, lui laissant le soin de finir de le nettoyer avec son seau de javel. Au moins, il avait essayer d'aider.
L'éboueur se racla la gorge alors que les autres étaient toujours plantés là.
« On peut faire autre chose pour vous ? Vous voulez qu'on vous prête des vêtements, Monsieur ? »
C'est vrai qu'il était quand même tombé dans les poubelles, peut-être qu'il avait envie d'oublier ce moment en enfilant autre chose sur son dos. Même si du fait de son métier, Willy était un habitué des odeurs étranges et en faisait complètement abstraction, il savait que ce n'était pas le cas de tout le monde.
« Si vous avez un truc à ma taille ce serait pas de refus, merci. »
Il demanda à un de ses employés d'aller chercher le plus grand tee-shirt et pantalon en stock dans le camion pour les lui donner. Parce qu'ils avaient des fringues de rechange là-dedans faut pas croire ! Bon c'était le basique noir et blanc, mais toujours mieux que rien.
Tout aurait pu bien se terminer si seulement son imbécile de collègue embauché depuis trois semaines avait arrêté de faire n'importe quoi. Ce petit nouveau, un peu trop emballé des fois par sa tâche, ne faisait pas attention aux endroits où il posait les pieds et encore moins aux personnes qui l'entourait. Alors le voilà qu'il se baladait au milieu des gens, un sac poubelle sur l'épaule, un autre dans sa seconde main, ne daignant pas adresser un regard aux gens qu'il bousculait impoliment. Et ça ne manqua pas : le sac vint s'écraser l'espace d'une seconde sur le visage de la rousse. Ce qui fut assez pour lui étaler un reste de saleté non identifiée.
Priant gentiment son coéquipier de retourner dans le camion et d'y rester, Wilson se rapprocha de la jeune femme, un air désolé sur le visage. Dans un élan de gentillesse incontrôlée, ce même si il voyait à sa tête qu'elle le trouvait un peu trop entreprenant, il vint poser sa main sur sa joue pour la débarrasser du détritus. C'était la moindre des choses, c'était l'un des siens qui lui avait infligé ça !
…
Il resta un instant dans cette position, le regard perdu dans le vide, la bouche ouverte. Le robot était en train de dysfonctionner. Avant de reprendre ses esprits et de retirer sa main.
« Voilà qui est beaucoup mieux. » Au moins, la dame était satisfaite. C'était tout ce qui comptait. Il ne cachait pas qu'il était un peu fier de lui être venu en aide. « MAIS CA VA PAS LA TÊTE LÂCHE CA TOUT DE SUITE C'EST DÉGOÛTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANT ! »
Ses yeux s'ouvrirent grand soudainement, alors qu'il lâchait lui-même un petit cri. Mais elle avait raison ! Mais qu'est-ce que ça faisait là ! Il était en train de faire une crise de panique, sentant son cœur battre la chamade et un certain manque respiratoire. POURQUOI ? C'était gluant et c'était marron ou vert ou gris, il n'en savait trop rien, mais ça n'avait rien à faire sur lui ça c'était évident ! Il regarda autour de lui, se dirigeant prestement vers le grand monsieur qui était déjà sale, de toute façon, pour s'essuyer sur lui rapidement avant de s'éloigner. Parce qu'il voulait pas se faire frapper non plus mais franchement c'était une question de vie ou de mort, il avait pas eu le choix.
D'un coup, il se sentit beaucoup mieux, reprenant son souffle.
« On a survécu cette fois mon petit gars, mais c'était pas loin. Recommence jamais ça je te jure. »
Oui Madame la Petite Voix, c'est promis, plus jamais. Il n'en avait pas la moindre envie de toute façon. Et c'était quoi cette odeur ? Il baissa ses yeux vers ses vêtements, lâchant une atroce grimace. Il sentait affreusement mauvais et cette couleur jaune verdâtre était immonde. Il allait faire un malaise s'il continuait de la regarder comme ça. Il se dirigea vers le seau de javel en libre service, aspergeant ses vêtements du produit, ce qui permit au moins de faire disparaître à peu près les effluves de poubelles. Il relativisait en se disant que le monsieur sur lequel il s'était essuyé n'était pas mieux que lui, de toute façon.
« Je vous prie de m'excuser d'être aussi peu présentable. » avait-il alors dit à Deborah, se penchant légèrement en entamant une révérence digne des films d'époque. Elle méritait qu'il soit le plus classe et gentleman possible à son égard. Elle arqua un sourcil en l'observant mais sembla plutôt apprécier le geste.
« C'est bien ! Tu gères ! Mais faut pas en faire des tonnes non plus hein, t'es un peu ridicule sur les bords. »
« Je vous excuse. » lui avait-elle répondu avec ce petit grain de voix magnifique, d'une façon quelque peu hautaine et mondaine qui lui allait plutôt bien.
Ah ! Il était pardonné ! Tout allait pour le mieux. Il se retrouva vers ses collègues, soupirant un bon coup.
« J'ai fini ma journée, je vous laisse continuer. Tiens, toi, t'es le chef maintenant. » Il en avait pointé un au hasard, s'écartant de ce groupe de malpropres. « Je devrai penser à démissionner... On devrait quitter cet endroit. C'est sale, ça me donne envie de vomir. »
Il avait la nausée rien qu'en respirant l'air ambiant et il était pas loin de faire un malaise, franchement. Deborah était occupée à parler à l'homme en combinaison presque-spatiale alors que Wilson se tenait le plus loin possible du grand bonhomme qui ne semblait pas le moins du monde amical.
« Tu devrais rentrer au manoir et aller regarder Glee, ça te remettra de toutes tes émotions. »
A priori, Monsieur Javel ne resterait donc pas en leur compagnie. C'est dommage, il avait l'air cool… quoi que non, trop spécial, il aurait eu du mal à se concentrer en le regardant. Et voilà qu'elle commençait à partir, comme si de rien n'était…
« FAIS QUELQUE CHOSE BON SANG ! DIS UN TRUC, BOUGE TES FESSES ! »
« Vous devriez nous suivre. Je dis ça, je dis rien. »
« … Oh. A croire que t'avais pas besoin en fait. Mais te crois pasQu'est-ce que t'attends ? Suis la, elle te l'a demandé personnellement, tu vas pas oser refuser l'invitation ? Si tu fais ça je te jure je fous tout en l'air ! »
Bien sûr que non il n'aurait jamais refusé, comment aurait-il pu ! C'était un tel honneur, il en était presque sur le point de faire un malaise, trop d'émotions d'un coup. Il ne se fit pas prier, suivant le mouvement, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans le centre commercial. Trop de monde, par contre, c'était étouffant un peu ici.
« Tu t'en fous des gens ils sont pas importants. T'es avec la grande déesse là, focus là-dessus. »
Elle avait raison, il devait faire abstraction du reste. Si ce n'était qu'il n'aurait pas refusé un changement de vêtements. Ce n'était même pas une option, plutôt une obligation.
« Je vais juste m'absenter quelques minutes le temps de trouver quelque chose de plus sympa à porter. Je reviens tout de suite ! »
Il fallait qu'il se dépêche, il ne pouvait pas se permettre de la perdre en cours de route.